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2012 sera l’année de la foi

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2012 sera l’année de la foi Empty 2012 sera l’année de la foi

Message par MichelT Dim 16 Oct 2011 - 22:07

2012 sera l’année de la foi
Le Salon Beige , le 16 octobre 2011



Benoît XVI l’a annoncé lui-même

« Parlant à huit mille responsables et laïcs engagés de la « Nouvelle évangélisation » lors d’une homélie dans la basilique Saint-Pierre, Benoît XVI a confirmé cette initiative sur laquelle des rumeurs circulaient depuis quelque temps au Vatican, alors que les sociétés occidentales s’éloignent à grande vitesse des valeurs chrétiennes.

« Précisément pour donner une impulsion renouvelée à la mission de toute l’Eglise de conduire l’homme hors du désert où souvent il se trouve vers le lieu de la vie, vers l’amitié avec le Christ qui nous donne cette vie en plénitude, je voudrais annoncer que j’ai décidé de décréter une année de la foi« , a déclaré le pape.

Cette année « débutera le 11 octobre 2012, au cinquantième anniversaire du Concile Vatican II, et se concluera le 24 novembre 2013, lors de la solennité du Christ roi de l’univers », a-t-il précisé.

« Ce sera un moment de grâce et d’engagement pour une conversion toujours plus entière à Dieu, pour renforcer notre foi en lui et l’annoncer avec joie aux hommes de notre temps« , a ajouté le pape.

Benoît XVI a annoncé que cette initiative serait précisée dans une lettre apostolique ».

_________________

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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2012 sera l’année de la foi Empty Re: 2012 sera l’année de la foi

Message par Rémi Mar 18 Oct 2011 - 15:05

Lettre apostolique «Motu Proprio data» Porta fidei par laquelle est promulguée l'Année de la foi (11 octobre 2011)

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LETTRE APOSTOLIQUE


EN FORME DE MOTU PROPRIO



PORTA FIDEI


DU SOUVERAIN PONTIFE

BENOÎT XVI


PAR LAQUELLE EST PROMULGUÉE L'ANNÉE
DE LA FOI



1. «La porte de la foi» (cf. Ac 14, 27) qui introduit à la
vie de communion avec Dieu et permet l’entrée dans son Église est toujours
ouverte pour nous. Il est possible de franchir ce seuil quand la Parole de Dieu
est annoncée et que le cœur se laisse modeler par la grâce qui transforme.
Traverser cette porte implique de s’engager sur un chemin qui dure toute la vie.
Il commence par le baptême (cf. Rm 6, 4), par lequel nous pouvons appeler
Dieu du nom de Père, et s’achève par le passage de la mort à la vie éternelle,
fruit de la résurrection du Seigneur Jésus qui, par le don de l’Esprit Saint, a
voulu associer à sa gloire elle-même tous ceux qui croient en lui (cf. Jn

17, 22). Professer la foi dans la Trinité – Père, Fils et Saint-Esprit –
équivaut à croire en un seul Dieu qui est Amour (cf. 1 Jn 4, 8 ): le
Père, qui dans la plénitude des temps a envoyé son Fils pour notre salut;
Jésus-Christ, qui dans le mystère de sa mort et de sa résurrection a racheté le
monde; le Saint-Esprit, qui conduit l’Église à travers les siècles dans
l’attente du retour glorieux du Seigneur.


2. Depuis le commencement de mon ministère comme Successeur de
Pierre, j’ai rappelé l’exigence de redécouvrir le chemin de la foi pour mettre
en lumière de façon toujours plus évidente la joie et l’enthousiasme renouvelé
de la rencontre avec le Christ. Dans l’homélie de la messe pour l’inauguration
de mon pontificat
je disais: «L’Église dans son ensemble, et les pasteurs en
son sein, doivent, comme le Christ, se mettre en route, pour conduire les hommes
hors du désert, vers le lieu de la vie, vers l’amitié avec le Fils de Dieu, vers
celui qui nous donne la vie, la vie en plénitude» [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Il arrive désormais fréquemment que les chrétiens se préoccupent davantage pour
les conséquences sociales, culturelles et politiques de leur engagement,
continuant à penser la foi comme un présupposé évident du vivre en commun. En
effet, ce présupposé non seulement n’est plus tel mais souvent il est même nié [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Alors que dans le passé il était possible de reconnaître un tissu culturel
unitaire, largement admis dans son renvoi aux contenus de la foi et aux valeurs
inspirées par elle, aujourd’hui il ne semble plus en être ainsi dans de grands
secteurs de la société, en raison d’une profonde crise de la foi qui a touché de
nombreuses personnes.



