Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Rappel du premier message :
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘'A qui embrassera cette dévotion, (Dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois) je promets le salut; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône ! Ainsi s'exprimait Notre Dame à Fatima le 13 juin 1917''.
Les célébrations du centenaire des apparitions de Notre Dame du Rosaire à Fatima sont terminées, mais le message délivré il y a un peu plus de cent ans demeure. Aucune des apparitions de Notre Dame n'a été soulignée par un aussi grand miracle que celui du 13 octobre 1917, annoncé 3 mois à l'avance et ayant eu lieu devant plus de 70 000 témoins.
Ce message se résume en quelques mots : « Assurer son salut, convertir les pécheurs, et obtenir la paix, par la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et l'offrande de nos sacrifices » Cette dévotion est voulue par Dieu et l'élément principal en est la communion réparatrice des premiers samedis du mois annoncé à Fatima et définie plus tard à Pontevedra. En faisant partie de cette communauté, nous nous efforcerons de pratiquer progressivement cette communion réparatrice, pour en faire le sommet, chaque mois, de notre dévotion au Cœur Immaculé de Marie
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement cette demande centrale qui est définie dans le chapitre ‘' Prière ‘' de notre communauté
En effet, nous avons pour but de permettre à chacun de connaître cette dévotion, de la faire sienne, de la répandre, comme demandé à la petite Lucie : ‘' Dieu veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer''. Notre-Dame a demandé plus tard que le pape approuve et recommande le centre de cette dévotion : La communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Pour que le pape effectue cette action, nous avons prié spécialement pour lui, par quatre neuvaines ; la première pour son arrivée à Fatima le 12 mai 2017, la seconde pour le 15 août suivant, (Avec célébration ce jour d'une messe à son intention et celle de tous les priants de notre communauté). La troisième s'est terminée le 14 décembre 2017. Il y avait alors juste 70 ans que Notre Dame apparaissait à l'Île-Bouchard, en Touraine, annonçant: ''Dites aux petits enfants de prier pour la France''. La quatrième pour le 15 août 2018.
Ecoutons la dernière recommandation de St Jacinthe à sa cousine Lucie en quittant son village pour aller mourir à Lisbonne : ‘'Dis à tout le monde que Dieu nous accorde ses grâces par le moyen du Cœur Immaculé de Marie, que c'est à Elle qu'il faut les demander, que le Cœur de Jésus veut qu'on vénère avec Lui le Cœur Immaculé de Marie: que l'on demande la paix au Cœur Immaculé de Marie, car c'est à Elle que Dieu l'a confiée''
Pour les priants qui nous ont rejoint récemment, voici le regroupement de nos publications passées (dates des publications) et à venir
Prière de la communauté
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
SVP Merci de ne pas retirer ma source et invitation. MERCI !
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘'A qui embrassera cette dévotion, (Dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois) je promets le salut; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône ! Ainsi s'exprimait Notre Dame à Fatima le 13 juin 1917''.
Les célébrations du centenaire des apparitions de Notre Dame du Rosaire à Fatima sont terminées, mais le message délivré il y a un peu plus de cent ans demeure. Aucune des apparitions de Notre Dame n'a été soulignée par un aussi grand miracle que celui du 13 octobre 1917, annoncé 3 mois à l'avance et ayant eu lieu devant plus de 70 000 témoins.
Ce message se résume en quelques mots : « Assurer son salut, convertir les pécheurs, et obtenir la paix, par la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et l'offrande de nos sacrifices » Cette dévotion est voulue par Dieu et l'élément principal en est la communion réparatrice des premiers samedis du mois annoncé à Fatima et définie plus tard à Pontevedra. En faisant partie de cette communauté, nous nous efforcerons de pratiquer progressivement cette communion réparatrice, pour en faire le sommet, chaque mois, de notre dévotion au Cœur Immaculé de Marie
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement cette demande centrale qui est définie dans le chapitre ‘' Prière ‘' de notre communauté
En effet, nous avons pour but de permettre à chacun de connaître cette dévotion, de la faire sienne, de la répandre, comme demandé à la petite Lucie : ‘' Dieu veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer''. Notre-Dame a demandé plus tard que le pape approuve et recommande le centre de cette dévotion : La communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Pour que le pape effectue cette action, nous avons prié spécialement pour lui, par quatre neuvaines ; la première pour son arrivée à Fatima le 12 mai 2017, la seconde pour le 15 août suivant, (Avec célébration ce jour d'une messe à son intention et celle de tous les priants de notre communauté). La troisième s'est terminée le 14 décembre 2017. Il y avait alors juste 70 ans que Notre Dame apparaissait à l'Île-Bouchard, en Touraine, annonçant: ''Dites aux petits enfants de prier pour la France''. La quatrième pour le 15 août 2018.
Ecoutons la dernière recommandation de St Jacinthe à sa cousine Lucie en quittant son village pour aller mourir à Lisbonne : ‘'Dis à tout le monde que Dieu nous accorde ses grâces par le moyen du Cœur Immaculé de Marie, que c'est à Elle qu'il faut les demander, que le Cœur de Jésus veut qu'on vénère avec Lui le Cœur Immaculé de Marie: que l'on demande la paix au Cœur Immaculé de Marie, car c'est à Elle que Dieu l'a confiée''
Pour les priants qui nous ont rejoint récemment, voici le regroupement de nos publications passées (dates des publications) et à venir
- Les faits et commentaires, avec les apparitions de l'ange et de Notre Dame (1) : (du 10 février au 27 mars 2017)
- Les compléments du ciel à ces apparitions jusqu'en 1931 : Pontevedra, Tuy, Rianjo (1) (du 31 mars au 19 avril)
- La dévotion Cœur Immaculée de Marie(1) (du 23 avril au 2 mai)
- Trois neuvaines: L'une pour le pape(2) (du 4 au 12 mai), l'autre pour le pape et nous même (du 7 au 15 aout ), l'autre pour le pape du 6 au 14 décembre.
- La pédagogie de Fatima, en 18 publications, la dernière du 7 octobre 2017 (3)
- Le maintien de notre esprit à Fatima, pour nous encourager à persévérer dans cette dévotion. Nous publierons régulièrement, tout au long des mois qui suivront la période du centenaire, des propos des voyants ou de leur famille, ou des considérations sur ces propos, par des auteurs qui se sont penchés sur ces apparitions, ou par une association créée dans le but de faire connaître Fatima et le message de Notre Dame .(4)
- Vous qui venez de prendre connaissance de ces quelques lignes, hâtez le triomphe du Cœur Immaculé de Marie en ayant une grande dévotion à ce Cœur Immaculé. (5)
‘' Ne te décourage pas ; je ne t'abandonnerai jamais : mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu'à Dieu.'' ( Notre dame: 13 juin 1917)
- (1) La source de ces documents est la première partie du livre de Joseph de Belfont, sorti en 2011, que les Nouvelles Editions Latines ont réédité en 2016, ‘'Mystères et vérités cachées du troisième secret de Fatima ‘'. Ce livre est un plaidoyer pour la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
- (2) Première neuvaine inspirée de la publication du Monastère des Bénédictines Camaldules (378 rue Jean-Baptiste Ivaldi 83 500 La Seyne sur Mer.) Ce monastère assure la diffusion du culte au Cœur douloureux et Immaculé de Marie. Sur demande, pour 1€, vous recevrez le texte original de cette publication. Seconde neuvaine en utilisant les textes du site fatima.be pour prier St François et Ste Jacinthe Marto. Cette neuvaine s'est terminée par une messe paroissiale. Elle était destinée à notre saint père le pape, pour qu'il approuve et recommande la communion réparatrice et aussi qu'il renouvelle la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie. De même, pour nous même, pour nous donner la force de commencer ou poursuivre cette communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
- (3) Cette pédagogie a guidé la réalisation de l'album intitulé ‘'Fatima, Marie te confie le secret de son cœur‘'. (Aux éditions Traditions Monastiques 21150 Flavigny sur Ozerain ‘'traditions-monastiques.com.'') Ce document pour enfants est sorti en novembre 2016 ; sa réédition est en cours. Il est préfacé par son éminence le Cardinal Robert Sarah, préfet pour la congrégation du culte divin et la discipline des sacrements. L'équipe qui a conçu l'album alimentera plusieurs publications. Ces publications ont été suspendues pendant la période entourant la seconde neuvaine.
- (4) Principalement celle de ‘'CAP Fatima 2017'', Cette association créée au début de 2015 a bénéficié des encouragements de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon. Avec son site fatima100.fr elle fait connaître et répand la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
- (5) Pour mémoire, une dévotion peut se définir comme l'offrande à Dieu et par Amour pour Lui, de prières, de sacrifices, de communions et si possible de tout son être, en union avec le Cœur Immaculé de Marie pour la réparation des péchés commis et la conversion des pécheurs et de la Russie et pour la paix dans le monde. Le moyen de conserver cette dévotion est le chapelet.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
SVP Merci de ne pas retirer ma source et invitation. MERCI !
Dernière édition par Lumen le Mar 13 Aoû 2024 - 18:15, édité 2 fois
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Ce globe que vous voyez représente le monde entier……
Rue du Bac: La Vierge au Globe
I 27 Novembre : Anniversaire de la seconde apparition de Notre Dame à la rue du Bac.
Pour la première fois au monde, Notre Dame annonce son caractère ‘'Immaculé'', et Elle le fait dans le pays dont le roi a fait son royaume près de 2 siècles auparavant.
Le titre est le début des paroles que Notre Dame a fait entendre à sœur Catherine Labouré le samedi 27 Novembre 1830 veille du premier dimanche de la nouvelle année liturgique. A 17 h 30, ce jour-là, Elle se montre de nouveau à elle, à la rue du Bac. La première fois, c'était le 19 juillet précédent, l'entretien de nuit avait duré 2 heures, les malheurs de la France étaient annoncés. Cette fois la religieuse est agenouillée, au milieu de ses compagnes ; Marie lui apparait à droite, dans le chœur de la chapelle, là où se trouve actuellement l'autel de la Vierge au Globe.
« Sur un ciel bleu, étoilé par en haut, aurore par en bas, dans un soleil : la Très Sainte Vierge, voile aurore, robe blanche, manteau bleu céleste, les pieds sur un croissant, écrasant la tête du serpent avec le talon. Douze étoiles sont autour de sa tête, un léger nuage sous le croissant. Particularité essentielle : la Sainte Vierge tient légèrement le globe du monde dans ses mains, et elle l'éclaire d'une vive lumière. »
Dressée sur le globe terrestre, le pied écrasant le serpent, « un serpent de couleur verdâtre avec des taches jaunes », précisera la sœur, Marie tient dans ses mains, à hauteur de poitrine, surmonté d'une croix, un globe doré plus réduit, qu'elle offre à Dieu dans un geste implorant. Les traits graves de son visage, durant la vision, s'illuminent de clartés radieuses, surtout à l'instant de sa prière. Sœur Catherine s'entend dire en elle : « Ce globe que vous voyez représente le monde entier, particulièrement la France, et chaque personne en particulier.»
La croix qui surmonte le globe du monde est le signe de la souveraineté du Christ Sauveur. Cette souveraineté actuelle que le pape Pie XI précisera dans l'encyclique ‘'Quas primas'' près de 95 ans plus tard. Marie tenant ce globe dans ses mains, montre que son Cœur immaculé, dévoilé pour la première fois par l'image de la médaille miraculeuse, participe à cette souveraineté ce que les apparitions de Fatima annonceront un siècle plus tard.
Ses yeux, écrit la religieuse, étaient tantôt levés vers le Ciel, tantôt abaissés vers la terre :
« Quand Elle priait, sa figure était si belle, si belle, qu'on ne pourrait la dépeindre. » C'est de voir Marie implorer la Miséricorde divine qui a le plus ravi l'âme de sainte Catherine Labouré, lui donnant cet attrait si particulier pour la représentation de la Vierge au globe, appelée aussi Vierge puissante. « Ses traits étaient alors empreints d'une gravité mêlée de tristesse qui disparaissait lorsque le visage s'illuminait des clartés radieuses de l'amour, surtout à l'instant de sa prière ».
En réponse à la prière de Marie, des anneaux apparaissent à ses doigts, au nombre de trois à chaque doigt. Chaque anneau est orné de pierreries, d'où jaillissent des rayons plus beaux les uns que les autres. (...) « C'est le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent », entend sœur Catherine, qui entre sans peine dans le mystère de cette médiation de grâces :
« ... En me faisant comprendre combien il était agréable de prier la Sainte Vierge et combien Elle était généreuse envers les personnes qui la prient, que de grâces elle accordait aux personnes qui les lui demandent, quelle joie Elle éprouve en les accordant... »
Au contraire, les pierreries d'où il ne sort pas de rayons, « ce sont les grâces que l'on oublie de me demander ».
Remarquons que trois anneaux par doigt font quinze anneaux que Notre‑Dame portait à chaque main, correspondant aux quinze mystères du Rosaire. C'est à la prière du saint Rosaire que la céleste Médiatrice ouvre ses mains pleines de lumière et de grâce. C'est sous ce titre, ‘'Notre Dame du Rosaire'' que Notre Dame se présentera aux enfants le 13 octobre 1917 à Fatima.
Les rayons étaient devenus si intenses que le globe d'or avait disparu. Les mains de l'Immaculée s'étaient comme inclinées dans un geste à la fois très maternel et très souverain. Une sorte de tableau se forma autour d'elle, en ovale, avec ces mots écrits en lettres d'or, partant de la main droite, passant au-dessus de la tête, pour finir à hauteur de la main gauche : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. » (...) Puis une voix se fit entendre : « Faites frapper une médaille sur ce modèle, toutes les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces. »
La médaille miraculeuse
Il sembla ensuite à la sœur que le tableau se retournait, présentant au centre la lettre M, surmontée d'une croix ayant une barre à sa base, symbole de l'autel où se perpétue le Sacrifice de la Croix, et au-dessous, les deux Cœurs de Jésus et de Marie, le premier entouré d'une couronne d'épines, le second transpercé d'un glaive. Le ‘'M'', monogramme de Marie, désigne l'Immaculée qui est au pied de la croix ; on retrouve la vision de Tuy du 13 juin 1929 au cours de laquelle Notre Dame dit à sœur Lucie que le moment était venu ou Dieu demandait la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé.
Au cours du mois de décembre qui suivit, sœur Catherine revit en vision le même tableau, mais « auprès du tabernacle ». Notre Dame, en tant que Reine de l'univers et particulièrement de la France renouvela cette offrande du globe à Notre Seigneur. Les 12 étoiles surmontaient le texte "Ô Marie …" ; le graveur les mises sur cette face de la médaille initialement réservée au seul monogramme. Marie n'oubliera pas la France en venant la protéger de la mainmise communiste le 8 décembre 1947 à l'Ile Bouchard, grâce à la prière des enfants de ce petit village de Touraine.
II Premier dimanche de l'Avent : Premier jour de la nouvelle année liturgique
La naissance du Sauveur marque la frontière entre le monde d'avant la Rédemption et le monde d'après. Que les gens le veuillent ou non, notre calendrier rappelle à tous cet évènement. Des civilisations nouvelles ont marqué leur début avec un nouveau calendrier, avec plus ou moins de succès : l'islam a réussi, la révolution française a échoué. Par contre l'Eglise a fait démarrer l'année liturgique par un temps de préparation à l'anniversaire de cette naissance du Fils de Dieu venu réparer l'honneur de son Père outragé par le péché de nos premiers parents et ceux de tous les hommes de tous les temps.
Je souhaite une sainte année à tous les priants de notre communauté et particulièrement à la centaine de nouveaux qui l'ont rejointe depuis l'an dernier. Que si dans le projet de Dieu, Il nous rappelle à Lui dans l'année qui vient, Il nous trouve en état de grâce. A tous ceux qui auront pu accomplir la dévotion réparatrice au Cœur Immaculé, leur assurant le Salut, et qui portent le scapulaire du Mont Carmel, que ce rappel à Dieu soit le plus proche d'un samedi pour écourter le plus possible la présence dans ce séjour de purification douloureuse qu'est le purgatoire.
Cette nouvelle année verra le septième centenaire de la canonisation de St Thomas d'Aquin le 18 juillet 1323, et le 26 août prochain, le centième anniversaire de l'apparition de Notre Dame à Lucie, postulante à Asilo de Vilar, lui rappelant la nécessité des prières et des sacrifices pour le grand nombre de pécheurs qui se damnent. Si Dieu le permet, ce sera l'arrivée à Copenhague, au milieu de 2023, de la statue de Notre Dame de Fatima portée à pied depuis la Cova da Iria en Juin 2021, dernière étape avant son arrivée à Moscou, porteuse du message de la demande de consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie.
III Vendredi 2 Décembre : Premier vendredi du mois.
C'est le mois de la manifestation de l'Incarnation du Fils de Dieu. Il s'est fait homme pour réparer l'outrage fait à son Père par nos premiers parents et ceux de tous les hommes qui ont vécu et vivrons jusqu'à la fin du monde, en lui offrant les souffrances de sa douloureuse passion. Il l'a fait parce qu'Il avait, et a toujours, un amour immense envers nous et l'a manifesté à sainte Marguerite Marie en le symbolisant par son Cœur charnel. "Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes…" Il a demandé que l'on se souvienne au moins une fois chaque mois de cet amour, en honorant et en communiant chaque premier vendredi du mois. Ce mois-ci, nous demanderons dans notre communion, à genoux et sur les lèvres, que le Cœur de Jésus soit un océan de miséricorde pour les pécheurs.
IV Samedi 3 Décembre : Premier samedi du mois
Chers priants, vous vous êtes inscrits à cette communauté pour vous aider à vous souvenir régulièrement de votre engagement à réparer les outrages envers le Cœur Immaculé de Marie. Ce premier samedi de la nouvelle année liturgique, vous poursuivrez ou commencerez, ou recommencerez cette communion réparatrice du premier samedi de chaque mois, qui plait tant à Notre Dame. Cette dévotion a été imaginée par notre Seigneur qui a voulu prendre son apparence d'Enfant en accompagnant sa Mère à Pontevedra le 10 décembre 1925 pour nous la présenter. Pensons-y à l'approche de l'anniversaire de sa naissance. Après 5 communions et dévotions associées (consignées dans la partie "prière" de cette communauté), Notre Dame vous gardera une place dans son Cœur immaculé pour vous obtenir la grâce, o combien précieuse au moment de votre mort, de votre salut par cet acte de contrition parfaite, qui en l'absence d'un prêtre, absence de plus en plus probable, vous ouvrira la miséricorde de Dieu. " …. Attirez au Ciel toutes les âmes, secourant spécialement celles qui ont le plus besoin de votre sainte miséricorde" Ce samedi, nous réparerons les offenses de ceux qui outragent directement la Sainte Vierge Marie dans ses saintes images.
V Jeudi 8 décembre : Fête de l'Immaculée Conception
Honorons particulièrement ce jour ou, comme l'écrivit St Ignace de Loyolat, au début de la première contemplation de la seconde semaine des exercices spirituels, nous fait dire dans l'oraison préparatoire : "Je me rappellerai comment les trois personnes divines, contemplant la surface de la Terre couverte d'hommes, et voyant que tous se précipitent en enfer, décrète, dans leur éternité, que la seconde personne de l'auguste Trinité se fasse homme pour sauver le genre humain; et comment ce mystère s'accomplit, lorsque dans la plénitude des temps l'archange Gabriel fut envoyée à Marie." Cette décision fut précédée d'un double miracle. Le premier fut de permettre à St Anne et St Joachin, de concevoir et mettre au monde leur fille unique Marie, enfant si longtemps désiré, malgré leur grand âge. Le second fut unique dans toute l'histoire de l'humanité, que cet être fut exempté de la souillure initiale de la désobéissance de nos premiers parents transmise de génération en génération. C'est ce miracle en vue de la rédemption du genre humain que nous fêtons ce jour. Honorons le par une communion fervente et si nous le pouvons en participant à une procession en cet honneur, ou encore en manifestant notre adhésion à ce dogme en mettant de petits luminions à nos fenêtres.
VI Jeudi 8 décembre : Anniversaire du renouvellement de la première consécration du monde au Cœur immaculé de Marie par le pape Pie XII en 1942.
C'est au cours d'une cérémonie d'expiation et de supplication qu'eut lieu à la basilique Saint-Pierre de Rome, en présence de quarante cardinaux, de nombreux évêques, du corps diplomatique, du clergé de Rome et d'une grande foule de pèlerins, que Saint-Père lut de nouveau la formule de consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie.
Nous renvoyons à notre récente publication le texte de cette première formule de consécration.
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VII Jeudi 8 décembre : Il y a 75 ans, Notre Dame apparaissait à plusieurs reprises à l'Ile Bouchard pour faire prier les enfants et épargner à la France de passer sous le joug communiste.
Comme l'a indiqué notre publication [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Notre Dame s'y est présentée le 8 décembre 1947, jour de l'immaculée conception, accompagnée de l'Ange Gabriel, l'ange de l'annonciation, pendant 7 jours de suite.
- Elle s'est placée sous le vitrail représentant l'apparition de Lourdes à St Bernadette.
- Le socle sur lequel Elle apparaissait portait, le premier jour, l'inscription de la médaille miraculeuse de la rue du bac et à plusieurs reprises Elle a fait prier les enfants avec cette invocation.
- Elle a insisté pour que l'on prie pour les pécheurs.
- Comme pour la rue du bac avec Catherine Labourée qui a conversé avec Notre Dame, les mains posées sur ses genoux, les enfants ont eu un contact physique avec Notre Dame qui a embrassé leurs mains, donné à baiser la croix de son chapelet, embrassé leurs bouquets de fleurs le dernier jour.
- C'est un lieu à l'origine d'une double obéissance aux demandes du ciel.
- Premièrement : Celle des "autorités'' locales" « Dites aux petits enfants de prier pour la France, car elle en a grand besoin. » C'étaient les premières paroles de Notre Dame aux enfants. Les petits enfants, (et les grands) ont effectivement prié, et sous la conduite de Notre Dame.
- Deuxièmement : l'obéissance des "ennemis de l'Eglise''. L'ordre de ne plus prendre le pouvoir en France est parti de Moscou. L'éclairage de la situation que le ciel a donné au responsable lui a fait prendre la décision que nous connaissons.
Nous retiendrons une des dernières paroles de Notre Dame lors de ces apparitions :
- Madame, que faut-il faire pour consoler Notre-Seigneur de la peine que lui font les pécheurs ?
- Il faut prier et faire des sacrifices.
Comme il est réconfortant que 30 ans après les apparitions de Fatima, les religieuses de l'Ile Bouchard aient souligné ce fait qui a tant impressionné le petit François : Notre Seigneur est triste des péchés des hommes qui sont des offenses à sa Personne.
Un récit fidèle de ces apparitions est donné sur le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
VIII 12 décembre : Anniversaire de l'apparition de Notre Dame de Guadalupe (Ta dévotion m'est agréable)
Si nous devions ne retenir que quelques mots de cette merveilleuse apparition, retenons cette confidence de Notre Dame faite à Juan Diego dans les circonstances ci-dessous.
Le samedi neuf décembre 1531, un pieux Indien prénommé Juan Diego se rendait depuis son village jusqu'à Mexico distante de 11 km, afin d'y assister à la Sainte Messe.
Comme il passait au pied du Mont Tepeyac (la plus haute des collines qui entourent la ville), il entendit tout à coup une musique céleste qui l'attira vers le sommet. Il en fit l'ascension et là, dans une lumière resplendissante, il aperçut une Dame incomparablement belle, souriante et radieuse de bonté qui lui demanda :
- Juan, mon fils bien-aimé, où vas-tu ?
- Madame, je vais à Mexico entendre la messe en l'honneur de la Vierge.
- Ta dévotion m'est agréable, reprit l'Inconnue ; je suis cette Vierge, Mère de Dieu. Je désire que l'on me bâtisse ici un temple magnifique d'où je répandrai mes faveurs et où je ferai voir ma compassion envers tous ceux qui m'invoqueront avec confiance. Va trouver l'évêque de Mexico pour l'instruire de ma volonté.
Avec le lien ci-dessous, vous ouvrant notre publication d'il y a 3 ans, vous aurez un développement de cette apparition et surtout un autre lien vers les 17 miracles qui sont liés à l'image bien connue de Notre Dame de Guadalupe.
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( Au moment ou en France la grande majorité de l'assemblée nationale veut graver dans la constitution l'assassinat des enfants à naitre, nous nous souviendrons du dernier miracle survenu le 24 avril 2007. )
Oui cette dévotion d'aller entendre la messe en l'honneur de la Vierge est AGREABLE au Cœur Immaculé de Marie. Si cela est possible, allons y tous les samedis et particulièrement le prochain, c'est le premier du mois de la nouvelle année.
Priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie pour elles.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Qui dira notre reconnaissance à ce Jésus, notre aimable Sauveur ?
Illustration de la partition originale du cantique de Noël
Nous consacrons la publication de ce troisième dimanche de l'Avent, dit de "Gaudete, réjouissons-nous", à la "naissance" d'un cantique qui résonna pour la première fois il y aura 175 ans dans 15 jours, lors de la messe de minuit dans la petite église de Saint-Jean-Baptiste à Roquemaure. C'est le cantique "Minuit Chrétiens" qui se termine par la phrase qui a servi de titre à cette publication.
L'image illustre la partition originale de la première édition de ce cantique. Elle met en valeur le compositeur de la mélodie, très connu à l'époque, et cite modestement l'auteur des paroles, Placide Cappeau. On devine le thème des roi mages développé dans le second couplet de l'œuvre. Cette expression de la foi catholique a été écrite juste 100 ans avant que Notre Dame nous rende visite à l'Île Bouchard. Notre Dame avait demandé le 8 décembre 1947 de faire prier les enfants pour la France qui en avait grand besoin. En 1847, Dieu se servira de ce cantique pour rappeler à chaque messe de Noël le rôle rédempteur de son Fils dont la naissance réparera le premier des outrages faits à Dieu par la désobéissance de nos premiers parents.
La foi populaire récupérera ce cantique qui fut interprété dans un grand nombre d'églises pendant près de 120 ans, au point que le parolier ne put jamais faire passer les corrections qu'il voulut apporter à son texte initial.
Il y eut plusieurs versions sur l'origine de ce cantique; elles ont toutes en points commun : Le village de Roquemaure, à 15 Km au Nord d'Avignon, son curé l'abbé Eugène Nicolas, l'épouse d'un des ingénieurs participant à cette époque à la construction du pont suspendu sur le Rhône, la cantatrice Emily Lauray, ancienne élève du compositeur Adolphe Adam. Dotée d'une très belle voix elle chantait dans des réceptions données dans la petite communauté de Roquemaure, ainsi qu'aux offices religieux de la paroisse.
Le curé et la cantatrice connaissaient les talents d'écrivain de Placide Cappeau, natif de Roquemaure, négociant en vin et poète à ses heures, ce dernier était lié au compositeur habitant Paris. Qui s'adressa le premier au poète, du curé ou de la cantatrice, pour demander lui demander d'écrire les strophes d'un ‘'Noël'' pour la prochaine célébration dans le village ?
Ce dernier raconta que lors d'un voyage en diligence vers Paris, entre Mâcon et Dijon, peu après le 3 décembre, pour occuper le temps, se souvint de sa promesse et rédigea d'un seul jet un premier texte qu'il porta au compositeur dès son arrivée à Paris. Ce dernier, pour faire plaisir à leur amie commune, Me Laurey, malgré les délais très court demandés pour la mise en musique, et après avoir fait retoucher quelques mots pour la rime avec la mélodie, envoya l'ensemble à l'abbé Nicolas avec l'annotation "Composé et mis en musique expressément pour Madame Emilie Laurey''.
C'est dans la nuit du 24 décembre suivant, dans la petite église de Roquemaure bondée, que Mme Laurey, toute de blanc vêtu, chanta en public pour la première fois ‘' Le Noël d'Adolphe Adam ‘' qui deviendra le célèbre "Minuit Chrétiens". La mélodie inhabituelle pour les fidèles et pour ce lieu, se répandit rapidement et certaines autorités religieuses écrivirent en 1864 : "Le Noël d'Adolphe Adam a été chanté dans beaucoup d'églises à la messe de minuit... peut-être ferait-on bien de renoncer à ce morceau dont la popularité est devenue de mauvais aloi. On le chante dans les rues, dans les salons, dans les cafés-concerts. Il dégénère et ravale. Le mieux est de le laisser faire son chemin loin du temple, où l'on peut fort bien se passer de lui."
Dieu s'est servi d'un compositeur très connu par ses nombreuses œuvres (Une centaine, dont 4 messes et ‘'Un mois de Marie'') pour faire en sorte que, grâce à un écrivain libre penseur, comme par diffusion du milieu catholique qui l'entourait à cette époque, et pour qu'ils restent gravés dans le cœur de ceux qui les entendront, a mis sur le papier ces éléments fondamentaux de la foi catholique.
Voici les paroles de ce cantique que vous pourrez écouter en suivant le lien
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Glorious - Minuit chrétiens ️" frameborder="0">
Le Minuit Chrétiens
Minuit, Chrétiens, c'est l'heure solennelle
Où l'Homme Dieu descendit jusqu'à nous
Pour effacer la faute originelle
Et de son Père apaiser le courroux.
Le monde entier tressaille d'espérance
En cette nuit qui lui donne un Sauveur.
Refrain :
Peuple à genoux !
Attends ta délivrance !
Noël, Noël, voici le Rédempteur.
Noël, Noël, voici le Rédempteur.
De notre foi que la lumière ardente
Nous guide tous au berceau de l'Enfant,
Comme autrefois, une étoile brillante
Y conduisit les trois chefs d'Orient,
Le Roi des rois né dans la dépendance
En lui confond toute humaine grandeur.
Enfin Jésus a brisé toute entrave;
La terre est libre et le ciel est ouvert.
Il voit un frère où n'était qu'un esclave
L'amour unit ceux qu'enchaînait le fer.
Oh ! Qui dira notre reconnaissance
A ce Jésus, notre aimable Sauveur ?
On y trouve d'abord l'effacement de la tache originelle et la réparation des offenses envers Dieu qui est ‘'en colère ‘' contre sa création (Il l'a manifesté par la sanction du déluge pour ‘' repartir à zéro'' avec la famille de Noé, et par la destruction des villes de Sodome et Gomorhe).
Il y a aussi cette insistance, par le refrain, sur le rôle de Jésus, le Rédempteur, Celui qui paye à notre place, car le seul sacrifice qui plaise à Dieu est celui de son Fils, et ce Fils fait homme apparait sous l'humilité même, un Enfant fragile et innocent, pour ne pas faire peur, pour cacher sa toute puissance qu'Il ne révélera au monde qu'au jour du jugement dernier.
Il y a encore cette évocation de la position du peuple, "A genoux" ! Quel rappel que c'est ainsi que nous devons nous présenter devant Dieu, si nous le pouvons, tout particulièrement lorsque nous le recevons dans la sainte Hostie, comme nous l'a rappelé l'Ange à Fatima, car nous recevons et offrons "…Les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus Christ, présent dans tous tes tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est Lui-même offensé."
Ce qui est merveilleux, c'est que le refrain reprend un des thèmes de la préface "Et que luit déjà le jour de notre délivrance" , montrant comment cette notion de la délivrance du péché par Notre Seigneur imbibait le monde dans lequel vivait l'auteur ! Comme ce monde a bien changé depuis !
Il y a enfin comme une incitation à la méditation sur la bonté de Dieu que nous ne remercierons jamais assez d'être venu nous sauver.
C'est le terme "apaiser le courroux de Dieu" qui "fait problème" depuis longtemps et surtout maintenant, comme nous l'entendons ou le lisons fréquemment. Et pourtant, le terme "courroux" exprime la colère. "Il peut s'exprimer de façon verbale ou physique. Le courroux est une réaction face à une situation jugée mauvaise, injuste à la suite d'une frustration, d'une peur, d'une injustice, d'une incompréhension, d'une humiliation, d'une douleur ou encore d'une blessure. La colère est un sentiment qui nait suite à un signal de perte de liberté. Une personne en colère montre aux autres par son courroux qu'elle a été blessée (physiquement ou moralement), ce qui doit conduire à une réparation."
Cette "colère", Notre Dame nous l'avait signifiée l'année précédente, en apparaissant à La Salette, à moins de 200 km de là et en nous disant : "Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le soutenir". C'est l'expression de l'intervention de Notre Dame qui tempère, qui apaise, la manifestation de Dieu dont Elle retient le bras.
A Fatima, 70 ans plus tard, Notre Dame fit appel à nos sentiments pour nous montrer ceux de Dieu. Ce fut à la fin de la première apparition que Marie donna aux enfants "une vision de Dieu", qu'Elle leur envoya par cette lumière particulière. Le petit François dira plus tard : "J'ai beaucoup aimé voir l'Ange, mais j'ai aimé encore davantage voir Notre Dame. Ce que j'ai le plus aimé, ce fut de voir Notre Seigneur dans cette lumière que Notre Dame nous a mis dans la poitrine. J'aime tellement Dieu. Mais lui, Il est si triste à cause de tant de péchés. Nous nous ne devons jamais en faire aucun".
La lumière inconnue du 28 janvier 1938 avait été "le grand signe" que Dieu nous avait donné pour nous montrer qu'il allait "punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l'Eglise et le Saint-Père." Cette punition n'est -elle pas le signe de la colère de Dieu, de son courroux ? (C'était un extrait de la seconde partie du secret de Fatima).
L'Enfant Jésus confirmera cette notion de blessure nécessitant réparation par la vision du 10 décembre 1925 à Pontevedra. "Aie compassion du Cœur de ta très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment sans qu'il n'y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer.".
Notre Dame avait conclu son message à Fatima en disant "Que l'on n'offense pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car Il est déjà trop offensé."
C'est bien parce beaucoup maintenant ne veulent plus penser que Dieu est blessé, triste, offensé par nos péchés, qu'ils refusent maintenant d'admettre qu'à Noël, "L'Homme Dieu descendit jusqu'à nous, pour effacer la faute originelle, et de son Père apaiser le courroux" .
Placide Cappeau, s'est éteint à Roquemaure le 8 août 1877. Peu après, 1847, il voulut modifier la première strophe de son cantique, mais c'était trop tard, le peuple en avait décidé autrement, il voulait conserver les paroles initiales, qui d'ailleurs ont toujours quelque peu agacé l'Eglise qui les juge un peu trop païennes ! Voici celles qu'il voulait faire passer à la postérité.
"Minuit, chrétiens, c'est l'heure solennelle, où dans l'heureux Bethléem, vint au jour le messager de la bonne nouvelle qui fit, des lois de sang, la loi d'amour." L'Homme-Dieu et la tache originelle ont disparu pour laisser la place à des paroles plus conformes à la pensée de l'auteur, qu'il n'avait osé écrire lors de la commande du curé de Roquemaure. Il précisait lui-même dans ses notes de son Chant dixième : "Nous avons cru devoir modifier ce qui nous avait échappé au premier moment sur le péché originel, auquel nous ne croyons pas... Nous admettons Jésus comme rédempteur, mais rédempteur des inégalités, des injustices et de l'esclavage et des oppressions de toute sorte..." On croirait lire les idées de l'abbé Félicité de La Mennais, qui l'année précédente venait de publier ses idées sur un christianisme sans Eglise, et dont les idées sur le libéralisme, en matière religieuse, avaient été condamnées 15 ans avant, le 15 aout 1832 par la célèbre encyclique de Grégoire XVI : "Mirari vos".
Adolphe Adam, l'auteur de cette mélodie fredonnée par d'innombrables personnes de par le monde, est mort à l'âge de 52 ans en 1856. Il n'aura pas eu le temps de goûter au succès de son noël, lui qui écrivait "Je n'ai malheureusement aucune manie, je n'aime ni la campagne, ni le jeu, ni aucune distraction. Le travail musical est ma seule passion et mon seul plaisir.3
Pour ceux qui veulent en connaitre en peu plus sur la vie des ces deux personnages, suivre le lien
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Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Après qu'Elle eut adoré Dieu dans cet enfant,
Notre Dame le regarda….
Notre Dame le regarda….
En cette vigile de Noël, l'Eglise anticipe cette grande fête avec les premières vêpres célébrées en fin de journée. Voici la première antienne : "Le roi Pacifique à manifesté sa grandeur, lui dont la terre entière désire voir le visage." Cette royauté est magnifiée par la seconde antienne : "La gloire du roi Pacifique s'est révélée plus grande que celle de tous les rois de l'univers". L'Eglise anticipait en quelque sorte la décision de Pie XI sur la royauté sociale de Notre Seigneur. Nous reprendrons le sens de la première antienne "Voir le visage de ce roi pacifique, d'abord enfant" au cours de cette publication. En effet, 9 mois auparavant, Marie avait accepté d'être la servante du Seigneur en donnant un corps charnel à la seconde personne de la Trinité. Mgr Austin Vaugan, ancien évêque auxiliaire de New-York écrivit en 1991. "Lorsque Dieu a envoyé son Fils dans le monde, Il n'est pas apparu brusquement au sommet d'une montagne. Sa vie a débuté dans le sein de la Vierge Marie. Pendant neuf mois, le centre de l'univers entier, la personne la plus importante et le bien le plus important ont été un bébé à naître dans le sein de Marie. Dieu a fait cela pour nous enseigner le prix qu'Il attache à chaque vie humaine dès son commencement". Cet instant du commencement dans son sein, d'une nouvelle vie avec son âme et son ange gardien, la future mère n'en n'a pas conscience. Pour Marie, Elle a cru immédiatement à la parole de l'ange suite à son "Fiat". "Et le verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous" disons-nous 3 fois par jour en récitant l'Angelus ! Et Elizabeth lui dira quelques jours après "heureuse êtes-vous d'avoir cru à la parole de Dieu", Lui apportant comme la confirmation humaine de la certitude de la présence en Elle du "Fils de Dieu''.
Comme Notre Dame avait hâte de voir le visage de Dieu fait homme !
Respectant pour la seconde fois le vœu de virginité de sa Mère, Notre Seigneur quitte miraculeusement le sein de sa mère et lui apparait pour la première fois, revêtu de son corps charnel. "Après qu'Elle eut adoré Dieu dans cet enfant, Notre Dame l'a regardé". Admirons ce premier échange silencieux entre Marie et son divin Fils qu'Elle contemple sur ses genoux ! L'aboutissement de son Fiat, le remerciement de Dieu à Celle à laquelle Il pensait de toute éternité, cet échange d'amour réciproque dans l'œuvre de la rédemption. Cet échange ne dura pas longtemps, et Marie l'enveloppa de langes et le mit dans la crèche. Saint Grégoire de Nysse précise : "Il fallait bien que la sagesse Divine qui est le pain de Vie, se mit dans l'auge des animaux, puisque l'homme, dont il voulait se faire la nourriture et la vie, s'était mis au rang des bêtes sans raison, et qu'il leur était devenu semblable".
Remémorons-nous ceux qui verront le visage de l'Enfant Jésus au dire des évangiles : D'abord les anges de la crèche, puis St Joseph, "ne crains pas de prendre Marie pour épouse, ce qui se passe en Elle est l'œuvre de l'Esprit Saint" , puis les bergers, puis les rois mages, les personnes présentes lors de sa circoncision, le vieillard Siméon, la prophétesse Anne, ceux qui aidèrent la sainte famille dans sa fuite en Egypte, les docteurs du temple lors du séjour que Jésus fit pendant 3 jours en s'occupant des affaires de son Père.
