Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Rappel du premier message :
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘'A qui embrassera cette dévotion, (Dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois) je promets le salut; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône ! Ainsi s'exprimait Notre Dame à Fatima le 13 juin 1917''.
Les célébrations du centenaire des apparitions de Notre Dame du Rosaire à Fatima sont terminées, mais le message délivré il y a un peu plus de cent ans demeure. Aucune des apparitions de Notre Dame n'a été soulignée par un aussi grand miracle que celui du 13 octobre 1917, annoncé 3 mois à l'avance et ayant eu lieu devant plus de 70 000 témoins.
Ce message se résume en quelques mots : « Assurer son salut, convertir les pécheurs, et obtenir la paix, par la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et l'offrande de nos sacrifices » Cette dévotion est voulue par Dieu et l'élément principal en est la communion réparatrice des premiers samedis du mois annoncé à Fatima et définie plus tard à Pontevedra. En faisant partie de cette communauté, nous nous efforcerons de pratiquer progressivement cette communion réparatrice, pour en faire le sommet, chaque mois, de notre dévotion au Cœur Immaculé de Marie
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement cette demande centrale qui est définie dans le chapitre ‘' Prière ‘' de notre communauté
En effet, nous avons pour but de permettre à chacun de connaître cette dévotion, de la faire sienne, de la répandre, comme demandé à la petite Lucie : ‘' Dieu veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer''. Notre-Dame a demandé plus tard que le pape approuve et recommande le centre de cette dévotion : La communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Pour que le pape effectue cette action, nous avons prié spécialement pour lui, par quatre neuvaines ; la première pour son arrivée à Fatima le 12 mai 2017, la seconde pour le 15 août suivant, (Avec célébration ce jour d'une messe à son intention et celle de tous les priants de notre communauté). La troisième s'est terminée le 14 décembre 2017. Il y avait alors juste 70 ans que Notre Dame apparaissait à l'Île-Bouchard, en Touraine, annonçant: ''Dites aux petits enfants de prier pour la France''. La quatrième pour le 15 août 2018.
Ecoutons la dernière recommandation de St Jacinthe à sa cousine Lucie en quittant son village pour aller mourir à Lisbonne : ‘'Dis à tout le monde que Dieu nous accorde ses grâces par le moyen du Cœur Immaculé de Marie, que c'est à Elle qu'il faut les demander, que le Cœur de Jésus veut qu'on vénère avec Lui le Cœur Immaculé de Marie: que l'on demande la paix au Cœur Immaculé de Marie, car c'est à Elle que Dieu l'a confiée''
Pour les priants qui nous ont rejoint récemment, voici le regroupement de nos publications passées (dates des publications) et à venir
Prière de la communauté
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
SVP Merci de ne pas retirer ma source et invitation. MERCI !
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘'A qui embrassera cette dévotion, (Dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois) je promets le salut; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône ! Ainsi s'exprimait Notre Dame à Fatima le 13 juin 1917''.
Les célébrations du centenaire des apparitions de Notre Dame du Rosaire à Fatima sont terminées, mais le message délivré il y a un peu plus de cent ans demeure. Aucune des apparitions de Notre Dame n'a été soulignée par un aussi grand miracle que celui du 13 octobre 1917, annoncé 3 mois à l'avance et ayant eu lieu devant plus de 70 000 témoins.
Ce message se résume en quelques mots : « Assurer son salut, convertir les pécheurs, et obtenir la paix, par la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et l'offrande de nos sacrifices » Cette dévotion est voulue par Dieu et l'élément principal en est la communion réparatrice des premiers samedis du mois annoncé à Fatima et définie plus tard à Pontevedra. En faisant partie de cette communauté, nous nous efforcerons de pratiquer progressivement cette communion réparatrice, pour en faire le sommet, chaque mois, de notre dévotion au Cœur Immaculé de Marie
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement cette demande centrale qui est définie dans le chapitre ‘' Prière ‘' de notre communauté
En effet, nous avons pour but de permettre à chacun de connaître cette dévotion, de la faire sienne, de la répandre, comme demandé à la petite Lucie : ‘' Dieu veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer''. Notre-Dame a demandé plus tard que le pape approuve et recommande le centre de cette dévotion : La communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Pour que le pape effectue cette action, nous avons prié spécialement pour lui, par quatre neuvaines ; la première pour son arrivée à Fatima le 12 mai 2017, la seconde pour le 15 août suivant, (Avec célébration ce jour d'une messe à son intention et celle de tous les priants de notre communauté). La troisième s'est terminée le 14 décembre 2017. Il y avait alors juste 70 ans que Notre Dame apparaissait à l'Île-Bouchard, en Touraine, annonçant: ''Dites aux petits enfants de prier pour la France''. La quatrième pour le 15 août 2018.
Ecoutons la dernière recommandation de St Jacinthe à sa cousine Lucie en quittant son village pour aller mourir à Lisbonne : ‘'Dis à tout le monde que Dieu nous accorde ses grâces par le moyen du Cœur Immaculé de Marie, que c'est à Elle qu'il faut les demander, que le Cœur de Jésus veut qu'on vénère avec Lui le Cœur Immaculé de Marie: que l'on demande la paix au Cœur Immaculé de Marie, car c'est à Elle que Dieu l'a confiée''
Pour les priants qui nous ont rejoint récemment, voici le regroupement de nos publications passées (dates des publications) et à venir
- Les faits et commentaires, avec les apparitions de l'ange et de Notre Dame (1) : (du 10 février au 27 mars 2017)
- Les compléments du ciel à ces apparitions jusqu'en 1931 : Pontevedra, Tuy, Rianjo (1) (du 31 mars au 19 avril)
- La dévotion Cœur Immaculée de Marie(1) (du 23 avril au 2 mai)
- Trois neuvaines: L'une pour le pape(2) (du 4 au 12 mai), l'autre pour le pape et nous même (du 7 au 15 aout ), l'autre pour le pape du 6 au 14 décembre.
- La pédagogie de Fatima, en 18 publications, la dernière du 7 octobre 2017 (3)
- Le maintien de notre esprit à Fatima, pour nous encourager à persévérer dans cette dévotion. Nous publierons régulièrement, tout au long des mois qui suivront la période du centenaire, des propos des voyants ou de leur famille, ou des considérations sur ces propos, par des auteurs qui se sont penchés sur ces apparitions, ou par une association créée dans le but de faire connaître Fatima et le message de Notre Dame .(4)
- Vous qui venez de prendre connaissance de ces quelques lignes, hâtez le triomphe du Cœur Immaculé de Marie en ayant une grande dévotion à ce Cœur Immaculé. (5)
‘' Ne te décourage pas ; je ne t'abandonnerai jamais : mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu'à Dieu.'' ( Notre dame: 13 juin 1917)
- (1) La source de ces documents est la première partie du livre de Joseph de Belfont, sorti en 2011, que les Nouvelles Editions Latines ont réédité en 2016, ‘'Mystères et vérités cachées du troisième secret de Fatima ‘'. Ce livre est un plaidoyer pour la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
- (2) Première neuvaine inspirée de la publication du Monastère des Bénédictines Camaldules (378 rue Jean-Baptiste Ivaldi 83 500 La Seyne sur Mer.) Ce monastère assure la diffusion du culte au Cœur douloureux et Immaculé de Marie. Sur demande, pour 1€, vous recevrez le texte original de cette publication. Seconde neuvaine en utilisant les textes du site fatima.be pour prier St François et Ste Jacinthe Marto. Cette neuvaine s'est terminée par une messe paroissiale. Elle était destinée à notre saint père le pape, pour qu'il approuve et recommande la communion réparatrice et aussi qu'il renouvelle la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie. De même, pour nous même, pour nous donner la force de commencer ou poursuivre cette communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
- (3) Cette pédagogie a guidé la réalisation de l'album intitulé ‘'Fatima, Marie te confie le secret de son cœur‘'. (Aux éditions Traditions Monastiques 21150 Flavigny sur Ozerain ‘'traditions-monastiques.com.'') Ce document pour enfants est sorti en novembre 2016 ; sa réédition est en cours. Il est préfacé par son éminence le Cardinal Robert Sarah, préfet pour la congrégation du culte divin et la discipline des sacrements. L'équipe qui a conçu l'album alimentera plusieurs publications. Ces publications ont été suspendues pendant la période entourant la seconde neuvaine.
- (4) Principalement celle de ‘'CAP Fatima 2017'', Cette association créée au début de 2015 a bénéficié des encouragements de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon. Avec son site fatima100.fr elle fait connaître et répand la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
- (5) Pour mémoire, une dévotion peut se définir comme l'offrande à Dieu et par Amour pour Lui, de prières, de sacrifices, de communions et si possible de tout son être, en union avec le Cœur Immaculé de Marie pour la réparation des péchés commis et la conversion des pécheurs et de la Russie et pour la paix dans le monde. Le moyen de conserver cette dévotion est le chapelet.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
SVP Merci de ne pas retirer ma source et invitation. MERCI !
Dernière édition par Lumen le Mar 13 Aoû 2024 - 18:15, édité 2 fois
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Reine du Ciel réjouissez vous ! Alléluia,
Le titre est le début du cantique d'allégresse que l'Eglise adresse maintenant 3 fois par jour à la Reine du Ciel. Voici l'ensemble de cette louange :
Reine du Ciel, réjouissez-vous, Alleluia
Parce que Celui dont vous avez mérité d'être la Mère, Alléluia
Est ressuscité comme il l'a dit, Alléluia
Priez Dieu pour nous, Alléluia
Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, O Vierge Marie, Alléluia
Parce que le Seigneur est vraiment ressuscité, Alléluia.
Prions : O Dieu qui par la résurrection de votre Fils Notre Seigneur Jésus Christ avez daigné donner la joie au monde, nous vous supplions de nous accorder, par sa Mère, la Vierge Marie, de parvenir, nous aussi, aux joies de la vraie Vie, par le même Jésus Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.
Cette prière trois fois par jour, remplace l'Angelus jusqu'au dimanche de la Trinité, le 4 juin 2023.
Pendant toute la semaine Pascale, à la messe suivant l'ancien rite extraordinaire, le prêtre rappelle le sacrifice du Christ avec la prière de la "séquence" récitée avant l'évangile :
" Victimae paschali laudes immolent Christiani " dont voici la traduction
À la Victime pascale, chrétiens, offrez le sacrifice de louange.
L'Agneau a racheté les brebis; le Christ innocent a réconcilié l'homme pécheur avec le Père.
La mort et la vie s'affrontèrent en un duel prodigieux. Le Maître de la vie mourut ; vivant, il règne.
« Dis-nous, Marie Madeleine, qu'as-tu vu en chemin ? »
« J'ai vu le sépulcre du Christ vivant, j'ai vu la gloire du Ressuscité.
J'ai vu les anges ses témoins, le suaire et les vêtements.
Le Christ, mon espérance, est ressuscité ! Il vous précédera en Galilée. »
Nous le savons : le Christ est vraiment ressuscité des morts.
Roi victorieux, prends-nous tous en pitié !
Des nouvelles de nos pèlerins en Allemagne, en route vers la Russie, portant une statue de notre Dame de Fatima.
Ils terminent les offices des 3 jours saints à ESSEN, et repartent le 10 avril au matin en direction de Münster.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Notre Dame du Bon Conseil
Image de Notre Dame du Bon Conseil
Cette image miraculeuse est vénérée dans l'église de Génésano en Italie. Et nous donnons ci-dessous la conclusion d'un article complet que vous pourrez retrouver en suivant le lien https://www.aciafrique.org/news/2983/aujourdhui-le-26-avril-nous-celebrons-notre-dame-du-bon-conseil
"Il faut signaler la tendre dévotion que saint Alphonse de Liguori avait pour Notre-Dame du Bon Conseil. La congrégation du Saint-Rédempteur, recueillant ce pieux héritage de son fondateur, rivalise avec les Augustins à qui l'honorera avec plus d'amour. Benoît XIV institua une confrérie en son honneur. Pie VI concéda aux Augustins le privilège d'en faire la fête au 26 avril. Pie IX enfin avait une dévotion très spéciale à Notre-Dame du Bon Conseil. Il fit en 1864 un solennel pèlerinage à Génésano, et il avait toujours devant lui dans son cabinet de travail une copie de la sainte image."
Voici tout d'abord comment sœur Lucie présenta ce second mémoire à Mgr José Da Silva : Elle l'introduisit par une maxime de sainte Paula Frassineti, fondatrice de la congrégation de sainte Dorothée, ou elle avait prononcé ses vœux perpétuels le 3 octobre 1934 en prenant le nom de sœur Marie des Douleurs.
"Volonté de Dieu, vous êtes mon paradis".
Il en a coûté à sœur Lucie mettre par écrit ses souvenirs des apparitions plus de 20 ans auparavant.
"Voici, Ô mon Dieu, la dernière de vos esclaves qui est toute soumise à votre très sainte volonté, et qui vient déchirer le voile de son secret et raconter l'histoire de Fatima tel qu'elle est. Je n'aurai plus le plaisir de savourer seulement avec Vous les secrets de votre amour, mais à l'avenir les autres chanteront avec moi les grandeurs de Votre miséricorde."
I ) Les 3 apparitions silencieuses de l'ange.
En 1915 on me confia la garde de notre troupeau. La nouvelle que je devais commencer ma vie de bergère se répandit rapidement parmi les petits bergers, et presque tous vinrent s'offrir pour être mes compagnons. À tous je dis ‘'oui'', avec tous je m'entendis pour aller à la campagne. Le lendemain, la campagne était couverte de pasteurs et de troupeaux. On aurait dit qu'un nuage la couvrait mais je ne me sentais pas bien au milieu de tant de cris. Je choisis donc parmi eux trois petites filles pour être mes compagnes, et, sans dire rien de plus, je m'entendis avec elles pour aller vers des pâturages du côté opposé. Celles que j'avais choisies étaient : Thérèse Matias, sa sœur Marie-Rose, et Marie Justine. Le lendemain nous allons avec nos troupeaux vers une colline appelée le ‘' Cabeço ‘'. Nous nous dirigeâmes vers le flanc de la colline tourné vers le nord. Et sur le flanc qui se trouve face au soleil naissant, se trouve le rocher dont j'ai déjà parlé à votre Excellence dans l'écrit sur Jacinthe. Nous sommes montés avec nos troupeaux presque jusqu'à la cime de la colline. À nos pieds se trouvait un grand terrain planté d'arbres qui s'étendait jusqu'à la plaine, avec des oliviers, des chênes, des pins, des chênes-verts, etc… Vers plus ou moins l'heure de midi, nous mangeâmes notre repas, après cela j'invitais mes compagnes à réciter avec moi le chapelet, ce qu'elles firent avec plaisir. Nous avions à peine commencé que, devant nos yeux, nous vîmes comme suspendu dans l'air au-dessus des arbres, une figure semblable à une statue de neige que les rayons du soleil rendaient un peu transparente.
- Qu'est-ce que c'est ? demandèrent mes compagnes un peu effrayées.
- Je ne sais pas. Nous continuâmes notre prière, gardant les yeux fixés sur cette figure, qui disparut dès que nous eûmes terminés. Selon mon habitude, je pris le parti de me taire. Mais dès qu'elles arrivèrent à la maison, mes compagnes racontèrent à leur famille ce qui s'était passé. La nouvelle se répandit. Un jour, lorsque j'arrivais à la maison ma mère m'interrogea :
- Écoute, on dit que tu as vu par là-bas je ne sais quoi. Qu'est-ce que tu as vu ?
- Je ne sais pas. Et comme je ne savais pas m'expliquer j'ai ajouté : ‘' Cela ressemblait à une personne enveloppée d'un drap''
- Puis, désirant dire que je n'avais pas pu distinguer ses traits, je dis : ‘' On ne voyait ni ses yeux, ni ses mains.'' Ma mère conclut en disant avec un geste de dédain : ‘' Bétises d'enfants''
Quelques temps après, nous retournâmes avec nos troupeaux au même endroit, et la même chose se reproduit de la même façon. Mes compagnes racontèrent de nouveau l'événement. Après un certain temps, le fait se répéta une autre fois. C'était la troisième fois que ma mère entendait parler de ces choses par des gens du dehors sans que j'en ai dit un seul mot à la maison. Elle m'appela alors, très mécontente et me demanda:
- Voyons ! Qu'est-ce vous dites que vous voyez là-bas ?
- Je ne sais pas maman, je ne sais pas ce que c'est !
Plusieurs personnes commencèrent à se moquer de nous. Et comme depuis ma première communion je restais très souvent absorbée, me rappelant ce qui s'était passé alors, mes sœurs me demandèrent avec un certain dédain : ‘' Mais tu vois encore quelqu'un enroulé '' ?
Ces gestes et ces paroles de dédain m'étaient très sensible, je n'étais habitué qu'à de la tendresse. Mais cela n'était rien. Je ne savais pas ce que le bon Dieu me réservait pour l'avenir.
II Première apparition de l'ange au printemps 1916 .
Pendant ce temps, François et Jacinthe demandèrent et obtinrent, comme je l'ai déjà demandé à Votre Excellence, la permission de mes parents pour commencer à garder leur troupeau. Je laissais donc ces bonnes compagnes et je les remplaçait par mes cousins François et Jacinthe. Nous décidâmes alors d'aller faire paître notre peau sur la propriété de maison et de mes tantes afin de ne pas nous réunir avec les autres pasteurs dans la campagne………..
Nous avons pris notre repas et dit notre chapelet, et je ne sais pas s'il n'a pas été l'un de ces chapelets que, dans notre empressement de jouer, comme je l'ai déjà dit à Votre Excellence, nous récitions souvent en faisant passer les grains et disant seulement : ‘' Ave Maria'' et ‘' Padre Nosso'' . À la fin du chapelet et nous commençâmes à jouer aux petites pierres.
Cela faisait un certain temps que nous étions en train de jouer, et voilà qu'un vent assez fort secoua les arbres et nous fit lever les yeux pour voir ce qui se passait, car la journée était belle. Nous vîmes alors, au-dessus des oliviers, et se dirigeant vers nous, la même figure dont j'ai déjà parlé. Jacinthe et François ne l'avait jamais vu et je ne leur en avais jamais parlé. Au fur et à mesure qu'elle s'approchait, nous distinguions mieux ses traits. Elle avait l'apparence d'un jeune homme de 14 ou 15 ans, plus blanc que la neige, que le soleil rendait transparent comme s'il était en cristal, et d'une grande beauté. En arrivant près de nous, il nous dit : ‘' N'ayez pas peur ! Je suis l'Ange de la paix. Priez avec moi ! ‘' et, s'agenouillant, il inclina la tête jusqu'à terre et nous fit répéter trois fois ces mots : ‘' Mon Dieu je crois, j'adore, j'espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, et ne vous aiment pas ‘'. Ensuite il se releva et nous dit : ‘' Priez ainsi. Les cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications ‘' . Ces paroles se gravèrent de telle manière dans notre esprit que jamais nous ne les avons oubliées. Et depuis lors, nous restions longtemps prosternés, répétant ces prières parfois jusqu'à tomber de fatigue. Je recommandais aussitôt à mes cousins de bien garder le secret et, cette fois ci, grâce à Dieu, ils firent ma volonté.
Terminons cette introduction aux apparitions de Notre Dame à Fatima par une image inhabituelle de sa statue, portée à pied depuis Fatima jusqu'à Moscou, en face d'un crucifix particulier, celui de la ‘'mairie'' de la ville de Münster en Allemagne. Voici l'explication de cette prière et auparavant la prédication silencieuse de cette statue sur sa route.
La statue de Notre Dame de Fatima devant le crucifix de la '' mairie'' de Münster
Cette après-midi, jeudi de Pâques 13 avril, dans les faubourgs de Münster, une dame a couru derrière nous. Toute essoufflée, elle explique qu'elle a vu au loin la Sainte Vierge, comme un signe, car son mari Frank est très malade, tumeur au cerveau. Elle craint pour sa vie. Après quelques échanges, outre les prières que nous ferons pour eux, nous lui proposons de venir rencontrer le prêtre qui nous accompagne pendant quelques jours. Elle est très touchée, car elle désire que son mari revienne à l'Eglise catholique qu'il a quittée. D'autres dizaines de chapelet sont dites pour eux.
Le 15 avril 2023 le responsable spirituel du pèlerinage, venu de France pour l'occasion, nous propose de faire une réparation publique au Rathaus (mairie) de Münster. Pourquoi ? Une réunion du G7 a eu lieu le 3 et 4 novembre 2022 dans la magnifique salle du Rathaus. La croix du Christ, partie intégrale du magnifique mobilier en bois de la salle, a été ôtée pour l'occasion. Le responsable avait téléphoné au maire (CDU) pour s'indigner de cela, et dit que ce scandale public exigeait une réparation publique. Le maire a bafouillé quelques excuses. En ce jour, qui est aussi celui du quatrième anniversaire de l'incendie de Notre Dame de Paris, nous avons été au Rathaus, avec la statue de la Sainte Vierge, et le Père qui nous accompagne a dirigé la prière devant ce même crucifix maltraité par le G7 et le maire de Münster. N'oublions pas la dernière parole de Notre Dame à Fatima "Que l'on cesse d'offenser Dieu qui est déjà trop offensé"
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Dim 16 Juil 2023 - 19:52, édité 1 fois
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
... Saint Joseph … obtenez-moi la grâce de travailler
en esprit de pénitence...
L'image est celle d'un vitrail de la paroisse saint Joseph du diocèse de Nevers
en esprit de pénitence...
L'image est celle d'un vitrail de la paroisse saint Joseph du diocèse de Nevers
Le titre est tiré de la première phrase de la prière du pape Pie X à saint Joseph, modèle des travailleurs.
Cette première phrase complète est ainsi rédigée : ‘' Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés…….Cette prière se poursuit en demandant à notre saint patron honoré ce jour, de travailler de différentes manières : de travailler en conscience ; de travailler avec reconnaissance et joie ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience ; de travailler avec pureté d'intention.
Cette prière nous rappelle que le travail n'est devenu pénible pour l'homme que depuis le péché originel ‘' Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ‘' avait dit Dieu à Adam en le chassant du paradis terrestre. Le fait de demander à saint Joseph d'obtenir comme une grâce particulière de donner un sens surnaturel à notre travail nous fait penser que lorsqu'il est plus pénible certains jours, nous pouvons l'offrir en sacrifice, comme l'a indiqué l'Ange du Portugal à la petite Lucie : ‘' De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice, en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pêcheurs ‘' ( Merveille de la seule Eglise fondée par Notre Seigneur qui nous permet nous associer à la grande réparation que son sacrifice sur la croix a opérée, en offrant à notre tour, comme l'a rappelé l'Ange de Fatima, puis Notre Dame elle-même, que nous pouvons et devons offrir des sacrifices, pour réparer les offenses envers Dieu et le supplier de convertir les pécheurs. )
Voici la prière complète.
- Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés.
- De travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations.
- De travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu.
- De travailler avec ordre, paix, modération et patience sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés.
- De travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux, la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funeste à l'œuvre de Dieu.
- Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche Joseph ! Telle sera ma devise à la vie à la mort. Ainsi soit-il.
Cette prière est une façon de rappeler comment nous devons aborder le moyen d'assurer notre subsistance matérielle sur la terre. Dans son ‘'Principe et Fondement'', St Ignace de Loyola, dans ses exercices nous rappelle que ‘' L'homme est créé pour louer, honorer et servir Dieu Notre Seigneur et, par ce moyen, sauver son âme.'' ‘' Et les autres choses qui sont sur la terre sont créées à cause de l'homme et pour la poursuite que Dieu lui a marqué en le créant. D'où il suit qu'il doit en FAIRE USAGE autant qu'elles le conduisent vers sa fin et QU'IL DOIT S'EN DEGAGER autant qu'elles l'en détournent.''
I Les prières spécifiques de l'Eglise ce jour de saint Joseph artisan:
Les antiennes des vêpres de ce jour sont spécifiques à cette fête
- Dieu artisan du monde, établit l'homme sur la terre pour la travailler et la garder
- Le Christ, Fils de Dieu daigna travailler de ses mains:
- Exerçant avec fidélité son métier de charpentier, saint Joseph donne un admirable et resplendissant exemple de travail
- Il fut le serviteur fidèle, avisé, établi par le maitre sur ses gens
- Joseph artisan très saint, protégez nos travaux
Par contre l'Hymne de ces vêpres est identique à celui de la fête du 19 mars : Voici ce cantique
- À vous, Joseph, les chants des cohortes célestes et le chœur unanime et vibrant des chrétiens, à vous, grand saint, qu'unit un chaste de mariage à la Vierge très glorieuse.
- Lorsque vous la voyez lourde d'un fruit sacré, votre cœur est troublé par le doute et l'angoisse : mais l'ange vous apprend que l'enfant est conçu par le souffle de l'Esprit Saint.
- Vos mains emmaillotaient le Seigneur nouveau-né ; vos pas suivent sa fuite en Égypte lointaine ; et l'ayant à Sion perdu, cherché, trouvé, vous passez des pleurs à la joie.
- Il faut la mort à tous pour être bienheureux, il faut clore sa vie avant d'avoir la palme ; pour vous, déjà la terre est un ciel ou, merveille, vous avez pu jouir de Dieu.
- Daignez nous pardonner, trinité souveraine, et, grâce à saint Joseph, nous accueillir aux cieux, pour qu'enfin nous puissions vous chanter à jamais l'hymne de la reconnaissance. Amen.
II Seconde apparition de l'ange d'après le second mémoire de sœur Lucie (21/11/1937)
Après un certain temps, un jour d'été, alors que nous aurions dû faire la sieste à la maison, nous étions en train de jouer sur le puits que possédaient mes parents, au fond du jardin et qu'on appelait l'''Arneiro''. (Dans l'écrit sur Jacinthe j'ai déjà parlé à Votre Excellence de ce puits). Soudain nous vîmes près de nous la même figure, ou l'Ange, à ce qu'il me sembla. Il nous dit : "Que faites-vous ? Priez, priez beaucoup. Les saints Cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des dessins de miséricorde. Offrez constamment au Très-Haut des prières et des sacrifices''.
- Comment ferons-nous des sacrifices ? Demandais-je
- De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice, en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pêcheurs. Attirez ainsi la paix sur votre Patrie. Je suis son Ange Gardien, l'Ange du Portugal. Surtout acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra.
III Nouvelles de nos pèlerins portant la statue de Notre Dame, de Fatima à Moscou
Extrait du cinquième compte rendu envoyé depuis depuis Hambourg.
Le 17 avril : A l'occasion d'un Ave Maria chanté, nous avons été applaudis d'un jardin. Nous donnons une médaille… nous sommes invités à boire et nous voilà installés autour d'une table avec eau, jus de fruits et snaps… une bonne demi-heure de discussion. Les personnes sont heureuses de cet échange, et nous de leur hospitalité ! La médiation de la Sainte Vierge donne cette étonnante chaleur humaine et cette simplicité des échanges entre parfaits inconnus et pourtant si proches en quelques minutes !
Mardi 18 avril : Diepholz – Schweringhausen (27 km)
Nous commençons dans le froid 7°, rapidement le soleil perce, mais le fond de l'air reste frais. Le chemin était peu agréable, pas de chemin : de la route passante, avec camions, tracteurs, voitures.
Dans cette monotonie, à défaut de distribuer beaucoup de médailles, nous prions à beaucoup d'intentions confiées. Le pèlerin est un homme qui passe et ne s'attarde pas. J'ose dire, dans notre cas et les contacts pris, que nous apportons de la joie. Un lien naturel et spontané se crée ; lien qui fait tant défaut parmi les hommes. Il n'y a aucune défiance vis-à-vis de nous, comme on pourrait s'y attendre face à des inconnus et des étrangers.
Nous sommes heureux de tout cela, et pourtant la fatigue est bien là après un mois de marche. Nous aspirons à un certain repos, et pourtant aucun ne voudrait renoncer à ce que nous vivons. Deo gratias.
Dimanche 23 avril : Messe à Hambourg. Ensuite le soir, retour aux voitures et départ pour notre point d'hébergement de la nuit , la salle paroissiale de « Buchholz in der Nordheide ». Mais nous ne trouvons personne au point de rendez-vous….
Il est 18h50… la fraîcheur tombe. Nous essayons de téléphoner : répondeur… 19h15, nous patientons. Rien. Entre temps, Jean téléphone à quelques amis pour qu'ils prient pour nous, car pour l'instant nous sommes en rade. 19h25… nous étudions nos possibilités d'un plan B. Nous sommes 9 : Camper ? Où ? Hôtel ? Cher ? Revenir sur Hambourg : loin ? 19h30… Nous décidons de frapper à la porte des voisins : l'un à gauche : « Ich weiss nicht… », et l'autre à droite. Une dame seule ouvre, Ruth, qui ne parle que l'allemand et l'espagnol. Alors Lucia, pélerine qui nous a rejoint à Hambourg, dont c'est la langue native, parle avec Ruth qui nous ouvre ses porte, son salon, ses chambres, ses deux salles de bain, sa cuisine… Finalement nous l'invitons à manger avec nous, chez elle ! Deo gratias.
Pendant tout ce mois de mai consacré à Notre Dame, ayons chaque jour une prière particulière à son intention.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘' Réparez leurs crimes, et consolez votre Dieu ''
L'image représente sainte Monique, que l'Eglise fête ce jour dans l'ancien rite extraordinaire (le 27 aout pour l'ancien rite ordinaire). Mère de saint Augustin, elle convertit auparavant son mari qui décéda juste après, elle pria pour la conversion de son Fils ainé qui nous laissa ses pensées profondes dans son livre ‘' Les confessions''. Un jour, un évêque d'Afrique, témoin de sa douleur, lui dit : ‘'Courage, il est impossible que le fils de tant de larmes périsse ! ‘'
Le titre reprend la dernière recommandation de l'Ange du Portugal après qu'il eut donné la communion à Lucie et à ses cousins lors de la troisième et dernière de ses apparitions.
I Vendredi 5 mai : premier vendredi du mois
Si nous le pouvons, soulignons ce jour particulier désigné par Notre Seigneur dans les apparitions de Paray le Monial, en assistant à la messe et en y communiant. Le salut était assuré après 9 communions un premier vendredi, c'est devenu de plus en plus difficile !
II Samedi 6 mai : premier samedi du mois
A la Salette, Notre Dame dira qu'Elle s'était réservée le dimanche et qu'on ne voulait pas le lui donner, pour condamner le travail pendant ce jour consacré à Dieu. A Fatima, Notre Dame se fera très discrète et mettra longtemps pour annoncer la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. Il y eut l'abord une annonce très générale, pendant le mois du Sacré-Cœur, ou Elle confia à la petite Lucie la volonté divine de la faire connaitre et aimer. Puis le mois suivant, mais en gardant cachée pendant quelques années cette information, la précision concernant le rôle de cette dévotion (Sauver les pécheurs), et sa spécificité ; son caractère réparateur. Et 8 ans après, en quoi elle consistait, avec une sorte d'introduction générale par l'Enfant Jésus, puis la dévotion réparatrice à pratiquer cinq mois de suite, (Cinq types d'offenses), chaque premier samedi, le jour par excellence de Notre Dame, (Confession, communion, chapelet, méditation). La récompense en est son assistance au moment de notre mort (ou pour une autre personne). Notre Dame précisa à cette occasion, qu'Elle était consolée lorsque l'on faisait connaitre cette dévotion.
Ce premier samedi, nous nous réparerons les offenses de ceux qui outragent directement la Très Sainte Vierge Marie dans ses saintes images. Nous aurons un peu plus loin, une vue du visage de la statue transportée à pied depuis Fatima jusqu'en Russie. Merci au restaurateur alsacien qui répara la tête de cette statue en juillet 2022 après sa chute au cours d'un violent coup de vent, pendant la traversée du massif central.
A ma connaissance, sur Hozana voici quelques sites vous rappelant cette dévotion réparatrice
* - Avec Marie écrasons la tête du serpent
* - Alliance autour des premiers samedis du mois
III Troisième apparition de l'Ange d'après le second mémoire de sœur Lucie (21/11/1937)
Un jour, nous allâmes faire paître nos troupeaux dans un terrain appartenant à mes parents, qui est situé sur le versant de la colline dont je vous ai déjà parlé et qui se trouve un peu plus haut que les "Valinhos". C'était une oliveraie que nous appellerons nous appelions "Prégueria".
Après avoir pris notre repas nous nous mîmes d'accord pour aller prier à la Grotte qui est située de l'autre côté de la colline. Nous fîmes pour cela un détour sur la pente de cette colline, et il nous fallut escalader quelques rochers qui se trouve en haut de la "Prégueria". Les brebis réussir à passer avec une certaine difficulté.
Dès que nous fûmes arrivés, nous mettant à genoux, le visage contre terre nous nous sommes mis à répéter la prière de l'Ange : "Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime, etc…". Je ne sais combien de fois nous avions répété cette prière lorsque nous vîmes briller au-dessus de nous une lumière inconnue. Nous nous sommes relevés pour voir ce qui se passait, et nous avons revu l'Ange qui tenait dans sa main gauche un calice, sur lequel était suspendu une Hostie de laquelle tombaient quelques gouttes de sang dans le calice. L'Ange laissa suspendu en l'air le calice et s'agenouilla près de nous et nous fit répéter trois fois : "Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférence par lesquelles il est Lui-même offensé. Et par les mérites infinis de Son Très saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs". Ensuite il se releva et prit dans ses mains le calice et l'Hostie. Il me donna la Sainte Hostie, et le sang du calice, il le partagea entre Jacinthe et François en disant : "Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes, et consoler votre Dieu." et se prosternant de nouveau à terre il répéta avec nous encore trois fois la même prière : "Très Sainte Trinité…etc…" et il disparut. Nous sommes restés dans la même attitude, répétant toujours les mêmes paroles. Et quand nous nous sommes relevés nous avons vu qu'il faisait nuit et que c'était l'heure de rentrer à la maison.
Admirons la leçon de catéchisme que nous donne l'Ange dans cette mystérieuse apparitions commandée par Notre Dame, reine des anges. L'Ange se met à genoux et enseigne une prière avant de donner la communion aux enfants. C'est un acte de foi en la présence réelle et permanente de Notre Seigneur dans l'Hostie et le Sang du calice. C'est l'offrande la plus agréable au Dieu Trinitaire, Le Fils mort sur la croix, symbolisé par la séparation du Corps et du Sang. Cette offrande répare les offenses envers Dieu et le fait de communier, répare les crimes des hommes et console notre Dieu trinitaire. Remarquons que l'Ange montra aux enfants qu'il faut prier à genoux avant et après la communion. Lucie, qui avait fait sa première communion 4 ans auparavant grâce au père Cruz, avait l'habitude d'entendre de la part du prêtre de l'église de Fatima qui lui donnait la communion, mais en latin dont elle comprenait parfaitement le sens : "Que le Corps de Jésus garde votre âme pour la vie éternelle" .L'action de grâce de ces derniers fut d'une longueur très inhabituelle, puis qu'elle dura depuis le début de l'après-midi jusqu'au soir. Lucie nous dit dans son quatrième mémoire que c'est François qui remarqua qu'il était temps de rentrer à la maison !
I V Extraits du Compte rendu de la sixième semaine du pèlerinage vers la Russie
Image de gauche: gros plan sur la statue préfigurant la phrase de Notre Dame aux enfants de Fatima le 13 juin 1917 à propos de ceux qui auront pratiqué la dévotion au Coeur Immaculé de Marie : Ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône.
Pour ceux qui se demandent comment se déroule notre hébergement, il faut savoir que la statue de la Ste Vierge est transportée tous les jours. Là où nous finissons notre marche le soir, nous reprenons au même endroit le lendemain. Parfois l'hébergement n'est pas sur place, c'est pourquoi parfois nous avons pour 2 ou 3 jours le même lieu pour dormir.
Mardi 25 avril : Sotdorf – Hambourg (31 km)
Nous avions réservé 2 chambres de 4 dans un petit hôtel…, mais nous n'avons aucune confirmation. Arrivés sur place, après 30 km, les chambres sont prises ! Plan B : Les Jugendherberge (auberges de jeunesse) sont pleines… L'un de nous avait fait connaissance avec une paroissienne d'Hambourg. Celle-ci est interrogée pour savoir où nous pourrions être hébergés. Son beau-fils nous rappelle et offre 2 journées d'hôtel pour notre groupe de 8 pèlerins, et nous demande de prier pour la guérison de son frère. Incroyable ! Au final, la Ste Vierge veille toujours sur ses pèlerins !
Nous sommes toujours en lien spirituel avec nos anciens compagnons, aussi avec tous ceux qui nous ont confié des intentions, et nos familles, et ceux qui pèlerinent spirituellement avec nous et nous soutiennent, même financièrement. Plus d'un mois à se côtoyer finit par arrondir les caractères, nous formons une bonne équipe, chacun apportant ses talents.
Samedi 29 avril : Techau – Rettin (29 km)
Hier soir, nous sommes arrivés chez Brita et son mari Franck qui habitent une très belle maison. Brita est la jacquaire (Ancienne personne ayant fait le chemin de saint Jacques de Compostelle) que nous avons rencontrée en 2021 sur le chemin de St jacques. Nous sommes accueillis comme chez nous et Brita nous met très à l'aise. C'est son expérience de Compostelle qui la rend si accueillante. Nous avons passé une bonne nuit sur des matelas disposés dans 3 chambres. A travers ses créatures le Bon Dieu prend grand soin de nous !
A la pause de midi, les propriétaires de la maison proche de notre arrêt nous offrent spontanément tables et chaises dans leur jardin. Nous avons droit aussi à du café, du thé et des parts de gâteau.
Arrivés à Rettin, bain de pieds dans la Baltique, une première pour tous. Quelques rencontres typiques : dans une ancienne église catholique devenue temple, un couple de Protestants accepte la médaille et un chapelet avec joie. Un Musulman aussi accepte plus tard la médaille en disant : « On se retrouve au paradis » !? Un professeur de français protestant accepte de recevoir la médaille et « d'étudier » la dévotion du chapelet. Enfin, une dame qui reçoit successivement médaille, explications, chapelet, nous embrasse dans sa joie !
Dimanche 30 avril : Rettin – Lensderstrand (11km)
Le soir, nous avons dormi dans des chalets en forme de barils, plutôt confortables, mais tout petits, par contre, aucun endroit pour manger. Il fait 8° à l'extérieur… Comme à la Légion, on se débrouille. Bon… c'est le pèlerinage, comme nous rappelle une tertiaire franciscaine, sœur Marie Lotus, qui cite les paroles de la T.S.V. à Fatima lors de sa première apparition le 13 mai : « Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé et de supplication pour la conversion des pécheurs ? »
Et comme les enfants de Fatima, nous répondons : « Oui, nous le voulons. »
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
…La grâce de Dieu sera votre réconfort.
Statue notre Dame de Fatima devant la Capelinha
Le titre reprend la fin de la phrase de Notre Dame lors de sa première apparition à la Cova da Iria à Fatima. Au début de cette première apparition, c'est la petite Lucie qui prend l'initiative des questions. Lorsque Notre Dame a fini de répondre aux enfants, Elle leur fait une proposition ‘' surprenante ‘', mais qui est dans la droite ligne des enseignements de l'Ange 6 mois plus tôt : ‘' Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ? ‘' Et Lucie spontanément, en son nom et celui de ses cousins qui ont reçu et assimilé le message de l'Ange, répond : ‘'Oui, nous le voulons.''
En effet, à l'été et à l'automne précédent, à deux reprises l'Ange leur a demandé d'offrir des sacrifices (qu'ils choisiront eux même) avec le but de réparer les offenses faites à Dieu et de convertir les pécheurs ; La dernière fois, c'était le sacrifice par excellence, celui de la croix renouvelé sur l'autel que l'Ange leur faisait offrir. Et maintenant, c'est Notre Dame qui va encore plus loin : Elle leur propose leur coopération active au plan divin: Accepter les souffrances que Dieu se propose de leur envoyer avec ces mêmes buts : réparer les péchés qui l'offensent et convertir les pécheurs.
Notre Dame leur annonce alors de nombreuses souffrances associées à un réconfort (appui, consolation, encouragements) apporté par ‘'la grâce de Dieu''. Quelle leçon pour nous : Le fait de supporter en les offrant les ‘'misères'' de la vie permet de recevoir cette grâce divine qui les atténue et nous encourage a les supporter avec patience tout en faisant acte de réparation et de conversion des pécheurs.
La statue de Notre Dame de Fatima devant la Capelinha a été réalisée en 1920 par José Ferreira Thedim. Pour en savoir plus sur cette statue et les 2 autres liées directement aux apparitions, suivre le lien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Voici comment sœur Lucie raconte la première apparition de Notre Dame dans son quatrième mémoire terminé le 8 décembre 1941.
I L'apparition du 13 mai 1917
– Nous étions en train de jouer, François, Jacinthe et moi, en haut de la pente de la Cova da Iria, à construire un mur autour d'un buisson, quand soudain nous vîmes comme un éclair.
– Il vaut mieux retourner à la maison, dis-je à mes cousins, car voici des éclairs, il pourrait venir de l'orage.
– Oh oui !
Et nous commençâmes à descendre la pente, poussant les brebis en direction de la route. En arrivant plus ou moins à la moitié de la pente, à peu près à la hauteur d'un grand chêne-vert qui se trouvait là, nous vîmes un autre éclair et, après avoir fait encore quelques pas, nous vîmes, sur un petit chêne-vert, une Dame, toute vêtue de blanc, plus brillante que le soleil, irradiant une lumière plus claire et plus intense qu'un verre de cristal rempli d'eau cristalline, traversé par les rayons du soleil le plus ardent. Nous nous arrêtâmes surpris par cette Apparition. Nous étions si près que nous nous trouvions dans la lumière qui l'entourait, ou plutôt qui émanait d'Elle, peut-être à un mètre et demi de distance, plus ou moins.
Alors Notre Dame nous dit :
– N'ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal.
– D'où venez-vous, Madame ? lui demandai-je.
– Je suis du Ciel.
– Et que voulez-vous de moi ?
– Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois consécutifs, le 13, à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après je reviendrai encore ici une septième fois.
– Et moi aussi j'irai au Ciel ?
– Oui, tu iras.
– Et Jacinthe ?
– Aussi.
– Et François ?
– Aussi, mais il devra réciter beaucoup de chapelets.
Je me souvins alors de poser une question au sujet de deux jeunes filles qui étaient mortes depuis peu.
Elles étaient mes amies et elles venaient à la maison apprendre à tisser avec ma sœur aînée.
– Est-ce que Maria das Neves est déjà au Ciel ?
– Oui, elle y est. Il me semble qu'elle devait avoir environ 16 ans.
– Et Amélia ?
– Elle sera au purgatoire jusqu'à la fin du monde.
Il me semble qu'elle devait avoir entre 18 et 20 ans.
– Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?
– Oui, nous le voulons.
– Vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.
C'est en prononçant ces dernières paroles (la grâce de Dieu, etc.) qu'Elle ouvrit pour la première fois les mains, et nous communiqua, comme par un reflet qui émanait d'elles, une lumière si intense que, pénétrant notre cœur et jusqu'au plus profond de notre âme, elle nous faisait nous voir nous-mêmes en Dieu qui était cette lumière, plus clairement que nous nous voyons dans le meilleur des miroirs. Alors, par une impulsion intérieure qui nous était communiquée, nous tombâmes à genoux et nous répétions intérieurement : – Ô, Très Sainte Trinité, je vous adore. Mon Dieu, mon Dieu, je Vous aime dans le très Saint Sacrement.
Les premiers moments passés, Notre Dame ajouta :
– Récitez le chapelet tous les jours, afin d'obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.
Ensuite, Elle commença à s'élever doucement, en direction du levant, jusqu'à disparaître dans l'immensité du ciel. La lumière qui l'environnait, semblait lui ouvrir un chemin à travers les astres, ce qui nous a fait dire quelquefois, que nous avions vu s'ouvrir le ciel.
Il me semble avoir déjà dit, dans l'écrit sur Jacinthe ou dans une lettre, que la peur que nous ressentions n'était pas à proprement parler la peur de Notre Dame, mais bien la crainte d'un orage, que nous supposions menaçant et que nous voulions éviter. Les Apparitions de Notre Dame n'inspirent pas la crainte ou la peur, mais seulement la surprise.
Lorsqu'on me demandait si j'avais eu peur et que je disais 'oui', je faisais allusion à la peur que j'avais eue des éclairs et de l'orage que je supposais proche. C'est cela que nous voulions fuir, car nous n'étions habitués à voir des éclairs qu'au moment d'un orage.
Les éclairs n'étaient pas vraiment des éclairs, mais bien le reflet d'une lumière qui s'approchait. C'est parce que nous avons vu cette lumière, que nous disions quelquefois que nous voyions venir Notre Dame, mais Notre Dame Elle-même nous ne pouvions la distinguer dans cette lumière que lorsqu'Elle était déjà au-dessus du chêne-vert. C'est faute de savoir nous expliquer, et pour éviter les questions, que parfois nous avons dit que nous voyions venir Notre Dame, et d'autres fois que nous ne la voyions pas venir. Lorsque nous disions 'oui', nous la voyions venir, nous faisions allusion au fait que nous voyions approcher cette lumière, qui finalement était Elle. Lorsque nous disions que nous ne La voyions pas venir, nous faisions allusion à Notre Dame Elle-même que nous ne voyions que lorsqu'Elle était déjà sur le chêne-vert.
Commentaires :
Que retenir de ces premières paroles de Notre Dame ?
Tout d'abord, Elle rassure : La première parole de l'Ange avait été : "Ne craignez-pas…" Notre Dame dit : "N'ayez-pas peur…"
Ensuite, pour marquer la différence d'univers avec les enfants, elle répond indirectement à Lucie : Elle ne vient pas du Ciel, car Elle est du Ciel. C'est dans la ligne de l'apparition de La Salette ou Notre Dame s'appropriait le rôle de législateur "Je vous ai donné 6 jours pour travailler et je me suis réservé le troisième et on ne veut pas me le donner''
Nous ne saurons jamais pourquoi François seulement, devra dire beaucoup de chapelet pour aller au Ciel promis à Lucie et à Jacinthe et ou Maria das Neves est déjà, quelques semaines après sa mort. Par contre Amélia représente l'extrême, en durée du moins, pour cette purification avant de "Voir Dieu face à face".
Ensuite Notre Dame leur fait cette proposition commentée en début de publication.
Il y a soudain cette lumière divine qui les fit mettre à genoux et adorer la Très Sainte Trinité comme venant d'une impulsion intérieure. Déjà l'Ange avait commencé sa dernière apparition par cette même prière "Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément ……." Cette insistance ne peut qu'être voulue par Notre Dame pour éviter tout propos ambigu sur Dieu comme on l'entend souvent à propos de la valeur identique de toutes les religions. La seule fondée par le Fils de Dieu est la religion catholique et ce Dieu est trinitaire, Père Fils et saint Esprit, ce que nous fêterons le mois prochain.
Notre Dame termine sa présence auprès des enfants avec cette recommandation renouvelée encore 5 fois : "Récitez le chapelet (tercio en portugais, le tiers du rosaire) tous les jours." (Pour obtenir la fin de la guerre ou le frère de Lucie est parti depuis quelques semaines)
II 14 mai : Second dimanche de mai : solennité de sainte Jeanne d'Arc
Dans le cadre de cette solennité, son anneau a été l'objet d'une ostension pour la vénération des fidèles dans la région du Berry.
Ce fut le 6 mai à Fontgombault, puis le 7 à Bourges et Mehun sur Yèvre (ou Jeanne d'Arc résida quelques temps à son retour de Reims) et le 8 dans la ville du Blanc. A Bourges et au Blanc, Mgr Beau évêque de Bourges a célébré une messe pontificale et à Mehun sur Yèvre et au Blanc, il y a eu une procession dans la ville. Pour cette dernière, votre serviteur a apprécié le soin apporté à la préparation avec feuille de chants. Le déroulement était parfait, avec le reliquaire contenant l'anneau de Jeanne, suivi par l'image de Jeanne, en armure avec bannière sur son cheval accompagné de 2 écuyères. Nous étions environ 150 personnes qui ont prié, chanté et honoré Jeanne sous la direction des 3 prêtres du regroupement paroissial. Qu'elle belle journée ou l'anniversaire de l'armistice, en Europe, de la guerre annoncée par Notre Dame le 13 juillet 1917, a été fêté de façon bien inhabituelle.
On peut retrouver un très grand nombre de photos prises en ces 4 lieux de vénération avec le lien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
Rappelons la mission de notre sainte nationale que Mgr Delassus (auteur du livre ‘'La conjuration antichrétienne) a développée dans son ouvrage ‘' La mission posthume de Jeanne d'Arc ‘' : Eviter a la France de devenir protestante si le roi d'Angleterre avait régné sur notre patrie 100 ans plus tard. Jeanne a réalisé ce que Dieu lui avait demandé par '' ses voix''
Dieu avait encore voulu protéger son pays 2 siècles et demi après l'épisode de Jeanne en demandant au roi de France de le consacrer au Sacré-Cœur de son Fils, mais cela n'a pas été fait. Dieu avait voulu éviter au monde une seconde guerre mondiale en consacrant la Russie au Cœur Immaculé de Marie, et en faisant approuver et recommander la dévotion réparatrice à ce Cœur Immaculé. Il l'avait demandé par sa très sainte Mère, mais cela n'a pas été fait !
III 18 mai : Jeudi de l'ascension
Allez dans le monde entier proclamer l'évangile à toute la création. Après la lecture de l'évangile comportant cette recommandation missionnaire, on éteint solennellement le cierge pascal qui symbolisait la présence de Notre Seigneur sur la terre. Il reviendra pour juger les vivants et les morts disons nous chaque jour en commençant notre chapelet quotidien comme l'a recommandé Notre Dame à 6 reprises à Fatima.
IV Extrait du journal de bord du pèlerinage Fatima -Russie : 7 ième semaine
Lundi 1 Mai, fête de St Joseph, patron de notre pélerinage : Lensterstrand – Grossenbrode (RFA, 30 km)
Le chemin choisi suit la côte sur le bord de mer. La distribution de médailles apporte toujours autant de joie. Une petite fille, comme beaucoup d'autres, l'a reçu en disant : « Oh, schöööön ! »
Mardi 2 Mai : Grossenbrode – Puttgarden (RFA, 25 km)
A midi, nous avons l'hospitalité de la « pasteure » de Burg qui nous propose la grande salle de paroisse avec sa cuisine pour notre déjeuner. L'île de Fehmarn est plate, le vent y souffle ; le passage du pont fait tanguer le porteur de la statue de la Ste Vierge. (Notre photo )
Nous recevons chaque jour des intentions de prières. Nous les recommandons toutes, dans notre prière du rosaire, à Notre Dame de Fatima.
Mercredi 3 Mai : Rodby – Sakskoling (Danemark, 30 km)
Premiers autochtones, première distribution de médailles, moitié en allemand, moitié en anglais, et le reste avec moultes gestes (pardon, ça fait un peu plus que 100%...). Résultats en demi-teinte : 1 acceptation pour 3 refus !
Jeudi 4 Mai : Sakskoling – Orehoved (Danemark, 28 km)
Départ de l'église et traversée de la ville. Très rapidement une voiture s'arrête et l'homme nous demande ce que nous faisons. Il nous félicite. Il repart avec des médailles et des chapelets pour lui et sa famille, y compris un frère handicapé ! Puis une dame aperçoit la Ste Vierge et sort pour nous encourager.
L'après-midi on repart sur des petites routes. Un automobiliste s'arrête et nous félicite encore. Puis en fin de parcours, un Monsieur arrête le porteur de la statue. Un de ses amis lui a téléphoné pour lui dire que des Français sont arrêtés au port, mais il n'avait pas le temps de venir nous voir là-bas ! Bernard est un Français demeurant au Danemark depuis 25 ans. Il nous invite à boire et est bien content de parler du pays. Il est baptisé mais ne connaît pas bien sa religion. On lui conseille de prier. Il ne dit pas non.
Vendredi 5 Mai : Orehoved – Bärse (Danemark, 27 km)
Ce soir nous sommes accueillis par Bernard, il a près de 80 ans. Il transforme sa petite maison en un hôtel 5 étoiles pour nous.
Samedi 6 Mai : Bärse – Dalvy (Danemark, 28 km)
Ce matin, en partant, Bernard a les larmes aux yeux, car nous disons la prière « Souvenez-vous » et nous demandons à la Ste Vierge de le bénir. Nous quittons donc Bernard, son beau sourire, son bel accueil, et ce n'est pas sans un pincement de cœur de part et d'autre. La Sainte Vierge a voulu s'arrêter chez lui et pas ailleurs… Nous continuons sur notre chemin à prier pour lui et tous nos bienfaiteurs.
Sur le chemin, très peu de monde croisé et beaucoup de refus. Dans une église protestante, une sculpture de la Ste Vierge couronnée par la Ste Trinité. Etonnant !
Dimanche 7 Mai : Journée de repos à Copenhague (0 km pour la statue de N.D.)
A Copenhague, 5 pèlerins vont nous quitter, mais 2 nouveaux pèlerins s'annoncent pour le 14 mai et après. Moyennant quoi nous serons en capacité suffisante pour faire une bonne incursion en Suède.
En ramenant la statue de la voiture à l'appartement, un SDF qui passe se signe en la voyant. Il repart avec 2 « kits » complets (Médaille, chapelet et ‘'mode d'emploi''), car il en veut un pour sa femme. Il met le chapelet illico autour de son cou !
La ville est très païenne, car tous les commerçants sont ouverts ce dimanche, comme en France de plus en plus , hélas !
Que la Ste Vierge nous bénisse pour la suite du pèlerinage, bientôt à travers la Suède luthérienne !
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
En présence des malheurs qui désolent la France…
Le titre est le début du texte du ''vœu national'' pour la construction d'un édifice dédié au Sacré-Cœur. Le texte complet se trouve en fin de publication.
L'image montre l'intérieur de cet édifice.
Il y a 100 ans, le 20 mai 1923, à l'occasion de la fête de la Pentecôte, était inaugurée l'immense mosaïque ornant l'abside de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Cette publication a un double but :
* - Faire connaitre cette fresque en détaillant les personnages qui la composent
* - Rappeler à cette occasion un des tableaux qu'elle comporte et que nous avons développé dans notre publication du 21 janvier dernier .( Voir le lien sous l'image correspondante)
Mosaïque Sacré-Cœur : vue générale.
C'est en 1911 qu'il fut décidé de confier la décoration de la basilique au peintre très en vue à l'époque : Luc Olivier Merson qui décéda avant la fin de sa réalisation en 1920 et fut remplacé principalement par son élève Marcel Imbs. Cette œuvre mesure 474 m2 et a nécessité des renforcements de la voute pour supporter les 68 tonnes de tesselles en pâte de verre qui la compose. Ce mode de décoration donnait à l'œuvre une grande pérennité.
Mosaïque Sacré-Cœur : Vue centrale
Le christ est debout, les bras ouverts, dévoilant son Cœur …. Il apparait dans la mandorle qui rayonne derrière lui et qui a pour épicentre, le cœur couronné d'épines. Les bras ouverts évoquent la croix avec les plaies des mains.
Mosaïque Sacré-Cœur : Vue de la partie supérieure
Au-dessus du Christ, l'Esprit Saint rayonne Lui aussi, les ailes ouvertes ; il fait le lien avec la dernière mandorle dont on ne voit qu'une partie et dans laquelle apparait Dieu, couronné d'or et de gloire.
Mosaïque Sacré-Cœur : Vue frontale
Autour du Christ, sa mère est debout à sa droite, tandis que saint Michel se tient à sa gauche. Tous deux sont de la même échelle, ils sont les plus grands personnages après le Christ.
Mosaïque Sacré-Cœur : détails de la vue frontale
En plus petits, devant la Vierge, on voit le pape Léon XIII, et devant St Michel, Jeanne d'Arc et la France tendant une couronne.
Les autres parties ne sont plus l'œuvre de Merson, bien que s'inspirant de certaines de ses esquisses. Dans la partie basse de la mosaïque: le terrestre, dans la partie haute: le divin.
Mosaïque Sacré-Cœur : Vue latérale supérieure 1/2
A la droite du Christ, sont représentés les saints et bienheureux de l'Eglise universelle
Les auréoles portent le nom des élus : Pierre, Jean, Paul, Ignace d'Antioche, Agnès, Augustin, Dominique, François d'Assise, Ignace de Loyola, Catherine de Sienne, Rose de Lima, Thérèse d'Avila
Mosaïque Sacré-Cœur : Vue latérale supérieure 2/2
A la gauche du Christ, ce sont les saints de l'Eglise en France qui cheminent dans le ciel : Lazare de Marseille, Marie-Madeleine, Marthe, Denis dont l'auréole reste accrochée sur la tête coupée, Martin, Geneviève, Bernard, Louis, François de Sales, Vincent de Paul, Marguerite-Marie, Jean-Eudes, Madeleine-Sophie Barrat. Ces 3 derniers liés au culte du Sacré-Cœur
Mosaïque Sacré-Cœur : Vue latérale inférieure G
Dans la partie inférieure, entre des arcades, sous le cortège des saints de l'Eglise universelle, trois scènes qui rappellent avec des personnages plus petits, l'institution du culte du sacré-Cœur, avec à Gauche, Clément VII qui institue la fête du Sacré-Cœur, Pie IX qui étend cette fête à toute l'Eglise, Léon XIII (qui tend le globe, consacre le genre humain au Sacré-Cœur; on le voit dans la vue centrale) . Il est suivi par des personnages symbolisant les cinq continents.
Sous le cortège des saints de France, 3 scènes historiques, avec successivement, en partant de la droite de la mosaïque :
Mosaïque Sacré-Cœur : Vue latérale inférieure D : 1/3
La grande peste de Marseille qui en 1720 poussa les autorités politiques et religieuses à prononcer le vœu qui plaçait la ville sous la protection du Sacré-Cœur.
Mosaïque Sacré-Cœur : Vue latérale inférieure D : 2/3
Le vœu de Louis XVI ( voir notre publication du 21 janvier dernier, avec le lien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] où vous trouverez les noms des personnages représentés )
Mosaïque Sacré-Cœur : Vue latérale inférieure D : 3/3
Le vœu national par lequel les autorités religieuses, morales, politiques veulent consacrer la France au sacré-Cœur : Les généraux de Sonis et de Charrette tiennent la bannière, devant eux se tiennent les initiateurs de la basilique, Legentil et Rohaut de Fleury (le rapporteur du projet de loi devant l'Assemblée nationale), enfin on reconnait les 3 cardinaux qui ont présidé à la construction : leurs excellences, Guibert, Richard et Amette.
A la base de cette mosaïque, voir la première image : vue générale, on trouve en latin la formule qui illustre la construction de la Basilique comme un don de toute la France au Cœur du Christ : « Au Cœur Sacré de Jésus, la France fervente, pénitente et reconnaissante ».
Le mot « pénitente », correspond à la reconnaissance du péché des hommes comme source des malheurs et souffrances de l'humanité, et de l'expression du désir de retourner à Dieu.
Le mot « reconnaissante » a été ajouté après la Première guerre mondiale.
Texte du vœu national conduisant au vote de l'assemblée nationale du projet d'utilité publique le 24 juillet 1873 : Ce texte est placé dans la basilique
« En présence des malheurs qui désolent la France et des malheurs plus grands peut-être qui la menacent encore.
En présence des attentats sacrilèges commis à Rome contre les droits de l'Eglise et du Saint Siège, et contre la personne sacrée du vicaire de Jésus Christ.
Nous nous humilions devant Dieu, et réunissant dans notre amour l'Eglise et notre patrie, nous reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtiés.
Et pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l'infinie miséricorde du Sacré Cœur de Notre Seigneur Jésus Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France nous promettons de contribuer à l'érection, à Paris, d'un sanctuaire dédié au Sacré Cœur de Jésus. »
24 mai, fête de Notre Dame Auxiliatrice
Cette fête a été instaurée par le pape Pie VII suite à son premier retour à Rome le 24 mai 1814 après les captivités imposées par Napoléon à Savone puis à Fontainebleau. Peu après, en souvenir de l'aide que Notre Dame lui a apportée pour cette période, il institue la fête de Marie Auxiliatrice qu'il fixe au 24 mai.
Suite à la victoire de Lépante, attribuée à Marie "auxiliaire des chrétiens" le pape Pie V avait ajouté cette invocation aux litanies de Notre Dame de Lorette, (et institué aussi la fête du Rosaire pour le jour anniversaire de cette victoire)
Dans l'ancien rite extraordinaire, la prière de la Collecte de cette messe est ainsi rédigée : "Dieu tout-puissant et bon qui, pour défendre le peuple chrétien, lui avez ménagé d'une manière admirable un perpétuel secours en la bienheureuse Vierge Marie, faites qu'après avoir été soutenus par une telle protection dans les combats de la vie, nous puissions, à l'heure de la mort, remporter la victoire sur l'ennemi malin."
Un très grand défenseur de Notre Dame sous cette invocation fut Dom Bosco qui construisit à Turin en 1865 et en 3 ans, une grande basilique en son honneur et fonda l'ordre des "filles de Marie Auxiliatrices". Cette basilique fut financée à 80% par des dons spontanés de personnes qui avaient été exaucées après avoir sollicité l'aide de Notre Dame Auxiliatrice.
Basilique Notre Dame Auxiliatrice à Turin
Le pape Benoit XVI a demandé que le 24 mai, fête de Marie Auxiliatrice, soit une journée de prière pour l'Eglise en Chine. Le 16 mai 2008, il avait composé une prière à Notre Dame de She Shan, près de Shanghai, seul et premier sanctuaire marial dans ce pays, sanctuaire construit en 1936 et dédié à Marie Auxiliatrice. Cette prière se termine par cette invocation, qui semble s'inspirer directement, dans sa première partie, à celle de l'Ange de Fatima lors de sa première apparition :
Notre-Dame de Sheshan, soutenez l'engagement de tous ceux qui, en Chine, au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu'ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus. Dans la statue qui domine le sanctuaire, vous élevez votre Fils, le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d'amour. Aidez les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour, les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l'Église.
Mère de la Chine et de l'Asie, priez pour nous maintenant et toujours. Amen !
Nouvelles de nos pèlerins : extraits et commentaires du rapport N° 8
A gauche, une partie de l'affiche collée sur la voiture d'accompagnement
Lundi 8 mai : Dalvy – Olby (Danemark, 28 km)
A midi, accueil dans une école. Peu à peu les enfants entre 10 et 12 ans découvrent notre périple, plusieurs sont interloqués et d'autres émerveillés d'un tel parcours « de Fatima à Moscou ». Le dialogue est facile car les enfants parlent tous l'anglais. Distribution de médailles et chapelets (ci-dessus) . La directrice les réunit pour expliquer à tous notre pèlerinage : En résumé : Pour que la Vierge règne sur la Russie, l'Europe et le monde entier. (Fin mai, fête de Marie Reine en rite tridentin). C'est beau de voir l'enthousiasme de tous ces enfants !
Mardi 9 mai : Olby – Ringrbark (29 km)
On distribue toujours pas mal de médailles, chose facile en campagne mais beaucoup de refus en ville. Un couple d'agriculteurs en train de refaire leur clôture est reconnaissant de ce cadeau, ainsi qu'une femme de la République Dominicaine et qui s'appelle Alta Maria. Elle a été catholique mais ne l'est plus, elle se dit pourtant enchantée de notre mission et est très contente du chapelet qu'elle veut reprendre. Notre accueil par les Danois n'est pas toujours chaleureux, mais la plupart du temps bienveillant.
Mercredi 10 mai : Ringrbark – Copenhague (19 km)
Nous entrons dans la ville de Copenhague en suivant le bras de mer. Nous arrivons à la bien modeste cathédrale catholique St Ansgar. Sur les trottoirs nous proposons des médailles souvent acceptées avec le sourire. Serait-ce la première mission de rue au Danemark, depuis la Réforme ?
Jeudi 11 mai : Copenhague – Malmö (13 km, dont 5 en Suède)
Après les départs des 5 pèlerins ayant atteint leur objectif Copenhague pour l'année 2023 (1350 km de marche en presque 2 mois de pèlerinage depuis l'Alsace !), nous voilà en effectif réduit, en attendant du renfort pour le 15. Nous passons directement chez Eric, un catholique qui accueille chaque semaine un prêtre pour la messe (tridentine) célébrée dans son domicile avec plusieurs fidèles de la région. Nous logeons dans une salle au presbytère protestant juste à côté du domicile d'Eric …
Vendredi 12 mai : Région de Malmö (14 km)
Distribution de médailles et chapelets à ceux qui manifestent de l'intérêt pour la statue de la T.S. Vierge Marie que nous portons. Nous rencontrons bien sûr des Suédois, mais aussi des Espagnols, Polonais, Hongrois, des handicapés… Le soir nous logeons chez un Français rencontré sur le chemin, nous insistons pour qu'il vienne nous accompagner et nous ne désespérons pas, car il n'a pas dit non !
Samedi 13 mai et dimanche 14 mai
Jours de repos car anniversaire de l'apparition de Fatima. Ce dimanche nous assistons à une messe tridentine célébrée chaque dimanche à Copenhague à 18h à l'église des Jésuites par un prêtre diocésain âgé. Messe très fréquentée.
Lundi 15 mai
Nous récupérons Xavier à l'aéroport de Copenhague. Nous nous rendons à l'endroit précis à Malmö où nous nous sommes arrêtés vendredi dernier et démarrons à 11h la marche. Comme nous ne sommes que 2 pèlerins pour l'instant, nous marchons tous les 2 pendant 1 heure, puis un de nous fait demi-tour pour chercher la voiture d'accompagnement, et on se retrouve à 13h30. Un peu compliqué, mais faisable. Une église protestante sur notre chemin est ouverte, et Xavier s'assoit au piano qui se trouve dans le cœur pour jouer et chanter l'Ave Maria de Gounod. Les murs de l'église tremblaient de joie… La nuit nous dormons chez une dame hongroise rencontrée à la messe à Malmö.
Mardi 16 mai : Arlov Kyrkhedding – Harlosa (25 km)
En traversant les villages nous avons pas mal de refus mais aussi de belles rencontres, entre autres avec une maman Daniela et sa petite fille Alicia. Daniela accepte avec joie les médailles pour toute la famille, et quand nous apprenons qu'elle est orthodoxe et lui catholique et qu'ils se sont mariés à l'église catholique, elle aura droit au chapelet. Voilà tout un symbole pour notre pèlerinage vers la Sainte Russie pour revenir vers l'Unité entre les Chrétiens, si chère à N.S. Jésus-Christ et sûrement primordiale pour sa Sainte Mère, N.D. de Fatima. Puis nous avons rencontré plusieurs groupes d'enfants avec des encadrants. On propose la médaille miraculeuse au responsable et une fois sur trois il accepte que nous proposions nos médailles aux enfants. Nous sommes logés chez Olivier le Français.
Mercredi 17 mai : Harlosa – Manslunda (31 km)
Nous empruntons des petites routes dont de nombreuses en terre battue. Beaucoup de routes secondaires ne sont pas goudronnées. On n'a pas rencontré beaucoup de personnes, mais nous avons fait 3 bonnes rencontres. Une maman et sa petite fille Sandra, et Ati à qui nous avons donné des médailles pour papa, maman et la fille.
En fin de matinée nous cheminions sur une route de taille moyenne lorsqu'une voiture s'arrête devant nous. Il vient vers nous tout sourire ! Et de nous féliciter et se réjouir de nous voir. Tubion est son nom. Il n'est pas catholique, mais se dit « chrétien », acceptant médaille et chapelet et disant qu'il aime Dieu. Il explique qu'il nous a vus, il a acheté des pâtisseries toutes chaudes qu'il nous a rapportées et offertes. Belle rencontre.
Rien que pour des grâces comme celles-ci notre pèlerinage est un don du Ciel !
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Réjouissons-nous tous dans le Seigneur !
Vitrail de l'église Votive de Vienne (fin XIX) : Marie Reine de l'univers
Ce jour, dans l'ancien rite extraordinaire, l'Eglise fête la bienheureuse Vierge Marie Reine (Fête de la Visitation dans l'ancien rite ordinaire). Dans les 2 cas, Marie est à l'honneur pour conclure le mois qui lui est consacré et ouvrir le mois consacré au Cœur sacré de son divin Fils.
Le titre est le début de la première prière du propre de cette fête et cette prière se poursuit avec ces mots : "Nous célébrons ce jour de fête en l'honneur de la bienheureuse Vierge Marie Reine. Les anges prennent part à la joie de cette solennité, et ils acclament en chœur le Fils de Dieu."
I Fête de Marie Reine
La fête de Marie Reine a été définie par le pape Pie XII, par Encyclique ''Ad Cæli Reginam'' du 11 octobre 1954. En effet, dans les litanies de la sainte Vierge, l'Eglise lui donne les nombreux titres de : Reine des anges, des patriarches, des prophètes, des apôtres, des martyrs, des confesseurs, des vierges, de tous les saints. Et aussi de Reine conçue sans le péché originel, de Reine élevée aux cieux, et encore de Reine du très saint rosaire, et surtout : de Reine de la paix. Souvenons-nous des dernières paroles de Jacinthe à sa cousine Lucie (Que l'on demande la paix au Cœur Immaculé de Marie, parce que Dieu la lui a confiée à Elle !)
Dans l'ancien rite ordinaire, l'Eglise fait mémoire de Marie Reine le 22 août, en suivant l'ordre des méditations des mystères glorieux qui place l'Assomption à la date du 15 aout et le couronnement de la Vierge dans l'octave qui suit. Voici l'extrait du texte de l'encyclique "Ad Cæli Reginam" :
"De longues et mûres réflexions Nous ayant persuadé que si cette vérité solidement démontrée était rendue plus resplendissante aux yeux de tous – comme une lampe qui brille davantage quand elle est placée sur le candélabre – l'Église en recueillerait de grands fruits, par Notre autorité apostolique Nous décrétons et instituons la fête de Marie Reine, qui se célébrera chaque année dans le monde entier le 31 mai. Nous ordonnons également que, ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculée de la Bienheureuse Vierge Marie. C'est là en effet que repose le grand espoir de voir se lever une ère de bonheur, où régneront la paix chrétienne et le triomphe de la religion."
Rappelons que la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de Marie, a été effectuée le 31 octobre 1942 et renouvelée le 8 décembre suivant. Cette consécration a réduit la durée de la seconde guerre mondiale comme l'a écrit sœur Lucie le 28 février 1943 à l'évêque de Gurza : « Le Bon Dieu m'a déjà montré son contentement de l'acte bien qu'incomplet selon son désir, réalisé par le Saint-Père et par plusieurs évêques. Il promet, en retour, de mettre fin bientôt à la guerre. La conversion de la Russie n'est pas pour maintenant ».
II Vendredi 2 juin : premier vendredi du mois du Sacré-Cœur
C'est sur le Calvaire même, que Notre Seigneur manifesta pour la première fois son divin Cœur, à travers la blessure faite à son côté sacré par la lance du soldat.
Le jour de l'octave de la Fête-Dieu (juin 1675), Notre Seigneur découvrant son Cœur à sainte Marguerite Marie lui dit :
« Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu'ils ont pour moi, dans ce Sacrement d'amour ».
III Samedi 3 Juin : Premier samedi du mois
Ce jour que Notre Dame s'est réservée est déjà de retour. Est-ce pour l'un ou l'autre d'entre nous, le premier ou le cinquième de la série qui nous permet de réparer les outrages envers son Cœur Immaculé ? Oui, lorsque nous pratiquons la dévotion réparatrice voulue par Dieu, nous avons en vue, la première fois la certitude de notre salut. Mais les mois passants, cette dévotion nous fait prendre conscience qu'elle répare les offenses envers le Cœur Immaculé de Marie. La récompense que Notre Seigneur accorde à ceux qui réparent de telles offenses envers le Cœur Immaculé de sa Mère est ‘'infinie'' : le salut éternel, un bonheur d'une durée infinie, qui n'a pas de fin. Et en plus nous pouvons en faire profiter une âme en danger de se perdre ! Alors continuons ou commençons ou recommençons cette dévotion voulue par Dieu, en effectuant chaque acte en esprit de réparation : Communion, chapelet, méditation 15 minutes, confession (en principe 8 jours avant ou 8 jours après). Parlons de cette dévotion autour de nous: En plus de réparer les outrages envers le Cœur Immaculé de Marie, nous la consolerons .
Ce premier samedi, nous réparerons les blasphèmes contre l'Immaculée Conception de la Vierge Marie.
IV 3 juin 1858 : Bernadette Soubirous fait sa première communion.
C'était à l'occasion de la fête Dieu ; Notre Dame lui avait demandé le 18 février de venir 15 fois à la Grotte et il manquait cette dernière fois qui arrivera le 16 juillet, en la fête de Notre Dame du Mont Carmel. Cela ne l'empêchait pas de garder toute sa simplicité, sa candeur, son éclatante bonne foi. Voici quelques exemples rapportés dans le livre de Henri Lasserre écrit 10 ans après les apparitions, alors que Bernadette vient de quitter Lourdes pour entrer au couvent des sœurs de la Charité à Nevers. Il introduit ces faits par ces quelques mots :
Au milieu des partis agités et des discussions sans nombres, cette petite enfant, par un privilège inconcevable, inspirait à tous le respect et elle ne fut pas une seule fois en butte à la calomnie. L'éclat de cette innocence était tel, que sa personne ne fût ni atteinte ni attaquée. Une invisible égide (bouclier protecteur) la protégeait.
D'une intelligence très ordinaire en toute chose, Bernadette était au-dessus d'elle-même toutes les fois qu'elle avait à rendre témoignage de l'Apparition. Aucune objection ne la troublait.
- Elle avait des réponses profondes.
Monsieur de Rességuier, conseiller général et ancien député des Basses-Pyrénées, vint la voir : Il était accompagné de plusieurs dames de sa famille. Il se fit raconter les Visions dans le plus grand détail. Lorsque Bernadette lui dit que l'Apparition s'exprimait en patois Béarnais, il se récria :
- Tu ne dis point la vérité, mon enfant ! Le bon Dieu et la sainte Vierge ne comprennent pas ton patois et ils ne savent pas ce misérable langage.
- S'il ne le savais pas, monsieur, répondit-elle, comment le saurions-nous nous-même ? Et s'ils ne le comprenaient pas, qui nous rendrai capable de le comprendre ?
- Elle avait des réparties spirituelles.
- Comment la Sainte Vierge a-t-elle put t'ordonner de manger de l'herbe ? Elle te prenait donc pour une bête ? Lui disait un jour un sceptique.
- Est-ce que vous pensez cela de vous quand vous mangez de la salade ? Lui répliqua-t-elle en souriant finement.
- Elle avait des réponses naïves.
Ce même monsieur de Rességuier lui parlait de la beauté de l'Apparition de la Grotte :
- Était-elle aussi belle que les personnes que voici ? Lui demande a-t-il
Bernadette promena son regard sur le cercle charmant des jeunes filles et des dames qui avaient accompagné le visiteur, puis elle eut comme une moue de dédain :
O ! C'était bien autre chose que tout cela ! Fit-elle
"Tout cela" c'était l'élite de la société de Pau.
- Elle déconcertait les subtilités de l'esprit par lesquelles on cherchait à l'embarrasser.
- Si monsieur le curé vous défendait formellement d'aller à la Grotte, que feriez-vous ? Lui disait quelqu'un.
- Je lui obéirai.
- Mais si vous receviez en même temps de l'Apparition l'ordre d'y aller, que feriez-vous entre ces deux ordres contradictoires ?
L'enfant tout aussitôt, sans hésiter le moins du monde, répondit :
- J'irai demander la permission à Monsieur le Curé.
Un jour, une dame après s'être entretenue avec elle, voulut, dans un mouvement de vénération enthousiaste, assez concevable pour ceux qui ont connu Bernadette, échanger son chapelet de pierres précieuses contre celui de l'enfant :
- Gardez le vôtre, madame, répondit-elle en montrant son modeste instrument de prière. Voici le mien, et je ne veux point le changer. Il est pauvre comme moi et convient mieux à mon indigence.
Un ecclésiastique essaye un jour de lui faire accepter une pièce d'argent. Il refuse, il insiste. Nouveau refus si formel, qu'une plus longue insistance semble inutile. Le prêtre pourtant ne se tient pas pour battu : Prenez, dit-il : ce ne sera point pour vous. Ce sera pour les pauvres, et vous aurez le plaisir de faire l'aumône.
- Faites-la de vos mains à mon intention, monsieur l'abbé : Et cela vaudra mieux que si je la faisais moi-même répondit l'enfant.
Et Henri Lasserre de conclure : La Mère de Dieu, en visitant Bernadette, en lui donnant le rôle d'un témoin des choses divines, en faisant d'elle le centre d'un concours innombrable et comme un objet de pèlerinage, avait protégé, par un miracle plus grand que tout autre, sa simplicité et sa candeur, et elle lui avait fait le don extraordinaire, le don divin de demeurer une enfant.
V Dimanche 4 Juin, premier dimanche après la pentecôte : Fête de la Très Sainte Trinité
L'Eglise fête ce jour la Très Sainte Trinité. C'est le mystère des seuls chrétiens : Le créateur du ciel et de la terre et le fondateur de la seule Eglise du Christ est un seul Dieu en 3 personnes. Nous l'invoquons de nombreuses fois par jour en faisant le signe de la croix. Nous avons été baptisé en son Nom. La messe commence par son invocation et un grand nombre de prières se terminent par un honneur en faveur de ces 3 personnes avec le "Gloire au Père, au Fils, et au saint Esprit"
L'Ange de Fatima apprit aux enfants, à l'automne 1916, cette prière qui commence par : "Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus Christ……"
Lors de la première apparition de Notre Dame à Fatima, Lucie précise qu'illuminé par la lumière envoyée par Notre Dame, "Alors, par une impulsion intérieure qui nous était communiquée, nous tombâmes à genoux et nous répétions intérieurement : – Ô, Très Sainte Trinité, je vous adore. Mon Dieu, mon Dieu, je Vous aime dans le très Saint Sacrement."
Alors, soyons précis et affirmons notre foi : Si nous sommes amenés à désigner Dieu, précisons: Dieu trinitaire; nous désignerons ainsi sans ambiguïté Celui en qui nous croyons, qui est Père, Fils et saint Esprit !
C'est ce dimanche que l'Eglise cesse de prier Notre Dame 3 fois par jour avec le "Regina Cæli" pour le remplacer, avec la même fréquence, par "l'Angelus". C'est la fin de la joie donnée au monde par la résurrection de Notre Seigneur, (Début de la prière qui termine le "Regina Cæli"). Cette prière est remplacée par la supplique adressée à Notre Seigneur à qui nous demandons, par les mérites de Sa passion et de Sa croix, de parvenir à la gloire de sa résurrection.
VI Dimanche 4 juin : (En France : Fête des mères )
Elle fut instituée par le président Auriol en 1950. Donnons un sens chrétien à cet hommage rendu à celles que Dieu associe plus directement au peuplement de son ciel en rappelant cette prière des mamans dans la cuisine, en fin de publication.
VII Jeudi 8 juin Fête Dieu
La solennité de cette fête est célébrée le dimanche qui suit le jeudi, avec dans certains lieux, de belles processions en l'honneur du Saint Sacrement.
C'est à l'occasion de sa première participation à cette fête pour jeter des fleurs au passage du saint sacrement que Jacinthe avait longuement attendu de voir Jésus pour Lui jeter des pétales de fleurs. L'épisode de ‘'Jésus caché'', dont le qualificatif sera souvent repris par sœur Lucie dans ses mémoires, a été raconté dans son premier mémoire terminé le jour de Noël 1935.
C'est Caroline dos Santos, sœur de Lucie, zélatrice du Cœur de Jésus, qui avait obtenu la participation de Jacinthe à cette cérémonie pour jeter des fleurs devant le saint sacrement.
« La cérémonie terminée, ma sœur nous emmena en dehors de l'église et demanda : "Jacinthe, pourquoi n'as-tu pas lancé des fleurs à Jésus ?"
- Parce que je ne l'ai pas vu.
Ensuite elle (me) demanda
- Alors tu as vu l'Enfant-Jésus ?
- Non, ne sais-tu pas enfant Jésus de l'Hostie ne se voit pas ? Il est caché, c'est lui que nous recevons dans la communion.
- Et toi, lorsque tu communies, tu parles avec Lui ?
- Je lui parle
- Mais pourquoi ne le vois-tu pas ?
- Parce qu'il est "caché."
Prière des mamans dans la cuisine
Seigneur, maître des pots, des brocs et des marmites qui sont dans la cuisine et dont j'ai le souci, Je ne puis être, hélas, la sainte qui médite, assise au pied du Maître ou qui brode pour Lui avec de blanches mains la chasuble bénie ; alors que je sois sainte en besognant ici !
Donnez-moi de vous plaire, en ranimant la flamme, en surveillant la soupe, en récurant l'évier. De Marthe j'ai les mains ; que de Marie j'aie l'âme. Quand je lave le sol à genoux sur la dure, Je pense que vos mains ont touché nos souillures et se sont endurcies, exerçant un métier.
De prier longuement, je n'ai pas le loisir. Pourtant, je dis encore : ‘'Réchauffer ma cuisine au feu de votre Amour.'' Que votre paix divine corrige les excès de mon humeur chagrine, et fasse taire aussi mes envies de gémir.
Vous aimez tant, Seigneur, à nourrir vos amis, sur la montagne aux abords du lac ou dans la chambre. Quand je leur servirai le repas que voici, ce sera Vous, Seigneur, qui daignerez le prendre, car c'est Vous que je sers en les servant ici.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
0 Jésus-Christ, Dieu de Clotilde… donnez-moi la victoire,
et je vous adorerai.
et je vous adorerai.
Notre Dame de Lavasina (Le lourdes de la Corse)
Le titre est la supplique de Clovis à la bataille de Tolbiac, ou sur le point d'être vaincu, lui, adorateur de faux dieux, se tourne vers le Dieu de sa jeune épouse chrétienne.
En ce premier samedi du mois ou l'Eglise fête sainte Clotilde (le 3 ou le 4 juin suivant les cas), nous réalisons une publication spéciale pour sur le thème de la ‘'conversion'', en évoquant d'abord la conversion passée de Clovis, puis la conversion du ou des blasphémateurs envers l'image de Notre Dame de Lavasina dont une reproduction sur le port d'Ajaccio a été décapitée le jour de la Pentecôte, enfin la conversion future de la Russie avec des nouvelles de la statue pélerine de Fatima sur les routes de Suède.
Fête de sainte Clotilde et la conversion de Clovis
Nous devons à cette sainte la réalisation de la prophétie de Notre Seigneur lorsqu'il a dit au peuple élu qui allait le rejeter, qu'un autre prendrait sa place. Par sainte Clotilde, chrétienne non arienne, nous devons la conversion du chef du peuple franc qui allait peu à peu vaincre ses ennemis et faire disparaitre l'hérésie arienne qui avait envahie presque toute l'Eglise à cette époque. Le baptême de Clovis marque le début de la gouvernance de Notre Seigneur sur la France, comme l'a rappelé Jeanne d'Arc par la triple donation du 21 juin 1429
Clotilde avait été remarquée par Clovis, roi des Francs. Il avait entendu parler de "l'élégance et la sagesse" de cette jeune fille de la cour Burgonde. Contrairement au reste de la population, elle avait été élevée par sa grand-mère dans le respect des décisions du concile de Nicée, c'est-à-dire qu'il est de foi que le Fils de Dieu est consubstantiel au Père et non pas de même nature que Lui. Clovis, qui croyait à des dieux multiples, la fit demander en mariage. Son premier enfant, Ingomer meurt juste après son baptême en 494. Clovis dit à son épouse : "Si l'enfant avait été voué à mes dieux, il aurait vécu; mais maintenant, il n'a pu vivre parce qu'il a été baptisé au nom de votre Dieu". Et Clotilde de lui répondre : "Je remercie le Dieu Tout-Puissant, créateur de toutes choses, qui a fait à mon indignité l'honneur d'ouvrir son royaume à celui que j'ai engendré. Mon âme n'est pas atteinte par la douleur car, je le sais, enlevé de ce monde dans l'innocence baptismale, mon fils se nourrit de la contemplation de Dieu".
Elle mis au monde un autre fils qui fut baptisé et qu'elle appela ‘'Clodomir''. Elle doit pourtant essuyer encore les reproches de Clovis qui prédit sa mort. Mais "grâce aux prières de sa mère", l'enfant survécut.
Peu après, Sigebert roi des Francs Ripuaires, parent et allié de Clovis, le fit avertir que les Alamans, de concert avec les Suèves, les Boyens et d'autres petits peuples, commençaient à ravager ses États. Clovis voulant le secourir, unit ses troupes à celles du roi de Cambrai, puis ils se dirigèrent ensemble vers la ville de Cologne qu'habitait Sigebert. L'armée de Clovis, composée de Francs et de Gallo-Romains, ne s'élevait pas à plus de vingt-cinq ou trente mille hommes (les soldats romains, conduits par Aurélien (celui que Clovis avait mandaté pour obtenir la main de Clotilde), devenu gouverneur de Melun, étaient presque tous chrétiens). Quant à l'armée des Alamans, elle était forte de plus de cent mille hommes bien disposés au combat. Tout annonçait que la lutte serait terrible et son issue décisive.