3. Nous ne pouvons accepter que le sel devienne insipide et que la
lumière soit tenue cachée (cf. Mt 5, 13-16). Comme la samaritaine,
l’homme d’aujourd’hui peut aussi sentir de nouveau le besoin de se rendre au
puits pour écouter Jésus qui invite à croire en lui et à puiser à sa source,
jaillissante d’eau vive (cf. Jn 4, 14). Nous devons retrouver le goût de
nous nourrir de la Parole de Dieu, transmise par l’Église de façon fidèle, et du
Pain de la vie, offerts en soutien de tous ceux qui sont ses disciples (cf.
Jn
6, 51). L’enseignement de Jésus, en effet, résonne encore de nos jours
avec la même force: «Travaillez non pour la nourriture qui se perd, mais pour
la nourriture qui demeure en vie éternelle» (Jn 6, 27). L’interrogation
posée par tous ceux qui l’écoutaient est la même aussi pour nous aujourd’hui:
«Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu?» (Jn 6,
28). Nous connaissons la réponse de Jésus: «L’œuvre de Dieu, c’est que vous
croyiez en celui qui l’a envoyé» (Jn 6, 29). Croire en Jésus Christ est
donc le chemin pour pouvoir atteindre de façon définitive le salut.



4. A la lumière de tout ceci j’ai décidé de promulguer une Année
de la foi
. Elle commencera le 11 octobre 2012, lors du cinquantième
anniversaire de l’ouverture du
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], et se terminera en la
solennité de Notre Seigneur Jésus-Christ Roi de l’univers, le 24 novembre 2013.
Le 11 octobre 2012, aura lieu aussi le vingtième anniversaire de la publication
du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], texte promulgué par mon
Prédécesseur, le Bienheureux Pape
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],
dans le but d’exposer à tous les fidèles la force et la beauté de la foi. Ce
document, fruit authentique du
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], fut souhaité par le Synode
extraordinaire des Évêques de 1985 comme instrument au service de la catéchèse [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

et fut réalisé grâce à la collaboration de tout l’épiscopat de l’Église
catholique. Et j’ai précisément convoqué l’Assemblée générale du Synode des
Évêques, au mois d’octobre 2012, sur le thème de La nouvelle évangélisation
pour la transmission de la foi chrétienne.
Ce sera une occasion propice pour
introduire la structure ecclésiale tout entière à un temps de réflexion
particulière et de redécouverte de la foi. Ce n’est pas la première fois que
l’Église est appelée à célébrer une Année de la foi. Mon vénéré
Prédécesseur, le Serviteur de Dieu
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en avait décidée une semblable en
1967, pour faire mémoire du martyre des Apôtres Pierre et Paul à l’occasion du
dix-neuvième centenaire de leur témoignage suprême. Il la pensa comme un moment
solennel pour que dans toute l’Église il y eut «une profession authentique et
sincère de la même foi»; en outre, il voulut que celle-ci soit confirmée de
manière «individuelle et collective, libre et consciente, intérieure et
extérieure, humble et franche» [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Il pensait que de cette façon l’Église tout entière pourrait reprendre « une
conscience plus nette de sa foi, pour la raviver, la purifier, la confirmer et
la proclamer» [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Les grands bouleversements qui se produiront en cette Année, ont rendu encore
plus évidente la nécessité d’une telle célébration. Elle s’est conclue par la

Professionde foi du Peuple de Dieu
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], pour attester combien les contenus essentiels qui depuis des siècles
constituent le patrimoine de tous les croyants ont besoin d’être confirmés,
compris et approfondis de manière toujours nouvelle afin de donner un témoignage
cohérent dans des conditions historiques différentes du passé.


5. Pour certains aspects, mon Vénéré Prédécesseur a vu cette Année
comme une «conséquence et une exigence de l’après-Concile» [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],
bien conscient des graves difficultés du temps, surtout en ce qui concerne la
profession de la vraie foi et sa juste interprétation. J’ai considéré que faire
commencer l’Année de la foi en coïncidence avec le cinquantième
anniversaire de l’ouverture du
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] peut être une occasion propice
pour comprendre que les textes laissés en héritage par les Pères conciliaires,
selon les paroles du bienheureux

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], «ne perdent rien de leur
valeur ni de leur éclat
. Il est nécessaire qu’ils soient lus de manière
appropriée, qu’ils soient connus et assimilés, comme des textes qualifiés et
normatifs du Magistère, à l’intérieur de la Tradition de l’Église… Je sens plus
que jamais le devoir d’indiquer le Concile comme la grande grâce dont
l’Église a bénéficié au vingtième siècle
: il nous offre une boussole fiable
pour nous orienter sur le chemin du siècle qui commence» [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Moi aussi j’entends redire avec force tout ce que j’ai eu à dire à propos du
Concile quelques mois après mon élection comme Successeur de Pierre: «Si nous
le lisons et le recevons guidés par une juste herméneutique, il peut être et
devenir toujours davantage une grande force pour le renouveau, toujours
nécessaire, de l’Église» [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].



