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Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine

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Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine Empty Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine

Message par MichelT Jeu 20 Jan 2022 - 13:21

Les tensions augmentent entre les USA et l`OTAN – instruments de l`oligarchie mondialiste – et la Russie a propos de l`Ukraine.

L`Ukraine était une partie de l`URSS et culturellement est un pays slave.

A la fin de la guerre froide et a la chute du communisme en 1991 – l`URSS et la Russie ont démantelé l`Alliance militaire des pays communistes qui était le Pacte de Varsovie. Une alliance militaire des pays sous domination communiste (Allemagne de l`est – Hongrie – Tchécoslovaquie – Pologne – Roumanie - Bulgarie -  URSS)

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Les pays du Pacte de Varsovie - en rouge - démantelé a la chute du communisme en URSS en 1991

Les pays occidentaux eux,  n`ont pas démantelé l`alliance militaire défensive contre le communisme qui est l`OTAN ( Allemagne de l`ouest – Grande-Bretagne – USA – Canada – Norvège – Belgique – Hollande – Italie – Grèce – Turquie – Danemark – Islande - Portugal) –  Depuis ce temps – l`OTAN est devenu le bras armé des oligarques mondialistes qui rêve d`un gouvernement mondial. Ils poussent le contrôle de l`OTAN sur les anciens pays de l`est de l`Europe autrefois communistes. Et après avoir inclus les pays de la Baltique – ils cherchent maintenant a inclure l`Ukraine dans l`OTAN. Ils sont littéralement aux portes et a la frontière occidentale de la Russie.

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Carte de l`OTAN actuel - les mondialistes veulent inclure l`Ukraine dans l`OTAN - la Russie refuse et menace d`envahir l`Ukraine - des forces russes nombreuses sont a la frontière de l`Ukraine et se prépare a une éventuelle invasion.


Les USA – ont toujours été très belliqueux a propos de la présence de troupes soviétiques a Cuba ( voir la crise des missiles de Cuba en 1963) – une île communiste a 661 Km de la côte de la Floride. Ils disaient dans les années 1980 que jamais les USA n`accepteraient le présence de troupes soviétiques au Mexique – a la frontière sud des USA, mais ils sont a la frontière de la Russie...

Il y a quelque jours, la Russie a dit que elle allait considérer l`inclusion de l`Ukraine dans l`Otan comme un acte d`agression et que une déclaration de guerre était très possible. Un ultimatum a l`OTAN et aux USA.

Les mondialistes qui ont monté l`Ukraine contre la Russie font de nombreux mensonges d’État sur cette situation et sur le choix des Criméens de se rattacher à la Russie en 2015, que l’oligarchie mondiale refuse de reconnaître parce qu’il  n’arrange ni l’OTAN, ni les oligarques de l’Union européenne, soucieux de faire main-basse sur les ressources énergétiques de l’Ukraine dont la majorité se trouvent sur les territoires des républiques sécessionnistes de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass. Des oligarques tout aussi soucieux d’assiéger la Russie en la coupant de ses racines naturelles. ( Voir le livre Le Grand Échiquier de Zbigniew Brzezinski – une homme des Rockefellers et membre du Council on Foreign Relations mondialiste de New-York – dans son livre de 1997 ou il estimait que l`Ukraine devait faire partie de l`Europe et qu`il fallait repoussé la Russie le plus loin possible.)


Une solution possible serait que l`Ukraine soit déclarée zone de neutralité - un peu comme l`Autriche a l`époque de la guerre froide -  et que les forces de l`OTAN quitte ce pays?
Prions pour que les hommes sensés des deux côtés - prennent le pas sur les extrémistes, les avares et les radicaux.

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Dernière édition par MichelT le Sam 5 Fév 2022 - 2:28, édité 3 fois

MichelT

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Message par MichelT Mer 26 Jan 2022 - 13:19


Fox News aux USA

Les plus agressifs demandent dans les médias mondialistes aux USA et dans le monde pourquoi le président Biden ne fait pas plus pour défendre « l`intégrité territoriale de l`Ukraine» « défendre notre allié démocratique»

De nombreux irresponsables battent le tambour de guerre dans les médias alors que les conséquences d`un conflit armé avec la Russie – puissance nucléaire – et grande puissance militaire pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l`Europe et pour le monde entier.

Les mondialistes poussent pour l`intégration de l`Ukraine dans l`OTAN a la frontière occidentale de la Russie. Imaginez a la place que la Russie intègre le Mexique dans son orbite et envoi des chars d`assauts patrouiller a la frontière sud des USA et fournissent des armes a l`armée mexicaine pour les monter contre les USA – Les USA seraient dans une grande colère et se sentiraient menacés – même chose pour les Russes avec la présence de l`OTAN a sa frontière ouest – l`OTAN fournit des armes a l`Ukraine et monte le pays contre la Russie.

L`analyste dit que les USA sont poussés par des faiseurs de guerres irresponsables aux USA – qui ont déjà impliqués le pays dans de nombreuses guerres au Moyen-Orient avec des conséquences dramatiques. Georges Kennan avait déjà dit que l`expansion de l`OTAN pouvait mener a une guerre contre l`URSS et l`analyste demande pourquoi le gouvernement américain écoute ces mauvais et dangereux conseillers?

Un conflit avec la Russie serait dramatique. Les Russes parlent maintenant de déployer des armes stratégiques a Cuba et au Vénézuela. Les USA n`ont pas d`intérêts stratégiques vitaux en Ukraine mais les radicaux poussent l`affaire quand même...

L`orgueil et l`avarice sont de mauvais conseils...

La Russie n`est plus un pays communiste qui exporte la Révolution bolchévique dans le monde.

L`oligarchie mondialiste sans-frontière dans les pays occidentaux est obsédée par les frontières de l`Ukraine...


Le Canada et la crise en Ukraine

source: L`aut` journal

La Vice Première Ministre Chrystia Freeland est la porte-parole du puissant lobby ukrainien au sein du cabinet. Née en Alberta de parents ukrainiens, elle s’est signalée, avant d’entrer en politique fédérale, par son activisme antirusse au point d’être déclarée « persona non grata » en Russie. Aujourd’hui, elle veut que le Canada réponde favorablement aux demandes d’aide militaire du gouvernement ukrainien. Déjà, Ottawa renouvelle à chaque six mois la mission de 200 militaires canadiens chargés d’entraîner des militaires ukrainiens. Maintenant, Kiev demande de l’armement et l’application de nouvelles sanctions économiques contre la Russie. Le Canada a beau avoir la plus importante communauté ukrainienne hors de l’Ukraine, le lobby ukrainien n’explique pas tout. Derrière celui-ci, il y a le lobby pétrolier. L’enjeu géostratégique de la confrontation entre l’OTAN et la Russie, dont on parle peu, est le découplage de l’Europe de la Russie, la fin de sa dépendance aux hydrocarbures russes. Plus de 40 % du gaz naturel et 20 % du pétrole consommés en Europe proviennent de la Russie. Les pays les plus dépendants sont l’Allemagne, l’Italie et la Turquie.

MichelT

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Message par MichelT Lun 21 Fév 2022 - 21:27

La promesse de non-élargissement de l’OTAN vers l’Est confirmée par des documents d’archives

21 février 2022 - Médias-Presse Info

Alors que les médias politiquement corrects français restent étrangement silencieux sur cette découverte, certains journaux allemands osent en parler. Il est vrai que l’Allemagne, via le pipeline Nord Stream 2 en construction qui lui apportera le gaz russe est concernée directement par la crise russo-ukrainienne et sa résolution par des voies diplomatiques.  

Le quotidien Welt a publié le 18 février dernier un article faisant état de la découverte d’ « une note des Archives nationales britanniques, qui vient tout juste de faire surface » et qui « soutient l’affirmation russe selon laquelle l’Occident a violé les promesses faites en 1990 avec l’expansion de l’OTAN vers l’est ».

Cette note ne fait que confirmer la véracité des propos de l’ancien chef de la diplomatie française Roland Dumas paru le 13 février dernier dans un entretien publié sur le site français Les crises.

Dans l’article du Welt on peut lire que c’est le politologue américain Joshua Shifrinson qui « a retrouvé le document, autrefois classé secret. Il s’agit d’une réunion des directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères des USA, de Grande-Bretagne, de France et d’Allemagne à Bonn le 6 mars 1991. Le sujet était la sécurité de la Pologne et d’autres pays d’Europe de l’Est. Un directeur politique dirige le département politique du ministère des Affaires étrangères et est considéré comme le conseiller le plus proche du ministre des Affaires étrangères. Le représentant de Bonn, Jürgen Chrobog, a déclaré à l’époque : ‘’Nous avons clairement indiqué lors des négociations que nous n’étendrions pas l’OTAN au-delà de l’Elbe. Nous ne pouvons donc pas proposer l’adhésion à l’OTAN à la Pologne et aux autres.‘’ »

Ce non-élargissement vers l’Est fut soutenu également par les Britanniques, les Français et les Américains qui, écrit le Welt en se basant sur la note « ont également rejeté l’adhésion à l’OTAN pour les Européens de l’Est. Le représentant américain Raymond Seitz a déclaré : ‘’Nous avons clairement fait savoir à l’Union soviétique – dans les pourparlers – que nous ne profiterons pas du retrait des troupes soviétiques d’Europe de l’Est.‘’ »

« Deux ans plus tard, les Américains changeaient leur Politique » rappelle en conclusion le journal allemand.

Un changement de politique qui aujourd’hui, alors que une éventuelle entrée de l’Ukraine dans l’OTAN est à nouveau soulevée par certains, fait grincer des dents la Russie. L’adhésion de l’Ukraine, territoire frontalier avec la Russie au traité atlantique, qui mettrait les Etats-Unis au portes de ‘l’empire russe, est impensable pour Vladimir Poutine qui rappelle les promesses faites en 1991.

Francesca de Villasmundo


Le pipeline Nord Strean 2 à l’arrêt, la crise ukrainienne fait avant tout les affaires de Washington

22 février 2022 - Médias-Presse Info

« À la lumière des dernières actions de la Russie, la certification pour le démarrage du gazoduc Nord Stream 2 ne peut être donnée ».

Quelques mots, mais très précis : le chancelier allemand Olaf Scholz a effectivement « fermé » le Nord Stream 2, le gazoduc capable d’augmenter le flux de gaz russe dirigé vers l’Allemagne et l’Europe. Il s’agit du premier geste officiel de Berlin (et de l’Europe) en réponse à la décision annoncée lundi soir par le président russe Vladimir Poutine de reconnaître les républiques séparatistes du Donbass.

Or ce n’est pas un hasard si les alarmes lancées par Washington pour l’invasion imminente de l’Ukraine par la Russie se sont déclenchées en décembre dernier, deux mois après l’achèvement du nouveau gazoduc Nord Stream 2 qui doublera les importations d’énergie en provenance de Russie et qui permettra au gaz d’arriver directement en Allemagne et de là l’Europe en traversant le fond de la mer Baltique, sans traverser l’Ukraine et la Pologne. Long de 1 200 kilomètres, le Nord Stream 2 a coûté 10 milliards d’euros et suit le même chemin que le Nord Stream 1, achevé il y a plus de dix ans et, comme son prédécesseur, est capable de transporter 55 milliards de mètres cubes de gaz par an.

Une grande partie de la pression exercée par les États-Unis sur Berlin tend à empêcher l’activation du gazoduc. Il vaut aussi mieux rappeler qu’en 2014 c’est précisément la pression de Washington sur la Bulgarie qui a stoppé l’achèvement d’un autre gazoduc important, le South Stream, destiné à acheminer le gaz russe directement vers l’Europe en traversant le fond de la mer Noire vers la Bulgarie, d’où il se ramifierait dans deux directions différentes : au nord vers la Hongrie et l’Autriche et à l’ouest à travers la Grèce jusqu’à atteindre les Pouilles. La crise russo-ukrainienne est donc intimement liée à la guerre économique que les Etats-Unis mènent contre la Russie et l’Europe qui aura à souffrir si les importations de gaz russe sont arrêtées.

« L’exportation de gaz vers le Vieux Continent, rappelle le site de géopolitique Inside Over, a une grande valeur économique pour la Russie. Une grande partie des revenus dépend des longs trajets souterrains des gazoducs qui acheminent les matières premières russes vers le marché européen. Pipelines et routes qui passent principalement par l’Ukraine. Une situation devenue donc très délicate pour le Kremlin après la première révolution de couleur menée à Kiev en 2004 et les premières turbulences entre la Russie et l’Ukraine qui ont eu lieu au fil des années. Pour le gouvernement russe, il était nécessaire de concevoir de nouveaux gazoducs capables d’amener du gaz en Europe sans passer par le territoire ukrainien. D’où le démarrage des travaux de deux méga ouvrages internationaux : le South Stream et le Nord Stream. Deux canaux capables de contourner l’Ukraine et de ne pas soumettre le marché du gaz russe et européen à des désaccords avec Kiev. Le South Stream prévoyait le passage depuis la mer Noire, depuis la Bulgarie pour ensuite rejoindre l’Italie depuis l’Adriatique. Mais en 2014, après les premières sanctions consécutives à l’annexion russe de la Crimée, le gouvernement bulgare décrète l’arrêt des travaux. Cela a conduit à la conception du Turkish Stream, un canal inauguré en 2020 et passant par la Turquie.

« Le Nord Stream, quant à lui, a été conçu pour passer sous la mer Baltique et relier directement les gazoducs russes aux gazoducs allemands. Le premier canal a été ouvert entre 2011 et 2012. Nous sommes ensuite passés à la conception d’un second canal capable de doubler le débit de la quantité de gaz acheminée vers l’Europe depuis la Russie. Les travaux sont presque prêts. Seul manquait le feu vert des autorités allemandes. Un feu vert qui, en fait, est maintenant gelé :  »Quant à la situation, a déclaré Scholz de Berlin, pour Nord Stream 2, j’ai demandé au ministère de l’Énergie d’engager les procédures afin que la certification pour la mise en service du gazoduc ne soit pas délivrée. » Ainsi, Moscou manquera de revenus de la quantité accrue de gaz exportée grâce aux nouveaux travaux. Ce n’est pas un hasard si le blocus de Nord Stream 2 a toujours représenté la première, et peut-être la plus importante, des sanctions envisagées » dans le conflit opposant la Russie à l’OTAN au sujet de l’adhésion de l’Ukraine au traité atlantique. Or avec la reconnaissance des républiques séparatistes de Donetsk et de Lougansk, Vladimir Poutine envoie le signal qu’il est prêt à les protéger de Kiev qui pourrait être tenté de les reprendre avec l’aide de l’OTAN. Avec l’arrêt du Nord Steam 2, Berlin et l’Europe avec la bénédiction des États-Unis prennent position contre la Russie.

« Cependant, continue Inside Over, les problèmes ne sont peut-être pas uniquement russes. Dans une phase comme celle que nous traversons actuellement, caractérisée par de fortes flambées des prix des matières premières et une moindre disponibilité du gaz sur le marché, ne pas avoir l’apport de matières premières russes pourrait représenter un préjudice pour l’Europe. Nord Stream 2 aurait pu être d’une grande aide en période de grave crise énergétique pour le Vieux Continent. Scholz a déclaré que l’Allemagne vise depuis longtemps à réduire sa dépendance au gaz et convertit l’économie à d’autres sources d’énergie. Mais le reste de l’Europe ? Par exemple, l’Italie importe chaque année de grandes quantités de gaz russe. Ainsi que d’autres pays du bassin méditerranéen. Certainement pas un petit grain.

« Pendant ce temps, de Kiev sont venus des applaudissements pour le choix de Berlin : ‘‘Le vrai leadership implique l’adoption de décisions difficiles dans les moments difficiles. La décision de l’Allemagne démontre exactement cela – a écrit le ministre des Affaires étrangères Dmitro Kuleba sur Twitter – le choix est correct sur le plan moral, politique et pratique compte tenu des circonstances actuelles » ».

L’arrêt du Nord Stream 2 fait avant tout les affaires de Washington : sur fond de crise, il apparaît de plus en plus évident que l’objectif stratégique des Etats-Unis, en évoquant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, en soutenant ce pays malgré ses attaques répétées contre les républiques séparatistes russophones – entorse aux accords de Minsk- et qui font craindre une épuration ethnique des Russes, est de creuser un fossé profond entre l’Union européenne et la Russie pour la maîtrise de l’arme énergétique.

Francesca de Villasmundo

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Source: Médias-Presse Info - quelques réactions sensées

Maintenant que tout le monde a bien compris que tout ça pouvait dégénérer dans un conflit nucléaire, on va peut-être se calmer un peu sur les déclarations ultra-belliqueuses irresponsables de certains commentateurs des plateaux TV – Damien Rieu – 27 février 2022

J'abhorre particulièrement les civils qui deviennent des militaristes et qui sont toujours prêts à envoyer les militaires se faire trouer la peau pendant qu'ils restent douillettement calfeutrés dans leur appartement ou qu'ils se pavanent sur les plateaux TV. Jean-Bernard Pinatel

Les États-Unis ont réussi leur coup. Un nouveau rideau de fer va s'installer en Europe. Le climat de guerre tiède justifiera les plus brutales mesures de privation de nos droits et libertés, dans nos pays ravagés par la crise économique, dont la Russie sera rendue responsable. - Laurent Ozon

L’Occident se réveille avec la gueule de bois. Endormi par le consumérisme et la mondialisation, shooté à la naïveté gauchiste, il pensait la paix éternelle et découvre subitement qu’elle n’est qu’une parenthèse entre deux guerres. Damien Rieu

La Commission européenne, qui refuse de financer des dispositifs de protection des frontières européennes contre les intrusions (parce que les murs "c'est pas gentil"), est soudainement prête à financer des armes létales contre la Russie. - Carl Hubert

Ceux qui se sont calfeutrés pendant six mois par peur d’une grippe sont partants pour une escalade militaire avec une puissance nucléaire ! Les médias sont les instruments de la déraison – Jean-Yves Le Gallou

Message très juste d'Erik : Les journalistes, pseudo-experts, politiciens, prompts à jouer les matamores dans la quiétude douillette des plateaux télé, oublient que les conflits n’ont qu’un temps et qu'il faut vivre ensuite dans le monde qui en émerge.

MichelT

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Message par MichelT Lun 7 Mar 2022 - 22:26

Ukraine: une terrifiante uniformité d’information et d’opinion. Et le diktat de l’UniDem progresse dans notre pays. (en Italie)

2 Mar 2022 - sur le site Benoît et moi - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

(Extraits)

Comment fonctionne la machine des médias et des opinions à l’heure de la guerre contre l’Ukraine ? Elle suit le schéma déjà testé avec la pandémie, avec les grands thèmes historiques et avec les crises graves : en premier lieu, elle devient monomaniaque, obsessionnelle, envahissante, elle passe du statut de thème principal à celui de thème unique des JT, des approfondissements. Même pendant la guerre mondiale , il n’est jamais arrivé que les journaux soient réduits au seul thème de ces jours.

La fabrique du consensus fournit donc la répétition sans fin de l’Identique : des flux de reportages et d’informations qui ne diffèrent pas ou peu, rapportant chaque jour la même version officielle des événements et commentant les mêmes images tout en restant dans le même cadre, sur fond de propagande de guerre.

Malheur à ceux qui font des allusions à une lecture qui rappelle simplement les faits: par exemple, ils demandent que Marc Innaro soit viré de la correspondance de Moscou pour la RAI juste parce qu’il a osé mentionner l’expansion de l’OTAN. C’est un fait objectif, il suffit de regarder n’importe quelle carte et de voir comment elle s’est étendue au cours des vingt dernières années. Mais noter cela devient immédiatement de l’intelligence avec l’ennemi… D’où la militarisation des opinions : si vous ne répétez pas tout ce qu’ils répètent tous les jours, alors vous êtes du côté de Poutine, vous êtes son supporter. Et si vous êtes dans le service public, c’est une circonstance aggravante.

Avertissement superflu pour ceux qui raisonnent, mais nécessaire à réitérer pour la police de la pensée et les militants : voir les choses dans un horizon plus large et plus articulé et non à travers le schéma puéril et manichéen du bien/mal exclut toute indulgence envers l’agression et la méthode soviétique de Poutine et inclut la solidarité avec le peuple ukrainien qui est certainement victime et souffre l’enfer.

Enfin, dans ce cas aussi, les conservateurs et les progressistes, les modérés et les radicaux, les faucons et les colombes, les populistes maintenant réduits à des lèche-bottes, les nationalistes et les radicaux anti-système, tous adhèrent à l’UniDem, c’est-à-dire à l’unification de toutes les positions au Canon Démocrate, en vigueur aux Etats-Unis depuis que les Démocrates sont revenus au pouvoir avec Biden, dans l’Europe techno-dem et en Italie avec ses dérivés [et bien entendu en France]. Vous vous rappelez à quel point les opinions étaient différentes il y a trois ans, ou même moins ? Il a suffi du covid, et maintenant de la guerre, pour arriver à une uniformité absolue, avec un minimum de nuances et de variables lexicales secondaires. Draghi [/Macron] pour tout le monde, tout le monde pour Draghi. Et à son tour, Draghi est le prolongement de l’OTAN dans le domaine économico-financier.

Est-il licite de douter que si des négociations avaient été sérieusement ouvertes sur la possibilité de rendre l’Ukraine neutre, c’est-à-dire hors de la présence de l’OTAN et de l’influence russe, nous n’en serions peut-être pas là ? On peut alors faire tous les procès d’intention et dire que Poutine a pris la rigidité occidentale et son hégémonie revendiquée comme prétexte pour attaquer.

Est-il licite de dire que nous n’en serions peut-être pas là avec Trump, étant donné qu’avec cet étrange fanfaron, les guerres n’ont pas éclaté ? C’est un doute, au moins, mais la question de l’Ukraine/Europe/OTAN couvait déjà de son temps.

Est-il licite de noter qu’après avoir pendant des années piétiné, avili, disqualifié toute requête de souveraineté nationale et tout nationalisme connexe, il est grotesque aujourds’hui de louer le patriotisme souverain des Ukrainiens ?

Est-il licite de dire que le drame supplémentaire de ce conflit est qu’il n’y a pas d’arbitres, pas de garants, pas de figures tierces qui peuvent être acceptées par l’une ou l’autre des parties pour rechercher une solution ? Jusqu’à présent, seules les personnalités religieuses, notamment de l’Église orthodoxe, peuvent jouer un rôle important lorsqu’elles ne deviennent pas des Églises nationales. Mais il n’y a pas d’États tiers, de dirigeants d’organismes internationaux comme l’ONU, qui puissent jouer ce rôle de passerelle. Seulement des médiateurs.

Et enfin, est-il licite de dire que le fait d’avoir fait de Poutine l’ennemi numéro un de l’humanité, avant même qu’il n’envahisse l’Ukraine, au lieu de le considérer comme un autocrate avec lequel il faut inévitablement traiter comme avec Xi Jin Ping, Erdogan et d’autres, risque de précipiter la situation à des niveaux impensables? Si Poutine est vraiment ce dictateur fou, l’incarnation du mal, le fait qu’il n’ait aucun scrupule à utiliser le fameux bouton nucléaire dont il a déjà été menacé devrait nous inquiéter.

Et alors un jeu très dangereux se met en place : tenter de faire tomber Poutine, encourager la conspiration des oligarques, exacerber les dissensions internes, diviser le pouvoir russe et sa filière. Ceux qui soutiennent ces choses n’établissent en aucun cas une préférence pour la dictature de Poutine ou même une sorte d’indifférence neutre entre une démocratie et une autocratie. Mais ils essaient simplement de dire que nous n’avancerons pas si nous continuons avec cette simplification militante, militaire, bipolaire, où la vérité coïncide avec l’Occident, le Bien absolu avec l’OTAN.

Chaque fois que la pensée cesse d’observer la réalité à partir de plusieurs points de vue et sous toutes ses facettes, ce n’est pas seulement une mortification pour l’intelligence, mais on met en danger la liberté et la dignité des individus, des groupes, des peuples et des États.

Bref, le mal dont nous sommes témoins en Ukraine est double, et il n’est pas seulement celui qu’on nous fait voir.

MV, La Verità (1er mars 2022)

MichelT

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Message par MichelT Lun 7 Mar 2022 - 23:34

L'empreinte mondialiste géante du multi-milliardaire George Soros dans la tourmente ukrainienne

George Soros’ Giant Globalist Footprint in Ukraine’s Turmoil – The New American

William F. Jasper 14 mars 2014 (traduction automatique)

(Extraits)

L'investisseur/activiste milliardaire George Soros a une empreinte géante en Ukraine. Semblable à ses opérations dans des dizaines d'autres pays, il a, au cours des deux dernières décennies, versé des dizaines de millions de dollars dans des organisations non gouvernementales (ONG) ukrainiennes, apparemment pour les aider à transformer leur pays en un pays plus "ouvert". et la société « démocratique ». De nombreux participants aux manifestations "EuroMaidan" de Kiev étaient membres d'ONG financées par Soros et/ou ont été formés par les mêmes ONG dans les nombreux ateliers et conférences parrainés par la Fondation internationale de la Renaissance (IRF) de Soros et ses divers instituts Open Society et fondations. L'IRF, fondée et financée par Soros, se vante d'avoir donné "plus que toute autre organisation donatrice" à la "transformation démocratique" de l'Ukraine.

Le rapport annuel de l'International Renaissance Foundation pour 2012, le dernier disponible, indique que "l'IRF a fourni 63 millions d'UAH de financement aux organisations de la société civile - plus que toute autre organisation donatrice travaillant dans ce domaine en Ukraine". La référence « UAH » utilisée ci-dessus fait référence à la hryvnia ukrainienne, la monnaie ukrainienne, qui vaut environ 0,11 $ US, soit 11 cents aux États-Unis. Cela se traduit par environ 6,7 millions de dollars que l'IRF a fournis aux groupes ukrainiens en 2012 ; pas une somme énorme, par rapport à de nombreuses autres campagnes politiques et sociales, mais plus que simplement "significative". Dans l'Ukraine en manque d'argent, les dollars de Soros contribuent grandement à séduire et à coopter toute opposition politique légitime dans le camp "progressiste" approuvé par Soros.

Selon le propre site Web de l'IRF,  Soros a acheminé plus de 100 millions de dollars vers des ONG ukrainiennes au fil des ans : Au cours de la période de 1990 à 2010, la Fondation internationale de la Renaissance a fourni plus de 100 millions de dollars en soutien à de nombreuses organisations non gouvernementales (ONG), groupes communautaires, institutions universitaires et culturelles, maisons d'édition, etc.

Le site Internet et les rapports annuels de l'IRF indiquent clairement que les fonds Soros visent à promouvoir le « partenariat » ukrainien avec l'UE et son « intégration ». Soros a fourni plusieurs millions d'autres argent à ses autres robinets « philanthropiques ». Cependant, l'influence de Soros en Ukraine s'étend bien au-delà du financement traçable qu'il fournit aux ONG militantes ukrainiennes, aux universitaires et aux groupes de réflexion. Tout aussi importante, sinon plus, est l'influence qu'il exerce sur l'opinion mondiale à travers son réseau de propagande massif (y compris Project Syndicate et d'autres mégaphones Soros) et ses contacts personnels directs avec les présidents, les premiers ministres, les parlementaires, les banquiers centraux, les dirigeants des médias et les titans de la finance de Wall Street.

Dans une chronique du 26 février qu'il a écrite pour Project Syndicate et qui a été publiée par des centaines de journaux et de sites Web, Soros a fait valoir que l'UE et le FMI devaient lancer un nouveau plan Marshall pour l'Ukraine, ce qui signifie, bien sûr, des transferts d'argent de l'UE et des États-Unis, des contribuables vers les  politiciens, organisations et institutions ukrainiennes approuvées par les agents mondialistes/socialistes/corporatistes qui dirigent l'UE et le FMI. Le point clé de l'essai de Soros, intitulé « Soutenir la percée de l'Ukraine », est peut-être le suivant : « L'Ukraine aura besoin d'une aide extérieure que seule l'UE peut fournir : une expertise en gestion. George Soros est toujours pour la gestion par des "experts", c'est-à-dire la planification centrale, la marque de fabrique de tout régime socialiste, fasciste ou communiste. En fait, il est l'un des principaux défenseurs de la planification et du contrôle centralisés mondialiste. Par conséquent, il est un fervent partisan de longue date des Nations Unies, du FMI / de la Banque mondiale, de l'OMC, du contrôle mondial de la population par le biais de l'OMS et du FNUAP, et de pratiquement toutes les autres tentatives internationalistes visant à renverser la souveraineté nationale et à faire progresser la construction d'un gouvernement mondial omnipotent.

Son fétiche pour l'internationalisme comprend, en particulier, l'élargissement et l'autonomisation de l'UE, qui a été le principal sujet de préoccupation dans les livres et les essais de Soros, ainsi que dans nombre de ses discours et interviews dans les médias. Soros est un partisan à part entière de «l'intégration» politique et économique totale de l'UE, ce qui signifie une annihilation complète de toute indépendance résiduelle des États membres de l'UE et le transfert de tous les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires substantiels aux politiciens et administrateurs de l'UE. à Bruxelles. Au cours des dernières années, Soros a particulièrement insisté sur la mise en place d'un Trésor central de l'UE, ou Autorité budgétaire européenne (ALE), qui, selon lui, est "l'ingrédient manquant nécessaire pour faire de l'euro une monnaie à part entière avec un véritable prêteur". . » de dernier recours. » La Banque centrale européenne (BCE), dit Soros, n'a pas suffisamment de pouvoirs pour faire ce qui est nécessaire, même s'il admet qu'elle a illégalement usurpé des pouvoirs – ce qu'il applaudit.

Lorsque le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi (ancien vice-président et directeur général de Goldman Sachs) a annoncé le 1er août 2012 que la BCE « ferait tout ce qu'il faut pour préserver l'euro en tant que monnaie stable », le président de la Bundesbank allemande, Jens Weidmann, s'y est opposé, rappelant que les pouvoirs de la BCE sont limités par la loi. Néanmoins, Draghi est allé de l'avant, promettant que la BCE procéderait à des achats illimités d'obligations d'État de membres endettés de l'UE - à condition qu'ils placent leurs pays sous le contrôle d'exécuteurs de la "troïka" - la Commission européenne, la BCE et le FMI. C'est la même troïka qui a dévasté les citoyens de Chypre l'année dernière, pillant leurs comptes bancaires pour rembourser les obligations que les politiciens socialistes et Goldman Sachs leur avaient imposées. Mais Soros, dont les nombreux fronts des "droits de l'homme" prônent "l'état de droit", la "responsabilité" et la "transparence", affirme que la Troïka anarchique et irresponsable n'a pas assez de pouvoir ! Elle doit être complétée par une AAE, précise-t-il, qui devrait exercer un pouvoir sur toutes les matières fiscales.

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso (un "ancien" communiste maoïste), ont déjà prévu une enveloppe de plusieurs milliards pour l'Ukraine. Cependant, de nombreux Ukrainiens, de tous les horizons politiques, craignent de tomber sous le contrôle de la troïka, et à juste titre. Ils ne veulent pas échanger la corruption et l'oppression du régime pro-Kremlin de Ianoukovitch contre une autre dictée par l'UE et le FMI. Comme nous l'avons souligné récemment, même le sondage commandé par les États-Unis Le département d'État a constaté que seulement 37 % des Ukrainiens étaient favorables à l'adhésion à l'UE.

L'économiste Michael Roberts se décrit sur son blog comme "un économiste marxiste". Néanmoins, Roberts est sur la bonne voie dans sa chronique du 27 février en déclarant : « Le peuple ukrainien se retrouve avec le choix de Hobson : soit opter pour le capitalisme de copinage dirigé par le KGB de Russie, soit opter pour des « démocrates » pro-européens tout aussi corrompus ». Il a également raison d'affirmer que la dette extérieure de l'Ukraine va bientôt doubler, si elle emprunte le FMI, et que le peuple ukrainien sera accablé par une dette écrasante pendant une génération. j'ai écrit: L'Ukraine pourrait encore organiser un effondrement financier et un effondrement bancaire. Plus probablement, le nouveau gouvernement sera aidé au cours des prochains mois avec des prêts relais jusqu'à ce que l'accord avec le FMI soit conclu. Alors les difficultés pour le peuple commenceront vraiment à être sérieuses. La dette extérieure de l'Ukraine est sur le point de doubler à mesure qu'elle contracte de nouvelles dettes auprès du FMI et que le coût de la dette existante en dollars et en euros augmente à mesure que l'hyrvnia est dévaluée. Ce fardeau reposera sur les épaules des Ukrainiens pendant une génération. Seulement, il pourrait doubler plusieurs fois et accabler les Ukrainiens bien plus longtemps qu'une génération ; cela pourrait les lier avec la servitude pour dettes à perpétuité. L'écrivain bosniaque Andrej Nikolaidis avertit les Ukrainiens qu'il faut s'attendre à une dette massive et à une pauvreté écrasante sous le régime géré par la troïka. "Cela ne nous surprend guère en ex-Yougoslavie", écrit Nikolaidis. « Au début de sa dissolution, la dette extérieure yougoslave était de 9,5 milliards de livres ; aujourd'hui, après toute "l'aide" que nous avons reçue de la troïka, c'est plus de 107 milliards de livres."

La Bosnie est aujourd'hui un pays pauvre et divisé, encore plus qu'elle ne l'était en 1992. D'anciens soldats, affamés et malades, se rassemblent et manifestent. "Pendant que nous saignions, ils volaient", raconte l'un... Certains Bosniaques voyaient leur avenir sous le drapeau bosniaque et européen, d'autres sous le drapeau croate et européen, et d'autres encore sous le drapeau de la Grande Serbie. Beaucoup de drapeaux, mais une seule pauvreté pour tous.

Mais pourquoi l'Ukraine doit-elle officiellement rejoindre l'UE ou l'Union douanière parrainée par le Kremlin ? Sont-ce les seules options ? N'est-il pas possible pour l'Ukraine d'adopter une position neutre d'indépendance et de commerce pacifique avec les deux parties ? Une telle position ne serait-elle pas la meilleure pour tous les intéressés ? D'après les sondages disponibles, il semble que ce soit l'avis d'une pluralité, sinon d'une majorité, d'Ukrainiens. L'immense réseau ukrainien de gazoducs fournit non seulement le gaz russe dont ont tant besoin les pays de l'UE, mais il est également la source de revenus vitaux pour la Russie grâce à ce système de distribution d'énergie. Les peuples de la Russie, de l'Ukraine et de l'UE bénéficient d'une Ukraine stable, pacifique et neutre ; forcer les Ukrainiens à choisir l'un ou l'autre camp ne profite à personne - à l'exception des dirigeants fous de pouvoir de la Russie et de l'UE, et de leurs confrères mondialistes.

Pourquoi alors, les Américains devraient-ils suivre les directives de George Soros, Barack Obama, John Kerry, Hillary Clinton, le New York Times, le Washington Post, CNN, John McCain et d'autres voix internationalistes qui insistent sur le fait que c'est l'Ukraine qui doit "choisir"... mais la seule choix considéré comme acceptable et légitime par le chœur mondialiste est pour l'Ukraine d'adhérer à l'UE ? Soros et son immense écurie d'"intellectuels publics" de Project Syndicate ont inondé les médias mondiaux de propagande à cette fin. Comme nous l'avons signalé précédemment, Project Syndicate est un projet de l'Open Society Foundation de George Soros qui s'est transformé en un réseau de près de 500 journaux dans plus de 150 pays avec un tirage mondial de plus de 70 millions d'exemplaires. Selon le site Web du syndicat, il s'agit de la plus grande syndication de commentateurs indépendants au monde.

Cependant, malgré sa grande richesse, ses fondations, sa présence dans les médias et son réseau d'ONG militantes, le pouvoir et l'influence de George Soros - en Ukraine et ailleurs - ne découlent pas tant de ces attributs de pouvoir souvent cités, mais du fait qu'il est un acteur, un Insider, au premier rang des mondialistes qui poussent et bousculent la « gouvernance mondiale » sur toute la planète. Cela a été officiellement reconnu en novembre 2010 lorsque Soros a reçu le « Globalist of the Year Award » du Canadian International Council (CIC - Une organisation mondialiste). Le vrai poids de Soros vient du fait qu'il est membre de l'élite mondialiste au pouvoir. Avant tout, il est membre (et leader et principal soutien financier du) du Council on Foreign Relations (CFR de New-York), le premier brain trust mondialiste qui est devenu la force dirigeante de facto au sein de la branche exécutive des États-Unis, du gouvernement et du système de réserve fédérale, ainsi que les partis démocrates et républicains, pendant la majeure partie du siècle dernier. Sa gestion de fonds Soros est membre corporatif du cercle du président du CFR et Soros lui-même a été administrateur du CFR pendant une décennie (1995-2004). En outre, il a été un participant clé à de nombreux événements du CFR, notamment en tant que président de la conférence du CFR en 2000, "Latin America: Sustaining Economic & Political Reform", un envoi majeur faisant la promotion de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA ).

