Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Rappel du premier message :
Les tensions augmentent entre les USA et l`OTAN – instruments de l`oligarchie mondialiste – et la Russie a propos de l`Ukraine.
L`Ukraine était une partie de l`URSS et culturellement est un pays slave.
A la fin de la guerre froide et a la chute du communisme en 1991 – l`URSS et la Russie ont démantelé l`Alliance militaire des pays communistes qui était le Pacte de Varsovie. Une alliance militaire des pays sous domination communiste (Allemagne de l`est – Hongrie – Tchécoslovaquie – Pologne – Roumanie - Bulgarie - URSS)
Les pays du Pacte de Varsovie - en rouge - démantelé a la chute du communisme en URSS en 1991
Les pays occidentaux eux, n`ont pas démantelé l`alliance militaire défensive contre le communisme qui est l`OTAN ( Allemagne de l`ouest – Grande-Bretagne – USA – Canada – Norvège – Belgique – Hollande – Italie – Grèce – Turquie – Danemark – Islande - Portugal) – Depuis ce temps – l`OTAN est devenu le bras armé des oligarques mondialistes qui rêve d`un gouvernement mondial. Ils poussent le contrôle de l`OTAN sur les anciens pays de l`est de l`Europe autrefois communistes. Et après avoir inclus les pays de la Baltique – ils cherchent maintenant a inclure l`Ukraine dans l`OTAN. Ils sont littéralement aux portes et a la frontière occidentale de la Russie.
Carte de l`OTAN actuel - les mondialistes veulent inclure l`Ukraine dans l`OTAN - la Russie refuse et menace d`envahir l`Ukraine - des forces russes nombreuses sont a la frontière de l`Ukraine et se prépare a une éventuelle invasion.
Les USA – ont toujours été très belliqueux a propos de la présence de troupes soviétiques a Cuba ( voir la crise des missiles de Cuba en 1963) – une île communiste a 661 Km de la côte de la Floride. Ils disaient dans les années 1980 que jamais les USA n`accepteraient le présence de troupes soviétiques au Mexique – a la frontière sud des USA, mais ils sont a la frontière de la Russie...
Il y a quelque jours, la Russie a dit que elle allait considérer l`inclusion de l`Ukraine dans l`Otan comme un acte d`agression et que une déclaration de guerre était très possible. Un ultimatum a l`OTAN et aux USA.
Les mondialistes qui ont monté l`Ukraine contre la Russie font de nombreux mensonges d’État sur cette situation et sur le choix des Criméens de se rattacher à la Russie en 2015, que l’oligarchie mondiale refuse de reconnaître parce qu’il n’arrange ni l’OTAN, ni les oligarques de l’Union européenne, soucieux de faire main-basse sur les ressources énergétiques de l’Ukraine dont la majorité se trouvent sur les territoires des républiques sécessionnistes de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass. Des oligarques tout aussi soucieux d’assiéger la Russie en la coupant de ses racines naturelles. ( Voir le livre Le Grand Échiquier de Zbigniew Brzezinski – une homme des Rockefellers et membre du Council on Foreign Relations mondialiste de New-York – dans son livre de 1997 ou il estimait que l`Ukraine devait faire partie de l`Europe et qu`il fallait repoussé la Russie le plus loin possible.)
Une solution possible serait que l`Ukraine soit déclarée zone de neutralité - un peu comme l`Autriche a l`époque de la guerre froide - et que les forces de l`OTAN quitte ce pays?
Prions pour que les hommes sensés des deux côtés - prennent le pas sur les extrémistes, les avares et les radicaux.
Les tensions augmentent entre les USA et l`OTAN – instruments de l`oligarchie mondialiste – et la Russie a propos de l`Ukraine.
L`Ukraine était une partie de l`URSS et culturellement est un pays slave.
A la fin de la guerre froide et a la chute du communisme en 1991 – l`URSS et la Russie ont démantelé l`Alliance militaire des pays communistes qui était le Pacte de Varsovie. Une alliance militaire des pays sous domination communiste (Allemagne de l`est – Hongrie – Tchécoslovaquie – Pologne – Roumanie - Bulgarie - URSS)
Les pays du Pacte de Varsovie - en rouge - démantelé a la chute du communisme en URSS en 1991
Les pays occidentaux eux, n`ont pas démantelé l`alliance militaire défensive contre le communisme qui est l`OTAN ( Allemagne de l`ouest – Grande-Bretagne – USA – Canada – Norvège – Belgique – Hollande – Italie – Grèce – Turquie – Danemark – Islande - Portugal) – Depuis ce temps – l`OTAN est devenu le bras armé des oligarques mondialistes qui rêve d`un gouvernement mondial. Ils poussent le contrôle de l`OTAN sur les anciens pays de l`est de l`Europe autrefois communistes. Et après avoir inclus les pays de la Baltique – ils cherchent maintenant a inclure l`Ukraine dans l`OTAN. Ils sont littéralement aux portes et a la frontière occidentale de la Russie.
Carte de l`OTAN actuel - les mondialistes veulent inclure l`Ukraine dans l`OTAN - la Russie refuse et menace d`envahir l`Ukraine - des forces russes nombreuses sont a la frontière de l`Ukraine et se prépare a une éventuelle invasion.
Les USA – ont toujours été très belliqueux a propos de la présence de troupes soviétiques a Cuba ( voir la crise des missiles de Cuba en 1963) – une île communiste a 661 Km de la côte de la Floride. Ils disaient dans les années 1980 que jamais les USA n`accepteraient le présence de troupes soviétiques au Mexique – a la frontière sud des USA, mais ils sont a la frontière de la Russie...
Il y a quelque jours, la Russie a dit que elle allait considérer l`inclusion de l`Ukraine dans l`Otan comme un acte d`agression et que une déclaration de guerre était très possible. Un ultimatum a l`OTAN et aux USA.
Les mondialistes qui ont monté l`Ukraine contre la Russie font de nombreux mensonges d’État sur cette situation et sur le choix des Criméens de se rattacher à la Russie en 2015, que l’oligarchie mondiale refuse de reconnaître parce qu’il n’arrange ni l’OTAN, ni les oligarques de l’Union européenne, soucieux de faire main-basse sur les ressources énergétiques de l’Ukraine dont la majorité se trouvent sur les territoires des républiques sécessionnistes de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass. Des oligarques tout aussi soucieux d’assiéger la Russie en la coupant de ses racines naturelles. ( Voir le livre Le Grand Échiquier de Zbigniew Brzezinski – une homme des Rockefellers et membre du Council on Foreign Relations mondialiste de New-York – dans son livre de 1997 ou il estimait que l`Ukraine devait faire partie de l`Europe et qu`il fallait repoussé la Russie le plus loin possible.)
Une solution possible serait que l`Ukraine soit déclarée zone de neutralité - un peu comme l`Autriche a l`époque de la guerre froide - et que les forces de l`OTAN quitte ce pays?
Prions pour que les hommes sensés des deux côtés - prennent le pas sur les extrémistes, les avares et les radicaux.
Dernière édition par MichelT le Sam 5 Fév 2022 - 2:28, édité 3 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Lumen aime ce message
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Moscou annonce vouloir renverser le régime de Zelensky
25 juillet 2022 - La presse canadienne
KYIV, Ukraine — Le chef de la diplomatie russe a déclaré que l'objectif primordial de Moscou était de renverser le gouvernement du président ukrainien Volodymyr Zelensky, rendant les objectifs de guerre de la Russie plus explicites alors que ses forces continuent de pilonner l'Ukraine avec des barrages d'artillerie et des frappes aériennes.
La remarque du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, intervient au milieu des efforts de l'Ukraine pour reprendre les exportations de céréales depuis ses ports de la mer Noire, ce qui contribuerait à atténuer les pénuries alimentaires mondiales, dans le cadre d'un nouvel accord dont la solidité a été mise à l'épreuve par une frappe russe sur Odessa ce week-end. S'adressant aux émissaires lors d'un sommet de la Ligue arabe au Caire dimanche soir, M. Lavrov a lancé que Moscou était déterminée à aider les Ukrainiens à «se libérer du fardeau de ce régime absolument inacceptable».
M. Lavrov a accusé Kyiv et «ses alliés occidentaux» de diffuser de la propagande destinée à faire en sorte que l'Ukraine «devienne l'ennemi éternel de la Russie». «Les peuples russe et ukrainien continueraient à vivre ensemble, nous aiderons certainement le peuple ukrainien à se débarrasser du régime, qui est absolument anti-peuple et anti-historique», a-t-il déclaré.
Les remarques de M. Lavrov contrastent fortement avec la ligne du Kremlin au début de la guerre, lorsque des responsables russes ont souligné à plusieurs reprises qu'ils ne cherchaient pas à renverser le gouvernement de M. Zelensky.
M. Lavrov a fait valoir que la Russie était prête à négocier un accord pour mettre fin aux hostilités en mars lorsque Kyiv a changé de cap et déclaré son intention de mettre la Russie en déroute sur le champ de bataille, ajoutant que l'Occident avait encouragé l'Ukraine à continuer à se battre. «L'Occident insiste sur le fait que l'Ukraine ne doit pas entamer de négociations tant que la Russie n'est pas vaincue sur le champ de bataille», a prétendu M. Lavrov.
Il n'était pas encore clair quand les expéditions de céréales reprendraient après la signature par la Russie et l'Ukraine d'accords identiques avec les Nations Unies et la Turquie, vendredi à Istanbul. Les accords visent à ouvrir la voie à l'expédition de millions de tonnes de céréales ukrainiennes désespérément nécessaires, ainsi qu'à l'exportation de céréales et d'engrais russes. Le Kremlin a insisté lundi sur le fait que l'attaque contre le port d'Odessa au cours du week-end visait des actifs militaires et n'affecterait pas le transport de céréales.
25 juillet 2022 - La presse canadienne
KYIV, Ukraine — Le chef de la diplomatie russe a déclaré que l'objectif primordial de Moscou était de renverser le gouvernement du président ukrainien Volodymyr Zelensky, rendant les objectifs de guerre de la Russie plus explicites alors que ses forces continuent de pilonner l'Ukraine avec des barrages d'artillerie et des frappes aériennes.
La remarque du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, intervient au milieu des efforts de l'Ukraine pour reprendre les exportations de céréales depuis ses ports de la mer Noire, ce qui contribuerait à atténuer les pénuries alimentaires mondiales, dans le cadre d'un nouvel accord dont la solidité a été mise à l'épreuve par une frappe russe sur Odessa ce week-end. S'adressant aux émissaires lors d'un sommet de la Ligue arabe au Caire dimanche soir, M. Lavrov a lancé que Moscou était déterminée à aider les Ukrainiens à «se libérer du fardeau de ce régime absolument inacceptable».
M. Lavrov a accusé Kyiv et «ses alliés occidentaux» de diffuser de la propagande destinée à faire en sorte que l'Ukraine «devienne l'ennemi éternel de la Russie». «Les peuples russe et ukrainien continueraient à vivre ensemble, nous aiderons certainement le peuple ukrainien à se débarrasser du régime, qui est absolument anti-peuple et anti-historique», a-t-il déclaré.
Les remarques de M. Lavrov contrastent fortement avec la ligne du Kremlin au début de la guerre, lorsque des responsables russes ont souligné à plusieurs reprises qu'ils ne cherchaient pas à renverser le gouvernement de M. Zelensky.
M. Lavrov a fait valoir que la Russie était prête à négocier un accord pour mettre fin aux hostilités en mars lorsque Kyiv a changé de cap et déclaré son intention de mettre la Russie en déroute sur le champ de bataille, ajoutant que l'Occident avait encouragé l'Ukraine à continuer à se battre. «L'Occident insiste sur le fait que l'Ukraine ne doit pas entamer de négociations tant que la Russie n'est pas vaincue sur le champ de bataille», a prétendu M. Lavrov.
Il n'était pas encore clair quand les expéditions de céréales reprendraient après la signature par la Russie et l'Ukraine d'accords identiques avec les Nations Unies et la Turquie, vendredi à Istanbul. Les accords visent à ouvrir la voie à l'expédition de millions de tonnes de céréales ukrainiennes désespérément nécessaires, ainsi qu'à l'exportation de céréales et d'engrais russes. Le Kremlin a insisté lundi sur le fait que l'attaque contre le port d'Odessa au cours du week-end visait des actifs militaires et n'affecterait pas le transport de céréales.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Le rapport d’Amnesty International qui accuse l’Ukraine : le droit humanitaire international violé par son armée
Médias-Presse Info - 8 Août 2022
Il est difficile de considérer l’ONG Amnesty International indépendant de la pensée unique. Pourtant, dans un rapport publié jeudi, l’ONG accuse l’armée ukrainienne d’utiliser des tactiques qui violent le droit humanitaire international et mettent en danger la population civile. Venant d’Amnesty, ces révélations sont d’autant plus détonantes et inquiètent le pouvoir kiévien qui s’en irrite.
Après une enquête de quatre mois, Amnesty International a publié jeudi 4 août un rapport accusant l’armée ukrainienne d’employer des tactiques qui violent le droit humanitaire international. Selon l’ONG, les forces de Kiev mettent en danger la population civile en « établissant des bases et en utilisant des systèmes d’armement dans des zones résidentielles habitées, notamment des écoles et des hôpitaux ».
Selon le rapport, des attaques ont été lancées depuis des zones civiles habitées, alors même que l’armée ukrainienne n’a ni demandé aux civils d’évacuer les bâtiments environnants ni aidé les civils à les évacuer, « s’abstenant ainsi de prendre toutes les précautions possibles pour protéger la population ».
« Ces tactiques de combat violent le droit international humanitaire et mettent gravement en danger la population civile, car elles transforment des biens de caractère civil en cibles militaires », peut-on lire. Selon Amnesty, les frappes russes qui en ont résulté, dans des zones habitées, ont fini par tuer des civils.
Ce rapport confirme finalement les déclarations des autorités russes qui depuis le début du conflit accusent Kiev de se servir des civils comme bouclier humain. Et dessert le pouvoir et l’armée ukrainiens qui n’apparaissent plus aussi innocents et « gentils » que la doxa occidentale veut le faire croire.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a immédiatement réagi en dénonçant Amnesty International affirmant qu’il « transfère la responsabilité de l’agresseur à la victime ».
« L’agression contre notre Etat est injustifiée, invasive et terroriste. Si quelqu’un rédige un rapport dans lequel la victime et l’agresseur sont d’une certaine manière mis sur un pied d’égalité, si certaines données sur la victime sont analysées et que les actions de l’agresseur sont ignorées, cela ne peut être toléré », a-t-il ajouté en accusant l’ONG de « tenter d’amnistier l’Etat terroriste » russe. Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba s’était lui dit « indigné » par les accusations « injustes » d’Amnesty International qui, selon lui, crée « un faux équilibre entre l’oppresseur et la victime, entre le pays qui détruit des centaines et des milliers de civils, de villes, de territoires, et le pays qui se défend désespérément ». The Times, le quotidien britannique de l’upper-class et de la pensée unique, a même qualifié Amnesty International de « propagandistes de Poutine », rien de moins.
Amnesty International ne s’est pas laissé culpabiliser par ces accusations : « Le fait de se trouver dans une position de défense ne dispense pas l’armée ukrainienne de respecter le droit international humanitaire », a déclaré Agnès Callamard, la secrétaire générale de l’ONG. Un commentaire qui fait écho au slogan de l’ONG : « Aucun gouvernement n’est au-delà de la vigilance. Aucune situation n’est sans espoir. » « Nous ne travaillons pour personne. Notre travail est de documenter les droits humains et nous le faisons de la façon la plus objective possible », ajoute Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France.
Cependant, afin de calmer Kiev, et la bonne conscience morale universelle dont The times est un dépositaire, Amnesty International a toutefois annoncé hier dimanche 7 août regretter « profondément le désarroi et la colère » suscités par le rapport publié jeudi. L’ONG réaffirme cependant maintenir « pleinement » ses conclusions, mais regrette « la douleur causée ». Elle rappelle que sa priorité « dans ce conflit comme dans tout autre, est de veiller à ce que les civils soient protégés », a poursuivi l’ONG.
Le vent commencerait-il à tourner en Occident pour Zelensky dont l’absence de volonté de négocier en agace plus d’un ?
Francesca de Villasmundo
Médias-Presse Info - 8 Août 2022
Il est difficile de considérer l’ONG Amnesty International indépendant de la pensée unique. Pourtant, dans un rapport publié jeudi, l’ONG accuse l’armée ukrainienne d’utiliser des tactiques qui violent le droit humanitaire international et mettent en danger la population civile. Venant d’Amnesty, ces révélations sont d’autant plus détonantes et inquiètent le pouvoir kiévien qui s’en irrite.
Après une enquête de quatre mois, Amnesty International a publié jeudi 4 août un rapport accusant l’armée ukrainienne d’employer des tactiques qui violent le droit humanitaire international. Selon l’ONG, les forces de Kiev mettent en danger la population civile en « établissant des bases et en utilisant des systèmes d’armement dans des zones résidentielles habitées, notamment des écoles et des hôpitaux ».
Selon le rapport, des attaques ont été lancées depuis des zones civiles habitées, alors même que l’armée ukrainienne n’a ni demandé aux civils d’évacuer les bâtiments environnants ni aidé les civils à les évacuer, « s’abstenant ainsi de prendre toutes les précautions possibles pour protéger la population ».
« Ces tactiques de combat violent le droit international humanitaire et mettent gravement en danger la population civile, car elles transforment des biens de caractère civil en cibles militaires », peut-on lire. Selon Amnesty, les frappes russes qui en ont résulté, dans des zones habitées, ont fini par tuer des civils.
Ce rapport confirme finalement les déclarations des autorités russes qui depuis le début du conflit accusent Kiev de se servir des civils comme bouclier humain. Et dessert le pouvoir et l’armée ukrainiens qui n’apparaissent plus aussi innocents et « gentils » que la doxa occidentale veut le faire croire.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a immédiatement réagi en dénonçant Amnesty International affirmant qu’il « transfère la responsabilité de l’agresseur à la victime ».
« L’agression contre notre Etat est injustifiée, invasive et terroriste. Si quelqu’un rédige un rapport dans lequel la victime et l’agresseur sont d’une certaine manière mis sur un pied d’égalité, si certaines données sur la victime sont analysées et que les actions de l’agresseur sont ignorées, cela ne peut être toléré », a-t-il ajouté en accusant l’ONG de « tenter d’amnistier l’Etat terroriste » russe. Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba s’était lui dit « indigné » par les accusations « injustes » d’Amnesty International qui, selon lui, crée « un faux équilibre entre l’oppresseur et la victime, entre le pays qui détruit des centaines et des milliers de civils, de villes, de territoires, et le pays qui se défend désespérément ». The Times, le quotidien britannique de l’upper-class et de la pensée unique, a même qualifié Amnesty International de « propagandistes de Poutine », rien de moins.
Amnesty International ne s’est pas laissé culpabiliser par ces accusations : « Le fait de se trouver dans une position de défense ne dispense pas l’armée ukrainienne de respecter le droit international humanitaire », a déclaré Agnès Callamard, la secrétaire générale de l’ONG. Un commentaire qui fait écho au slogan de l’ONG : « Aucun gouvernement n’est au-delà de la vigilance. Aucune situation n’est sans espoir. » « Nous ne travaillons pour personne. Notre travail est de documenter les droits humains et nous le faisons de la façon la plus objective possible », ajoute Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France.
Cependant, afin de calmer Kiev, et la bonne conscience morale universelle dont The times est un dépositaire, Amnesty International a toutefois annoncé hier dimanche 7 août regretter « profondément le désarroi et la colère » suscités par le rapport publié jeudi. L’ONG réaffirme cependant maintenir « pleinement » ses conclusions, mais regrette « la douleur causée ». Elle rappelle que sa priorité « dans ce conflit comme dans tout autre, est de veiller à ce que les civils soient protégés », a poursuivi l’ONG.
Le vent commencerait-il à tourner en Occident pour Zelensky dont l’absence de volonté de négocier en agace plus d’un ?
Francesca de Villasmundo
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Médias: Censure et Muselage au Grand Jour
Cette guerre a commencée par le coup d`État de 2014 suivi des bombardements des populations russes de l`est de l`Ukraine par le gouvernement ukrainien mais les Médias Occidentaux ne le dise pas....
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Énergie et céréales : Poutine brandit ses leviers économiques contre l’Occident
CBC/Radio-Canada - 7 septembre 2022
L’énergie russe et les céréales ukrainiennes sont deux leviers économiques majeurs de la guerre en Ukraine et Vladimir Poutine n’a pas hésité à le rappeler lors du Forum économique de l’Est, à Vladivostok. Menaçant d’abord de couper les livraisons de gaz et de pétrole si les pays du G7 vont de l’avant avec le plafonnement des prix, le président russe a ensuite remis en cause l’accord sur la reprise des exportations de céréales.
Le G7 s’est entendu vendredi dernier pour mettre en œuvre dès que possible un plafonnement du prix du pétrole russe. L’objectif : réduire les revenus dont dispose la Russie pour financer la guerre en Ukraine. À noter que l’Europe est également aux prises avec une flambée des prix de l’énergie, faisant craindre l’arrivée de l’hiver.
Plafonner les prix serait une décision absolument stupide», a réagi Poutine devant des dirigeants économiques russes et asiatiques présents à Vladivostok mercredi.
Nous ne fournirons rien en dehors du cadre des contrats» signés avec les pays importateurs, a-t-il précisé.
Washington, Ottawa et Londres ont déjà interdit les importations de pétrole russe, et Bruxelles a décidé d'un embargo qui sera totalement appliqué à la fin de 2022. Mais la Russie continue de vendre son pétrole sur le marché international et la flambée des prix du baril lui a permis de largement compenser la baisse des volumes.
Le dirigeant russe a appelé les pays européens à revenir à la raison», au moment où des voix s'élèvent en Occident pour accuser la Russie d'utiliser l'énergie comme une arme» en représailles aux sanctions liées à l'intervention militaire russe en Ukraine.
