*Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
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*Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Rappel du premier message :
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Eucharistie du Jeudi 18 Novembre 2021
Jeudi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
Dédicace des Basiliques de Saint Pierre du Vatican et de
Saint Paul-hors-les-Murs - Mémoire
Saint Odon, deuxième Abbé de Cluny (vers 879-942).
Sainte Rose-Philippine Duchesne, Religieuse de la Société du Sacré Cœur (1769-1852).
Bienheureux Grimoald de la Purification (Ferdinand Santamaria),
Religieux Passioniste (1883-1902).
« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) : Premier livre des Maccabées 2,15-29…
Psaume 50(49),1-2.5-6.14-15…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,41-44.
« Aussitôt Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. »
Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. C’est au XIe siècle qu’apparaît dans le martyrologe de Saint-Pierre l’annonce de la dédicace de la basilique, au 18 novembre. Au siècle suivant, les calendriers du Latran et du Vatican ajoutent au même jour la dédicace de Saint-Paul. Jésus a vaincu la mort et le mal, il apaisera la tempête qui secoue encore notre barque. Les épreuves, les tempêtes, et finalement la mort physique ne sont pas épargnées aux croyants. Les eaux sont le symbole des forces du mal et de la mort. La réalité quotidienne est d’affronter les vents contraires et la mer agitée. Jésus domine ces forces du mal, cet évènement est une annonce de la résurrection à venir. Jésus ressuscité est le signe de notre victoire, signe posé dans l’histoire des hommes. Les disciples, pour marcher sur les eaux, ne doivent pas attendre la fin de la tempête qui durera jusqu’à la fin des temps. La présence de Dieu est une présence délicate et ténue qui ne s’impose pas par la force, elle se déploie dans une faiblesse apparente. A la suite de Jésus, les Apôtres Pierre et Paul continuent le même combat.
"En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Lorsque Pierre suit Jésus sur les eaux agitées, le vent souffle, mais Pierre ne s’en effraye pas, confiant dans la Parole et l’exemple de Jésus. Mais dès que Pierre prend en considération les forces contraires, il prend peur, et il coule. Jésus doit le saisir par la main pour le sauver de la noyade. La délicatesse de Dieu dans sa présence à nos côtés est remarquable. Il ne s’impose pas face aux puissances de la mort et du mal. Nous suivons Jésus à la suite des apôtres malgré notre pauvreté et notre petitesse. Nous marchons sur les eaux de l’adversité avec la grâce de Jésus, avec la force de l’Esprit Saint. Depuis deux mille ans, la puissance de Dieu est donnée à tous ceux qui mettent leur confiance en Jésus.
« Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. »
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » En invitant Pierre à le suivre, Jésus l’invite à participer à sa victoire sur la mort et le mal. Nous faisons confiance à la Parole de Jésus, à son invitation à participer dès ici-bas à sa victoire. Jésus le premier a traversé la mort sans être englouti par les eaux. La puissance de vie de Jésus ne s’impose pas avec fracas sur les puissances de mort. Jésus marche sur les eaux. Il est le maître de la vie, il connaît la puissance de vie qui l’habite. Il laisse la mer et le vent se déchaîner car ils ne peuvent rien contre lui. Ainsi, Jésus nous assure que nous aussi, avec lui, nous traverserons les eaux de la mort. Nous aurons, nous aussi, à marcher sur des eaux agitées et à affronter des vents contraires. C’est quand Jésus sera monter dans notre barque que nous serons vainqueur avec lui. Nous comprenons que Pierre ait douté de sa capacité à résister aux éléments qui se déchaînaient contre lui. En Jésus réside la plénitude de la divinité, et rien ne peut l’engloutir. Marcher sur les eaux, signifie pour nous la rencontre de Jésus dans le quotidien au temps de l’Eglise.
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HYMNE : EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU
En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !
Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.
Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.
Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.
Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.
HYMNE : TU ES VENU, SEIGNEUR
Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.
Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?
Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner
Dans le pain du partage
Sa présence. »
Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !
HYMNE : JOIE ET LUMIÈRE DE LA GLOIRE ÉTERNELLE DU PÈRE,
R/Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !
Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.
Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as séparé la lumière et les ténèbres,
toi qui as appelé la lumière « jour » et les ténèbres « nuit »,
arrache aussi nos cœurs à l'obscurité du péché et
fais-nous parvenir à la vraie Lumière qui est Le Christ.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant
et pour les siècles des siècles. Amen.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Eucharistie du Jeudi 18 Novembre 2021
Jeudi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
Dédicace des Basiliques de Saint Pierre du Vatican et de
Saint Paul-hors-les-Murs - Mémoire
Saint Odon, deuxième Abbé de Cluny (vers 879-942).
Sainte Rose-Philippine Duchesne, Religieuse de la Société du Sacré Cœur (1769-1852).
Bienheureux Grimoald de la Purification (Ferdinand Santamaria),
Religieux Passioniste (1883-1902).
« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) : Premier livre des Maccabées 2,15-29…
Psaume 50(49),1-2.5-6.14-15…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,41-44.
« Aussitôt Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. »
Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. C’est au XIe siècle qu’apparaît dans le martyrologe de Saint-Pierre l’annonce de la dédicace de la basilique, au 18 novembre. Au siècle suivant, les calendriers du Latran et du Vatican ajoutent au même jour la dédicace de Saint-Paul. Jésus a vaincu la mort et le mal, il apaisera la tempête qui secoue encore notre barque. Les épreuves, les tempêtes, et finalement la mort physique ne sont pas épargnées aux croyants. Les eaux sont le symbole des forces du mal et de la mort. La réalité quotidienne est d’affronter les vents contraires et la mer agitée. Jésus domine ces forces du mal, cet évènement est une annonce de la résurrection à venir. Jésus ressuscité est le signe de notre victoire, signe posé dans l’histoire des hommes. Les disciples, pour marcher sur les eaux, ne doivent pas attendre la fin de la tempête qui durera jusqu’à la fin des temps. La présence de Dieu est une présence délicate et ténue qui ne s’impose pas par la force, elle se déploie dans une faiblesse apparente. A la suite de Jésus, les Apôtres Pierre et Paul continuent le même combat.
"En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Lorsque Pierre suit Jésus sur les eaux agitées, le vent souffle, mais Pierre ne s’en effraye pas, confiant dans la Parole et l’exemple de Jésus. Mais dès que Pierre prend en considération les forces contraires, il prend peur, et il coule. Jésus doit le saisir par la main pour le sauver de la noyade. La délicatesse de Dieu dans sa présence à nos côtés est remarquable. Il ne s’impose pas face aux puissances de la mort et du mal. Nous suivons Jésus à la suite des apôtres malgré notre pauvreté et notre petitesse. Nous marchons sur les eaux de l’adversité avec la grâce de Jésus, avec la force de l’Esprit Saint. Depuis deux mille ans, la puissance de Dieu est donnée à tous ceux qui mettent leur confiance en Jésus.
« Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. »
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » En invitant Pierre à le suivre, Jésus l’invite à participer à sa victoire sur la mort et le mal. Nous faisons confiance à la Parole de Jésus, à son invitation à participer dès ici-bas à sa victoire. Jésus le premier a traversé la mort sans être englouti par les eaux. La puissance de vie de Jésus ne s’impose pas avec fracas sur les puissances de mort. Jésus marche sur les eaux. Il est le maître de la vie, il connaît la puissance de vie qui l’habite. Il laisse la mer et le vent se déchaîner car ils ne peuvent rien contre lui. Ainsi, Jésus nous assure que nous aussi, avec lui, nous traverserons les eaux de la mort. Nous aurons, nous aussi, à marcher sur des eaux agitées et à affronter des vents contraires. C’est quand Jésus sera monter dans notre barque que nous serons vainqueur avec lui. Nous comprenons que Pierre ait douté de sa capacité à résister aux éléments qui se déchaînaient contre lui. En Jésus réside la plénitude de la divinité, et rien ne peut l’engloutir. Marcher sur les eaux, signifie pour nous la rencontre de Jésus dans le quotidien au temps de l’Eglise.
Nous demandons à Jésus de nous envelopper de sa tendresse pour que nous n’ayons rien à craindre dans la mission qu’il nous donne.
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HYMNE : EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU
En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !
Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.
Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.
Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.
Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.
HYMNE : TU ES VENU, SEIGNEUR
Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.
Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?
Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner
Dans le pain du partage
Sa présence. »
Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !
HYMNE : JOIE ET LUMIÈRE DE LA GLOIRE ÉTERNELLE DU PÈRE,
R/Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !
Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.
Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as séparé la lumière et les ténèbres,
toi qui as appelé la lumière « jour » et les ténèbres « nuit »,
arrache aussi nos cœurs à l'obscurité du péché et
fais-nous parvenir à la vraie Lumière qui est Le Christ.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant
et pour les siècles des siècles. Amen.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Dernière édition par Lumen le Ven 26 Nov 2021 - 21:37, édité 2 fois (Raison : correction titre)
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
"Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.Nous célébrons la solennité de Saint Joseph, époux de Marie. Marie nous fait entrer dans le mystère de Jésus et Joseph entre dans une très rude épreuve. C’est le choix du Père qui a choisi Marie de toute éternité pour être la mère de son Fils unique. Joseph aussi l’avait choisie comme épouse. Or avant qu’ils aient habité ensemble, Marie est enceinte ! Joseph connaît la qualité de cœur de Marie, il n’a aucun doute par rapport à elle, c’est l’œuvre du Saint Esprit. Marie vit Dieu au plus intime de son être de femme, le Fils unique du Père prend chair en elle. Mais Joseph ne se sent pas digne d’accueillir le Mystère de Dieu qui se passe en Marie. Il fait le choix de rentrer chez lui, en renvoyant Marie secrètement. Nous sommes avec Joseph sur le chemin de notre conversion. Il nous conduit à nous élever pour interpréter toutes les actions de Dieu dans le bon sens. Après Élisabeth, Joseph sera le premier à entrer dans ce mystère, ce nouvel amour l’unit à Dieu et qui l’unit à Marie.
« Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. »
C’est difficile pour Joseph d’entrer dans l’action de l’Esprit Saint. Le mystère de l’Annonciation a été une épreuve de foi pour Marie. C’était aussi une épreuve de charité. Son amour pour Joseph est grand, mais son amour pour Dieu est infini. Elle devient si proche du mystère de Dieu qu’elle garde le silence et se recueille dans son cœur. Elle a consenti à ce que Dieu lui demandait. Ni Joseph, ni ses parents, ni son peuple ne peut comprendre ce mystère. Marie a été épousée par le Dieu Trinité. Toute la vie de Dieu qui circule en elle vient de l’Esprit Saint. C’est ainsi qu’advient un monde nouveau dans lequel Dieu se rend si proche de l’humanité. Dieu a un plan d’amour sur chacun de nous car « Dieu est amour. » Les difficultés de notre vie font que parfois, nous ne savons pas découvrir l’action de Dieu. Alors nous pouvons nous plaindre et refuser la "croix" qui nous est envoyée. Marie est seule. Marchant dans la foi la plus obscure, elle veut faire confiance en Dieu plus encore. Le temps du Carême est un temps privilégié pour découvrir ce que Dieu attend de nous. Nous lui demandons de renforcer notre désir d’être fidèle. Qu’Il nous fasse avancer dans notre chemin de conversion en imitant Saint Joseph dans l’acceptation de la volonté de Dieu.
"Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »"
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit. L’ange du Seigneur lui apparait en songe, lui dévoilant qu’il devait devenir le père légal de cet Enfant. C’est pour Joseph un bouleversement fondamental, il s’agit d’accueillir la vie nouvelle qui lui est donnée. Il accepte immédiatement « et il prend chez lui son épouse. » Il est mystérieux pour Saint Joseph de voir que Marie, « avant qu’ils aient habité ensemble, fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. » Nous sommes dans la joie de Joseph élevant son regard sur Marie et s’efforçant de s’adapter au plan d’amour de Dieu sur eux. Cette vie toute nouvelle nous est aussi offerte, elle nous situe les uns vis-à-vis dans autres, comme Marie et Joseph, dans une toute autre dimension où l’Esprit Saint lui-même est le roi d’amour. L’Esprit Saint nous invite à son propre mystère d’Amour, il nous propose de vivre en enfant de Dieu ! Entrer dans la foi de Marie, c’est entrer dans la foi chrétienne, c’est laisser advenir le Fils unique de Dieu dans notre propre vie humaine. "Bienheureuse, toi qui as cru dira Élisabeth qui a pénétré le secret de Marie : "Comment m’est il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?"
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DIEU T'A CHOISI.
R/Dieu t'a choisi.
Que Dieu soit béni !
Fils de David,
Époux de Marie.
Entre tes mains,
le Christ enfant
a remis sa vie.
Homme d'espérance,
à toi vient la Promesse,
sur l'heure accomplie
quand tu reçois le Messie !
Homme de silence,
à toi vient la Parole,
la voix inouïe
du Verbe qui balbutie !
Tu te tiens dans l'ombre,
à toi vient la Lumière
du fond de la nuit
jusqu'à ton cœur ébloui !
Juste entre les justes
c'est toi vers qui la face
de la Vérité
lève un regard nouveau-né !
Homme doux et chaste,
chez toi l'Amour demeure.
La main dans ta main,
il va se mettre en chemin !
HYMNE : HEUREUX L'HOMME AU CŒUR PUR
Heureux l'homme au cœur pur
À qui Dieu remet la nouvelle Ève.
Heureux le serviteur obscur
Pour qui l'aurore se lève !
De nuit l'ange survient,
Dissipant les ombres du silence ;
Joseph peut entrevoir de loin
Sa part dans l'œuvre d'alliance.
Jésus lui est confié,
Cet enfant qui dort en son épouse ;
Marie est le jardin fermé
Où Dieu éveille une source.
Heureux l'homme qui sait
Accueillir le Verbe de lumière ;
Jésus, en regardant Joseph,
Verra l'image du Père.
Prière à Saint Joseph.
Ô Saint Joseph dont la protection est si grande, si forte et si prompte devant le Trône de Dieu, je mets en toi tous mes intérêts et désirs.
Ô Saint Joseph, s’il-te-plait, assiste-nous par ta puissante intercession et obtiens pour nous de ton Divin Fils toutes les Bénédictions Spirituelles par Jésus-Christ Notre Seigneur, de telle manière qu’ayant engagé ici-bas ton Pouvoir Céleste, nous puissions offrir nos remerciements et notre hommage au Père qui nous Aime.
Ô Saint Joseph, je désirerais ne jamais me fatiguer de vous contempler Toi et Jésus endormi dans tes bras.
Je n’oserais pas approcher pendant qu’il se repose près de ton cœur. Aussi, embrasse-le en mon nom et au nom de toute ma famille humaine et spirituelle, baise sa tête délicate pour nous et demande-lui de nous embrasser à son tour lors de notre dernier soupir.
Saint Joseph, patron des âmes du Purgatoire, Prie pour nous qui avons recours à toi. Amen.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu tout-puissant, à l’aube des temps nouveaux,
tu as confié à Saint Joseph la garde des mystères du Salut ;
accorde maintenant à ton Église, toujours soutenue
par sa Prière, de veiller sur leur achèvement.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Samedi 19 Mars 2022 :
L’Église Célèbre la Solennité de la Fête de Saint Joseph,
père nourricier de Jésus, époux de la Vierge Marie,
Patron de l'Église universelle et Patron principal du Canada.
Bienheureux André Gallerani, Fondateur des Frères de la Miséricorde (+ 1251)
Bienheureux Jean de Dominique, Martyr dominicain à Suzuta au Japon (+ 1619)
Bienheureux Narcisse Turchan, Martyr franciscain (+ 1942)
Bienheureux Marcel Callo, Jeune ouvrier et Martyr (1921-1945).
Bienheureux Vincenz Prennushi, Evêque albanais et ses 37 compagnons,
martyrs d'Albanie, tués entre 1945 et 1974 (+ 1949)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile au choix) :
Deuxième livre de Samuel 7, 4-5a.12-14a.16…
Psaume 89 (88), 2-3.4-5.27.29…
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 4, 13.16-18.22…
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1, 16.18-21.24a
(soit Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2, 41-51a)
L’Église Célèbre la Solennité de la Fête de Saint Joseph,
père nourricier de Jésus, époux de la Vierge Marie,
Patron de l'Église universelle et Patron principal du Canada.
Bienheureux André Gallerani, Fondateur des Frères de la Miséricorde (+ 1251)
Bienheureux Jean de Dominique, Martyr dominicain à Suzuta au Japon (+ 1619)
Bienheureux Narcisse Turchan, Martyr franciscain (+ 1942)
Bienheureux Marcel Callo, Jeune ouvrier et Martyr (1921-1945).
Bienheureux Vincenz Prennushi, Evêque albanais et ses 37 compagnons,
martyrs d'Albanie, tués entre 1945 et 1974 (+ 1949)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile au choix) :
Deuxième livre de Samuel 7, 4-5a.12-14a.16…
Psaume 89 (88), 2-3.4-5.27.29…
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 4, 13.16-18.22…
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1, 16.18-21.24a
(soit Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2, 41-51a)
"Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.Nous célébrons la solennité de Saint Joseph, époux de Marie. Marie nous fait entrer dans le mystère de Jésus et Joseph entre dans une très rude épreuve. C’est le choix du Père qui a choisi Marie de toute éternité pour être la mère de son Fils unique. Joseph aussi l’avait choisie comme épouse. Or avant qu’ils aient habité ensemble, Marie est enceinte ! Joseph connaît la qualité de cœur de Marie, il n’a aucun doute par rapport à elle, c’est l’œuvre du Saint Esprit. Marie vit Dieu au plus intime de son être de femme, le Fils unique du Père prend chair en elle. Mais Joseph ne se sent pas digne d’accueillir le Mystère de Dieu qui se passe en Marie. Il fait le choix de rentrer chez lui, en renvoyant Marie secrètement. Nous sommes avec Joseph sur le chemin de notre conversion. Il nous conduit à nous élever pour interpréter toutes les actions de Dieu dans le bon sens. Après Élisabeth, Joseph sera le premier à entrer dans ce mystère, ce nouvel amour l’unit à Dieu et qui l’unit à Marie.
« Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. »
C’est difficile pour Joseph d’entrer dans l’action de l’Esprit Saint. Le mystère de l’Annonciation a été une épreuve de foi pour Marie. C’était aussi une épreuve de charité. Son amour pour Joseph est grand, mais son amour pour Dieu est infini. Elle devient si proche du mystère de Dieu qu’elle garde le silence et se recueille dans son cœur. Elle a consenti à ce que Dieu lui demandait. Ni Joseph, ni ses parents, ni son peuple ne peut comprendre ce mystère. Marie a été épousée par le Dieu Trinité. Toute la vie de Dieu qui circule en elle vient de l’Esprit Saint. C’est ainsi qu’advient un monde nouveau dans lequel Dieu se rend si proche de l’humanité. Dieu a un plan d’amour sur chacun de nous car « Dieu est amour. » Les difficultés de notre vie font que parfois, nous ne savons pas découvrir l’action de Dieu. Alors nous pouvons nous plaindre et refuser la "croix" qui nous est envoyée. Marie est seule. Marchant dans la foi la plus obscure, elle veut faire confiance en Dieu plus encore. Le temps du Carême est un temps privilégié pour découvrir ce que Dieu attend de nous. Nous lui demandons de renforcer notre désir d’être fidèle. Qu’Il nous fasse avancer dans notre chemin de conversion en imitant Saint Joseph dans l’acceptation de la volonté de Dieu.
"Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »"
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit. L’ange du Seigneur lui apparait en songe, lui dévoilant qu’il devait devenir le père légal de cet Enfant. C’est pour Joseph un bouleversement fondamental, il s’agit d’accueillir la vie nouvelle qui lui est donnée. Il accepte immédiatement « et il prend chez lui son épouse. » Il est mystérieux pour Saint Joseph de voir que Marie, « avant qu’ils aient habité ensemble, fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. » Nous sommes dans la joie de Joseph élevant son regard sur Marie et s’efforçant de s’adapter au plan d’amour de Dieu sur eux. Cette vie toute nouvelle nous est aussi offerte, elle nous situe les uns vis-à-vis dans autres, comme Marie et Joseph, dans une toute autre dimension où l’Esprit Saint lui-même est le roi d’amour. L’Esprit Saint nous invite à son propre mystère d’Amour, il nous propose de vivre en enfant de Dieu ! Entrer dans la foi de Marie, c’est entrer dans la foi chrétienne, c’est laisser advenir le Fils unique de Dieu dans notre propre vie humaine. "Bienheureuse, toi qui as cru dira Élisabeth qui a pénétré le secret de Marie : "Comment m’est il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?"
Nous demandons la grâce de devenir ce que nous sommes, l’enfant de Dieu.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DIEU T'A CHOISI.
R/Dieu t'a choisi.
Que Dieu soit béni !
Fils de David,
Époux de Marie.
Entre tes mains,
le Christ enfant
a remis sa vie.
Homme d'espérance,
à toi vient la Promesse,
sur l'heure accomplie
quand tu reçois le Messie !
Homme de silence,
à toi vient la Parole,
la voix inouïe
du Verbe qui balbutie !
Tu te tiens dans l'ombre,
à toi vient la Lumière
du fond de la nuit
jusqu'à ton cœur ébloui !
Juste entre les justes
c'est toi vers qui la face
de la Vérité
lève un regard nouveau-né !
Homme doux et chaste,
chez toi l'Amour demeure.
La main dans ta main,
il va se mettre en chemin !
HYMNE : HEUREUX L'HOMME AU CŒUR PUR
Heureux l'homme au cœur pur
À qui Dieu remet la nouvelle Ève.
Heureux le serviteur obscur
Pour qui l'aurore se lève !
De nuit l'ange survient,
Dissipant les ombres du silence ;
Joseph peut entrevoir de loin
Sa part dans l'œuvre d'alliance.
Jésus lui est confié,
Cet enfant qui dort en son épouse ;
Marie est le jardin fermé
Où Dieu éveille une source.
Heureux l'homme qui sait
Accueillir le Verbe de lumière ;
Jésus, en regardant Joseph,
Verra l'image du Père.
Prière à Saint Joseph.
Ô Saint Joseph dont la protection est si grande, si forte et si prompte devant le Trône de Dieu, je mets en toi tous mes intérêts et désirs.
Ô Saint Joseph, s’il-te-plait, assiste-nous par ta puissante intercession et obtiens pour nous de ton Divin Fils toutes les Bénédictions Spirituelles par Jésus-Christ Notre Seigneur, de telle manière qu’ayant engagé ici-bas ton Pouvoir Céleste, nous puissions offrir nos remerciements et notre hommage au Père qui nous Aime.
Ô Saint Joseph, je désirerais ne jamais me fatiguer de vous contempler Toi et Jésus endormi dans tes bras.
Je n’oserais pas approcher pendant qu’il se repose près de ton cœur. Aussi, embrasse-le en mon nom et au nom de toute ma famille humaine et spirituelle, baise sa tête délicate pour nous et demande-lui de nous embrasser à son tour lors de notre dernier soupir.
Saint Joseph, patron des âmes du Purgatoire, Prie pour nous qui avons recours à toi. Amen.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu tout-puissant, à l’aube des temps nouveaux,
tu as confié à Saint Joseph la garde des mystères du Salut ;
accorde maintenant à ton Église, toujours soutenue
par sa Prière, de veiller sur leur achèvement.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
A ce moment, des gens vinrent rapporter à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu’ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. Des événements quotidiens douloureux comme l’affaire des Galiléens massacrés pendant le sacrifice, et ceux qui trouvent la mort dans l’effondrement de la tour font partie de notre vie ! Jésus nous demande de considérer notre situation actuelle dans notre marche vers Pâques. C’est la douceur et l’humilité du cœur de Jésus que nous désirons dans ce carême. La Parole réalise pour nous une lumière qui nous donne d’avancer. Quelles que soient les difficultés dans lesquelles nous sommes, nous contemplons le regard d’amour bienveillant de Dieu posé sur nous qui portons le poids du jour. Dieu voit la misère dans laquelle nous nous trouvons, il connaît en vérité nos souffrances et il vient nous sauver. Dans la Foi, nous savons que le Christ Jésus frappé au Calvaire est avec nous. Il nous donnera le sang de l’Eucharistie et l’eau du Baptême qui ont jailli de son cœur pour raviver notre vie. Aujourd’hui encore Dieu prend patience et il nous accompagne.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. » Jésus nous appelle à considérer notre manière de vivre pour qu’elle nous conduise vers une vie pleine et durable. Il nous dit, sans lien apparent et par deux fois, qu’il veut que nous entendions la Parole sans nous inquiéter pour sortir de la torpeur. C’est si important pour nous de nous réveiller, de nous reprendre, pour nous situer dans une communion nouvelle avec tous. C’est ensemble que nous nous convertissons au plein amour de Jésus. Dieu est là sans cesse au milieu de nous, il nous enveloppe de sa tendresse en nous prenant là où nous en sommes. Si nous lui remettons tout ce qui nous habite, il transforme notre vie et il se sert de notre chemin, si bouleversé qu’il soit, pour en faire une merveille d’amour. Alors tout va concourir à notre bien, à ce bonheur qu’il veut pour nous. Ce temps est un temps de délivrance que Dieu nous donne. Comme Jésus rencontre les personnes qui sont dans la détresse, aujourd’hui, nous rencontrons la misère des peuples en guerre. Partout où l’on est seul, dans l’exil de l’humanité en manquant d’amour, Dieu est là, il agit.
"Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas."
Il dit alors à son vigneron : "Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol ?" Mais le vigneron lui répondit : "Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas." » Dieu demande que nous nous convertissions et que nous demeurions délibérément sur son cœur afin de trouver la vie. Jésus nous offre la consolation si nous sommes sur un chemin de conversion. Il voit la misère dans laquelle nous sommes. Dieu nous aide et il nous conduit, il nous tend la main, il est toute patience envers ceux qui cherchent à marcher dans la lumière. Percevoir cette bonté nous appelle et nous encourage pour aller notre chemin. Jésus travaille la terre de notre cœur pour qu’elle porte du fruit. Il veut que nous le regardions et que nous ayons confiance en lui. Si nous nous nourrissons aux sources de la vie qu’il nous donne, la vie jaillira et nous serons sauvés. Dieu alors nous enverra sauver notre peuple avec Lui.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
HYMNE : PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE : QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu es la source de toute Bonté, Seigneur,
et toute Miséricorde vient de Toi ;
tu nous as dit comment guérir du péché par
le jeûne, la prière et le partage ; écoute l’aveu
de notre faiblesse : nous avons conscience
de nos fautes, patiemment, relève-nous avec Amour.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Dimanche 20 Mars 2022 :
Troisième Dimanche de Carême, Année C.
Saint Herbert, Ermite au milieu d'un lac en Angleterre (+ 687)
Saint Jean Népomucène, Prêtre et Martyr (1340-1393).
Saint Józef Bilczewski, Archevêque de Lviv des Latins (1860-1923).
Sainte Marie du Cœur de Jésus (Marie-Josèphe de Sancho de Guerra),
Fondatrice de la Congrégation des Servantes de Jésus (+ 1912).
Bienheureux Evrard, Fondateur d'abbayes (XIIe siècle)
Bienheureux François Palau y Quer, Fondateur des Instituts des Sœurs
et des Frères du Carmel (+ 1872).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que
je bêche autour pour y mettre du fumier. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de l'Exode 3, 1-8a.10.13-15…
Psaume 103 (102), 1-2.3-4.6-7.8.11…
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 10, 1-6.10-12…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 13, 1-9.
Troisième Dimanche de Carême, Année C.
Saint Herbert, Ermite au milieu d'un lac en Angleterre (+ 687)
Saint Jean Népomucène, Prêtre et Martyr (1340-1393).
Saint Józef Bilczewski, Archevêque de Lviv des Latins (1860-1923).
Sainte Marie du Cœur de Jésus (Marie-Josèphe de Sancho de Guerra),
Fondatrice de la Congrégation des Servantes de Jésus (+ 1912).
Bienheureux Evrard, Fondateur d'abbayes (XIIe siècle)
Bienheureux François Palau y Quer, Fondateur des Instituts des Sœurs
et des Frères du Carmel (+ 1872).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que
je bêche autour pour y mettre du fumier. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de l'Exode 3, 1-8a.10.13-15…
Psaume 103 (102), 1-2.3-4.6-7.8.11…
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 10, 1-6.10-12…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 13, 1-9.
A ce moment, des gens vinrent rapporter à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu’ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. Des événements quotidiens douloureux comme l’affaire des Galiléens massacrés pendant le sacrifice, et ceux qui trouvent la mort dans l’effondrement de la tour font partie de notre vie ! Jésus nous demande de considérer notre situation actuelle dans notre marche vers Pâques. C’est la douceur et l’humilité du cœur de Jésus que nous désirons dans ce carême. La Parole réalise pour nous une lumière qui nous donne d’avancer. Quelles que soient les difficultés dans lesquelles nous sommes, nous contemplons le regard d’amour bienveillant de Dieu posé sur nous qui portons le poids du jour. Dieu voit la misère dans laquelle nous nous trouvons, il connaît en vérité nos souffrances et il vient nous sauver. Dans la Foi, nous savons que le Christ Jésus frappé au Calvaire est avec nous. Il nous donnera le sang de l’Eucharistie et l’eau du Baptême qui ont jailli de son cœur pour raviver notre vie. Aujourd’hui encore Dieu prend patience et il nous accompagne.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. » Jésus nous appelle à considérer notre manière de vivre pour qu’elle nous conduise vers une vie pleine et durable. Il nous dit, sans lien apparent et par deux fois, qu’il veut que nous entendions la Parole sans nous inquiéter pour sortir de la torpeur. C’est si important pour nous de nous réveiller, de nous reprendre, pour nous situer dans une communion nouvelle avec tous. C’est ensemble que nous nous convertissons au plein amour de Jésus. Dieu est là sans cesse au milieu de nous, il nous enveloppe de sa tendresse en nous prenant là où nous en sommes. Si nous lui remettons tout ce qui nous habite, il transforme notre vie et il se sert de notre chemin, si bouleversé qu’il soit, pour en faire une merveille d’amour. Alors tout va concourir à notre bien, à ce bonheur qu’il veut pour nous. Ce temps est un temps de délivrance que Dieu nous donne. Comme Jésus rencontre les personnes qui sont dans la détresse, aujourd’hui, nous rencontrons la misère des peuples en guerre. Partout où l’on est seul, dans l’exil de l’humanité en manquant d’amour, Dieu est là, il agit.
"Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas."
Il dit alors à son vigneron : "Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol ?" Mais le vigneron lui répondit : "Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas." » Dieu demande que nous nous convertissions et que nous demeurions délibérément sur son cœur afin de trouver la vie. Jésus nous offre la consolation si nous sommes sur un chemin de conversion. Il voit la misère dans laquelle nous sommes. Dieu nous aide et il nous conduit, il nous tend la main, il est toute patience envers ceux qui cherchent à marcher dans la lumière. Percevoir cette bonté nous appelle et nous encourage pour aller notre chemin. Jésus travaille la terre de notre cœur pour qu’elle porte du fruit. Il veut que nous le regardions et que nous ayons confiance en lui. Si nous nous nourrissons aux sources de la vie qu’il nous donne, la vie jaillira et nous serons sauvés. Dieu alors nous enverra sauver notre peuple avec Lui.
Nous demandons la grâce de comprendre que Dieu a vu la misère de son peuple au désert et qu’Il prend soin de nous.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
HYMNE : PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE : QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu es la source de toute Bonté, Seigneur,
et toute Miséricorde vient de Toi ;
tu nous as dit comment guérir du péché par
le jeûne, la prière et le partage ; écoute l’aveu
de notre faiblesse : nous avons conscience
de nos fautes, patiemment, relève-nous avec Amour.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
"Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Jésus n’est pas bien reçu parmi les siens. Pleins de colère, ils « veulent le jeter hors de la ville. » C’est ainsi que toutes les prophéties s’accomplissent en Lui. Jésus est le prophète, il est le Sauveur attendu. Ecoutant la Parole de Jésus avec un cœur sincère, nous la laissons toucher notre vie et nous nous consacrons à cette Parole. Nous sommes appelés « prophètes » du fait de notre baptême, et nous annonçons encore la Bonne Nouvelle. Saint Ambroise, à propos de l’accueil de cette veuve dit : « Qu’elle est parfaite, cette veuve ! Accablée par une grande famine, elle continuait pourtant à vénérer Dieu. Elle ne gardait pas ses provisions pour elle seule : elle partageait avec son fils. Bel exemple de tendresse, mais plus bel exemple encore de foi ! Elle ne devait préférer personne à son fils : voilà qu’elle met le prophète de Dieu au-dessus de sa propre vie. Croyez bien qu’elle n’a pas seulement donné un peu de nourriture, mais toute sa subsistance ; elle n’a rien gardé pour elle ; comme son hospitalité l’a amenée à un don total, sa foi l’a conduite à une confiance totale. »
"Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »
Jésus est désarmant ! Si nous voulons connaitre Jésus, nous suivrons le même chemin que lui. L’histoire du Roi d’Israël qui voit arriver Naaman le Syrien pour être délivré de sa lèpre est éclairante. Il croit à une provocation ! Il entre dans une grande colère et il déchire ses vêtements. Il s’écrie : « Est-ce que je suis Dieu, maître de la vie et de la mort ? Vous le voyez, c’est une provocation ! » Ce n’est pas seulement le Roi d’Israël qui manifeste de réelles difficultés, mais encore Naaman le Syrien qui demande la guérison. « Il se disait en lui-même, il va m’imposer les mains et je vais être guéri. » Quand il entend l’ordre d’aller se baigner dans le Jourdain, il le prend mal ! L’orgueil tapi dans le cœur de l’homme se révèle ainsi. Nous sommes tous et toujours dans une réelle difficulté de croire. Jésus ouvre nos yeux sur le fait qu’être membre du “Peuple élu” n’offre aucune garantie de salut, ou de purification.
« À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. »
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. Tous ceux qui sont dans l’attente de Dieu et qui le cherchent sont touchés par la grâce qui émane de lui ! Nous pouvons imaginer la joie de Marie devant la perspective de la venue de Jésus dans son pays. Très vite, elle doit vivre une grande déception, en très peu de temps Jésus est rejeté de chez lui. Il connait le rejet et la colère de son Peuple. Il a été chassé de chez lui. C’est à Nazareth, là où il avait grandi, que Jésus vit ce rejet ! La certitude que Dieu nous aime, que Jésus nous a sauvés, que son amour durera toujours est si nécessaire. Au travail, en famille, ou dans notre entourage, nous devons prendre nos décisions à la lumière de l’Évangile. Marie a accueilli son fils bien aimé Jésus, le prophète, le Sauveur attendu. Nous laissons sa Parole nous toucher dans notre vie et nous consacrons du temps à la prière. Marie, Reine des prophètes, nous guide sur ce chemin !
Père Gilbert Adam
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HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE : POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
HYMNE : PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Ne relâche pas ton Amour, Seigneur,
purifie ton Église et protège-la ;
sans Toi elle ne peut être en sûreté :
que ta Grâce la gouverne toujours.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Lundi 21 Mars 2022
Lundi de la 3ème semaine du Temps de Carême.
Saint Benoît de Nursie, Père des Moines d'Occident,
Fondateur de l’Ordre des Bénédictins, Patriarche (Père)
des Moines d'Occident, Co-Patron de l’Europe (480-547).
Saint Endée, Fondateur de monastères en Irlande (+ 530)
Saint Nicolas de Flüe, Patron de la Suisse (1417-1487).
Sainte Benedetta Cambiagio, épouse, Religieuse et Fondatrice
des « Sœurs Bénédictines de la Providence » (1791-1858).
Bienheureuse Clémence, Religieuse bénédictine (+ 1176).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve
un accueil favorable dans son pays. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Deuxième livre des Rois 5, 1-15a…
Psaume 42 (41), 2-3.43(42),3-4…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4, 24-30.
Lundi de la 3ème semaine du Temps de Carême.
Saint Benoît de Nursie, Père des Moines d'Occident,
Fondateur de l’Ordre des Bénédictins, Patriarche (Père)
des Moines d'Occident, Co-Patron de l’Europe (480-547).
Saint Endée, Fondateur de monastères en Irlande (+ 530)
Saint Nicolas de Flüe, Patron de la Suisse (1417-1487).
Sainte Benedetta Cambiagio, épouse, Religieuse et Fondatrice
des « Sœurs Bénédictines de la Providence » (1791-1858).
Bienheureuse Clémence, Religieuse bénédictine (+ 1176).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve
un accueil favorable dans son pays. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Deuxième livre des Rois 5, 1-15a…
Psaume 42 (41), 2-3.43(42),3-4…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4, 24-30.
"Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Jésus n’est pas bien reçu parmi les siens. Pleins de colère, ils « veulent le jeter hors de la ville. » C’est ainsi que toutes les prophéties s’accomplissent en Lui. Jésus est le prophète, il est le Sauveur attendu. Ecoutant la Parole de Jésus avec un cœur sincère, nous la laissons toucher notre vie et nous nous consacrons à cette Parole. Nous sommes appelés « prophètes » du fait de notre baptême, et nous annonçons encore la Bonne Nouvelle. Saint Ambroise, à propos de l’accueil de cette veuve dit : « Qu’elle est parfaite, cette veuve ! Accablée par une grande famine, elle continuait pourtant à vénérer Dieu. Elle ne gardait pas ses provisions pour elle seule : elle partageait avec son fils. Bel exemple de tendresse, mais plus bel exemple encore de foi ! Elle ne devait préférer personne à son fils : voilà qu’elle met le prophète de Dieu au-dessus de sa propre vie. Croyez bien qu’elle n’a pas seulement donné un peu de nourriture, mais toute sa subsistance ; elle n’a rien gardé pour elle ; comme son hospitalité l’a amenée à un don total, sa foi l’a conduite à une confiance totale. »
"Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »
Jésus est désarmant ! Si nous voulons connaitre Jésus, nous suivrons le même chemin que lui. L’histoire du Roi d’Israël qui voit arriver Naaman le Syrien pour être délivré de sa lèpre est éclairante. Il croit à une provocation ! Il entre dans une grande colère et il déchire ses vêtements. Il s’écrie : « Est-ce que je suis Dieu, maître de la vie et de la mort ? Vous le voyez, c’est une provocation ! » Ce n’est pas seulement le Roi d’Israël qui manifeste de réelles difficultés, mais encore Naaman le Syrien qui demande la guérison. « Il se disait en lui-même, il va m’imposer les mains et je vais être guéri. » Quand il entend l’ordre d’aller se baigner dans le Jourdain, il le prend mal ! L’orgueil tapi dans le cœur de l’homme se révèle ainsi. Nous sommes tous et toujours dans une réelle difficulté de croire. Jésus ouvre nos yeux sur le fait qu’être membre du “Peuple élu” n’offre aucune garantie de salut, ou de purification.
« À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. »
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. Tous ceux qui sont dans l’attente de Dieu et qui le cherchent sont touchés par la grâce qui émane de lui ! Nous pouvons imaginer la joie de Marie devant la perspective de la venue de Jésus dans son pays. Très vite, elle doit vivre une grande déception, en très peu de temps Jésus est rejeté de chez lui. Il connait le rejet et la colère de son Peuple. Il a été chassé de chez lui. C’est à Nazareth, là où il avait grandi, que Jésus vit ce rejet ! La certitude que Dieu nous aime, que Jésus nous a sauvés, que son amour durera toujours est si nécessaire. Au travail, en famille, ou dans notre entourage, nous devons prendre nos décisions à la lumière de l’Évangile. Marie a accueilli son fils bien aimé Jésus, le prophète, le Sauveur attendu. Nous laissons sa Parole nous toucher dans notre vie et nous consacrons du temps à la prière. Marie, Reine des prophètes, nous guide sur ce chemin !
Nous demandons la grâce de suivre Jésus, de demeurer dans l’amour infini de Dieu.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE : POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
HYMNE : PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Ne relâche pas ton Amour, Seigneur,
purifie ton Église et protège-la ;
sans Toi elle ne peut être en sûreté :
que ta Grâce la gouverne toujours.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
"Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. »
Pierre va devenir l’intendant des biens de Jésus, de son amour infini, il pose à Jésus la question de savoir combien de fois il devra pardonner ! Jésus proclame la parabole de la remise des dettes. Dieu nous a pardonné afin que nous puissions, nous aussi, entrer dans la démarche du pardon pour retrouver une vie filiale avec notre Père et une vie fraternelle avec nos frères. C’est la réalité que la communauté des amis de Jésus doit vivre. Il y a un lien entre le trésor immense de l’amour infini de Dieu qui nous est donné et les rapports que nous avons les uns avec les autres. Libérés de nos fautes, nous pouvons marcher sur un chemin de pardon et de miséricorde. La pitié situe chacun de nous à notre juste place, le pardon offert met en lumière la beauté de l’humanité. Jésus veut nous faire entrer dans sa compassion. Bien souvent nous demandons à quelqu’un de nous pardonner. Sur la croix, tous nos refus d’aimer sont tombés dans le cœur de Jésus : « Il est devenu péché pour nous, lui qui n’a jamais péché. » Il a donné sa vie pour nous et Dieu notre Père a accepté son offrande pour nous réconcilier. Il prend en pitié chacun de nous et il nous demande de faire ainsi pour pouvoir vivre ensemble.
"Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Dieu nous remet toutes nos dettes dans la vérité de son amour annoncé dans le mystère pascal. Cette parole est précieuse, elle nous invite à mesurer la grâce à laquelle nous sommes appelé pour qu’advienne le Royaume de Dieu. Bénéficiant de l’échange d’amour avec Dieu, vivant de la foi en Jésus, nous réalisons les merveilles que Dieu a faites pour nous. Il manifeste le Maitre « Saisi de pitié » devant l’indigence de l’humanité qui mendie son Amour. C’est rempli de miséricorde que Dieu aime et nous voulons nous comporter ainsi dans nos rapports fraternels. Quand nous prions, nous voulons que Dieu nous écoute et nous aimons sentir sa Présence pour avancer dans l’intimité avec lui. Or, c’est dans l’amour fraternel et le pardon, que la communion avec Dieu se construit.
"Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
Seul le pardon ouvre un horizon nouveau, une reconnaissance qui redonne la vie en apprenant à dire merci. Le reconnaître, c’est laisser notre cœur se dilater de reconnaissance. Celui qui n’a pas pardonné, comme celui n’a pas reçu la remise de sa dette, est emprisonné en lui-même. L’appel à la pitié nous touche vraiment. Notre cœur est compatissant et nous sommes proches de celui qui nous a remis notre dette. C’est ainsi que le Royaume de Dieu habite notre terre et que de bonnes choses nous sont données chaque jour. Le pardon vient de l’amour infini de Dieu pour nous et de son amour pour les autres. Nous avons conscience de l’amour infini dont nous sommes aimés, c’est notre joie, elle est parfaite ! Dans cet amour incroyable, nous voulons accueillir nos frères avec le même amour dont nous sommes aimés. Cette parole est précieuse, nous nous l’appliquons à nous-mêmes. Jésus est Celui qui pardonne à tous ses frères, de tout son cœur. Nous sommes invités à contempler la grâce à laquelle nous sommes appelé. Pardonner pour que vienne le Royaume offert est le moyen royal et concret d’y entrer.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DIEU, AU-DELÀ DE TOUT CRÉÉ
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
HYMNE : POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Ne nous prive pas de ta Grâce, Dieu fidèle :
qu’elle nous consacre à ton service
et nous assiste toujours.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Mardi 22 Mars 2022
Mardi de la 3ème semaine de Carême.
Sainte Léa, Dame romaine, disciple de Saint Jérôme (+ v. 384)
Sainte Renelde et ses compagnons, Martyrs (+ v. 680)
Bienheureux François Chartier, Prêtre du diocèse d'Angers Martyr
de la Révolution française (+ 1794)
Bienheureux Clemens August Graf von Galen, Cardinal,
surnommé « Le Lion de Münster » (1878-1946).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Saisi de compassion, le maître de ce serviteur
le laissa partir et lui remit sa dette. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Daniel 3, 25.34-43...
Psaume 25 (24), 4-5ab.6-7bc.8-9...
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18, 21-35.
Mardi de la 3ème semaine de Carême.
Sainte Léa, Dame romaine, disciple de Saint Jérôme (+ v. 384)
Sainte Renelde et ses compagnons, Martyrs (+ v. 680)
Bienheureux François Chartier, Prêtre du diocèse d'Angers Martyr
de la Révolution française (+ 1794)
Bienheureux Clemens August Graf von Galen, Cardinal,
surnommé « Le Lion de Münster » (1878-1946).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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« Saisi de compassion, le maître de ce serviteur
le laissa partir et lui remit sa dette. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Daniel 3, 25.34-43...
Psaume 25 (24), 4-5ab.6-7bc.8-9...
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18, 21-35.
"Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. »
Pierre va devenir l’intendant des biens de Jésus, de son amour infini, il pose à Jésus la question de savoir combien de fois il devra pardonner ! Jésus proclame la parabole de la remise des dettes. Dieu nous a pardonné afin que nous puissions, nous aussi, entrer dans la démarche du pardon pour retrouver une vie filiale avec notre Père et une vie fraternelle avec nos frères. C’est la réalité que la communauté des amis de Jésus doit vivre. Il y a un lien entre le trésor immense de l’amour infini de Dieu qui nous est donné et les rapports que nous avons les uns avec les autres. Libérés de nos fautes, nous pouvons marcher sur un chemin de pardon et de miséricorde. La pitié situe chacun de nous à notre juste place, le pardon offert met en lumière la beauté de l’humanité. Jésus veut nous faire entrer dans sa compassion. Bien souvent nous demandons à quelqu’un de nous pardonner. Sur la croix, tous nos refus d’aimer sont tombés dans le cœur de Jésus : « Il est devenu péché pour nous, lui qui n’a jamais péché. » Il a donné sa vie pour nous et Dieu notre Père a accepté son offrande pour nous réconcilier. Il prend en pitié chacun de nous et il nous demande de faire ainsi pour pouvoir vivre ensemble.
"Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Dieu nous remet toutes nos dettes dans la vérité de son amour annoncé dans le mystère pascal. Cette parole est précieuse, elle nous invite à mesurer la grâce à laquelle nous sommes appelé pour qu’advienne le Royaume de Dieu. Bénéficiant de l’échange d’amour avec Dieu, vivant de la foi en Jésus, nous réalisons les merveilles que Dieu a faites pour nous. Il manifeste le Maitre « Saisi de pitié » devant l’indigence de l’humanité qui mendie son Amour. C’est rempli de miséricorde que Dieu aime et nous voulons nous comporter ainsi dans nos rapports fraternels. Quand nous prions, nous voulons que Dieu nous écoute et nous aimons sentir sa Présence pour avancer dans l’intimité avec lui. Or, c’est dans l’amour fraternel et le pardon, que la communion avec Dieu se construit.
"Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
Seul le pardon ouvre un horizon nouveau, une reconnaissance qui redonne la vie en apprenant à dire merci. Le reconnaître, c’est laisser notre cœur se dilater de reconnaissance. Celui qui n’a pas pardonné, comme celui n’a pas reçu la remise de sa dette, est emprisonné en lui-même. L’appel à la pitié nous touche vraiment. Notre cœur est compatissant et nous sommes proches de celui qui nous a remis notre dette. C’est ainsi que le Royaume de Dieu habite notre terre et que de bonnes choses nous sont données chaque jour. Le pardon vient de l’amour infini de Dieu pour nous et de son amour pour les autres. Nous avons conscience de l’amour infini dont nous sommes aimés, c’est notre joie, elle est parfaite ! Dans cet amour incroyable, nous voulons accueillir nos frères avec le même amour dont nous sommes aimés. Cette parole est précieuse, nous nous l’appliquons à nous-mêmes. Jésus est Celui qui pardonne à tous ses frères, de tout son cœur. Nous sommes invités à contempler la grâce à laquelle nous sommes appelé. Pardonner pour que vienne le Royaume offert est le moyen royal et concret d’y entrer.
Nous demandons la grâce de comprendre cette parole de Dieu pour la mettre en pratique.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DIEU, AU-DELÀ DE TOUT CRÉÉ
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
HYMNE : POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Ne nous prive pas de ta Grâce, Dieu fidèle :
qu’elle nous consacre à ton service
et nous assiste toujours.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
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Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Jésus accomplit, mène à son achèvement, tout ce qui était contenu dans la première Alliance. Il est le Nouvel Adam, le Nouveau Moïse, le Prophète par excellence, le Roi qui a reçu l’onction dans la lignée de David, le grand-prêtre parfait. Les Apôtres ont vu apparaître Moïse et Elie sur le mont Thabor au côté de Jésus transfiguré. Moïse représentait la Loi, et Elie les prophètes qui rendaient témoignage à Jésus. Ils ont préparé le chemin de la venue de Jésus. C’est en Jésus que la Loi et les Prophètes sont récapitulés. Il y a bien continuité entre la Première et la Nouvelle Alliance. Jésus nous enseigne, il nous guide et nous sanctifie. Jésus a observé les lois de son temps, il est entré dans sa Mission de conduire le peuple de Dieu vers le Royaume. Jésus propose une synthèse harmonieuse entre la sage tradition des anciens et ce que l’Esprit Saint réalise. Il est la Parole vivante de Dieu au milieu de nous. Par sa vie, il nous enseigne ce qu’il convient d’être et de faire ! Il nous donne les moyens d’accomplir cette Parole pour notre épanouissement. La gloire de Dieu, l’épanouissement de son amour en nous va se donner à voir. Jésus l’accomplit dans sa propre chair. Nous contemplons cette gloire quand il nous sauve sur la croix.
« Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. »
Jésus est la Vie et son cœur n’est qu’amour pour nous. Il nous dit de ne rejeter aucun petit commandement de la Loi. Il lutte contre ses interprétations fausses, contre toute étroitesse. Jésus vient sauver la Loi, l’améliorer, la mener à son achèvement. Le but de la Loi, c’est de libérer l’amour et la vie dans le cœur de l’homme. En Jésus, la Loi est parachevée. Sous le souffle de l’Esprit Saint, la sève fait éclater les écorces mortes et les rejette. Jésus nous aide à entrer dans une perspective toute renouvelée, avec un sens nouveau donné aux plus petites choses. En Jésus nous avons la plénitude de la Révélation. L’amour requiert de vivre le double précepte de la charité de Dieu et du prochain, il requiert des œuvres d’amour. Tout ce qui nous est donné dans la nature ou dans la Loi est pour l’épanouissement de notre cœur. Dieu veut que nous soyons resplendissants d’amour et de sainteté. Jésus accomplira tout dans sa mort et dans sa résurrection. Il nous a aimé jusqu’à la fin et nous sommes libérés.
« Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »
La Pâque du Christ et le Don de l’Esprit Saint ont répandu l’amour dans notre cœur. Au plus profond de nous retenti la voix de Dieu qui fait sa demeure en nos cœurs. La loi extérieure nous amène à l’écoute de l’Esprit Saint, à l’écoute de la loi d’Amour déposée en nous. Elle est accomplie quand nous sommes totalement dociles à l’Esprit Saint. C’est l’attitude du cœur, de l’esprit, de l’âme et du corps qui éclaire tout, qui commande tout, qui informe tout, qui unifie tout. Les petites choses qui constituent notre quotidien prennent une valeur d’éternité quand elles sont accomplie avec amour. Notre cœur n’est pas loin de Dieu, vivre d’Amour est le plus grand bonheur. C’est dans le don de l’Eucharistie que Jésus nous donne d’ajuster notre cœur à son cœur, que nous soyons en Lui et que son amour prenne tout en nous.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
HYMNE : VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
HYMNE : SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
Oraison du matin (Office des Laudes)...
Tu as voulu, Seigneur, que les travaux apostoliques
de l’Évêque Saint Turibio et son amour de la Vérité
fassent grandir ton Église ; accorde au peuple qui
t’est consacré une Foi et une sainteté
toujours en progrès.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Mercredi 23 Mars 2022
Mercredi de la 3ème semaine de Carême.
Saint Victorien et ses compagnons - Martyrs en Tunisie (+ v. 484)
Saint Nicon de Kiev, Moine de la laure de Kiev (+ 1088)
Fête de Saint Turibio de Mogrovejo, Archevêque de Lima. Il est le
Protecteur des Évêques Missionnaires et le Patron du Pérou (+ 1606). Mémoire facultative
Saint Joseph Oriol, Prêtre catalan (+ 1702)
Sainte Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès, Moniale Religieuse de l’Ordre
Libanais Maronite. 1ère Sainte libanaise (1832-1914).
Bienheureuse Annonciade Cocchetti Cofondatrice des Religieuses
de Sainte Dorothée (+ 1882)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Avant que le ciel et la terre disparaissent,
pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce
que tout se réalise. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre du Deutéronome 4, 1.5-9…
Psaume 147, 12-13.15-16.19-20…
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5, 17-19.
Moïse recevant les tables de la Loi
Mercredi de la 3ème semaine de Carême.
Saint Victorien et ses compagnons - Martyrs en Tunisie (+ v. 484)
Saint Nicon de Kiev, Moine de la laure de Kiev (+ 1088)
Fête de Saint Turibio de Mogrovejo, Archevêque de Lima. Il est le
Protecteur des Évêques Missionnaires et le Patron du Pérou (+ 1606). Mémoire facultative
Saint Joseph Oriol, Prêtre catalan (+ 1702)
Sainte Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès, Moniale Religieuse de l’Ordre
Libanais Maronite. 1ère Sainte libanaise (1832-1914).
Bienheureuse Annonciade Cocchetti Cofondatrice des Religieuses
de Sainte Dorothée (+ 1882)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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« Avant que le ciel et la terre disparaissent,
pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce
que tout se réalise. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre du Deutéronome 4, 1.5-9…
Psaume 147, 12-13.15-16.19-20…
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5, 17-19.
Moïse recevant les tables de la Loi
« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Jésus accomplit, mène à son achèvement, tout ce qui était contenu dans la première Alliance. Il est le Nouvel Adam, le Nouveau Moïse, le Prophète par excellence, le Roi qui a reçu l’onction dans la lignée de David, le grand-prêtre parfait. Les Apôtres ont vu apparaître Moïse et Elie sur le mont Thabor au côté de Jésus transfiguré. Moïse représentait la Loi, et Elie les prophètes qui rendaient témoignage à Jésus. Ils ont préparé le chemin de la venue de Jésus. C’est en Jésus que la Loi et les Prophètes sont récapitulés. Il y a bien continuité entre la Première et la Nouvelle Alliance. Jésus nous enseigne, il nous guide et nous sanctifie. Jésus a observé les lois de son temps, il est entré dans sa Mission de conduire le peuple de Dieu vers le Royaume. Jésus propose une synthèse harmonieuse entre la sage tradition des anciens et ce que l’Esprit Saint réalise. Il est la Parole vivante de Dieu au milieu de nous. Par sa vie, il nous enseigne ce qu’il convient d’être et de faire ! Il nous donne les moyens d’accomplir cette Parole pour notre épanouissement. La gloire de Dieu, l’épanouissement de son amour en nous va se donner à voir. Jésus l’accomplit dans sa propre chair. Nous contemplons cette gloire quand il nous sauve sur la croix.
« Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. »
Jésus est la Vie et son cœur n’est qu’amour pour nous. Il nous dit de ne rejeter aucun petit commandement de la Loi. Il lutte contre ses interprétations fausses, contre toute étroitesse. Jésus vient sauver la Loi, l’améliorer, la mener à son achèvement. Le but de la Loi, c’est de libérer l’amour et la vie dans le cœur de l’homme. En Jésus, la Loi est parachevée. Sous le souffle de l’Esprit Saint, la sève fait éclater les écorces mortes et les rejette. Jésus nous aide à entrer dans une perspective toute renouvelée, avec un sens nouveau donné aux plus petites choses. En Jésus nous avons la plénitude de la Révélation. L’amour requiert de vivre le double précepte de la charité de Dieu et du prochain, il requiert des œuvres d’amour. Tout ce qui nous est donné dans la nature ou dans la Loi est pour l’épanouissement de notre cœur. Dieu veut que nous soyons resplendissants d’amour et de sainteté. Jésus accomplira tout dans sa mort et dans sa résurrection. Il nous a aimé jusqu’à la fin et nous sommes libérés.
« Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »
La Pâque du Christ et le Don de l’Esprit Saint ont répandu l’amour dans notre cœur. Au plus profond de nous retenti la voix de Dieu qui fait sa demeure en nos cœurs. La loi extérieure nous amène à l’écoute de l’Esprit Saint, à l’écoute de la loi d’Amour déposée en nous. Elle est accomplie quand nous sommes totalement dociles à l’Esprit Saint. C’est l’attitude du cœur, de l’esprit, de l’âme et du corps qui éclaire tout, qui commande tout, qui informe tout, qui unifie tout. Les petites choses qui constituent notre quotidien prennent une valeur d’éternité quand elles sont accomplie avec amour. Notre cœur n’est pas loin de Dieu, vivre d’Amour est le plus grand bonheur. C’est dans le don de l’Eucharistie que Jésus nous donne d’ajuster notre cœur à son cœur, que nous soyons en Lui et que son amour prenne tout en nous.
Nous demandons la grâce d’etre entraînés dans l’infini de l’amour de Dieu.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
HYMNE : VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
HYMNE : SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
Oraison du matin (Office des Laudes)...
Tu as voulu, Seigneur, que les travaux apostoliques
de l’Évêque Saint Turibio et son amour de la Vérité
fassent grandir ton Église ; accorde au peuple qui
t’est consacré une Foi et une sainteté
toujours en progrès.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
« Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et les foules furent dans l’admiration. »
Mais certains d’entre eux dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » Jésus seul peut rejeter le mal. Il fait sortir le menteur de l’homme possédé de mutisme. Il lui permet enfin de s’exprimer et de vivre. Alors que la foule est dans l’admiration de ce que Jésus vient d’accomplir. « Certains se mirent à dire : "C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons". » Furieux de la proclamation de la parole de Jésus, le menteur se manifeste. Jésus est venu pour combattre les forces du mal, du démon. Le mal a des racines si profondes en nous que nous ne pouvons pas les éliminer. Le mauvais "singe" Dieu qui “travaille” tout le temps. Le mal calomnie et il accuse Jésus. Nous recourons vite à Jésus quand le mensonge sévit autour de nous et qu’il met le trouble par la confusion du bien et du mal. C’est dans sa Passion et dans sa Résurrection que Jésus nous libère du mal. Jésus nous donne l’Esprit Saint qui nous permet de demeurer dans l’Amour. C’est un amour éclairé, juste, qui donne la Paix. Les Apôtres sont guéris par Jésus qui subit toutes sortes
"D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres."
Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges. La réponse de Jésus montre l’absurdité des arguments de ses contradicteurs. Sa réponse est un appel à l’unité, à la force dans l’union. Jésus accomplit un miracle. La foule admire l’homme guéri, mais certains se mettent à douter et à critiquer. Nous devons nous interroger sur notre manière d’agir. Jésus nous propose une radicale nouveauté de regard. Il rappelle que toute bonne action prend appui dans l’Esprit Saint qui nous est donné. Jésus nous propose d’entrer dans son action, là où est le Règne de Dieu. Pour entrer dans ce Règne nous devons accepter de renaître. Jésus est là, amour et bonté pour nous, il nous ouvre un chemin par son agonie : « Mon Père, éloigne ce calice » dit-il devant ce mal, mais Il continue : « Non pas ma volonté, mais ta volonté. » Jésus nous donne l’Esprit Saint pour que nous soyons délivrés du mal jusque dans les profondeurs de notre être. Il transforme toute notre vie de l’intérieur.
« En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. »
Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. Jésus nous accompagne sans cesse, nous le contemplons quand il nous sauve. C’est dans la communion à son Père que Jésus vainc toutes ténèbres. Le menteur domine sauvagement l’humanité, mais il est réduit au silence par Jésus. En lui, nos faiblesses et toutes nos situations de fragilité deviennent un chemin de victoire. Quand nous traversons un paroxysme de lutte, il ne nous faut pas prendre les armes de division et de mensonge du menteur. Jésus, le « plus fort, » sera crucifié pour vaincre le menteur par son humilité. Il dira du haut de la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » C’est ainsi qu’il rejoint tous les abandonnés du monde. La Résurrection manifestera la victoire de son amour. Aujourd’hui encore, Marie intercède auprès de Jésus pour qu’il expulse de notre cœur tous les maux. La Mère de l’Église est Reine de la Paix, elle prie pour nous dans le mystère du salut qui nous est donné pour que nous vivons dans l’Esprit Saint.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE : VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
HYMNE : Ô PÈRE DES SIÈCLES DU MONDE
Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.
C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.
Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.
C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.
Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Nous t’en supplions humblement, Seigneur :
à mesure qu’approche le jour où nous fêterons
notre Salut, accorde-nous une plus grande générosité
pour nous préparer à célébrer le mystère pascal.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Jeudi 24 Mars 2022 : Jeudi de la 3ème semaine de Carême.
Jeudi de la 3ème semaine de Carême.
Saint Artémon, Disciple de saint Paul, évêque de Séleucie
de Pisidie en Asie Mineure (Ier siècle)
Saints Timolaus et ses compagnons, Martyrs à Césarée de Palestine (+ 303)
Sainte Catherine de Suède, fille de Sainte Brigitte, Moniale
à Vadstena (1330-1381).
Saint Oscar Arnulfo Romero, Archevêque de San Salvador,
Martyr de la Foi (1917-1980).
Bienheureux Diègo-Joseph Lopez de Cadix, Prêtre o.f.m. cap. (1743-1801).
Bienheureuse Marie-Séraphine du Sacré Cœur, Fondatrice de l'Institut
des Sœurs des Anges (+ 1911).
Bienheureuse Marie Karłowska, Vierge et Fondatrice des « Sœurs du
Bon Pasteur de la Divine Providence » (1865-1935).
Vénérable Scolastica Rivata, première supérieure des Disciples du
Divin Maître (+ 1987).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons,
c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 7, 23-28…
Psaume 95 (94), 1-2.6-7ab.7d-9a…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11, 14-23.
Jeudi de la 3ème semaine de Carême.
Saint Artémon, Disciple de saint Paul, évêque de Séleucie
de Pisidie en Asie Mineure (Ier siècle)
Saints Timolaus et ses compagnons, Martyrs à Césarée de Palestine (+ 303)
Sainte Catherine de Suède, fille de Sainte Brigitte, Moniale
à Vadstena (1330-1381).
Saint Oscar Arnulfo Romero, Archevêque de San Salvador,
Martyr de la Foi (1917-1980).
Bienheureux Diègo-Joseph Lopez de Cadix, Prêtre o.f.m. cap. (1743-1801).
Bienheureuse Marie-Séraphine du Sacré Cœur, Fondatrice de l'Institut
des Sœurs des Anges (+ 1911).
Bienheureuse Marie Karłowska, Vierge et Fondatrice des « Sœurs du
Bon Pasteur de la Divine Providence » (1865-1935).
Vénérable Scolastica Rivata, première supérieure des Disciples du
Divin Maître (+ 1987).
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« si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons,
c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 7, 23-28…
Psaume 95 (94), 1-2.6-7ab.7d-9a…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11, 14-23.
« Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et les foules furent dans l’admiration. »
Mais certains d’entre eux dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » Jésus seul peut rejeter le mal. Il fait sortir le menteur de l’homme possédé de mutisme. Il lui permet enfin de s’exprimer et de vivre. Alors que la foule est dans l’admiration de ce que Jésus vient d’accomplir. « Certains se mirent à dire : "C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons". » Furieux de la proclamation de la parole de Jésus, le menteur se manifeste. Jésus est venu pour combattre les forces du mal, du démon. Le mal a des racines si profondes en nous que nous ne pouvons pas les éliminer. Le mauvais "singe" Dieu qui “travaille” tout le temps. Le mal calomnie et il accuse Jésus. Nous recourons vite à Jésus quand le mensonge sévit autour de nous et qu’il met le trouble par la confusion du bien et du mal. C’est dans sa Passion et dans sa Résurrection que Jésus nous libère du mal. Jésus nous donne l’Esprit Saint qui nous permet de demeurer dans l’Amour. C’est un amour éclairé, juste, qui donne la Paix. Les Apôtres sont guéris par Jésus qui subit toutes sortes
"D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres."
Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges. La réponse de Jésus montre l’absurdité des arguments de ses contradicteurs. Sa réponse est un appel à l’unité, à la force dans l’union. Jésus accomplit un miracle. La foule admire l’homme guéri, mais certains se mettent à douter et à critiquer. Nous devons nous interroger sur notre manière d’agir. Jésus nous propose une radicale nouveauté de regard. Il rappelle que toute bonne action prend appui dans l’Esprit Saint qui nous est donné. Jésus nous propose d’entrer dans son action, là où est le Règne de Dieu. Pour entrer dans ce Règne nous devons accepter de renaître. Jésus est là, amour et bonté pour nous, il nous ouvre un chemin par son agonie : « Mon Père, éloigne ce calice » dit-il devant ce mal, mais Il continue : « Non pas ma volonté, mais ta volonté. » Jésus nous donne l’Esprit Saint pour que nous soyons délivrés du mal jusque dans les profondeurs de notre être. Il transforme toute notre vie de l’intérieur.
« En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. »
Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. Jésus nous accompagne sans cesse, nous le contemplons quand il nous sauve. C’est dans la communion à son Père que Jésus vainc toutes ténèbres. Le menteur domine sauvagement l’humanité, mais il est réduit au silence par Jésus. En lui, nos faiblesses et toutes nos situations de fragilité deviennent un chemin de victoire. Quand nous traversons un paroxysme de lutte, il ne nous faut pas prendre les armes de division et de mensonge du menteur. Jésus, le « plus fort, » sera crucifié pour vaincre le menteur par son humilité. Il dira du haut de la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » C’est ainsi qu’il rejoint tous les abandonnés du monde. La Résurrection manifestera la victoire de son amour. Aujourd’hui encore, Marie intercède auprès de Jésus pour qu’il expulse de notre cœur tous les maux. La Mère de l’Église est Reine de la Paix, elle prie pour nous dans le mystère du salut qui nous est donné pour que nous vivons dans l’Esprit Saint.
Nous demandons la grâce d’entendre cette parole pour contempler le Christ dans son mystère.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE : VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
HYMNE : Ô PÈRE DES SIÈCLES DU MONDE
Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.
C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.
Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.
C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.
Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Nous t’en supplions humblement, Seigneur :
à mesure qu’approche le jour où nous fêterons
notre Salut, accorde-nous une plus grande générosité
pour nous préparer à célébrer le mystère pascal.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
« Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. »
De manière inattendue, Dieu fait irruption chez la jeune fille de son choix. Le salut du monde s’est déroulé dans un échange entre l’Ange Gabriel et une jeune fille nommée Marie. Dieu prend l’initiative de ce dialogue qui demeure toujours aussi bouleversant. Dieu fait le premier pas, c’est lui qui se déplace pour demander le oui de sa créature. L’Annonciation n’est pas le début de l’œuvre de Dieu en Marie. Déjà il l’a comblée de grâce dans sa conception immaculée. Marie est toute entière objet de la miséricorde divine. En comblant de grâce la vierge Marie, Dieu se prépare une demeure digne de lui. L’Ange est émerveillé devant la beauté de celle qui rayonne la grâce de Dieu. Marie à son tour est dans l’étonnement, elle pressent un mystère qui la dépasse. Elle s’inquiète et s’interroge, elle se trouble. Lorsque l’homme rencontre Dieu, son cœur est rempli de crainte et de fascination. Fascination face à celui qui peut tellement combler son désir, et crainte née du respect dans un face à face qui le dépasse. Si c’est à Marie que l’Ange s’adresse, c’est nous que Dieu rejoint dans son mystère. Il nous est demandé d’avoir confiance en nous, l’œuvre de salut du monde se révèle. Dieu prend l’initiative, c’est lui qui fait le premier pas.
"L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » L’Ange rassure Marie devant le projet inouï qui résonne à ses oreilles. Devenir la mère de Jésus. Le oui de Marie est prononcé dans la pauvreté et dans l’humilité. C’est un mystère de fécondité et de joie ou Dieu se donne dans un Amour infini. Il réveille en nous ce qu’il a tenu caché, les possibilités d’amour infini enfouies dans le secret de notre cœur. Le mystère resté dans le silence depuis toujours est aujourd’hui manifesté. La promesse de mariage que Marie à donnée à Joseph est respectée. Ainsi la délicatesse de Dieu s’exprime, il propose son dessein avant que Marie et Joseph ne soient mariés. Chacun est libre d’accepter la mission proposée. L’amour ne met jamais devant le fait accompli. Marie et Joseph acceptent, Jésus sera tenu pendant des années pour le fils de ce couple. Il est la garde du secret de l’œuvre de Dieu. Comblée de grâce, Marie est émerveillée par la réalisation des promesses faites à son peuple. C’est dans cette liberté que l’Amour divin ne cesse de créer le Royaume de Dieu.
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta. La vierge Marie donne son consentement au nom de toute l’humanité en attente du sauveur. Il jaillit du tréfond de son être provoquant la plus grande joie de Dieu. Ainsi est donnée la possibilité au Seigneur d’agir en nous, de répandre sur nous sa grâce. En disant un Oui inconditionné à Dieu, Marie ouvre un nouvel espace de liberté à l’humanité. Un chemin est ouvert pour collaborer à la grâce de Dieu en nous. Le récit de l’Annonciation est exemplaire pour nous aider à préparer la venue du Seigneur Jésus et réaliser le dessein d’amour de Dieu sur nous. Le mystère de l’Esprit Saint et la puissance du Très-Haut nous sont révélés. A nous aussi il est donné de dire notre propre « oui, » pour entrer dans une alliance profonde avec Jésus. Cet amour renouvelle notre vie et nous entraîne bien au delà de nos espérances. Notre oui, dans le oui de Marie, nous ouvre une réponse à l’amour infini de Dieu.
Père Gilbert Adam
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Ô Marie, Mère de Dieu et notre Mère, en cette heure de tribulation nous avons recours à toi. Tu es Mère, tu nous aimes et tu nous connais : rien de tout ce à quoi nous tenons ne t’est caché. Mère de miséricorde, nous avons tant de fois fait l’expérience de ta tendresse providentielle, de ta présence qui ramène la paix, car tu nous guides toujours vers Jésus, Prince de la paix.
Mais nous avons perdu le chemin de la paix. Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales. Nous avons enfreint les engagements pris en tant que Communauté des Nations et nous sommes en train de trahir les rêves de paix des peuples, et les espérances des jeunes. Nous sommes tombés malades d’avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes, nous nous sommes laissés dessécher par l’indifférence et paralyser par l’égoïsme. Nous avons préféré ignorer Dieu, vivre avec nos faussetés, nourrir l’agressivité, supprimer des vies et accumuler des armes, en oubliant que nous sommes les gardiens de notre prochain et de la maison commune. Nous avons mutilé par la guerre le jardin de la Terre, nous avons blessé par le péché le cœur de notre Père qui nous veut frères et sœurs. Nous sommes devenus indifférents à tous et à tout, sauf à nous-mêmes. Et avec honte nous disons : pardonne-nous, Seigneur !
Dans la misère du péché, dans nos fatigues et nos fragilités, dans le mystère d’iniquité du mal et de la guerre, toi, Mère sainte, tu nous rappelles que Dieu ne nous abandonne pas et qu’il continue à nous regarder avec amour, désireux de nous pardonner et de nous relever. C’est Lui qui t’a donnée à nous et qui a fait de ton Cœur immaculé un refuge pour l’Église et pour l’humanité. Par bonté divine, tu es avec nous, et tu nous conduis avec tendresse, même dans les tournants les plus resserrés de l’histoire
Nous recourons donc à toi, nous frappons à la porte de ton Cœur, nous, tes chers enfants qu’en tout temps tu ne te lasses pas de visiter et d’inviter à la conversion. En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler. Répète à chacun d’entre nous : “Ne suis-je pas ici, moi qui suis ta Mère?” Tu sais comment défaire les nœuds de notre cœur et de notre temps. Nous mettons notre confiance en toi. Nous sommes certains que tu ne méprises pas nos supplications et que tu viens à notre aide, en particulier au moment de l’épreuve.
C’est ce que tu as fait à Cana de Galilée, quand tu as hâté l’heure de l’intervention de Jésus et as introduit son premier signe dans le monde. Quand la fête était devenue triste, tu lui as dit : « Ils n’ont pas de vin » (Jn 2, 3). Répète-le encore à Dieu, ô Mère, car aujourd’hui nous avons épuisé le vin de l’espérance, la joie s’est dissipée, la fraternité s’est édulcorée. Nous avons perdu l’humanité, nous avons gâché la paix. Nous sommes devenus capables de toute violence et de toute destruction. Nous avons un besoin urgent de ton intervention maternelle.
Que tes pleurs, ô Mère, émeuvent nos cœurs endurcis. Que les larmes que tu as versées pour nous fassent refleurir cette vallée que notre haine a asséchée. Et, alors que ne se tait le bruit des armes, que ta prière nous dispose à la paix. Que tes mains maternelles caressent ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes. Que ton étreinte maternelle console ceux qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays. Que ton Cœur affligé nous entraîne à la compassion et nous pousse à ouvrir les portes et à prendre soin de l’humanité blessée et rejetée.
Sainte Mère de Dieu, lorsque tu étais sous la croix, Jésus, en voyant le disciple à tes côtés, t’a dit : « Voici ton fils » (Jn 19, 26). Il t’a ainsi confié chacun d’entre nous. Puis au disciple, à chacun de nous, il a dit : « Voici ta mère » (v. 27). Mère, nous désirons t’accueillir maintenant dans notre vie et dans notre histoire. En cette heure, l’humanité, épuisée et bouleversée, est sous la croix avec toi. Et elle a besoin de se confier à toi, de se consacrer au Christ à travers toi. Le peuple ukrainien et le peuple russe, qui te vénèrent avec amour, recourent à toi, tandis que ton Cœur bat pour eux et pour tous les peuples fauchés par la guerre, la faim, l’injustice et la misère.
Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l’Église et l’humanité tout entière, en particulier la Russie et l’Ukraine. Accueille cet acte que nous accomplissons avec confiance et amour, fais que cesse la guerre, assure au monde la paix. Le “oui” qui a jailli de ton Cœur a ouvert les portes de l’histoire au Prince de la paix ; nous espérons que la paix viendra encore par ton Cœur. Nous te consacrons l’avenir de toute la famille humaine, les nécessités et les attentes des peuples, les angoisses et les espérances du monde.
Qu’à travers toi, la Miséricorde divine se déverse sur la terre et que la douce palpitation de la paix recommence à rythmer nos journées. Femme du “oui”, sur qui l’Esprit Saint est descendu, ramène parmi nous l’harmonie de Dieu. Désaltère l’aridité de nos cœurs, toi qui es “source vive d’espérance”. Tu as tissé l’humanité de Jésus, fais de nous des artisans de communion. Tu as marché sur nos routes, guide-nous sur les chemins de la paix.
Amen.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Vendredi 25 Mars 2022 :
L’Église Célèbre la Solennité de l’Annonciation du Seigneur à la Très Sainte Vierge Marie.
Saint Dismas, le Bon Larron qui, en Croix, reconnut
Jésus comme le Messie (1er s.).
Saint Tykhon, Patriarche de Moscou et de toute la Russie (+ 1925)
Sainte Lucie Filippini, Fondatrice de l'Institut des Maîtresses pieuses (+ 1732)
Sainte Marie Alphonsine Danil Ghattas, Co-Fondatrice de la Congrégation des
Sœurs du Rosaire (1843-1927).
Bienheureuse Marie-Rose Marguerite Flesch, Fondatrice des Franciscaines de
Notre-Dame des Anges (+ 1906)
Bienheureuse Marie-Séraphine du Sacré Cœur, Fondatrice de l'Institut
des Sœurs des Anges (+ 1911).
Bienheureux Émilien Kovc, Prêtre ukrainien Martyr (+ 1944)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Isaïe 7, 10-14.8,10b…
Psaume 40 (39), 7-8a.8b-9.10.11…
Lettre aux Hébreux 10, 4-10…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1, 26-38.
L’Église Célèbre la Solennité de l’Annonciation du Seigneur à la Très Sainte Vierge Marie.
Saint Dismas, le Bon Larron qui, en Croix, reconnut
Jésus comme le Messie (1er s.).
Saint Tykhon, Patriarche de Moscou et de toute la Russie (+ 1925)
Sainte Lucie Filippini, Fondatrice de l'Institut des Maîtresses pieuses (+ 1732)
Sainte Marie Alphonsine Danil Ghattas, Co-Fondatrice de la Congrégation des
Sœurs du Rosaire (1843-1927).
Bienheureuse Marie-Rose Marguerite Flesch, Fondatrice des Franciscaines de
Notre-Dame des Anges (+ 1906)
Bienheureuse Marie-Séraphine du Sacré Cœur, Fondatrice de l'Institut
des Sœurs des Anges (+ 1911).
Bienheureux Émilien Kovc, Prêtre ukrainien Martyr (+ 1944)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Isaïe 7, 10-14.8,10b…
Psaume 40 (39), 7-8a.8b-9.10.11…
Lettre aux Hébreux 10, 4-10…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1, 26-38.
« Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. »
De manière inattendue, Dieu fait irruption chez la jeune fille de son choix. Le salut du monde s’est déroulé dans un échange entre l’Ange Gabriel et une jeune fille nommée Marie. Dieu prend l’initiative de ce dialogue qui demeure toujours aussi bouleversant. Dieu fait le premier pas, c’est lui qui se déplace pour demander le oui de sa créature. L’Annonciation n’est pas le début de l’œuvre de Dieu en Marie. Déjà il l’a comblée de grâce dans sa conception immaculée. Marie est toute entière objet de la miséricorde divine. En comblant de grâce la vierge Marie, Dieu se prépare une demeure digne de lui. L’Ange est émerveillé devant la beauté de celle qui rayonne la grâce de Dieu. Marie à son tour est dans l’étonnement, elle pressent un mystère qui la dépasse. Elle s’inquiète et s’interroge, elle se trouble. Lorsque l’homme rencontre Dieu, son cœur est rempli de crainte et de fascination. Fascination face à celui qui peut tellement combler son désir, et crainte née du respect dans un face à face qui le dépasse. Si c’est à Marie que l’Ange s’adresse, c’est nous que Dieu rejoint dans son mystère. Il nous est demandé d’avoir confiance en nous, l’œuvre de salut du monde se révèle. Dieu prend l’initiative, c’est lui qui fait le premier pas.
"L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » L’Ange rassure Marie devant le projet inouï qui résonne à ses oreilles. Devenir la mère de Jésus. Le oui de Marie est prononcé dans la pauvreté et dans l’humilité. C’est un mystère de fécondité et de joie ou Dieu se donne dans un Amour infini. Il réveille en nous ce qu’il a tenu caché, les possibilités d’amour infini enfouies dans le secret de notre cœur. Le mystère resté dans le silence depuis toujours est aujourd’hui manifesté. La promesse de mariage que Marie à donnée à Joseph est respectée. Ainsi la délicatesse de Dieu s’exprime, il propose son dessein avant que Marie et Joseph ne soient mariés. Chacun est libre d’accepter la mission proposée. L’amour ne met jamais devant le fait accompli. Marie et Joseph acceptent, Jésus sera tenu pendant des années pour le fils de ce couple. Il est la garde du secret de l’œuvre de Dieu. Comblée de grâce, Marie est émerveillée par la réalisation des promesses faites à son peuple. C’est dans cette liberté que l’Amour divin ne cesse de créer le Royaume de Dieu.
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta. La vierge Marie donne son consentement au nom de toute l’humanité en attente du sauveur. Il jaillit du tréfond de son être provoquant la plus grande joie de Dieu. Ainsi est donnée la possibilité au Seigneur d’agir en nous, de répandre sur nous sa grâce. En disant un Oui inconditionné à Dieu, Marie ouvre un nouvel espace de liberté à l’humanité. Un chemin est ouvert pour collaborer à la grâce de Dieu en nous. Le récit de l’Annonciation est exemplaire pour nous aider à préparer la venue du Seigneur Jésus et réaliser le dessein d’amour de Dieu sur nous. Le mystère de l’Esprit Saint et la puissance du Très-Haut nous sont révélés. A nous aussi il est donné de dire notre propre « oui, » pour entrer dans une alliance profonde avec Jésus. Cet amour renouvelle notre vie et nous entraîne bien au delà de nos espérances. Notre oui, dans le oui de Marie, nous ouvre une réponse à l’amour infini de Dieu.
Nous demandons la grâce d’un oui sans repentance pour notre vie à Dieu.
Père Gilbert Adam
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Ô Marie, Mère de Dieu et notre Mère, en cette heure de tribulation nous avons recours à toi. Tu es Mère, tu nous aimes et tu nous connais : rien de tout ce à quoi nous tenons ne t’est caché. Mère de miséricorde, nous avons tant de fois fait l’expérience de ta tendresse providentielle, de ta présence qui ramène la paix, car tu nous guides toujours vers Jésus, Prince de la paix.
Mais nous avons perdu le chemin de la paix. Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales. Nous avons enfreint les engagements pris en tant que Communauté des Nations et nous sommes en train de trahir les rêves de paix des peuples, et les espérances des jeunes. Nous sommes tombés malades d’avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes, nous nous sommes laissés dessécher par l’indifférence et paralyser par l’égoïsme. Nous avons préféré ignorer Dieu, vivre avec nos faussetés, nourrir l’agressivité, supprimer des vies et accumuler des armes, en oubliant que nous sommes les gardiens de notre prochain et de la maison commune. Nous avons mutilé par la guerre le jardin de la Terre, nous avons blessé par le péché le cœur de notre Père qui nous veut frères et sœurs. Nous sommes devenus indifférents à tous et à tout, sauf à nous-mêmes. Et avec honte nous disons : pardonne-nous, Seigneur !