En outre, il a été un participant activiste et parfois un bailleur de fonds d'importantes organisations mondialistes telles que la Brookings Institution, la Carnegie Endowment for International Peace, la World Policy Conference, le Forum économique mondial, l'International Crisis Group, la Clinton Global Initiative. , le groupe Bilderberg, Département d'État des États-Unis  , la Fondation Gorbatchev, les Nations Unies et The Good Club (un club exclusif de milliardaires - dont les membres incluent Bill Gates, Warren Buffett, David Rockefeller, Ted Turner, Michael Bloomberg et Oprah Winfrey - dans le seul but de pousser le monde au contrôle démographique). Selon l'ONU, Soros a siégé à un certain nombre de conseils d'administration et de groupes consultatifs promouvant une «taxe Tobin» mondiale sur les transactions financières, des contrôles mondiaux sur le CO2 pour arrêter le «changement climatique», élargissant considérablement les pouvoirs et le financement du Fonds monétaire international, et redistribution massive des richesses mondiales par le biais des Objectifs du Millénaire pour le Développement de l'ONU.

De nombreux détracteurs de Soros, tant à gauche qu'à droite, ignorent ces faits et traitent Soros comme s'il était une force singulière à faire trembler la terre à lui tout seul. En se concentrant uniquement sur ses distributions de subventions, ses dons politiques, ses réseaux d'ONG, etc., ils exagèrent grandement son importance, ce qui peut servir de diversion pour distraire les défenseurs de la liberté de se concentrer sur la situation dans son ensemble. Pris isolément, sans ses liens avec le réseau de pouvoir mondialiste du CFR, l'impact mondial de Soros serait, non pas insignifiant, mais marginal. C'est précisément parce qu'il est l'un des nombreux mondialistes super riches (bien qu'il soit beaucoup plus visible et vocal que la plupart) agissant de concert que son impact est si remarquable.

Particulièrement remarquable en ce qui concerne l'Ukraine est son implication clé dans le Comité consultatif américano-ukrainien (AUAC). L'hebdomadaire ukrainien du 10 décembre 1995 rapportait :

Le Comité consultatif américano-ukrainien s'est réuni à New York les 17 et 18 novembre [1995] et a réitéré sa ferme conviction qu'une Ukraine résiliente est dans l'intérêt de la stabilité européenne et donc aussi de la sécurité américaine.

Entre autres choses, l'AUAC a fait appel aux États-Unis. Congrès, USAID, FMI, Banque mondiale et UE pour arroser le gouvernement ukrainien (alors dirigé par « l'ancien » communiste Leonid Koutchma). Il a également encouragé le gouvernement ukrainien à accélérer la "privatisation" en vendant "des blocs de capitaux propres à des investisseurs privés". Kuchma a suivi leurs conseils et, comme dans l'ex-Union soviétique, son faux projet de « privatisation » a transféré d'énormes actifs de l'État entre les mains de certains membres du Parti communiste, créant instantanément des oligarques milliardaires, qui ont dominé l'Ukraine depuis lors. Assis sur l'UAUC avec Soros se trouvaient les poids lourds mondiaux du CFR Zbigniew Brzezinski, Henry Kissinger, Frank Carlucci et Richard Burt. Les mêmes partisans du monde unique poussent le même programme aujourd'hui, deux décennies plus tard.

Les Oligarques

L'un des oligarques milliardaires qui ont bénéficié du programme de privatisation de l'Ukraine est Victor Pinchuk, avec qui Soros a été très actif. Les fondations de Soros et la Fondation Victor Pinchuk collaborent au financement de nombreuses ONG et projets, en Ukraine et ailleurs. Et Soros participe aux conférences Yalta European Strategy (YES) de Pinchuk, des extravagances annuelles organisées en Crimée au palais de Livadia, une retraite d'été des tsars russes sur la mer Noire avec des financiers, dirigeants d'entreprise et célébrités. Outre Soros, pour les États-Unis parmi les participants figuraient Bill Clinton, William Daley (chef de cabinet d'Obama à la Maison Blanche), Robert Zoellick (représentant commercial de Bush, alors président de la Banque mondiale), Newt Gingrich et Condoleezza Rice, pour n'en nommer que quelques-uns - démocrates et républicains, mondialistes du CFR étaient là. Pinchuk, un ami et bailleur de fonds de Bill et Hillary Clinton, a non seulement généreusement soutenu la Clinton Global Initiative de Bill Clinton, mais a également versé plus de 13 millions de dollars à la Fondation Bill, Hillary et Chelsea Clinton. Un autre lien étroit est Douglas E. Schoen (CFR), un agent de longue date de Clinton et consultant politique, que, selon le New York Times, M. Pinchuk a embauché comme conseiller en 2000 – et à qui l'oligarque a versé une jolie provision de 40 000 $ par mois depuis.

L'une des entreprises importantes que Soros et Pinchuk financent est l'Ukrainian Crisis Media Center (CMC), une collaboration entre des sociétés ukrainiennes de relations publiques et des journalistes dont le siège est à l'Hôtel Ukraine de Kiev. Apparemment, il a été créé pour contrer l'assaut de propagande de l'affiche médiatique russe de Poutine. Une grande partie des « nouvelles indépendantes » que nous recevons d'Ukraine est produite par le CMC et estampillée de la marque de propagande approuvée par Pinchuk/Soros. Il s'agit notamment d'encourager ou de dissimuler le fait que le « nouveau » gouvernement de Kiev n'est que la dernière rotation des chaises musicales, et qu'il s'est terminé avec les collègues oligarques de Pinchuk (qui sont pratiquement tous des « anciens » communistes) et leurs blocs parlementaires et partis politiques occupant les sièges les plus importants (comme nous l'avons signalé ici). Pinchuk est membre du conseil d'administration du Peterson Institute for International Economics et siège au conseil consultatif international de la Brookings Institution, auxquelles Soros est depuis longtemps associé. Un autre lien très important entre Soros et Pinchuk est leur lien mutuel avec la célèbre (ou infâme, comme vous préférez) dynastie bancaire Rothschild.  - voir l`article - Des Titans de la Finance mondiale - les Dynasties Rothschild et Rockefeller dans la même section sur la puissance incroyable de ces financiers internationaux

En 2011, George C. Karlweis, conseiller du Baron Edmond de Rothschild et de sa Banque Privée, a révélé que c'était Rothschild qui avait fourni à Soros l'argent de démarrage - et, sans aucun doute beaucoup de renseignements (illégaux) sur les délits d'initiés - pour le fabuleusement réussi Fonds Quantum de Soros. ( Note: Je me suis toujours demandé qui se cachait derrière le Forum Économique de Davos, derrière les Soros et Klaus Schwab et leurs agenda mondialiste - il est possible que ce soit le cartel Rothschild-Rockefeller et l`agenda est celui de la gouvernance mondiale prévue depuis Jérusalem qui amènera le Messie des Juifs?) L'étendue des liens de Pinchuk avec l'empire privé mondial des Rothschild nécessiterait une révélation similaire de la part d'un initié. Cela pourrait être Jean-Pierre Saltiel, qui siège au conseil d'administration de Yalta European Strategy de Pinchuk, ainsi que le conglomérat mondial de l'acier et de la métallurgie de l'oligarque, Interpipe, Inc. Il est également un conseiller de longue date des Rothschild et l'ancien président de Rothschild Conseil International, l'une des principales sociétés de portefeuille bancaires de la famille légendaire. Fait intéressant (mais pas si surprenant), l'agent Rothschild Saltiel siège également au conseil d'administration du groupe PIK, le plus grand promoteur immobilier résidentiel de Russie, fondé par les oligarques russes Yuri Zhukov et Kirill Pisarev (et toujours dirigé par Pisarev).

Comme Soros et les Rothschild, l'oligarque ukrainien Pinchuk travaille et s'associe à un certain nombre d'oligarques russes. Et ses sommets du YES présentent régulièrement des oligarques russes alliés de Poutine, ainsi que des politiciens et des apparatchiks russes nommés par Poutine. Alfa Bank, la plus grande banque privée de Russie, par exemple, est un sponsor YES. Et le président d'Alfa Bank, Mikhail Fridman, un allié de Poutine et l'un des milliardaires les plus riches de Russie, siège au conseil consultatif international du CFR et a fourni les fonds pour créer le programme "Russie et relations russo-américaines" du CFR. De même, Rinat Akhmetov, l'oligarque le plus riche d'Ukraine, ancien partisan et allié de Poutine-Ianoukovitch, est désormais membre du nouveau gouvernement. Il est également, avec Fridman et Soros, un sponsor YES et un partenaire commercial avec la Russie, l'UE et les États-Unis.

Ce que ces exemples et des dizaines d'autres similaires indiquent, c'est qu'il y a beaucoup plus dans tout le Sturm und Drang sur la «crise» Ukraine-Russie-UE qu'il n'y paraît. Soros a donné un indice solide sur ce que serait probablement le résultat scénarisé du scénario. Sa solution verrait la Russie comme un "partenaire", et Angela Merkel (l'"ancienne" communiste d'Allemagne de l'Est qui dirige maintenant l'Allemagne unifiée) serait l'intermédiaire. "L'Allemagne devrait prendre les devants", a déclaré Soros dans sa chronique du 26 février sur Project Syndicate, citée ci-dessus. "La chancelière Angela Merkel doit tendre la main au président Vladimir Poutine pour s'assurer que la Russie est un partenaire, et non un adversaire, dans la renaissance ukrainienne."

Poutine comme prod pour la «convergence»

Merkel semble faire exactement le contraire, menaçant Poutine de sanctions, y compris le gel des comptes bancaires russes et des restrictions sur les voyages dans l'UE, à moins que Poutine ne "désamorce" la situation et ne vienne à la table des négociations. Mais, en réalité, elle «tend la main» à Poutine, et lui, après avoir fourni ce qui est considéré comme un niveau de drame approprié, viendra probablement à la table. Contrairement à la posture belliqueuse actuelle de la Russie, il est dans l'intérêt du Kremlin de décharger l'Ukraine sur les contribuables de l'UE et des États-Unis, et cela cadre parfaitement avec leur stratégie à long terme de « convergence » avec l'UE et les États-Unis.

Anatoliy Golitsyn, sans doute le plus important transfuge du KGB à s'être échappé vers l'Ouest, a exposé la stratégie de convergence soviétique top secrète dans ses livres New Lies for Old et The Perestroika Deception. Mikhaïl Gorbatchev faisait une référence indirecte à la réalité en cours du processus de convergence lorsqu'il a décrit l'UE comme « le nouveau Soviet européen ». Comme dans la transmutation décrite dans La Ferme des animaux d'Orwell, lorsqu'il est devenu presque impossible de distinguer les porcs des hommes, il devient maintenant pratiquement impossible de détecter des différences substantielles entre les élites dirigeantes de Russie, de Chine, de l'UE et des États-Unis. Et, à mesure que l'UE et les États-Unis adoptent des politiques plus socialistes et des mesures d'État policier, il y a de moins en moins de distinction entre nos sociétés et celle gouvernée par Poutine et ses copains du Kremlin. Soros, Pinchuk, Poutine, Rockefeller, Rothschild, Fridman, Zhukov, Pisaerev, Akhmetov et leurs semblables se considèrent comme les Césars ou les Pharaons dans leur "nouvel ordre mondial" prévu de longue date, un terme que Soros a utilisé à plusieurs reprises dans un interview télévisée pour décrire sa vision de l'avenir.


Dimanche 6 mars 2022

Les prêtres de l'Église orthodoxe russe appellent à la fin de la guerre en Ukraine

Laure de la Trinité Saint Serge Photo: Taisiya Lazarenko

Les clercs de l'Église orthodoxe russe appellent les politiciens à un cessez-le-feu.

Les prêtres et les diacres de l'Église orthodoxe russe ont publié une déclaration appelant à la fin de la guerre.
« Nous envoyons cet appel après le dimanche au sujet du Jugement Dernier et à la veille du Dimanche du Pardon. Le Jugement Dernier attend chaque personne. Aucune autorité terrestre, aucun médecin, aucun gardien ne se protégera de ce jugement. Soucieux du salut de toute personne qui se considère comme enfant de l'Église orthodoxe russe, nous ne voulons pas qu'une personne comparaisse à ce jugement, portant le lourd fardeau des malédictions de sa mère. Nous vous rappelons que le Sang du Christ,que le sang du Christ, versé par le Sauveur pour la vie du monde, sera reçu dans le sacrement de la Communion par ceux qui donnent des ordres meurtriers, non pas pour la vie mais pour le tourment éternel", peut-on lire dans la déclaration. Les clercs rapportent qu'ils déplorent l'épreuve à laquelle leurs frères et sœurs ont été soumis sans réserve en Ukraine et rappellent que la vie de chaque personne est un don inestimable et unique de Dieu. Les prêtres et les diacres de l'Église orthodoxe russe souhaitent le retour de tous les soldats sains et saufs- russes et ukrainiens - chez eux et dans leurs familles. « Nous pensons amèrement à l'abîme que nos enfants et petits-enfants en Russie et en Ukraine devront surmonter afin de commencer à se faire des amis les uns avec les autres, à se respecter et à s'aimer à nouveau. Nous respectons la liberté donnée par Dieu à une personne, et nous croyons que le peuple ukrainien devrait faire son choix par lui-même, et non sous la menace d'une arme à feu, sans pression de l'Occident ou de l'Est », dit le clergé qui a signé la déclaration.
L'appel note que les portes du Paradis sont ouvertes à quiconque, même à une personne gravement pécheresse, si elle demande pardon à ceux qu'elle a humiliés, insultés, méprisés, ou à ceux qui ont été tués par ses mains ou par son ordre. Il n'y a pas d'autre moyen que le pardon et la réconciliation mutuelle », souligne le clergé de l'Église orthodoxe russe.
« Qu'as-tu fait ? Ecoute ! Le sang de ton frère me crie depuis le sol. Maintenant, tu es sous une malédiction et chassé de terre, qui a ouvert sa bouche pour recevoir le sang de ton frère de ta main », a dit Dieu à Caïn, qui enviait son frère cadet. Malheur à toute personne qui se rend compte que ces mots lui sont adressés personnellement », dit le communiqué.
Le clergé de l'Église orthodoxe russe, qui a signé la déclaration, déclare qu'aucun appel non violent à la paix et à la fin de la guerre ne doit être réprimé de force et considéré comme une violation de la loi, car tel est le commandement divin : "Heureux les artisans de paix". « Nous appelons toutes les parties belligérantes au dialogue, car il n'y a pas d'autre alternative à la violence. Seule la capacité d'entendre l'autre peut donner de l'espoir pour sortir de l'abîme dans lequel nos pays ont été jetés en quelques jours seulement. Entrez, vous et nous tous également, dans le Grand Carême dans un esprit de foi, d'espérance et d'amour. Arrêtez la guerre », a conclu par ces mots, le clergé de l'Église orthodoxe russe.
Plus tôt, l'Union des Journalistes Orthodoxes [Ukrainiens] a rapporté que, selon Sa Béatitude le métropolite Onuphre, il n'y a aucune justification à une guerre entre peuples frères.
Version française Claude Lopez-Ginist d'après l`UNION DES JOURNALISTES ORTHODOXES
*

Le Métropolite Barsanuphe de Vinnitsa (Eglise du Métropolite Barsanuphe d’Ukraine) adonné sa bénédiction pour que soit lue chaque jour à 9h 30, la prière pour la paix qui suit, accompagnée de 12 prosternations.

Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, destructeur du rempart de l'inimitié, qui a accordé la paix véritable à Ton peuple, qui a appelé les artisans de paix fils de Dieu ! Nous Te prions : bénis ceux qui cherchent la paix véritable et qui œuvrent pour elle.

Éclaire les esprits et les cœurs de tous ceux qui se lancent sur ce chemin de paix agréable à Dieu.

Rends sages ceux qui sont au pouvoir, et fortifie la volonté des dirigeants de notre peuple ; éclaire leur esprit afin qu'ils œuvrent avec sagesse, discernement et grand soin à la création de cette paix tant désirée.


Jeudi 3 mars 2022

Higoumène Tryphon: "Cela aurait facilement pu être évité"

Alors que nous assistons à l'échec des négociations et à un conflit fratricide qui se manifeste dans les actions militaires actuelles en Ukraine, cela nous met, nous fidèles chrétiens orthodoxes dans la confusion et la frustration. Il est tentant de désespérer et de juger d'un côté ou de l'autre et de permettre à cela d'infecter nos relations avec d'autres personnes ayant le point de vue opposé. Plutôt que de permettre, ces jours-ci, d'activer nos passions, nous devons nous humilier et réaliser qu'il n'y a rien d'autre que de prier et d'espérer dans la Providence et la Miséricorde de Dieu.

Les choses ne sont pas telles qu'elles semblent et très rarement telles qu'elles nous sont présentées dans les médias. Tous les acteurs de cette situation vont suivre leurs scénarios et jouer leur rôle dans le drame de la politique et de la domination. Prions sincèrement pour qu'il n'y ait pas d'ingérence dans le conflit actuel de la part d'autres pays, y compris les nôtres. Une telle ingérence peut provoquer une escalade comme nous l'avons vu dans les événements (réels et orchestrés) précédant les guerres mondiales précédentes.

Le peuple ukrainien et toutes les nations qui sont témoins de ces événements, doivent veiller à ce qu'ils ne soient pas que des pions dans une plus grande tentative de contrôler les événements mondiaux et les objectifs de l'agenda mondialiste. Il se passe beaucoup de choses similaires dans notre propre pays et au Canada aussi. Tout le drame de l'actualité nous a distraits pour le moment des batailles ici même sur notre continent pour la souveraineté et la liberté nationales. Cette guerre et toutes les souffrances qui ont lieu parmi les citoyens ukrainiens auraient facilement pu être évitées si notre administration et l'OTAN avaient simplement reconnu les préoccupations légitimes de la Russie en matière de sécurité concernant l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, et s'ils s'étaient comportés avec honnêteté et n'avaient pas manqué tant de promesses.

Il est utile de comprendre que les responsables américains et européens ont amené les Russes à croire qu'aucune expansion ne serait entreprise par l'OTAN, mais l'alliance a néanmoins doublé de taille. Cela nous fait ressembler à des agresseurs à long terme dans la région - ou au mieux, nous nous préparons à être en très bonne position pour l'agression. Après tout, la raison pour laquelle l'OTAN a été créée était de contrôler et de contenir un empire soviétique en constante expansion au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Au lieu de nous concentrer uniquement sur l'agression actuelle de la Russie contre son voisin, nous pourrions regarder comment nous l'avons provoquée avec nos propres complots et nos mouvements agressifs. Il est important pour nous, Américains, de savoir que la Russie est entourée de forces de l'OTAN. Comment nous sentirions-nous si le Canada et le Mexique étaient alliés de la Chine et avaient invité les militaires chinois à se rassembler à nos frontières ?

En ces temps dangereux, nous, chrétiens, devons prier pour que la Mère de Dieu place son voile protecteur sur nous et que Dieu, voyant nos cœurs repentants, apporte la paix à un monde qui pourrait bien être au bord d'une autre guerre mondiale. Nous devons également prier pour la Russie orthodoxe[...]. Nous devons prier pour nos frères et sœurs orthodoxes en Ukraine, afin que le lien entre croyants orthodoxes se renforce en cette période tumultueuse. Priez surtout pour que le schisme qui affecte toute l'Orthodoxie dans ce pays  soit guéri.

Avec amour en Christ,
Higoumène Tryphon

Version française Claude Lopez-Ginisty


Dernière édition par MichelT le Jeu 10 Mar 2022 - 14:39, édité 2 fois

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine Empty Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine

Message par MichelT Jeu 10 Mar 2022 - 13:03

La guerre par délégation

9 mars 2022 - sur Benoit et Moi - Un article venant de l`Italie

Marcello Veneziani) Apparemment, c’est encore plus fort de l’autre côté des Alpes: Mario Draghi a annoncé que l’Italie était disposée à mobiliser jusqu’à 3400 militaires qui seront déployés « dans la zone de responsabilité de l’Otan ». Il a également annoncé des aides de 110 millions d’euros à l’Ukraine « à des fins humanitaires et de stabilisation macro-financière », ainsi qu’une aide en équipements militaires, avant de conclure: « L’Union européenne a donné ces derniers jours la preuve de sa détermination et de son union. Nous sommes prêts à des mesures encore plus dures si les dernières devaient se révéler insuffisantes » (ICI). Cette posture belliqueuse suggère à Marcello Veneziani quelques réflexions de bon sens (bien que je ne les partage pas totalement) qui ne valent pas seulement pour l’Italie, mais pour tout l’Occident aligné derrière les intérêts américains.


L’Italie en guerre déléguée

L’Italie serait-elle en guerre ? Nous sommes passés d’une « neutralité active et agissante », pour parler comme Mussolini, à une belligérance déléguée, entre fournitures d’armes et représailles. Le vieux pacifisme de la gauche italienne, allant parfois jusqu’à manifester sa troisième position – ni avec la Russie ni avec l’OTAN – est descendu dans la rue contre la guerre et les armes que nous, Italiens et Occidentaux, fournissons aux Ukrainiens. L’histoire nous enseigne qu’aucun pacifisme n’a jamais vaincu une guerre, et que son seul effet est d’affaiblir un seul camp, le sien. Parce que le pacifisme n’est jamais bilatéral, il sert les bonnes âmes mais pas la résolution des conflits ; il est la croyance que les bonnes intentions peuvent vaincre les méfaits. C’est du moralisme contre l’histoire.

Les questions à poser, en revanche, sont réalistes : à quoi sert d’armer la résistance anti-russe: à contrer son avancée jusqu’à ce que l’envahisseur soit vaincu, ou seulement à élargir et à prolonger le conflit, et à nous impliquer encore plus, nous, pays tiers, dans la trame du conflit ? Cela sert-il à donner plus de force à l’Ukraine dans les négociations ou cela exacerbe-t-il la réaction russe et encourage-t-il l’utilisation d’armes pires ? Telles sont les questions réalistes pour évaluer s’il est approprié ou non d’armer les Ukrainiens, de les envoyer au bord du gouffre et au massacre. L’envoi d’armes aggrave la situation et nous fait entrer dans la guerre, même si c’est de manière indirecte. À ce stade, nous ne sommes plus des tiers, mais des parties impliquées, dans la négociation avec la Russie de Poutine ; et il appartiendra donc à d’autres – Israël, l’Église orthodoxe, la Chine, l’Inde, la Turquie – d’arbitrer le litige.

La deuxième question concerne les sanctions. En général, les sanctions n’ont presque jamais fait plier un régime, même si les sanctions contre la Russie sont de plus en plus fortes ; et les chances qu’elles la fassent plier à la négociation sont au moins aussi grandes que celles qu’elles exacerbent la réaction et les conséquences de la guerre.

Mais le plus odieux dans les sanctions, c’est qu’elles adoptent un principe digne d’un régime totalitaire et non d’une démocratie : elles ne frappent pas seulement un dictateur et son régime mais la population, elles exercent des représailles contre ses citoyens. Et encore plus viles et dangereuses sont les représailles contre des athlètes individuels, entrepreneurs, artistes. Un pays libre et démocratique fondé sur l’État de droit peut-il réquisitionner les biens de centaines d’entrepreneurs russes simplement parce qu’ils sont des compatriotes de Poutine ? Cela a-t-il un sens d’expulser les athlètes russes des compétitions sportives mondiales, même les handicapés (et peut-être de décerner des prix aux Ukrainiens), qui n’ont aucune responsabilité dans le conflit ; ou d’expulser le chef d’orchestre de la Scala de Milan simplement parce qu’il est russe et qu’en tant que Russe, il n’est pas contre son pays (il y a une devise occidentale qui dit : bien ou mal, mon pays). Sans parler de la cancel culture en œuvre contre la littérature russe et ce qui vient de la tradition culturelle russe ou du cas Orsini à la LUISS [Libera Università Internazionale degli Studi Sociali, le professeur Orsini a été censuré pour une prise de position jugée pro-Poutine] . Des infamies absolues.

Outre l’indignation que provoquent ces lâches représailles contre des populations, des personnes, des symboles, des figures et des cultures, cette guerre contre tout ce qui est russe commet une erreur et un crime : elle élargit au lieu de rétrécir les espaces du conflit, le rendant ethnique, religieux et total. C’est une prévarication digne d’un État illibéral qui ne fait pas de distinction entre la sphère publique et la sphère privée, entre l’État et la culture, entre les puissants et les citoyens, entre l’histoire et le présent. L’idée est d’exercer un chantage psychologique sur Poutine et les oligarques russes qui ne font pas preuve de cette sensibilité ; les avantages pratiques de cet embargo discriminatoire ne sont pas compensés par les dégâts et la barbarisation du conflit.

Pour revenir à la question générale, partons de deux prémisses, simples, évidentes, nées des faits et du bon sens : 1) quelle que soit la raison pour laquelle Poutine a décidé d’envahir l’Ukraine et de faire la guerre, l’attaque doit être condamnée. 2) quel que soit le point de vue sous lequel on observe la guerre, reste une pitié et une aide inconditionnelles pour le peuple ukrainien et tous les autres qui souffrent des effets de la guerre sans que ce soit de leur faute.

Ceci étant établi, reste à savoir les responsabilités de ce conflit : est-ce uniquement celle de Poutine, ou est-ce aussi la responsabilité de ceux qui ont refusé toute véritable négociation pour établir que l’Ukraine resterait neutre, ni avec la Russie, avec laquelle elle est unie depuis des siècles, ni avec l’OTAN, au point de placer des bases militaires aux portes de la Russie? Tel devrait être l’objectif des négociations, sans espérer éliminer Poutine, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, et le traiter comme un criminel de guerre.

Et encore. Poutine utilise sans scrupule la propagande de guerre. Il me semble que la même chose se passe en Occident ; ils ont construit un arsenal narratif et figuratif digne de la pire propagande de guerre. Une chape. Une fois de plus, il arrive que l’information libre et démocratique utilise des formules hypocrites pour adopter les mêmes campagnes de manipulation que celle de la Russie. Parmi les causes qui aggravent le conflit et risquent de le prolonger et de l’attiser, il y a le fait de ne pas se démarquer des méthodes de Poutine mais de les adopter, avec les sanctions, les dommages aux populations, le « armons-nous, et partez », l’information manipulée.


Enfin, quel est le monde idéal et possible vers lequel il faut tendre ? Non pas un monde unifié et standardisé par l’Occident, non pas une américanisation globale, qui est irréaliste et impossible, mais la reconnaissance de différentes zones, espaces irréductibles de diversité dans un monde polycentrique où aucun État ou alliance n’est le gendarme et le juge du monde.

MichelT

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Message par MichelT Jeu 10 Mar 2022 - 15:39

L’Ukraine, les Etats-Unis et les laboratoires d’armes biologiques aux frontières russes


Médias-Presse-Info   — 3 mars 2022

Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine OIP.2QeCCUF9_8-NooR_8mWZbQHaE9?w=296&h=198&c=7&r=0&o=5&pid=1

La guerre russo-ukrainienne qui a délogé le covid des salles de rédaction plonge ses racines dans de multiples causes complexes mais sans s‘avancer exagérément il est concevable de dire qu’elle est la face visible d’un conflit plus ample qui oppose deux pays, la Russie et les Etats-Unis, tant sur le plan militaire qu’économique, culturel, civilisationnel.

Accepter le Nouvel Ordre Mondial, post covid-19, qui se dessine sous la houlette des Etats-Unis et du Forum Economique Mondial et dont la pandémie a été un accélérateur, n’est pas une option raisonnable pour Vladimir Poutine et pour l’avenir de la Grande Russie. L’élargissement de l’OTAN à l’Est est un signe de cette puissance américaine qui se traduit en autres par la présence de laboratoires biologiques américains aux portes de la Russie.

Ces installations basées en Ukraine constitueraient, selon des sources impartiales, un des « casus belli » qui a poussé Poutine à envahir son voisin de l’ouest. Plusieurs fois, le gouvernement russe a insisté sur la dangerosité de ces recherches.

En avril 2021, lors d’un entretien avec le journal Kommersant, Nikolai Patrushev, le conseiller en chef pour la sécurité du président russe, a déclaré que Moscou avait « de bonnes raisons de croire » que les États-Unis développaient des armes biologiques le long des frontières de la Russie et de la Chine. A la journaliste qui l’interrogeait sur les allégations selon lesquelles la Chine aurait « délibérément causé » la pandémie de coronavirus, il a répondu :

« Je vous suggère de regarder comment de plus en plus de laboratoires biologiques sous contrôle américain se développent considérablement dans le monde et par une étrange coïncidence, principalement aux frontières russe et chinoise. »

« Nous et nos partenaires chinois avons des questions. On nous dit qu’il existe des stations sanitaires et épidémiologiques pacifiques près de nos frontières, mais pour une raison quelconque, elles rappellent davantage Fort Detrick dans le Maryland, où les Américains ont travaillé dans le domaine de l’arme biologique pendant des décennies. »

Il a ajouté que les autorités de ces juridictions n’avaient « aucune idée réelle de ce qui se passe dans leurs murs » et qu’il y avait des épidémies « inhabituelles pour ces régions » dans les zones voisines, bien qu’il n’ait précisé aucune maladie. Il a même été plus loin dans ses accusations. Lorsqu’on lui a demandé directement s’il croyait que les Américains développaient des armes biologiques là-bas, Patrushev a répondu :

« Nous avons de bonnes raisons de croire que c’est exactement le cas.

Le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères russes Maria Zaharova, au cours d’une conférence de presse, tient quasiment les mêmes propos. Un extrait de son allocution est reproduit dans un documentaire de 2018 de la journaliste bulgare Dilyana Gaytandzhieva, longue enquête sur ces laboratoires américains basés dans des Etats voisins de la Russie.

Plus proche de nous dans le temps, le site de l’Ambassade des Etats-Unis en Ukraine décrit sur son site le Programme de réduction des menaces biologiques dont l’Ukraine est partenaire :

« Le programme, de réduction des menaces biologiques du département américain de la Défense collabore avec des pays partenaires pour contrer la menace d’épidémies (délibérées, accidentelles ou naturelles) des maladies infectieuses les plus dangereuses au monde ».

Cependant, observent des internautes, dès le début de l’opération russe en Ukraine, « l’ambassade des États-Unis vient de supprimer tous les documents de son laboratoire Ukraine Bioweapon du site web », documents qui ont pu être archivés et diffusés sur les réseaux sociaux (liens en-dessous de l’article). « Ces laboratoires sont co-dirigés par l’EcoHealth Alliance de Fauci et la rumeur veut que toute l’opération militaire russe en ce moment consiste officieusement à sécuriser et/ou à détruire ces laboratoires et à recueillir des preuves » écrit l’internaute qui les diffuse et qui souligne :

« Programme de réduction des menaces ? Est-ce pour cette raison que nous n’avons jamais su que nous avions 15 laboratoires d’armes biologiques en Ukraine ? »

Laboratoires dont le président Zelensky était au courant, ce qui montre la collusion entre cet homme de Schwab avec l’OTAN. Le président ukrainien nage en eaux troubles.

Vidéo ou le ministère des affaires étrangères de Russie le 9 mars 2022 qui dit aux USA: Nous avons trouvé et capturé vos laboratoires de recherche de guerre biologique en Ukraine.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Émission du 10 mars 2022 - Tucker: Why are we funding this? Le sous-secrétaire d`État américaine pour l`Ukraine admet devant le Congrès amércain que Il y a des laboratoires de recherche biologiques en Ukraine - Les Russes l`avaient dit - les journaux américains, les Fact Checkers et la défense nationale américaine avaient dit que tout celà était des mensonges des russes.


Guerre – Russie-Ukraine -Nouvel Ordre Mondial – Prière a Saint-Louis roi pacificateur et de réconciliation


Tandis que les différentes factions mêlées au Conflit Russie-Ukraine et les médias mettent de l`huile sur le feu – Il nous faudrait un homme comme le roi Saint-Louis pour négocier une paix honnête entre des factions si malhonnêtes. Prions Saint-Louis d`intervenir auprès de Dieu et de prier pour la paix avant que ce conflit ne dégénère en conflit en Europe ou en guerre nucléaire.


Saint-Louis négociateur de la paix en Europe au 13 ème siècle


C'était dans le monde chrétien , le pacificateur et le médiateur de tous les différends qui naissaient entre les têtes couronnées. Honneur , selon la règle de saint Paul , qu'il ne s'attribuait pas et qu'il ne cherchait pas , mais qui lui était déféré par un libre consentement de tous les Princes ses voisins. Et sur quoi ce consentement était-il fondé ? sur l'opinion qu'ils avaient de sa probité, de son équité , de son incorruptible intégrité ; en sorte qu'ils avaient tous recours à lui , comme à un arbitre suprême , dont les jugements étaient pour eux autant d'oracles et d'arrêts définitifs. En effet, le Pape et l'Empereur Frédéric (empereur en Allemagne) ont-ils sur leurs droits réciproques des contestations qui les divisent ? saint Louis est choisi par l'un et par l'autre, pour en être juge. Henri , Roi d'Angleterre, est-il malcontent de ses sujets, et sur le point de leur faire sentir son indignation et sa vengeance? saint Louis l'apaise; et par ses bons offices il arrête la guerre civile , dont l'Angleterre était menacée.

Le Duc de Bretagne et le Roi de Navarre vivent-ils dans une inimitié mortelles saint Louis par un mariage les réconcilie. Un autre que lui , bien loin d'entrer dans ces querelles pour les terminer , les eût fomentées pour en profiter ; et c'est ce que lui suggéraient des ministres de son conseil : mais ce grand Roi avait au-dedans de lui - même un conseil secret , et ce conseil était sa conscience , qu'il consultait en toutes choses , ou plutôt à laquelle il rapportait tous les autres conseils. Conseil d'état , conseil de guerre , conseil de finances , il écoutait tout cela ; mais de tout cela , il en appelait à ce conseil intérieur , où il délibérait seul avec Dieu , et où seul avec Dieu il décidait. Non , non , Seigneur , disait-il , qu'il ne m'arrive jamais de me faire une politique essentiellement opposée à votre Évangile. Vous avez dit que bienheureux étaient les pacifiques ; malheur à moi , si renonçant à cette béatitude , je m'employais à souffler le feu de la division et de la guerre. Peut -être dans l'idée des enfants du siècle en serais-je plus fort : mais je ne veux point , ô mon Dieu , d'autre force que celle qui est selon toute la droiture de votre loi ; et peu m'importe que ma conduite soit au gré des sages du monde , pourvu qu'en qualité de pacifique , je sois au nombre de vos enfants.


Prière pour la paix

Dieu, Seigneur et Roi des nations! Nous Te demandons, remplis-nous de la force de Ton Esprit. Accorde la paix à nos cœurs, multiplie notre espoir pour Ton amour. Éveille dans notre peuple le désir de paix et de bonté. Fais-nous en mesure de construire notre avenir commun. Dieu, que le Saint-Esprit transforme le visage de notre terre et renforce Ton peuple, et nous aide à garder Ton Royaume dans la vie personnelle et familiale de chaque individu, dans la vie dela société et de l’Etat. Garde-nous de l’égoïsme. Ne laisse pas les plus forts de négliger les plus faibles. Protége-nous de la haine et des préjugés contre les personnes d’autres opinions. Apprends-nous à vaincre le mal, mais en même temps de voir en homme qui le commet un frère, et de ne pas le priver de la possibilité de venir à Dieu. Enseigne à chacun de nous de remarquer leur propre culpabilité, et de ne pas chercher la paille dans l’œil des autres. Apprends-nous à voir le bien partout où il est, enspire-nous à le garder jalousement , à le maintenir et à le protéger vaillamment. Garde-nous de participer au mensonge qui détruit le monde. Donne-nous le courage de vivre en vérité. Donne-nous notre pain quotidien. Bénis nos efforts, Dieu, Seigneur et Roi des nations !

MichelT

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Message par MichelT Sam 19 Mar 2022 - 14:16

La désinformation sur l’Ukraine, le retour des plus belles heures du Kosovo, de la Syrie ou de l’Irak

Par Michel Janva le 19 mars 2022

La désinformation sur l’Ukraine, le retour des plus belles heures du Kosovo, de la Syrie ou de l’Irak

D’Antoine de Lacoste :

Il y avait les couveuses de Sadam Hussein, le génocide des gentils Kosovars par les méchants serbes, les armes de destruction massives de l’Irak ou les « rebelles modérés » de Syrie, il y aura le « fantôme de Kiev », les « héros de l’île aux serpents » voire la maternité de Marioupol.