6. Le renouveau de l’Église passe aussi à travers le témoignage
offert par la vie des croyants: par leur existence elle-même dans le monde les
chrétiens sont en effet appelés à faire resplendir la Parole de vérité que le
Seigneur Jésus nous a laissée. Justement le Concile, dans la Constitution
dogmatique
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
affirmait: «Tandis que le Christ, ‘saint,
innocent, sans tâche’ (He 7, 26), n’a pas connu le péché (cf. 2 Co
5, 21), venant seulement expier les péchés du peuple (cf. He 2, 17),
l’Église, elle, qui enferme des pécheurs dans son propre sein, est donc à la
fois sainte et appelée à se purifier, et poursuit constamment son effort de
pénitence et de renouvellement. ‘L’Église avance dans son pèlerinage à travers
les persécutions du monde et les consolations de Dieu’, annonçant la croix et la
mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne (cf. 1 Co 11, 26). La vertu du
Seigneur ressuscité est sa force pour lui permettre de vaincre dans la patience
et la charité les afflictions et les difficultés qui lui viennent à la fois du
dehors et du dedans, et de révéler fidèlement au milieu du monde le mystère du
Seigneur, encore enveloppé d’ombre, jusqu’au jour où, finalement, il éclatera
dans la pleine lumière» [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].


Dans cette perspective, l’Année de la foi est une invitation
à une conversion authentique et renouvelée au Seigneur, unique Sauveur du monde.
Dans le mystère de sa mort et de sa résurrection, Dieu a révélé en plénitude
l’Amour qui sauve et qui appelle les hommes à convertir leur vie par la
rémission des péchés (cf. Ac 5, 31). Pour l’Apôtre Paul, cet Amour
introduit l’homme à une vie nouvelle: «Nous avons donc été ensevelis avec lui
par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts
par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle» (Rm
6, 4). Grâce à la foi, cette vie nouvelle modèle toute l’existence humaine sur
la nouveauté radicale de la résurrection. Dans la mesure de sa libre
disponibilité, les pensées et les sentiments, la mentalité et le comportement de
l’homme sont lentement purifiés et transformés, sur un chemin jamais
complètement terminé en cette vie. La «foi opérant par la charité» (Ga

5, 6) devient un nouveau critère d’intelligence et d’action qui change toute la
vie de l’homme (cf. Rm 12, 2; Col 3, 9-10; Ep 4, 20-29;
2 Co 5, 17).


7. «Caritas Christi urget nos» (2 Co 5, 14): c’est
l’amour du Christ qui remplit nos cœurs et nous pousse à évangéliser.
Aujourd’hui comme alors, il nous envoie par les routes du monde pour proclamer
son Évangile à tous les peuples de la terre (cf. Mt 28, 19). Par son
amour, Jésus-Christ attire à lui les hommes de toutes générations: en tous
temps il convoque l’Église lui confiant l’annonce de l’Évangile, avec un mandat
qui est toujours nouveau. C’est pourquoi aujourd’hui aussi un engagement
ecclésial plus convaincu en faveur d’une nouvelle évangélisation pour
redécouvrir la joie de croire et retrouver l’enthousiasme de communiquer la foi
est nécessaire. L’engagement missionnaire des croyants, qui ne peut jamais
manquer, puise force et vigueur dans la redécouverte quotidienne de son amour.
En effet, la foi grandit quand elle est vécue comme expérience d’un amour reçu
et quand elle est communiquée comme expérience de grâce et de joie. Elle rend
fécond, parce qu’elle élargit le cœur dans l’espérance et permet d’offrir un
témoignage capable d’engendrer: en effet elle ouvre le cœur et l’esprit de tous
ceux qui écoutent à accueillir l’invitation du Seigneur à adhérer à sa Parole
pour devenir ses disciples. Les croyants, atteste saint Augustin, «se
fortifient en croyant» [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Le saint Évêque d’Hippone avait de bonnes raisons pour s’exprimer de cette
façon. Comme nous le savons, sa vie fut une recherche continuelle de la beauté
de la foi jusqu’à ce que son cœur ne trouve le repos en Dieu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Ses nombreux écrits, dans lesquels sont expliquées l’importance de croire et la
vérité de la foi, demeurent jusqu’à nos jours comme un patrimoine de richesse
inégalable et permettent encore à de nombreuses personnes en recherche de Dieu
de trouver le juste parcours pour accéder à la «porte de la foi».


