* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20)

par Lumen Dim 28 Jan 2024 - 13:51

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« VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20)

Inscrivez-vous à notre nouvelle retraite de carême !

Qu’elle est réconfortante cette promesse de Jésus faite à ses disciples peu avant sa passion ! Elle s’accomplira pleinement à Pâques, quand la croix, symbole de mort, ouvrira les portes de la vie éternelle. Dieu, par le don de son fils unique, révèle son amour infini pour les hommes. A la résurrection, tristesse et lamentations se transforment en joie.

Cette promesse est aussi pour nous aujourd’hui. Oublions les bonheurs instantanés : la vraie joie n’est pas accumulation de richesses et de gloires humaines. Profitons du carême pour chercher la joie plus haut, plus loin, pour l’accueillir et la cultiver de l’intérieur, pour l’enraciner dans la fidélité de Dieu. «Devant ta face, débordement de joie ! A ta droite, éternité de délices !» (Psaume 15, 11).

Tous nous cherchons le bonheur et la joie. Les prédicateurs de Carême dans la ville vous rejoignent dans cette quête. Grâce à leurs méditations, vous allez découvrir les multiples expressions de la joie. Elle est à chercher partout, même là où on ne l’attend pas.

Regardez la vidéo de présentation :

Chaque jour pendant le carême, du 12 février au 31 mars 2024, nous vous proposons de :

* - méditer la Parole de Dieu avec des frères, des sœurs et des laïcs,
* - prier les vêpres avec les moniales de Beaufort,
* - découvrir une joie partagée.

Pendant ces 40 jours, nous vous offrons aussi de :

approfondir tous les samedis, dans une vidéo, le thème de «La joie, un fruit, une promesse», avec le frère Jean Pierre Brice Olivier
* - confier vos intentions de prière sur Prier dans la ville
* - nous rencontrer en présentiel ou en visio-conférence pour partager autour de la Parole de Dieu avec des laïcs dominicains
* - poser une question à une sœur ou un frère dominicain
* - nous rejoindre au couvent de l’Annonciation à Paris, le 9 mars 2024, pour une rencontre spéciale.

Avec toute l’équipe de Carême dans la ville, soyons des témoins joyeux de l’espérance qui nous habite. Elle nous aide à aller de l’avant. Elle est contagieuse. Elle transforme, console et sanctifie. La joie tient toujours ses promesses.

Bonne retraite de carême à tous(tes) !

soeur Anne-Claire Dangeard, op
Responsable de Carême dans la ville

Inscription à la retraite
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https: //www . caremedanslaville . org/inscription-page-cdlv

Ensemble, préparons notre cœur aux jours nouveaux qui arrivent, au Christ qui vient, à la joie de Pâques qui éclate.

Inscrivez-vous maintenant !
À partir du 12 février 2024, vous recevrez chaque jour un mail de méditation sur la Parole de Dieu, avec l'office des vêpres chanté par les sœurs dominicaines de Beaufort.
Chaque samedi, vous recevrez une vidéo sur la joie.

Bonne retraite !
soeur Anne-Claire Dangeard, op
L'inscription est gratuite

par Lumen Lun 11 Mar 2024 - 16:20

Home sweet home

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Illustration : La Visitation - Raphaël

N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains,
sans le savoir, de recevoir chez eux des anges.

Lettre aux Hébreux 13, 2

Jean-Marie et Vianneyte Roux

Quiberon

Joie de notre première rencontre amoureuse ! Petit clin d’œil de Dieu : nos prénoms de baptême s’accordent ! Nous avons la même fête ! Notre saint patron commun est saint Jean-Marie Vianney, le curé d’Ars.

Autre clin Dieu : la date de notre mariage, un 31 mai. Fête de la Visitation, rencontre de Marie et d’Élisabeth. Saint Luc décrit la joie profonde des deux cousines : le tressaillement d’allégresse, le bonheur de garder en soi la Parole de Dieu, les bénédictions échangées, l’enfantement à une vie nouvelle…

La joie des deux cousines est aussi la nôtre ! Le Magnificat est devenu notre prière d’époux. « Le Puissant fit pour moi des merveilles ; saint est son nom ! »*

Ainsi, nous avons commencé une vie nouvelle, nous recevant et nous donnant l’un à l’autre, dressant notre tente… de la rencontre ! Grande ouverte à ceux que nous invitons, ceux qui s’invitent, ceux qui demeurent, ceux qui passent, ceux que nous n’attendons pas. Ainsi la fille d’une cousine que nous connaissions à peine, qui nous a apporté sa joie ; qui nous a aussi forcés à sortir de notre réserve naturelle tant elle avait besoin de parler !

Et si notre accueil manque de bienveillance, si nos journées sont vécues dans la difficulté, la lassitude, la futilité, nous reprenons résolument la prière de Tobie et Sara : « Prions, et demandons à notre Seigneur de nous combler de sa miséricorde et de son salut. »**

Quand nous manquons de générosité, « Ô Seigneur, rends-nous la joie d’être sauvés. Que l’Esprit généreux nous soutienne. »***

* Luc 1, 49
** Tobie 8, 4
*** Psaume 50

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Avec ma fille, à distance, nous avons, plusieurs années de suite, partagé le même livre, pour soutenir notre carême respectif. Joie de s’échanger des petits messages téléphoniques chaque matin. Joie d’avancer spirituellement ensemble mère et fille.

Vianneyte

4ème semaine de carême : Jean-Marie et Vianneyte Roux

Pour cette 4e semaine de carême, suivez les méditations de Jean-Marie et Vianneyte Roux, membres de la Fraternité laïque dominicaine saint Albert le Grand du Morbihan.

Jean-Marie et Vianneyte Roux sont mariés depuis 43 ans, ils sont parents et grands-parents.

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par Lumen Mar 12 Mar 2024 - 14:17

Le Seigneur des anneaux

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Le royaume des Cieux est comparable à un
trésor caché dans un champ.

Évangile selon saint Matthieu 13, 44

Jean-Marie et Vianneyte Roux

Quiberon

Notre champ à tous les deux est notre couple. Par le sacrement du mariage, Jésus y a caché un trésor : sa secrète présence.

L’Eucharistie est pour nous un lieu de rencontre de notre couple avec Jésus. Un frère dominicain m’a confié qu’à la communion, il posait toujours l’hostie sur mon alliance. Ces anneaux, que nous avons échangés, disent l’Alliance de Dieu avec notre couple. Ils sont gravés à nos prénoms. « Je ne t’oublierai pas, car je t’ai gravé sur les paumes de mes mains. »*

Cependant, Jean-Marie ne porte plus d’alliance. Ses belles mains — dont l’annulaire gauche portait fièrement l’anneau nuptial — sont atteintes par la déformation. Une polyarthrite, qui l’a surpris à la quarantaine, déforme et handicape toutes les articulations, non sans douleur.