La presse occidentale, droit dans ses bottes, ne change pas. Il y a les bons et les méchants, le camp du bien et celui du mal. Elle est là, agressive, menaçante, oppressante même, pour nous dire ce que l’on doit penser. Poutine est « fou », « paranoïaque » ou tout simplement un « salaud ». Le doigt de Big Brother ne nous lâche pas, les minutes de la haine sont des heures. C’est le moment de relire 1984, nous y sommes une fois de plus.

Milosevic, Sadam Hussein, Bachar el-Assad, Donald Trump (moins sanguinaire il est vrai celui-là) ont un successeur : Poutine, incarnation du mal absolu. Il est vrai qu’il était depuis longtemps « en pôle » comme disent les amateurs de courses automobiles. Pardon pour l’anglicisme.

Mais cette fois, plus de doute, il a jeté le masque en attaquant sans aucune raison un pays voisin qui voulait seulement entrer dans l’OTAN. Enfin ! La haine, si peu contenue jusque là il est vrai, peut se déverser par torrents au nom de la morale, de la paix, des droits de l’homme, tout ce qu’on voudra. Une nouvelle bête immonde est identifiée. Les crimes sont déjà établis et les tribunaux internationaux au garde à vous.

Pas de recul, plus d’analyse, plus de vérification des faits, à quoi bon ? C’est la loi des suspects, et il y a longtemps que Poutine l’est. Nous sommes dans l’ère du manichéisme.

Lorsque George Bush père voulut attaquer l’armée irakienne qui venait d’envahir le Koweit en 1991, les sondages montraient que les Américains n’étaient guère enthousiastes. Alors une jeune fille, entre deux sanglots, vient raconter, devant les plus hautes instances, le crime absolu : des soldats irakiens ont débranché les couveuses d’une maternité de Koweit City, tuant des dizaines de nourrissons. Tout était inventé mais peu importe, l’opinion bascula et l’OTAN put, oh joie, attaquer et détruire l’armée iraquienne.

Au Kosovo, en 1999, c’est un génocide qui se préparait, savez-vous ? Les soldats serbes, après leurs exactions, jouaient au foot-ball avec les têtes tranchées des pauvres albanos-kosovars. Tout le monde le crut puisque c’est le ministre des Affaires étrangères allemand qui l’avait dit. Puis ce fut la fable de « l’opération fer à cheval » qui préparait le génocide des gentils maquisards de l’UCK. L’OTAN, en preux chevalier, bombarda la Serbie pendant 78 jours pour lui apprendre à vouloir défendre sa province.

En Irak encore, en 2003, on apprit avec effroi que Sadam Hussein possédait des armes de destruction massive. La CIA inventa les preuves, le général Powell brandit une fiole de poison à l’ONU et l’on put finir le travail en abattant définitivement la bête immonde du moment otanesque. La peine de mort fut rétablie pour Sadam, car quand le crime est trop grand n’est-ce pas…

La désinformation en Syrie fut encore plus joyeuse car elle put s’exercer pendant plusieurs années. Al-Nosra faisait du bon boulot, les islamistes étaient des rebelles modérés. Ils coiffaient même des casques blancs dans les grands moments. Mais rien ne marcha comme prévu car Daech vint gâcher la fête et Poutine commença à marquer son territoire. Le gaz du Qatar passera par la Syrie une autre fois et, en attendant, les sanctions américaines écrasent le peuple syrien. Ça lui apprendra à préférer Bachar aux islamistes.

L’Ukraine se prépare à son tour à entrer dans le Panthéon des grandes œuvres de l’occident médiatique. Ainsi les 13 martyrs de l’île aux serpents se sont benoitement rendus. Du jour au lendemain, la vidéo virale du glorieux « va te faire foutre » disparut, Zelenski changea de sujet et quelques doutes gênés apparurent dans la presse bien-pensante.

L’histoire du « fantôme de Kiev» est encore plus savoureuse. Ce héros, d’abord sans visage, avait abattu des dizaines d’avions russes. Patatras, la vidéo de ses exploits était un montage. Puis il eut un visage souriant aux commandes de son avion. « Sauf que », comme l’a reconnu le « vrai du faux » de France info, la photo est antérieure à la guerre.

Alors le bombardement de la maternité de Marioupol qui a soulevé l’indignation mondiale est-il vrai ? Les Russes ont contre-attaqué en faisant circuler des images d’une actrice ukrainienne qui ressemble beaucoup à la maman blessée. Quand on pense à la Syrie où de nombreux hôpitaux bombardés avaient été au préalable vidés de leurs occupants pour y abriter des combattants islamistes, on peut avoir des doutes. Mais attendons un peu, le temps fera peut-être son œuvre (peut-être seulement hélas).

Les généraux et amiraux en retraite qui se succèdent sur les plateaux pour nous expliquer que l’armée russe avance moins vite que prévu (prévu par qui ?) et est en grande difficulté feraient bien d’être moins catégoriques : nul ne sait ce qui se passe vraiment et comment va se finir cette guerre. La désinformation atteint des niveaux époustouflants et la vertu de prudence devrait davantage inspirer les moralistes de la bien-pensance.

MichelT

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Message par MichelT Jeu 24 Mar 2022 - 14:06

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Sur fond de guerre en Ukraine, l’Ukrainagate : la corruption des Biden est donc vraie

Médias-Presse Info - 23 mars 2022

Enième scandale des médias au collier, énième désinformation, énième corruption médiatique au secours de la corruption des Biden. Corruption qui fournit un nouvel éclairage sur la situation ukrainienne d’aujourd’hui et les agissements va-t-en-guerre de Joe Biden, président des Etats-Unis… pour détourner les regards de son fils Hunter.  

Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine New-york-post-story

Le New York Post a été le seul journal à lancer l’histoire, mais il a été puni par la Silicon Valley. Twitter a fermé le compte du Post pendant 16 jours et l’a empêché de partager des informations sur le fils du futur président des États-Unis d’Amérique. Quiconque a tenté de publier l’histoire a vu son compte bloqué. Facebook a candidement déclaré qu’il « limiterait la publication » de l’affaire en rendant le partage impossible. Le blocus a été efficace : parler de Hunter Biden signifiait être un théoricien du complot. Maintenant, 14 mois après le début du règne Biden à la Maison Blanche, le New York Post prend sa revanche avec un éditorial intitulé The New York Times, il déteste vous dire que le Post vous l’a dit.

La véracité de cet événement, si elle n’avait pas été occultée, niée, par la bien-pensance démocrate, aurait pu changer les destinées du monde. L’article du Post intitulé Biden’s secret Emails a été publié en octobre 2020, dans les semaines cruciales de la dernière campagne électorale présidentielle. Environ 40 000 e-mails et des centaines de photos ont été retrouvés sur un ordinateur que Hunter Biden avait laissé en réparation dans un magasin du Delaware, et qui n’a jamais été récupéré. L’enquête a souligné l’entrelacement de l’histoire familiale des Biden, du cheminement politique de Joe et des controverses internationales de Hunter.

Ce n’était pas seulement les preuves concernant l’usage de drogues par le fils de l’actuel président américain et sa fréquentation de prostituées qui étaient intéressantes, mais surtout les mails qui retraçaient des documents relatifs à de grands mouvements bancaires et à des trafics d’influence internationale, ce qui, dans la plupart des cas, était possible en raison de la position dans laquelle se trouvait Hunter grâce au rôle de son père.

Tout commence avec un scoop du New York Post en octobre 2020 sur les mails de Hunter Biden, fils de l’actuel président américain. Pour avoir osé ce crime de lèse-majesté démocratique, le quotidien américain a été banni des réseaux sociaux. De son côté, Trump, qui avait demandé au président Zelensky d’enquêter sur les affaires louches des Biden, avait subi un procès en destitution. Tout a été qualifié de « désinformation ». Mais tout était vrai, comme le reconnaît même le New York Times… aujourd’hui.

Les e-mails de Hunter Biden n’ont jamais été de la « désinformation » : tout est vrai, tout a été authentifié. C’est ce que, ces derniers jours, le New York Times a admis en référence aux scandales impliquant le fils de l’actuel président américain, déjà sous enquête fédérale.

Le scoop du New York Post était donc une bombe. Le genre qui aurait pu produire des mois de gros titres – et de plus, Hunter Biden n’a jamais nié que l’ordinateur portable était le sien – mais tout a été rejeté, à l’époque, comme une désinformation russe, excepté par les médias de ré-information qualifiés abusivement de « complotistes » par les médias mainstream, ces propagandistes du système corrompu en place, la voix de leurs maîtres.

Joe Biden aurait rencontré les partenaires commerciaux ukrainiens, russes et kazakhs de son fils lors d’un dîner à Washington DC alors qu’il était vice-président. La confirmation vient de l’ordinateur portable abandonné, désormais en possession du FBI. Le dîner, qui s’est tenu le 16 avril 2015, a eu lieu dans la « Garden Room » privée du Café Milano, à Georgetown, où se réunissent les hommes les plus puissants du monde. Et tout juste un an plus tôt, en avril 2014, Burisma Holdings, la plus grande société énergétique de l’Ukraine, active dans le gaz et le pétrole, embauchait comme consultant Hunter Biden avec un salaire de 50 000 dollars par mois.

Le fils de Biden, bien que ne parlant pas la langue et n’ayant aucune expérience particulière dans le domaine de l’énergie, a été embauché quelques mois après la décision d’Obama de confier à son adjoint la mission de suivre la transition politique en Ukraine avec le président Viktor Ianoukovitch contraint par la révolution du Maidan à l’exil en Russie pour éviter la guerre civile. Ce sont les mois au cours desquels le Donbass – une région riche en gisements gaziers non encore explorés et dans le collimateur de Burisma Holdings – commence à revendiquer son indépendance vis-à-vis de Kiev. Une présence en Ukraine, celle de Hunter, qui, selon le New York Times, a suscité de « fortes inquiétudes » chez Obama.

Cependant, le conflit d’intérêts potentiel n’est apparu qu’en mai 2016. Joe Biden s’envole pour Kiev pour informer le président Petro Porochenko que la garantie d’un prêt d’un montant d’un milliard de dollars avait été approuvée pour permettre à l’Ukraine de faire face à ses dettes. Mais il s’agissait à tous égards d’une aide « conditionnelle » : si Porochenko n’avait pas limogé le procureur en chef, Viktor Shokin, dans les six heures, Biden serait retourné aux États-Unis et l’Ukraine n’aurait plus aucune garantie de prêt.

Argument convaincant, qui a obligé Kiev à plaire au vice-président de l’époque chargé de la politique dans l’ancien pays soviétique. Biden lui-même se vantera d’avoir menacé le président ukrainien de l’époque Porochenko :

« Je l’ai regardé dans les yeux et j’ai dit, je pars dans six heures, si le procureur n’a pas été limogé, vous n’aurez pas l’argent. Eh bien, le fils de pute s’est fait virer. »  

Shokin enquêtait sur la société dont le conseil d’administration était Hunter.

En cinq ans, le poste de conseiller au sein de la compagnie d’énergie ukrainienne a rapporté à Hunter 4 millions de dollars, des honoraires qu’il qualifie lui-même dans ses mémoires d’« argent amusant ». Le fils de Joe Biden avait déjà obtenu, entre-temps, un poste au National Democratic Institute (Ned), une organisation dont le but est de « promouvoir la démocratie », financée par les Etats-Unis, qui a aidé à renverser le gouvernement pro-russe de Ianoukovitch, en collaboration avec l’Open Society de George Soros.

Ce fut Tony Bobulinski, l’ancien partenaire commercial de Hunter Biden, qui dénonça les affaires des Biden en Chine. Bobulinski a déclaré qu’il avait été contacté pour conclure un accord avec la société énergétique Cefc – une grande entreprise chinoise liée au Parti communiste. Le contact aurait eu lieu la veille de Noël 2015, 20% des bénéfices iraient à Hunter Biden, 20% à Jim Biden, frère du vice-président. Selon un e-mail de Hunter Biden lui-même, 10 % de la participation de Hunter Biden iraient au « grand homme » – la façon dont son père était appelé. Deux ans plus tard, Bobulinski dira qu’il a aussi personnellement rencontré Joe Biden, désormais ancien vice-président, toujours pour le contrat avec le Cefc.

L’Ukrainagate éclate en pleine campagne électorale de 2020. Et la demande de Trump au président Zelensky d’ouvrir une enquête sur le fils de Biden pour clarifier les relations avec Burisma Holdings a fait sensation. Mais Trump finit par être accusé de faire pression pour un avantage politique, une procédure de destitution fut demandée et aucune enquête sur Biden n’a été ouverte par le gouvernement ukrainien.

Quelques mois plus tard, Joe Biden sera élu président des États-Unis. Nous sommes en décembre 2020, le New York Times interviewe Zelensky et l’interroge sur le résultat des élections présidentielles américaines :

« Joe Biden connaît mieux l’Ukraine que son prédécesseur. Même avant sa présidence, il avait pour ainsi dire des relations profondes avec l’Ukraine et il comprend bien les Russes, il comprend bien la différence entre l’Ukraine et la Russie et je pense qu’il comprend bien la mentalité des Ukrainiens ».

Il n’est pas anodin de rappeler que Zelensly, qui fait un « World Tour » des parlements occidentaux pour prêcher la 3e Guerre mondiale, a été cité dans les Pandora Papers comme un des politiciens le plus corrompu au monde.

Ce que  nous comprenons surtout, dans cette histoire de corruption des Biden en Ukraine, c’est que les corrompus se comprennent bien entre eux…

Francesca de Villasmundo

MichelT

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Message par MichelT Sam 26 Mar 2022 - 15:11

L'implication d`un certain agent de renseignement britannique dans la crise en Ukraine signale de possibles  attaques chimiques sous faux drapeau à venir

Rapport d'enquête de TheGrayZone et cathinfo

Par Kit Klarenberg – journaliste d`investigation sur les questions de l`implication des services de renseignement et sur la politique - 24 mars 2022

Hamish de Bretton-Gordon, figure ténébreuse du renseignement britannique, était à l'avant-garde des tromperies d'armes chimiques en Syrie. Maintenant il est en Ukraine, il est à nouveau à la hauteur de ses vieux trucs. Alors que Washington et ses alliés de l'OTAN sont contraints de regarder de côté les avancées militaires russes dans l'est de l'Ukraine et autour de Kiev, les responsables américains et britanniques ont eu recours à une tactique troublante qui pourrait déclencher une escalade massive.

Suite à des affirmations similaires de son secrétaire d'État et ambassadeur aux Nations unies, le président américain Joe Biden a déclaré que la Russie paierait un « prix sévère » si elle utilise des armes chimiques en Ukraine. Les avertissements émanant de l'administration Biden contiennent des échos effrayants de ceux émis par l'administration du président Barack Obama tout au long de la sale guerre menée par les États-Unis contre la Syrie. Presque aussitôt qu'Obama a mis en œuvre sa politique malheureuse de "ligne rouge" promettant une réponse militaire américaine si l'armée syrienne attaquait l'opposition soutenue par l'Occident avec des armes chimiques, les factions de l'opposition alignées sur Al-Qaïda ont annoncé des pertes massives de sarin et de chlore et des bombardements de civils. Le résultat a été une série de frappes de missiles américano-britanniques sur Damas et une crise prolongée qui a failli déclencher le genre de guerre de changement de régime désastreuse qui avait déstabilisé l'Irak et la Libye.

Dans chaque événement majeur d'armes chimiques, des signes de mise en scène et de tromperie par l'opposition syrienne armée étaient présents. Comme l'a dit un ancien ambassadeur américain au Moyen-Orient au journaliste Charles Glass, "la" ligne rouge "était une invitation ouverte à une opération sous faux drapeau". Les éléments de tromperie étaient particulièrement évidents lors de l'incident du 7 avril 2018 dans la ville de Douma, lorsqu'une milice antigouvernementale au bord de la défaite a affirmé que des civils avaient été massacrés lors d'une attaque au chlore par l'armée syrienne. Les inspecteurs vétérans de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) n'ont trouvé aucune preuve que l'armée syrienne ait mené une telle attaque, suggérant que tout l'incident avait été organisé pour déclencher une intervention occidentale. Leur rapport a ensuite été censuré par la direction de l'organisation et les inspecteurs ont fait l'objet d'une campagne de diffamation et d'intimidation.

Tout au long du conflit syrien, un «guerrier chimique» autoproclamé nommé Hamish de Bretton-Gordon a été intimement impliqué dans de nombreuses tromperies d'armes chimiques qui ont soutenu la guerre et accru la pression pour une intervention militaire occidentale. Ce 24 février, quelques instants après l'entrée de l'armée russe en Ukraine, ce Bretton-Gordon a refait surface dans les médias britanniques pour affirmer que la Russie préparait une attaque chimique contre des civils ukrainiens. Il a depuis exigé que les Ukrainiens  reçoivent un guide qu'il a écrit intitulé "Comment survivre à une attaque chimique".  Alors, qui est ce Bretton-Gordon, et sa réapparition soudaine en tant qu'expert de la guerre russo-ukrainienne signale-t-elle un retour à la dangereuse politique de la ligne rouge américano-britannique ?


Quelques heures après l'éclatement de la guerre, un "guerrier chimique" exige une escalade occidentale

Après des mois de spéculations fébriles sur une invasion russe imminente de l'Ukraine, lorsqu'elle s'est finalement produite au petit matin du 24 février, la plupart ont été pris entièrement par surprise. Les médias et les experts se sont efforcés de mettre leurs histoires au clair, tandis que les dirigeants occidentaux se sont précipités pour construire une «réponse» cohérente. En revanche, Hamish de Bretton-Gordon, un vétéran de l'armée britannique identifié par les médias britanniques comme un "ancien espion", n'était pas dans une telle confusion. En seulement trois heures, il avait préparé un éditorial enflammé pour The Guardian, exigeant que les États-Unis et l'Europe "montrent leur dents face à l'agression de Poutine". Avertissant que Vladimir Poutine était "beaucoup plus disposé à affronter l'OTAN" qu'auparavant, de Bretton-Gordon a accusé l'Occident "d`avoir rester en passif Syrie" et "il ne doit pas faire de même en Ukraine". « La Syrie montre ce qui se passe quand on ferme les yeux et qu'on est trop fortement influencé par les pacifistes », a fulminé de Bretton-Gordon. « Ceux d'entre nous qui ont participé à des interventions en Irak et en Afghanistan au cours des 30 dernières années… regardons la Syrie et savons que nous aurions dû faire mieux. Cette connaissance devrait éclairer notre réponse à l'agression de Poutine maintenant.

En réalité, Washington et ses alliés ne sont pas restés en retrait et n'ont pas regardé en Syrie ; ils ont mené une guerre par procuration d'une décennie en employant des paramilitaires djihadistes et des frappes aériennes sur Damas, puis ont occupé des parties productrices de pétrole du pays et ont soumis ses citoyens à des sanctions paralysantes, qui les privent à ce jour de nourriture, d'électricité et de fournitures médicales vitales. De toutes les personnes, de Bretton-Gordon – dont le profil Twitter l'a identifié comme membre de la 77e brigade, de la division de guerre psychologique de l'armée britannique – est particulièrement bien placé pour connaître ces horreurs. Après tout, il a joué un rôle central dans la promotion et l'extension de la guerre sale grâce à la gestion des informations entourant les incidents liés aux armes chimiques.

Manipulation, absurdités et fraude manifeste

Comme l'a révélé The Grayzone, l'implication de de Bretton-Gordon dans le conflit syrien remonte à au moins 2013, lorsque, de son propre aveu, il était engagé dans un effort secret pour faire sortir clandestinement des échantillons de sol des zones occupées par l'opposition. Ce travail l'aurait inévitablement placé dans des quartiers extrêmement proches avec des éléments djihadistes ratissant les financements occidentaux tout en bénéficiant de l'entraînement et des armes de l'OTAN. Les reportages des médias contemporains révèlent que le MI6 britannique était engagé dans un effort de collecte d'échantillons dans le pays au moment même où de Bretton-Gordon se trouvait en Syrie, ce qui suggère fortement son lien avec l'agence de renseignement étrangère. Un article explique très clairement que le but de l'exercice d'échantillonnage du sol était de pousser les États-Unis à intervenir en prouvant la culpabilité du gouvernement dans les attaques présumées aux armes chimiques. D'autres formes de preuves ont également été recueillies sur le terrain par de Bretton-Gordon et fournies à un certain nombre d'enquêtes officielles sur des attaques chimiques. Dans au moins un cas - une enquête du Mécanisme d'enquête conjoint (JIM) OIAC/ONU sur une prétendue frappe chimique à Talmenes, en avril 2014 - des vidéos soumises par le groupe de travail CBRN, une organisation louche qu'il a fondée à Alep, se sont avérées montrer des signes clairs de falsification .

De Bretton Gordon est allé jusqu'à affirmer à un tabloïd britannique que la Russie pourrait déployer des missiles et des grenades à main contenant l'agent chimique très meurtrier de l'ère soviétique Novichok "dans toute guerre future avec l'Occident". Ces commentaires absurdes et ces subterfuges n'ont cependant rien fait pour ébranler la crédibilité de de Bretton-Gordon. Son profil grand public n'a fait que croître au fil du temps, les médias le présentant invariablement comme un courageux défenseur des droits humains risquant sa vie pour former des médecins et des secouristes locaux. À plus d'une occasion, cependant, de Bretton-Gordon a directement impliqué des journalistes occidentaux dans les efforts de collecte de terre du MI6. Par exemple, lors d'une interview en podcast de 2014 avec Wilton Park, une ONG financée par le ministère britannique des Affaires étrangères, de Bretton-Gordon s'est vanté d'être responsable d'un article dans le Times de Londres alléguant une attaque chimique syrienne dans la ville de Sheikh al-Maqsood.

Tout au long de la sale guerre contre la Syrie, de Bretton-Gordon est régulièrement apparu dans les médias attribuant des attaques au gaz et des crimes de guerre aux forces syriennes et russes, et semant la peur quant à leurs implications pour les futurs conflits avec l'Occident. Ce dernier rôle est celui que Bretton-Gordon a repris avec enthousiasme tout au long de la guerre en Ukraine, mettant en avant de manière agressive la menace qui pèse sur les pays occidentaux. Son message a suivi de manière transparente celui du gouvernement américain, qui a lancé un programme des mois avant l'opération militaire russe pour préparer le secteur de la sécurité ukrainien à une attaque imminente aux armes de destruction massive.

Des mois avant la guerre, les États-Unis entraînent les Ukrainiens à la menace d'"attaques ciblées d'armes de destruction massive" En mai 2021, le département d'État a annoncé que Washington avait mené un «exercice d'entraînement virtuel» avec des «partenaires» à Kiev, y compris les services de sécurité intérieure, les forces de l'ordre et les premiers intervenants, pour «identifier, répondre et enquêter sur les assassinats impliquant des armes de destruction massive », en raison des « événements récents en Europe » mettant en évidence « la menace réelle d’attaques ciblées et approuvées par le gouvernement avec des armes de destruction massive ». En cours de route, les Ukrainiens ont été formés à «[identifier] les symptômes médicaux qui indiquent l'utilisation de matériel ADM, le cycle d'attaque impliqué dans les tentatives d'assassinat par ADM et les mesures spécifiques qui permettent une détection et une réponse sûres et sécurisées aux incidents ADM».

La raison pour laquelle cette instruction a été donnée à ce moment particulier n'est pas claire, tout comme les « événements récents en Europe » auxquels le communiqué de presse faisait référence. Peut-être que le Département d'État faisait allusion à l'empoisonnement présumé au novichok de la figure de l'opposition russe Alexeï Navalny en août 2020. Pour quelles raisons cet assassinat raté a-t-il nécessité un grand exercice d'entraînement multi-agences pour faire face aux « attaques ciblées avec des armes de destruction massive » ? Quel que soit l'objectif du programme de formation américain, le personnel de sécurité ukrainien peut désormais prétendre qu'il a la formation nécessaire pour identifier les "symptômes médicaux précis qui indiquent le matériel ADM". C'est significatif, car depuis le début du conflit, Kiev a fait preuve d'un enthousiasme sans fin pour mentir, avoir déformé ou même carrément concocté des événements et des faits de toutes pièces pour faire avancer ses objectifs à d'innombrables reprises. Les affirmations les plus dangereuses avancées par les propagandistes ukrainiens ont été renforcées par l'autorité supposée de de Bretton-Gordon, qui a soutenu que les frappes chimiques russes étaient absolument inévitables, fondant sa prédiction sur son opinion que Moscou "n'a ni morale ni scrupules". Le soi-disant expert en armes chimiques a même averti que Poutine pourrait déployer des armes nucléaires ou créer une pandémie « plus meurtrière que Covid » avec une arme Ebola. Il a en outre émis l'hypothèse que les forces russes pourraient déclencher un virus mortel saisi dans l'un des nombreux biolabs financés par le Pentagone en Ukraine, puis le blâmer sur les États-Unis.

De la Syrie à l'Ukraine, ça recommence

Lors d'une apparition médiatique typique, le 10 mars, de Bretton Gordon a déclaré à l'émission de radio de la LBC de Londres que "rien n'est sur la table à ce stade". Parmi les horreurs qu'il prévoyait, il y avait l'utilisation du phosphore blanc « pour mettre le feu aux villes et aux cités ». Justifiant sa certitude, de Bretton-Gordon a affirmé avec force, "la seule façon de prendre une grande ville ou un village est finalement d'utiliser des armes chimiques." Il a pointé du doigt la Syrie pour prouver son point de vue - mais sans faire référence à son propre rôle central dans l'escalade de ce conflit par la manipulation de preuves et la propagande alarmiste dans les médias. Maintenant, de Bretton-Gordon a refait surface au centre de la poussée agressive d'escalade avec une Russie armée nucléaire. Si son rôle en Syrie est un guide, une série de tromperies cyniques pourrait être en route.


La Russie pourrait déployer des armes chimiques en Ukraine, craint le chef de l’Otan

13-03-22 - MSN actualité

Dans cette interview, le chef de l’Otan fait référence aux affirmations du gouvernement russe selon lesquelles les États-Unis financeraient des laboratoires en Ukraine pour développer des armes biologiques secrètes. « Absurde », déclare M. Stoltenberg. Les États-Unis, eux aussi, ont catégoriquement nié ces allégations. En début de semaine, la Maison Blanche a averti que la Russie pourrait chercher une justification pour elle-même mener des attaques chimiques en Ukraine.

M. Stoltenberg a mis en garde contre la multiplication des combats et des crises humanitaires en Ukraine dans les jours et les semaines à venir. « Nous regardons avec horreur le nombre croissant de victimes civiles et de destructions insensées par les troupes russes », a-t-il souligné. « Le peuple ukrainien résiste à l’invasion avec courage et détermination, mais les jours à venir risquent d’apporter leur lot de nouvelles épreuves. »

L’Otan ne veut pas d’une confrontation directe

L’Otan reste toutefois sur sa position de ne pas déclarer « zone d’exclusion aérienne » le ciel ukrainien, bien que le président ukrainien Volodymyr Zelensky presse en ce sens. Cela signifierait que l’Alliance devrait abattre tout avion russe, a expliqué le Norvégien. « Et en faisant cela, nous risquerions une confrontation directe et une escalade incontrôlable », a ajouté M. Stoltenberg. « Nous devons mettre fin à cette guerre, pas l’étendre davantage. Nous ne cherchons pas le conflit avec la Russie. »

MichelT

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Message par MichelT Lun 28 Mar 2022 - 14:46

Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine Hunter-biden-laptop-story-censored

La moitié des Américains pensent que l'histoire de l'ordinateur portable de Hunter Biden aurait pu changer les élections de 2020

Half of Americans believe Hunter Biden laptop story could have changed 2020 election - LifeSite News USA

26 mars 2022 - (LifeSiteNews) – Selon un sondage Rasmussen, la majorité des Américains pensent que l'histoire de l'ordinateur portable de Hunter Biden était importante, et la moitié des Américains pensent que l'histoire supprimée aurait pu changer les résultats des élections.

L'équipe de recherche a écrit: "Près des deux tiers des électeurs disent que l'histoire de l'ordinateur portable perdu de Hunter Biden est importante et pensent que le président Joe Biden était probablement impliqué dans les accords commerciaux étrangers de son fils."

En outre, Rasmussen a écrit que 48% des répondants au sondage pensent que si l'histoire n'avait pas été supprimée par les médias grand public et les sociétés de médias sociaux, cela aurait pu changer le résultat des élections de 2020. L'histoire a été initialement supprimée en octobre 2020, mais récemment, même le New York Times a admis que l'histoire était vraie et méritait d'être rapportée.

L'ancien PDG de Twitter, Jack Dorsey, a admis que c'était une "erreur totale" de supprimer le compte Twitter du New York Post l'année dernière. Le tristement célèbre ordinateur portable – dont le contenu est révélé par le contributeur de LifeSiteNews, Jack Maxey – contient une multitude d'e-mails, de photos et d'autres correspondances concernant sa famille et ses associés.

Les fichiers documentés de l'ordinateur ont montré comment le fils du président Joe Biden a utilisé le nom de famille pour tirer parti des transactions commerciales à l'étranger. Aujourd'hui, le New York Post a rapporté que Hunter Biden avait aidé à obtenir des fonds pour un biolab (laboratoire de recherche biologique) américain en Ukraine, ce qui épaissit encore les affaires de la famille Biden.

MichelT

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Message par MichelT Mar 29 Mar 2022 - 16:41

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Ukraine-USA - Hunter, le fils de Joe Biden, toujours davantage mis en cause pour corruption… et son père avec

Médias-Presse Info— par Francesca de Villasmundo — 28 mars 2022

L’Ukrainagate, ce scandale de corruption entre l’Ukraine et les Biden, père et fils, ne tarit pas. Le célèbre ordinateur de Hunter dévoile, touche après touche, ses petits et grands secrets. Quelques médias, mais pas français, s’en font le relai auprès de leurs lecteurs. Parmi eux, le tabloïd britannique The Daily Mail qui n’hésite pas à attenter à la réputation déjà bien sulfureuse de Joe Biden et de son rejeton.

La liste des faits délictueux qu’auraient commis les Biden en Ukraine, et qui ont une incidence sur la situation de guerre actuelle dans cette région est de l’Europe, s’alonge. Hier, il s’agissait de la révélation d’une probable corruption par les Biden des élites ukrainiennes au pouvoir après la révolution ukrainienne pro-européenne, l’Euromaïdan, téléguidée par les Etats-Unis. En ce lundi 28 mars, le Daily Mail se penche sur les liaisons dangereuses, entre Hunter et un laboratoire axé dans la recherche militaire américaine sur les « armes biologiques » en Ukraine. Ce qui indirectement soutient la thèse russe, que les médias et les puissances occidentales ont essayé de décrédibiliser, d’installation à ses frontières de bio-laboratoires travaillant sur des matériaux biologiques dangereux sous contrôle américain.

Dans son article le Daily Mail traite de l’aide de millions de dollars apporté par Hunter Biden au « financement d’un entrepreneur américain en Ukraine spécialisé dans la recherche sur les agents pathogènes mortels ». L’article précise que « le gouvernement russe a tenu une conférence de presse jeudi affirmant que Hunter Biden avait aidé à financer un programme de recherche militaire américain sur les « armes biologiques » en Ukraine. Cependant, les allégations ont été qualifiées de stratagème de propagande effrontée pour justifier l’invasion de l’Ukraine par le président Vladimir Poutine et semer la discorde aux États-Unis. » Manque de chance pour la Maison Blanche, « l’ordinateur portable abandonné de Hunter montre que les affirmations pourraient bien être vraies » souligne le tabloïd qui a eu accès aux e-mails et la correspondance qui y étaient contenus.

« Les e-mails montrent, explique le Daily Mail, que Hunter a aidé à obtenir des millions de dollars de financement pour Metabiota, un sous-traitant du ministère de la Défense spécialisé dans la recherche sur les maladies à l’origine de pandémies. Il a également présenté Metabiota à une société gazière ukrainienne prétendument corrompue, Burisma, pour un « projet scientifique » impliquant des laboratoires à haut niveau de biosécurité en Ukraine. »

La fameuse Burisma, la plus grande société énergétique de l’Ukraine, active dans le gaz et le pétrole, qui est au cœur de l’autre scandale de corruption qui implique les Biden en Ukraine. À l’époque, Hunter était membre du conseil d’administration de Burisma, détenue par l’ancien haut responsable du gouvernement et milliardaire corrompu Mikolay Zlochevsky.

« Le fils du président et ses collègues ont investi 500 000 $ dans Metabiota par l’intermédiaire de leur firme Rosemont Seneca Technology Partners. Ils ont levé plusieurs millions de dollars de financement pour l’entreprise auprès de géants de l’investissement, dont Goldman Sachs » continue l’article anglais qui précise que « le commandant des Forces russes de protection nucléaire, biologique et chimique, a affirmé qu’il existait un « schéma d’interaction entre les agences gouvernementales américaines et les objets biologiques ukrainiens » et a souligné le « financement de telles activités par des structures proches de la direction américaine actuelle, en particulier le fonds d’investissement Rosemont Seneca, dirigé par Hunter Biden. ».

Concernant Metabiota, le Daily Mail précise que bien qu’elle soit « apparemment une société de données médicales »,  son vice-président a envoyé un e-mail à Hunter en 2014 décrivant comment ils pourraient « affirmer l’indépendance culturelle et économique de l’Ukraine vis-à-vis de la Russie et poursuivre son intégration dans Société occidentale », « un objectif inhabituel pour une entreprise de biotechnologie ».

On lit encore que « les e-mails et les données des contrats de défense examinés par DailyMail.com suggèrent que Hunter a joué un rôle de premier plan pour s’assurer que Metabiota était en mesure de mener ses recherches sur les agents pathogènes à quelques centaines de kilomètres de la frontière avec la Russie. Le projet s’est transformé en responsabilité pour la sécurité nationale de l’Ukraine lorsque les forces russes ont envahi le pays le mois dernier. Metabiota a travaillé en Ukraine pour Black & Veatch, un sous-traitant américain de la défense ayant des liens étroits avec les agences de renseignement militaire, qui a construit des laboratoires sécurisés en Ukraine qui ont analysé les maladies mortelles et les armes biologiques. Plus tôt ce mois-ci, des responsables américains ont averti le Congrès que « les forces russes pourraient chercher à prendre le contrôle » de ces « installations de recherche biologique », faisant craindre que des agents pathogènes mortels et même artificiels ne tombent entre les mains des Russes ».

Le Daily Mail rapporte les propos d’un ancien officier supérieur de la CIA, Sam Faddis :

« Cela soulève la question, quel est le véritable objectif de cette entreprise ? C’est très étrange, dit-il. (…) Faddis a déclaré à DailyMail.com que la tentative d’amener Metabiota à former un partenariat avec Burisma était une révélation déconcertante et inquiétante. « Son père était vice-président des États-Unis et chargé des relations avec l’Ukraine. Alors pourquoi Hunter n’était-il pas seulement membre du conseil d’administration d’une société gazière ukrainienne suspecte, mais les a-t-il également mis en relation avec une société travaillant sur la recherche sur les armes biologiques ? » (…) « Mais la question demeure : pourquoi Hunter Biden est-il au milieu de tout cela ? Pourquoi le fils en disgrâce du vice-président est-il au cœur de tout cela – le gars sans compétences discernables et habitué à la cocaïne. » »

En lisant le Daily Mail on apprend également que « les registres des dépenses du gouvernement montrent que le ministère de la Défense a attribué un contrat de 18,4 millions de dollars à Metabiota entre février 2014 et novembre 2016, avec 307 091 dollars réservés aux « projets de recherche ukrainiens ». L’Agence américaine de réduction des menaces pour la défense (DTRA) a également chargé B&V de construire un laboratoire de sécurité biologique de niveau 3 à Odessa, en Ukraine, en 2010, qui « a fourni un équipement et une formation améliorés pour identifier efficacement, en toute sécurité et en toute sécurité les agents pathogènes particulièrement dangereux », selon un communiqué de presse de l’entreprise. Ces laboratoires sont utilisés pour « étudier les agents infectieux ou les toxines qui peuvent être transmis par l’air et provoquer des infections potentiellement mortelles », déclare le département américain de la Santé et des Services sociaux ».

Le tabloïd note aussi, toujours dans ce  domaine des relations équivoques, que « Metabiota entretient également des liens étroits avec l’Institut de virologie de Wuhan (WIV), soupçonné d’être à l’origine de l’épidémie de COVID-19, (…) point chaud pour la recherche controversée sur le « gain de fonction » qui peut créer des virus super puissants », et avec une autre « organisation soutenue par les États-Unis », qui pourrait également être impliqué à cause de ses recherches sur les coronavirus dans la pandémie de covid-19, l’EcoHealth Alliance.

