Méditation Quotidienne !
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Méditation Quotidienne !
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Méditation Quotidienne !
Le démon vaincu !
Satan s’acharne à empêcher l’avènement du Royaume en Jésus. Il ne veut pas de ce monde nouveau dont il n’est pas le centre. De façon exemplaire, sur le mode d’une « ouverture » musicale qui contient déjà les thèmes qui seront développés par la suite, dès le début de la vie publique de Jésus, au désert, Satan tente de détourner le Fils de sa mission en l’orientant vers une réussite toute terrestre. Et si Jésus impose le silence aux démons qui le confessent comme le Saint de Dieu, c’est parce qu’ils entretiennent ainsi chez les hommes une idée fausse, « triomphaliste », de la mission du Messie. On comprend mieux alors que Jésus qualifie de Satan le pauvre Simon Pierre qui voudrait le détourner de la Passion. La Passion, c’est l’heure de Satan, « l’heure et le pouvoir des ténèbres ». C’est le kairos de Satan, que saint Luc annonçait dès l’échec des tentations : Ayant épuisé toute tentation, le diable s’éloigna de lui jusqu’au moment favorable [kairos] » (Lc 4, 13). Dans la Passion, Satan donne libre cours à sa nature homicide. Mais, en réalité, la Passion est plus encore l’Heure du Christ, où Satan est pris à son propre piège. Car dans la faiblesse de la Passion, Jésus se révèle en réalité le « plus fort ».
Voilà pourquoi, au moment d’entrer dans la Passion, Jésus déclare : C’est maintenant le jugement du monde ; maintenant le Prince de ce monde va être jeté bas (Jn 12, 31).
Serge-Thomas Bonino, o.p.
Dominicain enseignant à l’Institut catholique de Toulouse, Serge-Thomas Bonino est directeur de la Revue thomiste. Il est membre de la Commission théologique internationale et de l’institut Saint-Thomas-d’Aquin. / Il m’a aimé et s’est livré pour moi, Parole et Silence, Paris, 2013, p. 126-127.
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Méditation Quotidienne !
Le démon vaincu !
Satan s’acharne à empêcher l’avènement du Royaume en Jésus. Il ne veut pas de ce monde nouveau dont il n’est pas le centre. De façon exemplaire, sur le mode d’une « ouverture » musicale qui contient déjà les thèmes qui seront développés par la suite, dès le début de la vie publique de Jésus, au désert, Satan tente de détourner le Fils de sa mission en l’orientant vers une réussite toute terrestre. Et si Jésus impose le silence aux démons qui le confessent comme le Saint de Dieu, c’est parce qu’ils entretiennent ainsi chez les hommes une idée fausse, « triomphaliste », de la mission du Messie. On comprend mieux alors que Jésus qualifie de Satan le pauvre Simon Pierre qui voudrait le détourner de la Passion. La Passion, c’est l’heure de Satan, « l’heure et le pouvoir des ténèbres ». C’est le kairos de Satan, que saint Luc annonçait dès l’échec des tentations : Ayant épuisé toute tentation, le diable s’éloigna de lui jusqu’au moment favorable [kairos] » (Lc 4, 13). Dans la Passion, Satan donne libre cours à sa nature homicide. Mais, en réalité, la Passion est plus encore l’Heure du Christ, où Satan est pris à son propre piège. Car dans la faiblesse de la Passion, Jésus se révèle en réalité le « plus fort ».
Voilà pourquoi, au moment d’entrer dans la Passion, Jésus déclare : C’est maintenant le jugement du monde ; maintenant le Prince de ce monde va être jeté bas (Jn 12, 31).
Serge-Thomas Bonino, o.p.
Dominicain enseignant à l’Institut catholique de Toulouse, Serge-Thomas Bonino est directeur de la Revue thomiste. Il est membre de la Commission théologique internationale et de l’institut Saint-Thomas-d’Aquin. / Il m’a aimé et s’est livré pour moi, Parole et Silence, Paris, 2013, p. 126-127.
Dernière édition par Lys le Sam 10 Fév 2018 - 16:46, édité 3 fois
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Re: Méditation Quotidienne !
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Saint Camille de Lellis
MÉDITATION DU JOUR !
Qui enverrai-je ?
Les croyants sont au milieu du monde témoins du Royaume déjà présent, du salut en voie de réalisation et déjà assuré.
L’homme de foi, éclairé par la parole de Jésus qui nous révèle le dessein de Dieu, sait vers quel objectif orienter le moindre de ses actes et, pour peu qu’il s’ouvre humblement à la grâce du Christ, il est assuré que chacun de ses actes, entraîné par elle, atteint infailliblement le but pour lequel il est posé.
Aussi, la liturgie peut-elle joyeusement affirmer dans l’une des prières eucharistiques : « Nous te rendons grâce car tu nous as choisis pour servir en ta présence. »
L’existence n’est donc ni vaine ni stérile. Chaque personne est l’objet d’un choix, d’une vocation qui la rend apte à tenir un rôle unique, à assumer un service irremplaçable dans le rayonnement de la présence divine.
Pierre Bellégo
Longtemps aumônier d’étudiant à Caen, Pierre Bellégo (1913-1995) est ensuite curé à Paris de 1962 jusqu’à sa mort. Ses écrits révèlent la profondeur de sa vie intérieure. / À la source de l’agir chrétien, Paris, Association des amis de Pierre Bellégo, 1999, p. 57-58.
Saint Camille de Lellis
MÉDITATION DU JOUR !
Qui enverrai-je ?
Les croyants sont au milieu du monde témoins du Royaume déjà présent, du salut en voie de réalisation et déjà assuré.
L’homme de foi, éclairé par la parole de Jésus qui nous révèle le dessein de Dieu, sait vers quel objectif orienter le moindre de ses actes et, pour peu qu’il s’ouvre humblement à la grâce du Christ, il est assuré que chacun de ses actes, entraîné par elle, atteint infailliblement le but pour lequel il est posé.
Aussi, la liturgie peut-elle joyeusement affirmer dans l’une des prières eucharistiques : « Nous te rendons grâce car tu nous as choisis pour servir en ta présence. »
L’existence n’est donc ni vaine ni stérile. Chaque personne est l’objet d’un choix, d’une vocation qui la rend apte à tenir un rôle unique, à assumer un service irremplaçable dans le rayonnement de la présence divine.
Pierre Bellégo
Longtemps aumônier d’étudiant à Caen, Pierre Bellégo (1913-1995) est ensuite curé à Paris de 1962 jusqu’à sa mort. Ses écrits révèlent la profondeur de sa vie intérieure. / À la source de l’agir chrétien, Paris, Association des amis de Pierre Bellégo, 1999, p. 57-58.
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Re: Méditation Quotidienne !
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Enfant en prière (Eastman Johnson)
Méditation sur les distractions involontaires !
1er point. Nous devons les regarder comme des marques humiliantes de notre faiblesse. L'homme charnel et terrestre qui est en nous a souvent le pouvoir d'interrompre, par des distractions importunes, les prières de l'homme spirituel lorsqu'il veut s'entretenir avec Dieu ; de-là ces pensées terrestres, ces images frivoles qui se présentent à nous malgré nous, pour partager une attention que nous devons toute entière à Dieu : c'est une tentation et un malheur attaché à notre faiblesse que Dieu permet pour nous tenir humiliés sous sa main toute-puissante, pour nous faire sentir le besoin que nous avons du secours de sa grâce, et pour éprouver notre vertu.
2e point. Nous devons les rejeter avec promptitude, parce qu'au moment que nous nous y arrêtons avec réflexion, elles deviennent volontaires par notre consentement, et nous devons toujours craindre d'attirer sur nous, par le vice et le dérèglement de nos pensées, la malédiction dont le Prophète menaçait autrefois le pécheur dans le transport de son zèle, quand il disait : Que sa prière même devienne un péché pour lui ! Oratio ejus fiat in peccatum !
Extrait de « Méditations ; sur les principaux devoirs du Christianisme » par Henri Griffet.
Enfant en prière (Eastman Johnson)
Méditation sur les distractions involontaires !
1er point. Nous devons les regarder comme des marques humiliantes de notre faiblesse. L'homme charnel et terrestre qui est en nous a souvent le pouvoir d'interrompre, par des distractions importunes, les prières de l'homme spirituel lorsqu'il veut s'entretenir avec Dieu ; de-là ces pensées terrestres, ces images frivoles qui se présentent à nous malgré nous, pour partager une attention que nous devons toute entière à Dieu : c'est une tentation et un malheur attaché à notre faiblesse que Dieu permet pour nous tenir humiliés sous sa main toute-puissante, pour nous faire sentir le besoin que nous avons du secours de sa grâce, et pour éprouver notre vertu.
2e point. Nous devons les rejeter avec promptitude, parce qu'au moment que nous nous y arrêtons avec réflexion, elles deviennent volontaires par notre consentement, et nous devons toujours craindre d'attirer sur nous, par le vice et le dérèglement de nos pensées, la malédiction dont le Prophète menaçait autrefois le pécheur dans le transport de son zèle, quand il disait : Que sa prière même devienne un péché pour lui ! Oratio ejus fiat in peccatum !
Extrait de « Méditations ; sur les principaux devoirs du Christianisme » par Henri Griffet.
Invité- Invité
Méditation; "J’ai soif"!
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Méditation.
"J’ai soif"! C'est le cri de Jésus à la croix pour nous dire son désir de nous attirer TOUS (pas seulement les plus parfait, pas seulement les bien portant), mais nous tous. Jésus nous offre la vraie vie. Aujourd'hui par cet évangile Jésus nous appelle et nous dit : « Venez à moi ! », cet invitation de Jésus est aussi pour tous, mais plus particulièrement pour ceux qui souffrent, ceux qui croulent sous les problèmes, ceux qui sont au bout du rouleau... Dieu veut donner son repos à ceux qui peinent. IL EST LE SEUL à pouvoir changer nos ténèbres en lumière, nos tristesses en joie....Le seul qui peut nous délivrer, nous soulager...Nous sauver!
Allons à LUI tel que nous sommes et déposons dans son doux et humble coeur tous nos fardeaux, nos soucis, nos maladies, nos solitudes, nos lassitudes, nos détresses, nos péchés. LUI nous soulagera et nous trouverons en Lui le repos et la paix.
Liliane Grondin
Méditation.
"J’ai soif"! C'est le cri de Jésus à la croix pour nous dire son désir de nous attirer TOUS (pas seulement les plus parfait, pas seulement les bien portant), mais nous tous. Jésus nous offre la vraie vie. Aujourd'hui par cet évangile Jésus nous appelle et nous dit : « Venez à moi ! », cet invitation de Jésus est aussi pour tous, mais plus particulièrement pour ceux qui souffrent, ceux qui croulent sous les problèmes, ceux qui sont au bout du rouleau... Dieu veut donner son repos à ceux qui peinent. IL EST LE SEUL à pouvoir changer nos ténèbres en lumière, nos tristesses en joie....Le seul qui peut nous délivrer, nous soulager...Nous sauver!
Allons à LUI tel que nous sommes et déposons dans son doux et humble coeur tous nos fardeaux, nos soucis, nos maladies, nos solitudes, nos lassitudes, nos détresses, nos péchés. LUI nous soulagera et nous trouverons en Lui le repos et la paix.
Liliane Grondin
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Re: Méditation Quotidienne !
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Si quelqu’un veut ajouter quelque chose, qu’il le fasse.
– Nous te demandons si c’est pour nous, les pharisiens, que tu as parlé.
– La synagogue serait-elle pleine de pharisiens ? Vous êtes quatre. La foule comprend des centaines de personnes. La parole est pour tout le monde.
– L’allusion était pourtant claire.
– En vérité, on n’a jamais vu quiconque s’accuser de lui-même alors qu’il n’est désigné que par une comparaison ! Or c’est ce que vous faites. Mais pourquoi vous accusez-vous si, moi, je ne vous accuse pas ? Peut-être savez-vous que vous agissez comme je l’ai dit ? Moi, je l’ignore. Mais, s’il en est ainsi, repentez-vous-en. Car l’homme est faible et peut pécher. Mais Dieu lui pardonne s’il se forme en lui un repentir sincère accompagné du désir de ne plus pécher. Mais il est certain que persévérer dans le mal est un double péché et le pardon ne descend pas sur lui.
– Nous, nous n’avons pas ce péché.
– Dans ce cas, ne vous affligez pas de mes paroles. »
L’incident est clos et la synagogue se remplit du chant des hymnes. Puis l’assemblée semble devoir se séparer sans autre incident.
MÉDITER AVEC LES CARMES.
Si quelqu’un veut ajouter quelque chose, qu’il le fasse.
– Nous te demandons si c’est pour nous, les pharisiens, que tu as parlé.
– La synagogue serait-elle pleine de pharisiens ? Vous êtes quatre. La foule comprend des centaines de personnes. La parole est pour tout le monde.
– L’allusion était pourtant claire.
– En vérité, on n’a jamais vu quiconque s’accuser de lui-même alors qu’il n’est désigné que par une comparaison ! Or c’est ce que vous faites. Mais pourquoi vous accusez-vous si, moi, je ne vous accuse pas ? Peut-être savez-vous que vous agissez comme je l’ai dit ? Moi, je l’ignore. Mais, s’il en est ainsi, repentez-vous-en. Car l’homme est faible et peut pécher. Mais Dieu lui pardonne s’il se forme en lui un repentir sincère accompagné du désir de ne plus pécher. Mais il est certain que persévérer dans le mal est un double péché et le pardon ne descend pas sur lui.
– Nous, nous n’avons pas ce péché.
– Dans ce cas, ne vous affligez pas de mes paroles. »
L’incident est clos et la synagogue se remplit du chant des hymnes. Puis l’assemblée semble devoir se séparer sans autre incident.
MÉDITER AVEC LES CARMES.
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Re: Méditation Quotidienne !
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Saint Jacques le Majeur
Mercredi 25 Juillet
MÉDITATION DU JOUR
Apôtre : serviteur comme le Christ !
Tel est notre pédagogue : bon avec justice. Je ne suis pas venu, dit-il, pour être servi, mais pour servir. C’est pourquoi, dans l’Évangile, on nous le montre fatigué (cf. Jn 4, 6), lui qui se fatigue pour nous et qui promet de donner son âme en rançon pour la multitude. Seul le bon berger, dit-il, fait ainsi (cf. Jn 10, 11). Quel magnifique donateur, qui donne pour nous ce qu’il y a de plus grand, son âme ! Ô le bienfaiteur, l’ami des hommes, qui a voulu être leur frère, alors qu’il pouvait être leur Seigneur ! Il poussa même sa bonté jusqu’à mourir pour nous !
Le même être est juste et bon, il est véritablement Dieu, il est lui-même toutes choses et le même en tout, parce qu’il est Dieu, le seul Dieu. De même que le miroir n’est pas mauvais à l’égard de l’homme laid parce qu’il le montre tel qu’il est ; de même que le médecin n’est pas mauvais pour le malade lorsqu’il lui annonce qu’il a de la fièvre – le médecin n’est pas responsable de cette fièvre : il accuse la fièvre – ; ainsi n’est pas davantage mauvais celui qui accuse durement l’homme dont l’âme est malade. Il n’introduit pas en lui les défauts : il montre les fautes qui sont là, afin d’empêcher le retour de pareilles habitudes. Ainsi, Dieu est bon en lui-même ; il est juste, maintenant, à cause de nous, et cela parce qu’il est bon.Clément d’Alexandrie
Enseignant d’une école chrétienne d’Alexandrie, Clément († v. 215) est mort en Cappadoce à la suite de persécutions. / Le Pédagogue IX, 85.88, trad. M. Harl, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 70, 1960, p. 261.265-267.
Saint Jacques le Majeur
Mercredi 25 Juillet
MÉDITATION DU JOUR
Apôtre : serviteur comme le Christ !
Tel est notre pédagogue : bon avec justice. Je ne suis pas venu, dit-il, pour être servi, mais pour servir. C’est pourquoi, dans l’Évangile, on nous le montre fatigué (cf. Jn 4, 6), lui qui se fatigue pour nous et qui promet de donner son âme en rançon pour la multitude. Seul le bon berger, dit-il, fait ainsi (cf. Jn 10, 11). Quel magnifique donateur, qui donne pour nous ce qu’il y a de plus grand, son âme ! Ô le bienfaiteur, l’ami des hommes, qui a voulu être leur frère, alors qu’il pouvait être leur Seigneur ! Il poussa même sa bonté jusqu’à mourir pour nous !
Le même être est juste et bon, il est véritablement Dieu, il est lui-même toutes choses et le même en tout, parce qu’il est Dieu, le seul Dieu. De même que le miroir n’est pas mauvais à l’égard de l’homme laid parce qu’il le montre tel qu’il est ; de même que le médecin n’est pas mauvais pour le malade lorsqu’il lui annonce qu’il a de la fièvre – le médecin n’est pas responsable de cette fièvre : il accuse la fièvre – ; ainsi n’est pas davantage mauvais celui qui accuse durement l’homme dont l’âme est malade. Il n’introduit pas en lui les défauts : il montre les fautes qui sont là, afin d’empêcher le retour de pareilles habitudes. Ainsi, Dieu est bon en lui-même ; il est juste, maintenant, à cause de nous, et cela parce qu’il est bon.Clément d’Alexandrie
Enseignant d’une école chrétienne d’Alexandrie, Clément († v. 215) est mort en Cappadoce à la suite de persécutions. / Le Pédagogue IX, 85.88, trad. M. Harl, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 70, 1960, p. 261.265-267.
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Méditation du Jour. Saints Annet et Joachim !
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Saints Anne et Joachim.
MÉDITATION DU JOUR !
26 Juillet
Heureuses vos oreilles car elles entendent.
Tout ainsi que les perles prennent non seulement leur naissance mais aussi leur aliment de la rosée, les mères perles ouvrant pour cet effet leurs écailles du côté du ciel, comme pour mendier les gouttes que la fraîcheur de l’air fait écouler à l’aube du jour, de même, ayant reçu la foi, l’espérance et la charité de la bonté céleste, nous devons toujours retourner nos cœurs et les tenir tendus de ce côté-là, pour en obtenir la continuation et l’accroissement des mêmes vertus. « Ô Seigneur », nous fait dire la sainte Église notre Mère, « donnez-nous l’augmentation de la foi, de l’espérance et de la charité » ; et c’est à l’imitation de ceux qui disaient au Sauveur : « Seigneur, accroissez la foi en nous » ; et selon l’avis de saint Paul, qui assure que Dieu seul est puissant de faire abonder en nous toute grâce. C’est donc Dieu qui fait cet accroissement, en considération de l’emploi que nous faisons de sa grâce, selon qu’il est écrit : À celui qui a, c’est-à-dire, qui emploie bien les faveurs reçues, on lui en donnera davantage, et il abondera. Ainsi se pratique l’exhortation du Sauveur : Amassez des trésors au ciel ; comme s’il disait : Ajoutez toujours des nouvelles bonnes œuvres aux précédentes, car ce sont les pièces desquelles vos trésors doivent être composés : le jeûne, l’oraison, l’aumône.
St François de Sales
Évêque de Genève, exilé à Annecy, François de Sales († 1622) est le fondateur, avec Jeanne-Françoise de Chantal, de l’ordre de la Visitation. Auteur de nombreux écrits, il est le patron des journalistes. / Traité de l’amour de Dieu, Livre III, chapitre II, in Œuvres, Paris, Gallimard, 1969, p. 484-485.
Saints Anne et Joachim.
MÉDITATION DU JOUR !
26 Juillet
Heureuses vos oreilles car elles entendent.
Tout ainsi que les perles prennent non seulement leur naissance mais aussi leur aliment de la rosée, les mères perles ouvrant pour cet effet leurs écailles du côté du ciel, comme pour mendier les gouttes que la fraîcheur de l’air fait écouler à l’aube du jour, de même, ayant reçu la foi, l’espérance et la charité de la bonté céleste, nous devons toujours retourner nos cœurs et les tenir tendus de ce côté-là, pour en obtenir la continuation et l’accroissement des mêmes vertus. « Ô Seigneur », nous fait dire la sainte Église notre Mère, « donnez-nous l’augmentation de la foi, de l’espérance et de la charité » ; et c’est à l’imitation de ceux qui disaient au Sauveur : « Seigneur, accroissez la foi en nous » ; et selon l’avis de saint Paul, qui assure que Dieu seul est puissant de faire abonder en nous toute grâce. C’est donc Dieu qui fait cet accroissement, en considération de l’emploi que nous faisons de sa grâce, selon qu’il est écrit : À celui qui a, c’est-à-dire, qui emploie bien les faveurs reçues, on lui en donnera davantage, et il abondera. Ainsi se pratique l’exhortation du Sauveur : Amassez des trésors au ciel ; comme s’il disait : Ajoutez toujours des nouvelles bonnes œuvres aux précédentes, car ce sont les pièces desquelles vos trésors doivent être composés : le jeûne, l’oraison, l’aumône.
St François de Sales
Évêque de Genève, exilé à Annecy, François de Sales († 1622) est le fondateur, avec Jeanne-Françoise de Chantal, de l’ordre de la Visitation. Auteur de nombreux écrits, il est le patron des journalistes. / Traité de l’amour de Dieu, Livre III, chapitre II, in Œuvres, Paris, Gallimard, 1969, p. 484-485.
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Re: Méditation Quotidienne !
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MÉDITATION DU JOUR
Samedi 28 Juillet
Que le mal ne s’enracine pas.
Les paraboles de l’Évangile sont de brefs récits que Jésus utilise pour annoncer les mystères du royaume des Cieux. En utilisant des images et des situations de la vie quotidienne, le Seigneur veut nous indiquer le véritable fondement de toute chose. Il nous montre le Dieu qui agit, qui entre dans notre vie et qui veut nous prendre par la main. Par ce genre de discours, le divin Maître nous invite à reconnaître d’abord le primat de Dieu le Père : là où il est absent, il ne peut rien y avoir de bon. C’est une priorité décisive pour tout. Royaume des Cieux signifie justement seigneurie de Dieu et cela veut dire que sa volonté doit être considérée comme le critère guidant notre vie.
Jésus compare le royaume des Cieux à un champ de blé, pour nous faire comprendre qu’en nous a été semé quelque chose de petit et de caché qui possède toutefois une force vitale irrépressible. En dépit de tous les obstacles, la graine se développera et le fruit mûrira. Ce fruit sera bon uniquement si la terre de la vie est cultivée selon la volonté de Dieu. C’est pour cela que dans la parabole du bon grain et de l’ivraie, Jésus nous avertit qu’après l’ensemencement fait par le maître, pendant que les gens dormaient, son ennemi est intervenu et a semé l’ivraie. Cela signifie que nous devons être disposés à préserver la grâce reçue le jour de notre baptême, en continuant à nourrir notre foi dans le Seigneur qui empêche le mal de s’enraciner.
Benoît XVI
Benoît XVI a été pape de 2005 à 2013. / Angelus du dimanche 17 juillet 2011.
MÉDITATION DU JOUR
Samedi 28 Juillet
Que le mal ne s’enracine pas.
Les paraboles de l’Évangile sont de brefs récits que Jésus utilise pour annoncer les mystères du royaume des Cieux. En utilisant des images et des situations de la vie quotidienne, le Seigneur veut nous indiquer le véritable fondement de toute chose. Il nous montre le Dieu qui agit, qui entre dans notre vie et qui veut nous prendre par la main. Par ce genre de discours, le divin Maître nous invite à reconnaître d’abord le primat de Dieu le Père : là où il est absent, il ne peut rien y avoir de bon. C’est une priorité décisive pour tout. Royaume des Cieux signifie justement seigneurie de Dieu et cela veut dire que sa volonté doit être considérée comme le critère guidant notre vie.
Jésus compare le royaume des Cieux à un champ de blé, pour nous faire comprendre qu’en nous a été semé quelque chose de petit et de caché qui possède toutefois une force vitale irrépressible. En dépit de tous les obstacles, la graine se développera et le fruit mûrira. Ce fruit sera bon uniquement si la terre de la vie est cultivée selon la volonté de Dieu. C’est pour cela que dans la parabole du bon grain et de l’ivraie, Jésus nous avertit qu’après l’ensemencement fait par le maître, pendant que les gens dormaient, son ennemi est intervenu et a semé l’ivraie. Cela signifie que nous devons être disposés à préserver la grâce reçue le jour de notre baptême, en continuant à nourrir notre foi dans le Seigneur qui empêche le mal de s’enraciner.
Benoît XVI
Benoît XVI a été pape de 2005 à 2013. / Angelus du dimanche 17 juillet 2011.
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Re: Méditation Quotidienne !
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MÉDITATION DU JOUR
Dimanche 29 Juillet
Jésus regarde son Père !
Le Maître prend les pains et les poissons. Avant de les distribuer à la créature, il les offre au Créateur ; il les relie à leur principe premier qui ne quitte pas sa pensée, qu’il retrouve en tout, en première place : Après qu’il eût rendu grâce…
Tout cela n’est pas imagination pieuse ni jeu d’esprit. C’est une réalité profonde, plus profonde et vraie que le spectacle si émouvant du miracle accompli. Dans tous les miracles et dans tous les actes de Jésus il y a ce double aspect, extérieur et que tous voient, intérieur, plus riche que lui seul connaît… son âme, qui par toutes ses pensées et tous ses sentiments déborde sans cesse les événements et les personnes.
Jésus regarde son Père, il fait passer cette haute pensée et son amour dans les pains et les poissons qu’il tient en main… et il distribue le tout. Les assistants ne voient que le don matériel et les circonstances extraordinaires qui l’accompagnent. Le divin Fils au nom de tous fait le rattachement qui s’impose et qu’il reprendra sans cesse au long des jours de sa vie publique et de sa vie mystique dans les siècles, et de sa vie céleste pendant toute l’éternité.
Augustin Guillerand, o.car.
Dom Augustin Guillerand († 1945), chartreux, a laissé un admirable commentaire de l’Évangile de Jean. / Maître où demeurez-vous ? St-Pierre-de-Chartreuse, La Correrie, 1997, p. 128-129.
MÉDITATION DU JOUR
Dimanche 29 Juillet
Jésus regarde son Père !
Le Maître prend les pains et les poissons. Avant de les distribuer à la créature, il les offre au Créateur ; il les relie à leur principe premier qui ne quitte pas sa pensée, qu’il retrouve en tout, en première place : Après qu’il eût rendu grâce…
Tout cela n’est pas imagination pieuse ni jeu d’esprit. C’est une réalité profonde, plus profonde et vraie que le spectacle si émouvant du miracle accompli. Dans tous les miracles et dans tous les actes de Jésus il y a ce double aspect, extérieur et que tous voient, intérieur, plus riche que lui seul connaît… son âme, qui par toutes ses pensées et tous ses sentiments déborde sans cesse les événements et les personnes.
Jésus regarde son Père, il fait passer cette haute pensée et son amour dans les pains et les poissons qu’il tient en main… et il distribue le tout. Les assistants ne voient que le don matériel et les circonstances extraordinaires qui l’accompagnent. Le divin Fils au nom de tous fait le rattachement qui s’impose et qu’il reprendra sans cesse au long des jours de sa vie publique et de sa vie mystique dans les siècles, et de sa vie céleste pendant toute l’éternité.
Augustin Guillerand, o.car.
Dom Augustin Guillerand († 1945), chartreux, a laissé un admirable commentaire de l’Évangile de Jean. / Maître où demeurez-vous ? St-Pierre-de-Chartreuse, La Correrie, 1997, p. 128-129.
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Re: Méditation Quotidienne !
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MÉDITATION !
30 Juillet
Garder La foi
Or, sans la foi, il est impossible de lui [à Dieu] être agréable.
Hébreux 11.6.
Il est tentant de considérer la foi comme une formule magique. Si l’on en obtient suffisamment, on deviendra riche, on restera en bonne santé et on mènera la belle vie, recevant automatiquement des réponses à toutes nos prières. Par contre, la vie ne fonctionne pas selon des formules toutes faites. La preuve: l’auteur de l’épître aux Hébreux présente un rappel convaincant de ce qu’est « la foi véritable » en évoquant la vie de certains géants de la foi de l’Ancien Testament (Hé 11).
Il dit avec franchise: «Or, sans la foi, il est impossible de lui [à Dieu] être agréable» (v. 6) et décrit la foi en employant le mot «ferme» (v. 27). Grâce à leur foi, certains héros ont triomphé. Ils ont mis des armées en déroute, échappé au fil de l’épée et survécu aux lions. D’autres ont par contre connu une fin moins heureuse: ils ont été fouettés, lapidés, sciés en deux. Le chapitre se termine ainsi: «[Tous] ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis» (v. 39).
L’image de la foi qui émerge ici ne cadre pas dans une formule facile. La foi conduit parfois à la victoire et au triomphe. D’autres fois, elle exige que l’on soit très déterminé à «tenir le coup à tout prix». Or, en ce qui concerne les gens de foi, «Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité» (v. 16).
Notre foi repose sur la croyance qu’en définitive Dieu est aux commandes et tiendra promesse, ici-bas ou là-haut.— Philip Yancey
Dans le chagrin, savoir Dieu aux commandes est d’un immense réconfort.
MÉDITATION !
30 Juillet
Garder La foi
Or, sans la foi, il est impossible de lui [à Dieu] être agréable.
Hébreux 11.6.
Il est tentant de considérer la foi comme une formule magique. Si l’on en obtient suffisamment, on deviendra riche, on restera en bonne santé et on mènera la belle vie, recevant automatiquement des réponses à toutes nos prières. Par contre, la vie ne fonctionne pas selon des formules toutes faites. La preuve: l’auteur de l’épître aux Hébreux présente un rappel convaincant de ce qu’est « la foi véritable » en évoquant la vie de certains géants de la foi de l’Ancien Testament (Hé 11).
Il dit avec franchise: «Or, sans la foi, il est impossible de lui [à Dieu] être agréable» (v. 6) et décrit la foi en employant le mot «ferme» (v. 27). Grâce à leur foi, certains héros ont triomphé. Ils ont mis des armées en déroute, échappé au fil de l’épée et survécu aux lions. D’autres ont par contre connu une fin moins heureuse: ils ont été fouettés, lapidés, sciés en deux. Le chapitre se termine ainsi: «[Tous] ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis» (v. 39).
L’image de la foi qui émerge ici ne cadre pas dans une formule facile. La foi conduit parfois à la victoire et au triomphe. D’autres fois, elle exige que l’on soit très déterminé à «tenir le coup à tout prix». Or, en ce qui concerne les gens de foi, «Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité» (v. 16).
Notre foi repose sur la croyance qu’en définitive Dieu est aux commandes et tiendra promesse, ici-bas ou là-haut.— Philip Yancey
Dans le chagrin, savoir Dieu aux commandes est d’un immense réconfort.
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Re: Méditation Quotidienne !
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SAINT IGNACE DE LOYOLA
MÉDITATION DU JOUR
Mardi 31 Juillet
Ignace, la violence pour le Royaume !
La rudesse d’Ignace tranche même sur celle de ses contemporains. Sa conversion n’y a rien changé – sauf bien sûr l’objet de tant d’énergie. Avant, de peur de boiter et de perdre son pouvoir sur les femmes, encore convalescent, il fait briser sa jambe mal consolidée. Après, dans les grottes de Manrèse, il jeûne tant qu’il tombe malade à en mourir. C’est le même Ignace ? Celui que Dieu a saisi découvre seulement, si l’on peut dire, un monde entièrement nouveau où les perspectives sont renversées. La seule force qui soit invincible y gît dans l’extrême faiblesse, qui vaut celle de Jésus en croix.
Ignace transporte dans ce monde nouveau le guerrier qu’il fut, cherche la gloire, choisit un étendard, organise une armée ; c’est pour une victoire totale, et dont les victoires profanes auxquelles il avait rêvé enfant n’étaient qu’une prémonition, et dont le caractère paradoxal ne lui échappe désormais plus : une victoire de la faiblesse, et une victoire dans l’invisible. Le royaume des Cieux est pris par violence, écrit Matthieu, et ce sont les violents qui s’en emparent (11, 12). Il me plaisait aussi que cette violence fût d’ailleurs ni réactionnaire, ni révolutionnaire, ni même réformatrice, ayant peu à voir avec les institutions, une violence de nomade, manifestation contemporaine de ce feu sur la terre que le Christ s’était proposé d’allumer.
François Sureau
Avocat de profession, François Sureau est un romancier qui déploie une œuvre de haute facture. Inigo, racontant la conversion d’Ignace de Loyola, est un chef-d’œuvre de la littérature contemporaine. / Inigo, Paris, Gallimard, 2010, p. 145-146.
SAINT IGNACE DE LOYOLA
MÉDITATION DU JOUR
Mardi 31 Juillet
Ignace, la violence pour le Royaume !
La rudesse d’Ignace tranche même sur celle de ses contemporains. Sa conversion n’y a rien changé – sauf bien sûr l’objet de tant d’énergie. Avant, de peur de boiter et de perdre son pouvoir sur les femmes, encore convalescent, il fait briser sa jambe mal consolidée. Après, dans les grottes de Manrèse, il jeûne tant qu’il tombe malade à en mourir. C’est le même Ignace ? Celui que Dieu a saisi découvre seulement, si l’on peut dire, un monde entièrement nouveau où les perspectives sont renversées. La seule force qui soit invincible y gît dans l’extrême faiblesse, qui vaut celle de Jésus en croix.
Ignace transporte dans ce monde nouveau le guerrier qu’il fut, cherche la gloire, choisit un étendard, organise une armée ; c’est pour une victoire totale, et dont les victoires profanes auxquelles il avait rêvé enfant n’étaient qu’une prémonition, et dont le caractère paradoxal ne lui échappe désormais plus : une victoire de la faiblesse, et une victoire dans l’invisible. Le royaume des Cieux est pris par violence, écrit Matthieu, et ce sont les violents qui s’en emparent (11, 12). Il me plaisait aussi que cette violence fût d’ailleurs ni réactionnaire, ni révolutionnaire, ni même réformatrice, ayant peu à voir avec les institutions, une violence de nomade, manifestation contemporaine de ce feu sur la terre que le Christ s’était proposé d’allumer.
François Sureau
Avocat de profession, François Sureau est un romancier qui déploie une œuvre de haute facture. Inigo, racontant la conversion d’Ignace de Loyola, est un chef-d’œuvre de la littérature contemporaine. / Inigo, Paris, Gallimard, 2010, p. 145-146.
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Re: Méditation Quotidienne !
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Saint Pierre-Julien Eymard
MÉDITATION DU JOUR
2 Aout
Un même trésor!
Toutes choses proviennent d’un seul et même Dieu, comme le Seigneur le déclare à ses disciples : C’est pourquoi tout scribe instruit du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. Il n’a pas enseigné qu’un autre tire l’ancien et un autre le neuf, mais que c’est un seul et le même. Car le maître de maison, c’est le Seigneur : il a autorité sur toute la maison paternelle, fixant pour les esclaves encore grossiers une loi adaptée, mais donnant aux hommes libres et justifiés par la foi des préceptes appropriés et ouvrant aux enfants son propre héritage. Les scribes instruits du royaume des Cieux, ce sont ses disciples, au sujet desquels il dit ailleurs aux Juifs : Voici que je vous envoie des sages, des scribes et des docteurs : vous en tuerez et pourchasserez de ville en ville (Mt 23, 34).
Quant aux choses anciennes et nouvelles qui sont tirées du trésor, ce sont incontestablement les deux Testaments : les choses anciennes sont la Loi antérieure, et les nouvelles, la vie selon l’Évangile. Ces deux Testaments, un seul et même Maître de maison les a extraits de son trésor, le Verbe de Dieu, notre Seigneur Jésus Christ : c’est lui qui s’est entretenu avec Abraham et avec Moïse, et c’est également lui qui nous a rendu la liberté dans la nouveauté, c’est-à-dire [qu’il a] amplifié la grâce venant de lui.
St Irénée de Lyon
Saint Irénée († v. 200), évêque de Lyon, Père de l’Église grecque, est considéré comme le premier des grands théologiens du christianisme. / Contre les hérésies IV, 9, 1, trad. A. Rousseau, Paris, Cerf, 1984, p. 429-430.
Saint Pierre-Julien Eymard
MÉDITATION DU JOUR
2 Aout
Un même trésor!
Toutes choses proviennent d’un seul et même Dieu, comme le Seigneur le déclare à ses disciples : C’est pourquoi tout scribe instruit du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. Il n’a pas enseigné qu’un autre tire l’ancien et un autre le neuf, mais que c’est un seul et le même. Car le maître de maison, c’est le Seigneur : il a autorité sur toute la maison paternelle, fixant pour les esclaves encore grossiers une loi adaptée, mais donnant aux hommes libres et justifiés par la foi des préceptes appropriés et ouvrant aux enfants son propre héritage. Les scribes instruits du royaume des Cieux, ce sont ses disciples, au sujet desquels il dit ailleurs aux Juifs : Voici que je vous envoie des sages, des scribes et des docteurs : vous en tuerez et pourchasserez de ville en ville (Mt 23, 34).
Quant aux choses anciennes et nouvelles qui sont tirées du trésor, ce sont incontestablement les deux Testaments : les choses anciennes sont la Loi antérieure, et les nouvelles, la vie selon l’Évangile. Ces deux Testaments, un seul et même Maître de maison les a extraits de son trésor, le Verbe de Dieu, notre Seigneur Jésus Christ : c’est lui qui s’est entretenu avec Abraham et avec Moïse, et c’est également lui qui nous a rendu la liberté dans la nouveauté, c’est-à-dire [qu’il a] amplifié la grâce venant de lui.
St Irénée de Lyon
Saint Irénée († v. 200), évêque de Lyon, Père de l’Église grecque, est considéré comme le premier des grands théologiens du christianisme. / Contre les hérésies IV, 9, 1, trad. A. Rousseau, Paris, Cerf, 1984, p. 429-430.
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Re: Méditation Quotidienne !
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Mais quels miracles fais-tu donc pour qu’il nous soit possible de croire en toi comme en un envoyé de Dieu et pour qu’on puisse voir sur toi le sceau de Dieu ? Que fais-tu que les prophètes n’aient déjà fait, certes sous une forme plus modeste ? Moïse t’a même surpassé, puisque ce n’est pas une seule fois, mais pendant quarante ans qu’il a nourri nos pères d’une nourriture merveilleuse. Il est écrit que, pendant quarante années, nos pères ont mangé la manne du désert et il est dit par conséquent que Moïse leur donna à manger du pain venu du Ciel : lui, il le pouvait.
– Vous êtes dans l’erreur. Ce n’est pas Moïse, mais le Seigneur qui a pu faire cela. Et dans l’Exode on lit : “ Voici : je ferai pleuvoir du pain du ciel. Que le peuple sorte et recueille ce qui lui suffit pour chaque jour ; ainsi je me rendrai compte si le peuple marche selon ma Loi. Et le sixième jour, qu’il en ramasse le double par respect pour le septième jour, le sabbat. ” Et les Hébreux virent le désert se recouvrir chaque matin de “ quelque chose de minuscule qui ressemble à ce qui est pilé dans le mortier, et au grésil, semblable à la graine de coriandre, et au bon goût de fleur de farine mélangée à du miel. ” Ce n’est donc pas Moïse, mais le Seigneur qui a procuré la manne. C’est Dieu qui peut tout. Tout. Punir et bénir, enlever et accorder. Et moi, je vous assure qu’entre les deux, il préfère bénir et accorder plutôt que punir et enlever.
Méditation avec les Carmes
Mais quels miracles fais-tu donc pour qu’il nous soit possible de croire en toi comme en un envoyé de Dieu et pour qu’on puisse voir sur toi le sceau de Dieu ? Que fais-tu que les prophètes n’aient déjà fait, certes sous une forme plus modeste ? Moïse t’a même surpassé, puisque ce n’est pas une seule fois, mais pendant quarante ans qu’il a nourri nos pères d’une nourriture merveilleuse. Il est écrit que, pendant quarante années, nos pères ont mangé la manne du désert et il est dit par conséquent que Moïse leur donna à manger du pain venu du Ciel : lui, il le pouvait.
– Vous êtes dans l’erreur. Ce n’est pas Moïse, mais le Seigneur qui a pu faire cela. Et dans l’Exode on lit : “ Voici : je ferai pleuvoir du pain du ciel. Que le peuple sorte et recueille ce qui lui suffit pour chaque jour ; ainsi je me rendrai compte si le peuple marche selon ma Loi. Et le sixième jour, qu’il en ramasse le double par respect pour le septième jour, le sabbat. ” Et les Hébreux virent le désert se recouvrir chaque matin de “ quelque chose de minuscule qui ressemble à ce qui est pilé dans le mortier, et au grésil, semblable à la graine de coriandre, et au bon goût de fleur de farine mélangée à du miel. ” Ce n’est donc pas Moïse, mais le Seigneur qui a procuré la manne. C’est Dieu qui peut tout. Tout. Punir et bénir, enlever et accorder. Et moi, je vous assure qu’entre les deux, il préfère bénir et accorder plutôt que punir et enlever.
Méditation avec les Carmes
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Re: Méditation Quotidienne !
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Ils sont réveillés par une clarté si vive qu’elle fait s’évanouir celle du soleil ; elle se propage et pénètre jusque sous la verdure des buissons et des arbres sous lesquels ils se sont installés.
Ils ouvrent des yeux étonnés et voient Jésus transfiguré. Il est maintenant tel que je le vois dans les visions du Paradis, naturellement sans les plaies ni l’étendard de la Croix. Mais la majesté du visage et du corps est pareille, pareille en est la clarté et pareil le vêtement qui est passé d’un rouge foncé à un tissu immatériel de diamant et de perles qui est son vêtement au Ciel. Son visage est un soleil qui émet une lumière sidérale très intense, et ses yeux de saphir y rayonnent. Il paraît encore plus grand, comme si sa gloire avait augmenté sa taille. Je ne saurais dire si la clarté, qui rend phosphorescent même le plateau, provient tout entière de lui ou bien si à sa clarté propre se mélange celle qu’a concentrée sur son Seigneur toute la lumière qui existe dans l’univers et dans les Cieux. Quoi qu’il en soit, c’est un prodige indescriptible.
Jésus est maintenant debout, je dirais même qu’il est au-dessus de la terre, car entre lui et la verdure du pré, il y a une sorte de vapeur lumineuse, un espace fait uniquement d’une lumière sur laquelle il semble se dresser. Mais elle est si vive que je pourrais me tromper et l’impossibilité de voir le vert de l’herbe sous les pieds de Jésus pourrait venir de cette intense lumière qui vibre et produit des bouffées, comme on le voit parfois dans les incendies. Des bouffées, ici, d’une couleur blanche incandescente. Jésus reste le visage levé vers le ciel et il sourit à une vision qui le transporte.
Les apôtres en ont presque peur, et ils l’appellent, car ils ont l’impression que ce n’est plus leur Maître, tant il est transfiguré.
« Maître ! Maître ! » appellent-ils doucement, mais d’une voix angoissée.
Lui n’entend pas.
« Il est en extase » dit Pierre tout tremblant. « Que peut-il bien voir ? »
Les trois hommes se sont levés. Ils voudraient s’approcher de Jésus, mais ne l’osent pas.
La lumière s’avive sous l’effet de deux flammes qui descendent du ciel et se placent aux côtés de Jésus. Quand elles sont arrêtées sur le plateau, leur voile s’ouvre et il en sort deux personnages majestueux et lumineux. L’un, le plus âgé, a un regard perçant et sévère et une longue barbe séparée en deux. De son front partent des cornes de lumière qui m’indiquent que c’est Moïse. L’autre est plus jeune, maigre, barbu et poilu, à peu près comme Jean-Baptiste à qui je trouve qu’il ressemble par la taille, la maigreur, la conformation et la sévérité. Alors que la lumière de Moïse est d’une blancheur éclatante comme celle de Jésus, surtout pour les rayons du front, celle qui émane d’Elie ressemble à la flamme vive du soleil.
Les deux prophètes prennent une attitude respectueuse devant leur Dieu incarné et, bien que Jésus leur parle familièrement, ils n’abandonnent pas leur vénération. Je ne comprends pas un mot de ce qu’ils disent.
Les trois apôtres tombent à genoux, tremblants, le visage dans les mains. Ils voudraient regarder, mais ils ont peur. Finalement Pierre parle :
« Maître, Maître ! Ecoute-moi. »
Jésus tourne les yeux en souriant vers son Pierre qui s’enhardit :
« C’est beau d’être ici avec toi, Moïse et Elie… Si tu veux, faisons trois tentes, pour toi, pour Moïse et pour Elie, et nous nous tiendrons ici pour vous servir… »
Jésus le regarde encore et son sourire augmente. Il pose aussi sur Jacques et Jean, un regard qui les embrasse avec amour. Moïse aussi et Elie contemplent les trois hommes et leurs yeux étincellent. Ce doit être comme des rayons qui pénètrent les cœurs.
Les apôtres n’osent rien dire de plus. Effrayés, ils se taisent. Ils semblent un peu ivres et comme stupéfaits. Mais quand un voile qui n’est pas un nuage ni du brouillard, qui n’est pas un rayon, enveloppe et sépare le Seigneur et ses prophètes “ apparus dans la gloire ” derrière un écran encore plus brillant que celui qui les entourait déjà et les cache à la vue des trois apôtres, une Voix puissante, harmonieuse vibre et remplit tout l’espace, et les trois hommes tombent le visage contre l’herbe.
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis ma complaisance. Ecoutez-le. »
Méditation avec les Carmes
Ils sont réveillés par une clarté si vive qu’elle fait s’évanouir celle du soleil ; elle se propage et pénètre jusque sous la verdure des buissons et des arbres sous lesquels ils se sont installés.
Ils ouvrent des yeux étonnés et voient Jésus transfiguré. Il est maintenant tel que je le vois dans les visions du Paradis, naturellement sans les plaies ni l’étendard de la Croix. Mais la majesté du visage et du corps est pareille, pareille en est la clarté et pareil le vêtement qui est passé d’un rouge foncé à un tissu immatériel de diamant et de perles qui est son vêtement au Ciel. Son visage est un soleil qui émet une lumière sidérale très intense, et ses yeux de saphir y rayonnent. Il paraît encore plus grand, comme si sa gloire avait augmenté sa taille. Je ne saurais dire si la clarté, qui rend phosphorescent même le plateau, provient tout entière de lui ou bien si à sa clarté propre se mélange celle qu’a concentrée sur son Seigneur toute la lumière qui existe dans l’univers et dans les Cieux. Quoi qu’il en soit, c’est un prodige indescriptible.
Jésus est maintenant debout, je dirais même qu’il est au-dessus de la terre, car entre lui et la verdure du pré, il y a une sorte de vapeur lumineuse, un espace fait uniquement d’une lumière sur laquelle il semble se dresser. Mais elle est si vive que je pourrais me tromper et l’impossibilité de voir le vert de l’herbe sous les pieds de Jésus pourrait venir de cette intense lumière qui vibre et produit des bouffées, comme on le voit parfois dans les incendies. Des bouffées, ici, d’une couleur blanche incandescente. Jésus reste le visage levé vers le ciel et il sourit à une vision qui le transporte.
Les apôtres en ont presque peur, et ils l’appellent, car ils ont l’impression que ce n’est plus leur Maître, tant il est transfiguré.
« Maître ! Maître ! » appellent-ils doucement, mais d’une voix angoissée.
Lui n’entend pas.
« Il est en extase » dit Pierre tout tremblant. « Que peut-il bien voir ? »
Les trois hommes se sont levés. Ils voudraient s’approcher de Jésus, mais ne l’osent pas.
La lumière s’avive sous l’effet de deux flammes qui descendent du ciel et se placent aux côtés de Jésus. Quand elles sont arrêtées sur le plateau, leur voile s’ouvre et il en sort deux personnages majestueux et lumineux. L’un, le plus âgé, a un regard perçant et sévère et une longue barbe séparée en deux. De son front partent des cornes de lumière qui m’indiquent que c’est Moïse. L’autre est plus jeune, maigre, barbu et poilu, à peu près comme Jean-Baptiste à qui je trouve qu’il ressemble par la taille, la maigreur, la conformation et la sévérité. Alors que la lumière de Moïse est d’une blancheur éclatante comme celle de Jésus, surtout pour les rayons du front, celle qui émane d’Elie ressemble à la flamme vive du soleil.
Les deux prophètes prennent une attitude respectueuse devant leur Dieu incarné et, bien que Jésus leur parle familièrement, ils n’abandonnent pas leur vénération. Je ne comprends pas un mot de ce qu’ils disent.
Les trois apôtres tombent à genoux, tremblants, le visage dans les mains. Ils voudraient regarder, mais ils ont peur. Finalement Pierre parle :
« Maître, Maître ! Ecoute-moi. »
Jésus tourne les yeux en souriant vers son Pierre qui s’enhardit :
« C’est beau d’être ici avec toi, Moïse et Elie… Si tu veux, faisons trois tentes, pour toi, pour Moïse et pour Elie, et nous nous tiendrons ici pour vous servir… »
Jésus le regarde encore et son sourire augmente. Il pose aussi sur Jacques et Jean, un regard qui les embrasse avec amour. Moïse aussi et Elie contemplent les trois hommes et leurs yeux étincellent. Ce doit être comme des rayons qui pénètrent les cœurs.
Les apôtres n’osent rien dire de plus. Effrayés, ils se taisent. Ils semblent un peu ivres et comme stupéfaits. Mais quand un voile qui n’est pas un nuage ni du brouillard, qui n’est pas un rayon, enveloppe et sépare le Seigneur et ses prophètes “ apparus dans la gloire ” derrière un écran encore plus brillant que celui qui les entourait déjà et les cache à la vue des trois apôtres, une Voix puissante, harmonieuse vibre et remplit tout l’espace, et les trois hommes tombent le visage contre l’herbe.
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis ma complaisance. Ecoutez-le. »
Méditation avec les Carmes
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Enfin Jésus arrive à l’endroit où se trouvent les païens, qui le saluent.
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Enfin Jésus arrive à l’endroit où se trouvent les païens, qui le saluent.
« Paix à vous. Que voulez-vous de moi ?
– Te voir. Te parler. Tes propos nous ont troublés. Depuis longtemps, nous désirions nous adresser à toi pour te dire que ta parole nous frappe, mais nous attendions de le faire à un moment propice. Aujourd’hui… tu parles de mort… Nous craignons de ne plus pouvoir nous entretenir avec toi si nous ne saisissons pas cette occasion. Est-il donc possible que les Hébreux puissent tuer leur meilleur fils ? Nous sommes païens, et ta main ne nous a pas fait de bien. Ta parole nous était inconnue. Nous avions vaguement entendu parler de toi, mais nous ne t’avions jamais vu ni approché. Et pourtant, tu le vois : nous te rendons hommage. C’est le monde entier qui t’honore avec nous.
– Oui, l’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié par les hommes et par les âmes. »
Maintenant, les gens entourent de nouveau Jésus, avec la différence que les païens sont au premier rang, et les autres en arrière.
« Mais alors, si c’est l’heure de ta glorification, tu ne mourras pas comme tu dis ou comme nous avons compris. Car ce n’est pas être glorifié que de mourir de cette façon. Comment pourras-tu réunir le monde sous ton sceptre si tu meurs avant de l’avoir fait ? Si ton bras s’immobilise dans la mort, comment pourras-tu triompher et rassembler les peuples ?
– C’est en mourant que je donne la vie. En mourant, j’édifie. En mourant, je crée le Peuple nouveau. C’est par le sacrifice qu’on obtient la victoire. En vérité, je vous dis que si le grain de froment tombé à terre ne meurt pas, il reste stérile, mais s’il meurt, il produit beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perdra. Qui hait sa vie en ce monde la sauvera pour la vie éternelle. J’ai le devoir de mourir pour donner cette vie éternelle à tous ceux qui me suivent pour servir la Vérité. Que celui qui veut me servir vienne : dans mon Royaume, la place n’est pas limitée à tel ou tel peuple. Que celui qui veut me servir vienne à moi et me suive, et là où je serai, sera aussi mon serviteur. Et celui qui me sert sera honoré par mon Père, qui est l’unique vrai Dieu, le Seigneur du Ciel et de la terre, le Créateur de tout ce qui existe. Il est Pensée, Parole, Amour, Vie, Chemin, Vérité ; Père, Fils, Esprit Saint, un tout en étant trine, trine tout en étant unique, le seul vrai Dieu.
Méditation avec les Carmes
Enfin Jésus arrive à l’endroit où se trouvent les païens, qui le saluent.
« Paix à vous. Que voulez-vous de moi ?
– Te voir. Te parler. Tes propos nous ont troublés. Depuis longtemps, nous désirions nous adresser à toi pour te dire que ta parole nous frappe, mais nous attendions de le faire à un moment propice. Aujourd’hui… tu parles de mort… Nous craignons de ne plus pouvoir nous entretenir avec toi si nous ne saisissons pas cette occasion. Est-il donc possible que les Hébreux puissent tuer leur meilleur fils ? Nous sommes païens, et ta main ne nous a pas fait de bien. Ta parole nous était inconnue. Nous avions vaguement entendu parler de toi, mais nous ne t’avions jamais vu ni approché. Et pourtant, tu le vois : nous te rendons hommage. C’est le monde entier qui t’honore avec nous.
– Oui, l’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié par les hommes et par les âmes. »
Maintenant, les gens entourent de nouveau Jésus, avec la différence que les païens sont au premier rang, et les autres en arrière.
« Mais alors, si c’est l’heure de ta glorification, tu ne mourras pas comme tu dis ou comme nous avons compris. Car ce n’est pas être glorifié que de mourir de cette façon. Comment pourras-tu réunir le monde sous ton sceptre si tu meurs avant de l’avoir fait ? Si ton bras s’immobilise dans la mort, comment pourras-tu triompher et rassembler les peuples ?
– C’est en mourant que je donne la vie. En mourant, j’édifie. En mourant, je crée le Peuple nouveau. C’est par le sacrifice qu’on obtient la victoire. En vérité, je vous dis que si le grain de froment tombé à terre ne meurt pas, il reste stérile, mais s’il meurt, il produit beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perdra. Qui hait sa vie en ce monde la sauvera pour la vie éternelle. J’ai le devoir de mourir pour donner cette vie éternelle à tous ceux qui me suivent pour servir la Vérité. Que celui qui veut me servir vienne : dans mon Royaume, la place n’est pas limitée à tel ou tel peuple. Que celui qui veut me servir vienne à moi et me suive, et là où je serai, sera aussi mon serviteur. Et celui qui me sert sera honoré par mon Père, qui est l’unique vrai Dieu, le Seigneur du Ciel et de la terre, le Créateur de tout ce qui existe. Il est Pensée, Parole, Amour, Vie, Chemin, Vérité ; Père, Fils, Esprit Saint, un tout en étant trine, trine tout en étant unique, le seul vrai Dieu.
Méditation avec les Carmes
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Re: Méditation Quotidienne !
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Effectivement, un homme s’avance en suppliant et il s’agenouille devant Jésus qui est resté sur le pré en pente, de sorte qu’il surplombe le chemin d’au moins trois mètres et qu’il est bien visible pour tous.
« Maître, lui dit l’homme, je suis allé avec mon fils à Capharnaüm pour te chercher. Je t’amenais mon malheureux fils afin que tu le délivres, toi qui chasses les démons et guéris toutes sortes de maladies. Il est souvent pris par un esprit muet. Dans ce cas, il ne peut que pousser des cris rauques comme une bête qui s’étrangle. L’esprit le jette à terre, et lui se roule en grinçant des dents, en écumant comme un cheval qui ronge son mors ; de plus, il se blesse ou risque de mourir noyé ou brûlé, ou bien encore écrasé, car l’esprit l’a envoyé plus d’une fois à l’eau, dans le feu ou en bas des escaliers. Tes disciples ont essayé, mais n’ont pas pu. Oh ! Seigneur plein de bonté ! Pitié pour moi et pour mon enfant ! »
Jésus flamboie de puissance pendant qu’il s’écrie :
« O génération perverse, foule satanique, légion rebelle, peuple d’enfer incrédule et cruel, jusqu’à quand devrai-je rester à ton contact ? Jusqu’à quand devrai-je te supporter ? »
Il est si imposant qu’il se fait un silence absolu et que les railleries des scribes cessent.
Jésus dit au père :
« Lève-toi et amène-moi ton fils. »
L’homme part et revient avec d’autres hommes, au milieu desquels se trouve un garçon de douze à quatorze ans. C’est un bel enfant, mais à l’air un peu hébété comme s’il était abasourdi. Il a une longue blessure rouge sur le front et plus bas se trouve la trace blanche d’une vieille cicatrice. Dès qu’il voit Jésus qui le fixe de son regard magnétique, il pousse un cri rauque et il est pris de contorsions spasmodiques de tout le corps, il tombe à terre en écumant et en roulant les yeux, de sorte qu’on lui voit seulement le blanc de l’œil, alors qu’il se roule par terre dans la convulsion caractéristique de l’épilepsie.
Jésus s’avance de quelques pas pour être près de lui, et il dit :
« Depuis quand cela arrive-t-il ? Parle fort pour que tout le monde entende. »
Tandis que le cercle de la foule se resserre et que les scribes se placent plus haut que Jésus pour dominer la scène, l’homme crie :
« Depuis son enfance, je te l’ai dit : il tombe souvent dans le feu, dans l’eau, en bas des marches et des arbres, parce que l’esprit l’assaille à l’improviste et le projette ainsi pour en venir à bout. Il est tout couvert de cicatrices et de brûlures. C’est une chance qu’il ne soit pas resté aveugle sous les flammes du foyer. Aucun médecin, aucun exorciste n’a pu le guérir, et pas davantage tes disciples. Mais toi, si, comme je le crois fermement, tu peux quelque chose, aie pitié de nous et secours-nous.
– Si tu peux le croire, tout m’est possible, car tout est accordé à celui qui croit.
– Oh ! Seigneur, si je crois ! Mais si ma foi n’est pas encore suffisante, augmente toi-même ma foi, pour qu’elle soit complète et obtienne le miracle » dit l’homme en pleurant, agenouillé auprès de son fils plus que jamais en convulsions.
Jésus se redresse, recule deux pas, et pendant que la foule resserre plus que jamais le cercle, il s’écrie d’une voix forte :
Méditation avec les Carmes
Effectivement, un homme s’avance en suppliant et il s’agenouille devant Jésus qui est resté sur le pré en pente, de sorte qu’il surplombe le chemin d’au moins trois mètres et qu’il est bien visible pour tous.
« Maître, lui dit l’homme, je suis allé avec mon fils à Capharnaüm pour te chercher. Je t’amenais mon malheureux fils afin que tu le délivres, toi qui chasses les démons et guéris toutes sortes de maladies. Il est souvent pris par un esprit muet. Dans ce cas, il ne peut que pousser des cris rauques comme une bête qui s’étrangle. L’esprit le jette à terre, et lui se roule en grinçant des dents, en écumant comme un cheval qui ronge son mors ; de plus, il se blesse ou risque de mourir noyé ou brûlé, ou bien encore écrasé, car l’esprit l’a envoyé plus d’une fois à l’eau, dans le feu ou en bas des escaliers. Tes disciples ont essayé, mais n’ont pas pu. Oh ! Seigneur plein de bonté ! Pitié pour moi et pour mon enfant ! »
Jésus flamboie de puissance pendant qu’il s’écrie :
« O génération perverse, foule satanique, légion rebelle, peuple d’enfer incrédule et cruel, jusqu’à quand devrai-je rester à ton contact ? Jusqu’à quand devrai-je te supporter ? »
Il est si imposant qu’il se fait un silence absolu et que les railleries des scribes cessent.
Jésus dit au père :
« Lève-toi et amène-moi ton fils. »
L’homme part et revient avec d’autres hommes, au milieu desquels se trouve un garçon de douze à quatorze ans. C’est un bel enfant, mais à l’air un peu hébété comme s’il était abasourdi. Il a une longue blessure rouge sur le front et plus bas se trouve la trace blanche d’une vieille cicatrice. Dès qu’il voit Jésus qui le fixe de son regard magnétique, il pousse un cri rauque et il est pris de contorsions spasmodiques de tout le corps, il tombe à terre en écumant et en roulant les yeux, de sorte qu’on lui voit seulement le blanc de l’œil, alors qu’il se roule par terre dans la convulsion caractéristique de l’épilepsie.
Jésus s’avance de quelques pas pour être près de lui, et il dit :
« Depuis quand cela arrive-t-il ? Parle fort pour que tout le monde entende. »
Tandis que le cercle de la foule se resserre et que les scribes se placent plus haut que Jésus pour dominer la scène, l’homme crie :
« Depuis son enfance, je te l’ai dit : il tombe souvent dans le feu, dans l’eau, en bas des marches et des arbres, parce que l’esprit l’assaille à l’improviste et le projette ainsi pour en venir à bout. Il est tout couvert de cicatrices et de brûlures. C’est une chance qu’il ne soit pas resté aveugle sous les flammes du foyer. Aucun médecin, aucun exorciste n’a pu le guérir, et pas davantage tes disciples. Mais toi, si, comme je le crois fermement, tu peux quelque chose, aie pitié de nous et secours-nous.
– Si tu peux le croire, tout m’est possible, car tout est accordé à celui qui croit.
– Oh ! Seigneur, si je crois ! Mais si ma foi n’est pas encore suffisante, augmente toi-même ma foi, pour qu’elle soit complète et obtienne le miracle » dit l’homme en pleurant, agenouillé auprès de son fils plus que jamais en convulsions.
Jésus se redresse, recule deux pas, et pendant que la foule resserre plus que jamais le cercle, il s’écrie d’une voix forte :
Méditation avec les Carmes
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Re: Méditation Quotidienne !
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– Que devons-nous faire pour accomplir les œuvres de Dieu ? Nous observons la Loi et les prophètes. Nous sommes donc déjà nourris de Dieu et nous accomplissons les œuvres de Dieu.
– C’est vrai. Vous observez la Loi, ou plutôt vous “ connaissez ” la Loi. Mais connaître n’est pas pratiquer. Nous connaissons, par exemple, les lois de Rome et pourtant un juif fidèle ne les pratique pas autrement que dans les formules qui lui sont imposées par sa condition de sujet. Pour le reste, nous ne pratiquons pas – je parle des juifs fidèles – les usages païens des Romains bien que nous les connaissions. La Loi et les prophètes que vous tous connaissez devraient en effet vous nourrir de Dieu et vous donner par conséquent la capacité d’accomplir les œuvres de Dieu. Mais pour cela, ils devraient ne faire qu’un avec vous, comme l’air que vous respirez et la nourriture que vous assimilez, qui se changent tous deux en vie et en sang. Au contraire, ils restent étrangers, tout en étant dans votre maison, comme peut l’être un objet que vous appréciez et utilisez souvent, mais qui ne vous ôterait pas la vie s’il venait à manquer. Alors que… Ah ! Essayez un peu de ne pas respirer pendant quelques minutes, essayez de rester sans nourriture pendant des jours et des jours… et vous verrez que vous ne pouvez pas vivre. C’est ce que devrait ressentir votre moi à cause de sa dénutrition et de son asphyxie de la Loi et des prophètes, puisque vous les connaissez, mais ne les assimilez pas, et qu’ils ne font pas qu’un avec vous. C’est cela que je suis venu enseigner et donner : le suc, l’air de la Loi et des prophètes, pour rendre sang et respiration à vos âmes qui meurent de faim et d’asphyxie.
Vous ressemblez à des enfants qu’une maladie rend incapables de savoir ce qui peut les nourrir. Vous avez des provisions, mais vous ne savez pas qu’elles doivent être mangées pour se changer en principe vital, et qu’elles deviennent vraiment nôtres, par une fidélité pure et généreuse à la Loi du Seigneur, qui a parlé à Moïse et aux prophètes pour vous tous. C’est donc un devoir de venir à moi pour avoir l’air et le suc de la vie éternelle. Mais ce devoir présuppose en vous une foi. Car si quelqu’un n’a pas la foi, il ne peut croire à mes paroles, et s’il ne croit pas, il ne vient pas me dire : “ Donne-moi le pain véritable. ” Et s’il n’a pas le pain véritable, il ne peut accomplir les œuvres de Dieu puisque cette capacité lui manque. Par conséquent, pour être nourris de Dieu et pour accomplir ses œuvres, il est nécessaire que vous fassiez cette démarche fondamentale : croire en Celui que Dieu a envoyé.
Méditer avec les Carmes
– Que devons-nous faire pour accomplir les œuvres de Dieu ? Nous observons la Loi et les prophètes. Nous sommes donc déjà nourris de Dieu et nous accomplissons les œuvres de Dieu.
– C’est vrai. Vous observez la Loi, ou plutôt vous “ connaissez ” la Loi. Mais connaître n’est pas pratiquer. Nous connaissons, par exemple, les lois de Rome et pourtant un juif fidèle ne les pratique pas autrement que dans les formules qui lui sont imposées par sa condition de sujet. Pour le reste, nous ne pratiquons pas – je parle des juifs fidèles – les usages païens des Romains bien que nous les connaissions. La Loi et les prophètes que vous tous connaissez devraient en effet vous nourrir de Dieu et vous donner par conséquent la capacité d’accomplir les œuvres de Dieu. Mais pour cela, ils devraient ne faire qu’un avec vous, comme l’air que vous respirez et la nourriture que vous assimilez, qui se changent tous deux en vie et en sang. Au contraire, ils restent étrangers, tout en étant dans votre maison, comme peut l’être un objet que vous appréciez et utilisez souvent, mais qui ne vous ôterait pas la vie s’il venait à manquer. Alors que… Ah ! Essayez un peu de ne pas respirer pendant quelques minutes, essayez de rester sans nourriture pendant des jours et des jours… et vous verrez que vous ne pouvez pas vivre. C’est ce que devrait ressentir votre moi à cause de sa dénutrition et de son asphyxie de la Loi et des prophètes, puisque vous les connaissez, mais ne les assimilez pas, et qu’ils ne font pas qu’un avec vous. C’est cela que je suis venu enseigner et donner : le suc, l’air de la Loi et des prophètes, pour rendre sang et respiration à vos âmes qui meurent de faim et d’asphyxie.
Vous ressemblez à des enfants qu’une maladie rend incapables de savoir ce qui peut les nourrir. Vous avez des provisions, mais vous ne savez pas qu’elles doivent être mangées pour se changer en principe vital, et qu’elles deviennent vraiment nôtres, par une fidélité pure et généreuse à la Loi du Seigneur, qui a parlé à Moïse et aux prophètes pour vous tous. C’est donc un devoir de venir à moi pour avoir l’air et le suc de la vie éternelle. Mais ce devoir présuppose en vous une foi. Car si quelqu’un n’a pas la foi, il ne peut croire à mes paroles, et s’il ne croit pas, il ne vient pas me dire : “ Donne-moi le pain véritable. ” Et s’il n’a pas le pain véritable, il ne peut accomplir les œuvres de Dieu puisque cette capacité lui manque. Par conséquent, pour être nourris de Dieu et pour accomplir ses œuvres, il est nécessaire que vous fassiez cette démarche fondamentale : croire en Celui que Dieu a envoyé.
Méditer avec les Carmes
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MÉDITATION DU JOUR Lundi 13 Aout Le sens du signe de croix !
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MÉDITATION DU JOUR
Lundi 13 Aout
Le sens du signe de croix !
Si tu es tenté, signe-toi le front avec piété ; car c’est là le signe de la Passion, connu et éprouvé contre le diable, pourvu que tu le fasses avec foi, non pour être vu des hommes, mais en le présentant avec habileté comme un bouclier.
En effet, quand l’Adversaire voit la force qui vient du cœur, lorsque l’homme intérieur, c’est-à-dire celui qui est animé par le Verbe, montre, formée à l’extérieur, l’image intérieure du Verbe, il est mis en fuite par l’Esprit qui est en toi.
C’est pour symboliser cela, par l’agneau pascal qui était immolé, que Moïse aspergea le seuil de sang et enduisit les montants des portes. Il désignait ainsi la foi, qui est maintenant en nous, dans l’Agneau parfait. En nous signant le front et les yeux avec la main, écartons celui qui tente de nous exterminer.
St Hippolyte de Rome
Saint Hippolyte († 235) fut prêtre de Rome, savant exégète et théologien. Il mourut en martyr en Sardaigne. / La tradition apostolique 42, trad. B. Botte, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 11 bis, 1984, p. 135-137.
MÉDITATION DU JOUR
Lundi 13 Aout
Le sens du signe de croix !
Si tu es tenté, signe-toi le front avec piété ; car c’est là le signe de la Passion, connu et éprouvé contre le diable, pourvu que tu le fasses avec foi, non pour être vu des hommes, mais en le présentant avec habileté comme un bouclier.
En effet, quand l’Adversaire voit la force qui vient du cœur, lorsque l’homme intérieur, c’est-à-dire celui qui est animé par le Verbe, montre, formée à l’extérieur, l’image intérieure du Verbe, il est mis en fuite par l’Esprit qui est en toi.
C’est pour symboliser cela, par l’agneau pascal qui était immolé, que Moïse aspergea le seuil de sang et enduisit les montants des portes. Il désignait ainsi la foi, qui est maintenant en nous, dans l’Agneau parfait. En nous signant le front et les yeux avec la main, écartons celui qui tente de nous exterminer.
St Hippolyte de Rome
Saint Hippolyte († 235) fut prêtre de Rome, savant exégète et théologien. Il mourut en martyr en Sardaigne. / La tradition apostolique 42, trad. B. Botte, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 11 bis, 1984, p. 135-137.
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MÉDITATION DU JOUR Gardez-vous de mépriser les enfants !
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MÉDITATION DU JOUR
Gardez-vous de mépriser les enfants !
L’homme qui obéit à la nature accueille surtout ce qui a fait ses preuves, ce qui est utile et important. L’enfant ne présente rien de tout cela. Il n’a encore rien fait. Il ne représente pas grand-chose. C’est un débutant, encore tout en espérance. L’enfant ne peut pas forcer l’adulte à le prendre au sérieux, car il est encore « petit ». Les vrais hommes, ce sont les grands. L’enfant n’est encore que candidat à l’humanité. Alors Jésus dit : « Vous n’accueillez pas vraiment l’enfant, parce qu’il est incapable de s’imposer. Il est trop insignifiant pour vous. Eh bien ! Écoutez : là où se trouve celui qui est incapable de se faire valoir, je me trouve moi-même. »
Dès lors, l’enfant occupe une place toute nouvelle. Il n’est plus seulement, suivant l’expression générique la vie en fleur, en devenir. Jésus dégage la véritable attitude que doit inspirer l’enfance, en disant : « L’enfant est le chrétien qui se fait. J’ai pris l’enfant au sérieux, tellement que j’ai versé mon sang pour lui. Voilà ce qui lui donne sa valeur. Ainsi, que tu le saches, en rencontrant l’enfant, c’est moi que tu rencontres. »
Romano Guardini
Romano Guardini († 1968), théologien allemand, a marqué de son empreinte exceptionnelle tous les courants théologiques du xxe siècle, préparant le concile de Vatican II. Il a considérablement influencé la pensée de Benoît XVI. / Le Seigneur, Paris, Salvator, 2009, p. 313.
MÉDITATION DU JOUR
Gardez-vous de mépriser les enfants !
L’homme qui obéit à la nature accueille surtout ce qui a fait ses preuves, ce qui est utile et important. L’enfant ne présente rien de tout cela. Il n’a encore rien fait. Il ne représente pas grand-chose. C’est un débutant, encore tout en espérance. L’enfant ne peut pas forcer l’adulte à le prendre au sérieux, car il est encore « petit ». Les vrais hommes, ce sont les grands. L’enfant n’est encore que candidat à l’humanité. Alors Jésus dit : « Vous n’accueillez pas vraiment l’enfant, parce qu’il est incapable de s’imposer. Il est trop insignifiant pour vous. Eh bien ! Écoutez : là où se trouve celui qui est incapable de se faire valoir, je me trouve moi-même. »
Dès lors, l’enfant occupe une place toute nouvelle. Il n’est plus seulement, suivant l’expression générique la vie en fleur, en devenir. Jésus dégage la véritable attitude que doit inspirer l’enfance, en disant : « L’enfant est le chrétien qui se fait. J’ai pris l’enfant au sérieux, tellement que j’ai versé mon sang pour lui. Voilà ce qui lui donne sa valeur. Ainsi, que tu le saches, en rencontrant l’enfant, c’est moi que tu rencontres. »
Romano Guardini
Romano Guardini († 1968), théologien allemand, a marqué de son empreinte exceptionnelle tous les courants théologiques du xxe siècle, préparant le concile de Vatican II. Il a considérablement influencé la pensée de Benoît XVI. / Le Seigneur, Paris, Salvator, 2009, p. 313.
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Prends-moi Seigneur dans la richesse divine de ton silence,
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Prière de saint Jean de la Croix :
Prends-moi Seigneur dans la richesse divine de ton silence, plénitude capable de tout combler dans mon âme.
Fais taire en moi ce qui n'est pas toi, ce qui n'est pas ta présence toute pure, toute paisible, toute solitaire. Impose silence à mes désirs, à mes caprices, à mes rêves d'évasion, à la violence de mes passions.
Couvre par ton silence la voix de mes revendications, de mes plaintes. Imprègne de ton silence ma nature trop impatiente de parler, trop portée à l'action extérieure et bruyante. Impose même silence à ma prière, pour qu'elle soit élan vers toi ; fais descendre ton silence jusqu'au fond de mon être et fais remonter ce silence vers toi en hommage d'amour !
amen
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Prière de saint Jean de la Croix :
Prends-moi Seigneur dans la richesse divine de ton silence, plénitude capable de tout combler dans mon âme.
Fais taire en moi ce qui n'est pas toi, ce qui n'est pas ta présence toute pure, toute paisible, toute solitaire. Impose silence à mes désirs, à mes caprices, à mes rêves d'évasion, à la violence de mes passions.
Couvre par ton silence la voix de mes revendications, de mes plaintes. Imprègne de ton silence ma nature trop impatiente de parler, trop portée à l'action extérieure et bruyante. Impose même silence à ma prière, pour qu'elle soit élan vers toi ; fais descendre ton silence jusqu'au fond de mon être et fais remonter ce silence vers toi en hommage d'amour !
amen
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MÉDITATION DU JOUR Vendredi 17 Aout L’éternité du « oui »
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Sainte Claire de Montefalco
MÉDITATION DU JOUR
Vendredi 17 Aout
L’éternité du « oui »
L’amour qui s’adresse au spectacle des cieux, des plaines, de la mer, des montagnes…, cet amour que tout être humain pressent tout au moins vaguement un moment, c’est un amour incomplet, douloureux, parce qu’il s’adresse à des choses incapables de répondre, à de la matière. Les hommes désirent reporter ce même amour sur un être qui soit leur semblable, capable de répondre à l’amour, de dire oui, de se livrer.
C’est pour cela que les péchés dans ce domaine [l’amour] sont graves. Ils constituent une offense à Dieu du fait même que l’âme est inconsciemment en train de chercher Dieu. D’ailleurs, ils se ramènent tous à un seul qui consiste à vouloir plus ou moins se passer du consentement. Vouloir s’en passer tout à fait est parmi tous les crimes humains de beaucoup le plus affreux. Quoi de plus horrible que de ne pas chercher le consentement d’un être en qui on cherche, bien que sans le savoir, un équivalent de Dieu ?
C’est un crime encore, quoique moins grave, de se contenter d’un consentement issu d’une région basse ou superficielle de l’âme. Qu’il y ait ou non union charnelle, l’échange d’amour est illégitime si de part et d’autre le consentement ne procède pas de ce point central de l’âme où le oui ne peut qu’être éternel. L’obligation du mariage, que l’on regarde aujourd’hui si souvent comme une simple convention sociale, est inscrite dans la nature même de la pensée humaine par l’affinité entre l’amour charnel et la beauté. Tout ce qui a quelque rapport à la beauté doit être soustrait au cours du temps. La beauté est l’éternité ici-bas.
Simone Weil
La vie et l’œuvre de Simone Weil († 1943), philosophe française, révèlent son mysticisme chrétien et sa recherche passionnée de la justice sociale. / Attente de Dieu, Paris, Albin Michel, 2016, p. 167-168.
Sainte Claire de Montefalco
MÉDITATION DU JOUR
Vendredi 17 Aout
L’éternité du « oui »
L’amour qui s’adresse au spectacle des cieux, des plaines, de la mer, des montagnes…, cet amour que tout être humain pressent tout au moins vaguement un moment, c’est un amour incomplet, douloureux, parce qu’il s’adresse à des choses incapables de répondre, à de la matière. Les hommes désirent reporter ce même amour sur un être qui soit leur semblable, capable de répondre à l’amour, de dire oui, de se livrer.
C’est pour cela que les péchés dans ce domaine [l’amour] sont graves. Ils constituent une offense à Dieu du fait même que l’âme est inconsciemment en train de chercher Dieu. D’ailleurs, ils se ramènent tous à un seul qui consiste à vouloir plus ou moins se passer du consentement. Vouloir s’en passer tout à fait est parmi tous les crimes humains de beaucoup le plus affreux. Quoi de plus horrible que de ne pas chercher le consentement d’un être en qui on cherche, bien que sans le savoir, un équivalent de Dieu ?
C’est un crime encore, quoique moins grave, de se contenter d’un consentement issu d’une région basse ou superficielle de l’âme. Qu’il y ait ou non union charnelle, l’échange d’amour est illégitime si de part et d’autre le consentement ne procède pas de ce point central de l’âme où le oui ne peut qu’être éternel. L’obligation du mariage, que l’on regarde aujourd’hui si souvent comme une simple convention sociale, est inscrite dans la nature même de la pensée humaine par l’affinité entre l’amour charnel et la beauté. Tout ce qui a quelque rapport à la beauté doit être soustrait au cours du temps. La beauté est l’éternité ici-bas.
Simone Weil
La vie et l’œuvre de Simone Weil († 1943), philosophe française, révèlent son mysticisme chrétien et sa recherche passionnée de la justice sociale. / Attente de Dieu, Paris, Albin Michel, 2016, p. 167-168.
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MÉDITATION DU JOUR Samedi 18 Aout Les enfants viennent à moi !
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Sainte Hélène
MÉDITATION DU JOUR
Samedi 18 Aout
Les enfants viennent à moi !
Ce sont bien des enfants, ceux qui ne connaissent que Dieu pour Père, simples, tout-petits, purs, amoureux des licornes. À l’adresse de ceux qui ont progressé en Dieu, le Seigneur a fait cette proclamation : il leur ordonne de mépriser les travaux d’ici-bas et leur conseille de fixer leur attention sur le Père seulement, en imitant les petits enfants. C’est pourquoi il leur dit : Ne vous faites pas de souci pour demain, car à chaque jour suffit sa peine (Mt 6, 34). Il prescrit ainsi de déposer les soucis de cette vie pour s’attacher au Père seulement. Et celui qui met en pratique ce précepte est réellement un tout-petit et un enfant, à la fois pour Dieu et pour le monde : celui-ci le considère dans l’erreur, celui-là l’aime.
Mais puisque, comme le dit l’Écriture, il y a un seul maître, qui est dans les cieux (Mt 23, 8-9), en accord avec cela on pourra dire avec raison que tous les habitants de la terre sont des disciples. Et telle est bien la vérité : la perfection appartient au Seigneur, qui ne cesse d’enseigner, alors que nous avons le caractère d’enfants et de tout-petits, nous qui ne cessons d’apprendre.
Clément d’Alexandrie
Clément d’Alexandrie († v. 215), Père de l’Église, est le premier lettré grec chrétien. Il chercha à harmoniser la pensée grecque et le christianisme. / Le Pédagogue I, 12.16-17, trad. M. Harl, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 70, 1960, p. 133.141.
Sainte Hélène
MÉDITATION DU JOUR
Samedi 18 Aout
Les enfants viennent à moi !
Ce sont bien des enfants, ceux qui ne connaissent que Dieu pour Père, simples, tout-petits, purs, amoureux des licornes. À l’adresse de ceux qui ont progressé en Dieu, le Seigneur a fait cette proclamation : il leur ordonne de mépriser les travaux d’ici-bas et leur conseille de fixer leur attention sur le Père seulement, en imitant les petits enfants. C’est pourquoi il leur dit : Ne vous faites pas de souci pour demain, car à chaque jour suffit sa peine (Mt 6, 34). Il prescrit ainsi de déposer les soucis de cette vie pour s’attacher au Père seulement. Et celui qui met en pratique ce précepte est réellement un tout-petit et un enfant, à la fois pour Dieu et pour le monde : celui-ci le considère dans l’erreur, celui-là l’aime.
Mais puisque, comme le dit l’Écriture, il y a un seul maître, qui est dans les cieux (Mt 23, 8-9), en accord avec cela on pourra dire avec raison que tous les habitants de la terre sont des disciples. Et telle est bien la vérité : la perfection appartient au Seigneur, qui ne cesse d’enseigner, alors que nous avons le caractère d’enfants et de tout-petits, nous qui ne cessons d’apprendre.
Clément d’Alexandrie
Clément d’Alexandrie († v. 215), Père de l’Église, est le premier lettré grec chrétien. Il chercha à harmoniser la pensée grecque et le christianisme. / Le Pédagogue I, 12.16-17, trad. M. Harl, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 70, 1960, p. 133.141.
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Saint Jean Eudes MÉDITATION DU JOUR
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Saint Jean Eudes
MÉDITATION DU JOUR
Dimanche 19 Aout
La chair et le sang !
Le sens large du mot « chair » (sarx), désignant non seulement le corps mortel mais aussi toute la personne, convient parfaitement pour évoquer à la fois l’incarnation de Jésus, sa Passion violente (sa mort sur la croix) et aussi sa personne glorifiée. Si Jésus emploie des expressions si réalistes, « la chair et le sang », c’est qu’il voulait signifier, même au niveau du dialogue avec ses contemporains, qu’il est le pain de vie, nourriture pour l’homme, non seulement par sa parole, mais aussi et surtout par sa Pâque.
L’eucharistie est le « sacrement » privilégié de la Pâque du Christ qui récapitule toute sa vie et toute sa mission. Car toute la vie du Christ constitue un seul événement, une seule révélation dont nous ne pouvons pas cloisonner les différentes étapes. Depuis l’enfant de Bethléem jusqu’à la table eucharistique, en passant par le Jésus sur les routes de Palestine et sa mort sur le Calvaire, c’est toujours le même Fils de Dieu qui vient chez nous, s’incarne et se donne aux hommes. La messe des chrétiens n’actualise pas seulement le triduum pascal de Jésus, mais l’ensemble de sa vie incarnée et glorifiée.
C’est ce que Jésus a voulu faire comprendre à ses disciples au cours de la dernière Cène. Quand il dit : « Ceci est mon corps », « Ceci est ma chair », c’est une manière de leur dire : « Ceci, c’est moi ! Ceci, c’est toute ma vie vécue et donnée par amour pour vous. »
« Manger la chair » du Christ pour un chrétien, ce n’est donc pas manger « un morceau de viande » ni recevoir une potion magique pour la vie éternelle, mais [c’est] s’unir, dans la foi, à toute la vie du Christ, communier à tous ses gestes sauveurs, à sa manière d’aimer, de pardonner, de guérir, à son itinéraire pascal, à son humanité ressuscitée et transfigurée par l’Esprit.
Michel Hubaut, o.f.m.
