Méditation Quotidienne !
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Méditation Quotidienne !
Le démon vaincu !
Satan s’acharne à empêcher l’avènement du Royaume en Jésus. Il ne veut pas de ce monde nouveau dont il n’est pas le centre. De façon exemplaire, sur le mode d’une « ouverture » musicale qui contient déjà les thèmes qui seront développés par la suite, dès le début de la vie publique de Jésus, au désert, Satan tente de détourner le Fils de sa mission en l’orientant vers une réussite toute terrestre. Et si Jésus impose le silence aux démons qui le confessent comme le Saint de Dieu, c’est parce qu’ils entretiennent ainsi chez les hommes une idée fausse, « triomphaliste », de la mission du Messie. On comprend mieux alors que Jésus qualifie de Satan le pauvre Simon Pierre qui voudrait le détourner de la Passion. La Passion, c’est l’heure de Satan, « l’heure et le pouvoir des ténèbres ». C’est le kairos de Satan, que saint Luc annonçait dès l’échec des tentations : Ayant épuisé toute tentation, le diable s’éloigna de lui jusqu’au moment favorable [kairos] » (Lc 4, 13). Dans la Passion, Satan donne libre cours à sa nature homicide. Mais, en réalité, la Passion est plus encore l’Heure du Christ, où Satan est pris à son propre piège. Car dans la faiblesse de la Passion, Jésus se révèle en réalité le « plus fort ».
Voilà pourquoi, au moment d’entrer dans la Passion, Jésus déclare : C’est maintenant le jugement du monde ; maintenant le Prince de ce monde va être jeté bas (Jn 12, 31).
Serge-Thomas Bonino, o.p.
Dominicain enseignant à l’Institut catholique de Toulouse, Serge-Thomas Bonino est directeur de la Revue thomiste. Il est membre de la Commission théologique internationale et de l’institut Saint-Thomas-d’Aquin. / Il m’a aimé et s’est livré pour moi, Parole et Silence, Paris, 2013, p. 126-127.
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Le démon vaincu !
Satan s’acharne à empêcher l’avènement du Royaume en Jésus. Il ne veut pas de ce monde nouveau dont il n’est pas le centre. De façon exemplaire, sur le mode d’une « ouverture » musicale qui contient déjà les thèmes qui seront développés par la suite, dès le début de la vie publique de Jésus, au désert, Satan tente de détourner le Fils de sa mission en l’orientant vers une réussite toute terrestre. Et si Jésus impose le silence aux démons qui le confessent comme le Saint de Dieu, c’est parce qu’ils entretiennent ainsi chez les hommes une idée fausse, « triomphaliste », de la mission du Messie. On comprend mieux alors que Jésus qualifie de Satan le pauvre Simon Pierre qui voudrait le détourner de la Passion. La Passion, c’est l’heure de Satan, « l’heure et le pouvoir des ténèbres ». C’est le kairos de Satan, que saint Luc annonçait dès l’échec des tentations : Ayant épuisé toute tentation, le diable s’éloigna de lui jusqu’au moment favorable [kairos] » (Lc 4, 13). Dans la Passion, Satan donne libre cours à sa nature homicide. Mais, en réalité, la Passion est plus encore l’Heure du Christ, où Satan est pris à son propre piège. Car dans la faiblesse de la Passion, Jésus se révèle en réalité le « plus fort ».
Voilà pourquoi, au moment d’entrer dans la Passion, Jésus déclare : C’est maintenant le jugement du monde ; maintenant le Prince de ce monde va être jeté bas (Jn 12, 31).
Serge-Thomas Bonino, o.p.
Dominicain enseignant à l’Institut catholique de Toulouse, Serge-Thomas Bonino est directeur de la Revue thomiste. Il est membre de la Commission théologique internationale et de l’institut Saint-Thomas-d’Aquin. / Il m’a aimé et s’est livré pour moi, Parole et Silence, Paris, 2013, p. 126-127.
Dernière édition par Lys le Sam 10 Fév 2018 - 16:46, édité 3 fois
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Re: Méditation Quotidienne !
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MÉDITATION DU JOUR
29 Mai
Qu’avons-nous quitté ?
Sauver les hommes malgré eux relève de la violence ; sauver ceux qui ont choisi de l’être, c’est leur montrer qu’on les aime. Le royaume de Dieu n’appartient ni aux endormis ni aux paresseux ; au contraire, ce sont les violents qui s’en emparent (cf. Mt 11, 12). La seule belle forme de violence consiste, en effet, à faire violence à Dieu et à s’emparer de la vie qui vient de lui. À la vue de ceux qui luttent avec fermeté ou plutôt avec violence, Dieu recule et cède, car il aime être vaincu de cette façon.
Voici que nous avons tout quitté pour te suivre, dit Pierre. Si le mot « tout » désigne ses propres biens, il se vante d’avoir fait, comme on dit, un renoncement de quatre sous, sans se rendre compte qu’il les compare au royaume des Cieux. Mais s’ils ont rejeté les anciens acquis de leur esprit et les maladies de leur âme pour suivre les pas du Maître, ces mots se rapportent bien à ceux dont les noms seront inscrits aux cieux (cf. Lc 10, 20). Ainsi, suivre véritablement le Sauveur, c’est chercher à imiter sa vie sans péché et sa perfection, donner ordre et mesure à son âme en se tournant vers lui comme vers un miroir, et lui devenir entièrement semblable en tout.Clément d’Alexandrie
Clément d’Alexandrie († v. 215), Père de l’Église, est le premier lettré grec chrétien. Il chercha à harmoniser la pensée grecque et le christianisme. / Quel riche peut être sauvé ? 21, trad. P. Descourtieux, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 537, 2011, p. 155-157.
MÉDITATION DU JOUR
29 Mai
Qu’avons-nous quitté ?
Sauver les hommes malgré eux relève de la violence ; sauver ceux qui ont choisi de l’être, c’est leur montrer qu’on les aime. Le royaume de Dieu n’appartient ni aux endormis ni aux paresseux ; au contraire, ce sont les violents qui s’en emparent (cf. Mt 11, 12). La seule belle forme de violence consiste, en effet, à faire violence à Dieu et à s’emparer de la vie qui vient de lui. À la vue de ceux qui luttent avec fermeté ou plutôt avec violence, Dieu recule et cède, car il aime être vaincu de cette façon.
Voici que nous avons tout quitté pour te suivre, dit Pierre. Si le mot « tout » désigne ses propres biens, il se vante d’avoir fait, comme on dit, un renoncement de quatre sous, sans se rendre compte qu’il les compare au royaume des Cieux. Mais s’ils ont rejeté les anciens acquis de leur esprit et les maladies de leur âme pour suivre les pas du Maître, ces mots se rapportent bien à ceux dont les noms seront inscrits aux cieux (cf. Lc 10, 20). Ainsi, suivre véritablement le Sauveur, c’est chercher à imiter sa vie sans péché et sa perfection, donner ordre et mesure à son âme en se tournant vers lui comme vers un miroir, et lui devenir entièrement semblable en tout.Clément d’Alexandrie
Clément d’Alexandrie († v. 215), Père de l’Église, est le premier lettré grec chrétien. Il chercha à harmoniser la pensée grecque et le christianisme. / Quel riche peut être sauvé ? 21, trad. P. Descourtieux, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 537, 2011, p. 155-157.
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Re: Méditation Quotidienne !
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« Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »
Les disciples ont demandé l’honneur, la grandeur et la puissance, mais Jésus leur a demandé l’humilité et le service.
« Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur... le premier sera l’esclave de tous... car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Liliane Grondin
« Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »
Les disciples ont demandé l’honneur, la grandeur et la puissance, mais Jésus leur a demandé l’humilité et le service.
« Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur... le premier sera l’esclave de tous... car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Liliane Grondin
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Re: Méditation Quotidienne !
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Méditation :
De la Doctrine de Jésus-Christ et premièrement
de la Trinité et de l'Incarnation
Jésus faisant tant de miracles, pratiquant tant de vertus, se faisait admirer de tout le monde, et attirait auprès de lui de grandes troupes. Il prêchait souvent dans les Synagogues où les Juifs s'assemblaient pour prier, lire l'écriture sainte, et l'entendre expliquer par leurs Scribes ou Docteurs. Souvent aussi il prêchait au bord de l amer, ou à la campagne, selon l'occasion ; il n'y avait aucune de ses paroles qui ne fût une instruction importante. Il parlait comme ayant autorité, non pas comme les Scribes et les Pharisiens ; et toutefois il parlait simplement et familièrement pour pouvoir être entendu des simples. Quelquefois il se servait exprès de paraboles et d'énigmes pour n'être pas entendu de ceux qui en étaient indignes par la mauvaise disposition de leur cœur.
Voici le sommaire de sa doctrine. Il dit qu'il est le Messie ou le Christ, attendu et souhaité par les Pères, et prédit par Moïse et par les Prophètes. Qu'il est venu, non pas pour abolir la Loi, mais pour l'accomplir : que la vie éternelle consiste à connaître un seul vrai Dieu, et Jésus-Christ qu'il a envoyé. Il nous apprend que Dieu est un Esprit, et qu'il doit être adoré en esprit et en vérité. Il nous découvre de plus que Dieu est le Père, Fils et Saint-Esprit ; car il dit qu'il est le Fils unique de Dieu ; qu'il ne dit rien et ne fait rien de lui-même, mais qu'il reçoit tout de son Père : d'où s'ensuit qu'il est Dieu comme son Père, et qu'il est le même Dieu que son Père. Il dit aussi à ses Apôtres qu'il leur enverra l'Esprit consolateur, qui procède du Père ; et il ajoute : il prendra du mien pour vous l'enseigner, parce que tout ce qui est au Père est à moi.
Ce qui fait voir que le Saint-Esprit procède du Père, et du Fils, et que tous les trois ne sont qu'un ; et il le déclare manifestement quand il ordonne à ses Apôtres de baptiser tout le monde au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, montrant encore que tous les trois sont égaux, puisqu'il veut que tous les hommes soient consacrés à Dieu au nom de ces trois Personnes. Jésus-Christ étant Dieu, il s'ensuit qu'il est Dieu et homme tout ensemble. Aussi reconnaît-il que le Père est plus grand que lui, et qu'il est venu, non pour faire sa propre volonté, mais la volonté de celui qui l'a envoyé : ce qui ne lui peut convenir que comme homme. Et il montre clairement qu'il est Dieu et homme, lorsqu'il dit : Personne ne monte au Ciel, que celui qui est descendu du Ciel, le Fils de l'homme qui est au Ciel.
Le Sacristain
Méditation :
De la Doctrine de Jésus-Christ et premièrement
de la Trinité et de l'Incarnation
Jésus faisant tant de miracles, pratiquant tant de vertus, se faisait admirer de tout le monde, et attirait auprès de lui de grandes troupes. Il prêchait souvent dans les Synagogues où les Juifs s'assemblaient pour prier, lire l'écriture sainte, et l'entendre expliquer par leurs Scribes ou Docteurs. Souvent aussi il prêchait au bord de l amer, ou à la campagne, selon l'occasion ; il n'y avait aucune de ses paroles qui ne fût une instruction importante. Il parlait comme ayant autorité, non pas comme les Scribes et les Pharisiens ; et toutefois il parlait simplement et familièrement pour pouvoir être entendu des simples. Quelquefois il se servait exprès de paraboles et d'énigmes pour n'être pas entendu de ceux qui en étaient indignes par la mauvaise disposition de leur cœur.
Voici le sommaire de sa doctrine. Il dit qu'il est le Messie ou le Christ, attendu et souhaité par les Pères, et prédit par Moïse et par les Prophètes. Qu'il est venu, non pas pour abolir la Loi, mais pour l'accomplir : que la vie éternelle consiste à connaître un seul vrai Dieu, et Jésus-Christ qu'il a envoyé. Il nous apprend que Dieu est un Esprit, et qu'il doit être adoré en esprit et en vérité. Il nous découvre de plus que Dieu est le Père, Fils et Saint-Esprit ; car il dit qu'il est le Fils unique de Dieu ; qu'il ne dit rien et ne fait rien de lui-même, mais qu'il reçoit tout de son Père : d'où s'ensuit qu'il est Dieu comme son Père, et qu'il est le même Dieu que son Père. Il dit aussi à ses Apôtres qu'il leur enverra l'Esprit consolateur, qui procède du Père ; et il ajoute : il prendra du mien pour vous l'enseigner, parce que tout ce qui est au Père est à moi.
Ce qui fait voir que le Saint-Esprit procède du Père, et du Fils, et que tous les trois ne sont qu'un ; et il le déclare manifestement quand il ordonne à ses Apôtres de baptiser tout le monde au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, montrant encore que tous les trois sont égaux, puisqu'il veut que tous les hommes soient consacrés à Dieu au nom de ces trois Personnes. Jésus-Christ étant Dieu, il s'ensuit qu'il est Dieu et homme tout ensemble. Aussi reconnaît-il que le Père est plus grand que lui, et qu'il est venu, non pour faire sa propre volonté, mais la volonté de celui qui l'a envoyé : ce qui ne lui peut convenir que comme homme. Et il montre clairement qu'il est Dieu et homme, lorsqu'il dit : Personne ne monte au Ciel, que celui qui est descendu du Ciel, le Fils de l'homme qui est au Ciel.
Le Sacristain
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Re: Méditation Quotidienne !
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Méditation
2 Juin
« Par quelle autorité fais-tu cela ? » (Mc 11, 27-33)
En ce temps-là, Jésus et ses disciples revinrent à Jérusalem. Et comme Jésus allait et venait dans le Temple, les grands prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver. Ils lui demandaient : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou alors qui t’a donné cette autorité pour le faire ? » Jésus leur dit : « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela. Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. » Ils se faisaient entre eux ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” Mais allons-nous dire : “Des hommes” ? » Ils avaient peur de la foule, car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète. Ils répondent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Alors Jésus leur dit : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. »
Le Carmel
Méditation
2 Juin
« Par quelle autorité fais-tu cela ? » (Mc 11, 27-33)
En ce temps-là, Jésus et ses disciples revinrent à Jérusalem. Et comme Jésus allait et venait dans le Temple, les grands prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver. Ils lui demandaient : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou alors qui t’a donné cette autorité pour le faire ? » Jésus leur dit : « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela. Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. » Ils se faisaient entre eux ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” Mais allons-nous dire : “Des hommes” ? » Ils avaient peur de la foule, car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète. Ils répondent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Alors Jésus leur dit : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. »
Le Carmel
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Méditation 5 Juin ( "Rendez à Dieu ce qui est à Dieu". )
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Méditation
5 Juin
Comme tous les peuples soumis au pouvoir de Rome, les juifs devaient acquitter, en plus des impôts indirects : taxes, droits de douane et de péage, un impôt personnel, qu'on appelait le tribut, le même pour tous, riches et pauvres, et dont seuls les vieillards et les enfants étaient exemptés. Signe de sujétion à l'occupant romain, ce tribut était honni de tous, tout spécialement des résistants, les zélotes, qui forçaient les gens à le refuser.
D'où le piège tendu à Jésus par les Pharisiens et les partisans du roi Hérode : si Jésus répond : "Il faut payer l'impôt !", on va le discréditer comme collaborateur des Romains ; s'il répond : "Ne le payez pas !", on va l'accuser auprès du gouverneur.
Réponse admirable du Maître : "Apportez-moi, un denier, une pièce d'argent, que je voie !" "Ils en apportèrent une", dit l'Évangile. Ainsi ces gens qui haïssaient l'occupant avaient de la monnaie romaine dans leur poche : Ils se servaient pour leurs courses de pièces à l'effigie de Tibère. Ils sont donc par cela en contradiction avec eux-mêmes !
Mais Jésus va plus loin dans sa réponse : "De qui est cette effigie ? et cette inscription ?" - "De l'empereur, du César Tibère" - "Alors rendez à César cette pièce sur laquelle il a frappé son visage et son nom !"
Et Jésus d'ajouter : "Rendez à Dieu ce qui est à Dieu".
Il nous redit aujourd'hui : "Vous, les croyants, vous êtes à Dieu, vous portez son nom, vous portez son visage, car il vous a créés à son image. Donnez-vous à Dieu, parce qu'il s'est donné à vous.
Rendez-lui son nom dans la louange, rendez-lui son image, reflétez son visage, devenez semblables à votre Père, semblables par la bonté, semblables par l'optimisme sur le monde des hommes, semblables par la passion de faire vivre.
Les Carmes
Méditation
5 Juin
Comme tous les peuples soumis au pouvoir de Rome, les juifs devaient acquitter, en plus des impôts indirects : taxes, droits de douane et de péage, un impôt personnel, qu'on appelait le tribut, le même pour tous, riches et pauvres, et dont seuls les vieillards et les enfants étaient exemptés. Signe de sujétion à l'occupant romain, ce tribut était honni de tous, tout spécialement des résistants, les zélotes, qui forçaient les gens à le refuser.