Crise covidienne, guerre en Ukraine, haine de la Russie, étrangement on retrouve les mêmes noms derrière les paravents virtuels que dressent les médias du système… Les ‘complotistes’ auraient-ils eu encore raison avant l’heure en s’interrogeant sur les « liaisons dangereuses » qui lient les Etats-Unis, le covid-19, les politiciens corrompus d’Ukraine et de l’oncle Sam, la pandémie et la guerre russo-ukrainienne ?

Francesca de Villasmundo

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Message par MichelT Mar 5 Avr 2022 - 18:10

Ukraine - Wall Street Journal : Zelensky refusa un accord offert par l’Allemagne avant la guerre qui aurait préservé la paix

Médias-Presse Info - 5 avril 2022

Zelensky rejected peace offer days before Russian offensive – Wall Street Journal

Pendant que la bien-pensance tourne son regard vertueux vers le « massacre » de Boutcha abusivement associé aux Russes avant tout enquête sérieuse, d’autres informations d’importance émergent au milieu de toute cette propagande de guerre. Il en est une particulièrement qui éclaire le jeu dangereux de Zelensky, et sa responsabilité dans l’invasion actuelle que subit son pays.

La persécution des minorités ethniques dans le Dombass est une des raisons invoquée par Poutine lors du lancement de l’opération spéciale de l’armée russe en Ukraine. L’expansion de l’OTAN à l’Est en est une autre.

Or la chancellerie allemande était consciente depuis longtemps que cet élargissement du Traité atlantique vers les frontières russes par l’adhésion de l’Ukraine pouvait générer un conflit ouvert avec la Russie. D’où son opposition à l’entrée de l’Ukraine ce qui généra des désaccords entre Kiev et Berlin dès 2008.

Pour Zelensky, toujours prompt à se poser en accusateur, la « politique d’échec » de Frau Merkel a été la graine qui a conduit au massacre de Boutcha. L’ancienne chancelière a répondu hier lundi 4 avril aux critiques en assumant « ses décisions du sommet de l’Otan de 2008 à Bucarest » et ravive les désaccords entre les deux pays. L’un dépendant du gaz de Moscou, l’autre en guerre avec Poutine depuis 2014.

C’est pourquoi le rejet d’un accord destiné à rassurer Poutine, révélé par le Wall Street Journal, que Zelensky aurait présenté à Scholz cinq jours avant l’invasion russe de l’Ukraine n’est pas surprenant. L’opération militaire spéciale de l’époque ne figurait que dans les rapports de la CIA et des services de renseignement britanniques, mais les dirigeants des pays forts de l’UE, à savoir la France et l’Allemagne, faisaient déjà des allers-retours avec la Russie pour convaincre Poutine d’éviter une confrontation ouverte.

Selon le journal britannique, après un premier voyage aux États-Unis et un second en Russie, Scholz a proposé à Zelensky de déclarer publiquement la renonciation de l’Ukraine à l’adhésion à l’OTAN et d’accepter la demande de neutralité de Moscou. Le 19 février pourtant, le « serviteur du peuple », l’acteur devenu président, aurait refusé sur le champ. Et ce malgré le fait que le chancelier allemand avait imaginé une neutralité garantie par un large accord sur la paix de la région européenne :

« L’accord – écrit le WSJ – aurait été signé par Poutine et Biden, qui ensemble auraient garanti la sécurité de Ukraine ».

Le « non » de Zelensky aurait été dicté par le manque de confiance en Poutine, et plus probablement par les Etats-Unis enclins à empêcher constamment tout rapprochement entre l’Europe et la Russie, voire à affaiblir le Vieux Continent, et quoi de mieux pour cela qu’une guerre sur son sol et des sanctions économiques qui font plus de mal aux pays européens qu’à la Russie. Par ailleurs, le président ukrainien semble avoir été convaincu que « la majorité des Ukrainiens étaient favorables à l’adhésion à l’OTAN ». « Sa réponse a laissé les responsables allemands inquiets que les chances de paix s’estompent », écrit le WSJ. Et en effet, c’est ce qui s’est passé.

Le 24 février, Poutine prononce un discours à la nation, lance l’opération spéciale pour protéger le Dombass, – sur lequel le gouvernement ukrainien, toujours en violation des accords de Minsk, a intensifié les bombardements depuis le 16 février et où il masse des forces armées considérables ce qui fait craindre une épuration de la population russophone (et cela explique comment Biden pouvait affirmer en février que Poutine allait entrer en Ukraine)-, « dénazifier » et « démilitariser » l’Ukraine.

La suite nous la connaissons. Bombes, missiles, l’avancée dans le Sud et l’Est du pays des Russes en Ukraine. Et puis les négociations, sur lesquelles il faut noter une chose : après des jours de bombardements, la Russie et l’Ukraine semblent avoir trouvé une possibilité d’accord grâce à la médiation d’Erdogan. Que prévoit-il ? Le renoncement à l’OTAN par Kiev, que Zelensky a admis en dénonçant sa « déception » face au manque de soutien aérien de l’Alliance atlantique pour créer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. Et puis la neutralité : selon Vladimir Medinski, négociateur en chef russe, les parties se sont entendues pour renoncer à la prolifération nucléaire de Kiev, à sa neutralité non alignée, à l’interdiction des bases étrangères sur le sol national, à l’engagement de ne pas héberger de missiles offensifs et ainsi de suite. Tout cela, accompagné d’un système de « garanties de sécurité internationales » qui, en plus de la Russie, inclurait également certains pays de l’UE.

En pratique les mêmes conditions que l’accord proposé par Scholz, seulement après des milliers de morts.

Francesca de Villasmundo

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Message par MichelT Mer 20 Avr 2022 - 13:01

Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine XVM402718ee-dbac-11e4-a547-37c8f688ed06

« Provocation monumentale » : comment les décideurs politiques américains et internationaux ont délibérément poussé Poutine à la guerre

Monumental provocation: How US and international policy-makers deliberately baited Putin to war
Patrick Delaney – opinion

Source: 12 avril 2022 -(LifeSiteNews -USA) – traduction automatique

Lorsque la catastrophe de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février a été infligée au peuple de cette nation, une grande partie du monde a été à juste titre scandalisée par ce qu'elle appréhendait comme une attaque militaire soudaine d'un tyran régional contre une puissance moindre. Au milieu de la couverture médiatique saturante de la tragédie est venue l'affirmation répétée du point de discussion selon laquelle cette incursion russe n'était «pas provoquée».

Dès le départ, dans son communiqué de presse initial du 23 février, puis dans son discours sur l'état de l'Union du 1er mars, le président américain Joe Biden a donné le ton en utilisant ce terme qui a été régulièrement répété dans les médias même six semaines après le début de la guerre. Pourtant, après une analyse détaillée, ce grand conte se classe dans son audace avec les mensonges médiatiques mondialistes impressionnants et coordonnés selon lesquels les révélations de 2020 concernant l'ordinateur portable de Hunter Biden étaient de la "désinformation russe", que Donald Trump s'est entendu avec la Russie pour remporter les élections de 2016, et que le L'émeute dans la capitale américaine le 6 janvier 2021 était une «insurrection armée» par des «terroristes nationaux».

Une guerre prolongée est toujours une grande préoccupation pour les chrétiens et les pro-vie du monde entier, qui tentent naturellement de comprendre les principaux problèmes en jeu dans ce conflit. Avec la menace réelle d'une guerre nucléaire dans la balance, ce qui est également découvert est un puissant réseau d'influenceurs politiques et de titulaires de charge qui ont pris des décisions délibérées et continues pendant au moins 25 ans pour provoquer une réponse militaire de la Russie à travers,

1.) une implacable expansion de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN),
2.) la facilitation d'un renversement violent du gouvernement ukrainien démocratiquement élu en 2014,
3.) les attaques militaires persistantes contre les Russes dans la région du Donbass en Ukraine, et enfin,
4. ) une cascade de provocations diplomatiques et militaires imprudentes suite à l'installation de l'administration Joe Biden en 2021.

Et une grande partie de cela n'a pas été un secret.


"L'Occident mène l'Ukraine sur la voie de la primevère, et le résultat final est que l'Ukraine va être détruite"

Depuis la chute du mur de Berlin et l'effondrement de l'Union soviétique en 1989-1991, de nombreux experts occidentaux en politique étrangère ont instamment averti que l'expansion de l'OTAN vers l'est était une provocation inutile qui conduirait inévitablement à une réponse militaire de la Russie, comme que ce nous vivons aujourd'hui de manière désastreuse en Ukraine. Au 5 avril et depuis l'invasion du 24 février, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) de l'ONU a signalé que plus de 7,1 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays et que 4,3 millions d'autres sont devenues des réfugiés dans des pays comme la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Hongrie à l'ouest et la Russie à l'est. Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme fait état de 1 954 décès de civils dans les parties est et ouest du pays, dont la mort d'au moins 61 enfants. Bien sûr, nous voyons des images de bâtiments bombardés et incendiés et entendons également des rapports sur une économie brisée et une crise humanitaire. Mais pour de nombreux observateurs proches, y compris des universitaires, des experts en politique étrangère, des diplomates et des chefs militaires, ces résultats étaient tout à fait prévisibles.

Dans un clip vidéo viral d'une conférence de 2015, le Dr John Mearsheimer, un éminent professeur de sciences politiques à l'Université de Chicago, a prédit avec certitude l'éventualité de la guerre ruineuse actuelle. "Je pense en fait que ce qui se passe ici, c'est que l'Occident mène l'Ukraine sur la voie de la primevère, et le résultat final est que l'Ukraine va être détruite", a-t-il déclaré.

Venant de ce qui a été décrit comme la perspective réaliste des relations internationales, Mearsheimer a poursuivi en expliquant à l'époque : « Ce que nous faisons, c'est encourager les Ukrainiens à jouer dur avec les Russes. Nous encourageons les Ukrainiens à penser qu'ils finiront par faire partie de l'Occident parce que nous finirons par vaincre Poutine et nous finirons par arriver à nos fins.»

Et, bien sûr, les Ukrainiens jouent le jeu, et les Ukrainiens sont presque totalement réticents à faire des compromis avec les Russes et veulent plutôt poursuivre une politique intransigeante », a-t-il déclaré. "S'ils continuent à faire cela, le résultat final est que leur pays va être détruit." Mearsheimer est surtout connu pour avoir co-écrit un article académique percutant qui est devenu un best-seller du New York Times intitulé The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy (avec Stephen M. Walt, 2007). Les professeurs ont fait valoir que les efforts très efficaces d'une coalition d'individus et d'organisations pro-israéliennes" étaient une force motrice pour la politique étrangère américaine adoptant "des décennies de soutien inconditionnel des États-Unis à Israël" comme pièce maîtresse avec des effets préjudiciables aux intérêts authentiques de les deux nations.

Concentrant son attention sur la tragédie actuelle en Ukraine dans une interview au New Yorker début mars, l'ancien diplômé de West Point et membre du Council on Foreign Relations a fait allusion à une histoire de trente ans sur cette question en affirmant que "l'Occident, en particulier les États-Unis , est le principal responsable de ce désastre », et il est loin d'être le seul dans ce jugement à prévoir ce drame.

Premiers cycles d'expansion de l'OTAN, une profonde erreur stratégique

Jack F. Matlock, qui était l'ambassadeur des États-Unis en Union soviétique sous les administrations Reagan et Bush (1987-1991), occupait un siège au premier rang pour voir la chute du rideau de fer. Il a rappelé dans un essai du 14 février comment, en 1990, « le président de l'URSS Mikhaïl Gorbatchev a été assuré, mais pas dans un traité formel, que si une Allemagne unifiée était autorisée à rester dans l'OTAN, il n'y aurait pas de déplacement de la juridiction de l'OTAN vers l'est, "pas un pouce».

Lorsqu'en 1997, malgré cette assurance, les États-Unis envisageaient de toute façon l'expansion de l'OTAN, Matlock a témoigné devant le Sénat américain que cette politique serait "malavisée" et si elle était adoptée, "pourrait bien entrer dans l'histoire comme la plus profonde erreur stratégique commise depuis le fin de la guerre froide. Loin d'améliorer la sécurité des États-Unis, de ses alliés et des nations qui souhaitent entrer dans l'Alliance, cela pourrait bien encourager une chaîne d'événements qui pourraient produire la plus grave menace à la sécurité de cette nation depuis l'effondrement de l'Union soviétique. Malgré les efforts de l'ancien ambassadeur, l'administration Clinton a ensuite accueilli la Pologne, la République tchèque et la Hongrie dans l'Alliance en 1998. La secrétaire d'État américaine de l'époque, Madeleine Albright, a écrit dans ses mémoires que les Russes lourdement dotés d'armes nucléaires ont répondu par vive désapprobation. Le président russe Boris Eltsine et ses compatriotes étaient fermement opposés à l'élargissement, y voyant une stratégie pour exploiter leur vulnérabilité et déplacer la ligne de démarcation de l'Europe vers l'est, les laissant isolés.

Le regretté George Kennan, qui a été reconnu comme l'un des principaux défenseurs de la politique américaine d'endiguement de l'Union soviétique, a répondu à cette décision en 1998 en déclarant également : « Je pense que c'est le début d'une nouvelle guerre froide. Je pense que les Russes réagiront progressivement assez négativement et que cela affectera leur politique. Je pense que c'est une erreur tragique. Il n'y avait aucune raison à cela. Personne ne menaçait personne d'autre. J'ai été particulièrement gêné par les références à la Russie en tant que pays mourant d'envie d'attaquer l'Europe occidentale», a expliqué Kennan. "Bien sûr, il y aura une mauvaise réaction de la part de la Russie, et ensuite, les expanseurs de l'OTAN diront que nous vous avons toujours dit que c'est ainsi que sont les Russes – mais c'est tout simplement faux. Poursuivant son expansion en avril 2004, l'OTAN a accueilli la Slovénie, la Slovaquie, la Lituanie, la Lettonie, l'Estonie, la Roumanie et la Bulgarie, qui comprenaient non seulement trois anciens pays du Pacte de Varsovie, mais aussi les trois États baltes à la frontière de la Russie elle-même, qui avaient également été des régions de l` ancien empire à l'époque tsariste.

Réponse russe : l'expansion « une provocation sérieuse », « et un défi direct aux intérêts russes »

Bien que Mearsheimer explique que les Russes «ont clairement indiqué dès le milieu des années 1990 qu'ils étaient catégoriquement opposés à l'expansion de l'OTAN», à ce stade ils étaient trop faibles pour y faire quoi que ce soit. Aujourd'hui encore, la Russie compte un peu plus de 146 millions d'habitants et un produit national brut inférieur à celui de l'Italie. Deuxièmement, soit les États concernés n'étaient pas à leur frontière, soit il s'agissait de petits États baltes, et donc, les Russes étaient prêts à vivre avec. Dans un discours prononcé en mars 2007 à la Conférence de Munich sur la politique de sécurité, le président russe Vladimir Poutine a exprimé le mécontentement de son pays face à l'élargissement de l'Alliance, se plaignant que « l'OTAN a placé ses forces de première ligne à nos frontières », et que cette politique « représente une grave provocation qui réduit niveau de confiance mutuelle. Et nous sommes en droit de nous demander : contre qui cette expansion est-elle destinée ? Et qu'est-il advenu des assurances données par nos partenaires occidentaux après la dissolution du Pacte de Varsovie ? » Ce langage diplomatique mais clair contrastait avec la candeur interne directe d'un mémo envoyé par l'ambassadeur américain en Fédération de Russie en 2008, William Burns, à sa patronne, la secrétaire d'État Condoleezza Rice. Burns, qui est maintenant directeur de la Central Intelligence Agency des États-Unis, écrivait à l'époque :

L'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN est la plus brillante de toutes les lignes rouges pour l'élite russe (pas seulement Poutine). En plus de deux ans et demi de conversations avec des acteurs clés de la Russie, des dragueurs dans les recoins sombres du Kremlin aux critiques libéraux les plus virulents de Poutine, je n'ai encore trouvé personne qui considère l'Ukraine dans l'OTAN comme autre chose qu'un défi direct aux intérêts russes. Ce sentiment large et ferme des élites russes a été corroboré par une fuite d'un câble diplomatique américain de février 2008 qui confirme la compréhension claire du Département d'État que proposer, rechercher ou encourager l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN était un scénario probable (et désormais prophétique) de guerre : Des considérations de politique stratégique sous-tendent également une forte opposition à l'adhésion à l'OTAN de l'Ukraine et de la Géorgie. En Ukraine, il s'agit notamment des craintes que la question puisse potentiellement diviser le pays en deux, conduisant à la violence ou même, selon certains, à une guerre civile, qui obligerait la Russie à décider d'intervenir ou non.

Sommet de l'OTAN à Bucarest en 2008 : une « provocation monumentale » des néoconservateurs « ignorant imprudemment » les « intérêts nationaux vitaux » russes

Selon Mearsheimer, les gros problèmes ont commencé deux mois plus tard au sommet de l'OTAN à Bucarest, en Roumanie, lorsque, défiant des avertissements tels que ceux ci-dessus, les États-Unis ont fait pression sur d'autres membres, ce qui a conduit l'Alliance à inclure la déclaration suivante dans sa déclaration finale : Les aspirations euro-atlantiques de l'Ukraine et de la Géorgie à l'adhésion à l'OTAN. Nous avons convenu aujourd'hui que ces pays deviendront membres de l'OTAN. L'officier du renseignement national des États-Unis pour la Russie et l'Eurasie à l'époque était Fiona Hill. Elle a récemment raconté, dans un article de janvier, comment, dans le cadre d'un « briefing d'équipe avec M. Bush », elle et ses collègues « l'avaient averti que M. Poutine considérerait les mesures visant à rapprocher l'Ukraine et la Géorgie de l'OTAN comme une mesure provocatrice qui provoquera probablement une action militaire russe préventive. Mais finalement, nos avertissements n'ont pas été entendus. Dans leur thèse sur le Lobby israélien, Mearsheimer et Walt ont identifié l'influence proéminente des néoconservateurs dans l'administration Bush à cette époque comme n'étant pas seulement un contingent central de « l'affiliation lâche » du Lobby, mais comme jouant un rôle décisif dans leur galvanisation Congrès américain, et avec leurs alliés médiatiques, poussant les États-Unis à envahir l'Irak en 2003. Ces auteurs à succès ont expliqué que si le noyau de ce réseau « est composé de Juifs américains », tels que les experts William Kristol et Robert Kagan, tous les Juifs ou organisations juives ne sont pas d'accord avec ses positions, ses priorités ou ses objectifs. En outre, les néoconservateurs comprennent également de nombreuses personnes qui ne sont pas juives telles que John Bolton, George Will, Bill Bennet et le vice-président de l'administration Bush, Dick Cheney. Selon Ron Paul, membre du Congrès à la retraite et ancien candidat à la présidentielle, les néoconservateurs sont les héritiers idéologiques du premier terroriste bolchevique Léon Trotsky en croyant en la « révolution permanente, violente et intellectuelle », en faisant avancer un empire américain, par la « politique dure », et que « Le mensonge est nécessaire à la survie de l'État. Ils soutiennent également un «impérialisme» agressif pour imposer un programme «progressiste» aux autres nations et «utiliser la puissance américaine pour forcer» la mise en œuvre de ces objectifs. Le journaliste, auteur et également ancien candidat à la présidence, Pat Buchanan, a démontré comment un réseau de ces "néocons" ont été les architectes de l'invasion de l'Irak par de nombreux moyens sournois, notamment la création et la diffusion de faux rapports de renseignement sur la détention d'armes de destruction massive. et caché par le président irakien Saddam Hussein.

Comme peut-être un exemple d'utilisation d'une politique dure pour provoquer une éventuelle réponse violente de la Russie, et malgré de multiples avertissements, la délégation américaine à Bucarest a pressé d'autres membres résistants de l'OTAN d'accepter l'éventualité que l'Ukraine et la Géorgie entrent dans l'Alliance. "C'était une formule de compromis pour apaiser les inquiétudes de nos alliés européens", a expliqué Hill. Cela impliquait "une promesse explicite de rejoindre le bloc, mais pas de calendrier précis pour l'adhésion". Comme l'a rappelé Mearsheimer, le vice-ministre russe des Affaires étrangères avait déclaré à l'époque : « L'adhésion de la Géorgie et de l'Ukraine à l'alliance est une énorme erreur stratégique qui aura des conséquences très graves pour la sécurité paneuropéenne », tandis que Poutine lui-même l'a qualifiée de « menace directe » pour la Russie. Démontrant leur sérieux face à cette menace, la Russie a répondu militairement à une provocation des Géorgiens en août de la même année. Cette guerre était une conséquence de la déclaration de Bucarest, a soutenu Mearsheimer. « Les Géorgiens pensaient que nous [les États-Unis] leur envoyions un signal indiquant qu'ils pouvaient être arrogants avec les Russes, et nous les soutiendrions parce qu'ils allaient faire partie de l'OTAN. Ce n'est pas ce qui s'est passé", a-t-il dit. Au lieu de cela, "les Russes ont battu les Géorgiens et la Géorgie est en grande difficulté aujourd'hui parce qu'elle pensait pouvoir faire partie de l'OTAN". Robert Gates, qui a été secrétaire américain à la Défense dans les administrations George W. Bush et Barack Obama, a écrit dans ses mémoires de 2014 : « Agir si rapidement pour élargir l'OTAN était une erreur », et « essayer d'intégrer la Géorgie et l'Ukraine dans l'OTAN était vraiment exagéré et une provocation particulièrement monumentale. Une telle politique, a-t-il soutenu, consistait à "ignorer imprudemment ce que les Russes considéraient comme leurs propres intérêts nationaux vitaux".

« L’intervention non militaire » des États-Unis en Ukraine conduit au renversement violent en 2014 de leur gouvernement dûment élu .

Le mépris de l'establishment américain de la politique étrangère à l'égard des intérêts nationaux de la Russie est allé au-delà de la rhétorique provocatrice de la déclaration de Bucarest, et même de l'expansion de l'OTAN aux frontières de leur patrie, mais s'est poursuivi au moyen d'une intervention non militaire dans l'Ukraine voisine par le biais du Département d'État. a financé le National Endowment for Democracy (NED) et son Agence pour le développement international (USAID). Selon une analyse de 2016 de l'ancien officier de la CIA Ray McGovern, les néoconservateurs sont devenus « en colère » lorsqu'en août 2013, Vladamir Poutine est intervenu pour négocier une solution pacifique contrecarrant l'énorme pression qu'ils exerçaient sur le président Barack Obama pour qu'il ordonne des frappes militaires contre la Syrie. Avec la motivation de servir les intérêts régionaux d'Israël, l'ancien officier du renseignement a déclaré que "la Syrie avait été sur la liste des néoconservateurs du "changement de régime" aussi longtemps que l'Irak et était censée suivre l'invasion de l'Irak en 2003", et donc ces interventionnistes "se sont sentis trompés sur leur guerre.

McGovern, qui a passé sa carrière en tant que spécialiste russe à fournir parfois des briefings aux présidents américains, a expliqué que les néoconservateurs ont immédiatement réagi en agissant sérieusement pour « faire payer à Poutine son ingérence six mois plus tard en faisant la promotion d'un putsch anti-russe en Ukraine ». Le regretté journaliste d'investigation primé Robert Perry a expliqué en 2014 comment des néoconservateurs tels que le président de la NED, Carl Gershman, ainsi que "d'autres politiciens et experts bellicistes, envisageaient d'utiliser le stratagème de l'Ukraine comme un moyen de saper Poutine à l'intérieur de la Russie". Moins de deux semaines après un article d'opinion de Poutine sur le 11 septembre dans le New York Times marquant ce que McGovern a qualifié de « marée haute » dans les relations entre la Russie et les États-Unis, Gershman a écrit une colonne dans les mêmes pages qualifiant l'Ukraine de « plus grand prix » comme une étape supplémentaire dans le renversement du leader russe. En outre, Perry a rapporté que la «NED a financé 65 projets stupéfiants en Ukraine», ce qui a fourni à l'organisation «ce qui équivalait à une structure politique fantôme de médias et de groupes d'activistes qui pourrait être déployée pour attiser les troubles lorsque le gouvernement ukrainien n'agirait pas. comme voulu." En plus de ces réseaux financiers, l'USAID a financé l'organisation à but non lucratif Pact Inc. pour gérer une organisation appelée Ukraine National Initiatives to Enhance Reforms (UNITER). Avec l'International Renaissance Foundation (IRF) de George Soros (Forum Économique de Davos), UNITER a financé des dizaines d'organisations locales pour renforcer leur réseau. En fait, Soros exerçait son influence dans l'ex-République soviétique depuis de nombreuses années. Depuis 1990, il "a fourni plus de 181 millions de dollars pour soutenir près de 17 000 initiatives de la société civile en Ukraine qui ont été mises en œuvre par des milliers de militants dans tout le pays". En décembre 2013, lors de la conférence de la Fondation de l'Ukraine, la secrétaire d'État adjointe aux Affaires européennes et eurasiennes, Victoria Nuland, a déclaré à son auditoire que depuis l'indépendance de la nation en 1991, le gouvernement américain avait « investi plus de 5 milliards de dollars pour aider l'Ukraine. . . [et] assurer une Ukraine démocratique sûre et prospère.

Mais au lieu d'assurer la démocratie dans la nation d'Europe de l'Est, Nuland - qui est l'épouse de l'expert et activiste néoconservateur Robert Kagan - a été dénoncée comme travaillant directement à la renverser en facilitant un coup d'État du président démocratiquement élu de l'Ukraine, Viktor Ianoukovitch. Lors d'une conversation téléphonique sur écoute avec l'ambassadeur des États-Unis en Ukraine, Geoffrey Pyatt, Nuland a été surpris en train de discuter de la manière dont le gouvernement serait reconfiguré après la destitution de Ianoukovitch. "Je pense que Yats est le gars", a-t-elle déclaré en faisant référence à Arseni Iatseniouk qui est devenu Premier ministre cinq jours après que l'ancien président s'est enfui pour sauver sa vie à Moscou le 21 février 2014.

Pyatt a également évoqué la nécessité "de faire venir ici quelqu'un avec une personnalité internationale et d'aider à accoucher cette chose", indiquant de manière transparente le rôle principal des États-Unis dans le coup d'État, Nuland répondant que le vice-président Joe Biden serait disponible pour aider.

Les responsables américains soutiennent les organisations néonazies en Ukraine, et soutiennent le coup d'État -  Hunter Biden est nommé au conseil d'administration de Burisma Holdings en Ukraine.

Ce coup d'État, souvent surnommé la «révolution Euromaïdan», a commencé avec ces réseaux financés par l'Occident d'organisations civiques pro-UE et anti-russes mobilisées, activant leurs membres pour protester contre le rejet tardif par le président Ianoukovitch d'un accord commercial avec l'UE et le choix de renforcer liens économiques avec la Fédération de Russie. Ianoukovitch a fait valoir que l'accord proposé par le Fonds monétaire international (FMI) était "inacceptable" car il aurait nécessité une "augmentation significative des tarifs des services publics", y compris ceux du gaz naturel et de l'électricité, pour la population de la nation sans une augmentation de leurs revenus. Cela leur laissait une bien meilleure option vers l'est de la Russie. En réponse aux appels des organisations locales, plusieurs milliers de personnes ont envahi les rues. Lorsque les chiffres étaient suffisamment élevés, la militarisation de la campagne a commencé en décembre 2013 avec la participation d'organisations néonazies qui ont attaqué la police alors qu'elle protégeait les bâtiments gouvernementaux de la capitale. Comme l’a rapporté Foreign Policy en 2014, le parti politique ukrainien Svoboda était probablement « le mouvement d’extrême droite le plus influent d’Europe ». Il a été créé dans les années 1990 sous le nom de "Parti social-national (un nom évoquant délibérément le Parti national-socialiste, mieux connu sous le nom de nazis), avec pour logo le fasciste Wolfsangel".

Le chef de Svoboda est Oleh Tyahnybok, qui en plus d'être considéré pour un rôle dans le gouvernement post-coup d'État par Nuland, a également été honoré de partager une plate-forme et de s'embrasser avec les sénateurs américains John McCain et Chris Murphy lors d'un rassemblement de masse à Kiev. S'adressant à une foule du 13 décembre, McCain a assuré aux manifestants : « Le monde libre est avec vous ; L'Amérique est avec vous. Encore plus extrême est The Right Sector, une confédération de plusieurs groupes nationalistes d'extrême droite qui ont contribué à amener le muscle militant au coup d'État et, en fin de compte, à chasser Ianoukovitch du pouvoir. Ils ont été « les premiers à lancer des cocktails Molotov et des pierres sur la police », à incendier des transports de troupes militaires et à monter des barricades occupant des bâtiments administratifs. Ils ont joué un rôle de premier plan dans la rupture d'un accord de dernière heure négocié par l'UE qui aurait maintenu le gouvernement élu au pouvoir tout en limitant l'autorité du président. Leur chef à l'époque, Dmytro Yarosh, a promis « Le secteur droit ne déposera pas les armes.

Secteur droit ne lèvera pas le blocus d'un seul bâtiment administratif tant que notre principale demande n'aura pas été satisfaite, la démission de Ianoukovitch. Un autre groupe militant a juré « de mener une attaque armée si Ianoukovitch n'avait pas annoncé sa démission avant 10 heures, heure locale, samedi [22 février] ». Le président dûment élu de la nation est parti pour la Russie plus tard dans la journée et a été apparemment démis de ses fonctions par une loi du Parlement le 22, d'une manière qui ne respecte pas les exigences constitutionnelles de destitution.

Après le coup d'État, des diplomates américains ont commencé à se rendre en Ukraine, notamment le directeur de la CIA, John Brennen, qui est arrivé la deuxième semaine d'avril pour fournir ce qui était largement perçu comme un "tour de victoire" et un aveu implicite que la CIA avait joué un rôle dans l'expulsion du Président ukrainien, selon Lee Smith d'Epoch Times. La semaine suivante, le vice-président des États-Unis, Joe Biden, est également arrivé, et le mois suivant, son fils, Hunter Biden, a été nommé au conseil d'administration de la société énergétique ukrainienne, Burisma Holdings, où il a reçu plus de 83 000 dollars par mois. pour l'honneur de sa présence. Depuis son exil à Moscou, Viktor Ianoukovitch s'est réaffirmé être « le chef légitime de l'État ukrainien, élu sur la base de la libre expression de la volonté des citoyens ukrainiens » et a ensuite accusé l'establishment américain de la politique étrangère de « créer et d'approfondir le conflit ». » dans son pays. « Un ambassadeur ukrainien peut-il venir voir les manifestants à Ferguson [MO] et distribuer des beignets et accuser les policiers ? Je pense que c'est également inacceptable dans n'importe quel pays européen, alors pourquoi l'Ukraine a-t-elle été traitée de la sorte ? » (45:22) Peu de temps après la fin du coup d'État, Soros – dont le soutien simultané aux organisations radicales de gauche aux États-Unis comme Black Lives Matter qui a fait des ravages en 2020 – est apparu sur CNN en s'attribuant le mérite du renversement violent du gouvernement dûment élu en Ukraine.

J'ai créé une fondation en Ukraine avant que l'Ukraine ne devienne indépendante de la Russie », a-t-il déclaré. "La fondation a fonctionné depuis, et elle a joué un rôle important dans les événements maintenant" (43:33). Sans une petite ironie, McCain avait également annoncé à la foule massive de manifestants en décembre : « Nous… voulons faire comprendre à la Russie et à Vladimir Poutine que l'ingérence dans les affaires de l'Ukraine n'est pas acceptable pour les États-Unis.

Au lieu de poursuivre une politique de « réconciliation », les néoconservateurs et leurs alliés néo-nazis sèment « les graines de la guerre civile »

L'ancien secrétaire d'État américain (1973-1977), Henry Kissinger, a réagi à ces événements en réprimandant implicitement le département d'État en écrivant dans une chronique du Washington Post du 6 mars 2014 qu'une « sage politique américaine envers l'Ukraine » « rechercherait la réconciliation, pas la domination d'une faction », y compris un « moyen pour les deux parties du pays [ukrainien et russe] de coopérer ». Il a affirmé que "l'Ukraine ne devrait pas rejoindre l'OTAN", mais "devrait poursuivre une posture comparable à celle de la Finlande", y compris une "indépendance farouche", une coopération avec l'Occident, tout en évitant soigneusement "l'hostilité institutionnelle envers la Russie". Malheureusement, en raison des déterminations ciblées des néoconservateurs et de leurs alliés néonazis, les graines de la guerre civile ont été agressivement semées entre la faction ukrainophone à l'ouest et la faction russophone au sud et à l'est. Ianoukovitch et nombre de ses partisans ont été contraints de fuir pour sauver leur vie lorsque la droite dure ukrainienne a pris le contrôle de leur parlement. En outre, le Guardian a rapporté que de nombreux « députés du sud et de l'est [russophones] de l'Ukraine étaient absents [pour assister] à un congrès pré-programmé de politiciens régionaux à Kharkiv, où le président était également censé se trouver ». À ce stade, Perry a raconté comment les partis d'opposition se sont précipités sur cette situation et « ont commencé à adopter de nouvelles lois draconiennes… alors que des voyous néonazis patrouillaient sur les lieux », y compris l'éviction anticonstitutionnelle de Ianoukovitch et la modification de la constitution, fournissant le coup d'État avec le déguisement d'une démocratie parlementaire qui fonctionne. Depuis Kharkiv, les dirigeants des provinces russophones ont adopté une résolution contestant les mesures prises à Kiev, déclarant que « de telles circonstances suscitent des doutes quant à leur… légitimité et légalité ». « Les organes centraux de l'État sont paralysés. Jusqu'à ce que l'ordre constitutionnel et la légalité soient rétablis… nous avons décidé de prendre la responsabilité de sauvegarder l'ordre constitutionnel, la légalité, les droits des citoyens et leur sécurité sur nos territoires », ont-ils écrit. Depuis son exil à Moscou, Ianoukovitch a déclaré que "tout ce qui se passe actuellement à la Verkhovna Rada [Parlement] d'Ukraine n'a aucun caractère légitime" et que "les habitants du sud-est de l'Ukraine et de la Crimée n'acceptent pas l'anarchie et l'anarchie de facto dans le pays, alors que les ministres sont élus par la foule sur la place.

La Crimée a rejoint la patrie russe grâce à une annexion sans effusion de sang et à un référendum

En conséquence directe du coup d'État, il y a eu des sécessions du gouvernement de Kiev dans la péninsule sud de la Crimée et dans les régions orientales de Donetsk et Louhansk. Le 28 février 2014, avec l'approbation unanime du Sénat russe, Vladimir Poutine a lancé une annexion sans effusion de sang de la Crimée, où la flotte russe de la mer Noire est hébergée à Sébastopol depuis plus de deux siècles. La péninsule faisait partie de la Russie depuis 1784 lorsque Catherine la Grande l'a déclarée province. En 1954, alors que la Russie et l'Ukraine faisaient partie de l'Union soviétique, Nikita Khrouchtchev, un Ukrainien lui-même, a transféré la péninsule à l'Ukraine sans aucune consultation avec la population majoritairement russe. Avec le gouvernement local, un référendum sur la sécession a été rapidement organisé pour avoir lieu le 16 mars. Dans la perspective du vote, le parti néonazi Svoboda a réussi à accomplir l'une de ses principales revendications en faisant voter une loi à Kiev. obligeant toutes les affaires du gouvernement à être menées en ukrainien, aliénant un tiers de la population totale et 60% des habitants de la Crimée qui parlent russe. Les résultats officiels du vote ont montré un taux de participation de 83 %, 97 % des électeurs ayant choisi de se séparer de l'Ukraine et de rejoindre la patrie russe, un résultat que le Washington Post a reconnu comme étant « largement attendu ».

Bien que certains aient suspecté un acte criminel ou une intimidation de la part de l'armée russe remettant en cause ces résultats, Gallup a mené une enquête en avril 2014 sur la population de la péninsule et a constaté que 93,6% des Russes de souche et 68,4% des Ukrainiens de souche pensaient que les résultats du référendum représentaient fidèlement la volonté du peuple de Crimée. En revanche, seuls 1,7% des Russes de souche et 14,5% des Ukrainiens de souche vivant en Crimée estimaient que les résultats du référendum ne reflétaient pas fidèlement les opinions de la population.