Les Alamans s'avancent, qui les arrêtera ? ce n'est pas une poignée de soldats, fussent-ils d'ailleurs braves et aguerris ? ce sera Dieu qui veut triompher par les Francs, parce qu'il veut en faire ses soldats : le gesta Dei per Francos, date de Tolbiac.
La bataille de Tolbiac est donc l'un des plus grands événements de notre histoire. Clovis et Clotilde l'avaient pressenti probablement; et si le guerrier courageux, en consultant son ardeur belliqueuse et celle de ses soldats, allait jusqu'à espérer la victoire, sa sainte épouse, mieux inspirée, élevait ses pensées plus haut et priait le Seigneur, le Dieu des armées, de combattre avec son époux. Avant de le quitter, elle lui renouvela ses sollicitations, lui parla du Christ Sauveur et de l'impuissance de ses idoles ; elle l'assura sans doute, que durant son absence, elle ferait violence au ciel, et par ses larmes et par ses prières.
Clovis rencontra les Alamans à Tolbiac, à Zülpich, une ville de l'ancienne Germanie située près de Cologne (en 496 Ap J.C.). Il divisa son armée en trois corps, voulant laisser aux braves l'honneur de la victoire, et aux lâches, la honte de la défaite. Sigtebert fut placé à gauche, les Gallo-Romains au centre, et les Francs à droite.
Le combat s'engage, et les deux armées manifestent un courage égal; les Germains s'avançaient comme une mer en fureur, et s'efforçaient de renverser la muraille de fer que leur présentaient les soldats de Clovis. C'est alors que la lutte devient inégale; les Romains du centre commencent à faiblir et ce mouvement menace de se communiquer au reste de l'armée. Clovis a mesuré l'étendue du désastre qui se prépare, il se précipitait du côté des Romains quand Aurélien accourt et lui signale le découragement de ses troupes. « 0 roi, lui dit-il, nous n'avons plus qu'un appui, c'est le Dieu de Clotilde »
A cet instant, une révélation soudaine se fait dans l'âme de Clovis : il voit et le néant et l'impuissance de sa religion; puis apparaît à ses yeux la pieuse et douce Clotilde le suppliant d'adorer Jésus-Christ le Rédempteur du monde, le Roi des rois, le Seigneur des armées. Il n'hésite plus; arrêtant son coursier et levant son épée vers le ciel, d'une voix entrecoupée, il s'écrie : « Ô Jésus-Christ, Dieu de ma Clotilde, vous que l'on dit être le consolateur de l'affligé et l'espoir du suppliant, donnez-moi la victoire, et je vous adorerai. » L'armée entend ce cri de foi et d'espérance; les Francs s'en étonnent, mais se sentent déjà plus courageux. Les chrétiens y répondent avec bonheur; ils relèvent leurs armes, et tous ensemble, Francs et Romains, se jettent impétueux dans la mêlée. Les ennemis s'effraient et reculent; c'en est fait, l'enthousiasme divin triomphe, et Clovis est vainqueur.
Clotilde éprouva moins de joie à la nouvelle de cette grande victoire, qu'à celle du serment de son époux sur le champ de bataille.
Quelle fut vive et pénétrante l'expression de sa reconnaissance ! comme elle remercia le Seigneur d'avoir écouté ses prières et de s'être laissé fléchir par ses larmes ! Ce triomphe de sainte Clotilde, l'enseignement que donnent ses vertus, indiquent désormais la nature de la protection qu'elle étend sur ceux qui l'invoquent.
La Providence a confié à deux saints la mission de sauver cette grande âme : saint Vaast conduit son roi aux sources de la vie, et saint Remi est appelé à les faire couler jusque dans son âme; ce roi devra donc à l'un et à l'autre, et la lumière de la foi, et la grâce du baptême.
Sur le point de satisfaire ses désirs de recevoir le baptême dans l'église de Reims, le pontife lui dit : « Courbe ta tête, doux Sicambre, adore ce que tu as brûlé, et brûle ce que tu as adoré ».
Ce même jour, ou peu de temps après, les deux sœurs de Clovis, Alboflède et Landehilde , reçurent aussi le baptême : l'une renonçait au paganisme et l'autre abjurait l'Arianisme.
L'exemple du roi chrétien ne pouvait demeurer sans imitateur. Une partie de ses soldats et de son peuple voulurent partager sa foi et jouir de son bonheur : trois mille hommes se présentèrent au baptême et le reçurent après Clovis. Ce nombre paraît peu considérable et ne laisse pas que de surprendre; mais il nous révèle un fait trop méconnu, c'est que l'Église ne poussa pas le chef des Francs à leur imposer ses croyances, et qu'alors, comme toujours, elle n'employa à leur égard, que la persuasion.
Clovis meurt en 511 et Clotilde se retire à Tours, près du tombeau de saint Martin. Son activité se limite alors à diverses fondations, dont le monastère de Saint-Pierre le Puellier à Tours, dans lequel elle passe les trente dernières années de sa vie. Clotilde meurt le 3 juin 545.
(Merci à Michel T d'avoir préparé le document dont nous avons copié les extraits ci-dessus)
La petite statue de Notre Dame de Lavasina sur le port d'Ajaccio, a été décapitée le jour de la Pentecôte.
Le sanctuaire de Lavasina en Corse abrite un tableau miraculeux et une statue de Notre Dame avec l'Enfant Jésus. Mgr Bustillo, évêque d'Ajaccio pour la Corse a déploré la décapitation d'une copie de la statue en la qualifiant "d'intolérable". Depuis Fatima, nous savons que cet acte a un sens bien plus grave, car c'est une des 5 offenses envers le Cœur Immaculé de Marie et elle nécessite réparation. C'est la cinquième "Les offenses de ceux qui l'outragent directement dans ses saintes images." Et de la conclusion donnée à sœur Lucie par Notre Seigneur à propos de la dévotion réparatrice : "Voilà ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m'a inspiré de demander cette petite réparation, et, en considération de celle-ci, d'émouvoir ma miséricorde pour pardonner aux âmes qui ont eu le malheur de l'offenser. Quant à toi, cherche sans cesse, par tes prières et tes sacrifices, à émouvoir ma miséricorde â l'égard de ces pauvres âmes." Il y a donc 3 actions à engager :
- La réparation que nous joindrons à l'intention réparatrice de ce premier samedi relative à la conception immaculée de la Vierge Marie.
- La demande de miséricorde à Notre Seigneur pour pardonner à cette ou à ces âmes qui ont eu le malheur d'offenser Notre Dame et son Enfant.
- La pratique souhaitée, à réaliser par un de nos priant qui sera disponible à partir de ce samedi, de la dévotion réparatrice offerte pour celui ou ceux qui ont réalisé cet outrage de façon à ce qu'il se convertisse avant l'heure de leur mort
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Cette image de Notre Dame est particulièrement vénérée par les Corses dans ce sanctuaire qu'ils considèrent comme leur ‘' Lourdes'' suite au premier miracle que Notre Dame y opéra, suivi de beaucoup d'autres. Le village de Poretto à 7 Km au Nord de Bastia avait une petite chapelle au lieu-dit Lavasina, appartenant à la famille Danese. Au XVII ieme siècle, un de leur débiteur, ne pouvant payer sa dette, offrit à la famille, en compensation, un tableau d'une Vierge à l'Enfant. Il se trouva qu'en le déballant, la somme due se trouvait jointe au tableau. La famille décida d'en orner la chapelle.
Description : Sur un fond paysagé, la Vierge, de profil, à genoux devant l'Enfant Jésus, étendant le bras gauche pour l'envelopper d'un voile. L'enfant presse sa joue contre celle de sa mère et essaie de grimper sur ses genoux. A l'arrière : Joseph appuyé sur son bâton, Elisabeth la cousine de Marie et son fils Jean-Baptiste enfant, le cousin de Jésus. En 1952, furent apposées les couronnes d'or. C'est une sorte de variante de la sainte famille. En 1883 on fit une statue de procession (On reconnait le geste de Notre Dame couvrant l'Enfant Jésus d'un voile) qui est devenue l'original de la copie qui a été décapitée à Ajaccio..
Le miracle fondateur eut lien en 1675, avec la guérison subite de Sœur Marie, tertiaire franciscaine. Son bateau fut obligé de s'abriter dans l'anse de Lavasina et elle fut déposé dans le petit oratoire de la famille Danese, devant l'image de la Vierge. Là, elle fit chanter par des enfants le Salve Regina et demanda à ce qu'on applique sur ses jambes paralysées un peu de l'huile de la lampe qui brûlait en permanence devant le tableau. Aussitôt, elle se sentit délivrée de son mal, ses jambes retrouvèrent leur vigueur et elle se leva totalement guérie. Les marins stupéfaits furent témoins de ce miracle et les foules commencèrent bientôt à accourir en pèlerinage dans la petite chapelle.
L'évêque de Mariana, Mgr Carlo Fabrizio Giustiniani, dont dépendait Lavasina à cette époque, demanda, après enquête, qu'on en dressa procès-verbal et décida la construction d'une église plus vaste, digne du tableau désormais réputé miraculeux. Les grâces obtenues devant cette sainte image étaient si nombreuses que les pèlerins se mirent à invoquer la Madone de Lavasina sous le titre de « Notre Dame des Grâces ». Le nouveau sanctuaire fut inauguré le 7 septembre 1677, et le lendemain 8 septembre on y célébra pour la première fois la fête de la Nativité de la Sainte Vierge. De ce fait, bien que le tableau ne représente pas l'objet de cette fête, le grand pèlerinage annuel en l'honneur de Notre Dame de Lavasina s'est trouvé fixé à cette date.
Le « miracle de la pluie ». Près d'un siècle plus tard, en 1779, toute la région de Bastia fut touchée par une terrible sécheresse dont les effets se révélèrent vite catastrophiques pour la population. Plusieurs pèlerinages et une grande procession furent organisés depuis la ville jusqu'au sanctuaire de Notre-Dame des Grâces pour implorer l'intercession de la Madone au pied du tableau miraculeux. Une pluie abondante se mit alors à tomber, mettant aussitôt fin au fléau.
Mais des guérisons inexplicables se sont produites aussi à une époque beaucoup plus récente et la mémoire s'en est conservée chez les fidèles. Elles sont attestées par de nombreux ex-voto, remontant jusqu'en 1786, exposés dans le couloir du couvent de Lavasina.
En 1947, après les années difficiles de la Seconde Guerre mondiale où l'on vit affluer de grandes foules au pied du tableau miraculeux, on éleva en ex-voto pour la libération de la Corse, le grand campanile qui abrite un beau carillon de cinq cloches. Conçu à partir des plans prévus à l'origine pour un phare, on dressa à la place de la lanterne la blanche statue de Notre Dame. Tournée vers la mer, « Stella Maris » accompagne de son regard protecteur les nombreux navires qui croisent au large du Cap Corse.
Le couronnement de Notre-Dame de Lavasina. Le 18 mai 1952, après la messe solennelle célébrée sur la place Saint-Nicolas de Bastia où la sainte image avait été transférée, sous la présidence de Mgr Angelo Roncalli, Nonce Apostolique en France et futur pape Saint-Jean XXIII, et en présence des autorités civiles et militaires, d'un clergé nombreux et d'une foule évaluée à environ 50 000 personnes, le tableau miraculeux de Notre-Dame des Grâces de Lavasina reçut officiellement des mains de Mgr Llosa, au nom du Saint-Père, les deux couronnes d'or qui ornent depuis lors les chefs sacrés de la Très Sainte Vierge Marie et de l'Enfant-Jésus. À cette occasion fut notamment chanté le Dio vi salvi regina (l'équivalent du Salve Regina latin), considéré comme l'hymne corse depuis le XVIIIe siècle.
Lavasina aujourd'hui. En 1977, à l'occasion du tricentenaire du sanctuaire et du pèlerinage, le tableau miraculeux, dont les couleurs s'étaient au fil du temps considérablement assombries, fut minutieusement restauré
Extrait du journal de bord des porteurs de la statue de Notre Dame de Fatima en Russie
Jeudi 18 mai (l'Ascension) : Manslunda – Vitaby (Suède, 18 km)
Nous assistons à la messe sur internet. Olivier, notre paroissien français de Malmö marche avec nous. Plusieurs rencontres fructueuses, peu de refus de la médaille. Le contact en campagne est beaucoup plus facile qu'en ville, en plus nous sommes bien aidés par les quelques mots en suédois d'Olivier ! Plusieurs sont très touchés par le cadeau et surpris par notre démarche. Par contre, quand on parle de la Russie, la réaction est universellement négative vis-à-vis des dirigeants russes.
Vendredi 19 mai : Vitaby – Maglehem (21 km)
La distribution des médailles et chapelets est massive. (50 médailles, 12 chapelets) En effet, nous sommes aujourd'hui dans le pont de l'Ascension, et donc nous avons rencontré beaucoup de promeneurs décontractés et disponibles pour recevoir nos cadeaux. A un moment nous avons croisé un groupe qui a reconnu la Ste Vierge de Fatima et qui s'est mis à chanter le cantique de Fatima, mais curieusement ils n'ont pas accepté nos médailles mariales.
Samedi 20 mai : Maglehem – Ahus (23 km)
Depuis l'arrivée de Xavier (Pèlerin de la première heure) et notre entrée en Suède, le fait d'être plus que 2 a changé notre mode opératoire, à savoir que nous privilégions l'apostolat à la distance parcourue. Nous proposons la médaille et nous réduisons la distance parcourue si besoin, sachant qu'un des objectifs de notre pèlerinage est d'apporter la Bonne Nouvelle de la dévotion à la Sainte Vierge en Scandinavie.
Dimanche 21 mai : Pause !
Nous suivons la messe sur internet. Déjeuner avec Olivier, notre Bon Samaritain, puis il nous emmène chez un pasteur protestant sous l'égide de Matts, un Suédois pratiquement traditionnel, mais sa femme a besoin d'une vie de paroisse régulière et donc ils vont aux offices chez le pasteur qui nous accueille ce soir ! Nous dînons avec le pasteur, sa femme, Matts et Olivier, et nous dormons dans les locaux du temple protestant GRACIA de Kristianstad.
La statue de Notre Dame de Fatima trône pendant la nuit au milieu de leur église !
L'Eglise luthérienne de Suède n'est pas opposée au culte de la Ste Vierge, même si, conformément aux écritures, ils ne la considèrent pas comme la « Mère de Dieu », mais comme la mère de Jésus. Mais on leur donne médailles, chapelets et tracts. A la grâce de Dieu
Lundi 22 mai : Ahus – Solvesborg (31 km)
Dès notre départ de marche, nous tombons sur une dame du nom Gunnel qui est enchantée de nous rencontrer, car elle a fait le chemin de St Jacques de Compostelle en partant de Paris.
Ensuite de bonnes touches auprès des jeunes parents d'une Marie, puis d'un couple d'un certain âge, bref, un accueil globalement très positif pour un pays protestant mais qui n'est pas opposé à la dévotion envers Notre Dame !
Mais notre rencontre la plus surprenante fut celle d''une dame d'un certain âge nommée Eva. En fin d'après-midi, vu la chaleur et le peu d'eau emportée, nous avons demandé un verre d'eau à cette personne. Évidemment elle a eu droit à la médaille, et qu'elle ne fut pas notre surprise quand elle nous a annoncé qu'elle est ‘'une pasteure'' en retraite ! Mais elle a tout accepté y compris le chapelet, elle nous annonce qu'elle va tout étudier avec intérêt.
Mardi 24 mai : Solvesborg – Mörrum (21 km)
Rencontre d'un couple en vélo venant d'Allemagne qui s'arrête interloqué par la statue. Enfin en sortant d'un pont nous rencontrons Sophia : en voyant la madone elle fait un grand signe de croix et vient caresser la statue, elle est très émue en recevant la médaille et le chapelet.
Mercredi 24 mai : zéro km
Ce matin nous sommes revenus chez Olivier, après une excursion d'hier soir en retour vers Malmö en partie en voiture pour assister à la messe tridentine célébrée chaque mardi chez Eric. Notre cher Olivier vient de nous annoncer qu'il annulait le pèlerinage de Chartres pour venir avec nous. En remerciement, nous l'aidons à ses travaux chez lui.
Jeudi 25 mai : Morrum – Route No.29 vers Tingsryd (20 km)
On prend le bus pour gagner l'endroit où le pèlerinage s'était arrêté avant-hier, ce qui nous permet de faire de l'apostolat auprès du chauffeur et une partie du car.
En fait, nous nous dirigeons vers un point de chute trouvé par le pasteur de l'autre jour. Et nous sommes accueillis chez Bo (c'est son prénom), fils de diplomate qui a vécu en France, donc francophone. Nous passons la nuit chez lui.
Vendredi 26 mai : Route No. 29 – Tingsryd (31 km)
Bonne nuit chez Bo. Il nous aide à réserver un cabanon au camping de Tingsyrd. On suit une petite route de campagne, mais on ne rencontre que peu de monde.
Samedi 27 mai : Tingsryd - Linneryd (comté de Kronoberg 25 km)
Oliver continue de marcher avec nous. Bonne moisson de médailles, bien que nous rencontrions moins de personnes. Aucun refus.
Demain nous entamerons la dernière semaine suédoise de l'étape 2023, Deo gratias !
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Tu ne le comprends ni ne vois...
Saint Thomas d'Aquin
En ce dimanche ou l'Eglise solennise la fête du saint Sacrement, nous publions 2 textes de saint Thomas d'Aquin et le dernier Compte Rendu 2023 du pèlerinage de la statue de Notre Dame de Fatima vers Moscou.
Le premier texte est celui de la "Séquence" de la messe dite de "la Fête Dieu" que Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), docteur de l'Église, prêtre Dominicain et Saint Patron de l'Enseignement Catholique, a composé à la demande du Pape Urbain IV. Ce texte rappelle les "propriétés" de ce sacrement d'Amour permettant à Notre Seigneur d'être avec nous jusqu'à la fin du monde. Il est en quelque sorte le « Credo du Saint-Sacrement ».
Le titre de cette publication est un extrait du texte "Lauda Sion salvatorem" que nous publions en premier et qui rappelle au fil des strophes:
- Que la messe est le renouvellement du sacrifice du calvaire
"Instruits par ces commandements sacrés, nous consacrons le pain et le vin en victime de salut."
- Qu'il y a transsubstantiation
"C'est un dogme pour les chrétiens que le pain se change en son Corps et le vin en son Sang."
- Que chaque parcelle contient autant que le tout
"Quand le Sacrement est rompu ne te laisses pas ébranler, mais souviens-toi qu'il y a autant sous chaque fragment que dans le tout.''
I Lauda, Sion, Salvatorem, lauda ducem et pastorem, in hymnis et canticis.
Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur par des hymnes et des cantiques.
Autant que tu le peux, tu dois oser, car Il dépasse tes louanges et tu ne pourras jamais trop Le louer.
Le sujet particulier de notre louange, le Pain vivant et vivifiant, c'est cela qui nous est proposé aujourd'hui.
Au repas sacré de la Cène, au groupe des douze frères, Il a été clairement donné.
Que notre louange soit pleine, qu'elle soit sonore ; qu'elle soit joyeuse, qu'elle soit belle la jubilation de nos cœurs.
C'est en effet la journée solennelle où nous fêtons de ce banquet divin la première institution.
A cette table du nouveau Roi, la nouvelle Pâque de la nouvelle loi met fin à la Pâque ancienne.
L'ordre ancien cède la place au nouveau, la vérité chasse l'ombre, la lumière dissipe la nuit.
Ce que le Christ a fait à la Cène, Il a ordonné de le refaire en mémoire de Lui.
Instruits par ces commandements sacrés, nous consacrons le pain et le vin en victime de salut.
C'est un dogme pour les chrétiens que le pain se change en son Corps et le vin en son Sang.
Ce que tu ne comprends pas, ce que tu ne vois pas, la foi vive l'affirme, hors de l'ordre naturel des choses.
Sous des espèces différentes, signes seulement et non réalités, se cachent des choses sublimes.
Sa chair est nourriture, son Sang est breuvage, pourtant le Christ tout entier demeure sous l'une ou l'autre espèce.
Par celui qui le reçoit, il n'est ni coupé ni brisé, ni divisé : Il est reçu tout entier.
Qu'un seul le reçoive ou mille, celui-là reçoit autant que ceux-ci et l'on s'en nourrit sans le détruire.
Les bons le reçoivent, les méchants aussi, mais pour un sort bien inégal : pour la vie ou pour la mort.
Mort pour les méchants, vie pour les bons, vois comme d'une même communion l'effet peut être différent.
Quand le Sacrement est rompu ne te laisses pas ébranler, mais souviens-toi qu'il y a autant sous chaque fragment que dans le tout.
La réalité n'est pas divisée, le signe seulement est fractionné ; mais ni l'état ni la taille de ce qui est signifié n'est diminué.
Voici le pain des anges devenu l'aliment de ceux qui sont en chemin, vrai Pain des enfants à ne pas jeter aux chiens.
D'avance il est annoncé en figures, lorsqu'Isaac est immolé, l'Agneau pascal, sacrifié la manne, donnée à nos pères.
Ô bon Pasteur, notre vrai Pain, Jésus, aie pitié de nous, nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bonheur dans la terre des vivants.
Toi qui sais tout et qui peux tout, Toi qui sur terre nous nourris, fais que, là-haut, invités à ta table, nous soyons les cohéritiers et les compagnons des saints de la cité céleste. Amen. Alléluia.
On a une idée de la foi dans nos villages il y a un siècle ! Enfant j'ai souvenir que le jour de la Fête Dieu, dans mon village au Sud de Lyon à une trentaine de Km d'où la photo ci-dessous a été prise, il y avait encore une procession ce jour particulier. Ne manquez pas d'aller ce dimanche honorer Notre Seigneur si une telle procession a lieu à proximité de chez-vous.
Le second texte de saint Thomas d'Aquin est chanté après la messe du jeudi Saint lorsque le prêtre quitte l'autel et conduit le Saint Sacrement au reposoir ou les fidèle pourront l'adorer jusqu'à minuit, début du Vendredi Saint. Ce texte est repris dans l'hymne des vêpres de la Fête Dieu et qui se termine par le chant du "Tantum Ergo" qui honore le Saint Sacrement à chaque salut.
II La Prière de Saint Thomas d'Aquin au Très Saint-Sacrement
« Pange lingua gloriósi corpóris mystérium » :
Chante, ô ma langue, le mystère de ce corps très glorieux
Et de ce sang si précieux que le Roi de nations
Issu d'une noble lignée versa pour le prix de ce monde.
Fils d'une mère toujours vierge né pour nous, à nous donné,
Et dans ce monde ayant vécu, verbe en semence semé,
Il conclut son temps d'ici-bas par une action incomparable.
La nuit de la dernière Cène, à table avec ses amis,
Ayant pleinement observé la Pâque selon la loi,
De ses propres mains il s'offrit en nourriture aux douze Apôtres.
Le Verbe fait chair, par son verbe, fait de sa chair le vrai pain;
Le sang du Christ devient boisson; Nos sens étant limités,
C'est la foi seule qui suffit pour affermir les cœurs sincères.
Tantum ergo Sacraméntum venerémur cérnui.
Il est si grand, ce sacrement ! Adorons-le, prosternés.
Et antíquum documéntum novo cedat rítui
Que s'effacent les anciens rites devant le culte nouveau !
Præstet fides supplémentum sénsuum deféctui.
Que la foi vienne suppléer aux faiblesses de nos sens !
Genitóri, Genitóque laus et iubilatio,
Au Père et au Fils qu'il engendre louange et joie débordante,
Salus, honor, virtus quoque sit et benedíctio
Salut, honneur, toute-puissance et toujours bénédiction !
Procédénti ab utróque compar sit laudátio. Amen.
A l'Esprit qui des deux procède soit rendue même louange. Amen
III Fin du pèlerinage 2023 de Fatima vers Moscou, Extraits du 10ème compte rendu
Photo de droite : La statue dans la procession de la ville de Växjö en
l'honneur de l'anniversaire des 500 ans de la création de la Suède
Dimanche 28 mai : Linneryd – Lessebo (Suède, 18 km)
Après avoir suivi la messe de 9h sur le portable d'Olivier (manque de mieux), nous reprenons la marche à midi. Pas beaucoup de rencontres, mais très positives.
Lundi 29 mai : Lessebo – Maleras (32 km)
On marche à partir de 10h. Belle rencontre avec une employée de nettoyage qui nous reçoit avec beaucoup d'intérêt. Elle est luthérienne, mais très respectueuse de la Sainte Vierge. Curieux ce protestantisme qui honore Notre Dame ! Elle est très contente du chapelet. Il y a un travail immense pour ramener ce pays au bercail, mais tout est possible. Bonne fin, avec de bons contacts avec 2 familles allemandes très réceptives.
Mardi 30 mai, Ste Jeanne d'Arc : Maleras – lac Île Hindsjon (26km)
Beau temps ensoleillé et petit vent frais idéal pour la marche. On rencontre un homme qui jardine. Il aura droit au kit complet et est très content de nos cadeaux. Il promet de réciter le chapelet ! L'Eglise suédoise, bien que luthérienne, a gardé la dévotion envers la T.S. Vierge Marie, et les personnes rencontrées ne sont pas hostiles à notre démarche, bien au contraire. Il y aurait un vaste chantier de conversion à entreprendre dans ce pays. Le soir même nous faisons connaissance avec l'abbé Sten
Mercredi 31 mai, Ste Marie Reine: Lac Île Hindsjon – Allgunnen (20 km)
Après la messe tridentine, désormais quotidienne pour nous, nous repartons pour reprendre notre marche. Tout de suite nous rencontrons le mari de Rose Marie, du nom Klaus, rencontrée hier au lac. Klaus est très content de nous voir et nous parle de religion. Nous lui conseillons de rencontrer le père qui nous a accueilli et lui donnons ses coordonnées.
Jeudi 1 juin : Allgunnen – arrêt bus Johansdal B (14 km)
Jean (82 ans) veut absolument nous rejoindre de nouveau, pour les derniers km de l'étape 2023. Il nous a accompagné depuis Fatima jusqu'à une partie de l'Allemagne. Il arrivera cet après-midi à 16 heures à la gare d'Askarsam où nous le chercherons avec notre voiture d'accompagnement. Pour la fin de l'étape 2023 nous serons donc 4 marcheurs, Deo gratias
Vendredi 2 juin : Arrêt de bus Johansdal B – chemin de forêt (19 km)
Sur le chemin on rencontre un camping-car avec 4 Allemands à bord : Florent le père, la mère, Sam avec des cornes noires dans le nez et sa sœur. Bon échange, et quand on donne le chapelet, on apprend qu'ils sont catholiques et qu'ils ont des chapelets, mais chez eux, et on leur conseille de le réciter tous les jours. Mais ce n'est pas gagné ! Les deux filles regardent avec intérêt le livret du chapelet. Bonne pioche ! Jean a réussi à nous louer un bungalow en bord de mer, avec cuisine et douche.
Samedi 3 juin : Chemin de forêt – Högetorp, au nord d'Oskarshamn (19 km)
Premier samedi du mois, on va à la messe avec communion. C'est cela ce que N.D. a demandé à Fatima, ensemble avec la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé. La 1ère partie incombe donc à nous-mêmes (dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois). On rencontre peu de monde, donc moins de distribution de médailles. Après la pause-déjeuner, on croise une cycliste à l'arrêt, on pourra lui dire de prier le chapelet.
Dimanche 4 juin : sur place (0 km)
Messe à 11h. Nous sommes une dizaine de fidèles dans la petite chapelle. Nous faisons connaissance avec une famille d'origine polonaise dont les enfants ont fait le pèlerinage de Chartres. Ensuite, nous nous rendons dans la baie où sont arrivées les reliques de Ste Brigitte de Suède en 1347. On arrive même à trouver le seul calvaire de Suède, enfin le premier que l'on rencontre, qui marque l'arrivée de reliques. Puis nous allons visiter l'église de Älems où les reliques sont passées. Nous avons la chance de pouvoir la visiter, car un organiste s'entraîne. Gaspard est son nom. Il parle français. Il est protestant et joue du Bach, mais il accepte sans réserve le kit complet, chapelet compris, dans une église protestante de toute beauté, avec un autel dos au peuple, mais sans tabernacle, et une belle chaire, un beau banc de communion, et en plus une magnifique statue de N.D. Un bon après-midi !
Nous avons aussi appris que lesdites reliques sont arrivées au monastère fondé par Ste Brigitte à Vadstena, et nous prendrons demain cette direction afin d'y passer lors de l'étape 2024, pour y prier et gagner quelques grâces supplémentaires pour nous-mêmes, nos familles, nos soutiens et nos pèlerins spirituels.
Lundi 5 juin : Högetorp – Kristdala (18 km)
Aujourd'hui c'est la dernière journée de marche pour cette année, et fin provisoire dans l'église de Kristdala, village catholique au 12e siècle d'où le nom.
Après la messe du matin, nous recommençons la marche à 11h45. Beau soleil, chaud et donc beaucoup de moustiques et peu de rencontres, donc peu de distribution de médailles. Vers 16h quand on fait la pause pique-nique, nous nous trouvons devant une installation de baignade avec plusieurs familles. Bonne distribution, carton plein ! Ensuite on termine les 6 derniers km du pèlerinage Fatima-Russie pour l'année 2023 vers 19h. Deo gratias !
Mardi 6 juin : sur place (0 km)
Fête nationale en Suède. On fête le 500ème anniversaire de la fondation étatique de la Suède. Pour l'occasion, les Catholiques de tradition de Suède organisent une procession à Växjö, en l'honneur de St Siegfried, avec une belle statue du Saint portée à travers la ville, de la cathédrale à l'église St Michel où une messe en rit « extraordinaire » est célébrée à 13 h avec diacre et sous-diacre. Nous y avons trouvé bon accueil, portant la statue de N.D. de Fatima au milieu de la procession et en bonne place dans l'église, invités par les fidèles d'Oskarshamn. Le soir sur place était très animé, avec un bon dîner et des chants en l'honneur du roi de Suède…
Bref, pour nous c'était une belle fin de l'étape 2023. Si nous terminons l'étape 2024 d'une façon similaire, notre prière aura été entendue au Ciel. Dès demain matin nous commencerons le retour vers la France.
Merci à tous ceux qui nous ont accompagnés, matériellement et surtout spirituellement. En attendant l'année 2024, prions pour que le dessein de N.D. de Fatima concernant la Russie s'accomplisse !
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Attitude de Notre Dame de Fatima le 13 juin 1917
Le titre est extrait des paroles de Notre Dame précisant la façon selon laquelle Dieu s'occupera des âmes qui pratiqueront la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
I 13 juin : anniversaire de la seconde apparition de Notre Dame à Fatima le 13 juin 1917
Voici le récit de sœur Lucie dans son quatrième mémoire.
Après avoir récité le chapelet avec Jacinthe, François et d'autres personnes qui étaient présentes, nous vîmes de nouveau le reflet de la lumière qui s'approchait (ce que nous appelions éclair) et, ensuite, Notre Dame, sur le chêne-vert, tout comme au mois de mai.
– Que voulez-vous de moi ? – demandai-je.
– Je veux que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous disiez le chapelet tous les jours et que vous appreniez à lire. Ensuite, je vous dirai ce que je veux.
Je demandai la guérison d'un malade.
– S'il se convertit, il sera guéri durant l'année.
– Je voudrais vous demander de nous emmener au ciel
– Oui, Jacinthe et François, je les emmènerai bientôt mais toi, tu resteras ici pendant un certain temps. Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et de me faire aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. (Ici, Lucie, peut-être dans son empressement, omet la fin du paragraphe qui, dans d'autres documents, dit ceci : "A celui qui l'accepte (la dévotion au Cœur Immaculé de Marie), je promets le salut, et ces âmes seront aimées de Dieu, comme des fleurs placées par moi pour orner Son Trône"
– Je vais rester ici tout seule ? demandai-je avec peine.
– Non, ma fille. Tu souffres beaucoup ? Ne te décourage pas, je ne t'abandonnerai jamais ! Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu'à Dieu.
Ce fut au moment où Elle prononça ces dernières paroles qu'Elle ouvrit les mains et nous communiqua, pour la seconde fois, le reflet de cette lumière immense. En Elle, nous nous vîmes comme submergés en Dieu. Jacinthe et François paraissaient être dans la partie de cette lumière qui s'élevait vers le Ciel, et moi dans celle qui se répandait sur la terre. Devant la paume de la main droite de Notre Dame se trouvait un cœur, entouré d'épines qui semblaient s'y enfoncer. Nous avons compris que c'était le Cœur Immaculé de Marie, outragé par les péchés de l'humanité, qui demandait réparation.
Voici, Excellence, ce à quoi nous faisions allusion lorsque nous disions que Notre Dame nous avait révélé un secret en juin. Notre Dame ne nous avait pas demandé encore cette fois-là de garder le secret, mais nous sentions que Dieu nous y poussait.
Quelques réflexions sur cette apparition.
- Quelle journée mémorable pour le monde. Dieu confie à Notre Dame l'annonce de sa volonté de répandre dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de la mère de son Fils. Il choisit pour le faire le mois que l'Eglise consacre au Sacré-Cœur de Jésus et charge une fillette de 10 ans de cet apostolat. C'est le début de cette très longue progression vers le triomphe de ce Cœur Immaculé ou l'Eglise placera cette dévotion à côté de celle rendue au Sacré-Cœur de Jésus.
- Pour la seconde fois, Notre Dame demande de réciter le chapelet tous les jours !
- Pour la première fois, Lucie se fait la porte-parole d'un malade. Sa guérison prochaine est liée à la conversion de ce dernier !
- Notre Dame annonce la mort prochaine des cousins de Lucie. "je les emmènerai bientôt" Effectivement Notre Dame se fait toute proche à la mort de François puis de Jacinthe. A défaut d'être présente à notre mort, prions la tous les jours ‘'maintenant et à l'heure de notre mort''.
- Quel réconfort pour la pauvre Lucie : Savoir que Notre Dame ne l'abandonnera jamais. Qu'elle sera réconfortée en trouvant refuge dans le Cœur Immaculé de Marie.
- Pour la première fois également, Notre Dame nous montre son Cœur ; Elle ne le fait pas directement, mais en immergeant les enfants dans une lumière divine ! C'est un cœur de chair, et Elle le montre devant la paume de sa main droite. Un peu comme Notre Seigneur pour la première fois à Paray le Monial à sœur Marguerite Marie Alacoque "Il lui montre d'abord ce Cœur Sacré, dans un trône tout de flammes, plus rayonnant qu'un soleil, portant la plaie ouverte par la lance du soldat, environné d'épines et surmonté de la Croix" Notre Dame montre aux enfants son Cœur Immaculé ; il est douloureux car entouré d'épines ! Que signifie ce geste, cette séparation physique ? Veut-Elle différentier le vocable habituel sous lequel l'Eglise la prie, du nouveau vocable auquel Dieu va donner un tel pouvoir et que Notre Dame révèlera le mois suivant : Le pouvoir de convertir au catholicisme tout un pays, bien délimité et chrétien orthodoxe : La Russie !
"Nous avons compris que c'était le Cœur Immaculé de Marie, outragé par les péchés de l'humanité, qui demandait réparation." Pourtant c'est seulement à l'apparition de juillet, juste avant de leur communiquer le secret, que Notre Dame précisera que l'offrande des sacrifices qu'Elle leur recommande de faire sera "…. en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie".
Le 25 décembre 1925, à Pontevedra, en révélant la teneur de la dévotion réparatrice, Notre Dame renouvellera ce geste, mais de façon un peu différente; "La Très Sainte Vierge mit la main sur son épaule et lui montra, en même temps, un Cœur entouré d'épines qu'elle tenait dans l'autre main"
Lucie avait de quoi être découragée d'apprendre que ses cousins, allaient bientôt aller au ciel et qu'elle venait d'être chargée d'une mission divine. En effet, depuis 1 mois elle était soumise aux sarcasmes de sa mère et de ses sœurs comme le montre le texte ci-dessous :
Extrait du second mémoire de sœur Lucie terminé le 21 novembre 1937.
Votre Excellence sait bien aussi comment ma mère fut informée des évènements et les efforts qu'elle fit pour m'obliger à dire que j'avais menti. Les paroles que nous dit la Très Sainte Vierge ce jour-là et que nous avions décidé de ne jamais révéler, sont celles-ci : Après nous avoir dit que nous irions au Ciel, Elle nous demanda : – Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et en supplication pour la conversion des pécheurs ?
– Oui, nous le voulons, fut notre réponse.
– Vous allez donc avoir beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.
Le 13 juin, on célébrait dans notre paroisse la fête en l'honneur de Saint-Antoine. Nous avions l'habitude, ce jour-là, de conduire les troupeaux très tôt le matin dans les pâturages. A neuf heures nous les renfermions dans la bergerie pour aller à la fête. Ma mère et mes sœurs, qui savaient combien j'aimais ces fêtes, me dirent alors :
– Nous allons voir si tu vas laisser la fête pour aller à la Cova da Iria pour parler avec cette Dame !
Ce jour-là, personne ne me parla. On se comporta à mon égard comme si l'on disait : « Laissons ! Nous allons voir ce qu'elle va faire !»
Je conduisis alors mon troupeau dès l'aurore, avec l'intention de l'enfermer à neuf heures dans la bergerie, d'aller à la messe de dix heures et, ensuite, de me rendre à la Cova da Iria. Mais peu après le lever du soleil, mon frère vint m'appeler pour que je rentre à la maison, car plusieurs personnes se trouvaient là et désiraient me parler. Il resta alors avec le troupeau et je vins voir ce qu'on me voulait.
C'était quelques hommes et quelques femmes qui venaient des villages de Minde, du côté de Tomar, de Carrascos, de Boleiros (soit à environ 25 km de Fatima), etc... et qui voulaient m'accompagner à la Cova da Iria. Je leur dis qu'il était encore trop tôt, et je les invitai à venir avec moi à la messe de huit heures. Ensuite je revins à la maison. Ces bonnes gens m'attendaient dans la cour, à l'ombre des figuiers.
Ma mère et mes sœurs maintenaient leur attitude de dédain, qui en réalité m'était plus sensible et me coûtait autant que les insultes. Vers onze heures, je sortis de la maison, je passai par la maison de mon oncle. Jacinthe et François m'attendaient et nous partîmes pour la Cova da Iria, dans l'attente du moment désiré. Beaucoup de monde nous suivait et nous posait mille questions. Ce jour-là, je sentais une profonde amertume. Je voyais ma mère affligée. Elle voulait à tout prix m'obliger, comme elle disait, à confesser mon mensonge. J'aurais voulu la satisfaire, mais je n'en trouvais pas la manière sans mentir. Elle avait inculqué à ses enfants dès le berceau, une grande horreur du mensonge et punissait sévèrement ceux qui en disaient.
Elle disait : "J'ai toujours réussi à ce que mes enfants disent la vérité, et pourrais-je maintenant, laisser passer une telle chose à la plus jeune ? Si c'était encore une petite chose ! Mais un mensonge comme celui-là, qui trompe déjà tant de gens !"
Après toutes ces lamentations elle se tournait vers moi et me disait :
"De deux choses l'une, ou tu vas détromper ces gens en avouant que tu as menti, ou je t'enferme dans une chambre où tu ne pourras même pas voir la lumière du soleil. A tant de chagrins, il fallait que vienne s'ajouter encore une chose comme celle-là".
Mes sœurs prenaient le parti de ma mère et, autour de moi, régnait une atmosphère de véritable dédain et de rejet. Je me souvenais alors des temps passés et je me demandais en moi-même : ‘'Où est la tendresse que ma famille avait pour moi il n'y a pas si longtemps ?'' Mon unique soulagement était dans les larmes que je versais devant Dieu, en Lui offrant mon sacrifice.
Or, ce jour-là, la Très Sainte Vierge, comme si Elle avait deviné ce qui se passait, en dehors de ce que j'ai déjà raconté ailleurs, me dit :
« Tu souffres beaucoup ? Ne te décourage pas ! Je ne t'abandonnerai jamais ! Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira à Dieu ».
Lorsque Jacinthe me voyait pleurer, elle me consolait en me disant :
– Ne pleure pas ! Ce sont sûrement les sacrifices annoncés par l'Ange. Aussi, c'est pour lui faire réparation et pour convertir les pécheurs que tu souffres. (Fin de citation)
II 16 juin : Fête du Sacré-Cœur de Jésus
C'est une des demandes de Notre Seigneur à sainte Marguerite Marie : Célébrer une fête en l'honneur de son Cœur Sacré, le vendredi qui suit l'octave de la fête de son Corps.
Notons le parallèle entre Marguerite Marie et la petite Lucie :
- A l'une Notre Seigneur a dit, il y a près de 350 ans le 27 décembre 1673 : « Mon divin Cœur, lui dit-il, est si passionné d'amour pour les hommes et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen »
- A l'autre : "Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et de me faire aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé."
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Sam 9 Déc 2023 - 19:38, édité 1 fois
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Très doux Jésus, vous avez répandu sur les hommes
les bienfaits de votre charité
les bienfaits de votre charité
Un vitrail représentant Notre Seigneur montrant son Cœur Sacré à sainte Marguerite Marie Alacoque.
En ce jour (vendredi qui suit l'octave de la fête Dieu) l'Eglise fête le Sacré-Cœur de Jésus.
Le pape, Pie XI publia le 8 mai 1928 l'encyclique ‘'Miserentissimus Redemptor'' à la fin de laquelle il demanda que chaque année, à l'occasion de cette fête, que l'on récite la prière qui commence par le titre de cette publication. Nous donnons ci-dessous le texte complet de cette prière, et on peut aussi avoir le texte complet de l'encyclique en utilisant le lien :
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Les différents paragraphes de l'encyclique ont des titres qui facilitent la lecture de ce document pontifical datant de bientôt un siècle. Cette encyclique fut publiée à peine plus d'un an avant la demande de consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie dont le 13 juin dernier était l'anniversaire il y a 94 ans à Tuy.
L'état des persécutions dans le monde et (particulièrement en Russie ?) est rappelé dans l'extrait de cette encyclique rapporté ci-dessus
C - Nécessité actuelle de la réparation (au Sacré-Cœur de Jésus)
– L'Église persécutée
A quel point cette expiation, cette réparation sont nécessaires, surtout de nos jours, on le comprendra sans peine, comme Nous le disions au début, en considérant d'un regard le monde plongé dans le mal. De partout, en effet, montent vers Nous les gémissements des peuples dont il est vrai d'affirmer que les chefs ou les gouvernants se sont dressés et ligués contre le Seigneur et son Église. En ces pays, tous les droits, divins ou humains, se trouvent confondus. Les églises sont abattues, ruinées de fond en comble, les religieux et les vierges consacrées sont expulsés de leur demeure, livrés aux insultes et aux mauvais traitements, voués à la famine, condamnés à la prison, des multitudes d'enfants et de jeunes filles sont arrachés du sein de l'Église leur mère; on les excite à renier et à blasphémer le Christ; on les pousse aux pires dégradations de la luxure; le peuple entier des fidèles, terrorisé, éperdu sous la continuelle menace de renier sa foi ou de périr, parfois de la mort la plus atroce. Spectacle tellement affligeant qu'on y pourrait voir déjà l'aurore de ce début des douleurs que doit apporter l'homme de péché s'élevant contre tout ce qui est appelé Dieu ou honoré d'un culte.