Donc, la foi grandit et se renforceseulement en croyant; il n’y a
pas d’autre possibilité pour posséder une certitude sur sa propre vie sinon de
s’abandonner, dans un crescendo continu, entre les mains d’un amour qui
s’expérimente toujours plus grand parce qu’il a son origine en Dieu.


8. En cette heureuse occasion, j’entends inviter les confrères
Évêques du monde entier à s’unir au Successeur de Pierre, en ce temps de grâce
spirituelle que le Seigneur nous offre, pour faire mémoire du don précieux de la
foi. Nous voudrons célébrer cette Année de manière digne et féconde. La
réflexion sur la foi devra s’intensifier pour aider tous ceux qui croient au
Christ à rendre plus consciente et à revigorer leur adhésion à l’Évangile,
surtout en un moment de profond changement comme celui que l’humanité est en
train de vivre. Nous aurons l’opportunité de confesser la foi dans le Seigneur
ressuscité dans nos cathédrales et dans les églises du monde entier; dans nos
maisons et auprès de nos familles, pour que chacun ressente avec force
l’exigence de mieux connaître et de transmettre aux générations futures la foi
de toujours. Les communautés religieuses comme celles des paroisses, et toutes
les réalités ecclésiales anciennes et nouvelles, trouveront la façon, en cette

Année, de rendre une profession publique du Credo.


9. Nous désirons que cette Année suscite en chaque croyant
l’aspiration à confesser la foi en plénitude et avec une conviction
renouvelée, avec confiance et espérance. Ce sera aussi une occasion propice pour
intensifier la célébration de la foi dans la liturgie, et en particulier
dans l’Eucharistie, qui est «le sommet auquel tend l’action de l’Église, et en
même temps la source d’où découle toute sa force» [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
En même temps, nous souhaitons que le témoignage de vie des croyants
grandisse en crédibilité. Redécouvrir les contenus de la foi professée,
célébrée, vécue et priée [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],
et réfléchir sur l’acte lui-même par lequel on croit, est un engagement que
chaque croyant doit faire sien, surtout en cette Année.



Ce n’est pas par hasard que dans les premiers siècles les chrétiens
étaient tenus d’apprendre de mémoire le Credo. Ceci leur servait de
prière quotidienne pour ne pas oublier l’engagement pris par le baptême. Avec
des paroles denses de signification saint Augustin le rappelle quand dans une
Homélie
sur la redditio symboli, la remise du Credo, il dit:
«Le symbole du saint témoignage qui vous a été donné à tous ensemble et que
vous avez récité aujourd’hui chacun en particulier, est l’expression de la foi
de l’Église notre mère, foi établie solidement sur le fondement inébranlable,
sur Jésus-Christ Notre Seigneur … On vous a donc donné à apprendre et vous avez
récité ce que vous devez avoir toujours dans l’âme et dans le cœur, répéter sur
votre couche, méditer sur les places publiques, ne pas oublier en prenant votre
nourriture, murmurer même intérieurement durant votre sommeil» [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].



10. Je voudrais, à ce point, esquisser un parcours qui aide à
comprendre de façon plus profonde non seulement les contenus de la foi, mais
avec ceux-ci aussi l’acte par lequel nous décidons de nous en remettre
totalement à Dieu, en pleine liberté. En effet, il existe une unité profonde
entre l’acte par lequel on croit et les contenus auxquels nous donnons notre
assentiment. L’Apôtre Paul permet d’entrer à l’intérieur de cette réalité quand
il écrit: «La foi du cœur obtient la justice, et la confession des lèvres le
salut» (Rm, 10, 10). Le cœur indique que le premier acte par lequel on
vient à la foi est don de Dieu et action de la grâce qui agit et transforme la
personne jusqu’au plus profond d’elle-même.


L’exemple de Lydie est tout à fait éloquent à ce sujet. Saint Luc
raconte que Paul, alors qu’il se trouvait à Philippes, alla un samedi annoncer
l’Évangile à quelques femmes; parmi elles se trouvait Lydie et «le Seigneur
lui ouvrit le cœur, de sorte qu’elle s’attacha aux paroles de Paul» (Ac

16, 14). Le sens renfermé dans l’expression est important. Saint Luc
enseigne que la connaissance des contenus à croire n’est pas suffisante si
ensuite le cœur, authentique sanctuaire de la personne, n’est pas ouvert par la
grâce qui permet d’avoir des yeux pour regarder en profondeur et comprendre que
ce qui a été annoncé est la Parole de Dieu.