LPR & DPR déclarent l'indépendance déclenchant la guerre, la « population russophone » est continuellement « bombardée par le gouvernement de Kiev »

Dans les provinces orientales de Lougansk et Donetsk, dans la région du Donbass à la frontière de la Russie, les sondages ont révélé que les trois quarts des personnes interrogées ont rejeté le coup d'État à Kiev, tandis que 70 à 90 % des habitants ont identifié le russe, et non l'ukrainien, comme langue principale. Refusant d'accepter la légitimité du nouveau gouvernement putschiste qui menait des politiques hostiles à ces communautés, les Républiques populaires de Louhansk et de Donetsk (RPL et RPD) ont déclaré leur indépendance du régime de Kiev au printemps 2014 suite à leur propre occupation des bâtiments gouvernementaux et insistance sur la tenue de référendums similaires à ceux de la Crimée. Les résultats rapportés du vote initial ont indiqué un soutien écrasant à l'indépendance (respectivement 96,2% et 89%) déclenchant une guerre civile entre les forces gouvernementales ukrainiennes et ces républiques indépendantes autoproclamées séparatistes qui se poursuit à ce jour. Avant la récente (2022) invasion russe de l'Ukraine, les agences de défense des droits de l'homme avaient fait état de 14 000 morts dans l'ensemble de cette guerre civile, dont plus de 3 300 civils tués et plus de 30 000 blessés. Bien qu'il y ait eu des rapports sporadiques de forces militaires ukrainiennes bombardant des civils tout au long de cette période dans les médias occidentaux, un journaliste de guerre français dans la région a suggéré que le niveau de couverture était loin d'être suffisant. S'exprimant depuis Donetsk dans une interview du 3 mars, Anne-Laure Bonnel a expliqué à son auditoire français de souche comment l'armée de l'air ukrainienne bombarde régulièrement la région, et ce depuis 2014.

C'est quelque chose de grave qui a évidemment échappé à l'attention : la population du Donbass en 2014 a été ciblée par son propre gouvernement », a-t-elle déclaré. "La population russophone a été bombardée par le gouvernement de Kiev... et le fait est que cela continue aujourd'hui." "Je suis désolé de choquer tout le monde", a déclaré Bonnel. « Je ne prends pas parti et je ne défends pas Poutine. C'est juste que je suis le plus proche des civils. « Le gouvernement ukrainien a bombardé son propre peuple. Les enfants vivent dans des caves depuis des mois. Le film que j'ai réalisé en 2015 est la preuve de ces crimes contre l'humanité. Je m'en tiens à cela et je vous invite à le regarder », a-t-elle annoncé (ici, pour les sous-titres en anglais, cliquez sur « cc »). Elle a ensuite montré des photos qu'elle avait récemment prises d'habitants russophones brutalisés et assassinés de Donetsk, qui ont été tués par des militants ukrainiens. Un autre journaliste indépendant du nom de Patrick Lancaster, qui vit dans la région depuis le début de la guerre civile en 2014, corrobore son reportage. « Ces gens [dans la région du Donbass] vivent depuis huit ans de guerre [et] c'est ce beaucoup de gens en Occident ne réalisent pas », a-t-il déclaré.

Lancaster, un Américain et ancien soldat de la marine américaine, a déclaré que cette guerre a impliqué « des milliers et des milliers de civils morts… [et] ce que j'ai vu ici, de mes propres yeux, c'est le bombardement aveugle de zones civiles année après année par les forces ukrainiennes. — aveugles et ciblés. En fait, rien que le mois dernier, il y avait deux centrales électriques, des centrales électriques civiles, ciblées par les forces ukrainiennes. "Ce que l'Occident ne montre pas, c'est qu'il y a chaque jour ici à Donetsk des attaques depuis le territoire contrôlé par l'Ukraine. L'Ukraine attaque la population civile ici », a-t-il dit (bref exemple). Selon une analyse de l'ancien membre du Congrès américain David Stockman, qui a également travaillé à la Maison Blanche Reagan, la région du Donbass a été acquise pour la première fois par la Russie il y a 355 ans en 1667, et donc, ces territoires "ont en fait été" russes "depuis plus de trois cent ans". et un demi-siècle et "ukrainien" pendant environ 31 ans. Selon lui, compte tenu des différences de langue, de culture, de géographie et d'histoire, les frontières actuelles de l'Ukraine, telles qu'elles sont communément reconnues, "n'ont pratiquement aucune chance de survie à long terme sous leur forme actuelle". Lancaster a ajouté que "les habitants qui vivent ici ne considèrent plus cette partie de l'est de l'Ukraine", car cela "a disparu après le référendum d'il y a huit ans". C'est particulièrement le cas maintenant après les bombardements des autorités ukrainiennes, la reconnaissance de la Russie et le fait que la Russie a également délivré des passeports aux citoyens de ces communautés.

Crimes de guerre à Odessa et naissance du bataillon néo-nazi Azov, un groupe extrémiste païen en Ukraine

Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine Bbataillon-azov-1
Le bataillon Azov - néo-nazi et païen - soutenu par les mondialistes (ceux qui veulent une gouvernance mondiale et la fin des nations) -par le gouvernement ukrainien.   Ces unités combattent dans la région de Marioupol et semble une cible prioritaire des forces russes.

Un crime de guerre odieux qui s'est produit au début du conflit qui dure maintenant depuis huit ans s'est produit dans la ville portuaire d'Odessa, le long de la rive nord de la mer Noire, le 2 mai 2014. Selon le Washington Post, « des manifestants pro-Kiev ont lancé des cocktails Molotov dans un bâtiment où un contingent pro-russe tenait bon en tuant des dizaines. En tête, comme l'a rapporté le journaliste Howard Amos qui a été présenté par le Post, se trouvaient des membres du «secteur droit» néonazi qui avaient fourni une terreur violente au coup d'État d'Euromaïdan moins de trois mois auparavant. Les assaillants auraient été armés de boucliers, de chaînes et de bâton  tandis que les habitants du bâtiment s'y étaient retirés pour se protéger. Des femmes, dont au moins une avec un enfant in utero, figuraient parmi celles qui auraient été violées, brûlées vives ou physiquement assassinées avant que leur corps ne soit incendié avec des produits inflammables. Le bilan de ce crime sanglant contre des civils était d'au moins 38 personnes. Né du secteur droit, juste après les atrocités d'Odessa, est né le bataillon Azov "qui, selon le FBI, est associé à l'idéologie néo-nazie" (ici). Ils sont basés à Marioupol, sur la côte nord de la mer d'Azov, et ont leur siège à Kiev, où ils partagent également un espace avec des "praticiens d'une forme très marginale de nazisme ésotérique" qui croient qu'Adolf Hitler est une véritable divinité et un objet de culte. Alors qu'électoralement, ces groupes nazis ne pouvaient obtenir qu'un très faible pourcentage de soutien de la part du peuple ukrainien, déclare l'ancien journaliste de guerre Aris Roussinos, « le problème est qu'ils sont armés et financés par l'État ukrainien.» Ils ont des unités de chars, ils ont des unités d'artillerie, ils sont très lourdement équipés » et hébergés par le ministère ukrainien de la Défense.

Ils sont également décrits comme païens, "contre le christianisme", et sont accusés de nombreux crimes de guerre documentés, tels que l'enfouissement de leurs armes et de leurs forces dans des bâtiments civils usage et de viol et la torture, même contre des civils. Roussinos et son hôte ont comparé Azov à des "groupes djihadistes en Syrie" comme ISIS qui sont de "très bons combattants" mais pourraient représenter une menace potentielle pour d'autres intérêts importants à une date ultérieure.

Rappel : Lorsque les États-Unis et Israël ont soutenu les djihadistes ciblant les chrétiens au Moyen-Orient, Poutine est venu à leur défense De plus, en regardant le contexte syrien, en soutenant ces djihadistes dans leurs efforts pour renverser le président Bachar al-Assad en 2013, l'establishment américain de la politique étrangère et Israël ont fait preuve d'une indifférence au moins choquante envers les communautés chrétiennes locales qui ont été ciblées et dont beaucoup ont été détruites par de tels terroristes.

En mai 2014, le patriarche Louis Raphaël I Sako, chef de l'Église catholique chaldéenne en Irak, a déclaré : « Nous sommes une église en ruine… 1 400 ans d'islam n'ont pas pu nous déraciner de notre terre et de nos églises, alors que la politique de l'Occident [nous ont] dispersés et répartis dans le monde entier. En fait, les chrétiens de Syrie étaient très favorables au président Assad car il les protégeait ainsi que d'autres minorités des djihadistes d'Al-Qaïda soutenus par l'Occident qui attaquaient leurs communautés et juraient de les massacrer une fois qu'ils auraient pris le pouvoir avec l'aide des États-Unis et d'Israël.

Mais bien sûr, Vladimir Poutine et l'armée russe venaient en aide à Assad à l'époque, et donc aux chrétiens syriens également. Assad a plus tard qualifié Poutine de « seul défenseur de la civilisation chrétienne sur lequel on peut compter ». Alors que les Israéliens, l'OTAN et l'appareil de politique étrangère dominé par les néoconservateurs américains étaient assez mécontents de la décision de Poutine d'intervenir, l'archevêque gréco-catholique melkite Jean-Clément Jeanbart d'Alep a déclaré que l'intervention du président russe "servait la cause des chrétiens" et était une source de « espoir » pour les chrétiens du pays. L'archevêque a déclaré que cela offrait aux chrétiens de Syrie un "renouveau de confiance" et que M. Poutine "résolvait un problème".

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Azov

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Runes comme dans la mythologie païenne nordique qui était celle du régime nazi et les symboles des SS nazis - le soleil noir nazi.

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Symboles nazis utilisés par les SS.

Les États-Unis et Israël soutiennent et entraînent délibérément des criminels de guerre antichrétiens comme le bataillon néonazi Azov, aidés par des gros médias mondialistes complices.

Tout comme les États-Unis et Israël ont soutenu les djihadistes radicaux au Moyen-Orient pour servir leurs intérêts régionaux – sans se soucier de la vie des habitants, y compris des chrétiens – ils ont également financé, soutenu et formé des milices néonazies radicales en Ukraine. En 2018, des militants des droits de l'homme en Israël ont déposé une requête auprès de leur Haute Cour de justice pour demander à leur gouvernement de cesser de fournir des armes à l'Ukraine car ils "servent des forces qui épousent ouvertement une idéologie néo-nazie", y compris "la milice de droite Azov, dont les membres font partie des forces armées ukrainiennes et sont soutenus par le ministère de l'intérieur du pays. Les dirigeants d'Azov ont également occupé des postes importants au sein du gouvernement, notamment leur fondateur Andriy Biletsky, qui est devenu membre du parlement ukrainien, et le commandant en chef d'Azov, Vadym Troyan, qui a été nommé par un patron du groupe - le ministre des Affaires intérieures Arsen Avakov - à la tête de la police de Kiev.

Note: Pour certaines factions en Israël et ailleurs - on trouvait au sud de l`Ukraine anciennement le pays des Khazars - peuple autrefois converti a la religion juive, nommée par certains la treizième tribu.

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L`irresponsabilité du gouvernement allemand actuel et de l`Union Européenne qui jette de l`huile sur le feu en envoyant massivement des armes en Ukraine quand on connait les crimes abominables de l`Allemagne nazie en URSS (Russie et Ukraine) contre les peuples slaves considérés par les nazis comme des sous-hommes entre 1941 et 1944 et contre les populations juives en Ukraine et Russie ciblées pour extermination

Et tandis que le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy est juif, avec une relation étroite avec Israël, le rapport de Haaretz se plaint qu'un tel armement de régimes radicaux, même affiliés aux nazis, n'est pas nouveau pour le pays, car cela s'est produit avec un tel soutien apporté au " régime des généraux en Argentine » et « les régimes militaires boliviens, sachant que le criminel de guerre nazi Klaus Barbie faisait partie du régime ».

Dans un clip d'interview de Fox News avec le président ukrainien, Zelenskyy a rejeté les inquiétudes concernant les néo-nazis Azov et leurs atrocités signalées, disant simplement "ils sont ce qu'ils sont, ils défendaient notre pays", indiquant au moins un niveau de tolérance dans le gouvernement avec cette idéologie et leurs méthodes criminelles.

De retour aux États-Unis, cependant, l'un des groupes de lobby israéliens, la Ligue anti-diffamation (ADL), a vivement critiqué Poutine pour avoir parlé de l'idéologie nazie de certains personnels du gouvernement ukrainien. Au lieu de cela, ils ont minimisé leur impact en les qualifiant de « groupe très marginal sans influence politique et qui n'attaque pas les Juifs ou les institutions juives en Ukraine ». En effet, même le Facebook de Mark Zuckerberg a emboîté le pas en « annulant son interdiction des publications faisant l’éloge du bataillon ukrainien d’extrême droite Azov ». Bien qu'ils aient été "interdits en 2019 en vertu de la politique de Facebook sur les individus et les organisations dangereuses", Business Insider rapporte qu'un porte-parole de l'entreprise a déclaré "nous faisons une petite exception pour les éloges du régiment Azov strictement dans le contexte de la défense de l'Ukraine, ou dans leur rôle au sein de la Garde nationale ukrainienne.

Remarquant cette tendance à l'acceptation dans les sociétés de médias grand public et sociaux, Glenn Greenwald a souligné l'hypocrisie en montrant comment le New York Times a qualifié le bataillon Azov de "ouvertement néo-nazi" en 2015, mais seulement "d'extrême droite" le mois dernier. « Tout ce que vous avez à faire pour perdre votre statut de « nazi » [dans les médias américains] est de vous battre aux côtés des États-Unis », a-t-il tweeté.

Alors que certains faits concernant les points de vue et les accusations contre le bataillon Azov ont été révélés au Congrès américain en 2015, un amendement bipartite au projet de loi sur les crédits de défense de la Chambre a été introduit, limitant « les armes, la formation et toute autre assistance à la milice ukrainienne néonazie, le bataillon Azov. L'amendement a été adopté à l'unanimité mais a ensuite été retiré en raison de "la pression du Pentagone". Ainsi, il devient explicitement clair que l'establishment américain de la politique étrangère a consciemment choisi, en tant que politique, d'assurer la poursuite du financement, de l'armement et de la formation d'Azov.

Sous le patronage d'un oligarque présumé criminel et militant anti-russe, l'acteur progressiste Volodymyr Zelenskyy devient président de l'Ukraine

Après des années d'expansion de l'OTAN vers l'est, facilitant le coup d'État du gouvernement ukrainien dûment élu, soutenant les milices ukrainiennes néonazies et s'opposant violemment aux déclarations d'indépendance qui en ont résulté par la RPD et la RPL par des bombardements militaires de populations civiles, d'autres décisions délibérées par les États-Unis, son gouvernement client à Kiev et d'autres alliés de l'OTAN semblent avoir contribué à motiver la récente invasion russe. Après avoir passé une grande partie de sa carrière dans le divertissement à promouvoir un programme «progressiste» parmi la population ukrainienne plus conservatrice, l'actuel président Volodymyr Zelenskyy a été propulsé au pouvoir en 2019 à la suite de ce qui pourrait être considéré comme un exercice d'ingénierie sociale télévisé.

Le comédien et acteur a été typé pour un rôle à la télévision en tant qu'enseignant vertueux qui devient président de l'Ukraine par accident. La série intitulée Servant of the People a été diffusée sur la populaire chaîne de télévision ukrainienne 1+1 appartenant à l'oligarque milliardaire Ihor Kolomoisky. Reuters a rapporté que 1 + 1 a donné à Zelenskyy une "plate-forme puissante" propulsant son "ascension fulgurante au bord de la présidence", qui comprenait la diffusion "d'émissions consécutives par le comédien et l'acteur" la veille de sa victoire primaire.

Tandis que Zelenskyy « dénonçait les politiciens corrompus influencés par les riches oligarques », le fait que sa campagne ait bénéficié d'un soutien médiatique aussi important de la part de « l'un des magnats les plus riches du pays », a soulevé des soupçons qu'il serait ironiquement la « marionnette » de Kolomoisky alors que au bureau. Kolomoisky, citoyen d'Israël, d'Ukraine et de Chypre, est également violemment anti-russe. Comme George Soros a parrainé les Black Lives Matter aux États-Unis, cet oligarque en Ukraine a financé de manière privée le bataillon néonazi Azov ainsi que d'autres milices similaires qui ont été documentées comme ayant commis des crimes de guerre en combattant les séparatistes de la LPR et de la DPR.

Alors que le milliardaire offrait à ses membres de la milice "une prime de 10 000 $ de son propre argent pour chaque "saboteur" russe capturé", un mandat d'arrêt contre lui a été émis de l'autre côté de la frontière russe pour "avoir organisé le meurtre de civils" en parrainant ces militants. Kolomoisky fait également l'objet d'une enquête du ministère américain de la Justice pour son rôle dans "un vaste stratagème visant à voler des millions de dollars à la plus grande banque d'Ukraine et à transférer l'argent aux États-Unis pour acheter des aciéries et des gratte-ciel", a rapporté le Pittsburg Post-Gazette.

Ces allégations ont également amené les procureurs à interdire à l'oligarque d'entrer aux États-Unis et à intenter des actions en justice pour la saisie de propriétés achetées avec des fonds volés à l'Ukrainebank, dont Kolomoisky était l'un des principaux actionnaires. Ainsi, en avril 2014, à la suite du coup d'État et de l'annexion de la Crimée par la Russie, Kolomoisky a rejoint le chœur des néoconservateurs américains tels que le président de la NED, Carl Gershman, le lieutenant-colonel Ralph Peters et Max Boot, en dépeignant Vladimir Poutine comme un fou et la Russie. comme une menace impériale pour l'Europe occidentale. Il a qualifié le président russe de «psychopathe», de «schizophrène de petite taille» qui est «complètement inadéquat, totalement fou». Il l'a accusé d'avoir une "pulsion messianique pour recréer l'empire russe de 1913 ou l'URSS de 1991 [qui] pourrait plonger le monde dans la catastrophe".

Pourtant, après l'élection de Zelenskyy en 2019, Kolomoisky a suggéré qu'il pourrait lui-même jouer un rôle dans une telle catastrophe. Comme cité dans le New York Times, il a déclaré : « Si je mets des lunettes et que je me regarde comme tout le reste du monde, je me vois comme un monstre, comme un marionnettiste, comme le maître de Zelensky, quelqu'un qui fait de l'apocalyptique. plans… Je peux commencer à concrétiser cela. La preuve d'un moyen possible de rendre cela réel est apparue en octobre dernier dans la découverte d'un transfert de fonds de 40 millions de dollars "des structures liées à l'oligarque Igor Kolomoisky… aux sociétés offshore de Vladimir Zelensky et de ses associés". Bien que pressé de répondre à ce rapport, le porte-parole de Zelenskyy a envoyé un message au Guardian refusant de commenter, déclarant simplement qu'il "n'y aura pas de réponse".

la suite bientôt


Dernière édition par MichelT le Ven 27 Mai 2022 - 17:40, édité 2 fois

MichelT

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Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine Empty Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine

Message par MichelT Jeu 21 Avr 2022 - 1:37

suite de: « Provocation monumentale » : comment les décideurs politiques américains et internationaux ont délibérément poussé Poutine à la guerre

Monumental provocation: How US and international policy-makers deliberately baited Putin to war
Patrick Delaney – opinion

Source: 12 avril 2022 -(LifeSiteNews -USA) – traduction automatique

Lors de l'investiture de Biden en 2021, des provocations précipitées visant à provoquer une invasion russe commencent ; Zelenskyy publie une déclaration de guerre effective contre la Russie dotée d'armes nucléaires

Peut-être qu'une grande partie de l'énorme popularité dont jouissait Zelensky au moment de son élection (il aurait remporté 70 % des voix) avait quelque chose à voir avec ses promesses de campagne d'apaiser les tensions avec les Russes et de résoudre le conflit avec la RPD et la RPL à l'est. Pourtant, après deux ans à faire tout le contraire, à la demande apparente de Washington et probablement d'autres acteurs investis comme Israël, son taux d'approbation a chuté à environ 25 % selon un sondage de l'automne dernier.

Beaucoup se souviendront comment, en 2016, la candidate démocrate à la présidence des États-Unis, Hillary Clinton, faisait du bruit pendant la campagne électorale en promettant de mettre en place une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie lors de son élection, malgré la probabilité que cela conduirait les États-Unis à une guerre chaude avec la Russie dotée d'armes nucléaires. . Une telle confrontation avec Poutine a été suspendue avec l'élection surprise de l'outsider de l'establishment Donald Trump, mais ce point de l'ordre du jour a apparemment été priorisé lorsque Joe Biden a été installé à la présidence l'année dernière, ramenant le même établissement néoconservateur du "parti de la guerre" dans les couloirs du pouvoir.

Moins de deux mois après avoir prêté serment, le 17 mars, Biden a soulevé des tensions avec la Russie qualifiant Poutine de «tueur» sans âme, et la Russie a répondu en identifiant les déclarations comme «très mauvaises», sans précédent, et a assuré que leurs propres politiques seraient affectés par cette posture. Poutine a également invité Biden à participer à une "discussion ouverte et directe" en direct visible par les citoyens des deux nations, mais n'a pas reçu d'acceptation de son offre.

Deux jours plus tard, avec l'approbation claire de la nouvelle administration à Washington, le gouvernement du président Zelensky a lancé ce qui peut être considéré comme la cause immédiate de l'invasion russe, qui a encore le potentiel de se transformer en une troisième guerre mondiale. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a annoncé l'approbation d'une stratégie "visant à reprendre la Crimée et à réintégrer la péninsule stratégiquement importante" à l'Ukraine. Zelenskyy lui-même a tweeté que cette nouvelle "initiative de la plate-forme de Crimée" s'efforcerait d'"intensifier la pression internationale sur la Russie" afin de "réaliser la désoccupation de la Crimée et son retour à l'Ukraine".

Avec l'insistance explicite de la souveraineté sur la ville de Sébastopol, le siège séculaire de la flotte russe de la mer Noire, l'initiative était hautement provocatrice et la Russie l'a reçue comme telle, la reconnaissant comme une déclaration de guerre. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a répondu : "Tous les efforts de Kiev pour reconquérir la Crimée sont illégitimes et ne peuvent être interprétés que comme une menace d'agression [contre des sujets russes]". Elle a en outre déclaré que le Kremlin "considérera la participation de tout État ou organisation à de telles activités, y compris l'initiative de la plate-forme de Crimée, comme un acte hostile contre la Russie et une atteinte directe à son intégrité territoriale". Au Conseil de sécurité de l'ONU, les États-Unis ont été le premier pays à exprimer son approbation de l'"Initiative de la plate-forme de Crimée" et ont encouragé "des partenaires partageant les mêmes idées à envisager de la rejoindre".

En réponse à ces déclarations, le président russe Vladimir Poutine a ordonné à l'armée russe de rassembler des milliers de soldats avec l'équipement d'invasion nécessaire à leur frontière avec l'Ukraine et des forces défensives suffisantes pour prendre position en Crimée. La Russie ayant adopté cette posture offensive, Zelenskyy a poussé plus loin la provocation en juillet lors d'une conférence de presse conjointe avec le président lituanien Gitanas Nauseda appelant « les États-Unis de pouvoir d'aider l'Ukraine à mettre fin à cette tragédie au centre de l'Europe au XXIe siècle », c'est-à-dire à « mettre fin à la guerre en Ukraine ». Cela semblerait indiquer de demander aux États-Unis d'aider à chasser la Russie et sa flotte de la mer Noire de la Crimée et de subjuguer les républiques séparatistes de la région du Donbass.

À peu près au même moment, Zelenskyy a annoncé que les États-Unis mèneraient des exercices militaires conjoints en Ukraine avec des unités de Pologne et de Lituanie également, déclarant que « la désoccupation de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol reste parmi les plus hautes priorités de la politique étrangère ». La transformation de la Crimée en une base militaire sur la mer Noire [par la Russie] détruit complètement l'architecture sécuritaire de la région. Pour contrer cela, il faut une consolidation active des efforts de la communauté internationale.


L’Ukraine a été entraînée dans un jeu géopolitique dangereux visant à transformer l’Ukraine en… un tremplin contre la Russie », a écrit Poutine

Ayant passé du temps en Crimée au printemps 2014, pendant la période du référendum et de l'annexion russe, Patrick Lancaster a témoigné qu'il y avait "une grande différence entre ce qui était montré dans les médias occidentaux et ce qui se passait réellement sur le terrain .” Selon lui, les médias essayaient de faire croire que les Russes forçaient les résidents locaux à rejoindre leur nation, mais ce qu'il a vu à l'époque était un "soutien écrasant" de la part du peuple pour être réuni avec la Russie, y compris "une mer de drapeaux  Russes". « Pratiquement toutes les personnes que j'ai rencontrées étaient pour rejoindre la Russie et faire partie de la Russie. Les personnes qui y sont nées avant 1956 sont nées en Russie, il est donc logique pour elles de revenir », a-t-il déclaré.

Et soi-disant de grands défenseurs et promoteurs de la démocratie dans le monde, bien qu'ils aient facilité le renversement d'un gouvernement démocratiquement élu à Kiev, il semblerait que l'establishment américain de la politique étrangère soutiendrait ce processus démocratique en Crimée et l'actualisation de la volonté exprimée du peuple à cet égard. Pourtant, au lieu de cela, ils encourageaient Zelenskyy à risquer d'énormes dommages au peuple ukrainien et à son pays, avec la possibilité que sa volonté de guerre à ce sujet se transforme en une invasion qui pourrait même impliquer un conflit entre les deux plus grandes puissances nucléaires du monde.

Dans une déclaration franche de la U.S. Defense Intelligence Agency, intitulée « Décembre 2015 National Security Strategy », l'organisation a évalué ce qu'au moins les autorités russes considéraient comme une motivation générale pour une telle conduite de la part des États-Unis : Le Kremlin est convaincu que les États-Unis jettent les bases d'un changement de régime en Russie, une conviction encore renforcée par les événements en Ukraine. Moscou considère les États-Unis comme le moteur essentiel de la crise en Ukraine et estime que le renversement de l'ancien président ukrainien Ianoukovitch est la dernière étape d'un schéma établi de longue date d'efforts de changement de régime orchestrés par les États-Unis. Des exemples d'autres efforts similaires des États-Unis incluent des rapports de coups d'État contre les gouvernements démocratiquement élus du Honduras, du Paraguay et de la Bolivie.

Environ une semaine après l'annonce du président Zelensky en juillet, un essai attribué au président Poutine a été publié sur le site Web du Kremlin. "Sur l'unité historique des Russes et des Ukrainiens" a transmis la vision globale du dirigeant russe de la relation entre les deux nations, offrant une perspective historique sur la raison pour laquelle ils sont "un seul peuple".


Les provocations s'intensifient avec l'accord de partenariat stratégique entre les États-Unis et l'Ukraine ;

Les provocations des gouvernements américain et ukrainien se sont poursuivies le 10 novembre 2021, lorsque le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a signé une charte de partenariat stratégique avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba. La Charte a servi à franchir une fois de plus ce que les responsables américains et ukrainiens savaient être "la plus brillante de toutes les lignes rouges pour l'élite russe" et c'était l'affirmation du droit de l'Ukraine à rejoindre l'OTAN. En outre, il a déclaré que les États-Unis "restent déterminés à aider l'Ukraine dans les réformes de défense et de sécurité en cours et à poursuivre ses entraînements et exercices militaires".

Blinken, qui a été considéré comme un défenseur constant de l'escalade dangereuse du conflit actuel avec la Russie, a non seulement des racines familiales en Ukraine, mais a également joué un rôle essentiel, avec Victoria Nuland, dans la gestion de la politique américaine liée au coup d'État contre Ianoukovitch en 2014. en tant que conseiller adjoint à la sécurité nationale du président Barack Obama. Robert Service, un historien britannique spécialiste de la Russie, a été cité début mars dans le Wall Street Journal, qualifiant la signature de cette charte de « mauvaise gestion chaotique » par les États-Unis, car elle « ne donnait aucune idée apparente de la manière dont un tel mouvement tectonique » serait reçu dans Russie. Et plus loin, "rien n'a été fait pour préparer les Ukrainiens au genre de réponse négative qu'ils recevraient", a-t-il déclaré. Selon lui, cette « bévue » a été « la goutte qui a fait déborder le vase » pour la Russie et a déclenché des préparatifs immédiats pour leur « opération militaire spéciale » en Ukraine.

Mais après des années d'avertissements, dont la sincérité a été confirmée par les diplomates américains et les agences de renseignement, la Russie n'a toujours pas abandonné la diplomatie. Un mois plus tard, les 10 et 17 décembre, ils ont publié un projet de traité aux États-Unis, puis un projet de proposition d'accord à l'OTAN demandant à l'Alliance de s'abstenir de toute expansion vers l'est et de « désavouer formellement la décision du sommet de l'OTAN de Bucarest en 2008 selon laquelle "l'Ukraine et La Géorgie deviendra membre de l'OTAN. U.S. News a rapporté que Washington et Kiev "excluaient catégoriquement" d'accepter l'offre et que le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, était d'accord avec véhémence en déclarant : "C'est un principe fondamental que chaque nation a le droit de choisir sa propre voie... y compris quel type d'arrangements de sécurité il veut en faire partie. " un outil entre les mains de quelqu'un d'autre pour lutter contre nous. M. Poutine a conclu en promettant que "la Russie n'a jamais été et ne sera jamais" anti-Ukraine ". Et ce que sera l'Ukraine - c'est à ses citoyens de décider."

Les relations de l'OTAN avec l'Ukraine seront décidées par les 30 alliés de l'OTAN et l'Ukraine, personne d'autre. Nous ne pouvons pas accepter que la Russie essaie de rétablir un système où les grandes puissances… des sphères d'influence, où elles peuvent contrôler et décider ce que font les autres membres », a-t-il déclaré.

Offrant sa perspective réaliste sur la « politique des grandes puissances » à cette position, Mearsheimer a déclaré à un panel de télévision en 2014 :

Quand on a un pays comme la Russie, ça n'a pas de sens de parler de « droits ». C'est la même chose quand on a affaire aux États-Unis d'Amérique. Si vous pensez que Cuba a le "droit" d'inviter les Soviétiques dans l'hémisphère occidental, vous vivez dans un monde de rêve... Nous ne tolérons pas l'arrivée de grandes puissances dans notre voisinage, pourquoi vous attendez-vous à ce que les Russes acceptent l'idée que l'OTAN, un ancien ennemi militaire, peut pousser son alliance jusqu'à sa porte ?

« L'idée que vous allez transformer cet endroit [l'Ukraine] en un rempart de l'Occident, juste à la frontière russe, avec Poutine aux commandes ? Cela n'arrivera pas", a-t-il conclu.

« Plaçons-nous des missiles près des frontières des États-Unis ? » Les États-Unis ont déjà des missiles « sur le porche de notre maison », a déclaré Poutine

Deux jours avant que la Russie ne remette son projet de proposition d'accord à l'OTAN, Vladimir Poutine a tenu un sommet virtuel à haute visibilité avec le président chinois Xi Jinping dans ce qui semblait être un effort pour démontrer à l'Occident que sa nation était loin d'être isolée. En fait, le Kremlin a annoncé le même jour que Xi avait exprimé son soutien à l'initiative de la Russie d'obtenir des garanties de sécurité de l'OTAN.

En plus de l'expansion de l'OTAN, les Russes ont également été très alarmés par les lanceurs de missiles "défensifs" MK 41 que les États-Unis et leurs alliés ont déployés en Pologne et en Roumanie. Selon Foreign Policy, ces systèmes peuvent également "être adaptés pour tirer des Tomahawks [missiles offensifs]" qui ont été "l'arme préférée de choix" pour lancer plus de 4 000 attaques offensives dans de nombreux endroits depuis les années 1980, y compris l'Irak, la Syrie et l'ancien Yougoslavie. "Maintenant, la Russie craint qu'elle ne soit la prochaine cible." Se rendant disponible pour une conférence de presse de quatre heures le 23 décembre, M. Poutine a répondu à une question d'un journaliste occidental lui demandant s'il garantirait inconditionnellement que la Fédération de Russie n'envahirait pas l'Ukraine, ou si "cela dépendait de la manière dont se dérouleraient les négociations ?"

« Nos actions ne dépendront pas du cours des négociations », a-t-il répondu, « mais de la garantie inconditionnelle de la sécurité de la Russie aujourd'hui et à l'avenir. À cet égard, nous avons indiqué très clairement que la poursuite de l'expansion de l'OTAN vers l'Est est inacceptable.

Le dirigeant russe a poursuivi :

Qu'est-ce qui est incompréhensible ici ? Place-t-on des missiles près des frontières des États-Unis ? Non. Ce sont les États-Unis qui sont venus chez nous avec leurs missiles, ils sont déjà sur le porche de notre maison. Est-ce une sorte de demande excessive – ne plus déployer de systèmes d'attaque à l'avant de notre maison ? Qu'y a-t-il de si inhabituel ici ? Comment les Américains réagiraient-ils si nous placions nos missiles à la frontière du Canada et des États-Unis, ou placions nos missiles à la frontière du Mexique et des États-Unis ?

Ils sont venus à nos frontières et disent maintenant que l'Ukraine rejoindra également l'OTAN. Cela signifie qu'ils y déploieront également leurs systèmes de missiles… Et vous exigez une sorte de garantie de ma part. Vous devez nous donner une garantie - vous! Et c'est tout de suite, maintenant ! Et pas pour en parler pendant des décennies et pas sous un doux discours sur la nécessité d'assurer la sécurité de tous. Ils continuent de faire ce qu'ils avaient prévu de faire… Nous ne menaçons personne… Nous voulons assurer notre propre sécurité.


Provocations finales : Le bombardements accrus de civils dans le Donbass ; Zelenskyy appelle l'Ukraine à acquérir des armes nucléaires ; Poutine reconnaît DPR & LPR.

Entrant dans la nouvelle année sans changement de posture de la part des États-Unis, M. Poutine s'est joint au président communiste chinois Xi Jinping pour lancer l'ouverture des Jeux olympiques d'hiver à Pékin. Allant au-delà de la simple rhétorique en projetant la relation forte entre les deux nations dotées d'armes nucléaires, ils ont publié une déclaration conjointe le 4 février (2022) déclarant qu'ils "s'opposent à un nouvel élargissement de l'OTAN et appellent l'Alliance de l'Atlantique Nord à abandonner sa guerre froide idéologique". ." Ils ont également souligné que "l'amitié" entre leurs deux nations est "supérieure aux alliances politiques et militaires", n'ayant "aucune limite" et "aucun domaine de coopération "interdit".

Tout au long de janvier et février, l'intensité des bombardements entre l'armée ukrainienne et les républiques séparatistes du Donbass a augmenté, les deux parties se reprochant l'escalade. Les dirigeants de la RPD et de la LPR ont signalé avoir observé une augmentation significative du personnel et du matériel militaires ukrainiens sur la ligne de contact et, soupçonnant une invasion majeure de la zone, ont ordonné une évacuation des civils pour traverser la frontière russe vers l'est le 18 février. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a nié tout projet d'invasion, a accusé les dirigeants séparatistes de "désinformation" et, malgré tous les bombardements accrus, a assuré que leur armée "ne mène ni ne planifie de telles actions dans le Donbass. Nous sommes pleinement attachés à la résolution diplomatique des conflits uniquement. Le 19 février, alors que les troupes russes étaient massées à la frontière de leur pays, au lieu de faire des efforts pour la paix, Zelenskyy a choisi une nouvelle provocation dans un discours à la Conférence de Munich sur la sécurité où il a fourni une justification et exprimé le désir que sa nation acquière des armes nucléaires. .

Avec cette déclaration toujours en arrière-plan et un flux important de dizaines de milliers de réfugiés du Donbass vers la Russie, le 21 février, Vladimir Poutine a répondu en signant un décret reconnaissant formellement la RPD et la RPL en tant que nations souveraines et a conclu un traité d'amitié et d'entraide avec chaque république. Au lieu de chercher à adhérer aux précédents accords de Minsk (2014 et 2015) qui visaient à régler le conflit, Poutine a déclaré que « les élites dirigeantes de Kiev… ne sont pas intéressées par un règlement pacifique. Au contraire, ils tentent d'orchestrer une guerre-éclair dans le Donbass… Pas un seul jour ne se passe sans que les communautés du Donbass ne subissent des bombardements.

Il a accusé les médias occidentaux d'ignorer "cette horreur auxquels près de 4 millions de personnes sont confrontées" simplement parce qu'ils "n'étaient pas d'accord avec le coup d'État soutenu par l'Occident en Ukraine en 2014" et se contentent de "se battre pour leur droit élémentaire à vivre sur leur propre terre, parler leur propre langue et préserver leur culture et leurs traditions ». Il a averti ceux « qui ont pris et continuent de détenir le pouvoir à Kiev d'arrêter immédiatement les hostilités. Sinon, la responsabilité de la poursuite possible de l'effusion de sang reposera entièrement sur la conscience du régime au pouvoir en Ukraine.