D'où le piège tendu à Jésus par les Pharisiens et les partisans du roi Hérode : si Jésus répond : "Il faut payer l'impôt !", on va le discréditer comme collaborateur des Romains ; s'il répond : "Ne le payez pas !", on va l'accuser auprès du gouverneur.
Réponse admirable du Maître : "Apportez-moi, un denier, une pièce d'argent, que je voie !" "Ils en apportèrent une", dit l'Évangile. Ainsi ces gens qui haïssaient l'occupant avaient de la monnaie romaine dans leur poche : Ils se servaient pour leurs courses de pièces à l'effigie de Tibère. Ils sont donc par cela en contradiction avec eux-mêmes !
Mais Jésus va plus loin dans sa réponse : "De qui est cette effigie ? et cette inscription ?" - "De l'empereur, du César Tibère" - "Alors rendez à César cette pièce sur laquelle il a frappé son visage et son nom !"
Et Jésus d'ajouter : "Rendez à Dieu ce qui est à Dieu".
Il nous redit aujourd'hui : "Vous, les croyants, vous êtes à Dieu, vous portez son nom, vous portez son visage, car il vous a créés à son image. Donnez-vous à Dieu, parce qu'il s'est donné à vous.
Rendez-lui son nom dans la louange, rendez-lui son image, reflétez son visage, devenez semblables à votre Père, semblables par la bonté, semblables par l'optimisme sur le monde des hommes, semblables par la passion de faire vivre.
Les Carmes
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Re: Méditation Quotidienne !
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Méditation sur la sainteté de Dieu !
1er point. Elle doit être le modèle de la nôtre. Soyez parfaits, disait le Sauveur, comme votre Père céleste est parfait. Soyez mes Imitateurs, disait l'Apôtre aux premiers Fidèles, comme je le suis de Jésus-Christ. Ce n'est pas qu'un homme faible et fragile puisse jamais atteindre à la sublime et incommunicable perfection du souverain Être. Mais il doit s'efforcer d'en approcher autant que l'infirmité humaine le peut permettre ; et c'est en ce sens que les Saints sont appelés des Dieux dans l'Écriture : Ego dixi : Dii estis et Filii excelsi omnes. C'est en ce sens qu'il est dit, qu'ils sont enfants de Dieu ; parce qu'ils se conduisent par l'esprit de Dieu : Qui spiritu Dei aguntur, hi sunt Filii Dei. Examinez donc avec soin quel est l'esprit qui vous sait agir : Spiritus probate utrum ex Deo sint. Si c'est l'esprit de Dieu, toutes vos actions seront saintes et divines : elles seront criminelles et déréglées, si c'est l'esprit du démon.
2e point. Cette seule règle suffit pour faire le discernement des vertus et des vices. Si vous agissez par un esprit d'injustice, vous sortez de la règle ; puisque votre action est contraire à l'esprit d'équité qui est en Dieu, et qu'elle est conforme à l'esprit du démon, qui est le père de l'iniquité : si vous agissez par un esprit de fraude et de duplicité, vous sortez de la règle ; parce que votre action est contraire à l'esprit de vérité qui est en Dieu, et qu'elle est conforme à l'esprit du démon qui est le père du mensonge, etc.
« Méditations; sur les principaux devoirs du Christianisme »
par Henri Griffet.
Méditation sur la sainteté de Dieu !
1er point. Elle doit être le modèle de la nôtre. Soyez parfaits, disait le Sauveur, comme votre Père céleste est parfait. Soyez mes Imitateurs, disait l'Apôtre aux premiers Fidèles, comme je le suis de Jésus-Christ. Ce n'est pas qu'un homme faible et fragile puisse jamais atteindre à la sublime et incommunicable perfection du souverain Être. Mais il doit s'efforcer d'en approcher autant que l'infirmité humaine le peut permettre ; et c'est en ce sens que les Saints sont appelés des Dieux dans l'Écriture : Ego dixi : Dii estis et Filii excelsi omnes. C'est en ce sens qu'il est dit, qu'ils sont enfants de Dieu ; parce qu'ils se conduisent par l'esprit de Dieu : Qui spiritu Dei aguntur, hi sunt Filii Dei. Examinez donc avec soin quel est l'esprit qui vous sait agir : Spiritus probate utrum ex Deo sint. Si c'est l'esprit de Dieu, toutes vos actions seront saintes et divines : elles seront criminelles et déréglées, si c'est l'esprit du démon.
2e point. Cette seule règle suffit pour faire le discernement des vertus et des vices. Si vous agissez par un esprit d'injustice, vous sortez de la règle ; puisque votre action est contraire à l'esprit d'équité qui est en Dieu, et qu'elle est conforme à l'esprit du démon, qui est le père de l'iniquité : si vous agissez par un esprit de fraude et de duplicité, vous sortez de la règle ; parce que votre action est contraire à l'esprit de vérité qui est en Dieu, et qu'elle est conforme à l'esprit du démon qui est le père du mensonge, etc.
« Méditations; sur les principaux devoirs du Christianisme »
par Henri Griffet.
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Re: Méditation Quotidienne !
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1er point. Cet aveuglement est plus ordinaire qu'on ne pense.
Il y a, dit le Sage, une voie qui parait droite à l'homme et dont les issues aboutissent à la mort. Tous ceux qui ont quelque sentiment de Religion et quelque désir de leur salut, ne se perdent pas par l'habitude des grands crimes ; ils ne voudraient pas imiter ceux qui violent sans scrupule et sans remords toutes les Lois divines à la fois. Ils prennent donc une voie qui leur parait droite, parce que leur conscience aveuglée sur les fautes qu'ils y commettent habituellement leur en cache le désordre et les suites. Cet aveuglement est si commun qu'on en aperçoit souvent les effets dans des personnes qui paraissent avoir une piété non commune. Elles observent à la vérité une grande partie des Lois de Dieu ; mais la seule voie qui conduise à la vie est celle où l'on les observe toutes sans aucune exception.
2e point. Quels sont les péchés sur lesquels il est plus facile et plus ordinaire de s'aveugler ?
Remarquez, 1°, que l'on s'aveugle plus aisément sur les petites fautes que sur les grandes, pour ne pas voir le danger évident des fautes légères, quand elles sont continuelles et multipliées : 2°, que l'on s'aveugle avec la même facilité sur la qualité de ses fautes, que nous croyons quelquefois légères, lorsqu'elles sont très grandes aux yeux du Seigneur : 3°, qu'il y a même de très grandes fautes et connues pour telles, sur lesquelles on s'aveugle, parce qu'il en coûterait trop à notre amour-propre pour s'en détacher.
Reportez-vous à Méditation sur la connaissance des vertus et des vices, Méditation sur la vigilance chrétienne, Méditation sur la Conscience timorée comparée à la Conscience scrupuleuse, Méditation sur les moyens de guérir les illusions de la fausse conscience, Méditation sur les illusions de la fausse conscience, Méditation sur la fausse conscience, Méditation sur les divers caractères de la Conscience et de l'Amour-propre, Méditation sur le repos de la conscience, Méditation sur la conscience, Méditation sur la piété extérieure, Méditation sur la passion dominante, Méditation sur les moyens de connaître les passions dominantes, Méditation sur les défauts d'autrui, Méditation sur la distinction de l'âme et du corps, Méditation sur le bonheur des Pécheurs comparé à celui des Justes, Méditation sur le vrai bonheur, Méditation sur les moyens d'acquérir la connaissance de nos devoirs, Méditation sur les moyens d'acquérir la connaissance de Dieu, Méditation sur la science du salut, Méditation sur l'application personnelle que l'on doit se faire à soi-même des maximes évangéliques, Méditation sur les murmures, Méditation sur l'inquiétude de l'avenir, Méditation sur le désir de la mort, Méditation sur la crainte de la mort, Méditation sur l'amour de la vie, Méditation sur le détachement des biens de ce monde, Méditation sur le renoncement au monde, Méditation sur le péché de scandale, Méditation sur les péchés d'habitude considérés dans leur origine, Méditation sur deux règles qu'un Chrétien doit toujours observer pour faire son salut dans le monde, Méditation sur les affaires du monde comparées à celles du salut, Méditation sur l'affaire du salut, Méditation sur l'illusion des prétextes dont on s'autorise pour ne pas quitter l'occasion du péché, Méditation sur la fuite des occasions prochaines du péché, Méditation sur deux sortes d'occasions prochaines du péché, Méditation sur la recherche volontaire de l'occasion prochaine du péché, Méditation sur l’œil qui scandalise, Méditation sur la pureté du cœur, Méditation sur l'attache au péché véniel, Méditation sur la distinction du péché mortel et du péché véniel, Méditation sur l'exemple de la multitude, Méditation sur la nécessité des progrès dans la vertu, et Méditation sur la crainte de Dieu.
Extrait de « Méditations; sur les principaux devoirs du Christianisme »
par Henri Griffet.
1er point. Cet aveuglement est plus ordinaire qu'on ne pense.
Il y a, dit le Sage, une voie qui parait droite à l'homme et dont les issues aboutissent à la mort. Tous ceux qui ont quelque sentiment de Religion et quelque désir de leur salut, ne se perdent pas par l'habitude des grands crimes ; ils ne voudraient pas imiter ceux qui violent sans scrupule et sans remords toutes les Lois divines à la fois. Ils prennent donc une voie qui leur parait droite, parce que leur conscience aveuglée sur les fautes qu'ils y commettent habituellement leur en cache le désordre et les suites. Cet aveuglement est si commun qu'on en aperçoit souvent les effets dans des personnes qui paraissent avoir une piété non commune. Elles observent à la vérité une grande partie des Lois de Dieu ; mais la seule voie qui conduise à la vie est celle où l'on les observe toutes sans aucune exception.
2e point. Quels sont les péchés sur lesquels il est plus facile et plus ordinaire de s'aveugler ?
Remarquez, 1°, que l'on s'aveugle plus aisément sur les petites fautes que sur les grandes, pour ne pas voir le danger évident des fautes légères, quand elles sont continuelles et multipliées : 2°, que l'on s'aveugle avec la même facilité sur la qualité de ses fautes, que nous croyons quelquefois légères, lorsqu'elles sont très grandes aux yeux du Seigneur : 3°, qu'il y a même de très grandes fautes et connues pour telles, sur lesquelles on s'aveugle, parce qu'il en coûterait trop à notre amour-propre pour s'en détacher.
Reportez-vous à Méditation sur la connaissance des vertus et des vices, Méditation sur la vigilance chrétienne, Méditation sur la Conscience timorée comparée à la Conscience scrupuleuse, Méditation sur les moyens de guérir les illusions de la fausse conscience, Méditation sur les illusions de la fausse conscience, Méditation sur la fausse conscience, Méditation sur les divers caractères de la Conscience et de l'Amour-propre, Méditation sur le repos de la conscience, Méditation sur la conscience, Méditation sur la piété extérieure, Méditation sur la passion dominante, Méditation sur les moyens de connaître les passions dominantes, Méditation sur les défauts d'autrui, Méditation sur la distinction de l'âme et du corps, Méditation sur le bonheur des Pécheurs comparé à celui des Justes, Méditation sur le vrai bonheur, Méditation sur les moyens d'acquérir la connaissance de nos devoirs, Méditation sur les moyens d'acquérir la connaissance de Dieu, Méditation sur la science du salut, Méditation sur l'application personnelle que l'on doit se faire à soi-même des maximes évangéliques, Méditation sur les murmures, Méditation sur l'inquiétude de l'avenir, Méditation sur le désir de la mort, Méditation sur la crainte de la mort, Méditation sur l'amour de la vie, Méditation sur le détachement des biens de ce monde, Méditation sur le renoncement au monde, Méditation sur le péché de scandale, Méditation sur les péchés d'habitude considérés dans leur origine, Méditation sur deux règles qu'un Chrétien doit toujours observer pour faire son salut dans le monde, Méditation sur les affaires du monde comparées à celles du salut, Méditation sur l'affaire du salut, Méditation sur l'illusion des prétextes dont on s'autorise pour ne pas quitter l'occasion du péché, Méditation sur la fuite des occasions prochaines du péché, Méditation sur deux sortes d'occasions prochaines du péché, Méditation sur la recherche volontaire de l'occasion prochaine du péché, Méditation sur l’œil qui scandalise, Méditation sur la pureté du cœur, Méditation sur l'attache au péché véniel, Méditation sur la distinction du péché mortel et du péché véniel, Méditation sur l'exemple de la multitude, Méditation sur la nécessité des progrès dans la vertu, et Méditation sur la crainte de Dieu.
Extrait de « Méditations; sur les principaux devoirs du Christianisme »
par Henri Griffet.
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Re: Méditation Quotidienne !
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Méditation sur le soin qu'un Chrétien doit avoir de la réputation du prochain !
1er point. Ayez soin de votre réputation, dit le Sage ; et par conséquent de celle de vos frères, puisque vous devez les aimer comme vous-même. On pèche contre ce devoir de charité ; 1°, par rapport au mal qu'on en peut dire, en quatre manières différentes : la première et la plus criante, est d'imputer faussement au prochain, le mal qui n'est pas; c'est ce qui s'appelle proprement calomnie : la seconde est de découvrir le mal qui est, à ceux qui ne le connaissent pas, et qui n'ont aucun droit de le connaitre ; c'est ce qui s'appelle proprement médisance : la troisième est de grossir et d'exagérer le mal connu et public ; c’est une autre espèce de médisance : la quatrième est d'en augmenter la publicité en affectant de le répéter et de l'inculquer dans l'esprit des autres ; c'est une troisième espèce de médisance.
2e point. On pèche, 2°, contre ce devoir de charité, par rapport au bien que l'on en peut dire, en cinq manières différentes. La première, est d'interpréter le bien en mal : la seconde, est de nier le bien, et d'ôter la connaissance du mérite d'un homme à ceux qui doivent l'avoir : la troisième, est d'y mettre des restrictions malignes et affectées, et de ne rendre à ses bonnes qualités qu'un témoignage imparfait, et par-là peu fidèle : la quatrième, est de taire et de dissimuler le bien lorsqu'il convient de le dire : la cinquième, est de le dire avec une froideur et une indifférence qui en diminue le prix.
Extrait de; sur les principaux devoirs du Christianisme » par Henri Griffet.
Méditation sur le soin qu'un Chrétien doit avoir de la réputation du prochain !
1er point. Ayez soin de votre réputation, dit le Sage ; et par conséquent de celle de vos frères, puisque vous devez les aimer comme vous-même. On pèche contre ce devoir de charité ; 1°, par rapport au mal qu'on en peut dire, en quatre manières différentes : la première et la plus criante, est d'imputer faussement au prochain, le mal qui n'est pas; c'est ce qui s'appelle proprement calomnie : la seconde est de découvrir le mal qui est, à ceux qui ne le connaissent pas, et qui n'ont aucun droit de le connaitre ; c'est ce qui s'appelle proprement médisance : la troisième est de grossir et d'exagérer le mal connu et public ; c’est une autre espèce de médisance : la quatrième est d'en augmenter la publicité en affectant de le répéter et de l'inculquer dans l'esprit des autres ; c'est une troisième espèce de médisance.
2e point. On pèche, 2°, contre ce devoir de charité, par rapport au bien que l'on en peut dire, en cinq manières différentes. La première, est d'interpréter le bien en mal : la seconde, est de nier le bien, et d'ôter la connaissance du mérite d'un homme à ceux qui doivent l'avoir : la troisième, est d'y mettre des restrictions malignes et affectées, et de ne rendre à ses bonnes qualités qu'un témoignage imparfait, et par-là peu fidèle : la quatrième, est de taire et de dissimuler le bien lorsqu'il convient de le dire : la cinquième, est de le dire avec une froideur et une indifférence qui en diminue le prix.
Extrait de; sur les principaux devoirs du Christianisme » par Henri Griffet.
Invité- Invité
Méditation transcendantale, hypnose... et forces démoniaques
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Méditation transcendantale, hypnose... et forces démoniaques
Tout ce qui est méditations orientale ou transcendantale, techniques de méditation par visualisation mentale, Yoga, techniques de la pleine conscience, hypnose, sophrologie, reiki, bouddhisme... est un danger pour l'homme.
Raising of Jairus' Daughter (Ilya Repin)
Pour quelle raison ? Parce que ces pratiques ouvrent un passage au Démon. La pensée humaine ne peut expliquer comment cela se produit — nous sommes bien peu de choses —, mais les faits sont là, de nombreuses personnes se font posséder après quelques séances voire parfois dès la première. Le Christ nous a demandé de nous tourner vers lui pour trouver la paix. Or, ces techniques nous apprennent à nous tourner vers nous-mêmes pour trouver la paix intérieure (et à faire le vide - et qui dit vide dit place à prendre, ce que s'empresse de faire le Démon... Cette place doit revenir à Jésus-Christ). Celui qui veut que nous pensions que pour être en paix, il nous faut nous centrer sur nous-mêmes, c'est le Diable. Toute méditation doit être centrée sur Jésus-Christ.