Professer par la bouche, à son tour, indique que la foi implique un
témoignage et un engagement publics. Le chrétien ne peut jamais penser que
croire est un fait privé. La foi, c’est décider d’être avec le Seigneur pour
vivre avec lui. Et ce «être avec lui» introduit à la compréhension des raisons
pour lesquelles on croit. La foi, parce qu’elle est vraiment un acte de la
liberté, exige aussi la responsabilité sociale de ce qui est cru. L’Église au
jour de la Pentecôte montre avec toute évidence cette dimension publique du
croire et du fait d’annoncer sans crainte sa propre foi à toute personne. C’est
le don de l’Esprit Saint qui habilite à la mission et fortifie notre témoignage,
le rendant franc et courageux.



La profession de la foi elle-même est un acte personnel et en même
temps communautaire. En effet, c’est l’Église le premier sujet de la foi. Dans
la foi de la communauté chrétienne chacun reçoit le baptême, signe efficace de
l’entrée dans le peuple des croyants pour obtenir le salut. Comme atteste le
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
: «‘Je crois’; c’est la foi de l’Église
professée personnellement par chaque croyant, principalement lors du Baptême.
‘Nous croyons’: c’est la foi de l’Église confessée par les Évêques assemblés en
Concile ou, plus généralement, par l’assemblée liturgique des croyants. ‘Je
crois’: c’est aussi l’Église, notre Mère, qui répond à Dieu par sa foi et qui
nous apprend à dire: ‘Je crois’, ‘Nous croyons’» [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].


Comme on peut l’observer, la connaissance des contenus de foi est
essentielle pour donner son propre assentiment, c'est-à-dire pour adhérer
pleinement avec l’intelligence et la volonté à tout ce qui est proposé par
l’Église. La connaissance de la foi introduit à la totalité du mystère
salvifique révélé par Dieu. L’assentiment qui est prêté implique donc que, quand
on croit, on accepte librement tout le mystère de la foi, parce que Dieu
lui-même qui se révèle et permet de connaître son mystère d’amour, est garant de
sa vérité [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].


D’autre part, nous ne pouvons pas oublier que dans notre contexte
culturel de nombreuses personnes, bien que ne reconnaissant pas en soi le don de
la foi, sont quand même dans une recherche sincère du sens ultime et de la
vérité définitive sur leur existence et sur le monde. Cette recherche est un
authentique «préambule» à la foi, parce qu’elle met en mouvement les personnes
sur le chemin qui conduit au mystère de Dieu. La raison de l’homme elle-même, en
effet, porte innée l’exigence de «ce qui a de la valeur et demeure toujours» [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Cette exigence constitue une invitation permanente, inscrite de façon indélébile
dans le cœur humain, à se mettre en chemin pour trouver Celui que nous ne
chercherions pas s’il n’était pas déjà venu à notre rencontre [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
La foi nous invite justement à cette rencontre et nous y ouvre pleinement.



11. Pour accéder à une connaissance systématique des contenus de la
foi, tous peuvent trouver dans le
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
une
aide précieuse et indispensable. Il constitue un des fruits les plus importants
du
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Dans la Constitution apostolique
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

signée, et ce n’est pas par hasard, à l’occasion du trentième anniversaire de
l’ouverture du
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], le Bienheureux

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] écrivait: «Ce
Catéchisme apportera une contribution très importante à l’œuvre de renouveau de
toute la vie ecclésiale… Je le reconnais comme un instrument valable et autorisé
au service de la communion ecclésiale et comme une norme sûre pour
l’enseignement de la foi» [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].


C’est justement sur cet horizon que l’Année de la foi devra
exprimer un engagement général pour la redécouverte et l’étude des contenus
fondamentaux de la foi qui trouvent dans le

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

leur synthèse systématique et organique. Ici, en effet, émerge la richesse
d’enseignement que l’Église a accueilli, gardé et offert au cours de ses deux
mille ans d’histoire. De la sainte Écriture aux Pères de l’Église, des Maîtres
de théologie aux Saints qui ont traversé les siècles, le
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
offre
une mémoire permanente des nombreuses façons dans lesquelles l’Église a médité
sur la foi et produit un progrès dans la doctrine pour donner certitude aux
croyants dans leur vie de foi.


Dans sa structure elle-même, le
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


présente le développement de la foi jusqu’à toucher les grands thèmes de la vie
quotidienne. Page après page on découvre que tout ce qui est présenté, n’est pas
une théorie, mais la rencontre avec une Personne qui vit dans l’Église. À la
profession de foi, en effet, succède l’explication de la vie sacramentelle, dans
laquelle le Christ est présent, agissant et continue à construire son Église.
Sans la liturgie et les sacrements, la profession de foi n’aurait pas
d’efficacité, parce qu’elle manquerait de la grâce qui soutient le témoignage
des chrétiens. De la même manière, l’enseignement du Catéchisme sur la
vie morale acquiert toute sa signification s’il est mis en relation avec la foi,
la liturgie et la prière.