Pour l'administration Biden, la poursuite de la guerre est "exactement ce qu'elle veut" dans l'exécution d'un plan visant à "étendre et déséquilibrer" la Russie

Cependant, avec des millions de réfugiés ukrainiens déplacés, au lieu de rechercher une approche diplomatique de la paix, l'establishment néoconservateur de la politique étrangère américaine, avec ses alliés de l'OTAN, a inondé l'Ukraine d'armes et s'est préparé à un conflit long et prolongé. Anthony Blinken a déclaré le mois dernier que s'ils s'attendent à ce que l'armée russe réalise des "gains tactiques à court terme" en Ukraine, l'objectif de l'administration Biden est de leur infliger "une défaite stratégique". "Nous y parviendrons en soutenant les Ukrainiens dans leur combat, en restant unis pour tenir la Russie responsable à travers les sanctions dévastatrices, l'isolement diplomatique et d'autres mesures", a déclaré le chef de la diplomatie américaine.

Depuis lors, les autorités occidentales ont envoyé des signaux aux réfugiés ukrainiens, dont beaucoup sont catholiques, qu'ils ne devraient pas s'attendre à pouvoir rentrer chez eux de si tôt. L'UE a pris des dispositions pour qu'ils aient une résidence temporaire pouvant aller jusqu'à trois ans, et l'administration Biden a alloué 1 milliard de dollars pour leur soutien. Pour compliquer les choses, au lieu de s'engager dans une diplomatie constructive avec le seul homme capable d'ordonner à l'armée russe de se retirer, Joe Biden a également utilisé de manière imprudente ce que Buchanan appelle la "diplomatie de l'insulte" avec l'effet naturel d'une escalade de la tension. Au cours des dernières semaines, il a traité Poutine de "tueur", "de criminel de guerre", "de boucher", "de pur voyou" et a suggéré qu'il devait être chassé du pouvoir.

Comme étant « l'homme vers qui nous devons nous tourner si nous espérons mettre fin à la guerre en Ukraine », cela indique qu'une résolution pacifique et opportune est quelque chose que l'administration Biden, avec ses mandataires du gouvernement ukrainien, s'efforce d'éviter. Remarquant également ces tendances, l'ancienne membre du Congrès d'Hawaï Tulsi Gabbard s'est exprimée dans une interview de Fox News qui a ensuite été étrangement censurée par YouTube après avoir été identifiée "comme inappropriée ou offensante pour certains publics". Dans sa conversation avec l'animatrice Laura Ingraham, Gabbard a observé : « Rien de ce que l'administration Biden a fait n'a aidé à améliorer cette situation, n'a aidé à désamorcer cette situation. C'est pourquoi la seule conclusion que je peux tirer… est que ce qui se passe sous nos yeux [avec cette guerre active en Ukraine] est exactement ce qu'ils veulent voir continuer.

Également récemment apparu pour fournir des preuves de l'intentionnalité directe des responsables américains dans leur recherche de déstabilisation de la Russie, un document produit par la Rand Corporation intitulé "Overextending and Unbalancing Russia".

En tant que groupe de réflexion quasi gouvernemental américain, qui reçoit les trois quarts de son financement de l'armée américaine, le rapport Rand "examine les options non violentes et coûteuses que les États-Unis et leurs alliés pourraient poursuivre dans les domaines économiques, politiques et militaires pour stresser – exagérer et déséquilibrer – l'économie et les forces armées de la Russie et la position politique du régime dans le pays et à l'étranger. Selon le journaliste indépendant Rick Sterling, le document fournit des suggestions de provocations qui ont déjà été mises en œuvre, y compris le déploiement d'armes nucléaires tactiques dans des endroits en Europe et en Asie, l'augmentation de la présence navale américaine en mer Noire et la conduite d'exercices de jeux de guerre sur la Russie. les frontières.

Le rapport complet, écrit-il, considère qu'il est « avantageux » si l'augmentation de l'aide américaine à l'Ukraine entraîne la perte de sang et de ressources russes » et « désavantageuse » si elle conduit à un accord de paix. Comme l'a récemment observé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, « cette [crise] ne concerne pas l'Ukraine. C'est le résultat final d'une politique menée par l'Occident depuis le début des années 1990. »

Qui est responsable de la crise actuelle ?

Pour cette raison, le Dr Mearsheimer souligne que comprendre "qui a causé cette catastrophe est d'une importance capitale car cela implique d'attribuer le blâme". Et puisque cette calamité est si grave, "la question de savoir qui l'a causé et qui en est responsable est vraiment importante". Depuis le milieu des années 1990, nous avons vu un établissement néoconservateur de la politique étrangère américaine faire pression intentionnellement pour des politiques soutenant leur programme de «révolution permanente», de «politique dure» et d'un impérialisme avançant un programme dégénéré, anti-chrétien et «progressiste», par n'importe qui et tous les moyens disponibles. Il s'agit notamment de l'élévation, de l'armement, de la formation et de la protection des criminels de guerre païens néonazis en Ukraine, et de la facilitation des bombardements en cours et des attaques sous fausse bannière contre les populations civiles.

Catherine Austin Fitts qui a servi dans le George H.W. Bush, a parlé de son expérience de travail avec les néoconservateurs à Washington en déclarant : « Il était clair qu'ils cherchaient à se mettre le mors dans les dents et s'ils l'obtenaient, ils feraient n'importe quelle échelle [de dégâts] que vous pouvez imaginer. Ils détruiraient la planète entière », s'ils étaient autorisés à le faire. En comparant cela au bilan des néoconservateurs en Irak, en Libye, en Syrie et ailleurs, elle a observé : « Ce que vous réalisez, c'est que les néoconservateurs apportent le chaos, la fin de la civilisation et du crime organisé institutionnel qui détruit les personnes, les infrastructures civiques et la culture. Ils sont comme un derviche tourneur de force démoniaque.

Avec un énorme culot, l'establishment néoconservateur de la politique étrangère à Washington a défié chaque signal d'avertissement confirmé en élargissant l'OTAN vers l'est, toujours plus près de la frontière de la Russie dotée d'armes nucléaires, y compris la «provocation monumentale» consistant à désigner l'Ukraine et la Géorgie comme futurs membres en 2008. Après que Poutine ait réussi à empêcher une escalade de leur guerre pour les intérêts israéliens en Syrie, avec son intervention de 2013, la cabale néoconservatrice, y compris Victoria Nuland, d'autres personnalités de l'establishment, ainsi que leurs alliés néonazis sur le terrain, ont réussi à renverser le régime d'un président démocratiquement élu en Ukraine. Ce coup d'État a servi à exploiter les divisions ethniques dans le pays, à semer les graines de la guerre civile et à inciter la Russie à réagir.

Depuis lors, selon Karel van Wolfren, « l'une des voix les plus respectées aux Pays-Bas sur la géopolitique », l'Ukraine est passée « d'un pays relativement souverain à un pays contrôlé à distance par Washington, et contrôlé de manière plus directe par la CIA ». pour des opérations détaillées, des fausses bannières, [etc.]… Je ne pense pas que quelque chose d'important se soit produit en Ukraine sans le consentement ou les ordres de la CIA [et] de Washington. Cela inclurait naturellement le bombardement par le gouvernement des Russes de souche dans la région du Donbass, l'escalade de ces attaques en janvier et février de cette année, les déclarations de Zelenskyy annonçant des politiques de « reprise de la Crimée » et la possibilité de devenir une puissance nucléaire, ainsi qu'une position visant à prolonger la guerre actuelle dans un avenir indéfini, malgré des perspectives claires de paix.

Et compte tenu des antécédents de ce réseau dans des endroits comme la Syrie et l'Irak, les millions d'Ukrainiens déplacés aujourd'hui, dont beaucoup sont des chrétiens catholiques, sont à la merci des décideurs politiques qui ont fait preuve d'un mépris pour leurs intérêts lorsqu'ils envisagent la poursuite de leurs propres agressions géopolitiques. "En tant que tel", écrit James Carden, "l'une des questions les plus urgentes qui se posent à nous est la suivante : comment les Américains de bonne conscience peuvent-ils enfin briser leur emprise sur le pouvoir avant qu'il ne soit trop tard ?"

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Message par MichelT Mer 27 Avr 2022 - 22:55

Ukraine, s’arrêter avant qu’il ne soit trop tard

27 Avr 2022 | Actualités - sur le site - Benoit et Moi

Halte aux fauteurs de guerre, ou la situation risque de devenir incontrôlable. Dans son éditorial, Riccardo Cascioli renvoie dos à dos les jusqu’au-boutistes des deux bords, au moment où la course des pays de l’UE et des Etats-Unis à qui fournira le plus d’armes à Kiev (souvent à l’insu des gens, la plupart des Français ont voté sans en avoir la moindre idée) fait rage et où il devient ainsi de plus en plus clair que le conflit n’est pas entre la Russie et l’Ukraine mais entre la Russie et les Etats-Unis. Dont le sort des malheureuses populations ukrainiennes est le cadet des soucis.

Encore plus d’armes pour l’Ukraine, plus d’huile sur le feu de la guerre, alors que la Russie met en garde contre le risque d’une troisième guerre mondiale. Tous s’exaltent pour la guerre, parler de négociations et de paix est devenu tabou. Une alternative est possible, mais il faut qu’il y ait une volonté, et le gouvernement ukrainien doit aussi faire sa part.


Plus d’armes et plus vite pour l’Ukraine. Voilà un résumé de ce qui est ressorti de la réunion des représentants de 40 pays qui se sont rencontrés hier sur la base américaine de Ramstein, dans le sud-ouest de l’Allemagne. Et c’est précisément l’Allemagne qui a marqué un tournant dans sa politique en annonçant l’envoi de 50 chars anti-aériens en Ukraine. Tout cela alors que le gouvernement britannique affirme qu’il est légal pour les forces ukrainiennes de frapper le territoire russe avec des armes fournies par le Royaume-Uni, après que le ministre russe des Affaires étrangères, Lavrov, a mis en garde contre un risque de troisième guerre mondiale. Et ensuite, en réponse au gouvernement britannique, le gouvernement russe a dit qu’alors, par le même raisonnement, la Russie est légitime pour frapper les pays de l’OTAN.

Ainsi, tout parle de guerre, d’encore plus de guerre, les gens continuent à jeter de l’huile sur le feu, personne ne semble vraiment disposé à trouver une solution non militaire à ce conflit. Les images de la population ukrainienne souffrant et payant pour cette guerre ne semblent servir qu’à renforcer le consensus autour de la décision des gouvernements européens de soutenir le gouvernement ukrainien contre le gouvernement russe. Le sentiment très réel est qu’en réalité, à Bruxelles ou à Washington ou même à Kiev, ainsi qu’à Moscou. la population ukrainienne importe peu.

La preuve en est l’attitude envers les réfugiés qui ont quitté l’Ukraine et qui, selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, ont atteint le chiffre de 5,2 millions (13% de la population ukrainienne totale, et pourraient dépasser les 8 millions). Le poids de cette masse humaine pèse presque exclusivement sur les voisins de l’Ukraine, Pologne en tête, qui en accueille environ 3 millions. Un autre demi-million se trouve en Hongrie, 800 000 en Roumanie, et ainsi de suite. Eh bien, le président ukrainien Zelensky ne lance jamais d’appel en leur faveur ni ne remercie les pays qui font de leur mieux pour les aider ; et non seulement aucune aide n’est accordée à ces pays par Bruxelles, mais tout est fait pour frapper économiquement la Pologne et la Hongrie, pour les raisons idéologiques bien connues (d’ailleurs, le patriotisme, exalté pour l’Ukraine, devient une menace lorsqu’il est associé à la Pologne et à la Hongrie).

Quoi qu’il en soit, l’aspect le plus grave et le plus préoccupant, comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire, réside précisément dans le manque de sujets qui ont la volonté et la capacité de trouver un moyen de mettre fin immédiatement au conflit. Tant parmi les parties directement impliquées que parmi les pays qui sont intéressés d’une manière ou d’une autre. Il y a déjà eu deux mois de combats, de destruction, de mort et de violence, et la perspective est que cela continue encore longtemps, avec même le risque que le champ de bataille s’élargisse . En réalité, il devrait être évident que la guerre n’est pas une affaire entre la Russie et l’Ukraine, mais plutôt entre la Russie et l’OTAN (États-Unis en tête), qui jouent le jeu géopolitique sur le terrain en Ukraine (pour l’instant).

Il est nécessaire d’inverser résolument la tendance avant qu’il ne soit trop tard. Pour arriver à une négociation, il y a des pas préliminaires qui doivent être faits, des positions qui doivent être exprimées publiquement. En même temps, donner droit de cité aux raisons de l’adversaire, ce qui ne signifie pas justifier, mais simplement comprendre ce qu’il veut et ensuite identifier où l’on peut se rejoindre, le point de jonction des différents intérêts. Nier que l’Ukraine est une nation et a droit à un État souverain d’un côté et censurer toute position qui ne criminalise pas Poutine, de l’autre signifie vouloir que le dialogue ne commence même pas.

Ensuite, les objectifs doivent être clairs. Comment trouver un terrain d’entente si l’objectif vers lequel je me dirige n’est pas clair ? Il y a quelques soirs, à la télévision, le directeur de Limes [influente revue de géopolitique, un peu le pendant italien du « Monde diplomatique », ndt], Lucio Caracciolo, a déclaré à juste titre que nous ne connaissons pas encore l’objectif du gouvernement ukrainien, ce qu’il veut vraiment. Les intentions de la Russie sont énoncées dès le début : l’objectif politique, le changement de gouvernement à Kiev, semble désormais dépassé ; il sera également problématique de rompre le lien de l’Ukraine – ou ce qu’il en restera – avec les États-Unis ; mais l’objectif militaire est clairement celui de prendre le contrôle du Donbass et de la bande de terre qui le relie à la Crimée, bien qu’on ne puisse exclure un intérêt supplémentaire pour l’occupation de la bande au sud de l’Ukraine pour rejoindre la Transnistrie, une zone russophone de la Moldavie où l’alarme est déjà montée ces dernières heures.

Mais qu’en est-il de Kiev ? Quel est son objectif à ce stade ? On parle beaucoup de l’éventuelle défaite de la Russie, mais comment traduire cela en termes concrets ? La réponse est importante, a dit à juste titre Caracciolo, car l’Union européenne et l’OTAN soutiennent Kiev et il est important de savoir quel est l’objectif, nous avons le droit de savoir au moins pour quoi on se bat et quelles armes sont envoyées. D’une certaine manière, les États-Unis ont déjà dit leur mot : faire durer la guerre le plus longtemps possible afin d’affaiblir Poutine (même pour la Russie, l’idée d’un changement de régime immédiat semble hors de question). C’est un objectif discutable, étant donné que c’est la population ukrainienne et aussi l’Europe qui paient pour les intérêts de Washington.

Mais à un moment donné, que ce soit demain ou dans un an, il faudra mettre fin au conflit, s’asseoir autour d’une table. Quel est donc le véritable objectif de Kiev ? Reprendre le contrôle de la Crimée et du Donbass ? Impensable au vu des forces en présence, sauf si l’on veut vraiment déclencher la troisième guerre mondiale, une confrontation directe entre la Russie et l’OTAN.

Accepter que la Crimée et le Donbass passent définitivement sous contrôle russe, une partition qui créerait deux Ukraine? Mais alors, la question se pose : cette catastrophe n’aurait-elle pas pu et dû être évitée ? Dans tous les cas, une réponse s’impose, ce refrain continu crié à gauche et à droite, « Armes, armes, armes », est irritant autant que très suspect.

Ce n’est pas avec la guerre que l’on construit la paix, et ce qui se passe actuellement nous le montre une fois de plus.


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Message par MichelT Jeu 5 Mai 2022 - 12:36

Un rapport de la Rand Corporation (Think Tank Mondialiste américain) prescrivait des provocations américaines contre la Russie et prédit des représailles du Kremlin en Ukraine

TYLER DURDEN -


Selon un rapport de Rand de 2019 intitulé Overextending and Unbalancing Russia" , l'objectif des États-Unis est de saper la puissance de la Russie tout comme ils l'ont fait pour l'Union soviétique pendant la guerre froide. Plutôt que d'essayer de garder une longueur d'avance" ou d'essayer d'améliorer la situation interne des États-Unis au niveau national ou la situation des relations internationales, l'accent est mis sur les efforts et les actions visant à saper l'adversaire désigné, la Russie.

Rand est un groupe de réflexion quasi gouvernemental américain qui reçoit les trois quarts de son financement de l'armée américaine. Le rapport énumère les mesures anti-russes réparties dans les domaines suivants : économique, géopolitique, idéologique/informationnelle et militaire. Ils sont évalués en fonction des risques perçus, des avantages et de la "probabilité de succès.

Le rapport note que la Russie a des inquiétudes "profondément enracinées" concernant l'ingérence occidentale et une éventuelle attaque militaire. Ces angoisses sont considérées comme une vulnérabilité à exploiter. Il n'y a aucune mention de la cause des angoisses russes : elles ont été envahies à plusieurs reprises et ont fait 27 millions de morts pendant la Seconde Guerre mondiale.

Importance de l'Ukraine. L'Ukraine est importante pour la Russie. Les deux pays partagent un patrimoine commun et une longue frontière commune. L'un des dirigeants les plus importants de l'Union soviétique, Nikita Khrouchtchev, était ukrainien. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Ukraine était l'une des routes d'invasion d'Hitler et il y avait un nombre restreint mais actif de collaborateurs ukrainiens avec l'Allemagne nazie. La distance entre la capitale de l'Ukraine, Kiev, et Moscou est inférieure à 500 milles.

Pour ces mêmes raisons géographiques et historiques, l'Ukraine est une composante majeure d'un effort des États-Unis et de l'OTAN visant à saper la Russie. L'actuelle sous-secrétaire aux affaires politiques, Victoria Nuland, a déclaré qu'en 20 ans, les États-Unis avaient investi 5 milliards de dollars dans le projet de transformation de l'Ukraine. Le point culminant a été un coup d'État violent en février 2014. Depuis 2015, les États-Unis forment des milices ultranationalistes.

La Rand a suggéré des provocations

Avant 2018, les États-Unis ne fournissaient que des armes militaires "défensives" à l'Ukraine. Le rapport Rand évalue que la fourniture d'une aide militaire létale (offensive) à l'Ukraine comportera un risque élevé mais également un avantage élevé. En conséquence, les armes létales américaines sont passées de près de zéro à 250 millions de dollars en 2019, à 303 millions de dollars en 2020 et à 350 millions de dollars en 2021. L'aide militaire totale est beaucoup plus élevée. Il y a quelques semaines, "The Hill" a rapporté : "Les États-Unis ont contribué plus d'un milliard de dollars pour aider l'armée ukrainienne au cours de l'année écoulée". Le rapport Rand énumère de nombreuses techniques et "mesures" pour provoquer et menacer la Russie. Certaines des étapes comprennent : • Repositionnement des bombardiers à portée de frappe facile des principales cibles stratégiques russes • Déploiement d'armes nucléaires tactiques supplémentaires sur des sites en Europe et en Asie • Accroître la posture et la présence des forces navales américaines et alliées dans les zones d'opérations russes (mer Noire) • Organiser des exercices de guerre de l'OTAN aux frontières de la Russie • Se retirer du traité sur les forces nucléaires intermédiaires (FNI) Ces provocations et bien d'autres suggérées par Rand ont, en fait, été mises en œuvre. Par exemple, l'OTAN a mené des exercices de guerre massifs surnommés "Defender 2021" jusqu'à la frontière russe. L'OTAN a commencé à "patrouiller" la mer Noire et à se livrer à des intrusions provocatrices dans les eaux de Crimée. Les États-Unis se sont retirés du traité FNI.

Depuis 2008, lorsque l'OTAN a « accueilli » les aspirations à l'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie, la Russie a déclaré que cela franchirait une ligne rouge et menacerait sa sécurité. Ces dernières années, l'OTAN a fourni des conseillers, des formations et des quantités toujours croissantes de matériel militaire. Bien que l'Ukraine ne soit pas officiellement membre de l'OTAN, elle est de plus en plus traitée comme tel. Le rapport complet de Rand indique : "Alors que l'exigence d'unanimité de l'OTAN rend peu probable que l'Ukraine puisse devenir membre dans un avenir prévisible, le fait que Washington pousse cette possibilité pourrait renforcer la détermination ukrainienne tout en amenant la Russie à redoubler d'efforts pour empêcher un tel développement".

L'alternative, qui aurait pu empêcher ou au moins devancer l'actuelle intervention russe en Ukraine, aurait été de déclarer l'Ukraine inéligible à l'OTAN. Mais cela aurait été contraire à l'intention américaine de stresser, provoquer et menacer délibérément la Russie.

L'Ukraine comme état client américain

En novembre 2021, les États-Unis et l'Ukraine ont signé une Charte de partenariat stratégique. Cet accord a confirmé les aspirations ukrainiennes à rejoindre l'OTAN et le rejet ukrainien de la décision des peuples de Crimée de se réunifier avec la Russie après le coup d'État de Kiev en 2014. L'accord a marqué une consolidation de l'influence économique, politique et militaire de Washington.

Décembre 2021 - Lignes rouges de la Russie suivies d'une action militaire

En décembre 2021, la Russie a proposé un traité avec les États-Unis et l'OTAN. La proposition centrale russe était un accord écrit selon lequel l'Ukraine ne rejoindrait pas l'alliance militaire de l'OTAN. Lorsque le traité proposé a été repoussé par Washington, il semble que les dés aient été jetés. Le 21 février, Poutine a prononcé un discours détaillant leurs griefs. Le 24 février, Poutine a prononcé un autre discours annonçant la justification et les objectifs de l'intervention militaire pour « démilitariser » et « dénazifier » l'Ukraine. Comme l'a dit plus tard le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov, "Il ne s'agit pas de l'Ukraine. C'est le résultat final d'une politique que l'Occident mène depuis le début des années 1990".

Encore l'Afghanistan ?

Comme indiqué précédemment, le rapport Rand évalue les coûts et les avantages de diverses actions américaines. Il est considéré comme un « bénéfice » si l'augmentation de l'aide américaine à l'Ukraine entraîne la perte de puissance et de ressources russes. Spéculant sur la possibilité d'une présence de troupes russes en Ukraine, le rapport suggère qu'elle pourrait devenir "assez controversée chez nous, comme ce fut le cas lorsque les Soviétiques ont envahi l'Afghanistan". (p 99 du rapport complet) Cette référence historique est significative. Il semble que les citoyens ukrainiens soient également manipulés pour servir les objectifs américains. Un "accord de paix désavantageux" Le rapport Rand dit : « L'augmentation de l'aide militaire américaine augmenterait certainement les coûts russes, mais cela pourrait également augmenter la perte de vies et de territoires ukrainiens ou entraîner un règlement de paix désavantageux. Mais pour qui un accord de paix serait-il « désavantageux » ? Des vies et des territoires ukrainiens sont actuellement perdus. Plus de quatorze mille vies ukrainiennes ont été perdues dans la région orientale du Donbass depuis le coup d'État de 2014. Un règlement de paix garantissant les droits fondamentaux de tous les Ukrainiens et la neutralité de l'État dans la rivalité des grandes puissances serait avantageux pour la plupart des Ukrainiens. Seul l'establishment de la politique étrangère américaine, y compris le complexe militaire-industriel et les ultra-nationalistes ukrainiens, serait « désavantagé ». Étant donné que l'Ukraine est un État multiethnique, il semblerait préférable d'accepter cette réalité et de trouver une solution nationale de compromis pour tous les Ukrainiens. Être client d'une puissance étrangère lointaine n'est pas dans l'intérêt national de l'Ukraine. Le rapport Rand montre comment la politique américaine se concentre sur des actions visant à nuire à la Russie et manipule des pays tiers (l'Ukraine) dans cette tâche.


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Message par MichelT Ven 13 Mai 2022 - 19:48

Journaliste indépendant italien: Voulons-nous vraiment la troisième guerre mondiale?

Site: Benoit et Moi

Le témoignage d’un reporter photographe freelance italien Giorgio Bianchi, qui a couvert ces dernières semaines le conflit ukrainien, et laisse percer sa perplexité devant la narration qu’il juge biaisée qu’en donne la presse occidentale.

Traduction du discours du photo reporter indépendant Giorgio Bianchi lors d’une réunion au Conseil de sécurité de l’ONU, le 6 mai 2022

« Bonsoir, c’est vraiment un honneur pour moi d’être ici.

Je viens de rentrer du Donbass, où j’ai couvert le conflit pendant environ deux mois. Je dois dire que je m’attendais à une différence entre la réalité sur le terrain et la réalité dans les médias, mais pas à ces niveaux.

Je peux comprendre la propagande russe, je peux comprendre la propagande ukrainienne, ce qui reste incompréhensible pour moi, c’est la propagande européenne.

Avec les médias russes censurés, et avec tous les autres médias dits officiels alignés sur la propagande ukrainienne, pour le public européen – je suis européen -, il est pratiquement impossible de se faire une opinion objective sur la réalité du terrain. C’est pourquoi de plus en plus de personnes se tournent vers le web pour trouver des informations équilibrées.

Les gouvernements et les plateformes numériques, au lieu de s’interroger sur ce phénomène, tentent de limiter l’accès aux informations en ligne. Il semble que leur objectif soit de soutenir un unique récit des faits.
La guerre est dramatique en soi, j’en sais quelque chose, il n’est donc pas nécessaire de la rendre encore plus horrible en inondant les ondes et les journaux de fausses nouvelles. Je ne pense pas qu’il soit utile d’alimenter le conflit ou même de l’aggraver en nourrissant la haine.

Il me semble qu’il y a une sorte d’intérêt à faire durer et à étendre le conflit.

J’ai personnellement dénoncé plusieurs fake news dans les médias européens : la honteuse une de La Stampa qui a subrepticement attribué aux Russes le massacre de Donetsk du 14 mars ; le fait que Mariana, la jeune fille qui a symbolisé le bombardement de l’hôpital de Marioupol, n’a pas été enlevée par les Russes [cf. Guerre de l’info en Ukraine: « la version » de Mariana]; le fait que les Russes ne déportent pas les civils de Marioupol (ils n’arrivent pas à évacuer tous les civils qui veulent partir, ils ne peuvent certainement pas emmener ceux qui veulent rester).

Au contraire, j’ai montré que les soldats et les milices ukrainiens ont largement utilisé les civils comme boucliers humains.Les témoignages que j’ai recueillis se comptent par dizaines et la grande majorité le confirme.

Il n’y a aucune trace de tout ce travail de fact checking sur le terrain, dans la presse mainstream.

A quel jeu jouons-nous?
Voulons-nous une troisième guerre mondiale?
Voulons-nous réduire les peuples d’Europe à la misère à coup de sanctions?

Je suis un journaliste indépendant.
Mon travail est reconnu au niveau international. Mais je ne peux pas travailler en Ukraine car je figure sur une liste noire, Myratvorets, dans laquelle je suis qualifié de « criminel ».

Juste pour avoir fait mon travail et partagé mon point de vue avec le public… Un point de vue documenté par huit années de travail sur le terrain. On m’accuse d’être un professionnel « embedded » [voir fr.wikipedia.org/wiki/Journalisme_embarqué]. Mais je ne peux pas travailler de l’autre côté car je risque d’être arrêté.

Pensez-vous que c’est normal ?
Encore une fois : à quel jeu jouons-nous ?
A coup sûr, à un jeu très dangereux.


MichelT

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Message par MichelT Mer 25 Mai 2022 - 12:48

Zelensky, Davos et le manque de réalisme qui conduit à l’escalade guerrière

Média Presse Info - 24 mai 2022

La politique est devenue un vaste théâtre de marionnettes où des acteurs devenus présidents et des présidents qui jouent un rôle devant la caméra décident du sort des peuples, des nations, selon un agenda mondialiste que des puissants financiers ont écrit dans leurs réunions privées en Suisse.

Actuellement se tient le très select Forum économique mondial 2022 à Davos, avec pour thème cette année : L’histoire à un tournant. Le premier discours d’ouverture a été prononcé le 22 mai par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a déclaré qu’il était très important pour l’Ukraine et le monde de prendre les bonnes décisions pour ce moment crucial. Le corrompu président de l’Ukraine a demandé plus d’armes et plus de milliards pour son pays, le recul de la Russie de tout le territoire du Dombass et de Crimée, l’imposition de nouvelles sanctions contre son ennemi. Discours guerrier, coupant court à toute idée de négociations ou d’apaisement, Zelensky, sur tous les plateaux du monde, devant tous les parlements occidentaux, et face à des parterres de financiers apatrides et gouvernants sans honneur est prêt à sacrifier « jusqu’au dernier Ukrainien » selon le script écrit par l’OTAN et les Etats-Unis qui veulent l‘affaiblissement de l’empire russe par Ukraine interposée.

A la poubelle donc ses paroles un peu plus sensées du jour précédent où il admettait que seule la « diplomatie » peut mettre fin à la guerre d’Ukraine. C’était la première fois qu’il le disait avec autant d’assurance, ce qui équivalait à travailler à vaincre les pressions de ceux qui ont jusqu’ici œuvré activement (tourner les regards de l’autre côté de l’Atlantique et du côté de Bruxelles) pour s’opposer au dialogue entre les parties, conduisant à l’échec des négociations engagées au début du conflit. Si le président français, le président-acteur Macron est un adepte du en même temps, Zelensky le président-acteur est un adepte du chaud-froid. Deux corrompus, soumis à des influences apatrides, en liberté de gouverner. Pour le plus grand malheur de leur peuple et de leur pays.

Pourtant même le New York Times, ce journal de l’intelligentzia Démocrate et davosienne, plaide pour un retour au réel, qui est de mettre fin à cette crise ukrainienne, la Russie ayant, quoi qu’en disent les médias occidentaux, remporté des victoires militaires, dont Azovstal, et conquis des territoires russophones et russophiles d’où il va être difficile de la déloger. En résumé, le NYT reconnait que la Russie reste trop forte et Poutine a investi trop de prestige personnel dans l’invasion pour reculer.

« Les États-Unis et l’OTAN sont déjà profondément impliqués, militairement et économiquement [dans la guerre]. Mais des attentes irréalistes pourraient nous entraîner de plus en plus profondément dans un conflit long et coûteux. La Russie, aussi blessée et incapable soit-elle, est toujours capable d’infliger des destructions indescriptibles à l’Ukraine et reste une superpuissance nucléaire ».

« […] Récentes déclarations belliqueuses de Washington : la déclaration du président Biden selon laquelle Poutine « ne peut pas rester au pouvoir », le commentaire du secrétaire à la Défense Lloyd Austin selon lequel la Russie doit être « affaiblie » et la promesse du président de la Chambre, Nancy Pelosi, que les États-Unis soutiendront l’Ukraine « jusqu’à ce que la victoire » résonnent comme des proclamations écrasantes, mais elles ne font pas avancer les négociations », qui apparaissent aujourd’hui comme un mirage lointain, alors que le dialogue entre les parties est au plus bas depuis le début de la guerre.

D’autre part, les négociations sont urgentes, pour les raisons précitées et parce que les conséquences globales de la crise vont devenir de plus en plus désastreuses, tant sur le plan économique que social, puisque le conflit (et les sanctions anti-russes, mais le NYT ne peut pas l’écrire) est en train d’appauvrir le monde. Et le peuple américain, qui ressentira bientôt les affres de telles conséquences, ne continuera pas à soutenir indéfiniment Kiev, tandis que les Ukrainiens continueront de mourir et que le conflit posera des risques croissants pour « la paix et la sécurité à long terme sur l’e continent européen ».

Bien sûr, la décision de trouver un compromis avec Moscou doit être prise par les dirigeants ukrainiens, poursuit le NYT. Il leur appartiendra, en effet, « de prendre les décisions douloureuses concernant les territoires qu’exigera le compromis ». Mais même ce leadership doit faire face à la réalité.

Le NYT ne l’écrit pas, mais on peut ajouter simplement que Zelensky semble accro au soutien politique, économique et militaire dont il bénéficie (comme le dénotent également certaines dérives teintées de délire de toute-puissance).

Enfin, voici les conclusions du NYT :

« tant que la guerre continue, Biden devrait faire comprendre au président Volodymyr Zelensky et à son peuple qu’il y a une limite au degré d’intensité avec lequel les États-Unis et l’OTAN s’engageront dans une confrontation avec la Russie et les limites des armes, de l’argent et du soutien politique qu’ils peuvent recevoir. Il est impératif que les décisions du gouvernement ukrainien soient basées sur une évaluation réaliste de ses moyens et du degré de destruction que l’Ukraine peut supporter.

« Affronter cette réalité peut être douloureux, continue le NYT, mais ce n’est pas un apaisement [avec l’ennemi]. C’est ce que les gouvernements sont censés faire, et non rechercher une « victoire » illusoire. La Russie subira les blessures de l’isolement et des sanctions économiques pour les années à venir et Poutine entrera dans l’histoire en tant que boucher. Le défi consiste maintenant à secouer l’euphorie, à arrêter les farces et à se concentrer sur la définition et l’accomplissement de la mission. Le soutien de l’Amérique à l’Ukraine est la preuve de sa place dans le monde au XXIe siècle et M. Biden a l’opportunité et l’obligation d’aider à définir ce que sera cet avenir. »

Il s’agit en somme de trouver un accord qui puisse aussi permettre à Poutine de revendiquer sa victoire, quoique pas aussi large que prévu. Quant à l’Ukraine, si la guerre s’arrête ici, elle a déjà remporté sa victoire, que les territoires actuellement contrôlés par les Russes soient ou non préservés, ayant conquis une place prépondérante dans le monde et pouvant compter sur le soutien international qui lui permettrait non seulement de reconstruire le pays, mais aussi de se relancer davantage. Tout le monde gagnerait et la douleur des morts serait compensée par la connaissance d’en avoir épargné davantage.

Ce retour au réel, prôné même par des officines mondialistes comme le NYT, inquiet tout de même par le spectre de la guerre et de la pauvreté qui n’épargnerait pas grand monde, sera-t-il entendu par les doctrinaires de l’Agenda 2030 de Davos ? Qui, malheureusement pour l’humanité, misent pour l’instant sur ce conflit, couplé à la pandémie covidienne, à la future variolique, à l’inflation et à la pénurie alimentaire, pour avancer leurs pions et leur 4e révolution industrielle, transhumaniste et numérique…

Francesca de Villasmundo

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Message par MichelT Ven 27 Mai 2022 - 14:34

Lapsus de George W. Bush : quand l’invasion de l’Ukraine rappelle celle de l’Irak

Andréane Williams - Radio Canada - Mai 2022

Une invasion « injustifiée et brutale ». C'est ainsi que George W. Bush a voulu décrire la situation actuelle en Ukraine, mercredi, lors d’un discours. Mais l'ancien président américain a par erreur prononcé le mot Irak. Un lapsus révélateur pour certains et qui a alimenté davantage les comparaisons entre les deux conflits. Car ces deux invasions partagent bien des similitudes selon des analystes, et, croient-ils, devraient rappeler que les démocraties peuvent elles aussi engendrer des désastres géopolitiques.

Quand ils ont annoncé que la guerre avait commencé et que la Russie avait envahi l‘Ukraine, avec le son des sirènes, les tanks et les soldats à la télévision… Ce sentiment de guerre est revenu d’un coup, comme si c’était hier, même si pour moi, cela s’est produit il y a 20 ans. J’étais tellement triste pour [les Ukrainiens]», raconte Shayma Alaldabagh, une immigrante irakienne établie à Oakville, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Toronto. Pour la mère de famille, l’invasion de l’Ukraine par la Russie rappelle les douloureux souvenirs de l’invasion de son pays par les Américains en 2003. Le 20 mars de cette année-là, alors que George W. Bush était président, les États-Unis ont envahi l’Irak pour renverser son dictateur, Saddam Hussein, prétextant la présence d’armes de destruction massive dans le pays.

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Haute-Maçonnerie Illuministe les Skulls and Bones - George W. Bush - premier a gauche de l'horloge

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Message par MichelT Mer 15 Juin 2022 - 15:34

Les ministres de la défense de l'OTAN doivent discuter de l'armement de l'Ukraine

Note: La réunion discrète des puissants du mondialisme ( Groupe de Bilderberg) était du 2 au 5 juin 2022 et le Secrétaire Général de l`OTAN était sur place pour recevoir des instructions - Il semble que les mondialistes veulent que la guerre continue et le risque de dérapage ne semble pas les freiner. Ils vont soutenir leur homme qui est Zelensky. Nos journalistes n`ont aucun intérêt pour la caste financière mondialiste qui se réunit en discrétion sous protection militaire et policière massive au réunions du Bilderberg - Qui est dans le cercle central du Bilderberg? de quelles religions sont-ils? ces trillionaires et multi-milliardaires.. que veulent-ils?

Source: Le presse canadienne - 15 juin 2022

BRUXELLES — Les ministres de la Défense de l'OTAN doivent se réunir durant deux jours à compter de ce mercredi pour discuter de stratégies afin de renflouer les stocks d'armes de l'Ukraine ainsi que des demandes d'adhésion déposées par la Suède et la Finlande qui souhaitent se joindre à l'alliance militaire.