Des accusations rejetées mercredi par Vladimir Poutine : Encore un non-sens!», a-t-il lancé.
Céréales : les Occidentaux ont trompé la Russie, dit Poutine
Poutine s’est aussi prononcé sur l’accord pour la reprise des exportations de céréales, conclu en juillet avec l’Ukraine sous l’égide de la Turquie et de l’ONU. Selon le président russe, seules les cargaisons de deux navires sur 87, transportant 60 000 tonnes de produits, ont été livrées à des pays pauvres. Le reste, assure-t-il, a été livré aux pays de l’Union européenne, ce qui serait contraire aux termes de l’entente.
Une fois de plus, les pays en développement ont tout simplement été trompés et continuent de l’être. Il est évident qu'avec cette approche, l'ampleur des problèmes alimentaires dans le monde ne fera qu'augmenter [...] ce qui peut conduire à une catastrophe humanitaire sans précédent.»
Poutine a déclaré qu’il prendra contact avec le président turc Recep Tayyip Erdogan afin de discuter d’éventuelles restrictions sur les pays pouvant recevoir des cargaisons de céréales ukrainiennes.
Le ministre ukrainien de l'Agriculture a quant à lui affirmé mercredi qu'il n'avait connaissance d'aucune mesure officielle prise par la Russie pour modifier les termes de l'accord, qui reste la seule avancée diplomatique significative depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par les forces de Moscou en février.
Sanctions économiques
Vladimir Poutine a ensuite abordé la question des difficultés économiques de la Russie causées par les sanctions occidentales, prises à la suite de l’offensive en Ukraine. Selon lui, si certains problèmes» logistiques demeurent, le pic» des difficultés est passé».
Il soutient notamment que le taux de chômage est au plus bas, à 3,9 %» et que l’inflation est à la baisse». En juillet, celle-ci avait atteint 15 % sur un an en Russie, selon l’agence de statistiques Rosstat.
Il a cependant admis que la hausse des prix représente toujours une certaine menace» puisqu’elle « affecte le niveau de vie [des ménages] ».
Il a également concédé des problèmes» liés à l'imposition des sanctions occidentales, en particulier dans les entreprises qui étaient approvisionnées depuis l'Europe». Les sanctions ont en effet entraîné d'importantes perturbations logistiques dans certains secteurs, notamment automobile et technologique, qui ne parviennent plus à recevoir les pièces nécessaires pour l'assemblage de leurs produits.
CBC/Radio-Canada - 7 septembre 2022
L’énergie russe et les céréales ukrainiennes sont deux leviers économiques majeurs de la guerre en Ukraine et Vladimir Poutine n’a pas hésité à le rappeler lors du Forum économique de l’Est, à Vladivostok. Menaçant d’abord de couper les livraisons de gaz et de pétrole si les pays du G7 vont de l’avant avec le plafonnement des prix, le président russe a ensuite remis en cause l’accord sur la reprise des exportations de céréales.
Le G7 s’est entendu vendredi dernier pour mettre en œuvre dès que possible un plafonnement du prix du pétrole russe. L’objectif : réduire les revenus dont dispose la Russie pour financer la guerre en Ukraine. À noter que l’Europe est également aux prises avec une flambée des prix de l’énergie, faisant craindre l’arrivée de l’hiver.
Plafonner les prix serait une décision absolument stupide», a réagi Poutine devant des dirigeants économiques russes et asiatiques présents à Vladivostok mercredi.
Nous ne fournirons rien en dehors du cadre des contrats» signés avec les pays importateurs, a-t-il précisé.
Washington, Ottawa et Londres ont déjà interdit les importations de pétrole russe, et Bruxelles a décidé d'un embargo qui sera totalement appliqué à la fin de 2022. Mais la Russie continue de vendre son pétrole sur le marché international et la flambée des prix du baril lui a permis de largement compenser la baisse des volumes.
Le dirigeant russe a appelé les pays européens à revenir à la raison», au moment où des voix s'élèvent en Occident pour accuser la Russie d'utiliser l'énergie comme une arme» en représailles aux sanctions liées à l'intervention militaire russe en Ukraine.
Des accusations rejetées mercredi par Vladimir Poutine : Encore un non-sens!», a-t-il lancé.
Céréales : les Occidentaux ont trompé la Russie, dit Poutine
Poutine s’est aussi prononcé sur l’accord pour la reprise des exportations de céréales, conclu en juillet avec l’Ukraine sous l’égide de la Turquie et de l’ONU. Selon le président russe, seules les cargaisons de deux navires sur 87, transportant 60 000 tonnes de produits, ont été livrées à des pays pauvres. Le reste, assure-t-il, a été livré aux pays de l’Union européenne, ce qui serait contraire aux termes de l’entente.
Une fois de plus, les pays en développement ont tout simplement été trompés et continuent de l’être. Il est évident qu'avec cette approche, l'ampleur des problèmes alimentaires dans le monde ne fera qu'augmenter [...] ce qui peut conduire à une catastrophe humanitaire sans précédent.»
Poutine a déclaré qu’il prendra contact avec le président turc Recep Tayyip Erdogan afin de discuter d’éventuelles restrictions sur les pays pouvant recevoir des cargaisons de céréales ukrainiennes.
Le ministre ukrainien de l'Agriculture a quant à lui affirmé mercredi qu'il n'avait connaissance d'aucune mesure officielle prise par la Russie pour modifier les termes de l'accord, qui reste la seule avancée diplomatique significative depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par les forces de Moscou en février.
Sanctions économiques
Vladimir Poutine a ensuite abordé la question des difficultés économiques de la Russie causées par les sanctions occidentales, prises à la suite de l’offensive en Ukraine. Selon lui, si certains problèmes» logistiques demeurent, le pic» des difficultés est passé».
Il soutient notamment que le taux de chômage est au plus bas, à 3,9 %» et que l’inflation est à la baisse». En juillet, celle-ci avait atteint 15 % sur un an en Russie, selon l’agence de statistiques Rosstat.
Il a cependant admis que la hausse des prix représente toujours une certaine menace» puisqu’elle « affecte le niveau de vie [des ménages] ».
Il a également concédé des problèmes» liés à l'imposition des sanctions occidentales, en particulier dans les entreprises qui étaient approvisionnées depuis l'Europe». Les sanctions ont en effet entraîné d'importantes perturbations logistiques dans certains secteurs, notamment automobile et technologique, qui ne parviennent plus à recevoir les pièces nécessaires pour l'assemblage de leurs produits.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Avertissements brutaux du ministre russe des Affaires étrangères et du Conseil de la Fédération
MONDE HAL TURNER 13 SEPTEMBRE 2022
Medvedev issues apocalyptic warning to West over Ukraine The former Russian president used a Book of Revelation quote to comment on “Kiev Security Treaty” demands (Russia Today- 13 septembre 2022)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Les sponsors de l'Ukraine ont reçu deux ultimatums difficiles ; L'un du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, l'autre du membre russe du Conseil Dmitri Medvedev. . .
"Le succès ponctuel au front [la semaine dernière] n'est que magnifiquement montré dans la presse occidentale. Le nombre de morts sur toute la ligne des affrontements a dépassé les dix mille [Ukrainiens], les blessés remplissent tous les hôpitaux, il y a une pénurie d'ambulances.
Et puis la situation politique s'est détériorée. Il y a eu des rumeurs en Ukraine selon lesquelles c'est la Russie qui "s'est retirée" pour faire une manœuvre de camouflage avant quelque chose de grandiose. Alors que les « patriotes » attendaient un répit, la Russie a frappé les installations électriques. Auparavant, le commandant en chef Zaluzhny avait signalé à Zelensky la formation d'un grand groupe naval de la marine russe en mer Noire, comprenant des navires d'assaut amphibies.
L'Occident craint l'échec de l'escroquerie céréalière.
Tout d'abord, Poutine a souligné au WEF (Forum Économique de Davos) que la Russie et les pays pauvres avaient été trompés dans l'accord sur les céréales. Puis Erdogan (Le dirigeant de la Turquie) l'a admis. Le secrétaire général de l'ONU a également dû l'admettre, bien qu'une tentative ait été faite pour se dérober. Aux États-Unis, ils ont dit que tout allait bien, mais bientôt leurs experts ont encore reconnu le manque d'effet propre de l'augmentation des céréales sur le marché.
L'Ukraine et plusieurs de ses sponsors, apparemment, ont reçu un ultimatum difficile : soit les céréales vont en Afrique, et la Russie ouvre un marché alimentaire international, soit la marine russe bloque à nouveau les ports ukrainiens, mais cette fois avec le débarquement des troupes [russes] avec la destruction de toute l'infrastructure portuaire. En parallèle, toute l'infrastructure ukrainienne sera détruite. Comment cela se produira approximativement a déjà été montré. On pourrait dire que c'était un indice sur les conséquences si les intérêts de la Russie étaient ignorés." -- Sergueï Lavrov
Alors que le ministre des Affaires étrangères Lavrov s'est concentré sur l'escroquerie céréalière, où sur 87 cargos remplis de céréales ukrainiennes, seuls DEUX navires sont allés dans des pays "nécessiteux" - le reste est allé en Europe -
ci-dessous est un avertissement beaucoup plus direct de l'ancien président russe Dmitri Medvedev.
Comme vous le lirez, Medvedev avertit ouvertement l'OTAN que s'ils continuent à déverser des armes en Ukraine pour tuer des Russes, alors les frontières des pays de l'OTAN « disparaîtront » et l'armée russe commencera ses opérations ! Voici la déclaration de Medvedev : La camarilla de Kiev a donné naissance au projet de "garanties de sécurité", qui sont en fait un prologue à la Troisième Guerre mondiale. Bien sûr, personne ne donnera de "garanties" aux ukrainiens. Après tout, cela revient presque à appliquer l'article 5 du Pacte de l'Atlantique Nord (Traité de Washington) à l'Ukraine. .
Nos amis – des patrons occidentaux de divers calibres, à qui s'adresse cet appel hystérique – doivent enfin comprendre une chose simple. Elle concerne directement la guerre hybride entre l'OTAN et la Russie. Si ces idiots continuent à soutenir sans retenue le régime de Kiev avec les types d'armes les plus dangereux, alors tôt ou tard la campagne militaire passera à un autre niveau. Les frontières visibles et la prévisibilité potentielle des actions des parties au conflit disparaîtront. Il suivra son propre scénario militaire, impliquant de nouveaux participants. Il en a toujours été ainsi. (Soulignement ajouté par HTRS)
Et puis les pays occidentaux ne pourront pas rester assis dans leurs maisons et leurs appartements propres, riant de la façon dont ils affaiblissent soigneusement la Russie avec les mains de quelqu'un d'autre. Tout va s'enflammer autour d'eux. Leur peuple saisira le chagrin dans son intégralité. Ils feront littéralement brûler la terre et fondre le béton. Nous en aurons beaucoup aussi. Ce sera très, très mauvais pour tout le monde. Après tout, il est dit : « De ces trois fléaux, du feu, de la fumée et du soufre qui sortaient de leur bouche, un tiers du peuple mourut » (Apocalypse 9 :18). Mais pendant que les politiciens à l'esprit étroit et leurs groupes de réflexions insensés (Think Tanks), faisant tourner pensivement un verre de vin dans leurs mains, parlent de la façon dont ils peuvent nous traiter sans entrer dans une guerre directe. Des insensés ternes avec une éducation classique. --
Dmitri Medvedev
MONDE HAL TURNER 13 SEPTEMBRE 2022
Medvedev issues apocalyptic warning to West over Ukraine The former Russian president used a Book of Revelation quote to comment on “Kiev Security Treaty” demands (Russia Today- 13 septembre 2022)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Les sponsors de l'Ukraine ont reçu deux ultimatums difficiles ; L'un du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, l'autre du membre russe du Conseil Dmitri Medvedev. . .
"Le succès ponctuel au front [la semaine dernière] n'est que magnifiquement montré dans la presse occidentale. Le nombre de morts sur toute la ligne des affrontements a dépassé les dix mille [Ukrainiens], les blessés remplissent tous les hôpitaux, il y a une pénurie d'ambulances.
Et puis la situation politique s'est détériorée. Il y a eu des rumeurs en Ukraine selon lesquelles c'est la Russie qui "s'est retirée" pour faire une manœuvre de camouflage avant quelque chose de grandiose. Alors que les « patriotes » attendaient un répit, la Russie a frappé les installations électriques. Auparavant, le commandant en chef Zaluzhny avait signalé à Zelensky la formation d'un grand groupe naval de la marine russe en mer Noire, comprenant des navires d'assaut amphibies.
L'Occident craint l'échec de l'escroquerie céréalière.
Tout d'abord, Poutine a souligné au WEF (Forum Économique de Davos) que la Russie et les pays pauvres avaient été trompés dans l'accord sur les céréales. Puis Erdogan (Le dirigeant de la Turquie) l'a admis. Le secrétaire général de l'ONU a également dû l'admettre, bien qu'une tentative ait été faite pour se dérober. Aux États-Unis, ils ont dit que tout allait bien, mais bientôt leurs experts ont encore reconnu le manque d'effet propre de l'augmentation des céréales sur le marché.
L'Ukraine et plusieurs de ses sponsors, apparemment, ont reçu un ultimatum difficile : soit les céréales vont en Afrique, et la Russie ouvre un marché alimentaire international, soit la marine russe bloque à nouveau les ports ukrainiens, mais cette fois avec le débarquement des troupes [russes] avec la destruction de toute l'infrastructure portuaire. En parallèle, toute l'infrastructure ukrainienne sera détruite. Comment cela se produira approximativement a déjà été montré. On pourrait dire que c'était un indice sur les conséquences si les intérêts de la Russie étaient ignorés." -- Sergueï Lavrov
Alors que le ministre des Affaires étrangères Lavrov s'est concentré sur l'escroquerie céréalière, où sur 87 cargos remplis de céréales ukrainiennes, seuls DEUX navires sont allés dans des pays "nécessiteux" - le reste est allé en Europe -
ci-dessous est un avertissement beaucoup plus direct de l'ancien président russe Dmitri Medvedev.
Comme vous le lirez, Medvedev avertit ouvertement l'OTAN que s'ils continuent à déverser des armes en Ukraine pour tuer des Russes, alors les frontières des pays de l'OTAN « disparaîtront » et l'armée russe commencera ses opérations ! Voici la déclaration de Medvedev : La camarilla de Kiev a donné naissance au projet de "garanties de sécurité", qui sont en fait un prologue à la Troisième Guerre mondiale. Bien sûr, personne ne donnera de "garanties" aux ukrainiens. Après tout, cela revient presque à appliquer l'article 5 du Pacte de l'Atlantique Nord (Traité de Washington) à l'Ukraine. .
Nos amis – des patrons occidentaux de divers calibres, à qui s'adresse cet appel hystérique – doivent enfin comprendre une chose simple. Elle concerne directement la guerre hybride entre l'OTAN et la Russie. Si ces idiots continuent à soutenir sans retenue le régime de Kiev avec les types d'armes les plus dangereux, alors tôt ou tard la campagne militaire passera à un autre niveau. Les frontières visibles et la prévisibilité potentielle des actions des parties au conflit disparaîtront. Il suivra son propre scénario militaire, impliquant de nouveaux participants. Il en a toujours été ainsi. (Soulignement ajouté par HTRS)
Et puis les pays occidentaux ne pourront pas rester assis dans leurs maisons et leurs appartements propres, riant de la façon dont ils affaiblissent soigneusement la Russie avec les mains de quelqu'un d'autre. Tout va s'enflammer autour d'eux. Leur peuple saisira le chagrin dans son intégralité. Ils feront littéralement brûler la terre et fondre le béton. Nous en aurons beaucoup aussi. Ce sera très, très mauvais pour tout le monde. Après tout, il est dit : « De ces trois fléaux, du feu, de la fumée et du soufre qui sortaient de leur bouche, un tiers du peuple mourut » (Apocalypse 9 :18). Mais pendant que les politiciens à l'esprit étroit et leurs groupes de réflexions insensés (Think Tanks), faisant tourner pensivement un verre de vin dans leurs mains, parlent de la façon dont ils peuvent nous traiter sans entrer dans une guerre directe. Des insensés ternes avec une éducation classique. --
Dmitri Medvedev
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Tarifs sur les engrais russes : « On se pénalise nous-mêmes! »
Radio-Canada - 23 septembre 2022 - Louis Blouin
Le Canada est le seul pays du G7 à imposer des tarifs sur les engrais russes.
La colère gronde dans le milieu agricole face à l’explosion des coûts de production. Malgré tout, le Canada refuse de lever ses sanctions sur les engrais russes, quitte à empirer la crise alimentaire. Le cultivateur Marcel Michaud creuse le sol avec ses mains pour nous montrer de grosses pommes de terre bientôt prêtes à être récoltées. Le printemps a mal commencé. Dans notre coin, on a eu de la grosse pluie», explique le propriétaire des fermes GAM au Nouveau-Brunswick. Mais cette année, il n’y a pas que les conditions météo et le prix du carburant qui le préoccupent. Sa facture d’engrais a doublé en 2022. La pandémie a entraîné des problèmes dans les chaînes d'approvisionnement. La guerre en Ukraine et la pénurie de gaz naturel, qui intervient dans la préparation des engrais, ont nui à la production sur le continent européen. Le gouvernement Trudeau contribue aussi à sa manière à l’augmentation des prix. Ottawa a imposé des tarifs de 35 % sur tous les produits en provenance de Russie, y compris les engrais azotés. Avant l’imposition des tarifs, 85 à 90 % des engrais utilisés dans l’est du Canada provenaient de la Russie, selon l’industrie.
Le choc est brutal.
L’Union des producteurs agricoles (UPA) réclame la levée des tarifs. Le gouvernement canadien fait fausse route, selon Charles-Félix Ross, le directeur général de l’UPA.
Une décision de taxer les engrais, c’est taxer la nourriture, souligne M. Ross. Le Canada est le seul pays du G7 à imposer des sanctions sur les engrais en provenance de Russie. Même le secrétaire général des Nations unies décourage l’imposition de sanctions sur les engrais russes et ses ingrédients comme l’ammoniac, pour éviter la crise alimentaire mondiale. En principe, l’agriculteur Marcel Michaud n’a rien contre le régime de sanctions contre la Russie, tant qu’il ne se retrouve pas en position désavantageuse face à ses compétiteurs américains. On se pénalise nous-mêmes! déclare-t-il.
Freeland reste ferme
La ministre des Finances, Chrystia Freeland, ne bronche pas. La Russie mérite d’être dans la même catégorie que la Corée du Nord, a-t-elle déclaré la semaine dernière.
Le Canada a retiré à la Russie son statut de partenaire commercial privilégié dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine et a imposé des tarifs douaniers de 35 % sur toutes les importations qui en proviennent. Ce régime de sanctions musclé n’est pas près de changer, selon la ministre. La ministre Freeland rappelle que le régime de sanctions occidental cause des conséquences beaucoup, beaucoup, beaucoup plus graves pour les pays européens que pour le Canada. Or, selon nos informations, certains ministres autour de la table du cabinet de Justin Trudeau sont en désaccord et jugent que les tarifs canadiens sur les engrais sont injustes pour les agriculteurs d’ici. Pour l’instant, le premier ministre se montre ouvert à des mesures d’aide spécifique, sans préciser lesquelles. On comprend à quel point les coûts de production, les coûts pour nos agriculteurs ont augmenté. C'est une réalité à travers le monde, et nous allons être là avec des mesures pour les aider, a déclaré Justin Trudeau la semaine dernière en marge du caucus de son parti au Nouveau-Brunswick. Pour l’instant, le gouvernement du Canada s’est contenté de bonifier son programme de paiements anticipés pour aider les agriculteurs à couvrir leurs coûts en attendant de vendre leurs produits. La limite des avances sans intérêts a été augmentée pour les saisons 2022 et 2023.
Quelle solution de rechange?
En préparation de la prochaine saison des récoltes, l’industrie agricole doit réaligner sa stratégie d’approvisionnement et vite. Le groupe Sollio, la plus importante coopérative agricole au Canada, peut se tourner vers l’Ouest canadien pour certains engrais comme la potasse, mais ce n’est pas suffisant pour combler tous les besoins. Par ailleurs, le transport par train est plus coûteux que par navire. Sollio a l’intention de se tourner vers des pays comme l’Algérie et l’Égypte, par exemple, en vue de la prochaine saison. Alors que le prix de certains produits a doublé en 2022, il pourrait encore faire un bond de 25 à 50 % l’année prochaine. Casper Kaastra, chef de la direction de Sollio Agriculture, n’ose pas tirer un trait définitif sur la Russie comme source d’approvisionnement d’engrais azotés. On se tourne vers d’autres pays, mais chose certaine, on ne peut pas se permettre une crise alimentaire dans l’est du Canada, alors il faut garder nos options ouvertes, explique M. Kaastra.
Sollio cherche aussi des solutions à long terme pour réduire, par exemple, la quantité d’engrais nécessaire dans les champs. Le groupe coopératif cherche notamment à développer de nouveaux enrobages pour l’engrais afin que les nutriments soient déployés au bon moment dans le sol. Ça, c’est un bon exemple où on peut faire mieux avec moins, explique Casper Kaastra. Marcel Michaud, lui, met à l’essai des variétés de pommes de terre qui nécessitent moins d’eau et d’engrais. Toutefois, ce processus de sélection prend des années et n’offre aucune solution immédiate à la hausse du prix des engrais. Les pieds entre deux rangs de pommes de terre, l’agriculteur regarde l’horizon avec incertitude. Il y a du monde qui dit : "Je ne peux plus en prendre, je vais abandonner". Des jeunes disent : "Je ne prends pas la relève, je n'ai pas besoin de ça". C’est dommage, explique Marcel Michaud, qui s’inquiète pour la relève dans le secteur agricole. Pour lui, impossible de chasser cette impression que, peu importe ses efforts et la qualité de sa terre, le fruit de son travail lui échappe de plus en plus.
Radio-Canada - 23 septembre 2022 - Louis Blouin
Le Canada est le seul pays du G7 à imposer des tarifs sur les engrais russes.