Pour les enfants de Fatima, il y eut la vision du 13 octobre 1917 avec "'Enfant Jésus porté sur le bras gauche de St Joseph et levant avec lui la main, en signe de bénédiction". Sœur Lucie, qui était alors postulante à Pontevedra, revit ensuite à quelques reprises l'Enfant Jésus, d'abord le 10 décembre 1925, dans sa cellule, à coté de Notre Dame et porté par une nuée lumineuse, lui disant : "Ai compassion du Cœur de ta très Sainte Mère…." Notre Dame avait alors révélé en quoi consistait la dévotion réparatrice, la veille du jour ou le pape Pie XI réparait les outrages du laïcisme envers Notre Seigneur en instituant la fête du Christ Roi. Puis le 15 février suivant, en questionnant de nouveau l'enfant auquel elle s'était adressée plusieurs mois auparavant pour lui apprendre à dire seul l'Ave Maria, et auquel elle avait appris cette prière à Notre Dame "Ô ma Mère du Ciel, donnez-moi votre Enfant-Jésus". Ce 15 février1926, en vidant les poubelles, sœur Lucie revit cet enfant et lui dit : "As-tu demandé l'Enfant Jésus à notre Mère du Ciel" et ce dernier se tournant vers la sœur lui dit "Et toi, as-tu révélé au monde ce que la Mère du Ciel t'a demandé ?" Et ayant dit cela, il se transforma en un enfant resplendissant. Suit alors le dialogue entre la postulante et l'Enfant Jésus sur les personnes qui font cette dévotion avec ferveur et dans le but de faire réparation au Cœur Immaculée de Marie et qui plaisent beaucoup à l'Enfant Jésus. Il y eut l'assouplissement des exigences de cette dévotion quant à la confession (8 jours avant, 8 jours après et même plus à condition de communier en état de grâce), Jésus renouvelant cette nécessité de recevoir ce sacrement en formulant cette intention réparatrice au Cœur Immaculé de Marie. C'est seulement bien plus tard, dans la nuit du 29 au 30 mai 1930, avec la justification du nombre de 5 samedis, que Notre Seigneur ajouta : "La pratique de cette dévotion sera également acceptée le dimanche qui suit le premier samedi quand mes prêtres, pour de justes motifs, le permettront aux âmes". (Communion, chapelet, méditation,)
Plus près de nous, vers 1950, l'Enfant Jésus en personne, en Hongrie, "sortit d'affaire" une fillette et ses compagnes mises en difficulté par une institutrice violement anti-chrétienne. Cela ressemble à un conte de Noël. Voici comment l'Enfant Jésus se présenta à la porte de la classe, à la demande fervente des enfants :
La porte s'ouvrit sans bruit. Toute la lumière du jour s'enfuit soudain vers la porte. Cette lumière grandissait, grandissait, puis devint un globe de feu, le globe s'entrouvrit et, dans ce globe, parut un enfant, "ravissant" comme jamais encore les fillettes n'en n'avaient vu. L'enfant « était vêtu de blanc et ressemblait à un petit soleil ». C'est lui qui « produisait de la lumière ». L'éclat du jour « semblait noir à côté ». Certaines fillettes en étaient éblouies et en avaient « mal aux yeux », d'autres contemplaient le petit enfant sans peine. Il ne dit rien, il ne faisait que sourire, puis il disparut dans le globe de lumière qui « se fondit » peu à peu. La porte se referma doucement, « toute seule ». Ravies, le cœur « inondé de joie », les fillettes ne pouvaient proférer un mot.
L'histoire complète est à retrouver sur internet avec les 3 mots "viens enfant jésus"
Beaucoup d'artistes ont représenté le visage de Notre Rédempteur. Un contemporain de Michel Ange, Domínikos Theotokópoulos, dit "Le Greco" a représenté le Christ en agonie au jardin des oliviers.
Pendant sa passion, il a récompensé le courage de sainte Véronique en laissant l'image de sa sainte face sur le linge qui avait essuyé la sueur le sang et les crachats de son visage. En 1885, sa Sainteté le Pape Léon XIII a approuvé formellement la dévotion à la Sainte Face selon le Voile de Véronique. Sainte Thérèse prit en religion le nom de ‘' sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face''.
A sa descente de croix, Notre Seigneur reposant sur ses genoux, Marie a contemplé une dernière fois ce visage tuméfié et mort, ayant encore en mémoire cette première vision de Bethléem. Elle le contemplera de nouveau au matin de Pâques, avec son Corps glorieux, avant de le rejoindre quelques années plus tard au Ciel et y recevoir de Lui sa couronne de reine des anges et des hommes comme nous le méditons dans le cinquième mystère glorieux.
La réservant pour notre temps et ses découvertes techniques, Notre Seigneur a caché son image pendant près de XIX siècles, et il l'a datée avec une pièce de monnaie, le lepton, comme pour faire le lien avec sa parabole pour la séparation des domaines : "Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu" . C'est depuis bientôt 135 ans que nous connaissons le visage que le Christ a voulu nous laisser, et celui qui l'a vu en premier est "resté pétrifié" . Voici comment cela s'est passé nous a raconté un auteur moderne.
C'était dans la nuit du 28 au 29 mai 1898 dans une pièce d'un appartement de Turin transformée en chambre noir. Le photographe local le plus renommé de l'époque, l'avocat Secundo Pia, venait de prendre de nuit, éclairé par 2 lampes à incandescence alimenté par une génératrice portable, 2 clichés du Linceul, alors en exposition au public, sur une plaque de verre de 50 x 60 Cm. Un premier essai le 25 mai s'était soldé par un échec : La luminosité était trop faible , et la plaque de mise au point de son énorme appareil de prise de vue s'était cassée, (Un cube d'un demi mètre de coté !). Le 28 peu avant minuit, il réussit 2 clichés avec des temps de pose de l'ordre du quart d'heure. Rentré chez lui, avec 2 amis, il plongea les plaques dans la transparence du bain révélateur. "C'est alors qu'une violente émotion le submergea. A la lumière tamisée de la petite lampe rouge, il vit apparaitre graduellement ce que nul n'avait jamais contemplé depuis près de XIX siècles", "depuis que Notre Dame l'avait regardé une dernière fois lorsqu'on Le lui avait remis dans ses bras après l'avoir descendu de la croix. C'était l'image bouleversante de vérité d'un crucifié figé dans la mort". "La surprise était telle que la première plaque faillit lui échapper des mains".
A la publication pour la première fois de l'image en négatif du visage du Linceul, celui qui fut un moment rédacteur en chef du journal l'Univers, Arthur Loth écrivit en 1909 : "C'est comme si Jésus lui-même, dans le tombeau, avait été photographié sur son linceul par un opérateur invisible pour que ce cliché servit à tirer une épreuve de son portrait." … Image qu'il a comme préparée Lui-même pour être révélée au monde à la fin d'un âge de scepticisme et d'incrédulité ou sa divinité n'a jamais été plus niée, il est permis de voir un gage de rénovation chrétienne pour les temps à venir.
Pendant plus d'un siècle, initié par les travaux du docteur Barbet et son livre "La passion selon le chirurgien" résumant ses travaux pendant de nombreuses années et dont nous avons donné jadis plusieurs passages, la science analysa cette relique qui contient en elle-même son authenticité malgré ses détracteurs de plus en plus muets devant les faits. :
Ci-dessous l'image en relief du linceul : Il y a moins de 50 ans
Nous consacrerons notre prochaine publication, le 28 décembre, à Saint François de Sales qui avait une grande dévotion pour le saint Suaire.'' C'est le bouclier du pays, c'est notre grande relique. Certes j'ai une raison particulière d'y être dévot, parce que ma mère me dédia à Notre Seigneur lorsque j'étais dans ses entrailles devant ce saint étendard du salut. C‘était en effet en juillet 1566, lors de l'ostension dans l'église de Notre Dame de Liesse. Devenu évêque de Genève, il put le toucher le 4 mai 1613 avec d'autres prélats. Il plaçait des reproductions de cette relique dans tous les endroits où il travaillait ou priait.
Revenons à cette veille de Noël. Les premières vêpres ouvrent ce temps liturgique appelé ‘'Temps de Noël ‘' et qui se termine le 13 janvier avec la commémoration du baptême du Christ. Dans nos églises, tous les signes de la joie vont reparaitre : Les ornements blanc, le jeu des orgues et le son des cloches ; le chant de l'Alléluia, prélude à la joie pascale ; le chant du "Gloria in excelsis Deo, et in terra pax hominibus bonae voluntatis" (Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté) qui fut celui des anges à Bethléem et qui était primitivement réservé à la fête de Noël.
Pour nous, l orsque nous recevrons Jésus dans notre cœur en communiant ce jour, nous Lui dirons:
Venez, divin Messie, nous rendre espoir et nous sauver ! Vous êtes notre vie ! Venez, venez, venez
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Où que nous soyons, nous pouvons et devons aspirer à la vie parfaite.
Image du vitrail de l'église de Viry (Haute Savoie)
Le titre est extrait de l'œuvre la plus connue de l'évêque de Genève, saint François de Sales, ‘'Introduction à la Vie Dévote''.
Il y a 400 ans, le 28 décembre 1622, alors qu'il se rendait à Annecy en passant par Lyon, Dieu rappelait à lui dans celle ville, St François de Sales. Consacrons quelques lignes à ce Docteur de l'Eglise, connu principalement pour avoir appelé à la sainteté tous les chrétiens en publiant en 1608 son livre ‘'Introduction à la Vie Dévote''. Nous nous aiderons d'un article paru dans un bulletin paroissial et rédigé par un vicaire natif d'Annecy.
St François de Sales naquit le 21 aout 1567. Son père le destinait à un avenir politique, mais Dieu avait d'autres vues. En 1593 il est ordonné prêtre en la cathédrale d'Annecy. Cette année-là, la province du Chablais, au sud du Léman, avait été restituée au duc de Savoie, catholique, mais les habitants conservaient la foi protestante implantée depuis près de 60 ans. Il se proposa pour cette mission, avec ce mot d'ordre : « C'est par la charité (‘'Caritas'', amour divin) qu'il faut ébranler les murs de Genève, par la charité qu'il faut l'envahir, par la charité qu'il faut la reconquérir. » Il se dépensa sans compter à cette tâche et par ses controverses orales et écrites, glissées parfois sous les portes des familles, il réussit à faire revenir à la vrai foi toute la province. Accueilli au Chablais par vingt familles catholiques, il en repartait, ne laissant que vingt familles encore protestantes. Ses méthodes inédites firent de lui le patron des écrivains et journalistes catholiques.
C'est donc tout auréolé de cette gloire de “ convertisseur ” du Chablais qu'il arrive à Paris en 1602, envoyé comme coadjuteur de son évêque pour une mission diplomatique auprès du roi Henri IV. On le requiert de prêcher le Carême au Louvre, dans la chapelle de la Reine. « Sitôt qu'il fut entendu, il fut tenu pour l'un des plus grands prédicateurs qu'on ait ouï en France, auparavant. »
Il fut sacré évêque d'Annecy le 8 décembre 1602, et il fera neuf cents ordinations sacerdotales en vingt ans d'épiscopat. En Aout 1604, il prit la direction spirituelle de Jeanne-Françoise Frémyot, et en 1910 fonda l'ordre de la Visitation Sainte Marie avec quelques autres novices. Il disait qu'il ‘'avait trouvé une ruche pour ses petites abeilles''.
Il écrivit plusieurs ouvrages, citons le "Traité de l'amour de Dieu", "Entretiens", "Avis spirituels", "Sermons", "Lettres"; mais le plus connu est celui publié en 1608 "Introduction à la Vie Dévote" qui connu du vivant de son auteur, plus de quarante réimpressions et fut traduit dans les principales langues européennes. C'est un recueil de lettres adressée à une Philothée (amie de Dieu). Nous le résumerons avec cette définition du grand saint : "Ce n'est pas par la grandeur de nos actions que nous plaisons à Dieu, mais par l'amour avec lequel nous les faisons" ( Rappelons que l'amour dont il est question ici est l'amour divin, le "Caritas" utilisé par St Paul, bien différent du sentiment de sympathie qui lie deux êtres humains, (Philae), et étranger à l'attrait charnel (Eros) que Dieu a placé dans les individus pour qu'ils en assurent la maitrise dans l'œuvre de l'accroissement du genre humain en vu de peupler le Ciel.)
En rédigeant cet ouvrage, François de Sales précisa : "Mon intention est d'instruire ceux qui vivent dans les villes, dans les ménages, en la cour, et qui par leur condition sont obligés de faire une vie commune (entendez ordinaire) quant à l'extérieur, lesquels bien souvent, sous le prétexte d'une prétendue impossibilité, ne veulent pas même penser à l'entreprise de la vie dévote."
Sur ce point de la dévotion, il disait : "La dévotion ne gâte rien quand elle est vraie, mais elle perfectionne tout (…) Chacun devient plus agréable en sa vocation lorsqu'il l'accompagne de la dévotion ; le soin de la famille en est rendu paisible, l'amour du mari et de la femme plus sincère, le service du prince plus fidèle, et toutes sortes d'occupations plus suaves et aimables"
Il fut canonisé le 19 avril 1665 par le pape Alexandre VII, et proclamé Docteur de l'Eglise le 16 novembre 1877, par le pape Pie IX. C'est le seul Docteur de l'Eglise qui ait écrit dans une autre langue que le grec ou le latin. Le pape Pie IX fit un long éloge : "C'est surtout dans un autre ouvrage intitulé Philothée (Traduction étrangères la plus courante du titre français de l'Introduction à la Vie Dévote), que ce grand saint à dépeint la vertu sous de vivre couleur. Redressant les voies tortueuses, aplanissant les chemins raboteux, il y enseigne à tous les fidèles une route aisée pour tendre à la vertu. Mettant ainsi la dévotion dans son plein jour, il lui fait trouver accès jusque dans les palais des rois, sous les tentes des généraux, dans le prétoire des juges, dans les comptoirs, dans l'atelier de l'artisan et jusque dans l'humble village du berger. Dans ses écrits, en effet, il déduit des enseignements divins les principes les plus relevé de la science des saints ; et il les explique si bien que l'on a pu regarder comme son privilège spécial et vraiment bien remarquable d'avoir su, avec tant de sagesse et de douceur, adapter cette science à toutes les conditions des fidèles''
En plus du profit que l'on retire de sa lecture, on peut relever 3 qualités à ce livre :
- Une finesse et une qualité de jugement hors du commun
- Au procès de canonisation, sainte Jeanne de Chantal pouvait témoigner qu'il s'agissait d'un "livre que l'on dit que le seul Esprit de Dieu a dicté".
La reine de France, Marie de Médicis, avait envoyé un exemplaire du livre, richement orné de pierres précieuses, au roi d'Angleterre Jacques Ier. Quoique anglican, celui-ci l'accueillit avec enthousiasme : "Je désirerais vivement connaître l'auteur, car c'est certainement un grand homme et, parmi nos évêques, il n'y en a pas un qui soit capable d'écrire d'une manière si céleste"
Le libre penseur Leigh Hunt écrivit : "Quel discernement des choses de ce monde dans un esprit tout étranger au monde" - Une douceur si particulière
- Auditeur attentif et assidu de toutes ses prédications à Paris, devenu un ami intime, Monsieur Vincent aimait à redire "Mon Dieu, que vous êtes bon, puisqu'en Monseigneur de Sales, votre créature, il y a tant de douceur."
- La beauté incomparable de la plume
- Monsieur de Sacy a écrit : "Saint François de Sales est un excellent écrivain : Il n'a pas seulement la clarté et le naturel, il a aussi l'abondance, la richesse de l'expression; il a des tours piquants, des phrases vive et des traits qui frappent. On s'étonne de rencontrer au milieu de ce style tout fleuri, qui s'étend et se développe à son aise, les sentences à la Sénèque, hardiment coupées et lancées comme une flèche."
Certains se laisseront peut-être rebuter par le langage, les tournures et l'orthographe désuets. Il est vrai que le français de cette époque est parfois déroutant. Néanmoins pour le lecteur qui ne parvient pas à s'y faire, la plupart des éditions modernes ont su adapter le style sans lui faire perdre sa saveur ni trahir la pensée de son auteur.
Prière à St Joseph de saint François de Sales
Glorieux Saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par Jésus-Christ. O vous dont la puissance s'étend à toutes nos nécessités et sait RENDRE POSSIBLES LES CHOSES LES PLUS IMPOSSIBLES, prenez paternellement les intérêts de vos enfants : nous recourons à vous avec confiance. Faites que, sous votre paternelle conduite, toutes nos causes d'inquiétudes tournent à la gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs.
Ainsi soit-il.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Qu'il soit admis dans le royaume céleste en
compagnie de tous les saints.
compagnie de tous les saints.
En ce jour où est célébré à Rome l'inhumation du pape émérite Benoit XVI nous faisons nôtre cette prière, qui est extraite de la "Secrète" de la messe de Requiem pour un Souverain Pontife ou l'Eglise, dans l'ancien rite extraordinaire: le prêtre prie Dieu "pour que, par le Sacrifice offert pour l'âme de son serviteur, le Souverain Pontife Benoît XVI, après l'avoir élevé en ce monde à la dignité pontificale, il ordonne qu'il soit admis dans le royaume céleste en compagnie de tous les saints".
Oui, nous prions pour le repos de l'âme de ce pape dont nous soulignerons 3 points plus ou moins connus, dont les 2 derniers lui ont été source de grandes souffrances.
- C'est en tant que consultant théologique du cardinal Frings, qui avec Mgr Liénard furent les 2 prélats qui prirent la parole le jour de l'ouverture du concile, que l'abbé Ratzinger participa à cette assemblée.
- C'est en tant que cardinal et Préfet pour la Congrégation de la foi depuis 1981 qu'il cautionna la publication le 26 juin 2000 à Fatima de la troisième partie du secret révélé le 13 juillet 1917 à Fatima et que sœur Lucie réussira à mettre par écrit le 3 Janvier 1944. (Voir à ce sujet la référence ‘'https://www.fatima100.fr/503'' publiée par l'association Marie de Nazareth dans le cadre de sa publication du 3 janvier 2023 : "L'histoire du secret de Fatima n'est pas achevée"). Joseph de Belfont rapporta que le cardinal Ratzinger avait confié à un évêque ami autrichien (Ancien évêque de St Pölten ?) que cette publication était l'un des 2 problèmes qu'il avait sur la conscience, "on m'a forcé la main" lui a-t-il confié; pour le second, il avouait son échec dans l'affaire qui avait conduit aux sacres de 1988.
- C'est en tant que pape qu'il publia le motu proprio "Summorum Pontificum" du 7 juillet 2007 qui précisa : "L'histoire de la liturgie est faite de croissance et de progrès, jamais de rupture. Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l'improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l'Eglise, et de leur donner leur juste place…" voir notre publication de 2018 : (https://hozana.org/publication/35239/motu-proprio-summorum-pontificum-il-y-a-11-ans-ce-jour. Comme a dû être grande sa peine de pape émérite, de voir ses décisions remises en cause 14 ans plus tard, le 16 juillet 2021, en la fête de Notre Dame du Mont Carmel.
En 2010, au cours du sermon de la messe qu'il célébrait à Fatima le 13 mai, il eut ces mots : "Celui qui croit que la mission prophétique de Fatima est achevée se trompe''. Était-ce prémonitoire de la situation de l'Eglise en Europe avec grande diminution du nombre de prêtres ? Ou pensait-‘il qu'un pape devait un jour approuver et recommander la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois ?
I Les fêtes du début d'année calendaire.
L'Eglise, le 31 décembre chante ou récite le "Te Deum", en remerciement de l'année écoulée et le premier janvier fait de même avec le "Veni Creator Spititus", l'invocation au Saint-Esprit, pour implorer les bénédictions de Dieu sur toute l'année nouvelle. Ce cantique est chanté également lors de l'entrée en conclave à la chapelle Sixtine, ainsi qu'au moment de la consécration d'un évêque, l'ordination de prêtres, la dédicace d'églises, la célébration de synodes et de conciles, le couronnement de rois, l'échange des consentements d'une messe de mariage, et lors d'autres événements solennels.
Dimanche dernier, 8 jours après Noël, l'Eglise a célébré, dans l'ancienne forme ordinaire, la fête du Saint Nom de Marie, pendant que sous l'ancienne forme extraordinaire, elle célébrait la circoncision de l'Enfant Jésus, 8 jours après sa naissance, suivant la loi Juive donnée par Dieu à Moïse. C'était le signe de cette alliance passée entre Dieu et les hommes; Jésus subissait sa première effusion de sang, prélude à cette nouvelle alliance en son sang qu'Il fit de façon mystique avec ses apôtres le soir du Jeudi saint et de façon réelle au jardin des oliviers, puis le vendredi saint lors de sa Passion. L'Eglise rappelle cette Alliance à chaque messe, à la consécration, avec les paroles du prêtre se substituant au Christ, paroles prononcées au-dessus du calice, sur le ton d'un ordre et non pas d'un récit : "Prenez et buvez-en tous, car ceci est le calice de mon sang, le sang de l'Alliance nouvelle et éternelle, le mystère de la foi, qui sera versé pour vous et pour la multitude des hommes en rémission des péchés". Le prêtre adore tout de suite le Précieux Sang contenu dans le calice, suite à l'efficacité de ses paroles pour la transsubstantiation du vin, puis présente le calice à l'adoration des fidèles, et l'adore de nouveau après l'avoir reposé sur l'autel recouvert de 3 nappes.
Le 2 janvier, (ou le dimanche, s'il tombe du 2 au 5 janvier) l'Eglise fête le saint Nom de Jésus. Le Nom de Jésus descend d'abord du ciel, comme un avant-goût de la présence du Seigneur qui doit le porter. L'Archange Gabriel avait dit à Marie : « Vous lui donnerez le Nom de Jésus » ; or, Jésus veut dire Sauveur. Que ce Nom sera doux à prononcer à l'homme qui était perdu ! Voici comment saint Bernard s'exprime à ce propos dans son XVe Sermon sur le cantique : « O mon âme ! tu as un antidote excellent, caché comme en un vase, dans ce Nom de Jésus ! Jésus est un Nom salutaire et un remède qui jamais ne se trouvera inefficace pour aucune maladie. Qu'il soit toujours en votre sein, toujours à votre main : si bien que tous vos sentiments et vos actes soient dirigés vers Jésus. »
Cette année, ce 2 janvier jour était aussi l'anniversaire de la naissance, il y a 150 ans de Thérèse Martin, qui rentrera au carmel à 15 ans pour sauver des âmes en prenant le nom de Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face.
II Vendredi 6 janvier : Epiphanie
L'Eglise fête ce jour l'anniversaire de la visite des rois mages à la Sainte Famille. Guidé par une étoile visible en plein jour, "ils trouvèrent l'Enfant Jésus et sa Mère, et se prosternant, ils l'adorèrent". Merveille divine que cette étoile, cette "super-nova" comme disent les scientifiques, qui non seulement a explosé avec précision quelques centaines d'années auparavant pour être signalée dans les prophéties, et a été suffisamment puissante pour être visible de jour, pendant plusieurs jours, à ce moment précis de la naissance du sauveur et a semblé se déplacer pour ces rois de façon à leur indiquer avec précision l'emplacement de l'Enfant Dieu. Oui, ce soleil provisoire a été l'étoile du roi des Juifs, et Notre Dame manifestera sa puissance en commandant au soleil pour le miracle de Fatima, pour souligner l'importance qu'Elle attachait à son message, et à l'Ile Bouchard, pour manifester son passage et récompenser ceux qui avaient prié pour la France en grand danger.
Retenons la foi des personnes concernées par cet événement avec un extrait d'un sermon trouvé sur Internet : "Marie a cru, Joseph a cru, les bergers ont cru, les Rois Mages ont cru et c'est parce qu'ils ont cru, qu'ils ont adoré Notre Seigneur Jésus-Christ. Le Dieu vivant, le Dieu universel, le Dieu du monde, le Dieu Créateur des choses visibles et invisibles. Ils ont cru. C'est par la foi en effet que nous serons sauvés. Il faut croire en Notre Seigneur Jésus-Christ pour être sauvé. Et c'est cette foi qui va être demandée à tous les hommes, à toute l'humanité. Vous devez croire. Si vous croyez vous serez sauvé. Si vous ne croyez pas vous serez condamné, a dit Notre Seigneur Jésus Christ Lui-même."
IV Samedi 7 janvier, premier samedi du mois
Comme ce jour si particulier pour nous revient vite. Et pourtant, pour votre serviteur, il est chargé maintenant d'une reconnaissance très particulière envers Notre Dame et la puissance de son Cœur Immaculé pour sauver les âmes. La lettre de liaison N° 17 du site ‘'fatima100'' relate l'événement survenu le 18 aout 1981 à l'hôpital de Braga au Portugal : la conversion in extrémis du frère d'une personne qui avait offert pour lui les fruits de la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. Cette femme du village de Quimaraes, avait témoigné de la conversion de l'âme de son frère et de la transformation de son visage au moment de la mort. Ce cas restait pour moi ‘'la référence'', car il est inhabituel d'avoir un ‘'retour'' sur les conditions dans lesquelles sont décédées les personnes pour lesquelles nous avons offert les fruits de cette dévotion. C'est pourtant ce qui s'est produit il y a environ 18 mois pour un ami que j'avais rencontré étant étudiant. Connaissant la pratique religieuse de son ménage, j'avais offert pour eux, peu avant de débuter l'animation de cette communauté, les fruits de cette dévotion. Reprenant contact en fin d'année avec son épouse, j'ai appris qu'il était mort l'année précédente et qu'à la demande de son épouse, il avait accepté de recevoir la visite d'un prêtre et était mort 2 jours après, muni des sacrements de l'Eglise. Eprouvons-nous dans notre vie des joies plus grandes qu'une telle nouvelle ? Certaines s'en rapprochent, comme celle de réciter le chapelet le soir avec tous les enfants et petits-enfants réunis pour Noël, ou encore de réciter l'Angelus, tous autour de la très grande table, ou encore de chanter le bénédicité à ce moment. Mais cette joie du salut d'une âme que Dieu nous a confié et qu'Il a bien voulu nous faire connaitre, est si unique pour de simples profanes que nous sommes, qu'il faut la partager et surtout encourager notre entourage à se la procurer à son tour en pratiquant et faisant pratiquer autour de nous cette dévotion réparatrice au Cœur Immaculé de Marie. Voici un lien pour avoir des précisions sur cette dévotion centrée sur la réparation des outrages envers le Cœur Immaculé de Marie :
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En union avec la communauté animée par Mazette sur Hozana, nous réparerons ce mois-ci les outrages liés aux blasphèmes contre l'Immaculée Conception de la Vierge Marie.
V Dimanche 8 janvier
Suivant l'ancienne forme extraordinaire du rite romain, depuis 1893 ou cette fête a été instaurée, l'Eglise célèbre la fête de la sainte famille le dimanche qui suit l'Épiphanie. (Suivant l'ancienne forme ordinaire, elle l'a célébrée le dimanche qui suit la fête de Noël).
Dans l'évangile du jour, l'Eglise résume toute la vie cachée de Jésus par ces quelques mots : Il leur était soumis…. Sa mère gardait fidèlement tous ces souvenirs en son cœur. Quant à Jésus, il croissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.
Le péché originel étant la "désobéissance", Notre Seigneur le réparera par l'obéissance et la soumission; d'abord à son Père céleste en s'incarnant puis en souffrant sa passion, puis à ses parents terrestres, en leur étant soumis.
Le Cœur Immaculé de Marie gardait ces souvenirs et voyait croître son divin Fils; nul doute que ce dernier prenait "un plaisir infini à contempler la sainte émulation de sa divine Mère" comme le précisait le vénérable père Dupont qui poursuivait en parlant de ceux qui croissent en vertu :
Jésus ''croissait'' : "Oubliant le bien qu'ils ont déjà fait, ils ne pensent qu'à celui leur restant à faire" (Philippiens 3:13-14 )
Jésus croissait en sagesse, c'est-à-dire en prudence dans les actions et dans la conduite des affaires, ainsi que dans l'appréciation de chaque chose à leur juste valeur.
Jésus croissait en grâce, c'est-à-dire dans l'exercice des vertus qui nous rendent agréables à Dieu et aimable aux hommes.
Souvenons-nous que le 13 octobre à Fatima, Notre Dame avait montré aux enfants cette sainte Famille avec saint Joseph portant l'Enfant Jésus dans ses bras, tous deux bénissant la foule. Cette vision particulière de la sainte famille le 13 octobre 1917 était l'évocation des mystères joyeux du rosaire, après qu'Elle se soit présentée comme "Notre Dame du Rosaire" et le rappel de cette petite société, la famille que Dieu a voulue pour peupler son paradis. Dieu lui a donné un chef, "Ton père et moi te cherchions tout angoissés" dira Notre Dame à Jésus en le retrouvant au temple. C'est uniquement à Joseph que Dieu transmettra ses ordres par l'intermédiaire de l'ange, pour la fuite en Egypte et son retour en terre sainte.
Le lien qui unit les époux pour former une famille est un sacrement et un contrat, avec un but. St Paul précisera : « Ce sacrement est grand, je dis en Jésus-Christ et en l'Église »; c'est-à-dire qu'il représente l'union de Jésus-Christ avec son Église qui est appelée son épouse. C'est aussi un contrat, et le propre d'un contrat, c'est d'être respecté. L'affection qui unit les époux facilite le respect de ce contrat, mais, s'il en est en général, le motif initial, dans les difficultés qui peuvent survenir, c'est la grâce du sacrement qui permettra de respecter le contrat, parfois de façon héroïque. N'oublions pas que le premier miracle de Notre Seigneur fut réalisé lors d'un mariage et il le fut uniquement à la demande de Marie.
L'Eglise catholique précisait avant la réforme de 1970, les 2 buts du mariage : dans l'ordre, la procréation des enfants pour peupler le ciel puis l'épanouissement des époux. Ce privilège de se multiplier n'a pas été donné aux anges et par jalousie, Satan fait tout pour pervertir cet acte.
Le jour de leur mariage, les époux pourraient adresser à Jésus cette prière : "Divin Jésus, qui venez de bénir notre union, nous vous supplions de nous donner une vie conjugale saine et édifiante. Couvrez-nous d'abondantes grâces; bénissez les enfants que nous aurons; bénissez notre foyer; écartez-en tous les pièges de l'ennemi; que vos saints Anges y habitent, qu'ils veillent sur nous; que vos bénédictions nous accompagnent tout le temps que durera l'union que nous avons contracté devant Vous.'" Ils pourraient aussi consacrer leur foyer au Cœur Immaculé de Marie.
La petite Jacinthe de Fatima confiera à sa "marraine" à Lisbonne : « Beaucoup de mariages ne sont pas bons; ils ne plaisent pas à Notre Seigneur, et ne sont pas de Dieu ».
La société civile a créé son propre mariage, mais ce contrat-là prévoit sa rupture. Il y a quelques dizaines d'années, le mariage civil respectait l'organisation de la sainte Famille : Le père était désigné comme le chef de la famille. Maintenant le code civil ne le précise plus. Cette société civile a même été jusqu'à créer un autre contrat auquel elle a donné le même nom. Au risque de scandaliser certains, respectons le sens de la langue française en désignant ces pauvres pécheurs publics par le mot ''paire'' et non ''couple'', et prions Jésus avec la prière enseignée par Notre Dame, particulièrement pour ces personnes qui ont le plus besoin de la miséricorde divine.
"O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde"
VI Vendredi 13 janvier
Le 13 janvier, l'Eglise célèbre le baptême du Christ. Cette fête termine le temps de Noël .
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Mais priez mes enfants ……
Le titre est le début de la phrase écrite en lettres majuscule apparaissant peu à peu sur la banderole que Notre Dame déploya à ses pieds pendant une partie de son apparition silencieuse le 17 janvier 1871 à Pontmain.
‘' MAIS PRIEZ MES ENFANTS DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS.
MON FILS SE LAISSE TOUCHER ''
En ce jour anniversaire de l'apparition de Notre Dame à Pontmain le 17 janvier 1871, nous penserons à la tristesse qu'à ressentie l'abbé Guérin, 2 jours auparavant. Il était le curé de la paroisse depuis le 24 novembre 1836, et depuis 1854, année ou le 8 décembre le pape Pie IX avait proclamé le dogme de l'Immaculée Conception, au cours des vêpres, au moment du chant du Magnificat, il honorait la statue de la Vierge au-dessus de l'autel de l'Immaculée Conception, en allumant dans un ordre immuable, les 4 cierges qui l'entouraient. Ce dimanche après-midi, alors qu'il s'apprêtait à allumer ces cierges, une voix lui parvint du fond de l'église : "N'éclairez-pas, Monsieur le curé ! N'éclairez pas ! Cela ne sert à rien ! A quoi bon prier ? Dieu ne nous écoute pas…"
Et voilà que le mardi soir suivant, Notre Dame, comme en réponse à cette parole de découragement, apporte un réconfort à tous ceux qui, à cette heure en Bretagne et en France, la priaient pour arrêter la guerre, l'invasion prussienne : "Mais priez mes enfants !......" . Ce "Mais" en début de phrase fera dire à sœur Vitaline, l'institutrice des enfants, que ceux qui lisent les lettres qui apparaissent peu à peu, se trompent. "On ne commence pas une phrase par le mot "mais"…". Et pourtant, c'est la façon qu'à la sainte Vierge, que les habitants de Pontmain ont peiné il y a 2 jours en refusant ce modeste hommage des 4 bougies allumées, de leur rappeler, qu'en dépit des apparences, la prière sert toujours à quelque chose.
Pour les frères Barbedette, Eugène, 12 ans, et Joseph, 10 ans, la journée glaciale s'annonçait comme les autres : Chemin de croix à l'église pour la protection de leur frère aîné, Auguste, parrain d'Eugène, parti à la guerre comme 37 autres garçons du village, puis servant de messe, puis l'école et après l'école, le soir, travail dans la grange pour aider leur père à piller des ajoncs pour nourrir la jument. Eugène avait profité de la visite inopinée de Jeannette, qui avait obligé son père à s'arrêter vers 18 heures, pour mettre le nez dehors : Reverrait-il l'aurore boréale qu'on avait aperçu 6 jours plus tôt ? Il remarqua un ciel d'une clarté inhabituelle, "Il me semblait que je n'avais jamais vu autant d'étoiles" dira-t-il plus tard. Il remarqua aussi en face de la grange, 3 grosses étoiles qu'il n'avait jamais vues auparavant, et "en arrière de la maison Guidecocq, très loin et très haut" , au milieu de ces 3 étoiles, "une belle grande Dame" debout dans le ciel, d'une beauté irréelle, hors du temps, hors du monde, de taille assez élevée, jeune. Une longue robe droite un peu semblable à une toge d'avocat, sans plis ni ceinture marquant la taille. Cette robe est bleu indigo, mais comme brillante, et semées d'étoiles, comme si elle avait été taillée dans la voûte céleste. Cette Dame le regarde avec une infinie tendresse et lui sourit. Elle a un geste d'accueil dans les mains, qu'Eugène plus tard, le comparera à celui de Vierge de la Médaille miraculeuse. .
Sur sa tête, la Dame porte un voile noir un peu comme celui des Dominicaines, rappelant leur grand patron qui répandit le Rosaire. Au-dessus, une couronne, un diadème, d'une bonne hauteur, séparé en 2 parties par un liseré rouge. Le père Louis Marie Arino Durand dira de ce diadème : "Deux mondes, celui du ciel est celui de la terre, ce sont longtemps affrontés. À cause du péché originel, le lien entre les deux semblait s'être rompu sans remède possible. La partie inférieure de la couronne pourrait symboliser la terre et la partie supérieure le ciel. Un liseré rouge les relit. C'est le sang qui devient le lien entre la terre et le ciel. …Le sang versé par Jésus, Fils unique, qui rétablit la communion entre le ciel et la terre ".
A ses pieds, de fins souliers, bleus aussi, ornés d'un nœud doré.
Après un quart d'heure de contemplation Eugène interpelle Jeannette qui sort à l'instant, mais elle ne voit rien. César Barbedette, son père, à son tour ne voit rien. Mais Joseph voit comme son frère. Le père, homme pieux, est décontenancé ; il connait la franchise de ses garçons. On reprend le travail, mais le cœur n'y est plus. Après un moment il fait sortir Eugène : "Oui, papa, c'est tout pareil", ce que confirme Joseph sorti à son tour pendant que son frère est parti chercher sa mère. César a compris la faveur que lui fait Notre Dame et pleure en silence pendant que Victoire, sa femme finit aussi par dire "C'est peut-être la sainte Vierge qui vous apparait. Disons en son honneur cinq Pater et cinq Ave.", ce qu'ils font après avoir refermé la porte de la grange. Victoire met ses lunettes, mais c'est inutile. La Dame aura un sourire amusé devant cette tentative. Après, elle s'emporte contre les enfants, puis on va souper à la ferme. Les garçons n'ont qu'une hâte, ressortir dans le froid, ce qui déconcerte leurs parents. Il est près de 19 heures, Victoire leur dit alors : "Puisque vous ressortez, si vous voyez la Dame, dites encore cinq Pater et cinq Ave, mais restez debout à cause du froid ! et revenez nous le dire".
A leur retour, pressés de questions, ils diront que la Dame était grande comme sœur Vitaline ; d'où la décision de la consulter, mais elle ne voit rien ! La sœur propose alors de faire venir des enfants qu'elle garde pensionnaires. 3 fillettes la suivent et 2 seulement "verront quelque chose" Françoise Richer 11 ans et Jeanne Marie Lebossé feront la même description "Une belle Dame avec une robe bleue". 50 ans plus tard, Jeanne Marie, religieuse de la Sainte Famille à Bordeau, se rétractera. Entre temps, sœur Vitaline est allée prévenir sœur Marie Edouard, la cuisinière. Elles ne voient rien, mais les 4 enfants font la même description alors sœur Marie Edouard prend les choses en main et va prévenir l'abbé Guérin s'arrêtant au passage chez Me Friteau qui après hésitations prend avec elle son petit-fils Eugène, gravement malade, âgé de 6 ans. "Monsieur le curé, venez vite chez les Barbedette ! Il y a un prodige, les enfants voient la Sainte Vierge."
L'abbé reste figé sur le pas de la porte ; il murmure : "Un prodige…La Sainte Vierge…ici à Pontmain… Oh mon Dieu !!! Ma sœur vous me faites peur !" . Depuis 3 jours il demande pardon de tant d'ingratitude de ses paroissiens, et voilà qu'Elle choisit sa paroisse pour apparaitre. Sa gouvernante n'hésite pas longtemps, lui passe sa pélerine, allume une lanterne et le pousse dehors : "Faut aller voir, Monsieur le curé !"