C'est le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, qui a confirmé l'organisation de la réunion et son programme.

Cette réunion survient moins de deux semaines avant le Sommet des leaders de l'OTAN, prévu à Madrid. Elle tombe également à point alors que Kyiv implore l'occident de lui fournir des armes plus puissantes afin de l'aider à repousser l'envahisseur russe qui pilonne l'est de l'Ukraine depuis des semaines.

«Les alliés sont engagés à continuer de fournir l'équipement militaire dont l'Ukraine a besoin pour triompher, incluant des armes lourdes et des systèmes de défense à longue portée», a assuré M. Stoltenberg.

Il a ajouté que le président ukrainien Volodymyr Zelensky serait invité à s'adresser en personne ou par visioconférence aux leaders présents au sommet de Madrid les 29 et 30 juin.


Dernière édition par MichelT le Mar 21 Juin 2022 - 15:10, édité 2 fois

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Message par MichelT Mer 15 Juin 2022 - 15:38

Sur le Blé ukrainien

Médias-Presse Info - 14 juin 2022

Vendredi dernier a eu lieu une rencontre cruciale entre le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov et son homologue turc Cavusoglu à Istanbul. La réunion était consacrée à un sujet important de la géopolitique mondiale, à savoir le déblocage de l’exportation de blé ukrainien par les ports de la mer Noire, eaux contrôlées par les Russes.

Il est tout aussi important de savoir que les médias grand public l’ont occultée ou l’ont minimisée alors que la Russie et la Turquie ont œuvré à un plan d’exportation de céréales face aux réticences de l’Ukraine. À Ankara, les ministres des Affaires étrangères russe et turc ont manifesté la volonté de leurs pays de reprendre les exportations de céréales à partir des ports ukrainiens.

Anadolu, l’agence de presse turque, rapporte que les deux ministres ont mis en place un « mécanisme » qui, grâce à la coopération de l’ONU, de la Russie, de l’Ukraine et de la Turquie, pourrait « garantir le passage en toute sécurité des navires ».

En outre, « les forces armées russes et turques élaborent un plan pour déminer les mines disséminées devant les ports ukrainiens afin d’ouvrir la voie aux exportations de céréales », a également déclaré M. Lavrov. Après cela, les Russes et les Turcs assureraient le transit.

Le problème est que les Ukrainiens ne font pas confiance aux opérations de déminage, car ils craignent qu’elles ne favorisent le débarquement de la marine russe. Sur ce point, Lavrov a déclaré solennellement : « Nous garantissons que nous n’utiliserons pas le déminage des ports ukrainiens pour attaquer le pays ».

« Bref, rapporte le blog d’analyse géopolitique, Piccole Note, le problème pourrait être résolu si les soupçons plus ou moins légitimes des Ukrainiens sont surmontés. Mais Kiev devrait savoir, et il est raisonnable de supposer qu’elle le sait, que, même sans défense contre les mines, les Russes ne peuvent pas attaquer traîtreusement Odessa, qui est le nœud du problème.

« Moscou n’a pourrait pas prendre la ville avec un seul débarquement, les forces des marines sont trop petites pour une telle action.

« De plus, entre-temps, les missiles anti-navires mortels Harpoon sont même arrivés sur la mer Noire, comme en témoigne leur utilisation contre des navires russes la semaine dernière, ce qui peut garantir une défense adéquate. Bref, à ce stade, le déminage de la mer Noire ne devrait pas comporter de risques pour Kiev.

« Cela dit, les dirigeants ukrainiens n’ont pas donné de signaux importants dans ce sens, bien au contraire. Et les convaincre ne sera pas facile. Car ceux qui alimentent de l’extérieur cette guerre maudite exploitent le blocus céréalier ukrainien pour déclencher une intervention de l’OTAN.

« Ce n’est pas un mystère que les néoconservateurs, la Grande-Bretagne et bien d’autres poussent à une confrontation plus directe entre l’OTAN et la Russie. Et la criticité du blocus céréalier ukrainien peut être utilisée pour envoyer une flotte de l’OTAN en mer Noire pour débloquer la situation. Les navires de l’Otan croiseraient ainsi leurs routes avec les russes… un parfait bouillon de culture pour déclencher l’affrontement tant convoité.

« Pour cette raison, la réunion d’Istanbul, qui pouvait débloquer la crise, n’a pas été médiatisée et l’importance de l’affaire n’a pas été prise en compte. Nous verrons comment la situation évolue, puisqu’Istanbul se propose d’accueillir une nouvelle réunion, cette fois avec des Ukrainiens et des représentants de l’ONU.

« En marge, évoquons l’une des nombreuses nouvelles bombes de cette guerre, largement diffusée car elle conforte la propagande anti-russe, c’est-à-dire celle selon laquelle les Russes auraient volé et revendu du blé ukrainien.

« Une nouvelle lancée par l’Ukraine et reprise par tout le monde. De la BBC (« La Russie exporte-t-elle du blé d’Ukraine ? »). Au New York Times (« La Russie cherche des acheteurs pour le blé ukrainien saccagé, avertissent les États-Unis »), sans parler des autres.

« À cet égard, le secrétaire d’État américain Tony Blinken a déclaré que les allégations sont « crédibles »… crédibles ? L’Ukraine est le pays le plus surveillé au monde, des dizaines de satellites la parcourent jour et nuit, des centaines de drones espions la battent centimètre par centimètre et Blinken dit seulement « crédible », c’est-à-dire qu’ils n’ont pas la moindre preuve, mais c’est peut être vrai ?

« Non seulement cela, sur la base de ce sentiment, « les Etats-Unis avertissent les nations africaines affamées de ne pas acheter de céréales volées à la Russie », comme le titre de Newsweek l’affirme ; c’est-à-dire, condamnent-ils des millions de personnes à mourir de faim juste pour une sensation ?

« Il convient de noter que la Russie est l’un des plus grands exportateurs de blé au monde. En 2020, c’était le plus important, avec 13,1% du total contre 8,5% en Ukraine. Et il est plus que plausible que le grain envoyé en Afrique par les Russes soit toujours le même…

« Enfin, en passant, rappelons, sur la base des chiffres cités, que les sanctions contre la Russie, qui concernent aussi le blé, condamneraient des millions de personnes à la famine, si ce n’est que de nombreux pays n’y ont pas heureusement adhéré.

« Par ailleurs, il convient de noter que les sanctions contre Moscou touchent également les engrais, dont la Russie est le premier exportateur mondial. Ce n’est pas un problème pour les grandes entreprises comme l’américain Monsanto, mais c’en est un pour les nombreux pauvres qui vivent de l’agriculture et risquent concrètement d’avoir une chute tragique de la production.

« La tragédie de la guerre et de la faim dans le monde doit être affrontée avec un sérieux et une sobriété qui évidemment manquent. »

Francesca de Villasmundo

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Message par MichelT Sam 18 Juin 2022 - 16:02

Que vont devenir les armes livrées à l’Ukraine ?

Par Michel Janva le 18 juin 2022

Que vont devenir les armes livrées à l’Ukraine ?

Lu dans Valeurs Actuelles :

[…] Dès les premiers jours de combat, le président Volodymyr Zelensky a ouvert les arsenaux afin d’équiper à la va-vite un maximum de civils à travers le territoire, pour enrayer l’avancée russe. Parmi ces armes, un grand nombre a déjà disparu, vendu au marché noir. Il s’agit en général de fusils d’assaut qui vont grossir les catalogues des trafiquants et trouver preneur en Europe occidentale, où elles ont la valeur marchande la plus forte. De 200 euros en Ukraine, elles peuvent se négocier jusqu’à 2 000 euros. De quoi équiper tout type de réseaux clandestins, mafias, petite criminalité, mais aussi groupes islamistes et extrémistes en tout genre.

Mais ce scénario, typique de la plupart des conflits, est cette fois plus préoccupant que les précédents du fait de son ampleur et de sa proximité avec nos frontières. Le premier à tirer officiellement l’alarme est le secrétaire général d’Interpol, l’Allemand Jürgen Stock. Lors d’une récente conférence à Paris il explique :

« Une grande partie des armes que l’Occident fournit à l’Ukraine pourrait se retrouver entre les mains de criminels en Europe. Cela arrivera, je n’en doute pas… Les criminels s’en occupent en ce moment même, pendant que nous parlons. Même les armes lourdes utilisées par l’armée seront disponibles sur le marché criminel […] Une destination probable pour ces armes, car les prix sur le marché noir sont nettement plus élevés en Europe, notamment dans les pays scandinaves. »

[…] Une menace d’autant plus forte que l’on s’inquiète dans différents services de sécurité européens de ce que vont devenir les missiles antichars Javelin ou antiaériens Stinger. « On sait que des missiles antiaériens sont déjà partis d’Ukraine, sans doute depuis plus d’un mois », nous explique Éric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) : « Le risque de la prolifération est encore amplifié par la présence sur place de groupes syriens et tchétchènes, poreux aux réseaux islamistes internationaux. »

[…] Selon un rapport de la Rada (le Parlement ukrainien), entre 1992 et 1996, l’équivalent de 32 milliards de dollars d’armes lourdes et d’ALPC – soit le tiers du total – a disparu des arsenaux de l’armée, qui connaît comme le reste du pays une corruption considérable. Selon l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève, au moins 300 000 armes ALPC ont ainsi été pillées ou “perdues” entre 2013 et 2015. Seules 4 000 ont été récupérées.

Un problème massif de corruption confirmé par l’indice de Transparency International. l’Ukraine est aujourd’hui à la 122e place sur 180 au classement de la corruption. […]

À cet historique particulièrement chargé viennent s’ajouter les colossales livraisons de matériels consentis par les Américains et les Européens. L’effort de guerre des pays membres de l’Otan s’élève à 8 milliards de dollars, dont 4,6 dépensés par les seuls États-Unis. Mi-mai, Washington avait ainsi livré 5 500 missiles antichars, 1 400 missiles antiaériens Stinger et quelque 7 000 armes légères. La Suède a déversé ses stocks de lance-roquettes AT4 antichars, la Belgique 5 000 fusils FNC, le Portugal des fusils G3, la Tchéquie des pièces d’artillerie et le Canada des canons M777. La Grande-Bretagne plus de 10 000 systèmes antichars NLAW, Starstreak et Javelin, la Turquie de nombreux drones de combat Bayraktar. La France reste très discrète sur ce qu’elle a fourni, malgré plusieurs demandes parlementaires. […]

MichelT

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Message par MichelT Mar 21 Juin 2022 - 13:25

Gazprom réduit de 40 % ses livraisons de gaz à l’Allemagne

CBC-Radio-Canada - 14 juin 2022

Le géant russe Gazprom a abruptement annoncé mardi une baisse de plus de 40 % de ses livraisons de gaz vers l’Allemagne via le gazoduc Nord Stream, arguant que la firme allemande Siemens ne lui a pas livré des équipements dont elle a besoin. Les livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream ne peuvent être assurées que jusqu'à un volume de 100 millions de m3 de gaz par jour au lieu des 167 millions de m3 par jour prévus », affirme-t-il dans un communiqué publié sur Telegram.

La plus importante compagnie de Russie soutient qu'en l'absence de compresseurs de Siemens, seules trois unités de compression de gaz peuvent actuellement être utilisées» à la station de Portovaïa», située à proximité de Vyborg, tout près de la frontière avec la Finlande, où se fait le remplissage de Nord Stream. L'annonce de Gazprom survient alors que les conjectures vont bon train quant à une visite imminente à Kiev du chancelier allemand Olaf Scholz, qui serait accompagné pour l'occasion du président français Emmanuel Macron et du premier ministre italien, Mario Draghi. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne cesse de mettre de la pression sur le chancelier Scholz pour qu'il accepte de lui livrer plus d'armes, à l'heure où les forces armées ukrainiennes sont contraintes de reculer sous le feu russe à Sievierodonetsk, dans la région de Louhansk.

Dans une entrevue à la télévision allemande ZDF diffusée lundi soir, M. Zelensky l'a invité à cesser de chercher un équilibre dans ses relations entre les deux belligérants. Lui et son gouvernement doivent décider : il ne peut pas y avoir de compromis entre l'Ukraine et les relations avec la Russie», lui a-t-il lancé. Malgré cette chute des livraisons, le gouvernement allemand a assuré mardi que la sécurité de l'approvisionnement (était) toujours garantie» pour le pays, selon un porte-parole du ministère de l'Économie. Contacté par l'AFP, Siemens n'a pas voulu faire de commentaire pour le moment» sur cette question, précisant toutefois être en train de clarifier la situation, si et comment cela concerne (notre) entreprise». Selon les données de la société d'exploitation du pipeline, 59,2 milliards de mètres cubes de gaz naturel ont été exportés de Russie vers l'Europe par Nord Stream en 2021. Le gazoduc a été mis en service en 2012, après avoir coûté près de 7,4 milliards d'euros d'investissement, soit près de 10 G$ CA.

Des relations tumultueuses

Au début de l’année, plus de la moitié des importations de gaz allemandes venaient de Russie, mais le gouvernement allemand a récemment annoncé que cette proportion a chuté à 35 %. Berlin croit être en mesure de cesser d’importer du pétrole russe d’ici la fin de 2023, et du gaz russe, d'ici le milieu de 2024. Le 22 février, le gouvernement allemand a suspendu le processus de certification du gazoduc Nord Stream 2, construit sur le même parcours de 1230 kilomètres que le gazoduc original Nord Stream sous la mer Baltique, se privant ainsi d'une capacité de 55 milliards de m3 de gaz par an. La décision avait été prise après que le Kremlin eut annoncé reconnaître l'indépendance des républiques prorusses autoproclamées de Donetsk et Louhansk, en Ukraine, fondées lors de la guerre de 2014. L'invasion de l'Ukraine s'est produite deux jours plus tard. Cherchant à soutenir le rouble, affaibli par les sanctions occidentales, le Kremlin a ensuite exigé que les pays européens utilisent la monnaie russe pour payer leurs importations de gaz, dont ils sont globalement dépendants. Cette décision a été contestée par de nombreux pays. Fin avril, Gazprom a complètement cessé ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne, qui refusaient de se soumettre à ses exigences. L'Union européenne a dénoncé un « chantage au gaz » et dénoncé le manque de fiabilité de la Russie en tant que fournisseur».

Les pays de l'UE ont depuis annoncé un embargo presque total sur le pétrole russe d'ici la fin de l'année, mais sans aller jusqu'à faire de même avec le gaz. Le Kremlin a entre-temps exprimé sa volonté de réorienter les exportations énergétiques russes de l'Europe vers l'Asie. Dans la foulée d'une visite de la cheffe de l'exécutif européen à Jérusalem lundi, la Commission européenne a fait savoir des annonces» concernant une coopération énergétique avec Israël et d'autres partenaires dans la région» doivent être faites dans les prochains jours».


Dernière édition par MichelT le Mer 22 Juin 2022 - 15:10, édité 1 fois

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Message par MichelT Mar 21 Juin 2022 - 13:57

Il faut que les chrétiens prient beaucoup pour que tout cela ne dégénère pas en conflit très large impliquant l`OTAN - en ce temps du Sacré-Coeur de Jésus - prions encore plus!

Note: Il semble que les oligarques mondialistes et leurs technocrates aux ordres font des efforts pour aggraver le conflit et l`étendre? La guerre en Ukraine a commencé par l`invasion russe de 2022 - mais la déstabilisation de l`Ukraine par un coup d`état des mondialistes, la prise de contrôle des ressources économiques du pays, les provocations contre la Russie, les tentatives de voler la Crimée a la Russie - siège de la flotte de la mer noire - a commencé en 2014. Le rôle des néo-conservateurs juifs américains dans ce conflit - la famille Kagan au State Department qui sont de cette région et de descendance Khazar (voir l`empire Khazar). Les néo-conservateurs avait déstabilisé l`Irak, la Syrie en utilisant des groupes islamistes, et la Russie a bloquer leurs plans.  Dans la déstabilisation de la Lybie, ils ont utilisé des groupes islamistes et ils sont de retour en force avec les démocrates de Biden a la Maison Blanche.

Les médias mondialistes aux ordres mentent par omission -  ils disent que la Russie a envahi l`Ukraine sans jamais parler du coup d`État de 2014, des provocations et de l`expansion de l`OTAN, des plans des mondialistes, du fait que l`Ukraine bombarde les populations russes de l`est de l`Ukraine depuis 2014, du rôle des néo-conservateurs sionistes américains et de leur influence dans ce conflit, du fait les Biden se sont enrichis en Ukraine depuis 2014. Les médias mondialistes aux ordres mentent aux populations occidentales en ne disant pas que ce conflit aurait facilement pu être évitée avec un peu de bonne volonté puisque si les mondialistes et l`OTAN avaient accepté que l`Ukraine soit déclaré un pays neutre - cette guerre n`aurait jamais existée - mais les mondialistes ont refusé toutes les offres intelligentes et c`est le peuple ukrainien qui paye la note.

Voir le livre du néo-conservateur sioniste américain Robert Kagan - La Puissance et la Faiblesse - Les USA et l`Europe dans le Nouvel Ordre Mondial

Voir l`article de 2014 - Crisis in Ukraine fomented by the Neo-Con Kagan family - Understanding the Crisis in Ukraine.

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L’enclave russe de Kaliningrad ne peut plus importer de biens via la Lituanie

CBC-Radio-Canada - 18 juin 2022

Les autorités de la Lituanie ont annoncé qu'une interdiction de passage, sur leur territoire, de biens destinés à l'enclave russe de Kaliningrad, nichée entre ce pays et la Pologne, sur la mer Baltique, entrait en vigueur samedi. Ce blocage s'applique aux biens visés par les sanctions adoptées par l'Union européenne.

La nouvelle de l'interdiction a été annoncée vendredi, dans une vidéo publiée par le gouverneur de la région, Anton Alikhanov. La liste des sanctions de l'UE comprend notamment le charbon, les métaux, les matériaux de construction et les technologies de pointe. Il s’agit d’environ 50 % des articles importés par Kaliningrad, selon M. Alikhanov. Son entrée en vigueur immédiate a été confirmée par le service public des chemins de fer lituaniens dans une lettre adressée à ses clients.

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Kaliningrad est depuis la fin de la seconde guerre mondiale le Q.G. de la flotte russe de la mer baltique - Sommes-nous a l`ère des fous et des insensés? La Russie est une puissance nucléaire avec assez de missiles balistiques nucléaires intercontinentaux pour détruire les USA et une bonne partie de l`Europe et ces insensés de mondialistes poussent les provocations, cherchent a étouffer et détruire l`économie de la Russie, ils font une guerre a la Russie en se cachant derrière l`Ukraine et sans cesse ils alimentent le feu et jamais ne font des propositions sérieuses de paix pour en finir avec le conflit. Ils ont réussi a diviser deux peuples proches historiquement par la haine et a rallumer la guerre froide, qui pourrait facilement se transformer en guerre réelle par des incidents aériens et maritimes entre la Russie et l`OTAN.

Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine R.f788b5cb1403bda16871c93dbe8b86dd?rik=8sH%2bWXC7kvH4Pw&riu=http%3a%2f%2fi.imgur.com%2fwgQKGyW
Exercices militaires de la flotte russe de la mer Baltique dans la région de Kaliningrad

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Message par MichelT Jeu 30 Juin 2022 - 13:44

La Situation en Ukraine

Par Michel Janva- le 25 juin 2022 ( Extraits)

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Extrait d’une analyse de Jacques Baud,un ancien colonel d’État-major général, ex-membre du renseignement stratégique suisse, spécialiste des pays de l’Est :

[…] Les initiatives de Zelensky pour ouvrir un dialogue avec la Russie ont été systématiquement sabotées par l’Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis. Le 25 février 2022, Zelensky laisse entendre qu’il est prêt à négocier avec la Russie. Deux jours plus tard, l’Union européenne arrive avec un paquet d’armes de €450 millions pour inciter l’Ukraine à se battre. En mars, même scénario : le 21, Zelensky fait une offre qui va dans le sens de la Russie, deux jours plus tard, l’UE revient avec un deuxième paquet de €500 millions pour des armes. Le Royaume-Uni et les États-Unis font alors pression sur Zelensky pour qu’il retire son offre, bloquant ainsi les négociations d’Istanbul.

Or, la réalité du terrain pousse les militaires occidentaux à plus de réalisme. Le 24 mars, le général Mark Milley, chef du Joint Chiefs of Staff, avait tenté d’appeler le général Valeri Gherassimov, chef de l’état-major général russe, mais s’était heurté à une fin de non-recevoir. Le 13 mai 2022, Lloyd Austin, secrétaire à la Défense américain, appelle son homologue russe, Sergueï Choïgou, afin de lui demander un cessez-le-feu. C’est la première fois que les deux hommes se parlent depuis le 18 février.

Les militaires américains sont donc demandeurs : ils voient venir le désastre pour l’Ukraine et tentent de gagner du temps. Mais ils n’ont pas la crédibilité suffisante pour que les Russes entrent en matière. Ces derniers sont dans une dynamique qui leur est actuellement favorable et les propositions des militaires américains ne semblent pas avoir d’écho auprès du secrétaire d’État. À ce stade, pour convaincre les Russes il faudrait des gestes concrets que personne n’est en mesure ou n’a envie de faire.

L’effet des sanctions

Non seulement les sanctions peinent à avoir un effet concret sur l’économie russe, mais leur impact sur nos économies commence à se ressentir au niveau politique. C’est le cas en Estonie, au Royaume-Uni, aux États-Unis, et, dans une certaine mesure, en France. Aux Etats-Unis, la perspective des mid-term encourage les Républicains à remettre en question ces sanctions qui affectent le pouvoir d’achat, le rôle du dollar et, plus globalement, l’économie américaine.

Quant à l’économie russe, elle ne semble pas souffrir des sanctions. Le journal britannique The Guardian, virulent adversaire de la Russie, doit constater que « la Russie est en train de gagner la guerre économique ». […]

[L]es armes livrées à l’Ukraine n’arrivent pas aux combattants de première ligne. Plusieurs raisons à cela.

– Premièrement, une partie de ces armes qui arrivent en Pologne pour être ensuite expédiées vers l’Ukraine, sont détournées sur le sol européen. Ainsi les missiles antichars FGM-148 Javelin, porteurs des espoirs occidentaux contre les forces russes, sont revendus sur le marché noir par des éléments du gouvernement ukrainien.

– Deuxièmement, il n’y a pas vraiment de mécanisme pour distribuer ces armes, dont les meilleures sont données aux unités de l’ouest du pays, au détriment des combattants du front.

– Troisièmement, les stocks ukrainiens tombent rapidement dans les mains des Russes. Ainsi, ces derniers ont récupéré des quantités considérables de Javelin qu’ils ont remis aux milices du Donbass, où ils sont désormais en dotation ! Ce ne sont pas les seuls. Ainsi, certains hélicoptères ukrainiens cherchant à évacuer les combattants de Marioupol ont été abattus par des missiles anti-aériens Stinger, fournis par les Américains…

De fait, même les services de renseignements américains ne savent pas où vont les armes livrées à l’Ukraine. Cette situation alarme Juergen Stock, secrétaire-général d’Interpol, qui craint que ces armes aillent vers des organisations criminelles. Or, ceci se fait avec la complicité des gouvernements occidentaux qui rechignent à mettre en place des garde-fous et des mécanismes de vérification sur l’emploi de ces armes.

Le rôle des médias

Une particularité de la crise ukrainienne est qu’elle est dominée par les politiciens et les médias, mais n’accorde qu’une place limitée aux militaires et aux services de renseignement. Depuis quelques semaines, l’irrationalité d’une conduite occidentale prête à sacrifier ses propres valeurs pour combattre Vladimir Poutine, sans pour autant chercher à améliorer le sort des Ukrainiens, pousse les militaires à donner de la voix. Tout cela n’est possible qu’avec un travail de censure (interdiction de publier), de propagande (diffusion de messages partisans) et la désinformation (diffusion de fausse information).

Le dernier carré des combattants du régiment Azov à Azovstal avait une valeur doublement symbolique pour Kiev. Tout d’abord, il figurait la détermination de la résistance ukrainienne à l’invasion russe ; ensuite, il permettait de dire que Marioupol n’était pas tombée. Erigé en exemple de manière exagérée, le mythe s’est effondré avec sa reddition (entre le 16 et le 20 mai), créant un véritable choc.

Pour l’Ukraine, l’image de sa détermination à résister est entachée. Pour les Occidentaux, cet événement a montré que la détermination ukrainienne est essentiellement portée par des volontaires paramilitaires néo-nazis appelés pudiquement « militaires ukrainiens » par des médias peu scrupuleux. Les images de leurs tatouages exposaient ce que l’on savait depuis longtemps : leur attachement à des idéologies nauséabondes. Pour compenser, il a fallu déclarer qu’il y avait également des néo-nazis du côté russe. C’est pourquoi, dès le 22 mai, fleurissent des articles sur le sujet, dans le Berliner-Zeitung et dans le Spiegel.

Le fait qu’il y ait des néo-nazis en Russie est reconnu. Le fait qu’il y ait des néo-nazis dans les forces armées est très possible. Mais à la différence de l’Ukraine, la Russie interdit ces mouvements et il n’y a pas d’unités constituées des forces armées qui revendiquent des idées néo-nazies. On évoque bien évidemment des liens – invérifiés – avec le célèbre mais très flou groupe WAGNER, qui serait actif en Ukraine, mais dont la présence n’a jamais été démontrée.

Les vidéos de témoignages dénonçant les crimes commis par les volontaires Azov sont systématiquement censurés sous prétexte qu’ils « incitent à la haine ». Ceux qui apportent une information alternative et plus équilibrée de la situation sont immédiatement qualifiés de « complotistes », par des individus (journalistes) qui relaient des idées « nazéabondes » et dont aucun ne critique les éliminations ciblées ou les crimes contre la population ukrainienne du Donbass, pas plus que le fait que Henry Kissinger ait été placé sur la liste noire du site Mirotvorets, plusieurs fois dénoncée par les organisations internationales, car elle livre à la vindicte populaire les « ennemis de l’Ukraine », violant présomption d’innocence et le droit à la vie privée, lorsque ce n’est tout simplement pas le droit de vivre.

Pour certains, la crise ukrainienne a renforcé l’unité européenne, le lien transatlantique et l’importance de l’OTAN. Les sanctions ont été unanimement appliquées dans l’euphorie et la perspective d’un effondrement rapide de la Russie.

Mais la Russie ne s’est pas effondrée et les sanctions commencent à avoir des effets pervers sur les pays occidentaux, qui ne peuvent plus faire marche arrière sans perdre la face. L’unité européenne n’est qu’une façade que l’inflation créée par les sanctions pourrait bien fissurer davantage dans les mois qui viennent.

Selon le service de renseignement allemand (BND), l’Ukraine serait prête à s’effondrer dans les prochaines semaines. Les livraisons d’armes ne font que prolonger inutilement le conflit au prix de vies qui sont essentiellement ukrainiennes.

Contrairement à ceux qui annoncent de manière péremptoire depuis février que la Russie cherche à conquérir l’Ukraine, son objectif final n’est pas vraiment connu. On peut s’attendre à ce que les forces russes poussent jusqu’à la Transnistrie, comme l’avait annoncé le ministère de la Défense russe. Ainsi serait plus ou moins reconstituée la Novorossiya qui avait eu une très éphémère existence en 2014.

En octobre 2014, les rebelles du sud de l’Ukraine joignent leurs forces pour créer les « Forces conjointes de Novorossiya ». La rébellion est rapidement matée par les nouvelles autorités de Kiev. Cet épisode est « oublié » de nos médias, car il montre que la résistance au « coup » de Maidan n’était pas limitée au Donbass, mais concernait presque tout le sud du pays. C’est probablement à l’intérieur de ces frontières que pourrait émerger un nouvel « État », sous la houlette de Moscou.

Il est très vraisemblable que si l’on avait laissé Zelensky négocier comme il l’entendait avec la Russie dès le début de l’offensive, l’Ukraine aurait pu maintenir la plus grande partie du sud sous sa souveraineté. Aujourd’hui, la combinaison de l’acharnement occidental à prolonger le conflit et du refus ukrainien d’engager un processus de négociation place la Russie en position de force. L’incapacité des Occidentaux à juger leur adversaire de manière rationnelle semble conduire l’Ukraine à la catastrophe.

MichelT

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Message par MichelT Jeu 30 Juin 2022 - 13:50

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Un nouveau climat de guerre froide à l’OTAN

Le Devoir - 29 Juin 2022 - Marie Vastel (Extraits)


Les pays membres de l’OTAN ont ouvert leur sommet à Madrid en promettant de renforcer leur présence sur le flanc est de l’Europe, à des niveaux jamais vus depuis la fin de la guerre froide. Le premier jour de la rencontre des dirigeants de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord aura surtout servi à hausser le ton face à la Russie et son invasion de l’Ukraine. Le Canada a promis d’apporter sa contribution sur le plan diplomatique, en ouvrant de nouvelles ambassades, et sur le plan militaire, en Lettonie — quoique les détails sur ce front devront attendre à plus tard.

Dès son arrivée au sommet de l’OTAN, le président américain, Joe Biden, a annoncé que les États-Unis déploieront une nouvelle brigade en rotation en Roumanie, où la France dirige un groupe tactique, et établiront un quartier général permanent en Pologne, afin de coordonner les efforts de défense en Europe de l’Est si la Russie tente d’étendre ses opérations. Les Américains enverront également deux escadrons de chasseurs F-35 supplémentaires en Grande-Bretagne et mettront sur pied des systèmes de défense aériens en Allemagne et en Italie. « Nous devons nous assurer que l’OTAN est prête depuis la terre, l’air et la mer », a prévenu Joe Biden en matinée. « Nous démontrons que l’OTAN est plus nécessaire et plus importante que jamais. »

Quelques heures plus tard, le Canada et la Lettonie ont signé une déclaration commune qui viendra rehausser la présence de l’OTAN dans le pays balte, frontalier avec la Russie. Le Canada, qui y dirige un commandement de ses troupes et de celles de neuf autres pays alliés, poursuivra ses opérations encore cinq ans. « Et probablement plus », a laissé présager le ministre letton de la Défense, Artis Pabriks.

Son homologue canadienne, Anita Anand, était avare de détails en conférence de presse en fin de journée mercredi. « Nous allons fournir davantage de troupes, avec nos alliés. Mais nous devons discuter [avec ces alliés] à savoir combien de forces supplémentaires seront déployées par chacun des dix membres de la présence avancée renforcée », a-t-elle affirmé. Idem pour l’équipement et les capacités militaires qui devront être consentis à la Lettonie. Ces conversations ont débuté, mais les deux ministres n’ont pas su prédire quand elles seront terminées.

L’objectif sera de bonifier la présence de l’OTAN dans le pays, qui rassemble actuellement un groupe tactique de 1500 soldats, dont 700 Canadiens. Le déploiement atteindra la taille d’une brigade apte au combat, qui compte généralement 5000 à 6000 militaires. Le ministre Pabriks a fait savoir qu’il espérait que « cette brigade soit prête au combat dès les premiers moments, dès le premier millimètre » d’une invasion — sans fixer d’échéancier.

Le ministre letton n’a pas mâché ses mots quant à la menace impériale russe, qui est aux portes de son pays. « Nous devons tous comprendre, et les Canadiens à la maison doivent comprendre, que l’Ukraine mène cette guerre pour nous tous. […] Et si elle échoue, il y a une grande chance que la Russie mène sa prochaine guerre contre nous tous. »

L’Allemagne et le Royaume-Uni, qui dirigent des missions de l’OTAN en Lituanie et en Estonie respectivement, s’étaient déjà aussi engagés à y accentuer leurs efforts.

Le soutien à toutes les sauces

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a salué le prolongement de la contribution canadienne en Lettonie avant même que les deux pays concernés ne la confirment publiquement. La signature de l’entente s’est faite rapidement, en après-midi.

L’Alliance atlantique prévoit en outre mobiliser 300 000 soldats, qui seront prêts à se déployer rapidement pour offrir des renforts sur le terrain, si nécessaire (ils sont 40 000 sur le qui-vive actuellement). Ceux-ci seraient « préassignés » à une région précise, iraient se familiariser avec le terrain, y déploieraient de l’équipement de façon préventive, pour ainsi pouvoir y être envoyés dès une incursion russe. M. Stoltenberg avait prévenu, en ouverture de ce premier sommet depuis l’invasion russe en Ukraine, que les 30 pays membres — qui compteront bientôt deux nouveaux partenaires, la Suède et la Finlande, comme convenu mardi — conviendraient cette semaine à Madrid « de la plus grande refonte de notre défense collective depuis la fin de la guerre froide ».

MichelT

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Message par MichelT Sam 9 Juil 2022 - 14:24

Puisque toutes les informations du point de vue de la Russie sont censurées par la propagande mondialiste et leurs médias aux ordres voici un discours du Président Russe a la Douma - 8 juillet 2022 - Il faut toujours regarder les opinions des deux côtés dans une crise. Il y a certaines vérités qui déplaisent aux mondialistes dans ce discours -

L’Occident a dégénéré en totalitarisme, voulant imposer un libéralisme totalitaire, comprenant la fameuse cancel culture

Par Michel Janva le 8 juillet 20224 commentaires

Vladimir Poutine a prononcé hier une allocution devant les responsables de la Douma et les chefs des partis politiques représentés à la Douma. Extrait :

Ce qu’on appelle l’Occident collectif dirigé par les États-Unis est extrêmement agressif envers la Russie depuis des décennies. Nos propositions visant à créer un système de sécurité égalitaire en Europe ont été rejetées. Les initiatives de coopération sur la question de la défense antimissile ont été rejetées. Les avertissements concernant le caractère inacceptable de l’expansion de l’OTAN, notamment aux dépens des anciennes républiques de l’Union soviétique, ont été ignorés. Même l’idée d’une éventuelle intégration de la Russie dans cette alliance de l’Atlantique Nord au stade de nos relations sans nuage avec l’OTAN, comme cela semblait être le cas à l’époque, a semblé absurde à ses membres.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils n’ont pas besoin d’un pays comme la Russie, voilà pourquoi. C’est pourquoi ils ont soutenu le terrorisme et le séparatisme en Russie, ainsi que les forces destructrices internes et une “cinquième colonne” dans notre pays. Toutes ces forces reçoivent encore le soutien inconditionnel de l’Occident collectif.

On nous dit, on entend certaines personnes dire que nous avons commencé la guerre dans le Donbass, en Ukraine. Non, la guerre a été déclenchée par l’Occident collectif, qui a organisé et soutenu le coup d’État armé anticonstitutionnel en Ukraine en 2014, puis a encouragé et justifié le génocide contre le peuple du Donbass ( Note: Depuis 2014 - les forces ukrainiennes bombarde les populations russes de l`est de l`Ukraine - dans le silence complaisant des gros médias mondialistes). L’Occident collectif est l’instigateur direct et le coupable de ce qui se passe aujourd’hui.

Si l’Occident voulait provoquer un conflit afin de passer à une nouvelle étape dans la lutte contre la Russie et à une nouvelle étape dans le confinement de notre pays, nous pouvons dire qu’il a réussi dans une certaine mesure. Une guerre a été déclenchée, et les sanctions ont été imposées. Dans des circonstances normales, il serait probablement difficile de surmonter cela.

Mais voici ce que je voudrais vous faire comprendre. Ils auraient dû se rendre compte qu’ils allaient perdre dès le début de notre opération militaire spéciale, car cette opération signifie aussi le début d’une rupture radicale de l’ordre mondial de type américain. C’est le début de la transition de l’égocentrisme américain libéral-mondialiste vers un monde véritablement multipolaire fondé non pas sur des règles intéressées, inventées par quelqu’un pour ses propres besoins, derrière lesquelles il n’y a rien d’autre que la recherche de l’hégémonie, non pas sur des deux poids deux mesures hypocrites, mais sur le droit international et la véritable souveraineté des nations et des civilisations, sur leur volonté de vivre leur destin historique, avec leurs propres valeurs et traditions, et d’aligner la coopération sur la base de la démocratie, de la justice et de l’égalité.

Chacun doit comprendre que ce processus ne peut être arrêté. Le cours de l’histoire est inexorable, et les tentatives collectives de l’Occident d’imposer son nouvel ordre mondial au reste du monde sont vouées à l’échec.

En même temps, je veux dire et souligner que nous avons de nombreux partisans, y compris aux États-Unis et en Europe, et encore plus sur d’autres continents et dans d’autres pays. Et il y en aura d’autres, cela ne fait aucun doute.

Je le répète, même dans les pays qui sont encore des satellites des États-Unis, on comprend de plus en plus que l’obéissance aveugle de leurs élites dirigeantes à leur suzerain, en règle générale, ne coïncide pas nécessairement avec leurs intérêts nationaux, et le plus souvent les contredit simplement, voire radicalement. Un jour ou l’autre, chacun devra faire face à ce sentiment croissant dans la société.