La colère gronde dans le milieu agricole face à l’explosion des coûts de production. Malgré tout, le Canada refuse de lever ses sanctions sur les engrais russes, quitte à empirer la crise alimentaire. Le cultivateur Marcel Michaud creuse le sol avec ses mains pour nous montrer de grosses pommes de terre bientôt prêtes à être récoltées. Le printemps a mal commencé. Dans notre coin, on a eu de la grosse pluie», explique le propriétaire des fermes GAM au Nouveau-Brunswick. Mais cette année, il n’y a pas que les conditions météo et le prix du carburant qui le préoccupent. Sa facture d’engrais a doublé en 2022. La pandémie a entraîné des problèmes dans les chaînes d'approvisionnement. La guerre en Ukraine et la pénurie de gaz naturel, qui intervient dans la préparation des engrais, ont nui à la production sur le continent européen. Le gouvernement Trudeau contribue aussi à sa manière à l’augmentation des prix. Ottawa a imposé des tarifs de 35 % sur tous les produits en provenance de Russie, y compris les engrais azotés. Avant l’imposition des tarifs, 85 à 90 % des engrais utilisés dans l’est du Canada provenaient de la Russie, selon l’industrie.
Le choc est brutal.
L’Union des producteurs agricoles (UPA) réclame la levée des tarifs. Le gouvernement canadien fait fausse route, selon Charles-Félix Ross, le directeur général de l’UPA.
Une décision de taxer les engrais, c’est taxer la nourriture, souligne M. Ross. Le Canada est le seul pays du G7 à imposer des sanctions sur les engrais en provenance de Russie. Même le secrétaire général des Nations unies décourage l’imposition de sanctions sur les engrais russes et ses ingrédients comme l’ammoniac, pour éviter la crise alimentaire mondiale. En principe, l’agriculteur Marcel Michaud n’a rien contre le régime de sanctions contre la Russie, tant qu’il ne se retrouve pas en position désavantageuse face à ses compétiteurs américains. On se pénalise nous-mêmes! déclare-t-il.
Freeland reste ferme
La ministre des Finances, Chrystia Freeland, ne bronche pas. La Russie mérite d’être dans la même catégorie que la Corée du Nord, a-t-elle déclaré la semaine dernière.
Le Canada a retiré à la Russie son statut de partenaire commercial privilégié dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine et a imposé des tarifs douaniers de 35 % sur toutes les importations qui en proviennent. Ce régime de sanctions musclé n’est pas près de changer, selon la ministre. La ministre Freeland rappelle que le régime de sanctions occidental cause des conséquences beaucoup, beaucoup, beaucoup plus graves pour les pays européens que pour le Canada. Or, selon nos informations, certains ministres autour de la table du cabinet de Justin Trudeau sont en désaccord et jugent que les tarifs canadiens sur les engrais sont injustes pour les agriculteurs d’ici. Pour l’instant, le premier ministre se montre ouvert à des mesures d’aide spécifique, sans préciser lesquelles. On comprend à quel point les coûts de production, les coûts pour nos agriculteurs ont augmenté. C'est une réalité à travers le monde, et nous allons être là avec des mesures pour les aider, a déclaré Justin Trudeau la semaine dernière en marge du caucus de son parti au Nouveau-Brunswick. Pour l’instant, le gouvernement du Canada s’est contenté de bonifier son programme de paiements anticipés pour aider les agriculteurs à couvrir leurs coûts en attendant de vendre leurs produits. La limite des avances sans intérêts a été augmentée pour les saisons 2022 et 2023.
Quelle solution de rechange?
En préparation de la prochaine saison des récoltes, l’industrie agricole doit réaligner sa stratégie d’approvisionnement et vite. Le groupe Sollio, la plus importante coopérative agricole au Canada, peut se tourner vers l’Ouest canadien pour certains engrais comme la potasse, mais ce n’est pas suffisant pour combler tous les besoins. Par ailleurs, le transport par train est plus coûteux que par navire. Sollio a l’intention de se tourner vers des pays comme l’Algérie et l’Égypte, par exemple, en vue de la prochaine saison. Alors que le prix de certains produits a doublé en 2022, il pourrait encore faire un bond de 25 à 50 % l’année prochaine. Casper Kaastra, chef de la direction de Sollio Agriculture, n’ose pas tirer un trait définitif sur la Russie comme source d’approvisionnement d’engrais azotés. On se tourne vers d’autres pays, mais chose certaine, on ne peut pas se permettre une crise alimentaire dans l’est du Canada, alors il faut garder nos options ouvertes, explique M. Kaastra.
Sollio cherche aussi des solutions à long terme pour réduire, par exemple, la quantité d’engrais nécessaire dans les champs. Le groupe coopératif cherche notamment à développer de nouveaux enrobages pour l’engrais afin que les nutriments soient déployés au bon moment dans le sol. Ça, c’est un bon exemple où on peut faire mieux avec moins, explique Casper Kaastra. Marcel Michaud, lui, met à l’essai des variétés de pommes de terre qui nécessitent moins d’eau et d’engrais. Toutefois, ce processus de sélection prend des années et n’offre aucune solution immédiate à la hausse du prix des engrais. Les pieds entre deux rangs de pommes de terre, l’agriculteur regarde l’horizon avec incertitude. Il y a du monde qui dit : "Je ne peux plus en prendre, je vais abandonner". Des jeunes disent : "Je ne prends pas la relève, je n'ai pas besoin de ça". C’est dommage, explique Marcel Michaud, qui s’inquiète pour la relève dans le secteur agricole. Pour lui, impossible de chasser cette impression que, peu importe ses efforts et la qualité de sa terre, le fruit de son travail lui échappe de plus en plus.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
« Sabotage » du Nord Stream 2 et du Nord Steam 1. Qui ?
27 septembre 2022 - Médias-Presse Info
Nord Stream tombe en panne, le prix du gaz européen s’envole, les services publics du Vieux Continent s’effondrent entraînant les bourses, l’incertitude augmente et en pleine « guerre » énergétique économique, psychologique et diplomatique entre la Russie et l’Occident, la querelle politique redémarre.
L’affaire Nord Stream s’est ouverte lundi soir lorsque les autorités danoises ont évoqué une fuite de gaz « dangereuse » en imposant un blocage du trafic aérien et maritime autour de l’île de Bornholm, au nord-est et au sud-est de laquelle elles ont détecté les fuites. « La perte est dangereuse », lit-on dans un avertissement émis par les marins de l’Autorité maritime danoise le même jour. Selon le journal allemand Tagespiegel, la perte de charge se produirait dans trois des quatre conduites qui composent les deux gazoducs et qui sont à 60-70 mètres de profondeur, à un niveau sous la surface donc facilement accessible pour une opération de ce type. Les fuites de gaz, photographiées le 27 septembre par un chasseur F-16 de Copenhague, sont clairement visibles sous la forme d’une grande tache blanche qui atteint la surface de la mer. « Il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’explosions », a déclaré le directeur du SNNS, Bjorn Lund , à la chaîne de télévision suédoise Svt.
La Russie n’exclut pas un sabotage : « Il y a une sorte de destruction de la ligne, et avant qu’il y ait les résultats des contrôles, on ne peut en aucun cas écarter une quelconque cause », a souligné le Kremlin par la bouche de Dmitri Peskov, porte-parole pour le Kremlin.
Mais l’Europe commence aussi à admettre cette possibilité comme possible et, par la bouche du Premier ministre polonais, elle blâme Moscou. Pour Mateusz Morawiecki, il n’y a aucun doute, les fuites de gaz enregistrées le long des canalisations Nord Stream 1 et Nord Stream 2 sont le fruit d’une action volontaire : « Aujourd’hui, nous ne connaissons pas tous les détails de ce qui s’est passé, mais nous voyons clairement qu’il y en a était un acte de sabotage », a déclaré le Premier ministre du parti Droit et Justice à Goleniów, près de Szczecin, lors de la cérémonie d’inauguration du nouveau gazoduc Baltic Pipe. « L’acte de sabotage est probablement le nouveau niveau d’escalade auquel nous sommes confrontés avec la crise ukrainienne », a-t-il ajouté. Ces mots sonnaient comme une musique aux oreilles de l’Ukraine envahie, qui utilisait des tonalités similaires : les fuites des gazoducs Nord Stream en mer Baltique sont le résultat d’ « un attentat terroriste planifié » par Moscou « contre l’Union européenne » a déclaré sur Twitter Mykhailo Podoliak, un conseiller du président Zelensky.
La position de l’Union européenne, en revanche, est plus tiède, la Commission européenne déclarant qu’il est « prématuré de spéculer sur les causes ».
Mais s’il s’agit d’un sabotage : qui ?
La main est pour l’instant inconnue.
Cependant, faut-il rappeler que le projet de Nord Stream 2 a toujours déplu tant aux Etats-Unis qu’à la Pologne et au pays de l’Est, (ceux-ci craignant d’une part le contournement russe et d’autre part le fait que Moscou et Berlin soient connectés de manière toujours plus solide, la crainte d’une alliance entre la Russie et l’Allemagne et d’une éventuelle invasion russe continue de planer comme un spectre sur toutes les républiques baltes et au-delà) ?
i Nord Stream a toujours représenté le symbole des exportations de gaz russe, son doublement a été perçu avec une extrême méfiance par tous ceux qui veulent séparer Moscou des destinées énergétiques européennes. « Le gazoduc Nord Stream a longtemps été au centre de l’affrontement entre l’Occident et la Russie, l’Allemagne s’étant transformée au fil des années en un véritable hub énergétique gazier russe en Europe. Et si Nord Stream est déjà une réalité qui implique l’arrivée en Europe, via la Baltique, de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an, son doublement, Nord Stream 2, alarme notamment les Etats-Unis. Avec l’objectif tacite de défier la Russie sur le marché européen du gaz, le projet de doubler cette infrastructure signifierait un immense flux de gaz de Moscou vers l’Allemagne. Renforçant ainsi le rôle du Kremlin en Europe » pouvait-on lire en 2018 sur le blog d’analyses géo-politiques italien Inside Over.
Faut-il rappeler que le 7 février 2022, soit quelques jours avant le déclenchement de « l’Opération militaire spéciale » russe en Ukraine, en présence du chancelier fédéral Olaf Scholz, Joe Biden a déclaré que Nordstream2 serait résilié. Un journaliste a demandé comment Biden prévoyait de faire cela. Sa réponse : « Je vous promets, nous y arriverons. »
Francesca de Villasmundo
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Sabotage du Nord Stream en mer du nord
Allemagne: tensions économiques
Médias-Presse Info - 29 septembre 2022
Des milliers de personnes ont manifesté lundi soir dans plusieurs États est-allemands pour protester contre la politique énergétique du gouvernement et les sanctions contre la Russie. Les manifestants ont crié des slogans contre le gouvernement de coalition du chancelier Olaf Scholz et brandi des banderoles avec les messages « Arrêtez l’explosion des prix », « Arrêtez la guerre, arrêtez les sanctions » et « Ouvrez Nord Stream maintenant ». D’ailleurs Vladimir Poutine avait récemment proposé à nouveau de pousser autant de gaz russe que possible via Nord Stream 2 vers l’Allemagne.
Selon la police, les plus grandes manifestations ont eu lieu dans l’État de Thuringe. Près de 24 000 personnes auraient assisté aux manifestations dans tout l’État. Les deux plus grandes manifestations ont eu lieu dans les villes de Gera et Altenburg, a rapporté le radiodiffuseur public MDR. La police a confirmé que les manifestations étaient pacifiques. La Saxe-Anhalt était un autre État contestataire. Environ 13 000 personnes seraient descendues dans la rue.
Les manifestants ont protesté contre les restrictions liées aux coronavirus, la hausse des prix de l’énergie et les sanctions de l’UE contre la Russie. L’une des bannières disait :
« Nous sommes tous dans le même bateau. Sans gaz russe, notre économie sera morte ! ».
Il y a une semaine, la police de Saxe-Anhalt avait compté jusqu’à 12 000 manifestants. Lors des manifestations dans le Mecklembourg-Poméranie occidentale, plus de 11 000 personnes auraient manifesté dans une vingtaine d’endroits, comme l’a rapporté le radiodiffuseur public NDR.
Le 8 octobre, une manifestation massive planifiée des mois à l’avance par l’Alternative für Deutschland (AfD), un parti nationaliste de droite avec une faction pro-russe influente, se tiendra dans le centre de Berlin. Ils exigeront la fin de la colonisation américaine. Sera-t-il l’occasion et le prétexte pour réprimer le mouvement de contestation avec la force publique en tant que « fasciste » ?
L’économie allemande s’est considérablement détériorée en septembre à cause en grande partie des sanctions de l’Union Européenne contre la Russie. L’indice IFO du climat des affaires continue de baisser. Et le sabotage du gazoduc ne va pas améliorer la situation. Un sabotage qu’une majorité des Allemands imputent aux Etats-Unis : le véritable ennemi de ces derniers étant ses alliés européens, Allemagne en tête.
La flambée des prix du pétrole et du gaz, en raison d’une pénurie amorcée dès la crise du covid et ses mesures économiques destructrices et amplifiée par les sanctions, en plus de créer des profits et des gains sur le marché boursier pour les entreprises américaines, provoque parallèlement une baisse catastrophique de la vigueur de l’économie allemande. Ce n’est qu’au cours des deux dernières semaines environ qu’enfin les politiques et médias allemands ont capté les avertissements urgents.
Der Spiegel, le principal hebdomadaire allemand, s’interroge : quelle sera la gravité de la récession allemande ? et énonce une évidence : les premières entreprises allemandes ont commencé à jeter l’éponge et la consommation s’effondre en réponse aux retombées de l’explosion des prix de l’énergie. L’économie glisse de manière presque incontrôlée vers une crise qui pourrait fragiliser durablement le pays. Même le New York Times pro-guerre a récemment été contraint de reconnaître l’impact « paralysant » que les sanctions de Bruxelles ont sur l’industrie et la classe ouvrière en Europe. « Les prix élevés de l’énergie nuisent à l’industrie européenne, obligeant les usines à réduire rapidement leur production et à mettre des dizaines de milliers d’employés en congé », a-t-il déclaré.
A l’évidence, les sanctions doivent cesser.
Mais c’est trop tard… le Nord Stream 1 et 2 ont été sabotés et l’Allemagne, pays encore industrialisé à la différence de la France, va manquer du gaz russe si nécessaire à son industrie.
Un dernier sursaut de raison vient d’Allemagne : pour 94% d’Allemands ce sont les Etats-Unis qui ont fait sauter Nord Stream. Certains d’entre eux considèrent cet acte de sabotage comme une véritable « déclaration de guerre ». Wolfgang Grupp propriétaire d’un groupe textile a appelé ouvertement à une rupture avec les États-Unis suite à cette attaque. Et le sentiment anti-américain en Allemagne s’accroit, la destruction du gazoduc aggravant de manière irréversible une situation économique déjà catastrophique. L’Allemagne, et par effet domino la France et l’Union Européenne vont vers une hyper-inflation et une récession sans précédent !
Francesca de Villasmundo
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
L'Ukraine est la dernière catastrophe néoconservatrice
Par Jeffrey Sachs | 29 juin 2022- Magazine juif-américain Tikkun
Ukraine is the latest neocon desaster - traduction automatique
La guerre en Ukraine est l'aboutissement d'un projet de 30 ans du mouvement néoconservateur américain. L'administration Biden est remplie des mêmes néoconservateurs qui ont défendu les guerres de choix des États-Unis en Serbie (1999), en Afghanistan (2001), en Irak (2003), en Syrie (2011), en Libye (2011) et qui ont tant fait pour provoquer la Russie à l`invasion de l'Ukraine. Le bilan des néoconservateurs est celui d'un désastre absolu, mais Biden a doté son équipe politique de néoconservateurs. En conséquence, Biden dirige l'Ukraine, les États-Unis et l'Union européenne vers une nouvelle débâcle géopolitique. Si l'Europe a une vision, elle se séparera de ces débâcles de la politique étrangère américaine.
Le mouvement néoconservateur a émergé dans les années 1970 autour d'un groupe d'intellectuels publics, dont plusieurs ont été influencés par le politologue de l'Université de Chicago Leo Strauss et le classiciste de l'Université de Yale Donald Kagan. Les dirigeants néoconservateurs comprenaient Norman Podhoretz, Irving Kristol, Paul Wolfowitz, Robert Kagan (fils de Donald), Frederick Kagan (fils de Donald), Victoria Nuland (épouse de Robert – diplomate au Département d`État sur la question de l`Ukraine), Elliott Abrams et Kimberley Allen Kagan (épouse de Frederick).
Le principal message des néoconservateurs est que les États-Unis doivent prédominer dans la puissance militaire dans toutes les régions du monde et doivent affronter les puissances régionales montantes qui pourraient un jour défier la domination mondiale ou régionale des États-Unis, surtout la Russie et la Chine. À cette fin, la force militaire américaine devrait être prépositionnée dans des centaines de bases militaires à travers le monde et les États-Unis devraient être prêts à mener des guerres de choix si nécessaire. Les Nations Unies ne doivent être utilisées par les États-Unis que lorsqu'elles sont utiles aux fins américaines.
Cette approche a été énoncée pour la première fois par Paul Wolfowitz dans son projet de "Defense Policy Guidance" (DPG) rédigé pour le ministère de la Défense en 2002. Le projet appelait à étendre le réseau de sécurité dirigé par les États-Unis à l'Europe centrale et orientale malgré la promesse explicite de l'Allemagne du ministre des Affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher en 1990 que l'unification allemande ne serait pas suivie d'un élargissement de l'OTAN vers l'Est. Wolfowitz a également plaidé en faveur des guerres de choix américaines, défendant le droit de l'Amérique à agir de manière indépendante, même seule, en réponse aux crises qui préoccupent les États-Unis. Selon le général Wesley Clark, Wolfowitz avait déjà clairement indiqué à Clark en mai 1991 que les États-Unis mèneraient des opérations de changement de régime en Irak, en Syrie et dans d'autres anciens alliés soviétiques.
Les néoconservateurs ont défendu l'élargissement de l'OTAN à l'Ukraine avant même que cela ne devienne la politique officielle des États-Unis sous George W. Bush, Jr. en 2008. Ils considéraient l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN comme la clé de la domination régionale et mondiale des États-Unis. Robert Kagan a expliqué les arguments des néoconservateurs en faveur de l'élargissement de l'OTAN en avril 2006 ".Les Russes et les Chinois ne voient rien de naturel dans les "révolutions colorées" de l'ex-Union soviétique, seulement des coups d'État soutenus par l'Occident visant à faire progresser l'influence occidentale dans des parties stratégiquement vitales du monde. Ont-ils si tort ? la libéralisation réussie de l'Ukraine, encouragée et soutenue par les démocraties occidentales, n'est-elle que le prélude à l'incorporation de cette nation dans l'OTAN et l'Union européenne - en bref, l'expansion de l'hégémonie libérale occidentale ? »
Kagan a reconnu les conséquences désastreuses de l'élargissement de l'OTAN. Il cite un expert disant : « Le Kremlin se prépare sérieusement à la « bataille pour l'Ukraine ». » Après la chute de l'Union soviétique, les États-Unis et la Russie auraient dû rechercher une Ukraine neutre, comme tampon prudent et au lieu de cela, les néoconservateurs voulaient « l'hégémonie » des États-Unis tandis que les Russes se livraient à la bataille en partie pour se défendre et en partie pour leurs propres prétentions impériales. affaiblir la Russie en mer Noire suite aux pressions russes sur l'empire ottoman. Kagan a écrit l'article en tant que citoyen privé alors que sa femme Victoria Nuland était ambassadrice des États-Unis auprès de l'OTAN sous George W. Bush, Jr. Nuland a été l'agent néoconservateur par excellence. En plus d'être l'ambassadrice de Bush auprès de l'OTAN, Nuland a été secrétaire d'État adjointe de Barack Obama aux affaires européennes et eurasiennes de 2013 à 2017, où elle a participé au renversement du président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch, et est maintenant sous-secrétaire d'État de Biden. État guidant la politique américaine vis-à-vis de la guerre en Ukraine.
La perspective néoconservatrice est basée sur une fausse prémisse primordiale : que la supériorité militaire, financière, technologique et économique des États-Unis lui permet de dicter ses conditions dans toutes les régions du monde. C'est une position à la fois d'orgueil remarquable et de mépris remarquable. Depuis les années 1950, les États-Unis ont été bloqués ou vaincus dans presque tous les conflits régionaux auxquels ils ont participé. Pourtant, dans la "bataille pour l'Ukraine", les néoconservateurs étaient prêts à provoquer une confrontation militaire avec la Russie en élargissant l'OTAN malgré les objections véhémentes de la Russie, car ils croient fermement que la Russie sera vaincue par les sanctions financières américaines et l'armement de l'OTAN. L’Institute for the Study of War (ISW), un groupe de réflexion néoconservateur dirigé par Kimberley Allen Kagan (et soutenu par un who’s who d’entrepreneurs de la défense tels que General Dynamics et Raytheon), continue de promettre une victoire ukrainienne.
En ce qui concerne les avancées de la Russie, l'ISW a fait un commentaire typique : "Peu importe quel camp détient la ville de Sievierodonetsk, l'offensive russe aux niveaux opérationnel et stratégique aura probablement culminé, donnant à l'Ukraine la possibilité de redémarrer son opération- des contre-offensives de niveau pour repousser les forces russes. Les faits sur le terrain, cependant, suggèrent le contraire. Les sanctions économiques de l'Occident ont eu peu d'impact négatif sur la Russie, alors que leur effet "boomerang" sur le reste du monde a été important. De plus, la capacité des États-Unis à réapprovisionner l'Ukraine en munitions et en armement est sérieusement entravée par la capacité de production limitée et les chaînes d'approvisionnement brisées des États-Unis. La capacité industrielle de la Russie éclipse bien sûr celle de l'Ukraine. Le PIB de la Russie était environ 10 fois supérieur à celui de l'Ukraine avant la guerre, et l'Ukraine a maintenant perdu une grande partie de sa capacité industrielle pendant la guerre.