Lorsque sœur Marie Edouard et l'abbé Guérin arrivent, près de 80 personnes sont là, dehors ou dans la grange. Sœur Vitaline termine alors la première dizaine d'un chapelet particulier que les paroissiens connaissent par cœur. "C'est tout pareil" diront les 4 enfants à la question de sœur Marie Edouard; elle dira à l'abbé : "Monsieur le curé, si vous parliez à la Sainte Vierge ? ". "Et que lui dirais-je ma sœur, je ne la vois pas". Par contre il saura faire taire les incrédules qui commencent à murmurer : "Silence ! Si les enfants voient c'est qu'ils en sont plus dignes que nous !". Effectivement le petit Eugène dans les bras de sa grand-mère "rayonne d'une joie hors de monde" écrit Me Bernet et plus tard le garçon dira : "Elle m'a souri et je lui ai souri". De même Augustine, 2 ans, fille du cordonnier, tenue dans les bras de sa mère, en battant des mains, dira "Le Zèsus, le Zésus" En effet, elle venait de voir apparaitre une croix rouge sur le cœur de la Dame. L'enfant reconnaissait le symbole que ses parents lui montraient régulièrement à l'église.
C'était aussi la première fois depuis la vision de la Médaille miraculeuse en 1830 que Notre Dame soulignait la proximité entre son Cœur Immaculé et celui de son Fils sur la croix, préparant l'annonce du 13 juin 1917 à Fatima : "Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé".
En même temps qu'apparait cette croix, les enfants décrivent la formation d'un ovale, une mandorle fermée, exempte d'étoiles, qui se dessine autour de la Dame ainsi qu'apparaissent 4 bougeoirs portant des cierges éteints, au niveau de ses épaules et de ses genoux. Cela ressemble beaucoup à l'entourage de sa statue à l'église. Pendant ce temps se produit parmi les assistants une diversion avec une personne qui essaye de voir avec des lunettes puis un foulard de soie. Ce manque de respect attriste la Dame ce que remarquent les enfants et choque l'abbé Guérin qui pour la seconde fois impose le silence et demande à la foule de prier, montrant le rôle qu'en tant que prêtre il continuera à jouer pendant l'apparition, entre Notre Dame et les fidèles. Mais "Elle était dans le Ciel, là-haut, loin, … Nous avons pensé qu'elle ne nous entendrait pas;" dira plus tard Joseph devenu prêtre.
Sœur Marie Edouard a pris son chapelet, les gens s'agenouillent dans la neige, puis au bout d'un moment beaucoup rentrent à l'abris dans la grange dont les portes sont restées ouvertes pour entendre les commentaires des enfants.
Au fur et à mesure de la montée vers Elle de la prière du chapelet, l'image et son entourage s'agrandissent, de bleu son vêtement devient doré, des étoiles se groupent pour illuminer la parure, montrant par la l'utilité des prières récitée ce soir-là à Pontmain, mais aussi à Laval, saint Brieux, Lille, Lyon, Marseille, Issoudun, Paris….
A la fin du chapelet, la sœur entonne le Magnificat, mais avec le grand ton de Bretagne, peu fréquemment utilisé. C'est alors qu'une longue banderole blanche se déroule sous les pieds de la Dame qui s'exprime en caractère d'imprimerie, en majuscule, en lettres dorées. La foule s'arrête de chanter pour écouter les enfants déchiffrer le message. Le premier mot : "MAIS" reste seul écrit pendant 10 minutes, comme pour souligner l'importance de la phrase qu'il introduit, réparant l'inutilité de ce qui a été dit le dimanche précédent, au moment des vêpres, lorsqu'on entonnait le Magnificat, "A quoi bon prier, Dieu ne nous écoute pas". En attendant la suite, car la banderole est longue, la sœur a repris le chant du Magnificat, et c'est alors qu'apparait la premier partie "MAIS PRIEZ MES ENFANTS'' .
L'abbé Guérin dit alors : "Il faut chanter les litanies de la sainte Vierge et la prier de manifester sa volonté" . Au début des litanies, la main mystérieuse se remet à écrire "DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS.". Les 2 garçons sont au comble de l'excitation ; ils vont et viennent, rient aux éclats, pris par leur rôle de messagers et d'interprètes, ils en oublient de prier. Devenus prêtre ils se reprocheront toute leur vie, cet oubli qu'ils considéreront comme une faute lourde et dont ils feront longuement pénitence pour la réparer.
Mariette Guidecoq, propriétaire de la maison au-dessus de laquelle a lieu l'apparition, après avoir douté, puis cru à la parole des enfants, est allé prévenir vers 19 h 45 les Avice de ce qui se passait chez les Barbedette. Le père prend Auguste, 4 ans dans ses bras. Lui aussi verra "Une belle Dame, avec une robe bleue, avec des étoiles comme l'église, mais belle…" (En effet l'abbé Guérin a fait peindre la voute de son église en bleu étoilé, en l'honneur de Notre Dame des Victoires). Contrarié parce qu'il a entendu de l'entourage, dire que son fils voyait la Dame, et pour ne pas s'attirer de complications ultérieures, il lui interdira de le dire. Sa sœur "vendra la mèche" et devenu missionnaire à Shangaï, c'est de là-bas qu'il devra témoigner.
Les litanies terminées, on chante "l'Inviolata" et l‘écriture reprend sur la ligne en dessous avec les mots "MON FILS" : pas de doute, c'est la sainte Vierge ! On chante alors le "Salve regina" et l'inscription se termine puis un trait vient souligner cette seconde partie pour en marquer l'importance. MON FILS SE LAISSE TOUCHER
Il n'y a pas de point, ce que l'abbé Eugene Barbedette interprètera comme quelque chose de toujours valable pour l'avenir. C'est aussi le message que l'abbé Guérin faisait passé à ses ouilles; dimanche dernier elles n'y croyaient pas; Notre Dame est venu les démentir, par écrit !
"Chantez un cantique à Notre Dame, ma sœur" demande l'abbé.
Sœur Marie Edouard entonne "Mère de l'Espérance" l'hymne du sanctuaire de Saint Brieux. En plein orage révolutionnaire, en 1848, Monsieur le chanoine Prud'homme eut l'inspiration de fonder une vaste association de prières pour le salut de la France. Cette association prit de l'ampleur jusqu'à devenir l'Archiconfrérie de Notre-Dame d'Espérance. Pour appuyer cette œuvre il composa le fameux cantique "Mère de l'Espérance" qui se répandit rapidement dans toute la France. Le cantique fut adopté dans la paroisse de Pontmain : il n'y a rien d'étonnant à ce que la sœur l'entonne. Or c'est à ce chant, écrira plus tard Joseph Barbedette, que « la Très sainte Vierge devait réserver son plus beau sourire de toute l'apparition ». Elevant les mains à hauteur des épaules, elle se mit à remuer les doigts, paraissant accompagner le chant avec une extrême délicatesse. Elle était radieuse. Aussi la joie des enfants devint-elle à ce moment-là exubérant : « Voilà qu'Elle rit, voilà qu'Elle rit ! » disaient-ils, « Oh ! qu'elle est belle ! Oh ! qu'elle est belle ! » C'est au septième couplet ou l'on demandait "Au chemin de la gloire Conduisez nos soldats; Donnez-leur la victoire…" que la banderole s'effaça.
Le surlendemain de l'apparition, le chanoine Prud'homme apprit par une lettre ce qui s'était passé, et il ne put retenir ses larmes quand il sut que la Très Sainte Vierge avait honoré de son sourire sa composition. Cette émotion devait lui rester jusqu'à la fin de sa vie.
Le jour de l'aurore boréale, 6 jours avant, disparaissait une personnalité du village qui avait demandé qu'à son lit de mort on chante le cantique "Mon doux Jésus, voici le temps de pardonner à nos cœurs pénitents" Les sœurs entonnent le cantique, ou entre chaque strophe, on reprend le refrain "Pace Domine". Quand on chantait "Mère de l'Espérance" qui s'adressait à Elle, Notre Dame se contentait, radieuse, de battre la mesure; maintenant que l'on s'adresse au Seigneur, elle mêle sa voix à celle de la foule et même si on ne l'entend pas, les enfants voient distinctement ses lèvres redire les mots de la prière.
Maintenant, son allégresse a disparu et une immense tristesse marque ses traits. Un crucifix rouge, haut de 60 cm environ, surmonté d'un écriteau blanc marqué "Jésus-Christ", est apparu devant la Sainte Vierge, portant l'image du Crucifié, d'un rouge différent; la croix et l'Homme qu'elle porte dégoulinent de sang. La croix est suspendue en l'air entre l'assistance et la Dame qui la regarde avec une expression de douleur indicible. La Sainte Vierge ne pleure pas mais ses lèvres tremblent comme celle d'une personne qui retient ses sanglots et sa tristesse dépasse toute expression. Elle contemple la croix et son Fils sur la croix, puis tend les mains, saisit le crucifix et l'incline vers la foule pour le lui donner à contempler et lui faire prendre la mesure du prix payé pour sauver les pêcheurs et leur obtenir le pardon du Père. Ce Christ sanglant dont aucun chrétien ne devrait rougir, la Sainte Vierge le présente à son peuple poursuivant la longue catéchèse du vieux prêtre.
S'il ne faut jamais, serait-ce devant le martyre, renier la croix, Elle rappelle aussi qu'il est impossible de se sauver sans accepter de s'en charger et de monter avec le Christ au Calvaire.
Soudain, une des étoiles qui se sont rangées, à l'extérieur de la mandorle, sous les pieds de Notre-Dame, se détache du groupe et, par la gauche, vient allumer le premier cierge, puis le second, le troisième, le quatrième. Ces cierges que les Pontaminois malade d'angoisse et de détresse deux jours avant ne voulais pas allumer, un astre ou un ange les allume à leur place. Tout est réparé. Finalement, Dieu les écoutait, ils en ont la preuve éclatante. L'étoile ayant fini sa besogne vient se placer au-dessus de Notre-Dame, réalisant ainsi le sceau paroissial que l'abbé Guérin avait voulu pour Pontmain : Notre Dame couronnée d'une étoile. La description que les enfants font de la scène suggère à sœur Marie Edouard d'entonner ‘'L'Ave Maris Stella'' approprié aux circonstances.
Au cours du cantique, les derniers attributs disparaissent et Notre Dame reprend sa pause du commencement, avec son merveilleux sourire. Deux petites croix blanches sur ses épaules remplacent le grand crucifix rouge. Elle n'en n'est pas chagrinée et les porte avec un sourire radieux.
"Mes amis, nous allons dire ensemble la prière du soir, puis, si la vision continue, nous continuerons à prier." Cette prière, dans la mesure du possible dite à l'église, comporte un examen de conscience et se termine par l'angélus.
Lorsque commence l'examen de conscience, un voile blanc se déploie au pied de la Vierge et, très lentement, commence à la recouvrir de bas en haut. Marie ne s'en va pas d'un coup, son départ n'est qu'apparent. Derrière le voile qui, de ce côté-ci de la réalité, dissimule le monde invisible, elle reste là, attentive, présente, maternelle. Le voile blanc la recouvre comme un léger rideau de brume derrière lequel elle s'estompe peu à peu. Il cesse un instant sa progression afin de laisser voir une dernière fois son visage, tout sourire, puis tout disparaît, excepté le diadème qui, un instant encore, continue de briller, seul, lumineux, dans le ciel, avant de disparaître. Tout l'appareil qui entourait Notre Dame, étoile, cierges, mandorle, s'efface.
"Voyez-vous encore ? - Non, Monsieur le curé, c'est tout fini…!" Il est 21 heures
Remercions Me Bernet pour toutes ses recherches sur la vie de ce second curé d'Ars et sur ses réflexions à propos de l'apparition de Pontmain.
Voici l'épitaphe gravée sur la tombe du curé de Pontmain.
"A la mémoire du vénérable et discret Michel Guérin,
premier curé de Pontmain, chanoine honoraires, né le 8 juin 1801
mort chéri de Dieu et des hommes le 29 mai 1872.
Il fut dévoré du zèle pour la gloire de votre maison,
Seigneur, et il enseigna la justice. C'est pourquoi il luira
comme une étoile dans l'éternité.
Humble serviteur de Marie, en l'honorant comme une mère,
il s'amassait un trésor. Ce trésor fut pour lui l'apparition
du 17 janvier 1871. Porté à faire miséricorde, il sera béni
car il a donné son pain aux pauvres.
Le juste même n'ose lever la tête devant Dieu.
Priez donc pour lui, paroissiens et pèlerins, et, à son exemple,
Craignez les jugements de Dieu."
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Comme le roi de France, ils le suivront dans le malheur !
Gisant de Louis XVI : Basilique de St Denis
Gisant de Louis XVI : Basilique de St Denis
Il y a 230 ans, la France exécutait le roi Louis XVI, rejetant le représentant de Notre Seigneur pour la gouvernance de notre pays comme l'avait rappelé Jeanne d'arc lors de la triple donation du 21 juin 1429. Le pape Pie VI conclura son allocution consistoriale du 11 juin 1793 consacrée au commentaire de sa mort par ces mots : "Ô jour de triomphe pour Louis XVI à qui Dieu a donné et la patience dans les tribulations, et la victoire au milieu de son supplice ! Nous avons la confiance qu'il a heureusement échangé une couronne royale toujours fragile et des lys qui se seraient flétris bientôt, contre cet autre diadème impérissable que les anges ont tissé de lys immortels."
Pour la triple donation, suivre le lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Plusieurs sites internet donnent le discours complet du pape Pie VI sur la mort de Louis XVI. Nous vous recommandons, en ce jour anniversaire d'un événement si important pour notre patrie, de lire en entier ce document ou le pape explique le cheminement qui a conduit à éliminer du royaume de France celui qui était "le lieutenant de Dieu".
Notre Seigneur se servira de cet événement pour informer "ses ministres" des conséquences terribles que va avoir pour eux leur refus de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie, pays qui s'apprête à répandre ses erreurs dans le monde.
Le titre est un extrait de la demande que Notre Seigneur adressa en aout 1931 à sœur Lucie pour avertir "ses ministres" qui refusaient de consacrer la Russie. Il avait fait exprimer cette demande par sa Mère, 2 ans auparavant, le 13 juin 1929 à Tuy, : "Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père ……". A ce moment précis, il était encore possible de "sauver la Russie" et par cette consécration, d'éviter la guerre, d'éviter aux erreurs de la Russie de se répandre dans le monde, de faire en sorte que dans le monde entier, et pas seulement au Portugal, "se conserve le dogme de la foi".
Nous présenterons dans un premier temps la prophétie de Notre Seigneur vis-à-vis de "ses ministres" , rapportée par sœur Lucie, puis donnerons ensuite le texte appelé "Vœu de Louis XVI au Sacré-Cœur de Jésus", texte qui montre que Louis XIV connaissait bien cette demande puisque son descendant en reprit plusieurs points que nous avons rappelé également.
Sœur Lucie mentionna à plusieurs reprises cette prophétie adressée à ceux qui devaient consacrer la Russie, ou Notre Seigneur faisait implicitement référence à son message du 17 juin 1689, méprisé par Louis XIV, avec ses terribles conséquences matérielles et spirituelles.
- Une première fois, ce fut dans une lettre qu'elle adressa à l'évêque de Leiria le 29 aout 1931 :
« Mon confesseur m'ordonne de faire-part a votre Excellence de ce qui s'est passé, il y a peu de temps, entre notre bon Dieu et moi : Comme je demandais à Dieu la conversion de la Russie, de l'Espagne et du Portugal, il me sembla que sa divine Majesté me dit : Tu me consoles beaucoup en me demandant la conversion de ces pauvres nations : Demande là aussi à ma Mère en lui disant souvent : "Doux Cœur de Marie, soyez le salut de la Russie, de l'Espagne et du Portugal, de l'Europe et du monde entier.'' Et d'autres fois : "Par votre pure et Immaculée Conception, ô Marie, obtenez-moi la conversion de la Russie, de l'Espagne, du Portugal, de l'Europe et du monde entier."
"Fais savoir à mes ministres, étant donné qu'ils suivent l'exemple du roi de France en retardant l'exécution de ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur. Jamais il ne sera trop tard pour recourir à Jésus et à Marie''
- Une seconde fois, ce fut en 1936 lorsque sœur Lucie rédigea pour le père Gonçalves le récit détaillé de l'apparition de Tuy. Elle tint à rappeler dans le même texte la révélation décisive d'août 1931.
« Plus tard, par le moyen d'une communication intime, Notre Seigneur me dit en se plaignant "Ils n'ont pas voulu écouter ma demande ! … Comme le roi de France, ils s'en repentiront, et ils le feront, mais ce sera tard. La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Le Saint Père aura beaucoup à souffrir."
- Une autre fois, en 1946 avec le père Jongen : En 1931, de Rianjo où, par ordre de mes supérieurs je suis allée me reposer un mois, j'écrivis une lettre à son Excellence Monseigneur l'évêque Leiria, en insistant sur cette même demande, et j'y ai mentionné les paroles de Notre Seigneur : "Comme le roi de France, il n'écoute pas mes demandes; le Saint Père consacrera la Russie, mais ce sera tard"
Le terme "écouter les demandes" utilisé par Notre Seigneur, montre bien que le roi Louis XIV les avait bien reçues et entendues et que "les ministres de Notre Seigneur", peu après 1929, avaient aussi entendu ses demandes mais ne les avaient pas écoutées.
Rappelons ces demandes de Notre Seigneur, exprimées dans la lettre que Marguerite Marie écrivit à Mère de Saumaise, son ancienne supérieure, en date du 17 juin 1689 :
« ... Il me semble que Notre-Seigneur désire entrer avec pompe et magnificence dans la maison des princes et des rois, pour y être honoré autant qu'il y a été outragé, méprisé et humilié en sa Passion, et qu'Il reçoive autant de plaisir de voir les grands de la terre abaissés et humiliés devant Lui, comme Il a senti d'amertume de se voir anéanti à leurs pieds.
Et voici les paroles que j'entendis sur ce sujet : "Fais savoir au Fils aîné de mon Sacré-Cœur, (parlant du Roi de France) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par la consécration à mon Cœur adorable, qui veut triompher du sien, et, par son entremise, de celui des grands de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint dans ses étendards et gravé dans ses armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis ET de tous ceux de la sainte Eglise. Mon Père veut se servir du roi pour l'exécution de Son dessein, qui est la consécration d'un édifice public où serait placé le tableau de mon Cœur pour y recevoir les hommes de toute la France." »
Notons la référence à deux types d'ennemis qui devaient être vaincus par cette consécration demandée par Notre Seigneur : Ceux du roi ET ceux de la sainte Eglise. En tant que ''tenant lieu de Jésus Christ'' pour la France, le roi assurait en quelque sorte la protection du royaume de France et de la sainte Eglise contre leurs ennemis.
La prophétie de Notre Seigneur d'aout 1931 rappelait la victoire effective des ennemis du roi de France (par sa perte de pouvoir puis son élimination). L'adresse du message ‘' à ses ministres qui le suivront dans son malheur'' semble montrer la future victoire des seconds types d'ennemis, ceux de la sainte Eglise. On peut penser que ces derniers auraient pu être vaincus par la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, car ce pays était aussi confié à Marie. Cette consécration n'ayant pas été faite à temps, les ennemis de l'Eglise vont remporter une victoire. Ce peut être le sens de la réponse que sœur Lucie avait faite à Mgr Da Silva lorsqu'il vint lui demander le 15 septembre 1943 à Tuy de mettre par écrit la troisième partie du secret. ("Si la sœur le veut" lui dira-t-il). Cette dernière est embarrassée; elle lui dira que cela n'était pas nécessaire, car en quelque sorte "elle l'avait déjà dit avec clarté ailleurs" et que "le mettre par écrit, c'était en quelque sorte le révéler"(. En plus elle n'en n'avait pas reçu l'ordre par Notre Seigneur. Mgr da Silva lui donna cet ordre par écrit mi-octobre 1943 et malgré cela il fallut que Notre Dame lui rende visite le 2 janvier 1944 pour lui préciser qu'effectivement c'était la volonté de Notre Seigneur de le rédiger maintenant. Elle pourra alors le mettre par écrit sans difficulté le 3 janvier 1944. Elle écrivit le 9 janvier à Mgr da Sylva (le règlement ne permettait d'écrire du courrier que le dimanche) : "(Le texte) est cacheté dans une enveloppe et celle-ci est dans les cahiers (spirituels)". Elle dû attendre le 17 juin pour que Mgr Da Sylva trouve un moyen sûr (L'évêque de Gurza) pour lui faire parvenir ces documents qui seront transférés à Rome 13 ans plus tard. Il y aura l'enveloppe cachetée par sœur Lucie, (cachets minuscules) que Pie XII conservera dans ses appartements, et un tirage des "cahiers" dont l'original a dû rester à Leiria, tirage placé également dans une enveloppe cachetée (par les photo-copieurs ? ) ces 2 documents, et probablement d'autres écrits de sœur Lucie, ont été remis à Mgr Cento, nonce apostolique à Lisbonne.
Vœu de Louis XVI au Sacré-Cœur de Jésus.
Ci-dessus la mosaïque de l'abside de la basilique du Vœu national au Sacré-Cœur à Montmartre représentant Louis XVI prononçant son vœu à l'adresse du Sacré-Cœur de Jésus : On reconnaît, blottis contre Sa Majesté, Madame Royale et le petit Dauphin,
tout de suite derrière le Roi, son confesseur, le bienheureux François-Louis Hébert, à côté de Sa Majesté la Reine, et enfin au dernier rang, Madame Elisabeth, sœur du Roi. Notons le couvre chef du gardien pour symboliser la révolution dominant la royauté : Qui aurait prévu que nous allions voir de nouveau cette forme dans 19 mois ?
C'est le 10 février 1790 que le roi, depuis les Tuileries ou il était retenu prisonnier, accompagné de sa famille, put se rendre à Notre Dame ou après l'accord de ses gardes, il put pénétrer dans le sanctuaire. Il alla directement devant la statue de la Sainte Vierge, s'agenouilla et consacra sa personne, sa famille, et son royaume au Sacré-Cœur de Jésus. Louis XVI avait choisi cette date car c'était celle de l'anniversaire de l'édit de Saint Germain du 10 février 1638 ou le roi Louis XIII consacrait la France à Notre Dame. Plus tard il mit par écrit le vœu ci-dessous dont il remit un texte, le 21 juin 1792 au père François-Louis Hébert, son confesseur, supérieur général des Eudistes.
Avant le 12 août 1792, date de son arrestation, le Révérend Père Hébert avait eu soin de faire établir des copies du Vœu de Louis XVI et de les confier à d'autres personnes, si bien que dès la fin de l'année 1792 le texte en était connu et diffusé dans les milieux fervents et opposés à l'impiété révolutionnaire.
Ce n'est nullement un hasard si, dans toutes les provinces du Royaume, les scapulaires représentant le Divin Cœur de Jésus furent arborés sur les poitrines de ceux qui se soulevèrent pour défendre le trône et l'autel.
Voici cet engagement de Louis XVI à consacrer son royaume au sacré-Cœur, alors qu'il avait perdu son pouvoir royal le 17 juin 1789, 100 ans, jour pour jour, après la date de la mise par écrit de la demande de consécration.
"Vous voyez, ô mon Dieu, toutes les plaies qui déchirent mon cœur et la profondeur de l'abîme dans lequel je suis tombé. Des maux sans nombre m'environnent de toutes parts. A mes malheurs personnels et à ceux de ma famille, qui sont affreux, se joignent, pour accabler mon âme, ceux qui couvrent la face du royaume. Les cris de tous les infortunés, les gémissements de la religion opprimée retentissent à mes oreilles, et une voix intérieure m'avertit encore que peut-être, votre justice me reproche toutes ces calamités, parce que DANS LES JOURS DE MA PUISSANCE, je n'ai pas réprimé la licence du peuple et l'irreligion qui en sont les principales sources ; parce que j'ai fourni moi-même des armes à l'hérésie qui triomphe, en la favorisant par des lois qui ont doublé ses forces et lui ont donné l'audace de tout oser. O Jésus-Christ, divin rédempteur de toutes nos iniquités, c'est dans votre Cœur adorable que je veux déposer les effusions de mon âme affligée. J'appelle à mon secours le tendre Cœur de Marie, mon auguste protectrice et ma mère et l'assistance de saint Louis, mon patron et le plus illustre de mes aïeux. Ouvrez-vous Cœur adorable et par les mains si pures de mes puissants intercesseurs, recevez avec bonté des vœux satisfactoires que la confiance m'inspire et que je vous offre comme l'expression naïve de mes sentiments. Si, par un effet de la bonté infinie de Dieu, je recouvre ma liberté, ma couronne et ma puissance royale, je promets solennellement :
1. De révoquer le plus tôt possible toutes les lois qui me seront indiquées soit par le Pape soit par un Concile, soit par quatre évêques choisis parmi les plus éclairés et les plus vertueux de mon royaume… notamment la Constitution Civile du Clergé.
2. D'établir, en suivant les formes canoniques, une fête solennelle en l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus laquelle sera célébrée à perpétuité dans toute la France…
3. D'aller moi-même…, après ma délivrance, dans l'Eglise Notre-Dame de Paris… prononcer un acte solennel de consécration de ma personne, de ma famille ET DE MON royaume au Sacré-Cœur de Jésus.
4. D'ériger et de décorer à mes frais, dans l'église que je choisirai, une chapelle ou un autel qui sera dédié au Sacré-Cœur de Jésus.
5. Enfin de renouveler tous les ans, au lieu où je me trouverai, le jour qu'on célébrera la fête du Sacré-Cœur, l'acte de consécration exprimé dans l'article troisième et d'assister à la procession générale qui suivra la messe de ce jour.
Je ne puis, aujourd'hui, prononcer qu'en secret cet engagement, mais je le signerais de mon sang s'il le fallait ; et le plus beau jour de ma vie sera celui où je pourrai le publier à haute voix dans le temple. ‘' O Cœur Adorable de mon Sauveur, que j'oublie ma main droite et que je m'oublie moi-même si jamais j'oublie vos bienfaits et mes promesses si je cesse de vous aimer et de mettre en vous ma confiance et ma consolation. »
Au moment de son exécution, par les paroles qu'il proféra, en face du peuple qui applaudissait à sa mort, Louis XVI montra qu'il rendait compte du sort qui lui était réservé par une minorité impitoyable : « Français, je suis innocent ; je pardonne aux auteurs de ma mort, je prie Dieu que le sang qui va être répandu ne retombe jamais sur la France ». L'abbé Edgeworth, aumônier de la prison du Temple, et assistant du roi qui allait expier par sa mort les fautes de plusieurs de ces ancêtres, s'écria au moment suprême : « Fils de saint Louis, montez au ciel ».
L'espérance de cette demande du maintien du rôle de la France dans le plan de Dieu énoncé dans le testament de saint Rémi, fut rappelée par le pape Pie X lors du consistoire du 29 novembre 1911, ou après avoir imposé la barrette de cardinal aux évêques anglais et hollandais, il s'adressa aux évêques français et leur dit : « Que dirai-je, maintenant, à vous, fils de France, qui gémissez sous le poids de la persécution ? Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonts baptismaux de Reims se repentira et retournera à sa première vocation… Les fautes ne resteront pas impunies mais elle ne périra jamais la fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes. Un jour viendra, et nous espérons qu'il n'est pas éloigné, où la France, comme Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d'une lumière céleste et entendra une Voix qui lui répétera : "Ma fille, pourquoi me persécutes-tu ?" Et sur sa réponse : “Qui êtes-vous Seigneur ?” la Voix répliquera : “Je suis Jésus que tu persécutes. Il est dur de regimber contre l'aiguillon, parce que, dans ton obstination, tu te ruines toi-même.” Et elle, frémissante et étonnée, dira : “Seigneur que voulez-vous que je fasse ?” Et lui : “Lève-toi, laves les souillures qui t'ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, Fille aînée de l'Église, nation prédestinée, vase d'élection, va porter comme par le passé mon nom devant tous les peuples et tous les rois de la terre.”»
''Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonts baptismaux de Reims se repentira et retournera à sa première vocation''
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Le patron de tous ceux qui font connaitre la sagesse chrétienne.
Saint François de Sales
Le titre reprend le début du titre donné à saint François de Sales par le pape Pie XI
Il y a 100 ans ce jour, le pape Pie XI proclamait, par la lettre apostolique "Rerum omnium perturbationem" du 26 janvier 1923, saint François de Sales, patron de « tous ceux qui font connaître la sagesse chrétienne par l'écrit dans les journaux ou dans tout autre publication pour le grand public ». Il devient ainsi le saint patron des journalistes, des éditeurs et des écrivains. Il avait été canonisé le 19 avril 1665, avec comme miracle reconnu la résurrection de 3 morts, puis reçu le titre de docteur de l'Eglise par Pie IX le 16 novembre 1877 avec le bref "Dives in misericordia deus".
Dans sa lettre apostolique, le pape Pie XI précisait : "Il a été suscité par Dieu pour combattre la Réforme, cause de l'apostasie des nations dont tous les honnêtes gens déplorent aujourd'hui les désastreuse conséquences".
C'est pour honorer ce patron plus ou moins connu de "tous ceux qui font connaître la sagesse chrétienne par l'écrit", dont ceux qui le font par ce merveilleux outil d'apostolat qu'est "internet", que nous complètons notre publication d'il y a 1 mois [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] par quelques extraits d'un document peu connu de ce docteur de l'Eglise : "Pour bien prier le Notre Père".
Quelques mois avant sa mort, Saint François de Sales en remis le texte complet à Dona Ginerva Scaglia, fille de l'ambassadeur du duc de Savoie en France. Elle avait pris le voile sous le nom de sœur Marie-Chrétienne. La version initiale en français a été perdue, les paroles du ‘'Notre Père'' servant de titre aux différentes demandes, ainsi que les citations furent écrites en latin. La version actuelle a été réalisée à partir de cette lettre en italien. Nous avons donné la traduction de l'époque en français et, entre parenthèse, la traduction utilisée actuellement : (Version du premier dimanche de l'Avent 2017),
Pater noster : Notre Père
.....Ce mot m'atteste l'amour immense que vous me portez, Seigneur. … Il m'apprend aussi et m'avertit également que je dois vous aimer de tout mon cœur. …Quel fils ingrat peut-on trouver au monde, qui ayant un Père bon, saint, doux, glorieux et aimant comme vous l'êtes, il ne l'aime pas ? Ô Père, ou trouverons-nous quelqu'un qui soit aussi bon, aussi saint, aussi doux, et aimant que vous l'êtes ? Donc, Père, que de mon cœur soit chassé tout autre amour, qu'il soit enflammé, afin qu'entre vous, mon père, et moi votre enfant il y est un continuelle amour réciproque.
Ce mot de père m'excite à vous demander les choses qui me sont nécessaires, car le père ne refuse jamais à son enfant ce qu'il voit lui être nécessaire pourvu qu'il puisse le lui donner... Les besoins ne me manquent pas : je suis blessé par beaucoup de péchés, il me faut des remèdes..., et je serai guéri. Seigneur guérissez cette âme, voyez comme elle se présente devant vous toute blessée. (Ici elle montre toutes ses blessures d'orgueil, d'avarice, etc., et affectueusement elle demande la santé.)
En outre, ô Père, je suis nu et dépouillé des vêtements des vertus. Revêtez-moi ô Père, vous qui revêtez le ciel de tant d'étoiles et la terre le tant de fleurs; donnez-moi la robe nuptiale de la charité, afin que je puisse paraître à vos noces; la robe de l'obéissance, afin que j'obéisse à vos commandements et à vos lois; la robe de l'humilité, afin que je sois agréable à vos yeux. Revêtez-moi des riches vêtements des vertus infuses ; donnez-moi la parfaite foi, la ferme espérance, l'ardente charité.
Je vous demande, ensuite, ô bon Père, que vous daigniez exercer envers moi les offices de père. Le père frappe le fils quand il s'égare, afin qu'il se corrige, parce qu'autrement, s'il ne le frappait pas, ferai pire, et parfois serait même pendu…Frappez-moi, Seigneur, avec miséricorde. Je vous demande, Seigneur, la verge avec votre miséricorde; brûler, tranchez ici-bas, afin vous me pardonniez dans l'éternité. Et si je ne m'amende pas, appesantissez, ô Père votre sainte main et frappez-moi plus fort avec des tribulations, des maladies, des afflictions, et des angoisses…...
Le père, après avoir châtié et frappé son enfant, lui fait quelques caresses. Père, après m'avoir frappé pour mes folies avec votre miséricorde, daignez me visiter par quelques consolations spirituelles, caresser cette âme par la suavité intérieure, afin qu'elle brûle de votre amour et ne cesse point de vous louer.
….Enfin, ce mot Père m'encourage, afin que lorsque je tomberai je coure me jeter dans vos bras avec contrition, car je serai reçu bien plus amoureusement que l'enfant prodigue. Et maintenant, me souvenant des fautes passées, je cours vers vous, Père, et je dis : Père, j'ai péché contre le ciel et contre vous, je ne suis pas digne d'être appelé votre fils; traitez-moi comme l'un de vos mercenaires. Ou bien, Père, parce que je connais votre miséricorde et l'amour que vous me portez, venez à ma rencontre, ouvrez les bras de votre miséricorde, embrassez cet enfant prodigue, donnez-moi la robe d'innocence, l'anneau de la foi vive, les souliers des exemples de vos saints que je dois imiter. Donnez-moi ô Père, le veau gras, c'est-à-dire votre Fils béni dans le très Saint Sacrement, afin qu'il soit la nourriture de mon âme par sa grâce la plus abondante.
...Dans ces deux mots : Notre Père, vous me découvrez, Seigneur, un autre grand mystère : C'est que vous voulez que j'aime beaucoup votre sainte loi d'amour et de charité, car vous l'avez toute ramenée à votre amour et à l'amour du prochain. Par la première parole, Père, vous me demandez l'amour pour votre très souveraine Majesté ; par la seconde, notre, vous me demandez d'aimer mon prochain puisque vous me le donnez pour frère et vous voulez que je prie pour lui…..
Adveniat regnum tuum : Que votre règne arrive (Que ton règne vienne)
....Que votre règne arrive : Père saint, bannis de votre royaume, nous sommes ‘' dans cette vallée de larmes''. Faites, ô Père que nous y revenions. Comme les pèlerins désirent la dernière journée qui terminera leur voyage et où ils retrouveront leur ville et leurs demeures, ainsi nous désirons que votre règne arrive, afin que s'achève notre pèlerinage et que nous entrions dans le séjour que vous nous avez préparé dans votre saint royaume.
Que votre règne arrive : Nous sommes en guerre ; faite Seigneur que nous remportions la victoire, afin que nous obtenions le prix qui est votre saint royaume. Vous êtes juste, Seigneur, vous serez trouvé juste dans votre sentence. Vous nous avez promis votre royaume ; je vous prie donc humblement de ne pas regarder nos démérites, mais le sang précieux de votre Fils bien-aimé Jésus-Christ notre Seigneur : Regardez, Père, la face de votre Christ, et que par votre Christ votre règne arrive.
…….. Que votre règne arrive. Voici, Père, votre royaume : Mon corps et mon âme. Dans ce royaume vous voulez régner; je vous le rends, ô Père, je vous le donne, qu'il soit bien vôtre, puisque en réalité il est vôtre ; que je ne l'usure pas, que je ne le livre plus au démon, ni au monde ni à la chair, qui sont de cruels tyrans, mais à vous qui en est le vrai Seigneur. Donc ô Père, que votre règne arrive. Régnez dorénavant en mon âme : En ma mémoire, afin qu'elle se souvienne toujours de vous; en mon intelligence, afin qu'elle considère toujours votre bonté infinie et votre grandeur; en ma volonté, afin que sans cesse elle vous aime, vous loue et vous bénisse. Régnez, ô Père, en mon corps et en tous ses sens, afin qu'il s'emploie tout entier à votre saint service et que je sois un royaume ou Votre Majesté règne paisiblement dans les siècles des siècles.
Sicut et nos dimittibus debitoribus nostris : Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé. (comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé)
Je vous prie aussi, ô Père, de me donner assez de vertu et votre grâce pour que je puisse parfaitement pardonner à ceux qui m'ont offensé ; et si vous trouvez dans mon cœur quelque reste d'imperfection contre ceux qui m'ont offensé, vous, père, par le feu de votre charité, faites-le disparaitre, brûlez-le, faites que nulle trace ni ombre de rancune demeure dans mon cœur, afin que je puisse dire en toute vérité: Pardonnez-nous nos offenses comme nous les pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nos inducas in tentationem : Ne nous laissez pas succomber à la tentation. (ne nous laisse pas entrer en tentation )
Nous sommes, ô Père, en un lieu de tentation. Notre adversaire, le diable, rode autour de nous, cherchant qui dévorer. Donnez les moyens, portez secours, ô Père; les ennemis sont aussi nombreux que le sable de la mer et expérimentés dans le combat; mon âme est languissante, faible, impuissante si vous ne venez à son aide. Saisissez donc vos armes et votre bouclier et levez-vous pour me secourir ; tirer la lance et barrer le passage à mes persécuteurs; dites à mon âme : je suis ton salut. Ô Seigneur que cette pauvre âme a besoin de votre grâce, de votre secours, de votre assistance pour ne pas succomber aux tentations ! Une petite brebis au milieu des loups se perd si le berger ne la sauve ; ainsi, Père, cette âme au milieu de tant de loups qui l'assaillent dans le monde où elle est sollicitée par mille occasions de pêcher, avec la chair qui continuellement la combat, que fera-t-elle sans votre secours ?
… Donnez-moi votre aide pour ne pas tomber, pour ne pas vous offenser. Je ne demande pas que vous me délivriez des tentations, au Père, mais je vous demande la grâce et la force pour résister et combattre énergiquement. Par amour pour vous je veux bien avoir des tribulations et des angoisses en ce monde, pourvu que dans les tribulations mon âme ne défaille pas. Faites Seigneur que comme l'or dans la fournaise devient plus beau, ainsi mon âme jetée dans la fournaise des tribulations deviennent plus pure, lumineuse et resplendissante. Qu'elle ne soit pas comme la paille qui par manque de force se laisse brûler et consommer par le feu. Que je sois plutôt comme vos saints qui, en ce monde, jetés dans les flammes et le feu, restèrent forts et fermes et ensuite, comme des pierres précieuses, en sortirent avec plus de splendeur et de lumière. Ne nous laissez pas succomber à la tentation, ô Père, afin que nous n'offensions pas une telle Majesté.
Prière finale.
Voilà donc, ô Père, je viens maintenant devant vous avec votre saint Fils, mon Seigneur Jésus. Je vous le présente, et vous prie humblement que par ses mérites et par sa très sainte mort et passion vous daigniez m'accorder ce que lui-même, dans cette oraison et cette requête qui sont siennes, m'a ordonnée de vous demander, afin que mon âme soit toute vôtre et qu'elle vous loue et bénisse dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Sam 11 Fév 2023 - 17:12, édité 1 fois
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
‘'La crèche fait partie du processus… de la transmission de la foi.''
Vue d'ensemble d'une crèche paroissiale; photo prise avant l'arrivée des mages.
Vue d'ensemble d'une crèche paroissiale; photo prise avant l'arrivée des mages.
En ce jour où nous rangeons la crèche familiale, le titre est un extrait de la lettre apostolique de notre pape François ‘'Admirabile Signum'' du Ier Décembre 2019 qui précisait :''… la crèche fait partie du processus doux et exigeant de la transmission de la foi.'' (Le texte complet de cette lettre est à retrouver en suivant le lien :
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Avant de développer le thème de la purification de Notre Dame qui est le celui de la fête d'aujourd'hui, présentons avec quelques images la façon dont les réalisateurs de cette crèche ont concrétisé cette transmission de la foi en rappelant les principales étapes de notre rédemption.