12. En cette Année, par conséquent, le
Catéchisme de
l’Église catholique
, pourra être un véritable instrument pour soutenir la foi,
surtout pour tous ceux qui ont à cœur la formation des chrétiens, si
déterminante dans notre contexte culturel. Dans ce but, j’ai invité la

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], en accord avec les Dicastères
compétents du Saint-Siège, à rédiger une Note, par laquelle offrir à
l’Église et aux croyants quelques indications pour vivre cette Année de la
foi
de manière plus efficace et appropriée, au service du croire et de
l’évangélisation.


En effet, la foi, se trouve être soumise plus que dans le passé à
une série d’interrogations qui proviennent d’une mentalité changée qui,
particulièrement aujourd’hui, réduit le domaine des certitudes rationnelles à
celui des conquêtes scientifiques et technologiques. Toutefois, l’Église n’a
jamais eu peur de montrer comment entre foi et science authentique il ne peut y
avoir aucun conflit parce que les deux, même si c’est par des chemins
différents, tendent à la vérité [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].



13. Il sera décisif au cours de cette Année de parcourir de
nouveau l’histoire de notre foi, laquelle voit le mystère insondable de
l’entrelacement entre sainteté et péché. Alors que la première met en évidence
le grand apport que les hommes et les femmes ont offert à la croissance et au
développement de la communauté par le témoignage de leur vie, le second doit
provoquer en chacun une sincère et permanente œuvre de conversion pour faire
l’expérience de la miséricorde du Père qui va à la rencontre de tous.


En ce temps nous tiendrons le regard fixé sur Jésus Christ «à
l’origine et au terme de la foi» (He 12, 2): en lui trouve son
achèvement tout tourment et toute aspiration du cœur humain. La joie de l’amour,
la réponse au drame de la souffrance et de la douleur, la force du pardon devant
l’offense reçue et la victoire de la vie face au vide de la mort, tout trouve
son achèvement dans le mystère de son Incarnation, du fait qu’il s’est fait
homme, qu’il a partagé avec nous la faiblesse humaine pour la transformer par la
puissance de sa résurrection. En lui, mort et ressuscité pour notre salut,
trouvent pleine lumière les exemples de foi qui ont marqué ces deux mille ans de
notre histoire de salut.



Par la foi, Marie a accueilli la parole de l’Ange et elle a cru à
l’annonce qu’elle serait devenue Mère de Dieu dans l’obéissance de son
dévouement (cf. Lc 1, 38). Visitant Elisabeth elle éleva son cantique de
louange vers le Très-Haut pour les merveilles qu’il accomplissait en tous ceux
qui s’en remettent à lui (cf. Lc 1, 46-55). Avec joie et anxiété elle met
au jour son fils unique, maintenant intacte sa virginité (cf. Lc 2,
6-7). Comptant sur Joseph son Époux, elle porta Jésus en Égypte pour le sauver
de la persécution d’Hérode (cf. Mt 2, 13-15). Avec la même foi elle a
suivi le Seigneur dans sa prédication et elle demeura avec lui jusque sur le
Golgotha (cf. Jn 19, 25-27). Avec foi Marie goûta les fruits de la
résurrection de Jésus et, conservant chaque souvenir dans son cœur (cf. Lc

2, 19.51), elle les transmit aux Douze réunis avec elle au Cénacle pour
recevoir l’Esprit-Saint (cf. Ac 1, 14; 2, 1-4).


Par la foi, les Apôtres laissèrent tout pour suivre le Maître (cf.
Mc 10, 28). Ils crurent aux paroles par lesquelles il annonçait le
Royaume de Dieu présent et réalisé dans sa personne (cf. Lc 11, 20). Ils
vécurent en communion de vie avec Jésus qui les instruisait par son
enseignement, leur laissant une nouvelle règle de vie par laquelle ils auraient
été reconnus comme ses disciples après sa mort (cf. Jn 13, 34-35). Par la
foi, ils allèrent dans le monde entier, suivant le mandat de porter l’Évangile à
toute créature (cf. Mc 16, 15) et, sans aucune crainte, ils annoncèrent à
tous la joie de la résurrection dont ils furent de fidèles témoins.



Par la foi, les disciples formèrent la première communauté regroupée
autour de l’enseignement des Apôtres, dans la prière, dans la célébration de
l’Eucharistie, mettant en commun tout ce qu’ils possédaient pour subvenir aux
besoins des frères (cf. Ac 2, 42-47).


Par la foi, les martyrs donnèrent leur vie, pour témoigner de la
vérité de l’Évangile qui les avait transformés et rendus capables de parvenir au
don le plus grand de l’amour avec le pardon de leurs propres persécuteurs.