Le résultat le plus probable des combats actuels est que la Russie va conquérir une grande partie de l'Ukraine, laissant peut-être l'Ukraine enclavée ou presque. La frustration augmentera en Europe et aux États-Unis avec les pertes militaires et les conséquences inflationnistes de la guerre et des sanctions. Les effets d'entraînement pourraient être dévastateurs. Au lieu de risquer ce désastre, la vraie solution est de mettre fin aux fantasmes néoconservateurs des 30 dernières années et que l'Ukraine et la Russie reviennent à la table des négociations, l'OTAN s'engageant à mettre fin à son engagement à l'élargissement vers l'Est à l'Ukraine et à la Géorgie en échange d`une paix viable qui respecte et protège la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
Par Jeffrey Sachs | 29 juin 2022- Magazine juif-américain Tikkun
Ukraine is the latest neocon desaster - traduction automatique
La guerre en Ukraine est l'aboutissement d'un projet de 30 ans du mouvement néoconservateur américain. L'administration Biden est remplie des mêmes néoconservateurs qui ont défendu les guerres de choix des États-Unis en Serbie (1999), en Afghanistan (2001), en Irak (2003), en Syrie (2011), en Libye (2011) et qui ont tant fait pour provoquer la Russie à l`invasion de l'Ukraine. Le bilan des néoconservateurs est celui d'un désastre absolu, mais Biden a doté son équipe politique de néoconservateurs. En conséquence, Biden dirige l'Ukraine, les États-Unis et l'Union européenne vers une nouvelle débâcle géopolitique. Si l'Europe a une vision, elle se séparera de ces débâcles de la politique étrangère américaine.
Le mouvement néoconservateur a émergé dans les années 1970 autour d'un groupe d'intellectuels publics, dont plusieurs ont été influencés par le politologue de l'Université de Chicago Leo Strauss et le classiciste de l'Université de Yale Donald Kagan. Les dirigeants néoconservateurs comprenaient Norman Podhoretz, Irving Kristol, Paul Wolfowitz, Robert Kagan (fils de Donald), Frederick Kagan (fils de Donald), Victoria Nuland (épouse de Robert – diplomate au Département d`État sur la question de l`Ukraine), Elliott Abrams et Kimberley Allen Kagan (épouse de Frederick).
Le principal message des néoconservateurs est que les États-Unis doivent prédominer dans la puissance militaire dans toutes les régions du monde et doivent affronter les puissances régionales montantes qui pourraient un jour défier la domination mondiale ou régionale des États-Unis, surtout la Russie et la Chine. À cette fin, la force militaire américaine devrait être prépositionnée dans des centaines de bases militaires à travers le monde et les États-Unis devraient être prêts à mener des guerres de choix si nécessaire. Les Nations Unies ne doivent être utilisées par les États-Unis que lorsqu'elles sont utiles aux fins américaines.
Cette approche a été énoncée pour la première fois par Paul Wolfowitz dans son projet de "Defense Policy Guidance" (DPG) rédigé pour le ministère de la Défense en 2002. Le projet appelait à étendre le réseau de sécurité dirigé par les États-Unis à l'Europe centrale et orientale malgré la promesse explicite de l'Allemagne du ministre des Affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher en 1990 que l'unification allemande ne serait pas suivie d'un élargissement de l'OTAN vers l'Est. Wolfowitz a également plaidé en faveur des guerres de choix américaines, défendant le droit de l'Amérique à agir de manière indépendante, même seule, en réponse aux crises qui préoccupent les États-Unis. Selon le général Wesley Clark, Wolfowitz avait déjà clairement indiqué à Clark en mai 1991 que les États-Unis mèneraient des opérations de changement de régime en Irak, en Syrie et dans d'autres anciens alliés soviétiques.
Les néoconservateurs ont défendu l'élargissement de l'OTAN à l'Ukraine avant même que cela ne devienne la politique officielle des États-Unis sous George W. Bush, Jr. en 2008. Ils considéraient l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN comme la clé de la domination régionale et mondiale des États-Unis. Robert Kagan a expliqué les arguments des néoconservateurs en faveur de l'élargissement de l'OTAN en avril 2006 ".Les Russes et les Chinois ne voient rien de naturel dans les "révolutions colorées" de l'ex-Union soviétique, seulement des coups d'État soutenus par l'Occident visant à faire progresser l'influence occidentale dans des parties stratégiquement vitales du monde. Ont-ils si tort ? la libéralisation réussie de l'Ukraine, encouragée et soutenue par les démocraties occidentales, n'est-elle que le prélude à l'incorporation de cette nation dans l'OTAN et l'Union européenne - en bref, l'expansion de l'hégémonie libérale occidentale ? »
Kagan a reconnu les conséquences désastreuses de l'élargissement de l'OTAN. Il cite un expert disant : « Le Kremlin se prépare sérieusement à la « bataille pour l'Ukraine ». » Après la chute de l'Union soviétique, les États-Unis et la Russie auraient dû rechercher une Ukraine neutre, comme tampon prudent et au lieu de cela, les néoconservateurs voulaient « l'hégémonie » des États-Unis tandis que les Russes se livraient à la bataille en partie pour se défendre et en partie pour leurs propres prétentions impériales. affaiblir la Russie en mer Noire suite aux pressions russes sur l'empire ottoman. Kagan a écrit l'article en tant que citoyen privé alors que sa femme Victoria Nuland était ambassadrice des États-Unis auprès de l'OTAN sous George W. Bush, Jr. Nuland a été l'agent néoconservateur par excellence. En plus d'être l'ambassadrice de Bush auprès de l'OTAN, Nuland a été secrétaire d'État adjointe de Barack Obama aux affaires européennes et eurasiennes de 2013 à 2017, où elle a participé au renversement du président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch, et est maintenant sous-secrétaire d'État de Biden. État guidant la politique américaine vis-à-vis de la guerre en Ukraine.
La perspective néoconservatrice est basée sur une fausse prémisse primordiale : que la supériorité militaire, financière, technologique et économique des États-Unis lui permet de dicter ses conditions dans toutes les régions du monde. C'est une position à la fois d'orgueil remarquable et de mépris remarquable. Depuis les années 1950, les États-Unis ont été bloqués ou vaincus dans presque tous les conflits régionaux auxquels ils ont participé. Pourtant, dans la "bataille pour l'Ukraine", les néoconservateurs étaient prêts à provoquer une confrontation militaire avec la Russie en élargissant l'OTAN malgré les objections véhémentes de la Russie, car ils croient fermement que la Russie sera vaincue par les sanctions financières américaines et l'armement de l'OTAN. L’Institute for the Study of War (ISW), un groupe de réflexion néoconservateur dirigé par Kimberley Allen Kagan (et soutenu par un who’s who d’entrepreneurs de la défense tels que General Dynamics et Raytheon), continue de promettre une victoire ukrainienne.
En ce qui concerne les avancées de la Russie, l'ISW a fait un commentaire typique : "Peu importe quel camp détient la ville de Sievierodonetsk, l'offensive russe aux niveaux opérationnel et stratégique aura probablement culminé, donnant à l'Ukraine la possibilité de redémarrer son opération- des contre-offensives de niveau pour repousser les forces russes. Les faits sur le terrain, cependant, suggèrent le contraire. Les sanctions économiques de l'Occident ont eu peu d'impact négatif sur la Russie, alors que leur effet "boomerang" sur le reste du monde a été important. De plus, la capacité des États-Unis à réapprovisionner l'Ukraine en munitions et en armement est sérieusement entravée par la capacité de production limitée et les chaînes d'approvisionnement brisées des États-Unis. La capacité industrielle de la Russie éclipse bien sûr celle de l'Ukraine. Le PIB de la Russie était environ 10 fois supérieur à celui de l'Ukraine avant la guerre, et l'Ukraine a maintenant perdu une grande partie de sa capacité industrielle pendant la guerre.
Le résultat le plus probable des combats actuels est que la Russie va conquérir une grande partie de l'Ukraine, laissant peut-être l'Ukraine enclavée ou presque. La frustration augmentera en Europe et aux États-Unis avec les pertes militaires et les conséquences inflationnistes de la guerre et des sanctions. Les effets d'entraînement pourraient être dévastateurs. Au lieu de risquer ce désastre, la vraie solution est de mettre fin aux fantasmes néoconservateurs des 30 dernières années et que l'Ukraine et la Russie reviennent à la table des négociations, l'OTAN s'engageant à mettre fin à son engagement à l'élargissement vers l'Est à l'Ukraine et à la Géorgie en échange d`une paix viable qui respecte et protège la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Une opinion intéressante
/par The Geller Report
Ukraine : Plaque tournante du blanchiment d'argent du Nouvel Ordre Mondial
Par Shari Goodman, le 18 mars 2022 :
Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, nos grands médias ont encouragé le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les Ukrainiens tout en diabolisant la Russie et Poutine comme un autre Hitler. Ce que les médias ne parviennent pas à couvrir et à identifier, c'est le Nouvel Ordre Mondial, ou NWO, du Forum économique mondial de Klaus Schwab et le rôle que chacun a joué pour provoquer la Russie dans un conflit beaucoup plus large entre le Nouvel Ordre Mondial ( les mondialistes) et les nationalistes.
En 2014, le président ukrainien Victor Ianoukovitch, a été renversé par la CIA en faveur d'une marionnette qui servirait l'objectif du Nouvel Ordre Mondial d'utiliser cette nation comme plaque tournante du blanchiment d'argent ( depuis 2014 des milices ukrainiennes bombarde les populations russes de l`est de l`Ukraine sans que les médias globalistes ne rapporte l`information). L'Ukraine n'était guère une démocratie avant l'invasion. Les journalistes de l'opposition y sont régulièrement emprisonnés. Il n'y a pas de liberté de la presse en Ukraine. Ce n'est pas par hasard que les fils de démocrates occupant des postes de direction (Biden, Pelosi, Kerry) siégeaient aux conseils d'administration de sociétés énergétiques en Ukraine ou faisaient des affaires en Ukraine.
Lorsqu'un nouveau procureur ukrainien, Kostiantyn Kulyk, a ouvert une enquête sur les relations commerciales de Burisma où Hunter Biden (sans expérience sur les questions énergiques) siégeait au conseil d'administration, Joe Biden, en tant que vice-président, a menacé de suspendre l'aide financière à l'Ukraine et s'en est vanté triomphalement devant la caméra ( au Council on Foreign Relations).
Il est largement admis que les mondialistes, qui semble contrôler l'Union européenne, l'OTAN, la Grande-Bretagne et la couronne britannique et l'ONU, ont joué un rôle déterminant dans le renversement des régimes de Kadhafi en Libye, l'envoi de munitions à l’État islamique ( aux groupes islamistes) en Syrie dans un effort pour renverser le régime du président syrien Bashar Al Assad (pour des questions énergétiques) et l'installation de Joe Biden ici aux États-Unis. Poutine, qui à un moment donné a tenté de travailler avec le Forum économique mondial, pensait qu'il était le suivant sur la liste pour un renversement de gouvernement. Il soupçonnait que les mondialistes utilisait l'Ukraine comme mandataire pour créer une révolution des couleurs en Russie tandis que l'Amérique finançait des laboratoires d'armes biologiques avec des agents pathogènes en Ukraine. (voir le livre Zbigniew Brzezinsky - Le Grand Échiquier - The Grand Chessboard - 1996 - page 119 - l'Ukraine est intégrée à l'Europe - Brzezinsky était membre du Council on Foreign Relations mondialiste et un homme des Rockefellers)
Au cours de la session générale de la Convention du Parti Démocrate, Kamala Harris, a déclenché l'anxiété de Poutine et de l'ensemble de l'armée russe lorsqu'elle a laissé entendre que l'Ukraine était déjà dans l'OTAN en proclamant : « Je dirai encore et encore que les États-Unis se tiennent fermement avec le peuple ukrainien pour la défense de l'alliance de l'OTAN.»
De plus, alors que l'administration Biden a d'abord nié l'existence de laboratoires d'armes biologiques en Ukraine, la sous-secrétaire d'État Victoria Nuland a admis plus tard sous serment lors d'une audience du Congrès qu'il y avait en fait 20 à 30 laboratoires de recherches biologiques en Ukraine et dans les environs. Devons-nous croire que ces laboratoires contenant des agents pathogènes dangereux étaient là pour des études scientifiques dans un pays très instable qui partage une frontière avec la Russie. Fait intéressant, tout au long de ce conflit, nos médias n'ont pas mentionné l'existence d'un nouvel ordre mondial tel qu'envisagé par Klaus Schwab et le rôle que le Forum Économique de Davos pourraient jouer dans les coulisses.
Il est troublant que toute nos sources d'information dépende de six sociétés engagées dans la censure en grande partie en raison de leur participation au projets du mondialisme. Les six sociétés sont News Corp, Time Warner, Comcast, Sony, Viacom et Disney. Toutes sont financés par deux grands fonds spéculatifs, BlackRock et Vanguard. Alors que nos médias ont gardé les Américains dans l'ignorance en ce qui concerne le Nouvel Ordre Mondial et le pouvoir financier derrière le mouvement, il est d'une importance vitale pour les Américains d'en apprendre davantage sur cette nouvelle classe dirigeante, l'oligarchie multi-milliardaire derrière elle, ses liens avec le monde économique et financier, le Forum Économique de Davos et le World Economic Global Institute, sa mission et le rôle central qu'il a joué ici chez nous et dans le monde entier.
Klaus Schwab, un économiste allemand, a formé le Forum Économique de Davos en 1971. Sa mission est d'effacer la souveraineté nationale ainsi que le capitalisme et de le remplacer par un gouvernement de style communiste autoritaire centralisé mondial sous les auspices de l'oligarchie milliardaire qui se réunit chaque année à Davos ( la Chine avec son système capitaliste et communiste fusionné semble être un laboratoire d`essai pour les mondialistes – toutes les grandes multinationales et groupes financiers mondialistes sont actifs en Chine communiste). Presque toutes les grandes personnalités politiques du monde occidental dans plus de 100 pays sont diplômées du Global Institute du Forum économique mondial (comme Justin Trudeau, Macron de France, Angela Merkel d'Allemagne, Hillary Clinton, Barack Obama, Gavin Newsom, Pete Buttigieg, George Soros, Jacinda Ardern de Nouvelle-Zélande, parmi tant d'autres). En plus des nombreux leaders mondiaux, près de 20 000 Global Shapers ont été placés à travers le monde à des postes de direction au sein du gouvernement, de la banque, de l'éducation, des entreprises, des médias et de presque toutes nos institutions. Il existe des centaines de hubs d'instituts mondiaux à travers le monde où les Global Shapers sont là pour faire avancer les politiques d'un agenda mondialiste.
Ces façonneurs n'ont pas été élus, mais leurs politiques, souvent en contradiction avec les mœurs et les valeurs des communautés concernées, sont avancées et imposées à un public sans méfiance.
Comme Schwab l'a ouvertement déclaré, dans sa version du futur, «vous ne posséderez rien et serez heureux». L'idée que nos droits de propriété privée sont en danger est une vision effrayante et en contradiction avec le droit de mener une vie libre tel qu'il est inscrit dans notre Constitution. Il n'y a pas de liberté sans propriété privée. Quelques mois avant la sortie du COVID-19 du laboratoire de Wuhan en Chine, Karl Schwab et Bill Gates ont organisé une simulation d'une pandémie mondiale lors d'un symposium qu'ils ont appelé l'événement 201, envisageant des millions de vies perdues et l'opportunité d'une grande réinitialisation pour suivre. Ils ont proclamé qu'une pandémie présenterait pour le Nouvel Ordre Mondial l'ensemble parfait de circonstances pour réinitialiser l'avenir politique et économique du globe d'ici 2030.
La peur du COVID n'est plus viable, le NWO est passé à ce qu'ils appellent Phase II de la Grande Réinitialisation. En poussant délibérément l'ours russe, les États-Unis sous la direction du NWO ont allumé une allumette qui a coûté la vie à des Ukrainiens innocents et qui risque la possibilité de déclencher une troisième guerre mondiale mondiale.
Lorsqu'un chœur de législateurs (Lindsey Graham, Maria Elvira Salazar et bien d'autres) appellent délibérément et durement à l'assassinat de Poutine et à une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine – (cela risquerait un affrontement militaire direct entre l`OTAN et la Russie), ils ne prennent pas leurs arguments d'un faible Joe Biden . Au lieu de cela, ils prennent leurs ordres de marche de George Soros et du cartel financier mondialiste qui a appelé à l'implication de l'Amérique en Ukraine comme un appel à la guerre. Cela devrait être un avertissement pour le reste d'entre nous. Ils sont prêts à sacrifier l'Amérique dans la phase II de la Grande Réinitialisation dans leur quête de domination mondiale. En face d'eux se dresse une autre alliance composée du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud (BRICS). Nous ferions bien de résister à l'appel à la guerre.
/par The Geller Report
Ukraine : Plaque tournante du blanchiment d'argent du Nouvel Ordre Mondial
Par Shari Goodman, le 18 mars 2022 :
Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, nos grands médias ont encouragé le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les Ukrainiens tout en diabolisant la Russie et Poutine comme un autre Hitler. Ce que les médias ne parviennent pas à couvrir et à identifier, c'est le Nouvel Ordre Mondial, ou NWO, du Forum économique mondial de Klaus Schwab et le rôle que chacun a joué pour provoquer la Russie dans un conflit beaucoup plus large entre le Nouvel Ordre Mondial ( les mondialistes) et les nationalistes.
En 2014, le président ukrainien Victor Ianoukovitch, a été renversé par la CIA en faveur d'une marionnette qui servirait l'objectif du Nouvel Ordre Mondial d'utiliser cette nation comme plaque tournante du blanchiment d'argent ( depuis 2014 des milices ukrainiennes bombarde les populations russes de l`est de l`Ukraine sans que les médias globalistes ne rapporte l`information). L'Ukraine n'était guère une démocratie avant l'invasion. Les journalistes de l'opposition y sont régulièrement emprisonnés. Il n'y a pas de liberté de la presse en Ukraine. Ce n'est pas par hasard que les fils de démocrates occupant des postes de direction (Biden, Pelosi, Kerry) siégeaient aux conseils d'administration de sociétés énergétiques en Ukraine ou faisaient des affaires en Ukraine.
Lorsqu'un nouveau procureur ukrainien, Kostiantyn Kulyk, a ouvert une enquête sur les relations commerciales de Burisma où Hunter Biden (sans expérience sur les questions énergiques) siégeait au conseil d'administration, Joe Biden, en tant que vice-président, a menacé de suspendre l'aide financière à l'Ukraine et s'en est vanté triomphalement devant la caméra ( au Council on Foreign Relations).
Il est largement admis que les mondialistes, qui semble contrôler l'Union européenne, l'OTAN, la Grande-Bretagne et la couronne britannique et l'ONU, ont joué un rôle déterminant dans le renversement des régimes de Kadhafi en Libye, l'envoi de munitions à l’État islamique ( aux groupes islamistes) en Syrie dans un effort pour renverser le régime du président syrien Bashar Al Assad (pour des questions énergétiques) et l'installation de Joe Biden ici aux États-Unis. Poutine, qui à un moment donné a tenté de travailler avec le Forum économique mondial, pensait qu'il était le suivant sur la liste pour un renversement de gouvernement. Il soupçonnait que les mondialistes utilisait l'Ukraine comme mandataire pour créer une révolution des couleurs en Russie tandis que l'Amérique finançait des laboratoires d'armes biologiques avec des agents pathogènes en Ukraine. (voir le livre Zbigniew Brzezinsky - Le Grand Échiquier - The Grand Chessboard - 1996 - page 119 - l'Ukraine est intégrée à l'Europe - Brzezinsky était membre du Council on Foreign Relations mondialiste et un homme des Rockefellers)
Au cours de la session générale de la Convention du Parti Démocrate, Kamala Harris, a déclenché l'anxiété de Poutine et de l'ensemble de l'armée russe lorsqu'elle a laissé entendre que l'Ukraine était déjà dans l'OTAN en proclamant : « Je dirai encore et encore que les États-Unis se tiennent fermement avec le peuple ukrainien pour la défense de l'alliance de l'OTAN.»
De plus, alors que l'administration Biden a d'abord nié l'existence de laboratoires d'armes biologiques en Ukraine, la sous-secrétaire d'État Victoria Nuland a admis plus tard sous serment lors d'une audience du Congrès qu'il y avait en fait 20 à 30 laboratoires de recherches biologiques en Ukraine et dans les environs. Devons-nous croire que ces laboratoires contenant des agents pathogènes dangereux étaient là pour des études scientifiques dans un pays très instable qui partage une frontière avec la Russie. Fait intéressant, tout au long de ce conflit, nos médias n'ont pas mentionné l'existence d'un nouvel ordre mondial tel qu'envisagé par Klaus Schwab et le rôle que le Forum Économique de Davos pourraient jouer dans les coulisses.
Il est troublant que toute nos sources d'information dépende de six sociétés engagées dans la censure en grande partie en raison de leur participation au projets du mondialisme. Les six sociétés sont News Corp, Time Warner, Comcast, Sony, Viacom et Disney. Toutes sont financés par deux grands fonds spéculatifs, BlackRock et Vanguard. Alors que nos médias ont gardé les Américains dans l'ignorance en ce qui concerne le Nouvel Ordre Mondial et le pouvoir financier derrière le mouvement, il est d'une importance vitale pour les Américains d'en apprendre davantage sur cette nouvelle classe dirigeante, l'oligarchie multi-milliardaire derrière elle, ses liens avec le monde économique et financier, le Forum Économique de Davos et le World Economic Global Institute, sa mission et le rôle central qu'il a joué ici chez nous et dans le monde entier.