Dans notre couple, chacun réagit différemment face à la maladie qui modifie profondément notre quotidien. S’ensuivent des silences pesants, des incompréhensions, des maladresses, des peurs, qui se conjuguent aussi avec des attentions, de la compassion, des renoncements, du don de soi…

Nous déposons tout dans la prière, à deux, en groupe, en fraternité laïque dominicaine. Joie de rejoindre les sœurs dominicaines proches de chez nous pour les laudes et les vêpres : « Venez, crions de Joie pour le Seigneur… »**

Quand nous traversons l’épreuve, « Ô Seigneur, rends-nous la Joie d’être sauvés. Que l’Esprit généreux nous soutienne. »***

* Isaïe 49, 15-16
** Psaume 94
*** Psaume 50

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Avec l'aumônerie du collège nous sommes allés au Pèlerinage du Rosaire. Auprès des malades j'ai découvert ce qu'était la vraie joie ! Celle qui fait confiance à Dieu. Il est toujours fidèle dans nos vies.

Loïc

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par Lumen Mer 13 Mar 2024 - 14:57

Dans l’amitié

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Illustration : Vitrail de la remise du Rosaire à saint Dominique - Cathédrale de Carlow, Irlande.

Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je
vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l’avez reçu ;
c’est en lui que vous tenez bon.

Première lettre de saint Paul aux Corinthiens 15, 1-2

Jean-Marie et Vianneyte Roux

Quiberon

Hasard des déménagements ou pédagogie divine, nous retrouvons à Rennes un couple ami, voisin du couvent des Dominicains. Nous cherchions un ancrage dans une communauté chrétienne. Ils nous font découvrir la spiritualité dominicaine et rencontrer des frères. La joie et l’équilibre entre contemplation et étude nous séduisent. Nous avons soif de connaître saint Dominique ! Rien de plus naturel, alors, que de créer une fraternité laïque dominicaine. Notre histoire dominicaine aura ainsi débuté par cette perle précieuse qu’est l’amitié. Et aujourd’hui, nous sommes engagés dans l’Ordre depuis plus de 20 ans.

Nous y avons trouvé un lieu où l’Évangile est reçu, gardé et annoncé.*

Quand nous visitons une église, nous cherchons toujours la représentation de saint Dominique recevant le Rosaire de la main de la Vierge Marie. L’attachement des Dominicains à la prière du Rosaire, nous le partageons chaque année au pèlerinage à Lourdes, un lieu privilégié pour méditer ce verset : « Votre peine se changera en Joie. » À la grotte, nous déposons nos fardeaux, notre longue liste d’intentions de prières, notre compassion pour tous les malades. Marie est là, elle par qui la joie est entrée dans le monde.

Quand nous vivons la fraternité, « Ô Seigneur, rends-nous la Joie d’être sauvés. Que l’Esprit généreux nous soutienne. »**

* 1 Co 15
** Psaume 50

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Une joie vécue en Eglise : nous nous sommes rendues avec une amie dans une cathédrale. Nous avons prié et écrit un mot dans un carnet de la cathédrale. Mon amie a écrit un gentil mot à mon sujet, ce qui m’a rendu reconnaissante de l’avoir parmi mon entourage.

Lilo (14 ans)

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par Lumen Jeu 14 Mar 2024 - 14:27

Aller plus loin…

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llustration : Église de la Sainte Trinité - Les Contamines-Montjoie .

Voici que le semeur sortit pour semer.

Évangile selon saint Marc 4, 3

Jean-Marie et Vianneyte Roux

Quiberon

À la fin de l’homélie de notre messe de mariage, le prêtre nous a envoyés par ces mots : « Le sacrement de mariage vous configure à prendre un ministère dans l’Église. » Un envoi à sortir, à élargir l’espace de notre tente, à découvrir la fécondité missionnaire de notre couple.

Un des appels reçus pour servir l’Église s’est concrétisé dans le catéchuménat. Là, nous avons rencontré de nombreux étudiants, français, chinois, africains, iraniens, tous demandant le baptême ou la confirmation. Comme la grâce nous dépasse dans ces appels, ces rencontres décisives, dont nous sommes les témoins !

Nos vies professionnelles se sont également révélées être des lieux de mission. Chacun à notre manière, nous avons entendu cette parole du Seigneur : « Va avec la force qui t’anime. »*

Souvent, nous avons été surpris par les fruits de ce que Dieu accomplissait à travers nous !

Contre toute attente, et avec un peu d’audace — il faut bien le reconnaître —, j’ai pu prier au bureau avec des collègues sur le temps de la pause ! Vianneyte, elle, a enseigné dans une école publique, en zone d’éducation prioritaire. Face aux difficultés et portée par sa prière, elle a pu instaurer un cadre bienveillant, pour sécuriser les enfants et les faire progresser malgré l’adversité !

Dans nos vies, l’Esprit saint agit bien au-delà de ce que nous pouvons dire et faire.

« Quand nous manquons de foi, Ô Seigneur, rends-nous la Joie d’être sauvés. Que l’Esprit généreux nous soutienne. »**

* Livre des Juges 6, 14
** Psaume 50

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

À Noël, nous avons visité des personnes âgées dans la maison de retraite du quartier et partagé un moment de fête. La complicité avec elles m'a donné beaucoup de joie.

Sophie (14 ans)

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par Lumen Ven 15 Mar 2024 - 17:58

À l’école des saints

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Illustration : Saint Vincent Ferrier par Juan de Juanes.

Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages.

Évangile selon saint Matthieu 9, 35

Jean-Marie et Vianneyte Roux

Quiberon

En 2019, nous rencontrons de manière inattendue saint Vincent Ferrier, patron de la ville de Vannes ; le diocèse fête les 600 ans de sa mort. Pour participer à ce jubilé, nous décidons d’approfondir la vie de ce dominicain espagnol.

Comment, depuis le début du XVe siècle, où il a vécu, peut-il nous parler ? Cela peut paraître insensé, et pourtant, nous l’avons rencontré et il est bien présent chaque jour…

Sa vie exigeante et sobre, telle qu’il la transmettait à ses frères, nous interroge sur l’organisation ordonnée de chaque journée. À commencer par se lever le matin et prier. Saint Vincent conseillait de sortir de son lit comme s’il était en flammes !

Sa vie itinérante sur les routes d’Europe pendant 20 ans nous éclaire et nous stimule quand nous-mêmes nous devons accueillir l’imprévu et garder la joie.

Sa prédication, le doigt pointé vers le ciel, nous engage à approfondir notre foi, à étudier la Parole de Dieu, à agir et à annoncer.