Annonciation : La visite de l'ange pour recevoir le ‘'Fiat'' de Marie à Nazareth.
Nativité : Dieu montre son amour pour sa créature en devenant enfant, un petit homme.
Passion rédemptrice : symbolisée par la croix au dessus du rocher de la résurrection.
Résurrection et Eglise actuelle : Notre Seigneur sort du tombeau, au-dessus du Vatican
I Jeudi 2 février : Purification de Notre Dame et présentation de l'Enfant Jésus au temple.
En bénissant les cierges ce jour, l'Eglise nous rappelle plusieurs événements de la vie de Notre Dame et de l'Enfant Jésus : La purification légale de Notre Dame, le rachat de l'Enfant Jésus, la prophétie de Siméon.
En premier lieu, l'Eglise présente à notre contemplation la cérémonie de la Purification légale de Marie au Temple. Notre Dame, qui est restée absolument vierge avant, pendant et après la naissance de son Fils unique, s'est soumise volontairement et de tout son cœur à cette pieuse cérémonie, alors qu'elle n'y était pas tenue. Elle nous donne ainsi un admirable exemple d'humilité et d'obéissance et, le moment de dévoiler le secret de sa maternité divine n'étant pas encore venu, elle se montre heureuse d'être assimilée à toutes les autres mères.
- En second lieu, le commandement divin déclarait tous les premiers-nés propriété du Seigneur, et prescrivait la manière de les racheter. Le prix de ce rachat était de cinq sicles, qui, au poids du sanctuaire, représentaient chacun vingt oboles. Marie, fille d'Israël, avait enfanté; Jésus était son premier-né. Le respect dû à un tel enfantement et à un tel premier-né permettait il l'accomplissement de la loi ? Si Marie considérait les raisons qui avaient porté le Seigneur à obliger les mères à la purification, elle voyait clairement que cette loi n'avait point été faite pour elle. Quel rapport pouvait avoir avec les épouses des hommes, celle qui était le très pur sanctuaire de l'Esprit Saint, Vierge dans la conception de son Fils, Vierge dans son ineffable enfantement; toujours chaste, mais plus chaste encore après avoir porté dans son sein et mis au monde le Dieu de toute sainteté ? Si elle considérait la qualité sublime de son Fils, cette majesté du Créateur et du souverain Seigneur de toutes choses, qui avait daigné prendre naissance en elle, comment aurait-elle pu penser qu'un tel Fils était soumis à l'humiliation du rachat, comme un esclave qui ne s'appartient pas à lui-même ?
Cependant, l'Esprit qui résidait en Marie lui révèle qu'elle doit accomplir cette double loi. Malgré son auguste qualité de Mère de Dieu, il faut qu'elle se mêle à la foule des mères des hommes, qui se rendent de toutes parts au Temple, pour y recouvrer, par un sacrifice, la pureté qu'elles ont perdue. En outre, ce Fils de Dieu et Fils de l'Homme doit être considéré en toutes choses comme un serviteur; il faut qu'il soit racheté en cette humble qualité comme le dernier des enfants d'Israël. Marie adore profondément cette volonté suprême, et s'y soumet dans la plénitude de son cœur.
La loi de Moïse prescrivait : « Tout premier-né sera consacré au Seigneur ». Là aussi, quel exemple d'abaissement et d'abnégation nous donne Notre Seigneur qui, en tant que vrai Dieu et auteur de cette prescription comme de toutes celles de sa Loi, n'avait pas à s'y soumettre ! C'est néanmoins à l'occasion de cette cérémonie que l'Enfant Jésus fait sa première entrée dans le Temple du Seigneur, et vient y sceller la nouvelle alliance entre son Père éternel et tout le genre humain, en s'offrant dès ce moment comme victime à la place de tous les hommes, si pécheurs et si coupables.
- La loi du Seigneur ordonnait aux femmes d'Israël, après leur enfantement, de demeurer quarante jours sans approcher du tabernacle ; après l'expiration de ce terme, elles devaient, pour être purifiées, offrir un sacrifice. Ce sacrifice consistait en un agneau, pour être consumé en holocauste ; on devait y joindre une tourterelle ou une colombe, destinées à être offertes selon le rite du sacrifice pour le péché. Que si la mère était trop pauvre pour fournir l'agneau, le Seigneur avait permis de le remplacer par une autre tourterelle, ou une autre colombe. (d'où la représentation habituelle avec la sainte famille portant ces oiseaux comme le montre le tableau ci-dessous de Pierre le Tellier )
Saint Thomas d'Aquin nous donne la signification spirituelle profonde de l'offrande de ces deux espèces d'oiseaux. La tourterelle a une triple signification :
- en tant qu'oiseau qui chante beaucoup, elle signifie la prédication et la confession de la foi ;
- en tant qu'animal chaste, elle symbolise la chasteté ;
- enfin, en tant qu'animal solitaire, elle désigne la contemplation.
Quant à la colombe, animal doux et simple, elle signifie la douceur et la simplicité ; de plus, en tant qu'animal qui aime vivre en groupe, elle signifie la vie active. Saint Thomas conclut de tout cela que l'offrande de ces oiseaux figurait la perfection du Christ qui devait venir et de ses membres. Et il ajoute que la Loi du Seigneur demandait d'offrir deux oiseaux de l'une ou l'autre espèce pour manifester que la sainteté requise ne concernait pas seulement l'âme, mais aussi le corps.
Les cierges bénis ce jour représentent réellement la perfection du Christ Incarné, venu habiter parmi nous. Saint Anselme nous dit en effet qu'il y a trois choses à considérer dans le cierge : la cire, la mèche et la flamme :
- La cire, formée du suc des fleurs par les abeilles, que l'Antiquité a toujours considérées comme un type de la virginité, représente la chair virginale du Divin Enfant, laquelle n'altéra d'aucune manière, ni dans sa conception, ni dans sa naissance, l'intégrité parfaite de Marie ;
- La mèche, qui est à l'intérieur de la cire, représente l'âme du Christ Jésus ;
- La flamme, qui brille à la partie supérieure du cierge, représente la divinité de Notre Seigneur.
Nous avons développé l'an dernier la prophétie du vieillard Siméon que vous retrouverez en suivant le lien :
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II Vendredi 3 février : Premier vendredi du mois
L'Eglise encourage la dévotion des 9 premiers vendredis du mois. Si nous le pouvons, assistons à la messe et communions ce jour spécial. C'est une dévotion particulière que l'Eglise reconnaît et approuve déjà. Considérons cette communion comme réparatrice des outrages envers le Sacré-Cœur de Jésus. L'ange de Fatima avait dit aux enfants : ‘'Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu."
Dans certaines paroisses, le 3 février, jour ou l'Eglise honore saint Blaise, on procède à la bénédiction des gorges, privilège de guérir les maladies de gorges, demandé par le saint à Dieu avant de mourir martyr à Sébaste en l'an 316. Il avait guéri un jeune enfant en train de mourir, étranglé par une arête de poisson. Le prêtre applique 2 cierges bénis la veille, sur la gorge de chacun en implorant le saint de protéger le baptisé des maux de gorge, pour toute l'année.
III 3 février 1943 : Il y a 80 ans, Dieu montrait montre son contentement et promettait de mettre bientôt fin à la guerre.
Il y a 80 ans Dieu manifestait au monde la puissance du Cœur Immaculé de Marie. Suite à la consécration du monde par Pie XII faite le 31 octobre 1942 et son renouvellement le 8 décembre suivant, la guerre prenait un tournant important. Nous l'avons rappelé avec notre publication
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Après le regroupement de forces considérables dans la région de Stalingrad, les forces russes réussissaient leur manœuvre d'encerclement et isolaient totalement, le 19 novembre, l'armée allemande, à la faveur d'un brouillard s'étendant pendant une semaine sur toute l'étendue des 2 fronts. La propagande russe fit connaitre au monde la reddition du maréchal Von Paulus le 3 février 1943. Combien firent le lien à cette époque entre cette consécration du pape et ce premier grand revers des armées allemandes ? C'est dans une lettre du 28 février 1943 que sœur Lucie adressa à l'évêque de Gurza qu'elle écrivit la locution de Notre Seigneur entendue au cours de sa dernière heure sainte : "Le bon Dieu m'a déjà montré son contentement de l'acte, bien qu'incomplet selon son désir, réalisé par le Saint Père et par plusieurs évêques. Il promet, EN RETOUR, de mettre fin bientôt à la guerre. La conversion de la Russie n'est pas pour maintenant.'' (L'évêque de Gurza est la personne de confiance à qui sœur Lucie, quelques mois plus tard, remit son cahier spirituel contenant la précieuse enveloppe du secret.)
IV Samedi 4 février : Premier samedi du mois
La crèche rangée, notre lieu d'habitation reprend sa physionomie habituelle, avec notre statue de Notre Dame de Fatima, ou une autre représentant Notre Dame lors de ses nombreuses autres apparitions, statue honorée chaque jour par la récitation du chapelet. N'oublions pas notre communion réparatrice de ce jour, ainsi que les actions spirituelles demandées en esprit de réparation, à savoir le chapelet, le quart d'heure de méditation sur les mystères du rosaire. La confession pouvant se faire dans les 8 jours avant ou 8 jours après ce samedi si particulier, revenant de façon si régulière, jusqu'à un premier samedi si spécial qui sera le dernier avec notre corps mortel. Portons notre scapulaire en respectant les exigences liées aux promesses de Notre Dame concernant son port, et prions là de nous rappeler à Dieu un samedi pour écourter notre présence en ce lieu de purification douloureuse mais si nécessaire pour être digne de louer Dieu en le voyant face à face.
Ce premier samedi, nous réparerons les blasphèmes contre la Virginité perpétuelle de la Vierge Marie.
V Dimanche 5 février
Dans l'ancien rite extraordinaire, l'Eglise entre dans un nouveau cycle, celui de Pâques, avec un nouveau temps, celui de la Septuagésime, qui commence toujours la neuvième semaine avant Pâques et qui dure 3 dimanches, juste avant le début du carême. C'est le passage de l'humanité, de l'état de déchéance et d'esclavage ou la mise le péché, à un relèvement et une libération que Dieu seul peut lui accorder.
La Septuagésime prélude au carême, dont elle annonce l'austérité et le caractère pénitentiel. Le jeûne n'est pas encore imposé, mais la couleur des ornements est déjà le violet et les chants de joie, le Gloria et l'alléluia sont supprimés.
Dans l'ancien rite ordinaire, c'est le 5ème dimanche du Temps Ordinaire qui s'achève le mercredi des cendres.
VI 6 février 2017 : Un anniversaire : "Tâche de me consoler…"
Il y a 5 ans ce jour, pour la première fois sur Hozana, était ouverte une communauté destinée à faire connaitre, pratiquer, répandre une des deux principales demandes de Dieu énoncées par Notre Dame dans le cadre des apparitions de Fatima en 1917 à Fatima : La communion réparatrice des premiers samedis du mois. Le 13 juin Notre Dame avait dit à la petite Lucie "Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône." Le 13 juillet, après avoir montré l'enfer aux 3 voyants, Notre Dame leurs a dit : "Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé" …… "Pour empêcher cela, (La seconde guerre mondiale) je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé ET la communion réparatrice des premiers samedis du mois." Cette dernière demande fut formulée le 10 décembre 1925 à Pontevedra. Notre Dame accompagnée de l'Enfant Jésus, tenait d'une main un Cœur et avait l'autre main posée sur l'épaule de l'Enfant Jésus. Celui-ci venait de lui dire : "Aie compassion du Cœur de ta très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment sans qu'il n'y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer." Ensuite la Très Sainte Vierge lui dit : "Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi SE CONFESSERONT, recevront la SAINTE COMMUNION, réciteront le CHAPELET, et me tiendront compagnie pendant QUINZE MINUTES EN MEDITANT sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de REPARATION (à mon Cœur Immaculé), je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme."
Merveille de cette dévotion qui répare les blessures faites au Cœur Immaculé de Notre Dame : Elle sauve les pécheurs, elle assure le salut de ceux qui la pratique, et le fait de la faire connaitre et de la répandre console Notre Dame. Alors agissons pour consoler Notre Dame, en ce 2 février ou elle reçut l'annonce qu'un glaive de douleur transpercerait son âme. Souvenons-nous de la dernière apparition de l'Ange à l'automne 1916, par la communion qu'il donna aux enfants, il précisa "Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu." Comme sont proches les Cœurs de Jésus et de Marie avec cette intention réparatrice ! Jésus le rappelait à sœur Josefa Ménendez le 8 septembre 1922, fête de la nativité de Notre Dame : "Je ne regarde pas l'action, Je regarde l'intention. Le plus petit acte fait par amour acquiert tant de mérite et me donne tant de consolation !"
"O Jésus, (Je réalise ce sacrifice) par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie".
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
« Elle vient à Bernadette, elle en fait sa confidente……
Vitrail de la basilique de l'Immaculée Conception
-1ère apparition de la Vierge à Bernadette
Vitrail de la basilique de l'Immaculée Conception
-1ère apparition de la Vierge à Bernadette
En ce jour anniversaire de la première apparition de Notre Dame à Lourdes, nous avons cité en titre un extrait du discours du 28 avril 1935 du cardinal Pacelli à Lourdes à l'occasion de la clôture du jubilé de la Rédemption. "Elle vient à Bernadette, elle en fait sa confidente, la collaboratrice, l'instrument de sa maternelle tendresse et de la miséricordieuse toute-puissance de son Fils, pour restaurer le monde dans le Christ par une nouvelle et incomparable effusion de la Rédemption ».
En l'honneur de Notre Dame qui nous a inspiré d'ouvrir cette communauté sur Hozana et à conduit tant de priants à la rejoindre pour les aider à pratiquer la dévotion réparatrice à son Cœur Immaculé, nous donnerons cette année une importance particulière aux apparitions de Lourdes du 11 février au 16 juillet 1858, en développant chaque jour le contexte et parfois le sens caché de chaque apparition. Cette publication comprend 1100 mots.
Première apparition : Notre Dame toute puissante, Elle le montrera en faisant danser le soleil à Fatima pour souligner l'importance de ce qu'Elle venait de dire, choisit ce qu'il y a de plus petit à Lourdes, pour confirmer les paroles de son vicaire prononcées solennellement 4 ans auparavant.
Qu'elle était petite, Bernadette Soubirous, qui, le 11 février 1858, fut conviée au rendez-vous de Massabielle ! On peut dire qu'elle cumulait toutes les petitesses.
- Petitesse de l'extraction. Elle est de famille manifestement déchue. Les tares morales de sa parenté sont de notoriété publique. « De chez les Soubirous, que peut-il sortir de bon ? » murmurait-on dans le voisinage.
- Petitesse de la maison familiale. Un ancien cachot, étroit, sans air et sans lumière, où l'on s'entassait vaille que vaille.
- Petitesse d'une ultime indigence. Il n'y a pas de bois au logis pour préparer le repas, et l'enfant est venue sur les bords du Gave ramasser quelques brindilles.
- Petitesse de l'ignorance. Elle sait tout juste le Notre Père, le Je vous salue Marie et le Credo, et pas un mot de catéchisme, car sa mémoire rétive ne retient rien.
- Petitesse d'une santé fragile. Elle est née frêle et souffreteuse. Elle a quinze ans, mais on lui en donnerait à peine douze. Garder un petit troupeau de moutons, c'est tout le travail qu'on a pu lui confier.
- Petitesse des vêtements rapiécés et qui crient misère : robe raccommodée, capulet aux couleurs passées, bas troués, sabots usés.
C'est pourtant cette petitesse qui fut agréée et appelée pour paraître devant la plus puissante des Reines.
Elle est venue à la fin d'une matinée d'hiver, avec deux compagnes, sa sœur Toinette et son amie Jeanne Abadie, cherchant du bois sur les rives du Gave, et des os à travers les galets. « Ces os, dit Jeanne Abadie, nous avions le projet de les vendre, un ou deux sous, pour acheter des sardines ». Parvenues en face de la Grotte, Toinette et Jeanne se sont déchaussées et ont passé le canal. L'eau est très froide. Bernadette a craint pour son asthme et elle a demandé à la robuste Jeanne de la prendre sur son dos « Tu n'as qu'à faire comme nous », lui a‑t-on répondu. Alors Bernadette s'est résignée. Elle a retiré ses sabots et ses bas, et elle s'apprête à mettre un pied dans l'eau, quand soudain la rumeur d'un vent violent, comme celle qui annonce les orages, agite un buisson de ronces et d'églantiers qui font claire-voie devant l'ouverture d'une sorte de niche creusée au flanc du Mont Massabielle.
La Dame que Bernadette avait sous les yeux est Celle-là même dont l'Evangile ne nous rapporte que sept paroles. A Lourdes, comme jadis, elle demeure silencieuse. Mais elle parle par gestes. A nous de pénétrer la signification de ses attitudes.
Or, la Mère de Celui à qui nous adressons avant Noël cette suppliante invocation : « O Adonaï, chef de la Maison d'Israël, qui êtes apparu à Moïse dans la flamme du buisson ardent, venez nous racheter dans la force de votre bras déployé » . Celle-là a voulu elle-même exprimer à la lettre ce symbolisme, et c'est « les bras étendus vers la terre et les mains déployées » qu'elle se manifesta au premier instant de l'Apparition. Reprenant le langage de Yahveh, déclinant sa parenté, elle aurait pu dire : « Je suis la Fille du Père, la Mère du Fils, l'Epouse du Saint-Esprit. Regardez mes mains ouvertes et mes bras étendus. Dieu me délègue sa puissance. Je suis descendue pour vous inviter à venir vers ce lieu, désormais capitale des manifestations de Dieu, terre promise où couleront à flots, pour vos âmes captives du mal, le lait et, le miel de la Miséricorde divine ».
Ce n'est pas dès la première Apparition, que Bernadette connaîtra l'identité de la Belle Dame.
Il lui faudra attendre le 25 mars. Effectivement, on l'a harcelée de questions. On lui a, dit : « Quel est donc ce personnage qui nous prie d'aller en procession à la Grotte ? » Et la petite messagère va pouvoir satisfaire la curiosité et répondre : « C'est l'Immaculée Conception qui m'envoie vers vous ».
A Lourdes, Notre-Dame se charge de nous répondre. La puissance dont elle est investie, et qu'elle communique à la prière du Rosaire, elle ne la possède pas en propre, elle la reçoit et elle l'exerce « au nom du Père ». La voyante, en effet, ne pourra se servir de son chapelet que lorsque la Vierge puissante, ayant élevé la main à son front, aura prononcé la première invocation du signe de Croix : « Au nom du Père… »
Ecoutons Bernadette : « Dans ma frayeur, je prends mon chapelet que je portais habituellement sur moi, je veux faire le signe de Croix, mais je sens ma main paralysée, je ne puis la porter à mon front. La Dame prend alors elle-même son chapelet et se signe. Sentant mon bras dégagé, je peux faire comme elle et en même temps qu'Elle le signe de Croix ».
Ce sont les Pères de l'Eglise eux-mêmes qui ont pressenti, dans la vision de Moïse, une évocation du mystère de Marie. Dans ce buisson qui brûle sans se consommer, et qui laisse entrevoir au milieu des flammes Celui que la Bible nomme « l'ange de Yahveh », ils avaient vu comme une image de celle qui avait reçu dans son sein la flamme divine sans en être consumée. La liturgie nous fait chanter, au jour de la Purification : « Dans le buisson enflammé mais non consumé qui apparut à Moïse, nous avons reconnu votre virginité admirablement conservée ».
La vision de Bernadette vient donc confirmer les intuitions mystiques de nos Pères. Et quoi de plus émouvant de penser qu'en contemplant Yahveh, Celui qui s'était fait connaître à Abraham comme le Tout-Puissant, Moïse avait déjà sous les yeux l'image de « la Vierge puissante ».
L'évangile choisit par l'Eglise pour la messe de ce jour, est celui du récit de l'Annonciation, premier mystère du Rosaire. La demande de Notre Dame à la troisième apparition, de La rencontrer pendant 15 jours, nous incitera à faire le rapprochement des apparitions avec chacun des 15 Mystères du Rosaire.
Epilogue de la première Apparition.
Quand Bernadette eut terminé son chapelet, la vision s'évanouit soudain. Alors elle passa le canal pour aller rejoindre ses compagnes. Tout à l'heure, ayant entendu ses deux compagnes dire, en remettant leurs sabots : « Comme l'eau est froide ! », « Pauvre de moi ! s'était-elle écriée, comment ferai-je pour traverser, moi qui suis malade ? » En entrant dans l'eau, elle fut surprise de la trouver « chaude comme l'eau de vaisselle… comme si on l'avait chauffée ».
Avec sa sœur Toinette et Jeanne Abadie, elle reprit le chemin de Lourdes, chacune chargée de son fagot. Mais le fagot de Toinette était trop lourd et elle ne put monter le chemin de la colline. Bernadette vint le prendre et le porta aisément. Etonnement de Toinette : « Je suis pourtant plus forte que toi, dit-elle. Comment peux-tu porter ce fagot ? »
La Dame du Rocher voulait nous enseigner, par ces deux scènes combien touchantes, comment elle se plaît à faire intervenir sa puissance près des petits et des faibles, au nombre desquels il importe que nous nous rangions si nous voulons bénéficier de son ineffable protection.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Si vous venez de la part de Dieu, approchez !
Ainsi, pour la première fois, Bernadette s'adressait à la Dame blanche dans la grotte de Massabielle avec la phrase qui nous sert de titre . (1800 mots)
La première apparition s'était déroulée le jeudi 11 février. Dès le vendredi, Bernadette s'était sentie attirée vers la Grotte. Il lui tardait « par curiosité », comme elle l'avoua plus tard, de revenir à Massabielle « pour voir si elle la reverrait ». Cependant, parce que sa mère le lui avait interdit, elle maîtrisait son attrait. On ne discute pas l'ordre d'une mère. Elle avait même paru à son entourage plus grave, plus posée, « plus sérieuse ».
Le samedi soir, elle était allée raconter sa vision du jeudi à son confesseur, lequel n'avait fait aucun cas de ses récits. Le dimanche matin, 14 février, l'attrait intérieur fut plus vif. Cependant elle n'en dit toujours rien à sa mère. Elle se contenta de confier son secret à sa sœur Marie. Marie en parla à son amie Jeanne Abadie, et toutes deux s'appliquèrent à plaider la cause de Bernadette près de la mère Soubirous. Ce fut sans succès.
Au sortir de la grand'messe, une douzaine de jeunes filles du quartier, que les indiscrétions de Marie avaient mises dans la confidence, viennent trouver Bernadette. « Veux-tu que nous allions ensemble à la Grotte ? » – « Oh ! je le voudrais bien, mais ma mère ne le veut pas ». – « Peut-être accepterait-elle si nous le lui demandions ? »
Les enfants, toutes réunies après le repas de midi, sollicitèrent la permission. Très justement, la mère Soubirous allégua que le Gave longeait et baignait les roches Massabielle, qu'il y avait de ce fait du danger, que d'ailleurs l'heure des vêpres était proche et que les folles idées de sa fille ne méritaient pas qu'on s'exposât à les manquer. Mais les petites insistèrent ; elles s'engagèrent à « être sages », à ne pas tomber dans le Gave et à revenir pour l'heure des vêpres. – La mère Soubirous dit enfin : « Allez demander la permission à votre père ».
« Nous y allâmes, dit Toinette, petite sœur de Bernadette. Mon père était alors chez Cazenave l'aubergiste. Nous le trouvâmes à l'écurie, où il soignait les chevaux. Nous lui demandâmes la permission d'aller à Massabielle, mais il ne voulait pas. M. Cazenave, qui était venu, dit à mon père, quand il eut appris de quoi nous parlions : « Laissez faire ces petites. Une dame qui porte un chapelet, ce n'est rien de mauvais ».
Alors mon père se mit à pleurer et dit : « Je vous donne un quart d'heure ». Bernadette fit remarquer que ce n'était pas un temps suffisant, et obtint davantage. Il ne restait plus qu'à revenir à la maison pour avertir la mère Soubirous, laquelle, pour ne point se déjuger, simula l'impatience : « Allez, partez, et ne me cassez pas la tête. Mais soyez de retour pour l'heure des vêpres ! » II serait difficile de rêver en toutes les démarches de l'enfant, et dans les paroles qui finalement l'approuvèrent, prudence plus parfaite. « Nous devons être sages, leur redit Bernadette avec gravité. Il faudra prier, là-bas. Avez-vous votre chapelet ? » Deux petites filles en étaient dépourvues. Elles durent aller le chercher.
« Je ne sais pas ce que c'est que cette Dame, dit encore Bernadette. Peut-être est-ce quelque chose de méchant; moi je ne m'en vais pas comme ça. Je veux emporter de l'eau bénite ». Elle se munit d'une bouteille, alla l'emplir au bénitier de l'église, et ne sortit point sans avoir prié.
Voilà donc les enfants en route vers la Grotte. Elles forment deux groupes. Le premier accompagne directement Bernadette, les retardataires sont nettement en retard sur le chemin de la grotte de Massabielle qui passait au-dessus de l'eau, car le canal du moulin était maintenant en fonctionnement et la grotte n'était accessible qu'en la contournant par le haut.
A la Grotte, en arrivant, Bernadette donne le signal et l'exemple de la prière. A genoux, récitant le chapelet, les enfants attendent la manifestation du Ciel. Vers la troisième dizaine, soudain, Bernadette s'écrie : « La voici ! » « Où donc ? » répondent ensemble ses compagnes. « Ici, voyez ! » Les enfants regardent sans rien voir. « Elle a un chapelet passé au bras droit, continuait Bernadette, et elle vous regarde… Voyez ! Elle salue et elle vous sourit ».
Et Bernadette prend le flacon d'eau bénite et fait un pas vers le rosier, agite vivement la bouteille, lance plusieurs fois en l'air l'eau bénite, qui retombe en gouttes sur les branches pendantes et, en même temps, elle dit à la « Dame blanche » : « Si vous venez de la part de Dieu, approchez ». Et la Dame se plaisant à ce jeu, s'avançait sur le bord du rocher, souriait et traçait sur elle le signe de Croix, par lequel elle s'affirmait Fille du Père, Mère du Fils, Epouse du Saint-Esprit.
Au moment où Bernadette aspergeait d'eau bénite le rosier, le groupe des retardataires arrivait sur le haut du rocher, là où l'on a construit la basilique. Mécontentes de n'avoir pas été attendues, elles voulurent se venger. La plus espiègle de la bande, celle dont il fallait un peu se méfier, en compagnie de qui Bernadette n'aimait pas que sortît seule sa sœur Toinette, 12 ans, cria de là-haut : « Attends ! attends ! Je m'en vais te l'assommer, ta fille blanche ! », et, ce disant, elle fit rouler une pierre « grosse comme une livre de pain ». La pierre n'atteignit point la Dame, mais elle rebondit sur le roc contre lequel la voyante était appuyée, et roula dans le canal qui alimente le moulin de Savy. En tombant, elle fit à l'intérieur de la Grotte un grand bruit sourd, qui avait quelque chose d'effrayant.
Sitôt la chute de la pierre, l'apparition s'était dérobée "comme un éclair" et, au témoignage de Justine Soubis," « Bernadette avait les yeux grands ! Nous eûmes peur en la voyant comme ça » Le spectacle des yeux grands ouverts de Bernadette, et surtout la rumeur grondante qui suivit la chute de la pierre et qui avait quelque chose de si insolite et de si mystérieux, remplirent d'effroi les enfants. « Nous eûmes une peur terrible, déclarèrent-elles, nous criâmes et nous nous sauvâmes ».
Mais subitement, à l'instant même où tombe la pierre Bernadette entre en extase, elle perd conscience d'elle-même, elle n'a plus le libre contrôle de ses mouvements, son âme ne commande plus à son corps. Son visage se fixe en une expression cadavérique. Les témoins disent en termes identiques : « Elle était blême… ses yeux restaient collés en haut… Nous la croyions morte… il semblait que la pierre l'avait tuée… les larmes coulaient de ses yeux… Nous étions effrayées… Nous pleurions toutes… » Toinette Soubirous s'écrie : « Ma sœur devient imbécile ».
Les compagnes de Bernadette essayèrent de l'entraîner. Elles n'y parvinrent pas. Elles allèrent chercher du secours. Ce fut Antoine Nicolau, le meunier du moulin de Savy, qui répondit à l'appel et qui descendit vers le Gave.
Il vit Bernadette à genoux, « blême, les yeux en larmes, très ouverts et arrêtés vers la niche », Il eut peine et plaisir à la fois, au point que toute la journée il eut le cœur touché en y pensant. « Je la pris par le bras droit, dit Antoine Nicolau, elle résistait pour demeurer; ses yeux restaient collés en haut; pas un gémissement, mais après la résistance, une respiration un peu pressée. Je la relevai par un bras, et puis par l'autre; ma mère prit un bras. En la relevant, je lui essuyai les yeux, et je lui mis la main sur les yeux, pour l'empêcher de voir. J'essayai aussi de lui faire courber la tête; mais elle la relevait et rouvrait les yeux avec le sourire. Nous l'amenâmes vers le petit sentier. Les filles suivaient. Il y eut grand 'peine pour lui faire gravir le sentier, ma mère tenant une main et moi l'autre, nous deux tirant en avant, et ma tante et les filles venant après. Elle faisait effort pour descendre, sans cependant parler; il fallait être vigoureux pour l'entraîner; tout seul, bien que très fort, j'y aurais eu grand travail. En montant, le visage demeura blême, et les yeux également ouverts et fixés en haut. Arrivé au plateau, je suais… Des larmes coulaient continuellement… Je lui mettais de temps en temps la main devant les yeux, et j'essuyais les larmes… j'étais triste et effrayé ». Tandis que le meunier tenait Bernadette, elle faisait des bonds, elle s'élançait en avant en poussant de petits cris : « Ah ! Ah ! » Il semblait qu'un « objet » étrange la « poursuivait » précisa plus tard Fanny Nicolau dans son témoignage.
Il n'y avait plus dans l'attitude de Bernadette ce calme si lumineux et si harmonieux que l'on devait observer aux autres Apparitions. La lueur de son regard si largement ouvert avait quelque chose de singulier et de pénible, au point qu'Antoine Nicolau, dans l'effroi qu'il confesse, ne peut s'empêcher de lui dire : « Baisse les yeux, petite drôle ! Tu vois quelque chose qui n'est pas joli ! » Le meunier avait bien compris que depuis la chute de la pierre, jusqu'à l'arrivée à la maison du meunier ou Bernadette recouvra ses esprits, ce n'était pas Notre Dame qui régnait dans les environs. Celui-ci reviendra peu après sur les lieux, et Notre Dame le mettra en fuite avec un froncement de sourcils.
Bernadette reprit son état normal, au moment même ou elle passa le seuil de la maison du meunier, la maison du pain, et là les larmes continueront de couler au point, dit un témoin, « qu'on aurait dit qu'on avait jeté une écuelle d'eau dans son tablier ». Elle a retrouvé ses couleurs; sans doute une « procession de gens » est descendue de Lourdes et s'est attroupée autour de la jeune fille, que l'on blâme publiquement « de faire ainsi courir tout le monde », alors que les cloches de la paroisse sonnent l'appel des Vêpres.
Quand, arrivée au moulin, on lui demanda : « Que vois-tu dans ce trou-là ? » Elle répondit : « Je vois une très belle dame. Elle tient un chapelet au bras et elle a les mains jointes ». Mais ayant perdu tout sentiment d'elle-même durant le chemin, et tout, selon elle, s'étant terminé à la Grotte, elle voulait parler de la vision qu'elle y avait eue. Mystère que cet épisode ou Notre Dame cacha aux yeux de la plupart des historiens de Lourdes, un symbolisme relatif au péché originel dont seule Elle fut préservée et qu'Elle ne révélera que 15 apparitions plus tard.
La mère de Bernadette – celle qui aux yeux de l'enfant représentait la divine volonté – en apprenant ce qui s'était passé, s'abandonna à la colère. Elle s'arma d'une houssine, baguette souple pour battre les tapis, monta au moulin de Savy, et allant droit à sa fille : « Drôlesse, lui dit-elle, je te l'avais défendu. Désormais tu n'iras plus à la Grotte ! » C'est le seul jour, ou, à la grotte, Bernadette ne termina pas son chapelet.
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« Elle a un chapelet passé au bras droit, et elle vous regarde… Voyez ! Elle salue et elle vous sourit ».
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Voulez-vous me faire la grâce de venir ici
pendant quinze jours ?
pendant quinze jours ?
Le titre est la traduction française d'une des paroles prononcées par Notre Dame au cours de cette apparition ou Elle s'est exprimée pour la première fois et ou aussi, un cierge a brûlé à la grotte de Massabielle, mais ce n'est pas Bernadette qui le portait. Notre Dame a dit à Bernadette : "Boulét mé hé éro gracia dé bié penden quinzé dios ?" "Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ?" Comment ne pas faire le lien entre ce nombre de rendez-vous annoncé par la Vierge et le titre que Notre Dame se donnera à la fin du cycle des apparitions de Fatima : "Je suis Notre Dame du Rosaire." Voici ci-dessous, en 2300 mots, les circonstances de cette apparition.
Les enfants qui avaient quitté Bernadette le dimanche précédent au moulin de Savy étaient rentrées à Lourdes en semant sur leur passage le récit des choses extraordinaires dont elles avaient été témoins. Le récit fut accueilli généralement avec scepticisme. On prononçait les mots d'illusion ou d'exaltation.
Quelques-uns pourtant se dirent : « C'est une âme du purgatoire qui vient demander des prières ».
Une jeune fille à robe et voile, blancs, comme ceux des congréganistes, c'était sans aucun doute une enfant de Marie; et l'enfant de Marie assez favorisée de Dieu, ne pouvait être que l'ancienne présidente de la Congrégation, récemment décédée, Elisa Latapie. Sa mort avait été un deuil public à Lourdes. Or, parmi les enfants de Marie, particulièrement attachées à Mlle Latapie, se trouvait Antoinette Peyret. Etant chez Jeanne-Marie Millet, chez qui la mère de Bernadette allait laver du linge pour gagner un peu d'argent, elle lui fit part de ses impressions et de son inquiétude. Chez les Soubirous, Me Millet obtint d'accompagner Bernadette à la grotte le dimanche suivant, (21 février) mais suite à de nouvelles supplications le 17, c'est au petit matin du jeudi 18 février que Bernadette se rendit avec Jeanne-Marie Millet qui portait un cierge pour l'allumer sur place, et Antoinette Peyret avec du papier, une plume et de l'encre. « Pensant comme tant d'autres que notre présidente Elisa Latapie venait demander des prières, et ne sachant que faire de mieux pour m'assurer de la vérité, j'avais imaginé de porter à la Grotte ce qu'il fallait pour que l'Apparition mît par écrit ce qu'elle désirait ».
Près de la grotte, Bernadette prit les devants. Elle descendit comme un éclair, nous dit Antoinette Peyret. Pour nous, il fallut quasi nous asseoir et avancer péniblement, posant un pied et puis l'autre. Quand nous fûmes en bas, nous trouvâmes Bernadette qui nous attendait. Nous tournâmes le rocher et allâmes devant la niche. Bernadette s'agenouilla sur une pierre plate. Nous la mîmes au milieu, moi à sa gauche, Mme Millet à sa droite; j'avais allumé le cierge et j'en abritais la flamme au grand roc qui était près de moi. Nous prîmes notre chapelet, et chacune le récita tout entier à voix basse. Bernadette était très recueillie, le regard vers la niche. A peine venions-nous de commencer à prier qu'elle nous dit : « Elle y est ». Nous lui dîmes : « Tais-toi, récitons le chapelet ».
« J'achevai la première et me levant, je dis à Mme Millet : nous allons faire passer le papier à cette dame. Je tire le papier, l'encre et la plume et je dis à Bernadette : ‘'Va demander à la dame ce qu'elle veut, et qu'elle le mette par écrit'' ».
La voyante se lève donc et se dirige vers le rocher. Dans ses mains elle tient le papier, la plume et l'encre. Comment va-t-elle faire pour les présenter à la Dame ? La niche est si élevée ! Son embarras sera de courte durée, car dès les premiers pas, elle observe que la Dame, qui a deviné ses intentions, recule dans la niche et s'enfonce dans le couloir intérieur. De sorte que lorsque l'enfant arrive près du bloc de pierre en forme de table qui se trouvait alors à l'entrée de la Grotte, l'Apparition se présente à elle dans l'ouverture qui perce la voûte, lui faisant signe du doigt d'approcher. L'enfant s'avance sans trouble et sans crainte. La Dame se laisse alors couler sur le sol et vient à sa rencontre.
« Nous allions suivre Bernadette, poursuit Antoinette Peyret, et nous fîmes deux ou trois pas derrière elle, mais, sans se détourner, elle nous fit signe de la main droite. Nous comprîmes qu'il ne fallait pas avancer et nous allâmes nous cacher, agenouillées derrière le rocher, du côté du sentier. De l'endroit où nous étions, nous voyions cependant ce que faisait Bernadette ».
La Reine du Ciel et la pauvre fille de François Soubirous le meunier se trouvaient face à face sur le même plan. L'enfant était ainsi glorieusement vengée. On avait raillé à Lourdes ceux qui timidement avaient avancé que la Dame mystérieuse pourrait bien être la Sainte Vierge. « Pour sûr, avait-on dit, que la Sainte Vierge va venir rendre visite à Mademoiselle Soubirous ! » C'est pourtant ce qui avait lieu.
La Mère de Dieu avait quitté le ciel pour cette enfant que rien ne recommandait aux yeux du public même bienveillant, et estimant que la niche où elle apparaissait la tenait encore trop éloignée, elle en était descendue. Et ce fut l'heure d'un colloque amical, comme entre deux sœurs heureuses de se rencontrer. Marie s'entretenait familièrement avec Bernadette.
Bernadette ne nous a livré que peu de paroles de l'entretien, mais ces paroles nous suffisent. Elle posa les objets qu'elle tenait en mains sur le roc, et dit avec simplicité « Si vous venez de la part de Dieu, veuillez me dire ce que vous désirez, sinon, éloignez-vous ». Notre-Dame ne va point se formaliser de la naïve sommation. « J'eus à peine fini la première partie de ma question, dit l'enfant, qu'elle me sourit gracieusement. Après les derniers mots, son visage s'assombrit et elle secoua la tête ». Elle dit non ! avec une expression d'horreur quand on semble supposer qu'il puisse y avoir quelque chose de commun entre elle et l'Esprit mauvais. La voyante insista et montrant l'encrier : « Voulez-vous avoir la bonté de mettre votre nom par écrit et de me dire ce que vous désirez ». Loin de se fâcher, la Dame se mit à « rire » et répondit : « Ce que j'ai à vous dire, il n'est pas nécessaire que je le mette par écrit. Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? »
« Je viendrai, je demanderai permission à mes parents » répondit Bernadette.
Puis gardant toute sa présence d'esprit, et se rappelant que ses deux compagnes, privées de l'entretien, attendaient le résultat du message, elle revint vers elles pour le leur communiquer, faussant ainsi compagnie à Notre-Dame, qui ne va point s'en formaliser. « Mais pourquoi la Dame veut-elle que tu viennes ? » demanda Antoinette Peyret. – « Je l'ignore, elle ne me l'a pas dit ». De l'endroit où l'enfant se tenait, elle ne perdait pas de vue l'Apparition.