Auparavant, voici l'hymne des vêpres de la fête du Sacré-Cœur
Voici comment la cohorte orgueilleuse et cruelle de nos crimes a blessé le Cœur innocent d'un Dieu qui ne méritait rien de tel !
La lance brandie par le soldat, ce sont nos péchés qui la dirigent, et le fer de la pointe cruelle, la faute mortelle l'aiguise.
Du Cœur percé naît l'Église, unie au Christ : C'est la porte placée sur le côté de l'arche pour le salut du genre humain.
De lui découle une grâce sans fin, comme un fleuve aux sept bras, pour que nous y lavions nos robes dans le sang de l'Agneau.
C'est une honte de revenir aux crimes qui blesseraient ce Cœur bienheureux : Attisons plutôt dans nos cœurs les flammes, indice de l'amour.
Jésus, dont le Cœur répand l'amour, à Vous soit la gloire, ainsi qu'au Père et à l'auguste Esprit, dans les siècles éternels. Amen.
Prière associée à l'encyclique de Pie XI sur le Sacré-Cœur
Très doux Jésus, vous avez répandu sur les hommes les bienfaits de votre charité, et leur ingratitude n'y répond que par l'oubli, le délaissement, le mépris. Nous voici donc prosternés devant votre autel, animés du désir de réparer, par un hommage spécial, leur coupable indifférence et les outrages dont, de toutes parts, ils accablent votre Cœur très aimant.
Cependant, nous souvenant que nous-mêmes, nous nous sommes dans le passé rendus coupables d'une si indigne conduite, et pénétrés d'une profonde douleur, nous implorons d'abord pour nous-même votre miséricorde. Nous sommes prêts à réparer, par une expiation volontaire, les fautes que nous avons commises, tout prêts aussi à expier pour ceux qui, égarés hors de la voie du salut, s'obstinent dans leur infidélité, refusant de vous suivre, vous, leur Pasteur et leur Chef, ou, secouant le joug si doux de votre loi, foulent aux pieds les promesses de leur baptême.
Nous voudrions expier pour tant de fautes lamentables, réparer pour chacune d'elles : désordres de la conduite, indécence des modes, scandales, corrupteurs des âmes innocentes, profanation des dimanches et des fêtes, blasphèmes exécrables contre vous et contre vos Saints, insultes à votre Vicaire et à vos prêtres, abandon et violations odieusement sacrilèges du divin Sacrement de votre amour, péchés publics enfin des nations qui se révoltent contre les droits et l'autorité de votre Église.
Que ne pouvons-nous effacer de notre propre sang tant d'offenses ! Du moins, pour réparer votre honneur outragé, nous vous présentons cette même satisfaction que vous avez offerte à votre Père sur la Croix et dont vous renouvelez l'offrande, chaque jour, sur l'autel ; nous vous la présentons, accompagnée de toutes les satisfactions de la Très Sainte Vierge votre Mère, des Saints, des chrétiens fidèles. Nous vous promettons, de tout notre cœur, autant qu'il dépend de nous et avec le secours de votre grâce, de réparer nos fautes passées, celles de notre prochain, l'indifférence à l'égard d'un si grand amour, par la fermeté de notre foi, la pureté de notre vie, la docilité parfaite aux préceptes de l'Évangile, à celui surtout de la charité. Nous vous promettons aussi de faire tous nos efforts pour vous épargner de nouvelles offenses et pour entraîner à votre suite le plus d'âmes possible.
Agréez, nous vous en supplions, ô très bon Jésus, par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie Réparatrice, cet hommage spontané d'expiation ; gardez-nous, jusqu'à la mort, inébranlablement fidèles à notre devoir et à votre service, accordez-nous ce don précieux de la persévérance qui nous conduise tous enfin à la patrie où, avec le Père et le Saint-Esprit, vous régnez, Dieu, dans les siècles des siècles.
Samedi 17 juin, fête du Cœur Immaculé de Marie (Ancien rite ordinaire)
Le lendemain de ce jour, depuis la réforme liturgique de 1969, la fête du Cœur Immaculé de Marie suit ce vendredi particulier. Ainsi se trouve rapprochée de cette fête, à défaut de la dévotion à ce Cœur Immaculé qui sera placée à coté de la dévotion au Cœur Sacré de Jésus, la fête de ce Cœur Immaculé.
Notre communauté, privilégiant la forme extraordinaire du rite romain, célébrera cette fête à la date fixée initialement par le pape Pie XII, le 22 août, jour octave de l'assomption de Notre Dame.
Accordez-nous ce don précieux de la persévérance qui nous conduise tous enfin à la patrie où, avec le Père et le Saint-Esprit, vous régnez, Dieu, dans les siècles des siècles.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Voici comment la Vierge a empêché un attentat
Chers amis, découvrez la dernière vidéo parue sur la chaîne Youtube !
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Le 13 mai 1981, deux extrémistes turcs tirent sur le jeune pape Jean-Paul II, place Saint-Pierre, au Vatican. La balle qui devait lui ôter la vie est miraculeusement déviée et frôle l’aorte, sans toucher d’organe vital. Au-delà du choc, ce drame participera à d’heureux signes de Dieu : le pardon du pape à son agresseur et la conversion de celui-ci, le lien avec les apparitions de Notre Dame de Fatima débutées 64 ans plus tôt jour pour jour, et la consécration du monde au Cœur immaculé de Marie liée à l’effondrement du communisme dans les pays de l’Est.
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Le titre est le début des confidences de Notre Dame à sœur Lucie le 10 décembre 1925 au cours de l'apparition annoncée le 13 juillet 1917 et représentée par l'image ci-dessus. C'est pendant cette apparition qu'au cours d'un dialogue initialisé par l'Enfant Jésus, Notre Dame précisera en quoi consiste la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois que nous pratiquerons Samedi premier Juillet, jour ou l'Eglise fête le Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus Christ. (Dans le cadre de cette dévotion réparatrice, vous réparerons les blasphèmes contre la virginité de Notre Dame: Avant, pendant et après la naissance de Notre Sauveur)
Nous consacrerons cette publication principalement au récit que sœur Lucie a fait de cette apparition et des événements qui ont suivi. Le texte ci-dessous est un grand extrait de l'appendice I des Mémoires de sœur Lucie Septième édition, septembre 2008, Secretariado dos Pastorinhos FÁTIMA – Portugal; mais auparavant célébrons un anniversaire particulier ce jour.
I Il y a 100 ans, publication par le pape Pie XI de l'encyclique "Studiorum ducem"
Cette encyclique rappelle le sixième centenaire de la canonisation de saint Thomas d'Aquin et le pape développe les points suivants de son action en rappelant la phrase du pape Jean XXII : « Thomas a plus éclairé l'Eglise que tous les autres Docteurs; en un an on apprend davantage dans ses livres que dans ceux des autres maîtres en toute une vie. » En effet, Pie XI donne les raisons de sa prééminence en précisant que dans ses écrits, "se trouvent formulés les principes et les lois de toutes les sciences sacrées, qui valent pour tous les temps et tous les lieux.''
Voici les thèmes principaux de cette encyclique : c'est un modèle d'union entre vie intellectuelle et amour de Dieu : il n'avait plus de regard que pour les choses éternelles, il n'aspirait plus qu'à voir Dieu. Il avait une éminente conception de la philosophie; il a démontré l'existence de Dieu, c'était le Prince de la théologie. Le pape constate que le Concile du Vatican (en 1870) n'emploie que des arguments empruntés à saint Thomas qui est le chantre du Saint-Sacrement.
Le pape termine son document avec cette recommandation qui est valable un siècle plus tard :"En conséquence, Nous désirons très vivement que, entre le 18 juillet (jour de sa canonisation en 1323) de l'année courante et la fin de l'année prochaine, ce centenaire soit célébré dans le monde entier, par tous les établissements où les jeunes clercs reçoivent leur formation régulière". Rappelons que l'Eglise féte St Thomas d'Aquin soit le 7 mars (anniversaire de sa mort en 1274) soit le 28 janvier (ancien rite ordinaire).
II Extrait annoncé ci-dessus dans le cadre du samedi Ier Juillet, premier samedi du mois
« Le texte qui suit est un document écrit par Sœur Lucie, à la fin de 1927, sur l'ordre de son directeur spirituel, le R. P. Aparicio, S. J.
Peu de temps après avoir eu cette apparition, le 10 Décembre 1925, dans sa cellule, Lucie rédigea un premier texte, qu'elle-même détruisit ensuite. Le document que nous citons est, par conséquent, la seconde rédaction, absolument égale à la première; elle y ajouta seulement le paragraphe d'introduction en référence à la date du 17 Décembre 1927. Dans ce paragraphe, la voyante explique comment elle reçut du Ciel l'autorisation de faire connaitre une partie du Secret.
Nous intitulons ce document : « Texte de la grande promesse du Cœur de Marie ». En effet, il est l'expression de la miséricordieuse et toute gratuite Volonté Divine, qui nous donne un moyen de salut facile et sûr, vu qu'il s'appuie sur la plus saine tradition catholique et sur l'efficacité salvatrice de l'intercession Mariale.
Ce texte nous fait connaître les conditions nécessaires pour répondre à l'appel des Cinq Premiers Samedis du mois, en réparation aux injures faites au Cœur de Marie. En effet, jamais on ne peut oublier son intention la plus profonde : la réparation au Cœur de Marie.
III Samedi 3 Juin : Premier samedi du mois
Ce jour que Notre Dame s'est réservée est déjà de retour. Est-ce pour l'un ou l'autre d'entre nous, le premier ou le cinquième de la série qui nous permet de réparer les outrages envers son Cœur Immaculé ? Oui, lorsque nous pratiquons la dévotion réparatrice voulue par Dieu, nous avons en vue, la première fois la certitude de notre salut. Mais les mois passants, cette dévotion nous fait prendre conscience qu'elle répare les offenses envers le Cœur Immaculé de Marie. La récompense que Notre Seigneur accorde à ceux qui réparent de telles offenses envers le Cœur Immaculé de sa Mère est ‘'infinie'' : le salut éternel, un bonheur d'une durée infinie, qui n'a pas de fin. Et en plus nous pouvons en faire profiter une âme en danger de se perdre ! Alors continuons ou commençons ou recommençons cette dévotion voulue par Dieu, en effectuant chaque acte en esprit de réparation : Communion, chapelet, méditation 15 minutes, confession (en principe 8 jours avant ou 8 jours après). Parlons de cette dévotion autour de nous: En plus de réparer les outrages envers le Cœur Immaculé de Marie, nous la consolerons .
Ce premier samedi, nous réparerons les blasphèmes contre l'Immaculée Conception de la Vierge Marie.
TEXTE DE LA GRANDE PROMESSE DU CŒUR DE MARIE LORS DE L'APPARITION DE PONTEVEDRA (ESPAGNE)
J. M. J. (Abréviation de Jésus Marie Joseph)
Le 17 décembre 1927, elle se rendit près du tabernacle pour demander à Jésus comment satisfaire la demande qui lui était faite, si l'origine de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie était renfermée dans le secret que la Très Sainte Vierge lui avait confié. Jésus, d'une voix très claire, lui fit entendre ces paroles : – Ma fille, écris ce qu'on te demande ; et tout ce que t'a révélé la Très Sainte Vierge dans l'apparition où Elle t'a parlé de cette dévotion, écris-le aussi ; quant au reste du secret, continue à garder le silence.
(Suivent les lignes de l'apparition du 13 juin 1917 Notre Dame transmet à Lucie la mission voulue par Jésus d'établir dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, texte que nous n'avons pas rappelées ici)
Le 10 décembre 1925, la Très Sainte Vierge lui apparut, et à son côté un Enfant porté sur un nuage lumineux. La Très Sainte Vierge, lui posant la main sur l'épaule, lui montra en même temps, un cœur entouré d'épines, qu'elle tenait dans l'autre main.
Au même moment, l'Enfant lui dit : – Prends pitié du cœur de ta Très Sainte Mère, entouré des épines que les hommes ingrats y enfoncent à tout moment, sans qu'aucun acte de réparation ne soit fait pour les en retirer.
Ensuite la Très Sainte Vierge dit :
– Vois, ma fille, mon cœur entouré d'épines que les hommes ingrats y enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, au moins, tâche de me consoler et dis qu'à tous ceux qui pendant cinq mois, le premier samedi se confesseront, recevront la Sainte Communion, réciteront un chapelet, et passeront quinze minutes avec moi en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme.
Le 15 Février 1926, l'Enfant Jésus lui apparut de nouveau. Il lui demanda si elle avait déjà répandu la dévotion à sa Très Sainte Mère. Elle lui fit part des difficultés qu'avait le confesseur, et dit que la Mère Supérieure était disposée à la propager, mais que le confesseur lui avait dit que, seule, elle ne pouvait rien. Jésus répondit :
– C'est vrai que ta Supérieure, seule, ne peut rien ; mais avec ma grâce elle peut tout. Elle présenta à Jésus la difficulté qu'auraient certaines âmes à se confesser le samedi, et elle demanda que la confession dans les huit jours soit valable. Jésus répondit :
– Oui, elle peut être faite même au-delà, pourvu que, en me recevant on soit en état de grâce et qu'on ait l'intention de faire réparation au Cœur Immaculé de Marie.
Elle demanda :
– Mon Jésus ! Et ceux qui oublieront de formuler cette intention ? Jésus répondit :
– Ils pourront la formuler à la confession suivante, profitant de la première occasion qu'ils auront de se confesser.
Quelques jours après, sœur Lucie écrivait son récit, qui fut envoyé à Mgr Manuel Pereira Lopes, devenu plus tard Vicaire Général du Diocèse de Porto, et qui avait été confesseur de Lucie durant son séjour à l'Asile de Vilar, à Porto. Ce document inédit fut publié par le Rév. Père Sebastião Martins dos Reis dans le livre : « Une vie au service de Fatima ». A/d pages 336-357.
Le 15 Février 1926, j'étais très occupée à mon travail et je ne me souvenais presque plus de ceci. J'étais allée vider une pelle à ordures en dehors du jardin, où, quelques mois plus tôt, j'avais rencontré un enfant à qui j'avais demandé s'il savait l'Ave Maria. Il me répondit que oui et je lui demandai de le réciter, afin que je l'entende. Mais comme il ne se décidait pas à le dire tout seul, je l'ai dit avec lui trois fois. A la fin des trois « Ave Maria », je lui ai demandé qu'il le dise seul. Comme il se tut et ne fut pas capable de dire seul l'Ave Maria, je lui demandai s'il savait quelle était l'Église de Sainte Marie. Il me répondit que oui. Je lui dis d'y aller tous les jours et de dire ainsi : « O ma Mère du Ciel, donnez-moi Votre Enfant Jésus ! » Je lui appris cela et je m'en allai.
Le 15-2-1926, revenant là, comme d'habitude, j'y trouvai un enfant qui me parut être le même et je lui demandai alors :
– As-tu demandé l'Enfant Jésus à la Mère du Ciel ? L'enfant se tourna vers moi et me dit :
– Et toi, as-tu révélé au monde ce que la Mère du Ciel t'a demandé ? Et, ayant dit cela, il se transforma en un Enfant resplendissant. Reconnaissant alors que c'était Jésus, je dis :
– Mon Jésus ! Vous savez bien ce que m'a dit mon confesseur dans la lettre que je Vous ai lue. Il disait qu'il fallait que se répète cette vision, qu'il y ait des faits pour permettre de croire, et que la Mère Supérieure ne pouvait pas, elle toute seule, répandre la dévotion dont il était question.
– C'est vrai que la Mère Supérieure, toute seule, ne peut pas, mais, avec Ma grâce, elle peut tout. Il suffit que ton confesseur te donne l'autorisation et que ta Supérieure le dise pour que l'on croit, même sans savoir à qui cela a été révélé.
– Mais mon confesseur disait dans sa lettre que cette dévotion ne faisait pas défaut dans le monde, parce qu'il y avait déjà beaucoup d'âmes qui Vous recevaient chaque premier samedi, en l'honneur de Notre Dame et des 15 Mystères du Rosaire.
– C'est vrai, ma fille, que beaucoup d'âmes commencent, mais peu vont jusqu'au bout et celles qui persévèrent, le font pour recevoir les grâces qui y sont promises. Les âmes qui font les 5 premiers samedis avec ferveur et dans le but de faire réparation au Cœur de ta Mère du Ciel, ME PLAISENT D'AVANTAGE que celles qui en font 15, tièdes et indifférents. »
Commentaire :
Ainsi cette dévotion réparatrice des premiers samedis du mois est l'œuvre de l'Enfant Jésus. Le 13 juin 1917, Notre Dame dit à Lucie "Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé". Le 13 juillet, au début de l'apparition, c'est encore à Jésus qu'il faut offrir les sacrifices "Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice : O Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie". Par contre dans le cadre du secret en 3 parties, c'est Dieu qui est cité pour sauver les pécheurs de l'enfer par la dévotion au Cœur Immaculé de Marie "Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion â mon Cœur Immaculé" et Notre Dame précise son rôle pour éviter au monde les effets de la punition divine prévue : "Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois." Et c'est cette venue qui s'est produite le 10 décembre 1925 à Pontevedra, dans les termes rapportés ci-dessus ou l'Enfant Jésus intervient directement à 2 reprises pour laisser à sa Mère le soin de présenter cette dévotion et ensuite conseiller sœur Lucie pour sa diffusion.
Soulignons 2 points de cette remarque si importante de l'Enfant Jésus : "Avec ma Grâce, elle peut tout" et "Les âmes ..me plaisent d'avantage"
- Notre Seigneur agit dans le domaine surnaturel et Il le fait par ce moyen qu'est ‘'la Grâce''. Dans le cas précis, c'est l'Enfant Jésus qui indique la procédure à suivre pour répandre cette dévotion. C'est une procédure très simple : "Il suffit que …." encore faut-il la respecter. Notre Seigneur donnera plus tard une autre procédure que sœur Lucie rappellera dans sa lettre écrite de Tuy le 5 mai 1930 au père Gonçalvez "…. le bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie, si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, Sa Sainteté promettant, moyennant la fin de cette persécution, d'approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice, indiquée ci-dessus." Le saint Père a donc un rôle à jouer, non seulement avec la Russie, mais avec la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois.
- Comment plaire beaucoup à Notre Seigneur et donc recevoir beaucoup de grâces surnaturelles ? Dans le cadre de cette dévotion, Jésus donne la clef : La ferveur, et le respect du but premier, ici ‘'la réparation''. Puissions-nous, lorsque nous avons le choix, nous interroger sur les prières qui plaisent à Notre Seigneur et préférer celles qui Lui plaisent le plus dans le respect de l'intention associée à celui qui a composé cette prière.
IV Samedi Ier Juillet : Rappel : l'Eglise ce jour fête le Précieux Sang de Notre Seigneur.
Nous rappellerons cette phrase du curé d'Ars ''Quand le prêtre donne l'absolution, il ne faut penser qu'à une chose ; c'est que le Sang du bon Dieu coule sur notre âme pour la laver, la purifier et la rendre aussi belle qu'elle était après le baptême ''
Plus près de nous, rapportons les propos professeur Zugibe, expert en cardiologie et médecine légale du laboratoire de l'université de Columbia à New York qui venait d'analyser un échantillon très spécial : « l'échantillon que vous m'avez apporté est un muscle cardiaque, un myocarde, plus exactement le ventricule gauche. » Le spécialiste remarque qu'il témoigne d'un patient qui aurait énormément souffert, car il présente des thromboses (formation de caillots dans une veine ou artère) empêchant la respiration, l'apport d'oxygène, fatiguant et faisant souffrir le malade à chaque inspiration. « En outre, ajoute-t-il, l'activité cardiaque était encore vive au moment où vous m'avez apporté l'échantillon ». On y trouvait en effet encore des globules blancs, ce qui signifie que le cœur était encore battant lors du prélèvement de l'échantillon de muscle : « Vous devez m'expliquer une chose, dit le professeur : Si cet échantillon provient d'une personne morte, alors comment se peut-il que pendant que je l'examinais, les cellules de l'échantillon étaient en mouvement et pulsaient ? Si ce cœur provient de quelqu'un qui est mort en 1996, comment peut-il être toujours en vie ? »
C'était l'analyse du miracle Eucharistique rapporté par Carlo Acutis avec le lien
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V Rappel de la fête de Notre Dame du perpétuel secours le 27 juin
L'image de Notre-Dame du Perpétuel Secours était vénérée depuis longtemps sur l'île de Crète. Un marchand acquit l'icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours de cette île, et la fit expédier à Rome vers la fin du XVe siècle. Au cours du voyage, une terrible tempête survint, menaçant la vie de ceux qui se trouvaient à bord. Les passagers et l'équipage prièrent la Mère de Dieu et furent sauvés.
L'icône représente la bienheureuse Vierge Marie, sous le vocable de « Mère de Dieu », tenant l'Enfant-Jésus dans ses bras. L'Enfant-Jésus contemple sa Passion future. L'icône montre le triomphe du Christ sur le péché et la mort, symbolisé par le fond doré (signe de la gloire de la Résurrection) et la manière dont les anges tiennent les instruments, c'est-à-dire comme des trophées ramassés au Calvaire le matin de Pâques.
L'étoile peinte sur le voile de Marie, centrée sur son front, souligne son rôle dans le plan du salut en qualité de Mère de Dieu et notre Mère. L'expression sur le visage de Marie est celle d'une mère qui connaît la douleur et qui, pourtant, apporte son aide avec sérénité et tendresse. Elle nous invite à obéir à la Volonté de Dieu, même lorsque nous la trouvons dans la souffrance et la croix; et à offrir notre vie à son service et à celui de notre prochain, comme son divin Fils et elle-même nous en ont donné l'exemple.
VI Rappel des différentes ordinations sacerdotales de la fin du mois de juin en Europe
Nous prierons pour ces nouveaux prêtres qui ont donné leur vie à Dieu et à qui leur évêque, par la succession apostolique, a donné ce pouvoir inouï : Changer la substance du pain et du vin en le Corps et le Sang de Notre Seigneur, pardonner les péchés, et donc éviter l'enfer à ceux qui recevront l'absolution, et aussi permettre, dans le cadre de la dévotion réparatrice, de communier le dimanche qui suit le premier samedi du mois, si l'intéressé a de bonnes raisons de ne pouvoir le faire le samedi. Notre prière demandera à Dieu que les prêtres correspondent à ce rappel fait par Pie XII dans son encyclique "Mediator Dei" du 20 novembre 1947 : « La condition essentielle de la fécondité apostolique, c'est la sanctification personnelle de l'apôtre, le souci généreux et constant de sa vie intérieure, l'union de l'âme sacerdotale avec le Seigneur par une vie de prière et de sacrifice. Cette vie, quand elle est intensément vécue, opère des miracles dans le domaine du travail apostolique. »
L'abbé Forestier dans sa publication du 20 juin 2023 sur Hozana précisa : "que le prêtre est un don incroyable de Dieu. Un homme qui devient prêtre, c'est une bénédiction pour son âme qui sera spécialement unie à Jésus-Christ; une bénédiction pour sa famille qui recevra des récompenses particulières de Dieu; une bénédiction pour les fidèles qui recevront un nouveau pasteur pour les conduire vers Dieu."
VII Vendredi 7 Juillet: Premier vendredi du mois
Seigneur jésus daignez vous souvenir des promesses que dans l'infinie Miséricorde, de votre divin Cœur vous nous avez faites par Sainte Marguerite Marie, soyez le protecteur de notre vie, le soutien de notre faiblesse, le réparateur de toutes nos fautes, le supplément de toutes nos vertus et surtout notre asile assuré à l'heure de la mort.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Sam 9 Déc 2023 - 19:33, édité 2 fois
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Préservez-nous du feu de l'enfer
Image de la vision de l'enfer
Le titre est un extrait de la supplication que Notre Dame a demandé aux enfants de réciter après chaque mystère du chapelet quotidien. Voici cette prière : « O mon Jésus, pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l'enfer ; emmenez au Paradis toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin ».
I Apparition du 13 juillet 1917 décrite par sœur Lucie dans son quatrième mémoire terminé le 8 décembre 1941. (1300 mots)
Quelques moments après notre arrivée à la Cova da Iria, près du chêne-vert, parmi une grande foule de gens, alors que nous récitions le chapelet, nous vîmes le reflet de la lumière habituelle et, ensuite, Notre Dame sur le chêne-vert.
– Que me voulez-vous ? demandai-je.
– Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'Elle seule pourra vous secourir.
– Je voudrais vous demander de nous dire qui Vous êtes, et de faire un miracle afin que tous croient que Vous nous apparaissez.
– Continuez à venir ici tous les mois. En octobre, Je dirai qui Je suis, ce que Je veux et Je ferai un miracle que tous verront pour croire.
Ici, je fis quelques demandes dont je ne me souviens pas. Ce dont je me souviens, c'est que Notre Dame dit qu'il était nécessaire de dire le chapelet afin d'obtenir ces grâces dans l'année. Et Elle continua :
– Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice : « O Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie »
En disant ces dernières paroles, Elle ouvrit de nouveau les mains, comme les deux derniers mois. Le reflet parut pénétrer la terre et nous vîmes comme un océan de feu, et plongés dans ce feu, les démons et les âmes, comme s'ils étaient des braises, transparentes et noires, ou bronzées, ayant des formes humaines. Elles flottaient dans l'incendie, soulevées par les flammes qui sortaient d'elles-mêmes avec des nuages de fumée, tombant de tous côtés, semblables à la retombée des étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, avec des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de peur. (Ce fut sans doute à cette vue que j'ai dû pousser ce cri Aie... que l'on dit avoir entendu). Les démons se distinguaient par des formes horribles et répugnantes d'animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme des charbons noirs embrasés. Effrayés, comme pour demander secours, nous avons levé les yeux vers Notre Dame qui nous dit avec bonté et tristesse :
– Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Afin de les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Si vous faites ce que je vous dis, beaucoup d'âmes seront sauvées et vous aurez la paix. La guerre va se terminer. Mais, si on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, il en commencera une autre, pire encore. Lorsque vous verrez une nuit éclairée par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne, qu'Il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et de persécutions contre l'Église et le Saint-Père.
Afin de l'empêcher, Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis. Si l'on répond à mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix. Sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et un certain temps de paix sera accordé au monde. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi, etc. Ceci, ne le dites à personne. A François, vous pouvez le dire. Lorsque vous réciterez le chapelet, dites après chaque mystère : « O mon Jésus, pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l'enfer ; emmenez au Paradis toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin ».
Il y eut un instant de silence et je demandai :
– Vous ne me voulez rien de plus ?
– Non. Aujourd'hui je ne te demande rien de plus.
Et, comme d'habitude, elle commença à s'élever en direction du levant jusqu'au moment où elle disparut dans l'immensité du firmament.
Réflexions :
Notre Dame demande pour la troisième fois de réciter le chapelet tous les jours. La première fois, c'était "afin d'obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre." La seconde fois ce fut un simple rappel, mais cette fois Elle développe ce thème : "C'est en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire" , et c'est "pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre" et Elle ajoute une précision importante sur le rôle unique de la personne en l'honneur de laquelle il faut réciter le chapelet : Notre Dame du Rosaire est la seule personne capable de nous secourir. Elle ne répondra qu'en octobre aux questions que Lucie lui posera dans la suite de l'apparition.
Admirons l'humilité de Notre Dame qui prépare les deux thèmes du secret : Le rôle que Dieu a prévu le Lui donner pour sauver les pécheurs de l'enfer et pour empêcher la réalisation de la punition du monde par la seconde guerre mondiale. Ce n'est qu'en octobre qu'Elle dira qu'Elle est Notre Dame du Rosaire, avec ce pouvoir unique communiqué sous forme de secret aux enfants : Le pape devra agir de façon précise en mettant en œuvre le Cœur Immaculé de Marie.
Pour la première fois, Notre Dame donne un but nouveau aux sacrifices : En plus de réparer les péchés qui offensent Dieu et de le supplier pour la conversion des pécheurs (Apparition du 13 mai pour supporter les souffrances que Dieu se propose d'envoyer aux enfants) Notre Dame rappelle le but premier des sacrifices offerts : l'amour de Jésus, puis la conversion des pécheurs ET la réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie.
« Ô Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie »
Avant de délivrer la partie "sanctions" de ses 6 apparitions, ce "secret" en 3 parties (le rappel des sanctions personnelle pour les âmes des pécheurs endurcis, défunts, puis l'annonce conditionnelle et collectives pour les vivants, la seconde guerre mondiale, puis "mystérieuses'' mais ou le ‘'Portugal conservera la foi''), Notre Dame complète la dernière apparition de l'Ange à propos de la conversion des pécheurs : L'Ange avait dit en les communiant : "Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs." Maintenant Notre Dame dit aux enfants deux choses très importantes :
- Les sacrifices offerts servent pour la conversion des pécheurs (Et Elle le redira d'une façon suppliante à la fin de l'apparition du 19 aout) et aussi, ce qui est absolument nouveau
- Qu'il se commet des péchés contre le Cœur Immaculé de Marie et que les sacrifices offerts servent à les réparer.
Qu'elle discrète annonce de l'importance de ce Cœur Immaculé, au point que comme pour une personne divine, les offenses envers Notre Dame (5 Types d'offenses précisera plus tard Notre Seigneur) sont des péchés contre le Cœur Immaculé de Marie. Cela est dans la logique divine, qui au moyen de la conversion de la Russie montrera à l’Église la puissance donnée à ce Cœur Immaculé et placera sa dévotion à côté de celle du Sacré-Cœur de Jésus.
Notre Dame donne ensuite, ce jour, le centre du message de Fatima : Le Cœur Immaculé de Marie est le SEUL moyen capable d'épargner au monde les châtiments qui vont le punir de ses crimes envers Dieu car Il a prévu d'abord une guerre, puis, suite aux erreurs répandues par la Russie, des persécutions contre l’Église. Pour rassurer les enfants sur ces calamités matérielles puis surnaturelles qui vont arriver, car Notre Dame sait que les 2 conditions proposées par Dieu ne seront pas réalisées à temps, Elle leur précise que leur pays conservera la foi mais qu'à la fin son Cœur Immaculé triomphera. Elle termine cette affligeante communication en leur demandant de la garder pour eux seuls, et souligne ce risque pour chacun de subir le sort des pécheurs en leur demandant de s'adresser directement et de manière toute maternelle à son Fils : "O MON Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer ….'' . (L'Ange du Portugal avait dit seulement "Mon Dieu, …. je vous demande pardon …"). Cette demande à son Fils nous concerne pour nous préserver du malheur par excellence, l'Enfer, et pour demander à son Fils d'agir positivement sur toutes les âmes pour les attirer au Ciel. Notre Dame nous demande de prier son Fils pour qu'Il agisse sur toutes les âmes, tout en les laissant libre de L'aimer ou non, pour qu'elles aient ce désir d'aller au ciel (et donc de faire ce qu'il faut pour y aller). ( Dieu se contente de la crainte de l'enfer pour vivre en respectant ses lois , c'est ce que Notre Dame nous montre avec la vision de l'Enfer !)
II Extrait du second mémoire de sœur Lucie expliquant pourquoi elle ne voulait pas aller à la Cova da Iria le 13 juillet 1917
Peu après le 13 juin, suite à la présence d'une cinquantaine de personnes pendant l'Apparition, le curé de Fatima désira voir Lucie. A la fin de l'entretien mené avec beaucoup de minutie, il lui dit "Ceci ne me paraît pas être une révélation céleste. Lorsqu'une chose comme celle-ci arrive, d'habitude Notre Seigneur demande aux âmes à qui Il communique, de rendre compte de ce qui se passe à leur confesseur ou à leur Curé. Celle-ci, au contraire, se dérobe autant qu'elle peut. Cela pourrait être aussi une tromperie du démon. Nous allons voir. L'avenir nous dira ce que nous devons en penser".
Le 13 juillet approchait et je me demandais si j'irais là-bas. Je pensais : « Si c'est le démon, pourquoi devrais-je aller le voir ? Si on me demande pourquoi je n'y vais pas, je dirai que j'ai peur que ce soit le démon qui nous apparaisse et que c'est pour cela que je n'y vais pas. Que Jacinthe et François fassent ce qu'ils veulent ! Moi je ne retournerais plus à la Cova da Iria ». La résolution était prise, et j'étais bien résolue à la mettre en pratique.
Le 12, dans l'après-midi, le peuple commença à se rassembler afin d'assister aux évènements du lendemain. J'appelai alors Jacinthe et François et je les informai de ma résolution. Ils me répondirent :
– "Nous, nous y allons ! Cette Dame nous a demandé d'y aller.''
Jacinthe était prête à parler avec la Dame, mais cela lui coûtait beaucoup que je n'y aille pas, et elle commença à pleurer. Je lui demandai pourquoi elle pleurait.
– Parce que tu ne veux pas y aller !
– Non, je n'y vais pas ! Ecoute, si la Dame me réclame, dis-lui que je ne viens pas parce que j'ai peur que ce soit le démon.
Je les quittai pour aller me cacher, et, ainsi, ne pas avoir à répondre aux personnes qui me cherchaient pour m'interroger. Ma mère croyait que je jouais avec les enfants du village, tandis que j'étais restée cachée derrière une ronceraie qui se trouvait dans la propriété d'un voisin, et qui touchait à notre Arneiro, un peu à l'est du puits déjà plusieurs fois mentionné. Le soir, lorsque je revins à la maison, ma mère me reprit en me disant :
– La voici la sainte nitouche ! Tout le temps qui lui reste sans les brebis, elle le passe à jouer, de telle sorte que personne ne la trouve !
Le lendemain, quand approcha l'heure à laquelle je devais partir, je me sentis soudain poussée à y aller par une force étrange à laquelle il m'était très difficile de résister. Je me mis alors en chemin et je passai par la maison de mes oncles pour voir si Jacinthe était encore là. Je la trouvais dans sa chambre avec son petit frère François, à genoux au pied du lit et pleurant.
– Alors, vous n'y allez pas ? demandai-je.
– Sans toi, nous n'osons pas y aller. Allons, viens !
– Eh bien j'y vais, leur répondis-je. Alors, le visage joyeux, ils partirent avec moi.
Les gens nous attendaient nombreux le long du chemin, et c'est avec difficulté que nous réussîmes à arriver là-bas. Ce fut ce jour-là que la Très Sainte Vierge daigna nous révéler le secret. Ensuite, afin de réanimer ma ferveur refroidie, elle nous dit :
– Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites à Jésus souvent, et particulièrement chaque fois que vous ferez un sacrifice :'' O Jésus, c'est par amour pour Vous, et pour la conversion des pécheurs, et en réparation pour les péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie.''
Dans le quatrième mémoire, sœur Lucie revient sur le rôle de François dans son revirement :
– Mais comment peux-tu penser que c'est le démon ? N'as-tu pas vu Notre Dame et Dieu dans cette lumière si grande ? Comment partirons-nous sans toi, si c'est toi qui dois parler ?
Après le souper, il faisait déjà nuit, il revint encore chez moi, et m'appela dans la vieille aire et dit :
– Ecoute, tu viens demain ?
– Je n'irai plus, je t'ai déjà dit que je n'y retournerai plus.
– Mais que c'est triste ! Pourquoi penses-tu comme ça maintenant ? Tu ne vois pas que ce ne peut pas être le démon ? Dieu est déjà si triste avec tant de péchés, et maintenant, si tu ne viens pas, Il sera encore plus triste ! Allons, viens !
– Je t'ai déjà dit que je n'irai pas, c'est inutile d'insister. Et je rentrai brusquement à la maison.
Quelques jours après, il me dit :
– Cette nuit-là, je n'ai pas dormi du tout, je l'ai passée tout entière à pleurer et à prier pour que Notre Dame te fasse aller là-bas.
Bien sûr, le petit François ne savait pas que ce jour-là Notre Dame délivrerait le centre de son message, à savoir des informations si importantes pour le salut de milliards d'hommes à venir. Sa dernière prière enseignée à Fatima sera relative au salut personnel et à celui des âmes suite aux erreurs que la Russie allait répandre dans le monde. Elle insistera sur l'importance de ce qu'Elle venait de dire en demandant aux enfants de le garder pour eux seuls de façon à susciter notre curiosité ; Elle fera un miracle à la hauteur de la gravité de ce qu'Elle venait de dire. Ce miracle provoqua une peur intense aux pèlerins sur place : Ils ont cru qu'ils allaient mourir, mais ce miracle cachait aussi la bonté d'une mère qui après avoir provoqué chez eux la pensée de la mort, prenait soin de ses enfants en séchant et nettoyant leurs vêtements avant de les laisser repartir chez eux. Notre Seigneur avait aussi multiplié pains et poissons pour ne pas laisser ses auditeurs défaillir sur le chemin du retour !
Notre Dame avait prêché en montrant l'enfer aux enfants ! Osons un parallèle entre Lourdes et Fatima à ce propos.
Le pape Pie IX avait proclamé le dogme de l'Immaculé conception et Notre Dame en personne à Lourdes avait confirmé cette vérité qu'il est nécessaire de croire pour être membre de l’Église fondée par le Christ. Ce même pape avait reçu, quelques années après, un prélat français, Mgr de Ségur, et lui avait dit : "Prêchez beaucoup les grandes vérités du salut, prêchez surtout l'Enfer. Point de cachotteries; dites bien clairement, bien hautement, toute la vérité sur l'Enfer. Rien n'est plus capable de faire réfléchir et de ramener à Dieu les pauvres pécheurs." A la suite de cette recommandation, ce prélat avait écrit un petit livre consacré à l'Enfer, et le pape l'avait félicité dans un bref du 2 mars 1876 reproduit en tête du livre. Un peu plus de 30 ans plus tard, Notre Dame appliquait cette recommandation, et le faisait en montrant l'aspect le plus accessible à nos sens de l'enfer, le feu, à une enfant de 7 ans. En plus de montrer l'Enfer Elle enseignait une prière pour aider les pécheurs à revenir à Dieu en sollicitant l'aide de son divin Fils. Oui les erreurs de la Russie allaient entrainer la perte en Enfer de l'âme d'un grand nombre de pécheurs et les moyens que Notre Dame demandaient n'ont pas été mis en œuvre pour les sauver.
"Rien n'est plus capable de faire réfléchir et de ramener à Dieu les pauvres pécheurs".
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Le rosaire et le scapulaire sont inséparables.
Représentation de la remise du scapulaire par Notre Dame à St Simon Stock.
En ce 16 juillet, l’Église fête Notre Dame du Mont Carmel.
Le titre est la réponse que sœur Lucie fit le 15 octobre 1950 au père Rafferty qui l'interrogeait sur ceux qui insistaient sur le port du scapulaire remis par Notre Dame à St Simon Stock.
Notre communauté promeut la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois révélée lors des apparitions de Notre Dame à Fatima. Nous avons vu il y a peu que le 13 juillet Notre Dame avait promis qu'en octobre elle ferait un miracle que ‘'tous pourront voir pour croire.'' Ce 13 octobre, pendant que la foule contemplait le miracle annoncé : ‘'la danse du soleil, Notre Dame réservait à Lucie la vision qu'elle décrit dans son quatrième mémoire.
"Notre-Dame une fois disparue dans l'immensité du firmament, nous avons vu, à côté du soleil, saint Joseph avec l'Enfant-Jésus et Notre-Dame, vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l'Enfant-Jésus paraissaient bénir le monde, avec les gestes qu'ils faisaient de la main en forme de croix. Peu après, cette apparition s'étant évanouie, j'ai vu Notre-Seigneur et Notre-Dame sous une forme qui me donnait l'idée que c'était Notre-Dame des Douleurs. Notre-Seigneur paraissait bénir le monde de la même manière que saint Joseph. Cette apparition disparut et il me sembla voir encore Notre-Dame sous l'aspect de Notre-Dame du Carmel.''
A ceux qui doutaient que c'était bien cet aspect-là, sœur Lucie précisa qu'Elle tenait un scapulaire à la main. C'est ce point qu'elle précisa au père Rafferty.
En effet, plusieurs fois, sœur Lucie insista sur l'importance du scapulaire, notamment le 15 octobre 1950 au père Rafferty :
— Notre-Dame, lui dit Lucie, tenait le scapulaire en ses mains parce qu'elle veut que nous le portions.
— Dans beaucoup de livres sur Fatima, fit remarquer le père Rafferty, les auteurs ne mentionnent pas le scapulaire lorsqu'ils présentent le message de Fatima.
— Ah ! Qu'ils ont tort, s'écria la voyante, le scapulaire est le signe de notre consécration au Cœur Immaculé de Marie.
Le père Rafferty voulant savoir si les dirigeants de l'Armée bleue avaient raison d'insister sur le port du scapulaire, sœur Lucie répondit :
— Oui, cette pratique est indispensable pour accomplir les requêtes de Notre-Dame de Fatima.
— Diriez-vous que le scapulaire est aussi indispensable que le rosaire ?
— Le scapulaire et le rosaire sont inséparables.
Tout d'abord un court rappel de l'histoire du scapulaire, puis un développement sur son privilège.
Alors que Simon Stock restait très inquiet de la situation de l'Ordre des carmes, la Vierge du Carmel lui apparut à Cambridge (Angleterre) le 16 juillet 1251, lui tendant un scapulaire et lui promettant qu'il serait le Signe du Privilège qu'Elle avait obtenu pour les Frères du Carmel, et qu'en le portant ils seraient sauvés des feux de l'Enfer. Il s'agit ici d'un scapulaire monastique composé d'une grande bande de tissu porté à l'avant et à l'arrière, devenu une partie de la tenue vestimentaire de beaucoup d'ordres monastiques. Ce scapulaire est de couleur marron pour les Carmes.
Cependant l'iconographie représente le plus souvent la Vierge remettant au Bienheureux un scapulaire de dévotion. Celui-ci est composé de deux carrés d'étoffe, porté sur la poitrine et le dos par des laïques désireux de se rapprocher au plus près de l’Église ou d'un Ordre Monastique, comme le montre l'image ci dessous. Il ne se diffusera vraiment qu'à partir du XVème siècle et certaines Indulgences étaient ainsi attachées au port de ce sacramental, tel le fait que la Vierge Marie viendra personnellement délivrer leurs âmes du purgatoire le samedi suivant leur mort. Ce Privilège, dit Sabatin (du mot samedi), fut édité par le Pape Jean II (1244 – 1334.)
Le scapulaire doit être imposé par un prêtre pour la première fois, mais ensuite il peut être changé sans cérémonie particulière.