Son charisme de guérison nous encourage à lui demander son intercession pour nos proches malades ou dans la peine.

Sa joie nous incite à chanter, à louer, en paroisse, en groupe de prière, à la maison, en voiture. « Allons jusqu’à Dieu en rendant grâce, par nos hymnes de fête acclamons-le ! »*

Quand nous marchons vers toi, "Ô Seigneur, donne-nous des saints comme compagnons de route, et rends-nous la joie d’être sauvés. Que l’Esprit généreux nous soutienne."

* Psaume 94

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Pendant longtemps, j'ai prié pour que notre fille Monica puisse connaître la joie d'avoir un enfant... Les années passant, ma prière se faisait davantage acceptation de la réalité. L'espérance n'était plus vraiment présente dans ma prière. Lorsque Monica et Mike nous ont annoncé la nouvelle de la future naissance de leur petit, je suis tombée à genoux en pleurs, le cœur dilaté par la joie, en rendant grâce.

Dominique

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par Lumen Sam 16 Mar 2024 - 16:08

« VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20)

Appelés à demeurer dans la joie - 5/7

Pour cette cinquième vidéo, « La joie, fruit de la charité », le frère Jean Pierre Brice Olivier nous reçoit dans un lieu plus intimiste du couvent de l’Annonciation à Paris.

Aujourd’hui, sa méditation nous bouscule un peu, nous qui sommes parfois dans la mesure : La joie, comme l’amour se partage ; elle se trouve dans le don et l’échange. « Dieu, prodigue en amour et miséricorde, m’invite à gaspiller, gâcher, flamber tout ce que je possède d’affection, d’humanité, de tendresse… »

Et plus encore, il nous fait entendre cette parole de Jésus : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. »*

Ainsi donc, tous, nous avons notre place. Tous nous sommes invités à être acteurs de la charité. Elle est expression de l’amour de Dieu et du prochain. Avec Marie, à la Visitation et aux noces de Cana, nous découvrons que le service heureux met les autres en joie.

Comment, nous-mêmes, imiter la charité de Marie ? Comment aller vers l’autre dans un élan de solidarité et de partage ? Comment vivre des fruits de l’Esprit : « amour, joie, paix, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. » ?

* Luc 10, 21

La joie, fruit de la charité

Visionnez, méditez et diffusez largement autour de vous ce nouvel épisode de la série de carême : "Appelés à demeurer dans la joie", avec le frère Jean Pierre Brice Olivier, op.

Bien fraternellement,

Soeur Anne-Claire Dangeard, op

Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Je suis sage-femme et à chaque nouvelle naissance, j'ai une grande joie devant les merveilles que le Seigneur nous offre par le don de la vie.

Camille

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par Lumen Dim 17 Mar 2024 - 12:18

À l’école des saints

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Illustration : Anniversaire, de Marc Chagall - 1915.

Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes.

Livre de Jérémie 31, 33

Jean-Marie et Vianneyte Roux

Quiberon

Ce dimanche, dans la première lecture, la prophétie de Jérémie a, pour nous, un petit goût de Béatitudes… Voici comment nous tentons de vivre concrètement cette loi d’amour et de bonheur dans notre vie de couple et dans nos rencontres.

Heureux les pauvres de cœur… Je me mets humblement à ton écoute.

Heureux ceux qui pleurent… Je participe à ta peine, remplie de compassion, pour te réconforter.

Heureux les doux… Je te parle avec douceur et je te dis « une parole bonne et constructive »*, ou bien nous restons en silence l’un à côté de l’autre.

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice… Je m’efforce de te comprendre, d’attendre le bon moment pour nous ajuster et te valoriser.

Heureux les miséricordieux… Nous donnons ou nous recevons en vérité un pardon.

Heureux les cœurs purs… Tournons-nous vers Dieu pour prier afin d’établir des relations de confiance et de bienveillance entre nous et avec notre entourage.

Heureux les artisans de paix… Puisons à la source de paix pour aller vers l’autre nous réconcilier avec lui.

Alors nous serons menés par l’Esprit, alors nous bâtirons sur le roc, avec la grâce de Dieu !

* Éph 4, 29

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Joie de l’accueil des catéchumènes adultes. Nous avons été embarqués dans l'aumônerie des étudiants qui se préparent aux sacrements… Damien, en fac d’histoire, nous invite dans sa paroisse le dimanche de son entrée en catéchuménat. La mise en scène vaut le déplacement : après le mot d’accueil du prêtre, on entend de grands coups frappés à la porte de l’église. On s’interroge… et quelqu’un au fond de l’église signale qu’il y en a dehors, qui voudraient entrer. Le curé demande alors d’ouvrir la porte, et une demi-douzaine de personnes empruntent l’allée centrale pour arriver devant l’autel. Quelle joie pour moi de voir ces chercheurs de Dieu rejoindre notre assemblée…

Jean-Marie

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par Lumen Lun 18 Mar 2024 - 19:33

Danse de joie

* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20) - Page 2 Danse-de-joie-65d771343f5d6607889838

David, vêtu d’un pagne de lin, dansait devant le Seigneur,
en tournoyant de toutes ses forces.

Deuxième livre de Samuel 6, 14

frère Marie-Augustin

Helsinki (Finlande)

Imaginez ce que seraient nos messes si l’on se mettait à danser à la consécration. Imaginez votre temps de prière devant la présence réelle de Jésus dans le Saint-Sacrement, en simple pagne de lin, à tournoyer devant le Seigneur. La présence du Seigneur au milieu de son peuple saisit ce dernier comme une bonne musique prend aux tripes et donne une irrésistible envie, sinon de danser, du moins de taper du pied en rythme en réponse à la musique qui vient de Dieu et nous entraîne.

Pour bien des raisons, il est sans doute bon que nos célébrations soient plus sages, mais certaines traditions liturgiques ont intégré la danse, par exemple lors de la procession des offrandes. C’est qu’il ne faudrait tout de même pas oublier une chose : le Seigneur veut, par sa présence au milieu de nous et en nous, susciter une joie, une joie aux dimensions de Dieu, donc une joie immense. Et une joie qui se manifeste physiquement. Si je suis habité par Dieu, est-ce que cela se voit ? Oh, pas nécessairement en se trémoussant, mais : mon visage est-il, pour mon prochain, visage de Dieu, d’un Dieu qui aime et sourit ?

Je ne pourrai être visage de Dieu autour de moi que si je regarde moi-même ce Dieu qui me donne sa joie : dans la prière, dans l’eucharistie, dans le secret de ma chambre et de mon cœur, qu’il me donne d’entendre sa musique et de le rencontrer comme un Dieu qui veut me faire danser de joie.