Elle remarqua que la Vierge reposa un long moment son regard chargé de tendresse sur la Congréganiste : « Elle te regarde en ce moment », dit-elle à Antoinette Peyret. – « C'est peut-être le cierge qu'elle regarde » répondit Mme Millet. – « Non ! C'est bien Antoinette Peyret qu'elle regarde, et elle la regarde en souriant ». (Rappelons qu'Antoinette Peyret est membre de la Congrégation des enfants de Marie). Humiliée sans doute par cette faveur qui ne lui était point destinée, et accablée par des souvenirs pénibles de sa vie passée, Mme Millet reprit : « Ah ! de grâce, Bernadette, demande-lui si ma présence ne lui est pas importune ». L'enfant, qui allait et venait, comme une sorte de médiatrice entre les deux mondes, gardant la même tranquillité, soit qu'elle traitât face à face avec la Dame lumineuse, soit qu'elle redescendît en ce bas monde, jusqu'au repli du roc derrière lequel se cachaient ses deux compagnes, partit interroger l'Apparition, puis elle revint et s'adressant à Mme Millet : « La Dame, dit-elle, a répondu : sa présence ne m'est pas désagréable ».
L'enfant retourna sous la voûte de la Grotte. Elle parut se livrer avec la vision à un nouveau colloque intime dont on connaît les derniers mots : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre ». Cela dit, Notre-Dame s'éleva vers la voûte et disparut.
On demanda plusieurs fois à Bernadette si l'Apparition ne l'avait jamais appelée par son nom de Bernadette ; si elle lui avait dit quelquefois : ma fille, mon enfant. Bernadette a répondu : « Elle ne m'a jamais appelée par mon nom, ni autrement : elle m'appelait vous ».
« Un jour, raconte encore Jean Baptiste Estrade, que Bernadette causait avec nous au salon, je lui adressai cette question : « Dis-moi : est-ce que la Dame de la Grotte te parle français ou patois ? – Oh ! patois… – Bah ! tu veux qu'une dame d'un rang si élevé sache parler patois ? – Mais oui… » Puis avec fierté : « Et le patois de Lourdes encore, qu'elle parle… »
Voulez-vous me faire la grâce… le timbre de voix de Notre-Dame était infiniment doux. Il frappait sans doute les oreilles de la voyante, mais « il semblait surtout, dit Bernadette, que le son des paroles arrivait ici ». Et ce disant, elle posait la main sur sa poitrine.
Elle dit « Voulez-vous ?.. » La Reine du monde aurait pu intimer un ordre. Elle l'eût peut-être fait à l'égard d'une fille de roi. Mais elle s'adresse à une fille de meunier, et elle donne à son commandement la forme et l'accent de la prière. Quelle leçon pour tous ceux et celles qui détiennent quelque parcelle d'autorité ! Qu'ils apprennent à dire à l'école de Notre-Dame, non pas « Je veux », mais « Voulez-vous ?… ».
« Voulez-vous me faire la grâce ?… » Il ne suffit pas à la Dame de faire appel au libre arbitre de sa voyante. Elle se reconnaît d'avance son obligée, là pourtant où tout l'honneur et toute la joie seront pour la servante. Voulez-vous me faire la grâce ?… Peut-on concevoir forme de demande plus aimable et plus suave ? Rien dans cette formule qui sente l'artifice, la mignardise ou la préciosité, mais la fleur de la délicatesse la plus exquise. « Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ?… » La merveilleuse perspective ! Les minutes de vision que Bernadette passait à la Grotte et qui, à ses yeux, valaient un siècle de félicité, allaient se renouveler quinze fois. Et à chacune des quinze visites, Elle lui commenterait, à sa façon, l'un des quinze mystères du Rosaire.
Il suffira à l'enfant de venir à la Grotte avec candeur et bonne volonté. Néanmoins, la Dame sollicite un consentement. Alors qu'elle comble sa voyante, elle a l'air de lui demander un service. Et parce que l'enfant a promis de venir, si ses parents le lui permettent, voici tout aussitôt la récompense :
« Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse dans ce monde, mais dans l'autre »
Même à ses privilégiés, la Reine des Martyrs ne peut promettre le bonheur dans ce monde, parce qu'elle ne peut bouleverser l'ordre providentiel qui veut que, depuis la chute, la terre soit pour tous une vallée de larmes. Mais qu'importe ? Cette terre n'est pas un but. Et les souffrances de la vie ne peuvent que nous apparaître désirables quand, par elles, la conquête du but nous est mieux assurée. Combien privilégiée, celle à qui il a été dit : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse dans ce monde, mais dans l'autre ». Elle comprit d'ailleurs que cette promesse serait subordonnée à sa fidélité.
Un jour, un missionnaire de Garaison (Sanctuaire marial à Monléon-Magnoac dans les Hautes-Pyrénées) lui dit pour l'éprouver : « Puisque la Dame t'a promis de te rendre heureuse dans l'autre monde, tu n'as plus à t'inquiéter de rien, et tu peux te reposer tranquillement sur cette promesse ». – « Ho ! Ho ! Monsieur le Curé, répliqua la voyante, comme vous y allez ! Je serai heureuse, oui; mais si je fais comme il faut, et si je marche droit mon chemin ».
Déjà, nous prenons espoir, puisque la Dame de la Grotte nous signifie en la personne de Madame Millet, que notre présence ne lui est pas désagréable et que rien n'empêche que nous demeurions dans le rayonnement de sa maternité. Mais nous aspirons à une faveur meilleure. Nous voudrions que son regard se repose amoureusement sur nous comme sur Antoinette Peyret.
A vrai dire, cela dépend de nous. Pourquoi Antoinette Peyret fut-elle si prodigieusement favorisée ? Parce qu'elle était Enfant de Marie. Parce qu'elle s'était confiée à la protection de la Mère des hommes, et parce qu'elle avait choisi comme idéal de suivre son sillage. A tous ceux qui imitent Antoinette Peyret, la voix de Bernadette donne cette assurance : « Elle te regarde et elle te sourit ». Alors, à tous ceux qui répandent la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois, qui consolent ainsi Notre Dame comme Elle l'a dit le 10 décembre 1925 à Pontevedra, Notre Dame, du haut du Ciel, a un regard particulier : "Elle les regarde, Elle leur sourit".
« Enfant de Marie » ! Voilà un signe certain de prédestination. Voilà la garantie précieuse que nous n'avons pas à redouter la colère du ciel, mais au contraire que nous pouvons tout attendre de sa bienveillance. Titre qui confère avec la Mère du divin Juge une telle parenté, que dans ses Apparitions de Massabielle, elle a voulu, pour nous le mieux signifier, porter la livrée des Enfants de Marie.
L'on ne sait pas assez, en effet, que le costume de la Dame de la Grotte rappelait assez exactement celui des jeunes filles de Lourdes qui, le jour de leur admission dans la Congrégation, en prononçant l'acte qui les consacrait, passaient à leur bras un chapelet nouvellement bénit, et étaient revêtues d'une robe blanche serrée à la ceinture par un ruban bleu.
L'invitation que la Mère de miséricorde nous adresse de cette manière est aussi discrète qu'émouvante. Qui ne voudrait l'entendre et y répondre ?…
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Lun 20 Mar 2023 - 19:52, édité 2 fois
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
La Dame avait levé la tête et froncé le sourcil en
regardant vers la rivière.
Lourdes 4ème apparition
Mosaïque de l'Annonciation : Basilique Notre-Dame du Rosaire à Lourdes
regardant vers la rivière.
Lourdes 4ème apparition
Mosaïque de l'Annonciation : Basilique Notre-Dame du Rosaire à Lourdes
C'est la première apparition de Notre Dame dans le cadre des 15 demandes faites à Bernadette. Nous la présenterons en 900 mots. Sur le thème des 15 mystères du Rosaire nous avons transcrit quelque rapprochements qu'il est possible de faire à propos de ces 15 prochaines apparitions, la plupart silencieuses, mais avec la présence de plus en plus de fidèles et de curieux dont le nombre et le comportement en revenant de la grotte finiront par inquiéter les autorités civiles locales.
Marie, au moment de l'Incarnation du Verbe, devait avoir une quinzaine d'années. Elle était descendante de la race royale de David, mais cette race depuis longtemps était déchue, et l'enfant sur qui seule ne pesait pas la tache originelle vivait ignorée des hommes, dans une petite ville perdue au milieu des montagnes de Juda. Cette ville était si mal famée qu'un dicton populaire disait : « De Nazareth, que peut-il sortir de bon ? » Il convenait, disent les Pères de l'Eglise, que celui qui allait s'incarner pour détruire le règne de Satan vînt l'attaquer dans son repaire, dès les premiers jours de son existence.
De façon semblable, au moment des Apparitions, Bernadette était dans sa quinzième année. Sa famille, très ancienne à Lourdes, après avoir joui d'une « très belle position », était alors « manifestement déchue ». Elle habitait Lourdes, petite bourgade perdue au milieu des montagnes des Pyrénées. Lourdes avait assez mauvaise réputation, et les roches Massabielle étaient certainement le coin le plus déshérité du pays. Ces ronces et ces épines dont il est question au début de l'histoire du monde y foisonnaient. Les serpents y avaient creusé leur repaire et le porcher de la ville y conduisait son troupeau. Aussi, l'on disait par mode de mépris : « Une éducation faite à Massabielle ». Ce coin de terre, disent les historiens de Lourdes, était l'image du péché originel.
Bernadette ce 19 février, sembla jouer le rôle l'Archange Gabriel. Dès que Bernadette, par le chemin du bois, fut parvenue au-dessus de la Grotte, la scène de l'Annonciation sembla se déployer en considérant la manière dont elle arriva à la grotte. « Sur la pente du Rocher, dit un des témoins, où pour descendre il fallait à chaque pas s'appuyer des mains, faire du talon, un trou dans le sol, et où l'on glissait encore, Bernadette prit la volée, et en un clin d'œil, arriva en bas comme s'il y eût eu un chemin bien tracé. Elle descendit comme une hirondelle… Elle alla comme le vent. Sans un miracle on ne peut marcher ainsi ».
Nous ne savons que peu de choses de cette apparition ; avant que Bernadette n'arrive, Me Millet présente la veille était déjà sur place, ainsi que quelques membres de sa famille.
Arrivée devant la Grotte, indifférente aux personnes déjà là, la voyante se mit à genoux. Elle prit le cierge allumé qu'on lui tendit, et le tint de la main gauche, le chapelet de l'autre et se mit à prier. Elle venait de réciter les trois Ave Maria qui précèdent le Chapelet, quand sur le point de commencer la première dizaine en l'honneur du mystère de l'Annonciation, la Sainte Vierge lui apparut. Aussitôt son sourire devint joli et sa physionomie changea. Puis elle salua avec les mains et la tête : c'était un plaisir de la voir. « C'était comme si toute sa vie elle n'avait pas fait autre chose ». Et, tout en saluant, ses lèvres redisaient la salutation de l'Ange : « Je vous salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous ». Et celle à qui s'adressait cette louange avait, en apparence, l'âge qu'elle devait avoir quand le Christ s'incarna en son sein.
« Le corps penché en avant », comme Fra Angelico nous peint Gabriel dans son « Annonciation », Bernadette continua de réciter son chapelet. Elle l'interrompit plusieurs fois, tandis qu'un dialogue semblait s'engager entre la Vierge et l'enfant. Que fut, ce dialogue ? Bernadette ne nous l'a pas révélé.
Et, tandis que la scène se déroulait, le soleil s'était levé et la pluie s'était mise à tomber, comme pour faire écho au ‘Cieux, répandez votre rosée, et que les nuées fassent pleuvoir le Juste » tirée du Livre d'Isaïe (45, 8), et à l'antienne des premières Vêpres de l'Annonciation : "le Sauveur du monde va se lever, semblable au soleil, et il descendra dans le sein d'une Vierge, comme la pluie sur le gazon."
Durant la vision, un fait étrange se produisit. Pendant que Bernadette priait, « un tumulte de voix sinistres, paraissant sortir des entrailles de la terre, était venu éclater au-dessus des eaux, du Gave. A ces cris, qui ressemblaient à des menaces, la Dame avait levé la tête et froncé le sourcil en regardant vers la rivière. Sur ce simple mouvement, les voix s'étaient prises d'épouvante et avaient fui dans toutes les directions ».
Il eût été bien surprenant que le diable n'intervînt pas à la scène de l'Annonciation, pour manifester sa rage contre Celle qui, en concevant le Sauveur du Monde, mettait fin à son règne, et dont il était écrit qu'elle lui écraserait la tête de son talon.
A Lourdes, Marie n'a pas même besoin de ce geste triomphant. Un seul de ses regards, terrible comme une armée rangée en bataille, suffit pour mettre l'ennemi en déroute.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
La plupart des assistants se haussaient
sur la pointe des pieds……
Mosaïque de la visitation,
Cinquième apparition de Notre Dame à Lourdes
sur la pointe des pieds……
Mosaïque de la visitation,
Cinquième apparition de Notre Dame à Lourdes
Le titre reprend l'observation de Jean-Baptiste Estrade, dont la sœur connait bien Bernadette. Il assiste à cette apparition au cours de laquelle, la voyante entre en extase, puis après avoir récité son chapelet, s'anime. Il remarque qu' "une rumeur confuse d'admiration, s'était élevée au milieu de la foule, et la plupart des assistants se haussaient sur la pointe des pieds pour mieux contempler Bernadette"
La 5ème apparition de Notre Dame à Lourdes, le samedi 20 février 1858, fait l'objet de cette publication en 900 mots et est illustrée par la Visitation. En effet, de même que Notre Dame après l'Annonciation se rendit pendant 3 mois chez sa cousine Elisabeth, Bernadette ne retournera pas chez elle, mais prendra pension pendant 3 jours chez madame Millet, chez qui elle déjeune, dîne et couche. Madame Millet est cette personne qui obtint de la mère de Bernadette l'autorisation de retourner pour la troisième fois à la grotte ou Notre Dame lui fixa 15 jours de rendez-vous. C'est aussi celle qui la première, fit bruler un cierge à la grotte.
Lors de la première apparition, sur recommandation de sa mère qui veillait particulièrement sur elle car elle avait de l'asthme, Bernadette avait pris son vêtement spécial appelé ‘'capulet'' de couleur blanche. On la reconnaissait facilement dans Lourdes. Le capulet est un vêtement spécifique des Pyrénées, qui tient à la fois de la coiffure et du petit manteau; c'est une espèce de capuchon, en drap très fort, tantôt blanc comme la toison des brebis, tantôt d'un rouge éclatant, qui couvre la tête et retombe en arrière sur les épaules jusqu'à la hauteur des reins. Lorsqu'il fait très froid, ou qu'il y a du vent, les femmes le ramènent sur le devant et s'en enveloppe le cou et les bras; quand ce vêtement leur semble trop chaud, elles le plient en carré et le portent sur la tête, comme une sorte de béret quadrangulaire.
L'évangile nous dit qu' "En ces jours-là, Marie se mit en chemin et s'en alla en grande hâte vers les montagnes, en une ville de Juda". L'Eglise s'est plu à chanter, dans la liturgie de la fête de la Visitation, cette hâte de Marie qui court donner Jésus au monde, avant même de l'avoir enfanté : « J'entends, dit le Livre de la Sagesse, j'entends la voix de son bien-aimé. Le voici qui vient, bondissant sur les montagnes, franchissant les collines… Il me voit. Il me regarde : Lève-toi, ma bien-aimée, me dit-il ; hâte-toi, ma jolie, viens vite… O ma colombe, de la fente du rocher où tu t'es cachée, montre-moi enfin ton visage : fais-moi entendre ta voix, car, pour mes oreilles, ta voix est comme une musique, et pour mes yeux, ton visage est éclatant de beauté ».
A Lourdes, ce symbolisme va être aujourd'hui reproduit à la lettre. Bernadette, en effet, a entendu dans son cœur l'appel mystérieux : Viens vite, ma bien-aimée : hâte-toi ! » Et elle court vers Massabielle où, cachée dans une fente de la roche, la Colombe mystique lui apparaît. Elle descend la colline en bondissant comme une biche. Elle est avide d'entendre la voix de la « Dame », qui, dit-elle, est fine, fine, douce, douce… et de contempler son visage resplendissant de lumière et de beauté.
Lorsqu'elle arrive à la grotte, il y a déjà 30 personnes sur place. Indifférente à ces spectateurs, comme la veille, elle fait d'abord son signe de croix d'une manière si recueille, que cela impressionne ceux qui la voient.
La scène de la Visitation, telle que les artistes se plaisent, depuis dix-neuf siècles, à la représenter, sans en varier la formule, telle d'ailleurs que l'Evangile nous la décrit, est gravée dans tous les esprits. Marie et Elisabeth sont en présence. Elles se courbent l'une vers l'autre en une respectueuse salutation, tandis qu'Elisabeth fait entendre ces paroles : « Vous êtes bénie entre toutes les femmes et le fruit de votre sein est béni ».
Les incidents du mystère de la Visitation vont se résumer dans la personne de Bernadette. En effet, son visage s'illumine lorsque Notre Dame apparait, puis on la voit se courber en « belles salutations » – belles comme durent être les salutations de Marie et d'Elisabeth. – Puis le chœur des spectateurs interprète la joie de la voyante, comme Elisabeth avait chanté le bonheur de la Mère de Dieu. "Une rumeur confuse d'admiration, s'était élevée au milieu de la foule, et la plupart des assistants se haussaient sur la pointe des pieds pour mieux contempler la voyante."
Un autre témoin, Rosine Cazenave, notera : "Pendant toute la rencontre, les paupières de Bernadette ne s'abaissent pas, même pas quand elle incline la tête pour les saluts".
Et c'est aujourd'hui encore que Bernadette apprendra mot à mot de la Dame du Rocher, et récitera pour la première fois, une prière personnelle que nul n'avait dite avant elle. La voyante ne nous a pas révélé les mots qui composent cette prière. Mais là n'est pas l'intérêt. Notre-Dame tenait à nous rappeler que c'est au mystère de la Visitation qu'elle nous a appris sa grande prière du Magnificat.
Et l'on peut bien soupçonner que la prière enseignée par Marie à l'humble enfant était un hymne de reconnaissance, tout comme le Magnificat, cette prière de Marie que chacun de nous, quand il la prononce, adapte à sa vie personnelle, de sorte que la multitude humaine qui l'a répétée depuis dix-neuf siècles ne l'a jamais redite…
Les termes mêmes du Magnificat étaient d'ailleurs si bien appropriés à l'âme de Bernadette que tous ceux qui la loueront lui appliqueront les paroles, du Cantique de la Visitation.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Jeu 23 Fév 2023 - 20:19, édité 1 fois
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Les témoins reviennent de la Grotte ‘' en
publiant leur admiration ‘'
Mosaïque de la nativité
Sixième apparition de Notre Dame à Lourdes
publiant leur admiration ‘'
Mosaïque de la nativité
Sixième apparition de Notre Dame à Lourdes
Lors de la 6eme apparition, Bernadette se rend à la Grotte de très bonne heure. Malgré cela une centaine de personnes l'accompagne car l'histoire de la petite Bernadette commence à se propager dans la ville, et en ce dimanche matin, premier dimanche de carême, un groupe d'ouvrier est également présent.
Pour la première fois Bernadette pénètre à l‘intérieur de la grotte et des témoins parleront ouvertement de ce qu'ils ont vu, comme les bergers revenant de la grotte de Bethléem. D'où le choix de la mosaïque de la nativité pour illustrer cette publication de 1100 mots, sur la sixième apparition.
Bernadette, enveloppée dans son capulet blanc, arrive avant le jour, accompagnée entre autres personnes, de la sœur de sa mère, Me Basile Casterot. Elle traverse simplement la foule, qui s'écarte avec respect devant elle.
Le cierge allumé qu'elle tient à la main, et qui, selon l'interprétation officielle de la liturgie, signifie la chair immaculée du Verbe incarné, fruit divin du sein de Marie, ne cessa, au début de l'Apparition, d'être souffleté par le courant d'air qui régnait ce matin-là sur les bords du Gave.
La voyante le livrait chaque fois à la personne la plus proche pour qu'il fût rallumé. On peut y voir plusieurs symbolismes : comme le refus que le Christ rencontra à Bethléem quand il demanda une place pour naître, ou encore des humiliations de la crèche, ou encore, de la lutte des ténèbres contre la Lumière qu'est le Verbe de Dieu. Le cierge que Bernadette confie successivement aux personnes qui l'entourent pour qu'elles le rallument, n'est-ce pas l'image du rôle que Marie a inauguré à Bethléem, et qu'elle continuera jusqu'à la fin des temps : donner Jésus au monde et demander à chacun de nous de reconnaître et d'adorer sa divinité ?
Ces personnes enfin qui reçoivent le cierge des mains de la voyante et qui, en le rallumant, confessent que le Christ est Dieu, réparent ainsi l'œuvre des ténèbres, représentent ceux à qui « pouvoir a été donné de devenir enfants de Dieu », ou, comme saint Paul les appelle, les « fils de lumière ».
Bientôt, d'ailleurs, Bernadette, toujours en extase, se lève et se dirige vers la Grotte, où elle entre. De nouveau, dans cette apparition, Il n'y aura pas un mot, seulement des gestes et des sourires.
A son retour à Lourdes, elle entendra la messe qui était celle du premier dimanche de carême. Elle ignorera le réconfort que donne la lecture de la prière liturgique appelé ‘'trait ‘' qui reprend le psaume 90 parlant de celui qui demeure à l'abris du Très Haut, mais en aura reçu toute la force ce qui lui permettra de tenir ferme pour la terrible après-midi qui l'attend. En sortant des vêpres, elle est abordée par Pierre Caillet, le garde-champêtre, qui la connait bien. En effet elle n'est à Lourdes que depuis 3 semaines. Elle venait de Bartrés, à 5 km de là, ou elle avait été élevée depuis sa naissance, et gardait des moutons. Ses parents l'avait fait revenir pour apprendre le catéchisme et faire sa première communion. Le garde champêtre la désigne au commissaire Jacomet et entre ces 2 personnages , elle est conduite au commissariat devant une foule nombreuse. En attendant l'arrivée de François Soubirous, car le père doit être présent pour l'interrogation d'un mineur, le redoutable commissaire l'interroge quand même et dresse un procès-verbal des propos recueillis de celle qui trouble l'ordre publique. Jean Baptiste Estrade est témoin des pièges tendus par le commissaire et de la maitrise de Bernadette qui ne se démontera jamais. 10 ans après il se souviendra de ces moments et les confiera à Henri Lasserre, le premier historien de Lourdes. Dans une première partie, le commissaire se montra bienveillant.
Alors, Bernadette, tu vas tous les jours à Massabielle ?
- Oui, monsieur.
- Et tu y vois quelque chose de beau ?
- Oui, monsieur.
- Et alors, Bernadette, tu vois la sainte Vierge ?
- Je ne dis pas que j'ai vu la sainte Vierge.
- Ah bon. Tu n'as rien vu.
- Si. J'ai vu quelque chose.
- Alors, qu'est-ce que tu as vu ?
- Quelque chose de blanc.
- Quelque chose ou quelqu'un ?
- Aquerò / Cette chose a la forme d'une jeune fille.
- Et elle ne t'a pas dit : Je suis la sainte Vierge ?
- Aquerò ne me l'a pas dit.
Ainsi jusqu'au 25 mars, Bernadette désignera par "Aquerò / Cette chose" la Dame à laquelle elle a promis le jeudi précédent de venir à la grotte pendant 15 jours, malgré les miracles qui se produiront avant cette date. Ainsi comme plus tard à Fatima, Notre Dame définit des limites temporelles à sa présence en face de voyants.
Tout d'un coup le commissaire lui dit : "Tu mens, tu trompes tout le monde et si tu ne confesses tout de suite la vérité je te ferai prendre par les Gendarmes" ; et Bernadette de répondre : "Monsieur, vous pouvez me faire prendre par les Gendarmes, mais je ne puis dire autre chose que ce que j'ai dit. C'est la vérité."' En relisant devant Bernadette le procès-verbal, le commissaire s'interrompait de temps en temps : "C'est bien cela, n'est-ce pas ?". "Non, je n'ai point dit cela, mais ceci. ". Plus loin, il lui rapportait des propos qu'elle aurait tenu dans la ville "Non, je n'ai point parlé ainsi, je n'ai pu le faire car ce n'est point la vérité" et le commissaire corrigeait nous précise M. Estrade.
Lorsque le père de Bernadette arriva, il fut rassuré par la physionomie paisible de sa fille, puis le commissaire lui dit que sa fille s'engageait tout droit sur le chemin de la prison si elle continuait ainsi, à moins qu'il lui interdise d'aller à la grotte. S'il n'obtempérait pas, c'est lui qu'il mettrait en prison.
Henri Lasserre rapportera les remarques d'Estrade et du commissaire :
- Quelle fermeté inébranlable dans ses dépositions s'écriait le premier frappé d'un étonnement profond !
- Qu'elle obstination invincible dans son mensonge, répondait l'homme de police, stupéfait d'avoir été vaincu.
- Quel accent de vérité ! Rien dans son langage ou son attitude ne s'est démenti une seule fois. Il est évident qu'elle croit avoir vu.
- Quelle souplesse d'intelligence ! Elle ne s'est pas coupée malgré mes efforts. Elle possède sa fable sur le bout des doigts.
- Elle est sincère !
- Elle est habile !
Le soir, nous dit Henri Lasserre, l'auteur de "Les apparitions de la très sainte Vierge Marie à la Grotte de Lourdes et le jaillissement de la source miraculeuse", paru fin 1868, François Soubirous dit à sa fille : Tu vois, tous ces messieurs sont contre nous, et que si tu reviens à la Grotte, M. le Commissaire, qui peut tout, te fera mettre, toi et moi, en prison. N'y retourne plus.
Père, disait Bernadette, quand j'y vais, ce n'est pas tout à fait de moi-même. En un certain moment, il y a quelque chose en moi qui m'y appelle et qui m'y attire.
Quoi qu'il en soit, repris le père, je te défends formellement d'y aller désormais. Tu ne désobéiras certainement pas pour la première fois de ta vie.
Je ferai alors tout mon possible pour m'empêcher d'y aller et résister à l'attrait qui m'y appelle.
Demain mercredi 22 Février : Mercredi des Cendres : Début du carême.
La sainte Vierge nous rappelle dans tous ses messages que nous devons ‘'prier et faire pénitence'' : L'Eglise nous invite à le faire plus particulièrement pendant cette période.
Marquons le début de ce temps en recevant si possible ce jour, (mais c'est de plus en plus difficile), ce signe que l'Eglise nous donne en nous marquant au front par le signe de la croix. "Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière." Le prêtre terminera l'imposition des cendres aux fidèles par cette prière "Accordez-nous, Seigneur, d'entrer par de saints jeûnes dans les rangs de la milice chrétienne, de sorte qu'ayant à lutter contre les esprits mauvais, nous soyons munis des secours que procure l'abstinence."
Ainsi l'Eglise nous rappelle les deux leviers de ce temps de pénitence : le jeûne en nous limitant dans notre alimentation, et l'abstinence en supprimant la viande certains jours. (Le mercredi des Cendres et le vendredi Saint dans l'ancienne forme ordinaire du rite romain, tous les vendredis de l'année et certaines veilles de grande fête dans l'ancienne forme extraordinaire de ce même rite).
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Je veux que l'on m'élève ici une chapelle.
Mosaïque de la purification de Marie et la présentation
de l'Enfant Jésus au temple
Lourdes septième apparition
Mosaïque de la purification de Marie et la présentation
de l'Enfant Jésus au temple
Lourdes septième apparition
Le titre reprend la demande de Notre Dame de ce jour : Comme plus tard à Fatima, le 19 aout 1917 puis le 13 septembre, Elle demande que l'on construise une chapelle. Par contre à Lourdes la demande se fait plus précise : A la fin de l'apparition, Notre Dame dira à Bernadette : "Et maintenant, ma fille, allez dire aux prêtres que je veux que l'on m'élève ici une chapelle"
La veille Bernadette était allée l'après-midi à la Grotte, mais Notre Dame ne lui était pas apparue. Le commissaire avait alors convoqué la voyante et ses parents pour renouveler ses menaces. Il venait de s'adresser à Bernadette en lui disant : "Tu dis toi-même que la vision n'a plus lieu; tu n'as plus rien à y faire" et elle de répondre : "J'ai promis d'y aller tous les jours de la quinzaine'' d'où la réponse exaspérée du commissaire : ‘' Tout cela ce sont des contes et je vous ferai tous mettre en prison si cette fille continue d'ameuter les multitudes avec ses simagrées ‘'
Effectivement il y a quelques jours, elle avait promis d'aller à la Grotte durant quinze jours, et cette promesse ne l'avait-elle pas faite à une Dame mystérieuse dont l'autorité transcendait celle de ses parents ? Que devait-elle faire ? Si l'on se réfère au mystère de la Purification, elle devait se soumettre à la loi du Décalogue, qui veut qu'un enfant obéisse à ses parents. Et c'est ce qu'elle fit, voici la suite en 1400 mots.
C'est plutôt ce qu'elle se proposait de faire, mais quand, l'après-midi, se rendant de nouveau à l'école, après qu'elle fut parvenue à quelques pas de la caserne de gendarmerie, elle a été arrêtée par une main mystérieuse qui l'empêcha d'avancer et l'entraîna vers la Grotte. C'est en vain qu'elle résista. Elle n'est pas responsable. Dieu a besoin d'elle pour nous mettre sous les yeux, dans un saisissant relief, la leçon du quatrième mystère joyeux.
En chemin, Bernadette demande qu'on aille lui chercher le cierge de sa marraine, dont elle se servait aux cérémonies de la Chandeleur. Cette demande trahit son dessein. Bientôt des enfants et des femmes la rejoignent. Et le « cortège » se rend à Massabielle. En avant, marche la voyante « calme, modeste et sereine », son cierge de Chandeleur à la main. Deux gendarmes, représentants de la Loi, tels deux acolytes, l'encadrent. Et la foule suit, composée d'une « cinquantaine de femmes, filles et petits garçons ».
Et de ce petit cortège, le symbolisme se dégage. Il évoque les processions qui se font le 2 février… Il évoque Marie, la mère par excellence, la femme qui a enfanté la lumière du monde, s'en allant au Temple pour une Purification dont elle n'a pas besoin, simplement par respect pour la loi.
Bernadette, arrivée devant la niche, se met à genoux, allume son cierge et récite le chapelet ; mais cette fois, la Dame ne vient pas. Après avoir prié longtemps, elle comprit qu'il n'y aurait pas vision, et elle en parut très affligée. « Je ne sais pas, dit-elle, en quoi j'ai manqué à cette Dame''.
"D'où viens-tu" lui demanda son père au moment où elle rentra; elle raconta la force mystérieuse qui l'avait poussée vers la Grotte, et ensuite elle n'y avait plus été attirée, nous dit Henri Lasserre lorsqu'il relate cet événement. "Et tu dis," reprirent ses parents, "qu'une force t'a emportée malgré toi ?" "Oui" répondit Bernadette. Cela est vrai, pensèrent-ils, car cette enfant n'a jamais menti. Le père Soubirons réfléchit un long moment puis, comme s'il avait réalisé que la non apparition venait du fait qu'il avait fait passer l'ordre des autorités avant la demande de la Dame, il dit : "Eh bien, puisqu'il en est ainsi, puisqu'une force supérieure t'a entrainée, je ne te défends plus d'aller à la Grotte et je te laisse libre".
Le mystère de la Présentation est, avant tout, le mystère de la vocation de Jésus. C'est aujourd'hui qu'il se donne à son Père, sans réserve et sans retour. C'est aujourd'hui qu'il prononce les paroles qui résument tout le mystère de son Incarnation. « Vous n'avez voulu ni sacrifice ni offrande, mais vous m'avez formé un corps. Alors j'ai dit : Voici, je viens pour faire, ô Dieu, votre volonté ».
Et c'est aujourd'hui, 23 février que Bernadette entend le même appel et qu'elle y répond pareillement. « Tandis que je priais, raconte-t-elle elle-même, la Dame m'appela, je répondis : me voici ! » Puis Elle continua : "J'ai à vous dire pour vous seule et concernant vous seule, une chose secrète. Me promettez vous de ne jamais la répéter à personne en ce monde ?" "Je vous le promets" dit Bernadette
L'état d'obéissance, de soumission, de totale oblation de Jésus à son Père va être exprimé par l'attitude d'absorption qui va caractériser plus spécialement aujourd'hui l'extase de Bernadette. Tout son être est comme suspendu à sa chère vision. « On aurait dit, déclare Estrade, qu'elle craignait de baisser les paupières, de peur de perdre de vue l'objet ravissant de ses contemplations. C'était un de ces êtres privilégiés, à figure céleste, que l'apôtre des grandes visions nous représente en extase devant le Trône de Dieu… »
Divers incidents marquèrent, à Jérusalem, la Présentation de Jésus. On va les voir se renouveler dans la quatrième Apparition joyeuse.
Un homme « juste et craignant Dieu », du nom de Siméon, fut poussé par l'Esprit-Saint à venir dans le Temple, à Jérusalem, à l'heure où les parents de Jésus y arrivaient eux-mêmes. Dès qu'il aperçut l'Enfant dans les bras de sa Mère, une secrète intuition lui révéla que c'était là le Messie attendu. Et c'est alors qu'il prononça l'émouvant cantique du Nunc dimittis. (Maintenant Seigneur tu peux laisser aller ton serviteur en paix)
Pareillement, l'Esprit-Saint, en la personne du Curé de Lourdes, poussa, le 23 février, M. Estrade, « homme juste et craignant Dieu », à se rendre à Massabielle. Immédiatement il fut sous le charme. Son émoi fut identique à celui de Siméon. Il publia son témoignage. « Je ne pouvais, a‑t-il écrit, retenir mon émotion… La Dame avait eu beau se voiler, j'avais senti sa présence… O heure solennelle de ma vie ! »
Et c'est à l'occasion du récit de cette Apparition qu'il entonne un cantique dont la contexture et les sentiments sont ceux du Nunc Dimittis : « O Mère, mes cheveux ont blanchi et je suis près de la tombe. Je n'ose arrêter mes regards sur mes iniquités et plus que jamais j'ai besoin de me réfugier sous le manteau de vos miséricordes. Quand, à l'heure suprême, je paraîtrai devant votre auguste Fils, daignez vous faire ma protectrice et vous souvenir que vous m'avez vu, aux jours de vos manifestations, à genoux et croyant, sous la voûte sacrée de votre Grotte de Lourdes ».
Le vieillard Siméon ne se contenta pas de chanter son propre bonheur, mais, se tournant vers la Mère de l'Enfant, il lui confia, concernant sa vocation, trois douloureux secrets : « Cet enfant est au monde pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. – Il sera un signe de contradiction. ‑Pour toi, ton âme sera transpercée par un glaive à deux tranchants ».
Et c'est aujourd'hui, pour continuer le parallèle, que trois secrets sont confiés à Bernadette. Des indiscrets ont cherché plus tard, par tous les moyens, à lui arracher les révélations de la Vierge. Peine perdue ! La fidèle enfant a emporté avec elle ses secrets dans la tombe. Mais ceux qui ont vécu en son intimité s'accordent à penser qu'ils avaient trait à sa vocation et à son existence, qui ne lui épargnera ni douleurs ni contradictions. Quoi qu'il en soit, le vieillard Siméon avait annoncé à Marie qu''' un glaive transpercerait son âme ». Or il est remarquable que le Ier mars, jour où se jouera à la Grotte le mystère du Crucifiement, un témoin lira sur le visage de Bernadette « une tristesse vive comme un glaive, profonde comme un abîme ».
Le 23 février, les spectateurs des Apparitions noteront seulement sur sa physionomie des sentiments « d'admiration, de joie, de crainte et de tristesse ». Ce sont bien là les émotions qui durent se faire jour dans l'âme de Marie, au jour de la Présentation :
- L'admiration : Le Père et la Mère de l'Enfant étaient, dans l'admiration des choses qu'on disait de lui.
- La joie et la tristesse : Cet Enfant a été établi pour la chute et le relèvement d'un grand nombre ‚en Israël.
- La crainte : Un glaive transpercera votre âme.
Comme les jours précédents, Bernadette s'étonnait que tout le monde n'entendît pas le dialogue ni ne vît point la Dame. "La Vision parle assez haut pour qu'on l'entende, disait-elle; et moi j'élève la voix comme à l'ordinaire". Or, durant l'extase, on remarquait bien les lèvres de l'enfant qui s'agitaient, mais c'était tout : On ne distinguait aucune parole.
Signalons enfin que c'est encore aujourd'hui que Bernadette trace sur elle, « par intervalles, ces signes de Croix si pieux et si nobles, comme on ne peut les faire qu'au Ciel », ces signes de Croix qui résument toute la Passion – cette Passion qui point déjà lugubrement au matin de la Présentation de Jésus au Temple…
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !
Mosaïque du recouvrement de l'Enfant Jésus au temple.
Huitième apparition de Notre Dame à Lourdes.
Mosaïque du recouvrement de l'Enfant Jésus au temple.
Huitième apparition de Notre Dame à Lourdes.
Ces 3 mots qui constituent le titre de cette publication ont été prononcés avec une voix forte par Notre Dame lors de cette huitième apparition, alors que Bernadette se dirigeait vers le fond de la Grotte, en les répétant.
Voici le récit en 1200 mots, extrait entre autres sources du livre de Henri Lasserre, le récit de cette apparition. La veille, en revenant de la Grotte, et suivant la demande de l'apparition, Bernadette était allée trouver le curé de Lourdes, M. Peyramale, qui l'accueillit avec une certaine rudesse, nous dit Henri Lasserre. "N'est-ce pas toi qui est Bernadette la fille de Soubirous le meunier ?" "Oui c'est moi" "Eh bien, Bernadette, que me veux-tu ? Que viens-tu faire ici ?," dit-il avec un regard froid. "Monsieur le curé, je viens de la part de la Dame qui m'apparait à la Grotte de Massabielle." "Ah oui ! fit le prêtre en lui coupant la parole, tu prétends avoir des visions et tu fais courir tout le pays avec tes histoires…. Et tu ne connais pas le nom de cette Dame ?" "Non, elle ne m'a point dit qui elle était." "Ceux qui te croient, repris le prêtre, s'imaginent que c'est la sainte Vierge Marie; mais sais-tu bien que si tu prétends faussement la voir dans cette Grotte, tu prends le chemin de ne la jamais voir dans le ciel ……"
"Je ne sais point si c'est la sainte Vierge, monsieur le curé, répondit l'enfant, mais je vois la Vision comme je vous vois et Elle me parle comme vous me parlez. Et je viens vous dire, de sa part, qu'Elle veut qu'on lui élève une chapelle aux Roches de Massabielle ou Elle m'apparait."
"…. Rien ne m'oblige à te croire……L'apparition, me racontes tu, a sous ses pieds un rosier sauvage, un églantier qui sort des Roches. Nous sommes au mois de février. Dis-lui de ma part que si elle veut la Chapelle, elle fasse fleurir le rosier."