Klaus Schwab, un économiste allemand, a formé le Forum Économique de Davos en 1971. Sa mission est d'effacer la souveraineté nationale ainsi que le capitalisme et de le remplacer par un gouvernement de style communiste autoritaire centralisé mondial sous les auspices de l'oligarchie milliardaire qui se réunit chaque année à Davos ( la Chine avec son système capitaliste et communiste fusionné semble être un laboratoire d`essai pour les mondialistes – toutes les grandes multinationales et groupes financiers mondialistes sont actifs en Chine communiste). Presque toutes les grandes personnalités politiques du monde occidental dans plus de 100 pays sont diplômées du Global Institute du Forum économique mondial (comme Justin Trudeau, Macron de France, Angela Merkel d'Allemagne, Hillary Clinton, Barack Obama, Gavin Newsom, Pete Buttigieg, George Soros, Jacinda Ardern de Nouvelle-Zélande, parmi tant d'autres). En plus des nombreux leaders mondiaux, près de 20 000 Global Shapers ont été placés à travers le monde à des postes de direction au sein du gouvernement, de la banque, de l'éducation, des entreprises, des médias et de presque toutes nos institutions. Il existe des centaines de hubs d'instituts mondiaux à travers le monde où les Global Shapers sont là pour faire avancer les politiques d'un agenda mondialiste.
Ces façonneurs n'ont pas été élus, mais leurs politiques, souvent en contradiction avec les mœurs et les valeurs des communautés concernées, sont avancées et imposées à un public sans méfiance.
Comme Schwab l'a ouvertement déclaré, dans sa version du futur, «vous ne posséderez rien et serez heureux». L'idée que nos droits de propriété privée sont en danger est une vision effrayante et en contradiction avec le droit de mener une vie libre tel qu'il est inscrit dans notre Constitution. Il n'y a pas de liberté sans propriété privée. Quelques mois avant la sortie du COVID-19 du laboratoire de Wuhan en Chine, Karl Schwab et Bill Gates ont organisé une simulation d'une pandémie mondiale lors d'un symposium qu'ils ont appelé l'événement 201, envisageant des millions de vies perdues et l'opportunité d'une grande réinitialisation pour suivre. Ils ont proclamé qu'une pandémie présenterait pour le Nouvel Ordre Mondial l'ensemble parfait de circonstances pour réinitialiser l'avenir politique et économique du globe d'ici 2030.
La peur du COVID n'est plus viable, le NWO est passé à ce qu'ils appellent Phase II de la Grande Réinitialisation. En poussant délibérément l'ours russe, les États-Unis sous la direction du NWO ont allumé une allumette qui a coûté la vie à des Ukrainiens innocents et qui risque la possibilité de déclencher une troisième guerre mondiale mondiale.
Lorsqu'un chœur de législateurs (Lindsey Graham, Maria Elvira Salazar et bien d'autres) appellent délibérément et durement à l'assassinat de Poutine et à une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine – (cela risquerait un affrontement militaire direct entre l`OTAN et la Russie), ils ne prennent pas leurs arguments d'un faible Joe Biden . Au lieu de cela, ils prennent leurs ordres de marche de George Soros et du cartel financier mondialiste qui a appelé à l'implication de l'Amérique en Ukraine comme un appel à la guerre. Cela devrait être un avertissement pour le reste d'entre nous. Ils sont prêts à sacrifier l'Amérique dans la phase II de la Grande Réinitialisation dans leur quête de domination mondiale. En face d'eux se dresse une autre alliance composée du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud (BRICS). Nous ferions bien de résister à l'appel à la guerre.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Prions pour nos Frères Chrétiens en Russie et en Ukraine et pour la fin de cette terrible guerre au plus vite. Prions aussi pour que les forces extérieures à ce conflit poussent à la paix et non pas à la guerre.
Un regard catholique sur les événements d’Ukraine, par le RP Damien-Marie de la Fraternité de la Transfiguration
Médias-Presse Info - par Christian Lassale — 2 décembre 2022
« Beaucoup tombent dans la démesure et dans l’irréalisme, en
magnifiant totalement, selon le camp pour lequel leur cœur balance »
Nos lecteurs se demandent peut-être ce que notre communauté, tournée vers le monde oriental, peut penser des événements d’Ukraine, qui depuis février occupent la « une » de l’actualité… – Nous n’avons sans doute pas à prendre position sur des questions d’ordre purement politique ou militaire, mais bien sûr nous avons quelques idées sur ce conflit, et nous pouvons peut-être proposer quelques éclairages. Commençons par signaler que nul ne sait aujourd’hui à quoi aboutira ce conflit ; nous assistons peut-être à ce qui constituera l’un des tournants géopolitiques majeurs de ce siècle, et il serait téméraire de prétendre être sûr de donner la bonne analyse. Risquons quand même quelques idées.
Une guerre fratricide
D’abord ceci : on ne peut que déplorer le fait que cette guerre ait éclaté (et on doit bien parler de guerre, même si la Russie continue à ne la désigner que sous le nom d’« opération spéciale »). En effet, cette guerre apparaît bien, à plus d’un égard, comme une guerre fratricide : les Ukrainiens et les Russes constituent en fait le même peuple, ou peu s’en faut : leurs langues sont voisines, ils sont les uns et les autres des Slaves de l’Est, dotés d’une histoire et d’une culture communes. Même si politiciens et historiens sont loin d’être d’accord sur les liens entre ces deux entités, et même s’il n’est pas sûr qu’avant février 2022, les Ukrainiens aient eu un véritable sentiment national, il reste tout de même évident que ce qu’on appelle aujourd’hui l’Ukraine a été, de par le baptême de saint Vladimir en 988, le berceau de la nation russe (S. Vladimir est aujourd’hui considéré comme la grande figure fondatrice à la fois par les Ukrainiens et par les Russes – un peu comme l’était à la fin du XIXe siècle, de façon assez ridicule à un siècle de distance, l’empereur Charlemagne pour les Français et les Allemands, qui alors faisaient feu de tout bois pour justifier leur rivalité). Des frères ennemis qui s’entre-déchirent de façon meurtrière, voilà donc comment on peut donc qualifier les actuels belligérants.
En outre, autre aspect déplorable de la situation, la grande majorité des combattants ont la même foi chrétienne – foi « orthodoxe » pour la plupart (si l’on excepte l’importante minorité gréco-catholique de l’ouest de l’Ukraine, préservée car longtemps sous l’autorité de l’Empire d’Autriche). Et ce conflit militaire a déjà eu des conséquences sur le plan religieux : dès la fin du mois de mai, l’Église orthodoxe qui dépendait jusqu’alors du patriarcat de Moscou, a rompu tout lien avec celui-ci. Cela n’a été une surprise pour personne : on verrait mal cet épiscopat d’Ukraine se mettre à dos les autorités et la majorité des habitants du pays, engagés dans ce qui apparaît bien, à première vue au moins, comme une lutte patriotique contre l’envahisseur…
Et cela ajoute encore un peu plus de confusion à la situation religieuse du pays ; on y trouve en effet, d’abord la petite mais vivace Église gréco-catholique (à l’ouest du pays, magnifiée par la persécution qu’elle a subi, plus que toute autre, à l’époque soviétique) ; il y a ensuite l’Église du patriarcat de Moscou déjà citée, mais aussi, ayant fait schisme d’avec elle en 1992 dans des conditions très conflictuelles suite à l’indépendance du pays, l’« Église orthodoxe ukrainienne », qui a en partie fusionné en 2018 avec l’ « Église orthodoxe d’Ukraine », mise en place sur la demande du président Porochenko et reconnue par le patriarche de Constantinople Bartholomée (ces deux derniers personnages étant notoirement « pro-occidentaux » – et on est toujours un peu gêné de voir politique et religion interférer ; cette confusion, qu’on trouve certes du côté russe chez le président Poutine et le patriarche Kirill, est loin d’être absente dans le camp adverse)… Et en octobre 2018, suite à ces dissensions, la communion a été rompue entre les deux plus prestigieux hiérarques orthodoxes : celui de Moscou et celui de Constantinople, mettant en situation pénible leurs ouailles du monde entier…
Une guerre qui aurait pu être évitée
D’autre part, on doit déplorer cette guerre car elle aurait pu ne pas avoir lieu.
Certes, le poids de l’histoire du XXe siècle est bien lourd dans ces contrées : on comprend le ressentiment et l’inquiétude que peuvent avoir tous les pays autrefois sous le joug soviétique, face aux autorités moscovites (d’autant qu’aujourd’hui, celles-ci sont plus réticentes qu’il y a 20 ans à condamner les crimes du stalinisme : le président Poutine a le souci de magnifier tout le passé de son pays, et pour cela cherche à imposer le silence à ceux qui exercent le « devoir de mémoire », comme on dit aujourd’hui, au sujet des victimes du Goulag). Et en Ukraine plus qu’ailleurs, la terreur stalinienne a laissé des souvenirs difficiles à effacer (avec en particulier la famine sciemment programmée par Staline pour assurer la collectivisation des campagnes d’Ukraine dans les années 1930 : 5 millions de morts au bas mot !). Néanmoins, vers l’an 2000, cela appartenait quand même au passé, et l’Ukraine n’apparaissait pas comme une nation ennemie de la Russie – cette dernière commençait à se relever de 70 ans de communisme et de 10 ans de gabegie des années Eltsine, et elle aurait pu, elle aurait dû être encouragée par le reste de l’Europe – on aurait pu voir alors naître une « Europe de l’Atlantique à l’Oural », pour reprendre la formule-choc d’un personnage célèbre ; l’horizon géopolitique serait peut-être moins sombre aujourd’hui…
Au lieu de cela, que s’est-il produit ? – Tout le contraire. On ne peut alors que pointer du doigt le rôle trouble des États-Unis – ou, tout au moins, de certains de leurs dirigeants – qui sont intervenus peu discrètement pour humilier définitivement la Russie (« l’Empire du mal », comme disait en d’autres temps le président Reagan), et pour faire basculer l’Ukraine dans le camp occidental. Selon ces politiciens, il était entendu que la nation américaine est appelée à gouverner le monde et à y imposer ses idéaux de paix universelle (avec un peu de recul, le gens lucides sont maintenant très dubitatifs : contentons-nous d’évoquer la situation actuelle du Proche-Orient, suite aux opérations militaires lancées par les États-Unis depuis 30 ans). Et en Ukraine même, les révolutions de 2004 (« révolution orange ») et de 2014 (« révolution de Maïdan ») ont pu apparaître – à tort ou à raison, cela ne change pas pour ce qui est de ce qui en a résulté – comme fomentées de l’extérieur ; elles ont suscité l’inquiétude et parfois la révolte chez les populations russophones de l’est du pays. Ajoutons à cela le fait qu’en 2014, l’ukrainien est devenu seule langue officielle (ce qui est apparu comme une mesure vexatoire pour les nombreux russophones, mais aussi pour les minorités hongroise et roumaine). Les événements de 2014 ont abouti à la sécession d’une partie du Donbass russophone, d’où une véritable guerre, qu’on peut considérer comme les prémices de la guerre actuelle, et qui a entraîné de multiples vexations à l’encontre des populations russophones. Et on peut affirmer que la cause immédiate de la guerre actuelle a été le pilonnage massif du Donbass par les autorités ukrainiennes, début février 2022.
En restant au-dessus de la mêlée, on doit quand même reconnaître que l’État ukrainien semblait naturellement, à l’orée du XXIe siècle, appelé à jouer le rôle d’État-tampon, État neutre, entre l’immense Russie et l’Europe occidentale. Le bon sens invitait à ne pas titiller l’ours russe. Tout au contraire, les dirigeants de l’OTAN et les dirigeants étatsuniens du parti démocrate ont tout fait pour pousser leurs pions en pensant que le président Poutine les laisserait toujours faire.
Forces en présence et enjeux du conflit
Contentons-nous de rappeler que dans cette guerre, comme dans tout conflit, tous les torts ne peuvent être d’un seul côté. Il nous semble alors que beaucoup tombent dans la démesure et dans l’irréalisme, en magnifiant totalement, selon le camp pour lequel leur cœur balance, la figure du président Poutine ou celle du président Zelensky. Gardons un peu de recul, et, si l’on veut être informé, sachons varier nos sources d’information. La propagande est une arme de guerre, il est donc normal que les forces en présence l’utilisent, et il est prudent d’en tenir compte pour ne pas tout « gober ».
Enfin, on doit reconnaître qu’il y a des enjeux dans ce conflit qui dépassent les questions militaires ou diplomatiques. Et quand on a des convictions chrétiennes fortes, on doit s’élever à un niveau un peu supérieur : celui des idéaux civilisationnels et des valeurs morales. Et c’est un fait que, malheureusement, les dirigeants des États-Unis et des démocraties occidentales défendent une vision du monde difficilement compatible avec la foi chrétienne ; une vision du monde où l’individu est dieu et maître, et où les idéaux révolutionnaires poussent toujours plus loin la révolte contre l’ordre naturel. Et ce n’est sans doute pas un hasard si c’est dans l’Ukraine occidentalisée que, depuis quelques années, cette révolte est la plus évidente : c’est en Ukraine que se sont fondées les harpies qui se dénomment les « femen » ; c’est aussi en Ukraine que se trouve les principales entreprises de « marchandisation » de l’enfant accessibles pour nos pays, avec la GPA (gestation pour autrui) qui y est devenue un « business » très juteux pour certains. Un chrétien peut difficilement se sentir solidaire de gens favorisant de tels idéaux. Et le président Poutine a beau jeu de dénoncer la décadence de l’Occident matérialiste et individualiste.
Le bon sens réclame que cette guerre malheureuse puisse s’achever de façon non humiliante pour l’une et l’autre partie. Ce qui veut dire, pour les belligérants, déposer les armes, et se faire des concessions mutuelles pour obtenir une paix véritable. Quelques dirigeants ou ex-dirigeants appellent à la négociation ; puissent-ils être entendus ! Et c’est pour nous, catholiques, une douleur que le St-Siège, autorité morale encore prestigieuse, ne puisse jouer ce rôle comme elle a pu le faire dans le passé : le pape François a longtemps fait l’effort louable de ne pas trop prendre parti (on se souvient qu’en mars, il a consacré la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie), mais depuis l’exacerbation du conflit en septembre, il semble épouser beaucoup plus les positions occidentales.
Que conclure de tout cela, avec un regard catholique ? – D’abord, se dire que Dieu gouverne toutes choses et que, s’il a permis cette guerre, c’est pour que les hommes orgueilleux reprennent conscience de leur petitesse et de la vanité de leurs politiques bassement humaines et souvent mal inspirées. Ensuite ; prendre conscience que le message de Fatima, qui a dominé le XXe siècle en prédisant que la Russie répandrait ses erreurs, si le pape et les évêques ne la consacraient pas au Coeur Immaculé de Marie, – ce message reste d’actualité au XXIe siècle : les hommes d’Église, gangrenés par l’esprit conciliaire, apparaissent moins capables que jamais de tenir des discours et de faire des gestes forts pour que la grâce de Dieu puisse agir. L’universalisme, que seule l’Église catholique a vocation à incarner, est maintenant exercé par des pouvoirs maçonniques supra-nationaux… Dans ces conditions, la Russie – non encore convertie à la foi romaine, on doit bien le reconnaître – pourrait retrouver un « pouvoir de nuisance » dont on la croyait définitivement privée, suite à l’effondrement de l’U.R.S.S., il y a 30 ans. Il nous reste à demeurer lucide et à prier pour que tant de sang ne soit pas versé en vain et qu’à la fin le Cœur immaculé de Marie triomphe.
RP Damien-Marie
Un regard catholique sur les événements d’Ukraine, par le RP Damien-Marie de la Fraternité de la Transfiguration
Médias-Presse Info - par Christian Lassale — 2 décembre 2022
« Beaucoup tombent dans la démesure et dans l’irréalisme, en
magnifiant totalement, selon le camp pour lequel leur cœur balance »
Nos lecteurs se demandent peut-être ce que notre communauté, tournée vers le monde oriental, peut penser des événements d’Ukraine, qui depuis février occupent la « une » de l’actualité… – Nous n’avons sans doute pas à prendre position sur des questions d’ordre purement politique ou militaire, mais bien sûr nous avons quelques idées sur ce conflit, et nous pouvons peut-être proposer quelques éclairages. Commençons par signaler que nul ne sait aujourd’hui à quoi aboutira ce conflit ; nous assistons peut-être à ce qui constituera l’un des tournants géopolitiques majeurs de ce siècle, et il serait téméraire de prétendre être sûr de donner la bonne analyse. Risquons quand même quelques idées.
Une guerre fratricide
D’abord ceci : on ne peut que déplorer le fait que cette guerre ait éclaté (et on doit bien parler de guerre, même si la Russie continue à ne la désigner que sous le nom d’« opération spéciale »). En effet, cette guerre apparaît bien, à plus d’un égard, comme une guerre fratricide : les Ukrainiens et les Russes constituent en fait le même peuple, ou peu s’en faut : leurs langues sont voisines, ils sont les uns et les autres des Slaves de l’Est, dotés d’une histoire et d’une culture communes. Même si politiciens et historiens sont loin d’être d’accord sur les liens entre ces deux entités, et même s’il n’est pas sûr qu’avant février 2022, les Ukrainiens aient eu un véritable sentiment national, il reste tout de même évident que ce qu’on appelle aujourd’hui l’Ukraine a été, de par le baptême de saint Vladimir en 988, le berceau de la nation russe (S. Vladimir est aujourd’hui considéré comme la grande figure fondatrice à la fois par les Ukrainiens et par les Russes – un peu comme l’était à la fin du XIXe siècle, de façon assez ridicule à un siècle de distance, l’empereur Charlemagne pour les Français et les Allemands, qui alors faisaient feu de tout bois pour justifier leur rivalité). Des frères ennemis qui s’entre-déchirent de façon meurtrière, voilà donc comment on peut donc qualifier les actuels belligérants.
En outre, autre aspect déplorable de la situation, la grande majorité des combattants ont la même foi chrétienne – foi « orthodoxe » pour la plupart (si l’on excepte l’importante minorité gréco-catholique de l’ouest de l’Ukraine, préservée car longtemps sous l’autorité de l’Empire d’Autriche). Et ce conflit militaire a déjà eu des conséquences sur le plan religieux : dès la fin du mois de mai, l’Église orthodoxe qui dépendait jusqu’alors du patriarcat de Moscou, a rompu tout lien avec celui-ci. Cela n’a été une surprise pour personne : on verrait mal cet épiscopat d’Ukraine se mettre à dos les autorités et la majorité des habitants du pays, engagés dans ce qui apparaît bien, à première vue au moins, comme une lutte patriotique contre l’envahisseur…
Et cela ajoute encore un peu plus de confusion à la situation religieuse du pays ; on y trouve en effet, d’abord la petite mais vivace Église gréco-catholique (à l’ouest du pays, magnifiée par la persécution qu’elle a subi, plus que toute autre, à l’époque soviétique) ; il y a ensuite l’Église du patriarcat de Moscou déjà citée, mais aussi, ayant fait schisme d’avec elle en 1992 dans des conditions très conflictuelles suite à l’indépendance du pays, l’« Église orthodoxe ukrainienne », qui a en partie fusionné en 2018 avec l’ « Église orthodoxe d’Ukraine », mise en place sur la demande du président Porochenko et reconnue par le patriarche de Constantinople Bartholomée (ces deux derniers personnages étant notoirement « pro-occidentaux » – et on est toujours un peu gêné de voir politique et religion interférer ; cette confusion, qu’on trouve certes du côté russe chez le président Poutine et le patriarche Kirill, est loin d’être absente dans le camp adverse)… Et en octobre 2018, suite à ces dissensions, la communion a été rompue entre les deux plus prestigieux hiérarques orthodoxes : celui de Moscou et celui de Constantinople, mettant en situation pénible leurs ouailles du monde entier…
Une guerre qui aurait pu être évitée
D’autre part, on doit déplorer cette guerre car elle aurait pu ne pas avoir lieu.
Certes, le poids de l’histoire du XXe siècle est bien lourd dans ces contrées : on comprend le ressentiment et l’inquiétude que peuvent avoir tous les pays autrefois sous le joug soviétique, face aux autorités moscovites (d’autant qu’aujourd’hui, celles-ci sont plus réticentes qu’il y a 20 ans à condamner les crimes du stalinisme : le président Poutine a le souci de magnifier tout le passé de son pays, et pour cela cherche à imposer le silence à ceux qui exercent le « devoir de mémoire », comme on dit aujourd’hui, au sujet des victimes du Goulag). Et en Ukraine plus qu’ailleurs, la terreur stalinienne a laissé des souvenirs difficiles à effacer (avec en particulier la famine sciemment programmée par Staline pour assurer la collectivisation des campagnes d’Ukraine dans les années 1930 : 5 millions de morts au bas mot !). Néanmoins, vers l’an 2000, cela appartenait quand même au passé, et l’Ukraine n’apparaissait pas comme une nation ennemie de la Russie – cette dernière commençait à se relever de 70 ans de communisme et de 10 ans de gabegie des années Eltsine, et elle aurait pu, elle aurait dû être encouragée par le reste de l’Europe – on aurait pu voir alors naître une « Europe de l’Atlantique à l’Oural », pour reprendre la formule-choc d’un personnage célèbre ; l’horizon géopolitique serait peut-être moins sombre aujourd’hui…
Au lieu de cela, que s’est-il produit ? – Tout le contraire. On ne peut alors que pointer du doigt le rôle trouble des États-Unis – ou, tout au moins, de certains de leurs dirigeants – qui sont intervenus peu discrètement pour humilier définitivement la Russie (« l’Empire du mal », comme disait en d’autres temps le président Reagan), et pour faire basculer l’Ukraine dans le camp occidental. Selon ces politiciens, il était entendu que la nation américaine est appelée à gouverner le monde et à y imposer ses idéaux de paix universelle (avec un peu de recul, le gens lucides sont maintenant très dubitatifs : contentons-nous d’évoquer la situation actuelle du Proche-Orient, suite aux opérations militaires lancées par les États-Unis depuis 30 ans). Et en Ukraine même, les révolutions de 2004 (« révolution orange ») et de 2014 (« révolution de Maïdan ») ont pu apparaître – à tort ou à raison, cela ne change pas pour ce qui est de ce qui en a résulté – comme fomentées de l’extérieur ; elles ont suscité l’inquiétude et parfois la révolte chez les populations russophones de l’est du pays. Ajoutons à cela le fait qu’en 2014, l’ukrainien est devenu seule langue officielle (ce qui est apparu comme une mesure vexatoire pour les nombreux russophones, mais aussi pour les minorités hongroise et roumaine). Les événements de 2014 ont abouti à la sécession d’une partie du Donbass russophone, d’où une véritable guerre, qu’on peut considérer comme les prémices de la guerre actuelle, et qui a entraîné de multiples vexations à l’encontre des populations russophones. Et on peut affirmer que la cause immédiate de la guerre actuelle a été le pilonnage massif du Donbass par les autorités ukrainiennes, début février 2022.