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Deux lieux d'apostolat ont été pour moi des lieux de joie, et de manière étonnante : l'hôpital et la prison. À l'époque où je m'y rendais chaque semaine (unité de soins palliatifs et quartier mineurs), j'y allais bien souvent avec des pieds de plomb. Et pourtant j'en suis toujours revenu joyeux, à chaque fois. La joie ne venait pas tant d'une satisfaction d'avoir "apporté le Christ" en accomplissant ces œuvres de miséricorde, mais bien plus du fait que c'est en réalité ces personnes visitées qui avaient été pour moi témoins du Christ et du Royaume de Dieu. J'ai reçu là bien plus que je n'ai pu donner, et cela m'a toujours procuré de la joie.

frère Marie-Augustin

5ème semaine de carême : frère Marie-Augustin
Laurent-Huyghues-Beaufond

Le frère Marie-Augustin Laurent-Huyghues-Beaufond est
actuellement basé à la maison de Helsinki, en Finlande.

Le frère Marie-Augustin Laurent-Huyghues-Beaufond, op a été aumônier d'étudiants à Strasbourg et d'une unité de soins palliatifs à Lille. Actuellement à la maison de Helsinki, en Finlande, il assure des missions au service du dialogue oecuménique, et garde un engagement au Pèlerinage du Rosaire en tant que chef de chœur et directeur de la chorale du Rosaire.

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par Lumen Mar 19 Mar 2024 - 12:40

Sèche mes larmes !

* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20) - Page 2 Seche-mes-larmes-65d771b1ee8cf501660336

J’ai crié vers toi, Seigneur, j’ai supplié mon Dieu : et
toi, tu as changé mon deuil en une danse, mes habits
funèbres en parure de joie.

Psaume 29, 9.12

frère Marie-Augustin

Helsinki (Finlande)

« Mais vous dansez, mon frère ! » Plusieurs fois, des choristes m’ont dit cela alors qu’en dirigeant une pièce pour la liturgie, je semblais m’agiter beaucoup… Il faut dire que l’habit dominicain, tout blanc, n’a rien de funèbre, et que le long chapelet que nous portons à la ceinture peut volontiers accompagner le mouvement en faisant cliqueter ses perles et médailles.

Les psaumes sont traversés d’émotions parfois contradictoires : tour à tour, le psalmiste pleure, se lamente, crie sa colère ou exulte de joie. Il est beau que ces textes, où se reflètent toute la richesse et la complexité du cœur humain, fassent partie de ce que nous reconnaissons comme « Parole de Dieu ». Parole du Seigneur dans nos cœurs d’hommes et de femmes, à travers nos émotions et sentiments, qui ne sont ni tout blancs ni tout noirs, mais mêlés comme l’est notre cœur pécheur. Une constante, cependant : chaque psaume sombre fait intervenir Dieu qui console le cœur abattu et rend au priant sa joie.

« Tu as changé mon deuil en une danse, mes habits funèbres en parure de joie. » Ici, c’est la transformation stupéfiante du deuil en joie, la conversion de la tristesse la plus grande en allégresse, jusqu’à l’esquisse d’un pas de danse dans des vêtements de fête. En réponse à notre cri, Dieu donne la joie au cœur du désastre. Une joie qui n’est pas superficielle, mais l’expression d’une confiance enracinée en nous. Cette joie que la vie peut sembler nous refuser, elle se conquiert parfois en l’exigeant de Dieu : « Rends-moi justice ! »*

Ayons confiance. Il séchera toute larme de nos yeux en nous donnant part à sa joie éternelle.

* Luc 18,3

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Joie des retrouvailles : je n’aime pas quitter les gens que j’aime. Je n’y peux rien. Du coup, je salue un peu brusquement, je tourne le dos et je pars. A l’inverse, je connais une joie débordante quand je retrouve un ami, un enfant, ma maman, mon frère ou ma sœur. Comme si mon cœur débordait littéralement de se retrouver (enfin) cœur à cœur.

Sophie

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par Lumen Mer 20 Mar 2024 - 15:49

Le secret de l'apôtre

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Illustration : L'Apôtre saint Philippe - peinture de Philippe de Champaigne, Musée du Louvre

Philippe arriva dans une ville de Samarie, et là il
proclamait le Christ. […] Il y eut dans cette ville
une grande joie.

Livre des Actes des Apôtres 8, 5-8

frère Marie-Augustin

Helsinki (Finlande)

L’apôtre Philippe semble posséder une technique à rendre jaloux bien des prédicateurs ! Là où il passe, là où il prêche, il déplace les foules, qui se convertissent au Christ et le manifestent par une liesse populaire et collective. Quel est le secret de l’apôtre ? Pas de recette toute faite dans ce chapitre des Actes des Apôtres. Mais notons que Philippe se rend à l’appel de Dieu chez des Samaritains tenus par les Juifs pour des hérétiques. Très concrètement, des marginaux, des rejetés, des gens a priori pas concernés par l’annonce d’un salut.

C’est facile de prêcher à des convaincus, mais que dit-on à ceux qui ne savent rien de la foi ? Eh bien justement, quant au contenu, on nous dit seulement de Philippe qu’il « proclamait le Christ ». La belle affaire… Mais pour Philippe, cela veut dire simplement « parler de celui qui l’a appelé un jour au bord du lac et dont il a partagé la vie quelques années ». Ce n’est pas un discours intellectuel tissé de concepts, c’est le portrait d’un homme qu’il connaît bien.

La joie de Philippe s’enracine dans une expérience personnelle avec le Christ, rencontré individuellement, à hauteur d’homme et dans le cœur à cœur, ce fils de Dieu avec qui on a traversé heurs et malheurs.

Alors, quelle est mon histoire à moi avec le Christ, ce Christ qui m’appelle par mon nom pour que je proclame son nom, son nom qui sauve ?

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Joie de la rencontre : il existe une joie particulière, celle de la rencontre avec un(e) inconnu(e) avec qui soudain la conversation me touche profondément. Quelques instants auparavant, nous ne nous connaissions pas. Nous ne sommes pas du même milieu, du même âge, de la même nationalité, et pourtant au fur et à mesure la conversation est devenue importante, si importante parfois qu’elle suffit à nous changer. « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait ? »

Mathilde

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par Lumen Jeu 21 Mar 2024 - 13:21

Allumer le feu

* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20) - Page 2 Allumer-le-feu-65d7715232e05977704201

Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme
je voudrais qu’il soit déjà allumé !

Évangile selon saint Luc 12, 49

frère Marie-Augustin

Helsinki (Finlande)

C’est bientôt que, dans la nuit de Pâques, un feu éclairera nos visages. Flamme du feu béni communiquée au cierge pascal, marche du peuple des rachetés qui rentre dans l’église à la suite de son Seigneur ressuscitant, feu communiqué de proche en proche à nos bougies comme une onde de joie qui se répand et illumine la voûte.