"L'apparition est sommée de montrer son passeport" était un mot qu'on répétait en riant dans les parages officiels. Après cette apparition, les libres penseurs louaient le curé Peyramale qui avait exigé un miracle : "Le Commissaire a été maladroit en voulant tuer l'apparition ; le Curé, bien plus habile, la force à se tuer elle-même".
Cette apparition a commencé comme les autres, avec un moment d'extase, puis les spectateurs la voient qui se lève et qui se rend à pas lents, marchant sur les genoux, vers l'intérieur de la Grotte, comme si elle était à la recherche de la Dame. « J'entendis, dit un témoin, à trois ou quatre reprises, des gémissements… Elle était allée voir sous le rocher si la Dame n'était pas venue à la cavité de la voûte; ne l'y trouvant pas, elle est redescendue avec deux larmes sur les joues, comme plaquées ». D'autres témoins affirment qu'elle « pleurait à chaudes larmes ». Et voilà que son chagrin se communique à la foule. Les hommes eux-mêmes sont tellement pris par l'émotion que pour mieux la cacher, ils quittent la Grotte. « Il semblait, dit Fanny Nicolau, que la Sainte Vierge faisait comme une mère à son enfant, quand elle se cache pour se faire chercher ».
Pendant qu'elle montait cette pente un peu abrute d'environ 15 mètre qui part du bord du canal, les personnes qui étaient sur son passage l'entendirent très distinctement prononcer ces paroles : "Pénitence ! Pénitence ! pénitence !"
Quelques instants après, elle se leva, et repris le chemin de la ville au milieu de la foule. Elle alla directement chez le curé Peyramale qui l'interrogea sur la vision qui venait de se produire.
J'ai vu la Vision, répondit l'enfant, et je lui ai dit: ‘' Monsieur le curé vous demande de donner quelques preuves, par exemple de faire fleurir le rosier qui est sous vos pieds, parce que ma parole ne suffit pas aux prêtres et qu'ils ne veulent pas s'en rapporter à moi.'' Alors elle a souri, mais sans parler puis elle m'a dit de prier pour les pécheurs et m'a commandé de monter jusqu'au fond de la Grotte. Et Elle a crié par trois fois les mots : ‘' Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Que j'ai répétés en me traînant sur mes genoux jusqu'au fond de la grotte. Là elle m'a révélé encore un second secret qui m'est personnel. Puis elle a disparu.
Et qu'est-ce que tu as trouvé au fond de la grotte ?
J'ai regardé après qu'elle a disparu (car pendant qu'elle est là je ne fais attention qu'à elle, elle m'absorbe) et je n'ai vu que le rocher, et par terre quelques brin d'herbe qui poussaient au milieu de la poussière.
Le Curé demeura songeur : Attendons se dit-il.
Le pire malheur pour une âme, continuent les exégètes mystiques, c'est d'avoir perdu Jésus par le péché ou la négligence coupable. « Être sans Jésus, dit l'auteur de ''l'Imitation,'' c'est un enfer intolérable. Être avec Jésus, c'est un doux paradis ». Les changements de physionomie de Bernadette vont illustrer cette doctrine.
- Quand la Sainte Vierge disparaissait – quand Jésus n'est plus là – les larmes coulaient le long de ses joues, « une sorte de nuage lui descendait du front jusqu'au menton… sa figure s'assombrissait comme la terre quand le soleil se cache ».
- Quand la vision lui réapparaissait – quand Jésus est présent à l'âme ou quand on le retrouve – « il y avait comme un mouvement doux de tout son corps en avant, puis venaient un beau sourire et de beaux saluts, qu'elle faisait sans détacher le regard d'en haut. Son visage se transfigurait et devenait d'une blancheur merveilleuse. Ou aurait dit que la lumière qui environnait la Vierge Marie se reflétait sur son angélique figure… »
De longues dissertations ont été faites pour expliquer comment le mystère du Recouvrement prend place, malgré les inexprimables douleurs qui en sont la préparation, parmi les mystères joyeux du Rosaire.
L'Apparition du 24 février nous l'a révélé en quelques mots, aussi brefs que suggestifs. « Les yeux encore tout mouillés de larmes, Bernadette se mit à rire avec une grâce charmante. Après l'Apparition, elle ne se rappelle plus d'avoir pleuré ».
Le Mystère du Recouvrement, c'est une joie après des larmes. On oublie les larmes versées pour ne se rappeler que la joie que l'on a d'avoir retrouvé Jésus…
Il y a un an débutait la guerre en Ukraine.
Souvenons-nous de la seconde partie du secret délivré aux enfants de Fatima le 13 juillet 1917 : ‘'
"Si l'on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront et l'on aura la paix. La guerre va finir. Mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, en commencera une autre pire…….."
Pendant la première guerre mondiale, Notre Dame venait nous rappeler les causes des guerres. Ses dernières paroles le 13 octobre 1917 furent une supplication à notre intention "Que l'on n'offense pas davantage Dieu, Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé."
L'Eglise reprend le thème rappelé par Notre Dame à Fatima avec cette demande d'aide à Dieu par les prières de la "messe votive pour le temps de guerre" dont la dernière prière, la ‘' Postcommunion ‘' s'adresse à Lui Dieu pour Lui demander de nous aider à nous corriger.
"Dieu dont l'empire s'exerce sur les royaumes et sur les rois, Vous qui nous guérissez en nous frappant et nous sauvez en nous pardonnant, étendez sur nous votre miséricorde, pour que dans le calme d'une paix sauvegardée par votre puissance, nous trouvions le moyen de remédier à nos désordres."
L'Eglise nous aide à prier pour la paix au cours de la ‘'messe votive pour la paix avec la prière de la "Colette" que le prêtre adresse à Dieu : "Dieu qui êtes la source des saints désirs, des intentions droites et des œuvres justes, donnez-nous cette paix que le monde ne peut donner, pour que nos cœurs s'attachent à vos commandements et que délivrés de la terreur des ennemis, nous puissions vivre des jours paisibles sous votre protection."
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Et maintenant, allez boire et vous laver à la fontaine !
Bernadette embrasse la terre et se lave à la source
Apparitions de Lourdes : 9ème apparition
Bernadette embrasse la terre et se lave à la source
Apparitions de Lourdes : 9ème apparition
Cette apparition est la plus connue. Nous la décrirons en 1200 mots. Avec l'annonce un mois plus tard de l'identité de la Dame, cette apparition marque le début de la manifestation de l'action de Notre Dame à Lourdes : Guérir les âmes et les corps.
Une multitude innombrable avait précédé Bernadette lorsqu'elle arriva à la Grotte bien avant 7 heures du matin . Bien qu'il y eût là bon nombre de sceptiques, de négateurs et de simples curieux, un religieux silence s'était fait tout à coup dès qu'on avait aperçu l'enfant. Tous, par un instinct unanime, les incrédules comme les croyants, s'était découvert le front. Plusieurs s'étaient agenouillés en même temps que la fille du meunier. Ainsi Henri Lasserre commente-il le début de cette apparition ou Bernadette vit la Dame au même endroit, sur le rosier sauvage.
Ma fille, dit-elle, je veux vous confier, toujours pour vous seule et concernant vous seule, un dernier secret que pas plus que les deux autres, vous ne révélerez à personne au monde.
Et maintenant, reprit la Vierge après un silence, allez boire et vous laver à la Fontaine, et manger l'herbe qui pousse à côté.
Comme, sans quitter l'Apparition des yeux, elle allait vers le Gave, un geste et une parole l'arrêtèrent dans sa démarche : "N'allez point là, disait la Vierge; je n'ai point dit de boire au Gave ; allez à la Fontaine, elle est ici". Et étendant la main, elle montra du doigt à l'enfant au côté droit de la grotte ce même coin desséché vers lequel, la veille au matin, elle l'avait déjà fait monter à genoux. La foule après le départ de Bernadette avait inspecté la grotte. Mr Estrade avait fait de même et n'avaient rien remarqué d'extraordinaire, sinon un sol partout desséché sauf près de l'entrée ou la pluie, par vent d'Ouest apportait un peu d'humidité.
Continuons de citer Henri Lasserre qui écrivit son livre 10 ans après les apparitions.
"Soit sur un nouveau signe de l'apparition, soit par un mouvement intérieur de son âme, Bernadette, avec cette foi simple qui plait tant au Cœur de Dieu, se baissa, et, grattant le sol de ses petites mains, se mit à creuser la terre.
Tout à coup le fond de cette petite cavité creusée par l'enfant devint humide. Arrivant de profondeurs inconnues, à travers les roches de marbre et les épaisseurs de la terre, une eau mystérieuse se mit à soudre goutte à goutte sous les mains de Bernadette et à remplir ce creux, de la grandeur d'un verre, qu'elle avait achevé de former.
Cette eau nouvelle venue, se mêlant à la terre brisée par les mains de Bernadette, ne faisait tout d'abord que de la boue. Bernadette, par trois fois, essaya de porter à ses lèvres ce liquide bourbeux; mais par trois fois, son dégoût fut si fort qu'elle le rejeta sans se sentir la force de l'avaler. Toutefois elle voulait avant tout, obéir à l'Apparition rayonnante qui dominait cette scène étrange; et, à la quatrième fois, dans un suprême effort, elle surmonta sa répugnance. Elle but, elle se lava, elle manga à une pincée de la planche champêtre qui poussait au pied du rocher.
En ce moment l'eau de la source franchit les bords du petit réservoir creusé par l'enfant, et se mit à couler en un filet, plus exigu peut-être qu'une paille, vers la foule qui se pressait sur le devant de la Grotte.
Ce filet était si minime que pendant un long temps, c'est-à-dire la fin de ce jour, la terre desséchée l'absorba tout entier au passage, et qu'on ne devinait sa marche progressive que par le ruban humide tracé sur le sol, et qui, s'allongeant peu à peu, s'avançait avec une lenteur extrême vers le Gave.
Quand Bernadette eut accompli, ainsi que nous venons de le raconter, tous les ordres qu'elle avait reçus, la Vierge arrêta sur elle un regard satisfait, et, un instant après, Elle disparut à ses yeux.
L'émotion de ceux qui restaient jusqu'au bout de l'apparition fut grande devant ce prodige. Dès que Bernadette fut sortie de l'extase, on se précipita vers la Grotte. Chacun voulait voir de ses yeux le creux ou l'eau venait de surgir sous la main de l'enfant. Chacun voulait y plonger son mouchoir et en porter une goutte à ses lèvres. De sorte que cette source naissante, dont on agrandissait peu à peu le terreux réservoir, prit bientôt l'aspect d'une flaque d'eau ou d'un amas liquide de boue détrempé….. Ce fut seulement au bout de quelques jours qu'après avoir augmenté en quelque sorte d'heure en heure, elle cessa de croître et devint absolument limpide.
Cette répugnance de Bernadette qui tente à 3 reprises de boire l'eau boueuse qu'elle a dans ses mains nous fait penser à la prière de Notre Seigneur : « Si c'est possible, que ce calice s'éloigne de moi sans que je le boive ». De même que le Christ avait répété trois fois cette prière d'angoisse et de soumission, de même à trois reprises Bernadette rejette cette eau sale qui lui cause des nausées. Elle finit pourtant par boire, puisque telle est la volonté d'En-Haut…
En la voyant boire cette eau et manger de l'herbe, plusieurs dirent qu'elle était folle et quittèrent la Grotte bien avant la fin de l'extase. Les uns regagnèrent Lourdes « déconcerté », « découragés », « déroutés dans leur foi ». – Les autres riaient et se moquaient, « comme s'ils revenaient d'une comédie » « On jetait encore le regard sur elle, mais le prestige était tombé. On ne la regardait que pour la plaindre ».
Pendant ces instants, pensons aux disciples qui abandonnèrent Notre Seigneur car ils le voyaient ligoté, ayant perdu toute l'autorité et le prestige que lui donnaient les miracles qu'Il avait accomplis.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Lorsque la Dame parlait des pécheurs, une grande
tristesse était sur son visage
Dixième apparition de Lourdes
tristesse était sur son visage
Dixième apparition de Lourdes
La mise en évidence de la source par Bernadette, guidée par la Dame s'était répandue dans toute la région. En effet, cela s'était passé le matin de bonne heure et ce 25 février était le jour du grand marché de Tarbes.
Aussi, le soir même, nous dit Henri Lasserre, un grand nombre de visiteurs vint coucher à Lourdes pour s'y trouver le lendemain; d'autres marchèrent toute la nuit et, aux premiers rayons du jour, à l'heure où Bernadette avait coutume d'arriver, beaucoup de personnes campaient en face de la Grotte, se pressant sur les rives du Gave, sur les tertres et sur les rochers. Le débit de la source était devenu important.
Quand la voyante, humble, paisible et simple au milieu de cette agitation se présenta pour prier, les populations s'écrièrent « Voilà la Sainte ! Voilà la Sainte ! » Plusieurs cherchaient à toucher ses vêtements, considérant comme sacré tout objet qui appartenait à cette privilégiée du Seigneur.
Mais Notre Dame veillait à préserver sa protégée de la tentation de la vaine gloire. Il était bon que l'enfant, au milieu de ces acclamations sentit qu'elle n'était rien et constatât, une fois de plus, son impuissance à évoquer par elle-même la Vision divine. Vainement, ce 26 février, elle pria, mais après sa longue prière, elle se releva et répondit avec tristesse à ceux qui l'interrogeaient que la vision d'en haut n'était pas apparue.
Le lendemain, 27 février, la foule est encore là. Bernadette arrive, allume le cierge qu'elle tient de sa main gauche et avec son chapelet lentement fait le signe de croix comme le lui a appris la Dame 15 jours avant. Au cours de sa seconde dizaine, son visage s'illumine et la foule comprend que la Dame vient d'apparaitre. Sa joie immense efface sa tristesse de la veille. On la voit embrasser le sol, elle expliquera que c'est en signe de pénitence. On la voit aussi se laver et boire à la source. Par moment on la voit radieuse et à d'autres on remarque son visage marqué par la souffrance. Elle expliquera après l'apparition, que son visage était calqué sur celui de la Dame; lorsqu'Elle était heureuse, cela se voyait et son visage était par contre empreint d'une grande tristesse lorsque la Dame parlait des pécheurs. Qu'elle merveille de pédagogie mariale pour nous faire comprendre, par l'expression du visage de Marie, se reflétant sur celui de Bernadette, combien le péché est une offense à son divin Fils.
La mise à jour miraculeuse de la source avait été portée à la connaissance d'un certain Louis Bourriette, carrier de profession, quasi aveugle de l'œil droit suite à un accident de mine survenu 20 ans auparavant, qui avait tué son frère Joseph et l'avait gravement blessé au visage. Il appela sa fille et lui dit : "Va me chercher de cette eau; la sainte Vierge, si c'est Elle n'a qu'a le vouloir pour me guérir." Une demie heure plus tard, l'enfant apportait dans un vase, un peu d'eau encore sale et terreuse. "Père, ce n'est que de l'eau boueuse"; "Qu'importe" dit le père qui se met à prier puis frotta avec cette eau son œil malade. Presque aussitôt il poussa un grand cri et se mit à trembler tant son émotion était grande. Un miracle s'accomplissait soudain. Bourriette continua à prier et à laver son œil et maintenant il distinguait nettement les objets.
Le lendemain ou le surlendemain, Il rencontre sur la place publique de Lourdes le docteur Dozoux qui n'avait cessé de lui donner des soins depuis l'origine de sa maladie. Il court à lui :
Je suis guéri lui dit-il
Pas possible ! s'écrit le médecin. Vous avez une lésion organique qui rend votre mal absolument incurable. Le traitement que je vous faire suivre a pour but de calmer vos douleurs, mais il ne peut vous rendre la vue.
Ce n'est pas vous qui m'avez guéri, répond avec émotion le carrier, c'est la sainte Vierge de la Grotte.
Le docteur haussa les épaules. Que Bernadette ait des extases inexplicables, cela est sûr; car je l'ai vérifié avec une infatigable attention. Mais que l'eau jaillie à la Grotte par je ne sais quelle cause inconnue, guérisse subitement des maux incurables, ce n'est pas possible.
Cela disant, il tire un agenda de sa poche et écrit quelques mots au crayon.
Si vous pouvez lire ceci, je vous croirai dit d'un air triomphant l'éminent docteur, qui se sentait fort de sa grande science et de sa profonde expérience médicale. Il avait d'une main, fermé l'œil valide de Bourriette et avait présenté à l'œil droit, qu'il savait entièrement privé de la vue, la petite phrase qu'il venait d'écrire. Les gens qui se promenaient sur la place s'étaient groupés autour d'eux.
Bourriette, de son œil naguère mort, regarde ce papier et il lit aussitôt, à haute voix et sans la moindre hésitation : "Bourriette a une amaureuse incurable, et il ne guérira jamais".
La foudre tombant au pied du savant médecin ne l'eut pas plus stupéfait que la voix de Bourriette lisant ainsi, paisiblement et sans effort l'unique ligne une écriture fine tracée légèrement au crayon sur une page de l'agenda.
Je ne puis le nier, disait-il, c'est un Miracle, un vrai Miracle, n'en déplaise à moi-même et à mes confrères de la faculté. Cela me renverse, il faut bien se soumettre à la voix impérieuse d'un fait si évident et si en dehors de tout ce que peut la pauvre science humaine.
La guérison merveilleuse n'avait d'ailleurs fait disparaître ni les traces profondes, ni les cicatrices de son terrible mal, de sorte que chacun pouvait vérifier le Miracle qui venait de s'accomplir. Le carrier, presque fou de joie, en racontait les détails à qui voulait l'entendre.
Vers le soir, un grand nombre d'ouvriers de l'Association des carriers, dont Bourriette faisait partie, se rendirent aux Roches Massabielle et tracèrent dans le tertre escarpé qui se trouvait contre la Grotte un sentier pour les visiteurs. Devant le trou de la Source, déjà très forte, ils placèrent une rigole de bois, au-dessous de laquelle ils creusèrent un petit réservoir ovale, d'un demi mètre de profondeur environ, ayant à peu près la forme et la longueur d'un berceau d'enfant.
L'enthousiasme croissait d'instant en instant. Les multitudes allaient et venaient sur le chemin de la Source miraculeuse. Après le coucher du soleil, quand commencèrent à tomber sur la terre les premières ombres de la nuit, on vit que la même pensée était venue à une foule d'âmes croyantes, et la Grotte s'illumina tout à coup de mille feux. Les pauvres, les riches, les enfants, les femmes, les hommes avaient spontanément apporté des bougies ou des cierges. Durant toute la nuit on put voir de l'autre côté du Gave rayonner cette lueur clair et douce, ces milliers de petits flambeaux semés çà et là sans ordre visible et répondant sur la terre au scintillement et à l'éclat des étoiles qui parsemaient le firmament.
Remercions Henri Lasserre qui, 10 ans après les apparitions, nous a fait revivre ces moments ou Notre Dame était venue sur notre terre de France, le pays ou son Fils était roi et avait délégué son pouvoir à son chef pour confirmer au monde la parole du successeur de Pierre, en proclamant Notre Dame l'unique personne au monde née sans la tache du péché originelle.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Que voulez-vous y faire ? Nous n'avons rien à mordre avec elle !
Portement de croix (Fresques de Felipe Maso)
Onzième apparition de Notre Dame à Lourdes
Portement de croix (Fresques de Felipe Maso)
Onzième apparition de Notre Dame à Lourdes
Le titre est la remarque du juge de Lourdes au commissaire après le nouvel interrogatoire de Bernadette . Voici la publication consacrée à cette apparition.
Il y avait un peu plus de 1000 personnes sur place lorsque Bernadette arriva avec quelques membres de sa famille. Au cours de cette apparition, Notre Dame fit refaire à Bernadette les mêmes gestes et parcours que la veille. Ce qui est nouveau c'est l'active participation de la foule. Nous associerons à cette apparition le portement de croix de Notre Seigneur suite à certaines attitudes de Bernadette ou des spectateurs.
Peu de temps après s'être agenouillée, Bernadette cesse de prier et devient plus immobile. A la manière dont ses yeux sont fixés sur la niche, on devine que l'Apparition est là : Elle semble l'écouter avec une grande attention. Après quoi, comme pour obéir à un ordre reçu, elle se lève, ôte son capulet, puis se remettant à genoux, marche dans cette attitude vers le fond du rocher, baisant la terre à chaque pas, ou du moins à des intervalles très courts. Du lieu où la voyante partit jusqu'au fond de la Grotte, la pente, disent les témoins était « assez raide ». C'est donc un monticule qu'elle dut gravir, puis au point le plus haut, elle redescendit toujours à genoux et baisant la terre. Puis elle remonta et redescendit encore. Une troisième fois elle renouvela l'exercice de pénitence.
Jésus, ne monta qu'une fois le chemin du Calvaire, mais il fit trois chutes et se releva trois fois. Quand le chrétien refait en méditation le Chemin de Croix, il a soin de faire, de ces trois chutes, trois stations de douloureuse compassion .
Par ailleurs, en gravissant sur ses genoux le monticule figurant notre Rédemption, et en baisant la trace des pas de notre Rédempteur, Bernadette nous indique dans quels sentiments nous devons méditer le quatrième mystère douloureux.
Il est dit d'une tante de Bernadette qui ''accompagnait'' l'enfant durant ses « ascensions », et comme elle, baisait la terre. Discrète évocation de ces femmes de Jérusalem qui suivaient Jésus en se frappant la poitrine et en se lamentant sur Lui.
L'Evangile nous dit aussi que Simon de Cyrène fut réquisitionné et fut contraint de porter la Croix derrière Jésus. Les Pères de l'Eglise disent que Jésus a voulu que tous les hommes, en la personne de Simon, l'aident à porter sa Croix. C'est par ordre qu'il porte la Croix. Cet homme est donc l'expression vivante de la nécessité où nous sommes de partager les souffrances du Christ.
Simon de Cyrène, qui revient des champs, va être figuré par le garde-champêtre Vergès. C'est lui qui, ce jour-là, nous intime l'ordre de nous associer aux pratiques de pénitence de la voyante. Soudain, comme possédé par une inspiration surnaturelle, il se tourna vers la foule, et d'une voix très forte « Baisez la terre, tous ! » cria-t-il. Et la foule, docilement, lui obéit. Il y avait tant de monde, et les spectateurs étaient si pressés que tous ne purent baiser la terre; mais tous du moins s'efforcèrent d'obéir. « Le garde-champêtre donnait l'exemple et, à genoux, il baisa la terre plusieurs fois ».
Voici comment on nous décrit l'aspect de la voyante, au cours de l'Apparition. « Elle paraissait absorbée et demeurait comme seule au milieu de la foule, sans qu'aucun bruit l'empêchât de paraître absorbée, ou dans la contemplation de la Dame, ou dans l'exécution de ses ordres ». L'on nous dit encore qu'elle accomplissait ses exercices de pénitence « avec un si grand courage, qu'on ne pouvait, en la voyant, s'empêcher de pleurer. Le temps était pluvieux. Bernadette, en baisant la terre, salissait ses lèvres et ses mains, mais elle ne se rebutait pas ».
C'est après la grand'messe que, « par ordre du Commissaire », on met la main sur Bernadette, et qu'on l'entraîne chez le juge d'instruction, de même que le Christ avait été arrêté après la première Messe solennelle qui fut célébrée sur terre… On lui rappelle que son père a dû subir la prison pour vol qualifié, « afin que se trouve accomplie la prophétie : Il a été mis au rang des malfaiteurs ». On lui reproche d'ameuter la population. On la menace de la mettre en prison, de la faire mourir. Mais l'enfant répond fièrement : « Je suis prête. Mettez-moi en prison, et qu'elle soit solide et bien fermée….. »
Finalement, le juge dit au commissaire : « Que voulez-vous y faire ? Nous n'avons rien à mordre avec elle ! » C'est à peu près la parole de Pilate : « Voici que je vous l'amène, afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation ».
II Il y a 80 ans, Notre Seigneur confia à sœur Lucie comment faire des sacrifices.
Dans une lettre du 28 février 1943, sœur Lucie confia à Mgr Feirrera qui fut un de ses conseillers spirituels : Du jeudi au vendredi, me trouvant dans la chapelle avec la permission de mes supérieures, à minuit, Notre-Seigneur me dit : « Le sacrifice qu'exige de chacun l'accomplissement de son propre devoir et l'observance de ma loi, voilà la pénitence que je demande et que j'exige maintenant ». Et elle commenta cette demande en précisant : Voici la pénitence que le Bon Dieu demande aujourd'hui : c'est le sacrifice que chacun doit s'imposer à soi-même pour mener une vie de justice dans l'observance de sa loi. Et Il désire que l'on fasse connaître clairement cette voie aux âmes, car beaucoup donnent au mot "pénitence" le sens de grandes austérités, et comme elles ne se sentent ni force ni générosité pour cela, elles se découragent et se laissent aller à une vie de tiédeur et de péché.
Moins d'une semaine après le début du carême, faisons nôtre cette dernière demande de Notre Seigneur dans le cadre des apparitions de Fatima.
III Il y a 10 ans, le pape Benoit XVI renonçait à sa charge.
Nous rappelons notre publication récente à l'occasion de son inhumation ou nous avons souligné les 3 éléments qui avaient marqués, à nos yeux, la vie de cet homme que Dieu avait appelé comme successeur de Pierre pour être à la tête de son Eglise. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
« Où est votre chapelet ? » demanda la Vierge.
« Le voilà ! »
Mosaïque de la Crucifixion, Notre Dame du Rosaire à Lourdes
Douzième apparition de Notre Dame à Lourdes
« Le voilà ! »
Mosaïque de la Crucifixion, Notre Dame du Rosaire à Lourdes
Douzième apparition de Notre Dame à Lourdes
En précisant ‘'Le voilà'', Bernadette leva en l'air le chapelet qu'elle tenait à la main et qui était celui d'une amie. Notre Dame lui dira de prier avec son chapelet et non pas avec celui dont elle se servait à ce moment. Le père de Bernadette se méprit sur ce geste. En ce premier jour du mois de saint Joseph, voici en 1300 mots le parallèle qui sera fait entre cette apparition et la crucifixion de Notre Seigneur.
L'Evangile nous dit que Jésus, condamné au supplice de la Croix, fut emmené par les soldats et parvint au Golgotha, « suivi d'une grande masse de peuple ». C'est un cortège semblablement constitué qui le 1er mars 1858 arrive à la Grotte de Massabielle. En effet, pour diriger la foule nombreuse qui devançait ou accompagnait Bernadette, quelques militaires ‘'assurèrent'' le service d'ordre. Les documents d'époque nous disent que huit à dix soldats marchant sur deux rangs précédaient la voyante. Derrière, se pressait la foule se rendant au lieu de l'Apparition. Cette foule, précisent les témoins, était composée de gens de tout âge, de toute condition, hommes, femmes et enfants, ouvriers, paysans, bourgeois et militaires. Les environs de la Grotte, le chemin qui la surmonte, tout était encombré de monde. C'était exprimer cette vérité que sur le Calvaire tout ce qui porte nom d'homme, sans distinction de sexe, d'âge ou de classe, se trouvait présent pour crucifier son Dieu…
Catherine Emmerich nous dit qu'il y eut au Golgotha un moment de silence solennel. Elle a entendu gémir et elle a vu qu'une terreur générale s'empara des hommes et des animaux. C'est exactement ce que nous rapportent les spectateurs du l er mars à la Grotte. Il régnait partout, disent-ils, un silence saisissant. « C'est à peine s'il y avait un peu de mouvement ou de bruit de paroles au-dessus du rocher et au loin ». Seuls les soupirs et les gémissements entrecoupaient le silence. Ils éprouvaient eux-mêmes une « impression de frayeur ».
Et c'est pendant la vision de Bernadette que, dans cette même foule, se produisit la fameuse scène des « Chapelets en l'air ».
Bernadette récitait ce jour-là ses Ave sur le chapelet d'une autre personne. « Où est votre chapelet ? » demanda la Vierge. « Le voilà ! », répondit l'enfant, après l'avoir tiré de sa poche et en le lui montrant en tendant le bras en l'air. C'est ce chapelet-là dont il fallait qu'elle se servît. Son père, la voyant faire, s'écria : « Vite les chapelets en l'air ! » Aussitôt les spectateurs élevèrent à bout de bras leur chapelet dans la direction de la Grotte. Ils s'imaginaient que la Vierge allait les bénir.
La Providence permit cette méprise pour que fût évoquée à la Grotte la scène qui se jouait ce jour-là. Cette foule qui, au moment même où la voyante montre son chapelet, – symbole le plus expressif du Christ, dit le Père Cros, – en disant « Le voilà », et qui pour exécuter un ordre donné, brandit le Rosaire auquel pend un Crucifix, ne rappelle-t-elle pas l'autre foule qui, le bras levé, avait répondu à l” « Ecce homo » (Voici l'homme prononcé par Pilate) par un cri de mort : « Tole Tole Crucifice (Enlève-le ! Enlève-le ! Crucifie-le ! ) » Cette foule-là aussi ne savait pas ce qu'elle faisait. Cette foule-là aussi accomplissait la Volonté du Père. Cette foule-là enfin, comme celle du Golgotha, appelait aussi la bénédiction du ciel : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! »
Au cours de sa vision, l'enfant fut encadrée par l'abbé Dézirat et sa mère, on pourrait dire par saint Jean et Marie. L'un et l'autre se tenaient debout à ses côtés. Comme saint Jean, l'abbé Dézirat était « un jeune prêtre récemment ordonné et non encore placé ». Comme saint Jean, l'Evangéliste des derniers moments du Christ, il regardait attentivement la figure de la voyante, et raconta ce qu'il avait vu, signant son témoignage de l'expression même de saint Jean : « Quod vidimus testamur ( Celui qui a vu témoigne) ». Et si cette physionomie de Bernadette, telle qu'il nous l'a décrite, ne reflète pas la douleur du Christ en Croix, renonçons à comprendre.
« Bernadette, nous a‑t-il dit, se tenait le buste bien droit, la tête relevée dans la direction de la niche. Il semblait que tout son corps fût attiré par l'Apparition. On aurait dit que l'acte de la respiration était suspendu… On voyait que son âme était ravie. Quelle paix profonde ! Quelle suave sérénité ! Quelle haute contemplation !… Ses yeux étaient largement ouverts… Ce qui m'absorbait surtout, c'était l'expression d'amour du regard. Le sourire dépassait toute expression… Ce qui me frappa encore autant que le sourire et le regard, c'est la joie, c'est la tristesse qui se peignaient tour à tour sur son visage ; joie céleste ; tristesse vive comme un glaive, et qui cependant n'altérait pas le moins du monde la paix… Pendant la joie, on aurait dit qu'un rayon brillait sur le visage de l'enfant ; pendant la tristesse, une espèce de voile le couvrait. On eût dit que l'âme se concentrait alors en elle-même sous le poids d'une douleur indicible ».
Nous laissons au lecteur le soin de méditer chacun des points de cette déposition qui nous dépeignent le même spectacle que contemplait le disciple bien-aimé au pied de la Croix. On ne s'étonnera pas d'entendre parler à la fois de « joie céleste » et de « douleur profonde comme un abîme ». Ces deux sentiments coexistèrent dans l'âme du Christ cloué en Croix.
Saint Thomas consacre un article de la Somme théologique à exposer que, durant sa Passion, le Christ en même temps qu'il souffrait la plus grande des douleurs, éprouvait un bonheur que rien ne peut égaler, parce qu'il était parvenu au sommet de sa mission, parce que sa vie ineffable avec le Père Céleste et l'Esprit Saint n'était pas interrompue.
Bien d'autres détails de l'Apparition du 1er mars mériteraient d'être notés, qui s'accordent aisément avec le spectacle du Calvaire. Nous les laisserons de côté pour ne pas surcharger ce chapitre.
Notons seulement le rôle prépondérant que tiennent ce matin les soldats à la Grotte. A cause du froid, ils ont revêtu ce matin-là leur « manteau blanc ». Rapide évocation – mais combien émouvante – de la scène du Calvaire, où l'on dut voir les soldats, tout heureux de leur butin, s'empresser d'essayer les vêtements du Christ. Et l'on sait que les vêtements du Christ étaient blancs…
Pourtant, les soldats ne figurent pas seulement à la Grotte pour y mettre une note de couleur locale. Ce sont eux qui entourent la voyante, qui la précèdent dans ses exercices de pénitence, qui écartent la foule, qui donnent des ordres. A Massabielle comme au Golgotha, ils sont les ministres et les auxiliaires du mystère rédempteur.
C'est plus spécialement un soldat qui la précède, quand elle se traîne à la fontaine pour y boire, rappelant le soldat qui présenta le vinaigre à Jésus. Quand elle eut bu, l'on vit sur ses lèvres des débris de terre ou de sable humide, comme en laisse une eau un peu bourbeuse. Puis, elle poussa une espèce de petit gémissement qui ressemblait à une respiration de joie. Ensuite, elle se tourna vers la niche et parut prononcer quelques mots. A ce moment, son visage impressionna spécialement les spectateurs. Et ce fut terminé.
Et tout ceci fait écho à ce que nous rapporte l'Evangile : « Lors donc que Jésus eut pris le vinaigre, il dit : C'est consommé. Et poussant un grand cri, il dit : « Père, je remets mon esprit entre tes mains ». Et ayant dit cela, il expira… »
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘' Je suis heureuse, j'ai fait ma commission ‘'
Mosaïque de la Résurrection, Notre Dame du Rosaire à Lourdes
Treizième apparition de Notre Dame à Lourdes
Mosaïque de la Résurrection, Notre Dame du Rosaire à Lourdes
Treizième apparition de Notre Dame à Lourdes
Le titre est la parole que Bernadette avait prononcée en quittant pour la seconde fois le presbytère ce 2 mars 1858. Elle avait rencontré l'abbé Peyramale une première fois le matin en quittant la grotte, et lui avait dit que la Dame voulait que l'on vienne à la Grotte en procession, mais avait oublié de lui dire que la Dame voulait aussi que l'on construise une chapelle. Elle était donc revenue l'après-midi pour compléter la demande et avait alors manifesté sa joie; nous verrons cette journée en 1800 mots .
C'est le 23 février, suivant le récit de Henri de Lasserre qui avait mené seul son enquête 10 ans après les faits, que se plaçait cet épisode de la demande de la Dame. En réalité ce fut le 2 mars, et Bernadette n'alla pas toute seule trouver le curé de Lourdes pour lui porter la demande de la Dame.
Nous continuerons à rapporter le parallèle entre cette journée du 2 mars 1858 et celle du premier mystère glorieux du Rosaire illustré par la mosaïque correspondante de la basilique du Rosaire de Lourdes.
L'Evangile de la Résurrection n'est que le récit des allées et venues des saintes femmes s'acquittant de leur mission.
Pareillement, nous possédons de nombreuses relations sur les incidents qui marquèrent la journée du 2 mars, mais aucun document ne nous rapporte le spectacle qui eut lieu le matin, à la Grotte. L'on nous dit seulement que la voyante se tint « quelques instants dans un état extatique ». Mais on connaît, par contre, tous les détails des démarches qu'elle fit auprès du clergé de Lourdes, pour s'acquitter de la commission dont l'avait chargée la Dame mystérieuse, parée d'une robe « blanche comme la neige des montagnes ».
De grand matin, Bernadette elle s'était rendue à Massabielle, dont « la Grotte évoque si naturellement, dit Dom Vandeur, le souvenir du sépulcre du Christ ». Elle aussi avait reçu un mandat : « Vous irez dire aux prêtres de construire ici une chapelle et d'y venir en procession. » Accompagnée de ses deux tantes, « malades de crainte », elle se rendit sans attendre chez le curé. Elle y est très mal reçue. On la traite de menteuse. On lui dit qu'on ne peut tenir compte d'un ordre transmis par une pauvre enfant. « En entendant M. le Curé, dit Basile Casterot, sœur de Me Soubirous, nous devenions comme des grains de millet… le curé Peyramale avait une voix très forte. Il disait à Bernadette : Tu ne vois rien ! Une Dame ne peut sortir d'un trou ! » Bernadette fut à ce point décontenancée qu'elle ne fit que la moitié de sa commission. Elle parla de la procession, mais ne dit rien de la chapelle.
C'est bien ainsi que furent accueillies les trois saintes femmes près des apôtres. Elles aussi, nous dit saint Marc, « elles étaient saisies d'effroi et hors d'elles-mêmes ». Elles rendirent compte de leur message près des apôtres, « ce qui ne fut pas, sans doute, dit le Père Lagrange, l'affaire d'un instant ni sans certaines particularités ». Mais les apôtres ne voulurent pas les croire. Leur récit leur sembla un radotage. Que le Christ eût pu sortir du tombeau, cela leur paraissait invraisemblable.
Bernadette retourna une seconde fois dans la soirée au presbytère, où, devant tout le clergé réuni, elle renouvela, mais cette fois en le complétant, le message dont elle était chargée. Il fallait bien que fût évoquée la seconde visite que les saintes femmes firent près du Collège des Onze, au cours de la journée, et l'incrédulité obstinée à laquelle elles se heurtèrent de nouveau. Avant de croire, le curé de Lourdes exigea un signe : « Dis à cette Dame de faire fleurir le rosier ». C'est bien le même signe qu'avait réclamé saint Thomas. Lui aussi voulait voir et palper les fleurs rouges du Rosier mystique, les roses sanglantes qui, au printemps de la Résurrection, parent le corps de notre cher Sauveur.
Mais, ce qui frappe plus encore dans le parallèle des faits de Lourdes et de Jérusalem, c'est l'identité du message. Il est adressé à des femmes. Il doit être porté aux prêtres. Son contenu est symboliquement le même.
Il est adressé à des femmes. A Jérusalem, c'est Marie-Madeleine, Jeanne et Marie, mère de Jacques. A Lourdes, Bernadette seule le reçoit, mais ses deux tantes l'accompagnent au presbytère.
Il doit être porté aux prêtres : « Vous irez dire aux disciples. – Vous irez dire aux prêtres ». Que toute femme, dit saint Jérôme, se souvienne que si des femmes furent chargées du message de la Résurrection, elles furent envoyées aux apôtres, afin que ces grandes vérités fussent annoncées par eux, et que la foi fût implantée dans les âmes par eux.
Le contenu du message est symboliquement le même. Deux consignes identiques y sont inclues : Vous irez dire aux apôtres qu'Il est ressuscité ; aux prêtres qu'il doit se construire ici une Chapelle. Vous irez dire aux apôtres de Le rejoindre en Galilée ; aux prêtres de venir à la Chapelle en procession.
Il est ressuscité. – Il doit se construire une Chapelle. Les deux messages sont parallèles . Le second dérive immédiatement du premier. La Chapelle, en effet, doit s'entendre comme l'image matérielle de l'Eglise fondée par le Christ, au jour même de sa sortie du tombeau. Jésus avait annoncé lui-même qu'au jour de sa Résurrection, un temple « se construirait ». « Détruisez ce temple, avait-il dit, et en trois jours je le rebâtirai ». Le Temple que Jésus promet de reconstruire en trois jours est une allusion à l'édifice spirituel qui est l'Eglise. En se ressuscitant, Jésus devient la pierre inébranlable que les apôtres doivent mettre en fondation pour bâtir l'Eglise. Il importe de ne pas retarder plus longtemps la construction.
La grotte d'où le Christ est sorti glorieux est la roche d'attente de la construction du temple.