En restant au-dessus de la mêlée, on doit quand même reconnaître que l’État ukrainien semblait naturellement, à l’orée du XXIe siècle, appelé à jouer le rôle d’État-tampon, État neutre, entre l’immense Russie et l’Europe occidentale. Le bon sens invitait à ne pas titiller l’ours russe. Tout au contraire, les dirigeants de l’OTAN et les dirigeants étatsuniens du parti démocrate ont tout fait pour pousser leurs pions en pensant que le président Poutine les laisserait toujours faire.
Forces en présence et enjeux du conflit
Contentons-nous de rappeler que dans cette guerre, comme dans tout conflit, tous les torts ne peuvent être d’un seul côté. Il nous semble alors que beaucoup tombent dans la démesure et dans l’irréalisme, en magnifiant totalement, selon le camp pour lequel leur cœur balance, la figure du président Poutine ou celle du président Zelensky. Gardons un peu de recul, et, si l’on veut être informé, sachons varier nos sources d’information. La propagande est une arme de guerre, il est donc normal que les forces en présence l’utilisent, et il est prudent d’en tenir compte pour ne pas tout « gober ».
Enfin, on doit reconnaître qu’il y a des enjeux dans ce conflit qui dépassent les questions militaires ou diplomatiques. Et quand on a des convictions chrétiennes fortes, on doit s’élever à un niveau un peu supérieur : celui des idéaux civilisationnels et des valeurs morales. Et c’est un fait que, malheureusement, les dirigeants des États-Unis et des démocraties occidentales défendent une vision du monde difficilement compatible avec la foi chrétienne ; une vision du monde où l’individu est dieu et maître, et où les idéaux révolutionnaires poussent toujours plus loin la révolte contre l’ordre naturel. Et ce n’est sans doute pas un hasard si c’est dans l’Ukraine occidentalisée que, depuis quelques années, cette révolte est la plus évidente : c’est en Ukraine que se sont fondées les harpies qui se dénomment les « femen » ; c’est aussi en Ukraine que se trouve les principales entreprises de « marchandisation » de l’enfant accessibles pour nos pays, avec la GPA (gestation pour autrui) qui y est devenue un « business » très juteux pour certains. Un chrétien peut difficilement se sentir solidaire de gens favorisant de tels idéaux. Et le président Poutine a beau jeu de dénoncer la décadence de l’Occident matérialiste et individualiste.
Le bon sens réclame que cette guerre malheureuse puisse s’achever de façon non humiliante pour l’une et l’autre partie. Ce qui veut dire, pour les belligérants, déposer les armes, et se faire des concessions mutuelles pour obtenir une paix véritable. Quelques dirigeants ou ex-dirigeants appellent à la négociation ; puissent-ils être entendus ! Et c’est pour nous, catholiques, une douleur que le St-Siège, autorité morale encore prestigieuse, ne puisse jouer ce rôle comme elle a pu le faire dans le passé : le pape François a longtemps fait l’effort louable de ne pas trop prendre parti (on se souvient qu’en mars, il a consacré la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie), mais depuis l’exacerbation du conflit en septembre, il semble épouser beaucoup plus les positions occidentales.
Que conclure de tout cela, avec un regard catholique ? – D’abord, se dire que Dieu gouverne toutes choses et que, s’il a permis cette guerre, c’est pour que les hommes orgueilleux reprennent conscience de leur petitesse et de la vanité de leurs politiques bassement humaines et souvent mal inspirées. Ensuite ; prendre conscience que le message de Fatima, qui a dominé le XXe siècle en prédisant que la Russie répandrait ses erreurs, si le pape et les évêques ne la consacraient pas au Coeur Immaculé de Marie, – ce message reste d’actualité au XXIe siècle : les hommes d’Église, gangrenés par l’esprit conciliaire, apparaissent moins capables que jamais de tenir des discours et de faire des gestes forts pour que la grâce de Dieu puisse agir. L’universalisme, que seule l’Église catholique a vocation à incarner, est maintenant exercé par des pouvoirs maçonniques supra-nationaux… Dans ces conditions, la Russie – non encore convertie à la foi romaine, on doit bien le reconnaître – pourrait retrouver un « pouvoir de nuisance » dont on la croyait définitivement privée, suite à l’effondrement de l’U.R.S.S., il y a 30 ans. Il nous reste à demeurer lucide et à prier pour que tant de sang ne soit pas versé en vain et qu’à la fin le Cœur immaculé de Marie triomphe.
RP Damien-Marie
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Carte du Livre - The Grand Chessboard de - Zbigniew Brzezinski datant de 1997 pour la version en français - un homme des Rockefellers - on voit que l`Ukraine est déjà intégrée a l`Union Européenne. Commentaire de Brezinski - page 74 - chapitre L`Échiquier Eurasien «Sans l`Ukraine, la Russie cesse d`être un empire en Eurasie et le centre de gravité de serait alors déplacé vers l`Asie ou la Russie serait voué a la faiblesse et entraîné dans des conflits permanent en Asie centrale - Pour Moscou, rétablir un contrôle en Ukraine, un pays de 52 millions d`habitants doté de ressources nombreuses et d`un accès a la mer noire, c`est s`assurer de redevenir un État impérial puissant en Europe et en Asie.» fin du commentaire. Il y a aussi des questions pétrolières...
Ukraine et accords de Minsk : après les aveux de duplicité de Merkel, ceux de Hollande
Médias-Presse Info— 31 décembre 2022
Les accords de Minsk n’auraient été qu’une vaste opération télécommandée par les États-Unis pour « donner du temps à l’Ukraine » et non un véritable accord en vue de la paix, c’est ce qu’a laissé entendre Angela Merkel il y a quelques semaines, et ce qu’est venu corroborer François Hollande.
Les accords de Minsk, « donner du temps » à Kiev
Lors de la signature des Accords de Minsk en 2014, médiés par la France et l’Allemagne, convenus entre l’Ukraine et la Russie et acceptés par les États-Unis et les Nations Unies, la chancelière allemande et le président français de l’époque étaient désignés comme les garants de leur application. Une application qui, si l’on en croit les aveux de l’ancien chef d’Etat allemand du 10 décembre dernier, n’était pas envisagée à long terme, le véritable objectif révélé par Merkel étant de « donner du temps » à Kiev.
Le 28 décembre dernier, François Hollande a soutenu auprès The Kyiv Independent que la version d’Angela Merkel est la bonne : « Oui, Angela Merkel a raison sur ce point », les protocoles de Minsk ont donné à l’Ukraine un temps précieux afin de se renforcer militairement en vue d’une confrontation future avec Moscou.
« Depuis 2014, continue Hollande, l’Ukraine a renforcé sa posture militaire. En effet, l’armée ukrainienne était complètement différente de celle de 2014. Elle était mieux entraînée et équipée. C’est le mérite des accords de Minsk d’avoir donné cette chance à l’armée ukrainienne. »
« Selon Hollande, est-il écrit dans le journal ukrainien, les réunions au format Normandie, lancées en juin 2014 et comprenant les dirigeants de la France, de l’Allemagne, de l’Ukraine et de la Russie, ont donné à l’Ukraine du temps pour se préparer, tandis que les accords de Minsk qui ont suivi ont tenté de pousser Poutine vers une voie diplomatique. » Les accords de Minsk « qui peuvent être ressuscités pour établir un cadre juridique déjà accepté par toutes les parties »
Concluant son entretien, François Hollande suggère que la guerre peut se terminer par des négociations ayant comme base les accords de Minsk « qui peuvent être ressuscités pour établir un cadre juridique déjà accepté par toutes les parties ».
Ces propos dénotent soit une grande naïveté soit un profond orgueil chez l’ancien président de la République française. Pense-t-il réellement que Vladimir Poutine, qui a souligné la tromperie manifeste de l’occident, va considérer les accords de Minsk comme une base solide ? Le dirigeant russe a pourtant prévenu, après les aveux de duplicité d’Angela Merkel, que trouver un terrain de négociation sera difficile à l’avenir :
« La confiance est presque inexistante, mais après de telles déclarations, une question de confiance se pose : comment négocier, sur quoi, et s’il est possible de négocier avec quelqu’un, et quelles sont les garanties ? ».
Les confidences des deux anciens chefs d’État sont loin d’aider à une solution diplomatique, tout au contraire elles créent du côté russe un juste sentiment de défiance vis-à-vis de la partie occidentale.
L’année 2022 se clôt, mais la guerre en Europe n’est pas près de prendre fin, en ce début de nouvelle année 2023.
Francesca de Villasmundo
Carte du Club de Rome de 1974 - organisation mondialiste - 10 royaumes régions remplaçant les États-Nations. Le Mexique est maintenant intégré dans la future Union Nord-Américaine dont NAFTA et le groupe des Trois Amigos est le prototype - tout comme le Marché Commun Européen a été le prototype de l`Union Européenne
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
La guerre du cartel financier Rothschild-Rockefeller et de ses relais politiques pour affaiblir la Russie?
Les Mondialistes et la dangereuse guerre en Ukraine - Il semble qu` une nouvelle étape dangereuse sera franchie...
Aucun encouragement aux négociations de paix pour régler ce conflit - au contraire plus d`huile sur le feu...
Les médias aux ordres des mondialistes ne pose aucune vraie question... qui a fait un coup d`État en 2014, qui a mis Zelenski en place a la présidence?
Qui a détruit les gazoducs Nord-Steam entre la Russie et l`Allemagne? les médias aux ordres ne sont pas intéressés car c`est très probablement l`OTAN qui les a détruit...
La Russie a des milliers de missiles nucléaires intercontinentaux et des sous-marins lance-missiles nucléaires intercontinentaux qui pourraient facilement frapper Paris - Londres - Berlin, Ottawa - New-York - Washington - les mondialistes jouent avec le feu....
Char lourd allemand Léopard II
Livraison de chars allemands à l’Ukraine : une décision « dans les prochaines heures »
Radio-Canada - 19 janvier 2023 -
Berlin a laissé la porte ouverte, jeudi soir, à la possibilité de permettre aux alliés de fournir à l'Ukraine des chars lourds Leopard-2, de fabrication allemande, déclarant que la situation « se clarifierait dans les prochaines heures ou demain matin ».
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, qui a pris ses fonctions jeudi, a souligné que la décision serait prise en coordination avec les alliés occidentaux, en particulier les États-Unis. Washington est l'allié principal au sein de l'OTAN et c'est pourquoi il est important que nous [...] fassions cela en étroite coopération avec les Américains», a-t-il déclaré.
L'Allemagne pourrait ainsi permettre aux pays qui possèdent des chars Leopard-2 de les envoyer en Ukraine. En temps normal, elle ne leur permet pas d'exporter ces équipements militaires dans un pays tiers. La Pologne et la Finlande ont déjà indiqué qu'elles étaient disposées à fournir ce type de chars à l'Ukraine, mais qu'elles avaient besoin pour cela de l'accord de Berlin.
Le tout nouveau ministre de la Défense a déclaré jeudi soir que la réponse serait claire dans les prochaines heures ou [vendredi] matin». Plus tôt jeudi, le journal Handelsblatt avait affirmé, citant des sources de l'industrie, que l'Allemagne pourrait envoyer en Ukraine des chars Leopard-2 qui étaient initialement destinés à la République tchèque et à la Slovaquie.
Des livraisons conditionnelles à l'implication américaine?
Au cours des derniers jours, le chancelier Olaf Scholz a déclaré à des élus du Congrès américain à Davos que l'Allemagne ne fournirait de ses chars lourds à l'Ukraine que si les États-Unis envoyaient eux aussi leurs propres chars d'assaut, selon un haut responsable américain. Or, Washington a déclaré mercredi qu'il n'était pas prêt actuellement à fournir ses chars Abrams à l'Ukraine, sans toutefois exclure complètement cette possibilité.
Je suis confiant dans le fait que nous aurons une décision à ce sujet dans les prochains jours», a déclaré jeudi le ministre Pistorius. L'Ukraine presse de plus en plus fortement ses alliés occidentaux, incluant le Canada, de lui envoyer des chars d'assaut lourds pour l'aider à se défendre contre la Russie.
À cet égard, l'Ukraine a appelé les Occidentaux jeudi à cesser de trembler devant [Vladimir] Poutine».
Nous lançons un appel à tous les États partenaires qui ont déjà fourni ou envisagent de fournir une aide militaire, les exhortant à considérablement renforcer leur contribution», ont ainsi souligné dans un communiqué commun les ministres ukrainiens de la Défense et des Affaires étrangères, Oleksiï Reznikov et Dmytro Kouleba.
Cet appel a été soutenu, à l'occasion d'une visite à Kiev, par le président du Conseil européen, Charles Michel, pour lequel des chars doivent être livrés» aux Ukrainiens, car les prochaines semaines pourraient être décisives» sur le front. Des chars, oui... mais des missiles de longue portée aussi
Les Leopard-2 font partie des chars lourds modernes et de conception occidentale qui, selon des experts, ont un rôle déterminant dans les batailles en cours – et à venir – dans l'est et le sud de l'Ukraine.
Les chars occidentaux ne sont toutefois pas une solution miracle» contre la Russie, a mis en garde jeudi le commandant des forces alliées en Europe (SACEUR), le général américain Christopher Cavoli, selon lequel un équilibre entre tous les systèmes [d'armement] est nécessaire».
En plus de 14 chars Challenger promis, le Royaume-Uni s'est donc aussi engagé jeudi à fournir à l'Ukraine 600 missiles supplémentaires Brimstone. De son côté, le Danemark a promis ses 19 canons Caesar de fabrication française, tandis que la Suède est prête à donner des canons automoteurs Archer.
Ces systèmes ont tous une portée de plusieurs dizaines de kilomètres, mais inférieure à celle réclamée par les Ukrainiens, soit de plus de 100 km, afin de pouvoir frapper la chaîne logistique russe, en particulier les dépôts de munitions.
Or, les Occidentaux craignent justement, malgré les assurances ukrainiennes, que Kiev ne puisse provoquer une escalade en usant de ces armes pour frapper en profondeur le territoire russe et les bases aériennes et navales de Crimée, une péninsule annexée en 2014 par la Russie.
Mise en garde du Kremlin
Le Kremlin a d'ailleurs adressé jeudi un avertissement clair : la livraison d'armes de plus longue portée signifierait que le conflit atteindrait un nouveau palier» et cela ne promet rien de bon pour la sécurité européenne». Néanmoins, selon le quotidien The New York Times, le gouvernement américain, qui a engagé environ 24 milliards de dollars dans l'effort de guerre jusqu'à présent, commence à réfléchir à la possibilité de donner à l'Ukraine les moyens d'attaquer la Crimée, car il s'agit d'une base arrière clé pour l'effort de guerre russe.
Le président Zelensky a, pour sa part, répété vouloir reprendre l'ensemble des territoires ukrainiens occupés, y compris la péninsule.
SYRIE - 2015 - "L’intervention russe a redonné vie au pays - Les mondialistes détestent Poutine qui a bloqué leurs plans de découpage de la Syrie pour Israël, pour le pétrole avec leurs alliés islamistes en Syrie.[/b
Conflit syrien: Vladimir Poutine reçu à l’Elysée en 2015 - Déjà de graves tensions au sujet de l`Ukraine et du découpage de la Syrie par les mondialistes
Panzer nazi en Russie et en Ukraine pendant la deuxième guerre mondiale - tout celà risque de réveiller de bien mauvais souvenirs pour le peuple russe...
Les Mondialistes et la dangereuse guerre en Ukraine - Il semble qu` une nouvelle étape dangereuse sera franchie...
Aucun encouragement aux négociations de paix pour régler ce conflit - au contraire plus d`huile sur le feu...
Les médias aux ordres des mondialistes ne pose aucune vraie question... qui a fait un coup d`État en 2014, qui a mis Zelenski en place a la présidence?
Qui a détruit les gazoducs Nord-Steam entre la Russie et l`Allemagne? les médias aux ordres ne sont pas intéressés car c`est très probablement l`OTAN qui les a détruit...
La Russie a des milliers de missiles nucléaires intercontinentaux et des sous-marins lance-missiles nucléaires intercontinentaux qui pourraient facilement frapper Paris - Londres - Berlin, Ottawa - New-York - Washington - les mondialistes jouent avec le feu....
Char lourd allemand Léopard II
Livraison de chars allemands à l’Ukraine : une décision « dans les prochaines heures »
Radio-Canada - 19 janvier 2023 -
Berlin a laissé la porte ouverte, jeudi soir, à la possibilité de permettre aux alliés de fournir à l'Ukraine des chars lourds Leopard-2, de fabrication allemande, déclarant que la situation « se clarifierait dans les prochaines heures ou demain matin ».
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, qui a pris ses fonctions jeudi, a souligné que la décision serait prise en coordination avec les alliés occidentaux, en particulier les États-Unis. Washington est l'allié principal au sein de l'OTAN et c'est pourquoi il est important que nous [...] fassions cela en étroite coopération avec les Américains», a-t-il déclaré.
L'Allemagne pourrait ainsi permettre aux pays qui possèdent des chars Leopard-2 de les envoyer en Ukraine. En temps normal, elle ne leur permet pas d'exporter ces équipements militaires dans un pays tiers. La Pologne et la Finlande ont déjà indiqué qu'elles étaient disposées à fournir ce type de chars à l'Ukraine, mais qu'elles avaient besoin pour cela de l'accord de Berlin.
Le tout nouveau ministre de la Défense a déclaré jeudi soir que la réponse serait claire dans les prochaines heures ou [vendredi] matin». Plus tôt jeudi, le journal Handelsblatt avait affirmé, citant des sources de l'industrie, que l'Allemagne pourrait envoyer en Ukraine des chars Leopard-2 qui étaient initialement destinés à la République tchèque et à la Slovaquie.
Des livraisons conditionnelles à l'implication américaine?
Au cours des derniers jours, le chancelier Olaf Scholz a déclaré à des élus du Congrès américain à Davos que l'Allemagne ne fournirait de ses chars lourds à l'Ukraine que si les États-Unis envoyaient eux aussi leurs propres chars d'assaut, selon un haut responsable américain. Or, Washington a déclaré mercredi qu'il n'était pas prêt actuellement à fournir ses chars Abrams à l'Ukraine, sans toutefois exclure complètement cette possibilité.
Je suis confiant dans le fait que nous aurons une décision à ce sujet dans les prochains jours», a déclaré jeudi le ministre Pistorius. L'Ukraine presse de plus en plus fortement ses alliés occidentaux, incluant le Canada, de lui envoyer des chars d'assaut lourds pour l'aider à se défendre contre la Russie.
À cet égard, l'Ukraine a appelé les Occidentaux jeudi à cesser de trembler devant [Vladimir] Poutine».
Nous lançons un appel à tous les États partenaires qui ont déjà fourni ou envisagent de fournir une aide militaire, les exhortant à considérablement renforcer leur contribution», ont ainsi souligné dans un communiqué commun les ministres ukrainiens de la Défense et des Affaires étrangères, Oleksiï Reznikov et Dmytro Kouleba.
Cet appel a été soutenu, à l'occasion d'une visite à Kiev, par le président du Conseil européen, Charles Michel, pour lequel des chars doivent être livrés» aux Ukrainiens, car les prochaines semaines pourraient être décisives» sur le front. Des chars, oui... mais des missiles de longue portée aussi
Les Leopard-2 font partie des chars lourds modernes et de conception occidentale qui, selon des experts, ont un rôle déterminant dans les batailles en cours – et à venir – dans l'est et le sud de l'Ukraine.
Les chars occidentaux ne sont toutefois pas une solution miracle» contre la Russie, a mis en garde jeudi le commandant des forces alliées en Europe (SACEUR), le général américain Christopher Cavoli, selon lequel un équilibre entre tous les systèmes [d'armement] est nécessaire».
En plus de 14 chars Challenger promis, le Royaume-Uni s'est donc aussi engagé jeudi à fournir à l'Ukraine 600 missiles supplémentaires Brimstone. De son côté, le Danemark a promis ses 19 canons Caesar de fabrication française, tandis que la Suède est prête à donner des canons automoteurs Archer.
Ces systèmes ont tous une portée de plusieurs dizaines de kilomètres, mais inférieure à celle réclamée par les Ukrainiens, soit de plus de 100 km, afin de pouvoir frapper la chaîne logistique russe, en particulier les dépôts de munitions.
Or, les Occidentaux craignent justement, malgré les assurances ukrainiennes, que Kiev ne puisse provoquer une escalade en usant de ces armes pour frapper en profondeur le territoire russe et les bases aériennes et navales de Crimée, une péninsule annexée en 2014 par la Russie.
Mise en garde du Kremlin
Le Kremlin a d'ailleurs adressé jeudi un avertissement clair : la livraison d'armes de plus longue portée signifierait que le conflit atteindrait un nouveau palier» et cela ne promet rien de bon pour la sécurité européenne». Néanmoins, selon le quotidien The New York Times, le gouvernement américain, qui a engagé environ 24 milliards de dollars dans l'effort de guerre jusqu'à présent, commence à réfléchir à la possibilité de donner à l'Ukraine les moyens d'attaquer la Crimée, car il s'agit d'une base arrière clé pour l'effort de guerre russe.