De nombreuses célébrités pratiquent la méditation transcendantale et en font la promotion à travers le monde. Consciemment ou inconsciemment, elles ont pactisé. De grands réalisateurs, acteurs et artistes utilisent la force (démoniaque !) qui les pénètre lorsqu'ils méditent, pour créer. Ils y puisent l'inspiration (démoniaque !). Ainsi sont nés des films qui ont fait les choux gras de l'industrie du Cinéma. Certains mettent une fortune dans la création d'écoles de méditation transcendantale pour répandre cette pratique diabolique aux conséquences désastreuses.
Nous mettons dans le même panier les techniques de lecture rapide qui sont basées sur les techniques de méditation et de pleine conscience.
Prudence, le démon mettra constamment sur votre chemin des personnes qui vous inciteront à faire tout le contraire de ce qu'il faut pour vous en sortir. Les premiers moyens de pression du Diable sont votre entourage.
"Durant une séance de méditation, mes yeux ont commencé à avoir des mouvements rapides anormaux et involontaires, des mouvements nerveux de gauche à droite. Puis, au fur et à mesure des séances, cela empirait. Jusqu'au jour où j'ai vu des ombres pénétrer dans ma chambre."
le New Âge (Écoutez ici la conférence sur le Nouvel Âge, ainsi que cette conférence qui en est la seconde partie), les médecines parallèles, les outils d'analyse de caractère et de développement personnel comme l’ennéagramme (d'origine gnostique), les thérapies à la mode dont l'acupuncture, l'homéopathie (voir également cet article), l'aromathérapie, la diététique chinoise (inspirées de la magie taoïste), la radiesthésie (et toutes formes d'occultisme), les fausses religions ou philosophies extrême-orientales (arts martiaux, bouddhisme, hindouisme...), Aïkido, Zazen, Hatha Yoga (Yoga irano-égyptien), le Tai Chi Chuan, le QI-Gong, le Zen, le Reiki, l'Ayurvéda, la macrobiotique (fondée par Georges Ohsawa et basée sur le principe d'équilibre entre le Ying et le Yang), le Feng Shui, la culture du Mandala (pour donner quelques exemples), le druidisme, le chamanisme (invoquant des esprits de la nature qui sont en fait des forces démoniaques)... ce qu'on appelle les médecines d'incantations, tout ce qui manipule des énergies (en bref, toutes les médecines énergétiques) sont également à éviter si vous ne voulez pas finir possédé au dernier degré. Prudence aussi avec l'ostéopathie, et la psychothérapie dans laquelle l'homme est au centre de l'étude (soi-même encore et toujours), alors qu'il ne trouvera sont salut que dans le Christ, et que le Démon est souvent la seule explication à ses maux.
Que faire dans un monde mené par Satan, où le milieu de la santé baigne dans l'ésotérisme, où la médecine traditionnelle est dirigée par l'argent, où les remèdes qui nous sont proposés nous rendent plus malades ?
Priez Saint Raphaël Archange, le Médecin de Dieu, de vous guider vers le bon médecin et vers les bons remèdes. (Reportez-vous à Neuvaine à Saint Raphaël Archange)
Conseil : Si vous avez un jardin ou un balcon, ayez une petite pharmacie naturelle, comme en cultivaient les curés et moines d'antan : verveine, menthe, camomille, mélisse, lavande officinale, sauge, romarin, thym, etc.
Lire également Les pièges du Diable.
"Je suis catholique. J'ai voulu chercher Dieu ailleurs... dans le bouddhisme. Puis, dans la franc-maçonnerie... J'ai permis aux démons de prendre possession de moi en m'éloignant de ma religion. Le Seigneur m'a délivré après que je sois revenu à Lui."
Nous vous recommandons de toujours vous renseigner sur les origines d'une thérapie, d'un mouvement, d'une technique, etc. Ne vous aventurez pas à pratiquer ce qui a comme origines (même très lointaines) l'ésotérisme, la superstition, l'idolâtrie, une magie quelle qu'elle soit ou quoi que ce soit dont le fondateur est un franc-maçon.
Attention : Ne laissez personne vous manipuler la tête ou y apposer ses mains en dehors d'un prêtre Cette pratique est aujourd'hui récupérée par les fils de Satan. En raison de la perte de la foi dans le peuple de Dieu, on ne peut s'aventurer entre les mains de n'importe qui. Supplions Dieu de nous donner des Saints fidèles à la vraie foi, capables comme l'enseigne l'Histoire Chrétienne, de délivrer les hommes des maladies et du démon, au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ. - Et plus généralement, prenez vos jambes à votre cou si l'on vous parle d'entités invisibles comme de bons compagnons vers qui l'on peut se tourner.
La maladie offre toujours une occasion favorable à l'influence diabolique. En effet, le Malin qui fait tout pour ne pas se laisser découvrir, cherche à faire confondre son action maléfique avec la maladie ("Pour se défendre du Malin" par Mgr Tournyol du Clos).
"Je souffrais de tonnes d'allergies alimentaires et autres. Quoi que je touchais, je faisais une réaction allergique. Mon pneumologue ne savait pas trop définir l'origine de ces allergies qu'il appelait fausses allergies. En fait, votre organisme réagit à tout, ajoutait-il. Quand je lui demandais d'où cela venait, il me répondait d'un haussement d'épaules. Depuis que Dieu m'a donné la foi et que je combats les démons (esprits impurs) qui sont en moi, je n'ai plus aucune allergie."
Il faut bien comprendre que les maladies causées par les démons ne sont jamais diagnostiquées, ce qui mène à se tourner vers toutes ces pratiques. Le prêtre-exorciste alors arrive en dernier recours, mais le mal est déjà fait, et toutes vos démarches précédentes (courir de magnétiseur en magnétiseur, de rebouteux en rebouteux, de guérisseur en guérisseur) auront aggravé la situation (le démon aura pris plus d'emprise sur votre corps). Oui, les démons se seront bien amusés à vous faire tourner en bourrique ! Et durant tout ce temps, ils auront bien pris place en vous.
Et à ceux qui diront : "Si cela fait du bien, cela ne peut pas être mauvais !" nous rappelons que le diable présente ses œuvres et ses illusions sous l'apparence du sucre, et qu'il se gardera bien de vous dire qu'il l'a trempé dans du poison. Le mal n'est jamais absolu, il se fond toujours dans un bien pour mieux tromper. Chaque compromis que vous ferez avec lui vous coûtera plus que ce que vous l'imaginez.
Si Satan (homicide dès le principe) guérit (ou donne l'illusion d'une guérison), c'est pour donner naissance à de plus graves maladies, et pour arriver à la mort de la personne.
En premier lieu, dans ses ruses, le diable fausse notre rapport à l'interdit : il appelle bien ce qui est mal, mal ce qui est bien. C'est pourquoi il ne propose pas à l'homme, au moment de la tentation, un mal manifeste, mais un bien apparent. ("Le combat spirituel" - Christian Poirier)
Le démon n'ayant pas perdu sa nature angélique, sait, en regardant une créature, ce qui la compose, son fonctionnement, son principe... il sait en regardant l'homme comment celui-ci est constitué et ce qu'il doit faire pour obtenir tel résultat. Il sait par exemple qu'en faisant prendre du poids à un homme, il provoquera tels maux, telles faiblesses, et pourra les accentuer. Il faudra donc chercher à combattre la cause avant tout (la prise de poids et le démon), pour soigner les effets.
Ne sous-estimez pas le pouvoir de la prière :
"J'étais toujours en dépression nerveuse depuis le décès de ma grand-mère. Du jour où j'ai commencé à prier, je me suis sentie de mieux en mieux."
"La prière m'a aidée à surmonter la perte de mon mari."
"Ma petite-fille m'a incitée à me mettre à prier. Elle m'a photocopié des prières. Avant de m'y mettre (tout doucement, je l'avoue), j'étais toujours énervée, surexcitée... J'ai pris goût à la prière et j'en ai vraiment ressenti les effets sur mon moral et sur mon corps. Je peux dire que la prière m'a apaisée."
Dès que l'homme cesse de prier, il tourne à la bête.
("Traité du Saint-Esprit" de Mgr Gaume)
Le Sacristain
Méditation transcendantale, hypnose... et forces démoniaques
Tout ce qui est méditations orientale ou transcendantale, techniques de méditation par visualisation mentale, Yoga, techniques de la pleine conscience, hypnose, sophrologie, reiki, bouddhisme... est un danger pour l'homme.
Raising of Jairus' Daughter (Ilya Repin)
Pour quelle raison ? Parce que ces pratiques ouvrent un passage au Démon. La pensée humaine ne peut expliquer comment cela se produit — nous sommes bien peu de choses —, mais les faits sont là, de nombreuses personnes se font posséder après quelques séances voire parfois dès la première. Le Christ nous a demandé de nous tourner vers lui pour trouver la paix. Or, ces techniques nous apprennent à nous tourner vers nous-mêmes pour trouver la paix intérieure (et à faire le vide - et qui dit vide dit place à prendre, ce que s'empresse de faire le Démon... Cette place doit revenir à Jésus-Christ). Celui qui veut que nous pensions que pour être en paix, il nous faut nous centrer sur nous-mêmes, c'est le Diable. Toute méditation doit être centrée sur Jésus-Christ.
De nombreuses célébrités pratiquent la méditation transcendantale et en font la promotion à travers le monde. Consciemment ou inconsciemment, elles ont pactisé. De grands réalisateurs, acteurs et artistes utilisent la force (démoniaque !) qui les pénètre lorsqu'ils méditent, pour créer. Ils y puisent l'inspiration (démoniaque !). Ainsi sont nés des films qui ont fait les choux gras de l'industrie du Cinéma. Certains mettent une fortune dans la création d'écoles de méditation transcendantale pour répandre cette pratique diabolique aux conséquences désastreuses.
Nous mettons dans le même panier les techniques de lecture rapide qui sont basées sur les techniques de méditation et de pleine conscience.
Prudence, le démon mettra constamment sur votre chemin des personnes qui vous inciteront à faire tout le contraire de ce qu'il faut pour vous en sortir. Les premiers moyens de pression du Diable sont votre entourage.
"Durant une séance de méditation, mes yeux ont commencé à avoir des mouvements rapides anormaux et involontaires, des mouvements nerveux de gauche à droite. Puis, au fur et à mesure des séances, cela empirait. Jusqu'au jour où j'ai vu des ombres pénétrer dans ma chambre."
le New Âge (Écoutez ici la conférence sur le Nouvel Âge, ainsi que cette conférence qui en est la seconde partie), les médecines parallèles, les outils d'analyse de caractère et de développement personnel comme l’ennéagramme (d'origine gnostique), les thérapies à la mode dont l'acupuncture, l'homéopathie (voir également cet article), l'aromathérapie, la diététique chinoise (inspirées de la magie taoïste), la radiesthésie (et toutes formes d'occultisme), les fausses religions ou philosophies extrême-orientales (arts martiaux, bouddhisme, hindouisme...), Aïkido, Zazen, Hatha Yoga (Yoga irano-égyptien), le Tai Chi Chuan, le QI-Gong, le Zen, le Reiki, l'Ayurvéda, la macrobiotique (fondée par Georges Ohsawa et basée sur le principe d'équilibre entre le Ying et le Yang), le Feng Shui, la culture du Mandala (pour donner quelques exemples), le druidisme, le chamanisme (invoquant des esprits de la nature qui sont en fait des forces démoniaques)... ce qu'on appelle les médecines d'incantations, tout ce qui manipule des énergies (en bref, toutes les médecines énergétiques) sont également à éviter si vous ne voulez pas finir possédé au dernier degré. Prudence aussi avec l'ostéopathie, et la psychothérapie dans laquelle l'homme est au centre de l'étude (soi-même encore et toujours), alors qu'il ne trouvera sont salut que dans le Christ, et que le Démon est souvent la seule explication à ses maux.
Que faire dans un monde mené par Satan, où le milieu de la santé baigne dans l'ésotérisme, où la médecine traditionnelle est dirigée par l'argent, où les remèdes qui nous sont proposés nous rendent plus malades ?
Priez Saint Raphaël Archange, le Médecin de Dieu, de vous guider vers le bon médecin et vers les bons remèdes. (Reportez-vous à Neuvaine à Saint Raphaël Archange)
Conseil : Si vous avez un jardin ou un balcon, ayez une petite pharmacie naturelle, comme en cultivaient les curés et moines d'antan : verveine, menthe, camomille, mélisse, lavande officinale, sauge, romarin, thym, etc.
Lire également Les pièges du Diable.
"Je suis catholique. J'ai voulu chercher Dieu ailleurs... dans le bouddhisme. Puis, dans la franc-maçonnerie... J'ai permis aux démons de prendre possession de moi en m'éloignant de ma religion. Le Seigneur m'a délivré après que je sois revenu à Lui."
Nous vous recommandons de toujours vous renseigner sur les origines d'une thérapie, d'un mouvement, d'une technique, etc. Ne vous aventurez pas à pratiquer ce qui a comme origines (même très lointaines) l'ésotérisme, la superstition, l'idolâtrie, une magie quelle qu'elle soit ou quoi que ce soit dont le fondateur est un franc-maçon.
Attention : Ne laissez personne vous manipuler la tête ou y apposer ses mains en dehors d'un prêtre Cette pratique est aujourd'hui récupérée par les fils de Satan. En raison de la perte de la foi dans le peuple de Dieu, on ne peut s'aventurer entre les mains de n'importe qui. Supplions Dieu de nous donner des Saints fidèles à la vraie foi, capables comme l'enseigne l'Histoire Chrétienne, de délivrer les hommes des maladies et du démon, au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ. - Et plus généralement, prenez vos jambes à votre cou si l'on vous parle d'entités invisibles comme de bons compagnons vers qui l'on peut se tourner.
La maladie offre toujours une occasion favorable à l'influence diabolique. En effet, le Malin qui fait tout pour ne pas se laisser découvrir, cherche à faire confondre son action maléfique avec la maladie ("Pour se défendre du Malin" par Mgr Tournyol du Clos).
"Je souffrais de tonnes d'allergies alimentaires et autres. Quoi que je touchais, je faisais une réaction allergique. Mon pneumologue ne savait pas trop définir l'origine de ces allergies qu'il appelait fausses allergies. En fait, votre organisme réagit à tout, ajoutait-il. Quand je lui demandais d'où cela venait, il me répondait d'un haussement d'épaules. Depuis que Dieu m'a donné la foi et que je combats les démons (esprits impurs) qui sont en moi, je n'ai plus aucune allergie."
Il faut bien comprendre que les maladies causées par les démons ne sont jamais diagnostiquées, ce qui mène à se tourner vers toutes ces pratiques. Le prêtre-exorciste alors arrive en dernier recours, mais le mal est déjà fait, et toutes vos démarches précédentes (courir de magnétiseur en magnétiseur, de rebouteux en rebouteux, de guérisseur en guérisseur) auront aggravé la situation (le démon aura pris plus d'emprise sur votre corps). Oui, les démons se seront bien amusés à vous faire tourner en bourrique ! Et durant tout ce temps, ils auront bien pris place en vous.
Et à ceux qui diront : "Si cela fait du bien, cela ne peut pas être mauvais !" nous rappelons que le diable présente ses œuvres et ses illusions sous l'apparence du sucre, et qu'il se gardera bien de vous dire qu'il l'a trempé dans du poison. Le mal n'est jamais absolu, il se fond toujours dans un bien pour mieux tromper. Chaque compromis que vous ferez avec lui vous coûtera plus que ce que vous l'imaginez.
Si Satan (homicide dès le principe) guérit (ou donne l'illusion d'une guérison), c'est pour donner naissance à de plus graves maladies, et pour arriver à la mort de la personne.
En premier lieu, dans ses ruses, le diable fausse notre rapport à l'interdit : il appelle bien ce qui est mal, mal ce qui est bien. C'est pourquoi il ne propose pas à l'homme, au moment de la tentation, un mal manifeste, mais un bien apparent. ("Le combat spirituel" - Christian Poirier)
Le démon n'ayant pas perdu sa nature angélique, sait, en regardant une créature, ce qui la compose, son fonctionnement, son principe... il sait en regardant l'homme comment celui-ci est constitué et ce qu'il doit faire pour obtenir tel résultat. Il sait par exemple qu'en faisant prendre du poids à un homme, il provoquera tels maux, telles faiblesses, et pourra les accentuer. Il faudra donc chercher à combattre la cause avant tout (la prise de poids et le démon), pour soigner les effets.
Ne sous-estimez pas le pouvoir de la prière :
"J'étais toujours en dépression nerveuse depuis le décès de ma grand-mère. Du jour où j'ai commencé à prier, je me suis sentie de mieux en mieux."
"La prière m'a aidée à surmonter la perte de mon mari."