Puis scintille la flamme de la Parole de Dieu ruminée dans la nuit pour enflammer nos cœurs et éclairer notre longue route d’humanité. Le chant du gloria, enfin, proclame la victoire de la Vie sur la mort : oui, il est ressuscité, nous en sommes témoins !

La flamme du feu pascal a-t-elle faibli parce qu’on l’a partagée ? Au contraire. La Parole de Dieu gagne en efficacité en étant proclamée, longue histoire du salut déployée à travers les âges, à toute l’assemblée.

La joie communiquée à tous n’en est que plus grande. Toi mon frère, toi ma sœur, tu vibres de la même joie que la mienne. Sur ton visage, je vois la flamme de ma bougie. En ton cœur résonne la joie du peuple de Dieu tout entier, qui est la joie de Dieu lui-même, car oui, Dieu sauve son peuple ! À chaque messe, c’est la joie de Pâques que nous revivons : « Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus, nous proclamons ta résurrection ! »

Quand tu reçois l’Eucharistie, rappelle-toi que c’est le feu de joie de la nuit de Pâques que le Seigneur Jésus veut allumer dans ton cœur, pour que, de proche en proche, comme la flamme dans la nuit, tu le répandes sur la terre.

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Je fais partie de l’association Saint Vincent de Paul, une association caritative qui s’occupe des plus démunis. Nous leur distribuons des paniers repas. Beaucoup de personnes sont fidèles et une amitié se lie. La joie qu’elles me montrent en me voyant retombe sur moi. Cela me donne la joie et l’envie de continuer, alors que par moment j’y vais avec des pieds de plomb.

Véronique

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par Lumen Ven 22 Mar 2024 - 17:32

Tour de manège

* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20) - Page 2 Tour-de-manege-65d77145412ec827580125

Le royaume des Cieux est comparable à un roi
qui célébra les noces de son fils.

Évangile selon saint Matthieu 22, 2

frère Marie-Augustin
Laurent-Huyghues-Beaufond

Helsinki (Finlande)

J’avais dix ans, peut-être onze. Nous étions allés en famille à la Vigile pascale. C’était un peu long. Mon frère et ma sœur avaient fini par s’endormir dans les bras de mes parents. Mais tout le monde était bien réveillé quand, sortant de la messe au milieu de la nuit, les parents avaient décidé qu’on allait faire la fête, puisque Pâques c’est la plus grande fête qui soit. Il y avait une fête foraine sur la place de l’église. Notre virée nocturne ne faisait que commencer… Je garde un souvenir ébloui de cette fête de Pâques où j’ai fait du manège et des montagnes russes, à une heure indue, en m’empiffrant de gaufres et de barbe à papa.

Toutes les images de festin, banquet et réjouissances que Jésus utilise pour nous parler de la vie éternelle et du Royaume des cieux sont liées dans mon souvenir d’enfant non pas à la célébration eucharistique, mais à cette fête foraine en famille qui avait été le prolongement naturel de la joie pascale.

Nos célébrations des sacrements, ce mystère de Dieu qui se donne à l’homme, si elles sont vraiment festives, devraient déborder de la chapelle ou de l’église : dans les repas de mariage ou de baptême, par notre joli vêtement du dimanche, mais surtout dans le souci de témoigner de ce que nous venons de célébrer.

Ai-je bien partagé mon cœur en fête avec mon voisin de messe, avec la connaissance croisée sur le parvis, avec le boulanger qui me rend la monnaie, avec le mendiant qui ose à peine se sentir digne de participer à la fête ?

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Ce qui me met en joie ? Découvrir le matin la montagne ensoleillée, signe du beau don, toujours renouvelé, du Créateur, ou encore accompagner mes petits-enfants sur le chemin de l’école ou pour le travail scolaire, ou déjeuner avec une amie et visiter une belle exposition avec elle. Il y a tant d’occasions d’être joyeux, dans le rapport à l’autre ou à la nature, donc à la "création".

Josiane

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par Lumen Sam 23 Mar 2024 - 16:02

« VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20)

Appelés à demeurer dans la joie - 6/7

Pour cette sixième vidéo, « La joie de Dominique », le frère Jean Pierre Brice Olivier nous dévoile un des traits de caractère de saint Dominique : sa joie profonde.

D’après les premiers frères, « sauf quand quelque misère bouleverse son cœur, Dominique a toujours le visage joyeux. Par cette joie, il s’infiltrait sans peine, dès le premier regard, dans l’affection de tous. »*

La nuit, Dominique priait pour les pécheurs, l’église et ses frères, avec une angoisse et une urgence égales à celles du Christ.

Dominique nous invite à le rejoindre dans sa capacité de résistance face à l’adversité des situations, à la tristesse des événements, à l’abattement devant notre monde déchiré. Face à la parole savante des envoyés du pape pour combattre l’hérésie, il oppose une parole désarmée, celle de l’Évangile, avec comme seules armes son humanité et sa joie.

Et nous, aujourd’hui, comment pourrions-nous prendre ce chemin peineux, pour franchir avec le Christ les grandes épreuves de la vie et demeurer en Lui ? Il nous montre le chemin pour que sa joie soit en nous et que notre joie soit parfaite.**

* Libellus n°104
* Jean 15, 11

La joie de Dominique

Visionnez, méditez et diffusez largement autour de vous ce nouvel épisode de la série de carême : "Appelés à demeurer dans la joie", avec le frère Jean Pierre Brice Olivier, op.

Bien fraternellement,

Soeur Anne-Claire Dangeard, op

Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Une rencontre qui m’a mise en joie : les rencontres au hasard de la marche avec des jeunes entre 35 et 45 ans, (j’ai plus de 76 ans) sur le Chemin d’Oviedo à Santiago. Nous avons eu des échanges de grande qualité. Venus de divers pays, ils avaient des questionnements sur leur rapport à la foi, au mariage, à la maternité, bref, à la vie. J’ai essayé de répondre au mieux et de leur donner confiance. Ils prenaient soin de moi, discrètement. Ils m’ont offert le cadeau de me faire sentir encore un peu utile à mon âge. Pour cette raison, ce chemin-là a peut-être été le plus heureux et joyeux, car nous avons beaucoup ri… et partagé des moments de joie.

Joëlle

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par Lumen Sam 23 Mar 2024 - 21:20

SEMAINE SAINTE

* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20) - Page 2 Content

Depuis le début du carême, nous nous préparons à la fête de Pâques en méditant, au fil des prédications des frères, sœurs et laïcs de la famille dominicaine, sur le sens et la valeur de la joie. Chacun selon son charisme nous a aidés à rechercher cette joie profonde ancrée dans nos vies. Promesse de Dieu, fruit de la foi, de l’espérance et de la charité, elle est souffle de vie pour les chrétiens.