Le président Zelensky a, pour sa part, répété vouloir reprendre l'ensemble des territoires ukrainiens occupés, y compris la péninsule.
SYRIE - 2015 - "L’intervention russe a redonné vie au pays - Les mondialistes détestent Poutine qui a bloqué leurs plans de découpage de la Syrie pour Israël, pour le pétrole avec leurs alliés islamistes en Syrie.[/b
Conflit syrien: Vladimir Poutine reçu à l’Elysée en 2015 - Déjà de graves tensions au sujet de l`Ukraine et du découpage de la Syrie par les mondialistes
Panzer nazi en Russie et en Ukraine pendant la deuxième guerre mondiale - tout celà risque de réveiller de bien mauvais souvenirs pour le peuple russe...
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Ukraine : après les chars, Zelensky veut des avions de chasse. L’escalade continue
Médias-Presse Info — 30 janvier 2023 (extraits)
L’agence de presse Reuters se fait l’écho des dernières demandes militaires du président ukrainien Zelensky : après l’obtention des chars, il veut des avions de chasse.
Les États-Unis et leurs alliés discutent de l’envoi d’avions de chasse en Ukraine
« L’Ukraine va maintenant faire pression pour des avions de combat occidentaux de quatrième génération comme le F-16 américain après s’être assuré de l’approvisionnement des principaux chars de combat », a déclaré mercredi dernier à Reuters, Yuriy Sak, conseiller du ministre de la défense de l’Ukraine. L’Ukraine a reçu un énorme coup de pouce pour ses troupes lorsque l’Allemagne a annoncé son intention de fournir des chars lourds à Kiev mercredi, mettant fin à des semaines d’impasse diplomatique sur la question.
Le fabricant d’armes américain « Lockheed Martin a déclaré qu’il était prêt à répondre aux demandes d’avions de chasse F-16 si les États-Unis et leurs alliés choisissaient de les expédier en Ukraine », rapporte Dave DeCamp d’Antiwar :
« Jusqu’à présent, les États-Unis et leurs alliés ont hésité à envoyer des avions de combat en Ukraine par crainte qu’ils ne soient utilisés pour frapper le territoire russe. Mais les puissances occidentales semblent de moins en moins préoccupées par l’escalade alors que les États-Unis et l’Allemagne se sont désormais engagés à envoyer leurs principaux chars de combat. »
De livraison d’armes en livraison d’armes toujours plus lourdes, l’Occident va d’escalade en escalade
En somme, l’empire américain, continue-t-il, a « sérieusement dépassé les limites qu’il s’était imposées en matière de transferts d’arme », s’inclinant à plusieurs reprises devant les faucons de guerre et les demandes des responsables ukrainiens de fournir des armes qu’il s’était auparavant abstenu de fournir de peur qu’elles ne soient un signe d’escalade et ne conduisent à une guerre chaude entre les superpuissances nucléaires. Des agressions auparavant impensables telles que les agences d’espionnage de l’OTAN menant des opérations de sabotage sur les infrastructures russes sont désormais acceptées, avec de nouvelles escalades nécessaires dès que la précédente a été menée. : « En renforçant leur soutien à l’armée ukrainienne, les États-Unis et l’OTAN ont créé une structure incitative pour que Moscou prenne une mesure drastique et agressive pour montrer le sérieux de ses lignes rouges ».
« Ils ne voulaient pas nous donner d’artillerie lourde, ensuite ils l’ont fait. Ils ne voulaient pas nous donner de systèmes Himars, ensuite ils l’ont fait. Ils ne voulaient pas nous donner de chars, maintenant ils nous donnent des chars. A part les armes nucléaires, il ne reste rien que nous n’obtiendrons pas », a déclaré Sak.
Un bon exemple récent de cette dynamique est le récent rapport du New York Times selon lequel l’administration Biden envisage de soutenir une offensive ukrainienne sur la Crimée, ce qui, selon de nombreux experts, est l’une des façons les plus probables qui pourrait conduire ce conflit à une guerre nucléaire. L’article rapporte que l’administration Biden a estimé qu’il est peu probable que la Russie rende la pareille face à une escalade de l’agression, mais la base de cette évaluation ne vient apparemment de rien de plus que le fait que la Russie ne l’a pas encore fait....
Médias-Presse Info — 30 janvier 2023 (extraits)
L’agence de presse Reuters se fait l’écho des dernières demandes militaires du président ukrainien Zelensky : après l’obtention des chars, il veut des avions de chasse.
Les États-Unis et leurs alliés discutent de l’envoi d’avions de chasse en Ukraine
« L’Ukraine va maintenant faire pression pour des avions de combat occidentaux de quatrième génération comme le F-16 américain après s’être assuré de l’approvisionnement des principaux chars de combat », a déclaré mercredi dernier à Reuters, Yuriy Sak, conseiller du ministre de la défense de l’Ukraine. L’Ukraine a reçu un énorme coup de pouce pour ses troupes lorsque l’Allemagne a annoncé son intention de fournir des chars lourds à Kiev mercredi, mettant fin à des semaines d’impasse diplomatique sur la question.
Le fabricant d’armes américain « Lockheed Martin a déclaré qu’il était prêt à répondre aux demandes d’avions de chasse F-16 si les États-Unis et leurs alliés choisissaient de les expédier en Ukraine », rapporte Dave DeCamp d’Antiwar :
« Jusqu’à présent, les États-Unis et leurs alliés ont hésité à envoyer des avions de combat en Ukraine par crainte qu’ils ne soient utilisés pour frapper le territoire russe. Mais les puissances occidentales semblent de moins en moins préoccupées par l’escalade alors que les États-Unis et l’Allemagne se sont désormais engagés à envoyer leurs principaux chars de combat. »
De livraison d’armes en livraison d’armes toujours plus lourdes, l’Occident va d’escalade en escalade
En somme, l’empire américain, continue-t-il, a « sérieusement dépassé les limites qu’il s’était imposées en matière de transferts d’arme », s’inclinant à plusieurs reprises devant les faucons de guerre et les demandes des responsables ukrainiens de fournir des armes qu’il s’était auparavant abstenu de fournir de peur qu’elles ne soient un signe d’escalade et ne conduisent à une guerre chaude entre les superpuissances nucléaires. Des agressions auparavant impensables telles que les agences d’espionnage de l’OTAN menant des opérations de sabotage sur les infrastructures russes sont désormais acceptées, avec de nouvelles escalades nécessaires dès que la précédente a été menée. : « En renforçant leur soutien à l’armée ukrainienne, les États-Unis et l’OTAN ont créé une structure incitative pour que Moscou prenne une mesure drastique et agressive pour montrer le sérieux de ses lignes rouges ».
« Ils ne voulaient pas nous donner d’artillerie lourde, ensuite ils l’ont fait. Ils ne voulaient pas nous donner de systèmes Himars, ensuite ils l’ont fait. Ils ne voulaient pas nous donner de chars, maintenant ils nous donnent des chars. A part les armes nucléaires, il ne reste rien que nous n’obtiendrons pas », a déclaré Sak.
Un bon exemple récent de cette dynamique est le récent rapport du New York Times selon lequel l’administration Biden envisage de soutenir une offensive ukrainienne sur la Crimée, ce qui, selon de nombreux experts, est l’une des façons les plus probables qui pourrait conduire ce conflit à une guerre nucléaire. L’article rapporte que l’administration Biden a estimé qu’il est peu probable que la Russie rende la pareille face à une escalade de l’agression, mais la base de cette évaluation ne vient apparemment de rien de plus que le fait que la Russie ne l’a pas encore fait....
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Les Russes disent que les USA prévoit une attaque chimique sous faux drapeau en Ukraine. Ont-ils raison ?
ANALYSE
(traduction automatique) - LifeSiteNews - USA – 6 mars 2023
The Russians say America is planning a ‘false flag’ chemical attack in Ukraine. Are they right?
Il n'y a aucune chance réaliste de vaincre l'armée russe sur le terrain sans une implication directe de l'OTAN. Une attaque chimique galvaniserait un soutien occidental vacillant et fournirait un casus belli parfait pour l'implication directe des forces de l'OTAN.
(LifeSiteNews) — Des rapports récents en provenance de Russie et d'ailleurs font planer le spectre d'une attaque chimique « sous fausse bannière » mise en scène par les États-Unis en Ukraine. Un tel événement déclencherait sûrement l'indignation en Occident, dont le soutien à la guerre contre la Russie en Ukraine est en déclin. Selon un ministre russe de la Défense, Igor Kirillov, les États-Unis ont mis en garde contre une attaque chimique de la Russie, tout en transportant des agents de guerre chimique sur la ligne de front. Dans une présentation sur le sujet, il a présenté plusieurs images montrant certaines, mais pas toutes, des preuves de ses affirmations.
Kirillov soutient que l'ancien ambassadeur américain à Moscou, John Sullivan, a fait remarquer lors d'une conférence le 22 février que «la Russie se prépare à utiliser des armes chimiques dans l'opération militaire spéciale». Les Russes affirment avoir des preuves que les agents chimiques nécessaires pour organiser une attaque ont été livrés à Kramatorsk le 10 février 2023. En tout, il y avait 16 caisses métalliques hermétiquement fermées dans le wagon. La moitié d'entre eux portaient le marquage d'un danger chimique, l'inscription BZ, ainsi que le marquage à deux bandes rouges correspondant à la catégorie des agents chimiques à effet incapacitant temporaire.
De plus, les Russes soulignent une importante livraison récente de vêtements de protection et d'antidotes. Prises ensemble, ces livraisons présentent un cas convaincant à Kirillov, qui dit : «Les faits de la livraison simultanée de produits chimiques toxiques et de moyens de protection contre eux témoignent de la tentative d'organiser des provocations à grande échelle en utilisant l'agent chimique psychotrope de combat BZ dans la zone de conflit.»
La première question doit être traitée avec la mise en garde qu'il s'agit d'une guerre et que les deux parties feront des revendications qui ne doivent pas être acceptées au pied de la lettre. Les affirmations russes sont-elles avérées ? En partie – ils n'ont pas tout montré. Ils affirment avoir photographié des conteneurs en train d'être déchargés à Kramatorsk, à une cinquantaine de kilomètres de la ligne de front actuelle. Alors que les Russes encerclent Bakhmut et que les Ukrainiens se retirent de cette position de première ligne fortement fortifiée, les défenses de l'Ukraine sont considérablement affaiblies. Des milliers de soldats ukrainiens par jour ont été sacrifiés pour reporter cette retraite, car toute nouvelle de défaite joue mal dans la campagne médiatique nécessaire pour prolonger la guerre. Cette guerre ne concerne pas que l'Ukraine. Il s'agit de « liquider » la Russie, comme l'a justement observé le président Vladimir Poutine la semaine dernière. Il n'y a aucune chance réaliste de vaincre l'armée russe sur le terrain sans une implication directe de l'OTAN. Une attaque chimique galvaniserait un soutien occidental vacillant et fournirait un casus belli parfait pour l'implication directe des forces de l'OTAN.
Bien sûr, un tel conflit serait impossible à contenir sous le seuil nucléaire, puisque son objectif est la destruction de l'armée russe et le renversement de son gouvernement. Cela signifie qu'elle présenterait une deuxième menace existentielle d'un ordre bien plus grand que la première – l'absorption de l'Ukraine dans l'OTAN. Une telle menace est le tout dernier recours en vertu duquel les Russes utiliseraient des armes nucléaires. Alors que les renversements du champ de bataille se poursuivent, l'Occident a gagné la guerre de propagande chez lui. Les médias occidentaux préparent leurs populations à une attaque chimique de la Russie depuis mars 2022, comme le montre ce reportage de la BBC :
«Certains analystes militaires craignent que si l'assaut russe à venir dans le Donbass n'atteigne pas ses objectifs, alors, en désespoir de cause, le président Poutine pourrait autoriser l'utilisation d'armes chimiques contre des défenseurs obstinés. Si la Russie devait utiliser des armes comme le gaz toxique dans cette guerre, cela serait considéré comme franchissant une ligne rouge majeure, ce qui inciterait très probablement l'Occident à agir.»
Suite à ce récit, créé comme une explication facile ce que qu`il y a attendre, les Russes vont perdre et recourir à la guerre chimique et biologique. Le fait que les Russes ne perdent pas n'a pas encore vraiment percé dans le sens de la réalité. Les médias nous disent depuis un an que Poutine est fou, mourant, que ses armées désertent et que son artillerie est à court de munitions. Les Russes occupent désormais le cinquième de l'Ukraine contenant l'essentiel de son industrie, de son agriculture et de la population russe.
Les économies européennes, et non celles de la Russie, souffrent des pires conditions depuis la Seconde Guerre mondiale, même les États-Unis sont confrontés à la stagflation. Les États-Unis ont fait sauter le plus grand gazoduc d'Allemagne, et ils continuent d'inonder un pays ou il y a énormément de corruption d'armes et d'argent, n'ayant rien appris de la débâcle de l'Afghanistan. Cela ressemble-t-il à "gagner" ? Il n'y a tout simplement aucune raison pour que les Russes gazent leurs compatriotes russophones. Deuxièmement, la steppe de la mer Noire - la partie sud-est de l'Ukraine - connaît des vents qui ramèneraient probablement une grande partie du nuage toxique en Russie.
Le président des États-Unis s'exprimait en mars dernier sur la «ligne rouge» de la BBC, avertissant d'un "prix sévère" à payer si la Russie avait recours à la guerre chimique. L'Occident ( ce sont les mondialistes qui font celà) est-il capable de faire cela ? Seymour Hersh, qui n'a récemment pas fait la une des journaux pour avoir détaillé l'opération américaine visant à faire sauter les pipelines allemands, a également affirmé que des attaques au gaz avaient été organisées en Syrie pour susciter un soutien à la guerre, indiquant que la Turquie, alliée des États-Unis et membre de l'OTAN, était fortement impliquée dans une telle tentative.
Human Rights International a allégué à plusieurs reprises des attaques sous fausse bannière en Syrie, qu'il documente ici.
Pour la communauté basée sur la réalité, la question troublante des laboratoires d'armes biologiques américains en Ukraine demeure. Les Chinois ont appelé à une enquête sur ces installations, dont l'existence est niée par les médias grand public mais est prouvée dans le témoignage de Victoria Nuland qui a déclaré au Congrès que les États-Unis avaient des «installations de recherche biologique» en Ukraine, et que «nous sommes maintenant en fait, très préoccupés par le fait que les troupes russes… pourraient chercher à prendre le contrôle de ces laboratoires, nous travaillons donc avec les Ukrainiens sur la manière dont ils peuvent empêcher que l'un de ces matériaux de recherche ne tombe entre les mains des forces russes si elles s'approchent.» ( encore une preuve que les mondialistes sont des menteurs).
Nos dirigeants (mondialistes) ont la forme. Ils nous ont trompés en applaudissant les atrocités au Moyen-Orient ( guerre en Syrie et en Libye et soutien a des groupes islamistes) , nous ont terrifiés dans nos maisons sous confinement du COVID et nous ont fait haïr par nos amis et nos proches à cause d'une maladie qui a disparu avec le déclenchement de cette guerre. Ces gens sont dangereux et tant qu'ils restent au pouvoir, rien de ce qu'ils nous disent n'est digne de confiance. Priez pour la paix, aidez vos amis et trouvez un moyen de vous expliquer aux personnes avec lesquelles vous n'êtes pas d'accord.
ANALYSE
(traduction automatique) - LifeSiteNews - USA – 6 mars 2023
The Russians say America is planning a ‘false flag’ chemical attack in Ukraine. Are they right?
Il n'y a aucune chance réaliste de vaincre l'armée russe sur le terrain sans une implication directe de l'OTAN. Une attaque chimique galvaniserait un soutien occidental vacillant et fournirait un casus belli parfait pour l'implication directe des forces de l'OTAN.
(LifeSiteNews) — Des rapports récents en provenance de Russie et d'ailleurs font planer le spectre d'une attaque chimique « sous fausse bannière » mise en scène par les États-Unis en Ukraine. Un tel événement déclencherait sûrement l'indignation en Occident, dont le soutien à la guerre contre la Russie en Ukraine est en déclin. Selon un ministre russe de la Défense, Igor Kirillov, les États-Unis ont mis en garde contre une attaque chimique de la Russie, tout en transportant des agents de guerre chimique sur la ligne de front. Dans une présentation sur le sujet, il a présenté plusieurs images montrant certaines, mais pas toutes, des preuves de ses affirmations.
Kirillov soutient que l'ancien ambassadeur américain à Moscou, John Sullivan, a fait remarquer lors d'une conférence le 22 février que «la Russie se prépare à utiliser des armes chimiques dans l'opération militaire spéciale». Les Russes affirment avoir des preuves que les agents chimiques nécessaires pour organiser une attaque ont été livrés à Kramatorsk le 10 février 2023. En tout, il y avait 16 caisses métalliques hermétiquement fermées dans le wagon. La moitié d'entre eux portaient le marquage d'un danger chimique, l'inscription BZ, ainsi que le marquage à deux bandes rouges correspondant à la catégorie des agents chimiques à effet incapacitant temporaire.
De plus, les Russes soulignent une importante livraison récente de vêtements de protection et d'antidotes. Prises ensemble, ces livraisons présentent un cas convaincant à Kirillov, qui dit : «Les faits de la livraison simultanée de produits chimiques toxiques et de moyens de protection contre eux témoignent de la tentative d'organiser des provocations à grande échelle en utilisant l'agent chimique psychotrope de combat BZ dans la zone de conflit.»
La première question doit être traitée avec la mise en garde qu'il s'agit d'une guerre et que les deux parties feront des revendications qui ne doivent pas être acceptées au pied de la lettre. Les affirmations russes sont-elles avérées ? En partie – ils n'ont pas tout montré. Ils affirment avoir photographié des conteneurs en train d'être déchargés à Kramatorsk, à une cinquantaine de kilomètres de la ligne de front actuelle. Alors que les Russes encerclent Bakhmut et que les Ukrainiens se retirent de cette position de première ligne fortement fortifiée, les défenses de l'Ukraine sont considérablement affaiblies. Des milliers de soldats ukrainiens par jour ont été sacrifiés pour reporter cette retraite, car toute nouvelle de défaite joue mal dans la campagne médiatique nécessaire pour prolonger la guerre. Cette guerre ne concerne pas que l'Ukraine. Il s'agit de « liquider » la Russie, comme l'a justement observé le président Vladimir Poutine la semaine dernière. Il n'y a aucune chance réaliste de vaincre l'armée russe sur le terrain sans une implication directe de l'OTAN. Une attaque chimique galvaniserait un soutien occidental vacillant et fournirait un casus belli parfait pour l'implication directe des forces de l'OTAN.
Bien sûr, un tel conflit serait impossible à contenir sous le seuil nucléaire, puisque son objectif est la destruction de l'armée russe et le renversement de son gouvernement. Cela signifie qu'elle présenterait une deuxième menace existentielle d'un ordre bien plus grand que la première – l'absorption de l'Ukraine dans l'OTAN. Une telle menace est le tout dernier recours en vertu duquel les Russes utiliseraient des armes nucléaires. Alors que les renversements du champ de bataille se poursuivent, l'Occident a gagné la guerre de propagande chez lui. Les médias occidentaux préparent leurs populations à une attaque chimique de la Russie depuis mars 2022, comme le montre ce reportage de la BBC :
«Certains analystes militaires craignent que si l'assaut russe à venir dans le Donbass n'atteigne pas ses objectifs, alors, en désespoir de cause, le président Poutine pourrait autoriser l'utilisation d'armes chimiques contre des défenseurs obstinés. Si la Russie devait utiliser des armes comme le gaz toxique dans cette guerre, cela serait considéré comme franchissant une ligne rouge majeure, ce qui inciterait très probablement l'Occident à agir.»
Suite à ce récit, créé comme une explication facile ce que qu`il y a attendre, les Russes vont perdre et recourir à la guerre chimique et biologique. Le fait que les Russes ne perdent pas n'a pas encore vraiment percé dans le sens de la réalité. Les médias nous disent depuis un an que Poutine est fou, mourant, que ses armées désertent et que son artillerie est à court de munitions. Les Russes occupent désormais le cinquième de l'Ukraine contenant l'essentiel de son industrie, de son agriculture et de la population russe.
Les économies européennes, et non celles de la Russie, souffrent des pires conditions depuis la Seconde Guerre mondiale, même les États-Unis sont confrontés à la stagflation. Les États-Unis ont fait sauter le plus grand gazoduc d'Allemagne, et ils continuent d'inonder un pays ou il y a énormément de corruption d'armes et d'argent, n'ayant rien appris de la débâcle de l'Afghanistan. Cela ressemble-t-il à "gagner" ? Il n'y a tout simplement aucune raison pour que les Russes gazent leurs compatriotes russophones. Deuxièmement, la steppe de la mer Noire - la partie sud-est de l'Ukraine - connaît des vents qui ramèneraient probablement une grande partie du nuage toxique en Russie.
Le président des États-Unis s'exprimait en mars dernier sur la «ligne rouge» de la BBC, avertissant d'un "prix sévère" à payer si la Russie avait recours à la guerre chimique. L'Occident ( ce sont les mondialistes qui font celà) est-il capable de faire cela ? Seymour Hersh, qui n'a récemment pas fait la une des journaux pour avoir détaillé l'opération américaine visant à faire sauter les pipelines allemands, a également affirmé que des attaques au gaz avaient été organisées en Syrie pour susciter un soutien à la guerre, indiquant que la Turquie, alliée des États-Unis et membre de l'OTAN, était fortement impliquée dans une telle tentative.
Human Rights International a allégué à plusieurs reprises des attaques sous fausse bannière en Syrie, qu'il documente ici.
Pour la communauté basée sur la réalité, la question troublante des laboratoires d'armes biologiques américains en Ukraine demeure. Les Chinois ont appelé à une enquête sur ces installations, dont l'existence est niée par les médias grand public mais est prouvée dans le témoignage de Victoria Nuland qui a déclaré au Congrès que les États-Unis avaient des «installations de recherche biologique» en Ukraine, et que «nous sommes maintenant en fait, très préoccupés par le fait que les troupes russes… pourraient chercher à prendre le contrôle de ces laboratoires, nous travaillons donc avec les Ukrainiens sur la manière dont ils peuvent empêcher que l'un de ces matériaux de recherche ne tombe entre les mains des forces russes si elles s'approchent.» ( encore une preuve que les mondialistes sont des menteurs).