Aujourd’hui, ces élites dirigeantes augmentent le degré de manipulation de la conscience publique sous nos yeux. Les classes dirigeantes des pays occidentaux, qui sont supranationales et mondialistes par nature, ont réalisé que leurs politiques sont de plus en plus détachées de la réalité, du bon sens et de la vérité, et elles ont commencé à recourir à des méthodes ouvertement despotiques.

L’Occident, qui affichait autrefois des principes de démocratie tels que la liberté d’expression, le pluralisme et le respect des opinions dissidentes, a désormais dégénéré en son contraire : le totalitarisme. Cela inclut la censure, l’interdiction de médias et le traitement arbitraire de journalistes et de personnalités publiques.

Ces types d’interdictions ont été étendus non seulement à l’espace d’information, mais aussi à la politique, à la culture, à l’éducation et à l’art – à toutes les sphères de la vie publique dans les pays occidentaux. Et ils imposent cela au monde entier ; ils essaient d’imposer ce modèle, un modèle de libéralisme totalitaire, y compris la fameuse cancel culture d’interdictions généralisées. (Idéologie Woke)

Cependant, la vérité et la réalité est que les populations de la plupart de ces pays ne veulent pas de cette vie ou de cet avenir, et ne veulent vraiment pas d’un semblant de souveraineté formelle, elles veulent une souveraineté substantielle, réelle, et sont simplement fatiguées de s’agenouiller, de s’humilier devant ceux qui se considèrent comme exceptionnels, et de servir leurs intérêts à leur propre détriment.

Aujourd’hui, nous entendons dire qu’ils veulent nous vaincre sur le champ de bataille. Eh bien, que puis-je dire ? Qu’ils essaient. Nous avons déjà beaucoup entendu dire que l’Occident voulait nous combattre “jusqu’au dernier Ukrainien”. C’est une tragédie pour le peuple ukrainien, mais cela semble aller dans ce sens. Mais chacun doit savoir que, dans l’ensemble, nous n’avons encore rien commencé sérieusement. Dans le même temps, nous ne rejetons pas les pourparlers de paix, mais ceux qui les rejettent doivent savoir que plus cela dure, plus il sera difficile pour eux de négocier avec nous. […]


Russie - Maria Zakharova : « Nous voulons une Ukraine neutre, non alignée et non nucléaire »

Le point de vue de la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères

Propos recueillis par Guy Mettan, journaliste indépendant

Après presque quatre mois de combats en Ukraine, la parole n’a été que rarement, ou très partiellement, donnée à la partie russe, présentée dans les médias occidentaux comme l’agresseur et l’unique responsable du conflit. Alors que les opérations militaires se poursuivent sur le terrain et que les négociations apparaissent à nouveau comme un moyen possible d’arrêter la guerre, il semble important de comprendre pourquoi la Russie a pris le risque de lancer son « opération militaire spéciale », quels sont ses véritables objectifs, à quelles conditions les hostilités pourraient être arrêtées et comment ce conflit remodèle l’ordre mondial d’un point de vue russe. Comprendre n’est pas justifier mais c’est une condition préalable pour reconstruire la paix et la confiance.

Au terme d’un entretien de 90 minutes avec Mme Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, tenu à la veille du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, nous publions, en partenariat avec la Weltwoche, la synthèse de ces échanges dont vous trouverez des extraits ci-dessous et la version complète sur le site de l’Agefi. (GM)

Pourriez-vous résumer et expliquer à nouveau les causes principales des opérations militaires actuelles en Ukraine ?

MZ : Permettez-moi alors de commencer par le début. En février 2014, un coup d’État anticonstitutionnel directement soutenu par l’Occident a propulsé au pouvoir des nationalistes violents, qui ont entamé une politique dirigée contre leur propre peuple et visant une ukrainisation coercitive et la destruction de tout ce qui est russe. Pendant huit ans, le régime de Kiev a violé de manière flagrante les droits de l’Homme, bafoué la liberté d’expression et des médias, lutté contre la langue russe, qui est la langue maternelle de dizaines de millions d’Ukrainiens, et contre la culture russe, tout en exterminant les opposants politiques.

Une guerre civile a été déclenchée dans le Donbass et le plan de paix convenu et approuvé par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui était le Paquet de mesures pour mettre en œuvre les accords de Minsk, a été complètement ignoré par Kiev. L’Occident a fermé les yeux sur tout cela pour faire plaisir à ses protégés ukrainiens et, parfois, en les stimulant.

Encouragée par leur soutien, Kiev n’a jamais sérieusement envisagé une solution diplomatique au conflit dans l’est du pays. Au lieu de cela, il a imposé un blocus des transports et de l’économie contre le Donbass et a cessé de payer les pensions et les prestations sociales. Pendant toutes ces années, les habitants des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk ont ​​été soumis à des tirs d’artillerie et de mortier par les forces armées ukrainiennes et les unités nationalistes. Des milliers d’innocents, dont des enfants, ont été tués et des dizaines de milliers blessés, comme l’ont confirmé les rapports officiels de l’OSCE et des Nations Unies. Pourquoi cela, si ce n’est pour anéantir les populations du Donbass ?

Apparemment, Washington et ses alliés ont préparé l’Ukraine en vue de représailles dans le Donbass à partir de 2014. Selon des responsables du Pentagone, les États-Unis ont fourni à l’Ukraine 2,7 milliards de dollars d’aide militaire entre 2014 et le début de l’opération militaire spéciale. De plus, les militaires de l’OTAN ont fait un usage intensif du territoire ukrainien. Des instructeurs occidentaux ont activement formé les soldats ukrainiens, y compris de vrais néonazis. Le nombre d’exercices militaires impliquant des pays de l’OTAN en Ukraine n’a cessé d’augmenter. Sept exercices ont été menés en 2021 et neuf étaient prévus en 2022. Leur ampleur a également augmenté. Si l’année dernière 21 000 militaires ukrainiens ont participé à des exercices multilatéraux, le nombre devait être porté à 40 000 cette année. Le nombre de représentants de l’OTAN devait grimper à 22 000 contre 11 000 l’an dernier tandis que les équipements militaires devaient s’élever à 240 avions et hélicoptères contre 37 l’an dernier, et à 160 navires de guerre contre 26 en 2021.

Ceci en dépit du fait que la présence de forces armées étrangères en Ukraine contredisait directement le paragraphe 10 du Paquet de mesures de Minsk. Cela ne peut être appelé autre chose qu’une intervention, et cela se passait à proximité immédiate de nos frontières.

Le renforcement militaire de l’OTAN près de nos frontières en mer Noire n’a fait qu’aggraver la situation. Les forces de l’Alliance y étaient littéralement en service de combat. Les navires de guerre des puissances non régionales, principalement les États-Unis, n’ont jamais quitté ces eaux. Plusieurs pays de l’OTAN ont mené des exercices imprévus sous le commandement de la Sixième flotte américaine au cours de la première quinzaine de novembre 2021. En fait, les États-Unis ont ouvert la voie à la création d’un groupement multinational des forces armées de l’OTAN en Ukraine et déstabilisé la situation dans la région. Les aspirations de Kiev à obtenir des armes nucléaires, que Vladimir Zelensky a publiquement exprimées en février de cette année, ont également posé un grave risque pour la sécurité internationale.

Tout cela pris ensemble a abouti à la reconnaissance par la Russie de la DNR et de la LNR en tant qu’États souverains et indépendants le 21 février 2022. Le président de la Russie a alors pris la décision de lancer une opération militaire spéciale (SMO) en Ukraine le 24 février conformément à l’Article 51 de la Charte des Nations Unies, avec l’autorisation du Conseil de la Fédération et du Parlement de la Fédération de Russie et à la demande des dirigeants du DNR et du LNR. Nous n’avions pas d’autre choix.

Nos principaux buts et objectifs sont la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine, la protection des civils du Donbass contre le génocide et l’élimination des menaces contre la Russie depuis le territoire ukrainien en raison de son exploitation par les pays de l’OTAN.

Quels sont les principaux objectifs que la Russie essaie actuellement d’atteindre en Ukraine ? J’ai retenu trois objectifs principaux : « la dénazification, la démilitarisation et la neutralisation ». Qu’entendez-vous exactement par ces mots ?

MZ : Pour commencer, je voudrais apporter une correction fondamentale. Vous avez mentionné ce qu’on appelle la neutralisation comme l’un des objectifs de l’opération militaire spéciale. Ce n’est pas le bon terme. Ce que nous voulons, c’est restaurer le statut de l’Ukraine en tant qu’État neutre, non aligné et non nucléaire, c’est-à-dire le retour du pays aux origines de son statut d’État, tel qu’énoncé dans sa déclaration de 1990 sur la souveraineté de l’État.

Concernant la dénazification, je voudrais vous rappeler qu’en 2014, lorsque les nationalistes radicaux ont usurpé le pouvoir en Ukraine à la suite du coup d’État anticonstitutionnel, la glorification des collaborateurs nazis de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) et de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) – qui ont ouvertement assassiné des Juifs, des Roms, des Polonais, des Russes et des représentants d’autres groupes ethniques, ainsi que les “mauvais” Ukrainiens pendant la Seconde Guerre mondiale – a commencé au niveau de l’État.

Au cours des huit années suivantes, les atrocités des combattants de l’OUN-UPA, qui ont tué des milliers de civils, ont été présentées comme une lutte pour la liberté. Les rues et les stades ont été nommés d’après les complices d’Hitler tels que Stepan Bandera et Roman Shukhevych. Les unités nazies – le Secteur Droit, C14, Trizub, Azov, Donbass, Aidar, etc. – ont opéré ouvertement dans le pays. Des processions aux flambeaux ont eu lieu, terrifiant les civils. Certaines de ces unités ont ensuite été intégrées dans les forces armées ukrainiennes. Pendant huit ans, elles ont bombardé les communautés et les infrastructures civiles dans le Donbass ; elles ont pillé, violé et tué. Il y a du sang de civils, nos contemporains, sur leurs mains. Ces débordements nazis devaient être stoppés.

C’est pourquoi le président Vladimir Poutine a déclaré la dénazification – l’éradication du nazisme et des nazis – comme l’un des objectifs de l’opération militaire spéciale. La Russie n’a pas l’intention de diviser ou de détruire la nation ukrainienne, comme la propagande occidentale essaie de le montrer, mais elle essaie de la protéger en débarrassant enfin les peuples d’Ukraine, de Russie et du reste de l’Europe de la peste brune du nazisme et du fascisme qui a relevé la tête en Ukraine. Les terribles leçons de la Seconde Guerre mondiale ont amplement montré la nécessité de le faire.

La démilitarisation de l’Ukraine est en cours. Les forces armées russes, en collaboration avec les milices populaires de la RPD et de la RPL, détruisent constamment la quantité massive d’armes et de matériels aux mains des forces armées ukrainiennes, y compris ceux fournis de l’étranger. À l’avenir, nous pensons que l’Ukraine – je le répète – sera un État neutre, dénucléarisé et non aligné, et que son territoire cessera d’être un terrain d’entraînement militaire de l’OTAN pour la dissuasion et la confrontation avec la Russie.

Fin mars dernier à Istanbul, des avancées significatives dans les négociations de paix ont été annoncées de part et d’autre. Mais ensuite les négociations se sont arrêtées. Pourquoi ? Quelles étaient les causes de cette interruption ?

MZ : Oui, nous avons réussi à nous mettre d’accord sur les paramètres d’un éventuel accord lors de la réunion du 29 mars à Istanbul. Les représentants du régime de Kiev ont alors affirmé avoir entamé des consultations avec les pays occidentaux, qui pourraient être les garants potentiels d’un futur accord. Après cela, les négociations ont commencé à stagner et à la mi-avril, elles se sont arrêtées. Nous n’avons reçu aucune réponse à la série de propositions que nous avons faites le 15 avril. Les décideurs occidentaux ont manifestement interdit à Vladimir Zelensky de poursuivre les négociations, ce qui les aurait empêchés de pomper des armes en Ukraine et de poursuivre une guerre par procuration avec la Russie « jusqu’au dernier Ukrainien ».

A quelles conditions la Russie pourrait-elle accepter de relancer les négociations avec la partie ukrainienne ? Ou quels pourraient être les critères d’un tel redémarrage ?

MZ : Nous avons répété à plusieurs reprises que nous n’avions pas rompu les pourparlers et que nous ne refusions pas de négocier avec Kiev. Nos priorités sont que l’Ukraine soit un État neutre, non aligné et non nucléaire, reconnaisse la réalité territoriale post-2014, y compris la souveraineté russe sur la Crimée et l’indépendance de la DNR et de la LNR, et s’engage à la démilitarisation, à la dénazification et à la non-discrimination de la population russophone, ainsi qu’au rétablissement du statut de la langue russe.

Quant à une réunion au plus haut niveau, nous avons souligné à maintes reprises qu’elle doit être minutieusement préparée afin qu’elle ait un ordre du jour significatif et facilite la signature d’accords spécifiques. Nous n’avons pas besoin d’une réunion pour le plaisir d’une réunion.

Quel pourrait être l’avenir d’une nouvelle Ukraine pacifique et comment l’obtenir ? Avec quelles garanties de sécurité pour les populations du Donbass comme pour les populations de l’ouest de l’Ukraine, ainsi que pour la Russie dans une perspective stratégique plus globale ?

MZ : La décision finale sur toutes les questions concernant l’avenir du pays et l’autodétermination de ses régions appartient uniquement aux peuples de l’Ukraine actuelle. Ils doivent avoir la possibilité de choisir librement le type d’avenir qu’ils souhaitent pour eux-mêmes et leurs enfants. Nous constatons qu’il y a beaucoup de gens dans les territoires abandonnés par les néo-nazis, par exemple dans les régions de Kherson, Zaporozhye et Kharkov, qui ne veulent pas que le régime de Kiev revienne.

Les réactions de l’Occident en termes de sanctions économiques contre la Russie, d’assistance militaire et économique à l’Ukraine, de livraison massive d’armes, ont été assez fortes, rapides et coordonnées. Était-ce une surprise pour vous ?

MZ : L’imposition de restrictions économiques unilatérales par certains pays contre d’autres États est une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations Unies. Les restrictions introduites en contournant le Conseil de sécurité de l’ONU ne sont rien d’autre qu’une ingérence dans les affaires intérieures d’États souverains. Les instruments utilisés à cette fin se développent rapidement. L’Occident collectif les utilise ouvertement pour faire basculer la situation politique interne, provoquer un étranglement économique et imposer son propre ordre mondial – incontestable et incontesté, basé sur et soumis à ses propres règles et normes.

Des pressions sans précédent sont exercées sur nos principales institutions financières, les secteurs de la technologie, du pétrole et du gaz, des mines, des transports et d’autres secteurs économiques. Les réserves d’or et de devises de la Russie à l’étranger ont été gelées, ce qui est une violation flagrante du droit international et une insulte au bon sens.

Après avoir fait l’objet d’une campagne massive de sanctions contre notre pays, nous nous concentrons sur l’intensification de la coopération globale avec nos partenaires. Cette coopération vise à étudier de nouvelles opportunités de substitution des importations dans les secteurs sensibles, à renforcer notre souveraineté technologique et à réorienter les chaînes de production et d’approvisionnement vers nos infrastructures nationales.

La Russie affronte avec confiance les défis extérieurs grâce à sa politique macroéconomique responsable de ces dernières années et à des solutions systémiques pour renforcer son économie et sécurité technologique et alimentaire. Les marchés monétaires et financiers se sont stabilisés. Il n’y a pas eu de forte baisse de la production, ni de croissance considérable du chômage. Nous avons réussi à éviter les pénuries de matières premières et la vague d’achats de panique est passée. L’inflation ralentit progressivement. Notre politique de réduction du rôle du dollar et de l’euro dans les échanges et le passage à des règlements mutuels en devises non occidentales se sont avérés efficaces.

L’Occident collectif a commis des erreurs de calcul majeures dans sa politique financière, économique, énergétique et alimentaire. Elles ont conduit à une croissance rapide des prix et à l’émergence d’une menace pour la sécurité alimentaire mondiale. Les sanctions antirusses ont jeté plus d’huile sur le feu et ont considérablement compliqué la logistique et les accords contractuels pour les produits agricoles et les engrais russes.

Nous sommes très conscients de l’importance de l’approvisionnement russe en biens socialement importants, y compris les denrées alimentaires, pour les pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et du Moyen-Orient. Ils sont essentiels pour la sécurité alimentaire et réaliser les Objectifs de développement durable des Nations Unies. La Russie est prête à coopérer avec ses partenaires en vue d’assurer un approvisionnement sûr en produits alimentaires et en engrais russes sur les marchés extérieurs.

Nous tenons aussi à souligner qu’en dépit des problèmes de transport et de logistique, la Fédération de Russie reste un acteur de bonne foi sur le marché mondial. Nous avons l’intention de continuer à respecter nos engagements dans le cadre de contrats internationaux sur l’exportation de produits agricoles et industriels, d’engrais, d’énergie et d’autres produits vitaux.

Tout cela équivaut à une guerre économique contre notre pays. Les Occidentaux veulent porter le plus grand préjudice possible à l’économie russe, à son potentiel industriel et technologique, déstabiliser la situation socio-économique de la Russie et l’isoler sur la scène mondiale.

Rien de tout cela n’a surpris la Russie. L’Occident dirigé par les États-Unis poursuit depuis longtemps la politique d’endiguement de la Russie, et la pression n’a cessé de s’intensifier. Nous savions que de nouvelles sanctions seraient introduites dans tous les cas – il s’agissait juste de trouver un prétexte. L’échelle des sanctions et leur caractère détaillé montrent qu’elles ont été rédigées il y a longtemps. La Russie s’y attendait et a mis en œuvre des programmes de substitution des importations et crée ses propres compétences pour renforcer sa souveraineté économique.

Ces réactions sont-elles vraiment efficaces ? Comment analysez-vous les réactions européennes ?

Les tentatives occidentales d’utiliser les sanctions pour influencer notre politique étrangère se sont avérées totalement futiles. Il semble que de plus en plus d’Occidentaux se rendent compte que ces sanctions produisent un résultat nul ou ont même un effet inverse. Nous assistons déjà à une vague croissante de problèmes dans les pays européens, qui a été déclenchée par les actions irresponsables des stratèges bruxellois : une croissance rapide de l’inflation et une flambée des prix des denrées alimentaires, des produits de première nécessité, de l’électricité et du pétrole.

De plus, Bruxelles tente ouvertement d’impliquer des pays tiers dans sa politique illégale, recourant parfois au chantage. Nous avons le regret de dire que la Suisse, qui était considérée jusqu’à récemment comme un rempart et un modèle de neutralité, a ainsi abandonné ses principes de politique étrangère et a pleinement soutenu les sanctions de l’UE contre la Russie. Mais les États-Unis sont allés encore plus loin et ont miraculeusement contraint la Finlande, l’Autriche et la Suède à renoncer d’un coup à leur traditionnelle neutralité qu’ils avaient tant chérie jusqu’à récemment.

En entraînant les Européens dans cette aventure anti-russe, Washington semble les avoir poussés à supporter le poids des pertes de cette confrontation insensée avec nous. L’objectif est évident : affaiblir l’UE en tant que rival en la poussant dans l’affrontement destructeur avec la Russie, et en même temps renforcer sa propre présence militaire, financière et énergétique dans le Vieux Monde.

Passons maintenant à l’aide américaine à l’Ukraine. Permettez-moi de vous rappeler qu’au printemps, l’administration Joseph Biden a alloué 13,6 milliards de dollars à l’Ukraine sous forme d’aide militaire et économique (respectivement 6,5 milliards et 6,7 milliards). Récemment, elle a décidé de donner à l’Ukraine 40,1 milliards de dollars supplémentaires, dont 25 milliards de dollars à des fins militaires.

Nous ne sommes pas surpris par cet énorme soutien car les États-Unis ont investi des milliards dans leur projet ukrainien pendant de nombreuses années avant l’opération militaire spéciale. L’ampleur de cet investissement anti-russe montre certainement à quel point les enjeux pour Washington sont élevés. De toute évidence, les événements en Ukraine posent un défi existentiel aux États-Unis eux-mêmes et à l’idéologie néolibérale mondiale.

De l’autre côté, de nombreux pays comme la Chine, l’Inde et d’autres, ont été réticents à prendre des sanctions contre la Russie. Pensez-vous que ce front est solide et conduira au monde multipolaire que vous prônez ?

MZ : Il est évident qu’un ordre mondial multipolaire démocratique est en train d’émerger. L’ensemble du système des relations internationales est en profonde transformation. Le monde unipolaire est devenu une chose du passé, et cela s’est produit bien avant les événements en Ukraine. De nouveaux centres de pouvoir en Asie, en Afrique, en Amérique latine et au Moyen-Orient, jouent un rôle de plus en plus important dans l’élaboration de l’agenda mondial et se montrent prêts à défendre leurs intérêts, exigeant le respect de leur propre voie de développement.

Sommes-nous proches d’une majorité de pays maintenant ? Il est important de comprendre une chose : nous sommes majoritaires. Je pense que nos collègues chinois ont représenté en plaisantant sur une carte la « communauté internationale » au nom de laquelle les dirigeants et les médias occidentaux parlent constamment. L’Occident parle au nom d’une minorité. Plus personne ne se fait d’illusions à ce sujet.

Cependant, la multipolarité va à l’encontre de la vision du monde américaine, qui est basée sur le concept d’hégémonie inconditionnelle des États-Unis. L’ordre mondial « basé sur des règles » préconisé par les Etats-Unis et ses satellites a de fortes réminiscences coloniales. En fait, Washington essaie de préserver les éléments de l’ancien ordre mondial qui répondent à ses propres intérêts, ignorant souvent ses obligations en vertu du droit international. L’émergence de nouveaux centres d’influence politique capables de mener une politique étrangère indépendante et d’établir entre eux une coopération multiforme ne correspond pas à l’image du monde centrée sur les États-Unis et est donc considérée comme une menace pour la domination de Washington.

La Russie a toujours prôné la construction d’un ordre mondial véritablement multipolaire, où tous les acteurs de la politique internationale démontrent leur ferme attachement aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, y compris l’égalité souveraine et la non-ingérence dans les affaires intérieures des États, et d’autres normes juridiques internationales fondamentales. La formation d’une architecture mondiale plus juste s’inscrit pleinement dans les tendances modernes caractérisées par l’émergence de nouveaux centres de pouvoir économiques et politiques parmi les pays en développement qui revendiquent à juste titre un rôle plus important dans les affaires internationales.

A quelles conditions pensez-vous qu’il est possible de recréer des liens diplomatiques et des relations normales avec les pays “inamicaux”, comme la Suisse ?

MZ : Tout d’abord, je voudrais souligner que les relations diplomatiques entre la Russie et la Suisse n’ont jamais été rompues. Dans le même temps, la Confédération suisse a sérieusement compliqué nos relations en soutenant tous les trains de sanctions antirusses de l’UE, en fermant son espace aérien, en annulant le régime d’exemption de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de délégations officielles et en votant en faveur de la Résolution contre la Russie à l’Assemblée générale des Nations Unies.

Nous notons avec regret que le statut de neutralité de la Suisse a commencé à se fracturer et que cette tendance se poursuit. L’un des derniers exemples en date est la récente décision de la Suisse d’autoriser les livraisons de pièces de rechange et d’accessoires aux fabricants d’armes étrangers dont les produits finis pourraient ensuite être expédiés en Ukraine.

Le statut de neutralité de la Confédération suisse, dont elle s’est longtemps flattée et dont elle est fière à juste titre, devient de plus en plus une fiction et une chose du passé. Malheureusement, les évaluations et les approches actuelles de Berne pour régler le conflit en Ukraine ne peuvent en aucun cas être qualifiées de neutres ou bien réfléchies. Naturellement, la Russie en tient compte dans son dialogue avec Berne sur l’agenda tant bilatéral qu’international.

Espérons que la Suisse reviendra à ses fondements traditionnels d’une neutralité « permanente, armée et complète ». Cela aiderait la Confédération à reconstruire sa réputation « d’honnête courtier international » qui n’existe malheureusement plus.

Alors que la Finlande et la Suède veulent devenir membres de l’OTAN, comment y faire face ? Quelle pourrait être la nouvelle architecture d’un futur accord européen de sécurité incluant la Russie ?

MZ : Nous considérons que la décision de la Finlande et de la Suède d’adhérer à l’OTAN est une erreur, car il n’y a aucune menace pour leur sécurité. Le mythe de la menace militaire russe a été imposé à ces pays par l’Alliance de l’Atlantique Nord et certains de ses membres, en premier lieu les États-Unis et le Royaume-Uni, pour faire avancer davantage le bloc militaire jusqu’à la frontière de la Fédération de Russie.

Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, le choix d’assurer la sécurité nationale est un droit souverain de chaque État mais ces décisions ne doivent pas créer une menace pour la sécurité des autres pays.

Les contre-mesures de la Russie à la suite de l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN – y compris des mesures militaires et techniques – dépendront des conditions de leur adhésion à l’Alliance de l’Atlantique Nord, tels que le déploiement de bases militaires étrangères et de systèmes d’armes offensifs sur leur territoire.

L’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN, malgré les déclarations bruyantes, portera un préjudice irréparable à la sécurité européenne. Cela ne renforcera pas leur prestige international mais privera Helsinki et Stockholm de l’opportunité de jouer un rôle de leader dans les initiatives de paix, tout en risquant d’entraîner une militarisation de la région baltique et une escalade des tensions dans l’Arctique.

L’histoire montre que l’OTAN est une organisation agressive plutôt que défensive. Son expansion incessante a fondamentalement changé l’architecture de la sécurité européenne ; le bombardement de la Yougoslavie et l’opération honteuse en Libye ont plongé ces pays dans le chaos. L’Alliance a dévasté l’Afghanistan et déverse maintenant des armes en Ukraine.

Depuis la fin de la guerre froide et surtout au cours des dernières années, nous avons mis en garde contre les menaces posées par l’élargissement de l’OTAN et indiqué la nécessité de traiter la Russie comme un partenaire égal et de respecter nos intérêts vitaux. Nous avons déployé des efforts actifs pour construire une architecture fiable de sécurité européenne égale et indivisible. Nous avons proposé aux pays occidentaux d’adopter des accords pertinents, notamment le Traité de sécurité européen (2009), l’Accord sur les principes de base régissant les relations entre la Russie et les États membres du Conseil de l’OTAN dans le domaine de la sécurité (2009), le Traité entre les États-Unis d’Amérique et la Fédération de Russie sur les garanties de sécurité et l’Accord sur les mesures visant à assurer la sécurité de la Fédération de Russie et des États membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (2021).

L’Occident a décliné toutes nos initiatives. Le futur accord sur la sécurité européenne est impossible sans les principes proposés dans ces documents : indivisibilité de la sécurité européenne et obligation de ne pas renforcer sa sécurité au détriment de la sécurité des autres. Concrètement, cela comprendrait des garanties de non-expansion de l’OTAN, de non-déploiement de systèmes d’armes offensifs près de nos frontières et le retour de la configuration des forces de l’Alliance à l’État qui existait au moment de la signature du Pacte Russie-OTAN en 1997.


MichelT

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Message par MichelT Ven 15 Juil 2022 - 22:24

Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine HIMARS-1616977241
Le système américain HIMARS - système lance-roquette a longue-portée guidée par satellite

L`implication de l`OTAN dans le conflit en Ukraine risque une guerre beaucoup plus grave


Les mondialistes mettent encore plus d`huile sur le feu de cette guerre dramatique risquant une guerre plus large ?

Le système HIMARS (système lance-roquette a longue-portée guidée par satellite) inflige des pertes inacceptables obligeant Poutine à convoquer une réunion d'urgence de la DUMA le 15 juillet. Comme ces roquettes sont guidées par des satellites américains, les États-Unis et la Russie sont déjà presque en état de guerre. En offrant la citoyenneté russe à tous les Ukrainiens, Poutine signale que la Russie a l'intention d'absorber tout le pays par nécessité. -- "Avant chaque bombardement par les M142 HIMARS, des satellites d'observation occidentaux, civils ou militaires ont été repérés au-dessus des sites ciblés.

Donc pour rester sur le bombardement de Novaya Kharkova évoqué plus haut, 3 jours avant les frappes ukro-atlantistes, un satellite commercial américain, le Worldview-2 était à la verticale du secteur. Même si dans les faits l'utilisation de ces moyens spatiaux américains au profit des forces ukrainiennes constitue une "cobelligérance" flagrante, juridiquement c'est leur destruction par les forces aérospatiales russes qui constituera un "casus belli"... Et pourtant, si le volume de ces types de systèmes d'armes guidées augmente, les forces russes devront faire face à l'élimination de ces satellites américains. Et peut-être que cette nouvelle menace de l'Otan sur le front russe pèsera dans les décisions qui seront prises le 15 juillet 2022 lors d'une convocation extraordinaire de la Douma, le parlement russe, sans doute centrée autour de la conduite des opérations militaires en Ukraine et de leur nécessaire radicalisation ?

Un article de propagande du journal l`Express en Angleterre – 15 juillet 2022

traduction automatique

Russian troops 'running in all directions' as Putin LOSES control – Zelensky hits bullseye | World | News | Express.co.uk

L'armée de VLADIMIR POUTINE « court dans différentes directions » comme des « enfants paniquées » après que l'armée ukrainienne a lancé une série de frappes de précision sur les dépôts d'armes russes.

Par ALEKS PHILLIPS - 15 juil. 2022 ( Extraits)

Les forces de Volodymyr Zelensky ont utilisé des missiles fournis par les États-Unis pour détruire environ deux douzaines de bases de munitions, laissant les troupes d'invasion dans le sud du pays se déguiser en civils, selon des informations. Cela survient alors que les troupes sont entraînées dans les systèmes britanniques de fusées à lancement multiple M270, qui devraient apporter encore plus de puissance de feu et de précision aux frappes.

Les forces ukrainiennes ont frappé lundi un grand entrepôt que les forces armées russes utilisaient pour stocker des fournitures dans la ville de Nova Kakhova, près de Kherson sur le fleuve Dnipro. Les analystes de CNN ont suggéré que l'attaque "précise" à l'aide d'un missile HIMARS - qui n'a laissé qu'un petit cratère - a créé une explosion secondaire qui a causé des "dommages généralisés". Jeudi matin, des sources du renseignement ukrainien ont suggéré qu'un autre coup avait été effectué avec succès sur les entrepôts. Dans les images fournies par Serhii Khan, conseiller de l'administrateur de la région, au Centre ukrainien pour les communications stratégiques (Stratcom), des flots de fumée orange sont visibles s'élevant de la zone.

MichelT

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Message par MichelT Sam 23 Juil 2022 - 14:29

Une guerre américano-russe devient-elle inévitable ?

par Patrick J. Buchanan 15 juillet 2022 – The New American – traduction automatique

Is a U.S.-Russia War Becoming Inevitable? -

Au sommet de l'OTAN à Madrid, la Finlande a été invitée à rejoindre l'alliance. Qu'est-ce que cela signifie pour la Finlande ? Si le président russe Vladimir Poutine franchit la frontière finlandaise de 830 milles, les États-Unis prendront la défense d'Helsinki et combattront la Russie aux côtés de la Finlande. Que signifie l'adhésion de la Finlande à l'OTAN pour l'Amérique ? Si Poutine entreprend une intervention militaire en Finlande, les États-Unis entreront en guerre contre la plus grande nation du monde avec un arsenal de 4 500 à 6 000 armes nucléaires tactiques et stratégiques . Aucun président de la guerre froide n'aurait rêvé de prendre un tel engagement - risquer la survie de notre nation pour défendre le territoire d'un pays à des milliers de kilomètres de là qui n'a jamais été un intérêt vital pour les États-Unis.

Entrer en guerre avec l'Union soviétique pour la préservation du territoire finlandais aurait été considéré comme une folie pendant la guerre froide. Rappel : Harry Truman a refusé d'utiliser la force pour briser le blocus de Joseph Staline sur Berlin. Dwight Eisenhower a refusé d'envoyer des troupes américaines pour sauver les combattants hongrois de la liberté abattus par les chars soviétiques à Budapest en 1956. Lyndon B. Johnson n'a rien fait pour aider les patriotes tchèques écrasés par les armées du Pacte de Varsovie en 1968. Lorsque la Solidarité de Lech Walesa a été écrasée sur ordre de Moscou en Pologne en 1981, Ronald Reagan a fait des déclarations courageuses et envoyé des machines Xerox. Alors que les États-Unis ont publié des déclarations annuelles de soutien pendant la guerre froide pour les «nations captives» d'Europe centrale et orientale, la libération de ces nations du contrôle soviétique n'a jamais été jugée si vitale pour l'Occident qu'elle justifierait une guerre avec l'URSS.

En effet, au cours des 40 années de guerre froide, l'OTAN, qui avait commencé en 1949 avec 12 pays membres, n'en a ajouté que quatre autres - la Grèce, la Turquie, l'Espagne et l'Allemagne de l'Ouest. Pourtant, avec l'invitation de la Suède et de la Finlande à se joindre en tant que 31e et 32e pays à recevoir une garantie de guerre de l'article 5, l'OTAN aura doublé son adhésion depuis ce que les Russes pensaient avoir été la fin de la guerre froide. Toutes les nations qui faisaient autrefois partie du Pacte de Varsovie de Moscou - Allemagne de l'Est, Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie, Roumanie, Bulgarie - sont désormais membres d'une OTAN dirigée par les États-Unis - dirigée contre la Russie.

Trois anciennes républiques de l'URSS - l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie - sont désormais également membres de l'OTAN, une alliance militaire formée pour encercler et contenir la nation à laquelle elles avaient appartenu pendant la guerre froide. La Lituanie, avec 2% de population russe, vient de déclarer un blocus partiel des marchandises circulant sur son territoire vers Kaliningrad, l'enclave russe sur la mer Baltique. À la protestation de Poutine, Vilnius a rappelé à Moscou que la Lituanie est membre de l'OTAN. C'est un dicton de la politique géostratégique qu'une grande puissance ne doit jamais céder à une puissance moindre la capacité de l'entraîner dans une grande guerre.

En 1914, l'Allemagne du Kaiser donne à son allié autrichien un "chèque en blanc" pour punir la Serbie pour son rôle dans l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand, héritier du trône d'Autriche. Vienne a encaissé le chèque du Kaiser et a attaqué la Serbie, et la Grande Guerre de 1914-1918 était en cours. En mars 1939, Neville Chamberlain accorde une garantie de guerre à la Pologne. Si l'Allemagne attaquait la Pologne, la Grande-Bretagne se battrait aux côtés de la Pologne. Forts de cette garantie de guerre de l'Empire britannique, les Polonais ont bloqué Hitler, refusant de parler à Berlin des revendications allemandes sur la ville de Dantzig, qui lui ont été enlevées lors de la conférence de paix de Paris en 1919. Le 1er septembre 1939, Hitler attaqua et la Grande-Bretagne déclara la guerre, une guerre qui dura six ans et blessa mortellement l'Empire britannique.

Et la Pologne ? À Yalta en 1945, Winston Churchill a convenu qu'une Pologne occupée par les Soviétiques devait rester sous la garde de Staline. Poutine est un nationaliste russe qui considère l'éclatement de l'URSS comme la plus grande calamité du XXe siècle, mais il n'est pas le seul responsable des relations misérables entre nos pays. Nous, les Américains, avons joué un rôle de premier plan dans ce qui s'annonce comme une seconde guerre froide, plus dangereuse que la première.

Au cours du dernier quart de siècle, après que la Russie a dissous le Pacte de Varsovie et laissé l'URSS se diviser en 15 nations, nous avons poussé l'OTAN, créée pour encercler et contenir la Russie, en Europe centrale et orientale. En 2008, les néoconservateurs ont poussé la Géorgie à attaquer l'Ossétie du Sud, provoquant une intervention russe et la déroute de l'armée géorgienne. En 2014, les néoconservateurs ont poussé les Ukrainiens à renverser le régime pro-russe élu à Kyiv. Lorsqu'ils ont réussi, Poutine s'est emparé de la Crimée et de Sébastopol, pendant des siècles le port d'attache de la flotte russe de la mer Noire. En 2022, Moscou a demandé aux États-Unis de s'engager à ne pas faire entrer l'Ukraine dans l'OTAN. Nous avons refusé. Et Poutine a attaqué. Si les Russes pensent que leur pays a été poussé contre un mur par l'Occident, pouvons-nous les en blâmer ? Les Américains semblent dédaigner les sombres avertissements russes selon lesquels, plutôt que d'accepter la défaite en Ukraine, l'humiliation de leur nation, leur encerclement et leur isolement, ils recourront aux armes nucléaires tactiques. Est-il vraiment sage de rejeter ces avertissements  ?

MichelT

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