"Ma petite-fille m'a incitée à me mettre à prier. Elle m'a photocopié des prières. Avant de m'y mettre (tout doucement, je l'avoue), j'étais toujours énervée, surexcitée... J'ai pris goût à la prière et j'en ai vraiment ressenti les effets sur mon moral et sur mon corps. Je peux dire que la prière m'a apaisée."
Dès que l'homme cesse de prier, il tourne à la bête.
("Traité du Saint-Esprit" de Mgr Gaume)
Le Sacristain
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
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MÉDITER AVEC LES CARMES !
16 Juin
Dans ces quelques phrases un peu déconcertantes, le Christ, Parole de Dieu, nous parle de notre parole humaine ; et il nous donne à ce sujet deux consignes qui se complètent :
- d'une part il ne faut pas donner à notre parole une portée qu'elle ne peut avoir, c'est pourquoi il ne faut pas abuser des serments
- mais, à l'inverse, nous devons donner à notre parole toute sa vraie valeur, et pour cela, faire d'elle un oui ou un non authentiques.
Au temps de Jésus, on prononçait beaucoup de serments, et de préférence sur Dieu ou sur les choses les plus saintes : le Temple, l'autel… C'était d'ailleurs une habitude de tout le monde ancien, même dans les religions païennes, et sans doute un reste de la mentalité magique, qui s'imagine que l'homme, par la force de sa parole, peut mettre le grappin sur la divinité, sur ses bonnes grâces ou ses bénédictions. Souvent c'était une manière de donner force juridique à une déclaration ou à un témoignage. Au point que le serment pouvait équivaloir à une preuve : on se mettait à l'abri en annexant Dieu à sa cause !
Aujourd'hui le serment est réservé pour quelques actes publics et solennels, et pourtant l'habitude des serments à tout propos a des équivalents dans notre vie concrète :
- toutes nos tentatives pour mettre Dieu à notre service, pour faire de notre foi ou de notre espérance un point d'appui dans la prière de demande,
- la tentation que peut éprouver le ou la consacrée de faire de sa situation religieuse un tremplin dans les relations sociales ou un piédestal…
- l'habileté que nous montrons à voiler par de grandes protestations ou des affirmations un peu creuses la pauvreté de notre témoignage ou de notre vie spirituelle,
- tous les chantages, grands ou petits, sur des choses saintes, sur les paroles des saints ou les écrits des saintes pour forcer les autres à entrer dans nos vues,
- toutes les fois que nous disons, par intérêt personnel ou volonté de puissance : "Ceci n'est pas évangélique", "Ceci n'est pas missionnaire", "Cela n'est pas conforme à l'unité", "Cela est la véritable ouverture au monde".
Jésus coupe court à toutes ces manœuvres. Il ne dit pas :" Quand vous jurez, tenez vos serments", mais il radicalise l'obligation : "Ne faites pas de serments du tout, parce que vous ne disposez ni de Dieu, ni des choses de Dieu, ni de vous-mêmes, qui êtes chose sainte de Dieu.
Le mot d'ordre du Seigneur est clair : nous ne pourrons jamais annexer à notre profit ni Dieu, ni ce que Dieu offre à son peuple ; nous ne devons pas tenter de nous justifier par des paroles plus ou moins solennelles, quand ces paroles servent de paravent et ne sont pas authentifiées par la vie.
Mais il est une valeur que la parole doit garder : elle doit demeurer un chemin sacré entre les personnes.
Le modèle, là encore, c'est Dieu, le Véritable, le Véridique.
C'est le Christ expression parfaite et totale du Père, Verbe du Père dans l'éternité, Verbe du Père venu dans notre chair, et dont les paroles sont Esprit et vie, le Christ révélation parfaite du plan d'amour de Dieu, lui que nous appelons Sagesse du Père, le Christ qui est oui de Dieu, et qui était oui de Dieu même quand il devait dire non aux hommes.
MÉDITER AVEC LES CARMES !
16 Juin
Dans ces quelques phrases un peu déconcertantes, le Christ, Parole de Dieu, nous parle de notre parole humaine ; et il nous donne à ce sujet deux consignes qui se complètent :
- d'une part il ne faut pas donner à notre parole une portée qu'elle ne peut avoir, c'est pourquoi il ne faut pas abuser des serments
- mais, à l'inverse, nous devons donner à notre parole toute sa vraie valeur, et pour cela, faire d'elle un oui ou un non authentiques.
Au temps de Jésus, on prononçait beaucoup de serments, et de préférence sur Dieu ou sur les choses les plus saintes : le Temple, l'autel… C'était d'ailleurs une habitude de tout le monde ancien, même dans les religions païennes, et sans doute un reste de la mentalité magique, qui s'imagine que l'homme, par la force de sa parole, peut mettre le grappin sur la divinité, sur ses bonnes grâces ou ses bénédictions. Souvent c'était une manière de donner force juridique à une déclaration ou à un témoignage. Au point que le serment pouvait équivaloir à une preuve : on se mettait à l'abri en annexant Dieu à sa cause !
Aujourd'hui le serment est réservé pour quelques actes publics et solennels, et pourtant l'habitude des serments à tout propos a des équivalents dans notre vie concrète :
- toutes nos tentatives pour mettre Dieu à notre service, pour faire de notre foi ou de notre espérance un point d'appui dans la prière de demande,
- la tentation que peut éprouver le ou la consacrée de faire de sa situation religieuse un tremplin dans les relations sociales ou un piédestal…
- l'habileté que nous montrons à voiler par de grandes protestations ou des affirmations un peu creuses la pauvreté de notre témoignage ou de notre vie spirituelle,
- tous les chantages, grands ou petits, sur des choses saintes, sur les paroles des saints ou les écrits des saintes pour forcer les autres à entrer dans nos vues,
- toutes les fois que nous disons, par intérêt personnel ou volonté de puissance : "Ceci n'est pas évangélique", "Ceci n'est pas missionnaire", "Cela n'est pas conforme à l'unité", "Cela est la véritable ouverture au monde".
Jésus coupe court à toutes ces manœuvres. Il ne dit pas :" Quand vous jurez, tenez vos serments", mais il radicalise l'obligation : "Ne faites pas de serments du tout, parce que vous ne disposez ni de Dieu, ni des choses de Dieu, ni de vous-mêmes, qui êtes chose sainte de Dieu.
Le mot d'ordre du Seigneur est clair : nous ne pourrons jamais annexer à notre profit ni Dieu, ni ce que Dieu offre à son peuple ; nous ne devons pas tenter de nous justifier par des paroles plus ou moins solennelles, quand ces paroles servent de paravent et ne sont pas authentifiées par la vie.
Mais il est une valeur que la parole doit garder : elle doit demeurer un chemin sacré entre les personnes.
Le modèle, là encore, c'est Dieu, le Véritable, le Véridique.
C'est le Christ expression parfaite et totale du Père, Verbe du Père dans l'éternité, Verbe du Père venu dans notre chair, et dont les paroles sont Esprit et vie, le Christ révélation parfaite du plan d'amour de Dieu, lui que nous appelons Sagesse du Père, le Christ qui est oui de Dieu, et qui était oui de Dieu même quand il devait dire non aux hommes.
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
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La terre porte fruit, sans hâte, sans bruit. Elle fait éclore la vie dans la semence qui lui est confiée. L'homme, au moment où il sème, sait qu'il peut faire confiance à la terre et à la force de vie que Dieu a enclose dans la semence. Et une fois le grain lancé dans le sillon, il échappe vraiment à l'agriculteur. Même si celui-ci peut encore amender la terre, ce n'est pas lui qui programme, seconde après seconde, l'apparition du blé en herbe, de l'épi dans l'herbe, et du grain dans l'épi.
Cela se fait sans l'homme, parce que, en définitive, c'est l'œuvre de Dieu. Cela ne se fait pas au rythme de l'homme ; lui s'endort et se lève, aux différents moments de la journée, mais les lenteurs de la vie lui échappent, et même si s'il se tenait en arrêt devant le blé en train de croître, il ne verrait rien pousser.
Ainsi en va-t-il pour le Royaume de Dieu, nous explique Jésus. Le Royaume de Dieu, ou plutôt le Règne de Dieu, c'est l'emprise de Dieu sur nos cœurs d'hommes et de femmes, c'est notre entrée dans la vie de Dieu, c'est notre dialogue d'amitié avec Dieu. Et il n'est pas question pour nous de voir, de sentir, de mesurer la croissance de cette vie et de cette amitié. C'est Dieu qui la met en œuvre, c'est Dieu qui la rythme par son Esprit Saint. Souvent le Royaume grandit d'une manière cachée, dans l'effacement et la modestie ; mais on peut faire confiance à sa fécondité qui ne se voit pas, et qui est celle de l'Esprit Saint.
Ce qui nous appartient, et que Dieu attend de nous, c'est que nous restions une terre bien meuble, souple et accueillante. Alors la semence, qui est la parole de Jésus, dans la terre de notre cœur, devient, au rythme de Dieu, blé en herbe, épi, puis grain dans l'épi ; et Dieu la fait s'épanouir en nous, au long de notre vie de croyants, d'abord comme une fidélité toute en promesses, puis comme une liberté d'adulte, et enfin comme un témoignage courageux.
Notre vie, alors, est prête pour la moisson, à l'heure que Dieu choisira.
La terre porte fruit, sans hâte, sans bruit. Elle fait éclore la vie dans la semence qui lui est confiée. L'homme, au moment où il sème, sait qu'il peut faire confiance à la terre et à la force de vie que Dieu a enclose dans la semence. Et une fois le grain lancé dans le sillon, il échappe vraiment à l'agriculteur. Même si celui-ci peut encore amender la terre, ce n'est pas lui qui programme, seconde après seconde, l'apparition du blé en herbe, de l'épi dans l'herbe, et du grain dans l'épi.
Cela se fait sans l'homme, parce que, en définitive, c'est l'œuvre de Dieu. Cela ne se fait pas au rythme de l'homme ; lui s'endort et se lève, aux différents moments de la journée, mais les lenteurs de la vie lui échappent, et même si s'il se tenait en arrêt devant le blé en train de croître, il ne verrait rien pousser.
Ainsi en va-t-il pour le Royaume de Dieu, nous explique Jésus. Le Royaume de Dieu, ou plutôt le Règne de Dieu, c'est l'emprise de Dieu sur nos cœurs d'hommes et de femmes, c'est notre entrée dans la vie de Dieu, c'est notre dialogue d'amitié avec Dieu. Et il n'est pas question pour nous de voir, de sentir, de mesurer la croissance de cette vie et de cette amitié. C'est Dieu qui la met en œuvre, c'est Dieu qui la rythme par son Esprit Saint. Souvent le Royaume grandit d'une manière cachée, dans l'effacement et la modestie ; mais on peut faire confiance à sa fécondité qui ne se voit pas, et qui est celle de l'Esprit Saint.
Ce qui nous appartient, et que Dieu attend de nous, c'est que nous restions une terre bien meuble, souple et accueillante. Alors la semence, qui est la parole de Jésus, dans la terre de notre cœur, devient, au rythme de Dieu, blé en herbe, épi, puis grain dans l'épi ; et Dieu la fait s'épanouir en nous, au long de notre vie de croyants, d'abord comme une fidélité toute en promesses, puis comme une liberté d'adulte, et enfin comme un témoignage courageux.
Notre vie, alors, est prête pour la moisson, à l'heure que Dieu choisira.
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Re: Méditation Quotidienne !
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MÉDITER AVEC LES CARMES !
18Juin
Derrière ces pages de catéchèse, très stylisées, de saint Matthieu, nous retrouvons sans difficulté non seulement toute la pédagogie des premiers prédicateurs chrétiens, mais toute la force et toute l'exigence du message moral de Jésus.
"Œil pour œil, dent pour dent", cette vieille loi du talion avait fait ses preuves dans les civilisations anciennes du Proche-Orient. Tantôt elle apparaissait comme une mesure de rigueur, destinée à faire réfléchir les criminels, tantôt elle jouait en fait comme une mesure d'ordre et de modération, qui protégeait les délinquants contre des vengeances aveugles. De toute façon, pour Jésus, tout cela est radicalement dépassé par la loi nouvelle qu'il promulgue de sa propre autorité de Fils de Dieu : "Je vous dis de ne pas tenir tête, de ne pas riposter aux méchants".
Et Jésus ajoute quatre exemples, en passant du "vous" au "tu", pour les personnaliser davantage.
"À celui qui te frappe sur la joue droite, tends l'autre joue".
Ce n'est pas un exemple irréel, car dès que l'on entreprend quelque chose pour le Seigneur, il faut s'attendre à recevoir des coups, parfois de tous les côtés. Ce n'est pas non plus un exemple irréalisable, et on le déformerait, en y voyant une simple boutade du Seigneur. Car Jésus, réellement, nous attend là. Mais c'est une attitude qui doit jaillir du plus profond de la liberté et qu'on ne saurait imposer à aucun ; et c'est pourquoi le Seigneur, calmement, déclarait à ceux qui venaient l'arrêter à Gethsémani : "Si c'est moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir".
Vient ensuite l'exemple de la tunique et du manteau. À la surenchère de la haine, il faut répondre par la surenchère de l'amour.
La réquisition pour un mille (c'est-à-dire pour 1.500 m) fait sans doute allusion à des corvées. Les soldats ou les fonctionnaires pouvaient forcer un passant à porter un fardeau ou à les accompagner un instant à titre de guide ou d'otage. Ainsi, selon Jésus, à tous ceux qui abusent de nos services, qui font de nous leurs esclaves (...ou leurs boniches !), il faut répondre par une surenchère de la disponibilité. Souvent d'ailleurs, le seul pas qui coûte vraiment, c'est le pas 1001.
Et enfin Jésus dit : "Donne à qui te demande". Dans ce contexte, il semble bien qu’il s'agisse d'une demande agressive ou injuste. Là encore le Seigneur nous suggère de répondre par un geste d'apaisement ou de patience.
Telles sont les consignes de Jésus, à la fois paradoxales et terriblement réalistes. Au bout du compte, tous les comptes sont faussés, car Dieu est celui qui ne veut pas compter. À une morale de la juste proportion, Jésus substitue la morale de la douceur volontaire. Aux pressions de la méchanceté Jésus oppose seulement le dynamisme mystérieux de la non-violence. Il n'approuve pas le mal, mais il refuse de répondre au même niveau que le mal.
Évidemment, suivre Jésus jusque-là, c'est-à-dire adieu à toutes nos sécurités, ces pauvres sécurités que nous appuyons sur des arguments de justice, sur des droits réels à faire valoir, sur des compétences que nous voulons défendre, sur des rôles qui nous flattent et que nous voulons garder. Ce risque évangélique réclame une force que seul le Christ peut nous donner, la force de l'espérance, toujours paradoxale ; un tel renoncement à l'agressivité, véritable folie aux yeux du monde, ne peut être vécu que par amour, par un amour un peu fou lui aussi, voué à Celui qui est source de tout amour.
La disproportion grandira forcément dans notre vie évangélique, entre nos droits et nos devoirs, entre ce que nous recevons et ce qu'il faudra donner, disproportion douloureuse, révoltante même à certains jours, disproportion qui ne sera corrigée que par le cœur de Dieu selon les critères d'une sagesse inaccessible, et qui sont, eux aussi, des critères d'amour.
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18Juin
Derrière ces pages de catéchèse, très stylisées, de saint Matthieu, nous retrouvons sans difficulté non seulement toute la pédagogie des premiers prédicateurs chrétiens, mais toute la force et toute l'exigence du message moral de Jésus.
"Œil pour œil, dent pour dent", cette vieille loi du talion avait fait ses preuves dans les civilisations anciennes du Proche-Orient. Tantôt elle apparaissait comme une mesure de rigueur, destinée à faire réfléchir les criminels, tantôt elle jouait en fait comme une mesure d'ordre et de modération, qui protégeait les délinquants contre des vengeances aveugles. De toute façon, pour Jésus, tout cela est radicalement dépassé par la loi nouvelle qu'il promulgue de sa propre autorité de Fils de Dieu : "Je vous dis de ne pas tenir tête, de ne pas riposter aux méchants".
Et Jésus ajoute quatre exemples, en passant du "vous" au "tu", pour les personnaliser davantage.
"À celui qui te frappe sur la joue droite, tends l'autre joue".
Ce n'est pas un exemple irréel, car dès que l'on entreprend quelque chose pour le Seigneur, il faut s'attendre à recevoir des coups, parfois de tous les côtés. Ce n'est pas non plus un exemple irréalisable, et on le déformerait, en y voyant une simple boutade du Seigneur. Car Jésus, réellement, nous attend là. Mais c'est une attitude qui doit jaillir du plus profond de la liberté et qu'on ne saurait imposer à aucun ; et c'est pourquoi le Seigneur, calmement, déclarait à ceux qui venaient l'arrêter à Gethsémani : "Si c'est moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir".
Vient ensuite l'exemple de la tunique et du manteau. À la surenchère de la haine, il faut répondre par la surenchère de l'amour.
La réquisition pour un mille (c'est-à-dire pour 1.500 m) fait sans doute allusion à des corvées. Les soldats ou les fonctionnaires pouvaient forcer un passant à porter un fardeau ou à les accompagner un instant à titre de guide ou d'otage. Ainsi, selon Jésus, à tous ceux qui abusent de nos services, qui font de nous leurs esclaves (...ou leurs boniches !), il faut répondre par une surenchère de la disponibilité. Souvent d'ailleurs, le seul pas qui coûte vraiment, c'est le pas 1001.
Et enfin Jésus dit : "Donne à qui te demande". Dans ce contexte, il semble bien qu’il s'agisse d'une demande agressive ou injuste. Là encore le Seigneur nous suggère de répondre par un geste d'apaisement ou de patience.
Telles sont les consignes de Jésus, à la fois paradoxales et terriblement réalistes. Au bout du compte, tous les comptes sont faussés, car Dieu est celui qui ne veut pas compter. À une morale de la juste proportion, Jésus substitue la morale de la douceur volontaire. Aux pressions de la méchanceté Jésus oppose seulement le dynamisme mystérieux de la non-violence. Il n'approuve pas le mal, mais il refuse de répondre au même niveau que le mal.
Évidemment, suivre Jésus jusque-là, c'est-à-dire adieu à toutes nos sécurités, ces pauvres sécurités que nous appuyons sur des arguments de justice, sur des droits réels à faire valoir, sur des compétences que nous voulons défendre, sur des rôles qui nous flattent et que nous voulons garder. Ce risque évangélique réclame une force que seul le Christ peut nous donner, la force de l'espérance, toujours paradoxale ; un tel renoncement à l'agressivité, véritable folie aux yeux du monde, ne peut être vécu que par amour, par un amour un peu fou lui aussi, voué à Celui qui est source de tout amour.
La disproportion grandira forcément dans notre vie évangélique, entre nos droits et nos devoirs, entre ce que nous recevons et ce qu'il faudra donner, disproportion douloureuse, révoltante même à certains jours, disproportion qui ne sera corrigée que par le cœur de Dieu selon les critères d'une sagesse inaccessible, et qui sont, eux aussi, des critères d'amour.
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St Jude.
MÉDITATION DU JOUR
le 19 Juin
Aimer vos ennemis !
À celui qui veut le suivre, Jésus demande d’aimer celui qui ne le mérite pas, sans contrepartie, pour combler les vides d’amour qu’il y a dans les cœurs, dans les relations humaines, dans les familles, dans les communautés et dans le monde. Jésus n’est pas venu pour nous enseigner les bonnes manières, des manières de salon ! Pour cela il n’y avait pas besoin qu’il descende du ciel et meure sur la croix. Le Christ est venu pour nous sauver, pour nous montrer le chemin, l’unique chemin de sortie des sables mouvants du péché, et ce chemin de sainteté, c’est la miséricorde, chemin qu’il a fait et qu’il fait avec nous chaque jour. Être saint n’est pas un luxe, c’est nécessaire pour le salut du monde. C’est ce que le Seigneur nous demande.
Le Seigneur Jésus et notre Mère l’Église nous demandent de témoigner avec beaucoup de zèle et d’ardeur de ces attitudes de sainteté. Par conséquent, aimons ceux qui nous sont hostiles ; bénissons celui qui dit du mal de nous ; saluons d’un sourire celui qui peut-être ne le mérite pas ; n’aspirons pas à nous faire valoir, mais opposons la douceur à la tyrannie ; oublions les humiliations subies. Laissons-nous toujours guider par l’Esprit du Christ, qui s’est sacrifié lui-même sur la croix, pour que nous puissions être des « canaux » par lesquels s’écoule sa charité.
Pape François
Jorge Mario Bergoglio, s.j., né en 1936 à Buenos Aires, a été élu pape sous le nom de François en 2013. / Homélie du 23 février 2014.
St Jude.
MÉDITATION DU JOUR
le 19 Juin
Aimer vos ennemis !
À celui qui veut le suivre, Jésus demande d’aimer celui qui ne le mérite pas, sans contrepartie, pour combler les vides d’amour qu’il y a dans les cœurs, dans les relations humaines, dans les familles, dans les communautés et dans le monde. Jésus n’est pas venu pour nous enseigner les bonnes manières, des manières de salon ! Pour cela il n’y avait pas besoin qu’il descende du ciel et meure sur la croix. Le Christ est venu pour nous sauver, pour nous montrer le chemin, l’unique chemin de sortie des sables mouvants du péché, et ce chemin de sainteté, c’est la miséricorde, chemin qu’il a fait et qu’il fait avec nous chaque jour. Être saint n’est pas un luxe, c’est nécessaire pour le salut du monde. C’est ce que le Seigneur nous demande.
Le Seigneur Jésus et notre Mère l’Église nous demandent de témoigner avec beaucoup de zèle et d’ardeur de ces attitudes de sainteté. Par conséquent, aimons ceux qui nous sont hostiles ; bénissons celui qui dit du mal de nous ; saluons d’un sourire celui qui peut-être ne le mérite pas ; n’aspirons pas à nous faire valoir, mais opposons la douceur à la tyrannie ; oublions les humiliations subies. Laissons-nous toujours guider par l’Esprit du Christ, qui s’est sacrifié lui-même sur la croix, pour que nous puissions être des « canaux » par lesquels s’écoule sa charité.
Pape François
Jorge Mario Bergoglio, s.j., né en 1936 à Buenos Aires, a été élu pape sous le nom de François en 2013. / Homélie du 23 février 2014.
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Re: Méditation Quotidienne !
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MÉDITER AVEC LES CARMES !
"Ne vous inquiétez pas", dit Jésus.
C'est là l'un des maîtres-mots de sa sagesse, qui suffit, à lui seul, à situer l'insécurité dans notre vie de foi et d'espérance.
Et Jésus, pour nous aider à lâcher prise, à ne pas crisper les mains sur nos soucis, nous donne plusieurs raisons.
D'abord le souci est impuissant, inefficace.
Pas plus que nous ne pouvons, à force de souci, augmenter notre taille de quelques centimètres, nous ne pouvons nous donner à nous-mêmes des journées de 28 heures, de l'aisance au travail, ou une résistance physique que nous n'avons pas.
Et puis le souci est inutile, dès lors que Dieu est là, qui se soucie de nous : "Il sait bien, votre Père", dit Jésus. Et il n'est pas de chemin plus court vers la paix, que de se dire et de se redire, spécialement aux heures difficiles, quand l'image de nous-mêmes se brouille et parasite notre espérance :"Dieu sait, Dieu voit" ; Jésus sait, Jésus voit ; "Seigneur, tu sais tout, tu vois bien que je t'aime."
Dieu habille les fleurs : il saura bien vêtir ses enfants.
Enfin le souci nous détourne de l'essentiel, qui est le règne de Dieu, c'est-à-dire l'accomplissement de son plan d'amour sur la terre, et la justice de Dieu ; comprenons ici : la justice que Dieu réclame, c'est-à-dire une existence pleinement "ajustée" à son vouloir, une vie qui réponde constamment aux initiatives de salut que Dieu prend pour chacun et pour le monde entier.
Or c'est dans l'aujourd'hui que se trouve et se cherche le règne de Dieu. "Rien que pour aujourd'hui", chantait Thérèse, parce que l'aujourd'hui est la mesure la plus naturelle, la plus vraie, la plus sûre, de la fidélité.
"Il y eut un soir, il y eut un matin" : c'est le grand rythme de la création. "Il y a un matin, il y a un soir" : c'est le petit rythme de la rédemption.
L'aujourd'hui englobe tout ce que nous pouvons vraiment connaître et vraiment accomplir de la volonté de Dieu. Au-delà, nous pouvons, souvent nous devons prévoir et préparer, mais le souci est déjà de trop, parce qu'il nous fait retomber du plan de l'amour au niveau de l'imaginaire.
Imaginer les choses, c'est une manière de les posséder et de les garder pour soi seul. Chaque fois qu'au-delà d'une saine prospective nous nous laissons envahir par le souci de l'avenir imaginé, nous nous replaçons au centre de tout et nous oublions, non seulement que Dieu peut, mais qu'il sait, qu'il voit, et qu'il aime.
C'est bien pourquoi St Jean de la Croix met la nuit de l'imagination et de la mémoire en relation directe avec l'espérance. Il y a là une purification et une ascèse auxquelles peut-être nous ne pensons pas assez, même quand par ailleurs nous recherchons loyalement le règne de Dieu.
Jésus, le Sage de la nouvelle alliance, nous propose de nous initier à sa propre liberté de cœur face à l'avenir.
Qu'il nous donne à tous, par la force de sa présence, par l'énergie de sa Pâque, assez d'amour pour nous contenter de Lui, assez d'espérance pour attendre ses merveilles.
Car elles viendront, et déjà elles viennent, "mais c'est de nuit".
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"Ne vous inquiétez pas", dit Jésus.
C'est là l'un des maîtres-mots de sa sagesse, qui suffit, à lui seul, à situer l'insécurité dans notre vie de foi et d'espérance.
Et Jésus, pour nous aider à lâcher prise, à ne pas crisper les mains sur nos soucis, nous donne plusieurs raisons.
D'abord le souci est impuissant, inefficace.
Pas plus que nous ne pouvons, à force de souci, augmenter notre taille de quelques centimètres, nous ne pouvons nous donner à nous-mêmes des journées de 28 heures, de l'aisance au travail, ou une résistance physique que nous n'avons pas.
Et puis le souci est inutile, dès lors que Dieu est là, qui se soucie de nous : "Il sait bien, votre Père", dit Jésus. Et il n'est pas de chemin plus court vers la paix, que de se dire et de se redire, spécialement aux heures difficiles, quand l'image de nous-mêmes se brouille et parasite notre espérance :"Dieu sait, Dieu voit" ; Jésus sait, Jésus voit ; "Seigneur, tu sais tout, tu vois bien que je t'aime."
Dieu habille les fleurs : il saura bien vêtir ses enfants.
Enfin le souci nous détourne de l'essentiel, qui est le règne de Dieu, c'est-à-dire l'accomplissement de son plan d'amour sur la terre, et la justice de Dieu ; comprenons ici : la justice que Dieu réclame, c'est-à-dire une existence pleinement "ajustée" à son vouloir, une vie qui réponde constamment aux initiatives de salut que Dieu prend pour chacun et pour le monde entier.
Or c'est dans l'aujourd'hui que se trouve et se cherche le règne de Dieu. "Rien que pour aujourd'hui", chantait Thérèse, parce que l'aujourd'hui est la mesure la plus naturelle, la plus vraie, la plus sûre, de la fidélité.
"Il y eut un soir, il y eut un matin" : c'est le grand rythme de la création. "Il y a un matin, il y a un soir" : c'est le petit rythme de la rédemption.
L'aujourd'hui englobe tout ce que nous pouvons vraiment connaître et vraiment accomplir de la volonté de Dieu. Au-delà, nous pouvons, souvent nous devons prévoir et préparer, mais le souci est déjà de trop, parce qu'il nous fait retomber du plan de l'amour au niveau de l'imaginaire.
Imaginer les choses, c'est une manière de les posséder et de les garder pour soi seul. Chaque fois qu'au-delà d'une saine prospective nous nous laissons envahir par le souci de l'avenir imaginé, nous nous replaçons au centre de tout et nous oublions, non seulement que Dieu peut, mais qu'il sait, qu'il voit, et qu'il aime.
C'est bien pourquoi St Jean de la Croix met la nuit de l'imagination et de la mémoire en relation directe avec l'espérance. Il y a là une purification et une ascèse auxquelles peut-être nous ne pensons pas assez, même quand par ailleurs nous recherchons loyalement le règne de Dieu.
Jésus, le Sage de la nouvelle alliance, nous propose de nous initier à sa propre liberté de cœur face à l'avenir.
Qu'il nous donne à tous, par la force de sa présence, par l'énergie de sa Pâque, assez d'amour pour nous contenter de Lui, assez d'espérance pour attendre ses merveilles.
Car elles viendront, et déjà elles viennent, "mais c'est de nuit".
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Re: Méditation Quotidienne !
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Dimanche 24 Juin
Au centre du récit de l'annonce faite à Zacharie, nous venons d'entendre les paroles de Gabriel décrivant la personnalité spirituelle et la mission du Baptiste.
Le nom que Zacharie lui donnera, ce nom indiqué par l'Ange et donc choisi par Dieu, est à lui seul le résumé du message que le Baptiste proclamera : Yô-hânan : "Dieu fait grâce". Et parce que Jean sera porteur de cette bonne nouvelle : "Dieu fait grâce au monde", il sera cause de joie, non seulement pour ses parents, mais pour beaucoup d'autres.
L'Ange ajoute : "Il sera grand devant le Seigneur", c'est-à-dire : Dieu aura toujours pour lui un grand amour et un grand dessein. De fait Dieu a tellement les yeux sur Jean le Précurseur qu'il lui indique d'avance le chemin de sa double consécration :
- d'une part, comme autrefois Samson, il sera nazir, et son ascèse volontaire le désignera à tous comme un homme qui porte la livrée des vrais serviteurs ;
- d'autre part l'Esprit fera de lui un prophète dès le sein de sa mère, comme Élisabeth le vérifiera au jour de la Visitation.
Dieu annonce d'avance son projet : il rêve d'avance de l'enfant en même temps que sa mère.
Puis l'Envoyé s'attarde sur cette mission prophétique de Jean, qui se déploiera sous le signe d'Élie l'homme de Dieu, avec la force spirituelle et la puissance d'Élie. Et ce que l'Ange décrit là, c'est équivalemment la mission prophétique de l'Église, peuple de Dieu, que vous avez à vivre, mes sœurs, dans le silence de l'oraison et dans la vie fraternelle :
- ramener les hommes au Seigneur Dieu,
- marcher devant sous le regard de Dieu,
- ramener le cœur des pères vers leurs enfants,
- ramener les rebelles à la sagesse des justes,
- et préparer pour le Seigneur un peuple bien disposé.
C'est une mission tout entière tournée vers l'espérance, et vers l'avenir que Dieu fera pour les hommes et avec les hommes, car il ne s'agit pas tant de ramener le cœur des enfants vers leur père que de ramener le cœur des pères vers leurs enfants.
Il s'agit donc, pour les aînés, de croire au monde que bâtiront les plus jeunes, d'espérer pour eux, d'espérer avec eux, et de les aider à bâtir. Il s'agit, pour l'Église d'aujourd'hui, de croire en l'Église de demain. Le Carmel d'aujourd'hui est ainsi appelé à croire au Carmel de demain, qui sera encore, à sa manière, un lieu prophétique où des baptisés et des nazirs de Jésus marcheront devant sous le regard de Dieu.
Ne cédons pas à la peur de l'inconnu. Ne disons pas, comme Zacharie : "À quoi le saurai-je ?" Laissons grandir en nous, dans la confiance, l'Église de demain, le Carmel de demain, avec la joie cachée d'Élisabeth, qui redisait, en attendant son enfant : "Voilà ce qu'a fait pour moi le Seigneur, au temps où sur moi il a jeté les yeux".
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Dimanche 24 Juin
Au centre du récit de l'annonce faite à Zacharie, nous venons d'entendre les paroles de Gabriel décrivant la personnalité spirituelle et la mission du Baptiste.
Le nom que Zacharie lui donnera, ce nom indiqué par l'Ange et donc choisi par Dieu, est à lui seul le résumé du message que le Baptiste proclamera : Yô-hânan : "Dieu fait grâce". Et parce que Jean sera porteur de cette bonne nouvelle : "Dieu fait grâce au monde", il sera cause de joie, non seulement pour ses parents, mais pour beaucoup d'autres.
L'Ange ajoute : "Il sera grand devant le Seigneur", c'est-à-dire : Dieu aura toujours pour lui un grand amour et un grand dessein. De fait Dieu a tellement les yeux sur Jean le Précurseur qu'il lui indique d'avance le chemin de sa double consécration :
- d'une part, comme autrefois Samson, il sera nazir, et son ascèse volontaire le désignera à tous comme un homme qui porte la livrée des vrais serviteurs ;
- d'autre part l'Esprit fera de lui un prophète dès le sein de sa mère, comme Élisabeth le vérifiera au jour de la Visitation.
Dieu annonce d'avance son projet : il rêve d'avance de l'enfant en même temps que sa mère.
Puis l'Envoyé s'attarde sur cette mission prophétique de Jean, qui se déploiera sous le signe d'Élie l'homme de Dieu, avec la force spirituelle et la puissance d'Élie. Et ce que l'Ange décrit là, c'est équivalemment la mission prophétique de l'Église, peuple de Dieu, que vous avez à vivre, mes sœurs, dans le silence de l'oraison et dans la vie fraternelle :
- ramener les hommes au Seigneur Dieu,
- marcher devant sous le regard de Dieu,
- ramener le cœur des pères vers leurs enfants,
- ramener les rebelles à la sagesse des justes,
- et préparer pour le Seigneur un peuple bien disposé.
C'est une mission tout entière tournée vers l'espérance, et vers l'avenir que Dieu fera pour les hommes et avec les hommes, car il ne s'agit pas tant de ramener le cœur des enfants vers leur père que de ramener le cœur des pères vers leurs enfants.
Il s'agit donc, pour les aînés, de croire au monde que bâtiront les plus jeunes, d'espérer pour eux, d'espérer avec eux, et de les aider à bâtir. Il s'agit, pour l'Église d'aujourd'hui, de croire en l'Église de demain. Le Carmel d'aujourd'hui est ainsi appelé à croire au Carmel de demain, qui sera encore, à sa manière, un lieu prophétique où des baptisés et des nazirs de Jésus marcheront devant sous le regard de Dieu.
Ne cédons pas à la peur de l'inconnu. Ne disons pas, comme Zacharie : "À quoi le saurai-je ?" Laissons grandir en nous, dans la confiance, l'Église de demain, le Carmel de demain, avec la joie cachée d'Élisabeth, qui redisait, en attendant son enfant : "Voilà ce qu'a fait pour moi le Seigneur, au temps où sur moi il a jeté les yeux".
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Re: Méditation Quotidienne !
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MÉDITATION DU JOUR
Lundi 25 Juin
Et vous ne serez pas jugés !
Les Apophtegmes des Pères (ve s.), parmi d’autres anecdotes édifiantes sur des ermites qui vivaient dans le désert d’Égypte et pratiquaient l’ascèse jour et nuit, rapportent celle-ci.
Il y avait un frère devenu assez négligent dans sa vie monastique. Lorsqu’il fut proche de la mort, plusieurs pères l’entourèrent. Et le vieil Aréthas, le voyant quitter son corps gaiement et avec joie, et voulant édifier les frères, lui dit : « Crois-moi, frère, nous savons tous que tu ne fus pas très courageux dans l’ascèse ; d’où vient que tu partes ainsi allègrement ? »
Le frère dit donc : « Crois-moi, père, tu as dit la vérité. Mais, depuis que je suis devenu moine, je n’ai pas conscience d’avoir jugé quelqu’un qui péchait, et je n’ai gardé de la rancune contre personne, mais je me suis aussitôt réconcilié le jour même. Et je veux dire à Dieu : Tu as dit, Maître, “Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés”, et : “Pardonnez et on vous pardonnera” (cf. Mt 6, 14). »
Tous en furent édifiés, et Aréthas lui dit : « Paix à toi, mon enfant, car tu es sauvé même sans labeur. »
Anonyme
Apophtegmes des Pères XV, 132, trad. J.-C. Guy, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 474, 2003, p. 383.
MÉDITATION DU JOUR
Lundi 25 Juin
Et vous ne serez pas jugés !
Les Apophtegmes des Pères (ve s.), parmi d’autres anecdotes édifiantes sur des ermites qui vivaient dans le désert d’Égypte et pratiquaient l’ascèse jour et nuit, rapportent celle-ci.
Il y avait un frère devenu assez négligent dans sa vie monastique. Lorsqu’il fut proche de la mort, plusieurs pères l’entourèrent. Et le vieil Aréthas, le voyant quitter son corps gaiement et avec joie, et voulant édifier les frères, lui dit : « Crois-moi, frère, nous savons tous que tu ne fus pas très courageux dans l’ascèse ; d’où vient que tu partes ainsi allègrement ? »
Le frère dit donc : « Crois-moi, père, tu as dit la vérité. Mais, depuis que je suis devenu moine, je n’ai pas conscience d’avoir jugé quelqu’un qui péchait, et je n’ai gardé de la rancune contre personne, mais je me suis aussitôt réconcilié le jour même. Et je veux dire à Dieu : Tu as dit, Maître, “Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés”, et : “Pardonnez et on vous pardonnera” (cf. Mt 6, 14). »
Tous en furent édifiés, et Aréthas lui dit : « Paix à toi, mon enfant, car tu es sauvé même sans labeur. »
Anonyme
Apophtegmes des Pères XV, 132, trad. J.-C. Guy, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 474, 2003, p. 383.
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Re: Méditation Quotidienne !
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Méditer avec les Carmes !
En plus du manque de charité, évitez l’imprudence. Je vous ai dit : “ Tendez la main à ceux qui sont fatigués, ignorants, victimes de déceptions imprévues. ” Mais, si c’est charité d’instruire les ignorants, d’encourager ceux qui n’en peuvent plus, de donner des ailes nouvelles à ceux qui pour de multiples raisons ont brisé les leurs, c’est une imprudence de dévoiler les vérités éternelles à ceux qui sont infectés par le satanisme : ils s’en empareront pour jouer aux prophètes, pour s’insinuer parmi les simples, pour corrompre, détourner, souiller de manière sacrilège les choses de Dieu. Respect absolu, savoir parler et savoir se taire, savoir réfléchir et savoir agir, voilà les vertus nécessaires du vrai disciple pour faire des prosélytes et servir Dieu. Vous avez une raison et, si vous êtes justes, Dieu vous accordera toutes ses lumières pour diriger encore mieux votre raison. Pensez que les vérités éternelles ressemblent à des perles. On n’a jamais vu jeter des perles aux pourceaux qui préfèrent des glands et de puantes eaux de vaisselle aux perles précieuses. Ils les piétineraient sans pitié puis, furieux d’avoir été trompés, ils se retourneraient contre vous pour vous mettre en pièces. Ne livrez pas aux chiens ce qui est saint. Cela vaut pour maintenant et pour plus tard
Méditer avec les Carmes !
En plus du manque de charité, évitez l’imprudence. Je vous ai dit : “ Tendez la main à ceux qui sont fatigués, ignorants, victimes de déceptions imprévues. ” Mais, si c’est charité d’instruire les ignorants, d’encourager ceux qui n’en peuvent plus, de donner des ailes nouvelles à ceux qui pour de multiples raisons ont brisé les leurs, c’est une imprudence de dévoiler les vérités éternelles à ceux qui sont infectés par le satanisme : ils s’en empareront pour jouer aux prophètes, pour s’insinuer parmi les simples, pour corrompre, détourner, souiller de manière sacrilège les choses de Dieu. Respect absolu, savoir parler et savoir se taire, savoir réfléchir et savoir agir, voilà les vertus nécessaires du vrai disciple pour faire des prosélytes et servir Dieu. Vous avez une raison et, si vous êtes justes, Dieu vous accordera toutes ses lumières pour diriger encore mieux votre raison. Pensez que les vérités éternelles ressemblent à des perles. On n’a jamais vu jeter des perles aux pourceaux qui préfèrent des glands et de puantes eaux de vaisselle aux perles précieuses. Ils les piétineraient sans pitié puis, furieux d’avoir été trompés, ils se retourneraient contre vous pour vous mettre en pièces. Ne livrez pas aux chiens ce qui est saint. Cela vaut pour maintenant et pour plus tard
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Re: Méditation Quotidienne !
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Gardez-vous des faux prophètes et de ceux qui enseignent l’erreur. Ils viennent à vous comme des agneaux, mais ce sont des loups rapaces. Ils viennent à vous sous des dehors de sainteté, mais ils se moquent de Dieu. Ils prétendent aimer la vérité, mais se nourrissent de mensonges. Examinez-les avant de les suivre.
L’homme a une langue pour parler, des yeux pour voir et des mains pour faire des gestes. Mais il y a autre chose qui témoigne avec plus de vérité de ce qu’il est réellement : ses actes. Et que voulez-vous que soient deux mains jointes pour la prière si ensuite l’homme est voleur et adultère ? Que sont deux yeux qui chavirent de tous côtés pour jouer aux inspirés, si ensuite, une fois passée l’heure de la comédie, ils se plaisent à regarder avidement la femme ou l’ennemi dans un désir de luxure ou d’homicide ? Que voulez-vous que soit la langue qui sait entonner la chanson mensongère des éloges et séduire par des paroles mielleuses quand, par derrière, elle vous calomnie et est capable de se parjurer pour vous faire passer pour des gens méprisables ? Qu’est la langue qui fait de longues oraisons hypocrites, mais s’en va aussitôt détruire la réputation du prochain ou séduire sa bonne foi ? Elle est répugnante ! Les yeux et les mains qui mentent sont répugnants. Mais les actes de l’homme, ses vrais actes, c’est-à-dire sa façon de se comporter en famille, dans le commerce, envers son prochain et ses serviteurs, voilà ce qui témoigne : “ Voici un serviteur du Seigneur. ” Car les actions saintes sont le fruit d’une religion vraie.
Un bon arbre ne donne pas de mauvais fruits, comme un arbre mauvais ne donne pas de bons fruits. Ces ronces pleines d’épines pourront-elles donner des raisins savoureux ? Et ces chardons encore plus piquants pourront-ils faire mûrir des figues délicieuses ? Non, en vérité vous ne cueillerez sur les premières que quelques mûres peu agréables et ce sont des fruits immangeables que donneront ces fleurs, épineuses bien qu’elles soient des fleurs.
L’homme qui n’est pas juste pourra inspirer le respect par son aspect, mais par cela uniquement. Même ce chardon plumeux ressemble à une touffe de fils d’argent très fins que la rosée a ornée de diamants. Mais si par inadvertance vous le touchez, vous voyez que cette touffe n’est qu’une masse de piquants qui vous font souffrir, et sont nuisibles aux brebis. Aussi les bergers les arrachent-ils de leurs pâturages et ils les jettent au feu allumé pendant la nuit pour que même les graines n’échappent pas à la destruction. Juste mesure de prévoyance. Moi, je ne vous dis pas : “ Tuez les faux prophètes et les fidèles hypocrites ”, mais au contraire : “ Laissez-en la charge à Dieu. ” Je vous dis pourtant : “ Faites attention, écartez-vous-en pour ne pas être empoisonnés par leurs sucs. ”
Médiation avec Les Carmes !
Gardez-vous des faux prophètes et de ceux qui enseignent l’erreur. Ils viennent à vous comme des agneaux, mais ce sont des loups rapaces. Ils viennent à vous sous des dehors de sainteté, mais ils se moquent de Dieu. Ils prétendent aimer la vérité, mais se nourrissent de mensonges. Examinez-les avant de les suivre.
L’homme a une langue pour parler, des yeux pour voir et des mains pour faire des gestes. Mais il y a autre chose qui témoigne avec plus de vérité de ce qu’il est réellement : ses actes. Et que voulez-vous que soient deux mains jointes pour la prière si ensuite l’homme est voleur et adultère ? Que sont deux yeux qui chavirent de tous côtés pour jouer aux inspirés, si ensuite, une fois passée l’heure de la comédie, ils se plaisent à regarder avidement la femme ou l’ennemi dans un désir de luxure ou d’homicide ? Que voulez-vous que soit la langue qui sait entonner la chanson mensongère des éloges et séduire par des paroles mielleuses quand, par derrière, elle vous calomnie et est capable de se parjurer pour vous faire passer pour des gens méprisables ? Qu’est la langue qui fait de longues oraisons hypocrites, mais s’en va aussitôt détruire la réputation du prochain ou séduire sa bonne foi ? Elle est répugnante ! Les yeux et les mains qui mentent sont répugnants. Mais les actes de l’homme, ses vrais actes, c’est-à-dire sa façon de se comporter en famille, dans le commerce, envers son prochain et ses serviteurs, voilà ce qui témoigne : “ Voici un serviteur du Seigneur. ” Car les actions saintes sont le fruit d’une religion vraie.
Un bon arbre ne donne pas de mauvais fruits, comme un arbre mauvais ne donne pas de bons fruits. Ces ronces pleines d’épines pourront-elles donner des raisins savoureux ? Et ces chardons encore plus piquants pourront-ils faire mûrir des figues délicieuses ? Non, en vérité vous ne cueillerez sur les premières que quelques mûres peu agréables et ce sont des fruits immangeables que donneront ces fleurs, épineuses bien qu’elles soient des fleurs.
L’homme qui n’est pas juste pourra inspirer le respect par son aspect, mais par cela uniquement. Même ce chardon plumeux ressemble à une touffe de fils d’argent très fins que la rosée a ornée de diamants. Mais si par inadvertance vous le touchez, vous voyez que cette touffe n’est qu’une masse de piquants qui vous font souffrir, et sont nuisibles aux brebis. Aussi les bergers les arrachent-ils de leurs pâturages et ils les jettent au feu allumé pendant la nuit pour que même les graines n’échappent pas à la destruction. Juste mesure de prévoyance. Moi, je ne vous dis pas : “ Tuez les faux prophètes et les fidèles hypocrites ”, mais au contraire : “ Laissez-en la charge à Dieu. ” Je vous dis pourtant : “ Faites attention, écartez-vous-en pour ne pas être empoisonnés par leurs sucs. ”
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Re: Méditation Quotidienne !
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MATHIEU
Méditation,
Les tentations au désert !
La tentation de ne rien changer.
Cette scène se situe immédiatement après le baptême de Jésus. Le tentateur fait trois propositions à Jésus : du pain, de la vaine gloire et des royaumes. Chacune d’elles correspond à des désirs de puissance : l’avoir, la gloire et la domination. C’est bien parce que ces propositions touchent quelque chose de nos racines humaines que ce sont des tentations.
À chaque demande du tentateur, Jésus répond par une phrase de l’Écriture tirée du livre du Deutéronome*. Alors, le tentateur va lui aussi essayer d’utiliser l’Écriture pour arriver à ses fins, à partir du psaume 91**. Mais il ne suffit pas de dire « il est écrit… » pour que l’argument emporte la décision. Une phrase biblique, sortie de son contexte, n’est pas forcément Parole de Dieu, car celui qui donne à notre esprit la juste compréhension de la Parole de Dieu, c’est « l’Esprit de Dieu ». L’Écriture n’est Parole de Dieu que dans l’écoute de l’Esprit saint et dans la communion de l’Église.
Jésus n’est pas seul dans cette épreuve, car l’Esprit qui le conduit est avec lui***. Grâce à l’Esprit, Jésus est serein et assuré de gagner le combat. Ceci vaut pour nous aussi. Pour être vainqueur dans le combat spirituel, nous avons besoin que l’Esprit anime notre écoute de la Parole de Dieu.
Mais cela ne suffit pas. Il nous faut encore accepter la conversion que demande la parole vivante. Gagner le combat spirituel implique de changer, de nous laisser transformer dans le Christ. Reconnaissons que ce n’est pas toujours le cas, que parfois nous fuyons la brûlure du feu de l’Esprit, et que parfois nous ne retenons que ce qui nous arrange. Oui, changer est difficile, mais Dieu est là, fidèlement présent dans nos épreuves. L’Esprit veille.
Sœur Carine Michel
* Deutéronome ch 8, v 3 ; ch 6, v 16 et ch 6, v 13.
** Psaume 91, 11-12.
*** Évangile selon saint Matthieu ch 4, v 1.
MATHIEU
Méditation,
Les tentations au désert !
La tentation de ne rien changer.
Cette scène se situe immédiatement après le baptême de Jésus. Le tentateur fait trois propositions à Jésus : du pain, de la vaine gloire et des royaumes. Chacune d’elles correspond à des désirs de puissance : l’avoir, la gloire et la domination. C’est bien parce que ces propositions touchent quelque chose de nos racines humaines que ce sont des tentations.
À chaque demande du tentateur, Jésus répond par une phrase de l’Écriture tirée du livre du Deutéronome*. Alors, le tentateur va lui aussi essayer d’utiliser l’Écriture pour arriver à ses fins, à partir du psaume 91**. Mais il ne suffit pas de dire « il est écrit… » pour que l’argument emporte la décision. Une phrase biblique, sortie de son contexte, n’est pas forcément Parole de Dieu, car celui qui donne à notre esprit la juste compréhension de la Parole de Dieu, c’est « l’Esprit de Dieu ». L’Écriture n’est Parole de Dieu que dans l’écoute de l’Esprit saint et dans la communion de l’Église.
Jésus n’est pas seul dans cette épreuve, car l’Esprit qui le conduit est avec lui***. Grâce à l’Esprit, Jésus est serein et assuré de gagner le combat. Ceci vaut pour nous aussi. Pour être vainqueur dans le combat spirituel, nous avons besoin que l’Esprit anime notre écoute de la Parole de Dieu.
Mais cela ne suffit pas. Il nous faut encore accepter la conversion que demande la parole vivante. Gagner le combat spirituel implique de changer, de nous laisser transformer dans le Christ. Reconnaissons que ce n’est pas toujours le cas, que parfois nous fuyons la brûlure du feu de l’Esprit, et que parfois nous ne retenons que ce qui nous arrange. Oui, changer est difficile, mais Dieu est là, fidèlement présent dans nos épreuves. L’Esprit veille.