Dans la misère du péché, dans nos fatigues et nos fragilités, dans le mystère d’iniquité du mal et de la guerre, toi, Mère sainte, tu nous rappelles que Dieu ne nous abandonne pas et qu’il continue à nous regarder avec amour, désireux de nous pardonner et de nous relever. C’est Lui qui t’a donnée à nous et qui a fait de ton Cœur immaculé un refuge pour l’Église et pour l’humanité. Par bonté divine, tu es avec nous, et tu nous conduis avec tendresse, même dans les tournants les plus resserrés de l’histoire
Nous recourons donc à toi, nous frappons à la porte de ton Cœur, nous, tes chers enfants qu’en tout temps tu ne te lasses pas de visiter et d’inviter à la conversion. En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler. Répète à chacun d’entre nous : “Ne suis-je pas ici, moi qui suis ta Mère?” Tu sais comment défaire les nœuds de notre cœur et de notre temps. Nous mettons notre confiance en toi. Nous sommes certains que tu ne méprises pas nos supplications et que tu viens à notre aide, en particulier au moment de l’épreuve.
C’est ce que tu as fait à Cana de Galilée, quand tu as hâté l’heure de l’intervention de Jésus et as introduit son premier signe dans le monde. Quand la fête était devenue triste, tu lui as dit : « Ils n’ont pas de vin » (Jn 2, 3). Répète-le encore à Dieu, ô Mère, car aujourd’hui nous avons épuisé le vin de l’espérance, la joie s’est dissipée, la fraternité s’est édulcorée. Nous avons perdu l’humanité, nous avons gâché la paix. Nous sommes devenus capables de toute violence et de toute destruction. Nous avons un besoin urgent de ton intervention maternelle.
Reçois donc, ô Mère, notre supplique.
Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre.
Toi, arche de la nouvelle alliance, inspire des projets et des voies de réconciliation.
Toi, “terre du Ciel”, ramène la concorde de Dieu dans le monde.
Éteins la haine, apaise la vengeance, enseigne-nous le pardon.
Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire.
Reine du Rosaire, réveille en nous le besoin de prier et d’aimer.
Reine de la famille humaine, montre aux peuples la voie de la fraternité.
Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde.
Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre.
Toi, arche de la nouvelle alliance, inspire des projets et des voies de réconciliation.
Toi, “terre du Ciel”, ramène la concorde de Dieu dans le monde.
Éteins la haine, apaise la vengeance, enseigne-nous le pardon.
Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire.
Reine du Rosaire, réveille en nous le besoin de prier et d’aimer.
Reine de la famille humaine, montre aux peuples la voie de la fraternité.
Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde.
Que tes pleurs, ô Mère, émeuvent nos cœurs endurcis. Que les larmes que tu as versées pour nous fassent refleurir cette vallée que notre haine a asséchée. Et, alors que ne se tait le bruit des armes, que ta prière nous dispose à la paix. Que tes mains maternelles caressent ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes. Que ton étreinte maternelle console ceux qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays. Que ton Cœur affligé nous entraîne à la compassion et nous pousse à ouvrir les portes et à prendre soin de l’humanité blessée et rejetée.
Sainte Mère de Dieu, lorsque tu étais sous la croix, Jésus, en voyant le disciple à tes côtés, t’a dit : « Voici ton fils » (Jn 19, 26). Il t’a ainsi confié chacun d’entre nous. Puis au disciple, à chacun de nous, il a dit : « Voici ta mère » (v. 27). Mère, nous désirons t’accueillir maintenant dans notre vie et dans notre histoire. En cette heure, l’humanité, épuisée et bouleversée, est sous la croix avec toi. Et elle a besoin de se confier à toi, de se consacrer au Christ à travers toi. Le peuple ukrainien et le peuple russe, qui te vénèrent avec amour, recourent à toi, tandis que ton Cœur bat pour eux et pour tous les peuples fauchés par la guerre, la faim, l’injustice et la misère.
Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l’Église et l’humanité tout entière, en particulier la Russie et l’Ukraine. Accueille cet acte que nous accomplissons avec confiance et amour, fais que cesse la guerre, assure au monde la paix. Le “oui” qui a jailli de ton Cœur a ouvert les portes de l’histoire au Prince de la paix ; nous espérons que la paix viendra encore par ton Cœur. Nous te consacrons l’avenir de toute la famille humaine, les nécessités et les attentes des peuples, les angoisses et les espérances du monde.
Qu’à travers toi, la Miséricorde divine se déverse sur la terre et que la douce palpitation de la paix recommence à rythmer nos journées. Femme du “oui”, sur qui l’Esprit Saint est descendu, ramène parmi nous l’harmonie de Dieu. Désaltère l’aridité de nos cœurs, toi qui es “source vive d’espérance”. Tu as tissé l’humanité de Jésus, fais de nous des artisans de communion. Tu as marché sur nos routes, guide-nous sur les chemins de la paix.
Amen.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
« À l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le voyage de la prière n’est pas toujours facile, mais il est toujours passionnant. Dieu nous accompagne, il aime que nous fassions le premier pas, que nous marchions vers lui pour nous retrouver nous-mêmes. Ce chemin de la priere, nous le parcourons à l’aide de Jésus. Seule la prière du Pauvre ouvre un chemin de la paix. Elle nous situe devant Dieu dans notre vérité de créature, dans notre responsabilité de pécheurs. La certitude de la victoire du Christ nous prépare à l’espérance. Nous pouvons nous retrouver dans les deux personnages évoqués par Jésus dans l’Evangile. Conscients à l’excès de notre misère, nous pouvons nous traduire vers Dieu en lamentations. Or Dieu nous propose une relation plus profonde avec lui. Le Pharisien, supérieur aux autres, demeure bien masqué en nous-même. La brume du matin est cette auto-suffisance qui fait disparaître bien vite le don de Dieu : « Ton amour est fugitif comme la brume du matin, » dit la Parole.
« Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Pour ce pharisien, la prière va vers un moi satisfait et sécurisé. Cet homme est à ses yeux, le seul qui est intact, le seul qui est digne. Il est content de ne pas être comme les voleurs, les injustes, les adultères. Les autres sont affreux, lui, dit-il, est génial. Il est l’artisan de sa propre perfection. « Les autres » se laissent compromettre avec l’argent, les aventures, tandis que lui, le « séparé, » l’homme à part, est demeuré inattaquable. Il n’a jamais su « être-avec » les autres, devant Dieu. Pour se sentir vivre, il lui faut se percevoir comme en dehors de la destinée commune. Il a mis Dieu à son service. Il dit toujours « je. » Je rend grâce, je ne suis pas comme les autres humains, je jeûne, je paie la dîme. Il ne regardent les autres que pour les juger, en dire du mal et revenir à lui-même afin de pouvoir à nouveau se remplir de lui-même. Toute l’assurance du Pharisien repose sur ses œuvres. Ses comptes pour le Temple sont en règle, et, une fois la dîme versée, il se sent tranquille pour user de tout le reste comme bon lui semble.
« Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !”
Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. » Nous nous retrouvons aussi dans cet autre personnage de l’Evangile ! Comme lui, conscients de notre misère, nous nous tournons vers Dieu avec des lamentations. Dieu nous invite à une relation plus profonde avec lui. Ce publicain prie en ne s’inquiétant pas du regard des autres. Il prie devant Dieu dans la préoccupation et dans l’inquiétude. Il n’ose pas même le regarder et il n’ose pas lever les yeux vers le ciel. Il fait une demande à Dieu dans son cœur. Il reconnaît qu’il doit avancer, il en a besoin, c’est un pécheur, le mensonge s’est installé dans sa vie. Il reconnaît avec une sorte d’évidence qu’il a perdu la hâte du Royaume. C’est alors que peut monter la vraie prière qui exprime la conversion, l’authentique retournement vers Dieu : « Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! »
Père Gilbert Adam
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HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE : POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
HYMNE : PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
Oraison du matin (Office des Laudes).
En célébrant avec joie la liturgie de ce Carême,
nous te supplions, Seigneur ; nous vivons déjà
du mystère de Pâques, accorde-nous le bonheur
d’en goûter pleinement les fruits.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Samedi 26 Mars 2022
Samedi de la 3ème semaine de Carême.
Sainte Larissa et ses Compagnons, Martyrs en Crimée (IVe siècle)
Saint Jean de Dalyatha, Moine mystique syro-oriental (VIIIe siècle)
Bienheureuse Maddalena Caterina Morano, Religieuse de l’Institut
des Filles de Marie Auxiliatrice (1847-1908).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Osée 6, 1-6…
Psaume 51 (50), 3-4.18-19.20-21ab…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 18, 9-14.
Samedi de la 3ème semaine de Carême.
Sainte Larissa et ses Compagnons, Martyrs en Crimée (IVe siècle)
Saint Jean de Dalyatha, Moine mystique syro-oriental (VIIIe siècle)
Bienheureuse Maddalena Caterina Morano, Religieuse de l’Institut
des Filles de Marie Auxiliatrice (1847-1908).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Osée 6, 1-6…
Psaume 51 (50), 3-4.18-19.20-21ab…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 18, 9-14.
« À l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le voyage de la prière n’est pas toujours facile, mais il est toujours passionnant. Dieu nous accompagne, il aime que nous fassions le premier pas, que nous marchions vers lui pour nous retrouver nous-mêmes. Ce chemin de la priere, nous le parcourons à l’aide de Jésus. Seule la prière du Pauvre ouvre un chemin de la paix. Elle nous situe devant Dieu dans notre vérité de créature, dans notre responsabilité de pécheurs. La certitude de la victoire du Christ nous prépare à l’espérance. Nous pouvons nous retrouver dans les deux personnages évoqués par Jésus dans l’Evangile. Conscients à l’excès de notre misère, nous pouvons nous traduire vers Dieu en lamentations. Or Dieu nous propose une relation plus profonde avec lui. Le Pharisien, supérieur aux autres, demeure bien masqué en nous-même. La brume du matin est cette auto-suffisance qui fait disparaître bien vite le don de Dieu : « Ton amour est fugitif comme la brume du matin, » dit la Parole.
« Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Pour ce pharisien, la prière va vers un moi satisfait et sécurisé. Cet homme est à ses yeux, le seul qui est intact, le seul qui est digne. Il est content de ne pas être comme les voleurs, les injustes, les adultères. Les autres sont affreux, lui, dit-il, est génial. Il est l’artisan de sa propre perfection. « Les autres » se laissent compromettre avec l’argent, les aventures, tandis que lui, le « séparé, » l’homme à part, est demeuré inattaquable. Il n’a jamais su « être-avec » les autres, devant Dieu. Pour se sentir vivre, il lui faut se percevoir comme en dehors de la destinée commune. Il a mis Dieu à son service. Il dit toujours « je. » Je rend grâce, je ne suis pas comme les autres humains, je jeûne, je paie la dîme. Il ne regardent les autres que pour les juger, en dire du mal et revenir à lui-même afin de pouvoir à nouveau se remplir de lui-même. Toute l’assurance du Pharisien repose sur ses œuvres. Ses comptes pour le Temple sont en règle, et, une fois la dîme versée, il se sent tranquille pour user de tout le reste comme bon lui semble.
« Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !”
Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. » Nous nous retrouvons aussi dans cet autre personnage de l’Evangile ! Comme lui, conscients de notre misère, nous nous tournons vers Dieu avec des lamentations. Dieu nous invite à une relation plus profonde avec lui. Ce publicain prie en ne s’inquiétant pas du regard des autres. Il prie devant Dieu dans la préoccupation et dans l’inquiétude. Il n’ose pas même le regarder et il n’ose pas lever les yeux vers le ciel. Il fait une demande à Dieu dans son cœur. Il reconnaît qu’il doit avancer, il en a besoin, c’est un pécheur, le mensonge s’est installé dans sa vie. Il reconnaît avec une sorte d’évidence qu’il a perdu la hâte du Royaume. C’est alors que peut monter la vraie prière qui exprime la conversion, l’authentique retournement vers Dieu : « Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! »
Nous demandons à Dieu la grâce d’unifier en nous la prière de supplication et d’action de grâce pour qu’un reflet de son amour resplendisse dans notre cœur.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE : POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
HYMNE : PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
Oraison du matin (Office des Laudes).
En célébrant avec joie la liturgie de ce Carême,
nous te supplions, Seigneur ; nous vivons déjà
du mystère de Pâques, accorde-nous le bonheur
d’en goûter pleinement les fruits.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole : Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ’Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient.’ Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Le fils prodigue nous redit l’Amour infini du Père pour nous. Dieu est un Père qui veille, qui attend, qui ouvre ses bras. Par le seul fait que son fils revienne, il a déjà retrouvé la vie. Il a fait l’expérience, dans le délaissement de son père, dans son éloignement, qu’il avait été près de la mort. Il est revenu, il est vivant, le Père réintègre son fils dans sa vie. Il pardonne et organise une grande fête pour son fils qui revient. « Immédiatement, saisi de pitié, son père courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. » Avec la parabole de l’enfant prodigue, la communauté chrétienne est invitée à entretenir l’espérance pour ceux qui ont délaissé la maison paternelle. S’ils reviennent un jour, ils partageront la tendresse de Dieu.
Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : ’Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi…Prends- moi comme l’un de tes ouvriers.’ Dieu respecte toujours nos choix, même celui de le mettre de côté. Il espère le retour de son jeune fils, mais il ne force rien, il ne force jamais la porte ! Jésus vivra au milieu de nous, il mourra parmi nous. Dans ce salut, c’est à la fois la faute de l’origine qui est guérie, c’est aussi celle que l’humanité ajoute encore au mal du monde. Par Jésus, le Sauveur du monde, nous entrons dans le mystère d’une nouvelle filiation divine. Devenu l’enfant bien aimé du Père par le Baptême, nous rendons grâce à Dieu et nous tissons des liens fraternels nouveaux. Nous sommes devenus, grâce à Jésus, une créature nouvelle. Le monde ancien, celui de la peur et de la culpabilité qui sommeillait encore en nous n’est plus. Notre marche vers Pâques est un chemin de résurrection dans le Christ.
Mais le père dit à ses domestiques : ’Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.
Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent la fête. Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : ’C’est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a vu revenir son fils en bonne santé.’ Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait. Le Tout-puissant qui nous a créé librement et libres, nous a guéris des blessures passées, pour que notre cœur soit rempli d’un amour nouveau, surabondant. Malgré nos égoïsmes et nos manques de respect, Dieu reste un père plein de tendresse qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » Dieu nous aime tellement qu’il nous envoie son propre Fils Jésus pour nous sauver. Que pourrait faire le Père pour le fils ainé ? Celui-ci semble oublier qu’il y a une différence entre réussir dans la vie et réussir sa vie ! » Il en est de même pour nous, c’est redevenus l’enfant bien aimé du Père, que nous pouvons comme des frères et des sœurs qui s’aiment, bâtir le monde de l’amour.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
HYMNE : DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui a réconcilié avec toi toute l’humanité
en lui donnant ton propre Fils,
augmente la Foi du peuple Chrétien,
pour qu’il se hâte avec amour au-devant
des Fêtes Pascales qui approchent.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Dimanche 27 Mars 2022
Quatrième Dimanche de Carême (de Laetare), Année C.
Saints Philet, Lydie, Macédone, Théoprépide, Amphiloque, Martyrs (+ v. 121)
Saints Zanitas et ses huit compagnons, groupe de Martyrs Perses (+ 326)
Sainte Augusta, Martyre honorée à Trévise (Ve siècle)
Saint Rupert, Évêque de Salzbourg (+ v. 718).
Bienheureux Louis-Édouard Cestac, Fondateur de la Congrégation des
Servantes de Marie (1801-1868).
Bienheureux François Faà Di Bruno, Officier d'état-major, mathématicien,
physicien, astronome, musicien et compositeur, Prêtre et Fondateur des
“Sœurs Minimes de Notre-Dame du Suffrage” (1825-1888).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi,
et tout ce qui est à moi est à toi. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Josué 5, 9a.10-12…
Psaume 34 (33), 2-3.4-5.6-7…
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5, 17-21…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.
Quatrième Dimanche de Carême (de Laetare), Année C.
Saints Philet, Lydie, Macédone, Théoprépide, Amphiloque, Martyrs (+ v. 121)
Saints Zanitas et ses huit compagnons, groupe de Martyrs Perses (+ 326)
Sainte Augusta, Martyre honorée à Trévise (Ve siècle)
Saint Rupert, Évêque de Salzbourg (+ v. 718).
Bienheureux Louis-Édouard Cestac, Fondateur de la Congrégation des
Servantes de Marie (1801-1868).
Bienheureux François Faà Di Bruno, Officier d'état-major, mathématicien,
physicien, astronome, musicien et compositeur, Prêtre et Fondateur des
“Sœurs Minimes de Notre-Dame du Suffrage” (1825-1888).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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« Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi,
et tout ce qui est à moi est à toi. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Josué 5, 9a.10-12…
Psaume 34 (33), 2-3.4-5.6-7…
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5, 17-21…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole : Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ’Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient.’ Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Le fils prodigue nous redit l’Amour infini du Père pour nous. Dieu est un Père qui veille, qui attend, qui ouvre ses bras. Par le seul fait que son fils revienne, il a déjà retrouvé la vie. Il a fait l’expérience, dans le délaissement de son père, dans son éloignement, qu’il avait été près de la mort. Il est revenu, il est vivant, le Père réintègre son fils dans sa vie. Il pardonne et organise une grande fête pour son fils qui revient. « Immédiatement, saisi de pitié, son père courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. » Avec la parabole de l’enfant prodigue, la communauté chrétienne est invitée à entretenir l’espérance pour ceux qui ont délaissé la maison paternelle. S’ils reviennent un jour, ils partageront la tendresse de Dieu.
Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : ’Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi…Prends- moi comme l’un de tes ouvriers.’ Dieu respecte toujours nos choix, même celui de le mettre de côté. Il espère le retour de son jeune fils, mais il ne force rien, il ne force jamais la porte ! Jésus vivra au milieu de nous, il mourra parmi nous. Dans ce salut, c’est à la fois la faute de l’origine qui est guérie, c’est aussi celle que l’humanité ajoute encore au mal du monde. Par Jésus, le Sauveur du monde, nous entrons dans le mystère d’une nouvelle filiation divine. Devenu l’enfant bien aimé du Père par le Baptême, nous rendons grâce à Dieu et nous tissons des liens fraternels nouveaux. Nous sommes devenus, grâce à Jésus, une créature nouvelle. Le monde ancien, celui de la peur et de la culpabilité qui sommeillait encore en nous n’est plus. Notre marche vers Pâques est un chemin de résurrection dans le Christ.
Mais le père dit à ses domestiques : ’Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.
Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent la fête. Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : ’C’est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a vu revenir son fils en bonne santé.’ Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait. Le Tout-puissant qui nous a créé librement et libres, nous a guéris des blessures passées, pour que notre cœur soit rempli d’un amour nouveau, surabondant. Malgré nos égoïsmes et nos manques de respect, Dieu reste un père plein de tendresse qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » Dieu nous aime tellement qu’il nous envoie son propre Fils Jésus pour nous sauver. Que pourrait faire le Père pour le fils ainé ? Celui-ci semble oublier qu’il y a une différence entre réussir dans la vie et réussir sa vie ! » Il en est de même pour nous, c’est redevenus l’enfant bien aimé du Père, que nous pouvons comme des frères et des sœurs qui s’aiment, bâtir le monde de l’amour.
Nous demandons la grâce de demeurer l’amour de notre Père qui est guérison pour nous.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
HYMNE : DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui a réconcilié avec toi toute l’humanité
en lui donnant ton propre Fils,
augmente la Foi du peuple Chrétien,
pour qu’il se hâte avec amour au-devant
des Fêtes Pascales qui approchent.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
« Deux jours après, Jésus partit de là pour la Galilée. Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays.
Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Jésus nous invite à le rejoindre dans notre quotidien, la Galilée. C’est grâce à notre foi et à la prière que Jésus réalise les merveilles de Dieu. Le premier don que Jésus a fait à Cana était le don de la joie à travers la transformation de l’eau en vin à des noces. Le signe de changer l’eau en vin manifeste le désir de Jésus que ces noces s’accomplissent dans la joie. La venue de Jésus sur la terre réalise les noces entre Dieu et l’humanité. Il accomplit ce mystère par sa victoire sur la mort remportée dans notre cœur. C’était le premier signe qu’il réalisait pour que nous puissions accueillir son salut. Jésus se manifeste en accomplissant un grand nombre de « signes. » Il ne cesse de faire des signes et des prodiges pour que nous croyions ! Nous vivons un itinéraire de rencontre avec Dieu au travers de nos souffrances. C’est à travers nos combats contre toutes sortes de morts qui nous menacent que Jésus vient. Nous croyons que Jésus est présent dans notre vie, qu’il nous appelle. Nous réveillons ainsi notre vie spirituelle d’enfant de Dieu. La joie profonde qui vient de notre foi émerge en nous, c’est une joie qui ne passe pas. L’assurance de notre témoignage de foi est source de salut pour tant de personnes.
"Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin.
Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. A Cana en Galilée Jésus fait une guérison à distance. Ce signe réalise les « dons » que Jésus vient apporter au monde. Par ce nouveau miracle, il vient au secours d’un fonctionnaire royal, il va guérir son fils. Jésus ne s’est pas rendu à Capharnaüm pour guérir le malade. Il lui redonne la santé à distance, en demeurant à Cana. Ainsi en va-t-il aujourd’hui encore pour nous. Nous sommes aussi par lui, portés à distance par la foi de tant de personnes que nous ne connaissons pas. Nous devons ainsi notre espérance à la prière de quelqu’un qui a cru véritablement à la puissance de la Parole de Dieu. Nous pouvons nous aussi donner une grande joie à beaucoup de gens qui sont loin de nous, à distance. C’est la vie de communion avec Dieu qui sollicite notre générosité pour nos frères. Il nous rappelle que nous pouvons faire beaucoup de bien à ceux qui sont confrontées aux dangers de la vie.
"Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure, (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée. La distance n’est pas un problème pour ce père qui croit. Il est rejoint dans sa foi par tous les gens de sa maison. Nous croyons que les merveilles de Dieu se réalisent dans notre vie. Si nous sommes dans l’impossibilité d’être physiquement présents dans des lieux où il y a des nécessités urgentes, Jésus peut faire des miracles. Le mystère pascal nous est donné pour que nous retrouvions chaque jour la vie de Jésus ressuscité ! Nous voulons revenir à la source de notre vie pour reprendre cœur au contact de la Parole de Dieu. Chacun vient s’abreuver aux sources du salut et la communauté s’en trouve réconfortée. La foi de ses membres donne à la communauté un renouvellement des dons d’espérance et d’Amour. Notre vie est le pays de Jésus qui fait chez nous son œuvre de guérison.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE : QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui renouvelles ce monde au moyen de tes Sacrements,
fais que ton Église progresse par ces biens du Ciel
et ne manque jamais de tes secours ici-bas.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Lundi 28 Mars 2022
Lundi de la 4ème semaine de Carême.
Saints Prisque, Malchus et Alexandre, Martyrs de Césarée
de Palestine (+ 260)
Saint Gontran, Roi de Bourgogne (+ 592)
Saint Joseph-Sébastien Pelczar, Évêque en Pologne, Fondateur de
la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus (+ 1924).
Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé, Veuve, Tertiaire Franciscaine,
Pénitente à Tours (+ 1414).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Va, ton fils est vivant. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 65, 17-21…
Psaume 30 (29), 2a.3-4.5-6.9.12a.13cd…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 4, 43-54.
Lundi de la 4ème semaine de Carême.
Saints Prisque, Malchus et Alexandre, Martyrs de Césarée
de Palestine (+ 260)
Saint Gontran, Roi de Bourgogne (+ 592)
Saint Joseph-Sébastien Pelczar, Évêque en Pologne, Fondateur de
la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus (+ 1924).
Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé, Veuve, Tertiaire Franciscaine,
Pénitente à Tours (+ 1414).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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« Va, ton fils est vivant. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 65, 17-21…
Psaume 30 (29), 2a.3-4.5-6.9.12a.13cd…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 4, 43-54.
« Deux jours après, Jésus partit de là pour la Galilée. Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays.
Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Jésus nous invite à le rejoindre dans notre quotidien, la Galilée. C’est grâce à notre foi et à la prière que Jésus réalise les merveilles de Dieu. Le premier don que Jésus a fait à Cana était le don de la joie à travers la transformation de l’eau en vin à des noces. Le signe de changer l’eau en vin manifeste le désir de Jésus que ces noces s’accomplissent dans la joie. La venue de Jésus sur la terre réalise les noces entre Dieu et l’humanité. Il accomplit ce mystère par sa victoire sur la mort remportée dans notre cœur. C’était le premier signe qu’il réalisait pour que nous puissions accueillir son salut. Jésus se manifeste en accomplissant un grand nombre de « signes. » Il ne cesse de faire des signes et des prodiges pour que nous croyions ! Nous vivons un itinéraire de rencontre avec Dieu au travers de nos souffrances. C’est à travers nos combats contre toutes sortes de morts qui nous menacent que Jésus vient. Nous croyons que Jésus est présent dans notre vie, qu’il nous appelle. Nous réveillons ainsi notre vie spirituelle d’enfant de Dieu. La joie profonde qui vient de notre foi émerge en nous, c’est une joie qui ne passe pas. L’assurance de notre témoignage de foi est source de salut pour tant de personnes.
"Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin.
Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. A Cana en Galilée Jésus fait une guérison à distance. Ce signe réalise les « dons » que Jésus vient apporter au monde. Par ce nouveau miracle, il vient au secours d’un fonctionnaire royal, il va guérir son fils. Jésus ne s’est pas rendu à Capharnaüm pour guérir le malade. Il lui redonne la santé à distance, en demeurant à Cana. Ainsi en va-t-il aujourd’hui encore pour nous. Nous sommes aussi par lui, portés à distance par la foi de tant de personnes que nous ne connaissons pas. Nous devons ainsi notre espérance à la prière de quelqu’un qui a cru véritablement à la puissance de la Parole de Dieu. Nous pouvons nous aussi donner une grande joie à beaucoup de gens qui sont loin de nous, à distance. C’est la vie de communion avec Dieu qui sollicite notre générosité pour nos frères. Il nous rappelle que nous pouvons faire beaucoup de bien à ceux qui sont confrontées aux dangers de la vie.
"Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure, (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée. La distance n’est pas un problème pour ce père qui croit. Il est rejoint dans sa foi par tous les gens de sa maison. Nous croyons que les merveilles de Dieu se réalisent dans notre vie. Si nous sommes dans l’impossibilité d’être physiquement présents dans des lieux où il y a des nécessités urgentes, Jésus peut faire des miracles. Le mystère pascal nous est donné pour que nous retrouvions chaque jour la vie de Jésus ressuscité ! Nous voulons revenir à la source de notre vie pour reprendre cœur au contact de la Parole de Dieu. Chacun vient s’abreuver aux sources du salut et la communauté s’en trouve réconfortée. La foi de ses membres donne à la communauté un renouvellement des dons d’espérance et d’Amour. Notre vie est le pays de Jésus qui fait chez nous son œuvre de guérison.
Nous demandons à Jésus la grâce d’augmenter notre foi.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE : QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui renouvelles ce monde au moyen de tes Sacrements,
fais que ton Église progresse par ces biens du Ciel
et ne manque jamais de tes secours ici-bas.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
« Après cela, il y eut une fête juive, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. [ 3b- 4] Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. »
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Nous admirons le courage de Jésus qui monte à Jérusalem. Il sait que là il va beaucoup souffrir, être crucifié. Il se tourne encore vers les plus démunis. Un homme qui était malade depuis trente-huit ans n’a aucune force en lui-même pour prendre les moyens d’être sauver. Jésus intervient dans la vie de cet homme. Ce passage de la Parole nous invite à avoir une confiance totale en Dieu. Jésus dit à cet homme : Veux-tu guérir ? Cet homme n’y pense même plus ! Il est tellement confirmé dans la négation de lui-même qu’il lui paraît étrange de pouvoir être guéri : « Un autre passe toujours devant moi, dit-il ! » Jésus le guérira. Nous pouvons aussi éprouver que la délivrance est pour les autres pour qui tout va bien ! Jésus est venu pour nous sauver tous, la grandeur de Dieu est infinie, les chemins de Dieu sont bien différents des nôtres.
"Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !"
Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Certains juifs réprimandent cet homme parce qu’il porte son grabat devenu inutile, comme le lui avait commandé Jésus. Pour cet homme la grâce tant attendue est arrivée, il lui faut témoigner. Il est passé tant d’années de défaites en défaites. Jésus a fait le premier pas. Seule l’expérience de la guérison peut changer son attitude intérieure. Dans notre humanité blessée, l’homme qui a fait l’expérience de la guérison devient un signe pour les autres. Notre guérison est de savoir marcher avec nos blessures, sans qu’elles nous empêchent de vivre ! Tout ce qui lui servait d’appui pour l’installer dans un refus de la vie a disparu, enfin il peut vivre !
"Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »
L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. Le monde est installé dans le doute. Cet homme guéri est témoin que le salut de Dieu est bien actuel. Il est le signe que son cœur est délivré, que son handicap a disparu. Il peut manifester que le Salut est à l’œuvre. Avant cette libération, cet homme n’avait pas la capacité de voir Dieu agir dans sa vie. Maintenant il contemple Dieu agissant en Jésus. Cet homme a compris que désormais le Sauveur est là. Le mystère de Dieu est insondable. Jésus va mourir sur la croix pour nous racheter. Nos actions sont sous le Souffle de l’Esprit Saint, elles dépendent de nous par notre foi et nous pouvons venir au secours de ceux qui souffrent. La « résurrection » est à l’œuvre dans le secret du cœur, en chacun de nous. Il nous faut, aujourd’hui encore, resplendir le salut opéré par Jésus au plus profond de notre cœur. Avec douceur et humilité, nous pouvons agir avec Jésus, venir au secours de ceux qui souffrent.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
HYMNE : DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE : VENEZ AU JOUR !
La Tour du Pin — CNPL
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Donne à tes fidèles, Seigneur, en ce temps de pénitence,
une vraie générosité à te servir : qu’ils se disposent ainsi
à recevoir dans un cœur purifié l’annonce du Mystère Pascal
et à transmettre au monde la joyeuse nouvelle du Salut.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Mardi 29 Mars 2022
Mardi de la 4ème semaine de Carême.
Sainte Gladys, princesse, veuve, Ermite (+ Ve s.).
Saint Etienne IX, Pape (154e) en 1058 (+ 1058)
Saint Joseph-Sébastien Pelczar, Évêque en Pologne, Fondateur de
la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus (+ 1924).
Bienheureux Hugues de Vaucelles, Confesseur. Doyen de l'Église de Cambrai (+ 1236).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans
cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 47, 1-9.12…
Psaume 46 (45), 2-3.5-6.8-9a.10a…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5, 1-16.
Mardi de la 4ème semaine de Carême.
Sainte Gladys, princesse, veuve, Ermite (+ Ve s.).
Saint Etienne IX, Pape (154e) en 1058 (+ 1058)
Saint Joseph-Sébastien Pelczar, Évêque en Pologne, Fondateur de
la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus (+ 1924).
Bienheureux Hugues de Vaucelles, Confesseur. Doyen de l'Église de Cambrai (+ 1236).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans
cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 47, 1-9.12…
Psaume 46 (45), 2-3.5-6.8-9a.10a…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5, 1-16.
« Après cela, il y eut une fête juive, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. [ 3b- 4] Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. »
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Nous admirons le courage de Jésus qui monte à Jérusalem. Il sait que là il va beaucoup souffrir, être crucifié. Il se tourne encore vers les plus démunis. Un homme qui était malade depuis trente-huit ans n’a aucune force en lui-même pour prendre les moyens d’être sauver. Jésus intervient dans la vie de cet homme. Ce passage de la Parole nous invite à avoir une confiance totale en Dieu. Jésus dit à cet homme : Veux-tu guérir ? Cet homme n’y pense même plus ! Il est tellement confirmé dans la négation de lui-même qu’il lui paraît étrange de pouvoir être guéri : « Un autre passe toujours devant moi, dit-il ! » Jésus le guérira. Nous pouvons aussi éprouver que la délivrance est pour les autres pour qui tout va bien ! Jésus est venu pour nous sauver tous, la grandeur de Dieu est infinie, les chemins de Dieu sont bien différents des nôtres.
"Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !"
Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Certains juifs réprimandent cet homme parce qu’il porte son grabat devenu inutile, comme le lui avait commandé Jésus. Pour cet homme la grâce tant attendue est arrivée, il lui faut témoigner. Il est passé tant d’années de défaites en défaites. Jésus a fait le premier pas. Seule l’expérience de la guérison peut changer son attitude intérieure. Dans notre humanité blessée, l’homme qui a fait l’expérience de la guérison devient un signe pour les autres. Notre guérison est de savoir marcher avec nos blessures, sans qu’elles nous empêchent de vivre ! Tout ce qui lui servait d’appui pour l’installer dans un refus de la vie a disparu, enfin il peut vivre !
"Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »
L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. Le monde est installé dans le doute. Cet homme guéri est témoin que le salut de Dieu est bien actuel. Il est le signe que son cœur est délivré, que son handicap a disparu. Il peut manifester que le Salut est à l’œuvre. Avant cette libération, cet homme n’avait pas la capacité de voir Dieu agir dans sa vie. Maintenant il contemple Dieu agissant en Jésus. Cet homme a compris que désormais le Sauveur est là. Le mystère de Dieu est insondable. Jésus va mourir sur la croix pour nous racheter. Nos actions sont sous le Souffle de l’Esprit Saint, elles dépendent de nous par notre foi et nous pouvons venir au secours de ceux qui souffrent. La « résurrection » est à l’œuvre dans le secret du cœur, en chacun de nous. Il nous faut, aujourd’hui encore, resplendir le salut opéré par Jésus au plus profond de notre cœur. Avec douceur et humilité, nous pouvons agir avec Jésus, venir au secours de ceux qui souffrent.
Nous demandons à Jésus la grâce de nous conduire dans le cœur du Père.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
HYMNE : DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE : VENEZ AU JOUR !
La Tour du Pin — CNPL
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Donne à tes fidèles, Seigneur, en ce temps de pénitence,
une vraie générosité à te servir : qu’ils se disposent ainsi
à recevoir dans un cœur purifié l’annonce du Mystère Pascal
et à transmettre au monde la joyeuse nouvelle du Salut.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
"Jésus leur déclara : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. »
C'est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu. Apres avoir guéri le paralysé, Jésus déclara aux juifs : « Mon Père, jusqu’à maintenant, est toujours à l’œuvre, et moi aussi je suis à l’œuvre. » De plus en plus, de Juifs cherchaient à le faire mourir. Jésus reprit la parole : Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père qui l’a envoyé. Jésus régénère l’humanité, il donne à chacun l’expérience qu’il est aimé de Dieu et que c’est Lui-même qui le guide dans le secret de son cœur. Jésus, le Verbe de Dieu fait chair, est venu rejoindre l’humanité dans les lieux ou elle est le plus dévastée, là où nous croyions qu’il n’est plus que désolation. Jésus vient au secours des humiliés, des rejetés, des exclus, des pauvres, de ceux qui ne sont pas considérés. Les pauvres et les petits deviennent une bénédiction pour Jésus dans l’accueil qu’il leur fait. Il accomplit la Parole de Dieu : « Cieux criez de joie, que la terre exulte ! Montagnes éclatez en cris de joie ! Le Seigneur console son peuple. ».
"Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement."
Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement. Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut. Comme le Père en effet ressuscite les morts et leur redonne vie, ainsi le Fils donne vie à qui il veut. Toute créature subsiste par la puissance d’Amour du Créateur, la force du Tout-Puissant. Jésus révèle l’amour du Père, il propose un chemin de régénération pour toute l’humanité. Nous suivons Jésus qui accomplit notre délivrance. Jésus sera condamné par les juifs parce qu’il accomplit le bien de la part de son Père. Ce sera le motif de sa condamnation : « Il dit que Dieu est son propre Père. » Jésus ne dément pas cette affirmation. « Amen, amen, je vous le dis, le fils ne peut rien faire de lui-même. » L’œuvre de Dieu se manifestera à la Résurrection, dans la victoire de l’Amour sur la mort. Alors la lumière de Jésus Ressuscité resplendira comme en plein jour : "Je t’ai mis à part, je t’ai destiné à être l’homme de mon alliance pour reconstruire."
« Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père."
Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Nous contemplons Jésus arrivant à Jérusalem dans une solitude immense. Il accomplit le Salut de l’humanité en la guérissant de la discorde. Il transforme le monde en prenant sur lui son immense solitude. C’est alors qu’on se méfie de lui comme d’un imposteur, c’est alors qu’il va être écarté et qu’il sera crucifié, lui, le Sauveur du monde. Seules quelques femmes, dont Marie sa mère et Jean, seront avec lui au pieds de la Croix. Jésus est la lumière qui a libéré l’humanité paralysée par la peur de la mort. Il redonne au Sabbat son sens originel de délivrance. Nous demandons la grâce de l’Esprit Saint pour suivre Jésus sur le chemin de Jérusalem. Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir la vie en lui-même ; et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. « Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et ce jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. »
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE : PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE : DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui réponds à la pénitence en récompensant les justes
et en pardonnant aux pécheurs, prends pitié de nous,
écoute-nous : que l’aveu de nos fautes
nous obtienne la grâce de ton Pardon.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Mercredi 30 Mars 2022
Mercredi de la 4ème semaine de Carême.
Saint Rieul, Evêque de Senlis (IIIe siècle)
Saints Martyrs à Constantinople (+ v. 350)
Saint Antoine Daveluy, Avec 103 autres Martyrs coréens (+ 1866)
Saint Léonard Murialdo, Prêtre et Fondateur de la Société de
Saint-Joseph (1828-1900).
Saint Jules Alvarez Mendoza, Prêtre et Martyr au Mexique (+ 1927)
Bienheureux Amédée IX, Duc de Savoie (+ 1472)
Bienheureuse Marie-Restitute Kafka, Religieuse Franciscaine
autrichienne, Martyre (+ 1943).
Vénérable Brigida Maria Postorino, Fondatrice des Filles de
l'Immaculée (+ 1960)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 49, 8-15…
Psaume 145 (144), 8-9.13cd-14.17-18…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5, 17-30.
Mercredi de la 4ème semaine de Carême.
Saint Rieul, Evêque de Senlis (IIIe siècle)
Saints Martyrs à Constantinople (+ v. 350)
Saint Antoine Daveluy, Avec 103 autres Martyrs coréens (+ 1866)
Saint Léonard Murialdo, Prêtre et Fondateur de la Société de
Saint-Joseph (1828-1900).
Saint Jules Alvarez Mendoza, Prêtre et Martyr au Mexique (+ 1927)
Bienheureux Amédée IX, Duc de Savoie (+ 1472)
Bienheureuse Marie-Restitute Kafka, Religieuse Franciscaine
autrichienne, Martyre (+ 1943).
Vénérable Brigida Maria Postorino, Fondatrice des Filles de
l'Immaculée (+ 1960)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 49, 8-15…
Psaume 145 (144), 8-9.13cd-14.17-18…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5, 17-30.
"Jésus leur déclara : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. »
C'est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu. Apres avoir guéri le paralysé, Jésus déclara aux juifs : « Mon Père, jusqu’à maintenant, est toujours à l’œuvre, et moi aussi je suis à l’œuvre. » De plus en plus, de Juifs cherchaient à le faire mourir. Jésus reprit la parole : Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père qui l’a envoyé. Jésus régénère l’humanité, il donne à chacun l’expérience qu’il est aimé de Dieu et que c’est Lui-même qui le guide dans le secret de son cœur. Jésus, le Verbe de Dieu fait chair, est venu rejoindre l’humanité dans les lieux ou elle est le plus dévastée, là où nous croyions qu’il n’est plus que désolation. Jésus vient au secours des humiliés, des rejetés, des exclus, des pauvres, de ceux qui ne sont pas considérés. Les pauvres et les petits deviennent une bénédiction pour Jésus dans l’accueil qu’il leur fait. Il accomplit la Parole de Dieu : « Cieux criez de joie, que la terre exulte ! Montagnes éclatez en cris de joie ! Le Seigneur console son peuple. ».
"Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement."
Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement. Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut. Comme le Père en effet ressuscite les morts et leur redonne vie, ainsi le Fils donne vie à qui il veut. Toute créature subsiste par la puissance d’Amour du Créateur, la force du Tout-Puissant. Jésus révèle l’amour du Père, il propose un chemin de régénération pour toute l’humanité. Nous suivons Jésus qui accomplit notre délivrance. Jésus sera condamné par les juifs parce qu’il accomplit le bien de la part de son Père. Ce sera le motif de sa condamnation : « Il dit que Dieu est son propre Père. » Jésus ne dément pas cette affirmation. « Amen, amen, je vous le dis, le fils ne peut rien faire de lui-même. » L’œuvre de Dieu se manifestera à la Résurrection, dans la victoire de l’Amour sur la mort. Alors la lumière de Jésus Ressuscité resplendira comme en plein jour : "Je t’ai mis à part, je t’ai destiné à être l’homme de mon alliance pour reconstruire."
« Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père."
Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Nous contemplons Jésus arrivant à Jérusalem dans une solitude immense. Il accomplit le Salut de l’humanité en la guérissant de la discorde. Il transforme le monde en prenant sur lui son immense solitude. C’est alors qu’on se méfie de lui comme d’un imposteur, c’est alors qu’il va être écarté et qu’il sera crucifié, lui, le Sauveur du monde. Seules quelques femmes, dont Marie sa mère et Jean, seront avec lui au pieds de la Croix. Jésus est la lumière qui a libéré l’humanité paralysée par la peur de la mort. Il redonne au Sabbat son sens originel de délivrance. Nous demandons la grâce de l’Esprit Saint pour suivre Jésus sur le chemin de Jérusalem. Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir la vie en lui-même ; et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. « Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et ce jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. »
Nous demandons la grâce de découvrir avec Jésus la souffrance de l’humanité pour y apporter le salut par la Croix de Jésus.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE : PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE : DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui réponds à la pénitence en récompensant les justes
et en pardonnant aux pécheurs, prends pitié de nous,
écoute-nous : que l’aveu de nos fautes
nous obtienne la grâce de ton Pardon.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
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Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
"Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.
Le mystère caché derrière le voile de la Révélation de Dieu est arrivé au grand jour à l’heure de sa proclamation. Les adversaires de Jésus se cachent derrière Moïse. Jésus dit à ses adversaires : Je suis Celui dont parle toute l’écriture et vous ne me reconnaissez pas ! Progressivement, Jésus énonce les mystères qu’il accomplit. Sa Parole, qui est reçue par les pauvres et les petits, est difficile à être entendue « par les Juifs. » Lorsque Jésus vient, il éclaire la Parole de Moïse. Aujourd’hui encore, cette Lumière nous illumine. Le Père a manifesté à Moïse son visage dans la nuit de la foi. Lorsque Moïse parlait, c’était de Jésus dont parlait sa bouche. Quand Jésus est venu, la prophétie a dévoilé son visage. La Voix de Dieu est proclamée au Peuple de Dieu. C’est par la lumière de Jésus que la Parole nous fait entrevoir la vie éternelle. Si nous sommes en lui, nous faisons par lui et pour lui les œuvres de Dieu. En effet, Jésus se reconnaît par la Présence qu’il exerce au cœur de notre vie. Il se reconnaît en nous par ses œuvres de paix, d’amour, de joie, de bonté, de douceur, d’humilité et de tendresse.
"Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. »
Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Jésus met en lumière le témoignage que Jean le Baptiste lui a rendu. Mais il souligne aussi qu’un témoignage humain n’est pas assez fort. Il n’y a que le témoignage de Dieu qui soit adéquat à la Présence de Dieu. Jésus loue Jean le Baptiste en le décrivant comme une lampe qu’on allume et qui brille. Il rappelle que beaucoup de Juifs ont reçu de son vivant le baptême. Plus grand que le témoignage de Jean Baptiste est celui des œuvres de Jésus : ses miracles attestent qu’il est l’envoyé du Père. C’est par notre vie, bien plus que nos paroles que nous annonçons le mystère de Dieu. Jean Baptiste, comme une lampe qui éclaire, annonçait Jésus ! Si notre geste est un geste d’amour, il montre le Dieu vivant au plus intime de notre vie.
"Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. »
Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Le témoignage du Père atteste que la Parole de Jésus est véridique. Mais pour que ce témoignage soit perçu, il faut savoir écouter la Parole de Dieu. Jésus dénonce l’incroyance des Juifs. La parole de Dieu ne peut demeurer en celui qui ne croit pas en lui comme l’envoyé du Père. Les adversaires de Jésus ne peuvent recevoir la vie éternelle. Jésus renvoie ses adversaires au Père, le Maitre du Sabbat. Il y a Quelqu’un, qui est le Père invisible, qui prend sa défense. Jésus demeure en effet dans le Père et il nous donne son Esprit Saint pour venir à notre secours afin que nous le reconnaissions et que nous appelions Dieu notre Père. Moïse sera l’accusateur des Juifs, car ils ont scruté les écritures, et leur révélation fait connaitre Jésus.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE : HEUREUX L'HOMME AU CŒUR PUR
Heureux l'homme au cœur pur
À qui Dieu remet la nouvelle Ève.
Heureux le serviteur obscur
Pour qui l'aurore se lève !
De nuit l'ange survient,
Dissipant les ombres du silence ;
Joseph peut entrevoir de loin
Sa part dans l'œuvre d'alliance.
Jésus lui est confié,
Cet enfant qui dort en son épouse ;
Marie est le jardin fermé
Où Dieu éveille une source.
Heureux l'homme qui sait
Accueillir le Verbe de lumière ;
Jésus, en regardant Joseph,
Verra l'image du Père.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Nous t’adressons, Seigneur, cette humble prière :
que tes serviteurs se purifient dans la pénitence
et s’appliquent à faire ce qui est bon ; donne-leur
de rester dociles à ta Volonté et d’arriver sans
encombre aux Fêtes de Pâques.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Jeudi 31 Mars 2022
Jeudi de la 4ème semaine de Carême.
Saint Benjamin de Perse, Diacre, mMartyr en Perse (+ 401)
Sainte Marie de Paris, intellectuelle, Moniale et Martyre (+ 1945)
Bienheureuse Natalia Tułasiewicz, Martyre en Allemagne (1906-1945).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« C’est un autre qui me rend témoignage, et je sais
que le témoignage qu’il me rend est vrai. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Exode 32, 7-14…
Psaume 106 (105), 4ab.6.19-20.21-22.23…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5, 31-47.
Jeudi de la 4ème semaine de Carême.
Saint Benjamin de Perse, Diacre, mMartyr en Perse (+ 401)
Sainte Marie de Paris, intellectuelle, Moniale et Martyre (+ 1945)
Bienheureuse Natalia Tułasiewicz, Martyre en Allemagne (1906-1945).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« C’est un autre qui me rend témoignage, et je sais
que le témoignage qu’il me rend est vrai. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Exode 32, 7-14…
Psaume 106 (105), 4ab.6.19-20.21-22.23…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5, 31-47.
"Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.
Le mystère caché derrière le voile de la Révélation de Dieu est arrivé au grand jour à l’heure de sa proclamation. Les adversaires de Jésus se cachent derrière Moïse. Jésus dit à ses adversaires : Je suis Celui dont parle toute l’écriture et vous ne me reconnaissez pas ! Progressivement, Jésus énonce les mystères qu’il accomplit. Sa Parole, qui est reçue par les pauvres et les petits, est difficile à être entendue « par les Juifs. » Lorsque Jésus vient, il éclaire la Parole de Moïse. Aujourd’hui encore, cette Lumière nous illumine. Le Père a manifesté à Moïse son visage dans la nuit de la foi. Lorsque Moïse parlait, c’était de Jésus dont parlait sa bouche. Quand Jésus est venu, la prophétie a dévoilé son visage. La Voix de Dieu est proclamée au Peuple de Dieu. C’est par la lumière de Jésus que la Parole nous fait entrevoir la vie éternelle. Si nous sommes en lui, nous faisons par lui et pour lui les œuvres de Dieu. En effet, Jésus se reconnaît par la Présence qu’il exerce au cœur de notre vie. Il se reconnaît en nous par ses œuvres de paix, d’amour, de joie, de bonté, de douceur, d’humilité et de tendresse.
"Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. »
Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Jésus met en lumière le témoignage que Jean le Baptiste lui a rendu. Mais il souligne aussi qu’un témoignage humain n’est pas assez fort. Il n’y a que le témoignage de Dieu qui soit adéquat à la Présence de Dieu. Jésus loue Jean le Baptiste en le décrivant comme une lampe qu’on allume et qui brille. Il rappelle que beaucoup de Juifs ont reçu de son vivant le baptême. Plus grand que le témoignage de Jean Baptiste est celui des œuvres de Jésus : ses miracles attestent qu’il est l’envoyé du Père. C’est par notre vie, bien plus que nos paroles que nous annonçons le mystère de Dieu. Jean Baptiste, comme une lampe qui éclaire, annonçait Jésus ! Si notre geste est un geste d’amour, il montre le Dieu vivant au plus intime de notre vie.
"Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. »
Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Le témoignage du Père atteste que la Parole de Jésus est véridique. Mais pour que ce témoignage soit perçu, il faut savoir écouter la Parole de Dieu. Jésus dénonce l’incroyance des Juifs. La parole de Dieu ne peut demeurer en celui qui ne croit pas en lui comme l’envoyé du Père. Les adversaires de Jésus ne peuvent recevoir la vie éternelle. Jésus renvoie ses adversaires au Père, le Maitre du Sabbat. Il y a Quelqu’un, qui est le Père invisible, qui prend sa défense. Jésus demeure en effet dans le Père et il nous donne son Esprit Saint pour venir à notre secours afin que nous le reconnaissions et que nous appelions Dieu notre Père. Moïse sera l’accusateur des Juifs, car ils ont scruté les écritures, et leur révélation fait connaitre Jésus.
Nous demandons la grâce d’être inspirés par l’Esprit Saint pour avec Jésus rendre gloire à notre Père.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE : HEUREUX L'HOMME AU CŒUR PUR
Heureux l'homme au cœur pur
À qui Dieu remet la nouvelle Ève.
Heureux le serviteur obscur
Pour qui l'aurore se lève !
De nuit l'ange survient,
Dissipant les ombres du silence ;
Joseph peut entrevoir de loin
Sa part dans l'œuvre d'alliance.
Jésus lui est confié,
Cet enfant qui dort en son épouse ;
Marie est le jardin fermé
Où Dieu éveille une source.
Heureux l'homme qui sait
Accueillir le Verbe de lumière ;
Jésus, en regardant Joseph,
Verra l'image du Père.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Nous t’adressons, Seigneur, cette humble prière :
que tes serviteurs se purifient dans la pénitence
et s’appliquent à faire ce qui est bon ; donne-leur
de rester dociles à ta Volonté et d’arriver sans
encombre aux Fêtes de Pâques.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
« Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. »
Après cela, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. La fête juive des Tentes était proche. Jésus est traqué, détesté, haï, condamné à mort, recherché par la police. Il se tourne toujours vers le Père. Il reconnaît qu’il vient du Père et qu’il est aimé par lui d’un amour infini. Alors qu’on parle de le faire mourir. Jésus parle de sa relation au Père, de l’amour dont il est comblé. Les adversaires de Jésus qui connaissent son origine humaine disent, nous savons d’où il est : il est le fils de Joseph, le fils de Marie ! Ils méconnaissent l’origine de Celui qui l’a envoyé. C’est en accueillant la révélation du Père et le dessein de salut qu’il apporte, que nous pouvons apprendre à connaître Jésus. Il est l’envoyé du Père, il poursuit son œuvre de Salut. Jésus porte en lui-même un mystère que personne ne connaît, hormis sa mère et Joseph. Sur lui repose la puissance de l’Esprit Saint, l’amour infini de Dieu, il est le Fils bien aimé du Père. Sa mère, Marie, sait la foi qu’elle a puisée en Dieu pour donner son oui à la conception de l’Envoyé de Dieu. Joseph a choisi de l’accueillir en accueillant Marie.
« …On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. »
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. » Les adversaires de Jésus savent d’où, humainement, il est, mais ils ne saisissent pas son Etre. « Vraiment tu es un Dieu caché. » Le lieu caché du Fils de Dieu dans le Fils de l’homme, « c’est le sein du Père. » Jésus, « qui ne fut engendrée ni du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu, » est inconnu de tout regard mortel, impénétrable à toute intelligence humaine. Dieu, pour assumer l’humanité pècheresse, s’est fait homme pour lui redonner sa dignité. Il est celui en qui le Père et l’Esprit Saint habitent, il vient pour nous donner la vie. Les adversaires de Jésus sont dans l’incompréhension annoncée par le prophète : "Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira. Il dit qu’il est fils de Dieu, que Dieu l’assistera ? Eh bien, soumettons-le à des outrages, à des tourments, nous saurons ce qu’est sa douceur." Dans l’épreuve, il nous faut regarder vers Jésus assailli de toutes parts, et qui dira sur la Croix : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?" Mais le Père lui dit : "Tu es mon Fils, tu es mon Bien-Aimé." Jésus sortira victorieux de cette épreuve pour nous rendre la vie de Dieu et nous soutenir dans notre combat pour la vie.
"Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas."
Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue. La tension augmente, le conflit devient dramatique. Jésus est tourné vers le Père, envoyé par lui, il ne fait qu’un avec lui dans la profondeur de la paix. Malgré cette haine sans raison, Jésus donnera sa vie pour tous ceux qui le font mourir. Mu par l’Esprit Saint, Jésus gagnera le combat de l’Amour, le combat de la Lumière sur les ténèbres. Il demeurera en son Père envers et contre tout. Pierre, Jacques et Jean l’ont vu transfiguré, Jésus a levé le voile un instant. Plus tard, Pierre regardera Jésus Ressuscité, et il s’en remettra à lui : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Nous aussi, au milieu des difficultés, nous restons unis à Jésus. Nous vivons comme Lui dans l’intimité du Père, dans une confiance éperdue en son amour qui nous transforme. En lui, notre cœur s’ancre dans nos "Gethsémani" comme dans nos "Thabor." Nous n’attendons rien d’autre que de vivre en sa présence dans la foi. Marie accompagne Jésus, son fils bien-aimé, dans l’épreuve, elle est le visage maternel plein de la douceur que Dieu le Père lui donne pour le soutenir. Elle est la petite colombe « cachée » dans l’anfractuosité du roc. Dans ce Roc qui est maintenant le Cœur blessé de Jésus, avec Marie, nous tenons bon dans l’amour.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
HYMNE : DIEU, AU-DELÀ DE TOUT CRÉÉ
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu as préparé, Seigneur, pour nous qui sommes faibles,
les secours dont nous avons besoin ;
donne-nous d’accueillir avec joie notre relèvement et
d’en témoigner par la fidélité de notre vie.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Vendredi 01 Avril 2022
Vendredi de la 4ème semaine de Carême.
Saint Hugues, Évêque de Grenoble (1053-1132).
Saint Euthyme, Moine fondateur du monastère du
Sauveur en Russie (+ 1404)
Bienheureuse Sofia Czeska Maciejowska, Fondatrice des Vierges de la
Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie (+ 1650)
Saint Ludovic Pavoni, Prêtre et Fondateur de l'Institut
des fils de Marie Immaculée (+ 1849).
Bienheureux Charles 1er d'Autriche, empereur (1887-1922)
Bienheureux Anacleto González Flores, Laïc mexicain Martyr (+ 1927)
Bienheureux Giuseppe Girotti, Prêtre dominicain italien Martyr à Dachau (+ 1945)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique,
Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Sagesse 2, 1a.12-22…
Psaume 34 (33), 17-18.19-20.21.23…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7, 1-2.10.25-30.
Vendredi de la 4ème semaine de Carême.
Saint Hugues, Évêque de Grenoble (1053-1132).
Saint Euthyme, Moine fondateur du monastère du
Sauveur en Russie (+ 1404)
Bienheureuse Sofia Czeska Maciejowska, Fondatrice des Vierges de la
Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie (+ 1650)
Saint Ludovic Pavoni, Prêtre et Fondateur de l'Institut
des fils de Marie Immaculée (+ 1849).
Bienheureux Charles 1er d'Autriche, empereur (1887-1922)
Bienheureux Anacleto González Flores, Laïc mexicain Martyr (+ 1927)
Bienheureux Giuseppe Girotti, Prêtre dominicain italien Martyr à Dachau (+ 1945)
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique,
Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Sagesse 2, 1a.12-22…
Psaume 34 (33), 17-18.19-20.21.23…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7, 1-2.10.25-30.
« Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. »
Après cela, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. La fête juive des Tentes était proche. Jésus est traqué, détesté, haï, condamné à mort, recherché par la police. Il se tourne toujours vers le Père. Il reconnaît qu’il vient du Père et qu’il est aimé par lui d’un amour infini. Alors qu’on parle de le faire mourir. Jésus parle de sa relation au Père, de l’amour dont il est comblé. Les adversaires de Jésus qui connaissent son origine humaine disent, nous savons d’où il est : il est le fils de Joseph, le fils de Marie ! Ils méconnaissent l’origine de Celui qui l’a envoyé. C’est en accueillant la révélation du Père et le dessein de salut qu’il apporte, que nous pouvons apprendre à connaître Jésus. Il est l’envoyé du Père, il poursuit son œuvre de Salut. Jésus porte en lui-même un mystère que personne ne connaît, hormis sa mère et Joseph. Sur lui repose la puissance de l’Esprit Saint, l’amour infini de Dieu, il est le Fils bien aimé du Père. Sa mère, Marie, sait la foi qu’elle a puisée en Dieu pour donner son oui à la conception de l’Envoyé de Dieu. Joseph a choisi de l’accueillir en accueillant Marie.
« …On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. »
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. » Les adversaires de Jésus savent d’où, humainement, il est, mais ils ne saisissent pas son Etre. « Vraiment tu es un Dieu caché. » Le lieu caché du Fils de Dieu dans le Fils de l’homme, « c’est le sein du Père. » Jésus, « qui ne fut engendrée ni du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu, » est inconnu de tout regard mortel, impénétrable à toute intelligence humaine. Dieu, pour assumer l’humanité pècheresse, s’est fait homme pour lui redonner sa dignité. Il est celui en qui le Père et l’Esprit Saint habitent, il vient pour nous donner la vie. Les adversaires de Jésus sont dans l’incompréhension annoncée par le prophète : "Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira. Il dit qu’il est fils de Dieu, que Dieu l’assistera ? Eh bien, soumettons-le à des outrages, à des tourments, nous saurons ce qu’est sa douceur." Dans l’épreuve, il nous faut regarder vers Jésus assailli de toutes parts, et qui dira sur la Croix : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?" Mais le Père lui dit : "Tu es mon Fils, tu es mon Bien-Aimé." Jésus sortira victorieux de cette épreuve pour nous rendre la vie de Dieu et nous soutenir dans notre combat pour la vie.
"Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas."
Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue. La tension augmente, le conflit devient dramatique. Jésus est tourné vers le Père, envoyé par lui, il ne fait qu’un avec lui dans la profondeur de la paix. Malgré cette haine sans raison, Jésus donnera sa vie pour tous ceux qui le font mourir. Mu par l’Esprit Saint, Jésus gagnera le combat de l’Amour, le combat de la Lumière sur les ténèbres. Il demeurera en son Père envers et contre tout. Pierre, Jacques et Jean l’ont vu transfiguré, Jésus a levé le voile un instant. Plus tard, Pierre regardera Jésus Ressuscité, et il s’en remettra à lui : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Nous aussi, au milieu des difficultés, nous restons unis à Jésus. Nous vivons comme Lui dans l’intimité du Père, dans une confiance éperdue en son amour qui nous transforme. En lui, notre cœur s’ancre dans nos "Gethsémani" comme dans nos "Thabor." Nous n’attendons rien d’autre que de vivre en sa présence dans la foi. Marie accompagne Jésus, son fils bien-aimé, dans l’épreuve, elle est le visage maternel plein de la douceur que Dieu le Père lui donne pour le soutenir. Elle est la petite colombe « cachée » dans l’anfractuosité du roc. Dans ce Roc qui est maintenant le Cœur blessé de Jésus, avec Marie, nous tenons bon dans l’amour.
Nous demandons la grâce de l’humilité pour être au service de la tendresse et de la miséricorde de Dieu.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
HYMNE : DIEU, AU-DELÀ DE TOUT CRÉÉ
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu as préparé, Seigneur, pour nous qui sommes faibles,
les secours dont nous avons besoin ;
donne-nous d’accueillir avec joie notre relèvement et
d’en témoigner par la fidélité de notre vie.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
"Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »
D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Nous sommes toujours dans le combat engagé par Jésus pour nous sauver. Certains pensent qu’Il est prophète, d’autres disent « C’est lui le Messie ! » Jésus est le signe de contradiction que Siméon a annoncé à Marie. Il ne laisse pas indifférents ceux qui l’entendent. La réponse des gardes montre la force de ses paroles : « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme ! » Il est la “Vérité” et sa façon de parler le reflète. Nous sommes concernés par la résistance implacable des pharisiens actuels qui détruisent l’œuvre de Dieu. C’est la bienveillance de Dieu qui nous sauve, elle passe par le regard des pauvres et des petits qui avancent dans la confiance. Ils reflètent l’image et la ressemblance de Dieu dans l’humanité. C’est à partir de la vulnérabilité et de la pauvreté de notre humanité que la vie nous est donnée. « C’est le grand prophète ! » disait-on de Jésus ; « C’est lui le Messie ! » Un sursaut d’espérance jaillit au cœur des pauvres, c’est le lieu de la présence du Dieu dans la nuit de la foi.
« Certains d’entre eux voulaient le saisir, mais personne ne porta la main sur lui. »
Les gardes revinrent donc trouver les grands prêtres et les Pharisiens. Ceux-ci leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais homme n’a parlé comme cela ! » Les Pharisiens répliquèrent : « Vous aussi, vous êtes-vous laissé égarer ? Est-il un des notables qui ait cru en lui ? ou un des Pharisiens ? Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits ! » Aujourd’hui encore la Parole de Jésus provoque l’étonnement et l’admiration mais aussi la critique, les bavardages et la haine ! Nous avons un profond amour pour la personne de Jésus et le sentiment inébranlable que sa Parole est une parole de justice et de vérité. Mais nous savons aussi que l’opposition des sages et des savants trouve un écho à l’intérieur de notre psychologie meurtrie par les épreuves. Nous entendons "les autres" exprimer ce sentiment de rejet qui rejoint la négation de soi, le rejet de nous-mêmes que nous portons dans notre intérieur. Quand nous sommes devant les contre-témoignages qui nous déroutent, nous crions vers Jésus : Viens à notre secours. Pour venir à notre secours, Dieu nous a donné tout son amour. Il nous a donné Jésus qui manifeste un visage d’amour face à la haine de l’adversaire. Jésus parle le “langage de l’amour.” Ses œuvres et ses paroles manifestent l’amour profond qu’Il a pour toute l’humanité. Les gardes de l’Evangile sont restés dans la Présence de Dieu, avec les pauvres et les petits.
"Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils s’en allèrent chacun chez soi. Nicodème est demeuré dans la Parole de Jésus. Les gardes demeurent dans cette Parole qui a une telle force dans ce monde devenu comme une vallée de larmes. La parole de Jésus le transfigure, elle est en cohérence profonde avec ses actes d’Amour. Sa parole est réalisée dans sa vie quotidienne. Il révèle aux petits la compassion, le pardon et la guérison. Aujourd’hui encore, comme au temps de Jésus, les chrétiens sont des “signes de discorde !” Nous agissons en ce monde en imitant Jésus et en le suivant. Avec le langage et la réalité de l’amour, nous pouvons toucher l’humanité capable de comprendre. Nicodème est le regard bienveillant qui nous aide à persévérer dans la lutte pour la lumière. Dieu vient nous libérer de l’enfermement et de l’enfer, il nous propose une aide dans laquelle nous trouvons l’intelligence de l’Amour qui peut nous sauver. Cette lumière est celle de l’espérance, c’est un remède qui peut nous guérir, dans un monde si bouleversé.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
HYMNE : DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE : VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Sans Toi, Seigneur, il nous est impossible de te plaire :
dans la Tendresse que tu nous portes,
guide-nous, dirige nos cœurs.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Samedi 02 Avril 2022
Samedi de la 4ème semaine de Carême.
Saint François de Paule, Ermite et Fondateur de l'Ordre
des Minimes (1416-1507).
Saint François Coll, Prêtre et Fondateur de la Congrégation des Sœurs
Dominicaines de l’Annonciation (1812-1875).
Saint Jean-Paul II, Pape (263ème) de 1978 à 2005 (1920-2005).
Bienheureuse Alexandrine, Fondatrice du couvent de Foligno, en
Ombrie (Italie) (+ 1458)
Bienheureux Guillaume Apor, Evêque et Martyr (+ 1945)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Jamais homme n’a parlé comme cela ! »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 11, 18-20…
Psaume 7, 2-3.9bc-10.11-12a.18b…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7, 40-53.
Samedi de la 4ème semaine de Carême.
Saint François de Paule, Ermite et Fondateur de l'Ordre
des Minimes (1416-1507).
Saint François Coll, Prêtre et Fondateur de la Congrégation des Sœurs
Dominicaines de l’Annonciation (1812-1875).
Saint Jean-Paul II, Pape (263ème) de 1978 à 2005 (1920-2005).
Bienheureuse Alexandrine, Fondatrice du couvent de Foligno, en
Ombrie (Italie) (+ 1458)
Bienheureux Guillaume Apor, Evêque et Martyr (+ 1945)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Jamais homme n’a parlé comme cela ! »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 11, 18-20…
Psaume 7, 2-3.9bc-10.11-12a.18b…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7, 40-53.
"Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »
D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Nous sommes toujours dans le combat engagé par Jésus pour nous sauver. Certains pensent qu’Il est prophète, d’autres disent « C’est lui le Messie ! » Jésus est le signe de contradiction que Siméon a annoncé à Marie. Il ne laisse pas indifférents ceux qui l’entendent. La réponse des gardes montre la force de ses paroles : « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme ! » Il est la “Vérité” et sa façon de parler le reflète. Nous sommes concernés par la résistance implacable des pharisiens actuels qui détruisent l’œuvre de Dieu. C’est la bienveillance de Dieu qui nous sauve, elle passe par le regard des pauvres et des petits qui avancent dans la confiance. Ils reflètent l’image et la ressemblance de Dieu dans l’humanité. C’est à partir de la vulnérabilité et de la pauvreté de notre humanité que la vie nous est donnée. « C’est le grand prophète ! » disait-on de Jésus ; « C’est lui le Messie ! » Un sursaut d’espérance jaillit au cœur des pauvres, c’est le lieu de la présence du Dieu dans la nuit de la foi.
« Certains d’entre eux voulaient le saisir, mais personne ne porta la main sur lui. »
Les gardes revinrent donc trouver les grands prêtres et les Pharisiens. Ceux-ci leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais homme n’a parlé comme cela ! » Les Pharisiens répliquèrent : « Vous aussi, vous êtes-vous laissé égarer ? Est-il un des notables qui ait cru en lui ? ou un des Pharisiens ? Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits ! » Aujourd’hui encore la Parole de Jésus provoque l’étonnement et l’admiration mais aussi la critique, les bavardages et la haine ! Nous avons un profond amour pour la personne de Jésus et le sentiment inébranlable que sa Parole est une parole de justice et de vérité. Mais nous savons aussi que l’opposition des sages et des savants trouve un écho à l’intérieur de notre psychologie meurtrie par les épreuves. Nous entendons "les autres" exprimer ce sentiment de rejet qui rejoint la négation de soi, le rejet de nous-mêmes que nous portons dans notre intérieur. Quand nous sommes devant les contre-témoignages qui nous déroutent, nous crions vers Jésus : Viens à notre secours. Pour venir à notre secours, Dieu nous a donné tout son amour. Il nous a donné Jésus qui manifeste un visage d’amour face à la haine de l’adversaire. Jésus parle le “langage de l’amour.” Ses œuvres et ses paroles manifestent l’amour profond qu’Il a pour toute l’humanité. Les gardes de l’Evangile sont restés dans la Présence de Dieu, avec les pauvres et les petits.
"Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils s’en allèrent chacun chez soi. Nicodème est demeuré dans la Parole de Jésus. Les gardes demeurent dans cette Parole qui a une telle force dans ce monde devenu comme une vallée de larmes. La parole de Jésus le transfigure, elle est en cohérence profonde avec ses actes d’Amour. Sa parole est réalisée dans sa vie quotidienne. Il révèle aux petits la compassion, le pardon et la guérison. Aujourd’hui encore, comme au temps de Jésus, les chrétiens sont des “signes de discorde !” Nous agissons en ce monde en imitant Jésus et en le suivant. Avec le langage et la réalité de l’amour, nous pouvons toucher l’humanité capable de comprendre. Nicodème est le regard bienveillant qui nous aide à persévérer dans la lutte pour la lumière. Dieu vient nous libérer de l’enfermement et de l’enfer, il nous propose une aide dans laquelle nous trouvons l’intelligence de l’Amour qui peut nous sauver. Cette lumière est celle de l’espérance, c’est un remède qui peut nous guérir, dans un monde si bouleversé.
Nous demandons à Dieu la grâce de la confiance dans le Mystère de Jésus Sauveur.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
HYMNE : DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE : VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Sans Toi, Seigneur, il nous est impossible de te plaire :
dans la Tendresse que tu nous portes,
guide-nous, dirige nos cœurs.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
« Quant à Jésus, il s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes là. Et toi, que dis-tu ? » C’est dans un climat de violence que des scribes et des pharisiens lancent à Jésus un piège en se saisissant d’une pauvre fille qu’ils utilisent comme piège ! Jésus revient de la prière au Mont des Oliviers, il est reconnu par le Peuple dans le Temple comme une autorité. Cette reconnaissance est intolérable pour ces scribes et pour ces pharisiens qui ne supportent pas que Jésus puisse exercer un tel pouvoir. Il leur faut introduire une contradiction entre lui et Moïse. Jésus ne cesse pas de tendre vers la vie. Il renvoie chacun à sa liberté d’enfant de Dieu. Nous voulons retrouver notre liberté, la recevoir dans la prière. Retrouver notre solitude essentielle, à l’écoute de la Parole de Vie, nous fait être en vérité. Nous croyons au Dieu d’Amour et nous devenons comme lui, tendresse, amour et miséricorde. Jésus transforme tout ce qu’il touche en amour, tendresse et miséricorde. Nous avons la chance de connaître Jésus, nous voulons le saisir, comme il nous a saisi.
« Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.
Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Une querelle est à l’œuvre, ils pourrons l’arrêter ! Ils lui disent : « Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes là. Et toi, qu’en dis-tu » ? Nous voyons bien le dilemme : Jésus, fils de Dieu, ne peut pas contredire Moïse; Lui, qui annonce la tendresse et la miséricorde de Dieu, va-t-il laisser lapider cette femme ? Jésus s’est abaissé, devant l’accusation des scribes et des pharisiens, il mine leur haine en se baissant et en traçant des traits sur le sol. « Jésus, s’était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol. » C’est ainsi qu’il renvoie ces détracteurs vers leur solitude. Le système sur lequel il fonde leur autorité vacille, il sont renvoyés à leur propre condition de pécheurs, confrontés à leur propre faillibilité. Jésus remet l’humanité devant sa conscience et il donne à cette conscience la lumière qui peut l’éclairer : « Celui qui est sans péché, qu’il jette la première pierre. » Ces hommes comprennent immédiatement la leçon ; Ils rentrent en eux-mêmes, ils y découvrent un monde de péché encore plus abominable que celui qu’ils ont imaginé. C’est eux qui devraient recevoir les pierres ! Alors ils partent, dit le texte : « A commencer par les plus âgés ».
Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. »
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » Jésus resta seul, une atmosphère de renouveau est là, tout est possible. Tout peut recommencer. C’est l’appel à aller de l’avant, à quitter le vieux monde pour réaliser la promesse de Dieu qui retentit à nouveau. Elle émane de Jésus qui renvoie chacun à son quotidien. Cette femme a de nouveau le droit d’avancer dans une vie simple ou triomphe l’amour véritable. Jésus dit à cette femme : « Où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? Moi non plus, je ne te condamne pas ; Va et ne pèche plus. » Jésus prodigue sa miséricorde à cette femme après lui avoir annoncé la justice. Jésus n’est pas adversaire de Moïse. Dieu pourra encore dire : Je ne suis qu’amour et bonté, je ne suis que tendresse et miséricorde. C’est ainsi que nous devenons proche de l’humanité à la recherche de la vie. Jésus est venu pour manifester l’Amour infini de Dieu qui est inconnu de ces hommes et de cette femme, qui est inconnu du monde. La tendresse et la miséricorde du Cœur de Dieu va se révéler.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE : PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
HYMNE : VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Que ta grâce nous obtienne, Seigneur,
d’imiter avec joie la Charité du Christ
qui a donné sa vie par Amour pour le monde.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit
pour les siècles des siècles.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Dimanche 03 Avril 2022
Cinquième Dimanche de Carême, Année C.
Saint Sixte Ier, Pape (7e) de 115 à 125 (+ 125)
Saint Richard de Chichester, Chancelier de l'université d'Oxford,
Évêque de Chichester (1197-1253).
Saint Louis Scrosoppi, Prêtre italien, Fondateur des Sœurs de la
Divine Providence (1804-1884).
Bienheureux Robert Middleton et Thruston Hunt? Prêtres et
Martyrs en Angleterre (+ 1601)
Bienheureux Pierre-Édouard Dankowski, Prêtre polonais mort au
camp de concentration d'Auschwitz (+ 1942)
Vénérable Étienne Pernet, Cofondateur des Petites Soeurs de
l'Assomption (+ 1899)
Vénérable Jérôme Lejeune, Professeur de génétique et l'un des
découvreurs de la trisomie 21 (+ 1994)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Isaïe 43, 16-21…
Psaume 126 (125), 1-2ab.2cd-3.4-5.6…
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 3, 8-14…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 1-11.
Cinquième Dimanche de Carême, Année C.
Saint Sixte Ier, Pape (7e) de 115 à 125 (+ 125)
Saint Richard de Chichester, Chancelier de l'université d'Oxford,
Évêque de Chichester (1197-1253).
Saint Louis Scrosoppi, Prêtre italien, Fondateur des Sœurs de la
Divine Providence (1804-1884).
Bienheureux Robert Middleton et Thruston Hunt? Prêtres et
Martyrs en Angleterre (+ 1601)
Bienheureux Pierre-Édouard Dankowski, Prêtre polonais mort au
camp de concentration d'Auschwitz (+ 1942)
Vénérable Étienne Pernet, Cofondateur des Petites Soeurs de
l'Assomption (+ 1899)
Vénérable Jérôme Lejeune, Professeur de génétique et l'un des
découvreurs de la trisomie 21 (+ 1994)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Isaïe 43, 16-21…
Psaume 126 (125), 1-2ab.2cd-3.4-5.6…
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 3, 8-14…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 1-11.
« Quant à Jésus, il s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes là. Et toi, que dis-tu ? » C’est dans un climat de violence que des scribes et des pharisiens lancent à Jésus un piège en se saisissant d’une pauvre fille qu’ils utilisent comme piège ! Jésus revient de la prière au Mont des Oliviers, il est reconnu par le Peuple dans le Temple comme une autorité. Cette reconnaissance est intolérable pour ces scribes et pour ces pharisiens qui ne supportent pas que Jésus puisse exercer un tel pouvoir. Il leur faut introduire une contradiction entre lui et Moïse. Jésus ne cesse pas de tendre vers la vie. Il renvoie chacun à sa liberté d’enfant de Dieu. Nous voulons retrouver notre liberté, la recevoir dans la prière. Retrouver notre solitude essentielle, à l’écoute de la Parole de Vie, nous fait être en vérité. Nous croyons au Dieu d’Amour et nous devenons comme lui, tendresse, amour et miséricorde. Jésus transforme tout ce qu’il touche en amour, tendresse et miséricorde. Nous avons la chance de connaître Jésus, nous voulons le saisir, comme il nous a saisi.
« Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.
Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Une querelle est à l’œuvre, ils pourrons l’arrêter ! Ils lui disent : « Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes là. Et toi, qu’en dis-tu » ? Nous voyons bien le dilemme : Jésus, fils de Dieu, ne peut pas contredire Moïse; Lui, qui annonce la tendresse et la miséricorde de Dieu, va-t-il laisser lapider cette femme ? Jésus s’est abaissé, devant l’accusation des scribes et des pharisiens, il mine leur haine en se baissant et en traçant des traits sur le sol. « Jésus, s’était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol. » C’est ainsi qu’il renvoie ces détracteurs vers leur solitude. Le système sur lequel il fonde leur autorité vacille, il sont renvoyés à leur propre condition de pécheurs, confrontés à leur propre faillibilité. Jésus remet l’humanité devant sa conscience et il donne à cette conscience la lumière qui peut l’éclairer : « Celui qui est sans péché, qu’il jette la première pierre. » Ces hommes comprennent immédiatement la leçon ; Ils rentrent en eux-mêmes, ils y découvrent un monde de péché encore plus abominable que celui qu’ils ont imaginé. C’est eux qui devraient recevoir les pierres ! Alors ils partent, dit le texte : « A commencer par les plus âgés ».
Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. »
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » Jésus resta seul, une atmosphère de renouveau est là, tout est possible. Tout peut recommencer. C’est l’appel à aller de l’avant, à quitter le vieux monde pour réaliser la promesse de Dieu qui retentit à nouveau. Elle émane de Jésus qui renvoie chacun à son quotidien. Cette femme a de nouveau le droit d’avancer dans une vie simple ou triomphe l’amour véritable. Jésus dit à cette femme : « Où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? Moi non plus, je ne te condamne pas ; Va et ne pèche plus. » Jésus prodigue sa miséricorde à cette femme après lui avoir annoncé la justice. Jésus n’est pas adversaire de Moïse. Dieu pourra encore dire : Je ne suis qu’amour et bonté, je ne suis que tendresse et miséricorde. C’est ainsi que nous devenons proche de l’humanité à la recherche de la vie. Jésus est venu pour manifester l’Amour infini de Dieu qui est inconnu de ces hommes et de cette femme, qui est inconnu du monde. La tendresse et la miséricorde du Cœur de Dieu va se révéler.
Nous demandons à Jésus la grâce de la tendresse et de la miséricorde.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE : PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
HYMNE : VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Que ta grâce nous obtienne, Seigneur,
d’imiter avec joie la Charité du Christ
qui a donné sa vie par Amour pour le monde.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit
pour les siècles des siècles.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
De nouveau, Jésus parla aux Juifs : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage. » Nous sommes pendant la fête de Soukkot c’est-à-dire la fête d’automne. C’est une fête de l’eau, une fête messianique. Jésus proclame : "Je suis la lumière du monde…” » De quelle lumière s’agit-il ? Les « Je suis » de l’Evangile de saint Jean sont nombreux : « Je suis la vie », « Je suis la lumière », « Je suis le chemin », « Je suis la vérité », « Je suis le pain véritable. » Jésus né de Marie à Bethléem, est éternellement dans le sein du Père. C’est la raison pour laquelle il peut dire « Je suis la lumière. » Personne ne peut dire « Je suis la lumière. » L’identité de Jésus se dit à partir du lieu où il vient et de celui ou il va. Jésus est un "aller et venir," bien plus que quelqu’un qui va et qui vient. L’aborder en vérité implique un dépassement pour qu’il soit pensé à partir d’où est son identité profonde. Dieu n’est pas une idée, c’est quelqu’un, c’est une personne. Il est Autre, mais d’une altérité qui n’est pas à penser sur le mode habituel. Avec sa Résurrection, Jésus se fait le serviteur de la Vie de ses disciples.
Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant c’est un vrai témoignage, car je sais d’où je suis venu, et où je m’en vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je m’en vais.
Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne. Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé. Cette expression « selon la chair, » d’une vue purement humaine est présente dans la tradition. « Vous, vous jugez selon la chair, moi je ne juge personne. » Jésus fait la distinction entre “selon l’esprit” et “selon la chair.” Jésus dira « Si vous ne mangez la chair du Fils de l’Homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous… et il reprendra ; L’esprit vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » Jésus est le juge véritable et pourtant il ne juge pas. Les verbes "glorifier", "juger", "témoigner" s’éclairent ensemble, ils s’appellent mutuellement. Si Jésus dit "il faut deux témoins," c’est parce qu’il y a le Père qui est celui qui l’a envoyé. Le témoignage du Père est invoqué : « Le Père qui m’a envoyé témoigne de moi. » Il s’agit du Baptême ou la voix du ciel dit « Tu es mon fils. » Ce thème du témoignage est très important : « Je ne suis pas venu juger le monde mais sauver le monde. » Et par ailleurs « Le Père ne juge personne, il a remis tout jugement au Fils. » Ces textes comportent d’apparentes difficultés.
Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage. Moi, je me rends témoignage à moi-même, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. » Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait au Temple, du côté du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue. Le témoignage de Jésus est dans la bénédiction paternelle, c’est une reconnaissance de paternité. Ce qui constitue la paternité c’est de recevoir l’enfant sur ses genoux et de dire « Tu es mon fils. » Le Père témoigne du Fils en lui disant « Tu es mon fils. » Le Père témoigne du Fils en le ressuscitant d’entre les morts, saint Paul dira de Jésus : « Déterminé Fils de Dieu de par la résurrection d’entre les morts. » Donc le Père témoigne du Fils sous deux formes : « Tu es mon fils » et dans l’acte de le ressusciter. C’est le même mouvement qui fait connaître Jésus et le Père. Jésus dira de l’obscurité des pharisiens : « c’est en raison de votre endurcissement ! » L’Evangile nous protège contre l’air vicié de ce temps qui gomme les différences. L’arme la plus puissante face aux combats de ce mal est la priere. Dans la lumière du cœur de notre Père, l’amour est toujours possible.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
HYMNE : DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui nous comble de Bénédictions
par la richesse infinie de ta Grâce,
fais-nous quitter ce qui ne peut que vieillir,
fais-nous entrer dans ce qui est nouveau, et
nous serons préparés à la Gloire du Royaume.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Lundi 04 Avril 2022
Lundi de la 5ème semaine de Carême.
Saint Isidore de Séville, Docteur de l'Église, Évêque
et Confesseur (+ 636).
Saint Platon, Fondateur du monastère de Sakkoudion
en Bithynie (+ 814)
Saint Benoît l'Africain, Frère Lai Franciscain (+ 1589).
Saint François Marto, un des enfants auxquels la Sainte
Vierge apparut à Fatima (1908-1919).
Saint Gaétan Catanoso, Prêtre - Fondateur des
'Véroniques de la Sainte Face' (+ 1953)
Bienheureuse Alèthe de Montbard, Mère de
Saint Bernard (+ 1105).
Bienheureux Nicolas et François, Frères mineurs,
martys au Caire (+ 1358)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit
ne marchera pas dans les ténèbres,
il aura la lumière de la vie. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Daniel 13, 1-9.15-17.19-30.33-62…
Psaume 23 (22), 1-2ab.2c-3.4.5.6…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 12-20.
Lundi de la 5ème semaine de Carême.
Saint Isidore de Séville, Docteur de l'Église, Évêque
et Confesseur (+ 636).
Saint Platon, Fondateur du monastère de Sakkoudion
en Bithynie (+ 814)
Saint Benoît l'Africain, Frère Lai Franciscain (+ 1589).
Saint François Marto, un des enfants auxquels la Sainte
Vierge apparut à Fatima (1908-1919).
Saint Gaétan Catanoso, Prêtre - Fondateur des
'Véroniques de la Sainte Face' (+ 1953)
Bienheureuse Alèthe de Montbard, Mère de
Saint Bernard (+ 1105).
Bienheureux Nicolas et François, Frères mineurs,
martys au Caire (+ 1358)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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« Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit
ne marchera pas dans les ténèbres,
il aura la lumière de la vie. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Daniel 13, 1-9.15-17.19-30.33-62…
Psaume 23 (22), 1-2ab.2c-3.4.5.6…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 12-20.
De nouveau, Jésus parla aux Juifs : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage. » Nous sommes pendant la fête de Soukkot c’est-à-dire la fête d’automne. C’est une fête de l’eau, une fête messianique. Jésus proclame : "Je suis la lumière du monde…” » De quelle lumière s’agit-il ? Les « Je suis » de l’Evangile de saint Jean sont nombreux : « Je suis la vie », « Je suis la lumière », « Je suis le chemin », « Je suis la vérité », « Je suis le pain véritable. » Jésus né de Marie à Bethléem, est éternellement dans le sein du Père. C’est la raison pour laquelle il peut dire « Je suis la lumière. » Personne ne peut dire « Je suis la lumière. » L’identité de Jésus se dit à partir du lieu où il vient et de celui ou il va. Jésus est un "aller et venir," bien plus que quelqu’un qui va et qui vient. L’aborder en vérité implique un dépassement pour qu’il soit pensé à partir d’où est son identité profonde. Dieu n’est pas une idée, c’est quelqu’un, c’est une personne. Il est Autre, mais d’une altérité qui n’est pas à penser sur le mode habituel. Avec sa Résurrection, Jésus se fait le serviteur de la Vie de ses disciples.
Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant c’est un vrai témoignage, car je sais d’où je suis venu, et où je m’en vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je m’en vais.
Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne. Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé. Cette expression « selon la chair, » d’une vue purement humaine est présente dans la tradition. « Vous, vous jugez selon la chair, moi je ne juge personne. » Jésus fait la distinction entre “selon l’esprit” et “selon la chair.” Jésus dira « Si vous ne mangez la chair du Fils de l’Homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous… et il reprendra ; L’esprit vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » Jésus est le juge véritable et pourtant il ne juge pas. Les verbes "glorifier", "juger", "témoigner" s’éclairent ensemble, ils s’appellent mutuellement. Si Jésus dit "il faut deux témoins," c’est parce qu’il y a le Père qui est celui qui l’a envoyé. Le témoignage du Père est invoqué : « Le Père qui m’a envoyé témoigne de moi. » Il s’agit du Baptême ou la voix du ciel dit « Tu es mon fils. » Ce thème du témoignage est très important : « Je ne suis pas venu juger le monde mais sauver le monde. » Et par ailleurs « Le Père ne juge personne, il a remis tout jugement au Fils. » Ces textes comportent d’apparentes difficultés.
Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage. Moi, je me rends témoignage à moi-même, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. » Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait au Temple, du côté du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue. Le témoignage de Jésus est dans la bénédiction paternelle, c’est une reconnaissance de paternité. Ce qui constitue la paternité c’est de recevoir l’enfant sur ses genoux et de dire « Tu es mon fils. » Le Père témoigne du Fils en lui disant « Tu es mon fils. » Le Père témoigne du Fils en le ressuscitant d’entre les morts, saint Paul dira de Jésus : « Déterminé Fils de Dieu de par la résurrection d’entre les morts. » Donc le Père témoigne du Fils sous deux formes : « Tu es mon fils » et dans l’acte de le ressusciter. C’est le même mouvement qui fait connaître Jésus et le Père. Jésus dira de l’obscurité des pharisiens : « c’est en raison de votre endurcissement ! » L’Evangile nous protège contre l’air vicié de ce temps qui gomme les différences. L’arme la plus puissante face aux combats de ce mal est la priere. Dans la lumière du cœur de notre Père, l’amour est toujours possible.
Nous demandons la grâce d’écouter la Parole vivante de Jésus.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
HYMNE : DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui nous comble de Bénédictions
par la richesse infinie de ta Grâce,
fais-nous quitter ce qui ne peut que vieillir,
fais-nous entrer dans ce qui est nouveau, et
nous serons préparés à la Gloire du Royaume.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
« Jésus leur dit encore : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? » Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Quelle profondeur donne à notre quotidien cette page de l’Evangile qui nous invite à prendre de la hauteur, « d’être d’en haut, » de vivre les « choses d’en haut. » L’émerveillement nous donne de vivre, il nous conduit à la connaissance. Notre foi commence et s’achève dans l’émerveillement, un regard qui nous élève jusqu’au Père. Notre regard sur le Christ élevé sur la Croix, s’élève jusqu’à la résurrection. Jésus nous redit sans cesse que le mystère de Dieu est un mystère d’amour. Mais nous sommes comme le peuple d’Israël déporté en Égypte qui récrimine contre Dieu. Cet esclavage "extérieur" est le signe d’un esclavage plus profond qui est celui du péché. Jésus n’a fait que du bien dans la douceur et la tendresse de Dieu. Devant la dureté du cœur de ceux qui se sont appropriés la loi et qui croient servir Dieu dans la contestation, Jésus dit : "Je m’en vais," vous me chercherez et vous mourrez dans votre péché. Entendre de Jésus ce message d’amour, de paix et de douceur, c’est déjà être déjà guéri.
Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.
À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus a le cœur blessé par ces juifs qui ne comprennent pas ses paroles. « Dieu est Amour, » cet amour n’est reçu que par un désir et une attente d’être sauvé. Marie perçoit le combat de Jésus pour son peuple, elle souffre de la violence et de la haine contre son fils, contre le Fils unique du Père ! Elle en a le cœur brisé. Marie est présente quand Jésus est dans la faiblesse de l’agonie, là, elle nous rejoint dans notre faiblesse. Elle sera encore présente quand son fils sera crucifié pour nous. Jésus nous sauve par sa Croix. Quand le soldat ouvrit le côté de Jésus, « Il jaillit de l’eau et du sang. » Cette eau et ce sang sont le symbole du baptême et de l’Eucharistie. L’Église est née par le bain du Baptême issu du côté transpercé de Jésus. Le Christ a formé l’Église à partir de son côté, comme Dieu a formé Ève à partir du côté d’Adam. Jésus libère l’humanité de l’esclavage du menteur pour qu’elle retrouve la soif du Dieu vivant. Notre émerveillement passe par le détournement de notre regard de nous-mêmes pour rejoindre la réalité du monde et de notre Salut. La Pâque est une œuvre plus merveilleuse encore que la création au commencement du monde.
"Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. »
Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui. La venue de Jésus nous offre la délivrance. L’humanité a son avenir en Dieu. Si la Passion de Jésus nous affecte, nous voulons l’imiter en portant nos croix avec Lui. Marie s’est laissée toucher par Dieu, elle a crié sa soif d’aimer, sa soif d’être aimée. Du ciel, le Seigneur s’est penché, il entend la plainte des captifs, il veut libérer son peuple de la mort. Dieu se laisse toucher par la vulnérabilité de sa créature, il deviendra l’agonisant qui veut nous rejoindre pour nous sortir de la détresse. L’émerveillement devant l’œuvre de Dieu nourrit notre vie quotidienne traversée par la Croix de Jésus. Il lui donne l’aliment qui la fait vivre, son Corps Ressuscité. Ainsi que la femme engendre de son propre sang et nourrit de son lait ses enfants, de même le Christ nourrit constamment de son Corps et de son Sang celle qu’il a engendrée.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE : POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, accorde-nous la grâce de persévérer dans ta Volonté ;
afin qu’au long des jours, le peuple dévoué à ton service
augmente en nombre et grandisse en Sainteté.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Mardi 05 Avril 2022
Mardi de la Cinquième semaine de Carême.
Sainte Irène, Martyre à Thessalonique, avec Agapé
et Chiona (+ 304)
Sainte Julienne de Cornillon, Religieuse Augustine, Prieure du
Monastère du Mont-Cornillon (1192-1258)
Bienheureuse Catalina de María Rodriguez, Fondatrice des Servantes
du Sacré-Coeur de Jésus et des Pauvres (+ 1896)
Vénérable Rosalie Cadron-Jetté, Fondatrice des Sœurs de la
Miséricorde (+ 1864).
Vénérable Jesús María Echevarría y Aguirre, Évêque mexicain,
Fondateur de l'Institut des Sœurs catéchistes de Guadalupe (+ 1954)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Celui qui m’a envoyé est avec moi ;
il ne m’a pas laissé seul, parce que
je fais toujours ce qui lui est agréable. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre des Nombres 21, 4-9…
Psaume 102 (101), 2-3.16-18.19-21…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 21-30.
Mardi de la Cinquième semaine de Carême.
Sainte Irène, Martyre à Thessalonique, avec Agapé
et Chiona (+ 304)
Sainte Julienne de Cornillon, Religieuse Augustine, Prieure du
Monastère du Mont-Cornillon (1192-1258)
Bienheureuse Catalina de María Rodriguez, Fondatrice des Servantes
du Sacré-Coeur de Jésus et des Pauvres (+ 1896)
Vénérable Rosalie Cadron-Jetté, Fondatrice des Sœurs de la
Miséricorde (+ 1864).
Vénérable Jesús María Echevarría y Aguirre, Évêque mexicain,
Fondateur de l'Institut des Sœurs catéchistes de Guadalupe (+ 1954)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Celui qui m’a envoyé est avec moi ;
il ne m’a pas laissé seul, parce que
je fais toujours ce qui lui est agréable. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre des Nombres 21, 4-9…
Psaume 102 (101), 2-3.16-18.19-21…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 21-30.
« Jésus leur dit encore : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? » Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Quelle profondeur donne à notre quotidien cette page de l’Evangile qui nous invite à prendre de la hauteur, « d’être d’en haut, » de vivre les « choses d’en haut. » L’émerveillement nous donne de vivre, il nous conduit à la connaissance. Notre foi commence et s’achève dans l’émerveillement, un regard qui nous élève jusqu’au Père. Notre regard sur le Christ élevé sur la Croix, s’élève jusqu’à la résurrection. Jésus nous redit sans cesse que le mystère de Dieu est un mystère d’amour. Mais nous sommes comme le peuple d’Israël déporté en Égypte qui récrimine contre Dieu. Cet esclavage "extérieur" est le signe d’un esclavage plus profond qui est celui du péché. Jésus n’a fait que du bien dans la douceur et la tendresse de Dieu. Devant la dureté du cœur de ceux qui se sont appropriés la loi et qui croient servir Dieu dans la contestation, Jésus dit : "Je m’en vais," vous me chercherez et vous mourrez dans votre péché. Entendre de Jésus ce message d’amour, de paix et de douceur, c’est déjà être déjà guéri.
Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.
À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus a le cœur blessé par ces juifs qui ne comprennent pas ses paroles. « Dieu est Amour, » cet amour n’est reçu que par un désir et une attente d’être sauvé. Marie perçoit le combat de Jésus pour son peuple, elle souffre de la violence et de la haine contre son fils, contre le Fils unique du Père ! Elle en a le cœur brisé. Marie est présente quand Jésus est dans la faiblesse de l’agonie, là, elle nous rejoint dans notre faiblesse. Elle sera encore présente quand son fils sera crucifié pour nous. Jésus nous sauve par sa Croix. Quand le soldat ouvrit le côté de Jésus, « Il jaillit de l’eau et du sang. » Cette eau et ce sang sont le symbole du baptême et de l’Eucharistie. L’Église est née par le bain du Baptême issu du côté transpercé de Jésus. Le Christ a formé l’Église à partir de son côté, comme Dieu a formé Ève à partir du côté d’Adam. Jésus libère l’humanité de l’esclavage du menteur pour qu’elle retrouve la soif du Dieu vivant. Notre émerveillement passe par le détournement de notre regard de nous-mêmes pour rejoindre la réalité du monde et de notre Salut. La Pâque est une œuvre plus merveilleuse encore que la création au commencement du monde.
"Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. »
Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui. La venue de Jésus nous offre la délivrance. L’humanité a son avenir en Dieu. Si la Passion de Jésus nous affecte, nous voulons l’imiter en portant nos croix avec Lui. Marie s’est laissée toucher par Dieu, elle a crié sa soif d’aimer, sa soif d’être aimée. Du ciel, le Seigneur s’est penché, il entend la plainte des captifs, il veut libérer son peuple de la mort. Dieu se laisse toucher par la vulnérabilité de sa créature, il deviendra l’agonisant qui veut nous rejoindre pour nous sortir de la détresse. L’émerveillement devant l’œuvre de Dieu nourrit notre vie quotidienne traversée par la Croix de Jésus. Il lui donne l’aliment qui la fait vivre, son Corps Ressuscité. Ainsi que la femme engendre de son propre sang et nourrit de son lait ses enfants, de même le Christ nourrit constamment de son Corps et de son Sang celle qu’il a engendrée.
Nous demandons la grâce de rejoindre la bonté du cœur de Jésus.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE : POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, accorde-nous la grâce de persévérer dans ta Volonté ;
afin qu’au long des jours, le peuple dévoué à ton service
augmente en nombre et grandisse en Sainteté.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
"Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »"
Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. La parole prononcée par Jésus est efficace. Entendue, elle produit en nous un effet de conversion. Suivre Jésus, c’est affronter avec lui la situation de violence qui se vit aujourd’hui encore au sein de notre peuple. Nous ne pouvons pas invoquer la descendance d’Abraham pour nous justifier de nos ténèbres. C’est dans l’épreuve que nous démasquons les ambiguïtés et les ambivalences de ce monde. Si certains suivent Jésus, d’autres le haïssent. Les adversaires de Jésus s’acharnent contre ceux qui entourent Jésus. Nous « détectons » les ennemis de Jésus à leur haine. Au contact de Jésus, une liberté profonde est retrouvée pour ceux qui sont guéris par lui. Nous sommes concernés aujourd’hui encore. Jésus révèle aux Juifs le mystère de la vérité qu’ils ne connaissent pas ! La vérité de l’amour infini de Dieu doit prendre tout notre être. Les véritables amis de Jésus l’accompagnent dans le grand combat qu’il mène jusqu’à la croix.
« Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. »
Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. » Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. Dès lors que l’erreur nous tient dans le mensonge, nous demeurons dans les ténèbres. Nous sommes mus par nos peurs, nos intérêts propres, nous sommes ligotés et nous ne sommes pas libres. Il y a tant de manières d’adhérer aux idoles intérieures ou extérieures ! Elles empêchent Jésus de nous rejoindre et de nous purifier. Jésus dit à ses interlocuteurs leur situation de pécheurs qu’ils n’acceptent pas de reconnaître. Ce qui pourrait les sauver, ce serait de s’ouvrir à lui et de se convertir. Jésus sait qu’il n’a pas de prise sur eux. Nous demandons à Dieu la grâce de nous sortir des ténèbres et de l’enfermement. Jésus est le Fils de Dieu qui descend dans nos enfers pour venir à bout de nos ténèbres. Dès que nous venons à sa lumière, grâce à la Parole de Dieu, nous pouvons rayonner de son amour et nous devenons les témoins de la Vérité. Pour demeurer dans la lumière, il nous faut résister à tout mensonge.
"Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »"
Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. Le doute émit sur Jésus est grave : "Nous ne sommes pas nés de la prostitution !" La Vérité de Jésus travaille en nous et l’Esprit Saint nous empêche de laisser le menteur avoir prise sur nous. Etre dans la filiation de Dieu implique de se comporter en cohérence avec elle. C’est ce que Jésus vit en profondeur, il en témoignera par sa Croix. Jésus veut mettre ses adversaires dans la lumière. Il leur manifeste leur enfermement et il ouvre la possibilité d’un changement. L’Esprit Saint nous éclaire pour que nous ayons la certitude que Jésus vient nous purifier du mensonge au plus profond de notre être. Si nous passons par le feu de l’Amour, nous sommes brûlés par l’Amour ! Purifiés, nous devenons « sauveurs avec Jésus » pour être les soutiens de nos frères. Le Christ est vainqueur, il se tient en vaillant sauveur dans le cœur de tout croyant
Père Gilbert Adam
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HYMNE : PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
HYMNE : DIEU, AU-DELÀ DE TOUT CRÉÉ
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu très bon, éclaire le cœur de tes fidèles
qui se purifient dans la pénitence ;
Toi qui nous as donné le goût de te servir,
ne reste pas sourd à notre prière.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Mercredi 06 Avril 2022 :
Mercredi de la 5ème semaine de Carême.
Saint Célestin Ier, Pape (43e) de 422 à 432 (+ 432)
Saint Irénée de Sirmium, Evêque et Martyr (+ v. 305)
Saint Eutyches, Patriarche de Constantinople (+ 565)
Saint Pierre de Vérone, Prêtre Dominicain, Martyr (+ 1252).
Bienheureux Zéphyrin Agostini, Prêtre Fondateur des Ursulines
Filles de Marie Immaculée (1813-1896).
Bienheureux Michel Rua, 1er successeur de Don Bosco (1837-1910).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Si vous demeurez fidèles à ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples ;
alors vous connaîtrez la vérité,
et la vérité vous rendra libres. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Daniel 3, 14-20.91-92.95…
Livre de Daniel 3, 52.53.54.55.56…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 31-42.
Mercredi de la 5ème semaine de Carême.
Saint Célestin Ier, Pape (43e) de 422 à 432 (+ 432)
Saint Irénée de Sirmium, Evêque et Martyr (+ v. 305)
Saint Eutyches, Patriarche de Constantinople (+ 565)
Saint Pierre de Vérone, Prêtre Dominicain, Martyr (+ 1252).
Bienheureux Zéphyrin Agostini, Prêtre Fondateur des Ursulines
Filles de Marie Immaculée (1813-1896).
Bienheureux Michel Rua, 1er successeur de Don Bosco (1837-1910).
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« Si vous demeurez fidèles à ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples ;
alors vous connaîtrez la vérité,
et la vérité vous rendra libres. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Daniel 3, 14-20.91-92.95…
Livre de Daniel 3, 52.53.54.55.56…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 31-42.
"Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »"
Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. La parole prononcée par Jésus est efficace. Entendue, elle produit en nous un effet de conversion. Suivre Jésus, c’est affronter avec lui la situation de violence qui se vit aujourd’hui encore au sein de notre peuple. Nous ne pouvons pas invoquer la descendance d’Abraham pour nous justifier de nos ténèbres. C’est dans l’épreuve que nous démasquons les ambiguïtés et les ambivalences de ce monde. Si certains suivent Jésus, d’autres le haïssent. Les adversaires de Jésus s’acharnent contre ceux qui entourent Jésus. Nous « détectons » les ennemis de Jésus à leur haine. Au contact de Jésus, une liberté profonde est retrouvée pour ceux qui sont guéris par lui. Nous sommes concernés aujourd’hui encore. Jésus révèle aux Juifs le mystère de la vérité qu’ils ne connaissent pas ! La vérité de l’amour infini de Dieu doit prendre tout notre être. Les véritables amis de Jésus l’accompagnent dans le grand combat qu’il mène jusqu’à la croix.
« Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. »
Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. » Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. Dès lors que l’erreur nous tient dans le mensonge, nous demeurons dans les ténèbres. Nous sommes mus par nos peurs, nos intérêts propres, nous sommes ligotés et nous ne sommes pas libres. Il y a tant de manières d’adhérer aux idoles intérieures ou extérieures ! Elles empêchent Jésus de nous rejoindre et de nous purifier. Jésus dit à ses interlocuteurs leur situation de pécheurs qu’ils n’acceptent pas de reconnaître. Ce qui pourrait les sauver, ce serait de s’ouvrir à lui et de se convertir. Jésus sait qu’il n’a pas de prise sur eux. Nous demandons à Dieu la grâce de nous sortir des ténèbres et de l’enfermement. Jésus est le Fils de Dieu qui descend dans nos enfers pour venir à bout de nos ténèbres. Dès que nous venons à sa lumière, grâce à la Parole de Dieu, nous pouvons rayonner de son amour et nous devenons les témoins de la Vérité. Pour demeurer dans la lumière, il nous faut résister à tout mensonge.
"Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »"
Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. Le doute émit sur Jésus est grave : "Nous ne sommes pas nés de la prostitution !" La Vérité de Jésus travaille en nous et l’Esprit Saint nous empêche de laisser le menteur avoir prise sur nous. Etre dans la filiation de Dieu implique de se comporter en cohérence avec elle. C’est ce que Jésus vit en profondeur, il en témoignera par sa Croix. Jésus veut mettre ses adversaires dans la lumière. Il leur manifeste leur enfermement et il ouvre la possibilité d’un changement. L’Esprit Saint nous éclaire pour que nous ayons la certitude que Jésus vient nous purifier du mensonge au plus profond de notre être. Si nous passons par le feu de l’Amour, nous sommes brûlés par l’Amour ! Purifiés, nous devenons « sauveurs avec Jésus » pour être les soutiens de nos frères. Le Christ est vainqueur, il se tient en vaillant sauveur dans le cœur de tout croyant
Nous supplions Jésus de nous donner la liberté intérieure qui vient à bout de nos incrédulités.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
HYMNE : DIEU, AU-DELÀ DE TOUT CRÉÉ
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu très bon, éclaire le cœur de tes fidèles
qui se purifient dans la pénitence ;
Toi qui nous as donné le goût de te servir,
ne reste pas sourd à notre prière.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
"Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. »
Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.” Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? » Jésus promet la victoire sur la mort pour ceux qui gardent sa Parole. Les Juifs, ne croyant pas, veulent avoir raison dans leur discussion pour déshonorer Jésus. Ils ne croient pas que Jésus peut les sauver du péché et de la mort. Ils préparent des arguments pour ne pas voir la lumière à l’intérieur d’eux-mêmes. Il leur faudrait changer de regard pour garder la parole de Jésus. Dieu a conclu une alliance avec Abraham par laquelle il a promit le salut à toute sa descendance. Tous le savaient mais ils ignoraient l’étendue de la lumière et de la puissance de Dieu. Jésus leur révèle qu’Abraham a vu le Messie dans le jour de Yahvé, et il a appelé ce jour, son jour, il se l’est donc approprié ! "Abraham avait contemplé le jour de Sa venue et s’était réjoui de le voir." En avançant vers Pâques, c’est dans cette lutte à mort contre Jésus, le Sauveur du monde, que nous entrons. Nous renouvelons notre foi en Jésus qui nous délivre des idoles et qui nous sauve de « l’image » que nous nous fabriquons de Dieu.
Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu,” alors que vous ne le connaissez pas. »
Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Ces hommes, qui se réclament d’Abraham, ne veulent pas être délogés dans leur compréhension de l’Ecriture. Abram a entendu : « Quitte ton pays, ta culture, ta parenté, et va. » Il leur faudrait, à la suite d’Abram, entrer dans une démarche d’espérance. Jésus leur dit : "Abraham n’a jamais fait comme vous !" Nous avons de la peine nous aussi, à nous laisser déloger de nos idées et de nos petites certitudes ! C’est par sa tendresse et sa miséricorde que Jésus nous aide à dépasser la vision étriquée de Dieu et des hommes que nous pouvons avoir. Jésus, avec toute la puissance de sa divinité, glorifie le Père en accomplissant parfaitement sa volonté. Il dit : Je connais le Père et je garde sa Parole. Le Père connaît le Fils et le Fils connaît le Père, leur connaissance dans l’Esprit Saint est totale. Elle est complète et parfaite, elle se donne à nous si nous sommes pauvres et petits. Comme Jésus garde la Parole du Père, nous gardons la Parole de Jésus.
"Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »
Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. » Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple. Quand nous sommes dérangés et que nous résistons au dérangement, nous croyons être dans notre bon droit et nous pouvons devenir violents. C’est l’attitude de ces hommes qui ne "supportent" plus que Jésus les dérange. Son Amour pour les pauvres est dérangeant, son accueil de la misère humaine est provoquant. Maintenant, dans cette révélation, Jésus montre qu’Il possède la vision de Dieu. Ce sera le motif de sa condamnation. Il se manifeste à eux comme présence préexistante au temps d’Abraham : « Avant qu’Abraham ait existé, moi, je suis. » C’est une proclamation éclatante de sa divinité que les Juifs pourraient comprendre à cause de ses œuvres ! Jésus donne une manifestation glorieuse de sa divinité, il utilise les termes mêmes par lesquels Dieu a révélé son nom à Moïse : « Je suis celui qui suis. » De toute éternité, j’existe, dit Jésus. Il se tient devant eux, et donne le témoignage de son existence divine. Quand nous sommes dans l’épreuve, « furieux » contre quelqu’un, contre Dieu, notre colère procède bien souvent du même mouvement. Le même « mensonge » est à l’œuvre qui nous fait nous fait mentir à nous-mêmes, à Dieu, et aux autres. La mort est vaincue par la Passion de Jésus, il est vrai Dieu et vrai Homme, il est l’amour parfait qui est le pardon.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
HYMNE : DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE : VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Sois attentif à nos supplications, Seigneur,
veille sur nous et protège-nous,
car nous mettons notre espoir en ta Miséricorde :
purifiés désormais de nos péchés,
nous pourrons mener une vie sainte et
entrer en possession de ton héritage.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Jeudi 07 Avril 2022
Jeudi de la 5ème semaine de Carême.
Saints Théodore, Irénée, Sérapion et Ammonius, Martyrs (+ 310)
Saint Hermann-Joseph, Prêtre Prémontré (+ 1241).
Saint Jean-Baptiste de La Salle, Fondateur des Frères
des Écoles Chrétiennes (+ 1719).
Saint Pierre Nguyên Van Luu, Prêtre et Martyr au
Vietnam (+ 1861)
Bienheureuse Josaphata Micheline Hordashevska, Fondatrice de
la Congrégation des Servantes de Marie Immaculée (+ 1919)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Genèse 17, 3-9…
Psaume 105 (104), 4-5.6-7.8-9…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 51-59.
Jeudi de la 5ème semaine de Carême.
Saints Théodore, Irénée, Sérapion et Ammonius, Martyrs (+ 310)
Saint Hermann-Joseph, Prêtre Prémontré (+ 1241).
Saint Jean-Baptiste de La Salle, Fondateur des Frères
des Écoles Chrétiennes (+ 1719).
Saint Pierre Nguyên Van Luu, Prêtre et Martyr au
Vietnam (+ 1861)
Bienheureuse Josaphata Micheline Hordashevska, Fondatrice de
la Congrégation des Servantes de Marie Immaculée (+ 1919)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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« Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Genèse 17, 3-9…
Psaume 105 (104), 4-5.6-7.8-9…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 51-59.
"Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. »
Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.” Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? » Jésus promet la victoire sur la mort pour ceux qui gardent sa Parole. Les Juifs, ne croyant pas, veulent avoir raison dans leur discussion pour déshonorer Jésus. Ils ne croient pas que Jésus peut les sauver du péché et de la mort. Ils préparent des arguments pour ne pas voir la lumière à l’intérieur d’eux-mêmes. Il leur faudrait changer de regard pour garder la parole de Jésus. Dieu a conclu une alliance avec Abraham par laquelle il a promit le salut à toute sa descendance. Tous le savaient mais ils ignoraient l’étendue de la lumière et de la puissance de Dieu. Jésus leur révèle qu’Abraham a vu le Messie dans le jour de Yahvé, et il a appelé ce jour, son jour, il se l’est donc approprié ! "Abraham avait contemplé le jour de Sa venue et s’était réjoui de le voir." En avançant vers Pâques, c’est dans cette lutte à mort contre Jésus, le Sauveur du monde, que nous entrons. Nous renouvelons notre foi en Jésus qui nous délivre des idoles et qui nous sauve de « l’image » que nous nous fabriquons de Dieu.
Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu,” alors que vous ne le connaissez pas. »
Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Ces hommes, qui se réclament d’Abraham, ne veulent pas être délogés dans leur compréhension de l’Ecriture. Abram a entendu : « Quitte ton pays, ta culture, ta parenté, et va. » Il leur faudrait, à la suite d’Abram, entrer dans une démarche d’espérance. Jésus leur dit : "Abraham n’a jamais fait comme vous !" Nous avons de la peine nous aussi, à nous laisser déloger de nos idées et de nos petites certitudes ! C’est par sa tendresse et sa miséricorde que Jésus nous aide à dépasser la vision étriquée de Dieu et des hommes que nous pouvons avoir. Jésus, avec toute la puissance de sa divinité, glorifie le Père en accomplissant parfaitement sa volonté. Il dit : Je connais le Père et je garde sa Parole. Le Père connaît le Fils et le Fils connaît le Père, leur connaissance dans l’Esprit Saint est totale. Elle est complète et parfaite, elle se donne à nous si nous sommes pauvres et petits. Comme Jésus garde la Parole du Père, nous gardons la Parole de Jésus.
"Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »
Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. » Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple. Quand nous sommes dérangés et que nous résistons au dérangement, nous croyons être dans notre bon droit et nous pouvons devenir violents. C’est l’attitude de ces hommes qui ne "supportent" plus que Jésus les dérange. Son Amour pour les pauvres est dérangeant, son accueil de la misère humaine est provoquant. Maintenant, dans cette révélation, Jésus montre qu’Il possède la vision de Dieu. Ce sera le motif de sa condamnation. Il se manifeste à eux comme présence préexistante au temps d’Abraham : « Avant qu’Abraham ait existé, moi, je suis. » C’est une proclamation éclatante de sa divinité que les Juifs pourraient comprendre à cause de ses œuvres ! Jésus donne une manifestation glorieuse de sa divinité, il utilise les termes mêmes par lesquels Dieu a révélé son nom à Moïse : « Je suis celui qui suis. » De toute éternité, j’existe, dit Jésus. Il se tient devant eux, et donne le témoignage de son existence divine. Quand nous sommes dans l’épreuve, « furieux » contre quelqu’un, contre Dieu, notre colère procède bien souvent du même mouvement. Le même « mensonge » est à l’œuvre qui nous fait nous fait mentir à nous-mêmes, à Dieu, et aux autres. La mort est vaincue par la Passion de Jésus, il est vrai Dieu et vrai Homme, il est l’amour parfait qui est le pardon.
Nous demandons la grâce d’être dépouillés de nous mêmes pour suivre Jésus qui nous donne sa Vie.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
HYMNE : DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE : VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Sois attentif à nos supplications, Seigneur,
veille sur nous et protège-nous,
car nous mettons notre espoir en ta Miséricorde :
purifiés désormais de nos péchés,
nous pourrons mener une vie sainte et
entrer en possession de ton héritage.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
"De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. »
Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? » Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. » Jésus continue à parler de l’enjeu de la situation de violence qui se vit au sein du peuple juif. Comment apporter la nouveauté du Royaume, la vérité sur sa personne qui rend libre ? Pour que cette promesse s’accomplisse, il faut entrer dans une évolution, s’ouvrir à la possibilité d’un changement à son contact, le Fils, qui accomplit les œuvres du Père. Ces œuvres sont incomprises par ses adversaires. Les seuls qui comprennent le sens de ces Paroles sont les simples et les petits qui ont bénéficié du Salut apporté par lui. Le père du mensonge est à l’œuvre dans cette discordance qui manifeste la volonté propre de ses adversaires de garder le pouvoir, en opposition à la volonté de Dieu. Le Royaume des cieux est caché aux grands et aux savants. L’expression « Je suis Fils de Dieu, » est insupportable pour les juifs ! Ce sera le point déterminant de sa condamnation. Or Jésus montre la vérité de son Etre de Fils de Dieu, mais les juifs le tiennent pour un blasphémateur et ils le condamnent à être lapidé.
"Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie."
Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes,” parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”. » Jésus ne renonce pas à la vérité, il continue à éclairer les Juifs. Il réagit à partir de ce qui est écrit dans la Loi à propos de la filiation qui implique une cohérence. C’est ce que Jésus vit en profondeur et ce dont il témoigne. Mais eux refusent ces paroles qui viennent d’un Autre, de son Père. Jésus manifeste leur enfermement et il ouvre la possibilité d’un changement en eux. Il n’a pas cessé de créer des liens d’amour, de faire le bien, et le mal se déchaîne contre Lui ! Nous faisons aussi cette expérience que la haine se décuple quand nous apportons de l’amour. C’est le combat spirituel dans lequel nous sommes engagés. Le Dieu Amour, plus fort que la mort, est notre victoire sur tout ce qui s’oppose à l’amour. Jésus lance un appel à la conversion mais cet appel est rejeté. Il est le visage inconnu de Dieu qui sera abandonné mais qui fonde une nouvelle fraternité. On crachera sur Jésus car il dérange. Cette révolte exprime notre péché ! Il en est ainsi parce que nous ne connaissons pas le Dieu d’amour.
« Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains. Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura. Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. » Et là, beaucoup crurent en lui. Jésus voudrait que les juifs reconnaissent qu’ils sont agis par le père du mensonge. Mais c’est l’agressivité qui va s’abattre farouchement sur lui. Il mourra pour avoir dit la vérité sur lui-même, pour être fidèle à son identité, à sa mission et à sa Personne. Il leur explique pourquoi il se nomme “Fils de Dieu.” Mais tout est vain : ce que Jésus dit est d’une telle ampleur qu’ils n’arrivent pas à le saisir. Nous contemplerons la douceur de Jésus et son humilité dans sa Passion les Jours Saints. Jésus doit fuir, et tout ceux qui croient en Lui le rejoignent, ils sont prêts à l’écouter et à le suivre. C’est à cette profondeur que le baptême nous atteint pour nous remettre dans le jaillissement de la vie. Le premier fruit de ce don est une fraternité renouvelée. Pour rétablir ces liens fraternels il nous faut d’abord rétablir les liens filiaux avec notre Père des cieux. Nous sommes frères et sœurs parce que nous avons le même Père. Devenons les enfants tendrement aimés de Dieu. Nous approchons des jours saints et la Parole de Jésus nous provoque à le contempler, à nous convertir. A nouveau la Croix de Jésus se profile à l’horizon quand il dit la vérité qui le mène au désastre relationnel avec eux. Amour et vérité sont ensemble pour Jésus, il donnera sa vie pour que cette réconciliation puisse être reçue.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE : PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE : QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Pardonne, Seigneur, les torts de ton peuple ;
puisque notre faiblesse nous a rendus captifs du péché,
que ta Tendresse nous en délivre.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Vendredi 08 Avril 2022
Vendredi de la 5ème semaine de Carême.
Saints Hérodion, Agabos, Rufus, Phlégon et Hermas, Disciples
de saint Pierre et de saint Paul (Ier siècle)
Saints Timothée, Diogène, Macaire et Maxime, Martyrs à Antioche (+ 345)
Saint Gautier, Abbé de Saint-Martin de Pontoise (+ 1099)
Sainte Julie Billiart, Fondatrice de l'Institut des Sœurs de
Notre-Dame (1751-1816).
Bienheureux Clément d'Osimo, Supérieur général des Ermites
de Saint-Augustin (+ 1291)
Bienheureux Auguste Czartoryski, Prêtre Salésien (1858-1893).
Vénérable Giovanna Maria Battista Solimani, Fondatrice des moniales et
des missionnaires de Saint-Jean-Baptiste (+ 1758)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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« Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 20, 10-13…
Psaume 18 (17), 2-3.4.5-6.7…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10, 31-42.
Vendredi de la 5ème semaine de Carême.
Saints Hérodion, Agabos, Rufus, Phlégon et Hermas, Disciples
de saint Pierre et de saint Paul (Ier siècle)
Saints Timothée, Diogène, Macaire et Maxime, Martyrs à Antioche (+ 345)
Saint Gautier, Abbé de Saint-Martin de Pontoise (+ 1099)
Sainte Julie Billiart, Fondatrice de l'Institut des Sœurs de
Notre-Dame (1751-1816).
Bienheureux Clément d'Osimo, Supérieur général des Ermites
de Saint-Augustin (+ 1291)
Bienheureux Auguste Czartoryski, Prêtre Salésien (1858-1893).
Vénérable Giovanna Maria Battista Solimani, Fondatrice des moniales et
des missionnaires de Saint-Jean-Baptiste (+ 1758)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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« Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 20, 10-13…
Psaume 18 (17), 2-3.4.5-6.7…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10, 31-42.
"De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. »
Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? » Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. » Jésus continue à parler de l’enjeu de la situation de violence qui se vit au sein du peuple juif. Comment apporter la nouveauté du Royaume, la vérité sur sa personne qui rend libre ? Pour que cette promesse s’accomplisse, il faut entrer dans une évolution, s’ouvrir à la possibilité d’un changement à son contact, le Fils, qui accomplit les œuvres du Père. Ces œuvres sont incomprises par ses adversaires. Les seuls qui comprennent le sens de ces Paroles sont les simples et les petits qui ont bénéficié du Salut apporté par lui. Le père du mensonge est à l’œuvre dans cette discordance qui manifeste la volonté propre de ses adversaires de garder le pouvoir, en opposition à la volonté de Dieu. Le Royaume des cieux est caché aux grands et aux savants. L’expression « Je suis Fils de Dieu, » est insupportable pour les juifs ! Ce sera le point déterminant de sa condamnation. Or Jésus montre la vérité de son Etre de Fils de Dieu, mais les juifs le tiennent pour un blasphémateur et ils le condamnent à être lapidé.
"Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie."
Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes,” parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”. » Jésus ne renonce pas à la vérité, il continue à éclairer les Juifs. Il réagit à partir de ce qui est écrit dans la Loi à propos de la filiation qui implique une cohérence. C’est ce que Jésus vit en profondeur et ce dont il témoigne. Mais eux refusent ces paroles qui viennent d’un Autre, de son Père. Jésus manifeste leur enfermement et il ouvre la possibilité d’un changement en eux. Il n’a pas cessé de créer des liens d’amour, de faire le bien, et le mal se déchaîne contre Lui ! Nous faisons aussi cette expérience que la haine se décuple quand nous apportons de l’amour. C’est le combat spirituel dans lequel nous sommes engagés. Le Dieu Amour, plus fort que la mort, est notre victoire sur tout ce qui s’oppose à l’amour. Jésus lance un appel à la conversion mais cet appel est rejeté. Il est le visage inconnu de Dieu qui sera abandonné mais qui fonde une nouvelle fraternité. On crachera sur Jésus car il dérange. Cette révolte exprime notre péché ! Il en est ainsi parce que nous ne connaissons pas le Dieu d’amour.
« Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains. Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura. Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. » Et là, beaucoup crurent en lui. Jésus voudrait que les juifs reconnaissent qu’ils sont agis par le père du mensonge. Mais c’est l’agressivité qui va s’abattre farouchement sur lui. Il mourra pour avoir dit la vérité sur lui-même, pour être fidèle à son identité, à sa mission et à sa Personne. Il leur explique pourquoi il se nomme “Fils de Dieu.” Mais tout est vain : ce que Jésus dit est d’une telle ampleur qu’ils n’arrivent pas à le saisir. Nous contemplerons la douceur de Jésus et son humilité dans sa Passion les Jours Saints. Jésus doit fuir, et tout ceux qui croient en Lui le rejoignent, ils sont prêts à l’écouter et à le suivre. C’est à cette profondeur que le baptême nous atteint pour nous remettre dans le jaillissement de la vie. Le premier fruit de ce don est une fraternité renouvelée. Pour rétablir ces liens fraternels il nous faut d’abord rétablir les liens filiaux avec notre Père des cieux. Nous sommes frères et sœurs parce que nous avons le même Père. Devenons les enfants tendrement aimés de Dieu. Nous approchons des jours saints et la Parole de Jésus nous provoque à le contempler, à nous convertir. A nouveau la Croix de Jésus se profile à l’horizon quand il dit la vérité qui le mène au désastre relationnel avec eux. Amour et vérité sont ensemble pour Jésus, il donnera sa vie pour que cette réconciliation puisse être reçue.
Nous demandons la grâce de méditer cette Parole si actuelle.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE : PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE : QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Pardonne, Seigneur, les torts de ton peuple ;
puisque notre faiblesse nous a rendus captifs du péché,
que ta Tendresse nous en délivre.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
"Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.
Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation." Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ; vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. Les pharisiens auraient dû être les premiers à reconnaître Jésus par le témoignage des miracles qu’Il accomplissait. Mais dans leur jalousie et leur haine, ils cherchent comment ils pourraient se débarrasser de Lui. Le but qu’ils poursuivent est de se débarrasser de Celui qui les dérange de plus en plus en allant à l’encontre de leurs intérêts. Jésus qui se sait poursuivi, traqué, condamné d’avance, monte courageusement vers Jérusalem. Il donne sa vie pour réaliser le plan du Père, « rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. » Nous voulons prendre le chemin de Jésus, découvrir les sentiments de son cœur. C’est avec Marie, la mère de Jésus, que nous entrons dans cette Parole, elle est avec lui, le condamné !
« À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. »
Jésus ne circule plus ouvertement parmi les juifs, il est maintenant condamné. Il part pour la région proche du désert. Et il séjourne là avec ses disciples comme il est avec nous aujourd’hui encore. Jésus rassemble le troupeau tandis que les mauvais bergers le dispersent. Jésus est venu donner sa vie pour ses brebis tandis que Caïphe, emporté par sa haine, veut éliminer Jésus. Dieu le Père, en envoyant son Fils par amour pour nous, réalise une chose merveilleuse : nous convertir à son amour. Pour Dieu, chaque personne vaut tout son Amour. Il s’exprime dans la vie donnée de Jésus ! Plus nous avançons vers cette grande semaine sainte, plus nous voulons que Jésus soit avec nous, plus nous voulons être avec lui. Nous le suivons pour être sauvés, demeurant fidèles à la Parole de Dieu, à son œuvre de recréation de l’humanité. Marie vit profondément de la promesse de Dieu, dans sa fidélité, elle permet à la promesse de se réaliser : « Il sera grand, il règnera sur la maison de David, et son règne n’aura pas de fin. »
"Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »"
Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter. Nous voici arrivés à la veille de la grande semaine de notre salut. Nous nous réfugions auprès de Marie, la Femme de Compassion qui accompagne Jésus. Grâce à elle, il nous est possible de suivre Jésus dans son chemin de Croix, c’est grâce à elle que l’Apôtre Jean et quelques femmes l’accompagneront dans sa Passion. Nous savons l’Amour qui se vit dans le cœur de Marie, la Passion de Jésus va retentir dans son cœur immaculé. Dieu tient tout dans sa main, les hommes pensent diriger les événements, mais c’est l’œuvre de Dieu qui s’accomplit. C’est une folie pour l’homme que de s’élever contre Dieu et de s’opposer à Lui ! Jésus s’en va au désert et y séjourne avec ses disciples. Bientôt, le pouvoir des ténèbres va se déchaîner contre Celui qui est la lumière du monde.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE : VOICI QUE S’OUVRENT POUR LE ROI
Voici que s'ouvrent pour le Roi
les portes de la Ville :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi fermerez-vous sur moi
la pierre du tombeau,
dans le jardin ?
R/Dieu sauveur, oublie notre péché
Mais souviens-toi de ton amour
Quand tu viendras dans ton Royaume.
Je viens, monté sur un ânon,
en signe de ma gloire :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi me ferez-vous sortir
au rang des malfaiteurs,
et des maudits ?
Vos rues se drapent de manteaux
jetés sur mon passage :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi souillerez-vous mon corps
de pourpre et de crachats,
mon corps livré ?
Vos mains me tendent les rameaux
pour l'heure du triomphe :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi blesserez-vous mon front
de ronce et de roseaux,
en vous moquant ?
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu es toujours à l’œuvre pour sauver les hommes,
mais en ce moment du Carême tu offres plus largement
ta Grâce à ton peuple ; regarde avec bienveillance
tous ceux qui t’appartiennent : que ton Amour protège
et fortifie à la fois les catéchumènes et les Baptisés.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Samedi 09 Avril 2022
Samedi de la 5ème semaine de Carême.
Saint Demetrius, Martyr à Sirmium en Dalmatie (IVe siècle)
Sainte Waudru, Mère de famille puis Abbesse à Mons (+ 686)
Saints Raphaël, Nicolas et Irène de Mytilène, Martyrs orthodoxes (+1463)
Bienheureux Ubald d'Adimari, Servite de Marie (+ 1315)
Bienheureuse Marguerite Rutan, Sœur de la Charité, Martyre de la
Révolution française (+ 1794).
Bienheureuse Célestine Faron, Religieuse polonaise martyre
à Auschwitz (+ 1944)
Vénérable Marcelle Mallet, Fondatrice des Religieuses de la Charité
de Québec (+ 1871)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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« c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 37, 21-28...
Livre de Jérémie 31, 10.11-12ab.13...
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 11, 45-57.
Samedi de la 5ème semaine de Carême.
Saint Demetrius, Martyr à Sirmium en Dalmatie (IVe siècle)
Sainte Waudru, Mère de famille puis Abbesse à Mons (+ 686)
Saints Raphaël, Nicolas et Irène de Mytilène, Martyrs orthodoxes (+1463)
Bienheureux Ubald d'Adimari, Servite de Marie (+ 1315)
Bienheureuse Marguerite Rutan, Sœur de la Charité, Martyre de la
Révolution française (+ 1794).
Bienheureuse Célestine Faron, Religieuse polonaise martyre
à Auschwitz (+ 1944)
Vénérable Marcelle Mallet, Fondatrice des Religieuses de la Charité
de Québec (+ 1871)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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« c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 37, 21-28...
Livre de Jérémie 31, 10.11-12ab.13...
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 11, 45-57.
"Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.
Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation." Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ; vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. Les pharisiens auraient dû être les premiers à reconnaître Jésus par le témoignage des miracles qu’Il accomplissait. Mais dans leur jalousie et leur haine, ils cherchent comment ils pourraient se débarrasser de Lui. Le but qu’ils poursuivent est de se débarrasser de Celui qui les dérange de plus en plus en allant à l’encontre de leurs intérêts. Jésus qui se sait poursuivi, traqué, condamné d’avance, monte courageusement vers Jérusalem. Il donne sa vie pour réaliser le plan du Père, « rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. » Nous voulons prendre le chemin de Jésus, découvrir les sentiments de son cœur. C’est avec Marie, la mère de Jésus, que nous entrons dans cette Parole, elle est avec lui, le condamné !
« À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. »
Jésus ne circule plus ouvertement parmi les juifs, il est maintenant condamné. Il part pour la région proche du désert. Et il séjourne là avec ses disciples comme il est avec nous aujourd’hui encore. Jésus rassemble le troupeau tandis que les mauvais bergers le dispersent. Jésus est venu donner sa vie pour ses brebis tandis que Caïphe, emporté par sa haine, veut éliminer Jésus. Dieu le Père, en envoyant son Fils par amour pour nous, réalise une chose merveilleuse : nous convertir à son amour. Pour Dieu, chaque personne vaut tout son Amour. Il s’exprime dans la vie donnée de Jésus ! Plus nous avançons vers cette grande semaine sainte, plus nous voulons que Jésus soit avec nous, plus nous voulons être avec lui. Nous le suivons pour être sauvés, demeurant fidèles à la Parole de Dieu, à son œuvre de recréation de l’humanité. Marie vit profondément de la promesse de Dieu, dans sa fidélité, elle permet à la promesse de se réaliser : « Il sera grand, il règnera sur la maison de David, et son règne n’aura pas de fin. »
"Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »"
Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter. Nous voici arrivés à la veille de la grande semaine de notre salut. Nous nous réfugions auprès de Marie, la Femme de Compassion qui accompagne Jésus. Grâce à elle, il nous est possible de suivre Jésus dans son chemin de Croix, c’est grâce à elle que l’Apôtre Jean et quelques femmes l’accompagneront dans sa Passion. Nous savons l’Amour qui se vit dans le cœur de Marie, la Passion de Jésus va retentir dans son cœur immaculé. Dieu tient tout dans sa main, les hommes pensent diriger les événements, mais c’est l’œuvre de Dieu qui s’accomplit. C’est une folie pour l’homme que de s’élever contre Dieu et de s’opposer à Lui ! Jésus s’en va au désert et y séjourne avec ses disciples. Bientôt, le pouvoir des ténèbres va se déchaîner contre Celui qui est la lumière du monde.
Nous demandons à Marie la grâce de nous accompagner à la suite de Jésus.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE : VOICI QUE S’OUVRENT POUR LE ROI
Voici que s'ouvrent pour le Roi
les portes de la Ville :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi fermerez-vous sur moi
la pierre du tombeau,
dans le jardin ?
R/Dieu sauveur, oublie notre péché
Mais souviens-toi de ton amour
Quand tu viendras dans ton Royaume.
Je viens, monté sur un ânon,
en signe de ma gloire :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi me ferez-vous sortir
au rang des malfaiteurs,
et des maudits ?
Vos rues se drapent de manteaux
jetés sur mon passage :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi souillerez-vous mon corps
de pourpre et de crachats,
mon corps livré ?
Vos mains me tendent les rameaux
pour l'heure du triomphe :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi blesserez-vous mon front
de ronce et de roseaux,
en vous moquant ?
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu es toujours à l’œuvre pour sauver les hommes,
mais en ce moment du Carême tu offres plus largement
ta Grâce à ton peuple ; regarde avec bienveillance
tous ceux qui t’appartiennent : que ton Amour protège
et fortifie à la fois les catéchumènes et les Baptisés.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Quand l’heure fut venue, Jésus se mit à table, et les Apôtres avec lui. Il leur dit : « J’ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement réalisée dans le royaume de Dieu. »
Dans son immense Amour, Jésus nous ouvre son cœur et nous embrasse d’Amour après avoir embrassé l’humanité dans le corps de Marie. À genoux il a lavé les pieds de ses disciples. Dans son mystère, Jésus nous introduit dans l’admirable échange Eucharistique : "Jésus se mit à table." Judas est présent, lui qui donnera à Jésus le baiser de la trahison. Dans l’Evangile de Luc, Jésus dira : "Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme !" Jésus dont l’amour est trahi, lui donnera le baiser de la miséricorde. Tout baiser est vécu en silence, les aimés qui s’embrassent ne parlent pas, ils sont dans leur cœur profond. "Ce que tu fais, fais-le vite," dit Jésus, il manifeste une conscience vive de ce qui va se produire. Il va au-devant de sa mort. Sa vie est une lente montée vers Jérusalem, Jésus marchait « en avant de ses disciples vers Jérusalem. » Il ouvre sa Passion : "J’ai tellement désiré manger cette Pâque avec vous…Maintenant le Fils de l’homme est glorifié." Dans l’angoisse Jésus prie avec plus d’insistance et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient jusqu’à terre. Les mains liées, une couronne d’épines sur la tête, un manteau de dérision sur les épaules, « Il est glorifié. » Il est glorifié parce qu’il est Amour. C’est le propre de l’Amour que de s’abaisser. Dieu, l’amour infini, va connaître un abaissement infini. La douceur et l’humilité du cœur de Jésus sont victorieuses de toute cette violence…[/i]
…Et l’autre malfaiteur disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
Il était déjà presque midi ; l’obscurité se fit dans tout le pays jusqu’à trois heures, car le soleil s’était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Après avoir dit cela, il expira. A la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendait gloire à Dieu : « Sûrement, cet homme, c’était un juste. » Et tous les gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s’en retournaient en se frappant la poitrine. "Celui que j’embrasserai, c’est lui," avait dit Judas qui a vendu Jésus pour 30 pièces d’argent. Ce baiser de trahison déclarait que le temps était arrivé de mettre fin à ce qu’il ne croyait plus ! Dans cette tragédie qui le tue, Jésus console les femmes de Jérusalem : "Ne pleurez pas sur moi, pleurez sur vous mêmes !" Il prie pour que le Père pardonne à ses bourreaux : Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. Et au larron qui dit : « Souviens-toi de moi quand tu seras dans ton royaume. » Jésus a ces paroles stupéfiantes, comme une absolution : "Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis." Enveloppant sa dernière parole de toute sa confiance et dans la sérénité Jésus dira : "Père, entre tes mains, je remets mon Esprit."
C’était le vendredi, et déjà brillaient les lumières du sabbat. Les femmes qui accompagnaient Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Nous sommes invités à partager des sentiments et des souffrances de Jésus dont nous sommes les disciples. Dans son amour infini, Jésus se donne dans une humilité extraordinaire. En appelant Judas « ami, » Jésus lui fait pressentir que c’est justement pour cette heure qu’il a été envoyé. Il nous livre la suprême consigne de toute sa vie, pour lui, ami et ennemi sont des mots semblables, identiques, interchangeables ! L’ami d’hier peut devenir l’ennemi de demain et l’ennemi d’hier peut devenir l’ami d’aujourd’hui ! Pierre malgré son engagement à suivre Jésus partout où il irait, va le renier avant que le coq ne chante. Au cœur de nos trahisons, nous entendrons Jésus nous appeler ami. Un mot qui nous dévoile le vrai visage de Dieu. Il y a une grande douceur à entendre le Dieu du ciel et de la terre, nous appeler ami dans les moments les plus sombres de notre chemin. Son chemin est un chemin de douceur et de bonté. Du haut de la croix, Jésus pardonne à ceux qui ne savent pas ce qu’ils font. C’est un grand mystère dans lequel nous devons pénétrer. Celui qui s’est fait le plus petit des enfants de la Femme manifeste Dieu qui est une relation d’amour.
Père Gilbert Adam
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Prière pour le dimanche des Rameaux
Seigneur, aujourd’hui commence la Semaine Sainte.
Je ne veux pas que cette semaine ressemble à n’importe quelle autre semaine de l’année.
Je ne veux pas demeurer indifférent aux mystères de ta passion et de ta mort.
Seigneur, je veux être là avec la foule pour te louer et pour te glorifier.
Je ne veux pas être seulement un spectateur.
Tu es vraiment le Roi qui vient au nom du Seigneur !
Aujourd’hui, dimanche des Rameaux, tu entres triomphalement à Jérusalem,
accompagné des acclamations de la foule.
Tu mérites ma louange pour toutes les grandes choses que tu as faites et que tu fais encore.
Tu mérites ma reconnaissance éternelle pour tout ce que tu as fait pour moi.
Seigneur, montre-moi ta gloire !
Que je te loue comme le peuple l’a fait en ce premier dimanche des Rameaux.
Accorde-moi ta grâce, que je chante sans cesse tes louanges
non seulement par mes mots mais également par mes actions.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Dimanche 10 Avril 2022
Célébration du Dimanche des Rameaux et de La Passion du Seigneur, Année C.
Saint Fulbert, Evêque de Chartres (+ 1028)
Saint Michel des Saints, Supérieur des Trinitaires (1591-1625).
Saint Grégoire V, Patriarche de Constantinople (+ 1821)
Sainte Madeleine de Canossa, Religieuse et Fondatrice des
« Fils et Filles de la Charité » (1774-1835).
Bienheureux Pedro Maria Ramirez Ramos,
'le martyr d'Armero' (+ 1948)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Isaïe 50, 4-7…
Psaume 22 (21), 8-9.17-18a.19-20.22c-24a…
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2, 6-11…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 22,14-71.23,1-56.
Célébration du Dimanche des Rameaux et de La Passion du Seigneur, Année C.
Saint Fulbert, Evêque de Chartres (+ 1028)
Saint Michel des Saints, Supérieur des Trinitaires (1591-1625).
Saint Grégoire V, Patriarche de Constantinople (+ 1821)
Sainte Madeleine de Canossa, Religieuse et Fondatrice des
« Fils et Filles de la Charité » (1774-1835).
Bienheureux Pedro Maria Ramirez Ramos,
'le martyr d'Armero' (+ 1948)
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« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Isaïe 50, 4-7…
Psaume 22 (21), 8-9.17-18a.19-20.22c-24a…
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2, 6-11…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 22,14-71.23,1-56.
Quand l’heure fut venue, Jésus se mit à table, et les Apôtres avec lui. Il leur dit : « J’ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement réalisée dans le royaume de Dieu. »
Dans son immense Amour, Jésus nous ouvre son cœur et nous embrasse d’Amour après avoir embrassé l’humanité dans le corps de Marie. À genoux il a lavé les pieds de ses disciples. Dans son mystère, Jésus nous introduit dans l’admirable échange Eucharistique : "Jésus se mit à table." Judas est présent, lui qui donnera à Jésus le baiser de la trahison. Dans l’Evangile de Luc, Jésus dira : "Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme !" Jésus dont l’amour est trahi, lui donnera le baiser de la miséricorde. Tout baiser est vécu en silence, les aimés qui s’embrassent ne parlent pas, ils sont dans leur cœur profond. "Ce que tu fais, fais-le vite," dit Jésus, il manifeste une conscience vive de ce qui va se produire. Il va au-devant de sa mort. Sa vie est une lente montée vers Jérusalem, Jésus marchait « en avant de ses disciples vers Jérusalem. » Il ouvre sa Passion : "J’ai tellement désiré manger cette Pâque avec vous…Maintenant le Fils de l’homme est glorifié." Dans l’angoisse Jésus prie avec plus d’insistance et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient jusqu’à terre. Les mains liées, une couronne d’épines sur la tête, un manteau de dérision sur les épaules, « Il est glorifié. » Il est glorifié parce qu’il est Amour. C’est le propre de l’Amour que de s’abaisser. Dieu, l’amour infini, va connaître un abaissement infini. La douceur et l’humilité du cœur de Jésus sont victorieuses de toute cette violence…[/i]
…Et l’autre malfaiteur disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
Il était déjà presque midi ; l’obscurité se fit dans tout le pays jusqu’à trois heures, car le soleil s’était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Après avoir dit cela, il expira. A la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendait gloire à Dieu : « Sûrement, cet homme, c’était un juste. » Et tous les gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s’en retournaient en se frappant la poitrine. "Celui que j’embrasserai, c’est lui," avait dit Judas qui a vendu Jésus pour 30 pièces d’argent. Ce baiser de trahison déclarait que le temps était arrivé de mettre fin à ce qu’il ne croyait plus ! Dans cette tragédie qui le tue, Jésus console les femmes de Jérusalem : "Ne pleurez pas sur moi, pleurez sur vous mêmes !" Il prie pour que le Père pardonne à ses bourreaux : Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. Et au larron qui dit : « Souviens-toi de moi quand tu seras dans ton royaume. » Jésus a ces paroles stupéfiantes, comme une absolution : "Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis." Enveloppant sa dernière parole de toute sa confiance et dans la sérénité Jésus dira : "Père, entre tes mains, je remets mon Esprit."
C’était le vendredi, et déjà brillaient les lumières du sabbat. Les femmes qui accompagnaient Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Nous sommes invités à partager des sentiments et des souffrances de Jésus dont nous sommes les disciples. Dans son amour infini, Jésus se donne dans une humilité extraordinaire. En appelant Judas « ami, » Jésus lui fait pressentir que c’est justement pour cette heure qu’il a été envoyé. Il nous livre la suprême consigne de toute sa vie, pour lui, ami et ennemi sont des mots semblables, identiques, interchangeables ! L’ami d’hier peut devenir l’ennemi de demain et l’ennemi d’hier peut devenir l’ami d’aujourd’hui ! Pierre malgré son engagement à suivre Jésus partout où il irait, va le renier avant que le coq ne chante. Au cœur de nos trahisons, nous entendrons Jésus nous appeler ami. Un mot qui nous dévoile le vrai visage de Dieu. Il y a une grande douceur à entendre le Dieu du ciel et de la terre, nous appeler ami dans les moments les plus sombres de notre chemin. Son chemin est un chemin de douceur et de bonté. Du haut de la croix, Jésus pardonne à ceux qui ne savent pas ce qu’ils font. C’est un grand mystère dans lequel nous devons pénétrer. Celui qui s’est fait le plus petit des enfants de la Femme manifeste Dieu qui est une relation d’amour.
Nous entrons dans cette grande semaine sainte, et nous demandons de toucher l’amour du cœur de notre Père.
Père Gilbert Adam
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Prière pour le dimanche des Rameaux
Seigneur, aujourd’hui commence la Semaine Sainte.
Je ne veux pas que cette semaine ressemble à n’importe quelle autre semaine de l’année.
Je ne veux pas demeurer indifférent aux mystères de ta passion et de ta mort.
Seigneur, je veux être là avec la foule pour te louer et pour te glorifier.
Je ne veux pas être seulement un spectateur.
Tu es vraiment le Roi qui vient au nom du Seigneur !
Aujourd’hui, dimanche des Rameaux, tu entres triomphalement à Jérusalem,
accompagné des acclamations de la foule.
Tu mérites ma louange pour toutes les grandes choses que tu as faites et que tu fais encore.
Tu mérites ma reconnaissance éternelle pour tout ce que tu as fait pour moi.
Seigneur, montre-moi ta gloire !
Que je te loue comme le peuple l’a fait en ce premier dimanche des Rameaux.
Accorde-moi ta grâce, que je chante sans cesse tes louanges
non seulement par mes mots mais également par mes actions.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
« Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. »
On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Marie brise le vase de parfum « de grande foi. » La qualité de ce parfum de grande confiance va se vérifier non pas quand on l’achète, mais lorsqu’on aura brisé le vase ! Cette signification mystérieuse du parfum de grande foi est la porte d’entrée de la grande semaine sainte. En ce lundi saint, l’Eglise médite le récit du geste de Marie de Béthanie qui apporte un vase de parfum précieux, signe de son amour pour Jésus. Ainsi, c’est avec grande Foi que nous entrons dans la Semaine Sainte, pour fêter bientôt le mystère pascal. Ce parfum qui embaume le corps du Bien Aimé en est le signe. L’onction de Marie manifeste l’entrée de Jésus dans sa Passion. Son geste est prophétique, c’est le geste de l’Amour qu’elle accomplit et qui révèle déjà le drame qui va bientôt arriver. Jésus sera crucifié et mis au tombeau. A l’avance, elle embaume le corps de son Bien Aimé. L’Époux va « entrer dans sa gloire. » Il ne s’y avance pas sans son Épouse à ses côtés. Marie, la mère de Jésus, s’efface devant Marie de Magdala qui surviendra encore au matin de Pâques.
"Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? »
Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Judas l’Iscariote dénonce durement le geste de Marie, sans même faire mention d’elle. Ses propos illustrent une accusation inacceptable. Il cache une immense jalousie derrière des motifs « religieux et humanitaires ! » En ce début de semaine sainte, un homme et une femme manifestent comment l’humanité traverse l’accusation et la férocité du monde pour rejoindre l’éternelle beauté de l’humanité donnée en Jésus. La foi chrétienne est une connaissance amoureuse du Christ Jésus, qui dans sa mort, nous révèle l’amour du Père pour toute l’humanité. Jésus, le jeudi saint, lavera les pieds de ses disciples. Celui qui se laisse saisir par l’amour du Christ et lui donne tout son amour, lave les pieds de ses frères. C’est ce refus qu’exprime Judas qui, après sa trahison, ira se pendre. Il refuse de s’ouvrir à l’Amour de Jésus. Nourris de la Parole de Dieu, nous entrons avec une foi nouvelle, d’un grand prix, qu’on ne peut pas trafiquer, à la suite de Jésus.
"Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »"
Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus. Nous sommes devant le désir de Marie et de Marthe d’aller à la suite de Jésus qui nous sauve. Ce désir correspond au désir de l’humanité pour son Dieu, elle le suit avec tout l’amour qui est contenu dans ce désir. Toute femme est appelée à rejoindre l’Époux qui vient, à témoigner de son amour pour lui en venant en aide aux pauvres ! Marie de Béthanie oriente notre attention sur la personne humaine, corps et âme. Elle est évoquée par des gestes forts, l’onction du corps de Jésus au moyen de l’huile parfumée. Elle baigne de parfum les pieds de Jésus pour magnifier son corps de Fils, d’Époux et de Christ. Jésus lavera les pieds des siens afin qu’ils « aient part » à toute la joie du matin de Pâque. S’il y tant de souffrances dans le monde, tant de guerres, c’est parce que l’humanité a perdu la joie de sa tendresse, la joie d’aimer Dieu. La tendresse de l’amour de Dieu pour nous est vraiment extraordinaire ! Elle nous aide à garder nos cœurs purs et à demeurer dans l’amour des autres. Quand nous regardons le tabernacle dans lequel Jésus rayonne, nous comprenons combien il nous aime. Il accomplit le Salut en nous sauvant sur sa Croix. Il sera élevé dans la gloire du Père. Marie, la Mère de Jésus, porte tout cela dans le silence de son cœur.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : NE DESCENDS PAS DANS LE JARDIN
Ne descends pas dans le jardin,
Oh ! Jésus,
Ne descends pas dans le jardin
Avant le jour !
Si je ne descends pas dans le jardin
En pleine nuit,
Qui donc vous mènera vers les soleils
Du Paradis ?
Je descendrai dans le jardin
En pleine nuit.
Ne laisse pas lier tes mains,
Oh ! Jésus,
Ne laisse pas lier tes mains
Sans dire un mot !
Si je ne laisse pas lier mes mains
Comme un voleur,
Qui donc pourra détruire les prisons
Dont vous souffrez ?
Je laisserai lier mes mains
Comme un voleur.
Ne t’étends pas sur cette croix,
Oh ! Jésus,
Ne t’étends pas sur cette croix
Jusqu’à mourir !
Si je ne m’étends pas sur cette croix
Comme un Oiseau,
Qui donc vous gardera contre l’Enfer
Où vous alliez ?
Je m’étendrai sur cette croix
Comme un oiseau.
Ne laisse pas percer ton cœur,
Oh ! Jésus,
Ne laisse pas percer ton cœur
Par tes bourreaux !
Si je ne laisse pas percer mon cœur
Comme un fruit mûr,
Qui donc vous baignera de sang et d’eau
Pour vous guérir ?
Je laisserai percer mon cœur
Comme un fruit mûr.
Ne descends pas dans le tombeau,
Oh ! Jésus,
Ne descends-pas dans le tombeau
Qu’ils ont creusé !
Si je ne descends pas dans le tombeau
Comme un froment,
Qui donc fera lever de vos cercueils
Vos corps sans vie ?
Je descendrai dans le tombeau
Pour y dormir.
HYMNE : QUEL EST CET AMOUREUX
Quel est cet amoureux
De la terre et de nous ?
Il donne un nom aux choses,
Il dit celui de Dieu,
Il tient son nom du nôtre...
Qui donc est l’homme-Dieu ?
Quel est cet amoureux
Sur la colline aux pains,
Au lac des trois tempêtes,
Au mont du clair de Dieu,
Au champ des grains froissés,
Qui donc est l’homme-Dieu ?
Quel est cet amoureux
Au chemin des rameaux,
Au bois des pleurs de sang,
Au jardin du baiser,
Au val du Prince-Nuit,
Qui donc est l’homme-Dieu ?
Quel est cet amoureux
Cour du Vendredi Saint,
Place du « Voici l’homme »,
Rue de la croix portée,
Montée du crève-cœur,
Qui donc est l’homme-Dieu ?
Quel est cet amoureux
Au lieu-dit Diable est mort,
Sur la grève aux poissons,
Dans l’auberge pascale,
Au rendez-vous du ciel,
Qui donc est l’homme-Dieu ?
Quel est cet amoureux
De la terre et de nous ?
Il donne un nom aux choses,
Il dit celui de Dieu,
Il tient son nom du nôtre...
Il est le fou de Dieu.
HYMNE : MYSTÈRE DU CALVAIRE
Mystère du Calvaire,
Scandale de la Croix :
Le Maître de la terre,
Esclave sur ce bois !
Victime dérisoire,
Toi seul es le Sauveur,
Toi seul, le roi de gloire,
Au rang des malfaiteurs.
Tu sais combien les hommes
Ignorent ce qu’ils font.
Tu n’as jugé personne,
Tu donnes ton pardon ;
Partout des pauvres pleurent,
Partout on fait souffrir ;
Pitié pour ceux qui meurent
Et ceux qui font mourir.
Afin que vienne l’Heure
Promise à toute chair,
Seigneur, ta Croix demeure
Dressée sur l’univers ;
Sommet de notre terre
Où meurt la mort vaincue,
Où Dieu se montre Père
En nous donnant Jésus.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu tout-puissant, nous t’en supplions :
quand nous tombons à cause de notre faiblesse,
donne-nous de reprendre vie par la Passion
de Ton Fils bien-aimé.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit
pour les siècles des siècles.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Lundi 11 Avril 2022
L’Église Célèbre le Lundi-Saint.
Saint Stanislas, Évêque de Cracovie, Martyr (1030-1079).
Sainte Gemma Galgani, vierge stigmatisée, Passioniste (+ 1903).
Bienheureuse Sanchie, Fondatrice du monastère de Cellas,
près de Coïmbra (+ 1229)
Bienheureuse Hélène Guerra, Fondatrice de la Congrégation
des Oblates du Saint-Esprit (+ 1914)
Bienheureux Symphorien Ducki, Religieux capucin et
martyr sous les nazis (+ 1942)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 42, 1-7...
Psaume 27 (26), 1.2.3.13-14...
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 12, 1-11.
L’Église Célèbre le Lundi-Saint.
Saint Stanislas, Évêque de Cracovie, Martyr (1030-1079).
Sainte Gemma Galgani, vierge stigmatisée, Passioniste (+ 1903).
Bienheureuse Sanchie, Fondatrice du monastère de Cellas,
près de Coïmbra (+ 1229)
Bienheureuse Hélène Guerra, Fondatrice de la Congrégation
des Oblates du Saint-Esprit (+ 1914)
Bienheureux Symphorien Ducki, Religieux capucin et
martyr sous les nazis (+ 1942)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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« Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 42, 1-7...
Psaume 27 (26), 1.2.3.13-14...
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 12, 1-11.
« Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. »
On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Marie brise le vase de parfum « de grande foi. » La qualité de ce parfum de grande confiance va se vérifier non pas quand on l’achète, mais lorsqu’on aura brisé le vase ! Cette signification mystérieuse du parfum de grande foi est la porte d’entrée de la grande semaine sainte. En ce lundi saint, l’Eglise médite le récit du geste de Marie de Béthanie qui apporte un vase de parfum précieux, signe de son amour pour Jésus. Ainsi, c’est avec grande Foi que nous entrons dans la Semaine Sainte, pour fêter bientôt le mystère pascal. Ce parfum qui embaume le corps du Bien Aimé en est le signe. L’onction de Marie manifeste l’entrée de Jésus dans sa Passion. Son geste est prophétique, c’est le geste de l’Amour qu’elle accomplit et qui révèle déjà le drame qui va bientôt arriver. Jésus sera crucifié et mis au tombeau. A l’avance, elle embaume le corps de son Bien Aimé. L’Époux va « entrer dans sa gloire. » Il ne s’y avance pas sans son Épouse à ses côtés. Marie, la mère de Jésus, s’efface devant Marie de Magdala qui surviendra encore au matin de Pâques.
"Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? »
Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Judas l’Iscariote dénonce durement le geste de Marie, sans même faire mention d’elle. Ses propos illustrent une accusation inacceptable. Il cache une immense jalousie derrière des motifs « religieux et humanitaires ! » En ce début de semaine sainte, un homme et une femme manifestent comment l’humanité traverse l’accusation et la férocité du monde pour rejoindre l’éternelle beauté de l’humanité donnée en Jésus. La foi chrétienne est une connaissance amoureuse du Christ Jésus, qui dans sa mort, nous révèle l’amour du Père pour toute l’humanité. Jésus, le jeudi saint, lavera les pieds de ses disciples. Celui qui se laisse saisir par l’amour du Christ et lui donne tout son amour, lave les pieds de ses frères. C’est ce refus qu’exprime Judas qui, après sa trahison, ira se pendre. Il refuse de s’ouvrir à l’Amour de Jésus. Nourris de la Parole de Dieu, nous entrons avec une foi nouvelle, d’un grand prix, qu’on ne peut pas trafiquer, à la suite de Jésus.
"Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »"
Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus. Nous sommes devant le désir de Marie et de Marthe d’aller à la suite de Jésus qui nous sauve. Ce désir correspond au désir de l’humanité pour son Dieu, elle le suit avec tout l’amour qui est contenu dans ce désir. Toute femme est appelée à rejoindre l’Époux qui vient, à témoigner de son amour pour lui en venant en aide aux pauvres ! Marie de Béthanie oriente notre attention sur la personne humaine, corps et âme. Elle est évoquée par des gestes forts, l’onction du corps de Jésus au moyen de l’huile parfumée. Elle baigne de parfum les pieds de Jésus pour magnifier son corps de Fils, d’Époux et de Christ. Jésus lavera les pieds des siens afin qu’ils « aient part » à toute la joie du matin de Pâque. S’il y tant de souffrances dans le monde, tant de guerres, c’est parce que l’humanité a perdu la joie de sa tendresse, la joie d’aimer Dieu. La tendresse de l’amour de Dieu pour nous est vraiment extraordinaire ! Elle nous aide à garder nos cœurs purs et à demeurer dans l’amour des autres. Quand nous regardons le tabernacle dans lequel Jésus rayonne, nous comprenons combien il nous aime. Il accomplit le Salut en nous sauvant sur sa Croix. Il sera élevé dans la gloire du Père. Marie, la Mère de Jésus, porte tout cela dans le silence de son cœur.
Nous demandons la grâce d’entrer dans le désir de Jésus et de le suivre comme Marie avec un amour tout renouvelé.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : NE DESCENDS PAS DANS LE JARDIN
Ne descends pas dans le jardin,
Oh ! Jésus,
Ne descends pas dans le jardin
Avant le jour !
Si je ne descends pas dans le jardin
En pleine nuit,
Qui donc vous mènera vers les soleils
Du Paradis ?
Je descendrai dans le jardin
En pleine nuit.
Ne laisse pas lier tes mains,
Oh ! Jésus,
Ne laisse pas lier tes mains
Sans dire un mot !
Si je ne laisse pas lier mes mains
Comme un voleur,
Qui donc pourra détruire les prisons
Dont vous souffrez ?
Je laisserai lier mes mains
Comme un voleur.
Ne t’étends pas sur cette croix,
Oh ! Jésus,
Ne t’étends pas sur cette croix
Jusqu’à mourir !
Si je ne m’étends pas sur cette croix
Comme un Oiseau,
Qui donc vous gardera contre l’Enfer
Où vous alliez ?
Je m’étendrai sur cette croix
Comme un oiseau.
Ne laisse pas percer ton cœur,
Oh ! Jésus,
Ne laisse pas percer ton cœur
Par tes bourreaux !
Si je ne laisse pas percer mon cœur
Comme un fruit mûr,
Qui donc vous baignera de sang et d’eau
Pour vous guérir ?
Je laisserai percer mon cœur
Comme un fruit mûr.
Ne descends pas dans le tombeau,
Oh ! Jésus,
Ne descends-pas dans le tombeau
Qu’ils ont creusé !
Si je ne descends pas dans le tombeau
Comme un froment,
Qui donc fera lever de vos cercueils
Vos corps sans vie ?
Je descendrai dans le tombeau
Pour y dormir.
HYMNE : QUEL EST CET AMOUREUX
Quel est cet amoureux
De la terre et de nous ?
Il donne un nom aux choses,
Il dit celui de Dieu,
Il tient son nom du nôtre...
Qui donc est l’homme-Dieu ?
Quel est cet amoureux
Sur la colline aux pains,
Au lac des trois tempêtes,
Au mont du clair de Dieu,
Au champ des grains froissés,
Qui donc est l’homme-Dieu ?
Quel est cet amoureux
Au chemin des rameaux,
Au bois des pleurs de sang,
Au jardin du baiser,
Au val du Prince-Nuit,
Qui donc est l’homme-Dieu ?
Quel est cet amoureux
Cour du Vendredi Saint,
Place du « Voici l’homme »,
Rue de la croix portée,
Montée du crève-cœur,
Qui donc est l’homme-Dieu ?
Quel est cet amoureux
Au lieu-dit Diable est mort,
Sur la grève aux poissons,
Dans l’auberge pascale,
Au rendez-vous du ciel,
Qui donc est l’homme-Dieu ?
Quel est cet amoureux
De la terre et de nous ?
Il donne un nom aux choses,
Il dit celui de Dieu,
Il tient son nom du nôtre...
Il est le fou de Dieu.
HYMNE : MYSTÈRE DU CALVAIRE
Mystère du Calvaire,
Scandale de la Croix :
Le Maître de la terre,
Esclave sur ce bois !
Victime dérisoire,
Toi seul es le Sauveur,
Toi seul, le roi de gloire,
Au rang des malfaiteurs.
Tu sais combien les hommes
Ignorent ce qu’ils font.
Tu n’as jugé personne,
Tu donnes ton pardon ;
Partout des pauvres pleurent,
Partout on fait souffrir ;
Pitié pour ceux qui meurent
Et ceux qui font mourir.
Afin que vienne l’Heure
Promise à toute chair,
Seigneur, ta Croix demeure
Dressée sur l’univers ;
Sommet de notre terre
Où meurt la mort vaincue,
Où Dieu se montre Père
En nous donnant Jésus.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu tout-puissant, nous t’en supplions :
quand nous tombons à cause de notre faiblesse,
donne-nous de reprendre vie par la Passion
de Ton Fils bien-aimé.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit
pour les siècles des siècles.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Dernière édition par Lumen le Mar 12 Avr 2022 - 14:07, édité 1 fois
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Après avoir ainsi parlé, Jésus fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera.
Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait. Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait. Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler. Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? » Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote. Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. » Les disciples de Jésus sont troublés quand Jésus leur dit qu’il va être livré, qu’il va être trahi. Jésus en est lui-même bouleversé, mais il ne se replie pas sur lui-même, il en parle à ses apôtres. A vue humaine, son œuvre d’Amour et d’unité semble ruinée. La trahison, le reniement, la fuite sont les signes d’un lourd échec de son action ! Tout ce qu’il a fait abouti en inquiétudes, en suspicions, en désunions. Déjà le drame qui débouchera sur la croix du vendredi saint se prépare. Cependant Jésus accepte la situation, il trempe la bouchée, et il la donne à Judas. Jésus fait confiance en Celui qui l’a envoyé, il lui donne toute son action, tout ce qu’il a entrepris, tout ce qu’il a espéré. Il continue à bénir, à vouloir au-delà de sa réalisation l’union du ciel et de la terre, du Père et de ses frères.
« Les disciples se regardaient les uns les autres et se demandaient de qui il parlait. Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres. Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit. »
Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt. Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller,” je vous le dis maintenant à vous aussi. Jésus est bouleversé par le comportement de Judas. Il était l’un des douze qui était toujours avec lui, qui jouissaient de toute son intimité. Jésus a pour Judas une parole d’amitié : « Fais vite ce que tu fais ! » La réponse de Judas sera : « Celui que j’embrasserai, c’est lui ! » C’est par un baiser qu’il met fin à l’Amour dans son cœur ! Mais le péché n’aura pas le dernier mot. Jésus a pris notre humanité qui, en lui, renonce à elle-même. A l’heure de l’épreuve, de la désolation, du risque de la désespérance, Jésus nous précède. Il nous offre un chemin nouveau qui devient un chemin de vie. Nous pouvons mettre nos pas dans ses pas, être porté par lui dans toute détresse. Nous nous laissons imprégner par ce mouvement d’humanité qu’il nous donne. La vie divine peut passer par la nature humaine qui manifeste la gloire du Fils et la gloire du Père dans l’Esprit Saint. La vie en plénitude relie l’humanité au mystère de Dieu. La Vie de Dieu va pouvoir se répandre chez tous désormais.
"Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. » Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! » Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois."