Nous avons utilisé quelques informations du site ''CAP Fatima'' pour commenter cette publication sur le port du scapulaire et le privilège attaché à cette pratique recommandée par sœur Lucie. Nous vous invitons à en savoir un peu plus en consultant ce site qui vous permettra d'obtenir beaucoup d'informations grâce à un livre développant l'historique et les grâces liées au port du scapulaire.
En effet si la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois nous évite l'enfer, le port du scapulaire, grâce au privilège sabattin, réduit considérablement la durée de notre séjour au purgatoire. Amélia, l'amie de Lucie, qui est au purgatoire jusqu'à la fin du monde, s'y purifie depuis un peu plus de 103 ans. Elle a eu le bonheur d'éviter l'enfer.
Comme le souligne le R.P. Joseph de Sainte-Marie, ce privilège sabattin « constitue une sorte d'indulgence plénière », prenant effet au plus tard le samedi qui suit la mort. Il poursuit : « L'Église a le pouvoir de concéder une telle indulgence en acceptant et en faisant siennes les conditions requises par la tradition pour cela. Et la Vierge, de son côté, a répondu de multiples fois à cette confiance... On pourrait ajouter que le bon larron a profité de la présence à ses côtés, au moment de sa mort, de Notre Seigneur et Notre Dame; Ce dernier a reconnu la justesse de la justice humaine à son égard, a défendu la royauté du Christ, imploré sa miséricorde et l'a obtenu au-delà de tout ce qu'il imaginait, puisque le soir même il était au paradis.
Prière de la collecte pour la fête de Notre Dame du Mont carmel.
Dieu qui avez donné à l'Ordre du Carmel le glorieux privilège de porter le nom de la bienheureuse Marie toujours vierge, votre mère, accordez-nous, dans votre bonté, grâce à l'appui de de celle dont nous honorons aujourd'hui solennellement la mémoire, de parvenir aux joies éternelles.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘' Je vais vous refaire le sourire de la Vierge ‘'
"Notre-Dame du Mont Carmel", église Saint-Merry, Paris
I Dix-huitième et dernière apparition de Notre Dame à Lourdes
Le titre reprend une partie de la réponse de Bernadette a une personne qui lui demandait de lui montrer comment Notre Dame lui avait souri lors de l'apparition du 16 juillet. La réponse complète de Bernadette était motivée par l'état de celui qui exprimait cette demande si particulière : - Puisque vous êtes un pêcheur, je vais vous refaire le sourire de la Vierge. Nous donnerons plus loin le récit de cette conversion par le sourire de Bernadette.
En 1858, Notre Dame n'est plus apparue à Bernadette à Lourdes depuis le 7 avril. Soudain Elle lui manifeste le désir de se montrer à elle une dernière fois et Elle choisit le jour ou l'Eglise fête Notre Dame du Mont Carmel pour le faire, nous montrant par ce choix l'importance de cette fête que nous honorons ce jour, soulignant ainsi le privilège qu'Elle a obtenu de son Fils il y a près de 8 siècles. Et quel privilège !
Non seulement d'être préservé du feu de l'enfer en portant le scapulaire du Mont Carmel, mais encore de sortir du purgatoire le samedi qui suit notre mort, à condition de satisfaire aux obligations que comporte l'imposition du scapulaire, à savoir réciter l'office de la sainte Vierge chaque jour, ou l'équivalent, réciter le chapelet. Cette recommandation de réciter le chapelet tous les jours, Notre Dame la fera à 6 reprises à Fatima et Elle insistera une nouvelle fois sur le port du scapulaire lors du miracle du soleil pendant la dernière apparition, en se montrant aux enfants en tenant un scapulaire à la main. Donc à Lourdes et à Fatima Notre Dame insiste sur le port du scapulaire et les 2 édifices qu'Elle a demandé de construite s'appellent ‘' Notre Dame du Rosaire''.
Pour en savoir plus sur le scapulaire du Mont Carmel, voir le poste précédent.
Comme il est réconfortant, chaque fois que l'on pense au scapulaire que l'on porte, de se dire que Notre Dame va prendre soin de notre âme, non seulement Elle ne la laissera pas ravir par l'adversaire à notre mort, mais Elle réduira à un maximum d'une semaine notre séjour dans ce lieu de souffrances purificatrices : le purgatoire. Ayons une pensée pour l'amie de Lucie qui y attend la fin du monde comme l'a précisé Notre Dame à sa première apparition à Fatima.
Voici le récit par Henri Lasserre de cette dernière apparition.
‘' Le 16 juillet, fête de Notre-Dame du Mont-Carmel, Bernadette avait entendu en elle-même la voix qui s'était tue depuis quelques mois et qui l'appelait, non plus aux Roches Massabielle, alors fermées et gardées, mais sur la rive droite du Gave, dans ces prairies ou la foule se rassemblait et priait, à l'abri des procès-verbaux et des vexations de la police. Il était huit heures du soir. À peine l'enfant se fut-elle agenouillée et eut-elle commencé la récitation du chapelet, que la Très Sainte Mère de Jésus-Christ lui apparut. Le gave, qui séparait Bernadette de la Grotte, avait en quelque sorte cessé d'exister aux yeux de l'extatique. Elle ne voyait devant elle que la Roche bénie, dont il lui semblait être aussi près qu'autrefois, et la Vierge Immaculée qui lui souriait doucement, comme pour confirmer tout le passé et illuminer tout l'avenir. Aucune parole ne sortit des lèvres divines. A un certain moment, Elle inclina la tête vers l'enfant, comme pour lui dire un ‘'Au revoir'' très lointain ou un adieu suprême. Puis, Elle disparut, et rentra dans les cieux. Ce fut la dix-huitième Apparition : Ce devait être la dernière.''
II Converti par le sourire de Bernadette
Il a été donné au comte de Bruissart de voir le sourire de Marie sur les lèvres de Bernadette. Voici comment lui-même a raconté le fait :
"J'étais à Cauterets au moment où l'on parlait tant des apparitions de Lourdes. Je n'y croyais pas plus qu'à existence de Dieu : J'étais un dévoyé et, ce qui est pire, un athée.
Ayant lu dans un journal du pays que Bernadette avait eu, le 16 juillet, une apparition et que la Vierge lui avait souri, je résolu de me rendre en curieux à Lourdes et de prendre la petite en flagrant délit de mensonges. Je me rends chez les Soubirous et trouve Bernadette sur le pas de la porte, occupée à raccommoder des bas. Après quelques mots sur les apparitions :
- Enfin, lui dis-je, comment souriait-elle cette belle dame ?
La petite bergère me regarda avec étonnement; puis, après un moment de silence :
- Oh ! Monsieur, me dit-elle, il faut être du ciel pour refaire ce sourire-là.
- Ne pourriez-vous pas le refaire pour moi ? Je suis un incrédule et je ne crois pas à vos apparitions.
Le visage de l'enfant s'assombrit :
- Alors, Monsieur, vous croyez que je suis une menteuse ?
Je me sentis désarmé. Non, Bernadette n'était pas une menteuse et je fus sur le point de me mettre à genoux pour lui demander pardon.
- Puisque vous êtes un pêcheur, reprit-elle, je vais vous refaire le sourire de la Vierge.
L'enfant se leva très lentement, joignit les mains, et esquissa un sourire céleste que je n'ai jamais vu sur des lèvres mortelles. Sa figure s'éclairait d'un reflet troublant. Elle souriait encore, les yeux tournés vers le Ciel. Je demeurais immobile, devant elle, persuadé d'avoir vu le sourire de la Vierge sur la figure de la voyante.
Depuis, je porte en moi, dans l'intime de mon âme, ce souvenir divin. J'ai perdu ma femme et mes deux filles. Il me semble que je ne suis point seul au monde. Je vis avec le sourire de la Vierge.
Prière à Notre Dame du Mont Carmel
Vous regardez avec une bienveillance toute particulière ceux qui portent votre saint habit : Daignez donc aussi jeter sur moi un regard propice et couvrez-moi du manteau de votre protection maternelle.
Fortifiez ma faiblesse par votre puissance ; éclairez les ténèbres de mon esprit par votre sagesse ; Augmentez en moi la Foi, l'Espérance et la Charité.
Ornez mon âme de grâces et de vertus, afin qu'elle soit toujours un objet d'amour pour votre divin Fils et pour vous.
Assistez-moi pendant ma vie, consolez-moi à l'heure de ma mort par votre aimable présence, et présentez-moi à l'auguste Trinité, comme votre enfant et votre dévot serviteur, afin que je puisse vous louer et vous bénir éternellement en Paradis.
Ainsi soit-il. (200 j. d'indulgence, Léon XIII, 16 janvier 1886)
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Le chantre du Saint Sacrement
St Thomas d'Aquin : Au Canada, ville de St Jean sur Richelieu, vitrail dans l'église St Jean l'évangéliste montrant le saint Esprit dictant son enseignement à saint Thomas.
I Nous fêtons ce jour le Septième centenaire de la canonisation de saint Thomas d'Aquin
C'est le pape Jean XXII qui éleva sur les autels ce docteur de l’Église. Il le fit le 18 juillet 1323 dans la cathédrale d'Avignon et fixa sa fête au 7 mars, jour de sa mort en 1274. Le pape saint Pie V, en 1567 l'a mis au rang des Docteurs de l’Église, avec le titre spécial de ‘' Docteur Angélique ‘'. Le pape Léon XIII l'a donné comme patron des écoles catholiques le 4 aout 1880.
Nous avons donné il y a 3 semaines les têtes de chapitre de l'encyclique "Studiorum ducem" du pape Pie XI pour le centenaire précédent. Développons sommairement quelques points de cette encyclique en rappelant la phrase du pape Jean XXII : « Thomas a plus éclairé l’Église que tous les autres Docteurs ; en un an on apprend davantage dans ses livres que dans ceux des autres maîtres en toute une vie. » Pie XI dira de lui : Dans ses écrits, "se trouvent formulés les principes et les lois de toutes les sciences sacrées, qui valent pour tous les temps et tous les lieux."
Modèle d'union entre vie intellectuelle et amour de Dieu.
"Nul n'acquiert une connaissance profonde de Dieu par la seule recherche scientifique, s'il ne vit également dans l'union la plus intime avec lui. Or, toute la théologie de saint Thomas vise à nous faire vivre dans l'intimité de Dieu. Enfant, au Mont-Cassin, il demande sans relâche : « Qu'est-ce que Dieu ? »; écrivain, qu'il traite de la création du monde, de l'homme, des lois, des vertus, des sacrements, il rapporte tout à Dieu auteur du salut éternel."
Il n'avait plus de regard que pour les choses éternelles
Vers la fin de sa vie, "il n'avait plus de regard que pour les choses éternelles, il n'aspirait plus qu'à voir Dieu. Tel est bien, en effet, d'après saint Thomas, le fruit qu'avant tout autre on doit retirer des études sacrées : "un grand amour de Dieu et un vif désir des choses éternelles."
Il avait une éminente conception de la philosophie
« Naturellement, notre intelligence connaît l'être et les choses qui en soi tiennent de l'être comme tel, et c'est sur cette connaissance que se fonde la notion des premiers principes. » Ces principes réduisent à néant les erreurs et théories modernes qui prétendent que, dans l'acte d'intelligence, ce n'est pas l'être même qui est perçu, mais l'impression subjective ; erreurs qui aboutissent à l'agnosticisme, condamné par la lettre encyclique du pape Pie X le 8 septembre 1907 "Pascendi Dominici Gregis"
Il a démontré l'existence de Dieu
Le pape Pie X l'a résumé avec cette formule : « Dieu, en tant que principe et fin de toutes choses, peut être connu avec certitude et même démontré par la lumière naturelle de la raison au moyen de ce qui a été fait, c'est-à-dire des œuvres visibles de la création, comme la cause l'est par ses effets. »
Il est le prince de la théologie
La théologie a été portée à sa plus haute perfection par saint Thomas, chez qui on trouve une connaissance absolument parfaite des choses divines et une intelligence merveilleusement douée pour la philosophie. Au début même de la Somme contre les Gentils et de la Somme théologique, le saint Docteur décrit un autre ordre de choses, supérieur à la nature, dépassant les forces de la raison, et que l'homme, sans le bienfait de la révélation divine, n'aurait jamais soupçonné. Cette sphère est le domaine de la foi, et la science de la foi s'appelle la théologie.
Le concile du Vatican de 1870 s'est appuyé uniquement sur les écrits de St Thomas.
Si mystérieuses et obscures que soient les vérités de la foi, les raisons du moins sont claires et évidentes qui poussent l'homme à croire, au point « qu'il ne croirait pas s'il ne voyait pas qu'il faut croire ». Il ajoute même que, loin de considérer la foi comme une entrave ou un joug d'esclave imposé à l'humanité, il la faut tenir pour un bienfait très précieux, étant donné que « la foi est en nous comme les prémices de la vie éternelle »
L'exégèse de saint Thomas
Thomas est convaincu que l’Écriture est vraiment la parole de Dieu. Il part de ce principe : « l'auteur principal de la Sainte Écriture, c'est le Saint-Esprit… L'homme n'en est que l'auteur instrumental » Il n'admet pas de doute sur l'absolue valeur historique de la Bible ; mais, du sens des mots, ou sens littéral, il tire les richesses fécondes du sens spirituel.
Saint Thomas chantre du Saint-Sacrement
Enfin, le saint Docteur a eu comme le don et le privilège unique de traduire sa propre doctrine en prières et hymnes liturgiques, au point de devenir le poète et chantre incomparable de la divine Eucharistie. Partout, en effet, chez toutes les nations où elle est établie, l’Église catholique est heureuse d'employer et emploiera toujours dans sa liturgie les cantiques de saint Thomas, qui sont en même, temps l'effusion la plus ardente de l'âme en prière et la plus parfaite expression de la doctrine transmise par les apôtres touchant l'auguste sacrement, celui qu'on appelle plus spécialement le mystère de foi.
Pour conclure ces prérogatives rappelées par le pape Pie XI, rappelons que saint Thomas d'Aquin est aussi le saint patron de cette communauté, puisque choisi comme logo pour orner la présentation de son activité. Que son patronage nous vienne en aide pour trouver les mots qui encourageront les lecteurs à communier chaque premier samedi du mois en associant cette présence de Notre Seigneur avec le chapelet et la méditation de 15 minutes. N'oublions pas la confession, ces 4 actes réalisés en esprit de réparation aux outrages envers le Cœur Immaculé de Marie.
II 25 Juillet : Il y a 400 ans ce jour, saint Anne apparaissait à Yves Nicolazic
La veille du jour ou l'Eglise fêtait et (fête toujours) sainte Anne, le 25 juillet 1623, cette dernière apparaissait à Yves Nicolazic et lui disait : "Dites à votre Recteur que dans la pièce de terre appelée le Bocenno, il y a eu autrefois, …. une chapelle dédiée en mon nom. … Je désire qu'elle soit rebâtie au plus tôt, et que vous en preniez soin, parce que Dieu veut que j'y sois honorée".
Un peu moins de 3 siècles plus tard, une autre volonté divine, o combien plus importante pour le salut des âmes, s'exprimait à Fatima, le 13 juin 1917, et c'est la fille de sainte Anne, Notre Dame, qui l'annonçait aux enfants "(Dieu) veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé".
Sainte Anne fut honorée rapidement après sa demande ; le Cœur Immaculé de Marie ne triomphera qu'a la fin (d'une longue période).
Nous avons développé l'histoire du sanctuaire d'Auray avec nos publications que nous posterons dessous
Remarquons que le pape Jean Paul II se rendit dans ces 2 sanctuaires, et que le pape François a prévu de se rendre bientôt à Fatima dans le cadre des prochains JMJ objets du chapitre suivant.
III Prochains JMJ à Lisbonne
Après le Panama en 2019, le Portugal a été choisi cette année pour les Journées Mondiales de la Jeunesse qui se tiendront à Lisbonne du Ier au 6 aout. Le thème cette année est "Marie se leva et partit en hâte".
Avant ces journées à Lisbonne, dans 17 des 21 diocèses du Portugal, seront organisées des " Journées dans les diocèses", du 26 au 31 juillet, dont celui de Leira-Fatima. En consultant le site de ce diocèse si particulier, qu'elle tristesse de lire que la seule demande que Notre Dame avait faite au cours de ses apparitions en 1917 est celle de construire une chapelle. Le Cœur Immaculé de Marie n'est pas cité une seule fois. Il n'y a pas un seul mot sur la volonté divine de répandre dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie !
Si vous allez à ces JMJ, profitez-en pour aller à Fatima et regarder attentivement l'immense statue qui orne le fronton de la basilique. Vous y verrez le rappel du geste que fit Notre Dame pour montrer aux enfants son Cœur Immaculé le 13 juin 1917. C'est aussi l'image choisie pour notre communauté, image que sœur Lucie pouvait regarder tous les jours dans son carmel de Coïmbra.
Il est prévu qu'à l'occasion des JMJ, le pape François se rende à Fatima.
Le samedi 5 aout, le programme prévoit une soirée de vigile avec le pape. C'est une soirée de ‘' vigile, de célébration et de témoignages''. C'est aussi le premier samedi du mois d'août, mois que l'Eglise consacre au Cœur Immaculé de Marie. Puissent les organisateurs rappeler auparavant la nature de ce jour particulier pour qu'un très grand nombre de jeunes découvrent, pratiquent et répandent la dévotion réparatrice au Cœur Immaculé de Marie. C'est sur cette terre du Portugal que cette volonté divine a été annoncée pour la première fois au monde ! En plus, comme il serait bon que dans les différents chapelets qui seront récités pendant ces journées, on suive la recommandation donnée le 13 juillet 1917 par Notre Dame à Fatima de réciter à la fin de chaque mystère : « O mon Jésus, pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l'enfer ; emmenez au Paradis toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin ».
Ce choix du Portugal par Marie en 1917 faisait peut-être référence au rôle que ce pays avait joué pour l'évangélisation de l'Afrique. En tout cas le monument "Padrão dos Descobrimentos" a été choisi pour illustrer le programme des JMJ de Lisbonne que l'on trouve sur internet et que voici ci-dessous.
Ce monument a été construit en 1960 pour fêter le 500 ième anniversaire de la mort d'Henri le Navigateur, grand organisateur des expéditions portugaises. (Le terme ‘' Padrão ‘' désigne un « pilier de pierre surmonté d'une croix ou des armes du Portugal et comportant une inscription » Les navigateurs portugais marquaient ainsi les emplacements qu'ils découvraient.)
En préparation de ces journées, le service philatéliste du Vatican a édité le 16 mai dernier un timbre représentant le pape François qui prend la place de Henri le Navigateur, sur ce monument.
Voici le site donnant un aperçu de ce timbre à la date citée :
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https: // www . vaticanstate . va/images/pdf/servizio-obliterazioni/annulli-2023.pdf
Quel beau symbolisme que cette représentation du saint Père entrainant à sa suite la jeunesse du monde entier. Un jour ce sera la dévotion au Cœur Immaculé de Marie qui sera répandue dans le monde lorsque le pape aura approuvé et recommandé la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois.
La foi est en nous comme les prémices de la vie éternelle
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Dieu veut que j'y sois honorée : 1 sur 2
« Yves Nicolazic, ne craignez pas : Je suis Anne, mère de Marie. Dites à votre Recteur que dans la pièce de terre appelée le Bocenno, il y a eu autrefois, même avant qu'il y eut aucun village une chapelle dédiée en mon nom. C'était la première de tout le pays. Il y a 924 ans, et 6 mois qu'elle est ruinée. Je désire qu'elle soit rebâtie au plus tôt, et que vous en preniez soin, parce que Dieu veut que j'y sois honorée. »
Ainsi s'exprimait Anne, mère de Marie, le 25 juillet 1623, veille du jour ou l’Église fêtait St Anne.
En préambule, quelques considérations sur sainte Anne,
"De la vie terrestre de Sainte-Anne, l'histoire nous apprend peu de choses. Elle appartenait à la tribu lévitique, et elle épousa Joachim, qui était de race royale. La noble famille, descendue à une humble condition, possédait cependant quelques biens : des troupeaux dans la région de Nazareth, et une maison à Jérusalem, tout près de la piscine probatique.
Après une longue stérilité, Sainte Anne donna naissance à une fille. Ce fut son enfant unique.
Anne jouit d'un privilège incomparable : après Marie sa fille, elle est la femme bénie entre toutes les femmes. Si la Sainte Vierge est la mère de Dieu, Sainte Anne est la mère de l'Immaculée Conception. C'est en elle que s'est opéré le prélude du mystère de l'Incarnation, la préparation d'un être unique au monde depuis la création de nos premiers parents : un être sans le péché originel. (Rappel du sacrement du baptême qui enlève le péché originel avec le lien
Aussi quand il s'agira pour elle de se faire connaître en Bretagne, elle ne se contentera pas de dire son nom ; elle ajoutera, ce qui est en effet son grand titre de gloire, quelle est "La Mère de Marie."
Si la Palestine et son pays d'origine, la Bretagne est, on peut le dire, son pays d'adoption.
Si l'on demande la raison du choix de ce village de Bretagne, il n'y a qu'une réponse à faire : C'est que le ciel l'a voulu ainsi.
Dans la plus mémorable de ses apparitions, Sainte-Anne a déclaré expressément à son messager :
"Dieu veut que je sois honorée ici"
Remercions Dieu d'avoir choisi notre pays pour déclarer au monde le caractère Immaculé de sa Mère (Préparation à la rue du bac, puis confirmation à Lourdes du dogme énoncé par le pape Pie IX). Le salut personnel et la paix des nations par la dévotion au Cœur Immaculé de Marie seront annoncés au Portugal lors des apparitions de Fatima. Par contre la mère de Marie Immaculée, au cours d'un autre entretien avec Nicolazig, lui dit encore : J'ai choisi ce lieu, par inclination, pour y être honorée.
Voici dans quelles circonstances.
Yves Nicolazic habitait Ker-Anna et avait 33 ans au moment des faits. Il était marié depuis une dizaine d'années, et il n'avait pas d'enfant. C'était un illettré, et même il avait refusé d'apprendre la langue française, à la différence de son frère et de la plupart de ses voisins, « afin disait-il, de demeurer toujours en sa simplicité ». Il était avisé, judicieux et intelligent. « On le savait si loyal qu'il eut mieux aimé souffrir la perte d'un bien que de faire tort à qui que ce fût. »
Il récitait son chapelet tous les jours et il l'avait en main en allant et en venant ; il le disait le soir pendant les heures d'insomnie : « C'était, disait-il, le moyen de s'entretenir en de bonnes pensées, et d'avoir toujours son esprit en Dieu » Mais ce qui il y avait peut-être de caractéristiques dans sa piété, c'est une tendre dévotion qu'il avait à sainte Anne. »
Première manifestation.
Un peu comme pour Lucie de Fatima, Dieu prépara Yves Nicolazic par plusieurs phénomènes. Le premier eut lieu début août 1623. Une nuit qui pensait à sa « bonne maîtresse », comme il en avait l'habitude, sa chambre fut subitement éclairée d'une lumière très vive ; et, au milieu de cette clarté merveilleuse, il aperçut distinctement une main isolée qui tenait un flambeau en cire. Cette vision dura le temps de réciter deux Pater et deux Ave.
Six semaines plus tard, un dimanche, une heure après le coucher du soleil, il jouit du même spectacle au champ du Bocenno : ce fut encore la même clarté le même cierge suspendu au milieu de l'air, mais la main mystérieuse ne parut pas et la vision dura moins longtemps. Pendant plusieurs mois successifs, le même flambeau continua de briller auprès de lui. Toutes les fois qu'il s'en venait tard au logis, il se voyait éclairé jusqu'à sa maison d'une chandelle de cire qui s'avançaient à côté de lui, sans que le vent en agitât la flamme, et sans qu'il n'y vît autre chose que la main qui la tenait. Du reste il ne fut pas le seul témoin du phénomène.
Première apparition.
Un jour d'été, une heure environ après le coucher du soleil, son beau-frère et lui étaient allés, à l'insu l'un de l'autre, chercher leurs bœufs dans un pré voisin de la fontaine ; avant de les ramener, ils voulurent les faire passer à l'abreuvoir.
Tout à coup, les bœufs, comme épouvantés refusent obstinément d'avancer. Ces deux hommes surpris se rapprochent pour voir ce qui cause cet effroi.
Voici le spectacle qu'ils eurent alors devant les yeux.
Une dame majestueuse, debout, le visage tourné vers la source ; sa figure révélait « la gravité tendre de la plus haute des maternités »; sa robe avait la blancheur de la neige, et retombait avec grâce ; sa main tenait un flambeau allumé, et ses pieds reposaient sur un nuage. L'auréole qui l'entourait charmait le regard sans l'éblouir, et jetai tout autour un tel rayonnement que le paysage tout entier en était éclairé comme en plein jour.
A cette vue, le premier mouvement des deux laboureurs fut de s'enfuir ; mais bientôt se ravisant, ils voulurent se rendre compte et revinrent sur leurs pas ; l'auréole, le flambeau, la dame, tout avait disparu.
Qu'était-ce que cette Dame mystérieuse qui n'avait pas parlé ?
Et ce n'est pas une fois seulement qu'elle se montra au laboureur ; il la vit encore souvent en divers endroits, tantôt près de cette fontaine, tantôt en sa maison, en sa grange, ou en d'autres endroits ; elle avait chaque fois la même attitude, la même majesté, le même vêtement lumineux, mais toujours elle ne disait pas son nom.
Le 25 juillet, veille de la fête de sainte Anne, Nicolazic s'était rendu à Auray. Quand il reprit le chemin de son village, il était déjà tard, et il faisait nuit. Comme d'habitude, il avait son chapelet à la main. Au moment où il passait auprès de la croix qui porte son nom, la mystérieuse Dame lui apparut soudain ; la vision ne différait pas des précédents : c'était toujours le même visage grave et doux, la même attitude, et la même lumière. Mais cette fois elle parla.
Elle l'appelle par son nom : Yves Nicolazic ! Le rassure par quelques paroles très douces et lui fait signe de la suivre.
Il prend aussitôt la direction du village. Le flambeau qu'elle porte à la main éclaire l'obscurité, le nuage sur lequel elle se tient debout lui sert comme de véhicule. A l'approche de la ferme, brusquement la Dame mystérieuse s'éleva en l'air et disparut. Nicolazic en fut très impressionné et se retira dans sa grange dont il était connu que les pierres qui en constituaient les murs provenaient de l'ancienne chapelle du lieu-dit du Bocenno.
C'est dans cette grange, que peu de temps après, l'apparition se manifesta de nouveau en lui disant : « Yves Nicolazic, ne craignez pas : je suis Anne, mère de Marie. Dites à votre Recteur que dans la pièce de terre appelée le Bocenno, il y a eu autrefois, même avant qu'il y eut aucun village une chapelle dédiée en mon nom. C'était la première de tout le pays. Il y a 924 ans, et 6 mois qu'elle est ruinée. Je désire qu'elle soit rebâtie au plus tôt, et que vous en preniez soin, parce que Dieu veut que j'y sois honorée. »
Devant cette mission Nicolazic perdit courage, mais 6 semaines plus tard, sainte Anne lui précisa la façon de procéder. « Ne craignez point, Nicolazic, et ne vous mettez pas en peine. Découvrez à votre Recteur en confession ce que vous avez vu et entendu; et ne tardez plus à m'obéir. Conférez-en aussi avec quelques hommes de bien, pour savoir comment vous devez vous y comporter. »
Le Recteur ne le prit pas au sérieux; et le lendemain sainte Anne précisa à Nicolazic : « Ne vous souciez pas de ce que diront les hommes; accomplissez ce que je vous ai dit et pour le reste reposez-vous sur moi. »
Il resta encore 7 semaines dans la souffrance de perplexité puis reçu de nouveau sainte Anne l'encouragea : « Consolez-vous, Nicolazic, lui dit-elle, l'heure viendra bientôt en laquelle ce que je vous ai dit s'accomplira. »
La voix de la Sainte était si douce et si maternelle que Nicolazic s'en trouvera tout réconforté; et il ne craignit pas de lui dire, en toute simplicité, les difficultés qui l'empêchaient d'accomplir ses ordres : « Mon Dieu, ma bonne Maîtresse, vous savez les difficultés qu'y apporte notre Recteur, et les reproches honteux qu'il m'a faits, quand je lui ai parlé de votre part. Je n'ai pas de moyens suffisants pour bâtir une chapelle, encore que je sois très aise d'y employer tout mon bien. » Puis il ajouta avec résignation et fermeté : « Mais après tout, me voilà disposé à faire tout ce que vous désirez de moi. »
Sainte Anne lui répondit de sa voix la plus maternelle.
– « Ne vous mettez pas en peine, mon bon Nicolazic ; je donnerai de quoi commencer l'ouvrage et jamais rien ne manquera pour l'accomplir. Je vous assure que Dieu étant bien servi, je fournirais abondamment ce qui sera nécessaire non seulement pour l'achever, mais aussi pour faire bien d'autres choses au grand étonnement de tout le monde. Ne craignez pas de l'entreprendre au plus tôt »
( Les éléments de ces 2 publications sont empruntés au livre de J Buléon et E Le Garrec "Sainte Anne d'Auray : Histoire du pèlerinage" Aux éditions Charles Paillart Abbeville, 1948.
Pour terminer cette première partie, voici un fait peu connu qui a du consoler Notre Seigneur comme aimait à le faire le petit François. Il est lié à l'anniversaire tout récent de la conquête de la lune que les enfants de Fatima appelaient la lampe de Notre Dame. La petite Jacinthe disait : "Je préfère la lampe de Notre-Dame qui ne nous aveuglent pas, à celle de Notre-Seigneur." (La lampe de Notre Seigneur était le soleil, et les étoiles étaient les chandelles des anges).
Suite au succès du projet lancé moins de 10 ans auparavant, un des hommes les plus puissants de la terre avait pensé à remercier Dieu pour son heureuse issue. (Extrait du livre "Premiers sur la lune" édition Robert Laffont 1970, p 428). Avant de quitter le porte avion Hornet ou il venait de féliciter les astronautes, le président des États Unis fit appeler le révérend John Plirto, aumônier du porte avion, pour qu'il dise une prière d'action de grâce. « Prions : Notre Seigneur qui êtes aux cieux, nos esprits sont à la fois confondus et triomphants devant l'immensité et la précision de cette mission Apollo XI. Une semaine durant, nous avons eu peur et espéré en commun… Et ce matin, la réalité est avec nous, en la personne des astronautes Armstrong, Aldrin et Collins. Nous applaudissons à leurs splendides exploits, et Vous rendons grâce pour les avoir rendus sains et saufs à leurs familles et à l'humanité entière. » Les astronautes avaient écouté la prière, tête baissée et mains jointes.
Nous Vous rendons grâce O Dieu tout puissant pour tous vos bienfaits, Vous qui vivez et régnez dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Dieu veut que j'y sois honorée : 2 sur 2
Ci dessus : Vitrail de la découverte de la statue de sainte Anne par Yvon Nicolazic : Ce vitrail est celui de l’ancienne chapelle des Carmes de Rennes devenu depuis 1998 l’église évangélique du Thabor. Cet édifice, dédié à l’origine à l’Immaculée Conception, a été bénit le 5 avril 1867. La façade s’inspire de celle de Notre Dame de Chartres, tandis que le médaillon du tympan représente Notre Dame du Mont Carmel.
En ce premier samedi du mois du Cœur Immaculé de Marie, redoublons de ferveur dans notre dévotion réparatrice des 5 premiers samedis. Jacinthe et François ne l’ont découverte qu’en arrivant au ciel.
Pour nous qui la connaissons et la pratiquons, remercions Dieu de nous avoir permis de participer à la réparation des outrages envers le Cœur Immaculé de Marie, et en récompense de cette réparation, d’assurer ainsi notre salut ou celui à qui nous l’offrons.
Poursuivons le récit de la découverte de la statue par Nicolazic sur les instructions de sainte Anne.
Au cours des fréquents entretiens qu’elle eut avec lui, sainte Anne lui fit cette déclaration mémorable : J’ai choisi ce lieu par inclination, pour y être honorée. Pour le rassurer contre toute la faiblesse de ses ressources, elle ajouta : Tous les trésors du ciel sont en mes mains.
Pendant environ 4 mois se produisirent différents phénomènes autour de l’ancienne chapelle que Nicolazic ou d’autres personnes purent contempler.
La semaine du 3 mars 1625 fut décisive. Sainte Anne donna des consignes sur la nouvelle visite au Recteur, sur le choix de quelques hommes de bon conseil et annonça qu’une lumière viendrait éclairer le champ ou se trouvait enterré son ancienne image. Au cours d’un entretien avec Nicolazic, saine Anne lui dit : « Allez, dit-elle, confiez-vous en Dieu et en moi : Vous en verrez bientôt en abondance, et le plus grand miracle de tous ce sera l’affluence du monde qui me viendra honorer en ce lieu. »
Dans la nuit du 7 au 8 mars, Nicolazic récitait son chapelet en attendant le sommeil. Soudain sa chambre s’illumine; sur la table un cierge brille d’un éclat très vif; puis la Sainte apparaît en personne. D’une voix agréable et engageante, elle interpelle Nicolazic : « Appelez vos voisins, comme on vous l’a conseillé; menez-les avec vous au lieu où ce flambeau vous conduira, vous y trouverez l’image qui vous mettra à couvert du monde, lequel connaîtra enfin la vérité de ce que je vous ai promis. » Après ces paroles, sainte Anne disparaît, mais le cierge demeure. La veille de ce jour, son épouse Guillemette Le Roux trouva à son réveil douze quarts d’écus déposés en 3 piles. Nicolazic ne douta pas un instant que ce don fut la première avance que sainte Anne lui faisait pour commencer les travaux.
Le flambeau se mit alors en mouvement, les précédant de 15 pas environ, à trois pieds au-dessus du sol. Le chemin qu’il prit était la voix charretière qui conduisait du village à la fontaine; et les paysans suivaient, heureux et plein d’espoir comme jadis les mages par l’étoile.
Arrivé en face du Bocenno, le flambeau sort du chemin, pénètre dans le champ, et se dirige, par-dessus le blé, en herbe, jusqu’à l’endroit de l’ancienne chapelle.
Là, il s’arrête.
Les paysans qui ont toujours les yeux sur lui, le voient alors s’élever et s’abaisser trois fois, comme pour attirer leur attention sur cet emplacement, puis disparaître dans le sol.
Nicolazic, qui observait tous ces mouvements, se précipita jusqu’à l’endroit où s’était évanouie la lumière, et, mettant le pied dessus, il dit à son beau-frère : « Creuse là. » Jean Leroux, qui portait la bêche, n’eut pas plutôt donné cinq ou six coups dans la terre meuble des sillons, qu’on entendit sous le choc de l’instrument raisonner une pièce de bois.
Comme il se trouvait dans l’obscurité, Nicolazic commanda à l’un d’eux d’aller vite chercher de la lumière : « Prenez, lui dit-il, le cierge béni de la Chandeleur, avec un tison pour l’allumer. »
Ils ne tardèrent pas à retirer du sol la vieille statue toute défigurée, qui gisait là depuis 900 ans.
Au lever du jour, il revint de très bonne heure au Bocenno, accompagné de son ami Lézulit qu’il était allé chercher lui-même. Tous deux examinèrent assez longuement l’objet qu’ils avaient déterré : c’était bien une statue, très endommagée par ce long séjour en terre humide et rongée aux extrémités, mais néanmoins conservant encore quelques traits assez frustes et des ombres de couleur.
Ni le Recteur, ni le propriétaire du champ, contactés ce jour, ne crurent la demande de sainte Anne de reconstruire l’ancienne chapelle. L’affaire s’était ébruitée et plusieurs personnes étaient venues contempler la statue.
Le lendemain, dimanche 9 mars, alors la foule était encore plus nombreuse, au Bocenno, le feu se déclara dans la grange de Nicolazic. Seule la toiture fut détruite, tout le reste demeura intact. Cette grange était toute neuve ; et le père de Nicolazic, en la construisant, avait fait entrer dans ses murs les pierres de l’ancienne chapelle : or Dieu ne voulait pas abandonner à un usage profane des choses qui lui avaient été consacrées. La « bonne Maîtresse » reprenait son bien.
Dans les jours suivants, il vint une grande multitude de pèlerins, certains étaient partis de chez eux, au moment où était découverte la statue.
Nicolazic fut interrogé par différentes autorités religieuses qui finirent par conclure que toutes les affirmations de Nicolazic étaient véridiques et ceux qui s’étaient opposés à son action firent amende honorable.
La veille du 26 juillet 1625, jour de la pose de la première pierre, une foule d’environ 30 000 personnes était déjà là et les gens passèrent la nuit dans les champs aux alentours avec un grand recueillement. Ils furent 100 000 qui assistèrent à la messe célébrée par le Recteur lui-même.
Nicolazic y fut à la fois le trésorier de l’entreprise et le directeur des travaux, lui qui ne savait ni lire ni écrire. C’est à lui du reste que la mission en avait été donnée et non pas à un autre. Dès la fin de juillet il possède une somme considérable, néanmoins insuffisante. Toutefois, pour réaliser son dessin il ne pouvait pas se borner aux ressources données par les pèlerins. Il se fait donc quêteur et alla trouver les recteurs des paroisses environnantes. Il les intéressa à l’entreprise, les pria de recommander dans leurs sermons de venir en aide pour tous les transports de matériaux. Et il plaida si bien sa cause qu’il réussit à créer, à trois ou quatre lieues à la ronde, un mouvement qui durera jusqu’à la fin des travaux.
Il avait l’œil à tout, et rien n’échappait à sa vigilance. Ils discutaient lui-même les marchés et réglait les comptes ; jamais les contrôleurs de l’évêché ne relevèrent la moindre erreur dans sa gestion.
Et le souci de régler tant d’affaires différentes, loin de troubler un homme qui n’avait pas la ressource de l’écriture pour aider sa mémoire, le laissait dans une parfaite tranquillité d’esprit. Son égalité humeur était si grande qu’il n’avait jamais l’air d’avoir des préoccupations.
Dès que son rôle de bâtisseur fut terminé, il s’éloigna du village de Keranna pour se dérober à l’admiration qu’on lui témoignait. Il reprit sa vie de laboureur, sans rien changer à la simplicité de ses habitudes anciennes, il se retira au bourg de sa paroisse où il possédait une métairie. C’est la qu’il mourut le 31 mai 1645 à l’âge de 54 ans.
A la révolution, les pèlerins continuèrent à venir en grand nombre. En 1793 la statue miraculeuse fut arrachée de la chapelle et brûlée. Elle fut remplacée en 1835 et le pape Pie IX l’a fit couronner en 1868 alors que les travaux de la construction de la nouvelle chapelle avaient commencé 3 ans plus tôt. Le titre de basilique lui fut attribué en 1873 et sa consécration eut lieu en 1877.
Près de 120 ans plus tard, le successeur de Pierre en personne vint honorer saine Anne dans son sanctuaire. Le pape Jean Paul II s’y rendit le 20 septembre 1996. Ainsi le pape qui s’était déjà rendu 2 fois à Fatima (Les 13 mai 1982 et 1991) vint à St Anne d’Auray au cours d’un déplacement en France ou il fêta le seizième centenaire de St Martin à Tours puis le quinzième centenaire du baptême de Clovis à Reims, événement qui fit de la France la fille aînée de l’Eglise. Jean Paul II vint à Lourdes les 15 août 1983 et 2004, et se rendit une troisième fois à Fatima le 13 mai 2000. Rappelons-nous que c’est lui qui fit la consécration du 25 mars 1984, consécration qu’il aurait voulue conforme à la demande de Notre Dame à Fatima et pour laquelle nous prions pour qu’elle soit renouvelée dans les conditions exactes exprimées le 13 juin 1929 à Tuy.
( Rappel: Les éléments de ces 2 publications ont été empruntés au livre de J Buléon et E Le Garrec ‘’ Sainte Anne d’Auray : Histoire du pèlerinage ‘’ Aux éditions Charles Paillart Abbeville, 1948. )
''Dieu veut que j'y soit honorée'' a dit sainte Anne à Nicolazic en 1625: Elle le fut dans l'année. ''Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé '' a dit Notre Dame à Fatima et elle définit cette dévotion à Pontevedra, 3 siècles après la demande de sa mère en France. Il y a bientôt 100 ans que cette dévotion a été précisée. Prions pour que le pape approuve et recommande la dévotion réparatrice des premiers samedis.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
2 août 2023 : Dieu veut que toutes les grâces nous parviennent
par les mains de Marie
par les mains de Marie
Saint Alphonse de Liguori : Vitrail dans la cathédrale de Carlow en Irlande
Le titre est une affirmation de saint Alphonse-Marie de Liguori dans son livre célèbre ‘' Les gloires de Marie''. Ce saint est honoré au tout début du mois que l'Eglise consacre au Cœur Immaculé de Marie, et ce saint est cher à tous ses dévots car il a mis par écrit pendant seize ans, à l'attention du peuple chrétien, ce qu'il prêchait chaque semaine et méditait tous les jours depuis sa jeunesse dans ce livre célèbre. Il contient donc tout ce que l'Écriture et la Tradition ont dit d'essentiel et de vital sur la Vierge Marie, Mère de Dieu et notre mère. Eglise en a fait le plus grand des docteurs après saint Thomas d'Aquin, particulièrement en théologie morale. Il est le patron des confesseurs et des moralistes. C'est à ce titre nous aurons une pensée pour lui chaque fois que nous nous confesserons dans le cadre de la communion réparatrice des premiers samedis du mois. On peut trouver "Les gloires de Marie" au format pdf sur internet.
Léon XIII a dit de lui : "Il a défendu avec vigueur la vérité de notre foi; il a victorieusement démontré la Conception immaculée de la Mère de Dieu; il a combattu avec une force incomparable en faveur de la primauté du Pontife romain et son infaillible magistère; avec autant de piété que de science, il a fait ressortir le plan de la divine Providence dans ce grand œuvre du salut des hommes opéré par Jésus-Christ."
Cette publication comprend 4 parties d'inégales longueurs : D'abord quelques mots sur ce saint, puis le début de l'histoire de la mise par écrit de la fin du secret du 13 juillet 1917, enfin le rappel des prochains premier vendredi et premier samedi du mois.
I L'Eglise fête ce jour saint Alphonse-Marie de Liguori
Alphonse-Marie de Liguori naquit à Naples en 1696, et donna dès son bas âge des marques évidentes de sa future sainteté. Ses parents l'offrirent, jeune encore, à saint François de Hiéronimo, de la société de Jésus ; celui-ci, après avoir bien prié, déclara que l'enfant deviendrait nonagénaire, qu'il serait élevé à la dignité épiscopale, et qu'il ferait un bien considérable dans l'Église.
