Neuvaine au Sacré-Cœur de Jésus : Sixième jour : Poser des gestes

par Lumen Mar 13 Juin 2023 - 12:17

Poser des gestes

Sixième jour

Neuvaine au Sacré-Cœur de Jésus : Sixième jour : Poser des gestes SacreCoeur

Bonjour, bienvenue à toi aujourd’hui. Ça me fait plaisir de te retrouver, on poursuit encore ensemble notre neuvaine au Sacré-Cœur. Nous sommes déjà rendus à notre sixième journée. Mais aujourd’hui, c’est une journée extraordinaire et c’est pour cela que j’ai revêtu les couleurs, je dirais, d’époque : le rouge. Je me situe dans le contexte comme on dirait aussi. Et j’ai pris un chandail rouge qu’il y avait à l’accueil. Et j’ai dit : « Allons-y, c’est une journée d’amour ! » C’est une journée d’amour parce que ça va être une journée de réparation. Mais attends un petit peu, ne raccroche pas tout de suite. Il y en a qui veulent raccrocher lorsqu’ils entendent le mot réparation. Puis, ne ferme surtout pas ton cœur en disant non, non, je ne veux pas faire de sacrifices. Attends. Nous allons écouter d’abord ce que Jésus a dit à Marguerite-Marie. Je pense qu’après, on va bien comprendre ensemble. Jésus disait à Marguerite-Marie : « Les ingratitudes et les méconnaissances me sont beaucoup plus sensibles que tout ce que J’ai souffert dans ma passion. » Et on sait comment Jésus a souffert dans sa passion. Je recommence : « Les ingratitudes et les méconnaissances me sont beaucoup plus sensibles que tout ce que J’ai souffert dans ma passion. »
Jésus serait-Il sensible ? Oui. Très sensible. Regarde comment Il a été sensible avec Marie-Madeleine quand elle a versé du parfum sur ses pieds. Il était entré pour un repas chez Simon. Simon n’avait rien fait pour Lui et Marie-Madeleine a versé de l’huile sur ses pieds. Jésus va lui dire à Simon : « Toi, tu n’as rien fait pour moi, mais regarde ce qu’elle vient de faire pour Moi, alors laisse-la tranquille. » Et un peu plus tard, quand Jésus va être en croix, le mauvais larron insultait, injuriait Jésus et le bon larron lui a dit : « Un instant ! Toi et moi méritons ce que l’on a, mais Lui, Jésus, Il n’a rien fait. Laisse-Le tranquille, toi, laisse-Le tranquille ! », et il a protégé Jésus. Eh bien, Jésus a été très sensible à cela. Aujourd’hui, tu seras avec Moi dans le paradis. Tu t’es prononcé pour Moi, Je vais me prononcer pour toi. Quand tout le monde a voulu quitter Jésus avec la multiplication des pains et le grand discours qu’Il avait fait sur le pain de Vie, Jésus était touché de voir tout le monde qui voulait partir, qui voulait le quitter tout d’un coup. Et Il a regardé ses apôtres et leur a demandé : « Est-ce que vous autres aussi vous allez me quitter ? » Alors Pierre a pris la parole, poussé par l’Esprit, mais il a dit ce que l’Esprit mettait dans son cœur : « Jésus, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Et Jésus lui a répondu, en saint Matthieu, à cette profession de foi : « Tu es Pierre et sur cette pierre, Je bâtirai mon Église. »

Jésus est sensible, Jésus a un cœur humain, je t’en ai parlé dimanche avec le miracle de Buenos Aires. Jésus a un cœur pleinement humain qui vit encore aujourd’hui dans l’Eucharistie. Et chaque fois que tu communies, tu reçois son cœur dans tes mains, tu reçois sa vie de Dieu en toi.

Alors, comment va-t-on combler son cœur aujourd’hui devant toutes les ingratitudes et les non-reconnaissances ? Les ingratitudes, il n’y a pas d’autres mots à dire. La première chose qu’on va Lui dire aujourd’hui, c’est merci, merci pour tout ce qu’on a, pour tout ce que son Père nous a donné. Tout ce qu’Il a permis dans notre vie, tous les sacrements que l’on a reçus, toutes les Paroles qui nous ont fait vivre, on va Lui dire merci !

Puis après cela, on va Lui dire, comment je dirais, notre amour. Lui dire comment on L’aime, comment on L’admire. Parce qu’Il faut L’admirer, on n’en reste pas là, mais il faut d’abord L’admirer, Lui dire comment nous L’avons trouvé extraordinaire Jésus quand II est venu et qu’Il a guéri, ressuscité le fils de la veuve de Naïm. Comment Il s’est penché sur les pauvres, comment Il a toujours cherché humblement à faire la volonté de son Père. Comment Il a pardonné à Pierre, comment il a pardonné, Il a pardonné, comment Il m’a pardonné. Disons-Lui notre reconnaissance.

Puis après cela, livrons-Lui notre cœur. Jésus me voici, voici mon cœur, voici ma journée, voici mon ménage, voici les commissions que j’ai à faire. Me voici pour vivre ce jour avec Toi ! Je ne veux pas Te laisser de côté, simplement aller Te voir quand j’ai besoin de quelque chose ou aller Te voir quand je fais ma demi-heure de prière, je veux vivre toute ma journée avec Toi. Mon cœur, je Te le donne dans tout ce que va être cette journée. Je vais aller faire du ménage, alors viens avec moi Jésus. Je veux aller faire des commissions, alors viens avec moi. J’ai des appels à faire à mes enfants, viens avec moi. J’attends des téléphones Jésus, attend-les avec moi Jésus. Je ne veux pas te laisser seul, mais je vais tenir compte de ta présence par exemple, tout le temps. Alors, tout ce que je vais faire, je vais savoir que Tu es là.

Puis quand je vais parler, je vais savoir que Tu es là, je vais peut-être faire attention à ce que je vais dire de l’un ou de l’autre. Sais-Tu que c’est pas mal merveilleux de vivre avec Toi, tout le temps ? Seule ta simple présence fait que je m’améliore. Je T’aime Jésus, je T’aime vraiment. Puis je veux prendre du temps de silence avec Toi. Comme des amis qui sont ensemble parce que heureux ensemble. Comme des époux, comme une maman avec son enfant qui vont prendre une marche, qui s’assoient, qui se regardent, qui regardent un paysage ensemble, qui écoutent une musique ensemble. Ça me fait penser à toutes les musiques que j’ai écoutées avec papa. Il me disait : « Ma fille, viens t’asseoir au salon. Là, il faut que l’on écoute de la vraie musique. » Moi j’aimais la musique populaire et les chansons à succès. Et papa disait : « Il faut que tu te cultives, il faut que tu apprennes les classiques, viens t’asseoir à côté de moi, on va les écouter. » Des moments de grand amour filial.

Vivre ce temps avec Jésus, c’est ce que je te souhaite aujourd’hui, et fais-le au nom de l’humanité, c’est un titre que tu peux t’arroger. C’est un titre que tu peux prendre. Je suis à tes côtés, Jésus, au nom de toute l’humanité. Je vais suppléer aujourd’hui pour toute l’humanité. Je suis la représentante de toute l’humanité, je suis à tes côtés pour te dire mon amour, ma gratitude, ma reconnaissance, et pour consoler ton cœur qui a vécu beaucoup de douleur. Allons Le voir !

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Merci à vous, Famille Myriam !

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