Sœur Carine Michel
* Deutéronome ch 8, v 3 ; ch 6, v 16 et ch 6, v 13.
** Psaume 91, 11-12.
*** Évangile selon saint Matthieu ch 4, v 1.
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Re: Méditation Quotidienne !
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"Pierre, m'aimes-tu?"
Cette question de Jésus à son ami Pierre retentit dans chacune de nos vies, dans chacun de nos cœurs, en ce temps de Pâques illuminé par la présence du Ressuscité.
Que nous soyons mariés, célibataires, religieux, que nous soyons à l'âge où l'on construit sa vie ou déjà en train de cueillir les derniers fruits ou d'engranger les dernières joies, la question de Jésus vient réveiller à la fois notre amitié pour lui et notre désir de lui répondre enfin avec le meilleur de nous-mêmes.
Ce jour-là, après le repas de campeurs sur la rive du lac, Jésus n'est pas revenu sur le passé, sur la nuit des reniements, sur le chant du coq et les larmes de Pierre ; il n'a même pas parlé de pardon, mais par trois fois il a demandé à Pierre : "M'aimes-tu ?" ; et c'est en redisant par trois fois : "Oui, je t'aime, Seigneur, tu le sais !", que Pierre a racheté son triple abandon, ou plutôt qu'il a laissé venir à lui la miséricorde de Jésus.
Quelle leçon pour nous, quel appel à marcher hardiment dans la confiance !
Le moteur de nos conversions, de nos retours au Christ, ce ne sera jamais la brûlure d'un remords, ni le poids insoutenable d'une culpabilité, mais bien le désir de revivre avec lui l'amitié d'autrefois.
Jamais aucune toilette intérieure ne nous rendra dignes de Dieu, car c'est Dieu qui nous rend dignes, et c'est Jésus qui nous lave, comme il a lavé les pieds de son ami Pierre.
Jamais nous ne retrouverons la paix en remâchant nos souvenirs de pécheurs et "les années où nous étions dans le malheur", car c'est l'Esprit de Dieu qui seul peut nous donner de reprendre tout le passé dans la lumière du pardon d'aujourd'hui ; c'est Dieu, c'est "sa puissante main", qui tourne les pages de notre vie, de notre fidélité; et la sagesse pour nous, pauvres pécheurs, est de les tourner la main dans sa main et d'inaugurer chaque nouvelle page la main dans sa main, comme l'enfant qui apprend à écrire.
"Pierre, m'aimes-tu ?"
Quelle lucidité dans cette question de Jésus ! Quelle audace aussi dans sa pédagogie, car rien ne pouvait faire plus mal à Pierre que d'entendre Jésus lui parler d'amitié ; mais en même temps, rien ne pouvait lui donner plus de joie que de pouvoir dire le meilleur de lui-même, ce oui du fond de l'être à Jésus et à son message, ce oui plus vrai que toutes les trahisons.
Méditer avec les Carmes
"Pierre, m'aimes-tu?"
Cette question de Jésus à son ami Pierre retentit dans chacune de nos vies, dans chacun de nos cœurs, en ce temps de Pâques illuminé par la présence du Ressuscité.
Que nous soyons mariés, célibataires, religieux, que nous soyons à l'âge où l'on construit sa vie ou déjà en train de cueillir les derniers fruits ou d'engranger les dernières joies, la question de Jésus vient réveiller à la fois notre amitié pour lui et notre désir de lui répondre enfin avec le meilleur de nous-mêmes.
Ce jour-là, après le repas de campeurs sur la rive du lac, Jésus n'est pas revenu sur le passé, sur la nuit des reniements, sur le chant du coq et les larmes de Pierre ; il n'a même pas parlé de pardon, mais par trois fois il a demandé à Pierre : "M'aimes-tu ?" ; et c'est en redisant par trois fois : "Oui, je t'aime, Seigneur, tu le sais !", que Pierre a racheté son triple abandon, ou plutôt qu'il a laissé venir à lui la miséricorde de Jésus.
Quelle leçon pour nous, quel appel à marcher hardiment dans la confiance !
Le moteur de nos conversions, de nos retours au Christ, ce ne sera jamais la brûlure d'un remords, ni le poids insoutenable d'une culpabilité, mais bien le désir de revivre avec lui l'amitié d'autrefois.
Jamais aucune toilette intérieure ne nous rendra dignes de Dieu, car c'est Dieu qui nous rend dignes, et c'est Jésus qui nous lave, comme il a lavé les pieds de son ami Pierre.
Jamais nous ne retrouverons la paix en remâchant nos souvenirs de pécheurs et "les années où nous étions dans le malheur", car c'est l'Esprit de Dieu qui seul peut nous donner de reprendre tout le passé dans la lumière du pardon d'aujourd'hui ; c'est Dieu, c'est "sa puissante main", qui tourne les pages de notre vie, de notre fidélité; et la sagesse pour nous, pauvres pécheurs, est de les tourner la main dans sa main et d'inaugurer chaque nouvelle page la main dans sa main, comme l'enfant qui apprend à écrire.
"Pierre, m'aimes-tu ?"
Quelle lucidité dans cette question de Jésus ! Quelle audace aussi dans sa pédagogie, car rien ne pouvait faire plus mal à Pierre que d'entendre Jésus lui parler d'amitié ; mais en même temps, rien ne pouvait lui donner plus de joie que de pouvoir dire le meilleur de lui-même, ce oui du fond de l'être à Jésus et à son message, ce oui plus vrai que toutes les trahisons.
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Re: Méditation Quotidienne !
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( Jésus ) Il entre dans une petite chambre. Sur le lit repose une fillette, morte. Maigre, extrêmement pâle, elle gît, déjà habillée, ses cheveux bruns soigneusement coiffés. Sa mère pleure auprès du petit lit, du côté droit, et embrasse la main couleur de cire de la morte.
Quant à Jésus… comme il est beau en ce moment ! Comme je l’ai rarement vu ! Il s’approche avec empressement. On dirait qu’il glisse sur le sol, qu’il vole, tant il se hâte vers ce petit lit. Les trois apôtres restent contre la porte qu’ils ferment au nez des curieux. Le père s’arrête au pied du lit.
Jésus passe à gauche du lit, tend la main gauche et saisit la petite main sans résistance de la morte. La main gauche. J’ai bien vu. C’est la main gauche de Jésus et la main gauche de la petite fille. Il lève le bras droit en amenant sa main ouverte à hauteur de ses épaules, puis l’abaisse comme on le fait pour jurer ou commander. Il dit :
« Fillette, je te le dis : lève-toi ! »
Méditer avec les Carmes
( Jésus ) Il entre dans une petite chambre. Sur le lit repose une fillette, morte. Maigre, extrêmement pâle, elle gît, déjà habillée, ses cheveux bruns soigneusement coiffés. Sa mère pleure auprès du petit lit, du côté droit, et embrasse la main couleur de cire de la morte.
Quant à Jésus… comme il est beau en ce moment ! Comme je l’ai rarement vu ! Il s’approche avec empressement. On dirait qu’il glisse sur le sol, qu’il vole, tant il se hâte vers ce petit lit. Les trois apôtres restent contre la porte qu’ils ferment au nez des curieux. Le père s’arrête au pied du lit.
Jésus passe à gauche du lit, tend la main gauche et saisit la petite main sans résistance de la morte. La main gauche. J’ai bien vu. C’est la main gauche de Jésus et la main gauche de la petite fille. Il lève le bras droit en amenant sa main ouverte à hauteur de ses épaules, puis l’abaisse comme on le fait pour jurer ou commander. Il dit :
« Fillette, je te le dis : lève-toi ! »
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Re: Méditation Quotidienne !
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Ils arrivent déjà près du rivage lorsque, après une lutte acharnée, un homme d’âge moyen et de condition honorable s’approche du Maître et, pour attirer son attention, lui touche l’épaule.
Jésus s’arrête et se retourne :
« Que veux-tu ?
– Je suis scribe, mais ce qu’il y a dans tes paroles ne peut se comparer à ce que renferment nos préceptes. Elles m’ont conquis. Maître, je ne te quitte plus. Je te suivrai partout où tu iras. Quelle est ta route ?
– Celle du Ciel.
– Ce n’est pas d’elle que je parle. Je te demande où tu vas. Après celle-ci, quelles sont les maisons où je pourrai toujours te trouver ?
– Les renards ont leurs tanières et les oiseaux leurs nids, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Ma maison, c’est le monde, partout où il y a des âmes à instruire, des misères à soulager, des pécheurs à racheter.
– Partout, alors.
– Tu l’as dit. Toi qui es docteur d’Israël, pourrais-tu faire ce que ces tout-petits font par mon amour pour moi ? Ici, on exige sacrifice, obéissance, charité envers tous, ainsi que l’esprit d’adaptation en tout, avec tous. Car la compréhension attire. Celui qui veut soigner doit se pencher sur toutes les plaies. Après, ce sera la pureté du Ciel. Mais ici, nous sommes dans la boue et il faut arracher à la boue, sur laquelle nous posons les pieds, les victimes déjà submergées. Ne pas relever ses vêtements, ni s’éloigner parce que la boue est plus profonde à cet endroit. La pureté, c’est en nous qu’elle doit être. Il faut en être pénétré de façon que rien ne puisse plus entrer. Peux-tu tout cela ?
– Laisse-moi essayer au moins.
– Essaie. Je prierai pour que tu en sois capable. »
Méditation avec les Carmes
Ils arrivent déjà près du rivage lorsque, après une lutte acharnée, un homme d’âge moyen et de condition honorable s’approche du Maître et, pour attirer son attention, lui touche l’épaule.
Jésus s’arrête et se retourne :
« Que veux-tu ?
– Je suis scribe, mais ce qu’il y a dans tes paroles ne peut se comparer à ce que renferment nos préceptes. Elles m’ont conquis. Maître, je ne te quitte plus. Je te suivrai partout où tu iras. Quelle est ta route ?
– Celle du Ciel.
– Ce n’est pas d’elle que je parle. Je te demande où tu vas. Après celle-ci, quelles sont les maisons où je pourrai toujours te trouver ?
– Les renards ont leurs tanières et les oiseaux leurs nids, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Ma maison, c’est le monde, partout où il y a des âmes à instruire, des misères à soulager, des pécheurs à racheter.
– Partout, alors.
– Tu l’as dit. Toi qui es docteur d’Israël, pourrais-tu faire ce que ces tout-petits font par mon amour pour moi ? Ici, on exige sacrifice, obéissance, charité envers tous, ainsi que l’esprit d’adaptation en tout, avec tous. Car la compréhension attire. Celui qui veut soigner doit se pencher sur toutes les plaies. Après, ce sera la pureté du Ciel. Mais ici, nous sommes dans la boue et il faut arracher à la boue, sur laquelle nous posons les pieds, les victimes déjà submergées. Ne pas relever ses vêtements, ni s’éloigner parce que la boue est plus profonde à cet endroit. La pureté, c’est en nous qu’elle doit être. Il faut en être pénétré de façon que rien ne puisse plus entrer. Peux-tu tout cela ?
– Laisse-moi essayer au moins.
– Essaie. Je prierai pour que tu en sois capable. »
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Re: Méditation Quotidienne !
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Vieille femme en prière (Nicolaes Maes)
Méditation sur les Prières des pécheurs !
1er point. Ils désavouent par leur conduite, ce qu'ils disent à Dieu dans leurs prières. Lorsque vous priez Dieu, dit Saint Chrysostôme, sans renoncer au péché, vous appelez votre père un Dieu que vous n'aimez pas ; vous lui demandez la sanctification de son nom que vous déshonorez ; l'avènement de son royaume, que vous désolez ; l'accomplissement de sa volonté sainte, que vous combattez ; la rémission de vos péchés, que vous songez plutôt à augmenter qu'à expier ; l'affranchissement des tentations, que vous recherchez ; l'éloignement du mal, que vous désirez.
2e point. Ils veulent que le Seigneur exauce leurs prières, et ils lui refusent tout ce qu'il demande d'eux. Ils le prient en quelque sorte les armes à la main : ils se prosternent devant ses autels, et leur cœur est au démon. Dieu leur demande de la fidélité et de l'amour, ils ne daignent pas l'écouter. Les demandes de Dieu sont impérieuses et justes ; celles des pécheurs sont toujours dépendantes et souvent déraisonnables. Quand Dieu demande, il parle en maître ; quand l'homme le prie, il parle en suppliant. Peut-il se flatter que Dieu lui accorde ses demandes, quand il s'obstine à rejeter celles de Dieu !
Extrait de « Méditations; sur les principaux devoirs du Christianisme » par Henri Griffet.
Vieille femme en prière (Nicolaes Maes)
Méditation sur les Prières des pécheurs !
1er point. Ils désavouent par leur conduite, ce qu'ils disent à Dieu dans leurs prières. Lorsque vous priez Dieu, dit Saint Chrysostôme, sans renoncer au péché, vous appelez votre père un Dieu que vous n'aimez pas ; vous lui demandez la sanctification de son nom que vous déshonorez ; l'avènement de son royaume, que vous désolez ; l'accomplissement de sa volonté sainte, que vous combattez ; la rémission de vos péchés, que vous songez plutôt à augmenter qu'à expier ; l'affranchissement des tentations, que vous recherchez ; l'éloignement du mal, que vous désirez.
2e point. Ils veulent que le Seigneur exauce leurs prières, et ils lui refusent tout ce qu'il demande d'eux. Ils le prient en quelque sorte les armes à la main : ils se prosternent devant ses autels, et leur cœur est au démon. Dieu leur demande de la fidélité et de l'amour, ils ne daignent pas l'écouter. Les demandes de Dieu sont impérieuses et justes ; celles des pécheurs sont toujours dépendantes et souvent déraisonnables. Quand Dieu demande, il parle en maître ; quand l'homme le prie, il parle en suppliant. Peut-il se flatter que Dieu lui accorde ses demandes, quand il s'obstine à rejeter celles de Dieu !
Extrait de « Méditations; sur les principaux devoirs du Christianisme » par Henri Griffet.
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Re: Méditation Quotidienne !
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Un troupeau de démons dans un troupeau de porcs : tout finit dans le lac. C'est l'histoire de bien des illusions spirituelles.
Le territoire qui borde la rive est du lac de Tibériade, et que l'on appelait "la Décapole" (les dix villes), était, à l'époque de Jésus, une région à la population fortement mélangée. On y trouvait en majorité des païens, donc des mangeurs de porc, qui passaient pour des hommes méfiants et peu fréquentables. L'une des villes s'appelait Gadara.
En montant vers Gadara depuis le lac, on traverse une région montagneuse très escarpée. La pierre est trouée de grottes, refuge traditionnel des voyageurs et des nomades, voire des brigands et des possédés. Ces grottes étaient souvent des sépulcres, désaffectés ou non. Les vagabonds pouvaient occuper la pièce étroite attenante au tombeau proprement dit. C'est là qu'habitaient deux êtres sauvages, inapprochables, qui s'en prennent directement à Jésus.
La question que posent les deux possédés est centrale dans le récit de saint Matthieu : "Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici, avant le temps, pour nous tourmenter ? " Ici : en plein pays païen ! Avant le kairos : chez saint Matthieu, le kairos est le temps de la moisson définitive et du jugement final.
Comme souvent dans les Evangiles, les possédés sont doués d'une mystérieuse clairvoyance, qui leur fait à la fois craindre et reconnaître l'autorité de Jésus, Fils de Dieu. Ces démoniaques, même si leur miroir est déformant, ont saisi l'essentiel de la mission de Jésus : la victoire de l'Envoyé de Dieu a déjà commencé ; le salut est déjà présent sur la terre des hommes.
Les démons tentent alors de faire la part du feu, de se réserver un domaine, une zone de pouvoir ; et ils marchandent avec Jésus : "D'accord, nous quittons les hommes, mais laisse-nous les animaux, ces animaux impurs !"
Mais on ne marchande pas avec Dieu qui sauve, et le message pour nous est limpide : au service de Dieu, le partage du cœur est impossible. La suite du récit le montre clairement : le transfert des porcs ne sert de rien, et tout le troupeau se précipite dans le lac. Toute la puissance du mal est d'avance vaincue par le Christ.
Ainsi en va-t-il de tous nos marchandages. Nous ne pouvons pas dire au Christ :
"Laisse-moi au moins telle facilité, telle demi-mesure, telle zone d'influence ; laisse-moi le droit à telle ou telle faiblesse ; laisse-moi ma rudesse en communauté, la dureté de mes jugements, mon envie de colporter du négatif, laisse-moi mon ironie envers ton Église ; laisse-moi choisir dans le message qu'elle annonce. Ne me demande pas de lâcher toutes mes attaches ; permets-moi de garder mon confort intellectuel, mon quant-à-moi en communauté, et ma tentation de faire route toute seule".
Non : il n'y a pas de position de repli ; il n'y a pas, à notre portée, de troupeau disponible ; il n'existe pas de compromis où nous pourrions trouver le bonheur, car l'amour veut tout prendre. Le Sauveur est là, déjà vainqueur ; c'est lui qu'il faut suivre ; c'est lui qui a la vie.