Devenu prêtre, il s'attaqua aux vices avec tant de zèle et remplit si bien l'office d'apôtre, en se portant rapidement ça et là au secours des pécheurs, que beaucoup se convertirent. Plein de compassion pour les pauvres et les paysans en particulier, il institua la Congrégation des Prêtres du très saint Rédempteur, (Les Rédemptoristes) qui, marchant sur les traces du Rédempteur lui-même, s'emploieraient à évangéliser les pauvres dans les campagnes, les bourgs et les villages.
Pour que rien ne l'écartât de son but, il s'obligea par un vœu perpétuel à ne jamais perdre un instant. Et par suite, enflammé de zèle, il mit toute son application à gagner des âmes à Jésus-Christ et à les amener à une vie plus parfaite, soit en prêchant la parole divine, soit en écrivant des ouvrages remplis d'érudition sacrée et de piété.
Il mourut le 1er août 1787, fut béatifié en 1816 et canonisé par Grégoire XVI en 1839, Il fut proclamé docteur de l'Eglise par le pape Pie IX en 1871.
Parmi tous ses livres, nous retiendrons également "Les vérités éternelles". Dans son introduction, il précise : "Les gens du monde y puiseront des sujets de méditation ; et c'est pour cela que j'ai divisé chaque considération en trois points. Comme chacun de ces points contient assez de matière pour former une méditation, j'y ai ajouté des affections et des prières. Je conjure le lecteur de ne point se dégoûter si je demande souvent à Dieu dans ces prières la grâce de la persévérance et de l'amour : Car ce sont là les deux grâces les plus nécessaires pour obtenir le salut éternel."
Vers la fin de sa vie, il écrivit "Considérations sur la Passion" et il y précise au début : "J'ai jugé bon de les écrire pour le bien des autres, mais plus encore pour mon propre avantage spirituel; car, me trouvant en ce moment à l'âge de soixante-dix-sept ans, et conséquemment près de la mort, j'ai voulu m'occuper de ces considérations pour me préparer au jour de mes comptes. Et en effet, je m'en sers pour faire mes pauvres méditations, en en lisant très souvent quelques passages, afin de me trouver, quand sonnera ma dernière heure, les yeux fixés sur Jésus crucifié, qui est toute mon espérance; c'est ainsi que je compte avoir le bonheur de rendre mon âme entre ses mains." Il rappelait également dans cette introduction : "Louis de Blois rapporte que sainte Gertrude a pareillement appris par révélation que chaque fois qu'une âme regarde le crucifix avec dévotion, Jésus la regarde avec amour.''
II Il y a 80 ans, le 2 août 1943, sœur Lucie mettait par écrit sa peine de devoir révéler ce qu'elle souhaitait tenir caché.
Début juin 1943, à 36 ans, sœur Lucie est atteinte d'une pleurésie qui semble très sérieuse. Elle confie par écrit à Mgr da Silva : "Peut-être tout cela est-il le début de la fin et j'en suis très heureuse….." . Le 2 août suivant elle écrivait au père Aparicio pour le rassurer sur sa santé "Je me trouve en convalescence d'une maladie qui m'a tenue plus ou moins 2 mois au lit" et lui confie alors : "La publication de tant de choses que j'ai essayé de cacher avec tant de soin, me coûte …." Ce qui semble correspondre à l'entretien que sœur Lucie eut à Valença do Minho avec Mgr da Silva et le chanoine Galamba, entretien dont la date précise n'a pu être retrouvée par le chanoine, mais qui marque le début effectif du long processus de mise par écrit de la troisième partie du secret confié par Notre Dame aux 3 enfants de Fatima.
Près de 2 ans auparavant, dans ce même collège de jeunes filles, de la part de ces 2 ecclésiastiques, Sœur Lucie avait reçu l'ordre, début octobre 1941, de mettre par écrit la totalité du secret. Peu avant, pendant l'été 1941, elle avait déjà rédigé le troisième mémoire, terminé le 13 août où elle précisait pour la première fois "Le Secret comprend trois choses distinctes, et j'en dévoilerai deux". Elle justifie la mise par écrit de ces deux premières parties du secret dans une lettre adressée peu après au père Gonçalves : "Monseigneur l'Évêque m'a écrit pour m'annoncer un interrogatoire du Révérend Père Galamba, et m'a demandé de rappeler tout ce qui peut me revenir encore à la mémoire, et qui a trait à Jacinthe, en vue de la nouvelle édition que l'on veut faire imprimer. Cet ordre à pénétré le fond de mon âme comme un rayon de lumière, pour me dire que le moment était venu de révéler les deux premières parties du secret, et ajouter deux chapitres à la nouvelle édition : Un sur l'enfer, et l'autre sur le Cœur Immaculé de Marie. Mais ma répugnance à le faire me fait douter. J'ai relevé des notes, mais je me demande s'il me faut les remettre ou les jeter au feu. Je ne sais pas ce que je ferai". Ainsi, c'est un concours de circonstance et non une demande formelle de Mgr da Silva qui fera que l'annonce de la seconde guerre mondiale, (et la puissance donnée au Cœur Immaculé de Marie pour l'empêcher), ne relèveront pas de la prophétie. Sœur Lucie pris sur elle la décision de publier les deux premières parties du secret et n'eut aucune difficulté à mettre par écrit la vision de l'enfer et la seconde guerre mondiale, cet événement qui fit des millions de morts, en effet, sa cousine Jacinthe en avait parlé à plusieurs reprises avec elle et il était logique d'associer ces 2 parties du secret au soucis que Jacinthe avait pour le salut des pécheurs. Ce fut aussi l'annonce "officielle'' de la communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Ce qui est intéressant c'est de noter la graduation que Notre Dame a voulu donner pour caractériser l'importance de cette partie de son message (Celle du secret). D'abord accorder un miracle, (et quel miracle !) pour que l'on croit à ses paroles transmises aux enfants ; ensuite tenir caché pendant 24 ans une partie du message pour susciter la curiosité, sœur Lucie prit elle-même l'initiative de rendre publique cette partie ; enfin une dernière partie dont Notre Dame fixera Elle-même la date de publication, interdisant même à sœur Lucie de le publier avec les deux premières partie, tant Elle voulait exciter notre intérêt. Mon adolescence a été baignée par cette attente de l'an 1960, date fixée par Notre Dame pour le révéler.
Par le troisième mémoire, le monde découvrait que la guerre qui embrasait l'Europe, avait été prédite par Notre Dame comme une sanction divine et qu'elle aurait pu être évitée par la consécration de la Russie. Mais le pape Pie XI ne pouvait pas avoir été informé de l'effet de cette de cette consécration que seule sœur Lucie connaissait à l'époque. Le motif annoncé le 13 juin 1929, était de "sauver la Russie". Dieu demandait au successeur de Pierre de faire à ce moment un acte d'obéissance sans lui donner tous les motifs : à moyen terme (éviter la guerre) puis à long terme (Le triomphe du Cœur Immaculé de Marie par la conversion de la Russie et la dévotion à ce Cœur Immaculé placée par l'Eglise à côté de celle du Cœur Sacré de Jésus) .
Ce plan général du secret, c'est le sort des pécheurs, et le moyen pour les sauver "Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion â mon Cœur Immaculé". Ensuite Elle annonce le châtiment divin prochain qu'il est possible d'éviter, d'abord en ne continuant plus à offenser Dieu et ensuite en consacrant la Russie à son Cœur Immaculé et en pratiquant la communion réparatrice des premiers samedis. Sœur Lucie donnera la justification de son silence sur la troisième partie du secret dans la lettre qu'elle adressera plus tard à Mgr da Silva et que nous publions un peu plus loin.
Le 7 octobre 1941, devant sœur Lucie qui venait de remettre le texte du troisième mémoire, le chanoine Galamba s'était adressé à Mgr da Silva en lui disant : "Commandez-lui, Excellence, commandez lui d'écrire tout…mais tout. Elle aura beaucoup à souffrir au purgatoire pour avoir gardé le silence sur tant de choses". Au cours de l'entretien, le chanoine avait demandé à la sœur la réponse à de nombreuses questions qui seront rappelées dans l'introduction du quatrième mémoire qu'elle commença alors à rédiger (Octobre – Décembre 1941). A la recommandation pressante du chanoine, Mgr da Silva avait répondu : "Cela, je ne le l'ordonne pas. Je ne veux pas me mêler de ce qui est un secret" Par contre elle écrivit peu après à Mgr da Silva : "Sur ce point, je ne crains pas du tout de faire du purgatoire. J'ai toujours obéi et l'obéissance ne peut mériter ni peine ni châtiment. Premièrement, j'ai obéi aux mouvements intérieurs de l'Esprit Saint, ensuite aux ordres de ceux qui me parlaient en son nom…" Elle terminait sa lettre avec cette phrase : "Je commence alors ma nouvelle tâche et j'accomplirai les ordres de votre excellence et les désirs du père Galamba. Excepté la partie du secret qu'il ne m'est pour l'instant pas permis de révéler, je dirai tout." Sœur Lucie avait déjà mis par écrit l'annonce de la seconde guerre mondiale, commencée dans les faits le 1er septembre 1939, et qui en 2 ans avait déjà fait plus d'un million de morts.
Admirons la fidélité de la mémoire de sœur Lucie. Elle écrit de nouveau le récit des apparitions de l'Ange et de Notre Dame et on le dirait recopié mot à mot alors qu'elle n'a plus le texte. Par contre ce qu'elle rajoute de l'apparition de juillet 1917 (La prière à Jésus après chaque dizaine, et la conservation de la foi au Portugal) lui fera dire, en parlant de la troisième partie du secret "qu'il n'était pas utile de la mettre par écrit, car en quelque sorte elle l'avait déjà dit." Soulignons le fait qu'en 1941 le purgatoire dont Notre Dame avait parlé en 1917 avec Amélia, est encore rappelé par les autorités ecclésiastiques comme élément de rectitude morale.
Situons le contexte général de cette première demande de rédaction de la troisième partie du secret :
Le pape Pie XII avait consacré le monde au Cœur Immaculé de Marie le 31 octobre 1942 (radio message) et l'avait renouvelée au Vatican le 8 décembre suivant. Notre Seigneur avait manifesté à sœur Lucie son contentement qu'elle transmit par 2 lettres l'une du 28 février 1943, qu'elle écrivit à l'évêque de Gurza : « Le Bon Dieu m'a déjà montré son contentement de l'acte bien qu'incomplet selon son désir, réalisé par le Saint-Père et par plusieurs évêques. Il promet, en retour, de mettre fin bientôt à la guerre. La conversion de la Russie n'est pas pour maintenant ». L'autre au père Gonçalvès le 4 mai 1943 "Il [Notre-Seigneur] promet la fin de la guerre pour bientôt, eu égard à l'acte qu'a daigné faire Sa Sainteté. Mais comme il fut incomplet, la conversion de la Russie sera pour plus tard".
Remarquons que, Notre Seigneur confirme l'annonce de Notre Dame du 13 juillet 1917 sur la conversion de la Russie. Ce qui est intéressant de remarquer c'est la rapidité avec laquelle la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie a été suivie d'effet. (Chute de Stalingrad, succès de l'opération "Torch" en Afrique du Nord, abandon de l'Atlantique Nord par les sous-marins allemands). Pour la fin de la guerre qui durait depuis 38 mois, il faudra attendre encore 18 mois en Europe, mais dès l'été 1943 avec l'échec de la bataille de chars de Koursk, le recul des forces allemandes à l'Est commence et ne s'arrêtera qu'à Berlin. Remarquons également l'importance du respect strict des conditions fixées par Notre Seigneur pour réaliser intégralement les effets promis. (Acte incomplet selon le désir de Dieu)
Voici, le récit de l'entretien de l'été 1943 à Valença do Minho, extrait de "Toute la vérité sur Fatima LE TROISIEME SECRET *** Par frère Michel de la Sainte Trinité des petits frères du Sacré-Cœur".
« Au parloir du collège, il y avait un grand divan avec un fauteuil à chaque bout. Ce jour-là on fit conversation séparée : À une extrémité du divan se trouvait Mgr da Silva s'entretenant avec la mère supérieure tandis qu'à l'autre le Ch. Galamba interrogeait Lucie. Tout à coup, le chanoine lui demanda : "Pourquoi ne révélez-vous pas la troisième partie du secret de Notre-Dame ? Vous pourriez peut-être nous le dire maintenant ?" Alors Lucie, faisant un geste de la tête vers Mgr da Silva "Maintenant, si Monseigneur le veut, je puis vous le dire" L'entretien de la supérieure et de l'évêque étant terminé, et tous étant déjà debout, le Ch. Galamba dit à l'évêque : "Monseigneur ! Sœur Lucie dit que si vous voulez, elle peut maintenant révéler la troisième partie du secret." Et l'évêque de répondre aussitôt : "Je ne veux rien faire pour cela ! Je ne veux pas m'en mêler !" "Ah ! C'est dommage. Repris l'abbé Galamba. Dites-lui de l'écrire sur un papier qu'elle vous remettrait dans une enveloppe cachetée !"
L'idée était lancée et Mgr da Silva en accepta le principe. Mais il ne semble pas qu'il se soit décidé de ce moment à donner un ordre express à sœur Lucie. De même, le Ch. Galamba se fait sans doute l'écho de la conversation ultérieure lorsqu'il mentionne déjà, au terme de son récit, l'accord sur la date de 1960 pour l'ouverture de l'enveloppe. En fait comme nous le verrons, les choses se passèrent beaucoup plus lentement. »
Remarquons que dans le "feu de l'action" c'est-à-dire que sans que sœur Lucie médite sur l'importance de ce qu'elle allait dire, elle était prête à exprimer verbalement cette troisième partie du secret et elle attendait l'ordre de Mgr da Silva pour le faire, considérant la demande de son évêque comme cette "permission divine attendue" exprimée 2 ans auparavant dans ce même lieu. Mgr da Silva refusa de formuler cette demande; par contre la proposition de sœur Lucie donne un éclairage sur son contenu : "je puis vous le dire". En été 1943 il était alors possible à sœur Lucie d'exprimer oralement et de façon parfaitement compréhensible, devant Mgr da Silva, et 2 témoins (la mère supérieure du collège et le chanoine Galamba) la dernière partie de ce que Notre Dame avait révélée aux enfants. Ces 3 personnes avaient la capacité de déceler toute obscurité ou incohérence dans les propos de celle qui avait les avaient entendu de la bouche même de Notre Dame et qui les avaient conclus en disant "….au Portugal se conservera le dogme de la foi, etc. Ceci, ne le dites à personnes. A François, vous pouvez le dire. Lorsque vous réciterez le chapelet, dites après chaque mystère : O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés ... "
III Vendredi 4 aout : Premier vendredi du mois.
C'est le premier vendredi du mois du Cœur Immaculé de Marie. Pensons à la médaille miraculeuse que nous portons ou Notre Dame a voulu nous montrer la proximité du Sacré-Cœur et de son Cœur douloureux (Transpercé par le glaive annoncé par Siméon) et immaculé (par l'invocation autour de son image sur l'autre coté de la médaille.) Si nous le pouvons, honorons ce jour consacré au Sacré-Cœur de Jésus, en assistant à la messe et en y communiant. Comme l'a dit Notre Seigneur à sainte Marguerite Marie, cette communion réparera nos fautes passées et si nous communions 9 premiers vendredis du mois de suite, Notre Seigneur sera notre asile à l'heure de notre mort.
Nous pouvons aussi nous unir par la pensée au chemin de croix qui aura lieu ce jour à 18 heures à Lisbonne sur la "Colina do Encontro" avec la présence du pape François. "C'est le moment de suivre les pas de Jésus dans sa Passion, dans l'un des moments les plus symboliques de la semaine.( de ces JMJ)" Nous précise le programme officiel de ces JMJ.
IV Samedi 5 aout : Premier samedi du mois.
Rappelons-nous cette recommandation de Jacinthe à sa cousine, Lucie, comme son testament, "Rappelle bien à tout le monde que c'est PAR le Cœur Immaculé de Marie que le Bon Dieu VEUT nous accorder ses grâces. C'est à ce Cœur Immaculé qu'il faut les demander" La première des grâce à obtenir est celle de notre salut. Notre Dame nous l'assure avec cette dévotion particulière dont le but premier est de réparer les outrages envers son Cœur Immaculé. Rappelons que Notre Dame s'y prise en 3 fois pour nous la communiquer :
La première ce fut le 13 juin 1917 en annonçant à Lucie que Jésus l'avait choisie pour faire connaitre et aimer Notre Dame à travers son Cœur Immaculé "Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé."
La seconde ce fut le mois suivant "Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois."
La troisième ce fut le 10 décembre 1925 à Pontevedra :
"Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que,
Tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi
- SE CONFESSERONT
- Recevront la SAINTE COMMUNION
- Réciteront le CHAPELET
- Et me tiendront compagnie pendant QUINZE MINUTES EN MEDITANT sur les quinze mystères du Rosaire
En esprit de REPARATION (à mon Cœur immaculé; ce mois, nous réparerons les blasphèmes contre la Maternité divine de Marie et le refus de la reconnaître comme Mère des hommes.)
JE PROMETS DE LES ASSISTER A L'HEURE DE LA MORT AVEC TOUTES LES GRACES NECESSAIRES POUR LE SALUT DE LEUR AME.
Il y a donc 2 buts avec cette dévotion : Consoler Notre Dame en parlant autour de soi de cette dévotion pour la faire connaitre et pratiquer, et réparer les cinq outrages envers son Cœur Immaculé en la pratiquant.
"Chaque fois qu'une âme regarde le crucifix avec dévotion, Jésus la regarde avec amour."
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
13 août 2023 : ‘' Certainement Notre Dame était venue ‘'
Saint Jean Eudes, mort le 19 aout 1690, béatifié le 25 avril 1909
Détail du vitrail de la cathédrale-basilique St-Joseph, à San Jose, Californie, USA.
Détail du vitrail de la cathédrale-basilique St-Joseph, à San Jose, Californie, USA.
Le titre reprend la conclusion du récit que fit Maria Careria, appelée familièrement Maria de la Capelinha, lors de l'apparition de ce jour à la Cova da Iria, ou les enfants ne purent être présents.
I Apparition du 13 aout 1917 à Fatima
Ce 13 aout 1917, une foule encore plus nombreuse que le mois précédent attendait les enfants. Maria dos Anjos, la sœur de Lucie, était déjà sur place et avait préparé des cierges et des chandeliers pour les allumer au moment de la venue de Notre Dame. Autour du chêne vert, on priait, on chantait les cantiques de l'église. Mais les petits tardaient à venir, et tout le monde commençait à s'impatienter, car à l'heure habituelle, les enfants n'étaient pas là. A un moment, une personne venue du village apporta la nouvelle de leur enlèvement par l'administrateur. Il y eut comme un brouhaha nous dit Maria de la Capelinha et certain se dirigèrent alors vers le village. Elle poursuivit en disant : ‘' Soudain, un coup de tonnerre s'est fait entendre. Le coup de tonnerre était plus ou moins semblable à celui de la fois précédente. Les uns disaient qu'ils venaient de la route, d'autres, du chêne vert… il me semble, à moi, qu'ils venaient de très loin. Tout le monde se tut, effrayé ; quelques-uns se mirent à crier qu'on allait mourir. La foule commença à se disperser, et à s'éloigner du chêne vert… En fait, personne ne mourut ! Au coup de tonnerre, succéda un éclair, et aussitôt nous commençâmes tous à remarquer un petit nuage, très jolie, de couleur blanche, très léger, qui plana quelques instants au-dessus du chêne vert, puis s'éleva ensuite vers le ciel, et disparut dans les airs. En regardant alors autour de nous, nous observâmes une chose étrange, que nous avions déjà vue, la fois précédente, et que nous devions voir encore dans la suite. Les visages des gens avaient toutes les couleurs de l'arc-en-ciel : rose rouge bleu… Les arbres ne paraissaient pas avoir des rameaux et des feuilles, mais seulement des fleurs ; tous paraissaient chargés de fleurs, et chaque feuille paraissait une fleur. Le sol était comme recouvert de carreaux de couleurs différentes. Les vêtements aussi étaient de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Les deux lanternes attachées à l'arceau paraissaient être en or.
Certainement Notre-Dame était venue, elle n'avait pas rencontré les enfants. Quel dommage ! Elle était venue, et elle ne les avait pas trouvés.'' (Fin de citation)
Oui, ‘'quel dommage !'' avait dit Maria de la Capelinha. Mais aussi quel rappel dira Notre Dame aux enfants 6 jours plus tard, de la ‘' philosophie divine''. Par la faute d'un seul, un grand nombre sera touché, car le miracle promis pour le 13 octobre sera moins grandiose. L'offense faite à Dieu par la désobéissance de nos premiers parents entraînera, entre autres sanctions, dont la fermeture du paradis : mort et souffrance de milliards de descendants avant la fin du monde. L'absence, malgré eux, des enfants, fut un affront à l'autorité de Notre Dame. Cela est dans la logique de l'importance que Dieu a voulu donner à Marie. L'administrateur fut le moyen utilisé par Dieu pour nous montrer l'autorité donnée maintenant à Notre Dame.
C'est comme un rappel du titre de notre publication du début de ce mois, ‘' Dieu veut que toutes les grâces nous parviennent par les mains de Marie''. Nous y parlions des JMJ et encore plus récemment de la présence du pape à Fatima. Comme cela aurait fait encore plus plaisir à Notre Dame si, comme Elle l'avait demandé le 13 juillet 1917, ceux qui animaient la récitation du chapelet avaient ajouté à la fin de chaque dizaine la prière '' O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés…..''. Peu après, le pape François a bien rappelé qu'il fallait passer par Marie pour aller à Jésus, il a bien parlé du Cœur de Marie, mais n'a pas mentionné son caractère immaculé qui la caractérise comme créature unique au monde, ce qu'Elle a rappelé de façon si solennelle à Lourdes.
II 15 août : L'Eglise fête l'Assomption de Notre Dame au Ciel
Ce jour l'Eglise fête la montée au Ciel de Notre Dame et considère que la croyance en cet événement est une condition nécessaire pour être catholique (rappel de notre publication de l'an dernier sur le sujet " [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] " )
En France, des processions ont lieu ce jour dans un grand nombre de paroisses, pour se conformer à la demande du roi Louis XIII qui voulait que l'on se souvînt de la consécration qu'il fit il y a 385 ans, de sa personne, de ses sujets, de son pays à Notre Dame. Voici quelques extraits de cette demande, dite ‘' vœu de Louis XIII ‘' :
Constat : "La rébellion de l'hérésie ayant aussi formé un parti dans l'Etat, qui n'avait d'autre but que de partager notre autorité, il (Dieu) s'est servi de nous pour en abattre l'orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.''
Décision 1 ‘' ….. déclarons que prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et de défendre avec tant de soin ce royaume contre l'effort de tous ses ennemis……."
Décision 2 ‘'…. nous ferons construire de nouveau le grand autel de la cathédrale de Paris avec une image de la Vierge qui tienne dans ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix , et où nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.( Ce monument fut installé il y a 300 ans cette année et fut épargné par la chute de la flèche lors de l'incendie de 2019. ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Décision 3 "… Nous enjoignons que tous les ans le jour et fête de l'Assomption, (il (le sieur Archevêque de Paris et autres évêques de France) fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand'messe qui se dira en son église cathédrale, et qu'après les vêpres du dit jour, il soit fait une procession en la dite église à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et le corps de ville, avec pareille cérémonie que celle qui s'observe aux processions générales les plus solennelles…….. et d'y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre et d'admonester tous nos peuples d'avoir une dévotion particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection afin que sous une si puissante patronne notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu'il jouisse largement d'une bonne paix….''
Quelle merveille que cette consécration du pays dont Notre Seigneur était déjà le ‘' Lieutenant ‘' qui fera que Dieu choisira la France pour y révéler l'amour qu'Il porte aux hommes par la dévotion à son Sacré-Cœur, lors des apparitions de Paray le Monial, mais choisit le Portugal pour y dévoiler la dévotion au Cœur immaculé de Marie, car entre temps, notre pays avait rompu ses liens avec l'Eglise qu'il avait fondée. Rappelons qu'en France, c'est une fête d'obligation et que nous devons assister au saint sacrifice de la messe ce jour.
III 19 août : A Fatima, Notre Dame se montre aux enfants lors d'une quatrième apparition.
Le 13 mai 1917, Notre Dame avait dit : ‘' Je suis venue vous demander de venir pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure…. ‘', Nous avons vu qu'Elle était venue ‘' se montrer ‘' à la foule, à la date prévue, mais n'avait pu transmettre la suite de son message aux enfants retenus à Ourem. Elle choisit le jour anniversaire de la mort du père Jean Eudes pour le faire, et se place à proximité du village des enfants, au lieu-dit ‘' Les Valinhos'' tout près d'Aljustrel, pour que Jean, le frère de Jacinthe, ait le temps de prévenir sa petite sœur. Ce dernier ''représentera'' la foule, mais comme elle, il ne verra et n'entendra rien. A-t-il vu, un peu affaissée, la branche de l'arbuste sur lequel Notre Dame posa son pied, et que Jacinthe coupera et montrera à sa tante encore incrédule, comme preuve de l'apparition ? Et pourtant pendant quelques heures ce rameau embaumera toute la pièce sans que personne ne puisse identifier le parfum dégagé.
Voici le récit que sœur Lucie fit de cette apparition dans son quatrième mémoire.
« J'étais avec les brebis, en compagnie de François et de son frère Jean, à un endroit appelé Valinhos, et je sentis que quelque chose de surnaturel s'approchait et nous enveloppait. Soupçonnant que Notre Dame allait nous apparaître, et ayant de la peine que Jacinthe ne soit pas là pour la voir, nous demandâmes à son frère Jean d'aller la chercher. Comme il ne voulait pas y aller, je lui offris pour cela deux « vinténs » et il partit en courant.
Entre-temps, je vis, avec François, le reflet de la lumière, celle que nous appelions l'éclair. Jacinthe étant arrivée, un instant après, nous vîmes Notre Dame au-dessus d'un chêne-vert.
– Que voulez-vous de moi ?
– Je veux que vous continuiez d'aller à la Cova da lria le 13, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours. Le dernier mois, je ferai le miracle afin que tous croient.
– Que voulez-vous que l'on fasse de l'argent que les gens laissent à la Cova da Iria ?
– Faites deux brancards. Tu porteras l'un avec Jacinthe et deux autres petites filles habillées de blanc; l'autre, que François le porte avec trois autres petits garçons. L'argent des brancards est pour la fête de Notre Dame du Rosaire, et ce qui restera sera pour aider à construire une chapelle que l'on fera faire.
– Je voudrais vous demander la guérison de quelques malades.
– Oui, j'en guérirai certains dans l'année.
Et, prenant un air plus triste : – ‘'Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles.''
Et comme d'habitude, elle commença à s'élever en direction du levant.
Commentaires : Notre Dame rappelle que le lieu normal de sa présence à Fatima est la Cova da Iria, insiste sur le chapelet quotidien, confirme la promesse du miracle et insiste sur sa finalité : ‘'Afin que tous croient''. (Ceux sur place et ceux qui connaitront l'histoire des apparitions de Fatima). Elle demande la construction d'une chapelle et termine par cette exhortation sur le sort des pécheurs qui nous concerne tous.
Notre Dame choisit la date anniversaire de la mort du bienheureux Jean Eudes en 1690, pour apparaitre et demander la construction d'une chapelle. Le pape St Pie X qui le béatifia le 25 avril 1909, a dit de lui qu'il était « Père, docteur et apôtre du culte liturgique des SS. Cœurs de Jésus et de Marie ». Comme tout cela rappelle les paroles de l'Ange lors des 3 apparitions de 1916 !
« Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications » à la première, puis : « Les Saints Cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des Desseins de Miséricorde. » et enfin à la troisième : « Par les mérites infinis de Son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs »
Et Notre Dame terminera le message de ce jour en rappelant aux enfants la nécessité de prier et de faire des sacrifices pour la conversion des pécheurs qui iront en enfer s'ils ne se convertissent pas.
Par un curieux concours de circonstance, le Curé d'Ars, le patron des prêtres du monde, (qui offrent ‘' Le sacrifice'' sur un autel dans une chapelle ou un édifice consacré) , et le père Jean Eudes furent canonisés ensemble le 31 mai 1925 par le pape Pie XI. Son successeur Pie XII, honora le centième anniversaire de la proclamation du dogme de l'Immaculée conception de la Vierge Marie par l'encyclique ‘'Ad Cœli Reginam'' du 11 octobre 1954 ou il définit la fête de ‘'Marie Reine''. Voici un extrait de cette encyclique : ‘' Par Notre autorité apostolique Nous décrétons et instituons la fête de Marie Reine, qui se célébrera chaque année dans le monde entier le 31 mai. Nous ordonnons également que, ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie. C'est là en effet que repose le grand espoir de voir se lever une ère de bonheur où régneront la paix chrétienne et le triomphe de la religion.''
Notre Dame avait dit, peu avant la fin de la seconde partie du secret. ‘' A la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix.''
Nous publierons le 22 aout prochain un petit événement lié à une info générale de Hozana du 31 juillet dernier lié à '' la marche de la sainte Croix'' en France.
‘'Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles.''
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
22 août 2023 : Approchons-nous donc avec assurance
du trône de la grâce…
du trône de la grâce…
Statue du Cœur Immaculé de Marie : carmel de Coïmbra
Le titre reprend la première prière de la messe spécifique du Cœur Immaculé de Marie, prière dite du ‘'propre'' que l'Eglise, dans l'ancienne forme extraordinaire, utilise également pour honorer Notre Dame lors des messes des premiers samedis du mois. La prière complète est ‘' Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus en temps opportun.''
3 thèmes principaux pour cette publication.
I Préambule sur la fête du 22 aout.
Juste un an après que sœur Lucie ait fait part au père Gonçalves de la promesse de Notre Seigneur de mettre fin bientôt à la guerre suite à la consécration du monde effectuée par Pie XII, ce dernier, le 4 mai 1944 décréta que chaque année le 22 août, jour octave de l'Assomption, l'Église entière célèbrerait une fête en l'honneur du Cœur Immaculé de Marie, afin de conserver le souvenir de la consécration du 8 décembre 1942. Et il lui assigna pour but d'obtenir, par l'intercession de la très Sainte Vierge, « la paix des nations, la liberté de l'Église, la conversion des pécheurs, l'amour de la pureté et la pratique des vertus ».
Dans cette consécration, du 8 décembre 1942, la Russie objet de la seconde partie du secret était ainsi désignée : "Aux peuples séparés par l'erreur ou par la discorde, particulièrement à ceux qui professent pour vous une singulière dévotion et chez lesquels il n'y avait pas de maison qui n'honorât votre vénérable icône (peut-être aujourd'hui cachée et réservée pour des jours meilleurs), donnez la paix et reconduisez-les à l'unique bercail du Christ, sous l'unique vrai Pasteur." Qu'en cette fête, transférée au samedi qui suit la fête du Sacré-Cœur dans l'ancien rite ordinaire, nous nous souvenions des paroles de Notre Dame le 13 juillet 1917 : "Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix."
Dans l'ancien rite ordinaire, l'Eglise honore ce jour ‘' Marie Reine'', fête instituée par le pape Pie XII le 11 octobre 1954 par l'encyclique "Ad coeli regi nam" Nous décrétons et instituons la fête de Marie Reine, qui se célébrera chaque année dans le monde entier le 31 mai. Nous ordonnons également que, ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie. C'est là en effet que repose le grand espoir de voir se lever une ère de bonheur où régneront la paix chrétienne et le triomphe de la religion.''
Faisons un lien entre ces 2 fêtes de Notre Dame avec un petit événement qui s'est déroulé récemment près de la ville du Blanc dans l'Indre et que nous avons signalé en fin de notre publication du 13 août dernier.
II La ‘'marche de la sainte croix'' à travers la France
Hozana a rappelé le 31 juillet l'existence de la ‘'marche de la sainte croix'' à travers la France, dont le but est ‘'Pour témoigner au monde de l'Amour infini de Dieu'' :
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Cette marche consiste en 2 pèlerinages qui se sont croisés le 5 aout, premier samedi du mois du Cœur Immaculé de Marie, à Neuvy saint Sépulcre ou se trouvent quelques gouttes du sang séché du Christ, le “ Précieux Sang ” et un fragment du tombeau du Christ, envoyés par le cardinal Eudes de Châteauroux en 1257. La branche horizontale de la croix, dite de ‘'la route de la Miséricorde'', est partie de Paray le Monial et se terminera à l'Ile Bouchard. Faisant le lien entre la dévotion au Sacré-Cœur et le rappel de la conception immaculée de Marie puisque la semaine des apparitions a commencé le 8 décembre 1947, sous le vitrail rappelant l'apparition de Lourdes. A l'Ile Bouchard, Notre Dame a été prise en considération, on a fait prier les enfants, Notre Dame y a fait un miracle avec un rayon du soleil, et la France a été épargnée, pendant quelques années, des erreurs de la Russie.
La couronne de marche de la statue du pèlerinage entre Fatima et Moscou, dont nous parlons régulièrement, a été sérieusement détériorée par ses multiples chutes et devait être restaurée. Ce travail a été confié à votre serviteur qui a pensé que ce symbole de la royauté de ‘'Marie Reine'' pouvait être associé pendant quelques heures à la croix et aux bannières du Sacré-Cœur portées entre Paray le Monial et l'Ile Bouchard, particulièrement entre 2 petites villes du Berry, à savoir Ciron et Rosnay, le 11 aout. La vingtaine de pèlerin s'est vu rappelée pendant la pause de midi, le but final de la consécration de la Russie demandée à Fatima : Pour que l'Eglise place la dévotion au Cœur Immaculé de Marie à côté de celle de la dévotion au Cœur Sacré de Jésus. Cette proximité physique des symboles, fut fait discrètement pendant la marche ou la croix du pèlerinage et la couronne de la statue furent portées par la même personne, puis pendant quelques minutes de nouveau, au vu de tous, dans l'église de Rosnay ou à côté de la croix et des bannières du Sacré-Cœur fut placée la couronne de marche de la statue de Notre Dame de Fatima en route vers Moscou, en ‘'hivernage'' en Suède, dans la ville d'Oskarshamn jusqu'au Ier mai 2024.
Le lendemain, la halte de midi du trajet Rosnay – Douadic, en direction de Fontgombault, fut faite au lieu-dit ‘'Anscebon'' au pied de la ‘' Croix du Christ Roi ‘', carrefour D20/D27, lieu de récitation du chapelet du mercredi ‘' La France prie''. Ce calvaire honore les 2 Cœurs de Jésus et de Marie.
Ci-dessous, image de la couronne de procession (très légèrement différente de la couronne de marche. Cette dernière s'est ternie au fil des intempéries et est fixée de façon à s'effacer facilement au contact des branches basses des sentiers dans les forêts). Vue de la "Croix du Christ Roi" à Anscebon
III Il y a 100 ans, le 26 aout 1923, sœur Lucie faisait son entrée chez les sœurs ‘' Filles de Marie''. (Les sœurs de sainte Dorothée)
C'était le début d'une vie religieuse de 82 ans. Elle précisa que, le 26 août 1923, le jour de son entrée chez les "Filles de Marie", Notre Dame était venue la visiter : "Elle me dit qu'elle acceptait d'être ma vraie Mère du ciel, puisque j'avais quitté celle de la terre pour son amour. Elle me recommanda de nouveau la prière et le sacrifice pour les pécheurs, en disant qu'un grand nombre se damnait parce qu'il n'y avait personne qui prie et se sacrifice pour eux". (Elle soulignait ainsi ce qu'Elle avait déjà dit à l'apparition du 19 aout 1917 aux Valhinos).
Elle écrivit au Père Aparicio, le 1er Septembre 1940, la lettre ci-dessous rappelant la promesse de Notre Dame du 13 juin 1917 :
"Le Cœur Immaculé de Marie est mon refuge, surtout dans les heures les plus difficiles. Là, je suis toujours en sécurité. C'est le cœur de la meilleure des mères; il est toujours attentif et il veille sur la dernière de ses filles. Combien cette certitude m'encourage et me réconforte ! En Elle, je trouve force et consolation. Ce Cœur Immaculé est le canal par lequel Dieu fait jaillir sur mon âme la multitude de ses grâces. Aidez-moi à en être reconnaissante et à correspondre à tant de miséricorde.''
Force et consolation pour patienter dans son désir d'entrer au Carmel, suite à la canonisation de sainte Thérèse de Lisieux, par le pape Pie XI, le 17 mai 1925, elle fut attirée par le carmel, et elle avait envisagé d'apprendre le français pour postuler au carmel de Lisieux. Finalement elle apprendra l'espagnol au noviciat des sœurs de Sainte-Dorothée en Galice, à Pontevedra, où elle entra à dix-huit ans et demi et c'est là que le 10 décembre 1925, Notre Dame et l'Enfant Jésus lui communiqueront la teneur de la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
Bien plus tard, suite à 2 interventions du pape Pie XII, elle entra au carmel de Coïmbra le 25 mars 1948 à 5 h 30, jour de l'Annonciation et cette année, le jeudi Saint. Elle prit l'habit deux mois plus tard, le 13 mai 1947, trente ans après la première apparition à la Cova da Iria. Elle avait 41 ans.
IV ‘'Si je vis, je consacrerai la Russie au Cœur Immaculé de Marie''
Il y a 45 ans, Mgr Luciani, était élu pape et prenait le nom de ‘' Jean Paul I''.
Un peu plus d'un an auparavant, le 11 juillet 1977, accompagnant un groupe de pèlerins, le cardinal Luciani se rendit au carmel de Coimbra, où il célébra la Messe, dans la chapelle du carmel, avec les prêtres qui l'accompagnaient. Sœur Lucie désira le voir personnellement et l'entretien qu'il pensait devoir durer quelques minutes se prolongea pendant près de 2 heures. Voici d'après Camille Bassoto comment il jugea sœur Lucie : « Sœur Lucie est une femme extraordinaire, forte et digne de confiance, elle a la trempe d'une paysanne et une mémoire prodigieuse. Elle parle avec des phrases brèves, hachées, qui vont droit au cœur des problèmes et des faits. À soixante-dix ans, elle conserve la fraîcheur d'une jeune fille. Elle a des yeux limpides. Elle est simple, spontanée, calme et souriante. Elle vit comme la dernière des carmélites. Elle parle à cœur ouvert, elle ne cherche pas ses mots, elle est profondément convaincue de ce qu'elle dit, et elle le dit avec passion. Sœur Lucie du Cœur Immaculé de Marie est une fille chérie de l'Église. »
La pensée de Fatima et de sœur Lucie restaient très présente au cardinal. Il en parla à un théologien vénitien, don Germano Pattaro, paroles rapportées par Bassoto :
« Depuis ce pèlerinage, je n'ai pas oublié Fatima. Ce que sœur Lucie m'a dit m'est devenu un poids sur le cœur. Je cherchais à me convaincre que ce n'était qu'une illusion. J'ai prié pour l'oublier. J'aurais voulu confier tout cela à une personne chère, à mon frère Edoardo, mais je n'y suis pas arrivé. Cette pensée était trop importante, trop embarrassante, trop contraire à tout mon être. Ce n'était pas croyable, et pourtant la prévision de sœur Lucie s'est avérée. Je suis ici. Je suis Pape.
« Si je vis, je retournerai à Fatima pour consacrer le monde et particulièrement les peuples de la Russie à la Sainte Vierge, selon les indications qu'Elle a données à sœur Lucie. »
Retenons 2 éléments de cette confidence : Sœur Lucie s'est exprimée, une fois de plus, en prophète, à la fois sur élection future du cardinal et sur la brièveté de sa vie ; et aussi elle lui a rappelé les conditions de la consécration de la Russie qui font que même après la consécration du pape François le 25 mars 2022, la consécration de la Russie selon les indications données à sœur Lucie, n'est pas réalisée (et donc la Russie ne s'est pas convertie)
Dieu a permis qu'il ne règne que 33 jours. Il débuta son premier discours en le prononçant en latin et précisa alors : « Nous avons commencé cette homélie en latin, car, comme on le sait, c'est la langue officielle de l'Église et c'est une manière évidente et efficace d'exprimer son universalité et son unité ». Ses paroles semblent faire écho au document de Vatican II, Sacrosanctum concilium, qui disposait : « La loi particulière restant en vigueur, l'usage de la langue latine doit être préservé dans les rites latins ».
"Avec le sourire, le pape Luciani a réussi à transmettre la bonté du Seigneur", a déclaré le pape François lors de l'homélie de la messe de béatification du 263e pape, célébrée place Saint-Pierre le 4 septembre 2022. Il a appelé les chrétiens à prier le nouveau bienheureux pour lui demander "le sourire de l'âme".
‘'Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles.''
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
1er septembre 2023 : "Ne craignez pas ! Je suis l'Ange de la Paix.
Priez avec moi !"
Priez avec moi !"
L'ange du Portugal communiant les petits voyants
Pour honorer le mois de septembre qui commence demain et que l'Eglise consacre aux saints anges, le titre reprend les toutes premières paroles du Ciel prononcées dans le cadre des apparitions de Notre Dame, sur le sol de Fatima.
Elles le furent par un ange, celui de la Paix, qui est aussi l'ange du Portugal comme il se définira à l'apparition suivante en précisant aux enfants comment attirer la paix sur leur Patrie qui venait d'entrer en guerre. "De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé et de supplication pour la conversion des pécheurs. De cette manière, vous attirerez la paix sur votre Patrie. Je suis son Ange Gardien, l'Ange du Portugal."
Saint Thomas d'Aquin enseigne : « Comme on donne un garde aux hommes qui parcourent une route peu sûre, ainsi tout homme, qui est ici-bas comme dans un statut de voyageur, bénéficie de la garde d'un ange. » Le catéchisme du concile de Trente confirme ce fait dans l'explication du Notre Père : « Dès notre naissance, Dieu prépose les anges à notre garde et les établit individuellement pour veiller au salut de chacun de nous. »
Pour St Thomas d'Aquin, c'est dès la conception du nouvel être dans le sein de sa mère que Dieu le confie à son ange gardien : "L'enfant n'étant pas séparé de sa mère est confié à la garde de l'ange qui veille sur sa mère." Ensuite au baptême, il jouera un rôle nouveau.
Notre Seigneur a rappelé la présence des anges gardiens auprès des enfants : "Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car je vous dis que leurs anges dans le Ciel contemplent sans cesse la face de mon Père qui est dans les Cieux".
C'est un ange que son Père lui envoya pour le réconforter avant sa terrible Passion en lui montrant les fruits de si grandes douleurs offertes pour réparer les offenses des hommes, offenses passées, présentes, et à venir.
Au jour du jugement dernier, St Mathieu nous dit : "(Dieu) enverra ses anges au son de la grande trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre points de l'horizon, d'une extrémité des cieux à l'autre"
I Vendredi Ier Septembre : Premier vendredi du mois.
La pratique de la dévotion des neuf premiers vendredis du mois tient son origine de la « grande promesse » de Jésus à sainte Marguerite Marie Alacoque :
« Je te promets dans l'excessive miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf mois consécutifs, la grâce de la pénitence finale, ne mourant point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les sacrements, mon divin Cœur se rendant leur asile assuré à ce dernier moment. »
À une époque où la communion sacramentelle des fidèles était très rare, la pratique des neuf premiers vendredis du mois contribua d'une manière significative à la reprise de la pratique plus fréquente des sacrements de la Pénitence et de l'Eucharistie.
Par l'insertion intégrale de cette promesse dans la Bulle de canonisation de Sainte Marguerite-Marie (Acta Apostolicæ Sedis ) en date du 13 mai 1920, le Pape Benoît XV a encouragé la pratique des communions réparatrices des neuf premiers vendredis du mois, en l'honneur du Sacré-Cœur.
Pour nous convaincre de la nécessité d'être nous aussi des dévots au Sacré Cœur de Jésus, sainte Marguerite Marie nous a dit : « L'adorable Cœur de Jésus veut établir son règne d'amour dans tous les cœurs, détruire et ruiner celui de Satan. Tel est le dernier effort de son amour pour favoriser les hommes, en ces derniers siècles, de sa Rédemption amoureuse ».
II Samedi 2 Septembre : Premier samedi du mois
Que ce premier samedi du mois nous voit fidèle dans notre dévotion réparatrice au Cœur Immaculé de Marie.
Cette publication du dernier jour du mois que l'Eglise consacre au Cœur Immaculé de Marie a pour objectif principal de nous rappeler, s'il en était besoin, la volonté divine manifestée le 13 juin 1917 à Fatima.
Notre Dame répondit à la demande de Lucie de les emmener (ses cousins et elle) au Ciel, par cette annonce prodigieuse de la volonté divine relative la dévotion à son Cœur Immaculé : Comme rempart aux erreurs que la Russie allait bientôt répandre dans le monde, Dieu annonce, par sa Mère, qu'Il a choisi le Cœur Immaculé de Marie. Les âmes qui auront ‘'cette dévotion particulière'' seront chéries de Dieu !
Les erreurs de la Russie perdront beaucoup d'âmes et ce pays persécutera l'Eglise à la fois de l'extérieur et de l'intérieur avec de faux étudiants séminaristes destinés à gravir les échelons dans l'Eglise. Dieu choisira la petite Lucie pour faire connaitre et aimer Notre Dame sous le vocable du Cœur Immaculé de Marie.
"Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel" avait dit Lucie à Notre Dame le 13 juin 1917''
- Oui, Jacinthe et François, je les emmènerai bientôt mais toi, tu resteras ici pendant un certain temps. Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône.
La tristesse de Lucie de ne pas aller "bientôt" au Ciel sera adoucie par le refuge qu'elle trouvera pendant le restant de sa longue vie, dans ce Cœur Immaculé. Par contre, après les doutes qu'elle aura suite aux paroles du curé de Fatima, il lui viendra à l'idée de demander, le mois suivant, un miracle. Pour souligner l'importance de cette annonce et pour donner un avant-gout de la puissance confiée à ce Cœur Immaculé, ce miracle sera "à la hauteur" de celui opéré au moment de la mort de Notre Seigneur : Un miracle avec le soleil qui fera penser aux témoins présents qu'ils allaient mourir, mais qui montrera le Cœur Maternel de Celle qui le dirigeait en réparant leurs habits trempés et maculés de boue.
Cette dévotion sera définie le 10 décembre 1925 à Pontevedra. La Très Sainte-Vierge apparut à Lucie et, à côté d'elle, porté par une nuée lumineuse, l'Enfant-Jésus. La Très Sainte Vierge mit la main sur son épaule et lui montra, en même temps, un Cœur entouré d'épines qu'elle tenait dans l'autre main. Au même moment, l'Enfant dit à Lucie :
"Aie compassion du Cœur de ta très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment sans qu'il y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer."
Ensuite la Très Sainte Vierge lui dit :
"Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que, tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi
- Se Confesseront
- Recevront la sainte Communion
- Réciteront le Chapelet
- Et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire
- En esprit de Réparation (à mon Cœur immaculé)
Je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme.
Ce samedi, nous réparerons les blasphèmes de ceux qui cherchent à mettre dans le cœur des enfants l'indifférence, le mépris, et même la haine, contre notre Mère Immaculée.
Après le début du processus de canonisation de sœur Lucie, voyante de Fatima, qui a été déclarée "Vénérable" le 22 juin dernier, souhaitons que l'approbation et la recommandation de la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois soit prononcées par le pape qui la canonisera. Ainsi sera honoré le Cœur Immaculé de Marie.
III Vendredi 8 septembre : Nativité de Notre Dame
L'Eglise célèbre ce jour la naissance de Notre Dame. Sa conception Immaculée (Âme de Notre Dame exempte du péché originelle) est honorée le 8 décembre, et l'Eglise centre ses prières ce jour sur le caractère virginal avant, pendant et après de la naissance du Sauveur. Lors de la prière de la Secrète, dans l'ancien rite extraordinaire, le prêtre dit : ‘'Que votre Fils unique, Seigneur, nous viennent en aide par sa nature humaine. Lui dont la naissance n'a pas altéré mais consacré l'intégrité de la Vierge sa mère, qu'il daigne, en cette fête de sa Nativité, nous enlever nos péchés et Vous rendre notre offrande agréable.''
Notre Dame considère que le fait de ne pas croire et honorer ses deux privilèges sont des offenses à son Cœur Immaculé. C'est Notre Seigneur qui nous le révélera par l'intermédiaire de sœur Lucie en lui précisant le 29 mai 1930 (Livre ‘'Toute la vérité sur Fatima'', Tomme II page : 166 et 169).
Pourquoi cinq samedis et non neuf ou sept en l'honneur des douleurs de Notre-Dame ? Voici, ce que Notre-Seigneur a révélé à Lucie :
- Ma fille, le motif en est simple. Il y a cinq espèces d'offenses et de blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie
1.- Les blasphèmes contre l'immaculée Conception.
2.- Les blasphèmes contre sa virginité.
3.- Les blasphèmes contre sa maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes.
4.- Les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l'indifférence ou le mépris, ou même la haine à l'égard de cette Mère Immaculée
5.- Les offenses de ceux qui l'outragent directement dans ses saintes images.
Voilà ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m'a inspiré de demander cette petite réparation, et, en considération de celle-ci, d'émouvoir ma miséricorde pour pardonner aux âmes qui ont eu le malheur de l'offenser. Quant à toi, cherche sans cesse, par tes prières et tes sacrifices, à émouvoir ma miséricorde â l'égard de ces pauvres âmes.
Ainsi à Lourdes, Notre Dame confirmait la récente affirmations de l'Eglise sur sa conception immaculée et dans le cadre des apparitions de Fatima, Elle faisait de même sur sa virginité perpétuelle, contestée par de mauvaises traductions du mot exprimant sa parenté.
Terminons cette publication par cette prière à notre ange gardien
Ange de Dieu, qui êtes mon gardien, vous à qui la Bonté divine m'a confié, veillez sur moi, éclairez-moi, protégez-moi, dirigez-moi et gouvernez-moi, aujourd'hui, tous les jours de ma vie, spécialement à l'heure de ma mort.
Ainsi soit-il
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
8 septembre 2023 : Elle t'écrasera la tête ….
Le scapulaire vert
Le scapulaire vert
En ce jour ou l'Eglise fête la naissance de Notre Dame, le titre rappelle la prophétie relative à l'Immaculée. Notre Dame a choisi le jour anniversaire de sa naissance pour proposer un moyen de sauver les âmes ‘'rebelles'' en les faisant bénéficier de la puissance de son Cœur Immaculé grâce au ‘'scapulaire vert''.
Jusqu'à ce jour du 8 septembre 1840, le salut certain du baptisé reposait sur sa volonté propre en utilisant les moyens que l'Eglise avait approuvés et recommandés. Cette publication de 2200 mots fait le point sur les moyens successifs proposés par Notre Dame ou Notre Seigneur pour assurer son salut puis celui des pécheurs.
I Le scapulaire du mont Carmel
Le premier dans l'ordre chronologique fut celui donné par Notre Dame à saint Simon Stock qui l'avait suppliée de favoriser l'implantation en Europe de l'ordre des carmes dont il était supérieur. Notre Dame lui apparut le 16 juillet 1251 à Aylesford, à quarante kilomètres au Sud-Est de Londres. Se tenant devant saint Simon, vêtue simplement, sans couronne, entourée d'une multitude d'anges, la Vierge lui avait tendu un scapulaire – grand pan de tissu couvrant l'avant et l'arrière du corps, posé à même les épaules, en latin scapulæ – tout en lui disant « voici un privilège pour toi et ceux du Carmel; celui qui mourra revêtu ainsi sera sauvé ».
Le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
donne en 8 pages successives tout ce que vous souhaitez savoir sur le scapulaire du mont carmel. Ci-dessous un court résumé.
En page 19 du livre "Le secret du Carmel, le scapulaire et la vie mariale", il est précisé dans un texte datant de 1465 : « Quiconque entrera dans cet Ordre et observera dévotement ce genre de vie sera sauvé éternellement et délivré de la peine et de la coulpe. Et si au jour de leur passage en l'autre vie, ils sont amenés au purgatoire, moi la Mère de la grâce, je descendrai le samedi au purgatoire après leur mort et je délivrerai ceux que j'y trouverai et les ramènerai à la montagne et à la vie éternelle. »
C'est pourquoi le privilège lié au scapulaire est appelé "privilège sabbatin" (en référence au samedi).
Le pape Léon XIII, par le décret de la Congrégation des Indulgences, en juin 1901 a précisé les conditions de ce privilège :
- porter le scapulaire, (et donc de se l'être fait imposer auparavant)
- vivre la chasteté selon son état,
- prier le petit office de la Vierge Marie ou le chapelet
II Les 9 communions du premier vendredi du mois
Ensuite Notre Seigneur dans le cadre des apparitions de Paray le Monial, fit à sainte Marguerite Marie 12 promesses dont celle-ci :
« Je te promets que mon amour tout puissant accordera à tous ceux qui communieront le 1er vendredi du mois, pendant neuf mois consécutifs, de ne pas mourir sans recevoir, par les sacrements, les secours de ma Miséricorde. Mon divin Cœur sera, au dernier moment, leur refuge assuré. »
Pour la première fois au monde, Notre Seigneur intervient Lui-même et précise que sa Miséricorde passe par son Cœur sacré. Le salut du baptisé peut être assuré par un nombre précis de communions le premier jour du mois, anniversaire de sa rédemption. Ce Cœur Sacré et divin deviendra, au dernier moment, le refuge (contre les assauts du démon).
On remarquera que Notre Seigneur demandera un peu plus tard au roi de France d'utiliser la puissance de ce Cœur Sacré pour défendre contre ses ennemis, sa personne, ses sujet, son pays dont il a reçu la gouvernance par son sacre.
III L'intervention de Notre Dame au titre de sa conception sans le péché originel
L'apparition du 27 novembre 1830 à la rue du bac à Paris, à une religieuse des filles de la charité montra la volonté divine de faire intervenir Notre Dame au titre de sa Conception immaculée. Le lien avec le Cœur sacré de Jésus fut manifesté par la proximité des 2 Cœurs au dos de la médaille ou Notre Dame se montre en répandant les grâces qu'il suffit de lui demander. Pour la première fois, Notre Dame s'approprie le titre de "Conçue sans péché".
IV La première intervention du Cœur Immaculé de Marie et le scapulaire vert
C'est 10 ans plus tard que Notre Dame choisit une autre religieuse des filles de la Charité pour annoncer son nouveau pouvoir sous un nouveau vocable.
En 1840, à plusieurs reprises depuis le 28 janvier, Notre Dame apparait à Justine Bisqueyburu. « Alors qu'elle priait la Madone, celle-ci lui apparut vêtue d'une longue robe blanche, qui descendait à ses pieds nus, avec un manteau bleu clair, sans voile. Ses cheveux étaient lâches sur ses épaules et Elle tenait dans sa main droite son Cœur Immaculé, percé d'une épée, d'où jaillissaient des flammes abondantes. L'apparition se renouvela à plusieurs reprises et Notre Dame resta silencieuse. La dernière apparition eut lieu le 8 septembre. Ce jour-là, la Sainte Vierge tenait de la main droite son Cœur surmonté de flammes et, de l'autre, une sorte de scapulaire d'étoffe verte, n'ayant qu'un côté, suspendu à un cordon unique, également vert et fermé par le haut. Sur les deux faces de ce médaillon d'étoffe se trouvait l'image de Marie telle qu'elle s'était montrée dans les précédentes apparitions et, sur l'autre, un cœur tout enflammé de rayons plus brillants que le soleil et transparents comme du cristal. Ce cœur, percé d'un glaive, était entouré d'une inscription de forme ovale surmonté d'une croix en or et ainsi conçue : "Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous maintenant et à l'heure de notre mort."[/i] Durant cette apparition une voix intérieure en fit comprendre le sens à la sœur : [i]"Elle vit que cette image devait, par l'entremise des Filles de la Charité, contribuer à la conversion des âmes, particulièrement des infidèles, et à leur procurer une bonne mort, qu'il fallait la faire confectionner au plus tôt et la distribuer avec confiance." »
Pour la première fois au monde, et c'est en France dont Notre Dame est la patronne, qu'Elle veut qu'on l'appelle sous ce vocable "Cœur Immaculé de Marie". Dans l'Ave Maria, on s'adresse à Elle au titre de "Mère de Dieu". En 1830, par la médaille de la rue du bac, Elle demande que l'on s'adresse à Elle au titre de "Marie conçue sans péchés" en lui demandant de prier pour nous qui avons recours à Elle. Et voilà qu'un jour anniversaire de sa naissance Notre Dame demande qu'on la désigne par un vocable tout nouveau préfigurant la grande annonce du 13 juin 1917. "Cœur Immaculé de Marie". Elle associe ce titre à un élément en tissus avec une inscription du même style que la médaille miraculeuse, (forme ovale et cœur enflammé et percé par un glaive, le tout surmonté d'une croix). Pour la première fois, Notre Dame précise que cette image (et cette invocation associée) devait contribuer à la conversion des âmes. En la plaçant à proximité d'une personne mourante, le Cœur Immaculé de Marie lui procure une bonne mort. Pour cette âme autour de laquelle "Satan et les esprits mauvais rôdaient", se trouvait vérifiée cette phrase qui nous a servi de titre : "Elle t'écrasera la tête"
Ce que la présence du scapulaire vert auprès d'un moribond récalcitrant et l'invocation quotidienne associée récitée pour lui, font sur le Cœur Immaculé de Marie se trouve comme résumé dans l'histoire suivante extraite d'un opuscule sur le scapulaire vert édité en 2013.
V Comment Notre Dame agit auprès de son Fils : exemple de la mère du père Cohen
« Issu d'une famille juive convaincue, le père Herman Cohen se convertit à l'âge de 27 ans devant le Saint-Sacrement. Par la suite, il travailla à la conversion de sa sœur et de sa mère. Pour sa sœur ce fut relativement facile, mais sa mère ne voulut rien entendre et mourut sans donner le moindre signe de conversion.
Pourtant, que de prières et de pénitences de la part de son fils devenu prêtre !
C'est à Lyon que le Père Augustin Marie apprit la terrible nouvelle. Il prêchait l'Avent dans une paroisse. C'est alors qu'il alla confier son angoisse à son saint ami, le curé d'Ars. Et celui-ci fit cette prophétie : « Espérez, espérer ! Vous recevrez un jour, en la fête de l'Immaculée Conception, une lettre qui vous apportera de grandes consolations »
Les années passèrent, sans rien…
Mais six ans plus tard, le 8 décembre 1861, un jésuite remettait au Père Hermann une lettre d'une âme mystique connue pour sa sainteté et reconnue par l'évêque de son diocèse : Léonie Guillement.
Voici la description de sa vision :
Mon Jésus m'éclaira […] d'un rayon de sa lumière divine… Au moment où la mère du père Hermann était sur le point de rendre son dernier soupir, alors qu'elle paraissait privée de connaissance, presque sans vie, Marie notre bonne Mère, s'est présentée devant son divin Fils et, se prosternant à ses pieds, Elle lui dit :
Grâce, pitié ! Ô mon Fils, pour cette âme qui va périr. Encore un instant et elle sera perdue, perdue pour l'éternité. Faites, je vous en conjure, pour la mère de mon serviteur, Hermann, ce que vous voudriez qu'il fît pour la vôtre, si elle était à sa place et que vous fussiez à la sienne. L'âme de sa mère est son bien le plus cher ; mille fois il me l'a consacrée, il l'a confiée à la tendresse, à la sollicitude de mon cœur. Pourrais-je souffrir qu'elle périsse ? Non, non, cette âme est mon bien, je la veux, je la réclame comme un héritage, comme le prix de votre sang, de mes douleurs au pied de votre croix.
À peine la divine suppliante avait-elle cessé de parler, qu'une grâce forte et puissante s'échappa de la source de toute grâce, du Cœur adorable de notre Jésus, et vint illuminer l'âme de la pauvre juive mourante, et triompher instantanément de son opiniâtreté et de ses résistances.
Cette âme se tourna aussitôt avec une amoureuse confiance vers celui dont la miséricorde la poursuivait jusque entre les bras de la mort et lui dit : "Ô Jésus, Dieu des chrétiens, Dieu que mon fils adore, je crois, j'espère en vous, ayez pitié de moi…"
Belle consolation, en effet, nous voyons là, la puissance d'intercession de Marie.
VI L'intervention de Notre Dame à Fatima : Le recours à son Cœur Immaculé voulu par Dieu
Cette puissance d'intercession sera la manifestation des apparitions de Fatima.
- Après la Salette ou Notre Dame annonça pour 1864 les démons répandus sur le monde avec ce qui deviendra la première "internationale communiste",
- Après la vision du pape Léon XIII du 13 octobre 1884 où il vit ces démons et le rôle de St Michel et demanda qu'on le priât dans ce but, après chaque messe basse, ce qui fut fait par tous les prêtres du monde pendant près de 90 ans !
A sa seconde apparition, l'Ange recommanda aux enfants de faire des sacrifices pour convertir les pécheurs. A sa dernière, en les communiants, il termina sa prière par cette demande : "Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs."
Notre Dame dès sa première apparition reprit la demande de l'Ange "Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?"
Le 13 juin 1917 ce fut l'annonce de la volonté divine de répandre dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, salut assuré à l'âme qui l'aurait pratiquée.
Le secret en 3 parties du 13 juillet fut encadré par ces 2 prières enseignées par Notre Dame :
La première pour valoriser chaque sacrifice : "O Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie".
La seconde nous montrant son rôle de médiatrice auprès de son Fils et qui comporte comme une supplique analogue à celle qu'Elle a formulée pour la conversion de la mère du père Hermann Cohen. "O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, attirez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre sainte miséricorde."
La pratique de la dévotion réparatrice assure notre salut ; C'est le Cœur Immaculé de Notre Dame qui le garanti. Le scapulaire vert et l'invocation quotidienne au Cœur Immaculé de Marie assurent la conversion de l'âme et la garantie d'une bonne mort pour l'âme ainsi désignée à l'approche de la mort. (Le 3 avril 1870, le pape Pie IX approuva le scapulaire vert. )
Ces éléments montrent que nous pouvons désigner à Jésus l'âme qui va bénéficier un jour du salut que la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois lui aura acquis par notre intermédiaire.
Qu'elle responsabilité avons-nous de sauver quelques-uns de nos parents, proches ou éloignés, en danger de se perdre ! Nous voilà comme la petite sainte Thérèse de l'Enfant Jésus avec le triple meurtrier, Pranzini, qu'elle a converti par ses prières ferventes entre fin mars 1887 et le 31 aout suivant, quelques secondes avant qu'il ne paraisse devant son juge du Ciel !
Qu'elle merveille que ce pouvoir du Cœur Immaculé de Marie donné à tout baptisé. Ainsi nous avons, par cette dévotion réparatrice, la possibilité de désigner à Notre Dame un pécheur particulier à sauver. Ce qui ne doit pas nous empêcher de suivre la recommandation de Notre Dame faite le 19 aout 1917 aux enfants aux Valhinos :
Priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie pour elles.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Et le nom de la vierge était Marie.
Annonciation par Fra Angelico qui a réalisé cette œuvre pour l'église San Domenico à Fiesole,
Elle est conservée au musée du Prado (Fra Angelico, 1425-27)
Elle est conservée au musée du Prado (Fra Angelico, 1425-27)
Aujourd'hui, l'Eglise fête le saint nom de Marie. Notre Dame était déjà honoré localement en Espagne sous ce nom et en 1513 Rome approuva cette fête. Ce fut le bienheureux pape Innocent XI qui étendit cette fête à toute la chrétienté après la victoire du roi de Pologne Jean III Sobieski sur les Turcs, le 12 septembre 1683, sous les murs de Vienne.
La fête fut étendue à toute l'Eglise le 25 novembre 1683, et la Nativité de Marie fut fixée au dimanche suivant. C'est le pape saint Pie X qui a fixé la date au 12 septembre, jour anniversaire de célébration de cette victoire.
La fête du Saint Nom de Marie avait disparu du calendrier romain en 1970 mais a été rétablie à cette date par le pape, Jean-Paul II, ce fut en 2002.
Remercions Anita S. Bourdin dont nous avons repris les citations qu'elle a rasssemblées
Le grand saint Ambroise de Milan (+397) écrivait : « Votre nom, ô Marie, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la grâce ! »
Saint Bernard de Clairvaux (+1153) y voit un refuge dans le combat spirituel : « Le seul nom de Marie met en fuite tous les démons ».
Saint Bonaventure (+1274) prie ainsi la Vierge Marie : « Que Votre nom est glorieux, ô sainte Mère de Dieu ! Qu'il est glorieux, ce nom qui a été la source de tant de merveilles ! »
Le bienheureux Henri Suzo (+1365) s'exclame : « O nom plein de suavité ! O Marie ! Qui êtes-Vous donc vous-même, si votre nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? »
Le pape Benoît XVI a recommandé l'invocation du Nom de Marie pour la conversion des baptisés lors de l'angélus du 12 septembre 2010 : « A la Vierge Marie, dont le Très Saint Nom est célébré aujourd'hui dans l'Eglise, nous confions notre chemin de conversion à Dieu ».
Le 12 septembre 2007, lors de l'audience du mercredi, le pape a souligné le lien de cette fête avec celle de la Nativité de Marie (le 8 septembre) en s'adressant spécialement aux jeunes : « Samedi dernier, nous avons célébré la fête de la Nativité de la Vierge, et aujourd'hui nous commémorons son saint Nom. Que la Céleste Mère de Dieu, qui nous accompagne tout au long de l'année liturgique, vous guide, chers jeunes, sur le chemin d'une adhésion à l'Evangile toujours plus parfaite ; qu'elle vous encourage, chers malades, à accueillir avec sérénité la volonté de Dieu ; qu'elle vous soutienne, chers jeunes mariés, dans la construction quotidienne de la cohabitation familiale, qui s'inspire du style de la maison de Nazareth ».
Nous avons longuement développé les circonstances de la victoire de Vienne dans notre publication de l'an dernier : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
I Mercredi 13 septembre: Anniversaire de la cinquième apparition de Notre Dame à Fatima
Voici comment sœur Lucie rapporte cette apparition dans son quatrième mémoire
"Nous sommes enfin arrivés à la Cova da Iria, près du chêne-vert, et nous avons commencé à réciter le chapelet avec le peuple. Peu après, nous avons vu le reflet de la lumière et ensuite Notre Dame au-dessus du chêne-vert. – Continuez à dire le chapelet afin d'obtenir la fin de la guerre. En octobre, Notre Seigneur viendra ainsi que Notre Dame des Douleurs et du Carmel, Saint Joseph avec l'Enfant Jésus afin de bénir le monde. Dieu est satisfait de vos sacrifices, mais Il ne veut pas que vous dormiez avec la corde. Portez-la seulement pendant le jour. – On m'a priée de vous demander beaucoup de choses : la guérison de quelques malades, d'un sourd-muet. – Oui, j'en guérirai certains. Les autres, non. En octobre, je ferai le miracle pour que tous croient. Et elle commença à s'élever, disparaissant comme d'habitude."
Nous publions la lettre de liaison N° 10 du 13 septembre 2015 du site du Cœur Immaculé de Marie, "fatima100.fr"ou l'auteur détaille de façon particulière cette apparition apparemment "banale"
« La cinquième apparition du 13 septembre 1917 n'est sans doute pas la plus célèbre des apparitions de Fatima. En effet, Notre-Dame n'y donna aucun enseignement nouveau : elle ne fit que répéter deux points déjà annoncés plusieurs fois lors des précédentes apparitions : « Continuez à réciter le chapelet pour obtenir la fin de la guerre. (...) En octobre, je ferai le miracle pour que tous croient. »
Cette apparition pourrait presque être qualifiée de banale. Mais elle ne l'est absolument pas, bien au contraire. En effet, elle fût entourée d'un nombre de signes encore plus grand que pour les apparitions précédentes. Autant le dialogue est simple, autant les manifestations extérieures sont impressionnantes.
En premier lieu, le nombre de témoins fut considérable. Environ 18 000 le 13 août, ils furent entre 25 à 30 000 le mois suivant, et ceci quatre mois seulement après la première apparition. Auparavant, jamais une telle affluence n'avait été observée pour assister à une apparition.
Mais plus que le nombre de témoins, ce sont les phénomènes extérieurs qui constituent le caractère proprement extraordinaire de cette apparition. Tout d'abord, tous les signes des précédentes apparitions se reproduisirent : l'éclair, le coup de tonnerre, le petit nuage, les branches du chêne vert légèrement ployées, les murmures entendus lorsque la Sainte Vierge parlait, les modifications de la lumière du jour, le rafraîchissement de la température et la teinte de toutes les couleurs des objets environnants.... Mais il y eut aussi plusieurs phénomènes nouveaux.
Tout d'abord, un globe lumineux se déplaça majestueusement dans l'espace, dans un ciel parfaitement bleu et sans aucun nuage. Et une nuée semblable à un encensement se forma et disparut trois fois de suite au-dessus du chêne-vert. Voici la description qu'en fit le chanoine Barthas (Fatima, Merveille du XXe siècle, p. 127 & 128) :
Une nuée, agréable à voir, se forma autour de l'arc rustique qui dominait le petit tronc d'arbre déchiqueté. Se levant du sol, elle grossit et s'éleva dans l'air jusqu'à atteindre une hauteur de cinq ou six mètres puis elle s'évanouit comme une fumée qui se dissipe au vent. Quelques instants après, des volutes analogues se formèrent et se dissipèrent de la même manière. Et encore une troisième fois. Tout se passa comme si des thuriféraires invisibles encensaient liturgiquement la Vision. Les trois “encensements” durèrent ensemble tout le temps de l'apparition, c'est-à-dire de dix à quinze minutes.
Ensuite, il y eut une pluie mystérieuse de flocons s'évanouissant en arrivant au sol, phénomène qui se reproduisit les 13 mai 1918 et 13 mai 1924. Voici ce que raconta un témoin :
"On voit très haut, de toutes petites formes blanches comme la neige, traverser l'air dans la direction de l'Est vers l'Ouest. On dirait des colombes, mais on voit clairement que ce ne sont pas des oiseaux."
Sur la colline, à l'Ouest, se tenait le R. Père Joaquim Ferreira Gonçalvès das Neyes, curé de Santa Catarina da Serra... Je me tourne vers lui et lui demande s'il voit quelque chose. Il me répond que non. Je lui indique la direction, et tout de suite il me déclare qu'il voyait aussi. (Frère Michel de la Sainte Trinité, dans Toute la vérité sur Fatima, tome I, p. 274)
Or le curé de Santa Catarina était un témoin peu suspect de complaisance envers les apparitions, car il avait mis ses paroissiens en garde contre elles, en leur disant : « Le démon se camoufle en ange de lumière. »
Mais le plus étonnant est peut-être l'inégalité des assistants dans la perception de tous ces phénomènes. Alors que le 13 août tous les témoins avaient pu les voir, le 13 septembre, environ un tiers déclara n'avoir rien vu. Et parmi ceux qui ne virent rien, il y en avait qui voulaient voir de toute leur âme alors que parmi les simples curieux ou les incroyants convaincus et fermement décidés à ne rien voir, beaucoup virent. Cette disparité exclut totalement l'hypothèse d'une hallucination collective et élimine aussi toute possibilité d'une explication purement naturelle.
Pourquoi un tel nombre de signes extraordinaires, nombre sans égal dans toute l'histoire des apparitions avant cette date ? Pourquoi, sinon pour marquer l'importance de cette demande de Notre-Dame déjà formulée quatre fois depuis le 13 mai : « Continuez à réciter le chapelet pour obtenir la fin de la guerre » ? Alors, pour obtenir la paix pour notre monde si dramatiquement livré à la guerre, suivons la demande de Notre-Dame et récitons tous les jours notre chapelet.
(En union de prière par les cœurs de Jésus et Marie. Yves de Lassus)
Si vous allez à Fatima, trouvez la paix et la beauté qui régnaient au moment des apparitions, en priant dans le silence, hors de la foule de la Cova da Iria, au lieu où l'Ange apparut la première et la troisième fois (Loca de Cabeço) et aussi au lieu de l'apparition du 19 août (Les Valinhos).
II 14 Septembre : L'Eglis fête l'exaltation de la sainte Croix
Le 14 septembre, on célébrait la restitution de la sainte Croix à l'empereur Héraclius par les Perses en 628. L'empereur remit lui-même la sainte relique au patriarche Zacharie, le 3 mai 630.
La liturgie du jour présente les 2 aspects du Christ, d'un côté le Divin Roi glorifié, de l'autre, l'Homme avec les cruelles souffrances de sa Passion.
Nous honorons la Croix parce que nous voyons en elle l'étendard du Roi, l'arbre de vie, orné de la pourpre du Roi, la balance sur laquelle a été pesé le prix de la Rédemption, le mémorial de la victoire de la Rédemption triomphale ; mais elle est aussi le "patibulum," l'instrument de supplice du Christ souffrant.
C'est avec émotion que l'Eglise célèbre maintenant, en automne, cette fête de la Rédemption ; la croix est « élevée » contre les ténèbres de l'hiver qui s'approche, symbole de la puissance de l'Enfer.
L'Eglise veut enfin élever « le signe du Fils de l'homme », qui apparaîtra à son second avènement, lors de son retour glorieux.
III 15 septembre : Fête de Notre Dame des sept douleurs.
Si Notre Seigneur a voulu que sa mère souffrit et qu'elle s'unisse à ses propres douleurs, c'est pour qu'elle puisse participer à sa Rédemption d'une manière beaucoup plus intime que n'importe quelle autre créature. Ces douleurs ont eu lieu tout au cours de la vie de Marie pendant que son Fils Jésus était sur terre. Il y eut :
La prophétie de Siméon qui lui annonçait qu'un glaive transpercerait son cœur ; et puis ce fut la fuite en Égypte et puis ce fut l'absence de Notre Seigneur au cours d'un pèlerinage à Jérusalem. Enfin ce fut la rencontre de la très Sainte Vierge et de Notre Seigneur sur le chemin du Calvaire. Quatrième douleur, cinquième douleur pour la très Sainte Vierge Marie : la crucifixion de Notre Seigneur. Sixième douleur la descente de la Croix. Septième douleur enfin la sépulture de Notre Seigneur.
Ces sept douleurs que le Bon Dieu a voulu que la très Sainte Vierge sentit d'une manière cruelle dans son âme, cruelle dans son corps, nous invitent à nous unir à la très Sainte Vierge Marie.
Et nous pouvons constater que cette dévotion à Notre Dame des Sept Douleurs n'est pas une dévotion récente. C'est une dévotion ancienne ; une dévotion qui a toujours existé dans la Sainte Église.
Et nos belles cathédrales ou nos belles églises, rappellent souvent les souffrances de Marie, par ces Pietà (Nom donné aux statues représentant Notre Dame recevant dans ses bras son Fils à la descente de la croix) que nous trouvons souvent à l'entrée de nos églises. Ces Pietà, ces statues qui étaient vénérées d'une manière toute particulière par les fidèles qui s'unissaient précisément à la douleur de Marie et qui, par le fait même, étaient invités à regretter leurs péchés et à réparer pour les péchés des autres, en acceptant les douleurs, les sacrifices, les épreuves que le Bon Dieu allait leur envoyer. "Surtout, acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra." Le message de l'ange de Fatima à l'été 1916 était bien dans la suite des douleurs de Notre Dame, rédemptrice.
IV Il y a 80 ans, Mgr da Silva demandait verbalement à sœur Lucie de mettre par écrit la dernière partie du secret communiqué par Notre Dame le 13 juillet 1917.
La nouvelle maladie de sœur Lucie fit craindre à Monseigneur Da Silva et au chanoine Galamba que Lucie quitte ce monde en emportant son secret.
Monseigneur Da Silva se décida à lui rendre visite. Il se présenta à Tuy, seul, le mercredi 15 septembre 1943. Mais Lucie exténué ne put même pas quitter son lit pour le recevoir, si bien que l'entretien eut lieu à l'infirmerie. Venu sans doute pour lui demander de rédiger le Troisième Secret, l'évêque n'osa pas cependant lui en donner l'ordre formel. Il ne voulait pas prendre sur lui cette responsabilité. Lucie nous a rapporté ses propos hésitants, qui vont être pour elle l'occasion d'une terrible épreuve spirituelle : «… Si je voulais, si je trouvais bon d'écrire la partie qui manque au Secret, ce ne serait pas pour la publier maintenant, mais pour qu'elle soit écrite » (cité par le père Alonso dans le livre "O Segredo de Fatima")
Ces paroles qui n'exprimaient pas un ordre donné, au nom de Dieu, mais seulement un vague désir, et qui lui laissait à elle seule tout le poids de la décision à prendre, allait plonger notre voyante dans une terrible angoisse. En effet, Mgr Da Silva tout en souhaitant visiblement qu'elle rédigeât le texte, lui demandait en fin de compte d'obéir à ses aspirations. Or, mystérieusement, le ciel maintenant se taisait.
Son tourment intérieur au sujet de la rédaction de l'ultime Secret n'était toujours pas dissipé plusieurs jours après la demande orale de Mgr Da Sylva. Sans doute s'en ouvrit elle à Monseigneur Garcia y Garcia, et sûrement aussi à Mgr Da Silva lui-même. Certes il était entendu que le texte ne serait pas diffusé tout de suite. Mais cette réserve ne suffisait pas à apaiser ses doutes : "Il me semble que l'écrire, expliquait elle, c'est déjà en quelques façons le révéler, et je n'ai pas encore l'autorisation de Notre Seigneur pour le faire. De toute façon comme je suis habituée à voir la volonté de Dieu dans mes supérieurs, je considère l'obéissance et je ne sais que faire. Je préfère un ordre formel sur lequel je puisse m'appuyer devant Dieu et qui me permette de dire avec sécurité : On me l'a ordonné". Mais ces mots ‘' Si la sœur le veut ‘' me troublent et me laisse perplexe.
Sœur Lucie ne se décide donc pas à écrire le secret sans un ordre exprès, par lequel son évêque, au nom de Dieu et lui ordonnerait de le faire. Car, ajoute-t-elle encore, ‘' bien qu'il soit cacheté, [l'écrire] c'est toujours le révéler ‘'
C'est à la mi-octobre 1943 que Mgr Da Silva donna l'ordre par écrit. Elle confiera à l'évêque de Valladolid "On m'a ordonné, décrire la partie du Secret révélé par la Très Sainte Vierge en 1917 et que je garde cachée, par ordre de Notre Seigneur. On me demande de l'écrire, soit dans les cahiers où l'on m'ordonne de noter mon journal spirituel, soit sur une feuille de papier, et de la mettre sous enveloppe cachetée à la cire."
(Extrait des pages 35 et 36 du livre "Toute la vérité sur Fatima" Le troisième secret par Frère Michel de la Sainte Trinité des petits frères du sacré-cœur)
« A la Vierge Marie, dont le Très Saint Nom est célébré aujourd'hui dans l'Eglise, nous confions notre chemin de conversion à Dieu ».
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
18 septembre 2023 : « Tiens, mon enfant, mange
encore du pain cette année….
encore du pain cette année….
En préparation de la publication de demain sur l'apparition de Notre Dame au jour anniversaire de son apparition à La Salette, le titre reprend le début des paroles du père de Maximin à son fils quelque temps auparavant. C'est Notre Dame qui, peu avant à la fin de son entretien avec Mélanie et Maximin, leur avait dit :
« N'avez-vous jamais vu du blé gâté, mes enfants ? » Tous deux répondirent : « Oh ! non, Madame. » Alors, elle dit à Maximin : « Mais toi, mon enfant, tu dois bien en avoir vu une fois, vers la terre du Coin, avec ton père. Le maître de la pièce a dit à ton père : “ Venez voir comme mon blé se gâte. ” Vous y allâtes tous les deux. Ton père prit deux ou trois épis dans sa main, les froissa et tout tomba en poussière ; puis, quand vous reveniez et n'étiez plus qu'à une demi-heure de Corps, ton père te donna un morceau de pain en te disant : “ Tiens, mon enfant, mange encore du pain cette année, car je ne sais qui en mangera l'année prochaine, si le blé continue encore (à se gâter) comme ça. ” » Et Maximin répondit : « C'est bien vrai, Madame, je ne me le rappelais pas. »
« Le charron Giraud, père de Maximin, était indifférent, mais point impie... Un jour, c'était le vendredi suivant l'Apparition, 25 septembre, excédé de tout ce qu'on disait de son fils, il voulut empêcher Maximin de faire publiquement son récit, le battit même, mais l'enfant en larmes lui dit : “ Mais, mon père, la Dame m'a aussi parlé de vous. – De moi, répond le père Giraud ; et qu'a-t-elle dit de moi ? ” Maximin, alors, raconte l'épisode de la terre du Coin. Stupéfaction du père Giraud de s'entendre rappeler un fait qu'il est bien sûr de n'avoir raconté à personne, et qui s'est passé sans témoins. “ Ah ! elle t'a dit cela ! C'est bien quelque chose d'extraordinaire... Eh bien ! je monterai aussi et j'examinerai. Puis, j'ai un asthme ; si c'est la Sainte Vierge qui t'a apparu et qu'elle veuille me guérir, je croirai à son Apparition, et je promets de me convertir ” »... Et tout alla ainsi. Ayant bu à la source miraculeuse, il s'en trouva subitement guéri, puis se rendit à l'église. Il y avait vingt ans qu'il ne s'était pas confessé ! Il fut un bon chrétien jusqu'à la fin de ses jours et fit une mort édifiante. Merveilleuse simplicité des choses célestes ! »
Pour nous préparer à l'anniversaire de demain, voici comment Mélanie raconte la rencontre avec Maximin Giraud, la veille de l'apparition et leurs occupations le lendemain matin, juste avant l'Apparition. Il est complété par la description que Mélanie fit des larmes que Notre Dame versa pendant toute la durée de l'apparition. C'est un texte écrit par Mélanie en 1878 et publié à Lecce le 15 novembre 1879 avec l'imprimatur de l'évêque, Mgr Zola. Cet extrait comporte 1800 mots
Le 18 septembre (1846) veille de la Sainte Apparition de la Sainte Vierge, j'étais seule, comme à mon ordinaire, à garder les vaches de mes Maîtres. Vers les 11 heures du matin, je vis venir auprès de moi un petit garçon. À cette vue je m'effrayais, parce qu'il me semblait que tout le monde devait savoir que je fuyais toutes sortes de compagnies. Cet enfant s'approcha de moi il me dit : « Petite, je viens avec toi, je suis aussi de Corps ». À ces paroles mon mauvais naturel se fit bientôt voir, et, faisant quelques pas en arrière, je lui dis : « Je ne veux personne, je veux rester seule. » Mais cet enfant me suivait en me disant : « Va, laisse-moi avec toi, mon maitre m'a dit de venir garder mes vaches avec les tiennes : Je suis de Corps ». Moi, je m'éloignais de lui en lui faisant signe que je ne voulais personne, et, après m'être éloignée, je m'assis sur le gazon. Là, je faisais ma conversation avec les petites fleurs du Bon Dieu.
Un moment après, je regarde derrière moi, et je trouve Maximin assis tout près de moi. Il me dit aussitôt : « Garde-moi, je serais bien sage. » Mais mon mauvais naturel n'entendit pas raison. Je me relève avec précipitation et je m'enfuis un peu plus loin sans rien lui dire, et je me remis à jouer avec les petites fleurs du Bon Dieu. Un instant après, Maximin était encore là, à me dire qu'il serait bien sage, qu'il ne parlerai pas, qu'il s'ennuierait d'être tout seul, et que son maître m'envoyait près de moi, etc.. Cette fois, j'en eus pitié et je lui fis signe de s'asseoir, et, moi, je continuais avec les petites fleurs du Bon Dieu.
Maximum ne tarda pas à rompre le silence……Je me mis à lui parler et il me dit que les 10 jours qu'il devait passer avec son maître allait bientôt finir et qu'ensuite il irait encore chez son père; etc.
Tandis qu'il me parlait, la cloche de la Salette se fit entendre, c'était l'Angélus ; je fis signe à Maximum d'élever son âme à Dieu. Il se découvrit la tête et garda un moment le silence. Ensuite je lui dis : « Veux-tu dîner ? - oui, me répondit-il. Allons ». Nous nous assîmes, je sortis et de mon sac les provisions que m'avaient données mes Maîtres et, selon mon habitude avant d'entamer mon petit pain rond, avec la pointe de mon couteau, je fais une croix sur mon pain et au milieu un petit trou, en disant : « Si le diable y est, qu'il en sorte et si le bon Dieu y est qu'il y reste ! » Et vite, vite, je recouvris le petit trou. Maximum parti d'un grand éclat de rire et donna un coup de pied à mon pain qui s'échappa de mes mains, roula jusqu'au bas de la montagne et se perdit. J'avais un autre morceau de pain ; nous le mangeâmes ensemble ; ensuite nous fîmes un jeu ; puis comprenant que Maximin devait avoir besoin de manger, je lui indiquais un endroit de la montagne couvert de petits fruits. Je l'engageais à aller en manger, ce qu'il fit aussitôt ; il en mangea et en rapporta à plein son chapeau. Le soir nous descendîmes ensemble de la montagne et nous nous promîmes de revenir garder nos vaches ensemble.
Le lendemain, 19 septembre je me retrouvais en chemin avec Maximin. Nous gravissions ensemble la montagne. Je trouvais que Maximin était très bon, très simple, et que volontiers il parlait de ce dont je voulais parler, il était aussi très souple, ne tenant pas à son sentiment ; il était seulement un peu curieux car, quand je m'éloignais de lui, dès qu'il me voyait arrêtée, il accourait vite pour voir ce que je faisais et entendre ce que je disais avec les fleurs du Bon Dieu ; et s'il n'arrivait pas à temps, il me demandait ce que j'avais dit.
Maximin me dit de lui apprendre un jeu. La matinée était déjà avancée. Je lui dis de ramasser des fleurs pour faire le ‘'Paradis''. Nous nous mîmes tous les deux à l'ouvrage ; nous eûmes bientôt une quantité de fleurs de diverses couleurs. L'Angélus du village se fit entendre, car le ciel était beau, il n'y avait pas de nuages. Après avoir dit au Bon Dieu ce que nous savions, je dis à Maximin que nous devions conduire nos vaches sur un petit plateau près du ravin, où il y aurait des pierres pour bâtir le ‘'Paradis''. Nous conduisîmes nos vaches au lieu désigné, et ensuite nous prîmes notre petit repas ; puis nous nous mîmes à porter des pierres et à construire notre petite maison, qui consistait en un rez–de-chaussé qui, soi-disant, était notre habitation, puis un étage au-dessus qui était selon nous le ''Paradis''
Cet étage était tout garni de fleurs de différentes couleurs, avec des couronnes suspendues par des tiges de fleurs. Ce ‘'Paradis'' était couvert d'une seule et large pierre que nous avions recouverte de fleurs ; Nous avions aussi suspendu des couronnes tout autour. Le ‘' Paradis'' terminé nous le regardions ; le sommeil nous vint, nous nous éloignâmes de là à environ deux pas, et nous nous endormîmes sur le gazon.
M'étant réveillée et ne voyant pas nos vaches, j'appelais Maximin e et je gravis le petit monticule. De là, ayant vu que nos vaches étaient couchées tranquillement, je descendais, et Maximin montait, quand tout à coup je vis une belle lumière plus brillante que le soleil et à peine et ai-je pu dire ces paroles : « Maximin vois-tu là-bas ? Ah ! mon Dieu ! » en même temps je laissais tomber le bâton que j'avais en main. Je ne sais ce qui se passait en moi de délicieux dans ce moment, mais je me sentais attiré, je me sentais un grand respect plein d'amour, et mon cœur aurait voulu courir plus vite que moi.
Je regardais bien fortement cette lumière qui était immobile, et comme si elle se fût ouverte, j'aperçus une autre lumière bien plus brillante et qui était en mouvement, et, dans cette lumière une très belle dame assise sur notre Paradis, ayant la tête dans ses mains.
Cette belle dame s'est levée, elle a croisé médiocrement ses bras en nous regardant et nous a dit : ‘' Avancez, mes enfants, n'ayez pas peur, je suis ici pour VOUS ANNONCER UNE GRANDE NOUVELLE ‘' . Ces douces et suaves paroles me firent voler jusqu'à elle et mon cœur aurait voulu se coller à elle pour toujours ;
Arrivée bien près de la Belle Dame, devant elle à sa droite, elle commence le discours, et des larmes commencent aussi à couler de ses beaux yeux.
A la fin de son récit de l'apparition, Mélanie fait une longue description de Notre Dame que nous rapporterons dans notre publication du 20 septembre. Nous extrayons ci-dessous la partie relative aux larmes que Notre Dame a versées pendant toute la durée de l'apparition.
La Sainte Vierge pleurait presque tout le temps qu'elle me parla. Ses larmes coulaient une à une, lentement jusqu'à ses genoux, puis, comme des étincelles de lumière, elles disparaissaient. Elles étaient brillantes et pleine d'amour. J'aurais voulu la consoler et qu'elle ne pleurât plus. Mais il me semblait qu'elle avait besoin de montrer ses larmes pour mieux montrer son amour oublié des hommes. J'aurais voulu me jeter dans ses bras et lui dire : ‘' Ma bonne Mère, ne pleurez pas ! je veux vous aimer pour tous les hommes de la terre. ‘' . Mais il me semblait qu'elle me disait : ‘' Mais il y en a tant qui ne me connaissent pas ! ‘'
J'étais entre la mort et la vie, en voyant d'un côté tant d'amour, tant de désir d'être aimé et d'un côté tant de froideur et d'indifférence… Oh ! ma Mère, Mère toute belle et toute aimable, mon amour, cœur de mon cœur !
Les larmes de notre tendre Mère, loin d'amoindrir son air de Majesté, de Reine et de Maîtresse, semblaient au contraire l'embellir, la rendre plus belle, plus puissante, plus rempli d'amour, plus maternelle, plus ravissante, et j'aurais mangé ses larmes qui faisaient sauter mon cœur de compassion et d'amour. Voir pleurer une mère et une telle Mère sans prendre tous les moyens imaginables pour la consoler, pour changer ses douleurs en joie, cela se comprend-il ? O Mère plus que bonne, vous avez été formée de toutes les prérogatives dont Dieu est capable ; vous avez comme épuisé la puissance de Dieu ; Vous êtes bonne et puis bonne de la bonté de Dieu même. Dieu c'est agrandi en vous formant son chef-d'œuvre terrestre et céleste.
‘' Ma bonne Mère, ne pleurez pas ! je veux vous aimer pour tous les hommes de la terre. ‘'
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
19 septembre 2023 : Avancez, mes enfants,
n'ayez pas peur, ……
La Salette: Vitrail de l'église de Bois-Colombes
n'ayez pas peur, ……
La Salette: Vitrail de l'église de Bois-Colombes
Le titre reprend le début des toutes premières paroles que Notre Dame prononça lorsqu'elle se montra aux enfants de La Salette le 19 septembre 1846 au moment ou l'Eglise, à l'époque, célébrait les premières vêpres de Notre Dame des 7 douleurs.
Elle leur dit : "Avancez, mes enfants, n'ayez pas peur, je suis ici pour vous annoncer une grande nouvelle."
Remarquons que Notre Dame considère comme "une grande nouvelle" l'annonce de châtiments futurs et la miséricorde divine pour ceux qui reviennent vers Dieu.
Voici les grandes lignes de cette apparition :
Cette belle Dame s'est levée, sans faire écrouler le "Paradis" a noté Mélanie, a croisé ses bras en regardant les enfants et leur a dit : "Avancez, mes enfants ; n'ayez pas peur. Je suis ici pour vous annoncer une grande nouvelle ". Les enfants se placent tout près d'Elle. Ils voient le crucifix suspendu à son cou dont la croix porte, côté droit une tenaille, et un marteau côté opposé. La Dame recommence à parler et alors des larmes se mettent à couler, inondant son visage pendant tout le temps que dure l'apparition. ( Voir notre publication précédente). Après un rappel de son rôle dans le ciel, ses propos se dérouleront suivant trois thèmes : d'abord des reproches, ensuite l'annonce des calamités , puis des secrets.
"Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcé de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si lourd et si pesant que je ne puis plus le retenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! …Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargé de le prier sans cesse pour vous, qui n'en faites point cas ! ……''
Les reproches porteront principalement sur le repos dominical "Je vous ai donné six jours pour travailler ; je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l'accorder… " Puis sur le respect du nom de Dieu : "… Ceux qui conduisent les charrettes ne savent plus jurer sans y mettre le nom de mon Fils. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils ". Elle défendra aussi la Messe et les lois de l'Eglise incitant à la pénitence : ‘'… Ils ne vont à la messe que pour se moquer de la Religion. Le carême ils vont à la boucherie comme des chiens ‘'.
Puis viennent les calamités prochaines : "…Les pommes de terre vont continuer à se gâter et à Noël il n'y en aura plus … le blé sera mangé par les bêtes et ce qui sera récolté tombera en poussière… les enfants en dessous de sept ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront … Il y aura une grande famine, les noix deviendront mauvaises, les raisins pourriront."
La Dame confia alors à chacun un secret. Elle continua en parlant alors aux deux bergers :
"Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?" Oh, non Madame, pas guère. « Ah, mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin. Quand vous ne pourrez pas mieux faire, dites un Pater et un Ave Maria ; et quand vous aurez le temps et que vous pourrez mieux faire, vous en direz davantage. »
A deux reprises, au bas du vallon en commençant à quitter les enfants, puis au moment de disparaître en regardant vers le sud-est, en direction de Rome, la belle Dame leur avait dit : "Vous le ferez passer à tout mon peuple". Notre Dame à Fatima communiquera aussi à Lucie une mission particulière : Le désir de Jésus de faire connaître et aimer sa Mère par la dévotion à son Cœur Immaculé.
Ce message est aussi résumé dans l'extrait des litanies de La Salette approuvées par Mgr Philibert de Bruillard, évêque de Grenoble le 15 janvier 1853.
Notre-Dame de La Salette,
- qui êtes apparue à de pauvres enfants des alpes, pour nous donner de graves avertissements,
- qui versiez des larmes en songeant aux péchés des hommes,
- qui nous avez fait entendre les menaces du Seigneur, afin que nous nous convertissions,
- qui par vos supplications retenez le bras du Seigneur irrité contre nous,
- qui avez dit : Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcé de laisser aller le bras de mon fils,
- qui priez continuellement votre divin Fils, afin qu'il nous fasse miséricorde,
- qui avez tant de peine à cause de nos péchés,
- qui méritez toute notre reconnaissance,
- qui après avoir donné vos avertissements aux enfants, sur la montagne, leur avez dit, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple,
- qui avez annoncé aux hommes des châtiments terribles, s'ils ne se convertisse pas,
- qui leur annoncez la miséricorde et le pardon s'ils reviennent à Dieu,
- qui promettez des grâces abondantes, si l'on fait pénitence,
- dont l'apparition miraculeuse, a retenti dans les deux mondes,
- dont les prodiges s'étendent en tout pays,
- dont le culte s'accroît chaque jour,
- dont les bienfaits ravissent tous vos enfants,
- qu'on n'invoque pas en vain,
- qui avez fait jaillir à vos pieds une eau miraculeuse,
- qui, à l'exemple de Jésus, rendez la vue aux aveugles, le mouvement aux paralytiques, la santé aux malades,
- qui consolez toutes les infortunes,
- qui êtes apparue resplendissante de clarté,
- qui portiez sur la poitrine le crucifix et des instruments de la passion,
- qui nous avez avertis de sanctifier le jour du Seigneur si nous voulons éviter des châtiments terribles,
- qui avez dit que le travail du dimanche et le blasphème excitaient particulièrement la colère de Dieu,
- qui nous avez reproché de ne point garder les jeûnes et les abstinences de l'Eglise,
- qui nous avez annoncé les fléaux de Dieu si l'on continuait à violer ses commandements,
- qui nous avez recommandé la prière du matin et du soir,
Prions : O Dieu, qui ne cessez de nous montrer combien la dévotion envers la très Sainte Vierge Marie vous est agréable, par les prodiges multipliés que nous obtient son intercession ; faites-nous la grâce d'être toujours fidèle aux enseignements qu'Elle nous donne, afin qu'après avoir observé vos commandements en cette vie, nous ayons le bonheur de vous posséder pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.
Dans la partie que Notre Dame confia à Mélanie seule, on trouve la règle d'un ordre religieux et deux annonces de portées mondiales à garder secrètes jusqu'en 1858, dont celle bien connue : "En 1864 les démons seront lâchés sur le monde". Il s'agissait en effet de la fondation à Londres le 28 septembre 1864 de l'Association Internationale des travailleurs qui deviendra la première internationale communiste, point de départ de la future révolution communiste en Russie. Notre Dame proposera à Fatima une parade à cet envahissement spirituel du monde entier, en utilisant "l'arme de son Cœur Immaculé", à savoir la consécration de la Russie et la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois. Elle ne fut écoutée qu'un peu plus tard en protégeant pendant quelques années la France par la prière des enfants demandée et obtenue à l'Ile Bouchard. Pour la seconde annonce, sœur Lucie lèvera une partie du voile en rassurant ses petits voyants sur le sort spirituel de leur pays en conclusion du secret, avant d'annoncer le triomphe de son Cœur Immaculé.
En 1877 Mélanie n'avait toujours pas mis par écrit la règle de "l'ordre de la Mère de Dieu". Elle écrivit le 2 avril au chanoine de Brandt "Il me tarde de voir commencer cet Ordre qui est appelé à faire un si grand bien dans le monde….Je brûle du désir de voir cet ordre de la Mère de Dieu….". Mélanie mourut le 14 décembre 1904 sans voir vu la réalisation de cet ordre.
A la fin du récit de l'Apparition publié par Mélanie le 21 novembre 1878 sa trouve une description de la sainte Vierge d'où nous avons extrait ce passage relatif à la croix qu'elle portait.
La Sainte Vierge avait une très jolie croix suspendue à son cou. Cette croix paraissait être dorée, je dis doré pour ne pas dire une plaque d'or ; car j'ai vu quelques fois des objets dorés avec diverses nuances d'or, ce qui faisait à mes yeux un bien plus bel effet qu'une simple plaque d'or. Sur cette belle croix toute brillante de lumière était un Christ, c'était Notre Seigneur, les bras étendus sur la croix. Presque aux deux extrémités de la Croix, d'un côté il y avait un marteau, de l'autre une tenaille. Le Christ était couleur de chair naturelle, mais il brillait d'un grand éclat; et la lumière qui sortait de tout son corps paraissait comme des dards très brillants qui me fendaient le cœur du désir de me fondre en lui. Quelquefois le Christ paraissait être mort; il avait la tête penchée et le corps était comme affaissé, comme pour tomber, s'il n'avait été retenu par les clous qui le retenaient à la croix.
J'en avais une vive compassion, et j'aurais voulu dire au monde entier son amour inconnu, et infiltrer dans les âmes des mortels l'amour le plus senti et la reconnaissance la plus vive envers un Dieu qui n'avait nul besoin de nous pour être tout ce qu'il est, ce qu'il était et ce qu'il sera toujours ; et pourtant, ô amour incompréhensible à l'homme, il s'est fait homme et il a voulu mourir, oui, mourir, pour mieux écrire dans nos âmes et dans notre mémoire l'amour fou qu'il a pour nous ! Ô ! Que je suis malheureuse de me trouver si pauvre en expression pour redire l'amour de notre bon Sauveur pour nous; mais, d'un autre côté, que nous sommes heureux de pouvoir sentir mieux ce que nous ne pouvons exprimer
D'autres fois, le Christ semblait vivant; il avait la tête droite, les yeux ouverts, et paraissait être sur la croix par sa propre volonté. Quelquefois aussi, il paraissait parler : Il semblait montrer qu'il était en croix pour nous, par amour pour nous, pour nous attirer à son amour, qu'il a toujours un amour nouveau pour nous, que son amour du commencement et de l'année 33 est toujours celui d'aujourd'hui et qu'il sera toujours.
"Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?" Oh, non Madame, pas guère. « Ah, mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin. Quand vous ne pourrez pas mieux faire, dites un Pater et un Ave Maria ; et quand vous aurez le temps et que vous pourrez mieux faire, vous en direz davantage. »
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
La phrase qui sert de titre à cette troisième et dernière publication sur l'apparition de La Salette, est la conclusion du récit de cette apparition par Mélanie, avec le portrait de Notre Dame. Rappelons que Mélanie l'écrivit en 1878, qu'elle y mit le récit du secret que Notre Dame lui communiqua. Ce document reçu l' "imprimatur" de l'évêque de Lecce, Mgr Zola. Il est extrait du livre de l'abbé Gouin "Sœur Marie de la Croix, Bergère de la Salette". Ce livre est le fruit de 50 années de patientes recherches. On y trouve le récit de ses premières années racontées par elle-même, ainsi que celui de ses luttes pour affirmer le message de Notre Dame, à travers les documents que l'abbé Gouin, (mort en décembre 1968) a patiemment rassemblés auprès des personnes qui ont eu Mélanie comme paroissienne, dont l'abbé Combe curé de Diou (Allier).
Voici en quelques mots comment Mélanie, qui a écouté et contemplé de très près Notre Dame pendant près d'une demi-heure, décrit Celle qui se présentera à l'Ile Bouchard, 101 ans plus tard, comme "Notre Maman du Ciel"
La très Sainte Vierge était grande et bien proportionnée. Elle paraissait être si légère qu'avec un souffle on l'aurait fait remuer, cependant elle était immobile est bien posée. Sa physionomie était majestueuse, mais non imposante comme le sont les Seigneurs d'ici-bas. Elle imposait une crainte respectueuse. En même temps que Sa Majesté imposait du respect mêlé d'amour, elle attirait à elle. Son regard était doux et pénétrant ; ses yeux semblaient parler avec les miens, mais la conversation venait d'un profond et vive sentiment d'amour envers cette beauté ravissante qui me liquéfiait. La douceur de son regard, son air de bonté incompréhensible faisait comprendre et sentir qu'elle attirait à elle et qu'elle voulait se donner ; c'était une expression d'amour qui ne peut s'exprimer avec la langue de chair ni avec les lettres de l'alphabet.
Le vêtement de la Très Sainte Vierge était blanc argenté et tout brillant. Il n'avait rien de matériel : Il était composé de lumière et de gloire, variant et scintillant ; sur la terre il n'y a pas d'expression ni de comparaison à donner.
La Sainte Vierge était toute belle et toute formée d'amour ; en la regardant je languissais de me fondre en elle. Dans ses atours comme dans sa personne tout respirait la majesté, la splendeur, la magnificence d'une Reine incomparable. Elle paraissait blanche, immaculée, cristallisée, éblouissante, céleste, fraîche, neuve, comme une vierge ; il semblait que la parole AMOUR, s'échappait de ses lèvres argentées et toutes pures. Elle me paraissait comme une bonne Mère, plaine de bonté, d'amabilité, d'amour pour nous, de compassion, de miséricorde.
La couronne de rose qu'elle avait mise sur sa tête était si belle, si brillante qu'on ne peut pas s'en faire une idée ; les roses de divers couleurs n'étaient pas de la terre ; c'était une réunion de fleurs qui entouraient la tête de la Très Sainte Vierge en forme de couronne ; mais les roses se changeaient et se remplaçaient, puis du cœur de chaque rose il sortait une si belle lumière qu'elle ravissait, et rendait les roses d'une beauté éclatante. De la couronne de rose s'élevait comme des branches d'or et d'une quantité d'autres petites fleurs mêlées avec des brillants. Le tout formait un très beau diadème, qui brillait tout seul plus que notre soleil de la terre.
(Suit la description de la croix qu'elle portait sur elle, publiée hier, et puis des larmes versées par Notre Dame, texte publié avant-hier que nous rappelons pour mémoire)
La croix portée par Notre Dame
La Sainte Vierge avait une très jolie croix suspendue à son cou. Cette croix paraissait être dorée, je dis doré pour ne pas dire une plaque d'or ; car j'ai vu quelques fois des objets dorés avec diverses nuances d'or, ce qui faisait à mes yeux un bien plus bel effet qu'une simple plaque d'or. Sur cette belle croix toute brillante de lumière était un Christ, c'était Notre Seigneur, les bras étendus sur la croix. Presque aux deux extrémités de la Croix, d'un côté il y avait un marteau, de l'autre une tenaille. Le Christ était couleur de chair naturelle, mais il brillait d'un grand éclat ; et la lumière qui sortait de tout son corps paraissait comme des dards très brillants qui me fendaient le cœur du désir de me fondre en lui. Quelquefois le Christ paraissait être mort ; il avait la tête penchée et le corps était comme affaissé, comme pour tomber, s'il n'avait été retenu par les clous qui le retenaient à la croix.
J'en avais une vive compassion, et j'aurais voulu dire au monde entier son amour inconnu, et infiltrer dans les âmes des mortels l'amour le plus senti et la reconnaissance la plus vive envers un Dieu qui n'avait nul besoin de nous pour être tout ce qu'il est, ce qu'il était et ce qu'il sera toujours ; et pourtant, ô amour incompréhensible à l'homme, il s'est fait homme et il a voulu mourir, oui, mourir, pour mieux écrire dans nos âmes et dans notre mémoire l'amour fou qu'il a pour nous ! Ô ! Que je suis malheureuse de me trouver si pauvre en expression pour redire l'amour de notre bon Sauveur pour nous ; mais, d'un autre côté, que nous sommes heureux de pouvoir sentir mieux ce que nous ne pouvons exprimer
D'autres fois, le Christ semblait vivant ; il avait la tête droite, les yeux ouverts, et paraissait être sur la croix par sa propre volonté. Quelquefois aussi, il paraissait parler : Il semblait montrer qu'il était en croix pour nous, par amour pour nous, pour nous attirer à son amour, qu'il a toujours un amour nouveau pour nous, que son amour du commencement et de l'année 33 est toujours celui d'aujourd'hui et qu'il sera toujours.
Les larmes de Notre Dame :
La Sainte Vierge pleurait presque tout le temps qu'elle me parla. Ses larmes coulaient une à une, lentement jusqu'à ses genoux, puis, comme des étincelles de lumière, elles disparaissaient. Elles étaient brillantes et pleine d'amour. J'aurais voulu la consoler et qu'elle ne pleurât plus. Mais il me semblait qu'elle avait besoin de montrer ses larmes pour mieux montrer son amour oublié des hommes. J'aurais voulu me jeter dans ses bras et lui dire : ‘' Ma bonne Mère, ne pleurez pas ! je veux vous aimer pour tous les hommes de la terre. ‘' . Mais il me semblait qu'elle me disait : ‘' Mais il y en a tant qui ne me connaissent pas ! ‘'
J'étais entre la mort et la vie, en voyant d'un côté tant d'amour, tant de désir d'être aimé et d'un côté tant de froideur et d'indifférence… Oh ! ma Mère, Mère toute belle et toute aimable, mon amour, cœur de mon cœur !
Les larmes de notre tendre Mère, loin d'amoindrir son air de Majesté, de Reine et de Maîtresse, semblaient au contraire l'embellir, la rendre plus belle, plus puissante, plus rempli d'amour, plus maternelle, plus ravissante, et j'aurais mangé ses larmes qui faisaient sauter mon cœur de compassion et d'amour. Voir pleurer une mère et une telle Mère sans prendre tous les moyens imaginables pour la consoler, pour changer ses douleurs en joie, cela se comprend-il ? O Mère plus que bonne, vous avez été formée de toutes les prérogatives dont Dieu est capable ; vous avez comme épuisé la puissance de Dieu ; Vous êtes bonne et puis bonne de la bonté de Dieu même. Dieu c'est agrandi en vous formant son chef-d'œuvre terrestre et céleste.
Suite de la description de Notre Dame par Mélanie
La Très Sainte Vierge avait un tablier jaune. Que dis-je jaune ? Elle avait un tablier plus brillant que plusieurs soleils ensemble. Ce n'était pas une étoffe matérielle, c'était un composé de gloire, et cette gloire était scintillante et d'une beauté ravissante. Tout en la Sainte Vierge me portait fortement et me faisait comme glisser à adorer et à aimer mon Jésus dans tous les états de sa vie mortelle.
La Sainte Vierge avait deux chaînes, l'une un peu plus large que l'autre. A la plus étroite était suspendue la croix donc j'ai fait mention plus haut. Ces chaînes, (puisqu'il faut leur donner le nom de chaîne) était comme des rayons de gloire d'un grand éclat, variant et scintillant. Les souliers (puisque souliers il faut dire) étaient blancs, mais un plan argenté, brillant ; il y avait des roses autour. Ces roses étaient d'une beauté éblouissante, et du cœur de chaque rose sortait d'une flamme de lumière très belle et très agréable à voir. Sur les souliers il y avait une boucle en or, non en or de la terre, mais bien de l'or du paradis.
La vue de la Sainte Vierge était elle-même un paradis accompli. Elle avait en elle tout ce qui pouvait satisfaire, car la terre était oubliée. La Sainte Vierge était entourée de deux lumières. La première lumière, plus près de la Très Sainte Vierge, arrivait jusqu'à nous; elle brillait d'un éclat très beau et très scintillant.
La seconde lumière s'étendait un peu plus autour de la Belle Dame et nous nous trouvions dans celle-là; elle était immobile (c'est-à-dire qu'elle ne scintillait pas), mais bien plus brillante que notre pauvre soleil de la terre. Toutes ces lumières, ne faisaient pas mal aux yeux et ne fatiguaient nullement la vue.
Outre toutes ces lumières, toute cette splendeur, il sortait encore des groupes ou faisceaux de lumière ou des rayons de lumière, du corps de la Très Sainte Vierge, de ses habits et de partout.
La voix de la Belle Dame était douce; elle enchantait, ravissait, faisait du bien au cœur; elle rassasiait, aplanissait tous les obstacles, elle calmait, adoucissait. Il me semblait que j'aurais toujours voulu manger de sa belle voix, et mon cœur semblait danser ou vouloir aller à sa rencontre pour se liquéfier en elle.
Les yeux de la Très Sainte Vierge, notre Tendre Mère, ne peuvent pas se décrire par une langue humaine. Pour en parler, il faudrait un séraphin, il faudrait plus, il faudrait le langage de Dieu même, de ce Dieu qui a formé la Vierge immaculée, chef-d'œuvre de sa toute-puissance. Les yeux de l'auguste Marie paraissait mille et mille fois plus beaux que les brillants, les diamants, les pierres précieuses les plus recherchées ; ils brillaient comme deux soleils; ils étaient doux, de la douceur même, clairs comme un miroir. Dans ses yeux, on voyait le paradis. Ils attiraient à elle, il semblait qu'Elle voulait se donner et attirer.
Plus je la regardais, plus je la voulais voir; plus je la voyais, plus je l'aimais et je l'aimais de toutes mes forces.
Les yeux de la belle Immaculée était comme la porte de Dieu, d'où l'on voyait tout ce qui peut enivrer l'âme. Quand mes yeux se rencontraient avec ceux de la Mère de Dieu et la mienne, j'éprouvais au dedans de moi-même une heureuse révolution d'amour et une protestation de l'aimer et de me fondre d'amour. En nous regardant, nos yeux se parlaient à leur mode, et je l'aimais tant que j'aurais voulu l'embrasser dans le milieu de ses yeux qui attendrissaient mon âme et semblait l'attirer et la faire fondre avec la mienne. Ses yeux me plantèrent un doux tremblement dans tout mon être ; et je craignais de faire le moindre mouvement qui pût lui être désagréable tant soit peu.
Cette seule vue des yeux de la plus pure des Vierges aurait suffi pour être le ciel d'un bienheureux ; aurait suffi pour faire rentrer une âme dans la plénitude des volontés du Très Haut parmi les événements qui arrivent dans le cours de la vie mortelle ; aurait suffi pour faire faire à cette âme de continuels actes de louange, de remerciement, de réparation et d'expiation. Cette seule vue concentre l'âme en Dieu, et la rend comme une morte vivante, ne regardant toutes les choses de la terre, même les choses qui paraissent les plus sérieuses, que comme des amusements d'enfants ; elle ne voudrait entendre parler que de Dieu et de ce qui touche à sa gloire.
Le péché est le seul mal qu'Elle voit sur la terre. Elle en mourrait de douleur si Dieu ne la soutenait. Amen
Marie de La Croix, Victime de Jésus,
née Mélanie CALVAT, Bergère de la Salette.
Castellmare, 21 novembre 1878
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Notre Dame de la Merci et Notre Dame de Liesse
Notre Dame de la Merci
En ce XVII dimanche après la Pentecôte, l'Eglise célèbre 2 autres fêtes : L'une est la solennité de la fête de St Thérèse de l'Enfant Jésus, l'autre est celle de ‘'Notre Dame de la Merci'' à laquelle nous consacrerons principalement cette publication pour rappeler deux recommandations célestes : La première celle de Notre Dame dans son message de La Salette "Vous le ferez passer à tout mon peuple", qui s'adresse à tous les baptisés; la seconde, celle de Notre Seigneur avant de remonter au Ciel : "Allez enseigner toutes les nations." d'une portée beaucoup plus grande .
Nous rappellerons la création de l'ordre religieux au XIII siècle pour le rachat des captifs "Notre Dame de la Merci'' et dans ce cadre, nous ferons connaitre Notre Dame de Liesse, dont le nom du personnage central sera repris par l'organisme qui œuvre pour l'enseignement de Notre Seigneur auprès des personnes qui arrivent en Europe en grand nombre en ce moment et que l'actualité nous présente depuis quelques jours.
Notre-Dame de la Merci
Parmi les Ordres religieux qui furent fondés sous le patronage de la Reine des Anges, un des plus illustres a été celui de Notre-Dame de la Merci. La très Sainte Vierge manifesta Sa volonté de voir cet Ordre s'établir, en apparaissant à saint Pierre Nolasque, à saint Raymond de Pennafort et à Jacques Ier, roi d'Aragon. Au commencement du XIIIe siècle, la plus grande partie de l'Espagne était sous le joug des Sarrasins, qui tenaient enfermés dans les cachots une multitude de chrétiens, dans le but de leur faire renier leur foi.
C'est pour mettre fin à cette calamité que Marie établit l'œuvre de la Rédemption des captifs. Le 1er août 1218, la Reine du Ciel apparut à saint Pierre Nolasque, qui était alors en prière : "Mon fils, lui dit-Elle, Je suis la Mère de Dieu ; Je viens chercher des hommes qui veuillent, à l'exemple de Mon Jésus, donner leur vie pour le salut et la liberté de leurs frères captifs. Je désire que l'on fonde en Mon honneur un Ordre de religieux dans ce but. Quand tu me priais avec larmes de porter remède aux souffrances des captifs, Je présentais à Mon Fils tes vœux ardents, et c'est Lui qui M'envoie vers toi. – Je crois d'une foi vive que Vous êtes la Mère du Dieu vivant et que Vous m'apparaissez pour le soulagement des pauvres chrétiens esclaves ; mais qui suis-je, moi, pour accomplir cette œuvre ? – Ne crains rien, Je serai avec toi, et bientôt s'accomplira ce que Je demande."
Le lendemain, Pierre Nolasque rendit compte de sa vision à saint Raymond de Pennafort, son confesseur, qui lui dit : "J'ai eu la même vision que vous." Le roi Jacques, les rencontrant dans la cathédrale, leur communiqua une vision semblable. Il n'y avait pas à hésiter. Quelques jours plus tard, l'œuvre commença, de par l'ordre et avec la protection du roi, qui désigna Pierre Nolasque pour être le chef de la nouvelle institution. L'évêque donna au fondateur l'habit blanc, avec le scapulaire qui, conformément aux instructions de la Sainte Vierge, devait être le costume des religieux de la Merci. Saint Pierre Nolasque fit alors le vœu solennel de se donner en otage aux Turcs, s'il était nécessaire, pour la rédemption des captifs chrétiens, vœu que tous ses religieux devaient faire également. En peu d'années, cet Ordre, si conforme aux besoins de l'époque produisait des fruits admirables.
(Abbé L.Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950) (Site : Sanctoral.com)
Origine de "Notre Dame de Liesse" avec l'intervention
de la princesse Ismérie
Trois frères, natifs du diocèse de Laon, et membres de l'ordre hospitalier partent pour accueillir et soigner les pèlerins de Terre Sainte en 1110. Ils sont pris en embuscade à Ascalon vers 1134, faits prisonniers et emmenés au Caire. Le sultan d'Egypte demande aux 3 prisonniers de renier leur foi chrétienne mais ils refusent.
Il leur envoie sa fille, la princesse Ismérie, pour les convertir et leur laisser la vie si elle y parvient. Celle-ci, curieuse, les interroge sur leur foi et leur demande s'ils ont une image de la vierge Marie dont ils disent que "la vue de sa belle figure donne au cœur une si grande liesse qu'il est impossible de le dire". L'aîné lui promet d'en sculpter une image.
Le soir venu, ils prient avec une grande ferveur et demandent l'aide du Seigneur et de sa mère. A leur réveil, ils découvrent une statue. Ils décident de l'appeler Notre Dame de Liesse "car elle donne et donnera toujours liesse et joie au cœur".
Ismérie est bouleversée à sa vue. La nuit, la Vierge lui dit en songe qu'elle libérera les prisonniers et deviendra chrétienne. Ismérie libère alors les prisonniers et s'enfuit avec eux, chargée de la statue. Après une longue marche, fatigués, ils s'endorment près du Nil. Ils se réveillent alors miraculeusement au bord d'une fontaine, en leur seigneurie, près du bourg de Lience, devenu aujourd'hui Liesse.
La statue fait de nombreux miracles. Une chapelle est édifiée à l'endroit où elle était devenue très pesante (certainement l'emplacement de la basilique). Ismérie reçoit le baptême des mains de l'évêque de Laon et prend le nom de Marie.
La renommée de la Vierge liessoise grandit par ses miracles. Notre-Dame de Lience deviendra bien vite Notre Dame de Liesse. Les pèlerins viennent la vénérer comme celle qui est "cause de notre joie".
Le nom de cette princesse désigne maintenant un organisme appelé ‘'Mission Ismérie'' qui se veut, en France, une plateforme qui regroupe différentes anciennes associations d'apostolat auprès des musulmans. Des laïcs se sont réunis pour lancer ce projet, avec l'encouragement discret mais réel de quelques autorités ecclésiastiques.
" Je viens chercher des hommes qui veuillent, à l'exemple de Mon Jésus, donner leur vie pour le salut et la liberté de leurs frères captifs. Je désire que l'on fonde en Mon honneur un Ordre de religieux dans ce but. "
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon.
Statue du Mont st Michel
Ce jour l'Eglise fête la dédicace de St Michel, édifice romain disparu au VII siècle et consacré à l'Archange St Michel. Cette fête s'est transformée en la fête de l'archange St Michel. Le titre reprend une partie des prières que le pape Léon XIII, suite à la vision qu'il eut le 13 octobre 1884, demanda à tout prêtre de réciter à la fin de chaque messe basse, et qui se termine par une prière adressée spécialement à l'archange St Michel.
Le prêtre se tient à genoux au pied de l'autel, après avoir récité 3 ‘'Ave Maria'' alternés avec les assistants, puis le ‘' salve Regina'', puis une prière pour l'Eglise, il s'adresse alors directement à l'Archange.
‘' Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, Prince de la milice céleste, repoussez en enfer par la force divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Ainsi soit-il. ‘'
Ces prières furent complétées par le pape saint Pie X le 19 juin 1904, qui demanda d'ajouter 3 fois l'invocation : ‘'Cœur sacré de Jésus, ayez pitié de nous.''
Le 30 juin 1930 le pape Pie XI demandait que ces prières soient récitées spécifiquement pour la conversion de la Russie ; c'était à peine plus d'un an après la demande divine adressée au pape et transmise à sœur Lucie par Notre Dame, à Tuy, de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie.
La récitation de ces prières à la fin des messes basses fut obligatoire jusqu'en 1964. Le 25 janvier 1964 le pape Paul VI les supprima par le motu proprio ‘'Sacram liturgiam''. L'ancien rite extraordinaire qui reprend la liturgie du missel de Jean XXIII de 1962 a donc conservé ces prières dites ‘'léonines''.
Si Léon XIII termina les nouvelles prières ajoutées à la fin des messes basses par les prêtres en faisant appel à St Michel, c'est qu'il savait que dans le texte de l'apocalypse de saint Jean (XII, 7-9), le rôle de l'Archange était rappelé :
« Il y eut alors un combat dans le ciel : Michaël et ses anges combattirent contre le dragon et le dragon lui aussi combattait avec ses anges, mais il n'eut pas le dessus : Il ne se trouva plus de place pour eux dans le ciel.
Il fut précipité, le grand dragon, l'antique serpent, celui qu'on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde entier, Il fut précipité sur la terre et ses anges avec lui ».
Dans son discours aux jeunes époux du 8 mai 1840, Le pape Pie XII développe quelques thèmes relatifs à St Michel d'où nous extrayons ces passages :
* - Le rôle de St Michel dans la révolte des anges :
''Michel, avec la milice des anges fidèles, entrevoyait la merveille de l'Incarnation divine et de la Rédemption du genre humain. Loin d'envier aux hommes, comme l'orgueilleux Lucifer, l'honneur de l'union hypostatique, il obéit — selon son nom et sa devise : Quis ut Deus ? « Qui est pareil à Dieu ? » — au Seigneur qui n'a pas d'égal à Lui-même, et il adora avec tous les bons anges le Verbe incarné (He 1, 6). Ainsi il n'a jamais cessé d'aimer les hommes, pour lesquels il éprouve une affection pour ainsi dire fraternelle ; et plus Satan s'efforce de les précipiter dans la géhenne, plus l'archange travaille à les reconduire au paradis perdu.''
* - Le rôle de St Michel dans l'Eglise ou il préside au jugement de l'âme :
‘' Introduire les âmes auprès de Dieu dans la gloire céleste, c'est une tâche que la liturgie et la tradition attribuent à saint Michel. « Voilà, dit en la fête d'aujourd'hui l'office divin, l'archange Michel, prince de la milice angélique ; son culte est une source de bienfaits pour les peuples et sa prière conduit au royaume des cieux. » « L'archange Michel arrive avec une multitude d'anges ; Dieu l'a chargé de conduire les âmes des saints à la joie du paradis ». Et à l'offertoire de la messe pour les défunts, l'Eglise prie : « Que ces âmes ne tombent pas dans les ténèbres, mais que le porte-enseigne saint Michel les introduise dans la lumière sainte. »''
* - Le pape rappelle aux jeunes époux le rôle des parents catholiques et les obligations que leur impose leur foi, et il précise le rôle protecteur de l'archange St Michel en ces termes :
‘'….. Combien, chers époux, vous devez apprécier sa protection et son aide pour accueillir en ce monde les âmes auxquelles, dans la docilité aux lois du Créateur, vous préparez une demeure corporelle ! Loin de se borner à cette première aide, saint Michel vous soutiendra tout au cours de votre mission de parents et il prendra soin de vous et de vos enfants.
C'est une très ancienne pratique de piété que d'invoquer le grand archange comme protecteur de la santé et patron des malades. En venant ici vous avez tous pu voir sa statue de bronze au sommet du château Saint-Ange, auquel il a donné son nom. Saint Michel semble veiller sur la vie et la santé des Romains et leur rappeler comment, suivant une tradition, alors qu'en 590 la peste désolait la Ville éternelle et que saint Grégoire le Grand conduisait le clergé et le peuple en procession pour obtenir de Dieu la cessation du fléau, le saint Pontife vit apparaître sur le monument d'Adrien saint Michel remettant son glaive au fourreau en signe de pardon divin. Pour vous, chers fils et filles, qui avec les joies entrevoyez déjà les devoirs et les soucis de la famille, demandez à saint Michel d'éloigner de vos familles les angoisses que causent dans le cœur des parents la santé précaire des enfants, leurs crises de croissance ou les maladies.''
Le pape Pie XIl concluait en rappelant le rôle de St Michel pour l'édification du sanctuaire du mont Gargano
''L'ombre bienfaisante du château Saint-Ange s'étend du reste au-delà de Rome. Saint Michel, assez puissant pour secourir le monde entier, semble accorder une protection spéciale aux fils de notre chère Italie, comme le rappelle précisément la fête que nous célébrons aujourd'hui. Environ cent ans avant la peste de Rome, saint Michel, nous raconte le Bréviaire Romain, apparut sur le mont Gargano, et cette apparition miraculeuse fit comprendre que l'archange prenait ce lieu sous sa protection particulière et en même temps qu'il voulait qu'on y rendît, en son honneur et en celui des anges, un culte à Dieu.''
Le pape Pie XII cita le mont Gargano, comme sanctuaire italien dédié à St Michel, car c'était le plus proche de Rome et le plus ancien de ces sanctuaires. Mais il y en Europe beaucoup de sanctuaires dédiés à cet archange. Citons ceux qui ont une particularité qui n'est apparue qu'avec l'époque moderne : Ils sont alignés sur le mont Carmel.
Le plus au Nord : Irlande - Skellig Michael –
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Puis : Royaume-Uni - St Michael's Mount
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Ensuite : France - Abbaye du Mont-Saint-Michel
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Italie du Nord : Italie - Abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse
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Italie du Sud : Italie - Sanctuaire Saint-Michel-Archange –
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En Grèce : Grèce - Monastère de l'Archange Michel de Panormitis –
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En Israël : Israël - Monastère Stella Maris –
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Les liens sont actifs ce qui vous permettra d'en savoir plus sur chaque sanctuaire.
Nous ne saurons avec certitude qu'en arrivant au Ciel, le but poursuivi par l'Archange pour faire réaliser cette particularité à l'insu des bâtisseurs !
Pour la France qui fête cette année les mille années de prières à St Michel sur le mont qui porte son nom, nous retiendront la présence de l'Archange parmi les saints envoyés par Dieu à Jeanne d'Arc pour lui demander de faire sacrer le roi Charles, permettant au pays dont il est le lieutenant de Dieu, de rester catholique.
Ci-dessus Vitrail de l'église de Clamecy (France) avec Jeanne d'Arc et ses voix : St Michel archange, Ste Catherine d'Alexandrie, Ste Marguerite d'Antioche.
Chaque année, le 15 aout, nous fêtons Marie patronne de la France ; cela a été possible grâce à l'archange St Michel, puis à Jeanne d'Arc, puis au vœu de Louis XIII. Le refus de son Fils d'accueillir le Sacré-Cœur de Jésus (et ses terribles conséquences) a été rappelé par Notre Seigneur dans le cadre des apparitions de Fatima et du retard de la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie.
Dimanche Ier Octobre: L'Eglise commence le mois du Rosaire en célébrant ce dimanche la solennité de Notre Dame du Rosaire . ( La fête habituelle est le 7 octobre)
Nous avons publié il y a 3 ans plusieurs textes sur cette fête de Notre dame si particulière, puisqu'Elle se définit le 13 octobre 1917 comme étant '' Notre dame du Rosaire ''
Voir le poste ci-dessous. Merci
Terminons en reprenant les invocations à saint Michel puisées dans ses litanies :
Saint Michel : Rempli de la sagesse de Dieu. Parfait adorateur du Verbe divin. Couronné d'honneur et de gloire. Très puissant prince des armées du Seigneur. Porte étendard de la Très Sainte Trinité. Gardien du paradis. Guide et consolateur du peuple d'Israël. Splendeur et forteresse de l'église militante. Lumière des anges. Rempart des orthodoxes. Force de ceux qui combattent sous l'étendard de la croix. Lumière et confiance des hommes au dernier terme de la vie. Secours très assuré. Notre aide dans toutes nos adversités. Héros de la sentence éternelle. Consolateur des âmes retenues dans les flammes du purgatoire. Que le Seigneur a chargé de recevoir les âmes après la mort. Notre prince. Notre avocat.
Priez pour nous, glorieux Saint-Michel prince de l'Église de Jésus-Christ, afin que nous puissions être digne de ses promesses.
Prions : Seigneur Jésus, sanctifiez-nous par une bénédiction toujours nouvelle, et accordez-nous par l'intercession de Saint-Michel, cette sagesse qui nous enseigne à amasser des trésors dans le ciel, et à échanger les biens du temps contre ceux de l'éternité, vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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