Jésus est en danger, son amour est bafoué. Marie qui l’a reçu a été fidèle, elle demeure touchée par Lui, elle va être entraînée à sa suite, dans son mystère d’amour. Jésus qui demeure dans le sein du Père nous entraîne dans ce mystère d’amour. A Simon-Pierre, Jésus plein d’une tendresse douloureuse répond que pardonné, il pourra le suivre dans l’amour. La bonté de Jésus ne force pas la liberté de l’homme. Jésus s’est livré entre nos mains, il est venu pour nous sauver. Le Verbe de Dieu est descendu pour se faire petit enfant dans le cœur de Marie. Il a grandi, il a dit l’Amour incroyable du Père, mais il n’est pas reçu. Déjà, nous sommes entraînés, dans la résurrection de Jésus. L’humanité entre ainsi dans le mystère de Dieu.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : QUAND LE FOUET A DÉCHIRÉ
Quand le fouet a déchiré
L’homme-Dieu,
Quand on a frappé l’amour innocent,
On attendait ce jour-là
Que les pierres crient.
R/ Mais les pierres se sont tues,
La colère s’est perdue
Dans l’oubli.
Quand l’épine a couronné
L’homme-Dieu,
Quand on a montré l’amour enchaîné,
On attendait ce jour-là
Que les pierres crient.
R/ Mais les pierres...
Quand on a cloué au bois
L’homme-Dieu,
Quand on a dressé l’amour sur la croix,
On attendait ce jour-là
Que s’ouvre le ciel.
R/ Le ciel n’a pas répondu,
La prière s’est perdue
Dans la nuit.
Quand on a percé au flanc
L’homme-Dieu,
Quand on a jeté l’amour
Au tombeau,
On attendait ce jour-là
Que s’ouvre le ciel.
R/ Le ciel n’a pas répondu…
HYMNE : BOIS TOUT EN FEU, BUISSON ARDENT
Bois tout en feu, buisson ardent
où rien n’est cendres,
Croix où le Fils se laisse pendre
quand vient le temps,
Dieu parle en toi, et tu portes le prix
de la rançon ;
De son Amour tu nous donnes la mesure,
montrant le corps et la blessure
où il nous dit
quel est son nom !
R/ Quand il viendra juger le monde,
que le Seigneur nous soit pitié !
Bois où l’Enfer est englouti
dans sa victoire,
Croix qui redresses plein de gloire
le Fils maudit,
Arbre de vie qui détruis le poison
du fruit mauvais ;
Ton Sang divin fait mûrir sur le calvaire
le Fruit voulu par notre Père,
que nous cueillons
pour notre Paix.
Bois où chacun peut regarder
dans sa détresse
Le Fils que Dieu, plein de tendresse,
nous a livré ;
Pour le pardon tu attires vers toi
tout l’univers ;
De tout péché tu guéris et tu délivres,
Rameau vivant qui fais revivre
celui qui voit
le cœur ouvert.
Bois merveilleux orné du sang
qui nous protège,
Croix où l’Agneau a pris au piège
le lion méchant,
Tu t’es levé comme un signe de paix
pour les pécheurs ;
Au sein des eaux tu détruis notre esclavage
En nous ouvrant le seul passage
vers les secrets
du Dieu Sauveur.
Bois où se meurt le Premier-né
dans les épines,
Croix où le prêtre est fait victime
pour nos péchés,
Tu es la pierre où repose le front
du Bien-Aimé :
Sur ton autel s’accomplit le sacerdoce
Quand retentit le chant des noces
où les nations
lui sont données.
Bois où la Femme est rachetée
des fautes d’Ève,
Croix où Marie se livre au glaive,
le cœur broyé,
Tes bras voleurs lui arrachent l’enfant
né de son corps ;
Et, Vierge Mère, elle enfante à la vraie vie
Les fils que Dieu, dans sa folie,
sauve en souffrant
jusqu’à la mort.
HYMNE : TU LES SAUVAIS, MAIS ILS NE T’ONT PAS VU.
Tu les sauvais, mais ils ne t’ont pas vu.
Qu’était pour eux le fils du charpentier ?
Sur la colline ils t’ont abandonné,
toi, Dieu vivant, qu’ils n’ont pas reconnu.
Ils n’ont su voir qu’un homme rejeté,
ils ont moqué le faux prophète mort,
ils ont plongé la lance dans ton corps,
ils n’ont pas vu l’espoir qui se levait.
Ils n’ont pas vu le signe sur ta main,
la main crispée du Maître et créateur
qui bénissait le monde des pécheurs ;
ils n’ont pas vu mourir le Saint des saints.
Vienne le jour de toute Vérité
où nous aurons enfin les yeux ouverts
sur cette grâce et cet amour offerts.
Vienne le jour du Christ en majesté !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Aide-nous, Dieu éternel et tout-puissant,
à célébrer les mystères de la Passion du Seigneur
de telle sorte que nous obtenions le Pardon.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Mardi 12 Avril 2022
L’Église Célèbre le Mardi-Saint.
Saint Jules Ier, Pape (35e) de 337 à 352 (+ 352)
Saint Alfier, Fondateur du monastère de la Sainte-Trinité
de la Cava (+ 1050)
Sainte Thérèse des Andes (Jeanne Fernandez Solar), en
Religion Thérèse de Jésus, Carmélite (+ 1920).
Saint David Uribe, Prêtre et Martyr au Mexique (+ 1927)
Saint Joseph Moscati, saint médecin de Naples (1880-1927)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ;
et il le glorifiera bientôt. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 49, 1-6…
Psaume 71 (70), 1-2.3.5a.6.15ab.17…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13, 21-33.36-38.
L’Église Célèbre le Mardi-Saint.
Saint Jules Ier, Pape (35e) de 337 à 352 (+ 352)
Saint Alfier, Fondateur du monastère de la Sainte-Trinité
de la Cava (+ 1050)
Sainte Thérèse des Andes (Jeanne Fernandez Solar), en
Religion Thérèse de Jésus, Carmélite (+ 1920).
Saint David Uribe, Prêtre et Martyr au Mexique (+ 1927)
Saint Joseph Moscati, saint médecin de Naples (1880-1927)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ;
et il le glorifiera bientôt. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 49, 1-6…
Psaume 71 (70), 1-2.3.5a.6.15ab.17…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13, 21-33.36-38.
Après avoir ainsi parlé, Jésus fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera.
Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait. Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait. Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler. Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? » Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote. Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. » Les disciples de Jésus sont troublés quand Jésus leur dit qu’il va être livré, qu’il va être trahi. Jésus en est lui-même bouleversé, mais il ne se replie pas sur lui-même, il en parle à ses apôtres. A vue humaine, son œuvre d’Amour et d’unité semble ruinée. La trahison, le reniement, la fuite sont les signes d’un lourd échec de son action ! Tout ce qu’il a fait abouti en inquiétudes, en suspicions, en désunions. Déjà le drame qui débouchera sur la croix du vendredi saint se prépare. Cependant Jésus accepte la situation, il trempe la bouchée, et il la donne à Judas. Jésus fait confiance en Celui qui l’a envoyé, il lui donne toute son action, tout ce qu’il a entrepris, tout ce qu’il a espéré. Il continue à bénir, à vouloir au-delà de sa réalisation l’union du ciel et de la terre, du Père et de ses frères.
« Les disciples se regardaient les uns les autres et se demandaient de qui il parlait. Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres. Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit. »
Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt. Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller,” je vous le dis maintenant à vous aussi. Jésus est bouleversé par le comportement de Judas. Il était l’un des douze qui était toujours avec lui, qui jouissaient de toute son intimité. Jésus a pour Judas une parole d’amitié : « Fais vite ce que tu fais ! » La réponse de Judas sera : « Celui que j’embrasserai, c’est lui ! » C’est par un baiser qu’il met fin à l’Amour dans son cœur ! Mais le péché n’aura pas le dernier mot. Jésus a pris notre humanité qui, en lui, renonce à elle-même. A l’heure de l’épreuve, de la désolation, du risque de la désespérance, Jésus nous précède. Il nous offre un chemin nouveau qui devient un chemin de vie. Nous pouvons mettre nos pas dans ses pas, être porté par lui dans toute détresse. Nous nous laissons imprégner par ce mouvement d’humanité qu’il nous donne. La vie divine peut passer par la nature humaine qui manifeste la gloire du Fils et la gloire du Père dans l’Esprit Saint. La vie en plénitude relie l’humanité au mystère de Dieu. La Vie de Dieu va pouvoir se répandre chez tous désormais.
"Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. » Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! » Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois."
Jésus est en danger, son amour est bafoué. Marie qui l’a reçu a été fidèle, elle demeure touchée par Lui, elle va être entraînée à sa suite, dans son mystère d’amour. Jésus qui demeure dans le sein du Père nous entraîne dans ce mystère d’amour. A Simon-Pierre, Jésus plein d’une tendresse douloureuse répond que pardonné, il pourra le suivre dans l’amour. La bonté de Jésus ne force pas la liberté de l’homme. Jésus s’est livré entre nos mains, il est venu pour nous sauver. Le Verbe de Dieu est descendu pour se faire petit enfant dans le cœur de Marie. Il a grandi, il a dit l’Amour incroyable du Père, mais il n’est pas reçu. Déjà, nous sommes entraînés, dans la résurrection de Jésus. L’humanité entre ainsi dans le mystère de Dieu.
Nous demandons la grâce d’être fidèle et de vivre l’aujourd’hui de Jésus.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : QUAND LE FOUET A DÉCHIRÉ
Quand le fouet a déchiré
L’homme-Dieu,
Quand on a frappé l’amour innocent,
On attendait ce jour-là
Que les pierres crient.
R/ Mais les pierres se sont tues,
La colère s’est perdue
Dans l’oubli.
Quand l’épine a couronné
L’homme-Dieu,
Quand on a montré l’amour enchaîné,
On attendait ce jour-là
Que les pierres crient.
R/ Mais les pierres...
Quand on a cloué au bois
L’homme-Dieu,
Quand on a dressé l’amour sur la croix,
On attendait ce jour-là
Que s’ouvre le ciel.
R/ Le ciel n’a pas répondu,
La prière s’est perdue
Dans la nuit.
Quand on a percé au flanc
L’homme-Dieu,
Quand on a jeté l’amour
Au tombeau,
On attendait ce jour-là
Que s’ouvre le ciel.
R/ Le ciel n’a pas répondu…
HYMNE : BOIS TOUT EN FEU, BUISSON ARDENT
Bois tout en feu, buisson ardent
où rien n’est cendres,
Croix où le Fils se laisse pendre
quand vient le temps,
Dieu parle en toi, et tu portes le prix
de la rançon ;
De son Amour tu nous donnes la mesure,
montrant le corps et la blessure
où il nous dit
quel est son nom !
R/ Quand il viendra juger le monde,
que le Seigneur nous soit pitié !
Bois où l’Enfer est englouti
dans sa victoire,
Croix qui redresses plein de gloire
le Fils maudit,
Arbre de vie qui détruis le poison
du fruit mauvais ;
Ton Sang divin fait mûrir sur le calvaire
le Fruit voulu par notre Père,
que nous cueillons
pour notre Paix.
Bois où chacun peut regarder
dans sa détresse
Le Fils que Dieu, plein de tendresse,
nous a livré ;
Pour le pardon tu attires vers toi
tout l’univers ;
De tout péché tu guéris et tu délivres,
Rameau vivant qui fais revivre
celui qui voit
le cœur ouvert.
Bois merveilleux orné du sang
qui nous protège,
Croix où l’Agneau a pris au piège
le lion méchant,
Tu t’es levé comme un signe de paix
pour les pécheurs ;
Au sein des eaux tu détruis notre esclavage
En nous ouvrant le seul passage
vers les secrets
du Dieu Sauveur.
Bois où se meurt le Premier-né
dans les épines,
Croix où le prêtre est fait victime
pour nos péchés,
Tu es la pierre où repose le front
du Bien-Aimé :
Sur ton autel s’accomplit le sacerdoce
Quand retentit le chant des noces
où les nations
lui sont données.
Bois où la Femme est rachetée
des fautes d’Ève,
Croix où Marie se livre au glaive,
le cœur broyé,
Tes bras voleurs lui arrachent l’enfant
né de son corps ;
Et, Vierge Mère, elle enfante à la vraie vie
Les fils que Dieu, dans sa folie,
sauve en souffrant
jusqu’à la mort.
HYMNE : TU LES SAUVAIS, MAIS ILS NE T’ONT PAS VU.
Tu les sauvais, mais ils ne t’ont pas vu.
Qu’était pour eux le fils du charpentier ?
Sur la colline ils t’ont abandonné,
toi, Dieu vivant, qu’ils n’ont pas reconnu.
Ils n’ont su voir qu’un homme rejeté,
ils ont moqué le faux prophète mort,
ils ont plongé la lance dans ton corps,
ils n’ont pas vu l’espoir qui se levait.
Ils n’ont pas vu le signe sur ta main,
la main crispée du Maître et créateur
qui bénissait le monde des pécheurs ;
ils n’ont pas vu mourir le Saint des saints.
Vienne le jour de toute Vérité
où nous aurons enfin les yeux ouverts
sur cette grâce et cet amour offerts.
Vienne le jour du Christ en majesté !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Aide-nous, Dieu éternel et tout-puissant,
à célébrer les mystères de la Passion du Seigneur
de telle sorte que nous obtenions le Pardon.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
« Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent. »
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Judas va vers les chefs des prêtres. Il livre Jésus pour trente pièces d’argent. Il se rend le jouet de forces extérieures, et au fond, il ne se respecte pas lui-même. Il va subir les événements, attendant une occasion favorable pour livrer Jésus. Judas mène ses tractations en secret et Jésus révèle au grand jour le complot : « L’un de vous va me livrer. » Jésus livre sa vie gratuitement : « L’heure est venue : voici que le Fils de l’homme va être livré aux mains des pécheurs. » Les hommes pensent saisir Jésus à l’improviste mais ils n’ont aucun pouvoir sur lui si cela ne leur a pas été donné d’en haut. Judas compose avec les ennemis de Jésus, il entre en dialogue avec eux. Depuis la faute de l’origine, nous ne pouvons pas entrer en dialogue avec l’ennemi ! Ève a été entraînée dans un tourbillon que nous ne pouvons plus maîtriser : « La vie et la mort s’affrontèrent dans un duel prodigieux. Le maître de la vie mourut. Vivant il règne. » Nous entrons dans la compréhension du mystère de notre salut, de l’amour infini de Dieu qui nous sauve de l’enfermement et du mensonge pour que nous soyons arrachés au pouvoir du Satan et de la mort.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? » Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” » Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. »
Jésus oriente ses disciples chez "un tel," en lui disant « le Maître te fait dire. » Il est habité par une volonté qui exprime l’ouverture aux autres. Jésus habite sa mission, il donne à chacun la possibilité de coopérer avec lui. Jésus est libre et il se donne librement. Il doit avertir ses apôtres de ce qui se prépare pour les prévenir des ruses de l’ennemi qui rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer. Il y a tant de manières de trahir Jésus aujourd’hui encore ! Nous pouvons diluer son message, consentir à des compromissions. Nous pouvons aussi mélanger l’Evangile avec d’autres traditions en les mettant sur le même pied. Par le lavement des pieds, Jésus signifie qu’il est libre, il se donne librement à la Cène. Il ne retire pas son amour à Judas, c’est du nom d’ami qu’il l’accueille à la trahison.
« Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! » Jésus parle sans haine de celui qui le livre. Il décrit la situation en connaissant le cœur de l’homme : « malheureux l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! » Juda prend la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond aussitôt : « C’est toi qui l’as dit ! » Jésus le confirme dans son être, c’est bien toi qui le dis, tu existes avec ce que tu fais. Judas pourrait renouer, Jésus lui en donne la capacité. L’angoisse des apôtres se manifeste alors, ils interrogent Jésus du fond de leur cœur : Serait-ce moi ? Jésus assume pleinement la situation, il assume ce qui s’impose à lui. C’est au cours de la dernière Pâque qu’il institue l’Eucharistie. Elle est pénétrée d’une profonde joie et d’un recueillement empreint de tristesse. Jésus s’apprête à sauver le monde, mais c’est la tristesse à la pensée que son départ va causer du désarroi dans le groupe des disciples.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : TOUS LES CHEMINS DE DIEU VIVANT
Tous les chemins de Dieu vivant
Mènent à Pâques,
Tous ceux de l’homme à son impasse :
Ne manquez pas au croisement
L’auberge avec sa table basse ;
Car le Seigneur vous y attend.
N’attendez pas que votre chair
Soit déjà morte,
N’hésitez pas, ouvrez la porte,
Demandez Dieu, c’est lui qui sert,
Demandez tout, il vous l’apporte :
Il est le vivre et le couvert.
Mangez ici à votre faim,
Buvez de même
À votre soif, la coupe est pleine ;
Ne courez pas sur des chemins
Allant à Dieu sans que Dieu vienne :
Soyez des hommes de demain.
Prenez son corps dès maintenant,
Il vous convie
À devenir eucharistie ;
Et vous verrez que Dieu vous prend,
Qu’il vous héberge dans sa vie
Et vous fait hommes de son sang.
HYMNE : NE DESCENDS PAS DANS LE JARDIN
Ne descends pas dans le jardin,
Oh ! Jésus,
Ne descends pas dans le jardin
Avant le jour !
Si je ne descends pas dans le jardin
En pleine nuit,
Qui donc vous mènera vers les soleils
Du Paradis ?
Je descendrai dans le jardin
En pleine nuit.
Ne laisse pas lier tes mains,
Oh ! Jésus,
Ne laisse pas lier tes mains
Sans dire un mot !
Si je ne laisse pas lier mes mains
Comme un voleur,
Qui donc pourra détruire les prisons
Dont vous souffrez ?
Je laisserai lier mes mains
Comme un voleur.
Ne t’étends pas sur cette croix,
Oh ! Jésus,
Ne t’étends pas sur cette croix
Jusqu’à mourir !
Si je ne m’étends pas sur cette croix
Comme un Oiseau,
Qui donc vous gardera contre l’Enfer
Où vous alliez ?
Je m’étendrai sur cette croix
Comme un oiseau.
Ne laisse pas percer ton cœur,
Oh ! Jésus,
Ne laisse pas percer ton cœur
Par tes bourreaux !
Si je ne laisse pas percer mon cœur
Comme un fruit mûr,
Qui donc vous baignera de sang et d’eau
Pour vous guérir ?
Je laisserai percer mon cœur
Comme un fruit mûr.
Ne descends pas dans le tombeau,
Oh ! Jésus,
Ne descends-pas dans le tombeau
Qu’ils ont creusé !
Si je ne descends pas dans le tombeau
Comme un froment,
Qui donc fera lever de vos cercueils
Vos corps sans vie ?
Je descendrai dans le tombeau
Pour y dormir.
HYMNE : QUAND LE FOUET A DÉCHIRÉ
Quand le fouet a déchiré
L’homme-Dieu,
Quand on a frappé l’amour innocent,
On attendait ce jour-là
Que les pierres crient.
R/ Mais les pierres se sont tues,
La colère s’est perdue
Dans l’oubli.
Quand l’épine a couronné
L’homme-Dieu,
Quand on a montré l’amour enchaîné,
On attendait ce jour-là
Que les pierres crient.
R/ Mais les pierres...
Quand on a cloué au bois
L’homme-Dieu,
Quand on a dressé l’amour sur la croix,
On attendait ce jour-là
Que s’ouvre le ciel.
R/ Le ciel n’a pas répondu,
La prière s’est perdue
Dans la nuit.
Quand on a percé au flanc
L’homme-Dieu,
Quand on a jeté l’amour
Au tombeau,
On attendait ce jour-là
Que s’ouvre le ciel.
R/ Le ciel n’a pas répondu…
Oraison du matin (Office des Laudes).
Puisque tu as voulu, Seigneur, que Ton Fils fût crucifié
pour nous afin de nous arracher au pouvoir de Satan,
fais que nous puissions recevoir la Grâce de la Résurrection.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Mercredi 13 Avril 2022
L’Église Célèbre le Mercredi-Saint.
Saint Eleuthère le Perse, Martyr en Perse avec ses
compagnons (IVe siècle)
Saint Martin Ier, Pape (74e) de 649 à 656 et martyr (+ 656)
Saint Sabas Reyes Salazar, Prêtre Martyr à Guadalajara
au Mexique (+ 1927)
Bienheureux Jacques de Certaldo, Religieux Camaldule (+ 1292)
Bienheureux Rolando Rivi, Jeune séminariste et Martyr
« Modèle de Foi pour les jeunes de 14 ans » (1931-1945).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 50 ,4-9a…
Psaume 69 (68), 8-10.21-22.31.33-34…
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 26, 14-25.
L’Église Célèbre le Mercredi-Saint.
Saint Eleuthère le Perse, Martyr en Perse avec ses
compagnons (IVe siècle)
Saint Martin Ier, Pape (74e) de 649 à 656 et martyr (+ 656)
Saint Sabas Reyes Salazar, Prêtre Martyr à Guadalajara
au Mexique (+ 1927)
Bienheureux Jacques de Certaldo, Religieux Camaldule (+ 1292)
Bienheureux Rolando Rivi, Jeune séminariste et Martyr
« Modèle de Foi pour les jeunes de 14 ans » (1931-1945).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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« Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 50 ,4-9a…
Psaume 69 (68), 8-10.21-22.31.33-34…
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 26, 14-25.
« Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent. »
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Judas va vers les chefs des prêtres. Il livre Jésus pour trente pièces d’argent. Il se rend le jouet de forces extérieures, et au fond, il ne se respecte pas lui-même. Il va subir les événements, attendant une occasion favorable pour livrer Jésus. Judas mène ses tractations en secret et Jésus révèle au grand jour le complot : « L’un de vous va me livrer. » Jésus livre sa vie gratuitement : « L’heure est venue : voici que le Fils de l’homme va être livré aux mains des pécheurs. » Les hommes pensent saisir Jésus à l’improviste mais ils n’ont aucun pouvoir sur lui si cela ne leur a pas été donné d’en haut. Judas compose avec les ennemis de Jésus, il entre en dialogue avec eux. Depuis la faute de l’origine, nous ne pouvons pas entrer en dialogue avec l’ennemi ! Ève a été entraînée dans un tourbillon que nous ne pouvons plus maîtriser : « La vie et la mort s’affrontèrent dans un duel prodigieux. Le maître de la vie mourut. Vivant il règne. » Nous entrons dans la compréhension du mystère de notre salut, de l’amour infini de Dieu qui nous sauve de l’enfermement et du mensonge pour que nous soyons arrachés au pouvoir du Satan et de la mort.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? » Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” » Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. »
Jésus oriente ses disciples chez "un tel," en lui disant « le Maître te fait dire. » Il est habité par une volonté qui exprime l’ouverture aux autres. Jésus habite sa mission, il donne à chacun la possibilité de coopérer avec lui. Jésus est libre et il se donne librement. Il doit avertir ses apôtres de ce qui se prépare pour les prévenir des ruses de l’ennemi qui rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer. Il y a tant de manières de trahir Jésus aujourd’hui encore ! Nous pouvons diluer son message, consentir à des compromissions. Nous pouvons aussi mélanger l’Evangile avec d’autres traditions en les mettant sur le même pied. Par le lavement des pieds, Jésus signifie qu’il est libre, il se donne librement à la Cène. Il ne retire pas son amour à Judas, c’est du nom d’ami qu’il l’accueille à la trahison.
« Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! » Jésus parle sans haine de celui qui le livre. Il décrit la situation en connaissant le cœur de l’homme : « malheureux l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! » Juda prend la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond aussitôt : « C’est toi qui l’as dit ! » Jésus le confirme dans son être, c’est bien toi qui le dis, tu existes avec ce que tu fais. Judas pourrait renouer, Jésus lui en donne la capacité. L’angoisse des apôtres se manifeste alors, ils interrogent Jésus du fond de leur cœur : Serait-ce moi ? Jésus assume pleinement la situation, il assume ce qui s’impose à lui. C’est au cours de la dernière Pâque qu’il institue l’Eucharistie. Elle est pénétrée d’une profonde joie et d’un recueillement empreint de tristesse. Jésus s’apprête à sauver le monde, mais c’est la tristesse à la pensée que son départ va causer du désarroi dans le groupe des disciples.
Nous demandons la grâce de demeurer sur le cœur de Jésus et de ne pas quitter la communion fraternelle.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : TOUS LES CHEMINS DE DIEU VIVANT
Tous les chemins de Dieu vivant
Mènent à Pâques,
Tous ceux de l’homme à son impasse :
Ne manquez pas au croisement
L’auberge avec sa table basse ;
Car le Seigneur vous y attend.
N’attendez pas que votre chair
Soit déjà morte,
N’hésitez pas, ouvrez la porte,
Demandez Dieu, c’est lui qui sert,
Demandez tout, il vous l’apporte :
Il est le vivre et le couvert.
Mangez ici à votre faim,
Buvez de même
À votre soif, la coupe est pleine ;
Ne courez pas sur des chemins
Allant à Dieu sans que Dieu vienne :
Soyez des hommes de demain.
Prenez son corps dès maintenant,
Il vous convie
À devenir eucharistie ;
Et vous verrez que Dieu vous prend,
Qu’il vous héberge dans sa vie
Et vous fait hommes de son sang.
HYMNE : NE DESCENDS PAS DANS LE JARDIN
Ne descends pas dans le jardin,
Oh ! Jésus,
Ne descends pas dans le jardin
Avant le jour !
Si je ne descends pas dans le jardin
En pleine nuit,
Qui donc vous mènera vers les soleils
Du Paradis ?
Je descendrai dans le jardin
En pleine nuit.
Ne laisse pas lier tes mains,
Oh ! Jésus,
Ne laisse pas lier tes mains
Sans dire un mot !
Si je ne laisse pas lier mes mains
Comme un voleur,
Qui donc pourra détruire les prisons
Dont vous souffrez ?
Je laisserai lier mes mains
Comme un voleur.
Ne t’étends pas sur cette croix,
Oh ! Jésus,
Ne t’étends pas sur cette croix
Jusqu’à mourir !
Si je ne m’étends pas sur cette croix
Comme un Oiseau,
Qui donc vous gardera contre l’Enfer
Où vous alliez ?
Je m’étendrai sur cette croix
Comme un oiseau.
Ne laisse pas percer ton cœur,
Oh ! Jésus,
Ne laisse pas percer ton cœur
Par tes bourreaux !
Si je ne laisse pas percer mon cœur
Comme un fruit mûr,
Qui donc vous baignera de sang et d’eau
Pour vous guérir ?
Je laisserai percer mon cœur
Comme un fruit mûr.
Ne descends pas dans le tombeau,
Oh ! Jésus,
Ne descends-pas dans le tombeau
Qu’ils ont creusé !
Si je ne descends pas dans le tombeau
Comme un froment,
Qui donc fera lever de vos cercueils
Vos corps sans vie ?
Je descendrai dans le tombeau
Pour y dormir.
HYMNE : QUAND LE FOUET A DÉCHIRÉ
Quand le fouet a déchiré
L’homme-Dieu,
Quand on a frappé l’amour innocent,
On attendait ce jour-là
Que les pierres crient.
R/ Mais les pierres se sont tues,
La colère s’est perdue
Dans l’oubli.
Quand l’épine a couronné
L’homme-Dieu,
Quand on a montré l’amour enchaîné,
On attendait ce jour-là
Que les pierres crient.
R/ Mais les pierres...
Quand on a cloué au bois
L’homme-Dieu,
Quand on a dressé l’amour sur la croix,
On attendait ce jour-là
Que s’ouvre le ciel.
R/ Le ciel n’a pas répondu,
La prière s’est perdue
Dans la nuit.
Quand on a percé au flanc
L’homme-Dieu,
Quand on a jeté l’amour
Au tombeau,
On attendait ce jour-là
Que s’ouvre le ciel.
R/ Le ciel n’a pas répondu…
Oraison du matin (Office des Laudes).
Puisque tu as voulu, Seigneur, que Ton Fils fût crucifié
pour nous afin de nous arracher au pouvoir de Satan,
fais que nous puissions recevoir la Grâce de la Résurrection.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
"Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Nous entrons dans le premier jour du « triduum pascal. » Jésus lave les pieds de ses apôtres les faisant ainsi entrer dans la grande vertu de l’humilité. Il quitte son vêtement nous annonçant déjà le dépouillement de ses vêtements avant la crucifixion et le dépouillement de son corps de chair pour ressusciter en Corps de gloire. Jésus annonce le don total de sa personne pour le salut de l’humanité et la gloire de son Père. Si ce geste était normal à l’époque de Jésus, cette tâche revenait à un serviteur de la maison. Jésus manifeste l’amour et l’humilité qui sont les deux ailes nous permettent d’avancer vers le Royaume éternel de Dieu notre Père avec lui. Jésus n’hésite pas, toute sa vie est orientée en ce sens. Il nous prépare, comme ses disciples, au don de l’Eucharistie qui nous sera donnée, pour que nous ayons le courage d’entrer dans sa Passion. Il donne en partage son Corps et son Sang, prémices de l’acte d’amour suprême de sa crucifixion.
"Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Pierre est dans l’étonnement, Jésus se fait le serviteur, par ce geste ingrat et humiliant, il se baisse, s’abaisse et lave les pieds poussiéreux et il les essuie. Pierre refuse ce geste de Jésus mais il finira par l’accepter quand Jésus lui dira clairement qu’il n’aurait point de part avec lui s’il refuse cet abaissement. Jésus, par ce geste du lavement des pieds, invite ses disciples à entrer dans l’humilité, grâce par laquelle ils entreront dans le Royaume de Dieu. Nous voulons nous dépouiller de nos complexes pour accepter avec joie de servir les autres ou d’être servi par eux dans un acte d’humilité réciproque. Quand il leur lave les pieds, Jésus bouleverse nos conceptions de service pour nous transformer de fond en comble. Jésus, par cet acte du lavement des pieds, nous révèle que la plus haute humilité consiste à nous vider de nous même pour toucher la grâce ineffable de Dieu. Au cours de ce dernier repas, Jésus gratifie ses disciples d’une nouvelle présence par le mystère de l’Eucharistie.
"Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. Jésus a fait ce geste non pas avant le repas, mais pendant le repas. Il nous montre ainsi comme ce dernier repas revêt une importance véritable. En lavant les pieds de tous ses disciples, y compris de Judas, Jésus veut les faire entrer dans cet amour du Père qu’il est venu nous révéler. Le geste du lavement des pieds donne aux disciples d’entrer dans le mystère de la Croix qui approche et lui donne son sens. Nous entrons dans la nouvelle Alliance avec Jésus dans une ouverture d’amour incroyable. C’est dans le prolongement du lavement des pieds que Jésus prend du pain, prononce la bénédiction et dit : « Prenez et mangez en tous ceci est mon corps livré pour vous. » Jésus va nous sauver par sa Passion, par sa mort et par sa Résurrection, par la victoire de son amour infini sur toute violence. Jésus ressuscitera en Corps de gloire dans le Corps que Marie lui a tissé. Il nous invite à nous laisser laver « les pieds » par lui, à nous mettre à son écoute, à le regarder, à nous laisser servir. C’est lui qui agit dans nos vies, nous le contemplons jusque sur la Croix, là où son amour va jusqu’au bout.
Père Gilbert Adam
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« Tu as donné ta vie » de Charles Singer
« Tu as donné ta vie, comme du pain posé sur la table, mis en morceaux et distribué
Pour que chacun, tendant la main et le cœur, puisse en recevoir et s’en nourrir.
Tu as donné ta vie, comme du vin versé dans la coupe et offert
Pour que chacun, tendant les lèvres et le cœur, puisse en prendre et s’en réjouir.
Tu as tout livré, Seigneur Jésus,
Et dans ta vie donnée comme du pain, comme du vin,
Le monde entier peut goûter l’amour de Dieu multiplié sans compter pour tous les enfants de la terre !
Nous voici Seigneur, tendant vers toi nos mains et nos cœurs ! »
Prière à réciter avant le repas le jeudi saint au soir
« Jésus, toi qui nous a tant aimé, nous voulons te faire une place dans notre maison et dans notre cœur. Viens chez nous, aide nous à t’ouvrir tout grand la porte, reste avec nous. Apporte-nous ta paix, ta douceur, et ta joie ».
Nous pouvons, lors de ce dîner, laisser une place vide à notre table pour nous rappeler que Jésus y a sa place.
Prière de louange pour le jeudi saint
« Seigneur Jésus, à ton dernier repas devenue la première eucharistie, il y a même une place pour celui qui va te livrer. Alors, tu donnes tout pour combler le vide de ton absence à venir. Toi, le Serviteur, loué sois-tu ! »
Prière du Jeudi saint : se consacrer à Jésus !
“Ô Jésus ! Victime d'amour, qui vous donnez si libéralement à nous dans ce Mystère, je veux aussi me donner totalement à vous. Je vous offre et vous consacre mon corps et mon âme, mes pensées, mes paroles et mes actions. Je ne voudrais vivre que pour vous aimer, vous adorer, vous glorifier. Je veux que tout en moi vous appartienne sans la moindre réserve. Il est vrai, mon Sauveur, que mon offrande est peu digne de vous : je ne suis qu'un serviteur inutile ; mais si je vous donne peu, je vous donne au moins tout ce que je puis vous donner, et je sais que vous aurez égard aux désirs de mon cœur. Je voudrais vous rendre sans cesse des adorations dignes de vous, mais, incapable de le faire, je vous offre, pour suppléer à mon impuissance, les hommages que vous recevez des Anges, des Saints et des âmes justes qui font ici-bas les délices de votre Cœur.
Ô Jésus, je vous en conjure par les prières et les mérites de tous les adorateurs de votre Sacrement, faites que tout mon bonheur soit de vous adorer dans la sainte Eucharistie comme mon Dieu, de vous obéir comme à mon Roi, de vous imiter comme mon Modèle, de vous suivre comme mon Pasteur, de vous aimer et de vous respecter comme mon Père, de m'unir inséparablement à vous comme au souverain bien de mon âme. Amen.”
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Jeudi 14 Avril 2022 :
Jeudi-Saint. Messe du soir du Jeudi-Saint en mémoire de la Cène du Seigneur.
Fête du Triduum Pascal : Jeudi-Saint.
(Cette Fête du Jeudi-Saint est composée de 4 évènements majeurs : Le Lavement des pieds,
la Sainte Cène, L’Agonie à Gethsémani, l’arrestation de Jésus).
Saint Maxime, Martyr à Rome (+ 260)
Saint Bénezet (Benoît), jeune berger, constructeur du
Pont d'Avignon (1165-1184).
Sainte Lidwine de Schiedam, Laïque et Mystique (1380-1433).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds,
vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. »
(1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de l'Exode 12, 1-8.11-14…
Psaume 116 (115), 12-13.15-18…
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11, 23-26…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13, 1-15.
Jeudi-Saint. Messe du soir du Jeudi-Saint en mémoire de la Cène du Seigneur.
Fête du Triduum Pascal : Jeudi-Saint.
(Cette Fête du Jeudi-Saint est composée de 4 évènements majeurs : Le Lavement des pieds,
la Sainte Cène, L’Agonie à Gethsémani, l’arrestation de Jésus).
Saint Maxime, Martyr à Rome (+ 260)
Saint Bénezet (Benoît), jeune berger, constructeur du
Pont d'Avignon (1165-1184).
Sainte Lidwine de Schiedam, Laïque et Mystique (1380-1433).
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« Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds,
vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. »
(1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de l'Exode 12, 1-8.11-14…
Psaume 116 (115), 12-13.15-18…
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11, 23-26…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13, 1-15.
"Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Nous entrons dans le premier jour du « triduum pascal. » Jésus lave les pieds de ses apôtres les faisant ainsi entrer dans la grande vertu de l’humilité. Il quitte son vêtement nous annonçant déjà le dépouillement de ses vêtements avant la crucifixion et le dépouillement de son corps de chair pour ressusciter en Corps de gloire. Jésus annonce le don total de sa personne pour le salut de l’humanité et la gloire de son Père. Si ce geste était normal à l’époque de Jésus, cette tâche revenait à un serviteur de la maison. Jésus manifeste l’amour et l’humilité qui sont les deux ailes nous permettent d’avancer vers le Royaume éternel de Dieu notre Père avec lui. Jésus n’hésite pas, toute sa vie est orientée en ce sens. Il nous prépare, comme ses disciples, au don de l’Eucharistie qui nous sera donnée, pour que nous ayons le courage d’entrer dans sa Passion. Il donne en partage son Corps et son Sang, prémices de l’acte d’amour suprême de sa crucifixion.
"Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Pierre est dans l’étonnement, Jésus se fait le serviteur, par ce geste ingrat et humiliant, il se baisse, s’abaisse et lave les pieds poussiéreux et il les essuie. Pierre refuse ce geste de Jésus mais il finira par l’accepter quand Jésus lui dira clairement qu’il n’aurait point de part avec lui s’il refuse cet abaissement. Jésus, par ce geste du lavement des pieds, invite ses disciples à entrer dans l’humilité, grâce par laquelle ils entreront dans le Royaume de Dieu. Nous voulons nous dépouiller de nos complexes pour accepter avec joie de servir les autres ou d’être servi par eux dans un acte d’humilité réciproque. Quand il leur lave les pieds, Jésus bouleverse nos conceptions de service pour nous transformer de fond en comble. Jésus, par cet acte du lavement des pieds, nous révèle que la plus haute humilité consiste à nous vider de nous même pour toucher la grâce ineffable de Dieu. Au cours de ce dernier repas, Jésus gratifie ses disciples d’une nouvelle présence par le mystère de l’Eucharistie.
"Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. Jésus a fait ce geste non pas avant le repas, mais pendant le repas. Il nous montre ainsi comme ce dernier repas revêt une importance véritable. En lavant les pieds de tous ses disciples, y compris de Judas, Jésus veut les faire entrer dans cet amour du Père qu’il est venu nous révéler. Le geste du lavement des pieds donne aux disciples d’entrer dans le mystère de la Croix qui approche et lui donne son sens. Nous entrons dans la nouvelle Alliance avec Jésus dans une ouverture d’amour incroyable. C’est dans le prolongement du lavement des pieds que Jésus prend du pain, prononce la bénédiction et dit : « Prenez et mangez en tous ceci est mon corps livré pour vous. » Jésus va nous sauver par sa Passion, par sa mort et par sa Résurrection, par la victoire de son amour infini sur toute violence. Jésus ressuscitera en Corps de gloire dans le Corps que Marie lui a tissé. Il nous invite à nous laisser laver « les pieds » par lui, à nous mettre à son écoute, à le regarder, à nous laisser servir. C’est lui qui agit dans nos vies, nous le contemplons jusque sur la Croix, là où son amour va jusqu’au bout.
Nous demandons la grâce de comprendre l’amour du cœur de Jésus, d’être proches de nos frères.
Père Gilbert Adam
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« Tu as donné ta vie » de Charles Singer
« Tu as donné ta vie, comme du pain posé sur la table, mis en morceaux et distribué
Pour que chacun, tendant la main et le cœur, puisse en recevoir et s’en nourrir.
Tu as donné ta vie, comme du vin versé dans la coupe et offert
Pour que chacun, tendant les lèvres et le cœur, puisse en prendre et s’en réjouir.
Tu as tout livré, Seigneur Jésus,
Et dans ta vie donnée comme du pain, comme du vin,
Le monde entier peut goûter l’amour de Dieu multiplié sans compter pour tous les enfants de la terre !
Nous voici Seigneur, tendant vers toi nos mains et nos cœurs ! »
Prière à réciter avant le repas le jeudi saint au soir
« Jésus, toi qui nous a tant aimé, nous voulons te faire une place dans notre maison et dans notre cœur. Viens chez nous, aide nous à t’ouvrir tout grand la porte, reste avec nous. Apporte-nous ta paix, ta douceur, et ta joie ».
Nous pouvons, lors de ce dîner, laisser une place vide à notre table pour nous rappeler que Jésus y a sa place.
Prière de louange pour le jeudi saint
« Seigneur Jésus, à ton dernier repas devenue la première eucharistie, il y a même une place pour celui qui va te livrer. Alors, tu donnes tout pour combler le vide de ton absence à venir. Toi, le Serviteur, loué sois-tu ! »
Prière du Jeudi saint : se consacrer à Jésus !
“Ô Jésus ! Victime d'amour, qui vous donnez si libéralement à nous dans ce Mystère, je veux aussi me donner totalement à vous. Je vous offre et vous consacre mon corps et mon âme, mes pensées, mes paroles et mes actions. Je ne voudrais vivre que pour vous aimer, vous adorer, vous glorifier. Je veux que tout en moi vous appartienne sans la moindre réserve. Il est vrai, mon Sauveur, que mon offrande est peu digne de vous : je ne suis qu'un serviteur inutile ; mais si je vous donne peu, je vous donne au moins tout ce que je puis vous donner, et je sais que vous aurez égard aux désirs de mon cœur. Je voudrais vous rendre sans cesse des adorations dignes de vous, mais, incapable de le faire, je vous offre, pour suppléer à mon impuissance, les hommages que vous recevez des Anges, des Saints et des âmes justes qui font ici-bas les délices de votre Cœur.
Ô Jésus, je vous en conjure par les prières et les mérites de tous les adorateurs de votre Sacrement, faites que tout mon bonheur soit de vous adorer dans la sainte Eucharistie comme mon Dieu, de vous obéir comme à mon Roi, de vous imiter comme mon Modèle, de vous suivre comme mon Pasteur, de vous aimer et de vous respecter comme mon Père, de m'unir inséparablement à vous comme au souverain bien de mon âme. Amen.”