Michel Hubaut, franciscain, prédicateur, écrivain, conférencier, est l’auteur de plus de vingt-cinq ouvrages de spiritualité. / Le Verbe s’est fait chair, Paris, Salvator, 2018, p. 143-144.
Saint Jean Eudes
MÉDITATION DU JOUR
Dimanche 19 Aout
La chair et le sang !
Le sens large du mot « chair » (sarx), désignant non seulement le corps mortel mais aussi toute la personne, convient parfaitement pour évoquer à la fois l’incarnation de Jésus, sa Passion violente (sa mort sur la croix) et aussi sa personne glorifiée. Si Jésus emploie des expressions si réalistes, « la chair et le sang », c’est qu’il voulait signifier, même au niveau du dialogue avec ses contemporains, qu’il est le pain de vie, nourriture pour l’homme, non seulement par sa parole, mais aussi et surtout par sa Pâque.
L’eucharistie est le « sacrement » privilégié de la Pâque du Christ qui récapitule toute sa vie et toute sa mission. Car toute la vie du Christ constitue un seul événement, une seule révélation dont nous ne pouvons pas cloisonner les différentes étapes. Depuis l’enfant de Bethléem jusqu’à la table eucharistique, en passant par le Jésus sur les routes de Palestine et sa mort sur le Calvaire, c’est toujours le même Fils de Dieu qui vient chez nous, s’incarne et se donne aux hommes. La messe des chrétiens n’actualise pas seulement le triduum pascal de Jésus, mais l’ensemble de sa vie incarnée et glorifiée.
C’est ce que Jésus a voulu faire comprendre à ses disciples au cours de la dernière Cène. Quand il dit : « Ceci est mon corps », « Ceci est ma chair », c’est une manière de leur dire : « Ceci, c’est moi ! Ceci, c’est toute ma vie vécue et donnée par amour pour vous. »
« Manger la chair » du Christ pour un chrétien, ce n’est donc pas manger « un morceau de viande » ni recevoir une potion magique pour la vie éternelle, mais [c’est] s’unir, dans la foi, à toute la vie du Christ, communier à tous ses gestes sauveurs, à sa manière d’aimer, de pardonner, de guérir, à son itinéraire pascal, à son humanité ressuscitée et transfigurée par l’Esprit.
Michel Hubaut, o.f.m.
Michel Hubaut, franciscain, prédicateur, écrivain, conférencier, est l’auteur de plus de vingt-cinq ouvrages de spiritualité. / Le Verbe s’est fait chair, Paris, Salvator, 2018, p. 143-144.
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MÉDITATION DU JOUR Lundi 20 Aout En toi, je suis le Seigneur !
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St Bernard de Clairvaux
MÉDITATION DU JOUR
Lundi 20 Aout
En toi, je suis le Seigneur !
Je vais me livrer pour vous être utile et, si cela contribue à votre progrès, je me consolerai de ma folie ; sinon, je la reconnaîtrai. J’avoue que le Verbe m’a visité – je parle en fou (2 Co 11, 17) –, et cela plusieurs fois. Bien qu’il soit souvent entré en moi, jamais je ne l’ai senti entrer. J’ai senti qu’il était là, je me souviens de sa présence. Parfois, j’ai même pu pressentir son entrée ; la sentir, jamais, pas plus que sa sortie.
D’où est-il venu dans mon âme, où est-il allé en la quittant, par où est-il entré et sorti – j’avoue que maintenant encore je l’ignore, selon cette parole : Tu ne sais ni d’où il vient ni où il va (Jn 3, 8). Par où est-il donc entré ? Ou peut-être n’est-il pas entré du tout, parce qu’il ne vient pas du dehors ? En effet, il ne fait pas partie des réalités extérieures (1 Co 5, 12). Mais il n’est pas non plus venu du dedans de moi, puisqu’il est bon (Ps 51, 11), et je sais qu’en moi il n’y a rien de bon (Rm 7, 18). Je suis monté jusqu’à la cime de moi-même, et voici que le Verbe la dominait de très haut. Explorateur curieux, je suis aussi descendu au plus bas de mon être, et j’ai également trouvé qu’il était plus bas encore. Si j’ai regardé vers l’extérieur, j’ai découvert qu’il était au-delà de tout ce qui m’est extérieur ; si je me suis tourné vers l’intérieur, il m’était plus intérieur que moi-même.
Considérant tout cela en même temps, je suis resté épouvanté devant l’excès de sa grandeur.
St Bernard de Clairvaux
Consulté par les princes et les papes, saint Bernard († 1153), moine de Cîteaux, a fait rayonner, au xiie siècle, l’ordre cistercien dans toute l’Europe. / Sermons sur le Cantique 74, 5-6, trad. R. Fassetta, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 511, 2007, p. 165-169.
St Bernard de Clairvaux
MÉDITATION DU JOUR
Lundi 20 Aout
En toi, je suis le Seigneur !
Je vais me livrer pour vous être utile et, si cela contribue à votre progrès, je me consolerai de ma folie ; sinon, je la reconnaîtrai. J’avoue que le Verbe m’a visité – je parle en fou (2 Co 11, 17) –, et cela plusieurs fois. Bien qu’il soit souvent entré en moi, jamais je ne l’ai senti entrer. J’ai senti qu’il était là, je me souviens de sa présence. Parfois, j’ai même pu pressentir son entrée ; la sentir, jamais, pas plus que sa sortie.
D’où est-il venu dans mon âme, où est-il allé en la quittant, par où est-il entré et sorti – j’avoue que maintenant encore je l’ignore, selon cette parole : Tu ne sais ni d’où il vient ni où il va (Jn 3, 8). Par où est-il donc entré ? Ou peut-être n’est-il pas entré du tout, parce qu’il ne vient pas du dehors ? En effet, il ne fait pas partie des réalités extérieures (1 Co 5, 12). Mais il n’est pas non plus venu du dedans de moi, puisqu’il est bon (Ps 51, 11), et je sais qu’en moi il n’y a rien de bon (Rm 7, 18). Je suis monté jusqu’à la cime de moi-même, et voici que le Verbe la dominait de très haut. Explorateur curieux, je suis aussi descendu au plus bas de mon être, et j’ai également trouvé qu’il était plus bas encore. Si j’ai regardé vers l’extérieur, j’ai découvert qu’il était au-delà de tout ce qui m’est extérieur ; si je me suis tourné vers l’intérieur, il m’était plus intérieur que moi-même.
Considérant tout cela en même temps, je suis resté épouvanté devant l’excès de sa grandeur.
St Bernard de Clairvaux
Consulté par les princes et les papes, saint Bernard († 1153), moine de Cîteaux, a fait rayonner, au xiie siècle, l’ordre cistercien dans toute l’Europe. / Sermons sur le Cantique 74, 5-6, trad. R. Fassetta, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 511, 2007, p. 165-169.
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Re: Méditation Quotidienne !
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St Pie X
MÉDITATION DU JOUR
22 Aout
Tout est possible à Dieu
Dans leur zèle à remédier aux maux si graves et si divers dont souffre la société, les catholiques ont créé un grand nombre d’œuvres très utiles. [Mais] si habiles et si braves que soient les hommes dans la lutte et l’effort pour le salut commun, leur peine est absolument perdue si Dieu ne combat pas avec eux. Tout ce que nous sommes en effet, tout ce que nous avons nous vient de lui, et tous les dons qui nous sont nécessaires, c’est de lui encore, comme de leur source unique, qu’il faut les attendre. Or, pour arriver à lui, il n’y a pas d’autre voie que celle d’une humble prière. Qui donc ignore là-dessus la doctrine évangélique ? Vous mettez donc votre zèle à exciter partout la confiance en la divine bonté et à ranimer l’ardeur de la prière ; surtout, vous vous dépensez à faire connaître et aimer le plus possible par les hommes notre très aimable Rédempteur.
St Pie X
Saint Pie X († 1914) fut le pape de la communion fréquente (1905) et de la communion précoce (1907). L’axe de son pontificat fut de « restaurer toutes choses dans le Christ ». / Lettre au directeur de l’Apostolat de la prière, 9 avril 1911, in La prière dans l’enseignement des papes, Solesmes, 1981, p. 211-212.
St Pie X
MÉDITATION DU JOUR
22 Aout
Tout est possible à Dieu
Dans leur zèle à remédier aux maux si graves et si divers dont souffre la société, les catholiques ont créé un grand nombre d’œuvres très utiles. [Mais] si habiles et si braves que soient les hommes dans la lutte et l’effort pour le salut commun, leur peine est absolument perdue si Dieu ne combat pas avec eux. Tout ce que nous sommes en effet, tout ce que nous avons nous vient de lui, et tous les dons qui nous sont nécessaires, c’est de lui encore, comme de leur source unique, qu’il faut les attendre. Or, pour arriver à lui, il n’y a pas d’autre voie que celle d’une humble prière. Qui donc ignore là-dessus la doctrine évangélique ? Vous mettez donc votre zèle à exciter partout la confiance en la divine bonté et à ranimer l’ardeur de la prière ; surtout, vous vous dépensez à faire connaître et aimer le plus possible par les hommes notre très aimable Rédempteur.
St Pie X
Saint Pie X († 1914) fut le pape de la communion fréquente (1905) et de la communion précoce (1907). L’axe de son pontificat fut de « restaurer toutes choses dans le Christ ». / Lettre au directeur de l’Apostolat de la prière, 9 avril 1911, in La prière dans l’enseignement des papes, Solesmes, 1981, p. 211-212.
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Méditation sur le respect que l'on doit à Dieu dans ses Temples !
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Méditation sur le respect que l'on doit à Dieu dans ses Temples !
1er point. Nous lui devons 1°, un respect extérieur qui consiste dans l'hommage d'un corps humilié. Ne vous imaginez pas que l'attitude humble et respectueuse du corps n'ait aucune liaison avec la disposition intérieure de l'esprit et du cœur. Notre âme, unie à ce corps par des nœuds incompréhensibles, a une disposition naturelle à s'humilier quand il s'humilie. Jésus-Christ se prosterna devant son Père au jardin des Olives, afin que sa prière fût accompagnée de tout l'anéantissement extérieur, qui pouvait la rendre plus humble et plus respectueuse ; et l'Écriture met au rang des plus grands crimes d'Antiochus, celui d'être entré dans le saint Temple avec une contenance fière et orgueilleuse.
2e point. Nous lui devons un respect intérieur. Le Seigneur habite corporellement dans nos temples, par le Sacrement de l'Eucharistie. Quels sentiments de crainte et de respect ne doit pas inspirer à un Chrétien, la majesté de la présence ! Il y demeure pour écouter nos prières et pour recevoir nos hommages ; ce sont ceux de l'esprit et du cœur dont il est le plus jaloux. Peut-on les lui refuser sans crime ? Mon esprit et mon cœur seront là tous les jours, disait-il en parlant du Temple de Jérusalem. II est donc juste que nos yeux l'honorent par leur modestie, et notre cœur, par ses sentiments.
Extrait de « Méditations pour tous les jours de l'année ; sur les principaux devoirs du Christianisme » par Henri Griffet.
Méditation sur le respect que l'on doit à Dieu dans ses Temples !
1er point. Nous lui devons 1°, un respect extérieur qui consiste dans l'hommage d'un corps humilié. Ne vous imaginez pas que l'attitude humble et respectueuse du corps n'ait aucune liaison avec la disposition intérieure de l'esprit et du cœur. Notre âme, unie à ce corps par des nœuds incompréhensibles, a une disposition naturelle à s'humilier quand il s'humilie. Jésus-Christ se prosterna devant son Père au jardin des Olives, afin que sa prière fût accompagnée de tout l'anéantissement extérieur, qui pouvait la rendre plus humble et plus respectueuse ; et l'Écriture met au rang des plus grands crimes d'Antiochus, celui d'être entré dans le saint Temple avec une contenance fière et orgueilleuse.
2e point. Nous lui devons un respect intérieur. Le Seigneur habite corporellement dans nos temples, par le Sacrement de l'Eucharistie. Quels sentiments de crainte et de respect ne doit pas inspirer à un Chrétien, la majesté de la présence ! Il y demeure pour écouter nos prières et pour recevoir nos hommages ; ce sont ceux de l'esprit et du cœur dont il est le plus jaloux. Peut-on les lui refuser sans crime ? Mon esprit et mon cœur seront là tous les jours, disait-il en parlant du Temple de Jérusalem. II est donc juste que nos yeux l'honorent par leur modestie, et notre cœur, par ses sentiments.
Extrait de « Méditations pour tous les jours de l'année ; sur les principaux devoirs du Christianisme » par Henri Griffet.
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MÉDITATION DU JOUR Dimanche 26 Aout C’est l’Esprit qui fait vivre !
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MÉDITATION DU JOUR
Dimanche 26 Aout
C’est l’Esprit qui fait vivre !
Pourquoi ne sommes-nous pas baptisés simplement au nom de Dieu, mais au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ?
En voici une raison : c’est par un unique amour de l’humanité que la Trinité a sauvé le genre humain ; néanmoins nous disons que chacune des bienheureuses personnes a apporté sa propre contribution. Car c’est avec le Père que nous sommes réconciliés ; c’est le Fils qui a réconcilié ; et l’Esprit Saint est le don fait à ceux qui viennent d’être promus amis. Le premier a affranchi ; le second fut la rançon payée pour nous affranchir ; et l’Esprit est la liberté : Où est l’Esprit du Seigneur, dit Paul, là est la liberté (2 Co 3, 17). Le premier a remodelé ; c’est grâce au second que nous avons été remodelés ; et c’est l’Esprit qui fait vivre (Jn 6, 63). Déjà lors de la première création, la Trinité était comme dessinée en ombres ; car le premier a modelé, le second servit de main au modeleur, et le Paraclet fut un souffle pour celui qui insufflait la vie (cf. Gn 2, 7).
St Nicolas Cabasilas
Nicolas Cabasilas († v. 1391), conseiller et ami de l’empereur byzantin Jean VI Cantacuzène, fut un grand théologien laïc qui marqua la renaissance culturelle et mystique de Byzance au xive siècle. / La vie en Christ II, 31-32, trad. M.-H. Congourdeau, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 355, 1989, p. 159-161.