C'est ce que rappelle aux pèlerins de Lourdes l'image de la « chapelle » édifiée sur la grotte même des Apparitions.
Allez dire aux apôtres de rejoindre le Christ en Galilée.
Allez dire aux prêtres de venir à la Chapelle en procession.
Un acte de foi public et collectif est demandé aux uns et aux autres. Les apôtres doivent se porter à la rencontre de leur Maître, triomphateur de la mort et vainqueur du péché, se rallier autour de leur Sauveur comme les poussins se rassemblent sous les ailes de la mère poule.
Et pareillement, la chapelle qui doit se construire à Lourdes doit devenir le rendez-vous de l'humanité, le point de rassemblement des sauvés du Christ. Les foules, sous la conduite des prêtres, s'y dirigeront en chantant des hymnes de foi et d'actions de grâces à Celui qui nous y fait communier aux fruits de sa glorieuse Résurrection.
Et l'on voit dès lors le grandiose symbolisme qui se dégage du spectacle actuel de Lourdes. Le rocher de la Grotte, c'est le Christ (Petra autem erat Christus ; Ce Rocher était le Christ). La source qui jaillit du côté droit de la Grotte, et à laquelle vont s'abreuver les pèlerins, cette eau qui se donne gratuitement à quiconque en désire et que l'on emporte chez soi comme un antidote souverain, c'est cette eau dont parle la liturgie dans l'ancienne forme extraordinaire, à l'aspersion du Temps Pascal : « J'ai vu une eau qui sortait du temple, au côté droit ; et tous ceux que cette eau a touchés ont été sauvés, et ils diront : Alleluia, Alleluia ! »
La Chapelle, bâtie sur le rocher, c'est l'Eglise. Les miracles qui se font autour de cette Chapelle accréditent sa divine mission. Les pèlerins qui processionnent vers cette Chapelle, accourus de tous les coins du globe en une unanimité dont le catholicisme seul a le secret, ce sont les malheureux fils d'Eve, conduits par la nouvelle Eve à la source où résident toute vérité et tout bonheur : l'Eglise Catholique
Qu'elle bonheur d'avoir découvert sur internet ces rapprochements entre les mystères du Rosaire et les apparitions de Lourdes ou la Dame a demandé à Bernadette de venir 15 jours à la Grotte. Ce fut au bout de 3 jours qu'Elle formula cette demande, comme les 3 Ave avant la récitation du rosaire, portant à 153 le nombre d'Ave du Rosaire, comme le nombre de bons poissons que les apôtres péchèrent après la Résurrection de Notre Seigneur.
II Demain 3 mars, premier vendredi du mois.
Si nous le pouvons, faisons un effort de carême pour aller à la messe ce jour, en l'honneur du Sacré-Cœur et y communier. Qu'elle bonne préparation au prochain premier vendredi du mois, le vendredi 7 avril qui sera le Vendredi Saint, ou Notre Sauveur voulut avoir son Cœur percé par la lance. Ce 7 avril sera aussi l'anniversaire de l'avant dernière apparition de Notre Dame à Lourdes.
III Samedi 4 mars, premier samedi du mois
Notre rappel de ce premier samedi du mois de saint Joseph, objet de cette communauté, sera court. Notre Dame à Lourdes s'est présentée comme l'Immaculée Conception. Elle attendra près de 60 ans pour annoncer à Fatima le rôle que Dieu a réservé à son Cœur Immaculé ; En l'honorant 5 premiers samedis du mois de suite par une dévotion particulière, on assure son salut.(Chapelet, communion, méditation 15 minutes, confession dans les 8 jours).
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘' Je suis heureuse, j'ai fait ma commission ‘'
Mosaïque de L'Ascension : Notre Dame du Rosaire à Lourdes
Quatorzième apparition de Notre Dame à Lourdes
Mosaïque de L'Ascension : Notre Dame du Rosaire à Lourdes
Quatorzième apparition de Notre Dame à Lourdes
Le titre reprend la fin des paroles de Notre Dame le 3 mars 1858. En 1300 mots, voici cette publication. A l'heure habituelle, de très bonne heure, ce jour-là, Bernadette arriva au milieu de la foule déjà présente. Elle était descendue sur le terrain jouxtant la grotte, par le chemin très raide aménagé par les carriers. Ce chemin avait été emprunté par quelques spectateurs, alors que la foule se tenait de l'autre coté du canal du moulin, ou encore sur l'autre rive du Gave.
La voyante se mit à genoux, son chapelet enlacé aux doigts. Mais c'est en vain qu'elle attendit « assez longtemps ». La Dame ne lui apparut pas. Elle se retira alors, le cœur rempli de tristesse.
Vers neuf heures, elle sentit soudain en elle un désir impérieux de retourner à la Grotte. Après des hésitations, ses parents le lui permirent. Elle revint donc à Massabielle, où, chose étonnante, une grande partie de la foule du matin se trouvait encore là.
– Pour la première fois, Bernadette n'eut pas à attendre. C'était la Dame qui attendait.
« Elle eut l'extase, mais courte, disent les témoins ; elle se retira bien contente ».
La Dame lui dit pourquoi, le matin, elle ne s'était pas montrée : « Il y avait là des personnes qui désiraient voir la contenance que vous auriez en ma présence, et elles en étaient indignes. Elles ont passé la nuit à la Grotte et l'ont déshonorée ».
Avant de présenter la comparaison qu'il est possible de faire entre cette apparition et l'Ascension de Notre Seigneur, méditons sur l'absence de Notre Dame de bonne heure ce matin-là. La grotte a été déshonorée par la présence de certaines personnes, dont l'intention n'était pas celle attendue par Notre Dame qui lit dans les consciences. Leur présence ou leur comportement n'était pas celui attendu et la grotte en a été déshonorée. Combien notre comportement dans une église ou Notre Seigneur est présent dans le tabernacle doit-il être exemplaire, silencieux, recueilli ainsi que la petite Jacinthe le confiait à sa ‘'marraine'' Me Godinho ‘' - Notre Dame ne veut pas que les gens parlent dans l'église ‘' .
L'Ascension, c'est la disparition du Christ avec promesse de retour. Saint Luc nous dit que Jésus fut enlevé aux regards de ses disciples. Et, comme ceux-ci continuaient de regarder le ciel, ne pouvant se faire à l'idée que leur Maître fût disparu pour toujours, deux anges vêtus de blanc leur apparurent : « Hommes de Galilée, pourquoi rester ainsi à regarder le Ciel ? Ce même Jésus qui vient de vous être enlevé dans le Ciel, en reviendra de la même manière que vous l'avez vu monter ».
A Lourdes, la Dame mystérieuse est pareillement soustraite aux regards de Bernadette. Néanmoins, la plupart des curieux persistent à demeurer à la Grotte près de trois heures, dans une attente inexplicable, les yeux comme rivés à la niche que la Dame semble avoir désertée. Ils vont non pas entendre une promesse de retour, mais assister à la réalité même de cette promesse. Vers neuf heures, Bernadette revient. Ils la voient en extase. Leur attente n'a pas été vaine. Notre Dame lui renouvellera ses demandes de la veille.
Si Jésus nous quitte au jour de l'Ascension, ce n'est pas pour nous abandonner aux tristesses d'un exil sans espoir, Il nous a dit lui-même qu'il monte vers son Père pour nous préparer une place. Il nous a fait une promesse plus précise encore. Après avoir préparé notre place, « je reviendrai de nouveau, a‑t-il dit, et je vous prendrai avec moi afin que vous soyez là où je suis ». Et c'est bien ce qui se passe à Lourdes le 3 mars. Tandis que Bernadette se désolait, la Dame lui ménageait la joie du retour. Elle était là, et elle attendait sa voyante. Elle était venue au-devant d'elle…
A Lourdes, la Dame mystérieuse est pareillement soustraite aux regards de Bernadette. Néanmoins, la plupart des curieux persistent à demeurer à la Grotte près de trois heures, dans une attente inexplicable, les yeux comme rivés à la niche que la Dame semble avoir désertée. Ils vont non pas entendre une promesse de retour, mais assister à la réalité même de cette promesse. Vers neuf heures, Bernadette revient. Ils la voient en extase. Leur attente n'a pas été vaine.
Les événements du 3 mars comportent encore des enseignements très sublimes. Ils sont un raccourci grandiose du spectacle de la terre. Une foule « compacte et formée de toutes sortes de gens » avait passé la nuit à la Grotte, dans l'attente de l'Apparition, mais tous n'avaient point attendu de la même manière. Les uns avaient prié. Les autres avaient « fait des sottises », de sorte que la Grotte, selon le mot de la Dame, s'en trouvait « déshonorée ». Pour punir ces indignes, la Dame ne se montre point à l'heure habituelle. D'où épreuve pour tous. Tous partagent la même sanction. Mais les « indignes » quittèrent Massabielle, tandis qu'un grand nombre parmi les « dignes » y demeurèrent. Une secrète inspiration les avertissait que leur attente serait récompensée, et c'est ce qui eut lieu.
Or la terre n'est-elle pas, comme la Grotte de Lourdes durant la nuit du 3 mars, un lieu de ténèbres, et d'attente ? Dieu nous y a placés pour que nous nous préparions à la grande Apparition du Ciel. Mais il y a les Vierges sages et les Vierges folles. Les premières tiennent prudemment leurs lampes allumées, afin d'être prêtes quand retentira la clameur : « Voici l'Epoux qui vient ! » Les autres se dissipent et se déshonorent. A cause de ce « déshonneur », Dieu va demeurer caché à la terre. La faute de quelques-uns va rejaillir sur tous les hommes. La terre deviendra « un lieu de ronces et d'épines », un purgatoire de malédiction.
Mais combien différente sera la rétribution finale ! Les vierges folles ne seront pas là quand viendra l'Epoux. Elles auront beau frapper à la porte du festin. Il sera trop tard. L'Epoux n'entrouvrira même pas la porte, de peur que le souvenir de son visage entrevu ne béatifiât leur enfer. Il leur criera de l'intérieur : « Je ne vous connais pas ».
Quant aux Vierges sages, qui n'ont eu de désir et de joie que pour l'attente de l'éternelle vision, un surnaturel instinct – cette vertu d'espérance qui est le fruit du deuxième mystère glorieux – les a averties que leur temps d'épreuve aurait une fin et qu'à la neuvième heure Dieu se révélerait à leur âme altérée. Dieu est fidèle à sa promesse. A la sortie de ce monde, elles entendront les paroles béatifiantes : « C'est moi… Votre place est prête. Je vous attendais… »
Les documents nous disent que, le 3 mars, Bernadette demanda à son cousin et parrain « Jean-Marie », « son préféré », de l'accompagner le lendemain à la Grotte. Ce minime incident a‑t-il valeur de symbole ? Si oui, il nous fait songer au « dépôt sacré que reçut saint Jean au pied de la Croix. Ce fut lui que Jésus chargea de veiller sur la Sainte Vierge.
Il en était le cousin. Il allait en devenir comme le protecteur et le « parrain ». Son rôle, certes, commença dès la mort du Christ, mais il prit toute sa raison d'être après l'Ascension. C'est alors que l'on put voir « le disciple préféré » accompagner Notre-Dame à la Grotte de la Résurrection où, ainsi que le veut la tradition, elle venait quotidiennement accomplir son pèlerinage.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Ce jour-là, Bernadette récita un Rosaire complet.
Mosaïque de la Pentecôte : Notre Dame du Rosaire à Lourdes
Quinzième apparition de Notre Dame à Lourdes
Mosaïque de la Pentecôte : Notre Dame du Rosaire à Lourdes
Quinzième apparition de Notre Dame à Lourdes
Pour ceux qui suivaient les apparitions de Lourdes, ce 4 mars 1858, il devait se passer quelque chose, car c'était la quinzième apparition de la Dame, (mais seulement la douzième depuis la demande de présence du 18 février) (Voici en 1350 mots le récit de ce jour).
Près de 10 000 personnes étaient là. Quelques-unes étaient venues de très loin. Jamais Lourdes, qui comptait à l'époque 3 000 habitants n'avait vu pareille affluence. Henri Lasserre a pu écrire que « toutes les choses, toutes les idées, tous les sentiments étaient représentés dans cette immense multitude ». Tout le monde « s'attend à quelque chose d'extraordinaire ». Le bruit circule que l'Apparition va se manifester à tous, et qu'en présence des pèlerins un miracle éclatant va s'accomplir.
Bernadette s'agenouille à sa place ordinaire, tandis que les femmes l'imitent et que les hommes se découvrent. Elle allume son cierge, fait le signe de Croix et regarde fixement la niche. Elle parvient au treizième Ave de son chapelet, quand un changement merveilleux se fait sur son visage, qui devient, ainsi que ses mains, couleur de cire. Durant le premier chapelet, son visage s'épanouit dans des éclairs de joie. Elle en commence un second, le chapelet des mystères douloureux, dont la contemplation emplit son âme d'une tristesse qui comprime son visage.
Au bout d'une demi-heure, son deuxième chapelet était terminé, On la vit alors se relever et pénétrer sous la voûte de la Grotte. Arrivée au fond, elle s'entretint familièrement avec la Dame invisible, descendue de la niche. Durant la conversation, elle sourit, s'attrista, puis parut de nouveau radieuse. Après trois salutations, elle retourne s'agenouiller devant la niche et commence le chapelet des mystères glorieux. Durant la dizaine du mystère de la Pentecôte, elle remonte sous la Grotte et y fait une nouvelle station qui, par sa durée et ses divers incidents, semble n'être que la répétition de la première. Elle redescendit enfin vers le Gave, pria un court instant, éteignit son cierge et partit sans rien dire.
Voici le récit de cette apparition rapporté par Henri Lasserre .
"L'apparition, les jours précédents, avait commandé à l'enfant d'aller boire et se laver à la Fontaine, et de manger cette herbe dont nous avons parlé"; puis "elle lui avait de nouveau ordonné de se rendre vers les prêtres et de leur dire qu'elle voulait une chapelle et des processions en ce lieu".
L'enfant avait prié l'Apparition de lui dire son nom. Mais la ‘'Dame'' rayonnante n'avait point répondu à cette question. Le moment n'était point encore venu. Ce nom, il fallait qu'il s'écrivît auparavant sur la terre et qu'il se gravât dans les cœurs par d'innombrables œuvres de miséricorde. La Reine du Ciel voulait être devinée à ses bienfaits; elle entendait que la clameur reconnaissante de toutes les bouches la nommât et la glorifiât avant de répondre et de dire : "Votre cœur ne vous a pas trompés : C'est bien Moi"
Dans l'apparition du 4 mars 1858, Bernadette, sous la direction de la Dame, pour la première fois, récite son rosaire en entier, c'est-à-dire se remémore et revit, en une vivante contemplation, tout le mystère de Jésus, depuis l'Annonciation jusqu'à l'accomplissement de la promesse.
Après avoir terminé son premier chapelet, elle voulut faire le signe de Croix, pensant qu'il en serait ce jour-là comme des jours précédents, c'est-à-dire terminer son chapelet. Ses efforts furent vains. Notre-Dame du Rosaire lui fit réciter ensuite le chapelet des mystères douloureux, lequel fut suivi du chapelet des mystères glorieux. Et tandis que ses doigts parcouraient les grains de la divine Couronne, l'Esprit Saint, qui illuminait son âme, lui faisait pénétrer d'une manière non encore ressentie la profondeur des mystères qu'elle contemplait. Jamais on ne l'avait vue en pareille intimité avec le Ciel, jamais son visage n'avait reflété une si prodigieuse harmonie de sentiments. C'est le mystère total et plénier du Christ qui se répercutait, en écho profond, en son être. Tandis qu'elle égrenait les mystères joyeux, un tel bonheur inondait son âme qu'il rejaillissait sur ceux qui l'entouraient. Durant les mystères douloureux, c'était sur son visage, au dire de Jean Baptiste Estrade, comme l'abattement éploré des saintes femmes qui au Calvaire priaient au pied de la Croix du Sauveur. Les mystères glorieux la faisaient ressembler, « dans son attitude ravie, à sainte Thérèse communiquant avec le Ciel ». – Les mystères du Rosaire n'étaient plus, à proprement parler, pour elle des mystères. Le divin Paraclet, dont le rôle est de rendre manifeste ce qui est caché, les lui révélait dans ses ultimes replis, autant qu'il est permis à une créature humaine d'étreindre la Vérité divine.
On aura remarqué que la « Dame » descendit deux fois de sa niche, une première fois au cours du mystère de la Résurrection, une seconde fois pendant le troisième mystère glorieux, et s'entretint familièrement avec la voyante. Nous comprenons aisément la signification de la deuxième visite. Lorsque l'Eglise s'adresse à l'Esprit-Saint, elle lui demande de descendre sur les âmes, de daigner « visiter l'âme des fidèles ».
Et l'Esprit-Saint, en la personne de Notre-Dame, va pousser à Lourdes la condescendance jusqu'à se plier à l'exigence de notre pitoyable langage. Il descendra à la rencontre de Bernadette, ils seront « l'un en face de l'autre, comme deux personnes qui se regardent », et le monde apprendra que ce n'est pas là un bonheur réservé à des privilégiés, car Bernadette dira à Jeanne-Marie Védère, sa cousine institutrice, chez qui elle passa sept semaines dans le village de Momère (18 Km de Lourdes), à la fin 1864, avant de partit pour Nevers. « Elle était si rapprochée de vous que vous n'auriez eu qu'à élever la main pour l'atteindre ». Parole qui fait écho à celle de saint Paul « Dieu veut que les hommes le cherchent et le trouvent comme à tâtons, d'autant qu'il n'est pas loin de chacun de nous » Actes, XVII-28.
Dès que la Dame du Rocher a disparu, Bernadette, toujours sous l'emprise d'une grâce illuminatrice, manifeste une certaine impatience de quitter Massabielle. Elle revient chez elle et monte dans la chambre haute de sa maison. Toute la foule s'y porte à sa suite. « Les gens montaient en file dans la chambre, raconte Martin Tarbes, comme qui va à l'offrande. Ils entraient par un côté et sortaient par l'autre : ça dura bien deux heures ».
Qu'allaient-ils faire là-haut ? Bernadette, certes, aurait été bien incapable de leur faire un discours, mais, comme saint Pierre, elle va, d'une manière tout aussi efficace, les enflammer d'amour pour les mystères de la vie, de la mort et de la résurrection du Christ. « Donnez-moi tous vos chapelets à la fois, leur dit-elle, je vais les faire toucher au mien ». Elle prit donc les chapelets des gens, en fit un bloc, puis elle les tourna et les retourna avec le sien, et les rendit en disant : « Gardez-les non parce que je les ai touchés, mais parce qu'ils ont touché au chapelet que j'ai pendant les Apparitions ».
Et près de trois mille pèlerins, après avoir obtenu la faveur d'embrasser l'enfant, repartirent chez eux, remplis d'une ferveur nouvelle pour la prière des quinze mystères, cette prière qui, comme celle du Cénacle, est à la portée de tous les esprits, cette prière universelle que Léon XIII a nommée « l'emblème de la foi catholique », cette prière enfin qui unifie à Lourdes, en une vivante harmonie, le flot des pèlerins venus de toutes les nations du monde.
Le vœu du Curé de Lourdes s'est trouvé ainsi réalisé. « Demande à la Dame, avait-il dit à Bernadette, de faire fleurir le rosier ». Apparemment, le rosier ne fleurit point. Et pourtant le souhait a été dépassé. « Le 4 mars, écrit le Père Cros, un rosier, que l'hiver avait dépouillé de ses feuilles et de ses fleurs, et réduit en apparence à la condition de bois sec, bourgeonna à la Grotte et se couvrit comme par enchantement de feuilles, de boutons de roses épanouies. Ce rosier, c'était le rosier de saint Dominique, le Rosaire de Notre-Dame ». A Lourdes, ce fut vraiment, ce jour-là, « La Pâque des Roses » ; comme on se plaisait, au moyen âge, à appeler la fête de la Pentecôte…
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Il faudra attendre 21 jours pour que Notre Dame paraisse de nouveau à Massabielle; par contre c'est tous les jours que nous devons réciter notre chapelet, particulièrement ce jour, premier samedi du mois.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
"Je cours à la Vierge".
Les piscines à Lourdes, bien avant 1955.
Les piscines à Lourdes, bien avant 1955.
Le titre reprend les paroles prononcées par Croisine Ducouts passant la porte de sa maison et emportant dans ses bras son enfant de 2 ans, infirme et mourant "Qu'il meure ici ou qu'il meure à la Grotte, qu'importe ! Laissez-moi implorer la Mère de Dieu". C'était la réponse qu'elle fit à son mari en présence de Françonnette Gozos, une voisine qui s'apprêtait à mettre l'enfant dans un linceul après avoir constaté son immobilité et l'absence visible de respiration. Croisine leur avait dit en cette après-midi du 4 mars 1858 : "Mon enfant n'est pas mort, et la sainte Vierge de la Grotte va me le guérir" et avait franchi la porte, marchant avec rapidité, priant à haute voix, et ayant aux yeux de ceux qui la voyaient passer, les allures d'une insensée.
Voici le récit qu'en fit Henri Lasserre.
( Il était près de cinq heures. Quelques centaines de personnes se tenaient encore devant les Roches Massabielle.
Chargé de son précieux fardeau, la pauvre mère perça la foule. À l'entrée de la grotte, elle se prosterna et pria. Puis elle se traîna à genoux vers la Source miraculeuse. Sa figure était ardente, ses yeux animés et pleins de larmes, toute sa personne (manifestait) un certain désordre occasionné par l'extrême douleur.
Elle était arrivée près du bassin creusé par les carriers. Le froid était glacial
Que va-t-elle faire ? Se disait on.
Croisine tire de son tablier le corps tout nu de son enfant à l'agonie. Elle fait sur elle-même et sur lui le signe de la croix. Et puis, sans hésiter, d'un mouvement rapide et déterminé, elle le plongea tout entier, sauf la tête, dans l'eau glacée de la Source.
Un cri d'effroi, un murmure d'indignation sort de la foule.
Cette femme est folle ! S'écrie-t-on de toutes parts et on se presse autour d'elle pour l'empêcher.
Vous voulez donc tuer votre enfant, lui dit brutalement quelqu'un.
Il semblait qu'elle fût sourde. Elle demeurait comme une statue, la statue de la Douleur, de la Prière et de la Foi.
L'un des assistants lui toucha l'épaule. La mère se retourna alors, tenant toujours son enfant dans l'eau du bassin.
Laissez-moi, laissez-moi dit-elle d'une voix à la fois énergique et suppliante. Je veux faire ce que je pourrai : Le bon Dieu et la Sainte Vierge feront le reste.
Plusieurs remarquèrent la complète immobilité de l'enfant et sa physionomie cadavérique.
L'enfant est déjà mort, dirent-ils. Laissons-la faire; c'est une mère que la douleur égare.
Non ! Sa douleur ne l'égarait point. Elle l'a conduisait au contraire dans le chemin de la foi la plus haute, de cette foi absolue, sans hésitation et sans défaillance à laquelle Dieu a promis solennellement de ne jamais résister. La Mère de la terre sentait au fond d'elle-même qu'elle s'adressait cœur de la Mère qui est au ciel. De là, cette confiance sans bornes, dominant la terrible réalité de ce corps moribond qu'elle tenait en ses mains. Sans doute, tout aussi bien que la multitude, elle voyait qu'une eau glaciale comme celle où elle plongeait son enfant était faite, suivant les lois ordinaires, pour tuer infailliblement ce pauvre petit être bien-aimé et achever soudainement cette agonie par le coup de la mort. N'importe ! Son bras demeurait ferme et sa Foi ne faiblissait point. Pendant un long quart d'heure, aux yeux stupéfaits de la multitude, au milieu des cris, des objurgations et des injures que la foule groupée autour d'elle ne cessait de lui adresser, elle tint son enfant dans cette eau mystérieuse, jaillie naguère sur un geste de la Mère toute puissante du Dieu mort et ressuscité.
Spectacle sublime de la foi catholique ! Cette femme précipitait son fils agonisant dans le plus imminent des périls terrestres pour y chercher, au nom de la Vierge Marie, la guérison venant du ciel. Elle le poussait naturellement vers la Mort pour le conduire surnaturellement à la Vie ! Jésus loua la foi du centurion. En vérité, celle de cette Mère nous paraît plus admirable encore.
Devant cet acte de foi, si simple et si grand, le cœur de Dieu ne pouvait point ne pas être ému. Notre Père, ce Père, si invisible et si manifeste, se penchait sans doute en même temps que la Vierge sainte sur cette touchante et religieuse scène, et Il bénissait cette Chrétienne, cette croyante des premiers temps.
L'enfant, dans cette longue immersion, avait gardé l'immobilité du cadavre. La Mère le replia dans son tablier et rentra chez elle en toute hâte.
Le corps était glacé.
Tu vois bien qu'il est mort ! dit le père.
Non, dit Croisine, il n'est pas mort ! La Sainte Vierge le guérira.
Et la pauvre femme coucha l'enfant dans son berceau.
Il y était à peine depuis quelques instants que l'oreille attentive de la mère s'étant penché sur lui :
Il respire ! S'écria-t-elle
Son mari se précipita et écouta à son tour. Le petit Justin respirait en effet. Ses yeux étaient fermés, et il dormait d'un profond et paisible sommeil.
La mère, elle, ne dormit point. Le soir et pendant la nuit elle venait à tout instant écouter cette respiration de plus en plus forte et régulière et elle attendait avec anxiété le moment du réveil.
Il eut lieu à la naissance du jour.
La maigreur de l'enfant n'avait point disparu, mais son teint était coloré, et ses traits reposés. Dans ses yeux souriants, tournés vers sa mère, brillaient les doux rayons de la vie.
Pendant ce sommeil, profond comme celui que Dieu avait envoyé à Adam, la main mystérieuse et toute puissante de qui tout bien découle avait ranimé et réparé, nous osons dire ressuscité, ce corps naguère encore immobile est glacé.
L'enfant demanda le sein de sa mère, et il but à longs traits.
Lui qui n'avait jamais marché il voulut se lever et se promener par la chambre. Mais Croisine, si courageuse la veille et si pleine de foi, n'osait croire à la guérison et tremblait à la pensée du danger disparu. Elle résista aux sollicitations réitérées de l'enfant et se refusa à le tirer de sa couche.
Le jour se passa ainsi. À tout instant, enfant demandait le sein maternel. La nuit vint et fut paisible comme la précédente.
Le père et la mère sortirent dès l'aube pour aller au travail. Leur Justin dormait encore dans son berceau.
Quand la mère en rentrant ouvrit la porte, un spectacle se présenta tout à coup à elle, qui manqua la faire défaillir.
Le berceau était vide. Justin s'était levé tout seul de sa couche : Il était debout et il allait ça et là touchant les meubles et dérangeant les chaises.
Le petit paralytique marchait !
Quel cri de joie poussait Croisine à cette vue, le cœur des mères peut seul le deviner. Elle voulut s'élancer, mais ne le pus, tant elle était saisie. Ses jambes tremblaient. Elle était sans force contre son bonheur, elle s'appuya contre la porte.
Une vague terreur se mêlait toutefois, malgré elle, à sa rayonnante allégresse.
Prends garde ! Tu vas tomber, cria-t-elle avec anxiété.
Il ne tomba point; sa marche était assurée et il courut se jeter dans les bras de sa mère, qui l'embrassa en pleurant.
"Il était guéri depuis hier, pensait-elle, puisqu'il voulait se lever et marcher; et moi comme une impie, dans mon manque de foi, je l'ai empêché."
Tu vois bien qu'il n'était pas mort et que la Sainte Vierge l'a sauvé dit-elle à son mari lorsqu'il rentra.
Ainsi parlait cette mère bienheureuse.
Françonnette Gozos, qui avait assisté l'avant-veille à l'agonie et préparé le linceul pour l'ensevelissement du petit Justin, était survenue et en croyait à peine ses yeux. Elle ne pouvait se lasser de regarder l'enfant comme si elle eût voulu s'assurer de son identité.
C'est bien lui ! s'écriait-elle. C'est pourtant lui ! Pauvre petit Justin
Ils se mirent à genoux.
La mère joignit, pour les tourner vers le ciel, les deux mains de son enfant ; et tous ensemble ils remercièrent la Mère des miséricordes. )
Arrêtons là le récit d'Henri Lasserre qui se poursuit avec son témoignage sur Justin qu'il a rencontré avant d'écrire son livre et ceux des différents docteurs dont le docteur Dozous, qui ont examiné à l'époque l'enfant miraculé. L'écrivain cite encore quelques miracles survenus avant la rédaction de son livre, et il conclut son chapitre avec cette phrase : "Le Surnaturel offrait le débat, le débat suprême et capital. Le Libre Examen le refusa et battit en retraite. C'était sa défaite et sa condamnation".
Concluons par quelques mots sur l'histoire des piscines de Lourdes
La première « piscine » fut la source elle-même, aménagée provisoirement par les carriers de Lourdes, où les premières guérisons reconnues ont eu lieu en 1858 avant l'aménagement de deux piscines provisoires qui restèrent en l'état jusqu'en 1880.
À cette date, l'édifice que l'on qualifiait de « piscine » s'agrandit et le nombre de baignoires est porté à 6 puis à 14.
Dix ans plus tard, il est largement modernisé et sa capacité d'accueil encore accrue. D'après l'histoire du sanctuaire de Lourdes racontée par le chanoine Jean-Baptiste Courtin, le nombre de bains, en 1938, s'est élevé à 184 224 (dont 124 294 pour les femmes et les enfants).
Entre 1954 et 1955, de nouvelles piscines à quelques centaines de mètres de la Grotte des apparitions, mais en aval de la grotte, assez similaires à celles que l'on connaît aujourd'hui, sont construites. Elles entrent en service en avril 1955.
À la fin des années 2000, il est sérieusement envisagé de déplacer les piscines de l'autre côté du gave pour permettre un meilleur accueil des pèlerins. Un projet finalement abandonné au profit d'une rénovation en plusieurs phases.
L'hiver 2018, la zone d'attente des pèlerins devant les piscines a été réaménagée avec la construction d'un auvent en bois et d'un voile en béton architectural pour protéger les lieux des inondations.
Chaque année, ce sont près de 400 000 pèlerins, dont une grande majorité de femmes, qui se baignent aux piscines. Sur les 70 miracles de Lourdes reconnus par l'Église catholique, 49 sont directement liés à l'eau de la source.
"Allez boire l'eau de la source et vous laver" avait dit Notre Dame plusieurs fois après, que sur ses instructions, Bernadette eut mis à jour la Source.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Joseph, …ne crains point de prendre chez toi Marie ton épouse ….
Vitrail de la paroisse saint Joseph, diocèse de Never,
Ville repose le corps incorrompu de sainte Bernadette
Vitrail de la paroisse saint Joseph, diocèse de Never,
Ville repose le corps incorrompu de sainte Bernadette
Le titre est repris de la parole de l'ange apparu en songe à Joseph lorsqu'il constata que son épouse attendait un enfant. "Joseph, fils de David, ne craint point de prendre chez toi Marie ton épouse, car ce qui est conçu en elle est du Saint-Esprit. Elle enfantera un fils, et tu lui donneras pour nom Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés."
Utilisons un livre de prière pour cette publication sur saint Joseph et particulièrement la signification de cette ‘' crainte'' de saint joseph dont parle saint Mathieu dans son chapitre I versets de 18 à 20.
Comment comprendre ces quelques mots de l'évangile d'aujourd'hui ? Saint-Joseph est l'époux virginal de Marie, la plus sainte des femmes, le modèle accompli de toutes les vertus. Homme juste et de race royale, saint Joseph connaissait bien les écritures, il ne pouvait ignorer cette prophétie d'Isaïe : « La Vierge concevra et enfantera un fils ». (Is 7, 14). Lorsqu'il voit que Marie attend un enfant, saint-Joseph comprend qu'elle est cette Vierge annoncée. Très humble, il se trouve indigne de rester auprès de celle que Dieu a choisi pour être la mère de son fils. Il décide donc de s'éloigner d'elle discrètement. C'est le sentiment de saint Jérôme, de saint Bernard et d'autres docteurs de l'Église. C'est aussi le sentiment de saint Thomas d'Aquin développé à la fin de sa leçon 4 dans les paragraphes 98 à 113, que vous pouvez découvrir avec les mots clés ‘"thomas d'aquin chapitre I Leçon 4 – mt 1, 12‑20, n° 74"
Ce grand docteur de l'Eglise y justifie la virginité perpétuelle de Notre Dame, affirmation que Notre Seigneur Lui-même présentera à sœur Lucie de Fatima le 29 mai 1930 lorsqu'elle Lui demandera pourquoi il fixa à 5 le nombre des premiers samedis du mois. Notre Seigneur placera en second des 5 blasphèmes envers le Cœur immaculé de sa Mère, la négation de sa virginité.
Revenons à saint Joseph : C'est alors que le Seigneur lui communique en songe la confidence du grand mystère de l'Incarnation, en vue de la Rédemption. Puisque son fils a besoin d'un père adoptif ici-bas et que la Mère de Dieu a besoin d'un protecteur, c'est à lui que la Providence confie ces deux missions.
Saint-Joseph les reçoit avec une foi admirable et il s'en acquitte avec une obéissance courageuse. Toute sa vie se résume en une soumission parfaite au plan divin, même si celui-ci renferme des situations bien mystérieuses et obscures. Dans notre vie il y a aussi toujours un peu de mystère. En effet, comme Dieu l'a répété maintes fois dans les saintes Écritures, ses voies ne sont pas nos voies, ses dessins ne sont pas nos dessins.
Nous trouvons dans cette crainte de saint Joseph, le même sentiment que Maria Rosa Santos, la mère de Lucie de Fatima, qui était persuadée que sa fille ‘'trompait'' le monde, car elle se trouvait indigne que Notre Dame apparaisse à sa fille. Ce ne fut pas un ange qui calma un peu cette crainte, mais le miracle du soleil du 13 octobre 1917 qui lui montrera que sa fille ne mentait pas.
L'Eglise résume la vie de saint Joseph dans l'Hymne des vêpres du jour de sa fête :
- À vous, Joseph, les chants des cohortes céleste et le chœur unanime et vibrant des chrétiens, à vous, grand saint, qu'unit un chaste mariage à la Vierge très glorieuse.
- Lorsque vous la voyez lourde d'un fruit sacré, votre cœur est troublé par le doute et l'angoisse : mais l'ange vous apprend que l'enfant est conçu par le souffle de l'Esprit-Saint.
- Vos mains emmaillotaient le Seigneur nouveau-né ; vos pas suivent sa fuite en l'Égypte lointaine ; et l'ayant à Sion perdu, cherché, trouvé, vous passez des pleurs à la joie.
- Il faut la mort à tous pour être bienheureux, il faut clore sa vie avant d'avoir la palme ; pour vous, déjà la terre est un ciel ou, merveille, vous avez pu jouir de Dieu.
- Daignez nous pardonner, Trinité souveraine, et, grâce à saint-joseph nous accueillir aux cieux, pour qu'enfin nous puissions vous chanter à jamais l'hymne de la reconnaissance.
Amen.
Bon Saint Joseph aidez-moi à dire toujours oui à Dieu et à ne pas me troubler lorsque dans ma vie je me trouve face aux obscurités, face aux difficultés, face au mystère.
Je veux aussi en votre jour de fête vous demander de veiller sur toutes les familles de la terre, tout particulièrement sur la mienne. Puissiez- vous épauler tous les pères du monde dans leur rôle d'époux, de chef de famille et d'éducateur.
Ce dimanche 19 mars est aussi le IV dimanche de carême appelé ‘'Laetare'' dans l'ancienne forme extraordinaire. L'Eglise autorisait déjà des réjouissance populaires le jeudi précédent, appelé ‘' jeudi de la Mi-carême ‘'. Ce dimanche de Laetare, l'Eglise exprime sa joie avec des ornements roses, l'orgue qui peut se faire entendre, et il est permis de disposer des fleurs sur l'autel. Les chants sont des chants d'allégresse.
Nota : Encourageons les mouvements, qui comme notre communauté, œuvrent pour l'accomplissement par le pape des 2 demandes de Notre Dame à Fatima : La consécration de la seule Russie au Cœur Immaculé de Marie dans le respect des exigences posées par Notre Dame, et l'approbation et la recommandation de la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
Nous recommandons à nos prière la poursuite du pèlerinage qui repart ce jour, de Marienthal près de Strasbourg. Il s'agit, sous le patronage de saint Joseph, de transporter à pied, depuis Fatima jusqu'à Moscou une image de Notre Dame de Fatima porteuse du message rappelé ci-dessus. Objet : Faire en sorte que les autorités civiles et religieuses de la Russie demandent à notre saint Père de faire la consécration de leur pays au Cœur Immaculé de Marie.
Ci-dessous l'affiche de ce pèlerinage pour 2023 avec en médaillon, venant de Fatima, l'arrivée de la statue à Lourdes, le 5 aout 2021, portée pour l'occasion, sur le brancard de procession.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Que soy era immaculada equncepciou
La grotte de Lourdes
Seizième apparition de Notre Dame à Lourdes
La grotte de Lourdes
Seizième apparition de Notre Dame à Lourdes
Le titre est la réponse, en patois lourdais, que Notre Dame fit à Bernadette en ce jour ou l'Eglise fêtait l'incarnation du Verbe dans son sein. En choisissant ce jour, Notre Dame voulut souligner le lien entre ces deux événements, confirmant aussi la récente affirmation dogmatique du successeur de Pierre. C'est un dogme, c'est-à-dire que celui qui ne croit pas à l'un des dogmes définis par l'Eglise catholique n'en fait pas parti.
La dernière apparition de Notre Dame à Bernadette remontait au 4 mars et à partir du 5, le temps changea et il tomba une neige épaisse qui réduisit l'affluence à la Grotte. Bernadette s'y rendait quotidiennement de bonne heure, mais sans ressentir auparavant cette attirance si particulière.
Les guérisons miraculeuses continuaient à se produire, ainsi la dame Benoite Cazaux qui avait bu un ou deux verres d'eau et quelques lotions et avait été guérie subitement de sa fièvre et de ses douleurs. Il y avait eu aussi, entre autres, Blaisette Soupenne de Lourdes, qui dès la première lotion avait éprouvé un grand soulagement, puis à la seconde, le lendemain, fut complètement guérie : les yeux avaient cessé d'être larmoyants, les paupières s'étaient redressées, les excroissances charnues sur les paupières avaient disparu, et les cils commençaient à repousser. Henri Lasserre que nous allons citer dans cette publication de 2000 mots, décrivit cette phase avec ces mots : ‘'Les faits merveilleux se multipliaient. Dieu faisait son œuvre. La sainte Vierge montrait sa toute-puissance.''
Cette voix irrésistible, Bernadette l'entendit de nouveau le 25 mars dans la matinée et elle prit aussitôt le chemin des Roches Massabielle. Son visage rayonnait d'espérance. Elle sentait en elle-même qu'elle allait revoir l'Apparition, et que, devant ses yeux charmés, le Paradis allait entre ouvrir un instant ses portes éternelles.
Comme on le pense bien, elle était devenue dans la ville de Lourdes l'objet de l'attention générale, et elle ne pouvait faire un pas sans être le centre de tous les regards.
Bernadette va à la Grotte ! S'écria-t-on de l'un à l'autre en la voyant passer.