Pendant cette Semaine Sainte, nous poursuivons nos méditations avec le frère Benoît Delhaye. Ensemble, nous suivrons le Christ, depuis son entrée joyeuse à Jérusalem jusqu’à sa mort sur la croix au Golgotha. Puis, dans la Lumière retentira cette parole : «Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité.».

Regardez la vidéo de présentation ci-dessous :

Semaine Sainte avec le frère Benoit Delhaye - Carême 2024

Pendant la semaine Sainte, le frère Benoit Delhaye nous partage ses méditations quotidiennes.
Suivez notre nouvelle retraite de Carême qui a pour thème : « Votre peine se changera en joie » (Jean 16, 20)
Du 12 février au 31 mars 2023, recevez chaque jour par mail : une méditation sur la Parole de Dieu et les offices des vêpres chantés. Chaque samedi, une vidéo sur la joie par le frère Jean Pierre Brice Olivier.
Inscrivez-vous gratuitement : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Pendant tout le carême, les moniales de Beaufort nous accompagnent avec leur magnifique prière des vêpres. Chaque jour, nous continuons à être portés par un témoignage partagé au Livre des joies.

Pour le dimanche de Pâques, nous célèbrerons joyeusement le Christ ressuscité, dans nos paroisses et nos communautés. « Savourons cette joie », nous dit le frère Benoît Delhaye. « Le Christ nous précède et nous montre le chemin, celui de l’amour. Il n’en est pas d’autre. »

Nous vous souhaitons une belle Semaine Sainte et nous vous assurons de notre prière.

soeur Anne-Claire Dangeard, op

Responsable de Carême dans la ville

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par Lumen Dim 24 Mar 2024 - 13:56

Pour le meilleur et pour le pire

* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20) - Page 2 Pour-le-meilleur-et-pour-le-pire-65d77182ec06b736365474

* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20) - Page 2 Pour-le-meilleur-et-pour-le-pire-65d77182ec06b736365474

Illustration : L'Entrée du Christ dans Jérusalem - fresque de Giotto

Comme un jeune homme épouse une vierge, ton
Bâtisseur t’épousera. Comme la jeune mariée fait la joie
de son mari, tu seras la joie de ton Dieu.

Livre d'Isaïe 62, 5

frère Marie-Augustin
Laurent-Huyghues-Beaufond

Helsinki (Finlande)

Aujourd’hui, l’ambiance est grave : après la liesse populaire de son entrée triomphale à Jérusalem, Jésus connaît les affres de la Passion, la solitude de l’abandon, et l’angoisse de la mort. Sur la croix, en son sang, est achevée l’alliance qui nous sauve, alliance qui avait commencé par sa venue dans notre chair au jour de Noël, et qui se consume dans l’amour de la croix.

Ceux qui aiment le savent bien : aimer, ce n’est pas facile, et si on y trouve de la joie, on y rencontre aussi la peine. « Pour le meilleur et pour le pire », comme on dit dans les mariages. Le Fils de Dieu a assumé tous les aspects de la condition humaine, au risque du rejet, de l’incompréhension, et de la mort infâme.

L’eucharistie, festin des noces et banquet de l’amour entre Dieu et son peuple, nous ramène à ce tragique par les premiers mots de la consécration : « La veille de sa passion, le Seigneur prit le pain… »

« Comme un jeune homme épouse une vierge, ton Bâtisseur t’épousera. » Le prophète Isaïe entrevoit là une vérité profonde : notre joie, c’est celle que Dieu donne, mais nous donnons, nous aussi, de la joie à Dieu, qui se réjouit en nous, avec nous. Sa joie est celle du Bâtisseur, dit Isaïe.

Dieu nous construit, il édifie son Église. Quand il relève son Christ d’entre les morts, il rebâtit la maison, il nous permet de nous tenir debout devant lui. Quand le Christ est plongé dans la mort et la résurrection, c’est Dieu qui rassemble son peuple en un seul corps, son Église, appelée à vivre de sa vie. Comme l’artisan contemple son ouvrage, il se réjouit de nous voir, nous aussi, rendus à la vie.

Hosanna ! La foule en fête qui accueillait Jésus à l’entrée de la ville ne mentait pas, elle ne faisait qu’anticiper cette joie de Pâques, qui est autant la nôtre que celle de Dieu.

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Un engagement procurant de la joie : l’engagement au service des pèlerins dans plusieurs niveaux d’associations jacquaires. Les pèlerins viennent d’horizons divers. Ils sont chrétiens ou non, mais tous partagent des valeurs qui font chaud au cœur.

Geneviève

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par Lumen Lun 25 Mar 2024 - 19:35

Dieu absent

* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20) - Page 2 Dieu-absent-65f2f807375f5915395791

Illustration : Mosaïque de la trahison de Jésus dans le jardin de Gethsémani dans l’Église
de toutes les nations (Basilique de l’Agonie) par Pietro d’Achiardi - Jérusalem

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

Psaume 21, 2

frère Benoît Delhaye

Couvent de Strasbourg

Voilà où nous en sommes. Après ce long cheminement de carême, avec Jésus et ses disciples, ce fut l’entrée triomphale à Jérusalem. Sa réputation l’avait précédé. Il était enfin reconnu pour ce qu’il était, le Fils de Dieu, le Messie d’Israël. La joie explosait au bord du chemin qui mène à la ville sainte. Mais cela n’a pas duré. Les ennuis ont commencé. Viendra l’arrestation de Jésus, le procès, la condamnation à mort, la croix. Puis la mort. Et ce cri déchirant, juste avant le dernier souffle : « Pourquoi m’as-tu abandonné ? »

En attendant la résurrection, où est Dieu ? Comment trouver la joie de croire en un Dieu qui se cache et qui se tait ? Pourquoi nous a-t-il abandonnés ?

Eh bien, précisément parce que nous attendons de Dieu qu’il nous parle, comme les Hébreux devant leur veau d’or ou les Romains devant une statue de Jupiter. Il est temps de changer notre regard. Dieu n’est pas une idole qu’il suffit d’invoquer pour qu’il nous console et nous protège. Dieu est venu, il nous a parlé, puis il s’en est retourné. Mais alors, que pouvons-nous faire d’un Dieu absent ?

Une proposition, que je n’ai pas inventée, mais que je tiens de Jésus : et si nous nous tournions vers le Ciel, en nous mettant à crier de toutes nos forces : pourquoi nous as-tu abandonnés ? Cela pourrait peut-être marcher…

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Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

J'ai ressenti une vraie joie il y a quelques années en assistant à l'appel décisif à Notre-Dame de Paris. Il y avait 300 catéchumènes et l'aîné avait 80 ans ! L’Église est encore vivante !

Roselyne

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par Lumen Mar 26 Mar 2024 - 14:08

Du silence à l'espérance

* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20) - Page 2 Du-silence-65eed7785ec1c103702498

Illustration : Pietà d'Enguerrand Quarton, Villeneuve-lès-Avignon

Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José,
observaient l’endroit où on l’avait mis.

Évangile selon saint Marc 15, 40

frère Benoît Delhaye

Couvent de Strasbourg

Marie Madeleine a-t-elle crié de douleur devant le corps sans vie de Jésus ? Peut-être. Avant d’entrer dans le silence, devant le tombeau. Elle est là, à quelques mètres, discrète. Elle regarde. Attend-elle quelque chose ?

Elle n’attend rien. Elle dit simplement non à ce qui vient de se passer. Elle refuse la mort de son ami, qui lui a un jour rendu sa dignité de femme en lui pardonnant ses nombreux péchés. Lui seul a cru en elle au point de l’inviter à se convertir et à reprendre le cours de sa vie. Elle a retrouvé confiance en elle grâce à lui. Elle s’est convertie à une vie nouvelle, de femme libre et droite, aimée de Dieu comme elle ne l’avait jamais été de personne.

Marie Madeleine ne parle pas beaucoup, mais par sa présence silencieuse, elle crie son refus de la mort de Dieu. Elle est là, assise, déterminée. Elle restera jusqu’à la nuit et, après le sabbat, elle reviendra parfumer le corps de Jésus, comme le jour où elle lui a versé du parfum sur les pieds. Pour elle, il ne mourra jamais, il sera toujours son sauveur. Elle vivra pour lui, sous son regard, en gardant le souvenir de ses paroles et de sa douce amitié.

L’absence de Jésus fait naître en Marie Madeleine ce qui la maintiendra debout et à l’abri de nouvelles humiliations : la certitude qu’elle a rencontré le Fils de Dieu, que cette rencontre l’a sauvée, et que cet homme ne peut pas être mort. Autrement dit l’espérance.

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Raconte-nous une rencontre qui t’a mise en joie. Hier sur un quai de métro bruxellois, un très vieil homme, me voyant plantée devant le tableau des correspondances, du geste et de la parole hasardeuse, m’a indiqué un itinéraire. Même si sa suggestion s’est avérée fausse, j’ai aimé sa bienveillante vigilance.

Colette

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par Lumen Mer 27 Mar 2024 - 17:36

Dernier cri

* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20) - Page 2 Dernier-cri-vitrail-milan-65eed79a1db13817583613

Illustration : Vitrail de saint Longin, église Stoke, Devon, UK

Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment
il avait expiré, déclara : vraiment, cet homme
était Fils de Dieu !

Évangile selon saint Marc 15, 39

frère Benoît Delhaye

Couvent de Strasbourg

Marie Madeleine n’a pas renoncé à sa foi en Jésus, malgré la croix. Elle a transformé sa joie de vivre auprès de lui en espérance : elle sait qu’il n’a pas pu quitter le monde des hommes pour toujours, qu’il ne l’a pas abandonnée. Mais il va falloir vivre avec cette absence, en attendant son retour.

Cette espérance, elle ne l’a pas inventée. Elle l’a reçue de Jésus lui-même, lui qui, chaque jour, prenait le temps de se retirer pour prier. Jésus a parlé avec son Père jusqu’au dernier souffle, alors qu’il savait qu’il allait succomber. Ses derniers mots ont été pour lui : « Pourquoi m’as-tu abandonné ? » Qu’il s’adresse à son Père jusqu’au bout témoigne de son espérance. Il ne veut pas mourir, et il crie vers Dieu.

Ce cri d’espérance fascine le centurion, à tel point qu’il va reconnaître en ce crucifié le Fils de Dieu. L’espérance manifestée par le cri de Jésus sur la croix fait naître sa foi.

Je suis persuadé qu’une espérance vraie peut toucher l’autre qui ne croit pas. Il ne s’agit pas de grimacer d’un sourire forcé à longueur de journée, ni de proclamer benoîtement que rien n’est grave et que tout est joie. Ce n’est pas ça, l’espérance chrétienne. C’est refuser de se soumettre au néant, fixer son regard sur une flammèche, entendre une brise légère, laisser l’Esprit Saint qui est en nous parler à Dieu, crier, l’appeler. Oser lui demander pourquoi quand on ne comprend plus rien.

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Un engagement procurant de la joie : l'engagement en paroisse
avec l'équipe EAP pendant 4 ans. Quelle joie de vivre ce service et de
construire des projets avec de belles personnes !

Elisabeth

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par Lumen Jeu 28 Mar 2024 - 13:47

Surplus d'humanité

* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20) - Page 2 Surplus-65eed7b444b0c077784670

Illustration : Dernier repas du Christ, Eglise saint Antoine, Bruxelles

Vous ferez cela en mémoire de moi.

Évangile selon saint Luc 22,19

frère Benoît Delhaye

Couvent de Strasbourg

Jésus a réuni les douze apôtres pour un dernier repas. Il sait qu’il va quitter le monde pour retourner auprès de son Père. Il leur donne alors un moyen concret de le rendre présent après son départ. Il accomplit un acte, à première vue ordinaire, mais qui ouvre à une espérance inouïe. Jésus sera présent dans son absence, dans un morceau de pain et une coupe de vin, à chaque fois que l’on fera mémoire de lui.

Le pain et le vin ne sont pas seulement des signes parmi d’autres, pris au hasard. Ils sont nourriture, c’est-à-dire condition de la vie humaine. Jésus se rend nécessaire à notre existence. Sans lui, pas de vie véritable. Pas de sens. La vie ne surgit que si elle se reçoit du don que le Christ nous a fait de sa personne. Ce don, nous le recevons dans l’espérance. La vie véritable est toute pétrie d’espérance.

Dans le pain et le vin, toute notre vie et toute la création sont portées en action de grâce devant Dieu. L’Eucharistie nous rappelle l’unité de la création, que l’homme a le droit et le devoir de dominer, à condition de tout recevoir en action de grâce, en s’interdisant toute appropriation. L’action de grâce nous préserve de la destruction de ces biens offerts, dont nous sommes les gardiens, et non les propriétaires.

Recevons aujourd’hui le Christ, avec humilité et reconnaissance, comme un don de vie, un don de grâce, un surplus d’humanité puisé en Dieu.