MÉDITATION DU JOUR
Dimanche 26 Aout
C’est l’Esprit qui fait vivre !
Pourquoi ne sommes-nous pas baptisés simplement au nom de Dieu, mais au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ?
En voici une raison : c’est par un unique amour de l’humanité que la Trinité a sauvé le genre humain ; néanmoins nous disons que chacune des bienheureuses personnes a apporté sa propre contribution. Car c’est avec le Père que nous sommes réconciliés ; c’est le Fils qui a réconcilié ; et l’Esprit Saint est le don fait à ceux qui viennent d’être promus amis. Le premier a affranchi ; le second fut la rançon payée pour nous affranchir ; et l’Esprit est la liberté : Où est l’Esprit du Seigneur, dit Paul, là est la liberté (2 Co 3, 17). Le premier a remodelé ; c’est grâce au second que nous avons été remodelés ; et c’est l’Esprit qui fait vivre (Jn 6, 63). Déjà lors de la première création, la Trinité était comme dessinée en ombres ; car le premier a modelé, le second servit de main au modeleur, et le Paraclet fut un souffle pour celui qui insufflait la vie (cf. Gn 2, 7).
St Nicolas Cabasilas
Nicolas Cabasilas († v. 1391), conseiller et ami de l’empereur byzantin Jean VI Cantacuzène, fut un grand théologien laïc qui marqua la renaissance culturelle et mystique de Byzance au xive siècle. / La vie en Christ II, 31-32, trad. M.-H. Congourdeau, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 355, 1989, p. 159-161.
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MÉDITATION DU JOUR Lundi 27 Aout Malheureux êtes-vous !
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Sainte Monique
MÉDITATION DU JOUR
Lundi 27 Aout
Malheureux êtes-vous !
La loi de Dieu est sa parole qui guide l’homme sur le chemin de la vie, le fait sortir de l’esclavage de l’égoïsme et l’introduit dans la « terre » de la vraie liberté et de la vie. C’est pourquoi dans la Bible, la Loi n’est pas considérée comme un poids, une limite qui opprime, mais comme le don le plus précieux du Seigneur, le témoignage de son amour paternel, de sa volonté de rester proche de son peuple, d’être son allié et d’écrire avec lui une histoire d’amour. [Mais] lorsque le peuple est établi sur sa terre et qu’il est dépositaire de la Loi, il est tenté de placer sa sécurité et sa joie dans quelque chose qui n’est plus la parole du Seigneur : dans les biens, le pouvoir et d’autres « divinités » qui en réalité sont vaines, qui sont des idoles. Certes, la loi de Dieu reste, mais elle a cessé d’être la chose la plus importante, la règle de la vie ; elle devient plutôt un revêtement, une couverture, pendant que la vie suit d’autres voies, d’autres règles, des intérêts individualistes ou de groupes souvent égoïstes. Et la religion perd ainsi sa signification authentique qui consiste à vivre à l’écoute de Dieu pour faire sa volonté – qui est la vérité de notre être – et donc pour vivre bien, dans la véritable liberté, et elle se réduit à des pratiques et des usages secondaires qui satisfont plutôt le besoin humain de se sentir en règle avec Dieu. Et ceci est un risque grave dans toutes les religions, que Jésus a rencontré à son époque mais que l’on peut aussi retrouver, malheureusement, dans la chrétienté. C’est pourquoi les paroles que Jésus prononce dans l’Évangile d’aujourd’hui contre les scribes et les pharisiens doivent nous faire réfléchir nous aussi.
Benoît XVI
Benoît XVI a été pape de 2005 à 2013. / Angélus, 2 septembre 2012.
Sainte Monique
MÉDITATION DU JOUR
Lundi 27 Aout
Malheureux êtes-vous !
La loi de Dieu est sa parole qui guide l’homme sur le chemin de la vie, le fait sortir de l’esclavage de l’égoïsme et l’introduit dans la « terre » de la vraie liberté et de la vie. C’est pourquoi dans la Bible, la Loi n’est pas considérée comme un poids, une limite qui opprime, mais comme le don le plus précieux du Seigneur, le témoignage de son amour paternel, de sa volonté de rester proche de son peuple, d’être son allié et d’écrire avec lui une histoire d’amour. [Mais] lorsque le peuple est établi sur sa terre et qu’il est dépositaire de la Loi, il est tenté de placer sa sécurité et sa joie dans quelque chose qui n’est plus la parole du Seigneur : dans les biens, le pouvoir et d’autres « divinités » qui en réalité sont vaines, qui sont des idoles. Certes, la loi de Dieu reste, mais elle a cessé d’être la chose la plus importante, la règle de la vie ; elle devient plutôt un revêtement, une couverture, pendant que la vie suit d’autres voies, d’autres règles, des intérêts individualistes ou de groupes souvent égoïstes. Et la religion perd ainsi sa signification authentique qui consiste à vivre à l’écoute de Dieu pour faire sa volonté – qui est la vérité de notre être – et donc pour vivre bien, dans la véritable liberté, et elle se réduit à des pratiques et des usages secondaires qui satisfont plutôt le besoin humain de se sentir en règle avec Dieu. Et ceci est un risque grave dans toutes les religions, que Jésus a rencontré à son époque mais que l’on peut aussi retrouver, malheureusement, dans la chrétienté. C’est pourquoi les paroles que Jésus prononce dans l’Évangile d’aujourd’hui contre les scribes et les pharisiens doivent nous faire réfléchir nous aussi.
Benoît XVI
Benoît XVI a été pape de 2005 à 2013. / Angélus, 2 septembre 2012.
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Re: Méditation Quotidienne !
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Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui payez la dîme de la menthe et de la rue, de l’anis et du cumin, mais négligez les préceptes les plus graves de la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Ce sont elles, les vertus qu’il fallait avoir, sans laisser de côté les détails moins importants !
Guides aveugles, qui filtrez les boissons de crainte de vous contaminer en avalant un moucheron qui s’est noyé, et ensuite avalez un chameau sans vous croire impurs pour autant. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui lavez l’extérieur de la coupe et du plat, mais qui êtes intérieurement remplis de rapines et d’immondices. Pharisien aveugle, lave d’abord l’intérieur de ta coupe et de ton assiette, de façon que l’extérieur aussi devienne propre.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui volez dans les ténèbres comme des oiseaux de nuit pour accomplir vos œuvres de péché ou négociez de nuit avec les païens, les voleurs et les traîtres, et ensuite, le matin, après avoir effacé les signes de vos marchés occultes, montez au Temple, bien vêtus.
Malheur à vous, qui enseignez les lois de la charité et de la justice contenues dans le Lévitique, et qui êtes ensuite avides, voleurs, fourbes, calomniateurs, tyranniques, injustes, vindicatifs, haineux jusqu’à en venir à abattre celui qui vous gêne — même s’il est de votre sang —, à répudier la vierge devenue votre épouse, à répudier les enfants que vous avez eus d’elle parce que ce sont des infirmes, et à accuser d’adultère ou de maladie impure votre femme qui ne vous plaît plus, pour être débarrassés d’elle. C’est vous qui êtes rendus impurs par votre cœur libidineux, même si vous ne paraissez pas tels aux yeux des gens qui ne connaissent pas vos débauches. Vous êtes comme des sépulcres blanchis, qui semblent beaux du dehors, mais qui à l’intérieur sont remplis d’ossements de morts et de pourriture. Il en est autant de vous. Oui, c’est la même chose ! Du dehors, vous paraissez justes, mais à l’intérieur vous êtes remplis d’hypocrisie et d’iniquité.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui élevez des tombeaux somptueux aux prophètes et embellissez les tombes des justes en alléguant : “ Si nous avions vécu au temps de nos pères, nous n’aurions pas été complices de ceux qui ont versé le sang des prophètes, et nous n’y aurions pas participé. ” Ainsi vous témoignez contre vous que vous êtes les descendants de ceux qui ont tué vos prophètes. A votre tour, du reste, vous comblez la mesure de vos pères… O serpents, race de vipères, comment échapperez-vous à la condamnation de la Géhenne ?
C’est pour cette raison que je vous dis, moi qui suis la Parole de Dieu : Moi, Dieu, je vous enverrai de nouveaux prophètes, sages et scribes. Vous en tuerez certains, vous en crucifierez d’autres, vous en flagellerez dans vos tribunaux, dans vos synagogues, hors de vos murs, vous les poursuivrez de ville en ville, jusqu’à ce que retombe sur vous tout le sang des justes répandu sur la terre, de celui d’Abel à celui de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre l’atrium et l’autel parce que, par amour pour vous, il vous avait rappelé votre péché afin que vous vous en repentiez et que vous reveniez au Seigneur.
C’est ainsi. Vous haïssez ceux qui veulent votre bien et vous invitent par amour sur les voies de Dieu.
En vérité, je vous dis que tout cela est sur le point d’arriver, le crime et ses conséquences. En vérité, je vous dis que tout cela s’accomplira sur cette génération.
Oh ! Jérusalem ! Jérusalem ! Jérusalem, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés et qui tues tes prophètes ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu n’as pas voulu !
Maintenant, écoute, Jérusalem ! Ecoutez tous, vous qui me haïssez et haïssez tout ce qui vient de Dieu. Ecoutez, vous qui m’aimez et qui serez entraînés dans le châtiment réservé aux persécuteurs des envoyés de Dieu. Et écoutez vous aussi, vous qui, sans appartenir à ce peuple, êtes attentifs à mes paroles et désirez savoir qui est celui qui vous parle et qui prédit sans avoir besoin d’étudier le vol ou le chant des oiseaux, ni les phénomènes célestes ou les viscères des animaux sacrifiés, ni la flamme et la fumée des holocaustes, puisque tout ce qui doit advenir est présent pour celui qui vous parle. “ Votre maison sera désertée. Moi je vous annonce, déclare le Seigneur, que vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez, vous aussi : “ Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. ” »
Méditation avec les Carmes
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui payez la dîme de la menthe et de la rue, de l’anis et du cumin, mais négligez les préceptes les plus graves de la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Ce sont elles, les vertus qu’il fallait avoir, sans laisser de côté les détails moins importants !
Guides aveugles, qui filtrez les boissons de crainte de vous contaminer en avalant un moucheron qui s’est noyé, et ensuite avalez un chameau sans vous croire impurs pour autant. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui lavez l’extérieur de la coupe et du plat, mais qui êtes intérieurement remplis de rapines et d’immondices. Pharisien aveugle, lave d’abord l’intérieur de ta coupe et de ton assiette, de façon que l’extérieur aussi devienne propre.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui volez dans les ténèbres comme des oiseaux de nuit pour accomplir vos œuvres de péché ou négociez de nuit avec les païens, les voleurs et les traîtres, et ensuite, le matin, après avoir effacé les signes de vos marchés occultes, montez au Temple, bien vêtus.
Malheur à vous, qui enseignez les lois de la charité et de la justice contenues dans le Lévitique, et qui êtes ensuite avides, voleurs, fourbes, calomniateurs, tyranniques, injustes, vindicatifs, haineux jusqu’à en venir à abattre celui qui vous gêne — même s’il est de votre sang —, à répudier la vierge devenue votre épouse, à répudier les enfants que vous avez eus d’elle parce que ce sont des infirmes, et à accuser d’adultère ou de maladie impure votre femme qui ne vous plaît plus, pour être débarrassés d’elle. C’est vous qui êtes rendus impurs par votre cœur libidineux, même si vous ne paraissez pas tels aux yeux des gens qui ne connaissent pas vos débauches. Vous êtes comme des sépulcres blanchis, qui semblent beaux du dehors, mais qui à l’intérieur sont remplis d’ossements de morts et de pourriture. Il en est autant de vous. Oui, c’est la même chose ! Du dehors, vous paraissez justes, mais à l’intérieur vous êtes remplis d’hypocrisie et d’iniquité.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui élevez des tombeaux somptueux aux prophètes et embellissez les tombes des justes en alléguant : “ Si nous avions vécu au temps de nos pères, nous n’aurions pas été complices de ceux qui ont versé le sang des prophètes, et nous n’y aurions pas participé. ” Ainsi vous témoignez contre vous que vous êtes les descendants de ceux qui ont tué vos prophètes. A votre tour, du reste, vous comblez la mesure de vos pères… O serpents, race de vipères, comment échapperez-vous à la condamnation de la Géhenne ?
C’est pour cette raison que je vous dis, moi qui suis la Parole de Dieu : Moi, Dieu, je vous enverrai de nouveaux prophètes, sages et scribes. Vous en tuerez certains, vous en crucifierez d’autres, vous en flagellerez dans vos tribunaux, dans vos synagogues, hors de vos murs, vous les poursuivrez de ville en ville, jusqu’à ce que retombe sur vous tout le sang des justes répandu sur la terre, de celui d’Abel à celui de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre l’atrium et l’autel parce que, par amour pour vous, il vous avait rappelé votre péché afin que vous vous en repentiez et que vous reveniez au Seigneur.
C’est ainsi. Vous haïssez ceux qui veulent votre bien et vous invitent par amour sur les voies de Dieu.
En vérité, je vous dis que tout cela est sur le point d’arriver, le crime et ses conséquences. En vérité, je vous dis que tout cela s’accomplira sur cette génération.
Oh ! Jérusalem ! Jérusalem ! Jérusalem, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés et qui tues tes prophètes ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu n’as pas voulu !
Maintenant, écoute, Jérusalem ! Ecoutez tous, vous qui me haïssez et haïssez tout ce qui vient de Dieu. Ecoutez, vous qui m’aimez et qui serez entraînés dans le châtiment réservé aux persécuteurs des envoyés de Dieu. Et écoutez vous aussi, vous qui, sans appartenir à ce peuple, êtes attentifs à mes paroles et désirez savoir qui est celui qui vous parle et qui prédit sans avoir besoin d’étudier le vol ou le chant des oiseaux, ni les phénomènes célestes ou les viscères des animaux sacrifiés, ni la flamme et la fumée des holocaustes, puisque tout ce qui doit advenir est présent pour celui qui vous parle. “ Votre maison sera désertée. Moi je vous annonce, déclare le Seigneur, que vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez, vous aussi : “ Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. ” »
Méditation avec les Carmes
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