Et en un instant, sortant de toutes les maisons, accourant par tous les sentiers, la foule se précipita dans la même direction et arriva en même temps que l'enfant.
Dans la vallée, la neige avait fondu depuis deux ou trois jours, mais elle couronnait encore la crête des cimes environnantes. Il faisait un temps clair et beau. Pas une tache dans le ciel bleu paisible du firmament. Le Soleil Roi semblait naître en ce moment au sein de ces blanches montagnes et faisait resplendir son berceau de neige.
C'était l'anniversaire du jour où l'ange Gabriel était descendu vers la très pure Vierge de Nazareth et l'avait saluée au nom du Seigneur. L'église célébrait la fête de l'Annonciation.
Tandis que la multitude courait vers la grotte, et qu'on avait remarqué parmi elle la plupart de ceux qui avaient été guéri…….et vingt autres, l'Église catholique, sur la fin de son office matinal, chantait ces paroles étonnante : "En ce moment, les yeux des aveugles seront ouverts, les oreilles des sourds auront recouvré l'ouïe, le boiteux bondira comme un cerf, parce que les eaux ont surgi dans le désert et les torrents dans la solitude" (Bréviaire romain du 25 mars 1er nocturne, troisième leçon)
Le pressentiment joyeux qu'avait éprouvé Bernadette ne l'avait point trompé. La voix qui l'avait appelée était la voix de la Vierge fidèle.
Dès que l'enfant fut tombée à genoux, l'Apparition se manifesta. Comme toujours rayonnait autour d'elle une auréole ineffable, dont la splendeur était sans limite, dont la douceur était infinie : C'était comme la gloire éternelle de la paix absolue. Comme toujours son voile et sa robe aux chastes plis avaient la blancheur des neiges éclatantes. Les deux roses qui fleurissaient sur ses pieds avaient la teinte jaune qu'a la base du ciel aux premières lueurs de l'aube virginale. Sa ceinture était bleue comme le firmament.
Bernadette en extase avait oublié la terre devant la Beauté sans tache.
Oh ma Dame, lui dit-elle, veuillez avoir la bonté de me dire qui vous êtes et quel est votre nom ?
La royale Apparition sourit et ne répondit point. Mais en ce moment même, l'Église universelle poursuivant les solennelles prières de son office, s'écriait :
"Sainte et immaculée Virginité, quelles louanges pourrai je te donner ? En vérité, je ne le sais, car tu as porté, enfermé dans ton sein, celui que les cieux ne peuvent contenir" (Bréviaire romain du 25 mars, deuxième nocturne, sixième leçon)
Bernadette n'entendait point ces voix lointaines, et ne pouvait soupçonner ses harmonies profondes. Devant le silence de la Vision, elle insista est reprit :
Oh ma Dame, veuillez avoir la bonté de me dire qui vous êtes et quel est votre nom ?
L'Apparition parut rayonner davantage, comme si sa joie allait grandissant, et elle ne répondit point encore à la demande de l'enfant. Mais l'Église, en toute la chrétienté, continuait ses prières et ses chants et elle était arrivée à ses paroles : "Félicitez moi, vous tous qui aimez le Seigneur, parce que, étant encore tout enfant, le Très Haut m'a aimée : Et de mes entrailles fut enfanté l'Homme-Dieu. Les générations me proclameront bienheureuse parce que Dieu a daigné jeter son regard sur son humble servante : Et de mes entrailles maternelles fut enfanté l'Homme-Dieu." (Bréviaire romain du 25 mars : Troisième nocturne, leçon sept)
Bernadette redoubla ses instances, et prononça pour la troisième fois ces paroles :
Oh ma Dame, veuillez avoir la bonté de me dire qui vous êtes et quel est votre nom ?
L'Apparition semblait entrer de plus en plus dans la gloire bienheureuse ; et, comme concentrée en sa félicité, elle continua à ne point répondre. Mais par une coïncidence inouïe, le chœur universel de l'église faisait éclater à cette heure un chant d'allégresse et prononçait le nom terrestre de l'Apparition merveilleuse : "Je vous salue, MARIE, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes" (Bréviaire romain du 25 mars : Deuxième antienne de Laudes).
Bernadette fit entendre encore une fois ces suppliantes parole :
Oh ma Dame, je vous en prie, veuillez avoir la bonté de me dire qui vous êtes et quel est votre nom ?
L'Apparition avait les mains jointes avec ferveur et le visage dans le rayonnement splendide de la béatitude infinie. C'était l'Humilité dans la gloire. De même que Bernadette contemplait la Vision, la Vision, sans doute, contemplait, au sein de la Trinité divine, Dieu le père dont Elle était la Fille, Dieu le Saint-Esprit dont Elle était l'Epouse, Dieu le Fils dont Elle était la Mère.
À la dernière question de l'enfant Elle disjoignit les mains, faisant glisser sur son bras droit le chapelet au fil d'or et aux grains d'albâtre. Elle ouvrit alors ses deux bras et les inclina vers le sol, comme pour montrer à la terre ses mains virginales, pleines de bénédictions. Puis, les élevant vers l'éternelle région d'où descendit, à pareil jour, le divin Messager de l'Annonciation, elle les rejoignit avec ferveur, et, regardant le ciel avec le sentiment d'une indicible gratitude, elle prononça ces paroles :
Je suis l'Immaculée-Conception.
Ayant dit ces mots, Elle disparut, et l'enfant se trouva comme la multitude, en face d'un rocher désert.
À côté d'elle, la miraculeuse Fontaine tombant par une rigole de bois dans son bassin rustique, faisait entendre le murmure paisible de ses flots.
C'était le jour et c'était l'heure où la sainte Église entonnait en son office des Laudes, qui se disent à la première heure du jour, l'hymne magnifique :
"O gloriosa Virginum sublimis inter sidera" : "Ô maîtresse glorieuse du CIEL, intronisée au-dessus du ciel étoilé ! vous nourrissez de votre sein sacré, votre propre Créateur, le Seigneur le plus haut'' . (Cet hymne a été remplacé depuis par "l'Ave maris stella")
La Vierge, en ce moment, avait voulu attester par sa présence et par ses miracles le dernier dogme qu'a défini l'Eglise, et qu'à proclamé saint Pierre parlant par la voix de Pie IX.
La petite bergère, à laquelle la Vierge divine venait d'apparaître, entendait pour la première fois ces mots : "Immaculée Conception" Et, ne les comprenant point, elle faisait, en retournant à Lourdes, tous ses efforts pour les retenir. "Je les répétais en moi-même tout le long du chemin pour ne pas les oublier" nous racontait elle un jour, "et jusqu'au presbytère ou j'allais, je disais : Immaculée Conception, Immaculée Conception, à chaque pas que je faisais, parce que je voulais porter à Monsieur le Curé les paroles de la vision, afin que la chapelle se bâtit."
Plus près de nous des auteurs ont largement complété ce récit d'Henri Lasserre.
Avant de dire son nom, Notre Dame avait considéré avec une satisfaction marquée les statues, les tableaux, les vases et les fleurs qui décoraient la Grotte, elle avait regardé avec complaisance plusieurs personnes qui étaient là, à genoux.
Son geste d'élever les mains vers le ciel, c'est le geste du prêtre quand, avant la Préface de la Messe il chante le "Sursum Corda". C'était le geste le plus approprié pour signifier l'Assomption.
Après avoir dit "qui Elle était" Notre Dame joignit de nouveau les mains, les pointant vers le Ciel, où s'était pareillement fixé son regard. Elle nous rappelle par là que l'exemption du péché originel est chez Elle la raison du privilège de son Assomption. La mort est l'effet du péché, et parce qu'elle a été préservée de toute atteinte de la souillure originelle, elle ne devait point mourir. Sans doute, elle a voulu suivre jusqu'au bout son Fils, et expirer comme lui, mais son droit à la vie n'a pas disparu pour cela. Et de même que le Sauveur n'a pas connu la corruption du tombeau et qu'il est glorieusement ressuscité, tout concourt à nous rendre certains que là encore, conforme à Jésus-Christ, Marie a remporté sur la mort et le péché une complète victoire.
En allant au presbytère, Bernadette n'a plus son cierge, car l'Immaculée lui a recommandé de le laisser brûler à la Grotte, sans doute pour symboliser l'union éternelle que le Christ scella avec elle le jour de l'Assomption.
25 mars 2022 : ll y a un an, le pape consacrait au Cœur Immaculé de Marie "sa personne, l'Eglise et l'humanité tout entière, en particulier la Russie et l'Ukraine". L'ensemble de la prière de consécration est à retrouver avec notre publication de l'an dernier par le lien
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Ci-dessous, le passage correspondant au centre de la prière de consécration.
"En cette fête de l'Annonciation, choisie par le Souverain Pontife pour s'entourer de tous les évêques et de tous les prêtres du monde, afin de consacrer solennellement à votre Cœur Immaculé "sa personne, l'Eglise et l'humanité tout entière, en particulier la Russie et l'Ukraine", nous voulons unir notre voix à la prière qui s'élève vers votre maternelle puissance.
Daignez donc, ô Mère de Dieu, agréer en premier lieu l'acte solennel de réparation que nous présentons à votre Cœur Immaculé pour toutes les offenses dont, avec le Sacré-Cœur de Jésus, il est accablé de la part des pécheurs et des impies.
En second lieu, nous donnons, livrons et consacrons spécialement la Russie à votre Cœur Immaculé : Nous vous supplions, dans votre maternelle miséricorde, de prendre cette nation sous votre puissante protection, d'en faire votre domaine où vous régniez en souveraine, d'en faire une terre d'élection et de bénédiction. Nous vous conjurons de vous soumettre si bien cette nation qu'elles deviennent un nouveau royaume pour Notre Seigneur Jésus-Christ, un nouvel héritage pour son doux sceptre. Que revenue aussi de son ancien schisme, elle retourne à l'unité de l'unique bercail du Pasteur éternel, et que soumise ainsi au Vicaire de votre divin Fils, elle devienne un ardent apôtre du Règne Social de Notre Seigneur Jésus-Christ sur toutes les nations de la terre.''
Dimanche 26 mars : Premier dimanche de la Passion.
Ce dimanche, ne soyons pas surpris par l'aspect inhabituel de nos églises. Les croix et les statues sont recouvertes d'un voile violet. L'Eglise manifeste ainsi l'humiliation du Rédempteur réduit à se cacher pour n'être pas lapidé par les Juifs. Elle manifeste aussi son pressentiment douloureux en ne montrant pas par avance l'image de son divin époux. De même pour les statues des saints, cachés aux yeux des hommes tant que par la Passion du Christ ne leur a pas ouvert le Ciel.
Pendant les deux semaines qui précèdent Pâques et qu'on appelle temps de la Passion, l'Église, dans l'ancien rite extraordinaire, pour honorer la Passion de Notre Seigneur, supprime à la messe le psaume "Judica me", comme aux messes des Morts, ainsi que le Gloria Patri. Dans les prières liturgiques du temps, elle nous entretient des souffrances que Jésus-Christ a endurés pour nous sauver. Aux Vêpres, on chante l'hymne ‘'Vexilla Regis'' qui célèbre les gloires et les bienfaits de la Croix. Cet hymne a été pris par les vendéens comme chant patriotique lorsqu'ils allaient au combat. Il fut composé par Saint Fortunat, au VI siècle, à l'occasion de la translation d'une relique de la vraie croix dans le monastère de Poitiers fondé par Ste Radegonde. Á la strophe, souvent répétée pendant le temps de la Passion : « O Crux ave spes unica...: (Salut ô Croix, unique espérance..) », on se met à genoux en signe de vénération pour l'étendard de notre salut.
Ci-dessous la traduction du "Vexilla Regis'"
Les étendards du roi s'avancent, mystère éclatant de la croix, au gibet fut pendue la chair du créateur de toute chair.
C'est là qu'il reçut la blessure d'un coup de lance très cruel et fit jaillir le sang et l'eau pour nous laver de nos péchés.
Arbre dont la beauté rayonne, paré de la pourpre du roi, d'un bois si beau qu'il fut choisi pour toucher ses membres très saints !
Arbre bienheureux ! À tes branches la rançon du monde a pendu ! Tu devins balance d'un corps et ravis leur proie aux enfers !
Salut, autel ! Salut, victime de la glorieuse passion ! La vie qui supporta la mort, par la mort a rendu la vie.
O croix, salut, espoir unique ! En ces heures de la passion augmente les grâces des saints, remets les fautes des pécheurs.
Trinité, source salutaire, que te célèbre tout esprit ; ceux que tu sauves par la croix, protèges-les à tout jamais.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Si on traite ainsi le bois vert, qu'en sera-t-il du bois sec !
L'Image est un vitrail de l'église de Pouzauges représentant la messe dans les bois la nuit au temps de la guerre de Vendée.
A l'approche de la semaine Sainte, voici une réflexion sur un phénomène inattendu avec le soleil qui se produisit lors de la douloureuse Passion de Notre Seigneur.
Le titre reprend les paroles de Notre Seigneur aux saintes femmes de Jérusalem, ainsi que l'Eglise nous le rappelle dans le chemin de croix, à la huitième station. C'est la dernière fois que Jésus parle en public, et dans cet ultime enseignement, Notre Seigneur parle de l'enfer ! C'est aussi ce que fera Notre Dame le 13 juillet 1917. A Lucie qui lui demande de lui dire qui Elle est et de faire un miracle, Notre Dame répond :
…. En octobre, Je dirai qui Je suis, ce que Je veux, et Je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire. Puis Elle ajouta :- Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice : "O Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie". Et aussitôt après Elle leur montra l'enfer, début des 3 phases du secret.
Notre Dame fera un miracle que ‘'tous pourront voir pour croire''. Tous auront la preuve que ce que disaient les enfants correspondait à ce que Notre Dame leur avait dit ou montré. Elle s'est servie du soleil pour marquer l'importance de ses paroles, comme Dieu s'est servi du soleil pour marquer tous les esprits au moment de la Passion rédemptrice de son Fils qui réparait à ce moment, par ses souffrances offertes, en tant que vrai Dieu et vrai homme, les offenses de tous les hommes de tous les temps. Le Cœur Immaculé de Marie s'unissait aux souffrances de son Fils agonisant sur la croix.
Les textes des évangiles parlent d'une obscurité de 3 heures qui recouvra à ce moment la surface de la terre. Dieu a voulu que le salut que son Fils était en train d'apporter aux hommes soit souligné par un miracle visible par tous.
Ce phénomène ne pouvait pas avoir été une éclipse de soleil : A cette date de la liturgie juive, matériellement elle ne pouvait pas avoir lieu car la terre était entre le soleil et la lune. On était proche de la ‘'pleine lune'' (Date de Pâque fixé par l'Eglise en lien avec la Pâque juive : Le premier dimanche qui suit la pleine lune après l'équinoxe de printemps. Equinoxe de printemps 2023 : 20 mars ; pleine lune suivante : 6 avril ; dimanche qui suit : 9 avril, c'est le jour de Pâques cette année 2023.)
Il faut avoir assisté à une éclipse totale de soleil, et votre serviteur a eu ce privilège le 15 février 1961 près de St Etienne, et le 11 aout 1999 au Nord de Paris, pour savoir que l'obscurité d'une éclipse totale, est effectivement importante, mais ne dure que quelques minutes, et non pas 3 heures comme le rapporte 3 des 4 évangélistes. Cette zone obscure est très locale et se déplace à grande vitesse, approximativement d'Ouest en Est.
L'importance du salut acquis par Notre Seigneur avait été prêché dans les régions de l'Ouest par saint Louis Marie Grignon de Montfort, et moins d'un siècle plus tard, les vendéens s'en sont bien souvenus lorsqu'ils se soulèveront pour maintenir leur foi. C'était il y a 230 ans. Les vitraux de quelques églises rappellent des événements connus que nous vous invitons à consulter avec les mots clés ‘' image vitrail pouzauges''
Quelques martyrs sont restés connus, comme celui d'André Ripoche et sa réplique célèbre ‘' Rends moi mon Dieu'' qui résume sa foi avec l'illustration ci-dessous.
André Ripoche est fait prisonnier : ... " Le chef de la troupe a une inspiration satanique faisant avancer Ripoche et lui montrant une vieille croix... tout près ! " Infâme brigand, tu vas être fusillé avec tous les autres. Tu mérites la mort. Mais tu es jeune et tu aimes la vie. Je te rends la liberté si tu abats cette croix élevée ici par le fanatisme et la superstition... " .------. André réfléchit un moment, puis : " Qu'on me détache et qu'on me donne une hache ! " . ----- . Un frémissement parcourt le groupe des prisonniers stupéfaits. Est-il possible qu'André... ce modèle de piété, de vaillance ?... L'idée est abominable. ----- . On délie le prisonnier... Une hache de charpentier, bientôt trouvée, lui est apportée... . ----- . Sitôt en possession de l'arme ; d'un bond il est au pied de la croix... " Et maintenant, malheur à qui touchera à la croix ". .Cet épisode est matérialisé par ces vitraux de l'église saint Jacques de Pouzauges (Vendée) et saint Pavin Le-Pin-en-Mauges (Maine et Loire)
I vendredi avant le second dimanche de la Passion : Notre Dame de Compassion.
Depuis le 9 juin 1668, cette fête honorait le veuvage de Marie et les souffrances qu'elle avait ressenties au cours de la Passion de son Fils. Des évolutions successives de date placent maintenant cette fête au 15 septembre : avec la fête de Notre Dame des 7 douleurs. Le terme Compassion, ‘'Cum patere'', ‘'souffrir avec'' procure une joie surnaturelle particulière : Y a‑t-il une joie plus grande pour un enfant que de pouvoir consoler sa mère ? Et puis, consoler Notre-Dame, n'est-ce pas le privilège d'une âme chrétienne ?
Écoutons ce que disait Sœur Lucie : « Je désirais souffrir tous les martyres pour offrir réparation au Cœur Immaculé de Marie, ma chère Mère, et lui retirer une à une toutes les épines qui le déchirent, mais j'ai compris que ces épines sont le symbole des nombreux péchés qui se commettent contre son Fils et se communiquent au Cœur de sa Mère. Oui, parce que par eux beaucoup d'autres de ses fils se perdent éternellement » Ainsi sœur Lucie nous dit que Notre Dame souffre à cause des péchés commis contre son Fils et aussi à cause des 5 types d'offenses que Jésus demandera de réparer dans le cadre de la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois et que nous rappellerons plus loin.
II Samedi Ier Avril : Premier samedi du mois
Voici ce que dit sœur Lucie dans son quatrième mémoire :
Le 13 juin 1917, à la demande de Lucie de les emmener au Ciel, Notre Dame avait répondu : ‘'Oui, Jacinthe et François, je les emmènerai bientôt mais toi, tu resteras ici pendant un certain temps. Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Ces âmes (qui pratiquent cette dévotion) seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône.''
Le but de cette dévotion voulue par Dieu sera révélé le mois suivant, mais inséré dans le secret en 3 parties qui commence par la vision de l'enfer ; c'est alors seulement que Notre Dame leur précisera le but de cette dévotion : Sauver les âmes de l'enfer.
‘'Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé.''
Cette dévotion a un but précis : Sauver les âmes des pécheurs. Donc on ne va pas tous au paradis, mais tous les pécheurs non pardonnés ou non repentis, vont en enfer. Ce n'est pas une invention de l'Eglise, c'est un rappel divin transmis par Notre Dame qui a pris soin de préciser en début de l'apparition de ce jour, que le miracle qu'elle ferait en octobre était destiné à tous, pour qu'ils croient ce qu'Elle a confié aux enfants. Et pour être sûr qu'il restera des traces de ce miracle, et donc de l'importance et de la portée dans le temps de ses paroles, Elle fera en sorte que le directeur du principal journal du Portugal soit sur place, rende compte et immortalise l'événement par un reportage ou il affirme avoir vu le miracle avec les innombrables témoins de la danse du soleil. Il est dommage que dans ce reportage, il n'ait pas témoigné du fait que les vêtements de spectateurs aient été nettoyés et séchés en quelques minute avant de rentrer chez eux dans le calme et la gratitude. Comme cette délicate attention de Notre Dame rappelle la multiplication des pains de Notre Seigneur qui ne voulut pas que ceux qui le suivaient rentre chez eux le ventre creux au risque de défaillir en chemin. Avez-vous essayé de faire sécher sur vous des vêtements trempés par la pluie. Il faut plusieurs heures ! A Fatima, le 13 octobre, ce sera fait en 10 minutes, et nettoyés de la boue, en plus !
Dans la seconde partie du secret, Notre Dame dévoilera un peu plus cette dévotion à son Cœur Immaculé : ce sera une communion réparatrice, elle concernera les premiers samedis du mois. Elle réservera pour le 10 décembre 1925 la teneur de cette dévotion, et encore plus tard la justification du nombre des samedis consécutifs.
Enfin après avoir transmis la dernière partie du secret aux enfants, Elle les rassurera en leur disant que leur pays conserverait la foi, phrase que sœur Lucie ajoutera lorsqu'elle écrira son quatrième mémoire, le 8 décembre 1941, quelques semaines seulement après avoir écrit son troisième mémoire, le 31 aout 1941. Lorsqu'il lui sera demandé de mettre par écrit la dernière partie du secret, sœur Lucie sera d'abord réticente car dira-t-elle "En quelque sorte je l'ai déjà dit''. Elle mettra plus de 2 mois à essayer de l'écrire, une apparition spéciale de Notre Dame lui permettant de mettre par écrit au tout début 1944; nous en reparlerons pour le quatre-vingtième anniversaire de cette demande.
Ne laissons pas passer ce jour si important en commençant ou poursuivant notre dévotion en esprit de réparation aux outrages envers le Cœur Immaculé de Marie : Chapelet, communion, méditation 15 minutes, le tout précédé ou suivi de la confession dans les 8 jours. Surtout, comme l'a dit Notre Dame le 13 juin 1917 aux enfants de Fatima; "Notre âme sera chérie de Dieu, comme une fleur placée par Moi pour orner son trône".
N'oublions pas les 5 offenses envers le Cœur Immaculé de Marie :
● Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception
● Les blasphèmes contre la Virginité de Marie
● Les blasphèmes contre la Maternité divine et le refus de la reconnaître comme Mère des hommes
● Les blasphèmes de ceux qui cherchent à mettre dans le cœur des enfants l'indifférence, le mépris, et même la haine, contre cette Mère Immaculée
● Les offenses de ceux qui l'outragent directement dans ses saintes images.
Ce samedi, nous réparerons "Les blasphèmes de ceux qui cherchent à mettre dans le cœur des enfants l'indifférence, le mépris, et même la haine, contre cette Mère Immaculée"
Notre publication du 19 mars rappelait le départ de Marienthal de la statue transportée depuis Fatima jusqu'en Russie. Ci-dessous ce départ sur son brancard de procession. 30 pèlerins conduits par la statue de Notre Dame, placée alors sur sa claie de portage, l'ont accompagné sur près de 12 km le jour de son départ à travers l'Allemagne.
Quelques jours plus tard, à l'approche de Trèves, voici un extrait du journal de bord.
Vendredi 24/3/23 Nalbach – Greimerath (26 km)
Après la messe et le petit déjeuner, nous partons sous une pluie battante. Il paraît qu'il va pleuvoir toute la journée, et ce soir, nul ne sait où l'on va dormir. Bref, la journée ne s'annonce pas terrible ! Nous prions un 1er chapelet et invoquons St Michel et St Joseph pour que nos 2 chauffeurs de voiture qui ne parlent pas un mot d'Allemand, puissent nous trouver un logement, une baraque, un abri, un toit… enfin, quelque chose car il fait humide et froid ! Voici le récit de ces ‘'deux éclaireurs''
‘' Au petit village de Greimerath, nous demandons où se trouve le « Gasthaus »… qui est fermé. Le passant à qui on se fait comprendre les invite à entrer dans l'auberge, qui est aussi fermée. Mais qui s'ouvre après avoir frappé ! Le jeune aubergiste parle un peu l'anglais, il appela sa femme, puis son père. Remise de médailles, explication sur notre pèlerinage à l'aide de notre dépliant en allemand. Bref, deux coups de fil sont donnés et voici Theresia qui arrive et nous propose une salle paroissiale, avec toilettes et cuisine. Elle nous fait aussi visiter l'église. Au retour, l'aubergiste nous dit qu'il attend nos pèlerins ce soir pour les requinquer ! La Vierge et notre bon ange ont entendu nos prières, veillent sur nous et nous exaucent si vite. Deo gratias !''
Samedi 25/3/23 Greimerath-Trier (Trêves), 31 km.
Hier soir nous sommes arrivées en fin d'après-midi sous un beau soleil chez notre aubergiste qui, oh surprise ! – tient un luxueux restaurant. Nous sommes servis comme des rois, boissons, dîner… Peu à peu le restaurant se remplit de convives. Au moment de payer, nous disons « Was schulden wir ? » Réponse : « Nichts ! » Tout nous est offert ! Nous distribuons des médailles dans tout le restaurant. De retour dans la salle paroissiale, une autre surprise, Theresia nous a apporté un énorme gâteau pour le petit-déjeuner de ce matin… un accueil incroyable, pour nous qui ne savions où loger le matin.
Aujourd'hui, jour de l'Annonciation, une étape avec pluie, soleil et vent, un vrai temps de mars !
Nous quittons Gremerath vers 8h 15, après y avoir reçu cet accueil formidable.
A la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix. (Paroles de Notre Dame le 13 juillet 1917) vers la fin de la seconde partie du secret.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
j'ai soif
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L'image illustrant cette publication est un des vitraux de la sainte Chapelle construite par saint Louis. On y voit 2 soldats entourant Notre Seigneur : L'un présente l'éponge imbibée de vinaigre, l'autre indique son œil qui vient d'être guérit par une goutte du sang sorti du coté percé de Notre Seigneur.
Le titre est une des dernières paroles de Notre Seigneur sur la Croix. Nous utiliserons la méditation 49 du quatrième livre des méditations du père Dupont pour présenter cette soif particulière de Notre Seigneur qu'il voulue nous faire connaitre au milieu d'autres souffrances endurées sans les nommer depuis près de 3 heures, et ce, au milieu des ténèbres qui recouvraient la terre pendant ce temps.
Allons droit au motif de cette expression : Jésus à soif des âmes, et il nous le fait savoir.
Il exprimera cette douleur à sœur Josepha Ménendez pendant le carême 1923 en lui confiant ses pensées pendant son agonie au jardin des oliviers : « C'est ainsi que Je m'offris pour accomplir l'œuvre de la Rédemption du monde. […] Ma nature humaine fut saisie d'une telle et d'une si mortelle agonie, que tout mon corps fut couvert d'une sueur de sang. Pécheurs qui me faites ainsi souffrir, ce sang vous donnera-t-il le salut et la vie ? Ou sera-t-il perdu pour vous ? Comment exprimer ma douleur à la pensée de cette sueur, de ces angoisses, de cette agonie, de ce sang … inutiles pour tant et tant d'âmes ? »
Avant de souffrir de la part des hommes, c'est l'inutilité de ces futures souffrances pour tant et tant d'âmes qui provoqua cette mortelle agonie. Toutes ces âmes perdues malgré la si douloureuse Passion de Notre Seigneur. Ce sont ces âmes qui se perdent en tombant en tourbillon dans l'enfer, que Notre Dame montra aux 3 enfants de Fatima, comme pour souligner l'importance des 2 autres parties du secret.
Choisissons quelques réflexions du vénérable père Louis Dupont sur la soif de Jésus.
Il n'a pas bu depuis le soir précédent. Voyant la mort arriver Notre Seigneur se plaint doucement en nous faisant connaitre un tourment qu'Il souffre en expiation de nos excès dans le boire et dans le manger. Il avait souffert tous les tourments que les prophètes avaient prédits, mais on ne le l'avait pas encore abreuvé de vinaigre que les bourreaux tenaient prêt. C'était sa façon de réclamer ce breuvage.
Jésus avait soif d'obéir à son Père. (Ma nourriture est de faire la volonté de mon Père)
Il avait soif de subir ce nouveau tourment que lui procurerait le contact de ce liquide avec sa bouche desséchée.
Il avait soif du salut des âmes rachetées au prix de ses souffrances et de sa mort. Il désira avec une ardeur inexprimable que son sang divin fut profitable à tous les hommes.
"Or il y avait là un vase plein de vinaigre. Un des soldats courut aussitôt prendre une éponge et la trempa dans le vinaigre ; puis l'ayant mise au bout d'un roseau, il approcha de la bouche de Jésus."
- Admirons ici, l'avarice et la dureté incroyable de l'homme à l'égard de Dieu ; et de l'autre, la libéralité et la bonté nonpareille de Dieu à l'égard de l'homme. Car Dieu pouvait-il se montrer plus libéral et plus clément envers l'homme qu'en répandant pour lui jusqu'à la dernière goutte de son sang ? Et l'homme pouvait-il se montrer plus dur et plus avare envers Dieu, qu'en lui refusant quelques gouttes d'eau dans une semblable circonstance ? Mais il nous faut méditer plus à fond ce mystère.
Je considèrerai d'abord comment notre Seigneur Jésus-Christ pressé par une soif intolérable, se trouve destitué de tout secours. Il ne rencontre personne qui compatisse à sa douleur, personne qui lui présente un peu d'eau pour tempérer l'ardeur qui le dévore. On ne lui offre que du vinaigre ; encore l'a-t-on mêlée avec de l'hysope, pour le rendre plus insupportable. Jésus endure ce nouveau tourment avec une merveilleuse patience, sans se plaindre et sans proférer une seule parole qui ressente l'indignation. Il veut par là nous enseigner dans les souffrances passagères de la vie présente, et nous préserver de la soif éternelle que nous avons mérité de souffrir en enfer à cause de nos péchés. C'est là que les réprouvés demandent avec le mauvais riche une goutte d'eau au milieu des flammes, et qu'elle leur est refusée.
Je considérerai ensuite la douleur que causait à Notre Seigneur sa soif spirituelle. Il voyait, dans l'éponge imbibé de vinaigre et mise au bout d'un roseau, le breuvage que lui prépareraient les pêcheurs. Il voyait qu'ils n'auraient à lui offrir que des cœurs sans consistance, comme l'éponge, vides de tout bien et remplis de vinaigre c'est-à-dire, fruits amers de leur vanité et de leur inconstance, dont le roseau est la figure.
Je considérerai quelle douleur éprouva la Sainte Vierge lorsqu'elle entendit Jésus prononcer ces paroles : J'ai soif, et qu'elle vit les soldats lui donner du vinaigre. Elle comprit en même temps la soif spirituelle qui le pressait, et elle en ressentit une semblable, brûlant dans son âme du désir de le voir aimé et servi de tous les hommes.
Jésus ayant pris le vinaigre dit : Tout est consommé ! (Tout ce que mon Père m'a ordonné de souffrir, je l'ai souffert)
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
La trêve de Dieu à Lourdes pendant les apparitions de Notre Dame.
Lourdes 17 iéme apparition : Vitrail Basilique Immaculée Conception à Lourdes : Chapelle Notre Dame du Mont Carmel.
En ce vendredi saint, premier vendredi du mois, notre publication sera consacrée à l'avant dernière apparition de Notre Dame à Bernadette et a une constatation passée inaperçue à l'époque et qu'Henri Lasserre a rappelée dans son livre publié 10 ans après les apparitions.
Ce 7 avril 1858, la Mère de Dieu avait de nouveau fait entendre un appel intérieur à la fille du meunier, et l'enfant, bientôt suivi d'une foule immense, c'était rendu à la grotte, ou, comme précédemment, le ciel s'était ouvert devant elle et lui avait laissé voir la Vierge Marie dans sa gloire.
Ce jour-là, continu Henri Lasserre, aux yeux émerveillés de la multitude, s'accomplit un fait fort étrange. Le cierge que Bernadette avait apporté ou qu'on lui avait donné était très grand, et elle l'avait appuyé par terre en le soutenant par le bout, entre les doigts de ses mains, à demi jointe. La Vierge lui apparut. Et voilà que, par un mouvement instinctif d'adoration, la voyante, tombant en extase devant la beauté immaculée, éleva un peu les mains et les laissa reposer doucement sans y songer sur le bout du cierge allumé. Et alors la flamme se mit à passer entre ses doigts légèrement entrouverts et à s'élever au-dessus, oscillant çà et là, suivant le moindre souffle du vent. Bernadette pourtant demeurait immobile et abîmé dans la céleste contemplation, ne s'apercevant même pas du phénomène qui faisait la stupéfaction de la multitude. Les témoins se pressaient les uns sur les autres pour mieux voir…. Mr Dozous, dès le premier moment avait tiré sa montre : Cet état extraordinaire durant un peu plus d'un quart d'heure... (Sur l'image illustrant cette publication, on remarque la montre dans la main droite du personnage aux pieds de Notre Dame)
Tout à coup, un léger frissonnement se produit dans le corps de Bernadette. Ses traits redescendent. La vision avait cessé et l'enfant était revenu à son état naturel. On lui prend la main, rien que de normal n'y apparaissait. La flamme est respectée la chair de la voyante en extase devant Marie. La foule, non sans raison, criait au miracle. L'un des spectateurs cependant voulant faire la contre épreuve, avait pris ce cierge encore allumé, et, sans qu'elle y fît attention, il l'approcha de la main de Bernadette.
- Ah ! monsieur, s'écria-t-elle en se retirant vivement, vous me brûlez !
Dans ces immenses foules, cependant pas un cri tumultueux. Pas une agitation dans ce fleuve populaire dont les flots se renouvelaient sans cesse.
Des cantiques, des litanies, des vivats en l'honneur de la Vierge, voilà tout ce que l'on entendait, voilà tout ce que la police pouvait enregistrer dans ses Rapports. C'était plus que de l'ordre, c'était le recueillement.
Les ouvriers de Lourdes avaient élargi le sentier, tracé depuis 15 ou 20 jours par les carriers sur les portes de Massabielle ; ils avaient fait jouer la mine et tailler le rocher en maint endroit ; de sorte qu'ils avaient créé sur ces coteaux abrupts un chemin assez large et très praticable. C'était un travail considérable qui avait demandé de la peine, du temps, des frais. C'est braves gens accomplissaient ce labeur dans la soirée, en revenant des chantiers où ils étaient occupés du matin au soir. Ils se reposaient des fatigues de leur rude journée en travaillant à ce chemin qui conduisait à Dieu : In labore requies. (Dans le travail, le repos) Vers la tombée de la nuit, on les voyait attachés comme une fourmilière au flanc du tertre rapide, piochant, brouettant, creusant le rock, y mettant de la poudre et faisant voler en éclat le marbre ou le granit.
- Qui vous payera ? Leur disait-on
- La sainte Vierge, répondaient-il
Avant de se retirer, ils descendaient tous ensemble à la Grotte et faisait la prière en commun. Au milieu de cette superbe nature, sous ce beau ciel étoilé, ces scènes chrétiennes avaient une simplicité et une grandeur primitive.
….. Plusieurs personnes ayant reçu quelque grâce singulière par l'intervention de Notre-Dame de Lourdes, apportèrent comme un hommage au lieu de la Vision leur petite croix d'or avec la chaîne, confiant la garde de leur pieuse offrande à la foi publique. Comme dès ce moment tout le pays s'écriait qu'il fallait obéir à l'Apparition et construire une chapelle, on se mit également à jeter de l'argent dans la Grotte. Des sommes considérables, quelques milliers de francs, se trouvèrent ainsi exposés en plein air, sans nulle défense extérieure, durant la nuit et durant le jour; et, tel était le respect qu'inspirait ce lieu, naguère inconnu, tel était l'effet moral produit sur les âmes, qu'il ne se trouva pas un seul malfaiteur dans tout le pays pour commettre un larcin sacrilège. Et cela est d'autant plus merveilleux, que, quelques mois auparavant, plusieurs églises avaient été dévalisées. La Vierge ne voulait point que le moindre souvenir criminel se mêlât à l'origine du Pèlerinage qu'elle voulait établir.
Une circonstance singulière qui passa peut-être inaperçue à cette époque fut relevée par la suite et frappa beaucoup de personnes. Nous ne pouvons-nous empêcher de la faire remarquer :
Un des plus beaux privilèges de la Souveraineté, c'est le droit de faire grâce, et quand un roi veut fêter son avènement, il amnistie les coupables.
La Reine du Ciel pouvait plus et fit plus. Elle voulut qu'il n'y ait pas même de coupables. Les Apparitions qui avaient eu lieu déjà et celles qui eurent lieu plus tard se trouvèrent réparti sur deux trimestres judiciaires. Or pendant ces deux trimestres, il n'y eut dans le département, ni un seul crime commis, ni un seul criminel condamné. C'est un fait peut-être sans précédents. La session des assises de mars n'eut à examiner qu'une seule affaire, antérieur à la période des Apparitions, et qui se termina par un acquittement. La session suivante, qui devait avoir lieu en juin, n'eut que deux affaires à juger. L'une et l'autre relative à des événements antérieurs à cette même période.
Cette coïncidence étonnante, cette marque mystérieuse de l'invisible influence qui planait sur toute la contrée, cette preuve toute extérieure, ce prodige moral, ce miracle diocésain, nous semblent faits pour donner à réfléchir aux esprits les plus frivoles. Comment, pendant un aussi longtemps, les criminels ont-ils eu le bras arrêté ? Est-ce une imposture, hallucination ou catalepsie ? Comment le glaive de la justice n'a-t-il pas eu à sévir ? D'où venait cette paix, cette trêve de Dieu, précisément en ce moment ? En dehors de la raison que nous indiquons, nous invitons l'incroyance à essayer de trouver la cause de ce fait surprenant et de cette étrange coïncidence. Elle le tentera vainement.
La reine du ciel avait passé, la reine du ciel avait béni.
Nous arrêtons là les propos d'Henri Lasserre et nous nous souvenons de la fin de notre publication du 19 février dernier :
"Durant la vision, un fait étrange se produisit. Pendant que Bernadette priait, « un tumulte de voix sinistres, paraissant sortir des entrailles de la terre, était venu éclater au-dessus des eaux, du Gave. A ces cris, qui ressemblaient à des menaces, la Dame avait levé la tête et froncé le sourcil en regardant vers la rivière. Sur ce simple mouvement, les voix s'étaient prises d'épouvante et avaient fui dans toutes les directions ».
Il eût été bien surprenant que le diable n'intervînt pas à la scène de l'Annonciation, pour manifester sa rage contre Celle qui, en concevant le Sauveur du Monde, mettait fin à son règne, et dont il était écrit qu'elle lui écraserait la tête de son talon.
A Lourdes, Marie n'a pas même besoin de ce geste triomphant. Un seul de ses regards, terrible comme une armée rangée en bataille, suffit pour mettre l'ennemi en déroute.
Ainsi Notre Dame, sous son identité cachée d'Immaculée Conception, manifesta à quelques personnes sa puissance et à Bernadette la façon dont Elle l'avait exercée, en fronçant les sourcils.
Plus tard, on connut l'influence mystérieuse de cette présence sur toute la contrée. Ce fut pour nous qui connaissons les paroles de Notre Dame le 13 juillet 1917, comme une nouvelle la certitude que ses paroles se réaliseront "Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix."
Oui admirons la puissance que Dieu a donné au Cœur Immaculé de Marie lorsqu'Il est invoqué par le successeur de Pierre en suivant fidèlement la procédure demandée.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
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