Par la foi, des hommes et des femmes ont consacré leur vie au
Christ, laissant tout pour vivre dans la simplicité évangélique l’obéissance, la
pauvreté et la chasteté, signes concrets de l’attente du Seigneur qui ne tarde
pas à venir. Par la foi, de nombreux chrétiens ont promu une action en faveur de
la justice pour rendre concrète la parole du Seigneur venu annoncer la
libération de l’oppression et une année de grâce pour tous (cf. Lc 4,
18-19).



Par la foi, au cours des siècles, des hommes et des femmes de tous
les âges, dont le nom est inscrit au Livre de vie (cf. Ap 7, 9; 13, 8 ),
ont confessé la beauté de suivre le Seigneur Jésus là où ils étaient appelés à
donner le témoignage de leur être chrétiens: dans la famille, dans la
profession, dans la vie publique, dans l’exercice des charismes et des
ministères auxquels ils furent appelés.


Par la foi, nous vivons nous aussi: par la reconnaissance vivante
du Seigneur Jésus, présent dans notre existence et dans l’histoire.


14. L’Année de la foi sera aussi une occasion propice pour
intensifier le témoignage de la charité. Saint Paul rappelle:«Maintenant donc
demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d’entre
elles, c’est la charité» (1 Co 13, 13). Avec des paroles encore plus
fortes – qui depuis toujours engagent les chrétiens – l’Apôtre Jacques
affirmait:«A quoi cela sert-il, mes frères, que quelqu’un dise: ‘J’ai la
foi’, s’il n’a pas les œuvres? La foi peut-elle le sauver? Si un frère ou une
sœur sont nus, s’ils manquent de leur nourriture quotidienne, et que l’un
d’entre vous leur dise: ‘Allez en paix, chauffez-vous, rassasiez-vous’, sans
leur donner ce qui est nécessaire à leur corps, à quoi cela sert-il? Ainsi en
est-il de la foi: si elle n’a pas les œuvres, elle est tout à fait morte. Au
contraire, on dira: ‘Toi, tu as la foi, et moi, j’ai les œuvres? Montre-moi ta
foi sans les œuvres; moi c’est par les œuvres que je te montrerai ma foi’» (Jc

2, 14-18).


La foi sans la charité ne porte pas de fruit et la charité sans la
foi serait un sentiment à la merci constante du doute. Foi et charité se
réclament réciproquement, si bien que l’une permet à l’autre de réaliser son
chemin. En effet de nombreux chrétiens consacrent leur vie avec amour à celui
qui est seul, marginal ou exclus comme à celui qui est le premier vers qui aller
et le plus important à soutenir, parce que justement en lui se reflète le visage
même du Christ. Grâce à la foi nous pouvons reconnaître en tous ceux qui
demandent notre amour, le visage du Seigneur ressuscité. «Dans la mesure où
vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous
l’avez fait» (Mt 25, 40): ces paroles du Seigneur sont un avertissement
à ne pas oublier et une invitation permanente à redonner cet amour par lequel il
prend soin de nous. C’est la foi qui permet de reconnaître le Christ et c’est
son amour lui-même qui pousse à le secourir chaque fois qu’il se fait notre
prochain sur le chemin de la vie. Soutenus par la foi, regardons avec espérance
notre engagement dans le monde, en attente «d’un ciel nouveau et d’une terre
nouvelleoù résidera la justice » (2 Pi 3, 13; cf. Ap 21, 1).



15. Parvenu désormais au terme de sa vie, l’Apôtre Paul demande à
son disciple Timothée de «rechercher la foi» (2 Tm 2, 22) avec la même
constance que lorsqu’il était jeune (cf. 2 Tm 3, 15). Entendons cette
invitation adressée à chacun de nous, pour que personne ne devienne paresseux
dans la foi. Elle est une compagne de vie qui permet de percevoir avec un regard
toujours nouveau les merveilles que Dieu réalise pour nous. Engagée à saisir les
signes des temps dans l’aujourd’hui de l’histoire, la foi incite chacun de nous
à devenir signe vivant de la présence du Ressuscité dans le monde. Ce dont le
monde aujourd’hui a particulièrement besoin c’est du témoignage crédible de tous
ceux qui, éclairés dans l’esprit et dans le cœur par la Parole du Seigneur, sont
capables d’ouvrir le cœur et l’esprit de beaucoup au désir de Dieu et de la
vraie vie, celle qui n’a pas de fin.