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Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Je me souviens du premier Jeudi saint vécu dans ma petite paroisse. Après la liturgie nous étions conviés à un repas qui a rassemblé des personnes très différentes. Ensuite, nous nous sommes retrouvés à l'église pour un long temps d'adoration.

Marie-Claire

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par Lumen Ven 29 Mar 2024 - 13:52

Déchirer les ténèbres

* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20) - Page 2 Dechirer-tenebres-65eed7cbe7566327956044

* Rémi-Michel Marin-Lamellet, La ténèbre n’est point ténèbre, p 40,
Les Éditions du Cerf, 2023

Ma royauté n’est pas d’ici.

Évangile selon saint Jean 18, 36

frère Benoît Delhaye

Couvent de Strasbourg

L’espérance est contagieuse. Elle se transmet et peut même se transformer en joie lorsqu’elle est vécue en profondeur. Si nous refusons le silence de Dieu, comme Marie Madeleine, et si nous nous laissons toucher par l’espérance de Jésus sur la croix comme le centurion, alors nous vivons de cette espérance et nous sommes capables de la communiquer à ceux qui n’en ont pas. Tout chrétien est envoyé dans le monde pour lui donner de l’espérance.

Comment transmettre cette espérance dans un monde qui refuse d’entendre parler de Dieu ? En criant vers lui pour qu’il se penche vers les hommes désespérés. C’est notre cri qui témoignera de notre foi. Voici comment un jeune frère envisage sa mission de prêcheur dans un monde déchristianisé : « Notre prière en tant que dominicaines et dominicains est la suivante : se plonger dans les ténèbres du monde — pour y attirer de nos voix le regard du Christ. »* Des voix capables de crier vers Dieu, ou de murmurer des mots de fraternité aux désespérés.

Je ne vous demande pas d’aller avec moi proclamer aux carrefours que le Royaume de Dieu est là, voire qu’il est tout proche. On se moquerait de nous ! Je vous invite à mettre en lumière les signes du Royaume qui parfois affleurent à la surface de l’humanité ; à laisser se refléter sur vos visages une lueur d’Esprit Saint.

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Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Le Vendredi saint pour l'adoration de la croix, j'ai suivi mes parents en trainant un peu. Sur place, j'ai retrouvé des amis et leur présence m'a redonné de la joie. Je n'étais pas le seul jeune.

Marc

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par Lumen Sam 30 Mar 2024 - 16:09

« VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20)

Appelés à demeurer dans la joie - 7/7

Dans cette septième vidéo "La joie d'être aimé" de la série sur la joie, le frère Jean Pierre Brice Olivier fait une ultime étape aux derniers jours de la Semaine Sainte. Il saisit pour nous cet instant où nous choisissons d’aimer et d’être dans la joie.

Triomphe pour la vie et revanche contre le mal, la joie n’est ni cachée ni enfouie. Nous pouvons toujours la rejoindre. Pendant tout le carême, il nous l’a rappelé : « Tout dans la vie chrétienne est affaire de rencontre et de relation entre des personnes : moi, Dieu et les autres. »

Par sa méditation, le frère Jean Pierre Brice Olivier nous invite à accueillir, dans le souffle de l’Esprit Saint, le mystère pascal dans nos vies. Ce soir du Samedi saint, au cours de la veillée pascale nous célèbrerons joyeusement le Christ ressuscité. Oui, il est vraiment ressuscité !

Belles fêtes pascales !

La joie d'être aimé

Regardez et méditez cette vidéo du frère Jean Pierre Brice Olivier, op, et diffusez autour de vous la série du carême.

Belles fêtes pascales !

Sr Anne-Claire Dangeard, op

Le livre des joies

Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Un de mes petits neveux a demandé le baptême à l'âge de 22 ans. C'est son proviseur de lycée avec qui il était toujours en lien qui l'a amené à cette démarche, sans l'aide de sa famille. Son proviseur et moi-même étions parrain et marraine.

Soeur Marie-Rémi

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par Lumen Dim 31 Mar 2024 - 15:55

Viennent les cieux nouveaux

* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20) - Page 2 Viennent2-65eee1b234dc9031408237

Illustration : Icône de la Résurrection, Nancy

Il est ressuscité : il n’est pas ici.

Évangile selon saint Matthieu 28, 7

frère Benoît Delhaye

Couvent de Strasbourg

Jésus a franchi la barrière de la mort. Il va se montrer encore quarante jours à ses disciples, pour qu’ils voient et croient qu’il est ressuscité, comme il le leur avait dit. Puis il va retourner chez son Père. Il n’est plus ici, sinon dans nos prières, par les sacrements de l’Église, par son Esprit qui nous fait parler et agir dans l’amour. Pour le retrouver, pour que chacun de nous le voie face à face, il nous faut passer, nous aussi, par la mort. Mais pas seulement. Il nous faut patienter jusqu’à la récapitulation, l’ultime révélation, autrement dit l’Apocalypse. Le monde aussi doit mourir pour qu’adviennent les cieux nouveaux et la terre nouvelle.

Le tombeau est vide. Seuls deux anges sont là pour dire à Marie Madeleine qu’elle ne le trouvera pas ici. Jésus est ressuscité, il est entré dans la gloire de Dieu, il s’est assis à la droite du trône. Au son des trompettes et du cor, il règne avec son Père sur l’univers. Fini le temps des larmes, « ils sont finis les jours de la Passion ! » Le Christ est entré dans sa gloire. Et c’est là qu’il nous attend.

L’espérance nous fait entrevoir le Royaume. C’est elle qui se manifeste dans nos somptueuses cathédrales, les vitraux, les grandes orgues, les chants solennels des assemblées. Dans la nuit de Pâques, nous avons célébré la résurrection en passant de l’obscurité à la lumière, du silence à l’alléluia, de l’inquiétude à la joie. Nous chantons, en écho avec les anges, le Gloria in excelsis, dans un nuage d’encens. La messe de Pâques, dans la nuit, préfigure la recréation du monde au dernier jour.

Savourons la joie, même fragile, de cette promesse de résurrection. Dieu a entrouvert le Ciel, il nous le rappelle chaque année pour que nous soyons tendus vers la récapitulation finale et l’entrée dans la Vie. Le Christ nous précède et nous montre le chemin, celui de l’amour. Il n’en est pas d’autre.

Joyeuse fête de Pâques !

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Chaque jour, la découverte d'une joie dans nos vies.

Dans ma paroisse le lendemain de Pâques, à l'aube, nous avons l'habitude de monter au plus haut de la ville pour prier avec d'autres chrétiens et célébrer la résurrection du Christ, lumière sur nos vies. C'est toujours très joyeux.

Marthe

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* Carême Dans la Ville 2024 * : « VOTRE PEINE SE CHANGERA EN JOIE » (JEAN 16, 20)

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