Laissons sauter dans le lac une bonne fois tout le troupeau de nos misères.
Méditer avec les Carmes .
Un troupeau de démons dans un troupeau de porcs : tout finit dans le lac. C'est l'histoire de bien des illusions spirituelles.
Le territoire qui borde la rive est du lac de Tibériade, et que l'on appelait "la Décapole" (les dix villes), était, à l'époque de Jésus, une région à la population fortement mélangée. On y trouvait en majorité des païens, donc des mangeurs de porc, qui passaient pour des hommes méfiants et peu fréquentables. L'une des villes s'appelait Gadara.
En montant vers Gadara depuis le lac, on traverse une région montagneuse très escarpée. La pierre est trouée de grottes, refuge traditionnel des voyageurs et des nomades, voire des brigands et des possédés. Ces grottes étaient souvent des sépulcres, désaffectés ou non. Les vagabonds pouvaient occuper la pièce étroite attenante au tombeau proprement dit. C'est là qu'habitaient deux êtres sauvages, inapprochables, qui s'en prennent directement à Jésus.
La question que posent les deux possédés est centrale dans le récit de saint Matthieu : "Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici, avant le temps, pour nous tourmenter ? " Ici : en plein pays païen ! Avant le kairos : chez saint Matthieu, le kairos est le temps de la moisson définitive et du jugement final.
Comme souvent dans les Evangiles, les possédés sont doués d'une mystérieuse clairvoyance, qui leur fait à la fois craindre et reconnaître l'autorité de Jésus, Fils de Dieu. Ces démoniaques, même si leur miroir est déformant, ont saisi l'essentiel de la mission de Jésus : la victoire de l'Envoyé de Dieu a déjà commencé ; le salut est déjà présent sur la terre des hommes.
Les démons tentent alors de faire la part du feu, de se réserver un domaine, une zone de pouvoir ; et ils marchandent avec Jésus : "D'accord, nous quittons les hommes, mais laisse-nous les animaux, ces animaux impurs !"
Mais on ne marchande pas avec Dieu qui sauve, et le message pour nous est limpide : au service de Dieu, le partage du cœur est impossible. La suite du récit le montre clairement : le transfert des porcs ne sert de rien, et tout le troupeau se précipite dans le lac. Toute la puissance du mal est d'avance vaincue par le Christ.
Ainsi en va-t-il de tous nos marchandages. Nous ne pouvons pas dire au Christ :
"Laisse-moi au moins telle facilité, telle demi-mesure, telle zone d'influence ; laisse-moi le droit à telle ou telle faiblesse ; laisse-moi ma rudesse en communauté, la dureté de mes jugements, mon envie de colporter du négatif, laisse-moi mon ironie envers ton Église ; laisse-moi choisir dans le message qu'elle annonce. Ne me demande pas de lâcher toutes mes attaches ; permets-moi de garder mon confort intellectuel, mon quant-à-moi en communauté, et ma tentation de faire route toute seule".
Non : il n'y a pas de position de repli ; il n'y a pas, à notre portée, de troupeau disponible ; il n'existe pas de compromis où nous pourrions trouver le bonheur, car l'amour veut tout prendre. Le Sauveur est là, déjà vainqueur ; c'est lui qu'il faut suivre ; c'est lui qui a la vie.
Laissons sauter dans le lac une bonne fois tout le troupeau de nos misères.
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MÉDITATION DU JOUR, Vendredi 6 Juillet Dieu toujours miséricordieux !
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MÉDITATION DU JOUR,
Vendredi 6 Juillet
Dieu toujours miséricordieux !
L’Église est née en sortie. Elle était enfermée dans le cénacle puis elle est sortie. Elle doit demeurer en sortie. Il ne faut pas retourner s’enfermer dans le cénacle. Jésus a voulu que ce soit ainsi. « Dehors » équivaut à ce que j’appelle les « périphéries existentielles et sociales ». Les pauvres existentiels et les pauvres sociaux poussent l’Église à sortir d’elle-même. Pensons à la forme de pauvreté liée au problème des migrants et des réfugiés : la vie de ces personnes est bien plus importante que les accords internationaux ! On peut aussi trouver dans le service de la charité un terrain parfait pour mettre en œuvre le dialogue œcuménique : les pauvres unissent les chrétiens divisés ! Voilà tous les défis ouverts pour une Église en sortie.
Rappelons-le toujours, la miséricorde de Dieu est en sortie. Et Dieu est toujours miséricordieux. Vous aussi, sortez !
Pape François
Jorge Mario Bergoglio, s.j., né en 1936 à Buenos Aires, a été élu pape sous le nom de François en 2013. / L’Église de demain, Paris, Mame, 2018, p. 167.
MÉDITATION DU JOUR,
Vendredi 6 Juillet
Dieu toujours miséricordieux !
L’Église est née en sortie. Elle était enfermée dans le cénacle puis elle est sortie. Elle doit demeurer en sortie. Il ne faut pas retourner s’enfermer dans le cénacle. Jésus a voulu que ce soit ainsi. « Dehors » équivaut à ce que j’appelle les « périphéries existentielles et sociales ». Les pauvres existentiels et les pauvres sociaux poussent l’Église à sortir d’elle-même. Pensons à la forme de pauvreté liée au problème des migrants et des réfugiés : la vie de ces personnes est bien plus importante que les accords internationaux ! On peut aussi trouver dans le service de la charité un terrain parfait pour mettre en œuvre le dialogue œcuménique : les pauvres unissent les chrétiens divisés ! Voilà tous les défis ouverts pour une Église en sortie.
Rappelons-le toujours, la miséricorde de Dieu est en sortie. Et Dieu est toujours miséricordieux. Vous aussi, sortez !
Pape François
Jorge Mario Bergoglio, s.j., né en 1936 à Buenos Aires, a été élu pape sous le nom de François en 2013. / L’Église de demain, Paris, Mame, 2018, p. 167.
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Re: Méditation Quotidienne !
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Bienheureux Benoit XI
MÉDITATION DU JOUR
Samedi 7 Juillet
Être avec le Christ aujourd’hui pour y être dans l’éternité !
Le christianisme ne connaît pas d’autre vie éternelle que celle que l’on prépare, et même en un certain sens que l’on fait, au cours de sa vie présente. Une telle vue de la vie éternelle, loin de « nullifier » la vie présente, lui donne donc une valeur infinie. Jamais la vie présente, si elle devait ou pouvait cesser demain, sans espoir d’au-delà, n’aurait l’importance pour nous, dans chacune de ses minutes, que lui confère la perspective chrétienne non seulement d’une éternité, mais plus précisément du jugement et de la résurrection éternels. Pour le chrétien, sans nul doute, tout est suspendu à l’imminence du retour du Christ. À chaque instant, chaque chrétien doit vivre, devrait vivre, dans la conscience avivée de ce que le Christ peut, à l’instant qui suit, l’appeler à comparaître devant lui et le juger pour l’éternité en fonction de ce qu’il aura fait de sa vie jusque-là. À chaque jour, à chaque heure, l’Église entière répète : « Viens Seigneur Jésus ! Viens bientôt ! » et se tient prête à l’accueillir. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Le seul sens de tout cela est l’urgence extrême, pour le chrétien, d’une réalisation de la charité parfaite.
Louis Bouyer, p.o.
Louis Bouyer († 2004), prêtre de l’Oratoire, a été professeur à l’Institut catholique de Paris. Deux fois nommé par le pape à la Commission internationale de théologie, il a participé à la préparation du concile de Vatican II, à la mise en œuvre de sa réforme liturgique et de son ouverture œcuménique. / Initiation chrétienne, Paris, Cerf, 2012, p. 161-162.
Bienheureux Benoit XI
MÉDITATION DU JOUR
Samedi 7 Juillet
Être avec le Christ aujourd’hui pour y être dans l’éternité !
Le christianisme ne connaît pas d’autre vie éternelle que celle que l’on prépare, et même en un certain sens que l’on fait, au cours de sa vie présente. Une telle vue de la vie éternelle, loin de « nullifier » la vie présente, lui donne donc une valeur infinie. Jamais la vie présente, si elle devait ou pouvait cesser demain, sans espoir d’au-delà, n’aurait l’importance pour nous, dans chacune de ses minutes, que lui confère la perspective chrétienne non seulement d’une éternité, mais plus précisément du jugement et de la résurrection éternels. Pour le chrétien, sans nul doute, tout est suspendu à l’imminence du retour du Christ. À chaque instant, chaque chrétien doit vivre, devrait vivre, dans la conscience avivée de ce que le Christ peut, à l’instant qui suit, l’appeler à comparaître devant lui et le juger pour l’éternité en fonction de ce qu’il aura fait de sa vie jusque-là. À chaque jour, à chaque heure, l’Église entière répète : « Viens Seigneur Jésus ! Viens bientôt ! » et se tient prête à l’accueillir. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Le seul sens de tout cela est l’urgence extrême, pour le chrétien, d’une réalisation de la charité parfaite.
Louis Bouyer, p.o.
Louis Bouyer († 2004), prêtre de l’Oratoire, a été professeur à l’Institut catholique de Paris. Deux fois nommé par le pape à la Commission internationale de théologie, il a participé à la préparation du concile de Vatican II, à la mise en œuvre de sa réforme liturgique et de son ouverture œcuménique. / Initiation chrétienne, Paris, Cerf, 2012, p. 161-162.
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Re: Méditation Quotidienne !
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Saints Aquila et Priscille
MÉDITATION DU JOUR
Dimanche 8 Juillet
Ma grâce te suffit !
Lorsqu’il se présente quelque occasion de faire quelque bien et pratiquer quelque vertu, il faut reconnaître notre impuissance et que nous ne pouvons rien de nous-mêmes, de sorte qu’il ne faut rien attendre de nous, mais oui bien de Dieu et de sa grâce, laquelle il nous donnera infailliblement, au point qu’il faut dire hardiment avec saint Paul : « Je puis tout en celui qui me conforte. » Et si nous faisons quelque chose de bien, il faut soigneusement tout rapporter à Dieu, car la gloire lui en appartient ; et quand nous serons tombés en fautes, et que nous aurons bronché en notre chemin, il ne faut en aucune façon nous en étonner, mais nous en humilier tout doucement devant Dieu, lui disant : « Hé ! Seigneur ! Voilà ce que je sais faire ! Voilà ma pauvreté et misère ! Voilà ce que je suis, qu’un néant, une faible et infirme créature ! » Je ne dois pas attendre aucune chose de moi, qu’infirmités, imperfections et défauts. Enfin, l’humilité est la réparatrice de tous nos maux. Il faut donc bien prendre garde qu’elle ne nous manque jamais, car si nous ne l’avons pas, nos affaires iront bien mal, et notre perfection demeurera en arrière.
Ste Jeanne de Chantal
Sainte Jeanne de Chantal († 1641) est, avec saint François de Sales, la fondatrice de l’ordre de la Visitation. / Œuvres diverses, Paris, Plon, 1875, p. 216.
Saints Aquila et Priscille
MÉDITATION DU JOUR
Dimanche 8 Juillet
Ma grâce te suffit !
Lorsqu’il se présente quelque occasion de faire quelque bien et pratiquer quelque vertu, il faut reconnaître notre impuissance et que nous ne pouvons rien de nous-mêmes, de sorte qu’il ne faut rien attendre de nous, mais oui bien de Dieu et de sa grâce, laquelle il nous donnera infailliblement, au point qu’il faut dire hardiment avec saint Paul : « Je puis tout en celui qui me conforte. » Et si nous faisons quelque chose de bien, il faut soigneusement tout rapporter à Dieu, car la gloire lui en appartient ; et quand nous serons tombés en fautes, et que nous aurons bronché en notre chemin, il ne faut en aucune façon nous en étonner, mais nous en humilier tout doucement devant Dieu, lui disant : « Hé ! Seigneur ! Voilà ce que je sais faire ! Voilà ma pauvreté et misère ! Voilà ce que je suis, qu’un néant, une faible et infirme créature ! » Je ne dois pas attendre aucune chose de moi, qu’infirmités, imperfections et défauts. Enfin, l’humilité est la réparatrice de tous nos maux. Il faut donc bien prendre garde qu’elle ne nous manque jamais, car si nous ne l’avons pas, nos affaires iront bien mal, et notre perfection demeurera en arrière.
Ste Jeanne de Chantal
Sainte Jeanne de Chantal († 1641) est, avec saint François de Sales, la fondatrice de l’ordre de la Visitation. / Œuvres diverses, Paris, Plon, 1875, p. 216.
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Re: Méditation Quotidienne !
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Sainte Véronique Giuliani
MÉDITATION DU JOUR
Lundi 9 Juillet
Force divine et franges de manteau !
Il fallait que vécût en premier lieu l’élection prédestinée par la Loi, mais le salut est rendu au préalable, dans l’image de la femme, aux publicains et aux pécheurs. Voilà pourquoi cette femme a confiance qu’en venant sur le passage du Seigneur, elle sera guérie de son flux de sang par le contact du vêtement du Seigneur. Ainsi la santé, tout en étant offerte à l’une, est rendue à une autre, dont le Seigneur loua la foi et la persévérance, parce que ce qui était préparé pour Israël a été pris par la foule des païens.
L’action divine gagnait jusqu’aux franges des vêtements. Dieu n’était pas, en effet, divisible ni saisissable pour être enfermé dans un corps. Il divise lui-même ses dons dans l’Esprit, mais n’est pas divisé dans ses dons. Sa puissance est atteinte par la foi partout, parce qu’elle est partout et n’est absente nulle part. Et le corps qu’il a pris n’a pas enfermé la nature de sa puissance, mais sa puissance a pris la fragilité d’un corps pour le racheter, puissance d’une liberté assez illimitée pour que l’action qui sauve l’homme soit contenue dans ses franges elles-mêmes.
St Hilaire de Poitiers
Saint Hilaire († 367), père de famille devenu évêque de Poitiers vers 350, apôtre de la Gaule, est l’un des grands défenseurs de la Trinité au ive siècle. / Sur Matthieu 9, 6-7, trad. J. Doignon, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 254, 1978, p. 209.
Sainte Véronique Giuliani
MÉDITATION DU JOUR
Lundi 9 Juillet
Force divine et franges de manteau !
Il fallait que vécût en premier lieu l’élection prédestinée par la Loi, mais le salut est rendu au préalable, dans l’image de la femme, aux publicains et aux pécheurs. Voilà pourquoi cette femme a confiance qu’en venant sur le passage du Seigneur, elle sera guérie de son flux de sang par le contact du vêtement du Seigneur. Ainsi la santé, tout en étant offerte à l’une, est rendue à une autre, dont le Seigneur loua la foi et la persévérance, parce que ce qui était préparé pour Israël a été pris par la foule des païens.
L’action divine gagnait jusqu’aux franges des vêtements. Dieu n’était pas, en effet, divisible ni saisissable pour être enfermé dans un corps. Il divise lui-même ses dons dans l’Esprit, mais n’est pas divisé dans ses dons. Sa puissance est atteinte par la foi partout, parce qu’elle est partout et n’est absente nulle part. Et le corps qu’il a pris n’a pas enfermé la nature de sa puissance, mais sa puissance a pris la fragilité d’un corps pour le racheter, puissance d’une liberté assez illimitée pour que l’action qui sauve l’homme soit contenue dans ses franges elles-mêmes.
St Hilaire de Poitiers
Saint Hilaire († 367), père de famille devenu évêque de Poitiers vers 350, apôtre de la Gaule, est l’un des grands défenseurs de la Trinité au ive siècle. / Sur Matthieu 9, 6-7, trad. J. Doignon, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 254, 1978, p. 209.
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Re: Méditation Quotidienne !
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Prier, c’est s’entretenir avec Dieu comme deux amoureux se regardent en silence.
La foi nous dit qu’il est près de nous, qu’il nous écoute et nous comprend.
Racontons-lui ce que nous vivons. « Seigneur, je désire que ce temps de prière
que je prends pour toi soit comme tu veux.
Je crois en toi, apprends-moi à prier et à t’aimer.
Je t’offre ce que je suis et ceux qui me sont chers. Envoie ton Esprit, qu’il donne vie à ma vie.
Je te loue pour ce que tu es, et merci pour ton amour infini, etc. »
Aleteia
Prier, c’est s’entretenir avec Dieu comme deux amoureux se regardent en silence.
La foi nous dit qu’il est près de nous, qu’il nous écoute et nous comprend.
Racontons-lui ce que nous vivons. « Seigneur, je désire que ce temps de prière
que je prends pour toi soit comme tu veux.
Je crois en toi, apprends-moi à prier et à t’aimer.
Je t’offre ce que je suis et ceux qui me sont chers. Envoie ton Esprit, qu’il donne vie à ma vie.
Je te loue pour ce que tu es, et merci pour ton amour infini, etc. »
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