«Que la Parole du Seigneur accomplisse sa course et soit
glorifiée» (2 Th 3, 1): puisse cette Année de la foi rendre
toujours plus solide la relation avec le Christ Seigneur, puisque seulement en
lui se trouve la certitude pour regarder vers l’avenir et la garantie d’un amour
authentique et durable. Les paroles de l’Apôtre Pierre jettent un dernier rayon
de lumière sur la foi: «Vous en tressaillez de joie, bien qu’il vous faille
encore quelque temps être affligés par diverses épreuves, afin que, bien
éprouvée, votre foi, plus précieuse que l’or périssable que l’on vérifie par le
feu, devienne un sujet de louange, de gloire et d’honneur, lors de la Révélation
de Jésus Christ. Sans l’avoir vu vous l’aimez; sans le voir encore, mais en
croyant, vous tressaillez d’une joie indicible et pleine de gloire, sûrs
d’obtenir l’objet de votre foi: le salut des âmes» (1 Pi 1, 6-9). La
vie des chrétiens connaît l’expérience de la joie et celle de la souffrance.
Combien de saints ont vécu la solitude! Combien de croyants, même de nos jours,
sont éprouvés par le silence de Dieu alors qu’ils voudraient écouter sa voix
consolante! Les épreuves de la vie, alors qu’elles permettent de comprendre le
mystère de la croix et de participer aux souffrances du Christ (cf. Col

1, 24), sont un prélude à la joie et à l’espérance où conduit la foi: «Lorsque
je suis faible, c’est alors que je suis fort» (2 Co 12, 10). Nous
croyons avec une ferme certitude que le Seigneur Jésus a vaincu le mal et la
mort. Avec cette confiance assurée nous nous en remettons à lui: présent au
milieu de nous, il vainc le pouvoir du malin (cf. Lc 11, 20) et l’Église,
communauté visible de sa miséricorde, subsiste en lui comme signe de la
réconciliation définitive avec le Père.


Confions à la Mère de Dieu, proclamée «bienheureuse parce qu’elle a
cru» (Lc 1, 45), ce temps de grâce.




Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 11 octobre 2011, en la septième année de
mon Pontificat.



Benedictus pp. XVI








[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Homélie pour l’inauguration du ministère pétrinien de l’Évêque de Rome

(24 avril 2005)
: AAS 97 (2005), 710; DC 102 (2005) p.547.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Cf. Benoît XVI,
Homélie de la messe sur le Terreiro do Paço,
Lisbonne (11 mai 2010)
: Insegnamenti VI, 1 (2010), 673; DC 107 (2010),
p. 515.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Cf. Jean-Paul II, Const. Apost.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(11 octobre 1992):
AAS
86 (1994), 113-118; DC 90 (1993) p. 1-3.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Cf. Rapport final du second Synode extraordinaire des Évêques (7
décembre 1985), II, B, a, 4 in Enchiridion Vaticanum, vol. 9, n. 1797;
DC 83 (1986), p.39.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Paul VI, Exhort. Apost. Petrum et Paulum Apostolos, à l’occasion du
XIXème centenaire du martyre des saints Apôtres Pierre et Paul (22
février 1967): AAS 59 (1967), 196; DC 64 (1967) col. 484-485.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Ibid 198.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Paul VI, Solennelle Profession de foi, Homélie pour la
concélébration du XIXè centenaire du martyre des saints Apôtres
Pierre et Paul, en conclusion de l’Année de la Foi(30 juin 1968): AAS 60 (1968), 433-445; DC 65 (1968) col.
1249-1258.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]ID., Audience générale (14 juin 1967): Insegnamenti V
(1967), 801; DC 64 (1967) col. 1162.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Jean-Paul II, Lettre Apost.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(6 janvier
2001), n. 57: AAS 93 (2001), 308; DC 98 (2001), p. 88.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]: AAS 98 (2006), 52; DC 103 (2006), p. 63.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Conc. œcum. Vat.II, Const. Dogm. sur l’Église
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
, n. 8.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]De utilitate credendi, 1, 2.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Cf. Augustin d’Hippone, Confessions, I, 1.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Conc. œcum. Vat. II, Const. sur la liturgie
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
,
n. 10.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Cf. Jean-Paul II, Const. apost.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(11 octobre 1992):
AAS 86 (1994), 116; DC 90 (1993), p. 1-3.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Sermon 215, 1.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], n. 167.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Cf.Conc. œcum. Vat. I, Const. dogm. sur la foi catholique Dei Filius, chap. III: DS
3008-3009; Conc. œcum. Vat. II, Const. dogm. sur la Révélation divine

Dei
Verbum
, n. 5.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Benoît XVI,
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
, Paris (12 septembre
2008)
: AAS 100 (2008), 722; DC 105 (2008), p. 827.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Cf. Augustin d’Hippone, Confessions, XIII, 1.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Jean-Paul II, Const. apost.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(11 octobre 1992):

AAS
86 (1994), 115et 117; DC 90 (1993), p. 1-3.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Cf. ID., Lett. enc.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(14 septembre 1998), nn. 34 et 106:
AAS 91 (1999), 31-32, 86-87. DC 95 (1998), pp.913 et 938.






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