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
« Je suis venu rendre témoignage à la vérité, dit Jésus. »
Jésus a parlé publiquement au monde, là où les Juifs se réunissent, dans les synagogues et dans le Temple. Il a été arrêté dans le jardin du Cédron par la cohorte et les gardes menés par Judas. Judas disparaît de suite dans l’anonymat. La cohorte et les gardes qui sont venus avec "des lanternes et des torches" n’ont pas vu celui qui est la "lumière du monde." Jésus exprime un "Pourquoi ?" en s’adressant à un garde, mais il n’obtient aucune réponse. Aucune accusation n’est formulée contre Jésus pour justifier la violence qui lui est infligée. C’est un innocent qui est condamné. Jésus est conduit de chez Caïphe au prétoire par ceux qui n’entrent pas pour de ne pas se souiller, et pouvoir manger la Pâque ! C’est donc Pilate qui sort pour aller à eux. Pilate appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ? » Pilate lui dit : « Tu es donc roi ? » Jésus répondit : « Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. » Ce qui transparaît derrière la douleur de l’envoyé de Dieu, c’est son Amour infini de Dieu. Notre Père dit encore dans le silence : "Celui-ci est mon Fils, mon Bien aimé en qui j’ai mis tout mon amour" ! Jésus, le Sauveur du monde, combat pour nous sauver, il est à l’origine d’une Humanité toute nouvelle. Derrière le visage défiguré de Jésus, la plus grande tendresse de Dieu nous est donnée.
« Voici l’homme ! »
Quand Jésus est flagellé, couronné d’épines et humilié, il est présenté à la foule comme "l’homme" dans le récit de la Passion de Saint Jean. Jésus est libre face à Pilate quand il est condamné comme le "roi des Juifs." Il est "ligoté" par des gardes du Temple et des soldats romains. A l’ensevelissement, à nouveau Jésus est "ligoté" dans les bandelettes, dans un jardin. Jésus montre la vérité, mais les juifs le tiennent pour un blasphémateur et le condamnent à être lapidé. Nous ne détournons pas les yeux du visage de Jésus en agonie qui n’a plus visage humain : "Voici l’homme ! » dit Pilate. C’est le triste état de l’humanité plongée dans le non-amour. Le visage de Jésus, avec son insupportable couronne d’épines est si douloureusement déchiré. Jésus est notre Roi d’Amour qui vit une Passion d’Amour pour son peuple. Il mourra pour avoir dit la vérité sur lui-même, pour avoir été fidèle à sa personne, à son identité et à sa mission. Il est le Roi d’Amour dont la vérité parle d’elle-même, si nous voulons bien l’écouter.
« Quand je serai élevé de terre, j’attirerai tout à moi avait dit Jésus."
Si Pierre nie être disciple de Jésus. Le Disciple aimé entend les dernières paroles de Jésus, il reçoit sa mère comme mère et il est le témoin de tous ces événements. Nous pouvons contempler le pouvoir d’Amour de Jésus Crucifié et le jugement du monde. Dans les souffrances de Jésus crucifié, avec le coup de lance du soldat, nous sommes dans le sommet de l’Amour infini de Dieu qui sauve le monde. Ce Cœur ouvert de Jésus est le mystère qui sera reçu par Jean et par Marie au pied de la Croix, comme la plus brutale des violences de l’humanité. Quand le cœur de Jésus sera transpercé, il coulera le sang et l’eau qui donneront une nouvelle Vie divine à l’humanité en proie à la douleur. Jésus attire à lui toutes choses : « Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé. » Jésus, dans un grand cri, donnera encore son souffle, le Saint-Esprit. Par son cœur ouvert, l’eau du baptême, et le sang de l’Eucharistie nous célébrons cette vie nouvelle. Au delà de son aspect défiguré dans sa Passion, Jésus est déjà glorifié, il manifeste une beauté qui est toute intérieure. Désormais, ce sont les pauvres que nous côtoyons qui nous la manifestent, car la beauté vient de l’intérieur.
Père Gilbert Adam
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Prière pour le jour de la mort du Christ
« Seigneur Jésus, la mort, toute mort, nous renvoie toujours à notre propre mort.
C'est pour cela qu'elle fait peur.
Mais la tienne, Seigneur, au-delà même de l'horreur de la croix, nous apprend qu'elle a un lendemain de lumière.
Homme des douleurs, loué sois-tu ! »
Prière d’abandon au Christ en Croix
« J’ai tout remis entre tes mains
Ce qui m’accable et qui me peine,
Ce qui m’angoisse et qui me gêne,
Et le souci du lendemain.
J’ai tout remis entre tes mains.
J’ai tout remis entre tes mains
Le lourd fardeau traîné naguère,
Ce que je pleure, ce que j’espère,
Et le pourquoi de mon destin.
J’ai tout remis entre tes mains.
J’ai tout remis entre tes mains
Que ce soit la joie, la tristesse,
La pauvreté, la richesse,
Et tout ce qu’à ce jour j’ai craint.
J’ai tout remis entre tes mains.
J’ai tout remis entre tes mains
Que ce soit la mort ou la vie,
La santé ou la maladie,
Le commencement ou la fin.
J’ai tout remis entre Tes mains.»
(prière de Marie Henrioud)
Comment réciter le chapelet des saintes plaies ?
Le chapelet des saintes plaies se récite sur un chapelet ordinaire.
Sur la croix, pour débuter le chapelet, nous récitons :
« Ô Jésus, divin rédempteur, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier. Amen.
Dieu saint, Dieu fort, Dieu immortel, aie pitié de nous et du monde entier. Amen.
Ô père éternel, traite-nous avec miséricorde par le sang de Jésus, ton fils unique ; traite-nous avec miséricorde, nous t’en conjurons. Amen. »
Sur chaque gros grain, nous disons :
« Père éternel, je t’offre les plaies de notre Seigneur Jésus-Christ pour guérir celles de nos âmes. »
Sur les petits grains, nous disons :
« Mon Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de tes saintes plaies. »
Nous finissons le chapelet, en répétant trois fois :
« Père éternel, je t’offre les plaies de notre Seigneur Jésus-Christ, pour guérir celles de nos âmes. »
Au début de chaque dizaine, nous pouvons confier une intention particulière et nommer une des saintes plaies : des mains, des pieds, du dos, de la tête, du cœur.
Dévotion aux saintes plaies de Jésus
Prière de consécration aux plaies de Jésus-Christ
« Dieu tout puissant qui avez voulu vous incarner
Sous forme de l’une de vos créatures par amour pour moi,
Afin de supporter l’insupportable,
Je vous consacre ma vie et mon éternité.
Ô saintes plaies des mains de Jésus-Christ,
Je vous consacre mes mains,
Afin de travailler toujours à votre gloire.
Ô saintes plaies des pieds de Jésus-Christ,
Je vous consacre mes pieds,
Afin de marcher toujours à votre suite.
Ô saintes plaies du dos de Jésus-Christ,
Je vous consacre ma chair,
Afin qu’elle soit toujours soumise
A votre très sainte volonté.
Ô saintes plaies de la tête de Jésus-Christ,
Je vous consacre mon esprit,
Afin que mon intelligence
Ne soit pas un obstacle à ma sanctification.
Ô saintes plaies du cœur de Jésus-Christ,
Je vous consacre mon cœur,
Afin que, désormais uni au vôtre,
Il déborde d’amour pour les hommes, mes frères.
Ô très précieux sang de Jésus-Christ,
Je vous consacre tout mon sang,
Afin que désormais ne coule dans mes veines,
Que foi, espérance et charité. »
Prière à la sainte plaie de l’épaule de Jésus de saint Bernard de Clairvaux
« Très aimé Seigneur, très doux agneau de Dieu, moi pauvre pécheur, j’adore et vénère la très sainte plaie que vous avez reçue à l’épaule en portant au calvaire la très lourde croix qui laissa découverts trois os saints, occasionnant une immense douleur.
Je vous supplie, en vertu des mérites de la dite plaie, d’avoir pitié de moi, en me pardonnant de tous mes péchés mortels ou véniels, en m’assistant à l’heure de ma mort et en me conduisant dans votre heureux Royaume. Amen ! »
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Vendredi 15 Avril 2022
Vendredi-Saint : Célébration de la Passion du Seigneur.
Saint Patern, Évêque de Vannes (5ème s.).
Saint Ortaire, Abbé de l'Abbaye de Landelle (6ème s.)
Saint César de Bus, fondateur des Pères de la Doctrine chrétienne (+ 1607)
Vénérable Mariana de San José, Fondatrice de monastères des
augustiniennes Recollets (+ 1638)
Vénérable Francesco Paolo Gravina, Fondateur des religieuses
de la Charité de saint Vincent de Paul (+ 1854)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Je suis venu rendre témoignage à la vérité ! »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Isaïe 52, 13-15.53,1-12…
Psaume 31 (30), 2a.2b.6.12.13-14.15-16.17.25…
Lettre aux Hébreux 4, 14-16.5,7-9…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 18, 1-40.19,1-42.
Vendredi-Saint : Célébration de la Passion du Seigneur.
Saint Patern, Évêque de Vannes (5ème s.).
Saint Ortaire, Abbé de l'Abbaye de Landelle (6ème s.)
Saint César de Bus, fondateur des Pères de la Doctrine chrétienne (+ 1607)
Vénérable Mariana de San José, Fondatrice de monastères des
augustiniennes Recollets (+ 1638)
Vénérable Francesco Paolo Gravina, Fondateur des religieuses
de la Charité de saint Vincent de Paul (+ 1854)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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« Je suis venu rendre témoignage à la vérité ! »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Isaïe 52, 13-15.53,1-12…
Psaume 31 (30), 2a.2b.6.12.13-14.15-16.17.25…
Lettre aux Hébreux 4, 14-16.5,7-9…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 18, 1-40.19,1-42.
« Je suis venu rendre témoignage à la vérité, dit Jésus. »
Jésus a parlé publiquement au monde, là où les Juifs se réunissent, dans les synagogues et dans le Temple. Il a été arrêté dans le jardin du Cédron par la cohorte et les gardes menés par Judas. Judas disparaît de suite dans l’anonymat. La cohorte et les gardes qui sont venus avec "des lanternes et des torches" n’ont pas vu celui qui est la "lumière du monde." Jésus exprime un "Pourquoi ?" en s’adressant à un garde, mais il n’obtient aucune réponse. Aucune accusation n’est formulée contre Jésus pour justifier la violence qui lui est infligée. C’est un innocent qui est condamné. Jésus est conduit de chez Caïphe au prétoire par ceux qui n’entrent pas pour de ne pas se souiller, et pouvoir manger la Pâque ! C’est donc Pilate qui sort pour aller à eux. Pilate appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ? » Pilate lui dit : « Tu es donc roi ? » Jésus répondit : « Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. » Ce qui transparaît derrière la douleur de l’envoyé de Dieu, c’est son Amour infini de Dieu. Notre Père dit encore dans le silence : "Celui-ci est mon Fils, mon Bien aimé en qui j’ai mis tout mon amour" ! Jésus, le Sauveur du monde, combat pour nous sauver, il est à l’origine d’une Humanité toute nouvelle. Derrière le visage défiguré de Jésus, la plus grande tendresse de Dieu nous est donnée.
« Voici l’homme ! »
Quand Jésus est flagellé, couronné d’épines et humilié, il est présenté à la foule comme "l’homme" dans le récit de la Passion de Saint Jean. Jésus est libre face à Pilate quand il est condamné comme le "roi des Juifs." Il est "ligoté" par des gardes du Temple et des soldats romains. A l’ensevelissement, à nouveau Jésus est "ligoté" dans les bandelettes, dans un jardin. Jésus montre la vérité, mais les juifs le tiennent pour un blasphémateur et le condamnent à être lapidé. Nous ne détournons pas les yeux du visage de Jésus en agonie qui n’a plus visage humain : "Voici l’homme ! » dit Pilate. C’est le triste état de l’humanité plongée dans le non-amour. Le visage de Jésus, avec son insupportable couronne d’épines est si douloureusement déchiré. Jésus est notre Roi d’Amour qui vit une Passion d’Amour pour son peuple. Il mourra pour avoir dit la vérité sur lui-même, pour avoir été fidèle à sa personne, à son identité et à sa mission. Il est le Roi d’Amour dont la vérité parle d’elle-même, si nous voulons bien l’écouter.
« Quand je serai élevé de terre, j’attirerai tout à moi avait dit Jésus."
Si Pierre nie être disciple de Jésus. Le Disciple aimé entend les dernières paroles de Jésus, il reçoit sa mère comme mère et il est le témoin de tous ces événements. Nous pouvons contempler le pouvoir d’Amour de Jésus Crucifié et le jugement du monde. Dans les souffrances de Jésus crucifié, avec le coup de lance du soldat, nous sommes dans le sommet de l’Amour infini de Dieu qui sauve le monde. Ce Cœur ouvert de Jésus est le mystère qui sera reçu par Jean et par Marie au pied de la Croix, comme la plus brutale des violences de l’humanité. Quand le cœur de Jésus sera transpercé, il coulera le sang et l’eau qui donneront une nouvelle Vie divine à l’humanité en proie à la douleur. Jésus attire à lui toutes choses : « Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé. » Jésus, dans un grand cri, donnera encore son souffle, le Saint-Esprit. Par son cœur ouvert, l’eau du baptême, et le sang de l’Eucharistie nous célébrons cette vie nouvelle. Au delà de son aspect défiguré dans sa Passion, Jésus est déjà glorifié, il manifeste une beauté qui est toute intérieure. Désormais, ce sont les pauvres que nous côtoyons qui nous la manifestent, car la beauté vient de l’intérieur.
Nous demandons la grâce d’entrer plus avant dans le mystère de Jésus pauvre, en qui resplendit de la vie divine.
Père Gilbert Adam
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Prière pour le jour de la mort du Christ
« Seigneur Jésus, la mort, toute mort, nous renvoie toujours à notre propre mort.
C'est pour cela qu'elle fait peur.
Mais la tienne, Seigneur, au-delà même de l'horreur de la croix, nous apprend qu'elle a un lendemain de lumière.
Homme des douleurs, loué sois-tu ! »
Prière d’abandon au Christ en Croix
« J’ai tout remis entre tes mains
Ce qui m’accable et qui me peine,
Ce qui m’angoisse et qui me gêne,
Et le souci du lendemain.
J’ai tout remis entre tes mains.
J’ai tout remis entre tes mains
Le lourd fardeau traîné naguère,
Ce que je pleure, ce que j’espère,
Et le pourquoi de mon destin.
J’ai tout remis entre tes mains.
J’ai tout remis entre tes mains
Que ce soit la joie, la tristesse,
La pauvreté, la richesse,
Et tout ce qu’à ce jour j’ai craint.
J’ai tout remis entre tes mains.
J’ai tout remis entre tes mains
Que ce soit la mort ou la vie,
La santé ou la maladie,
Le commencement ou la fin.
J’ai tout remis entre Tes mains.»
(prière de Marie Henrioud)
Comment réciter le chapelet des saintes plaies ?
Le chapelet des saintes plaies se récite sur un chapelet ordinaire.
Sur la croix, pour débuter le chapelet, nous récitons :
« Ô Jésus, divin rédempteur, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier. Amen.
Dieu saint, Dieu fort, Dieu immortel, aie pitié de nous et du monde entier. Amen.
Ô père éternel, traite-nous avec miséricorde par le sang de Jésus, ton fils unique ; traite-nous avec miséricorde, nous t’en conjurons. Amen. »
Sur chaque gros grain, nous disons :
« Père éternel, je t’offre les plaies de notre Seigneur Jésus-Christ pour guérir celles de nos âmes. »
Sur les petits grains, nous disons :
« Mon Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de tes saintes plaies. »
Nous finissons le chapelet, en répétant trois fois :
« Père éternel, je t’offre les plaies de notre Seigneur Jésus-Christ, pour guérir celles de nos âmes. »
Au début de chaque dizaine, nous pouvons confier une intention particulière et nommer une des saintes plaies : des mains, des pieds, du dos, de la tête, du cœur.
Dévotion aux saintes plaies de Jésus
Prière de consécration aux plaies de Jésus-Christ
« Dieu tout puissant qui avez voulu vous incarner
Sous forme de l’une de vos créatures par amour pour moi,
Afin de supporter l’insupportable,
Je vous consacre ma vie et mon éternité.
Ô saintes plaies des mains de Jésus-Christ,
Je vous consacre mes mains,
Afin de travailler toujours à votre gloire.
Ô saintes plaies des pieds de Jésus-Christ,
Je vous consacre mes pieds,
Afin de marcher toujours à votre suite.
Ô saintes plaies du dos de Jésus-Christ,
Je vous consacre ma chair,
Afin qu’elle soit toujours soumise
A votre très sainte volonté.
Ô saintes plaies de la tête de Jésus-Christ,
Je vous consacre mon esprit,
Afin que mon intelligence
Ne soit pas un obstacle à ma sanctification.
Ô saintes plaies du cœur de Jésus-Christ,
Je vous consacre mon cœur,
Afin que, désormais uni au vôtre,
Il déborde d’amour pour les hommes, mes frères.
Ô très précieux sang de Jésus-Christ,
Je vous consacre tout mon sang,
Afin que désormais ne coule dans mes veines,
Que foi, espérance et charité. »
Prière à la sainte plaie de l’épaule de Jésus de saint Bernard de Clairvaux
« Très aimé Seigneur, très doux agneau de Dieu, moi pauvre pécheur, j’adore et vénère la très sainte plaie que vous avez reçue à l’épaule en portant au calvaire la très lourde croix qui laissa découverts trois os saints, occasionnant une immense douleur.
Je vous supplie, en vertu des mérites de la dite plaie, d’avoir pitié de moi, en me pardonnant de tous mes péchés mortels ou véniels, en m’assistant à l’heure de ma mort et en me conduisant dans votre heureux Royaume. Amen ! »
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Le premier jour de la semaine, de grand matin, les femmes se rendirent au sépulcre, portant les aromates qu’elles avaient préparés.
Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau. Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. En cette nuit de Pâque tout l’amour de Dieu nous est donné dans une course de feu. Jésus s’est livré totalement à l’Amour, c’est la Pâque. Le mystère de Jésus nous a été donné à l’Annonciation, avec la foi de Marie. Aujourd’hui, à la Résurrection d’autres femmes sont là : Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques. Ces femmes laissent la foi de leur cœur l’emporter sur la raison. Elles enfantent une humanité nouvelle ! Malgré leur peine, elles ne manquent pas de réalisme : `Qui nous roulera la pierre ?’ Elles sont attendues par deux messagers vêtus de lumière : `Pourquoi cherchez vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité.’ Comme à Noël, Marie avait donné son corps et son sang à Jésus et elle avait mis au monde le plus merveilleux des enfants des hommes, elle l’avait enveloppé de son amour. En cette nuit, après sa Passion, Jésus, dans son corps né de Marie, est à jamais vivant. C’est un secret d’amour, il s’est livré totalement à l’amour : « Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout. » Il est brûlé d’amour, son sacrifice est parfait. Marie, femme d’Israël, a conservé dans son cœur toutes ses paroles, elle l’aimait.
Les femmes ne savaient que penser, lorsque deux hommes se présentèrent à elles, avec un vêtement éblouissant.
Saisies de crainte, elles baissaient le visage vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée : ’Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.’ » Alors elles se rappelèrent ses paroles. L’annonce pascale se fait dans le calme et la discrétion de l’aube. Il en est ainsi bien souvent quand naît la foi chrétienne dans notre vie, elle est d’abord une petite flamme fragile qu’il faut préserver soigneusement pour qu’elle se fortifie et puisse résister au souffle des vents impétueux. Le tombeau est vide. La recherche du corps mort de Jésus est maintenant sans objet. Les prédictions de Jésus sont réalisées. Les Onze et les frères peuvent annoncer la Bonne Nouvelle de Pâques. Mais les apôtres ne croient pas, leur souffrance est trop lourde à porter. Pierre lui-même, venu constater que le tombeau est vide s’en retourne chez lui, `tout étonné,’ sans plus ! Ainsi la foi est une confiance qui doit sans cesse se renouveler. Elle est tout autant une affaire de cœur que d’intelligence. « Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que le troisième jour, il ressuscite, disait Jésus. » Dans cette Sainte Veillée, Dieu a donné son Fils Jésus ressuscité, annoncé par les prophètes, il s’est révélé comme le Dieu d’amour.
Revenues du tombeau, les femmes rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.
C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres. Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas. Pierre cependant courut au tombeau ; mais en se penchant, il ne vit que le linceul. Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui lui était arrivé. La nuit de Pâques est avant tout un grand feu d’amour. La Résurrection est ce grand feu de Pâques qui brûle dans le cœur de Jésus glorifié par son Père. Il brule dans le cœur des ressuscités. Jean, qui a reçu Marie chez lui, a été témoin de la transformation intérieure de la « Femme. » Son cœur, uni au Cœur de Jésus s’est remis à battre d’une vie nouvelle, la vie du Ressuscité. Elle lui avait tout donné, tout ce qu’elle avait pour vivre. La victoire de l’amour sur la mort réchauffe le cœur de la bien-aimée qui sent que la vie lui revient. Cette vie, encore bien plus qu’avant, est un secret d’amour. Alors que les femmes cherchent la tombe de Jésus, les hommes cherchent une réponse aux questions qui leur serrent le cœur. Le cierge de Pâques dans la nuit est la lumière des baptisés, ils le reçoivent pour leur marche à la rencontre de Jésus qui vient. La foi, est cette petite lumière qui nous permet de nous orienter et de traverser la cité des hommes dans les ténèbres.
Père Gilbert Adam
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Tu t'es abaissé, et tu nous as élevés,
tu t'es humilié, et tu nous as honorés,
tu t'es fait pauvre, et tu nous as enrichis...
tu montas sur un âne, et tu nous as pris dans ton cortège...
tu fus conduit prisonnier chez le grand prêtre, et tu nous as libérés...
tu gardas le silence, et tu nous as instruits,
tu fus souffleté comme un esclave, et tu nous as affranchis,
tu fus dépouillé de tes vêtements, et tu nous as revêtus.
Tu fus attaché à une colonne, et tu as détaché nos liens,
tu fus crucifié, et tu nous as sauvés,
tu goûtas le vinaigre, et tu nous as abreuvés de douceur,
tu fus couronné d'épines, et tu nous as faits rois,
tu mourus, et tu nous as fait vivre,
tu fus mis au tombeau, et tu nous as réveillés.
Tu ressuscitas dans la gloire, et tu nous as donné la joie...
(Liturgie Maronite)
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Samedi 16 Avril 2022
Samedi-Saint. Veillée Pascale, Année C.
Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin, mendiant (1748-1783).
Sainte Bernadette Soubirous, jeune fille à laquelle
la Vierge Marie apparut (+ 1879)
Vénérable Vicente Garrido Pastor, Fondateur de l'Institut
séculier des ouvrières de la Croix (+ 1975)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde,
il les aima jusqu’au bout. »
Textes du jour (7 lectures, 7 Psaumes, Épitre, Psaume, Évangile) :
Lecture du livre de la Genèse 1, 1-2,2… Psaume 104(103), 1-2a, 5-6, 10.12, 13-14ab, 24.35c… Lecture du livre de la Genèse 22, 1-13. 15-18… Psaume : Ps 16(15), 5.8, 9-10, 1b.11… Lecture du livre de l'Exode Ex 14, 15-15, 1… Cantique de l'Exode 15, 2-3, 4-5, 6.10a11, 17… Lecture du livre d'Isaïe Is 54, 5-14… Psaume : Ps 30(29), 3-4, 5-6ab, cd.12,13… Lecture du livre d'Isaïe 55, 1-11… Cantique d'Isaïe 12, 2, 4 bcde, 5bc-6ac… Lecture du livre de Baruch 3, 9-15.32-4,4… Psaume : Ps 19(18), 8, 9, 10, 11… Lecture du livre d'Ézéchiel 36, 16-17a. 18-28… Psaume : Ps 51(50), 12-13, 14-15, 18-19… Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6, 3b-11… Psaume : Ps 118(117), 1.4, 16-17, 22-23… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24, 1-12.
Samedi-Saint. Veillée Pascale, Année C.
Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin, mendiant (1748-1783).
Sainte Bernadette Soubirous, jeune fille à laquelle
la Vierge Marie apparut (+ 1879)
Vénérable Vicente Garrido Pastor, Fondateur de l'Institut
séculier des ouvrières de la Croix (+ 1975)
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde,
il les aima jusqu’au bout. »
Textes du jour (7 lectures, 7 Psaumes, Épitre, Psaume, Évangile) :
Lecture du livre de la Genèse 1, 1-2,2… Psaume 104(103), 1-2a, 5-6, 10.12, 13-14ab, 24.35c… Lecture du livre de la Genèse 22, 1-13. 15-18… Psaume : Ps 16(15), 5.8, 9-10, 1b.11… Lecture du livre de l'Exode Ex 14, 15-15, 1… Cantique de l'Exode 15, 2-3, 4-5, 6.10a11, 17… Lecture du livre d'Isaïe Is 54, 5-14… Psaume : Ps 30(29), 3-4, 5-6ab, cd.12,13… Lecture du livre d'Isaïe 55, 1-11… Cantique d'Isaïe 12, 2, 4 bcde, 5bc-6ac… Lecture du livre de Baruch 3, 9-15.32-4,4… Psaume : Ps 19(18), 8, 9, 10, 11… Lecture du livre d'Ézéchiel 36, 16-17a. 18-28… Psaume : Ps 51(50), 12-13, 14-15, 18-19… Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6, 3b-11… Psaume : Ps 118(117), 1.4, 16-17, 22-23… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24, 1-12.
Le premier jour de la semaine, de grand matin, les femmes se rendirent au sépulcre, portant les aromates qu’elles avaient préparés.
Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau. Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. En cette nuit de Pâque tout l’amour de Dieu nous est donné dans une course de feu. Jésus s’est livré totalement à l’Amour, c’est la Pâque. Le mystère de Jésus nous a été donné à l’Annonciation, avec la foi de Marie. Aujourd’hui, à la Résurrection d’autres femmes sont là : Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques. Ces femmes laissent la foi de leur cœur l’emporter sur la raison. Elles enfantent une humanité nouvelle ! Malgré leur peine, elles ne manquent pas de réalisme : `Qui nous roulera la pierre ?’ Elles sont attendues par deux messagers vêtus de lumière : `Pourquoi cherchez vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité.’ Comme à Noël, Marie avait donné son corps et son sang à Jésus et elle avait mis au monde le plus merveilleux des enfants des hommes, elle l’avait enveloppé de son amour. En cette nuit, après sa Passion, Jésus, dans son corps né de Marie, est à jamais vivant. C’est un secret d’amour, il s’est livré totalement à l’amour : « Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout. » Il est brûlé d’amour, son sacrifice est parfait. Marie, femme d’Israël, a conservé dans son cœur toutes ses paroles, elle l’aimait.
Les femmes ne savaient que penser, lorsque deux hommes se présentèrent à elles, avec un vêtement éblouissant.
Saisies de crainte, elles baissaient le visage vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée : ’Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.’ » Alors elles se rappelèrent ses paroles. L’annonce pascale se fait dans le calme et la discrétion de l’aube. Il en est ainsi bien souvent quand naît la foi chrétienne dans notre vie, elle est d’abord une petite flamme fragile qu’il faut préserver soigneusement pour qu’elle se fortifie et puisse résister au souffle des vents impétueux. Le tombeau est vide. La recherche du corps mort de Jésus est maintenant sans objet. Les prédictions de Jésus sont réalisées. Les Onze et les frères peuvent annoncer la Bonne Nouvelle de Pâques. Mais les apôtres ne croient pas, leur souffrance est trop lourde à porter. Pierre lui-même, venu constater que le tombeau est vide s’en retourne chez lui, `tout étonné,’ sans plus ! Ainsi la foi est une confiance qui doit sans cesse se renouveler. Elle est tout autant une affaire de cœur que d’intelligence. « Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que le troisième jour, il ressuscite, disait Jésus. » Dans cette Sainte Veillée, Dieu a donné son Fils Jésus ressuscité, annoncé par les prophètes, il s’est révélé comme le Dieu d’amour.
Revenues du tombeau, les femmes rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.
C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres. Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas. Pierre cependant courut au tombeau ; mais en se penchant, il ne vit que le linceul. Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui lui était arrivé. La nuit de Pâques est avant tout un grand feu d’amour. La Résurrection est ce grand feu de Pâques qui brûle dans le cœur de Jésus glorifié par son Père. Il brule dans le cœur des ressuscités. Jean, qui a reçu Marie chez lui, a été témoin de la transformation intérieure de la « Femme. » Son cœur, uni au Cœur de Jésus s’est remis à battre d’une vie nouvelle, la vie du Ressuscité. Elle lui avait tout donné, tout ce qu’elle avait pour vivre. La victoire de l’amour sur la mort réchauffe le cœur de la bien-aimée qui sent que la vie lui revient. Cette vie, encore bien plus qu’avant, est un secret d’amour. Alors que les femmes cherchent la tombe de Jésus, les hommes cherchent une réponse aux questions qui leur serrent le cœur. Le cierge de Pâques dans la nuit est la lumière des baptisés, ils le reçoivent pour leur marche à la rencontre de Jésus qui vient. La foi, est cette petite lumière qui nous permet de nous orienter et de traverser la cité des hommes dans les ténèbres.
Dans cette nuit très sainte, nous demandons que le feu qui s’est allumé dans le secret de la nuit, brule à l’intérieur de nos cœurs.
Père Gilbert Adam
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Tu t'es abaissé, et tu nous as élevés,
tu t'es humilié, et tu nous as honorés,
tu t'es fait pauvre, et tu nous as enrichis...
tu montas sur un âne, et tu nous as pris dans ton cortège...
tu fus conduit prisonnier chez le grand prêtre, et tu nous as libérés...
tu gardas le silence, et tu nous as instruits,
tu fus souffleté comme un esclave, et tu nous as affranchis,
tu fus dépouillé de tes vêtements, et tu nous as revêtus.
Tu fus attaché à une colonne, et tu as détaché nos liens,
tu fus crucifié, et tu nous as sauvés,
tu goûtas le vinaigre, et tu nous as abreuvés de douceur,
tu fus couronné d'épines, et tu nous as faits rois,
tu mourus, et tu nous as fait vivre,
tu fus mis au tombeau, et tu nous as réveillés.
Tu ressuscitas dans la gloire, et tu nous as donné la joie...
(Liturgie Maronite)
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Nous sommes le premier jour de la semaine. Marie Madeleine va poser les gestes du respect religieux envers celui qu’elle aimait, après l’attente due au Sabbat. Mais elle perçoit de loin l’anormal de la réalité. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle part informer Pierre et Jean pour qu’ils constatent la situation. Marie Madeleine est là avec cette surprise qui la rejoint dans son cœur de femme. La Résurrection n’est pas seulement celle de Jésus, c’est déjà la nôtre. Croire au Christ ressuscité, c’est aussi croire que je ressuscite avec Lui. Ce grand matin est le germe d’une immense espérance qui prend corps dans l’humanité. L’Evangile nous enseigne à regarder le tombeau comme une présence et une plénitude en ce jour de Résurrection, c’est le passage permanent de la mort à la vie, de la tristesse à la joie, du vide à l’espérance et de la solitude à la présence paisible de Dieu. C’est le Christ mort et vivant, « pour nous les hommes et pour notre salut, » qui commence son œuvre de rassemblement.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. « Simon-Pierre » va selon son rythme intérieur, il se fait distancer par Jean. Arrivé au tombeau, il entre d’autorité dans le tombeau ouvert et vide. Il ne voit pas plus que ce spectacle affligeant, il ne comprend pas. Jean a encore dans les yeux les scènes tragiques du vendredi, ces images de souffrance et de mort se mêlent aux souvenirs des trois années vécues avec le Maître, partageant ses repas, ses fatigues, sa mission. Chaque événement s’est gravé dans ses yeux et dans son cœur. La joie de Pâques nous attend, là où nous sommes, dans la pesanteur de nos existences, avec les mensonges de notre cœur, avec nos lassitudes et avec la petite flamme de notre espérance. Un temps nouveau s’implante dans l’humanité. La Vie se donne et se laisse trouver, toucher. Elle entraine déjà avant même d’être reconnue. Nous avons, ici, les faits et gestes des tout premiers témoins. A leur suite, un jour ou l’autre, nous aurons à faire ce saut dans la nouveauté qui nous attend.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. Pâques, c’est la fête de la foi ! Jean accepte de recevoir cette nouveauté inouïe. « L’autre disciple » qui a attendu au seuil du tombeau, voit les linges, roulés d’une certaine manière, et il croit. Il relie ce qui est arrivé à ce qui était annoncé. Leur exemple est précieux pour guider notre propre chemin pour découvrir et suivre Jésus qui est la Vie. Le disciple bien-aimé, à la suite de l’Unique "Bien-Aimé," passe de la mort à la vie avec lui. Jésus n’a jamais été aussi présent pour Jean dont la foi jaillit comme un cri de triomphe au plus profond de son cœur : « Le Seigneur est ressuscité ! » La joie qui l’envahit agrandit son cœur. Il découvre sa mission, au cœur de la communauté, il sera le témoin de sa présence. La joie du Ressuscité nous est promise, mais c’est lui qui la donne. C’est Jésus qui nous l’offre et c’est pourquoi elle peut tout envahir. Le tombeau vide de Jésus est plein à nouveau, il ne désemplira pas. Pierre et l’autre disciple viennent d’accomplir un geste qu’une parole va bientôt accompagner : l’annonce du Christ mort et ressuscité. C’est par la foi que nous allons annoncer le passage de la mort à la vie.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : Lumière du monde, ô Jésus
Lumière du monde, ô Jésus,
Bien que nous n’ayons jamais vu
Ta tombe ouverte,
D’où vient en nous cette clarté,
Ce jour de fête entre les fêtes,
Sinon de toi, ressuscité ?
Quand sur nos chemins on nous dit :
Où est votre Christ aujourd’hui
Et son miracle ?
Nous répondons : D’où vient l’Esprit
Qui nous ramène vers sa Pâque,
Sur son chemin, sinon de lui ?
Nous avons le cœur tout brûlant
Lorsque son amour y descend
Et nous murmure :
L’amour venu, le jour viendra
Au cœur de toute créature,
Et le Seigneur apparaîtra.
Et si l’on nous dit : Maintenant
Montrez-nous un signe éclatant
Hors de vous-mêmes !
Le signe est là qu’à son retour
Nous devons faire ce qu’il aime
Pour témoigner qu’il est amour.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Aujourd’hui, Dieu Notre Père, tu nous ouvres la Vie éternelle
par la victoire de Ton Fils sur la mort, et nous fêtons sa Résurrection.
Que Ton Esprit fasse de nous des hommes nouveaux
pour que nous ressuscitions avec Le Christ dans la Lumière de la Vie.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint Esprit pour les siècles des siècles.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Eucharistie du Dimanche 17 Avril 2022
Saint Jour de Pâques, la Résurrection du Seigneur, Solennité des solennités.
Saint Anicet, Pape (11e) de 155 à 166 (+ 166)
Saint Robert de la Chaise-Dieu, Fondateur de l'abbaye de la Chaise-Dieu (+ 1067)
Sainte Kateri Tekakwitha, Indienne du continent nord-américain.
Première Sainte amérindienne (1656-1680).
NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)
« C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était
arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, séquence, Évangile) :
Livre des Actes des Apôtres 10, 34a.37-43…
Psaume 118 (117), 1-2.3-4.16-17.22-23…
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3, 1-4…
Séquence…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20, 1-9.
Saint Jour de Pâques, la Résurrection du Seigneur, Solennité des solennités.
Saint Anicet, Pape (11e) de 155 à 166 (+ 166)
Saint Robert de la Chaise-Dieu, Fondateur de l'abbaye de la Chaise-Dieu (+ 1067)
Sainte Kateri Tekakwitha, Indienne du continent nord-américain.
Première Sainte amérindienne (1656-1680).
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« C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était
arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. »
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, séquence, Évangile) :
Livre des Actes des Apôtres 10, 34a.37-43…
Psaume 118 (117), 1-2.3-4.16-17.22-23…
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3, 1-4…
Séquence…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20, 1-9.
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Nous sommes le premier jour de la semaine. Marie Madeleine va poser les gestes du respect religieux envers celui qu’elle aimait, après l’attente due au Sabbat. Mais elle perçoit de loin l’anormal de la réalité. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle part informer Pierre et Jean pour qu’ils constatent la situation. Marie Madeleine est là avec cette surprise qui la rejoint dans son cœur de femme. La Résurrection n’est pas seulement celle de Jésus, c’est déjà la nôtre. Croire au Christ ressuscité, c’est aussi croire que je ressuscite avec Lui. Ce grand matin est le germe d’une immense espérance qui prend corps dans l’humanité. L’Evangile nous enseigne à regarder le tombeau comme une présence et une plénitude en ce jour de Résurrection, c’est le passage permanent de la mort à la vie, de la tristesse à la joie, du vide à l’espérance et de la solitude à la présence paisible de Dieu. C’est le Christ mort et vivant, « pour nous les hommes et pour notre salut, » qui commence son œuvre de rassemblement.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. « Simon-Pierre » va selon son rythme intérieur, il se fait distancer par Jean. Arrivé au tombeau, il entre d’autorité dans le tombeau ouvert et vide. Il ne voit pas plus que ce spectacle affligeant, il ne comprend pas. Jean a encore dans les yeux les scènes tragiques du vendredi, ces images de souffrance et de mort se mêlent aux souvenirs des trois années vécues avec le Maître, partageant ses repas, ses fatigues, sa mission. Chaque événement s’est gravé dans ses yeux et dans son cœur. La joie de Pâques nous attend, là où nous sommes, dans la pesanteur de nos existences, avec les mensonges de notre cœur, avec nos lassitudes et avec la petite flamme de notre espérance. Un temps nouveau s’implante dans l’humanité. La Vie se donne et se laisse trouver, toucher. Elle entraine déjà avant même d’être reconnue. Nous avons, ici, les faits et gestes des tout premiers témoins. A leur suite, un jour ou l’autre, nous aurons à faire ce saut dans la nouveauté qui nous attend.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. Pâques, c’est la fête de la foi ! Jean accepte de recevoir cette nouveauté inouïe. « L’autre disciple » qui a attendu au seuil du tombeau, voit les linges, roulés d’une certaine manière, et il croit. Il relie ce qui est arrivé à ce qui était annoncé. Leur exemple est précieux pour guider notre propre chemin pour découvrir et suivre Jésus qui est la Vie. Le disciple bien-aimé, à la suite de l’Unique "Bien-Aimé," passe de la mort à la vie avec lui. Jésus n’a jamais été aussi présent pour Jean dont la foi jaillit comme un cri de triomphe au plus profond de son cœur : « Le Seigneur est ressuscité ! » La joie qui l’envahit agrandit son cœur. Il découvre sa mission, au cœur de la communauté, il sera le témoin de sa présence. La joie du Ressuscité nous est promise, mais c’est lui qui la donne. C’est Jésus qui nous l’offre et c’est pourquoi elle peut tout envahir. Le tombeau vide de Jésus est plein à nouveau, il ne désemplira pas. Pierre et l’autre disciple viennent d’accomplir un geste qu’une parole va bientôt accompagner : l’annonce du Christ mort et ressuscité. C’est par la foi que nous allons annoncer le passage de la mort à la vie.
Nous demandons la grâce d’être renouvelés au matin de Pâques, pour avancer joyeux vers Jésus ressuscité.
Père Gilbert Adam
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HYMNE : Lumière du monde, ô Jésus
Lumière du monde, ô Jésus,
Bien que nous n’ayons jamais vu
Ta tombe ouverte,
D’où vient en nous cette clarté,
Ce jour de fête entre les fêtes,
Sinon de toi, ressuscité ?
Quand sur nos chemins on nous dit :
Où est votre Christ aujourd’hui
Et son miracle ?
Nous répondons : D’où vient l’Esprit
Qui nous ramène vers sa Pâque,
Sur son chemin, sinon de lui ?
Nous avons le cœur tout brûlant
Lorsque son amour y descend
Et nous murmure :
L’amour venu, le jour viendra
Au cœur de toute créature,
Et le Seigneur apparaîtra.
Et si l’on nous dit : Maintenant
Montrez-nous un signe éclatant
Hors de vous-mêmes !
Le signe est là qu’à son retour
Nous devons faire ce qu’il aime
Pour témoigner qu’il est amour.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Aujourd’hui, Dieu Notre Père, tu nous ouvres la Vie éternelle
par la victoire de Ton Fils sur la mort, et nous fêtons sa Résurrection.
Que Ton Esprit fasse de nous des hommes nouveaux
pour que nous ressuscitions avec Le Christ dans la Lumière de la Vie.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint Esprit pour les siècles des siècles.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
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