Nos dirigeants (mondialistes) ont la forme. Ils nous ont trompés en applaudissant les atrocités au Moyen-Orient ( guerre en Syrie et en Libye et soutien a des groupes islamistes) , nous ont terrifiés dans nos maisons sous confinement du COVID et nous ont fait haïr par nos amis et nos proches à cause d'une maladie qui a disparu avec le déclenchement de cette guerre. Ces gens sont dangereux et tant qu'ils restent au pouvoir, rien de ce qu'ils nous disent n'est digne de confiance. Priez pour la paix, aidez vos amis et trouvez un moyen de vous expliquer aux personnes avec lesquelles vous n'êtes pas d'accord.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Crise - Russie-USA-OTAN - au sujet de l`Ukraine
Une évaluation géopolitique de l`Ukraine datant de 1998 suivie de Russie-Ukraine : L’acte d’accusation de Poutine éloigne toute négociation
Source: Dictionnaire de Géopolitique - Chauprade - Thual
Ukraine: Sur la plan de la géopolitique interne l`Ukraine est composée de trois parties: à l`est une Ukraine a forte population russes, au centre une Ukraine ukrainienne, à l`ouest une Ukraine galicienne et ruthénienne très marquée par son appartenance à l`Autriche-Hongrie, par sa culture catholique et qui s`apparente plus a l`Europe centrale qu`au monde russo-ukrainien. Un tel clivage constitue une certaine fragilité pour le pays. L`Ukraine malgré la fin du système soviétique est restée très dépendante de l`économie russe et de l`ancien espace économique du COMECON, Depuis l`indépendance la situation économique s`est gravement dégradée. L`Ukraine de l`est regarde vers le monde russe pendant que l`Ukraine de l`ouest regarde vers l`Europe.
Russie-Ukraine : L’acte d’accusation de Poutine éloigne toute négociation
La Nuova Bussolla – site catholique italien – traduction automatique
L'incriminazione di Putin allontana qualsiasi negoziato
L’ordre d’arrestation du président russe, accusé de crimes de guerre, par la Cour pénale internationale est une décision politique qui vise à isoler Poutine et à favoriser un changement de régime à Moscou ; Mais cela rend plus probable une nouvelle escalade du conflit et supprime la possibilité de négociation. Le président chinois Xi Jinping devrait se rendre à Moscou aujourd’hui.
Le mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour crimes de guerre émis par la Cour pénale internationale (CPI) a été qualifié de « justifié » par le président américain Joe Biden et a été accueilli favorablement et même accueilli avec enthousiasme dans plusieurs pays européens.
Le doute demeure cependant de savoir si les différents dirigeants et ministres qui se sont exprimés en ce sens en Occident ont la perception réelle du sens et des conséquences possibles d’une initiative juridique qui risque d’écarter définitivement toute hypothèse de négociation pour mettre fin à la guerre en Ukraine, élargit le fossé qui sépare la Russie de l’Occident et rapproche encore plus l’escalade possible du conflit.
Traiter le dirigeant d’une grande puissance nucléaire, un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies comme la Russie, comme un criminel aura de graves conséquences, en particulier pour l’Europe, également parce que le bon sens voudrait qu’il ne s’agisse pas d’essayer avec insistance d’élever le niveau de confrontation avec la Russie si vous n’avez pas au moins la certitude d’être prêt à y faire face, peut-être même avec une chance raisonnable de l’emporter.
D’un point de vue juridique, le mandat d’arrêt de la CPI semble quelque peu grotesque. Non seulement parce que les procès de Nuremberg sont finalement faits (également par prudence) aux ennemis déjà vaincus, à la fin de la guerre. A moins de vouloir considérer Vladimir Poutine au même titre que le soudanais Bashir ou le Libyen Kadhafi, dirigeants de nations certes moins influentes que la Russie, inculpés par la CPI seulement lorsque les États-Unis avaient décidé de les écarter et dont le sort semblait scellé, alors que la défaite et la « liquidation » de Poutine aujourd’hui ne peuvent certainement pas être tenues pour acquises.
Ce n’est pas un hasard si la même Cour n’a jamais donné suite aux enquêtes et aux inculpations même détaillées de crimes de guerre dont les Anglo-Américains étaient accusés en Irak et en Afghanistan. (Syrie – Lybie). Si la prétention de la CPI à La Haye est d’exercer la justice internationale sur les crimes de guerre, alors elle doit s’appliquer à tous et ne peut pas être seulement un instrument des vainqueurs sur les vaincus ou utile pour exercer des pressions au nom d’un belligérant sur l’autre.
Dans chaque guerre, tous les belligérants sont exposés au risque d’accusations similaires et, juste pour se protéger de tout risque d’incrimination, de nombreuses nations n’ont pas signé le Statut de Rome avec lequel en 2002 la CPI (qui n’est pas un organe des Nations Unies) a été créée, reconnu par 123 États mais pas par beaucoup d’autres, y compris les États-Unis, La Russie, la Chine, Israël, tandis que l’Ukraine avait adhéré mais n’avait jamais ratifié son adhésion.
Il est donc grotesque qu’aux États-Unis et en Ukraine, on se réjouisse d’un mandat judiciaire que ces mêmes États prennent soin de ne pas reconnaître, mais ce qui est encore plus grotesque, c’est que c’est le procureur en chef de la CPI, le Britannique Karim Khan, qui a demandé l’arrestation de Poutine et que le président de la CPI, le magistrat polonais Piotr Hofmansky, l’a accordé. Deux personnalités dont la nationalité arrive en tête de liste de l’hostilité envers la Russie et Poutine. Il ne fait donc aucun doute qu’il s’agit d’un mandat d’arrêt d’une valeur purement politique, comme le démontre également la teneur des accusations.
Quant aux crimes de guerre, il ne fait aucun doute que dans le conflit qui dure depuis 13 mois (et neuf ans - 2014), ils ont été commis par les Russes ainsi que par les Ukrainiens. Comme cela arrive dans toutes les guerres et surtout dans les guerres civiles qui divisent les mêmes personnes en deux comme cela s’est produit en ex-Yougoslavie et comme cela s’est produit depuis 2014 en Ukraine.
L’année dernière, Amnesty International a recensé un nombre important de crimes de guerre commis par les troupes de Kiev dans le Donbass dans un rapport détaillé, mais aucun tribunal international n’a enquêté ni émis de mandats d’arrêt contre Zelensky ou des politiciens et soldats ukrainiens. Au contraire, la politique et les médias ont monté un « procès » contre Amnesty International, qui avait osé critiquer l’utilisation de civils du Donbass comme bouclier pour le déploiement de troupes et d’artillerie ukrainiennes au milieu des maisons et des écoles.
Aucune réaction des solons du droit international, même face aux images de prisonniers russes blessés à la kalachnikovs après la reddition ou à celles des soldats de Moscou blessés sur le champ de bataille et exécutés à coups de balles à la tête par les militaires de Kiev, alors qu’en Europe depuis des mois, des procès contre Poutine et les représentants du gouvernement russe ont été demandés (la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen le fait régulièrement).
L’accusation d’enlèvement d’enfants et de déportation de la population ukrainienne vers la Russie montre une fois de plus comment la CPI a accepté exclusivement des causes sur la question les évaluations de Kiev (qui a fourni des preuves unilatérales de 600 cas de déportation d’enfants), qui a naturellement toujours nié qu’il y ait une partie de la population ukrainienne alignée sur les Russes afin de ne pas avoir à admettre que ce conflit est aussi, depuis son déclenchement en 2014, une guerre civile. Terme dont l’utilisation n’est pas punie par hasard de prison par les lois de Kiev.
Les Russes prétendent plutôt avoir évacué des civils et surtout des mineurs pour les sauver de la guerre et de plus de nombreux enfants, femmes et personnes âgées ont été amenés en Russie, en particulier à Rostov et dans d’autres régions frontalières, depuis le début du conflit dans le Donbass, en 2014.
Il est indéniable que dans cette guerre, précisément en raison de sa nature « civile », le contrôle et le consentement de la population font partie des objectifs des deux belligérants, mais on ne peut pas non plus nier que la Russie est aujourd’hui la nation qui accueille le plus grand nombre de réfugiés ukrainiens et il est difficile de croire que des millions d’Ukrainiens qui ont trouvé refuge en Russie ont été déportés.
Les dernières données du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) indiquent que la Russie accueille le plus grand nombre de réfugiés ukrainiens, près de 3 millions, soit près du double du nombre de réfugiés ukrainiens, un pays à la deuxième place dans le classement des réfugiés ukrainiens accueillant. Pourtant, que cela nous plaise ou non, il n’est pas difficile de remarquer que dans les territoires ukrainiens tenus par les Russes et leurs alliés vivent de nombreux Ukrainiens fidèles à Moscou, comme à Marioupol.
Encore plus difficile de ne pas remarquer (même si les médias n’en parlent pas beaucoup) que des milliers de civils préfèrent rester dans les villes contestées le long de la ligne de front des 800 kilomètres de la guerre en Ukraine. Des gens qui risquent leur vie entre les bombardements et les combats, qui survivent dans des sous-sols et qui refusent l’évacuation, en partie pour ne pas quitter leurs maisons, mais aussi en partie parce qu’ils attendent l’arrivée des troupes russes. A Bakhmut, comme dans d’autres zones du front où les Russes sont à l’offensive, la police ukrainienne procède à des évacuations forcées de civils, transférés vers l’ouest contre leur volonté. Pourtant, aucun tribunal ne semble prêt à les appeler des déportations.
Beaucoup aux États-Unis soulignent l’erreur de l’administration Biden en soutenant l’initiative d’un tribunal non reconnu par Washington et qui pourrait pointer du doigt les États-Unis demain, d’autres soulignent que le mandat d’arrêt est annoncé à la veille de la visite du dirigeant chinois Xi Jinping à Moscou avec l’objectif clair d’affaiblir le président russe lors du sommet bilatéral.
Il n’est pas exclu que parmi les objectifs politiques du mandat d’arrêt, il y ait précisément celui d’isoler Poutine et d’inciter les dirigeants de Moscou à le chasser du Kremlin en faisant de lui le bouc émissaire du conflit en Ukraine.
Un pari risqué pour au moins deux raisons. Tout d’abord, le mandat d’arrêt pourrait renforcer le consensus autour de Poutine en confirmant davantage, après l’aide militaire massive des pays de l’OTAN à Kiev, le récit du Kremlin qui dépeint ce conflit comme une « nouvelle guerre patriotique » nécessaire pour répondre à la menace de l’Occident qui entend isoler et vaincre la Russie.
Une évaluation qui dissipera toute hypothèse de solution négociée à la guerre. De plus, compte tenu des personnalités éminentes qui ont émergé à la suite du conflit en Ukraine, rien ne prouve qu’un successeur de Poutine soit plus modéré ou plus enclin à accepter un retrait des fronts ukrainiens qui aurait le goût amer d’une défaite à Moscou. Au contraire, c’est le contraire qui est vrai.
Source: Dictionnaire de Géopolitique - Chauprade - Thual
Ukraine: Sur la plan de la géopolitique interne l`Ukraine est composée de trois parties: à l`est une Ukraine a forte population russes, au centre une Ukraine ukrainienne, à l`ouest une Ukraine galicienne et ruthénienne très marquée par son appartenance à l`Autriche-Hongrie, par sa culture catholique et qui s`apparente plus a l`Europe centrale qu`au monde russo-ukrainien. Un tel clivage constitue une certaine fragilité pour le pays. L`Ukraine malgré la fin du système soviétique est restée très dépendante de l`économie russe et de l`ancien espace économique du COMECON, Depuis l`indépendance la situation économique s`est gravement dégradée. L`Ukraine de l`est regarde vers le monde russe pendant que l`Ukraine de l`ouest regarde vers l`Europe.
Russie-Ukraine : L’acte d’accusation de Poutine éloigne toute négociation
La Nuova Bussolla – site catholique italien – traduction automatique
L'incriminazione di Putin allontana qualsiasi negoziato
L’ordre d’arrestation du président russe, accusé de crimes de guerre, par la Cour pénale internationale est une décision politique qui vise à isoler Poutine et à favoriser un changement de régime à Moscou ; Mais cela rend plus probable une nouvelle escalade du conflit et supprime la possibilité de négociation. Le président chinois Xi Jinping devrait se rendre à Moscou aujourd’hui.
Le mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour crimes de guerre émis par la Cour pénale internationale (CPI) a été qualifié de « justifié » par le président américain Joe Biden et a été accueilli favorablement et même accueilli avec enthousiasme dans plusieurs pays européens.
Le doute demeure cependant de savoir si les différents dirigeants et ministres qui se sont exprimés en ce sens en Occident ont la perception réelle du sens et des conséquences possibles d’une initiative juridique qui risque d’écarter définitivement toute hypothèse de négociation pour mettre fin à la guerre en Ukraine, élargit le fossé qui sépare la Russie de l’Occident et rapproche encore plus l’escalade possible du conflit.
Traiter le dirigeant d’une grande puissance nucléaire, un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies comme la Russie, comme un criminel aura de graves conséquences, en particulier pour l’Europe, également parce que le bon sens voudrait qu’il ne s’agisse pas d’essayer avec insistance d’élever le niveau de confrontation avec la Russie si vous n’avez pas au moins la certitude d’être prêt à y faire face, peut-être même avec une chance raisonnable de l’emporter.
D’un point de vue juridique, le mandat d’arrêt de la CPI semble quelque peu grotesque. Non seulement parce que les procès de Nuremberg sont finalement faits (également par prudence) aux ennemis déjà vaincus, à la fin de la guerre. A moins de vouloir considérer Vladimir Poutine au même titre que le soudanais Bashir ou le Libyen Kadhafi, dirigeants de nations certes moins influentes que la Russie, inculpés par la CPI seulement lorsque les États-Unis avaient décidé de les écarter et dont le sort semblait scellé, alors que la défaite et la « liquidation » de Poutine aujourd’hui ne peuvent certainement pas être tenues pour acquises.
Ce n’est pas un hasard si la même Cour n’a jamais donné suite aux enquêtes et aux inculpations même détaillées de crimes de guerre dont les Anglo-Américains étaient accusés en Irak et en Afghanistan. (Syrie – Lybie). Si la prétention de la CPI à La Haye est d’exercer la justice internationale sur les crimes de guerre, alors elle doit s’appliquer à tous et ne peut pas être seulement un instrument des vainqueurs sur les vaincus ou utile pour exercer des pressions au nom d’un belligérant sur l’autre.
Dans chaque guerre, tous les belligérants sont exposés au risque d’accusations similaires et, juste pour se protéger de tout risque d’incrimination, de nombreuses nations n’ont pas signé le Statut de Rome avec lequel en 2002 la CPI (qui n’est pas un organe des Nations Unies) a été créée, reconnu par 123 États mais pas par beaucoup d’autres, y compris les États-Unis, La Russie, la Chine, Israël, tandis que l’Ukraine avait adhéré mais n’avait jamais ratifié son adhésion.
Il est donc grotesque qu’aux États-Unis et en Ukraine, on se réjouisse d’un mandat judiciaire que ces mêmes États prennent soin de ne pas reconnaître, mais ce qui est encore plus grotesque, c’est que c’est le procureur en chef de la CPI, le Britannique Karim Khan, qui a demandé l’arrestation de Poutine et que le président de la CPI, le magistrat polonais Piotr Hofmansky, l’a accordé. Deux personnalités dont la nationalité arrive en tête de liste de l’hostilité envers la Russie et Poutine. Il ne fait donc aucun doute qu’il s’agit d’un mandat d’arrêt d’une valeur purement politique, comme le démontre également la teneur des accusations.
Quant aux crimes de guerre, il ne fait aucun doute que dans le conflit qui dure depuis 13 mois (et neuf ans - 2014), ils ont été commis par les Russes ainsi que par les Ukrainiens. Comme cela arrive dans toutes les guerres et surtout dans les guerres civiles qui divisent les mêmes personnes en deux comme cela s’est produit en ex-Yougoslavie et comme cela s’est produit depuis 2014 en Ukraine.
L’année dernière, Amnesty International a recensé un nombre important de crimes de guerre commis par les troupes de Kiev dans le Donbass dans un rapport détaillé, mais aucun tribunal international n’a enquêté ni émis de mandats d’arrêt contre Zelensky ou des politiciens et soldats ukrainiens. Au contraire, la politique et les médias ont monté un « procès » contre Amnesty International, qui avait osé critiquer l’utilisation de civils du Donbass comme bouclier pour le déploiement de troupes et d’artillerie ukrainiennes au milieu des maisons et des écoles.
Aucune réaction des solons du droit international, même face aux images de prisonniers russes blessés à la kalachnikovs après la reddition ou à celles des soldats de Moscou blessés sur le champ de bataille et exécutés à coups de balles à la tête par les militaires de Kiev, alors qu’en Europe depuis des mois, des procès contre Poutine et les représentants du gouvernement russe ont été demandés (la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen le fait régulièrement).
L’accusation d’enlèvement d’enfants et de déportation de la population ukrainienne vers la Russie montre une fois de plus comment la CPI a accepté exclusivement des causes sur la question les évaluations de Kiev (qui a fourni des preuves unilatérales de 600 cas de déportation d’enfants), qui a naturellement toujours nié qu’il y ait une partie de la population ukrainienne alignée sur les Russes afin de ne pas avoir à admettre que ce conflit est aussi, depuis son déclenchement en 2014, une guerre civile. Terme dont l’utilisation n’est pas punie par hasard de prison par les lois de Kiev.
Les Russes prétendent plutôt avoir évacué des civils et surtout des mineurs pour les sauver de la guerre et de plus de nombreux enfants, femmes et personnes âgées ont été amenés en Russie, en particulier à Rostov et dans d’autres régions frontalières, depuis le début du conflit dans le Donbass, en 2014.
Il est indéniable que dans cette guerre, précisément en raison de sa nature « civile », le contrôle et le consentement de la population font partie des objectifs des deux belligérants, mais on ne peut pas non plus nier que la Russie est aujourd’hui la nation qui accueille le plus grand nombre de réfugiés ukrainiens et il est difficile de croire que des millions d’Ukrainiens qui ont trouvé refuge en Russie ont été déportés.
Les dernières données du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) indiquent que la Russie accueille le plus grand nombre de réfugiés ukrainiens, près de 3 millions, soit près du double du nombre de réfugiés ukrainiens, un pays à la deuxième place dans le classement des réfugiés ukrainiens accueillant. Pourtant, que cela nous plaise ou non, il n’est pas difficile de remarquer que dans les territoires ukrainiens tenus par les Russes et leurs alliés vivent de nombreux Ukrainiens fidèles à Moscou, comme à Marioupol.
Encore plus difficile de ne pas remarquer (même si les médias n’en parlent pas beaucoup) que des milliers de civils préfèrent rester dans les villes contestées le long de la ligne de front des 800 kilomètres de la guerre en Ukraine. Des gens qui risquent leur vie entre les bombardements et les combats, qui survivent dans des sous-sols et qui refusent l’évacuation, en partie pour ne pas quitter leurs maisons, mais aussi en partie parce qu’ils attendent l’arrivée des troupes russes. A Bakhmut, comme dans d’autres zones du front où les Russes sont à l’offensive, la police ukrainienne procède à des évacuations forcées de civils, transférés vers l’ouest contre leur volonté. Pourtant, aucun tribunal ne semble prêt à les appeler des déportations.
Beaucoup aux États-Unis soulignent l’erreur de l’administration Biden en soutenant l’initiative d’un tribunal non reconnu par Washington et qui pourrait pointer du doigt les États-Unis demain, d’autres soulignent que le mandat d’arrêt est annoncé à la veille de la visite du dirigeant chinois Xi Jinping à Moscou avec l’objectif clair d’affaiblir le président russe lors du sommet bilatéral.
Il n’est pas exclu que parmi les objectifs politiques du mandat d’arrêt, il y ait précisément celui d’isoler Poutine et d’inciter les dirigeants de Moscou à le chasser du Kremlin en faisant de lui le bouc émissaire du conflit en Ukraine.
Un pari risqué pour au moins deux raisons. Tout d’abord, le mandat d’arrêt pourrait renforcer le consensus autour de Poutine en confirmant davantage, après l’aide militaire massive des pays de l’OTAN à Kiev, le récit du Kremlin qui dépeint ce conflit comme une « nouvelle guerre patriotique » nécessaire pour répondre à la menace de l’Occident qui entend isoler et vaincre la Russie.
Une évaluation qui dissipera toute hypothèse de solution négociée à la guerre. De plus, compte tenu des personnalités éminentes qui ont émergé à la suite du conflit en Ukraine, rien ne prouve qu’un successeur de Poutine soit plus modéré ou plus enclin à accepter un retrait des fronts ukrainiens qui aurait le goût amer d’une défaite à Moscou. Au contraire, c’est le contraire qui est vrai.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Otan:30 000 soldats au porte de la Russie
» Les pays membres de l'OTAN divisés sur une éventuelle guerre avec la Russie
» GOUVERNEMENT ROYALISTE PROVISOIRE : AU SUJET DE LA CRISE SOCIALE
» Un analyste financier qui avait prédit la derniere crise annonce une crise 10 fois pire d`ici 1 an!
» « Nous ne traversons pas une crise politique, mais une crise de la démocratie »
» Les pays membres de l'OTAN divisés sur une éventuelle guerre avec la Russie
» GOUVERNEMENT ROYALISTE PROVISOIRE : AU SUJET DE LA CRISE SOCIALE
» Un analyste financier qui avait prédit la derniere crise annonce une crise 10 fois pire d`ici 1 an!
» « Nous ne traversons pas une crise politique, mais une crise de la démocratie »
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum