Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Rappel du premier message :
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘'A qui embrassera cette dévotion, (Dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois) je promets le salut; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône ! Ainsi s'exprimait Notre Dame à Fatima le 13 juin 1917''.
Les célébrations du centenaire des apparitions de Notre Dame du Rosaire à Fatima sont terminées, mais le message délivré il y a un peu plus de cent ans demeure. Aucune des apparitions de Notre Dame n'a été soulignée par un aussi grand miracle que celui du 13 octobre 1917, annoncé 3 mois à l'avance et ayant eu lieu devant plus de 70 000 témoins.
Ce message se résume en quelques mots : « Assurer son salut, convertir les pécheurs, et obtenir la paix, par la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et l'offrande de nos sacrifices » Cette dévotion est voulue par Dieu et l'élément principal en est la communion réparatrice des premiers samedis du mois annoncé à Fatima et définie plus tard à Pontevedra. En faisant partie de cette communauté, nous nous efforcerons de pratiquer progressivement cette communion réparatrice, pour en faire le sommet, chaque mois, de notre dévotion au Cœur Immaculé de Marie
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement cette demande centrale qui est définie dans le chapitre ‘' Prière ‘' de notre communauté
En effet, nous avons pour but de permettre à chacun de connaître cette dévotion, de la faire sienne, de la répandre, comme demandé à la petite Lucie : ‘' Dieu veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer''. Notre-Dame a demandé plus tard que le pape approuve et recommande le centre de cette dévotion : La communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Pour que le pape effectue cette action, nous avons prié spécialement pour lui, par quatre neuvaines ; la première pour son arrivée à Fatima le 12 mai 2017, la seconde pour le 15 août suivant, (Avec célébration ce jour d'une messe à son intention et celle de tous les priants de notre communauté). La troisième s'est terminée le 14 décembre 2017. Il y avait alors juste 70 ans que Notre Dame apparaissait à l'Île-Bouchard, en Touraine, annonçant: ''Dites aux petits enfants de prier pour la France''. La quatrième pour le 15 août 2018.
Ecoutons la dernière recommandation de St Jacinthe à sa cousine Lucie en quittant son village pour aller mourir à Lisbonne : ‘'Dis à tout le monde que Dieu nous accorde ses grâces par le moyen du Cœur Immaculé de Marie, que c'est à Elle qu'il faut les demander, que le Cœur de Jésus veut qu'on vénère avec Lui le Cœur Immaculé de Marie: que l'on demande la paix au Cœur Immaculé de Marie, car c'est à Elle que Dieu l'a confiée''
Pour les priants qui nous ont rejoint récemment, voici le regroupement de nos publications passées (dates des publications) et à venir
Prière de la communauté
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
SVP Merci de ne pas retirer ma source et invitation. MERCI !
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘'A qui embrassera cette dévotion, (Dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois) je promets le salut; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône ! Ainsi s'exprimait Notre Dame à Fatima le 13 juin 1917''.
Les célébrations du centenaire des apparitions de Notre Dame du Rosaire à Fatima sont terminées, mais le message délivré il y a un peu plus de cent ans demeure. Aucune des apparitions de Notre Dame n'a été soulignée par un aussi grand miracle que celui du 13 octobre 1917, annoncé 3 mois à l'avance et ayant eu lieu devant plus de 70 000 témoins.
Ce message se résume en quelques mots : « Assurer son salut, convertir les pécheurs, et obtenir la paix, par la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et l'offrande de nos sacrifices » Cette dévotion est voulue par Dieu et l'élément principal en est la communion réparatrice des premiers samedis du mois annoncé à Fatima et définie plus tard à Pontevedra. En faisant partie de cette communauté, nous nous efforcerons de pratiquer progressivement cette communion réparatrice, pour en faire le sommet, chaque mois, de notre dévotion au Cœur Immaculé de Marie
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement cette demande centrale qui est définie dans le chapitre ‘' Prière ‘' de notre communauté
En effet, nous avons pour but de permettre à chacun de connaître cette dévotion, de la faire sienne, de la répandre, comme demandé à la petite Lucie : ‘' Dieu veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer''. Notre-Dame a demandé plus tard que le pape approuve et recommande le centre de cette dévotion : La communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Pour que le pape effectue cette action, nous avons prié spécialement pour lui, par quatre neuvaines ; la première pour son arrivée à Fatima le 12 mai 2017, la seconde pour le 15 août suivant, (Avec célébration ce jour d'une messe à son intention et celle de tous les priants de notre communauté). La troisième s'est terminée le 14 décembre 2017. Il y avait alors juste 70 ans que Notre Dame apparaissait à l'Île-Bouchard, en Touraine, annonçant: ''Dites aux petits enfants de prier pour la France''. La quatrième pour le 15 août 2018.
Ecoutons la dernière recommandation de St Jacinthe à sa cousine Lucie en quittant son village pour aller mourir à Lisbonne : ‘'Dis à tout le monde que Dieu nous accorde ses grâces par le moyen du Cœur Immaculé de Marie, que c'est à Elle qu'il faut les demander, que le Cœur de Jésus veut qu'on vénère avec Lui le Cœur Immaculé de Marie: que l'on demande la paix au Cœur Immaculé de Marie, car c'est à Elle que Dieu l'a confiée''
Pour les priants qui nous ont rejoint récemment, voici le regroupement de nos publications passées (dates des publications) et à venir
- Les faits et commentaires, avec les apparitions de l'ange et de Notre Dame (1) : (du 10 février au 27 mars 2017)
- Les compléments du ciel à ces apparitions jusqu'en 1931 : Pontevedra, Tuy, Rianjo (1) (du 31 mars au 19 avril)
- La dévotion Cœur Immaculée de Marie(1) (du 23 avril au 2 mai)
- Trois neuvaines: L'une pour le pape(2) (du 4 au 12 mai), l'autre pour le pape et nous même (du 7 au 15 aout ), l'autre pour le pape du 6 au 14 décembre.
- La pédagogie de Fatima, en 18 publications, la dernière du 7 octobre 2017 (3)
- Le maintien de notre esprit à Fatima, pour nous encourager à persévérer dans cette dévotion. Nous publierons régulièrement, tout au long des mois qui suivront la période du centenaire, des propos des voyants ou de leur famille, ou des considérations sur ces propos, par des auteurs qui se sont penchés sur ces apparitions, ou par une association créée dans le but de faire connaître Fatima et le message de Notre Dame .(4)
- Vous qui venez de prendre connaissance de ces quelques lignes, hâtez le triomphe du Cœur Immaculé de Marie en ayant une grande dévotion à ce Cœur Immaculé. (5)
‘' Ne te décourage pas ; je ne t'abandonnerai jamais : mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu'à Dieu.'' ( Notre dame: 13 juin 1917)
- (1) La source de ces documents est la première partie du livre de Joseph de Belfont, sorti en 2011, que les Nouvelles Editions Latines ont réédité en 2016, ‘'Mystères et vérités cachées du troisième secret de Fatima ‘'. Ce livre est un plaidoyer pour la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
- (2) Première neuvaine inspirée de la publication du Monastère des Bénédictines Camaldules (378 rue Jean-Baptiste Ivaldi 83 500 La Seyne sur Mer.) Ce monastère assure la diffusion du culte au Cœur douloureux et Immaculé de Marie. Sur demande, pour 1€, vous recevrez le texte original de cette publication. Seconde neuvaine en utilisant les textes du site fatima.be pour prier St François et Ste Jacinthe Marto. Cette neuvaine s'est terminée par une messe paroissiale. Elle était destinée à notre saint père le pape, pour qu'il approuve et recommande la communion réparatrice et aussi qu'il renouvelle la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie. De même, pour nous même, pour nous donner la force de commencer ou poursuivre cette communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
- (3) Cette pédagogie a guidé la réalisation de l'album intitulé ‘'Fatima, Marie te confie le secret de son cœur‘'. (Aux éditions Traditions Monastiques 21150 Flavigny sur Ozerain ‘'traditions-monastiques.com.'') Ce document pour enfants est sorti en novembre 2016 ; sa réédition est en cours. Il est préfacé par son éminence le Cardinal Robert Sarah, préfet pour la congrégation du culte divin et la discipline des sacrements. L'équipe qui a conçu l'album alimentera plusieurs publications. Ces publications ont été suspendues pendant la période entourant la seconde neuvaine.
- (4) Principalement celle de ‘'CAP Fatima 2017'', Cette association créée au début de 2015 a bénéficié des encouragements de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon. Avec son site fatima100.fr elle fait connaître et répand la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
- (5) Pour mémoire, une dévotion peut se définir comme l'offrande à Dieu et par Amour pour Lui, de prières, de sacrifices, de communions et si possible de tout son être, en union avec le Cœur Immaculé de Marie pour la réparation des péchés commis et la conversion des pécheurs et de la Russie et pour la paix dans le monde. Le moyen de conserver cette dévotion est le chapelet.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
SVP Merci de ne pas retirer ma source et invitation. MERCI !
Dernière édition par Lumen le Mar 13 Aoû 2024 - 18:15, édité 2 fois
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
(Notre Dame de Fatima honorée par la communauté portugaise de Digoin (Charolais))
En préparation de la fête de Notre Dame du Saint Rosaire de samedi prochain, le titre reprend la phrase prononcée par Notre Dame le 19 aout 1917 aux Valinhos en parlant des 2 brancards de procession que devront porter les petits voyants de Fatima.
L'image de Notre Dame de Fatima est inhabituelle pour une procession : c'est sa représentation soulignant le Cœur Immaculé de Marie : Cette représentation orne la façade de la basilique du Saint Rosaire à la Cova da Iria et l'intérieur de la chapelle du carmel de Coïmbra. Elle se montra ainsi la première fois le 13 juin 1917 puis le 10 décembre 1925 à Pontevedra.
I Vendredi 6 octobre : Premier vendredi du mois
Si nous le pouvons, honorons, en ce mois du très saint Rosaire, ce jour consacré au Sacré-Cœur de Jésus, en assistant à la messe et en y communiant. Comme l'a dit Notre Seigneur à sainte Marguerite Marie, cette communion réparera nos fautes passées et si nous communions 9 premiers vendredis du mois de suite, Notre Seigneur sera notre asile à l'heure de notre mort. Rappelons aussi que le Cœur Immaculé de Marie a été promis comme refuge et chemin vers Dieu à la petite Lucie le 13 juin 1917. Elle découvrait que ses cousins iraient bientôt au ciel et confiait tristement à Notre Dame : "Je vais rester ici toute seule ?" qui lui répondit : "Non ma fille. Tu souffres beaucoup ? Ne te décourage pas, je ne t'abandonnerai jamais ! Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu'à Dieu."
Si nous ne pouvons pas aller à la messe ce jour, méditons le second mystère douloureux à l'aide du lien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
II Samedi 7 octobre : premier samedi du mois.
Le mois du Rosaire est déjà bien commencé lorsqu'arrive ce jour si spécial pour nous qui honorons Notre Dame à travers la dévotion à son Cœur Immaculé. L'Ange du Portugal avait à 2 reprises parlé des Cœurs de Jésus et de Marie et avait terminé son message la dernière fois, en invoquant le Cœur Immaculé de Marie comme moyen de conversion des pécheurs. C'était comme un rappel de la communication de Notre Dame le 8 décembre 1840 à Justine Bisqueyburu dans le cadre de la puissance du scapulaire vert et de la prière que Notre Dame y avait associé : "Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous maintenant et à l'heure de notre mort."
La dévotion particulière en ce premier samedi d'octobre a d'abord été la promesse du salut pour ceux qui pratiqueraient cette dévotion. Mais nous avons vu que la référence au Cœur Immaculé de Marie était le canal à utiliser pour demander et obtenir le salut d'une âme à sauver en demandant à Notre Dame de lui appliquer les fruits de cette dévotion, (après l'avoir obtenu pour nous-même).
Alors, ne manquons pas de poursuivre nos efforts pour continuer cette dévotion, pour nous d'abord, si c'est la première fois, puis pour l'âme que nous avons désignée à Notre Dame car cette personne a tous les aspects extérieurs de quelqu'un en grand danger de se perdre. La charité chrétienne nous recommande de nous intéresser à "notre proche" le plus proche, notre parenté ascendante puis descendante, et ainsi de suite, nos amis, ou encore quelqu'un qui nous veut du mal ! Comment choisir ? En demandant à notre ange gardien, ou à Notre Dame. Suivant notre âge, le choix est plus ou moins facile. Nous ne pouvons sauver qu'une personne tous les 5 mois ! Et combien de mois nous reste-il en étant encore capable de le faire ? Mais quelle joie Dieu nous donne lorsque nous apprenons qu'une personne pour laquelle nous avions offert le fruit de cette dévotion est décédée en manifestant peu avant sa mort un changement d'attitude vis-à-vis de Dieu ! A moins que cette transformation soudaine nous soit cachée, comme ayant lieu pendant le temps s'écoulant "entre le pont et l'eau" pour l'époux de la femme que rassurait le Curé d'Ars sur le salut de son mari qui venait de se suicider en se jetant d'un pont. Ce dernier offrait des fleurs à son épouse pour orner un petit oratoire ou cette dernière priait inlassablement pour sa conversion.
Le plus dur, c'est la confession, si possible une semaine avant le premier samedi ou une semaine après. Il y a aussi la communion, le chapelet, la méditation sur un des mystères du rosaire. Bien sûr il faut faire ces actes en esprit de réparation aux outrages envers de Cœur Immaculé de Marie. Ce mois ci, nous réparerons les offenses de ceux qui outragent la Très Sainte Vierge Marie directement dans ses saintes images.
III Samedi 7 octobre : Fête de Notre Dame du Saint Rosaire
A Fatima, c'est le 13 juillet 1917 que Notre Dame parla pour la première fois de Notre Dame du Rosaire que l'église fête ce jour en mémoire de la victoire de Lépante obtenue par la récitation du rosaire demandée à toute la chrétienté par le pape Pie V qui institua cette fête en remerciement de cette victoire navale contre les forces Turques. (Pour les détails de cette bataille, suivre le lien :
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Au tout début de l'apparition du 13 juillet, à laquelle Lucie n'était venue que grâce à la prière de François qui avait prié dans cette intention toute la nuit précédente, Notre Dame avait en quelque sorte rappelé sa demande initiale, comme en prévision de leur impossibilité d'être présent le mois suivant :
"Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'Elle seule pourra vous secourir."
L'humilité de Notre Dame fait qu'Elle ne se nommera que 3 mois plus tard, mais rappellera à 2 autres reprises, le 19 aout et le 13 septembre que Notre Dame du Rosaire devra être honorée, en plus du chapelet tous les jours, ce jour particulier, par une procession avec des brancards.
Le contexte était le suivant : Suite à la question de Lucie à propos de l'argent déposé le 13 aout précédent aux pieds du portique, argent que conservait Maria Careira (dite ‘' Maria de la Capelhina ‘' ) et dont personne ne voulait, Lucie demanda le 19 aout :
- Que voulez-vous que l'on fasse de l'argent que les gens laissent à la Cova da Iria ? Réponse de Notre Dame :
"Que l'on fasse deux brancards de procession. Tu porteras l'un avec Jacinthe et deux autres petites filles habillées de blanc; l'autre que François le porte avec trois autres garçons comme lui, vêtus d'une aube blanche. Ce sera pour la fête de Notre-Dame du Rosaire.
Ce qui restera sera pour aider à construire une chapelle que l'on fera faire."
Le mois suivant, le 13 septembre, Notre Dame reviendra sur la fête de Notre Dame du Rosaire et sera plus précise sur l'affectation de l'argent que les gens continuaient à laisser à la Cova da Iria.
" Avec la moitié de l'argent reçu jusqu'à ce jour, que l'on fasse les brancards de procession et qu'on les porte à la fête de Notre-Dame du Rosaire; que l'autre moitié soit pour aider à la chapelle."
Il restait 3 semaines avant la fête. Les paroles de Notre Dame semblent laisser supposer que les brancards n'étaient pas encore réalisés, et qu'il n'était pas habituel de magnifier cette fête à cette époque. Maintenant on savait quel prix il fallait y mettre et la somme initiale avait dû augmenter pour que Notre Dame précise le 13 septembre "jusqu'à ce jour". La petite Lucie avait dû rappeler une seconde fois à sa mère que Notre Dame voulait que sa fille soit à l'honneur ce jour-là en portant un des brancards ; Pour ses cousins, cela avait dû être plus facile à admettre par leurs parents, et c'était aussi une sorte de reconnaissance des privilèges accordés par Notre Dame. Le curé de Fatima avait dû se poser beaucoup de questions en apprenant la volonté de Notre Dame manifestée à 2 reprises.
Rappelons les doubles précisions rappelées pour cette procession, l'une sur l'habillement des porteurs, l'autre sur la séparation des garçons et des filles. Dans nos paroisses, rappelons ces paroles de Notre Dame aux Valhinos et essayons de les faire respecter pour le port de brancards dans les processions. La photo illustrant cette publication montre que la communauté portugaise de Digoin respectait la recommandation de Notre Dame quant à l'identité des porteurs.
Prière à la Bienheureuse Vierge Marie, pour bien réciter le chapelet
Aux trois petits bergers de Fatima qui vous demandaient qui vous étiez, vous avez répondu lors de votre dernière apparition à la Cova da Iria : « Je suis Notre-Dame du Rosaire », confirmant ainsi la demande répétée six fois, à chacune de vos six apparitions : « Récitez le chapelet tous les jours ».
Veuillez accepter l'hommage que je dois à votre sollicitude pour toutes les grâces que vous m'avez obtenues de la part de votre divin Fils.
Que mes pensées, mes prières, mes intentions, mes actions, mes propos vous soient consacrés malgré leurs imperfections, leur pauvreté.
Apprenez-moi, Notre-Dame du Saint Rosaire :
- à bien prier le chapelet,
- à bien méditer chacun de ses mystères,
- à en pénétrer profondément le sens,
- à en nourrir mon âme,
- à le faire connaître à ceux qui en ignorent la beauté et la puissance,
- à le faire aimer et à y être fidèle,
- à en faire un bouclier contre les assauts et les tentations de Satan,
- à en faire une arme offensive pour l'honneur de Notre Seigneur.
- Soyez à mes côtés lorsque j'en égrène un à un les Pater et les Ave. Ajoutez à mes prières ce qui leur manque. Donnez-leur la ferveur que les distractions leur enlèvent. Faites que chaque mot soit l'expression de ma reconnaissance et de ma gratitude à votre égard et à l'égard de votre divin fils Notre Seigneur dont vous seule pouvez obtenir miséricorde.
Ainsi soit-il.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
N'offensez pas davantage Dieu, Notre-Seigneur,
car Il est déjà trop offensé
car Il est déjà trop offensé
Vitrail de l'église '' La croix glorieuse'' Strasbourg.
Le titre reprend la dernière des nombreuses paroles prononcées par Notre Dame lors des apparitions publiques à Fatima. Parlant aux enfants, Elle utilisa le mot Dieu dans un contexte qui ne prêtait à aucune confusion sur Lui. Dans l'ultime recommandation de sa dernière apparition, Elle précisa que c'était Dieu, ‘'Notre Seigneur'' qu'il ne fallait pas offenser davantage. Lorsque nous parlons de Dieu, imitons Notre Dame : ajoutons la particularité ‘'Notre-Seigneur'' ce sera notre façon de montrer que nous sommes catholique et c'est un des enseignements cachés des apparitions de Fatima.
I Le pape Pie XI fixe au 11 octobre la fête de la Maternité divine de Notre Dame.
Il le fait par l'encyclique ‘' Lux Veritas'' du 25 décembre 1931 à l'occasion des 1500 ans du Concile d'Ephèse, encyclique dans laquelle il développe successivement 3 éléments qu'il introduit de la façon suivante : "Dans la lutte que les Pères conciliaires ont, en effet, poursuivie contre l'hérésie nestorienne et dans la célébration entière du Concile d'Éphèse, trois dogmes de la religion catholique — les trois dogmes dont Nous allons parler plus spécialement — ont brillé aux yeux de tous, dans leur lumière particulière :
- La personne du Christ est une et divine ;
- La sainte Vierge Marie doit être reconnue et vénérée par tous comme réellement et vraiment la Mère de Dieu ;
- Le Pontife de Rome, lorsqu'il traite de la foi et des mœurs, jouit de la part de Dieu, à l'égard de chacun et de tous, d'une autorité suprême, souveraine et indépendante."
Il y a dans cette maternité, dit Saint Thomas, une dignité en quelque sorte infinie, puisqu'Elle a pour Fils Celui que les anges adorent comme leur Dieu et leur Seigneur.
Cette élévation donne à Marie une autorité qui doit inspirer notre confiance envers Celle que l'Église appelle Mère de Dieu, Mère du Christ, Mère de la divine grâce, Mère très pure, Mère très chaste, Mère aimable, Mère admirable, Mère du Créateur, Mère du Sauveur.
"Il a plu à Dieu d'habiter en Vous, ô Marie, Lui dit Saint Bernard, lorsque de la substance de Votre chair immaculée, comme du bois incorruptible du Liban, le Verbe S'est édifié une maison par une construction ineffable. C'est en Vous, ô Mère unique et bien-aimée qu'Il S'est reposé et qu'Il a versé sans mesure, tous Ses trésors..." "Cette suréminente dignité est la raison d'être de Son Immaculée Conception, de Son élévation au-dessus des anges, de la toute-puissance de Son crédit auprès de Dieu."
Le 11 octobre 1954, le pape Pie XII profitera de cette fête pour décerner à Notre Dame le titre de "Marie Reine" dont il fixera la fête au 31 mai par l'encyclique "Ad Caeli Reginam." (Ancien rite ordinaire : le 22 aout) : Le pape Jean XXIII souligna qu'il fit l'ouverture du concile Vatican II le jour ou l'Eglise fêtait la maternité Divine de Notre Dame.
II 13 octobre : Anniversaire de la dernière apparition de Notre Dame à Fatima
3 mois avant Lucie avait questionné Notre Dame :
- "Je voudrais vous demander de nous dire qui Vous êtes, et de faire un miracle afin que tous croient que Votre Grâce nous apparaît.'' Et Elle avait répondu :
-"Continuez à venir ici tous les mois. En octobre, Je dirai qui Je suis, ce que Je veux, et Je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire."
Ce 13 octobre 1917, nous dit sœur Lucie dans son quatrième mémoire, l'entretient se limita à :
- Que veux de moi Votre Grâce ?
Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux.
- J'avais beaucoup de choses à vous demander : de guérir quelques malades et de convertir quelques pécheurs, etc.
- Les uns, oui, les autres non. Il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon de leurs péchés, (puis, prenant un air plus triste) Que l'on n'offense pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car Il est déjà trop offensé.
- Vous ne voulez rien de plus de moi ?
- Non, je ne veux rien de plus de toi.
- Alors, moi, je ne demande plus rien non plus.
Aux apparions du 19 aout et du 13 septembre, Notre Dame avait précisé successivement que
- Le dernier mois, je ferai le miracle afin que tous croient. Si l'on ne vous avait pas emmenés à la Ville, le miracle aurait été plus connu. Saint Joseph viendra avec l'Enfant Jésus, pour donner la paix au monde. Notre-Seigneur viendra bénir le peuple. Viendra aussi Notre-Dame du Rosaire et Notre-Dame des Douleurs.
- Continuez à dire votre chapelet afin d'obtenir la fin de la guerre. En octobre, Notre-Seigneur viendra ainsi que Notre-Dame des Douleurs et du Carmel, Saint Joseph avec l'Enfant Jésus afin de bénir le monde.
Donc les petits voyants savent que le départ de Notre Dame n'est pas la fin de l'apparition, et pendant que la foule contemple le miracle du soleil, qui va leur réchauffer le cœur et le corps et laisser leurs vêtements propres et secs malgré la pluie du matin, Lucie écrira plus tard dans son quatrième mémoire :
« Notre-Dame ayant disparu dans l'immensité du firmament, nous avons vu, à côté du soleil, Saint-Joseph avec l'Enfant Jésus et Notre-Dame, vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint-Joseph et l'Enfant Jésus semblaient bénir le monde avec des gestes qu'ils faisaient de la main, en forme de croix. Peu après, cette Apparition s'étant évanoui, j'ai vu Notre Seigneur et Notre Dame qui me donnait l'impression d'être Notre Dame des Douleurs. Notre Seigneur semblait bénir le monde de la même manière que Saint-Joseph. Cette Apparition disparut et il me sembla voir encore Notre Dame sous l'aspect de Notre-Dame du Carmel. »
Notre Dame vient de se présenter comme Notre Dame du Rosaire et fait bénéficier la petite Lucie d'une illustration des 3 mystères du Rosaire alors que ses cousins n'ont bénéficié que du mystère joyeux.
Le 13 octobre 1951, il y eut à Fatima un grand pèlerinage avec près d'un million de pèlerins, dont le collège pontifical russe de Rome au grand complet invité par le chef de l'état portugais. Cette année, c'était aussi pour la Russie la fête de Notre Dame de Iver. Le légat du pape, Mgr Tedeschini révéla la vision du miracle du soleil que Pie XII eut à Rome à 4 reprises en 1950 et il décrivit le miracle du soleil de Fatima en ces termes :
« "Signum Dei ! Nous avons vu le signe de Dieu". Telle était la réflexion que faisait la foule stupéfaite en ce 13 octobre 1917. Marie, ‘'revêtu du soleil'' avait, pour ainsi dire, secoué seulement quelques instants le bord de son manteau céleste. Le soleil avait obéi à ses ordres et, en lui obéissant, avait imprimé aux messages de Fatima un sceau plus éclatant que n'aurait pu le faire aucun empereur. Tout ici est grandiose, tout y est digne de la Reine des Cieux ! C'est une merveille encore jamais vue ! »
Les messages de Fatima auxquels le cardinal faisait référence ont été rappelés pour notre époque, quelques dizaines d'années plus tard en suivant le lien :
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III 13 Octobre 2023 : Bénédiction de la statue de Jeanne d'Arc à St Pétersbourg..
Il peut sembler étrange, voire déplacé, ce jour de s'intéresser à ce qui va se passer tout prochainement en Russie, mais depuis le départ de la statue de ‘'Notre Dame du Rosaire'' de Fatima le 4 juin 2021 pour Moscou où elle devrait arriver à l'été 2024, l'événement du 13 octobre à St Pétersbourg ne pouvait pas rester ignoré des dévots au Cœur Immaculé de Marie. En effet les statues de la patronne principale de la France, (Notre Dame transportée à pied depuis Fatima) et de sa patronne secondaire (sainte Jeanne d'Arc) devraient être honorées ensemble à St Pétersbourg, le 13 juin 2024, si Dieu le permet, dans ce pays qui sera consacré un jour au Cœur Immaculé de Marie.
C'est dans le cadre du centenaire de la canonisation de sainte Jeanne d'Arc le 16 mai 1920, qu'une statue de la sainte a été réalisée par Boris Lejeune et aurait dû être inaugurée peu après en Russie. La pandémie perturba le planning et elle fut installée à St Pétersbourg en septembre 2021 devant le théâtre de la jeunesse.
Statue de Jeanne d'Arc à St Pétersbourg
Sa bénédiction devrait avoir lieu ce 13 octobre, date symbolique s'il en est pour la Russie et la demande non encore accomplie parfaitement, la concernant. Jeanne d'Arc mena à bien sa mission ; la mission de la statue de Notre Dame est de demander au chef de la Russie de se comporter comme le roi de France Louis XIII en consacrant son pays au Cœur Immaculé de Marie, laissant à la Providence le soin de faire exécuter ultérieurement la demande exprimée le 13 juin 1929 à Tuy.
Jeanne d'Arc a été envoyée par Dieu pour permettre à la France de continuer à être gouvernée par son roi, lieutenant de Jésus Christ (voir la triple donation
( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) et de rester ainsi catholique alors que l'Angleterre se séparait de l'Eglise un siècle plus tard. Le roi de France Louis XIII pouvait ainsi consacrer sa personne et son pays à la glorieuse Vierge Marie. Les ennemis du royaume devenant puissants, le 17 juin 1689 Notre Seigneur fit demander au roi Louis XIV de consacrer sa personne et son royaume à son Sacré-Cœur pour résister à ses ennemis "Il veut régner dans son palais, être peint dans ses étendards et gravé dans ses armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous ceux de la sainte Eglise.". Nous avons vu que Louis XVI se souvenait de cette demande ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) et qu'il fit cette consécration rappelée dans la mosaïque du plafond de la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre, mais il avait perdu son pouvoir depuis le 17 juin 1789. Les apparitions de Fatima furent l'occasion pour Notre Seigneur de rappeler cette demande concernant les ennemis du roi de France et de l'Eglise, apportant une preuve que Louis XIV l'avait bien reçue. Il l'utilisa comme un avertissement prophétique pour les événements qui allaient concerner son Eglise : Dans le tome III page 341 du livre du frère Michel de la Sainte Trinité : "Toute la Vérité sur Fatima", il est rappelé l'avertissement solennel que Notre Seigneur en aout 1931 demandait à sœur Lucie de transmettre à Rome : "Fais savoir à mes ministres, étant donné qu'ils suivent l'exemple du roi de France en retardant l'exécution de ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur. Il ne sera jamais trop tard pour recourir à Jésus et à Marie"
IV Le 15 Octobre 1943, sœur Lucie reçoit l'ordre écrit de rédiger "le troisième secret"
Nous avons vu que le 15 septembre 1943, Mgr da Silva avait demandé verbalement à sœur Lucie de le mettre par écrit. « Il me semble que l'écrire, expliquait-elle, c'est déjà en quelques façons le révéler, et je n'ai pas encore l'autorisation de Notre Seigneur pour le faire. De toute façon, je suis habituée à voir la volonté de Dieu dans mes supérieurs, je considère l'obéissance et je ne sais que faire. Je préfère un ordre formel sur lequel je puisse m'appuyer devant Dieu et qui me permette de dire avec sécurité : "on me l'a ordonné, Seigneur". Mais ces mots "Si la sœur le veut" me troublent et me laissent perplexe. »
Elle reçut cet ordre formel par une lettre de mi-octobre 1943 de Mgr da Silva et écrivit alors à l'archevêque de Valladolid : ‘' On m'a ordonné d'écrire la partie du secret révélé par la Très Sainte Vierge en 1917, et que je garde cachée par ordre de Notre Seigneur. On me demande de l'écrire, soit dans les cahiers où l'on m'ordonne de noter mon journal spirituel, soit sur feuille de papier, et de la mettre sous enveloppe cachetée à la cire.''
On remarque la reprise de l'idée de l'abbé Galamba de l'été 1943 à Valença do Minho, une enveloppe cachetée, avec une autre proposition alternative, celle du cahier dans lequel sœur Lucie écrivait son journal spirituel. (Cahier tout ce qu'il y a de plus personnel) On verra qu'elle utilisa très probablement les deux car elle écrivit le 9 janvier 1944 à Mgr da Silva : "J'ai écrit ce que vous m'avez demandé ; Dieu a voulu m'éprouver un peu, mais finalement, c'était bien cela sa volonté : [le texte] est cacheté dans une enveloppe et celle-ci est dans les cahiers'' . Il fallut 6 mois à Mgr da Silva pour trouver "un porteur" suffisamment sûr (un évêque) pour transporter de Tuy à Coïmbra les précieux documents.
Entre temps, sœur Lucie, nous dit Frère Michel de la trinité p 37 de son tome III "Toute la vérité sur Fatima" « Peut-être habitué en d'autres occasions à ce que le Ciel se manifeste, confirmant les ordres des supérieurs, cette fois-ci, n'ayant aucune confirmation, elle endurait des tourments : Le Ciel pour le moment garde le silence, écrit-elle, Dieu veut à présent éprouver mon obéissance''
De mi-octobre à fin décembre, sœur Lucie essaya plusieurs fois de mettre par écrit ‘' ce que Mgr da Silva lui avait demandé. La veille de noël 1943 elle écrivit à don Antonio : "Bien qu'elle ait essayé plusieurs fois, elle n'a pas pu écrire ce qu'on lui avait commandé. Et que ce phénomène d'était pas dû à des causes naturelles… »
V 16 octobre : Anniversaire de la création de la Milice de l'Immaculée par Maximilien Kolbe
Le jeune frère Maximilien, avec 6 autres frères fonde l'association de chevaliers ‘' La Milice de l'Immaculée ‘' avec comme but ‘' Chercher la conversion des pécheurs, hérétiques, schismatiques, juifs, etc…, et spécialement des francs-maçons ; et obtenir la sanctification de tous sous la protection et par la médiation de la Vierge Immaculée.''
Suite à la mort de 2 des fondateurs, il dira un peu plus tard : ‘' Chaque fois que les choses ne vont plus, l'Immaculée appelle au ciel l'un des nôtres afin qu'il nous aide plus efficacement. Ici-bas nous ne pouvons travailler que d'une seule main, car de l'autre nous devons bien nous cramponner pour ne pas tomber nous-mêmes, mais au ciel, nous aurons nos deux mains libres et la Sainte Vierge sera notre Père Gardien ‘'
Pour en savoir plus sur Maximilien Kolbe, suivre. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Que l'on n'offense pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car Il est déjà trop offensé.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Si j'avais compris… que dans … mon âme
habitait un si grand Roi.
habitait un si grand Roi.
Christ Roi: Cathédrale de Chartres
Le titre est repris de la réflexion de sainte Thérèse d'Avilla. ‘' Si j'avais compris, comme je le fais pleinement maintenant, que dans ce petit palais de mon âme habitait un si grand Roi….''. Ce grand Roi dont sainte Thérèse Avilla avait découvert la présence en son âme, le pape Pie XI a précisé qu'Il devait régner non seulement dans l'âme de chacun, mais aussi dans les familles et dans les états.
I Ce dimanche, dans l'ancien rite extraordinaire, l'Eglise fête la Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus Christ.
C'est dans son document "Le Chemin de la perfection (48, 1, 3)" que sainte Thérèse d'Avilla nous confie la découvre cette réalité et poursuit : "...il me semble que je ne l'aurais pas laissé seul si souvent, mais que de temps en temps je serais restée en sa compagnie, et aurais essayé que son palais ne soit pas si sale." (Merci à Mazette d'avoir donné cette citation dans sa publication du 16 octobre 2018).
Au moment où Notre Dame et l'Enfant Jésus accomplissaient à Pontevedra la promesse du 13 juillet 1917 à Fatima, de venir demander la communion réparatrice des premiers samedis du mois, le pape Pie XI publiait l'encyclique "Quas primas" instituant la fête du Christ Roi. Ce Roi que le successeur de Pierre, le pape Pie XI précisait qu'il devait régner dès maintenant dans les individus, les familles, les états. Le pape explicitait une des affirmations de Notre Seigneur à sainte Marguerite Marie. Dans l'une de ses apparitions Il lui dit : « Ne crains rien. Je régnerai malgré mes ennemis et tous ceux qui s'y voudront opposer ». "Ce qui me consolait beaucoup", ajoute la sainte dans son autobiographie, "puisque je ne désirais que de le voir régner. Je lui remis donc le soin [de] défendre sa cause et ce, pendant que je souffrirais en silence".
3 ans auparavant, au tout début de son pontificat ce pape avait publié sa première encyclique "Ubi arcano" qu'il résumait par le début de cette nouvelle encyclique "Quas Prima" …".. Nous proclamions ouvertement deux choses : l'une, que ce débordement de maux sur l'univers provenait de ce que la plupart des hommes avaient écarté Jésus-Christ et sa loi très sainte des habitudes de leur vie individuelle aussi bien que de leur vie familiale et de leur vie publique ; l'autre, que jamais ne pourrait luire une ferme espérance de paix durable entre les peuples tant que les individus et les nations refuseraient de reconnaître et de proclamer la souveraineté de Notre Sauveur. C'est pourquoi, après avoir affirmé qu'il fallait chercher la paix du Christ par le règne du Christ, Nous avons déclaré Notre intention d'y travailler dans toute la mesure de Nos forces ; par le règne du Christ, disions-nous, pour ramener et consolider la paix, Nous ne voyions pas de moyen plus efficace que de restaurer la souveraineté de Notre Seigneur….."
Comme cela confirmait les dires de l'Ange de Fatima "De cette manière, vous attirerez la paix sur votre Patrie." parlant des sacrifices que les enfants devaient offrir, rappelant la doctrine de l'Eglise sur les sacrifices. Ou encore de la part de Notre Dame signalant la perte des habitudes de la vie chrétienne pour la vie individuelle des hommes : "Si on continue à offenser Dieu, viendra une guerre …".
Non seulement Notre Seigneur y habite, mais Il doit y régner, et ce règne concerne la totalité des hommes (point 11de "Quas primas") et, en s'appuyant sur les actes des apôtres (IV 12 : Il n'existe de salut en aucun autre; aucun autre nom ici-bas n'a été donné aux hommes qu'il leur faille invoquer pour être sauvés) il précisera alors au point 13 : "Et, à cet égard, il n'y a lieu de ne faire aucune différence entre les individus, les familles et les Etats ; car les hommes ne sont pas moins soumis à l'autorité du Christ dans leur vie collective que dans leur vie privée. Il est l'unique source du salut, de celui des sociétés comme de celui des individus). En prévision de l'oubli de ces vérités que les erreurs de la Russie allaient combattre, Dieu a voulu que Sa Mère vienne à Fatima pour annoncer le dernier moyen de salut par le Rosaire et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. La concordance des dates de publication de cette encyclique et de la définition de cette dévotion à Pontevedra le 10 décembre 1925 n'est pas le fruit du hasard. De plus, le pape Pie XI en fixant la date de cette fête au dernier dimanche avant la grande fête de la Toussaint montrait de façon claire que ce règne devait être établi avant notre mort. "Avant de célébrer la gloire de tous les saints, la Liturgie proclamera et exaltera la gloire de Celui qui triomphe, EN tous les Saints et tous les élus."
II Mois de Novembre : Mois des défunts
Du 1er au 8 novembre, tout fidèle peut gagner chaque jour une indulgence plénière applicable aux âmes du Purgatoire. C'est important pour nous qui avons déjà sauvé quelques âmes en leur appliquant les fruits de la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
(L'indulgence est la rémission de la peine temporelle due aux péchés déjà pardonnés quant à la faute ; rémission que l'Église nous accorde en dehors du sacrement de Pénitence.)
Voici les conditions à remplir pour gagner cette indulgence :
Le jour même du 2/11 : Visiter une église, réciter un Notre Père et un Je crois en Dieu pour les défunts.
Du 1er au 8 novembre : Visiter un cimetière, prier (de façon libre) pour les défunts.
Conditions générales de l'indulgence :
- Réaliser l'œuvre prescrite (Se rapporter aux points ci-dessus).
- Confession dans les huit jours avant ou après. (Comme pour la dévotion réparatrice des premiers samedis )
- Communion sacramentelle.
- Prière aux intentions du pape par un Notre Père et un Je vous salue Marie (les intentions du pape sont l'exaltation de la sainte Église, la propagation de la foi, l'extirpation de l'hérésie, la conversion des pécheurs, la concorde entre les princes chrétiens et les autres biens du peuple chrétien).
- Détachement de toute affection au péché même véniel. (C'est ce point particulier qui rend l'indulgence "partielle" au lieu de "pléinière", pour la plupart d'entre nous, car ce détachement est très difficile à obtenir.)
III Ier Novembre : fête de tous les saints ( fête d'obligation au même titre que Noël, l'Ascension, l'Assomption)
Presque chaque jour de l'année, l'Eglise fête un saint particulier ; parfois plusieurs un même jour. Mais le nombre des saints "officiellement" au Ciel, est très faible comparé au nombre des âmes qui y sont déjà. Pour tous ces heureux "gagnants", qui prient maintenant pour nous au Ciel, l'Eglise a défini un jour particulier le Ier Novembre pour se réjouir avec eux.
La première de ces âmes à entrer au Paradis est Dismas, le bon larron. "Ce soir même tu seras avec mois au paradis" lui a dit Jésus sur la croix. Notre Dame a très probablement dû prier son Fils pour le sort de ces 2 condamnés ; UN SEUL a profité de cette grâce unique de mourir en compagnie de Jésus et de Marie, vivants. Auparavant, Joseph avait bénéficié de cette grâce si particulière. Dismas a exprimé publiquement la justesse de sa condamnation à la peine capitale. "Pour nous ce n'est que Justice". Il a manifesté publiquement l'innocence de Jésus "Lui, il n'a rien fait". En voyant la manifestation publique de la royauté du condamné (couronne d'épine, écriteau avec le motif de sa condamnation en tant que roi de son peuple), il a désiré être dans ce royaume "Souvenez-vous de moi lorsque vous serez dans votre royaume". Pour faire partie un jour des sujets de ce royaume, n'oublions pas d'invoquer régulièrement Jésus, Marie, Joseph : "faites que je meure en votre compagnie".
IV 2 Novembre : Commémoration des fidèles défunts.
Mystère de la mort qui est notre seule certitude ici-bas : Chaque seconde, 3 à 4 âmes se présentent devant Dieu pour le jugement particulier. A part quelques exceptions, nous ne connaissons pas leur sort. Celui d'Amélia nous est connu par la réponse que Notre Dame fit à Lucie lors de sa première apparition à Fatima : "Elle est au Purgatoire jusqu'à la fin du monde". L'Eglise a prévu un jour particulier, le 2 novembre, pour le consacrer à la prière pour les défunts, spécialement les fruits du sacrifice de la messe, permettant ce jour à tout prêtre de célébrer 3 messes qui ne différent que par les prières du "propre". La prière "séquence" de cette première messe est très connue, "Dies illa dies irae"
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Elle concerne essentiellement le jugement général ; le sort de notre âme est déjà fixé ; nous récupérerons alors notre corps, qui de mortel deviendra glorieux. Le purgatoire cessera, il ; ne restera que des élus ou des réprouvés pour l'éternité, sans possibilité de passage d'un état à l'autre.
Litanie pour obtenir la grâce d'une bonne mort.
Jésus mon Seigneur, Dieu de Bonté, Père de Miséricorde, je me présente devant Vous avec un cœur humilié, contrit et repentant. Je Vous recommande ma dernière heure et ce qui doit la suivre.
Quand mes pieds immobiles m'avertiront que ma course en ce monde est près de finir : Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi.
Quand mes mains, tremblantes et engourdies, ne pourront plus serrer le Crucifix contre mon cœur, et que, malgré moi, elles Le laisseront tomber sur mon lit de douleurs : Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi.
Quand mes yeux, voilés et troublés par l'effroi d'une mort imminente, porteront vers Vous leurs regards incertains et mourants : Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi.
Quand mes lèvres, froides et tremblantes, prononceront pour la dernière fois Votre adorable Nom : Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi.
Quand mes joues, pâles et livides, inspireront aux assistants la compassion et la terreur, et que mes cheveux, baignés des sueurs de la mort se dressant sur ma tête, annonceront ma fin prochaine : Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi.
Quand mes oreilles, près de se fermer à jamais aux discours des hommes, s'ouvriront pour entendre votre Voix, qui prononcera la sentence irrévocable par laquelle sera fixé mon sort pendant toute l'éternité : Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi.
Quand mon imagination, agitée par des fantômes horribles et effrayants, sera plongée dans des tristesses mortelles ; que mon esprit, troublé par le souvenir de mes iniquités et par la crainte de votre Justice, luttera contre l'ange des ténèbres, qui voudrait me dérober la vue consolante de vos Miséricordes, et me jeter dans le désespoir : Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi.
Quand mon faible cœur, oppressé par la douleur de la maladie, sera saisi des horreurs de la mort, et épuisé des efforts qu'il aura faits contre les ennemis de mon salut : Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi.
Quand je verserai mes dernières larmes avant d'expirer, recevez-les en sacrifice d'expiation, afin que je meure comme une victime de pénitence, et dans ce terrible moment : Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi.
Quand mes parents et mes amis, assemblés autour de moi, s'attendriront sur mon douloureux sort, et Vous invoqueront en ma faveur : Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi.
Quand j'aurai perdu l'usage de tous les sens, que le monde entier aura disparu pour moi, et que je gémirai dans les angoisses de la dernière agonie et le travail de la mort : Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi.
Quand les derniers soupirs de mon cœur presseront mon âme de sortir de mon corps, acceptez-les comme venant d'une sainte impatience d'aller à Vous : Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi.
Quand mon âme, sur le bord de mes lèvres, sortira pour toujours de ce monde, et laissera mon corps pâle, glacé et sans vie, acceptez ma mort comme un hommage que je viens rendre à votre Majesté : Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi.
Enfin, quand mon âme paraîtra devant Vous, et qu'elle verra pour la première fois la Splendeur immortelle de votre Majesté, ne la rejetez pas de devant votre Face, mais daignez me recevoir dans le sein de vos Miséricordes, afin que je chante éternellement Vos louanges : Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi.
O Dieu, qui, nous condamnant à la mort, nous en avez caché l'heure et le moment, faites que, passant dans la justice et la sainteté tous les jours de ma vie, je puisse mériter de sortir de ce monde dans votre saint amour, par les mérites de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne avec Vous dans l'unité du Saint Esprit. Ainsi soit-il.
Ainsi soit-il.
V Vendredi 3 Novembre : Premier vendredi du mois
Si nous en avons la possibilité, essayons cette semaine très particulière d'assister une nouvelle fois à la messe, pour y communier et demander de "mettre la paix dans nos familles", seconde des promesses faites par Notre Seigneur le 27 décembre 1673 à sainte Marguerite Marie. Nous prierons par extension pour cette grande famille humaine et spirituelle qu'est l'Eglise fondée par Notre Seigneur.
VI Samedi 4 Novembre : Premier samedi du mois
Restons fidèle à notre dévotion réparatrice. C'est pour nous aider à ne pas oublier ce jour si particulier du mois, voulu par Notre Dame, que cette communauté a été créée. Depuis peu sur Hozana, il existe aussi une communauté qui vous propose 2 éléments :
( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- d'une part un texte de méditation pour le quart d'heure demandé par Notre Dame, à réaliser en esprit de réparation,
- d'autre part la carte de France des lieux des paroisses ou cette dévotion est plus ou moins organisée.
Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous maintenant et à l'heure de notre mort
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Ste Jeanne d'Arc à l'honneur en Russie
Bénédiction de la statue de Jeanne d'Arc à St Pétersbourg
Cette publication à l'occasion de l'anniversaire de la récente
bénédiction de la statue de sainte Jeanne d'Arc à St Pétersbourg
comporte 3 volets.
I Considérations à la mi-novembre sur le sort de nos défunts
Nous sommes presque au milieu du mois que l'Eglise consacre au soulagement des âmes des défunts ! Nous pouvons profiter des quelques jours restant de ce mois pour implorer la miséricorde de Dieu en prenant une courte prière que l'on récitait après chaque repas, et qui concluait les remerciements à Notre Seigneur (les Grâces) par cette invocation : [b"Que par la miséricorde de Dieu les âmes de fidèle trépassés reposent en paix"[/b]
Nous pouvons aussi prier Notre Dame avec la prose à la Très-sainte Vierge Marie pour les défunts, composée par Jean de Langoueznou, abbé de Landevenec au XIVème siècle (plain-chant en usage dans le diocèse de Coutances.)
Qu'aux âmes qui languissent dans le Purgatoire, qui sont purifiées par un feu très ardent, et subissent les tourments d'un grave supplice, vienne en aide ta compassion : O Marie !
Toi qui es dite Porte du ciel, O bienheureuse, secoure les malheureux qui subissent de durs tourments, fais-les sortir de cette prison, O Marie !
Fléchis la justice du Roi suprême ; Mère, obtiens la grâce de celui qui est né de toi ; à ceux qui implorent miséricorde, que Jésus ouvre les portes de la céleste patrie, O Marie !
Pour rafraîchir nos connaissances sur ce qui se passe au moment de la mort, vous pouvez vous reporter à la formation donnée par la vidéo du site ‘'Notre Dame de Chrétienté ‘'avec le lien
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
Cette vidéo de 12 minutes donne des justifications sur les 2 jugements que nous subirons à notre mort ; l'un immédiat, le jugement particulier qui décidera de notre sort, l'autre à la fin des temps, le jugement général.
Notre Dame nous a recommandé le 13 octobre 1917, le meilleur moyen pour ne faire qu'un ‘' bref ‘'séjour au Purgatoire : Porter le scapulaire du mont Carmel pour jouir du privilège sabatin, c'est-à-dire sortir du Purgatoire le samedi qui suit notre mort à condition de respecter les conditions fixées par l'Eglise : (Chaque jour, l'office du rosaire ou le chapelet) la récitation de ce dernier a été demandé à 6 reprises à Fatima. Qu'il est consolant chaque matin de revêtir ce scapulaire ou son image en pensant que notre séjour au Purgatoire sera abrégé ! N'oublions pas qu'à sa dernière apparition à Fatima, Notre Dame
Notre temps actuel n'existe plus après la mort ; Maria Sima, à la demande d'une âme du Purgatoire, a accepté de souffrir pendant 3 heures et cette dernière lui dit lui avoir ‘'enlevé'' 20 ans de Purgatoire.
N'oublions pas enfin que le meilleur moyen pour soulager les âmes du Purgatoire est de faire dire des messes pour elles. Dans votre paroisse, ou encore à la Confrérie de Saint Joseph avec le lien :
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II Il y a 1 mois, le 13 octobre 2023, a eu lieu la bénédiction de la statue de Ste Jeanne d'Arc installée à St Pétersbourg devant le Théâtre des enfants.
L'événement est passé inaperçu en France, mais pas en Russie. Une quarantaine de français s'étaient rendu sur place pour l'occasion. Le fait que cette bénédiction ait eu lieu le jour anniversaire du miracle du soleil à Fatima donne un double sens à cet acte.
Sur le plan naturel, l'ambassadeur de Russie en France, présent à la cérémonie, Alexei Meshkov a dit de cet acte "qu'il est la preuve vivante qu'en ces temps difficiles pour nos relations, le peuple français a toujours un vif désir de maintenir et de développer des relations amicales basées sur la proximité de nos traditions et de nos cultures "
Ci-dessous l'inscription sur le socle
Sur le plan surnaturel, les pèlerins portant la statue de Notre Dame de Fatima jusqu'à Moscou, y ont vu un symbolisme merveilleux. Grâce à Jeanne d'Arc envoyée par Dieu pour restaurer en France, son Roi, lieutenant du Christ, la France a conservé la foi catholique alors qu'elle aurait dû, cent ans plus tard, devenir anglicane. (Livre de Henri de Lassus au début du siècle dernier : La mission posthume de Sainte Jeanne d'Arc et le règne social de Notre Seigneur Jésus Christ). Louis XIII pouvait alors choisir Notre Dame pour patronne de son pays, et permettre à Notre Seigneur de dévoiler en France son Cœur Sacré qu'il voulait voir honoré de façon très particulière par Louis XIV de façon à vaincre les ennemis de la France et de l'Eglise.
Notre Dame a dit à Fatima que lorsque le pape aurait consacré la Russie à son Cœur Immaculé, en respectant les conditions qu'Elle avait fixées, la Russie se convertirait (au catholicisme). En juin 2024, si Dieu le permet, la statue de Notre Dame de Fatima rencontrera la statue, maintenant bénite, de Ste Jeanne d'Arc, sur le sol de la Russie, ce sera la première étape avec ce parallèle avec Jeanne d'Arc, puisque cette statue est porteuse du message au chef de la Russie pour qu'il consacre son pays au Cœur Immaculé de Marie. La suite est dans les mains de Dieu et conduira à terme au retour de la Russie à la foi catholique.
N'oublions pas que Notre Dame, à Fatima, a lié la Russie et la France. La Russie en demandant au pape de la consacrer à son Cœur Immaculé, la France en citant son roi comme exemple des malheurs dont les ministres de son Fils se sont rendus coupable en retardant cette consécration.
A leur humble niveau, ces pèlerins vers Moscou et ceux qui s'y associent, accomplissent cette œuvre aboutissant à terme à la conversion de la Russie et au temps de paix qui suivra cette conversion. Auparavant n'oublions pas la recommandation de Jacinthe à sa cousine peu avant de partir à Lisbonne : " Dis à tout le monde que Dieu nous concède les grâces au moyen du Cœur Immaculé de Marie ….. ; qu'ils demandent la paix au Cœur Immaculé de Marie, que Dieu l'a remise à elle."
III Samedi 18 novembre : Dédicace des basiliques St Pierre et St Paul à Rome.
La Dédicace la plus ancienne (Consécration pour le culte catholique) est celle de la basilique du Latran qui eut lieu le 9 novembre 324 et dont l'Eglise célèbre la date anniversaire chaque année. Nous nous attarderons sur celle de ce jour pour rappeler le caractère surnaturel de cette consécration par l'évêque qui transforme un édifice en maison particulière consacrée à Dieu. Parmi les actions prévues par le rituel, il y a la bénédiction de l'extérieur des murs, puis, a l'intérieur, l'onction par l'évêque faite sur chacune des 12 croix peintes sur les murs, chacune ornées d'un luminaire. C'est une onction de saint chrême (mélange de baume parfumé et d'huile d'olive, fruit rappelant l'agonie de Jésus au jardin des oliviers). La consécration de l'autel est la phase la plus spectaculaire avec la combustion de l'encens au centre et au 4 coins. Cet édifice est maintenant la maison de Dieu qui réside à la place d'honneur, dans le tabernacle. Rappelons-nous la dernière apparition de l'Ange à Fatima avec ces paroles "Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus Christ, présent dans tous tes tabernacles de la terre ….."
Nous donnerons 2 textes importants de la messe de la dédicace :
- L'introït avec la reprise de la prière de Jacob après le songe qu'il eut de l'échelle montant vers Dieu "Ce lieu est terrible : c'est la maison de Dieu et la porte du ciel, et on l'appellera le palais de Dieu. Que vos tabernacles sont aimables, ô Dieu des armées ! Mon âme soupire et languit après les parvis du Seigneur."
- La préface dont nous extrayons les phrases principales :
Vous, le dispensateur de tous les biens, qui habitez cette maison de la prière que nous avons bâtie, comme vous ne cessez de sanctifier par votre grâce l'Église que vous-même avez fondée. L'Église, en effet, est la véritable maison de la prière, symbolisée par nos édifices matériels, le temple où réside votre gloire, le siège de l'inaltérable vérité, le sanctuaire de l'éternelle charité. C'est elle l'arche qui nous sauve du déluge où s'engloutit le monde, pour nous conduire au port du salut. C'est elle l'épouse unique et bien-aimée, que le Christ s'est acquise au prix de son sang, et qu'il fait vivre de son Esprit, dans son sein maternel nous sommes nés à la vie nouvelle par votre grâce, nous sommes nourris du lait de la Parole, fortifiés par le Pain de vie et réchauffés par les secours de votre miséricorde. C'est elle qui est sur la terre fidèlement militante
aidée par son Époux, et dans le ciel éternellement, couronnée par lui, elle triomphe.
Oui, n'oublions pas que lorsque nous entrons dans une église consacrée, on s'habille correctement, on salue le saint sacrement s'il est présent, par une génuflexion, car :
"c'est la maison de Dieu et la porte du ciel"
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
Dernière édition par Lumen le Jeu 12 Sep 2024 - 19:58, édité 1 fois
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Ô Marie, enfant chérie de Dieu…
Présentation Marie au temple Vitrail église du Confluent (Yvelines)
Ce jour, l'Eglise fête la présentation de la bienheureuse Vierge Marie au temple ; Cet épisode de la vie de la Vierge Marie ne se trouve pas dans l'évangile de saint Luc, mais dans un livre apocryphe, le “protévangile de Jacques”.
Le titre reprend le début de la prière de saint Alphonse-Marie de Ligori à l'occasion de cette très ancienne fête.
“Ô Marie, enfant chérie de Dieu, que ne puis-je vous offrir et vous consacrer les premières années de ma vie, comme vous vous êtes offerte et consacrée au Seigneur dans le Temple ! mais, hélas ! ces premières années sont déjà bien loin de moi ! J'ai employé un temps si précieux à servir le monde et vous ai oubliée en écoutant la voix de mes passions. Toutefois il vaut mieux commencer tard à vous servir que de rester toujours rebelle. Je viens donc aujourd'hui m'offrir tout entier à votre service, et consacrer à mon Créateur, par votre entremise bénie, le peu de jours qu'il me reste encore à passer sur la terre. Je vous donne mon esprit, pour qu'il s'occupe de vous sans cesse, et mon cœur, pour vous aimer à jamais. Accueillez, ô Vierge Sainte, l'offrande d'un pauvre pécheur; je vous en conjure par le souvenir des ineffables consolations que vous avez ressenties en vous offrant à Dieu dans le Temple. Soutenez ma faiblesse, et par votre intercession puissante obtenez-moi de Jésus la grâce de lui être fidèle ainsi qu'à vous, jusqu'à la mort, afin qu'après vous avoir servie de tout mon cœur pendant la vie, je participe à la gloire et au bonheur éternel des élus. Amen
Les parents de Notre Dame, Anne et Joachin, voulurent remercier Dieu de la naissance de cette enfant. Ils la Lui consacrèrent. Lorsqu'elle eut trois ans, Marie fut conduite au Temple, un prêtre l'accueille par des paroles qui ressemblent au Magnificat et l'enfant s'assied sur les marches de l'autel. “Tout le peuple d'Israël l'aima”. Cette fête est attestée dès le VIe siècle. (Martyrologe romain)
Comme cette offrande due plaire à Dieu, par la qualité exceptionnelle de l'âme de la personne ainsi offerte dans le temple ! Pour la première fois au monde, une âme sans la tache du péché originel est offerte à Dieu. Il y aura quelques années après, l'offrande de saint Jean baptiste, purifié dans le sein de sa mère par Notre Seigneur incarné dans le sein de Marie depuis quelques heures. Ensuite ce fut Notre Seigneur qui reçut le nom de "Jésus" lors de sa circoncision ou eut lieu la première effusion de Sang divin avant le grand sacrifice de la Croix.
La messe renouvelle ce sacrifice, maintenant sous 2 formes. Les commentaires d'un jeune évêque attiré par l'ancienne forme, m'ont beaucoup plu. Je vous livre ses réflexions.
Il la célébra pour la première fois en 2020, le 11 juin, jour de la fête Dieu. Quelques jours plus tard le 16 juillet, fête de Notre Dame du mont Carmel, il se confia à un journaliste catholique, précisant d'abord "Prier devant le Christ dans le Saint-Sacrement m'a attiré vers ce rite…. J'ai constaté combien ce rite est centré sur Lui. »
Parlant de la période d'apprentissage il avoua : « Au début, cela demande de la concentration et des efforts, mais il y a tant de grâces en jeu. Cela vaut vraiment la peine d'apprendre. » Et d'ajouter : « Cette liturgie est entièrement consacrée à Lui, à l'adoration de Dieu. Il s'agit du Fils de Dieu descendant du ciel. » Il poursuit : « Je dois dire que je pouvais à peine prononcer les mots de la consécration. J'ai été tellement ému et si profondément frappé par ces mots. Dieu merci, nous devons seulement les murmurer dans ce rite, parce que je ne suis pas sûr que j'aurais dépassé ce murmure, tellement j'ai été frappé par la profondeur. C'est indescriptible, vraiment indescriptible. »
Bien avant les paroles de la consécration, le début de la prière de l'offertoire l'avait placé dans son rôle unique à l'autel, au-dessus des reliques de martyrs contenues dans la Pierre d'autel, "Recevez, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant, cette offrande sans tache que moi, votre indigne serviteur, je vous présente à Vous …."
A la langue près, les paroles de la consécration sont les mêmes dans les 2 rites. De même, il est demandé au célébrant de faire une pause avant de prononcer les paroles sacramentelles pour différentier ‘'le simple récit de l'institution de l'Eucharistie'', d'un ‘' ordre pour effectuer ce miracle''. Le prêtre doit prononcer ces paroles avec un ton dit ‘' intimatif ''. C'est le Christ qui se substitue au prêtre pendant les quelques instants ou s'opère ce miracle : le changement successif de substance des espèces du pain et du vin marquant sa mort par la séparation du corps et du sang du Christ. Par contre, dans le rite ancien dès que le prêtre a consacré chaque espèce, il adore en se mettant à genoux, successivement le Corps puis le Sang du Christ avant de les présenter à l'adoration des fidèles, montrant par-là, à chaque moment, que c'est à cet instant précis que le miracle de la transsubstantiation s'est opéré. Dans les 2 rites, le prêtre adore le Corps puis le Sang du Christ après les avoir présentés à l'adoration des fidèles.
Peut-être qu'un autre élément a dû marquer l'esprit de cet évêque, c'est l'obligation que lui impose le rite ancien de maintenir, pour les 2 mains qui ont tenu l'hostie, le pouce et l'index joints, de façon à ne pas risquer de perdre une particule d'hostie. J'aime bien voir ce point particulier en assistant à la messe suivant ce rite. Lorsque le prêtre présente le calice à l'adoration des fidèles, il respecte déjà ce précepte. Cela se voit aussi avec le ciboire l'lorsqu'il distribue la communion.
Que s'est-il donc passé pour cet évêque, ce jour si particulier ? Il a voulu nous confier son sentiment, un peu comme un nouveau prêtre qui, le lendemain de son ordination, opère, seul à l'autel, la transsubstantiation du pain puis du vin ? L'évêque n'a pas pu en décrire plus, de ce qu'il a ressenti et il a conclu cet entretien sur ces mots : « Après ce que j'ai vécu, en tant qu'évêque, je ne peux m'empêcher d'encourager tout le monde à rencontrer Jésus dans l'émerveillement, dans la beauté de la forme extraordinaire de la Messe. » Ajoutant à l'attention de ceux qui assistent habituellement à cette messe "De se rendre à la nouvelle messe, pour témoigner de la révérence à la liturgie et à Notre Seigneur dans l'Eucharistie".
‘'Ô Marie : Soutenez ma faiblesse, et par votre intercession puissante
obtenez-moi de Jésus la grâce de lui être fidèle ainsi qu'à vous, jusqu'à la mort''
obtenez-moi de Jésus la grâce de lui être fidèle ainsi qu'à vous, jusqu'à la mort''
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Faites frapper une médaille sur ce modèle.
La Médaille miraculeuse
Ce jour, l'Eglise fête l'apparition de Notre Dame, à la rue du Bac à Paris en 1830, à Catherine Labouré. Le 18 juillet précédent, Notre Dame s'était déjà montrée à la jeune novice qui a dit bien plus tard : "La Sainte Vierge m'a dit comment je devais me conduire envers mon confesseur et plusieurs autres choses". Elle désigna aussi de la main l'autel où repose le tabernacle et dit : « Venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur. »
Le 27 novembre 1830, la Sainte Vierge apparaît de nouveau à Catherine dans la chapelle. Cette fois, c'est à 17 h 30, pendant l'oraison des novices, sous le tableau de saint Joseph (emplacement actuel de la Vierge au globe). D'abord Catherine voit comme deux tableaux vivants qui passent, en fondu enchaîné, et dans lesquels la Sainte Vierge se tient debout sur le demi-globe terrestre, ses pieds écrasant le serpent.
Dans le Ier tableau, la Vierge porte dans ses mains un petit globe doré surmonté d'une croix qu'elle élève vers le ciel. Catherine entend : « Cette boule représente le monde entier, la France et chaque personne en particulier ».
Dans le 2éme tableau, il sort de ses mains ouvertes, dont les doigts portent des anneaux de pierreries, des rayons d'un éclat ravissant. Catherine entend au même instant une voix qui dit : « Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent ».
Puis un ovale se forme autour de l'apparition et Catherine voit s'inscrire en demi-cercle cette invocation en lettres d'or :
« O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».
Enfin le tableau se retourne et Catherine voit le revers de la médaille : En haut une croix surmonte l'initiale de Marie, en bas deux cœurs, l'un couronné d'épines, l'autre transpercé d'un glaive. Alors une voix se fait entendre :
« Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces ».
I La médaille miraculeuse et le message de Fatima
Les cœurs de Jésus et de Marie placés côte à côte sur la médaille miraculeuse symbolisaient en quelque sorte l'importance que Dieu donnera plus tard au Cœur Immaculé de Marie, en demandant à sa Mère de se montrer à Fatima avec ce message pour notre temps : "Dieu veut répandre dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé" (13 juin 1917). Les derniers propos de Notre Dame dans le secret de Fatima "A la fin mon Cœur Immaculé triomphera" (13 juillet 1917) annoncent le moyen que Dieu va utiliser pour rassembler toute son Eglise autour des Cœurs de Jésus et de Marie. Dieu va se servir de la conversion de la Russie, qui finira par être consacrée par le pape, en union avec tous les évêques, pour montrer la puissance de ce Cœur Immaculé. La conversion de la Russie est la conversion religieuse des chrétiens orthodoxes au catholicisme. Ce nouveau miracle de Fatima, encore plus grand que le premier notamment par son caractère surnaturel, servira de preuve du rôle de Marie dans l'Eglise et vaincra toutes les réticences actuelles à la reconnaissance de ce rôle. La consécration de la Russie a été annoncée le 13 juillet 1917 dans la seconde partie du secret et demandée le 13 juin 1929 à Tuy.
Le plan divin de cette consécration a été donné par Notre Seigneur à sœur Lucie. Elle le mentionne dans une lettre datée du 18 mai 1936 : « Je Lui [Notre-Seigneur] demandais pourquoi il ne convertissait pas la Russie sans que sa Sainteté fasse cette consécration : — Parce que je veux que toute mon Église reconnaisse cette consécration comme un triomphe du Cœur Immaculé de Marie, pour ensuite étendre son culte et placer, A COTÉ de la dévotion à mon Divin Cœur, la dévotion à ce Cœur Immaculé. »
Ce grand événement futur a commencé par une annonce très discrète de l'intéressée le 27 novembre 1830. Notre Dame attendra ensuite 10 ans pour parler de son Cœur Immaculé et du pouvoir de conversion qu'Elle a obtenue de son Fils par ce moyen. Ce sera le Scapulaire Vert communiqué à une religieuse du même ordre le 8 septembre 1840, Justine Bisqueyburu, avec l'invocation "Cœur immaculé de Marie, priez pour nous maintenant et à l'heure de notre mort". Pour convertir une personne à la fois, le Cœur Immaculé de Marie est sollicité par "la base de l'Eglise", (une âme baptisée) pour convertir tout un pays, il faut le sommet de l'Eglise : Sa tête, le pape et la hiérarchie directe, (l'union de tous les évêques).
Comme en prévision de ce grand événement qui marquera le triomphe du Cœur Immaculé de Marie, le pape Pie XII dans l'encyclique "Haurietis Aquas" du 15 mai 1956 écrira : Pour que des fruits plus abondants découlent dans la famille chrétienne ET dans tout le genre humain, du culte du Cœur très sacré de Jésus, les fidèles DOIVENT L'ASSOCIER très étroitement au culte envers le Cœur Immaculé de Marie.
II Explication de la Médaille miraculeuse par le père R. Laurentin et le père P. Roche
Elle est, sous forme de symbole, un abrégé à la portée de tous, un raccourci de notre Credo : « une expression gratuite et concentrée de la foi », selon les termes du Père René Laurentin :
« L'avers (recto) manifeste la lumière, le rayonnement de Dieu en celle qu'Il a choisie comme prototype de salut proposé à tous les hommes, en Jésus-Christ, afin que tous soient lumière dans sa lumière. »
« Le revers manifeste la face austère et cachée du message : l'amour et la Croix, les ressorts de Salut, illustrés par la passion du Seigneur et la Compassion de Notre-Dame que tous sont appelés à partager. »
« L'amour est symbolisé par ‘' deux cœurs '', l'un couronné d'épines : celui de Jésus ; et l'autre, transpercé du glaive dont parle Siméon (Lc 2,35) : celui de Marie. Au-dessus de son initiale (M) domine une Croix. »
« Autour, les douze étoiles. On reconnaît la vision évoquée par l'Apocalypse (12,1) : ‘Un signe grandiose apparut dans le ciel : une femme environnée de soleil, douze étoiles la couronnent'. Dans l'Apocalypse, cette femme est l'Église et, à travers elle, plus discrètement, la Mère du Christ, qui la personnifie. »
« La Médaille met au premier plan celle à qui est adressée l'invocation inscrite sur l'avers : Ô Marie conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à vous. »
III Fête du "Christ Roi de l'Univers"
Hier, dans l'ancien rite ordinaire, l'Eglise a célébré la fête du ‘'Christ Roi de l'Univers.'' Le pape Pie XI, institua la fête du ‘' Christ Roi'' par l'encyclique ‘' Quas primas'' du 11 décembre 1925.
Au chapitre 21 le pape rappel les devoirs des différents responsables qui devront rendre compte au moment du jugement dernier.
21. "Les Etats, à leur tour, apprendront par la célébration annuelle de cette fête que les gouvernants et les magistrats ont l'obligation, aussi bien que les particuliers, de rendre au Christ un culte public et d'obéir à ses lois. Les chefs de la société civile se rappelleront, de leur côté, le dernier jugement, où le Christ accusera ceux qui l'ont expulsé de la vie publique, mais aussi ceux qui l'ont dédaigneusement mis de côté ou ignoré, et punira de pareils outrages par les châtiments les plus terribles ; car sa dignité royale exige que l'État tout entier se règle sur les commandements de Dieu et les principes chrétiens dans l'établissement des lois, dans l'administration de la justice, dans la formation intellectuelle et morale de la jeunesse, qui doit respecter la saine doctrine et la pureté des mœurs."
IV Bientôt la fin du mois que l'Eglise consacre aux défunts.
Il ne reste plus que quelques jours pour faire profiter les âmes du purgatoire de ce temps particulier que l'Eglise leur accorde en leur consacrant le mois de novembre. L'histoire suivante, rapportée par le père Stanislas, prêtre du Sacré-Cœur, un des fils du témoin du miracle ci-dessous, nous aidera à comprendre, par comparaison, l'importance de la messe célébrée pour une personne particulière. Elle s'intitule :
"J'ai entendu la messe pour toi"
Un jour, voici plusieurs années, dans un petit village au Luxembourg, un capitaine des gardes forestiers étaient en grande conversation avec le boucher lorsqu'une vieille femme arriva. Le boucher lui demanda ce qu'elle voulait. Elle lui demanda un petit morceau de viande bien qu'elle n'ait pas d'argent pour payer. Le capitaine trouve à cela comique. "Seulement un petit morceau de viande, mais combien allez-vous lui en donner ?", dit-il au boucher. La vieille dame dit alors au boucher : "je suis désolé de n'avoir pas d'argent mais je vais aller entendre la messe pour vous". Comme le boucher et le capitaine étaient indifférents à la religion, ils commencèrent à se moquer de la vieille femme. "Très bien" dit le boucher "allez entendre la messe pour moi et revenez, je vous donnerai autant que la valeur de la messe."
La femme alla donc entendre la messe et revint plus tard. Elle s'approcha du comptoir et le boucher dit : "Maintenant nous allons voir". La femme pris un morceau de papier et écrivit dessus : " J'ai entendu la messe pour toi ". Le boucher plaça le papier sur un côté de la balance et un os sur l'autre côté, mais le papier fut le plus lourd. Ensuite il mit un morceau de viande au lieu de l'os, mais le papier était toujours le plus lourd. Les deux hommes commencèrent à avoir honte de leur moquerie mais continuèrent leur jeu. Un gros morceau de viande fut placé sur la balance mais le papier était toujours plus lourd. Exaspéré, le boucher examina la balance mais la trouva normale. "Que voulez-vous ma bonne dame ? Devrais-je vous donner un gigot de mouton entier ?" Il plaça donc le gigot de mouton sur la balance, mais le papier fut toujours le plus pesant. Il mit un morceau de viande encore plus gros, mais le poids demeura toujours du côté du papier. Cela impressionna tellement le boucher qu'il se convertit et promis à la femme de lui donner de la viande chaque jour.
Le capitaine s'en alla lui aussi converti. Deux de ses fils devinrent prêtre, l'un jésuite et l'autre un prêtre du Sacré Cœur. Le père Stanislas finit de raconter son histoire en disant : " Je suis religieux du Sacré-Cœur et le capitaine était mon père. Après cet incident, mon père devint un fervent de la Messe quotidienne et ses enfants suivirent son exemple ".
"Dieu veut répandre dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé"
(Fatima le 13 juin 1917)
"Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur."
(Fatima 13 octobre 1917)
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Je suis l'Immaculée-Conception.
Vitrail de la basilique de l'Immaculée Conception à Lourdes
16e apparition de la Vierge à Bernadette, le 25 mars 1858 : Elle révèle son identité.
16e apparition de la Vierge à Bernadette, le 25 mars 1858 : Elle révèle son identité.
Pour honorer Notre Dame dans sa conception immaculée que l'Eglise fête le 8 décembre prochain, nous illustrons cette publication avec l'image ci-dessus.
I Vendredi Ier décembre :
Notre Seigneur apparut pour la première fois au couvent de la Visitation, à Paray le Monial, à sœur Marguerite Marie le 27 décembre 1673, fête de Saint Jean l'évangéliste. Jean était l'apôtre qui avait reposé sa tête sur le Cœur de Jésus. Ce jour, Notre Seigneur luit dit : "Mon divin Cœur, est si passionné d'amour pour les hommes et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen" Comme cela ressemble à ce que dira le 13 juin 1917 Notre Dame à Lucie : "Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé."
Ne laissons pas passer un premier vendredi du mois sans faire notre possible pour communier ce jour. Si nous le pouvons, ce jour également, faisons comme sœur Marguerite Marie qui était en adoration ce jour-là, en plus de notre communion, prolongeons notre action de grâce devant le saint sacrement.
II Samedi 2 décembre : Premier samedi du mois
En ce mois ou l'Eglise se réjouis de l'anniversaire proche de la naissance de notre Sauveur, il est bon de resituer pour la dernière fois en 2023 le contexte de la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis.
Il y eut d'abord les 3 apparitions de l'ange en 1916, avec à chaque fois la référence aux Cœurs unis de Jésus et de Marie, puis le 13 juin 1917 l'annonce, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, de la volonté divine de répandre dans le monde la dévotion au Cœur immaculé de Marie, avec le salut associé à cette dévotion. Le mois suivant, dans le cadre d'un secret, (pour en montrer l'importance), Notre Dame annonça son retour futur pour expliciter cette dévotion. Enfin le 10 décembre 1925, à Pontevedra, l'Enfant Jésus et Notre Dame définirent cette dévotion.
C'est à la demande de son confesseur, le père Aparicio, que fin 1927 sœur Lucie mis par écrit, pour la seconde ou troisième fois ? Le témoignage suivant : Remarquons que comme Catherine Labouré s'appuya sur les genoux de Notre Dame, c'est Notre Dame qui eut ce geste affectueux et solennel : Elle posa la main sur l'épaule de sœur Lucie et lui fit contempler son Cœur meurtri. Voici le récit de cette apparition que Lucie écrivit à la troisième personne pour ne pas se nommer personnellement.
La Très Sainte-Vierge apparut à Lucie et, à côté d'elle, porté par une nuée lumineuse, l'Enfant-Jésus. La Très Sainte Vierge mit la main sur son épaule et lui montra, en même temps, un Cœur entouré d'épines qu'elle tenait dans l'autre main. Au même moment, l'Enfant dit à Lucie :
"Aie compassion du Cœur de ta très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment sans qu'il y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer."
Ensuite la Très Sainte Vierge lui dit :
"Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que, tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi
- Se confesseront
- Recevront la sainte communion
- Réciteront le chapelet
- Et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire
- En esprit de réparation (à mon Cœur immaculé)
Je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme.
C'est dans la nuit du 29 au 30 mai 1930 que Notre Seigneur justifia à sœur Lucie la raison du nombre de samedis.
-Ma fille, le motif en est simple. Il y a cinq espèces d'offenses et de blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie
1.- Les blasphèmes contre l'immaculée Conception.
2.- Les blasphèmes contre sa virginité.
3.- Les blasphèmes contre sa maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes.
4.- Les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l'indifférence ou le mépris, ou même la haine à l'égard de cette Mère Immaculée
5.- Les offenses de ceux qui l'outragent directement dans ses saintes images.
Voilà ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m'a inspiré de demander cette petite réparation, et, en considération de celle-ci, d'émouvoir ma miséricorde pour pardonner aux âmes qui ont eu le malheur de l'offenser. Quant à toi, cherche sans cesse, par tes prières et tes sacrifices, à émouvoir ma miséricorde â l'égard de ces pauvres âmes.
Ce samedi, nous réparerons les blasphèmes contre la Virginité de Marie.
III Dimanche 3 décembre
Premier dimanche de la nouvelle année liturgique.
Que cette nouvelle année soit pour les membres de cette communauté, l'occasion de prier pour que, s'ils n'en voyaient le terme, ils aient eu le temps de réaliser au moins une fois dans leur vie les exigences de la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. Ainsi, "Ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône." (Notre Dame à Fatima le 13 juin 1917).
Si nous avons déjà eu la grâce de pratiquer déjà une fois cette dévotion réparatrice, que notre ange gardien, prenant ses conseils auprès de leur Reine, nous indique parmi nos proches, d'abord dans notre famille humaine, puis dans notre famille spirituelle, dans nos amis, la ou les âmes que nous pourrons sauver de l'enfer en pratiquant et en offrant pour elle cette dévotion.
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Pour certain qui ont à disposition une église régulièrement desservie, avec une messe le samedi ( messe du jour ou celle anticipée du dimanche, mais dans ce cas, l'esprit de la dévotion demande d'assister normalement à la messe du dimanche), cette pratique est relativement possible ; mais pour d'autres, c'est plus difficile, bien que notre Seigneur ait précisé qu'un prêtre, pour de justes motifs, pouvait autoriser que cette pratique ait lieu le dimanche qui suit le premier samedi. Ajoutons qu'il reste le port du scapulaire du mont carmel avec la prière du chapelet tous les jours pour assurer notre salut. Ou encore, pour un proche (ou non) en danger de mourir en rejetant tout secours spirituel, de disposer chez lui d'un scapulaire vert permettant de le sauver, en n'oubliant pas la prière chaque jour et pour chaque scapulaire : "Cœur immaculé de Marie priez pour nous, maintenant et à l'heure de notre mort."
IV 8 Décembre : Fête de l'Immaculée Conception
Souvenons-nous du 25 mars 1858 à Lourdes, et reprenons une partie du récit de Henri Lasserre, premier historien des apparitions de Lourdes : C'était l'anniversaire du jour où l'ange Gabriel était descendu vers la très pure Vierge de Nazareth et l'avait saluée au nom du Seigneur. Bernadette, à Lourdes, ce jour-là demanda une première fois à l'Apparition :
Oh ma Dame, veuillez avoir la bonté de me dire qui vous êtes et quel est votre nom ?
La royale Apparition sourit et ne répondit point.
Devant le silence de la Vision, elle insista et reprit :
Oh ma Dame, veuillez avoir la bonté de me dire qui vous êtes et quel est votre nom ?
L'Apparition parut rayonner davantage, comme si sa joie allait grandissant, et elle ne répondit point encore à la demande de l'enfant.
Bernadette redoubla ses instances, et prononça pour la troisième fois ces paroles :
Oh ma Dame, veuillez avoir la bonté de me dire qui vous êtes et quel est votre nom ?
L'Apparition semblait entrer de plus en plus dans la gloire bienheureuse ; et, comme concentrée en sa félicité, elle continua à ne point répondre.
Bernadette fit entendre encore une fois ces suppliantes parole :
Oh ma Dame, je vous en prie, veuillez avoir la bonté de me dire qui vous êtes et quel est votre nom ?
L'Apparition avait les mains jointes avec ferveur et le visage dans le rayonnement splendide de la béatitude infinie. C'était l'Humilité dans la gloire. De même que Bernadette contemplait la Vision, la Vision, sans doute, contemplait, au sein de la Trinité divine, Dieu le père dont Elle était la Fille, Dieu le Saint-Esprit dont Elle était l'Epouse, Dieu le Fils dont Elle était la Mère.
À la dernière question de l'enfant Elle disjoignit les mains, faisant glisser sur son bras droit le chapelet au fil d'or et aux grains d'albâtre. Elle ouvrit alors ses deux bras et les inclina vers le sol, comme pour montrer à la terre ses mains virginales, pleines de bénédictions. (Ne serait-ce pas aussi ce que Notre Dame a voulu nous laisser à l'esprit en se faisant représenter avec cette même attitude sur la médaille miraculeuse presque 30 ans auparavant à la rue du bac ? Henri Lassere n'a pas fait ce rapprochement, mais nous qui connaissons les paroles que Notre Dame a prononcées le 13 juin 1917 à Fatima "Dieu veut répandre dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé" nous avons une idée des grâces que cette dévotion peut nous donner, à nous et à ceux pour qui nous l'offrons. Et la plus importantes de ces grâces, c'est celle de l'assistance de Notre Dame à notre mort pour éviter l'enfer); Puis, les élevant vers l'éternelle région d'où descendit, à pareil jour, le divin Messager de l'Annonciation, elle les rejoignit avec ferveur, et, regardant le ciel avec le sentiment d'une indicible gratitude, elle prononça ces paroles :
Je suis l'Immaculée-Conception.
Lorsque Notre Dame s'exprimait en parlant de sa personne, Elle ne se nommait pas à la première personne du singulier. A l'ange Gabriel Elle avait dit "Ecce ancila domine" (Voici la servante du seigneur), et non pas comme on l'entend parfois (Je suis la servante du seigneur). Sur la médaille miraculeuse, Elle se fait désignée par sa spécificité unique au monde : Marie conçue sans le péché originel. Pour le scapulaire vert c'est à la puissance de son Cœur immaculé qu'Elle demande que l'on s'adresse. Et à Lourdes, pour confirmer l'affirmation du successeur de Pierre, sinon on ne fait pas partie de l'Eglise fondée par Notre Seigneur, Elle se nomme à la première personne du singulier : Elle est cette unique personne au monde digne de recevoir l'Esprit Saint pour concevoir le Fils de Dieu et malgré son humilité même, Elle se désigne par "Je suis".
Si notre paroisse organise, ou dans notre ville a lieu une procession en l'honneur de cette fête, essayons de nous y joindre ; Lorsque Notre Dame a annoncé Elle-même au monde son privilège, Elle a demandé de venir en procession pour honorer à la fois l'intéressée et le lieu de cette révélation. Essayons de répondre à son appel.
Souvenons-nous de la réponse de Notre Dame à Bernadette qui Lui demandait si ses amies pouvaient l'accompagner lors de la troisième apparition : Elles peuvent revenir avec vous ; elles et d'autre encore : Je désire y voir du monde.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
" Oh ! la belle Dame ! …. Oh ! le beau ange ! "
Croquis de la première apparition à l'Île Bouchard
Croquis de la première apparition à l'Île Bouchard
Le titre rapporte les paroles prononcées par Nicole, cousine de Jacqueline Aubry, puis Jeanne sa petite sœur de 7 ans lorsqu'elles virent brusquement devant elles une belle Dame et un bel ange. Cela se passait vers 13 heures le lundi 8 décembre 1947 dans l'église Saint Gilles à l'Ile Bouchard. Jaqueline Aubry récitait son chapelet devant l'autel de la Vierge que surmontait une statue de Notre Dame avec l'Enfant Jésus, appelée Notre Dame des Victoires. Vers le quatrième ‘' Je vous salue Marie'', apparait brusquement une belle Dame accompagnée d'un ange. Jacqueline pousse du coude Nicole occupée à rechercher au sol la pochette du chapelet de Jeanne. Et successivement, apercevant la scène, les deux fillettes s'exclament : ‘' Oh ! la belle Dame ! Oh le beau ange !'' ,
Qui était cette Jaqueline qui avait entrainé quelques minutes avant sa cousine et sa sœur à prier une dizaine de chapelet à l'église Saint-Gilles proche de l'école ou allaient les enfants : Elle l'a raconté au père Vernet qui a publié un livre sur ces apparitions le 8 décembre 1992 : Ce livre s'appuie sur un très grand nombre de documents relatifs aux personnes ayant trait à ces apparitions.
"J'aimais bien la Sainte Vierge depuis que j'étais toute petite. Mes parents étaient pâtissiers à L'Île-Bouchard ce qui explique que maman, étant prise par le commerce, n'avait pas le temps d'aller nous promener. Or à côté de la pâtisserie vivait une voisine, une vieille demoiselle qui, tous les jours, depuis que j'ai commencé à marcher, avec mon frère qui avait 2 ans et demi de plus, nous emmenait nous promener. Et tous les jours, on passait devant l'église Saint-Gilles, et tous les jours cette demoiselle rentrait dans l'église faire ses dévotions. Étant avec elle, nous rentrions avec elle. Elle faisait son chemin de Croix, récitait son chapelet. Alors, temps en temps, on trouvait le temps long et mon frère se dissipait. Elle se retournait vers nous puis nous disait : "Mes enfants ! Mais priez donc votre maman du ciel" elle nous montrait alors son chapelet : "Voyez-vous c'est comme ça qu'on fait". Elle nous apprenait ainsi à dire les Je vous salue Marie et c'est comme cela que j'ai appris à aimer la Sainte Vierge."
Pourquoi Notre Dame était-elle venue en France et spécialement à l'Ile Bouchard ? Le déroulement des événements qui se passaient en France à cette époque a été confirmé par une lettre que le père Vernet a reçu le Ier novembre 1979 d'un officier de police venu rencontrer le chanoine Ségelle, curé de l'Ile bouchard une semaine après les apparitions.
"Le gouvernement était affolé. Nous savions avec certitude que ça devait sauter et que nous n'avions pas les moyens d'arrêter ça. Nous n'arrivions pas à comprendre pourquoi ça n'a pas sauté" Et quand monsieur le curé eut tout raconté cet officier lui dit : ‘'La France ignore qu'elle a été sauvée par la prière de ces quatre gosses'' et Jacqueline Aubry de préciser "La France a été sauvé de cette guerre civile le vendredi 12 décembre ce qui explique l'auréole lumineuse de la tête de la Vierge et on a pu lire en entier le mot ‘'Magnificat'' car la Vierge avait baissé ses mains''.
Jacqueline a raconté comment elle a été amenée à se rendre dans l'église Saint Gilles devant laquelle elle passait tous les jours pour se rendre à l'école.
"Je vous ai déjà dit combien j'aimais la Sainte Vierge. De temps en temps, j'allais lui dire un petit ‘'Je vous salue Marie''. Mais ce jour-là je pensais à ce que la chère sœur nous avait dit :"Je m'adresse alors à Jeannette et à Nicole : "Vous voulez bien rentrer dans l'église. La chère sœur nous a demandé de prier la Sainte Vierge pour la France !" . "Oui, oui, oui! On veut bien !" Alors nous voilà toutes les trois entrées dans l'église et comme j'en avais l'habitude, je les entraîne vers l'autel de la Sainte Vierge.''
Elles entrèrent par l'antique portail qu'avait dû emprunter quelques siècles auparavant Jeanne d'Arc, patronne secondaire de la France, sur la route de Chinon et avait dû prier pour la France avant de rencontrer le "gentil dauphin". Ecoutons le récit de Jacqueline : "On prit de l'eau bénite dans le bénitier, on fit le signe de croix et la génuflexion, puis on alla tout de suite à gauche par la nef. En passant devant la statue de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, on s'arrêta devant elle et, debout, on récita un Je vous salue Marie, on s'avança devant l'autel de la Vierge. On s'agenouilla à droite, (de l'autel) etc…."
Image de l'autel de la Vierge à l'Île Bouchard au moment des apparitions
Comme Notre Dame a dû être heureuse à cet instant : 3 petites filles vont à l'église prier pour la France. Avant de s'adresser à Notre Dame, patronne principale de la France, elles prient sa patronne secondaire. Et Notre Dame, après les avoir ravies par sa simple présence, va les charger d'une mission concernant la France, mission qu'elles vont remplir fidèlement.
Jacqueline poursuit : "Terminant une dizaine de chapelet, je vis tout à coup, entre le vitrail et l'autel, une grande lumière vive et non éblouissante au milieu de laquelle apparut une belle Dame se tenant dans une grotte et ayant à sa droite un ange" Notre Dame réserve ainsi la primauté de son apparition à Jacqueline qui recevra quelques jours après une bénédiction particulière de Notre Dame. Notre Dame apparait entre le vitrail de Notre Dame de Lourdes et l'autel de l'Eucharistie comme le montre le dessin illustrant cette publication.
Après avoir averti Nicole de ce quelle voyait, c'est autour de la petite Jeannette qui entendant parler sa sœur et sa cousine " … Elle lève la tête, s'assoit et joint les mains et dit alors : ''Oh ! le beau ange, Oh ! le beau ange !" Avec la Dame, il y avait en effet un ange. Alors, instinctivement, nous nous sommes rapprochées toutes les trois; nos cœurs battaient fort, c'était tellement beau !"…. "La peur nous prenant, nous partons. En sortant, Jeannette se retournera et dira avec joie : "Elle y est encore" L'horloge au-dessus du portail d'entrée marque 1 heure 10.
"Venez voir la belle Dame qui est dans l'église''. En sortant de l'église, Jaqueline interpelle les sœurs Croizon, Sergine (13 ans ) et Laura (8 ans). Laura se précipite et depuis la statue de sainte Thérèse aperçoit la belle Dame "Elle nous attend" dira Laura, mais sa grande sœur ne la voit pas. Les enfants se sont placés en biais vers l'angle Nord-Est et Jaqueline commence une dizaine de chapelet. "La belle Dame prie avec nous" dira Jaqueline et Sergine s'unira au chapelet. 4 voyantes et 5 priantes en ce début d'après-midi. 6 jours plus tard, ils seront plus de 2000.
Cette prière de la belle Dame qui s'associe à celle commencée par Jacqueline, se voit par ses lèvres qui remuent en silence et ses doigts qui égrènent le chapelet qu'Elle tient dans ses mains. Elle s'arrête de remuer ses lèvres au moment où les enfants récitent "Sainte Marie….." . Notre Dame est heureuse de contempler ces enfants qui redisent les paroles de l'ange de l'Annonciation et les paroles typiques du mystère de l'incarnation contenu dans cette première partie de l'Ave Maria. Elle leur sourit, tout particulièrement à Jeannette. La seconde partie de l'Ave Marie ne concerne que nous-même et la demande d'une heureuse issue à notre vie d'ici-bas. Les enfants ne savent pas encore que l'ange avec un genou en terre est cet envoyé de Dieu. Ils n'ont pas réalisé non plus que cet ange est placé tout contre un médaillon disposé sous le vitrail représentant l'apparition du 25 mars 1858 à Lourdes. Notre Dame a planté le décor et souligne ce mystère de l'Incarnation par cette disposition dans cet endroit précis ; le lendemain Elle placera l'ange du côté de l'autel et fera en sorte que la grotte englobe le tabernacle. Et lorsqu'Elle demandera que l'on reproduise la grotte, Elle précisera qu'il faudra laisser l'autel à sa place. Pour l'instant, la belle Dame et tout le reste disparaissent ‘' dans une poussière de lumière ‘'
L'heure avance : Sergine presse le groupe en disant "Allez-venez : c'est peut-être le diable" et Laura d'ajouter : "Elle ne va peut-être plus revenir"
Jaqueline et sa petite sœur passent à la maison en allant à l'école : "Maman, on a vu une belle Dame". Me Aubry pense à une histoire de gosses et ne les croit pas. Leur voisine, par contre, la vieille demoiselle qui parlait à leur Maman du ciel, Mlle Grandin, fut interloquée et leur dit "Oh ! mes enfants". Sans doute faisait-elle partie des "personnes pieuses"' de cette ville qui ont justifié la venue sur place de Notre Dame comme Elle le précisera un peu plus tard.
" …La cour de récréation était gardée par sœur Marie de l'Enfant Jésus. … En courant vers la sœur, je me suis dit : "Mais cette Dame, c'est la sainte Vierge !" Alors je m'approche d'elle et lui dit : "Chère sœur, chère sœur, j'ai vu une belle Dame dans l'église, j'ai vu la sainte Vierge." Oh ! me dit-elle, ma petite enfant, ne dis jamais une chose pareille !" Nous verrons plus tard la position de la religieuse et la justification de sa réponse.
Sergine avait déjà parlé à tout le monde de ce qui s'était passé et Jaqueline avait confirmé le fait à Monsieur le curé "Tu as vu trouble à travers tes grandes lunettes'' lui a t- il répondu en faisant entrer les 4 enfants dans une classe. "… Vous allez travailler et on en parle plus ! c'est fini ''. La directrice et le chanoine Ségelle, le curé de l'Île Bouchard, font sortir les enfants de la classe en les interrogeant séparément. Les récits concordent. C'est alors que le signal de la rentrée est donné. Jaqueline va trouver la supérieure, et lui dit : "Oh chère sœur, si vous saviez comme la Dame était belle !" et sœur Saint-Léon de répondre : "Ah ben ! à ta place, si elle était aussi belle que cela, je serais restée à l'église" et Jaqueline de penser : "Moi, j'ai pris cette réplique de la sœur comme une permission" ; Elle dit aux autres voyantes : "Venez, la chère sœur veut bien qu'on reste à l'église" Sur place, Notre Dame et l'ange sont déjà là. "Elle nous attend" dira Laura, Elle leur sourit, leur fait signe avec l'index de s'approcher puis soudain prend un air très triste et leur dit : "Dites aux petits enfants de prier pour la France, elle en a grand besoin." , marquant un temps d'arrêt après le mot "France". "On ne l'a pas vu pleurer, non, mais Elle était toute triste".
A la demande de Jacqueline, qui avait l'habitude de passer par sa petite sœur pour faire ses demandes à sa mère, Jeannette et Laura interrogent alors la Dame au sujet de sa personne et celle de l'ange. " Oui, je suis votre maman du Ciel," en élevant ses beaux yeux bleus en prononçant le mot "ciel" et l'ange en se tournant vers les enfants dira "Je suis l'ange Gabriel". Notre Dame fait signe aux enfants de s'approcher encore plus près, puis à Jaqueline de lui donner sa main. Elle y dépose un baiser ainsi qu'aux autres voyants. Pour les deux plus petites, Jaqueline les soulèvera sans effort pour les présenter au visage de leur maman du ciel. La trace sur le dos des doigts, un ovale blanc lumineux, s'estompera hélas peu à peu sur le chemin de l'école, mais les enfants ont senti le contact des lèvres de Marie : "et la douceur de la peau, et la tiédeur des lèvres de la Dame'', comme pour annoncer à l'avance le dogme de l'assomption que le pape Pie XII prononcera 3 ans plus tard : Marie est montée au Ciel, en Corps et en âme. Juste après, Notre Dame leur dit : "Revenez ce soit à cinq heures et demain à une heure'', puis l'apparition disparait pour la seconde fois, dans ‘'une poussière d'argent ‘'. A Pontmain Elle avait dit "Mais priiez mes enfants, Mon Fils vous exaucera en peu de temps''. A l'Ile Bouchard, Notre Dame veut que les petits enfant prient et Elle charge les 4 fillettes de leur faire savoir. Et dans cette école libre tenue par des religieuses, les autorités sauront comprendre l'importance de cette demande et la satisferont. A Fatima, la petite Lucie avait été désignée par Dieu pour répandre dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. 100 ans plus tard, chacun peut constater le résultat.
L'accueil à l'école, avec un quart d'heure de retard, fut ‘'froid ‘' dira Jaqueline. Mais sœur Saint-Léon qui s'était entretenue avec sœur Marie de l'Enfant Jésus, commençait à être ébranlée et peu avant la sortie de l'école, fit rédiger à Nicole et Jacqueline ce qu'elles avaient vu et entendu à l'église, ce qui fut le premier récit écrit de ces apparitions. Des écrits ultérieurs apporteront des précisions, notamment la première inscription sur la pierre sur laquelle se tenait la sainte Vierge, qui reprenait intégralement celle de la médaille miraculeuse.
Au rendez-vous à l'église fixé par Notre Dame à 17 heures, Jacqueline se trouva seule. Notre Dame n'apparut brusquement que vers la fin du chapelet récité par le curé. Tout en gardant le silence, Elle fait signe d'approcher à Jacqueline qui se trouvait au second rang. Mais au regard en arrière, interrogatif, vers sœur Saint-Léon, cette dernière répondit en lui faisant "les gros yeux''. En regardant de nouveau en face, Jaqueline s'aperçu que Notre Dame et l'ange avaient disparus. Elle entendit alors la clochette annonçant l'arrivée du prêtre portant l'ostensoir. L'apparition se manifesta de nouveau lorsque le prêtre entonna " Ô Marie conçue sans péché, priez pour la France ". La sœur conduisit alors ses écolières vers la sortie de l'église, puis revient vers Jacqueline qui lui dit : "Chère sœur, la Dame est là, Elle nous regarde. Que faut-il faire ?'' La sœur commença des "je vous salue Marie" mais était tellement décontenancé qu'elle n'arrivait pas à les terminer. Brusquement, toute l'apparition disparut dans un nuage de poussière de lumière : ce fut la dernière fois de la journée.
Belle double démonstration de la part de Notre Dame qui a voulu, sans paroles, nous rappeler d'une part la présence réelle de son Fils dans l'Eucharistie (A Fatima, Elle avait chargé l'ange, à se dernière apparition, a le rappeler textuellement) et d'autre part son humilité, en laissant à son Fils toute la place, alors qu'Il était sur l'autel qui était dédié à sa Mère. Ce soir, le curé est ébranlé, dira Jacqueline : " Une enfant ne peut pas inventer cela"
Ô Marie conçue sans péché, priez pour la France
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Allez dire à monsieur le Curé …
d'amener les enfants et la foule pour prier.
Croquis de l'apparition du 12 décembre 1947
d'amener les enfants et la foule pour prier.
Croquis de l'apparition du 12 décembre 1947
Le titre est repris des paroles de Notre Dame le 9 décembre 1947.
L'image illustre la nouvelle disposition de l'apparition de l'Ile Bouchard pour les jours suivants, et représente celle du 12 décembre 1947. Entre le 9 et le 14 décembre, Notre Dame ‘' changera le décor ‘' et mettra en avant le lien de la grotte avec le tabernacle ou Elle a rappelé hier la présence réelle de son divin Fils. Elle veut Le ‘'toucher'' (Comme à Pontmain !) par la prière des enfants et de la foule, de façon à sauver la France de la guerre civile menaçante.
Contexte de l'apparition du 9 décembre à l'Ile Bouchard
Le Doyen (Monsieur le curé Ségelle) avait interdit aux enfants de l'école de se rendre à l'église à 13 heures. 10 minutes avant, le curé était allé fermer la porte mais au dernier moment, sans pouvoir se l'expliquer plus tard, il revient sur sa décision et laisse la porte ouverte. Les 4 voyantes arrivent, se mettent à genoux et après quelques Ave, apparait soudain une vive lumière. Une grosse boule d'argent s'ouvre, un rideau se déploie et s'étend entre le vitrail et l'autel, cachant le vitrail de Lourdes et le médaillon de l'Annonciation. Puis, apparaissent, devant le rideau, la grotte, la sainte Vierge et l'ange. Ce dernier est maintenant du côté de l'autel que touche alors la grotte. La sainte Vierge est toujours sur son socle, comportant les 5 roses, mais l'inscription est maintenant "Je suis l'Immaculée Conception ". Les cheveux de la sainte Vierge sont en partie cachés. Ses mains masquent une inscription sur sa poitrine laissant voir les lettres "MA .. CAT" .
Jacqueline demande à Notre Dame la permission de faire entrer les personnes restées à la porte de l'église, madame Trinson, marchande de chaussure et 3 autres fillettes. Au retour de Jacqueline, après quelques ‘'Ave'', l'apparition se manifeste de nouveau.
Le sourire de Notre Dame invite les fillettes à se rapprocher d'Elle, et c'est alors que prenant un air de tristesse, Elle dépose la belle croix d'or de son chapelet et leur dit : "Embrassez la croix de mon chapelet." Alors, on sentit le froid de la croix. "Le crucifix qui se détache bien de la croix est impressionnant pour nous, enfant, précisa Jacqueline ; la Sainte Vierge le regarde avec amour et tristesse." Et quelques années plus tard elle confiera au père Vernet : "La Sainte Vierge m'a fait comprendre alors que la douleur que je ressentais en baisant le crucifix de son chapelet, n'était qu'une pâle douleur par rapport à celle qu'elle souffrit au pied de la Croix quand elle vit, de ses propres yeux de mère, crucifier devant elle son enfant." Jacqueline aida sans effort Jeannette et Laura à embrasser à leur tour la croix du chapelet en les soulevant comme elle l'avait fait la veille. "Puis, la Sainte Vierge fait un signe de croix, très, très lentement, tout en méditant intérieurement. Qu'il est impressionnant ce signe de croix !" Au récit de madame Trinson, et avec la même lenteur, sans nous regarder, nous nous sommes mis à rythmer ensemble, à notre insu, le mouvement de notre signe de croix sur celui de la Vierge. "L'ange qui accompagne la Vierge ne fait pas le signe de croix cela me surprend" dira Jacqueline qui ne sait pas encore que les anges ne sont pas eux-mêmes objet de la Rédemption obtenue par les souffrances de Notre Seigneur.
Devenant toute triste, sainte Vierge dit : "Je vais vous dire un secret que vous pourrez redire dans 3 jours. Priez pour la France qui en a grand besoin." Puis Notre-Dame ajouta : " Allez dire à Monsieur le curé de venir à 2h et d'amener les enfants et la foule pour prier. "
Hier Elle demandait aux fillettes de transmettre ce message; aujourd'hui Elle les invite directement à prier pour la France et charge alors Monsieur le curé d'une mission concernant les enfants et la foule.
Jacqueline est surprise et inquiète. Elle se tourne vers Me Trinson "Madame, madame, la Sainte Vierge demande la foule ; ou donc la prendre ?". Vraiment inspirée, Me Trinson lui répond : ‘'Ne te tourmente pas. Les petites (celles qui était tout au début entrées avec elle), et moi, nous la commençons" . En regardant madame Trinson, Jacqueline s'aperçoit que la Vierge lui sourit.
Puis Notre Dame termine ses demandes par : ‘'Dites à Monsieur le curé de construire une grotte, le plus tôt possible, là où je suis, d'y placer ma statue et celle de l'ange. Quand elle sera faite, je la bénirai.'' Et elle termine l'apparition par ces paroles "Revenez à 2h et à 5h".
La Sainte Vierge et l'ange disparaissent, le rideau se referme en forme de boule qui disparaît dans une vive lumière. Jacqueline était persuadé qu'en allant trouver le curé au presbytère, il viendrait à 2 heures !
La servante du curé lui transmet le message et ce dernier s'emporte : "Deux heures ? C'est l'heure de la classe ! Quelle aillent en classe et qu'elles obéissent à leur maîtresse !" Aussitôt les quatre fillettes, profondément déçues, retourne à l'église retrouver madame Trinson. "je pleure, nous confie Jacqueline ; elle me réconforte de son mieux et nous dit ce n'est pas de votre faute obéissez. La Sainte Vierge ne vous punira pas. Revenez à 5h"
A l'école sœur Marie de l'Enfant Jésus console les enfants qui souffrent de cette désobéissance forcée à Notre Dame et Jacqueline finit par lui dire : "Monsieur le curé ne veut pas, je n'irai pas. Nicole, Laura et Jeannette, chagrinées, ne disent rien"
En France, ce jour là, marqua un revirement important. ‘'Beaucoup de grévistes se rendirent compte que la grève n'était plus qu'une arme utilisée à ses fins par le Parti communiste. Beaucoup et de plus en plus condamnèrent les sabotages et les violences, et d'abord celles dont étaient victimes des camarades de travail'' (Citation de P. H. Teitgen, Ministre aux Forces Armées). Le 9 décembre le Comité national de grève donna l'ordre de reprendre le travail. Le communiqué concluait : "Nous ne laisserons pas battre les forces ouvrières les unes après les autres … Nous prenons la responsabilité de donner l'ordre de repli général " Notre Dame avait manifesté le début de l'apaisement social en France en affichant une partie du ‘' Magnificat''
Nicole Robin ne put hélas pas rester pour l'apparition de 5 heures à laquelle assisteront une quarantaine de personnes dont 20 enfants rassemblées par Me Trinson qui passa le reste de l'après-midi à prévenir les habitants de la ville.
L'apparition commence avec la boule de lumière, le rideau, comme le matin. Pendant que le frère de Jacqueline sort avec Jeannette qui a soudain pris peur, Notre Dame la suit du regard en lui souriant affectueusement. Elle fait ensuite signe de son index aux deux voyantes qui s'approchent et s'agenouillent "Chantez le je vous salue Marie, ce cantique que j'aime bien" . C'est la première fois qu'Elle nous fait prier, remarque Jacqueline, et cette demande est un cantique. Après ce premier cantique, Notre Dame veut que la foule s'approche pour réciter une dizaine de chapelet qu'Elle et l'ange accompagneront jusqu'au "Sainte Marie". C'est encore Notre Dame qui après le dixième "Ave'' ajoute : ‘'Ô Marie conçue sans péché', que Jacqueline et Laura poursuivent seule en disant : ‘' Priez pour nous qui avons recours à vous''. Notre Dame termine l'apparition en répondant à Jacqueline : "Oui, revenez tous les jours à I heure" .
Madame Aubry qui a récupéré Jeannette et son grand frère, commence à croire ‘' qu'on voit quelque chose ‘'. Connaissant le caractère de son mari, elle dit à ses enfants: ‘' Surtout ne parlez pas de cela à votre père ‘' .
Voici comment Sœur Marie de l'Enfant Jésus a accueilli Jacqueline et Jeannette quelques minutes après la première apparition. Ce témoignage a été recueilli en juillet 1984 par le père Vernet auprès de l'intéressée qui était dans sa communauté à la Maison-Mère de Saumur.
"j'étais de garde sur la cour de récréation ; comme chaque jour je me trouvais vers le centre de la cour. Dès en ouvrant la porte(de la cour de l'école), elles me virent. Jacqueline, et Jeannette en tête, elles accourent vers moi et me disent : "Chère sœur, on a vu la Sainte Vierge…" et la petite Jeannette de répéter :"Oui, chère sœur, on a vu la Sainte Vierge''. Alors je pensais : "Oui ! C'est sûrement vrai''. La beauté de leurs yeux, la limpidité rayonnante de leur regard, la douceur, la joie en même temps que la certitude qui s'y lisait ne me permirent pas de douter. Mais en même temps je pensais : On va les prendre pour des folles, c'est pourquoi j'ai ajouté : "O ! Ne dites pas cela !" Alors que dans mon for intérieur je pensais :"Oui, sûrement, ils ont vu la Sainte Vierge. C'est vrai mais pourquoi ?''
Et le Père Vernet de conclure "C'est toute cette expression qui ressortait d'un autre monde, qui ne permit pas de faire douter un seul instant son âme de religieuse ; en regardant ces visages d'enfants quelque chose provenait de cette douce et belle Dame !
Priez pour la France qui en a grand besoin
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Priez-vous pour les pécheurs ?
Jacqueline Aubry reproduisant le moment où son père lui présente un journal
pour qu'elle le lise sans ses lunettes
Jacqueline Aubry reproduisant le moment où son père lui présente un journal
pour qu'elle le lise sans ses lunettes
Le titre est la question que Notre Dame posa pour la première fois aux enfants après qu'Elle leur eut demandé de chanter le "je vous salue Marie" dès son apparition.
"Ce matin-là, nous dit Jacqueline, je me réveille, j'ouvre les yeux et j'y vois clair jusqu'au loin" (Jusqu'à présent, il fallait qu'elle attende que sa maman vienne avec son récipient d'eau bouillie et du coton pour enlever les croutes qui lui empêchait d'ouvrir les yeux.) "J'ai crié Maman, maman, papa, je vois !" Elle était en train de monter avec sa casserole d'eau. "Alors, elle a appelé papa qui est monté lentement à la chambre et quand il m'a vue, il s'est mis à pleurer''. "Il pleure avec maman et ensemble ils disent" Merci''
Monsieur Aubry vient vérifier : A plus d'un mètre, l'enfant lit le journal présenté. Il va chercher Monsieur le curé. Jacqueline raconte : "En arrivant, quand monsieur le curé a vu mes yeux, alors il a levé les bras au ciel, et puis il a eu des larmes dans les yeux : "C'est donc vrai qu'Elle descend parmi nous !" Comme il n'y avait pas classe le jeudi à cette époque, toute la matinée les gens de L'Île Bouchard vont défiler pour voir mes yeux et c'est vrai que tout l'Île Bouchard va pouvoir croire maintenant que la Sainte Vierge est là". Monsieur le curé avertit de nouveau l'évêché ( Il l'avait fait une première fois le 9 décembre, suite au récit de Jacqueline sur les faits du 8 au soir) et sera désormais présent à toutes les apparitions.
On peut faire le parallèle avec Fatima. Le grand journal du pays, en relatant le miracle du 13 octobre 1917 a fait connaitre à tout le Portugal, ces apparitions et leur but révélé plus tard: La dévotion au Cœur Immaculé de Marie que Jésus voulait (et veut toujours) répandre dans le monde. A l'Île-Bouchard, c'est un journal régional, qui a annoncé à l'avance la guérison miraculeuse de Jacqueline le 11 décembre 1947 et a contribué à faire en sorte que le 14 décembre près de 2000 personnes soient rassemblées pour prier pour la France qui en avait grand besoin.
Ce 1i décembre 1947, à 1 heure de l'après-midi, 200 personnes au moins occupent la nef de la sainte Vierge et l'apparition se manifeste dans une lumière de plus en plus vive. Notre Dame fait signe aux enfants de s'approcher et leur demande de chanter le "Je vous salue Marie'' qu'Elle écoute en souriant, car ‘'ce chant ravit son cœur ‘' dira Jacqueline. Puis immédiatement après : "Priez-vous pour les pécheurs ?" "Oui, Madame !" répondent les fillettes. Notre Dame fait alors réciter une dizaine "d'Ave" qu'Elle conclue par l'invocation "Ô Marie conçue sans péché…" . Notre Dame reposera la même question le lendemain et recommandera cette intention, poursuivant les recommandations de Fatima pour la conversion des pécheurs, d'abord par l'ange, puis directement par Elle-même.
Monsieur le curé avait préparé une question que Jacqueline lit alors : "D'où vient cet honneur que vous veniez en l'église Saint-Gilles ?'' . "C'est parce qu'ici il y a des personnes pieuses et que Jeanne Delanoue y est passée". (Sans doute Melle Grandin qui avait appris à Jacqueline de prier sa maman du Ciel faisait partie de ces personnes !) Après quelques mots sur Jeanne Delanoue, qui avait été béatifiée peu avant le 9 novembre 1947, et sera canonisée le 31 octobre 1982, un silence s'installe.
Jeanne Delanoue fondatrice de l'ordre dirigeant l'école libre des filles à l'Ile Bouchard
Jacqueline contemple en silence le regard maternel de la Vierge, puis se souvient des personnes qui le matin lui avait demandé d'intercéder pour elles auprès de Notre Dame "Madame, voulez-vous bien guérir ceux qui ont des maladies nerveuses et des rhumatismes" et Notre Dame de lui répondre avec un beau sourire et une voix très douce : "Il y aura du bonheur dans les familles". Elle demande alors aux fillettes de chanter encore le "Je vous salue Marie" et après le cantique demande pour la troisième fois "Est-ce que Monsieur le curé va construire la grotte ? ". "Oui, Madame, nous vous le promettons". Avant de bénir la foule et de disparaitre, Elle commence l'invocation "Ô Marie conçue sans péché" que les voyantes terminent par "Priez pour nous qui avons recours à vous" . Cette bénédiction sur la foule fut comme les autres signes de croix tracés par la Vierge, Très très lent !
Le lendemain matin, à la reprise de l'école après le jeudi, la directrice de l'école place Jacqueline au fond de la classe et elle copie sans lunette l'énoncé d'un problème inscrit au tableau. Puis à la récréation prend Jacqueline à part dans le couloir et lui dit "As-tu bientôt fini tes comédies !" ( La directrice pense que si cette affaire était fausse, elle jetterait le discrédit sur l'école). Sœur Marie de l'Enfant Jésus consolera les pleurs de Jacqueline en lui expliquant que Monsieur le curé et la directrice pensent que c'est le diable. Jeannette, comme Jacinthe à Fatima, avait précisé peu avant que le diable ne pouvait pas se faire aussi beau que ça !
De même pour Nicole : "Est-ce vrai que la Dame a demandé la grotte en papier ? Je ne peux pas croire cela. Aussi redemande-lui donc… Tu me diras ce qu'elle te dira. Puis tu lui demanderas s'il faut laisser l'autel ?''
Priez vous pour les pécheurs ?
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘'Oui, laissez l'autel à coté''
La grotte en papier et Notre Dame de Lourdes (1947-1949)
La grotte en papier et Notre Dame de Lourdes (1947-1949)
Cette apparition présente un caractère particulier par ses 4 moments de silence voulus par Notre Dame et sa volonté exprimée de garder le sens symbolique des éléments montrés aux enfants (Le rideau s'arrêtait au niveau de l'autel, la grotte touchait le tabernacle) en précisant qu'il fallait garder l'autel en construisant la grotte. A la fin de l'apparition, Elle précisera "Je reviendrai demain pour la dernière fois". Cette dernière fois, Elle manifestera sa joie en faisant chanter le Magnificat, prenant en début d'après-midi la suite de la joie de l'Eglise qui en ce troisième dimanche de carême célébrait le dimanche de "Gaudete" : "Réjouissez-vous dans le Seigneur !" (Comme cette année, dimanche prochain)
Ce samedi, il y avait au moins 500 personnes dans l'église, dira Mgr Fiot, vicaire général de Tours et historien. Et aussi le docteur Ranvoizé de la ville de Richelieu à 16 Km. Par contre, Monsieur le curé, mal impressionné par la remarque du docteur Tabaste, maire de la ville, (C'est l'ainée qui mène la danse) était resté avec les sœurs de l'école, dans la sacristie. 4 prêtres du doyenné sont là, la maman de Nicole également, pour la première fois.
Jacqueline, particulièrement peinée par la remarque du maire, et émue ce jour-là, restera en arrière de Nicole, Laura et Jeannette, et se mettra directement à genoux sur le sol de la nef, pour bien montrer qu'elle "ne mène pas la danse".
Notre Dame n'a plus sur la tête son arc en ciel, mais conserve l'inscription "MAGNIFICAT". Elle fait chanter le "Je vous salue Marie" que Mgr Fiot trouvera "timide au début" (mais seulement au début !), puis pour la première fois, l'enchainement ‘' dizaine de chapelet et l'invocation habituelle'' : "Ô Marie conçue sans péché". C'est alors le premier silence que rompt Jacqueline en lui présentant un bouquet d'œillet rose. Notre Dame se penche, sourit, et d'un signe de croix toujours très lent, bénit les 4 fillettes. Jacqueline remercie.
Ensuite, il y a la deuxième dizaine et l'invocation répétée trois fois. La foule s'associe à la réponse. Puis nouveau silence et Notre Dame fait chanter le "Je vous salue Marie". Ensuite ; troisième silence. Et troisième dizaine du chapelet et la triple invocation terminale : "O Marie conçue sans péché." Le père Vernet insiste alors sur le lien "Annonciation-Incarnation" rappelé par la succession des "je vous salue Marie'' et de l'invocation de la médaille miraculeuse ou Notre Dame nous incite à la prier à la troisième personne. Comme Jacqueline, qui malgré le jeune âge présenté par Notre Dame, et compte tenu de l'autorité qui s'en dégageait, s'adressera à Elle en lui disant "Madame" .
Jacqueline demande une nouvelle fois "un miracle" et Notre Dame répond alors cette fois : "Plus tard''. Ce n'est plus une fin de non-recevoir. La diffusion de cette réponse pourra expliquer sans doute l'affluence du lendemain ou, par cars entiers, on viendra des départements plus ou moins proches, assister à un éventuel miracle qui se fera attendre. Mais le lendemain Notre Dame fera prier pendant 35 minutes ces 2000 personnes qui auront consacré leur journée à venir voir 4 fillettes la prier. Elle les récompensera par un miracle dont Elle a réservé la teneur aux voyantes quelques minutes avant.
Notre Dame engage le quatrième chapelet, les fillettes répondent par la triple invocation ; ensuite le chant du "Je vous salue Marie," et Elle termine de nouveau par la triple invocation. Ensuite, raconte Jacqueline, la Sainte Vierge me parle personnellement et me bénit. La foule avait vu en effet la grande fille incliner la tête, pour la relever, faire un signe de croix et s'incliner de nouveau.
C'est alors que Nicole, se souvenant de la mission confiée par sœur Saint-Léon la veille, demande : "Madame, quand on fera la grotte, faudra-t-il laisser l'autel à coté ?" et Notre Dame de répondre immédiatement : "Oui, laissez l'autel à coté". Seule Nicole entendra la réponse rapporte Mgr Fiot. Après s'être montrée le premier jour nettement en dehors et en dessous de l'autel mais d'où Elle s'était "éclipsée" en présence de son divin Fils, Notre Dame se montrera 6 fois dans une grotte qui touchait le tabernacle et était située au niveau de l'autel, montrant symboliquement l'importance du sacrifice Eucharistique lié à son "Fiat". Pour les différentes représentations de la grotte au cours des années, suivre le lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Une dernière fois, la sainte Vierge fait chanter le "Je vous salue Marie" puis l'invocation "Ô Marie conçue sans péché" et dit aux enfants : "Je reviendrai demain pour la dernière fois"
L'interrogatoire des deux ainées dans le presbytère confirmera la concordance des réponses et le docteur Rainvoizé se dira bouleversé, frappé par leur attitude et leur simplicité. Le père Vernet dira :"Aucune divergence entre elles. Je constate, au fur et à mesure des témoignages que j'ai précédemment analysés, qu'en ce chemin de croix parcouru par les quatre voyantes depuis que la Dame a fait baiser le crucifix de la croix de son chapelet, plus les oppositions et les adversités s'abattent sur ces fillettes, et plus s'accroit le nombre de ceux qui ajoute foi au dire des enfants et qui entrent dans l'église pour prier ".
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous''
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Le titre est la dernière recommandation prononcée par Notre Dame à l'Ile Bouchard à propos de la peine causée par les pécheurs à Notre Seigneur; Elle rappelle ainsi, comme dernier message à l'Ile Bouchard ou à Fatima, que la désobéissance aux commandements est une offense à Dieu et que cela nécessite réparation par la prière et les sacrifices.
Pour cette dernière des 7 journée ou Notre Dame est apparu à l'Ile Bouchard, Mgr Fiot nous dit : « "Le temps est sombre" complètement "bouché", avec nuages bas, mais sans brouillard. Cars remplis de monde, autos, bicyclettes "encombrent la petite place de l'église et les rues avoisinantes". On accourt des régions voisines "de l'Anjou et même de la Vienne". "A midi l'église est presque remplie". Plusieurs ont préféré après la grand-messe de 10 h 30, rester à l'église "refusant d'aller déjeuner"
A l'intérieur de l'église, pour faire place à la foule, certains enlèvent des sièges mobiles, d'autres apportent des échelles doubles ou "des grappes humaines'' s'accrochent. "La chaire est prise d'assaut. On monte sur les stalles…". Malgré cela "beaucoup ne pourront pas rentrer" il y a peut-être 2000 personnes à l'intérieur. De nombreux curieux. Les parents des "voyantes" sont là. »
Dans le brouhaha, une voix a commencé le premier chapelet ; il y en aura 3 ainsi égrenés. "L'attente dans une telle ambiance en impressionne beaucoup".
Arrive alors par la porte de la sacristie, un petit cortège comprenant les voyantes qui portent chacune un bouquet de fleurs, 7 prêtres, Monsieur le maire, les 3 sœurs. Des prie-Dieu ont été disposées face à l'autel de la sainte Vierge. "La voilà" murmure Laura; les fillettes se lèvent et s'approchent de l'autel.
Jacqueline nous dit : "La Sainte Vierge et l'ange sont plus beaux encore que d'habitude. La lumière est plus vive. La Sainte Vierge me semble toute joyeuse. Mon âme est attirée par la douceur de son sourire, la bonté de son regard et surtout par toute cette grâce qui émane d'elle. Devant une telle bonté et beauté, mon cœur bat de joie et je suis dans l'admiration. L'ange aussi est splendide. Comme les autres jours, il contemple et admire la Sainte Vierge. Son recueillement me frappe" .
A la demande de Notre Dame, Il y aura la succession, du chant du "Je vous salue Marie'' la dizaine de chapelet, le "Gloire au Père…" que les fillettes enchainent pour la seule fois de la journée et pendant lequel la Vierge s'incline, et enfin le "Ô Marie conçue sans péché" à la réponse de laquelle la foule se joint.
Se rapprochant de Nicole, Jacqueline lit alors une requête donnée par Monsieur le curé : "Madame, vous demandons de bénir Monseigneur l'archevêque de Tours, ses 25 années d'épiscopat, Monseigneur l'évêque de Blois, les deux paroisses (Saint-Gilles et Saint-Maurice), les écoles libres, la mission du Carême, les prêtres du doyenné et de donner des prêtres à la Touraine." Après quelques secondes la Sainte Vierge souriante incline gentiment la tête en signe de "oui"- "Ô ! Merci !" répondent les enfants en même temps.
Jacqueline offre les fleurs à Notre Dame qui répond en acceptant seulement de les embrasser : Successivement elle présente les bouquets d'arums, d'œillets, de violettes, de roses, à la Vierge qui les embrasse et la foule remarquera que Jacqueline les a présentés au même point dans l'espace.
Avant que Jacqueline lise les intentions qu'on lui a demandées et que Notre Dame écoutera sans répondre, on chante un "je vous salue Marie". Puis elle lit le texte que sœur Marie de l'Enfant Jésus lui a remis : "Madame, que faut-il faire pour consoler Notre Seigneur de la peine que lui causent les pécheurs ?" et la réponse de la Vierge sera "Il faut prier et faire des sacrifices".
La Mère du Rédempteur, nous dit le père Vernet, nous montre que nous devons ''prier et faire des sacrifices'' pour les pécheurs : La croix embrassée par les enfants et la position demandée à la foule pour réciter la dernière dizaine du chapelet résument toute cette réponse.
Notre Dame fait réciter une seconde dizaine de chapelet qu'Elle et l'ange accompagnent comme d'habitude jusqu'à "Sainte Marie". La foule répond aux 3 invocation "Ô Marie …." Au silence qui suit, Jacqueline rappelle la promesse d'hier pour le miracle "Madame, je vous en prie, faites une preuve de votre présence" et Notre Dame de répondre "Avant de partir, j'enverrai un vif rayon de soleil''. Elle demande alors de chanter de nouveau le "Je vous salue Marie" puis l'invocation "Ô Marie conçue sans péché" à laquelle répond la foule se calquant sur les enfants.
"Dites à la foule de chanter le Magnificat" demande la Vierge à Jacqueline qui transmet au Doyen via le père Soulard. Le Doyen Ségelle s'approche de Jacqueline qui lui confirme que c'est effectivement à l'attention de la foule. Il entonne alors le magnificat sur le "grand ton" :
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Jacqueline écrira plus tard au père Laure : "Dès le mot Magnificat, la Sainte Vierge ne nous regarde plus. Ses beaux yeux sont levés vers le ciel. Son visage est ravissant. Plus que jamais il respire le bonheur. Il est illuminé d'un sourire merveilleux. Il me semble que de son âme monte une prière vers le ciel. Jamais encore je n'ai vu la Sainte Vierge aussi belle. Elle est resplendissante de bonheur. Ce bonheur immense gagne mon cœur. Je souris à la Sainte Vierge et mon cœur bat si fort que je presse ma main dessus….Chaque moment où j'ai vu la Sainte Vierge a été un moment extraordinaire, mais sa vision pendant le Magnificat ma particulièrement marquée."
Notre Dame fait réciter une troisième dizaine de chapelet, puis les invocations, puis le chant du "Je vous salue Marie" et avant de demander la récitation de la quatrième dizaine, Elle interroge les enfants : "Priez-vous pour les pécheurs ?" . "Oui Madame" répondent les fillettes. C'est la seconde fois de l'apparition qu'Elle nous montre son souci des pécheurs et des prières que nous devons dire pour eux.
Après la quatrième dizaine, c'est le silence. On entend soudain les fillettes dirent "Oui Madame" puis on les voit mettre ensemble les bras en croix. Notre Dame vient de leur dire "Récitez une dizaine de chapelet les bras en croix". Jacqueline dira : "Je fais signe à Monsieur le Curé que c'est le désir de la Sainte Vierge. Toute la foule met les bras en croix et prie avec ferveur. Beaucoup n'ont pas prié depuis de nombreuses années et certains ont des larmes dans les yeux".
Cette dizaine est terminée par la triple invocation que les fillettes commencent, et que la foule termine, puis c'est Notre Dame qui reprend à son tour le début des triples invocations terminées à leur tour par la foule. Notre Dame fait entonner le chant du "Je vous salue Marie" par les fillettes, puis la Vierge bénit les enfants et la foule et questionne de nouveau les voyantes.
"Allez-vous construire une grotte ?" . "Oui, Oui, nous allons la construire" répondent très fort les enfants. Quelle insistance ! La grotte avec "l'autel à coté" avait bien précisé hier la Sainte Vierge pour montrer le lien voulu entre la suite des éléments montrés ces 7 jours : La conception immaculée de Marie, l'annonciation, la croix, le sacrifice Eucharistique avec le tabernacle fermant le grotte.
On chante alors le cantique bien connu à l'Ile Bouchard "O Marie conçue sans péché, priez pour la France" puis le chant du "Je vous salue Marie" et la triple invocation.
Pendant le chant dira Jacqueline : "La Sainte Vierge nous écoute chanter. Elle est remplie de joie. Elle me regarde avec bonté et douceur et elle me sourit… Je la regarde tant que je peux. D'autant plus, continue Jacqueline, que depuis quelques instants, la Sainte Vierge et l'ange sont illuminés par un rayon venant de l'extérieur. C'est une splendeur ! Tout brille et scintille à nos yeux comme c'est beau !"
Devenant tout intérieure, la Sainte Vierge me bénit. Je fais mon signe de croix très lentement. La Sainte Vierge dit l'invocation : "Ô Marie conçue sans péché"- "Priez pour nous qui avons recours à vous" répondons nous. Et soudain, après nous avoir regardées une dernière fois avec un regard plein de bonté et de douceur, elle disparaît avec l'ange. Après leur disparition apparaît la boule d'argent éclairée par le rayon d'un éclat exceptionnel. La boule s'évanouit. Je me lève et je dis aux autres : Faut s'en aller''
Alors le chanoine Ségelle annonce que c'est le signe de la fin. Il prie l'assistance d'attendre pour recevoir la bénédiction du Saint Sacrement.
Quant à Jacqueline elle nous livre son douloureux état d'âme : "Je pleure, nous dit-elle, à la pensée que je ne reverrai plus la Sainte Vierge, si bonne et si belle. Monsieur le curé monte sur les marches de l'autel et dit à la foule que ce rayon de soleil est un rayon envoyé par la Sainte Vierge. Puis monsieur le curé vient vers nous et nous conduit sur les premières marches de l'autel afin d'assister au Salut du Saint Sacrement. Les larmes aux yeux, j'assiste à la cérémonie."
Le Magnificat
Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles, Saint est son nom. Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes. Il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, et de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, maintenant et à jamais, dans les siècles des siècles. Amen.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Nous n'avons qu'une peur au monde, c'est d'offenser Notre Seigneur !
Croix des vendéens à Savenay, bataille marquant la
fin de l'Armée catholique et royale.
Croix des vendéens à Savenay, bataille marquant la
fin de l'Armée catholique et royale.
Il y a 230 ans ce jour, l'Armée catholique et royale était anéantie dans les marais de Savenay. 6 000 Vendéens périssaient ce jour-là et autant furent passés par les armes dans la semaine qui suivit. Pendant cet épisode des guerres de Vendée appelée ‘' Virée de Galerne'', ou environ 100 000 personnes traversèrent la Loire les 17 et 18 octobre 1793, près de 60 000 y laissèrent leur vie.
Nous savons que leur devise était ‘' Semper fidelis !'' ( Toujours fidèles) et qu'ils chantaient le cantique ‘' Vexilla regis prodeunt ‘' (‘'Les étendards du roi s'avancent'' que l'Eglise chante depuis les vêpres du dimanche de la Passion jusqu'au Jeudi Saint). Sur les routes de Chartres, les pèlerins chantent souvent le cantique vendéen dont une partie nous sert de titre et une autre de prière avant la recommandation, toujours d'actualité, de la petite Jacinthe en cette avant veille de Noël au sujet de la Paix.
Nous illustrerons le coté catholique de cette armée par 2 faits montrant le caractère particulier de ces hommes et de leurs chefs respectant la recommandation de Notre Seigneur sur le pardon des offenses. Nous emprunterons au site internet ‘' Aleteia'' les deux exemples ci-dessous
Le premier exemple : Le "Pater de d'Elbée"
« Le 11 avril 1793, les troupes angevines de l'armée catholique et royale prennent Chemillé et font de nombreux prisonniers républicains. Comme il est difficile de s'en encombrer, d'ordinaire, l'on se contente de leur raser la tête, pour les reconnaître, et de les réexpédier à leurs chefs, contre promesse, rarement tenue, de ne plus combattre contre les royalistes. Seulement, ce soir de printemps, personne n'est plus d'humeur à s'en tenir à des mesures si bénignes : ces hommes appartiennent aux troupes qui, la veille, ont incendié le village de Barré et massacré sa population. Les Angevins sont sous le choc et jugent des représailles nécessaires, ne serait-ce qu'afin d'empêcher l'ennemi d'user à nouveau de pareils procédés. Ils exigent qu'on leur livre les prisonniers, enfermés dans l'église, afin de les fusiller.
Des officiers, ne sachant quoi opposer à cette demande, se décident à prévenir l'un des généraux improvisés que les royalistes se sont donnés : le marquis d'Elbée, gentilhomme de petite noblesse, sans fortune, qui a quitté l'armée au début de la Révolution pour se retirer dans son manoir. C'est là que ses paysans sont venus le chercher en mars, le jour même de la naissance de son premier enfant. Homme de devoir, Maurice d'Elbée a pris le commandement de ces troupes disparates, sans illusion. Timide, handicapé par un léger bégaiement, M. d'Elbée, que l'on trouve vieux parce qu'il a quarante ans, manque d'autorité, c'est patent. Comment pourrait-il s'opposer à une revendication somme toute légitime ?
Au demeurant, le général d'Elbée ne s'oppose à rien. On lui fait valoir que les prisonniers sont des criminels de guerre, et c'est exact, qu'ils se sont mis hors la loi, et c'est vrai aussi. Les châtier est normal, il en convient, mais, avant de les tuer, il demande à ses soldats de prendre le temps d'une prière, pour le repos des âmes des victimes. Pieusement, les gars s'agenouillent, d'Elbée aussi. D'une voix ferme, pour une fois sans bafouiller ni bégayer, il entame lentement la récitation du Notre Père. « Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » Ses soldats redisent à l'unisson les mots sacrés. Soudain, le marquis est debout : « Menteurs ! Oui, menteurs qui osez mentir en face à Dieu et demander qu'on vous pardonne alors que vous ne pardonnez pas ! »
Un silence stupéfait est tombé sur la foule. D'Elbée tourne les talons, quitte la place et, en se retournant, il lance : « Et maintenant, allez-y ! Tuez-les ! Si vous l'osez… » Les Angevins se regardent, et, tête basse, se dispersent sans protester. Les prisonniers seront épargnés.
Le général d'Elbée protégeant les prisonniers républicains
à Chemillé, par le vicomte Edmond Marie Félix de Boislecomte
Ce geste de charité vraie et d'héroïsme chrétien ne sera pas porté par la République au crédit de Maurice d'Elbée. Élu généralissime de l'armée catholique et royale en juillet 1793 après la mort de Cathelineau, grièvement blessé devant Cholet le 17 octobre, obligé de se démettre de ses fonctions, réfugié avec sa famille à Noirmoutier, il y sera arrêté par les Bleus quand ils reprendront l'île aux Vendéens en janvier 1794. Le jour de l'Épiphanie, d'Elbée sera fusillé, dans un fauteuil car il ne tient plus debout. Quelques jours plus tard, l'on fusillera aussi son épouse. « La République ne doit à ses ennemis que la mort » avait affirmé Saint-Just à la tribune de la Convention. La Vendée en fera l'abominable expérience. » C'était le ''Notre Père de l'époque'', il y avait de 400 à 500 prisonniers.
Second exemple : Le pardon de Bonchamps.
Tombeau de Bonchamps dans l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil
( Sculpteur Pierre-Jean D'avid d'Angers )
Saint-Florent-le-Vieil est un des plus charmants villages de l'Anjou, et même de France. Situé sur le Mont Glonne, un ancien lieu de culte païen qui domine la Loire, il a très tôt été christianisé par l'ermite qui lui a laissé son nom, puis illustré, au début du Ve siècle, par l'apparition de Notre-Dame à l'évêque d'Angers, Maurille, disciple de saint Martin. C'est au cours de cette apparition que Marie a révélé la date de sa naissance, le 8 septembre, et demandé qu'elle soit célébrée. Ce 18 octobre 1793, tous ces pieux et illustres souvenirs se sont, semble-t-il, effacés des mémoires. Depuis le mois de mars précédent et l'insurrection des populations de l'Ouest, encore profondément catholiques, ont refusé d'aller se battre aux frontières pour le nouveau régime républicain qui a fermé les églises et persécutent prêtres et fidèles, la guerre civile fait rage dans les départements de la rive gauche de la Loire.
Les paysans angevins et poitevins, que la Convention appelle Vendéens, ont réussi à triompher de troupes républicaines mal formées et mal encadrées et à soustraire leur territoire à l'autorité de la république, un état de fait que Paris ne saurait tolérer. La répression de l'insurrection, impitoyable dès le début, accompagnée de massacres de civils et d'incendies, n'a cessé de s'aggraver tout au long de l'été. En août, pour remplacer des troupes incapables, le gouvernement a expédié en Vendée les régiments d'élite, issus de l'armée royale, qui ont capitulé avec les honneurs de la guerre à Mayence en juillet. Commandés par le général Kléber, officier de métier talentueux, ces hommes n'ont pas tardé à renverser la situation et même si, à leur vive surprise, les « Mayençais » ont essuyé quelques cuisants revers infligés par des paysans devenus très vite de redoutables combattants, ils ont, en ce début d'automne, repris le contrôle du pays. Au prix de cruautés calculées et horribles.
Le résultat de cette stratégie de la terreur ne s'est pas fait attendre… Saisies de panique, les populations ont pris la fuite pour échapper aux « brûleux » violeurs et assassins. Près de cent mille civils, essentiellement des femmes, des enfants, des vieillards entassant sur des carrioles leurs biens les plus précieux, encombrés du bétail et de la volaille qu'ils n'ont pas voulu abandonner, sont partis sur les routes, se mettre sous la protection de l'armée catholique et royale. Une protection qui, au fil du mois d'octobre, n'a cessé de se fragiliser…
L'armée vendéenne a perdu beaucoup d'hommes, beaucoup d'officiers aussi, au cours des derniers engagements ; elle traîne avec elle ses blessés hors de combat, et maintenant ces civils aux abois qui l'encombrent et rendent toute manœuvre difficile. Mi-octobre, les généraux se sont résolus à tenter le tout pour le tout, et à affronter les troupes républicaines devant Cholet, dans l'espoir d'emporter une victoire décisive qui obligerait les Mayençais à se replier pour l'hiver. En fait, le 17, la bataille a très vite tourné au désastre complet parce que le général en chef, Maurice d'Elbée, et son bras droit, Charles de Bonchamps, le meilleur stratège de l'état-major, ont tous les deux été très grièvement blessés. En voyant leurs généraux tomber, les Vendéens ont été saisis de panique et pris la fuite.
Les troupes vaincues devant Cholet, toujours suivies des civils, se sont repliées sur Saint-Florent dont elles encombrent les rues étroites et pentues. Pourquoi Saint-Florent ? Parce qu'ici, le fleuve est relativement facile à traverser et que l'état-major royaliste avait prévu de transporter sur l'autre rive quelques unités de cavalerie spécialement aguerries pour faire la jonction avec les insurgés du Maine et de la Bretagne, dont le soutien est vital, et de tenter de s'emparer d'un port sur la Manche afin d'obtenir de l'Angleterre des armes, et le transport de troupes françaises émigrées. Dans ce but, la zone a été sécurisée et une tête de pont établie sur l'autre rive. Alors que le plan d'origine prévoit le passage de quelques centaines de cavaliers, cette foule apeurée réclame désespérément qu'on lui fasse franchir la Loire, en quête d'une improbable sécurité sur l'autre rive. L'opération est militairement infaisable, ou peu s'en faut, et très périlleuse, mais elle constitue l'unique espoir, pour ces gens, de n'être pas massacrés par les républicains.
Évidemment, dans ces conditions, il ne fait pas bon appartenir au camp de la république dans les parages… Or, il se trouve que la collégiale de Saint-Florent abrite environ trois mille prisonniers républicains capturés dans des affrontements précédents. Ce pourrait être une monnaie d'échange mais, s'inspirant des mœurs viriles de la Rome antique et de sa devise « la liberté ou la mort », la Convention a pour principe de ne procéder à aucun échange de prisonniers. Ces hommes n'ont donc aucune valeur et il serait, au demeurant, stupide, puisque l'on ne peut les emmener, de les laisser derrière soi puisque, libérés par leurs camarades, ils s'empresseraient de reprendre les armes contre « les Blancs ». Dans ces conditions, il n'y a qu'une chose à faire : les fusiller tous. Au moins, l'on sera débarrassé d'eux et ce sera justice car beaucoup d'entre eux sont des criminels de guerre. Quelques officiers tentent de s'interposer entre les prisonniers et la foule, de plus en plus agressive : en vain.
Dans une maison du village, étendu sur un brancard de fortune, en proie à des souffrances atroces que les médecins ne peuvent soulager, le marquis de Bonchamps agonise, une balle dans le ventre, sans nouvelles de sa jeune femme et de leurs deux enfants. Les hurlements à l'extérieur l'arrachent à ses pensées. Il demande ce qui se passe ; on lui dit que l'armée a décidé d'exécuter les prisonniers. Dans un sursaut, le jeune homme se redresse et oubliant ses souffrances, dit : « Quelle horreur ! » puis, se tournant vers son beau-frère, présent à ses côtés, il donne un dernier ordre : « Grâce pour eux ! J'y compte ! »
Déjà, la rumeur enfle à travers le village et se répand : « Grâce ! Grâce pour les prisonniers ! Bonchamps l'ordonne ! » Personne n'osera désobéir à ce mourant qui exige la vie sauve pour ses meurtriers. Les prisonniers seront épargnés. Le lendemain, quand les Bleus entreront à Saint-Florent, ils trouveront les leurs sains et saufs. Le député Barère, venu s'assurer que les consignes d'extermination dictées par la Convention sont bien appliquées, écrira le soir à Paris : « Des hommes libres recevant la vie de la main des esclaves ! Cela n'est point républicain. Taisons ce fâcheux accident. Heureusement, tout cela s'oubliera. Les Brigands n'ont point de journaux. » Cela ne s'oubliera pas, la gratitude n'ayant pas encore déserté les cœurs. Dans quelques mois, des survivants de Saint-Florent paieront leur dette envers le général de Bonchamps en arrachant son épouse à l'échafaud, mais l'éternel mémorial de ce geste d'authentique pardon chrétien, vous le trouverez dans l'église où le héros a été enterré. Son mausolée, chef d'œuvre de la sculpture romantique, a été offert par le sculpteur David d'Angers, républicain convaincu, mais qui n'a jamais oublié que son père comptait parmi les prisonniers sauvés par l'ultime volonté d'un ennemi généreux.
1. Les Bleus sont là, le canon gronde, dites les gars avez-vous peur ?
Nous n'avons qu'une peur au monde, c'est d'offenser Notre Seigneur.
2. Vos corps seront jetés à l'onde, vos noms voués au déshonneur.
Nous n'avons qu'un honneur au monde, c'est l'honneur de Notre Seigneur.
3. Les Bleus chez vous, dansant la ronde, boiront le sang de votre cœur,
Nous n'avons qu'un espoir au monde, c'est le Cœur de Notre Seigneur.
4. Allez les gars, le canon gronde, partez les gars, soyez vainqueurs !
Nous n'avons qu'une gloire au monde, c'est la victoire du Seigneur.
Dans la nuit de Noël, toute proche, les anges ont chanté :
‘'Gloria in excelsis Deo et in terra pax hominibus bonae voluntatis.''
Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur terre, paix aux hommes de bonne volonté.
N'oublions pas la recommandation de Jacinthe à sa cousine Lucie au moment de partir pour Lisbonne : ‘' Dis à tout le monde …. Que l'on demande la paix au Cœur Immaculé de Marie, car C'EST A ELLE que Dieu l'a confiée ! ‘'
PAIX, AMOUR, JOIE
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Mon divin Cœur est si passionné d'amour
pour les hommes et pour toi .......
église Saint-Jean - Montauban - 82 - FR
pour les hommes et pour toi .......
église Saint-Jean - Montauban - 82 - FR
Le titre est le début de la déclaration faite par Notre Seigneur, il y a 350 ans ce jour, c'était le 27 décembre 1673, à sœur Marguerite Marie, au couvent de la visitation à Paray le Monial. Notre Seigneur renouvelle pour elle l'épisode du Jeudi Saint, lorsque Saint Jean était affectueusement penché sur la poitrine de son Maître. Il lui dit alors : « Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen »
I Les 2 missions confiées par Notre Seigneur à sœur Marguerite-Marie
La première était celle de répandre la dévotion à son Sacré-Cœur comme « un nouveau moyen », « un des derniers efforts », la « dernière invention... de son amour envers les hommes pécheurs », destinée à en sauver « plusieurs... beaucoup... un grand nombre ».
Sœur Marguerite-Marie reçoit de grandes lumières sur le Cœur de Jésus, plein d'amour pour les hommes et de tristesse pour ceux qui se perdent. Il demande qu'on l'honore « sous la figure de ce Cœur de chair », symbole de l'amour du Dieu-Homme pour l'humanité pécheresse, qui lui apparaît « comme dans un trône tout de feu et de flammes, plus brillant et plus rayonnant qu'un soleil et transparent comme un cristal. La plaie qu'il reçut sur la croix y paraissait visiblement. Il était environné d'une couronne d'épines qui signifiait les piqûres que nos péchés lui faisaient, et une croix au-dessus qui signifiait que, dès les premiers instants de son incarnation, c'est-à-dire dès lors que ce sacré Cœur fut formé, la croix y fut plantée ».
Le 16 juin 1675, s'est plaint à Sainte Marguerite Marie en des propos bien connus "Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes … et qui ne reçoit qu'ingratitude…. Mais ce qui m'est encore le plus sensible, c'est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi…"
La seconde fut énoncée le 17 juin 1689 et consistait à transmettre au roi Louis XIV le message suivant : « Fais savoir au fils aîné de mon Sacré-Cœur que, comme sa naissance sur terre a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance au Ciel par sa consécration à mon Cœur adorable qui veut triompher du sien. Mon Cœur veut régner dans son palais et, par son entremise, dans ceux de tous les grands de la terre. »
Le divin Maître demandait à Louis Dieudonné de peindre le Sacré-Cœur sur ses étendards, de lui élever une église pour qu'Il y reçoive les hommages du souverain lui-même et de toute sa cour, et d'obtenir du Pape une messe en son honneur. Dans le cadre des apparitions de Fatima, Notre Seigneur confirmera la bonne réception par le roi de ce message qu'il ne voulut pas exécuter. La sanction arriva 100 ans plus tard, jour pour jour, ce jour-là, Louis XVI perdit le pouvoir reçu par son sacre au profit d'une assemblée qui décréta un peu plus tard que "Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément."
II Les 2 demandes de Notre Dame à la petite Lucie dans le cadre des apparitions de Fatima
A Fatima, un scénario ressemblant à celui de Paray le Monial fut déployé le 13 juin 1917 avec les paroles de Notre Dame à l'attention de Lucie : "Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé". Puis suivit une immersion dans cette "lumière immense" avec la présentation du Cœur Immaculé de Marie… "Devant la paume de la main droite de Notre-Dame se trouvait un cœur, entouré d'épines qui semblaient s'y enfoncer. Nous avons compris que c'était le Cœur Immaculé de Marie, outragé par les péchés de l'humanité qui demandait réparation."
Ce fut ensuite l'apparition du 13 juillet avec la communication du secret en 3 parties, avec la double demande de la seconde partie.
La consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie ET la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis.
Suite à une communication de Notre Seigneur à Rianjo, sœur Lucie écrivit le 29 août 1931 à Mgr da Silva :
« Mon confesseur m'ordonne de faire part à votre Excellence de ce qui s'est passé, il y a peu de temps, entre notre bon Dieu et moi. Comme je demandais à Dieu la conversion de la Russie, de l'Espagne et du Portugal, il me sembla que sa Divine Majesté me dit :
« "Tu me consoles beaucoup en me demandant la conversion de ces pauvres nations. Demandes-la aussi à ma Mère en lui disant souvent : Doux Cœur de Marie, soyez le salut de la Russie, de l'Espagne et du Portugal, de l'Europe et du monde entier. Et, d'autres fois : Par votre pure et Immaculée Conception, ô Marie, obtenez-moi la conversion de la Russie, de l'Espagne, du Portugal, de l'Europe et du monde entier. Fais savoir à mes ministres, étant donné qu'ils suivent l'exemple du roi de France en retardant l'exécution de ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur. Jamais il ne sera trop tard pour recourir à Jésus et à Marie." »
Plus tard, elle écrira au Père Gonçalves, son confesseur : « Par le moyen d'une communication intime, Notre-Seigneur me dit, en se plaignant : "Ils n'ont pas voulu écouter ma demande !... Comme le roi de France, ils s'en repentiront, et ils le feront, mais ce sera tard. La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Le Saint-Père aura beaucoup à souffrir." »
III La difficulté pour sœur Lucie de mettre par écrit la fin du secret confié le 13 juillet 1917
Elle en rédigea les deux premières parties en 2 temps, d'abord dans son troisième mémoire terminé le 13 aout 1941, puis dans le quatrième mémoire terminé le 8 décembre 1941 ou elle rajouta cette phrase "Em Portugal se conservara semper o dogma da fé etc." ce qui lui fit dire en septembre 1943 qu'il n'était pas nécessaire de mettre par écrit la troisième partie car "en quelque sorte elle l'avait déjà dit". L'ordre écrit de Mgr Da Silva de rédiger sur papier cette dernière partie fut reçu vers le 15 octobre 1943, et la mit dans une grande perplexité. A plusieurs reprises depuis, elle s'était assise pour écrire, sans pouvoir le faire. Elle précisa le 24 décembre 1943 à don Garcia que ce phénomène n'était pas dû à des causes naturelles. Pourquoi sœur Lucie répugnait elle à mettre par écrit ce dernier point du secret ?
Proposition d'explication à cette difficulté : Sa timidité à critiquer la hiérarchie catholique.
Frère Michel de la Sainte Trinité, dans le début du tome III de son œuvre ‘'Toute la vérité sur Fatima ‘', nous montre un exemple ou sœur Lucie devait transmettre à l'évêque de Valladolid (Mgr Garcia y Garcia, ancien évêque de Tuy) le message que Notre Seigneur lui avait communiqué le jeudi soir 12 juin 1941, jour de la Fête-Dieu. "Dans ces heures de très grand recueillement, le Bon Dieu a l'habitude de se communiquer si intensément à ma pauvre âme, que je ne doute aucunement de sa réelle présence." Il lui précisa : "Fais savoir à l'archevêque de Valladolid que je désire ardemment que les évêques se réunissent en retraite pour s'arranger entre eux et déterminer, d'un commun accord, les moyens à employer pour la réforme du peuple chrétien et pour remédier au relâchement du clergé et d'une partie des religieux et religieuses. Le nombre de ceux qui me servent dans la pratique du sacrifice est très limité. J'ai besoin d'âme et de prêtre qui me servent en se sacrifiant pour moi et pour les hommes". Dans cette demande à sœur Lucie que Notre Seigneur veut transmettre à Mgr Garcia y Garcia, les cœurs qui sont consacrés à Notre Seigneur sont déficients et les évêques espagnols doivent trouver ensemble une solution.
Cette demande de Notre Seigneur pour l'Espagne ressemblait beaucoup à celle que le pape Saint Pie X avait adressée le 5 mai 1905 au cardinal Neto par le document "Solicito véhementer animo" ou suite a de récents scandales au grand séminaire de Lisbonne, il lui écrivait : "… Nous désirons que vous mettiez vos lumières en commun et que vous délibériez ensemble pour étudier les moyens les plus propres à atteindre le but poursuivi par tous…"
Sœur Lucie eut une première occasion, fin novembre 1942 de parler de cette demande du 12 juin 1941, en rencontrant Mgr Garcia y Garcia venu lui rendre visite, mais elle ne le fit pas. Le 17 janvier 1943 elle confia à Don Manuel Fereira "Malgré la grande opportunité de cette occasion pour le lui exposer, la timidité m'a fermé la bouche. Jusqu'à présent, je n'ai pas parlé de ce désir de Notre Seigneur de peur qu'on m'ordonne de le révéler". Pour finir elle mit par écrit cette demande le 28 février 1943, en y joignant d'autres précisions communiquées entre temps par Notre Seigneur, dont la dernière est une recommandation importante pour tous : "Le sacrifice qu'exige de chacun l'accomplissement de son propre devoir et l'observance de ma loi, voilà la pénitence que je demande et que j'exige maintenant".
En ce 24 décembre 1943, sœur Lucie révélait donc son impuissance à obéir à l'ordre écrit de son évêque, mais le 9 janvier 1944, (Elle avait attendu le dimanche suivant pour écrire cette lettre, ce temps de correspondance n'étant autorisé que le dimanche) elle lui écrivit : "J'ai écrit ce que vous m'avez demandé, Dieu a voulu m'éprouver un peu, finalement c'était bien cela sa volonté : (le texte) est cacheté dans une enveloppe et celle-ci est dans les cahiers".
Comme le confiera Mère Cunha Mattos, supérieure de sœur Lucie à Tuy, Notre Dame apparut à la voyante le 2 janvier 1944 dans l'infirmerie de Tuy et, précisa le chanoine Martins dos Reis, elle put écrire sans la moindre difficulté, se libérant en même temps de la grande perplexité dans laquelle la divergence des positions de Mgr da Silva et Mgr Garcia et Garcia l'avait plongée. (On peut penser que c'est à cette occasion que Notre Dame précisa à sœur Lucie que cet écrit pourrait être révélé en 1960 car à ce moment il "apparaitra plus clair")
Frère Michel de la Trinité fait le rapprochement avec l'entretien 4 mois plus tôt, entre Mgr da Silva, le chanoine Galamba et sœur Lucie "Oui, il serait dommage que sœur Lucie mourût sans avoir pu transmettre à l'Eglise le grand "Secret de Marie". C'est dans ce sens qu'elle répondit au chanoine Galamba. "Maintenant, si Mgr le veut, je puis vous le révéler".
Promesses faites par Notre-Seigneur Jésus-Christ
à sainte Marguerite-Marie en faveur des personnes dévouées à son Sacré-Cœur
1 – Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état.
2 – Je mettrai la paix dans leurs familles.
3 – Je les consolerai dans toutes leurs peines.
4 – Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.
5 – Je répandrai d'abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.
6 – Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l'océan infini de la miséricorde.
7 – Les âmes tièdes deviendront ferventes.
8 – Les âmes ferventes s'élèveront rapidement à une grande perfection.
9 – Je donnerai aux prêtres le don de toucher les cœurs les plus endurcis.
10 – Je bénirai les maisons où l'image de mon Cœur sera exposée et honorée.
11 – Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur et il n'en sera jamais effacé.
12 – Tous ceux qui communieront les premiers vendredis, neuf fois de suite, ne mourront pas dans ma disgrâce ni sans avoir reçu les Sacrements.
Seigneur jésus daignez-vous souvenir des promesses que dans l'infinie Miséricorde, de votre divin Cœur vous nous avez faites par Sainte Marguerite Marie, soyez le protecteur de notre vie, le soutien de notre faiblesse, le réparateur de toutes nos fautes, le supplément de toutes nos vertus et surtout notre asile assuré à l'heure de la mort.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘'Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant ....... ''
Sainte Geneviève ( Eglise saint Pierre de Chaillot : Paris XVI )
Sainte Geneviève ( Eglise saint Pierre de Chaillot : Paris XVI )
En ce 3 janvier, l'Eglise honore Sainte Geneviève patronne de Paris qui, par ses prières protégea Lutèce de l'invasion d'Attila et de ses armées. Elle encouragea les habitants à résister à l'invasion par ses paroles célèbres : « Que les hommes fuient, s'ils veulent, s'ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu'Il entendra nos supplications. »
Son attribut est un cierge allumé symbole de sa foi qui ne peut s'éteindre malgré le démon qui souffle sur la flamme et un bateau symbolisant l'ordre des marchands de l'eau commerçant sur la Seine.
Nous illustrerons quelques-uns des épisodes de sa vie avec le détail d'un vitrail en 4 médaillons de la cathédrale Saint Maclou de Pontoise
Partie supérieure à gauche : Geneviève reçoit la médaille des mains de Saint Germain.
Cet épisode eut lieu alors que Geneviève avait 6 ans. Dieu fit connaitre à saint Germain d'Auxerre et saint Leu évêque de Troie, tous deux de passage à Nanterre, sa ville natale, les vertus de cette fillette qui servirait de modèle à un grand nombre de vierges. Un ange remit à l'évêque une médaille marquée d'une croix et saint Germain la lui remit au cou lui demandant de ne jamais porter d'autre ornement de vanité.
Partie inférieure gauche : Geneviève conduit ses moutons
Elle était en permanence en prière. Les brebis lui prêchaient la modestie, la douceur et la simplicité.
Partie inférieure droite : Geneviève arrive par la Seine pour se procurer du blé pour les parisiens.
Après le contournement de la ville par Attila ; une grande famine se produisit et Geneviève organisa une tournée d'où elle revint avec onze bateaux chargés de blé.
Partie supérieure droite : Geneviève nourrit les pauvres.
Avec le blé rapporté, elle organisa la cuisson de pains qu'elle distribuait aux pauvres. Ces pains se multipliaient au fur et à mesure de la distribution.
Beaucoup de miracles sont attribués à la sainte qui mourut à plus de 80 ans. Le livre en 12 volumes de près de 600 pages chacun, "La fleur des saints" du révérent Père Ribadénéiria, livre dont se servait le curé d'Ars pour préparer ses sermons, (et qu'il annotait), comporte plusieurs pages de description de ses miracles. Et l'auteur conclue les pages consacrées à cette sainte en disant "Toute la France, et principalement Paris, implore son aide en temps de guerre, le peste, et dans les affaires d'importance, et ressent très souvent l'effet de ces divines faveurs."
En région parisienne, dans le cadre de "La France prie : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] un des points de prière du chapelet à Versailles, chaque mercredi à 18 heures, se situe sous une statue de sainte Geneviève au 2 rue de l'école des postes, comme le montre la photo ci-dessous.
II Vendredi 5 janvier Premier vendredi du mois
L'Eglise nous rappelle dans la collecte de la messe célébrée ce jour, ce devoir de réparation de nos péchés. "Dieu qui nous prodiguez avec miséricorde, dans le cœur de votre Fils, blessé par nos péchés, des trésors infinis de charité, faites qu'en lui rendant le fervent hommage de notre amour, nous lui offrions aussi nos devoirs de juste réparation…."
En communiant ce premier vendredi du mois et de l'année civile, nous demanderons au Sacré-Cœur de rendre ferventes les âmes tièdes.
III 6 janvier Fête de l'épiphanie
Aux premières vêpres, l'Eglise nous présente le texte suivant : "En voyant l'étoile, les mages se dirent entre eux : Voilà le signe du grand Roi ! Partons à sa recherche ! Nous lui offrirons des présents : de l'or, de l'encens, de la myrrhe."
A la vue de l'étoile ils éprouvèrent une très grande joie nous dit l'évangile du jour à propos des mages venus d'Orient et qui avaient vu l'étoile annonçant la naissance du roi des Juifs ; cette étoile avait disparu pendant qu'ils s'entretenaient avec Hérode. Imitons aussi ces rois mages qui "entrèrent dans la maison, virent l'enfant avec Marie, sa Mère, et se prosternant l'adorèrent". L'enfant avec Marie sont inséparables. Imitons aussi les rois mages, imitons l'ange de Fatima, faisons aussi comme nous dit l'Eglise à ce passage de l'évangile : fléchissons le genou en signe d'adoration et d'humilité devant Jésus Christ présent réellement dans l'hostie, avec son Corps, son Sang, son Ame et sa Divinité comme l'a rappelé l'ange à sa dernière apparition à Fatima.
Les rois de l'époque étaient les hommes les plus puissants. Avec la venue de Jésus qui institua les prêtres, saint jean Chrysostome a pu dire :"Prêtres du Seigneur, tout ce qu'il y a de plus grand, parmi les hommes m'apparaît dépouillé de toute gloire, lorsque je considère celle que vous avez reçue. Votre ministère, à la vérité, s'opère parmi les hommes ; mais il prend rang parmi les célestes hiérarchies, c'est le paraclet qui est l'auteur des mystères que vous accomplissez ; vous êtes plus grands que le prophète Elie ; vous portez dans vos mains, non pas le feu, mais l'Esprit-Saint, le priant de répandre ses grâces sur tous les fidèles. - Nul doute, ajoute-t-il, ‘'prêtres du Seigneur, que vous ne soyez plus grands que les rois'' Le roi commande à des sujets, vous commandez à Dieu.''
IV Samedi 6 janvier Premier samedi du mois.
Le 31 mars 1929, sœur Lucie écrit au Père Aparicio : "Votre révérence n'imagine pas combien est grande mon allégresse de penser à la consolation que vont recevoir par cette aimable dévotion (des cinq premiers samedi) les saints Cœurs de Jésus et de Marie, et au très grand nombre d'âmes qui vont se sauver par le moyen de cette aimable dévotion.
Je dis qui vont se sauver parce que notre bon Dieu, dans son infinie miséricorde, m'a demandé il y a encore peu de temps, de chercher, par mes prières et mes sacrifices, à faire réparation de préférence envers le Cœur Immaculé de Marie et d'implorer le pardon de la miséricorde en faveur des âmes qui blasphèment contre elle parce que, à ces âmes-là, la divine miséricorde ne pardonne pas sans réparation."
Du haut de la croix, Notre Seigneur avait dit "Voici votre Mère" ; c'était une des plus belles preuves de son amour pour nous ; Mais il veut que nous la respections, que nous l'aimions. Il ne peut supporter que ses enfants l'outragent sous ses yeux Il ne peut pardonner de tels péchés sans une réparation ! Ce que Notre Dame confiera le 13 juin 1929 à sœur Lucie : "Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation".
En 1944, notre Seigneur ajoutait : "Je désire très ardemment la propagation du culte et de la dévotion au Cœur Immaculée de Marie, parce que ce Cœur est l'aimant qui attire les âmes à moi, le foyer qui irradie sur la terre les rayons de ma lumière et de mon amour, la source intarissable qui fait jaillir sur la terre, l'eau vive de ma miséricorde."
Partageons l'allégresse de sœur Lucie en pensant au grand nombre d'âmes qui "vont se sauver par le moyen de cette aimable dévotion", dévotion que Notre Dame avait communiquée, le 10 décembre 1925 comme annoncé le 13 juillet 1917.
"Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que, tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi se confesseront, recevront la sainte communion, réciteront le chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du rosaire en esprit de réparation (à mon Cœur Immaculé), je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme."
Alors continuons, ou commençons, ou recommençons, ou offrons pour une âme en grand danger de se perdre, cette dévotion réparatrice. Que l'année est courte : nous ne pouvons offrir qu'un peu plus de 2 fois les fruits de cette dévotion. Ne ratons pas la première occasion de cette année calendaire !
Ce samedi, nous réparerons les blasphèmes contre la Maternité divine de Marie et le refus de la reconnaître comme Mère des hommes.
V Il est prévu qu'en 2024, la France inscrive dans la constitution le droit de tuer les enfants dans le sein de leur mère.
Le 12 décembre dernier, jour ou l'Eglise fête Notre Dame de Guadalupe, enceinte de Notre Seigneur, le gouvernement a présenté en Conseil des ministres un projet de loi constitutionnel relatif à la liberté, au droit, de recourir à l'interruption volontaire de grossesse. Il est prévu qu'il soit débattu à partir du 24 janvier à l'Assemblée Nationale.
L'adoption de ce texte ferait de la France l'un des premiers pays au monde et le premier en Europe à inscrire dans sa Constitution la liberté de recourir à l'IVG.
Préparons-nous à réparer et à demander à nos autorités religieuses de réparer officiellement, l'offense que fera à Dieu une telle disposition en France. Notre pays est consacré à Notre Dame par le vœu de Louis XVI. Conformément à la demande de Notre Seigneur à Paray le Monial, une basilique est consacrée à son Sacré-Cœur.
Souvenons-nous des récents événements ou Dieu nous a manifesté son mécontentement de blasphèmes ou de lois précédant ces manifestations observables par tous.
1) : Tout près de nous, l'incendie de Notre Dame du 15 avril 2019, a été précédé, 33 jours auparavant, par l'affichage dans un grand nombre de kiosques à Paris d'une image blasphématoire de Notre Seigneur en croix, première page d'un hebdomadaire satirique daté du 13 mars 2019. A ce blasphème public, il n'y a pas eu de réparation publique.
2) : Il y a 24 ans, les 2 tempêtes successives, ''Lothar'' des 25 et 26 décembre 1999, puis ''Martin'' des 27 et 28 décembre 1999 faisaient près d'une centaine de morts en France. Qui se souvient de la loi promulguée en France le 15 novembre 1999 légalisant l'union de personnes de même sexe sous le nom de ‘' Pacte civil de solidarité ‘' ou PACS, précédant de peu le ‘'mariage pour tous'' du 17 mai 2013 ?
3) : Il y a 121 ans, l'éruption de la Montagne Pelée à la Martinique fit 40 000 morts. C'était le 8 mai 1902 au matin, le jeudi de l'ascension. Un journal parisien du 5 septembre 1902 intitulant son article "Le christ au Volcan" décrivit la profanation qui eut lieu dans la ville le Vendredi saint 28 mars 1902 : Un simulacre de chemin de croix fut organisé par une troupe avinée qui, montant sur le volcan, en 14 arrêts blasphématoires, simulant l'office de la cathédrale ce jour si particulier, précipitèrent au fond d'un gouffre du sommet, un grand christ en bois qu'ils avaient emporté avec eux, le traînant au bout d'une corde, précisera un peu plus tard sœur Mélanie de la croix qui eut une vision des événements. Le 16 mai suivant, puis le 22 mai, l'abbé Combe qui s'entretenait avec Mélanie, l'entendit préciser que les profanateurs n'étaient pas très nombreux, qu'une douzaine d'enfants suivaient et on les a laissé faire ; et de poursuivre : '' Autrefois le pouvoir civile condamnait les profanateurs (C'était avant la séparation de l'Eglise et de l'état) ; A la Martinique, la profanation a été publique, on a laissé faire ; des enfants suivaient ; Entre le Vendredi saint et le jeudi de l'Ascension, a-t-on entendu dire qu'aient été faites des prières de réparation ou que le clergé ait organisé des processions, des pénitences publiques qui auraient désarmé la colère de Dieu ?
Voila les propos d'une personne à qui Notre Dame s'est adressée. Oui, Dieu pardonne, mais il faut le Lui demander au même "niveau" que l'offense qu'Il a reçue.
Pour ce prochain blasphème national et publique, essayons de convaincre nos responsables religieux qu'il faudra organiser une réparation nationale et publique pour "désarmer la colère de Dieu", avant qu'elle ne se manifeste. Tuer un enfant dans le sein de sa mère, c'est bien plus qu'une atteinte à la dignité humaine, c'est une offense à Dieu.
On ne se moque pas de Dieu
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
...Car Elle est votre Mère du Bon Conseil.
Notre Dame du Bon Conseil
En ce 26 avril, l'Eglise fête Notre Dame du Bon Conseil et elle conclue la recommandation qu'elle nous fait par la prière qui se termine par les mots qui nous ont servi de titre à cette publication.
Allez vers votre Mère Céleste avec la confiance et l'abandon d'un enfant. Recommandez-vous à ses conseils prudents, car Elle est votre Mère du Bon Conseil.
Notre Dame du Bon Conseil est une image miraculeuse qui apparut soudainement à Genazzano, une ville près de Rome, le jour de la St-Marc, le 25 avril 1467, dans la vieille église de Sainte-Marie, confiée aux soins des Augustiniens depuis 1356. L'image de Notre-Dame, tout d'abord appelée « La Madonna del Paradiso », à présent mieux connue sous le nom de « Madonna del Buon Consiglio ».
Des pèlerins qui avaient connu un sanctuaire de la Vierge situé à Scutari, en Albanie, reconnurent la fresque et racontèrent qu'elle avait disparu de l'église où elle était vénérée, ce qui fut effectivement constaté un peu plus tard, et un espace vide de la dimension exacte de l'image était toujours visible dans l'église albanienne. Toute l'Italie est venue voir l'image sainte ; les villes et villages se rendirent en pèlerinage. De nombreux évènements merveilleux se produisirent, de nombreuses faveurs ont été accordées…
1) La très belle image de Marie apparut sur le mur sans intervention humaine.
2) Le nombre de guérisons était si considérable qu'un notaire fut nommé pour établir un registre des cas les plus importants
3) La peinture est réalisée sur une fine couche de porcelaine ou de plâtre de l'épaisseur d'une coquille d'œuf n'aurait pas pu être retirée de son milieu d'origine par voie humaine.
4) La fine couche de porcelaine ou de plâtre se tient à la verticale sans support d'aucune sorte et il a été vérifié qu'on pouvait passe un fil entre l'image et sans rencontrer de résistance. Depuis plus de 500 ans, cette image est suspendue dans les airs par elle-même.
5) Un nombre innombrable de miracles a été attribué à la pieuse intercession de Notre-Dame du Bon Conseil
Le pape Innocent XI fit couronner solennellement l'image sainte.
Léon XIII érigea le sanctuaire au rang de basilique et ajouta l'invocation « Mater Boni Consilii (Mère du Bon Conseil) » aux litanies de la Sainte Vierge. (Entre les invocations ‘' Mère admirable'' et ‘'Mère du Créateur'' )
I Mercredi Ier Mai : Début du mois de Marie : Fête de St Joseph artisan
Cette fête a été instaurée par le pape Pie XII lors d'un discours qu'il prononça le Ier Mai 1955 devant la foule réunie sur la place saint Pierre, à l'adresse des Associations Catholiques des Travailleurs Italiens (A.C.T.I.) à l'occasion du dixième anniversaire de leur création. Il rappela l'importance de la formation doctrinale dans le passage que nous citons ci-dessous.
« Dès l'origine, Nous avons mis vos associations, sous le puissant patronage de saint Joseph. Il ne pourrait en effet y avoir de meilleur protecteur pour vous aider à faire pénétrer dans votre vie l'esprit de l'Évangile. Cet esprit, en effet, Nous le disions alors, se répand en vous et chez tous les hommes du Cœur même de l'Homme-Dieu, Sauveur du monde, mais il est certain aussi qu'aucun travailleur n'en fut jamais aussi parfaitement pénétré que le père putatif de Jésus, qui vécut avec Lui dans l'intimité et la communauté les plus étroites de la famille et du travail. Aussi si vous voulez être proches de Jésus, nous vous répétons encore aujourd'hui : Ite ad Joseph : Allez à Joseph ! (Gen. XLI, 55).
« Les A.C.T.I. doivent donc faire sentir la présence du Christ à leurs propres membres, à leurs familles et à tous ceux qui vivent dans le monde du travail. N'oubliez jamais que votre premier souci est de conserver et d'accroître la vie chrétienne chez le travailleur. Dans ce but, il ne suffit pas que vous accomplissiez vos devoirs religieux et que vous entraîniez à y satisfaire ; il faut aussi que vous approfondissiez votre connaissance de la doctrine de la Foi et que vous compreniez sans cesse mieux ce que comporte l'ordre moral du monde, établi par Dieu, enseigné et interprété par l'Église, en ce qui concerne les droits et les devoirs du travailleur d'aujourd'hui.
A cette occasion, il déclara : « Nous avons le plaisir de vous annoncer notre détermination d'instituer la fête liturgique de Saint Joseph Artisan, en la fixant précisément au premier mai. »
Bien avant cette date, tout porte à croire que c'est saint Joseph lui-même qui réalisa cet escalier à Santa Fe, image et texte explicatif avec le lien
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
https: // joseph . mariedenazareth . com/a-decouvrir/1878-lescalier-miraculeux-de-saint-joseph-a-santa-fe
II Vendredi 3 mai : premier vendredi du mois
En ce premier vendredi du mois de Marie, pensons à la finalité ultime des apparitions de Fatima dont nous célébrerons l'anniversaire de la première apparition dans 10 jours : ‘'Faire en sorte que mon Eglise place à côté de la dévotion à mon Sacré-Cœur, la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.'' Notre Seigneur a voulu que le premier vendredi de chaque mois soit consacré à honorer son Cœur Sacré, en souvenir du jour ou, conformément à ce que les écritures inspirées directement ont annoncé, et que l'évangile rappelle à la messe de ce jour particulier : ‘'Ils regarderont vers celui qu'ils auront transpercé''.
III Samedi 4 mai : premier samedi du mois
Souvenons-nous de la grande journée de réparation organisée par l'association ‘' Salve Corda'' le samedi 6 avril dernier. Voici les propos qu'elle tenait récemment pour encourager ceux qui avaient réparé l'offense de la France à poursuivre cette réparation :
Chers amis,
Nous avons été plusieurs milliers, répartis dans toute la France, à réaliser la réparation du 1er samedi du mois pour l'avortement dans la constitution. Cela s'est fait dans la discrétion, dans la profondeur du cœur de chacun de nous, loin des media et de l'orgueil du monde. Ce sont des personnes parfois seules, malades qui ont accompli dans une humilité totale cette réparation.
Comme nous le montre le passage de la pauvre veuve de l'Evangile, une petite armée des humbles qui se lève a une immense valeur aux yeux de Dieu. Il est probable que jamais en France un tel nombre de 1ers samedis du mois aient été réalisés le même jour. Que les Cœurs de Jésus et Marie reçoivent cette réparation et gardent un regard miséricordieux sur la France.
Mais le combat continue. Beaucoup d'entre vous ont souhaité poursuivre les 1ers samedis du mois, conformément à la demande de Fatima, car Notre Dame a attaché à cette pratique régulière le salut du monde :
« De la pratique de cette dévotion, unie à la consécration au Cœur Immaculé de Marie [de la Russie], dépendent pour le monde la paix ou la guerre. (…)
« Cela signifie que Dieu veut que ce soit cette dévotion et non une autre. » Sœur Lucie, mars 1939
Alors si nous voulons réaliser la volonté divine vis-à-vis de Notre Dame, volonté que nous demandons dans le ‘' Notre Père'', essayons de pratiquer chaque premier samedi du mois cette dévotion réparatrice imaginée par l'Enfant Jésus Lui-même. En esprit de réparation, ce samedi particulier, communions, récitons le chapelet, méditons 15 minutes sur les mystères du rosaire, en n'oubliant pas de nous confesser, si possible 8 jours avant ou 8 jours après.
Ce 4 mai, nous réparerons les blasphèmes contre sa virginité !
IV 8 mai : Fête de Notre Dame Médiatrice
C'est le 12 janvier 1921 que Rome définit la messe de Marie Médiatrice. D'abord concédée, au 31 mai, à la Belgique et à tous les diocèses qui en feraient la demande, cette messe fait partie du Propre à certains lieux du missel 1962, à la date du 8 mai.
En 1830, en demandant à sœur Catherine Labourée de faire graver la médaille miraculeuse, Notre Dame lui expliquait que certaines des bagues qu'Elle portait aux doigts n'émettaient pas de rayons, ce qui correspondait à des grâces qu'on oubliait de lui demander. Habile procédé utilisé par Notre Dame pour montrer son aptitude à distribuer des grâces ‘' à la demande'', grâces obtenues par sa présence au pied de la croix. Cette doctrine de Marie Médiatrice des grâces est très ancienne, car déjà saint Grégoire de Naziance, au IVieme siècle s'adressait à la Mère de Dieu en lui disant : ‘' Car on sait que la grâce divine nous vient par votre intermédiaire ''
Plus près de nous, le pape saint Pie X dans l'encyclique du 2 février 1904, "Ad diem illum" portant sur la médiation universelle de Marie, précisait : « Parce que Marie l'emporte sur tous en sainteté et en union avec Jésus-Christ et qu'Elle a été associée par Jésus-Christ à l'œuvre de la Rédemption, Elle nous mérite de congruo (c'est-à-dire en charité) à, comme disent les théologiens, ce que Jésus-Christ nous a mérité de condigno (c'est-à-dire en stricte justice), et Elle est le ministre suprême de la dispensation des grâces ».
Un auteur moderne faisait remarquer qu'en l'espace d'un siècle, les papes Pie IX et Pie XII avaient défini deux grands dogmes mariaux ; l'Immaculée conception (1854) et l'Assomption (1950) … Un troisième dogme était vivement attendu par le monde catholique, celui de ‘'Marie Médiatrice de toutes grâces'', puisque cette demande avait été formulée par trois cents évêques au moment du dernier concile. Le schéma "Lumen Gentium'' comporte effectivement le mot "Médiatrice'' dans son chapitre 8.
V Nouvelles du pèlerinage ‘' Fatima-Russie''
Samedi 20 Avril a eu lieu le départ de la quatrième et dernière étape du pèlerinage qui conduit à pied une statue de Notre Dame de Fatima depuis son sanctuaire jusqu'à Moscou. Ce départ fait suite à 2 jours d'approche en voiture depuis la France, puis une autre journée en voiture pour récupérer la statue en ‘' hivernage'' près d'Oskarshamn en Suède. Le journal de bord de cette première journée précise : "Toute la journée nous avons parcouru la forêt suédoise, résineux et boulots à perte de vue. Tout est parsemé de lacs et de ruisseaux, l'eau est partout. Il fait tout de même entre 1°et 4°... c'est pas bien chaud, mais suffisant pour bien marcher. Nous avons rencontré peu de personnes et quelques maisons éparses, éloignées de tout.
Mais les médailles (Miraculeuses) que nous avons distribuées ont été appréciées, au point que nous avons reçu une bouteille de Gin en remerciement, car c'est la 1ere fois qu'ils voyaient des pèlerins !"
Ci dessous à droite, un pèlerin/porteur lors de l'étape 2023.
(Prière du pape Pie XII : 11 mars 1958)
Ô glorieux Patriarche saint Joseph, humble et juste artisan de Nazareth, qui avez donné à tous les Chrétiens, mais spécialement à nous, l'exemple d'une vie parfaite dans le travail assidu et dans une admirable union avec Marie et Jésus, aidez-nous dans notre tâche quotidienne, afin que nous aussi, artisans catholiques, nous puissions trouver en celle-ci le moyen efficace de glorifier le Seigneur, de nous sanctifier et d'être utiles à la société où nous vivons, tous idéaux suprêmes de notre activité.
Obtenez-nous du Seigneur, ô Protecteur bien-aimé, humilité et simplicité de cœur, amour pour le travail et bienveillance pour ceux qui y sont nos compagnons, conformité à la volonté divine dans les souffrances inévitables de cette vie et joie en les supportant, conscience de notre mission sociale spécifique et sens de notre responsabilité, esprit de discipline et de prière, docilité et respect envers les supérieurs, fraternité envers nos égaux, charité et indulgence pour ceux qui dépendent de nous.
Soyez avec nous dans les moments de réussite, quand tout nous invite à goûter honnêtement les fruits de nos fatigues ; mais soutenez-nous dans les heures tristes, lorsque le Ciel semble se fermer pour nous et les instruments du travail se rebeller eux-mêmes entre nos mains.
Faites qu'à votre exemple, nous tenions les yeux fixés sur notre Mère Marie, votre très douce épouse, qui filait silencieusement dans un coin de votre modeste atelier, laissant glisser sur ses lèvres le sourire le plus suave ; que nous n'éloignions pas notre regard de Jésus qui s'affairait avec vous à votre établi de menuisier ; ainsi pourrons-nous mener sur terre une vie paisible et sainte, prélude de celle éternellement heureuse qui nous attend dans le Ciel, pour tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il !
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Que m'arrivera-t-il aujourd'hui… ?
Mosaïque de la basilique du Sacré-Cœur : Serment de Louis XVI du 10 février 1790 à Notre-Dame. Madame Elisabeth, sœur du roi est la dernière personne à droite. Pour marquer l'anniversaire de sa mort, nous lui consacrons cette publication.
Il y a 230 ans ce jour, Madame Elisabeth, sœur du roi Louis XVI, mourrait sur l'échafaud. Dans la prison du Temple elle récitait chaque jour l'acte d'abandon qui commence par la phrase qui a servi de titre à cette publication et que nous donnons en entier ci-dessous :
« Que m'arrivera-t-il aujourd'hui, Ô mon Dieu, je l'ignore. Tout ce que je sais, c'est qu'il ne m'arrivera rien que Vous ne l'ayez prévu de toute éternité. Cela me suffit. J'adore Vos Desseins éternels, je m'y soumets de tout mon cœur pour l'amour de Vous. Je veux tout, j'accepte tout, je Vous fais un sacrifice de tout et j'unis ce sacrifice à Celui de mon Divin Sauveur. Je Vous demande, en Son Nom et par Ses mérites infinis, la patience dans mes peines et la parfaite soumission qui Vous est due pour tout ce que Vous voulez et permettrez. Ainsi soit-il. ».
Madame Elisabeth couronna sa courte vie en préparant à la mort les 23 autres personnes que le tribunal révolutionnaire, ce 10 mai 1794 condamna à paraitre avec elle devant Dieu.
Nous rappellerons le début de sa vie et insisterons sur sa dernière journée en ce bas monde
I Début de sa vie
Dernière petite fille du roi Louis XV, orpheline à 3 ans, elle avait prié avec sa sœur ainée Clotilde pour le salut de son grand père, pécheur publique, et avait entendu les paroles réconfortantes de Mgr de la Roche-Aymon, évêque de Versailles, venu donner les derniers sacrements au roi, annonçant le repentir publique de son aïeul, peu avant sa mort. Pour un pécheur public, l’Église n'assure le salut que s'il y a réparation publique, ce qui fut fait par l'annonce de l'évêque quittant la chambre du roi et disant en son nom qu'il "se repentait de ses péchés et que s'il avait scandalisé son peuple, il en était bien fâché…"
Quelques jours plus tard, le 11 juin 1774, Élisabeth âgée de 10 ans assista à la cérémonie du couronnement de son frère ainé à Reims et n'oubliera jamais le sens surnaturel qui venait de lui être conféré, comme Jeanne d'Arc l'avait rappelé lors de la cérémonie de ‘'la triple donation''. L'année suivante le 13 août elle fit sa première communion à laquelle elle se prépara avec grand soin, à la chapelle du château. Elle conservera cette foi et, tant qu'elle le pourra, assistera à la messe tous les jours. Une semaine plus tard, elle se retrouvera bientôt seule ‘'fille royale'' à la cour, avec le départ pour la Savoie et le mariage de sa sœur ainée Clotilde.
Elle vivait dans un milieu déchristianisé, moqueur et irrévérencieux et répondait à ceux qui s'étonnaient de son célibat : "Je ne puis épouser que le fils d'un roi et le fils d'un roi doit régner sur les États de son père (…) je ne serais plus française et je ne veux pas cesser de l'être. Mieux vaut rester ici au pied du trône de mon frère, que de monter sur un autre." Ses lectures à Versailles puis chez elle, écartaient les œuvres choisies par un membre renommé de l'académie française que la reine lui avait donné comme secrétaire ordinaire, œuvres fortement orientées à la gloire des Lumières.
L'été 1783, fut exceptionnellement chaud, et l'hiver qui suivit terriblement froid, puisqu'il gela à moins 20 degrés pendant plusieurs semaines de suite. Élisabeth qui venait de recevoir de son frère le domaine de Montreuil put soulager ainsi sur place, un grand nombre d'indigent autour d'elle. Elle avait alors 18 ans et devait dormir tous les soirs dans ses anciens appartements, son autonomie ne serait complète qu'à sa majorité à 25 ans, le 3 mai 1789. Le futur Louis XVII naquit le 27 mars 1785 et l'année suivant vint au monde une petite sœur Sophie qui ne vécut qu'un an. C'est à ce moment que la santé du dauphin commença à décliner ; il mourra un mois après la première réunion des états généraux. Sur le plan politique c'est le début des ennuis sérieux pour Louis XVI avec les conséquences économiques dues au soutien à la guerre d'indépendance en Amérique : Des réformes fiscales étaient indispensables et urgentes ; la mort de celui qui aurait pu les mener à bien, Vergenne et les tergiversations de Louis XVI sur son successeur Calonne conduisirent le roi à convoquer les états généraux. Il apparut vite que le "Tiers voulait rogner le pouvoir du roi'' ; Le 17 juin 1789 les députés du tiers état, renforcés par quelques prêtres représentant le clergé, se proclament « Assemblée nationale ». C'était 100 ans jour pour jour après la demande faite par Notre Seigneur à Louis XIV ou le Cœur de Jésus avait précisé au roi "Il veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé sur ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis en abattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes pour les rendre triomphantes de tous les ennemis de l'Église."
II Le 10 mai 1794.
La veille, elle avait été conduite de la prison du Temple ou elle était gardée avec sa nièce Marie-Thérèse, (‘' Madame Royale''), à la Conciergerie. En la quittant, elle lui avait dit : "Sois courageuse. Espère toujours en Dieu. Ne manque jamais aux dernières recommandations de tes parents." Elle avait subi, seule, un premier et long interrogatoire de Fouquier-Tainville.
Le lendemain, c'est Dumas qui préside le tribunal et Élisabeth se retrouve accusée avec une vingtaine de personnes. Le ton de l'accusation est donné d'entrée de jeu : "C'est à la famille Capet que le peuple français doit tous les malheurs sous les poids desquels il a gémit pendant des siècles … Élisabeth a partagé tous ces crimes……"
Son avocat commis d'office, maître Chauveau- Lagarde, improvise sans note une plaidoirie qui aurait pu lui couter la vie en rendant devant le tribunal révolutionnaire ce témoignage qui se termine par " …. Au lieu d'une défense, je n'ai à prononcer qu'une apologie, mais dans l'impossibilité d'en trouver une qui soit digne d'elle, il ne me reste plus qu'une seule observation à faire. C'est que la citoyenne qui a été, à la cour de France, le plus parfait modèle de toutes les vertus, ne peux pas être l'ennemi des Français.'' "Vous corrompez la morale publique" lui répliquera le président.
La séance durera un peu plus de 3 heures et les 15 jurés condamneront tous les présents à la guillotine. Élisabeth demanda l'assistance d'un prêtre et Fouquier-Tinville répliquera : "Allons, elle peut bien mourir sans la bénédiction d'un capucin" . Élisabeth demanda de quoi écrire à sa belle-sœur, Marie Antoinette. Me de Crussol d'Ambroise lui répondit : ‘' Madame, je vois que vous ignorez que Sa Majesté la Reine a subi le sort que nous allons subir à notre tour.'' C'était 7 mois auparavant, ce qui en dit long sur l'isolement des prisonniers à la tour du Temple.
Me de Sérilly, enceinte, veut rejoindre son mari guillotiné peu avant. Elle la persuadera de garder l'enfant que Dieu lui a fait la grâce de porter en elle et qui continuera l'homme qu'elle pleure. Sa déclaration de grossesse la sauvera momentanément et l'exécution de Robespierre, définitivement.
Mme de Montmorin accepte sa mort, mais pas celle de son fils. Élisabeth lui dit "Comment madame ? Vous qui aimez tant votre fils… Vous allez tout à l'heure trouver les félicités du Ciel et vous voulez qu'il demeure seul sur cette terre où il n'y a aujourd'hui que tourments et douleur ?" L'effet est immédiat !
Élisabeth a la certitude que pour le pire des pêcheurs, le plus grand des coupables, il faut trouver assez de courage pour se jeter, repentant, dans la fournaise d'amour du cœur du Christ qui consumera ses fautes. Cette certitude il ne lui reste quelques minutes pour la faire partager au bon catholique que leur dévotion craintive fait trembler à la pensée du Jugement, aux tièdes, aux philosophes, aux athées. Elle n'a peut-être vécu que pour se trouver là, près de ces gens, au moment crucial, et entraîner avec elle ces âmes qui lui sont données à l'heure de la mort. Le gardien Geoffroy rapporte ses propos : "Voyez-vous, mes chers amis, il faut nous réjouir. On n'exige même pas de nous, comme des anciens martyrs, le sacrifice de nos croyances. On ne nous demande que l'abandon de notre misérable vie. Faisons avec résignation ce faible sacrifice à Dieu."
Dans la bousculade qui accompagne l'arrivée du bourreau Sanson et de ses aides quelqu'un s'approche d'Élisabeth et lui glisse trois mots à l'oreille : Quand la charrette sortira de la cour de la Conciergerie, qu'elle tourne les yeux vers les mansardes de l'immeuble en face de de la prison. Il y aura un prêtre à la fenêtre qui donnera l'absolution "in articulo mortis". Ce prêtre est l'un des aumôniers de la guillotine dont la princesse ignorait ce matin encore l'existence. C'est l'abbé Samburcy qui s'expose sans compter pour le salut des âmes. Au risque de sa vie cet "ouvrier tourneur" de la république a tenu à faire prévenir la princesse, lui apportant la plus précieuse des consolations.
Parmi les objets confisqués dans les poches de la robe blanche d’Élisabeth, on trouvera une médaille représentant l'Immaculée Conception que le greffier inscrira comme la médaille de la "Ci-devant vierge". Comme le notera Me de Sérily, Sanson, qui aime de moins en moins son métier, fixera sur la tête de chacune des femmes un foulard blanc pour leur épargner la honte de se montrer tondues. Pendant le trajet, Élisabeth perdra son foulard et toutes ses autres se débarrasseront du leur pour ne pas rester couvertes devant la princesse.
Élisabeth a prévenu ses compagnes et les mains liées derrière le dos, vers 16 heures, au sortir de la Conciergerie, elles s'inclinent profondément pour recevoir l'absolution de l'abbé qu'elles ont vu en face à la fenêtre du dernier étage.
Durant le trajet de près d'une heure tente, Élisabeth soutiendra ses compagnes affligées par les cris de plus en plus forts de la foule. On arrive au pied de la guillotine. Une fois les condamnés sur le banc, elle rappelle : "Nous allons tous, dans quelques minutes, nous retrouver au Ciel" . Mme de Crussol d'Amboise appelée la première, esquisse une révérence et demande à embrasser la princesse qui lui répond "Très volontiers madame, et de tout mon cœur" . Les dames l'imiteront, les hommes s'inclineront très bas et à tous elle dira : "Courage ! Et foi en la miséricorde de Dieu.". Elle a entamé la récitation à haute voix du "De profondis" repris par ses compagnons. A chaque fois que le couperet s'abat, un roulement de tambour donne le signal et on hurle "Vive la république". Pour Élisabeth, appelée la dernière, c'est dans le silence que le couperet tombe. Le capitaine Macé qui commande le détachement s'est évanoui reconnaissant celle qu'il avait servie aux Tuileries et au Temple.
Mme de Gentils assurera plusieurs années plus tard qu'un parfum de rose s'était répandu à ce moment sur toute la place.
De profondis clamavi ad te, Domine. Domine, exaudi vocem mean
Du fond de l'abîme j'ai crié vers vous, Seigneur. Seigneur, écoutez ma voix...
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Un si auguste sacrement, adorons le, prosternés.
L'ange du Portugal donne la communion aux 3 enfants de Fatima agenouillés.
L'ange du Portugal donne la communion aux 3 enfants de Fatima agenouillés.
Dans plusieurs pays d'Europe, ce jour est grand car il honore Notre Seigneur dans le Saint Sacrement. Le jeudi qui suit le dimanche de la Sainte Trinité, L’Église célèbre la Fête-Dieu.
Le titre est la dernière partie de l'Hymne des vêpres de ce jour : ‘'Un si auguste sacrement, adorons le prosterné. ‘' Cet Hymne commence par ces mots : ‘' Pange lingua gloriosi…..Chante ô ma langue le mystère de ce corps très glorieux ainsi que du précieux sang……
C'est saint Thomas d'Aquin qui composa la messe de cette fête dont la prière ‘' Séquence'' qui commence par ces mots ‘' Lauda Sion Salvatorem ……'' est un rappel de la doctrine catholique relative à l'Eucharistie.
* - La consécration du pain est du vin est un sacrifice sauveur.
* - Le christ est présent tout entier sous chaque espèce.
* - Chaque fragment contient tout autant que le tout.
Lucie nous raconte comment l'ange du Portugal en apparaissant pour la troisième fois aux petits voyants à l'automne 1916 leur rappela l'enseignement de l’Église :
‘' ….nous avons revu l'Ange qui tenait dans sa main gauche un calice, sur lequel était suspendue une Hostie de laquelle tombaient quelques gouttes de Sang dans le calice. Laissant le Calice et l'Hostie suspendus en l'air, il se prosterna près de nous jusqu'à terre et répéta trois fois cette prière :
‘'Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus Christ, présent dans tous tes tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs.''
Puis se relevant, il prit de nouveau dans ses mains le Calice et l'Hostie, me donna la Sainte Hostie, et donna le Sang du calice à Jacinthe et à François, en disant en même temps -
‘'Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu."
L'Ange rappelle aux enfants la présence réelle, la profonde adoration qui Lui est due, la Réparation que constitue l'offrande à la sainte Trinité, du Corps et du sang de Notre Seigneur. Ce que j'aime, dans l'ancien rite extraordinaire, c'est cette adoration que le prêtre effectue immédiatement après qu'il ait prononcé les paroles de la consécration sur le pain puis sur le vin. La consécration séparée du Corps et du Sang symbolise la mort et le renouvellement non sanglant du sacrifice du calvaire. L'adoration immédiate du prêtre montre que les paroles qu'il vient de prononcer, sous forme d'un ordre, viennent d'opérer la transsubstantiation. Les fidèles peuvent adorer, à leur tour, le Corps et le Sang de Notre Seigneur. Le pouvoir de confesser et de consacrer le pain et le vin et a été donné au prêtre le jour de son ordination. Il reçoit ainsi de l'évêque une sorte de permis ; le ‘'celebret''. Il s'en suit que le terme exact à utiliser lorsque le prêtre est à l'autel pour la messe, est qu'il la ''célèbre'' et non pas qu'il la ''préside'', ce dernier terme laissant supposer que son pouvoir vient l'assemblée à la tête de laquelle il se trouve, ce qui est le cas pour le pasteur protestant.
Si vous allez un jour à Fatima, admirez la grille qui entoure les statues du Cabeço. ( Image ci dessus) Les Portugais, qui ont conservé la foi nous a dit Notre Dame en terminant la dernière partie du secret, ont illustré la grille qui entoure ces statues des symboles avec lesquels l'Eglise rappelle l'Eucharistie. Sœur Lucie, précisa en mai 1946, lorsqu'elle retourna pour la première fois à Fatima, que c'était le lieu du sanctuaire qu'elle préférait. Avec ceux qui l'accompagnaient ce jour, elle récita de nouveau les prières de l'Ange.
Enfin, rappelons-nous la remarque de la petite Jacinthe à sa cousine Lucie qui lui faisait observer que lors de la procession de la Fête-Dieu elle n'avait pas jeté de fleurs au sol comme prévu, car elle n'avait pas vu l'Enfant Jésus dans l'ostensoir que portait le prêtre lors de la procession. Lucie lui expliqua alors que dans l'hostie se tenait ‘'Jésus Caché''
Rome a annoncé la canonisation prochaine de Carlo Acutis qui a réalisé le site internet où il a recensé quelques-uns des plus célèbres miracles Eucharistiques. Notons un miracle moins connu à Collioure, en France, à la frontière Est avec l'Espagne, ou l'Hostie de l'ostensoir volé, fut retrouvée peu de temps après, car des fourmis avaient reproduit les rayons de l'ostensoir disparu, avec des grains de sable…
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Ce 30 mai est aussi l'anniversaire de la mort de Jeanne d'Arc, que Dieu envoya pour permettre à la France de rester catholique, d'être consacrée à Marie par Louis XIII, et ainsi à Notre Seigneur d'y révéler pour la première fois son Cœur Sacré dans la terre de Marie.
I Vendredi 31 Mai : Marie Reine (Fête de la Visitation en rite ordinaire, dans ce rite la mémoire de la Vierge Marie Reine est fixée au 22 août)
C'est le pape Pie XII qui, le 11 octobre 1954, institua la fête de ‘' Marie Reine'' en publiant l'encyclique ‘'Ad Cæli Reginam''. Il la fixa au dernier jour du mois de Mai, mois consacré à Notre Dame, juste avant celui consacré au Sacré-Cœur, semblant réaliser par cette juxtaposition l'union des saints Cœurs de Jésus et de Marie visible sur l'avers de la médaille miraculeuse. A l'époque l'Eglise célébrait la ‘'fête de la Maternité Divine de Notre Dame''.
Le pape Pie XII précisera dans cette encyclique : "Pour nous aider à comprendre la dignité sublime que la Mère de Dieu a atteinte au-dessus de toutes les créatures, nous pouvons considérer que la Sainte Vierge, depuis le premier instant de sa conception, fut comblée d'une telle abondance de grâces qu'elle dépassait la grâce de tous les Saints. Aussi - comme l'écrivait Notre Prédécesseur Pie IX d'heureuse mémoire, dans sa Bulle ‘'Ineffabilis Deus ‘'- « Bien au-dessus de tous les Anges et de tous les Saints », le Dieu ineffable a enrichi Marie avec munificence de tous les dons célestes, puisés au trésor de la divinité ; aussi, toujours préservée des moindres souillures du péché, toute belle et parfaite, elle a atteint une telle plénitude d'innocence et de sainteté qu'on ne peut en imaginer de plus grande en dessous de Dieu et que jamais personne, sauf Dieu lui-même, ne réussira à la comprendre ".
II Ce 31 mai, il y 75 ans,
C'était en 1949, sœur Lucie faisait sa profession de foi perpétuelle au carmel de Coïmbra et prenait le nom de Sœur ‘' Maria Lúcia de Jésus et du Cœur Immaculé ‘'. Sœur Lucie montrait ainsi la mission que Dieu lui avait donnée et que Notre Dame lui avait révélée le 13 juin 1917 : Répandre dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
III Samedi Ier juin : Premier samedi du mois du Sacré-Cœur
Quelle merveille que cette dévotion imaginée par Notre Seigneur pour réparer les 5 types d'outrages envers le Cœur Immaculé de sa Mère. Il y a la dévotion d'une part, la façon dont Marie remercie celui qui la pratique d'autre part, et l'effet sur Marie des personnes qui propagent cette dévotion.
Les actes de cette dévotion sont à accomplir avec l'intention de réparer les outrages envers le Cœur Immaculé de Marie. Sommairement : Chaque premier samedi, 5 mois de suite : communier, réciter le chapelet, méditer 15 minutes, s'être confessé dans les 8 jours avant ou après.
La récompense : Le salut, pour soi ou pour une autre personne désignée
L'effet de faire connaitre cette dévotion autour de soi : Consoler Notre Dame, comme le petit François consolait Dieu si triste à cause des péchés des hommes.
Nous avons vu que Madame Elizabeth enfant avait entendu l'annonce de la contrition de son grand père, Louis XV. Savait-elle que sa tante, que Louis XV appelait ‘' Madame Dernière ‘', en réalité Madame Louise de France, s'était faite carmélite pour obtenir la conversion de son père ? Toute une vie cloitrée pour obtenir le salut d'une âme, et nous, nous avons à notre disposition, cinq premiers samedis pour le même résultat !
Nous verrons bientôt le lien entre la supérieure du monastère de saint Denis, la fille de Louis XV, Mère Thérèse de saint Augustin, et la supérieure du carmel de Compiègne, Madame Lidoine, guillotinée la dernière, le 17 juillet 1794 avec le reste de ses religieuses, les ‘'Carmélites de Compiègne''.
Ce samedi premier juin, nous réparerons les blasphèmes contre la Maternité divine et le refus de la reconnaître comme Mère des hommes.
IV 4 juin 2024 : Un anniversaire pour certains.
En 2021 c'était le lendemain de la Fête-Dieu. C'était aussi le jour du départ depuis le sanctuaire de Fatima du pèlerinage vers la Russie. Notre Dame de Fatima, représentée par sa statue portée à pied, allait demander au chef de la Russie de consacrer son pays au Cœur Immaculé de Marie. Actuellement, 4 années plus tard, les pèlerins sont à quelques jours de marche de St Pétersbourg ou la statue de Notre Dame sera à coté de celle de sainte Jeanne d'Arc.
V Vendredi 7 juin : Premier vendredi du mois du Sacré-Cœur.
C'est sur le Calvaire même, que Notre Seigneur manifesta pour la première fois son divin Cœur, à travers la blessure faite à son côté sacré, par la lance du soldat.
Le jour de l'octave de la Fête-Dieu (juin 1675), Notre Seigneur découvrant son Cœur à sainte Marguerite Marie lui dit :
« Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu'ils ont pour moi, dans ce Sacrement d'amour ».
Avant d'instituer la fête de Marie Reine, Rome organisa du 8 au 11 septembre de la même année des journées de réparation contre les blasphèmes. La prière que récita le pape Pie XII à la radio, ci-dessous, à cette occasion, montre l'étendue des blasphèmes qui touchent aussi Notre Dame, comme s'il avait voulu rappeler que la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois avait aussi pour but de réparer les 5 blasphèmes contre le Cœur Immaculé de Marie.
Ô Très Auguste Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, qui, bien qu'infiniment heureuse de toute éternité en vous-même et par vous-même, daignez accepter avec bienveillance l'hommage qui s'élève de la création universelle jusqu'à votre trône sublime, détournez, nous vous en prions, vos yeux et vos oreilles de ces malheureux qui, ou aveuglés par la passion, ou poussés par des influences diaboliques, blasphèment abominablement votre nom, celui de la très pure Vierge Marie et ceux des saints.
Retenez, ô Seigneur, le bras de votre justice qui pourrait réduire à néant ceux qui osent se rendre coupables de tant d'impiété.
Acceptez l'hymne de gloire qui sans arrêt s'élève de toute la nature : depuis l'eau de la source qui coule limpide et silencieuse jusqu'aux astres qui resplendissent et décrivent une orbite immense mus par l'Amour, là-haut, dans les cieux. Acceptez en réparation le chœur de louanges montant, tel l'encens devant les autels, de tant d'âmes saintes qui marchent sans jamais dévier dans les sentiers de votre loi et s'efforcent d'apaiser votre justice offensée, par des œuvres assidues de charité et de pénitence ; écoutez le chant de tant d'âmes d'élite qui consacrent leur vie à célébrer votre gloire, la louange intarissable que l'Eglise vous adresse à toute heure et sous tous les cieux. Et faites qu'un jour les cœurs blasphémateurs soient convertis et que toutes les langues et toutes les lèvres s'unissent pour chanter, ici-bas, ce cantique qui résonne sans fin dans les chœurs des anges : Saint, Saint, Saint, est le Seigneur Dieu des armées ; les cieux et la terre sont pleins de votre gloire.
Ainsi soit-il.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Un cœur entouré d'épines, qui semblaient enfoncées
Ci-dessus la statue de Notre Dame de Fatima dans sa première installation le 13 juin 1920.
Ci-dessus la statue de Notre Dame de Fatima dans sa première installation le 13 juin 1920.
Nous célébrerons la fête du Cœur Immaculé de Marie à sa date initialement fixée au 22 aout, octave de la fête de son assomption, après nous être réjouis hier de la façon dont ce Cœur Immaculé avait été honoré dans le cadre de son nouveau positionnement juste après la fête du Sacré-Cœur, solennisée ce dimanche 9 juin.
Solennité de la fête du Sacré Coeur
Anticipons de quelques jours l'anniversaire de l'apparition si importante de Notre Dame à Fatima le 13 juin 1917 en faisant le lien avec la solennisation, ce dimanche, de la fête du Cœur Sacré de Jésus qui a eu lieu le vendredi 7 juin dernier, coïncidant cette année avec le premier vendredi du mois du Sacré-Cœur.
Bien après les apparitions de Paray le Monial qui ont débuté en 1675, le 6 février 1765, le pape Clément XIII institue officiellement la fête du Sacré-Cœur. Le 23 août 1856, le pape Pie IX, étend la fête du culte du Cœur Sacré de Jésus à toute l'Église catholique.
Les apparitions de Fatima auront comme but ultime ce que Notre Seigneur avait confié à sœur Lucie et qu'elle écrivit au père Gonçalves, son confesseur, le 8 mai 1936 : ‘' D'une manière intime, j'ai parlé à Notre-Seigneur de ce sujet et, il y a peu de temps, je lui demandais pourquoi il ne convertirait pas la Russie sans que Sa Sainteté fasse cette consécration (au Cœur Immaculé de Marie) : « Parce que [dit Notre-Seigneur] je veux que toute mon Eglise reconnaisse cette consécration comme un triomphe du Cœur Immaculé de Marie, afin d'étendre ensuite son culte et placer, à côté de la dévotion à mon Divin Cœur, la dévotion à ce Cœur Immaculé ». On retrouve dès 1830 ce symbolisme dans l'avers de la médaille miraculeuse. Les saints Cœurs de Jésus et de Marie côte à côte. Dieu envoya Jeanne d'Arc pour permettre à la France de rester catholique, de permettre à Louis XIII de consacrer la France à Marie, et de permettre ainsi à Notre Seigneur d'y révéler son Cœur Sacré.
Depuis quelques jours la statue de Notre Dame de Fatima portée à pied depuis Fatima, est en Russie ; Le moment est proche ou ses porteurs se feront sa porte-parole pour demander au chef de la Russie de consacrer son pays au Cœur Immaculé de Marie, facilitant la voie à sa future consécration par le pape, uni à tous les évêques dans un acte publique et solennelle ou la Russie et elle seule, sera nommée.
I Apparition du 13 juin 1917
Ce 13 juin 1917 était à Fatima la fête de saint Antoine. Il était né à Lisbonne et avait prié à Coïmbra avant de faire des miracles à Padou. Ce jour était La grande fête dans le village et les sœurs de Lucie et sa mère insistèrent encore la veille sur l'attrait de cette fête pour l'enfant qui répliquait.
* - Demain, j'irai à la Cova da Iria. C'est ce que veut la Dame.
* - Nous verrons si tu renonceras à la fête à cause de cette prétendue Dame ! répondait dédaigneusement Maria Rosa, nous raconte William Thomas Walsh
La mère de Jacinthe et François pensait comme sa belle-sœur. Ti Marto, leur père, avait trouvé la solution pour ne pas s'opposer à ses enfants. On irait à la foire d'un village proche pour acheter la paire de bœufs déjà décidée et son épouse Olympia se proposa de l'accompagner.
Le père Manuel Ferreira, nouveau curé de Fatima, conseilla à la mère de Lucie de surveiller les enfants, puis de venir avec sa fille pour l'interroger. "cette fois, il faut en avoir le cœur net".
Le père Manuel Ferreira ne pensait pas si bien dire : La cinquantaine de témoins, ce jour affirmèrent avoir vu la trace visuelle (branches inclinées localement, puis orientées dans le même sens, petit nuage au sommet de l'arbuste) et sonore (bruit comme un départ de fusée de feu d'artifice). Ces témoins repartirent chez eux tout heureux, en récitant des litanies.
Pour le Ciel, c'est une étape importante dans l'histoire du monde. Par Notre Dame, Dieu nous fait part de sa décision, qu'il confie à la petite Lucie, de répandre dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, la prochaine étape étant pour l’Église d'étendre son culte et de placer, à côté de la dévotion au Cœur de Jésus, la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
Voici ce que nous rapporte sœur Lucie de cette seconde apparition.
Lucie : Que veut de moi Votre Grâce ?
Notre-Dame : Je veux que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous disiez le chapelet tous les jours et que vous appreniez à lire. Ensuite, je vous dirai ce que je veux.
Lucie demande la guérison d'un malade.
Notre-Dame : S'il se convertit, il guérira durant l'année.
Lucie : Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel
Notre-Dame : Oui, Jacinthe et François, je les emmènerai bientôt. Mais toi, tu resteras ici pendant un certain temps. Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. A qui embrassera cette dévotion, je promets le salut. Ces âmes seront chéries de Dieu comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône.
Lucie : Je vais rester ici toute seule ?
Notre-Dame : Non, ma fille. Tu soufres beaucoup ? Ne te décourage pas. Je ne t'abandonnerai jamais. Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu'à Dieu.
Ce fut au moment où elle prononça ces dernières paroles qu'elle ouvrit les mains et nous communiqua, pour la seconde fois, le rayon de cette lumière immense. En elle, nous nous vîmes, comme si nous nous trouvions submergés en Dieu. Jacinthe et François semblaient faire partie de cette lumière qui s'élevait vers le ciel, et moi je semblais émerger de celle qui descendait sur la terre. Devant la paume de la main droite de Notre-Dame se trouvait un cœur entouré d'épines, qui semblaient enfoncées. Nous avons compris que c'était le Cœur Immaculé de Marie, outragé par les péchés de l'humanité, qui voulait des réparations.
II 13 Juin 1929 : Anniversaire de la demande de consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie
C'était il y a 95 ans et cela s'est passée dans la chapelle du couvent des sœurs Dorothée pendant le noviciat de sœur Lucie. Au cours de l'heure sainte qu'elle faisait chaque jeudi soir, elle eut une vision appelée ‘'Théophanie trinitaire'' qui se conclue par cette demande exprimée par Notre Dame, demande annoncée dans la seconde partie du secret du 13 juillet 1917.
‘' Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé. Il promet de la sauver par ce moyen. Elles sont tellement nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifies-toi à cette intention et prie.''
Elle sera plus précise, un an plus tard, dans une lettre datée du 29 mai 1930, adressée à son confesseur, le père Gonçalvès :
‘'Le bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie, si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, Sa Sainteté promettant, moyennant la fin de cette persécution, d'approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice.''
Le lien
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] détaille les circonstances de cette apparition.
III 17 juin 1944 Il y a 80 ans, sœur Lucie remettait à Mgr Ferreira da Silva ‘' enveloppe et cahier ‘' contenant la dernière partie du secret du 13 juillet 1917.
C'est une étape importante dans l'histoire ‘' du troisième secret ‘' : Sœur Lucie se sépare de l'informations qu'elle a eu tant de mal à mettre par écrit. Une demande verbale de Mgr Da Silva le 15 septembre 1943 ne lui avait pas paru suffisante pour la mettre sur papier car, avait-elle dit ‘'l'écrire c'était déjà le révéler et je n'ai pas encore l'autorisation de Notre Seigneur pour le faire...''. Elle lui avait pourtant dit ce jour-là, que ce n'était pas la peine de l'écrire, car en quelque sort elle l'avait déjà dit (par ce qu'elle avait rajouté à propos du secret dans le quatrième mémoire comparé au troisième ou l'on trouvait cette nouvelle phrase : ‘'Au Portugal se conservera le dogme de la foi''). La demande écrite de l'évêque lui parvint mi-octobre. Début décembre elle écrivit à son confesseur Mgr Garcia y Garcia qu'elle n'arrivait pas à écrire ce document : ‘' On me demande de l'écrire soit dans les cahiers où l'on m'ordonne de noter mon journal spirituel, soit sur une feuille de papier, et de le mettre sous enveloppe cachetée à la cire. ‘' . Elle avait déjà constaté la réalisation de la guerre prédite le 13 juillet 1917 avec ses milliers de morts. Elle se souvenait de ce que Notre Seigneur lui avait dit en aout 1931 : « Fais savoir à mes ministres, étant donné qu'ils suivent l'exemple du Roi de France en retardant l'exécution de ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur ». Notre Seigneur indiquait clairement à ce moment, que la consécration de la Russie se ferait, tardivement, (et donc que la Russie aurait répandu ses erreurs dans le monde) et que ses ministres allaient subir un malheur analogue à celui du Roi de France. Fin 1943, par l'expérience de la réalisation de tout ce qu'avait dit Notre Dame au cours des 6 apparitions, sœur Lucie savait que ce que lui avait dit Notre Dame, hors du secret et pendant le secret, allait se produire, mais elle n'arrivait pas à l'écrire.
Notre Dame lui apparut le 2 janvier dans l'infirmerie de Tuy et elle rédigea l'information sans difficulté le lendemain dans la chapelle. Elle informa Mgr Da Silva le 9 janvier 1944 (Il fallait attendre le dimanche pour faire son courrier).'' ‘'J'ai écrit ce que vous m'avez demandé ; Dieu a voulu m'éprouver un peu, mais finalement c'était bien cela sa volonté : [le texte] est cacheté dans une enveloppe et celle-ci est dans les cahiers ‘'.
Il y avait donc au soir du 3 janvier 1944, 2 documents que sœur Lucie venait d'écrire et qu'elle signalait le 9 janvier à Mgr Da Silva : un texte dans une enveloppe cachetée et quelque chose contenant cette enveloppe, que sœur Lucie désigne par ‘'les cahiers'', son journal spirituel, document très personnel que toute personne autre que l'intéressée, se garde bien de consulter et qui constituait comme un coffre-fort, pour son contenu et pour l'enveloppe, tant qu'il restait dans les bâtiments de Tuy ou en possession de Mgr da Silva.
Sœur Lucie demanda à Mgr da Silva de trouver une personne de confiance pour lui transmettre ces documents, et il fallut attendre le 17 juin 1944 pour que, Mgr Ferreira se rende près de Tuy, reçoive de sœur Lucie les documents et les remette le soir même à Mgr da Silva, avec quelques recommandations de Notre Dame, notamment sur la date à partir de laquelle il faudrait les faire connaitre.
Comme il est curieux de constater que ‘' La Providence'' choisit un 17 juin pour transmettre à l'Eglise, en la personne de Mgr da Silva, cette information si importante, soulignée par un miracle si grand ! C'est un 17 juin (1689) que Notre Seigneur avait fait sa demande de consécration au roi de France, et Il avait rappelé à sœur Lucie quelques années auparavant les conséquences pour ‘'ses ministres'' du retard de la consécration de la Russie, en faisant référence à la non-exécution de sa demande par le roi Louis XIV. Le pape Jean XXIII prit bien connaissance à temps du contenu de l'enveloppe, le 21 août 1959, et précisa, nous rapporte le père Alonso ‘' que cela ne concerne pas les années de mon pontificat''. Mais quelques mois plus tard, le 8 février 1960, un communiqué de l'agence de presse portugaise, l'Agencia Nacional de Informaçao, annonçait que le troisième Secret ne serait pas divulgué et concluait les justifications données, par cette phrase. « Dans ces circonstances, il est très probable que le “ Secret de Fatima ” sera maintenu, pour toujours, sous le plus absolu secret. »
Vous trouverez détaillées cette partie le début de l'histoire du troisième secret de Fatima avec le lien https://www.fatima100.fr/503.
IV Pèlerinage Fatima-Russie Extraits du livre de bord .
Ci-dessous le père Joseph, capucin, arrivé à Helsinki, dans un passage délicat en Estonie. Il a assuré la sainte messe quotidienne aux 12 pèlerins durant toute la traversée de l'Estonie avant la Russie. Merveilleuse préparation pour cette dernière étape si importante.
Vendredi 17 mai : Toujours en Finlande. 26° à l'ombre.
Samedi 18 mai : On nous a signalé à la police comme des gens ‘' malveillants'' ; Avec un drapeau palestinien (en fait notre fanion fleurdelysé du Royaume de France) et nous portons sur le dos un ‘'lance-roquette ! Ces derniers repartent avec des médailles !
Dimanche 19 mai. – Pentecôte, nous prenons un jour de repos. Le soir nous dormons déjà à Helsinki où nous avons un hébergement pour 5 jours grâce à nos amis en Suède, tout près de la cathédrale catholique au cœur de la ville. Belle rencontre avec l'évèque Mgr Goyarola nommé en 2023. Nos 2 pèlerines dorment chez les Ursulines, et les pèlerins à l'évêché.
Lundi 20 mai. – Tervalampi-Kirkojärvi, 28 km de marche dans une immense forêt avec beaucoup de lacs et marais. Les sentiers disparaissent parfois et nous nous égarons. En plus nous sommes attaqués par des moustiques voraces nombreux en forêt.
Mardi 21 mai. – Dernière étape jusqu'à Helsinki (23 km). En route une trentaine de pêcheurs à la ligne, avec une ligne de 6 hameçons. Chaque pêcheur remonte toutes les 2 min. entre 2 et 6 sardines. Tous font bon accueil à nos médailles. La mer baltique grouille de poissons
Mercredi 22 mai. – Jour de repos à Helsinki. L'abbé de la cathédrale nous fait visiter son église et nous explique qu'en Finlande 68% sont luthériens, 1% catholiques et 1% orthodoxes. Le reste des 5,5 millions d'habitants est athée. Une centaine de conversions a lieu chaque année. Les besoins spirituels sont immenses, mais seulement 30 prêtres catholiques sont là pour tout le pays. Peu de ressources financières également…
Jeudi 23 mai. – Départ par un imposant Ferry vers l'Estonie, un passage de 2h30. Arrivant à Tallinn nous découvrons une belle ville médiévale, tout pavée à l'ancienne, beaucoup de clochers et de toits rouges. Les révolutions et les guerres ont épargnée ce joyau, Dieu merci ! Nous logeons au dernier étage du centre paroissial catholique, près de la cathédrale St Pierre et Paul. Le soir nous avons une belle rencontre avec un ermite oblat bénédictin qui nous montre ses trésors. Nous sommes hébergés pour 2 jours à l'évêché de Tallinn.
Vendredi 24 mai. – Première marche en Estonie, 22 km en direction de St Pétersbourg. Nous faisons étape dans un monastère brigittin où les sœurs nous accueillent généreusement avec eau fraiche et jus d'orange. Une sœur dit le chapelet en latin avec nous dans une chapelle lumineuse mais dépouillée. Sur le chemin nous rencontrons un groupe de touristes norvégiens qui nous font un don de 50 Euro. Un Français demeurant à Tallinn nous dit qu'il y a 1400 Français dans cette ville, et en partant il nous lance 3 fois fièrement : « Vive le Roi ! »
Samedi 25 mai. – Kooba-Kiiu (27 km). On nous dit que 80% sont athées en Estonie. Par contre nous apercevons en route un immense cimetière pour chiens (300 m x 100 m).
Dimanche 26 mai. – Kiu-Kuusalu (26 km). Un Monsieur sur la route qui avait bien accueilli la médaille nous la rend quand nous lui disons que nous pèlerinons à Moscou, tant pis pour lui !
Lundi 27 mai. – Kuusalu-Vösu (31 km). Le temps tourne à l'orage et nous prendrons une sacrée douche durant une demi-heure. Au camping 1ère nuit à l'extérieur depuis le 20/4 !
Mardi 28 mai. – Les nuits sont lumineuses, le soleil se lève dès 3h. Nous avons droit au son, un vrai concert de nature, ça chante, ça piaille, ça pétille, ça croasse. La chaleur monte à 27°. Ce soir nous logerons pour 4 nuits chez le pasteur Ulvar.
Mercredi 29 mai. – Marche jusqu'à Kunda (29 km). Lutte incessante contre les moustiques quand nous traversons les forêts. Elles attaquent par escadrilles de plusieurs centaines. Nul n'échappe aux piqûres. Malheur à celui qui s'arrête. Nous rencontrons de plus en plus d'Estoniens qui parlent russe et non anglais, la Russie est près !
Jeudi 30 mai. – Kunda-Aseri (24 km). En marchant nous apercevons les côtes de la Russie à 80 km, but de notre pèlerinage. Après 3 années de marche, ce n'est pas sans une certaine émotion. La terre promise ?! Une accueillante Russe sur le chemin nous apprend les premiers mots en russe : « Priviet » (salut !), et « Spassibo » (merci). Elle est touchée par la médaille et l'embrasse. A la paroisse du soir tout le monde reçoit la médaille. Deo gratias.
Vendredi 31 mai. – Aseri-Saka Moïsa (24 km). Grand soleil, vent frais, pas de moustiques. Une jeune femme protestante qui nous héberge assiste à notre messe du matin.
Samedi 1 juin. – De Saka à Toila (22 km). Marche difficile le long de la Mer Baltique, car rives obstruées de troncs d'arbre échoués. Le soir nouvel hébergement chez un pasteur.
Dimanche 2 juin. – De Toila en direction de Narva, point de passage en Russie (9 km). Ce matin notre Père célèbre la messe dans l'église de Jöhvi du XIVe siècle. Le pasteur Kulvar y assiste. Sur le chemin une dame russe nous salue, nous offre le café et discute avec nous, grâce à notre pèlerine interprète Nadia. En partant elle a les larmes aux yeux. Nous chantons le Salve Regina devant elle.
Lundi 3 juin. – Jusqu'à Narva (25 km). Tout le monde parle le russe. Nous distribuons avec ferveur nos médailles et dépliants en langue russe, qui sont bien accueillis par la plupart des gens. Sophie, venue expressément de la Réunion, nous a rejoints avec un complément de 1000 médailles (cadeau de l'UNEC). Demain ce sera notre dernier jour en Estonie. Nous trouvons des Roubles dans un centre commercial. Mercredi passage en Russie, si Dieu le veut.
Mardi 4 juin. – Narva (frontière estonienne/russe). Hébergement à l'église catholique. Le prêtre ne parle que le russe. L'église n'est qu'un bâtiment annexe, dont une salle-resto sert de chapelle, l'église elle-même, une des plus grandes du pays, ayant été détruite par les Soviétiques. A Narva 2 forteresses se font face, séparées par un pont entièrement entouré de barbelés. C'est là où nous passerons demain, avec la grâce de Dieu. Le Père et deux pèlerins nous quitterons demain, nous ne serons que 10 pour la Russie. A la grâce de Dieu !
Mercredi 5 juin : 7 pèlerins passent à pied la frontière avec la statue, mais pas la voiture car ‘' le pont n'est pas praticable'' il faut chercher un poste de douane au Sud du pays, et sur place nous apprenons qu'il faut aller jusqu'en Lettonie, pour trouver un poste de douane franchissable en moins de 2 jours. La Lettonie est un pays pauvre avec un réseau routier pas fameux par endroit : route en terre poussiéreuse ou très dégradée. À 15 kms du poste frontière recommandé, une colonne de camions bien garée est là. En la remontant, il ne reste qu'une vingtaine de voiture devant la douane. Passage probable le lendemain ? ; Nuit dans la voiture avec les moustiques.
je remercie tous ceux qui ont prié lors de la dernière publication pour que Notre Dame protège ses porteurs lors de l'accès en Russie. Humble action que ce pèlerinage, mais surnaturellement si importante compte tenu de la recommandation de sainte Jacinthe à sa cousine Lucie avant de partir pour souffrir et mourir à Lisbonne.
Dis à tout le monde que Dieu nous accorde ses grâces par le moyen du Cœur Immaculé de Marie, que c'est à elle qu'il faut les demander, que le Cœur de Jésus veut qu'on vénère avec lui le Cœur Immaculé de Marie, QUE L'ON DEMANDE LA PAIX AU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE, CAR C'EST A ELLE QUE DIEU L'A CONFIÉE. (3e mémoire de sœur Lucie)
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Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Purifiez-nous par Votre Sang…
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Première messe de Don Rua par Paolo Giovanni Crida
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Première messe de Don Rua par Paolo Giovanni Crida
I Fête du Très précieux Sang et la messe
L’Église fête ce jour le Très Précieux Sang de Notre Seigneur ; Durant le mois de juin qui vient de s'écouler un peu plus d'une centaine de prêtres, en France, ont été ordonnés ‘' Prêtres catholiques''. Leur vie durant, chaque jour, ils offriront le saint sacrifice de la messe ou la consécration séparée des espèces au Corps et au Sang du Christ renouvellera de façon non sanglante le sacrifice de la croix. Notre Seigneur y répandit tout son Sang pour réparer l'offense à son Père de tous les péchés du monde depuis le péché de nos premiers parents
Sainte Thérèse d'Avila a dit :
‘' Sans la sainte Messe, que serions-nous ? Sur terre nous péririons tous, sachant que la Messe est l'unique moyen de retenir le bras de Dieu. Sans la Messe, l'Eglise ne durerait certainement pas et le monde périrait sans aucun remède possible.
Tous ces prêtres ont célébré une première fois, leur ''première messe'' et nous avons illustré ce fait par ce tableau du peintre Paolo Giovani Crida, réalisé en 1960 pour le premier centenaire de l'ordination de Don Rua, première prêtre de la société salésienne et premier successeur de Don Bosco qui l'assista lors de sa première messe. Comme Don Rua, ces prêtres, avec l'assistance d'un autre prêtre, ont offert leur première messe ; ils ont prononcé pour la première fois les paroles de la consécration, non plus comme le récit d'un événement passé, mais comme un ordre d'un autre Christ tenant sa place à cet instants précis. Comme il est émouvant d'assister à la première messe d'un prêtre, ami ou parent ! C'est là qu'on réalise que l'évêque lui a donné ce caractère exceptionnel qui a fait de lui '' un prêtre pour l'éternité'' . Un peu plus tard, ils remettront les péchés : ‘'Je t'absous'', ayant dans leur cœur cette miséricorde divine devant la misère du monde qu'ils entendront au confessionnal. Oui, prions pour que de nombreux saints prêtres nous soient choisis par Notre Seigneur pour offrir ‘' Le Sacrifice'' et ‘' remettre nos péchés''.
Saint-Thomas d'Aquin nous précise : ‘' Le caractère sacramentel du prêtre est une participation du sacerdoce du Christ.'' Ce dont l'Église a besoin est-ce que souhaitent les fidèles, ce sont des prêtres de Dieu, instruments de Dieu qui représentent Dieu dans toute leur personne, dans toutes leur attitude, dans leur mode de voir et dans toutes leurs paroles.
Ce même Saint-Thomas d'Aquin a composé l'Hymne Eucharistique ‘' Adoro te devote'' latens Deitas'', dont voici la traduction ou vous reconnaitrez au point 6 l'extrait qui nous a servi de titre.
1. Je vous adore dévotement, Dieu caché
Qui sous ces apparences vraiment prends corps,
À Vous, mon cœur tout entier se soumet
Parce qu'à vous contempler, tout entier il s'abandonne.
2. La vue, le goût, le toucher, en vous font ici défaut,
Mais vous écouter seulement fonde la certitude de foi.
Je crois tout ce qu'a dit le Fils de Dieu,
Il n'est rien de plus vrai que cette Parole de vérité.
3. Sur la croix, se cachait votre seule divinité,
Mais ici, en même temps, se cache aussi votre humanité.
Toutes les deux, cependant, je les crois et les confesse,
Je demande ce qu'a demandé le larron pénitent.
4. Vos plaies, tel Thomas, moi je ne les vois pas,
Mon Dieu, cependant, vous l'êtes, je le confesse,
Faites que, toujours davantage, en vous je croie,
Je place mon espérance, je vous aime.
5. O mémorial de la mort du Seigneur,
Pain vivant qui procure la vie à l'homme,
Procurez à mon esprit de vivre de vous
Et de toujours savourer votre douceur.
6. Pieux pélican, Jésus mon Seigneur,
Moi qui suis impur, purifiez-moi par votre sang
Dont une seule goutte aurait suffi à sauver
Le monde entier de toute faute.
7. Jésus, que sous un voile, à présent, je regarde,
Je vous en prie, que se réalise ce dont j'ai tant soif,
Vous contempler, la face dévoilée,
Que je sois bienheureux, à la vue de votre gloire.
Illustrons l'importance d'une messe avec '' son poids''
L'histoire suivante et véritable. Elle a été racontée par le père Stanislas SS.CC.
Un jour, voici plusieurs années, dans un petit village au Luxembourg, un capitaine des gardes forestiers étaient en grande conversation avec le boucher alors qu'une vieille femme arriva. Le boucher lui demanda ce qu'elle voulait. Elle lui demanda un petit morceau de viande bien qu'elle n'ait pas d'argent pour payer. Le capitaine trouva cela comique. ‘' Seulement un petit morceau de viande, mais combien allez-vous lui en donner ?'' dit-il au boucher. La vieille dame dit alors : ‘' Je suis désolé de n'avoir pas d'argent mais je vais entendre la Messe pour vous'' Comme le boucher et le capitaine était indifférents à la religion, ils commencèrent à se moquer de la vieille femme. ‘' Très bien'', dis le boucher. ‘'Allez entendre la Messe pour moi et revenez, je vous donnerai autant que la valeur de la Messe.'' La femme alla donc entendre la Messe et revint plus tard. Elle s'approcha du comptoir et le boucher dit : ''Maintenant nous allons voir''. La femme pris un morceau de papier et écrivit dessus : ‘'J'ai entendu la messe pour toi''. Le boucher plaça le papier sur un côté de la balance et un os sur l'autre côté, mais le papier fut le plus lourd. Ensuite il mit un morceau de viande au lieu de l'os, mais le papier était toujours le plus lourd. Les deux hommes commencèrent à avoir honte de leur moquerie mais continuèrent leur jeu. Un gros morceau de viande fut placé sur la balance mais le papier était toujours plus lourd. Exaspéré, le boucher examina la balance mais sans la trouver anormale. ‘'Que voulez-vous, ma bonne dame ? Devrais-je vous donner gigot de mouton entier ?'' Il plaça donc le gigot de mouton sur la balance, mais le papier fut toujours le plus pesant. Il mit un morceau de viande encore plus gros, mais le poids demeura toujours du côté du papier. Cela impressionna tellement le boucher qu'il se convertit et promit à la femme de lui donner de la viande chaque jour.
Le capitaine s'en alla lui aussi converti. Deux de ses fils devinrent prêtre, l'un Jésuite et l'autre un prêtre du Sacré-Cœur le père Stanislas fini de raconter son histoire en disant :'' Je suis religieux du Sacré-Cœur et le capitaine était mon père. Après cet incident, mon père devint un fervent de la Messe quotidienne et ses enfants suivirent son exemple''
II Mardi 2 juillet : Fête de la visitation de Notre Dame à sa cousine Élisabeth (31 mai ancien rite ordinaire)
En ce temps-là : Marie partit et s'en alla en hâte vers la montagne, en une ville de Juda. Et elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit. Et elle s'écria à haute voix, disant : « Vous êtes bénie entre les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni. Et d'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? Car votre voix, lorsque vous m'avez saluée, n'a pas plus tôt frappé mes oreilles, que l'enfant a tressailli de joie dans mon sein. Heureuse celle qui a cru ! Car elles seront accomplies les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur ! » Et Marie dit : « Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu, mon Sauveur » Lc 1,39-47
III Vendredi 5 Juillet : Premier vendredi du mois
En ce mois du Très Précieux Sang, honorons ce Cœur Sacré de Jésus qui s'est manifesté à sainte Marguerite Marie et lui exposa 12 promesses à l'attention de ceux qui auront une dévotion spéciale pour son Sacré-Cœur. Rappelons cette première promesse : ‘'Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires à leur état. ‘' Alors, si nous le pouvons, communion ce jour au Corps du Christ et avec l'ange du Portugal, offrons à la Très Sainte Trinité cette communion réparatrice ‘' …. Les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus Christ, ….. en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est Lui-même offensé. ‘'
IV Samedi 6 juillet : premier samedi du mois
Souvenons-nous que l'ange à Fatima à chacune de ses 3 apparitions, a associé les saints Cœurs de Jésus et de Marie. Que Notre Dame a annoncé, le mois consacré au Cœur Sacré de son fils, la volonté divine de répandre la dévotion à son Cœur Immaculé, et que c'est pendant le mois du Très Précieux Sang, qu'Elle annonça, en seconde partie du secret, la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Il est important de bien voir que cette dévotion est voulue par Dieu lui-même. Prenons nos dispositions pour fixer le jour de notre confession, période d'environ 15 jours centrée sur ce premier samedi. Assurons-nous également de pouvoir trouver une messe, ce samedi, pour y communier, en esprit de réparation. Si la seule messe disponible à une distance raisonnable est celle de la messe anticipée du dimanche, y retourner le dimanche, pour bien rester dans l'esprit voulu par Notre Seigneur, c'est-à-dire, une communion en esprit de réparation, ce premier samedi. Il est bien évident que l'assistance à la messe du dimanche ne fait que respecter le précepte de l'Eglise qui demande que nous sanctifiions ce jour particulier en assistant à la messe. Dans des cas exceptionnels, seul un prêtre, ‘'pour de justes motifs'' pourra donner l'autorisation de faire en sorte que cette dévotion (Communion, méditation, chapelet) soit reportée au dimanche qui suit. (Autorisation donnée par Notre Seigneur à sœur Lucie dans la nuit du 29 au 30 mai 1930)
Nous offrirons la communion de ce premier samedi du mois du Très Précieux Sang pour réparer les blasphèmes de ceux qui cherchent à mettre dans le cœur des enfants l'indifférence, le mépris, et même la haine, contre notre Mère Immaculée.
V Des nouvelles de notre statue en direction de Moscou : extraits du dernier journal de bord.
Notre Dame à Kingissepp, entre Narva ( Estonie ) et St Pétersbourg.
Mercredi 5 Juin - Pendant que le véhicule d'accompagnement débute un détour vers le Sud pour entrer en Russie en passant par la Lettonie, les 7 autres pèlerins et leur statue quittent Narva et se dirigent vers St Pétersbourg. En Russie le pèlerin est encore sacré et soigné. Les "maisons des pèlerins" dans les villes en témoignent. Vu le soir dans le bus qui les transporte au lieu d'hébergement à Kingissepp, après une première marche de 25 km en Russie à partir de Narva : le chauffeur roule la cigarette au bec, son chien au pied. Un de nos pèlerins pense tout haut : "Ah, vive la France d'antan !" Le soir ils sont hébergés par le prêtre orthodoxe de Kingissepp, et cela pour 3 nuits !
Jeudi 6 juin. - La voiture, à 500 km plus au sud, est passée de la 21e à la 14e position avant le poste de contrôle. Il faut encore attendre. Ce jour les pèlerins du nord font 25 km jusqu'à Kingisepp, avec une magnifique église orthodoxe à coupoles dorées où notre statue, comblée, fait halte. Nous prions un chapelet d'action de grâce. Après 5500 km de marche nous sommes bien arrivés en Sainte Russie. Le soir, au repas, les Russes félicitent nos pèlerins en tant que Français d'être venus en Russie ! Tous les Russes rencontrés se sont montrés ouverts et souriants, et très reconnaissants pour la médaille reçue ! Notre Dame nous ouvre le chemin et les cœurs.
Vendredi 7 juin. - Enfin, après 3 jours d'attente, la voiture réussit à pénétrer en terre russe et pourra rejoindre les pèlerins au nord. Au total un détour de 800 km, avec 13 contrôles, un peu dissuasif si ce n'était pas un pèlerinage au service de Notre Dame. Le plus impressionnant c'est que tous les scénarios difficiles que nous avions imaginés ne se sont pas produits et nous avons subi d'autres auxquels nous n'avons pas pensés. Ainsi, aucun problème pour le change, aucune difficulté pour le passage des piétons, les téléphones marchent et la statue et les tracts n'ont pas été un problème. En revanche le passage de la voiture, quelles complications ! - Dieu merci, tout est bon maintenant.
Samedi 8 juin. - A Kingisepp nous sommes reçus par l'église orthodoxe locale qui nous héberge pour 2 nuits. Nous dormons dans une sorte de baraque annexe, sans douche, 1 WC à la turque, odeur garantie. Des automobilistes bienveillants nous ramènent le soir à ce lieu d'hébergement. Tout ce pèlerinage est l'occasion d'un détachement des préoccupations terrestres, d'élever nos âmes, de faire confiance au Cœurs de Jésus et de Marie. On découvre par ailleurs qu'en Russie les personnes sont accueillantes et chaleureuses derrière un premier abord un peu rude. Même avec quelques mots on plaisante et on fait un sourire, voire rire. Malgré une certaine pauvreté extérieure, il y a une grande richesse intérieure dans ce peuple dont on sent l'âme. Deo gratias.
Lundi 10 juin. - Il est difficile de trouver des chemins en dehors des routes, notamment nationales, sans faire beaucoup de détours. Ce matin de nouveau une voiture s'arrête à la hauteur de nos pèlerins. Deux paroissiennes de Kingissepp en descendent et leur offrent 30 petits pains fourrés au choux et saucisses, un saucisson d'un demi-mètre de long et 3 fromages de 1 kg chacun. C'est leur charité, elles sont heureuses de nourrir les pèlerins !
Mardi 11 juin : (Pour ce pèlerinage, un miracle de plus). - Une journaliste rencontrée en chemin nous propose d'organiser à St Pétersbourg une sorte de conférence de presse à laquelle elle veut inviter toutes les églises orthodoxes de la ville. Nous acceptons avec plaisir, en voyant là une occasion inopinée offerte par le Ciel pour annoncer la Bonne Nouvelle de N.D. de Fatima pour la Russie. Entre temps l'évêché catholique à Moscou nous fait savoir que nous pourrons loger pour quelques nuits au séminaire de St Petersbourg et à Moscou. (Nota : Comment ne pas voir cette sorte de parallèle avec le journaliste présent pour le grand miracle du 13 octobre 1917, début d'un retentissement mondial, et cette journaliste de télévision russe, placée providentiellement avant l'arrivée à St Pétersbourg pour annoncer à la Russie, avec le moyen moderne de la télévision, l'arrivée de la statue de Notre Dame de Fatima et de son message)
Vendredi 14 juin - Arrivée à St Pétersbourg. Le séminaire se trouve à côté de la belle cathédrale catholique N.D. de l'Assomption, au centre-ville. Quelle grâce du Ciel, même si l'on ne nous permet pas d'installer notre statue dans l'église ni dans le hall d'entrée. Nous visitons immédiatement la statue de Ste Jeanne-d'Arc, un cadeau français à la ville de St Pétersbourg, (érigée tout récemment et bénite le 13 octobre dernier par un prêtre français). La télévision de St Pétersbourg est là pour nous accueillir et faire un reportage filmé qui passera à la télé. C'est une excellente manière pour dire à ... Moscou que nous y arriverons bientôt avec un cadeau pour Mr Poutine : Notre grande statue de N.D. de Fatima. Nous distribuons aux journalistes et à la foule un tract que nous avions expressément préparés pour cet évènement unique de la rencontre entre notre Sainte nationale et la patronne de la France... à 5000 km de la France ! (Notre dernière publication : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Dimanche 16 juin. - Nous ne réussissons pas à rencontrer la petite paroisse traditionnelle à St Petersburg puisque les prêtres, qui la desservent de l'extérieur de la Russie, ne viennent pas tous les dimanches. Mais un aimable prêtre uniate (rite gréco-orthodoxe uni au Siège de Pierre à Rome) nous invite à sa "liturgie divine" dans la crypte de la cathédrale. Nous découvrons la splendeur liturgique du rit russe dit ‘'de St Chrysostome''. Les Russes veillent sur sa pérennité en en observant le point sur le i !
Lundi 17 juin. - Nous avons déjà des amis russes : Anastasia, Valery, Genia, Maria. Cette dernière veut marcher avec nous pendant 1 ou 2 jours, ce que nous acceptons avec plaisir. "Je crois à N.D. de Fatima, à sa promesse, à la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé", nous lance-t-elle.
Mardi 18 juin. - St Pétersbourg est une magnifique ville. Nous visitons les cathédrales et basiliques : celle du St Sauveur par le Sang Versé (du Tsar !), celle de Kazan (avec une copie de la célèbre icône de N.D. de Kazan). Nous visitons même Pushkin et l'île de Kronstadt avec sa majestueuse église.
Mercredi 19 juin. - Nous aurions voulu visiter le grand monastère orthodoxe de Valamo, situé dans la partie nord du lac Ladoga tout près de St Pétersbourg, mais c'est trop loin. On perdrait trop de temps, et Moscou attend... Nous nous résignons à visiter un autre monastère sur le lac, plus proche, celui de Konevest. Une plaque nous révèle que ce monastère marial a été refait neuf par un don du président Vladimir Poutine. Il connaît et aime N.D. spécialement ? !
Jeudi 20 juin. - En sortant de Pushkin, nous visons dorénavant Novgorod, sur la route vers Moscou... (Environ 4 semaines de marche)
Rappelons la recommandation de la petite Jacinthe à sa cousine Lucie avant de partir pour souffrir et mourir à Lisbonne.
"Dis à tout le monde que Dieu nous accorde ses grâces par le moyen du Cœur Immaculé de Marie, que c'est à elle qu'il faut les demander, que le Cœur de Jésus veut qu'on vénère avec lui le Cœur Immaculé de Marie, QUE L'ON DEMANDE LA PAIX AU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE, CAR C'EST A ELLE QUE DIEU L'A CONFIÉE." (3e mémoire de sœur Lucie)
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Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
En octobre, …je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire.
Image des cousins de Lucie dos Santos sur le fronton de la Basilique de Fatima.
La statue de Notre Dame mesure un peu moins de 5 mètres.
Image des cousins de Lucie dos Santos sur le fronton de la Basilique de Fatima.
La statue de Notre Dame mesure un peu moins de 5 mètres.
L'apparition de Notre Dame le 13 juillet 1917 est la plus importante de toutes celles de Fatima.
L'ange du Portugal avait parlé des sacrifices réparant les offenses envers Dieu et convertissant les pécheurs.
- A sa première apparition, Notre Dame reprendra ce thème.
- A la seconde Elle dévoilera la volonté divine de répandre dans le monde la dévotion à son Cœur Immaculé, comme moyen de salut personnel.
- Lors de sa présence en juillet, Elle précisera d'abord que les sacrifices offerts à Jésus convertissent les pécheurs et réparent les outrages envers le Cœur Immaculé de Marie, puis développera un message secret en 3 parties et précisera plus tard que la dernière partie devra être diffusée 1960 parce qu'alors cette partie ‘'apparaîtra plus clair''. Elle terminera son apparition par une supplique à adresser à Jésus, concernant notre salut et le secours à apporter aux âmes qui ont le plus besoin de sa miséricorde. (Parce qu'elles sont maintenant en danger de se perdre)
C'est grâce à l'action de son cousin François qui avait prié toute la nuit précédente pour que Lucie revienne sur sa décision de ne plus aller à la Cova da Iria, que le message de Notre Dame nous est parvenu. Et lorsque Lucie rédigea son quatrième mémoire, elle reprit exactement le récit des apparitions du troisième mémoire (Quelle n'avait plus sous les yeux ! Voilà une belle preuve de sa très grande mémoire puisque ces documents ont été écrits près de 25 ans après les faits) et elle rajouta 2 éléments : L'un au début de la troisième partie du ‘'secret'','' Au Portugal se conservera le dogme de la foi, etc … ‘' l'autre la ‘'supplique à Jésus.'' Ces 2 éléments rajoutés ont un thème commun : La foi conservée dans un pays, sous entendu : Elle ne sera pas conservée dans d'autres, et une prière nouvelle que Notre Dame a volontairement placée en fin de ce secret ou Elle nous fait demander à son Fils de se montrer maintenant très miséricordieux pour les pécheurs. ''Maintenant'', sous-entendu, c'était moins le cas avant.
Lorsque Mgr Da Silva lui demanda en septembre 1943 de mettre par écrit cette troisième partie, sœur Lucie lui répondit que ce n'était pas la peine car elle l'avait déjà dit. Elle faisait référence à 2 points particuliers : Le rajout entre le troisième et le quatrième mémoire, fin 1941 et la demande que Lucie avait adressée à Mgr da Silva le 29 Aout 1931, cette demande de Notre Seigneur concernant ‘' ses ministres'' : ‘' « Fais savoir à mes ministres, étant donné qu'ils suivent l'exemple du Roi de France en retardant l'exécution de ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur ». Quelle terrible prophétie pour les ministres de l'Eglise fondée par Notre Seigneur.
Voici ci-dessous le texte de cette apparition tiré du livre ‘' Toute la vérité sur Fatima ‘' du Frère Michel de la Sainte Trinité des Petits Frères du Sacré Cœur. Tome I page 223 224.
- Que veut de moi Votre Grâce ? Demandai-je
- Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'Elle seule pourra vous secourir.
- Je voudrais vous demander de nous dire qui Vous êtes, et de faire un miracle afin que tous croient que Votre Grâce nous apparaît.
-Continuez à venir ici tous les mois. En octobre, Je dirai qui Je suis, ce que Je veux, et Je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire.
‘'Ici, je fis quelques demandes dont je ne me souviens pas. Ce dont je me souviens, c'est que Notre-Dame dit qu'il était nécessaire de dire le chapelet afin d'obtenir ces grâces dans l'année.''
‘'Et elle continua''
- Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice : "O Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie".
LE GRAND SECRET
LA VISION DE L'ENFER - "En disant ces dernières paroles, elle ouvrit de nouveau ses mains, comme les deux derniers mois. Le reflet de la lumière parut pénétrer la terre et nous vîmes comme un océan de feu. Plongés dans ce feu nous voyions les démons et les âmes des damnés. Celles-ci étaient comme des braises transparentes, noires ou bronzées, ayant formes humaines. Elles flottaient dans cet incendie, soulevées par les flammes qui sortaient d'elles-mêmes, avec des nuages de fumée. Elles retombaient de tous côtés, comme les étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, au milieu des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de frayeur. (C'est à la vue de ce spectacle que j'ai dû pousser ce cri "Aïe" que l'on dit avoir entendu de moi). Les démons se distinguaient (des âmes des damnés) par des formes horribles et répugnantes d'animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme de noirs charbons embrasés.
Cette vision ne dura qu'un moment, grâce à notre bonne Mère du Ciel qui, à fa première apparition, nous avait promis de nous emmener au Ciel. Sans quoi, je crois que nous serions morts d'épouvante et de peur."
LA GRANDE PROPHÉTIE DE NOTRE-DAME –
Effrayés, et comme pour demander secours ; nous levâmes les yeux vers Notre-Dame qui nous dit avec bonté et tristesse :
‘'Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé ‘'
Si l'on fait ce que je vais vous dire, BEAUCOUP D'AMES SE SAUVERONT et l'on aura la paix. La guerre va finir. Mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, en commencera une autre pire.
Quand vous verrez une nuit Illuminée par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne qu'il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l'Eglise et le Saint-Père.
POUR EMPECHER CELA, JE VIENDRAI DEMANDER LA CONSECRATION DE LA RUSSIE A MON CŒUR IMMACULE ET LA COMMUNION REPARATRICE DES PREMIERS SAMEDIS DU MOIS.
Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix. Sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Eglise Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties.
A la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix.
Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi, etc. (sic). Cela, ne le dites à personne. A François, oui, vous pouvez le dire. »
LA SUPPLICATION POUR LE SALUT DES ÂMES
- Quand vous réciterez le chapelet, dites après chaque mystère : "O mon Jésus, pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l'enfer, attirez au Ciel toutes tes âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde."
Des nouvelles de nos pèlerins : Extraits du journal de bord
Quelque part entre St Pétersbourg et Moscou avec notre pèlerine russe.
Jeudi 20 juin. – En sortant de Pushkin quelle ne fut pas notre surprise quand nous croisons une jeune femme tout sourire. Elle nous explique qu'elle est catholique et qu'elle va à la messe à la cathédrale catholique de St Petersburg. Elle nous dit avoir été à Fatima et estime que c'est un miracle pour elle de croiser la madone en se rendant au travail. N.D. a comblé de bonheur cette brave femme. C'est un clin d'œil de la Providence qui nous incite d'aller jusqu'au bout de notre pèlerinage ! Distribution habituelle de nos médailles, mais quelques refus par des Musulmans ouzbèks.!
Vendredi 21 juin. - Aujourd'hui 25 km de marche jusqu'à Tosno, de nouveau avec Maria la pèlerine russe. C'est un autre clin d'œil de la Providence que notre pèlerin russe se nomme Maria ! :Nous parcourons un village avec une église orthodoxe toute neuve et jolie. Ici en Russie on restaure et on construit des églises, alors qu'en France on les laisse tomber en ruines, voire on les détruit.
Samedi 22 juin. - Temps parfait pour la marche. Mais de nombreux taons sur la route, et des moustiques dès que l'on rentre dans la forêt. Sur les derniers 16 km on n'a vu aucune habitation, donc moins de médailles. Ce soir des religieuses nous reçoivent à Dubovic dans leur petit monastère, un vrai coin du paradis.
Dimanche 23 juin. - Nous assistons à une partie de la "liturgie divine" du monastère qui dure 3 heures, souvent debout, et parfois à genoux. Beaucoup d'encens avec des grelots, beaux chants de la liturgie de St Chrysostome, aussi ancien - sinon plus vieux - que notre chant grégorien. Nous regrettons le temps où l'Eglise de l'ouest et de l'est étaient unies, jusqu'au malheureux schisme de 1054. Est-ce que N.D. nous ramènera l'unité, tant désirée par Jésus ? Espérons, et pèlerinons !
Lundi 24 juin. - 31 km de marche à partir de Dubovik. La route est la voie ferrée, sinon un détour de 140 km ! Nos chauffeurs nous ont donné les horaires des 4 trains de la journée, pour nous retirer à temps des rails. Ce jour nous avons rencontré des enfants en vélo. Ils comprennent les enfants de Fatima, merveilleux ! Plusieurs nous accompagnent en vélo sur quelques km, heureux de pouvoir escorter N.D. de Fatima. Le soir nous arrivons dans un bâtiment où de la musique bat son plein, des dames font une répétition de chant. Nous expliquons que nous sommes des pèlerins français en recherche d'un hébergement. L'une des Dames, Tatiana, nous accueille spontanément. Nous assistons à leur répétition avant d'aller chez elle dans sa datcha d'été.
Jeudi 27 juin. - Le centre historique de Novgorod, avec le "Kremlin" et ses murailles, mais surtout ses magnifiques églises aux fresques inoubliables, est très beau et bien entretenu. Cathédrale Ste Sophie, comme dans l'ancienne Constantinople !
Vendredi 28 juin. - 28 km de Novgorod jusqu'à Nagorna Ulica. Temps très beau, pas de moustiques ! Soleil de plomb pendant toute la journée. Pour l'après-midi il ne reste que 3 marcheurs, la chaleur et la monotonie de la route ont eu raison des 3 autres. Hébergement 2 nuits chez le pope du village.
Samedi 29 juin. - On suit toujours la grande route avec forte circulation. Mais on n'a pas le choix car la région est remplie de marécages et de forêts sans chemin. Le plus impressionnant c'est de penser que nous marchons sur les pas de notre pèlerin historique Jean-Claude Lescuyer qui a sans doute pris cet itinéraire en 2018, car il n'y a pas vraiment d'autres chemins. Le soir nous sommes abordés par un camionneur qui veut savoir ce que nous sommes. On finit par comprendre qu'il est catholique traditionnel et qu'il habite à St Petersburg. Il se met à genoux devant notre statue et récite un Ave Maria en latin ! Merci, Providence.
Dimanche 30 juin. - Ce jour 9 km de marche seulement. Grasse matinée. A 10 heures on suit la messe sur nos téléphones mobiles.
Lundi 1 juillet. - 26 km jusqu'à la sortie de Kresttsy. Dans cette petite ville nous passons devant une statue de Lénine toute brillante. Quel drôle de mélange avec ces belles églises orthodoxes !
Mardi 2 juillet. - 30 km jusqu'à Rakusino. Vers midi nous avons un bon échange via Google Translate avec Sergueï et Vladimir, contents de voir des Français. Ils nous montrent leur voiture qui est une 405 SR Peugeot. Ils nous offrent de l'eau du puits et des radis de leur jardin ! Le soir nous arrivons devant un pont fermé pour travaux, ce qui nous oblige à un détour de 5 km.
Mercredi 3 juillet - 28 km jusqu'à Valdaï. Pluie soutenue toute la matinée. Un ouvrier nous offre 2 grandes bouteilles de leur Coca-Cola qui a le même aspect que l'original, mais c'est du pain fermenté, bien meilleur ! L'après-midi en chemin un cycliste bien chargé s'arrête à notre hauteur et engage la conversation via Google Translate. Il s'appelle Génie, c'est un Kazak et il est parti pour 200 jours, comptant rejoindre Vladivostok en face du Japon. Il a une combinaison de plongée pour la pluie. Dès maintenant il a en plus une médaille miraculeuse qui protégera ce garçon très sympathique ! Le soir, à l'hôtel, la babouchka qui est une excellente cuisinière, s'appelle Fatima ! Clin d'œil de la Providence.
Jeudi 4 juillet. - 13 km jusqu'au centre de Valdaï. Interview en direct via Whats-Up par l'abbé Laurens sur Radio-Courtoisie à Paris. Devant le grand monastère de la ville, en pleine rénovation, on croise un groupe d'ouvriers Ouzbèks très accueillants. Plus loin nous avons rencontré des jeunes femmes en costume traditionnel. Elles sont parties médaillées.
Samedi 6 juillet. - 29 km jusqu'à Khotilovo. Concert de klaxon des camionneurs dont certains semblent bien nous reconnaitre, empruntant peut-être souvent cette route. En fait nous sommes heureux que beaucoup de Russes nous voient, cela va remonter au plus haut niveau, espérons-le.
Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice : "O Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie".
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘' Pour que la paix soit rendue à l'Église et à l'État ‘'
Le titre est le but poursuivi par les carmélites de Compiègne qui pendant presque 2 ans, pendant la révolution, se sont offertes chaque jour en sacrifice, en Holocauste, pour qu'en France, ‘'La paix soit rendue à l'Eglise et à l'état''
Ces 16 carmélites ont été Béatifiées par le Pape Pie X le 27 mai 1906. Le Pape François a donné son accord le 20 janvier 2022 pour l'ouverture du procès de canonisation équipollente, c'est-à-dire sans nécessité de miracles.
I les faits
Le 17 juillet 1794, 16 religieuses du carmel de Compiègne mourraient sur l'échafaud à Paris. C'était il y a 230 ans. 10 jours plus tard Robespierre était renversé, mettant fin à la période de la ‘'Terreur''.
Ce que l'on sait moins c'est que depuis un peu plus de 2 ans, chaque jour, ces religieuses s'offraient à Dieu, en holocauste pour ‘'apaiser la terreur''. Ce qui est encore moins connu, c'est que l'acte d'accusation de Fouquier-Tinville contre ces religieuses avait été signé le 28 Messidor de l'an II qui correspond au 16 juillet, date à laquelle l'Eglise fête Notre Dame du Mont Carmel. Pour la supérieure, Madame Lidoine, en religion mère Thérése de saint Augustin, c'était une sorte de confirmation de ce qu'elle appelait leur ‘' entrée dans le monde ‘', car elles furent chassées de leur couvent, le 14 septembre 1792, date ou l'Eglise fête l'Exaltation de la Sainte Croix.
La Providence organisa le sacrifice de ces religieuses, en montrant à la foule qui se trouvait sur le chemin et autour de l'échafaud que les condamnées, cette fois, étaient des religieuses, des carmélites en habit, et qui chantaient en allant à la mort. Des religieuses condamnées à la guillotine ! C'était tellement inimaginable que tous gardaient le silence au lieu de vociférer comme d'habitude.
Nous publions l'histoire de ces carmélites en cette fête de Notre Dame du Mont Carmel pour laisser le temps à ceux qui le souhaitent de s'organiser pour regarder demain 17 juillet, sur KTO, à 20 heures 35 un documentaire intitulé ‘' Bienheureuses'', œuvre de François Lespes. Ce dernier a puisé une grande partie de ses informations à la même source, récente celle-là, que la mienne pour retracer cette histoire. Il le fera avec des références aux 4 auteurs du XXème siècle, qui ont utilisé ce thème pour écrire ou composer leurs œuvres en partie imaginaire, mais à partir de faits réels comme le fit la première, Gertrud von Lefort en 1931.
La source principale, mais pas unique de notre auteur, est un document écrit vers 1832, par une des 3 carmélites qui avait échappée à la guillotine : Me Philippe, en religion sœur Joséphine-Marie de l'Incarnation. Elle avait laissé au carmel de Sens une collection importante de documents et de reliques provenant de la communauté disparue.
II Contexte historique religieux de la France
Le premier pays catholique par le baptême de Clovis, fut aussi le premier, 13 siècles plus tard, à instituer une nouvelle division du temps. C'était dans la logique de ‘'La conjuration anti-chrétienne'' comme l'écrivit Mgr Delassus, en 1910. Le ton était donné après la prise de la bastille le 14 juillet 1789, car il y eut le 28 octobre suivant la ‘' suspension provisoire ‘' des vœux religieux, puis le 2 novembre la confiscation de tous les biens d’Église.
Le 10 aout 1792 marqua la fin du pouvoir royal et on désigna le premier équinoxe qui suivi cette date pour commencer cette nouvelle ère qui reprenait le découpage du temps d'un calendrier égyptien en 12 mois de 30 jours avec 5 ou 6 jours additionnel suivant les années. C'est le 5 octobre 1793 que l'on fixa rétrospectivement au 22 septembre 1792 le premier jour de l'an I de la République française. Il supprimait toute référence au créateur qui se reposa le septième jour et à Notre Seigneur ou le dimanche était ce jour de repos en l'honneur de sa résurrection. Il resta en vigueur un peu plus de 12 ans puisqu'il cessa le Ier janvier 1806.
Il y eut ensuite la fin de l'identité chrétienne organisée à Reims 2 jours après la décision d'appliquer le nouveau calendrier, le 7 octobre 1793, par un nommé Rühl, ‘'représentant du peuple'', qui brisa en public la ‘' Sainte Ampoule'' contenant le chrême de saint Rémi.
Puis le jour de l'exécution de la reine le 16 octobre 1793, il y eut le pillage et la profanation de la basilique de St Denis ou les restes mortels des souverains français depuis Dagobert furent jetés dans une fosse commune.
Nous verrons comment les différentes lois décrétées essayèrent de faire disparaitre la foi en France
III Quelques personnes liées au carmel de Compiègne
Lors de l'anniversaire de la mort de Madame Élisabeth, nous avons vu que Louise-Marie de France, dixième enfant de Louis XV était entrée au carmel de Saint-Denis pour obtenir le salut de son père. Dieu l'avait exaucée. En mai 1787, apprenant que Louis XVI avait nommé Loménie de Brienne, archevêque de Toulouse, irréligieux et libertin, comme principal ministre, elle se serait écriée avant de s'aliter et mourir 7 mois plus tard : ‘' La France est perdue''
Madame Lidoine, future prieure, ne dut la possibilité de rentrer au carmel de Compiègne qu'à la bienveillance de Louise-Marie de France, qui, devinant la solidité de sa vocation, demanda à l'épouse de son neveu, la future reine Marie Antoinette de pourvoir à sa dote.
C'est encore Marie Antoinette qui eut connaissance de la vocation d'une jeune veuve très fortunée, madame Crétien de Neuville, en religion sœur Julie-Louise de Jésus qui voulait entrer au carmel de saint Denis, et qui l'orienta vers celui de Compiègne assurant la survie de cette congrégation. C'est elle qui composa à la Conciergerie un cantique sur l'air de la Marseillaise pour encourager ses consœurs au martyr.
IV Le songe mystique
Peu après son élection comme prieure du carmel de Compiègne en 1786, Madame Lidoine prit connaissance d'un étrange songe qu'eut une jeune fille à demi paralysée, en 1694, juste avant son entrée au noviciat ou elle prit le nom de sœur Elisabeth-Baptiste. La carmélite infirme avait vu en songe la communauté appelée ‘'à suivre l'Agneau dans sa totalité à 2 ou 3 exceptions près''. William Bush précise : ‘'Ainsi préparée de longue date au rôle qu'elle devait jouer à la fin, guidée d'ailleurs par l'Esprit de Dieu, Madame Lidoine décelait dans tout ce qui lui arrivait une signification qui aurait pu échapper au regard de tout autre. L'appel apostolique du songe mystique a résonné dans son âme de carmélite. ‘'
V Quelques-unes de ces carmélites.
Madame Pelras, en religion sœur Marie Henriette, femme de caractère, d'une grande beauté, quitta la congrégation de Nevers pour ne plus être exposée au regard des gens de l'extérieur et entra au cloître. En insistant, pendant le procès, elle obtint de l'accusateur public du Tribunal révolutionnaire le sens qu'il donnait au mot ‘' fanatique ‘' : C'est en raison de leur ‘'attachement à leur religion'' qu'on les considérait comme ‘'criminelles et destructrices de la liberté publique''. Elle assista Madame Lidoine, au pied de la guillotine et fut exécutée l'avant dernière, juste avant la prieure.
Marie-Geneviève Meunier, en religion sœur Constance : Elle prit l'habit le 15 décembre 1788, mais ne put prononcer ses vœux l'année suivante car le 28 octobre le décret ordonnant la suspension provisoire des vœux de religion empêcha cette profession. La supérieure se soumit au décret permettant à la communauté de recevoir les subsides que l'état fournirait puisque le 2 novembre suivant les biens de l’Église furent confisqués. Elle s'opposa à la volonté de sa famille, eut pendant quelque temps une grande crainte de la guillotine, et désignée comme la première à monter les marches de l'échafaud, elle le fit en entonnant le ‘' Laudate Dominim omnes gentes'' cantique que reprirent à sa suite toutes les autres religieuses en attendant de monter à l'échafaud.
Anne Marie Madeleine Thouret, en religion sœur Charlotte de la Résurrection était la doyenne des religieuses. Elle avait 78 ans, marchait avec des béquilles. Lorsque les religieuses furent transférées de Compiègne à la Conciergerie, comme elle peinait à descendre de la charrette, un garde la prit à bras le corps et la jeta au sol ou elle resta inanimée. Elle se releva avec peine, le visage ensanglanté et remercia le garde de ne l'avoir pas tuée, lui permettant de continuer à partager le sort de sa communauté.
Madame Hanisset, dont nous soulignons simplement le nom en religion, sœur Thérèse du Cœur de Marie, suivant l'inspiration de saint Jean Eudes et le culte publique du Cœur de Marie en France.
VI La progression antichrétienne de la Révolution
La suppression définitive de tous les vœux de religion fut votée le 13 février 1790. Le 14 avril il fut décidé que les biens de l’Église confisqués le 2 novembre seraient à la disposition des départements, et qu'il leur reviendrait d'en faire l'inventaire. Ce fut les 4 et 5 Aout 1790 que la clôture du carmel fut violée, l'inventaire réalisé, et que toutes les religieuses manifestèrent leur volonté de rester religieuse. Le 16 octobre il fut décidé que les religieuses recevraient une pension. Elles durent prêter le serment civique imposé au clergé le 27 novembre pour la recevoir, à l'exception de sœur Constance, non officiellement religieuse .
Le 6 avril 1792, Vendredi saint, on supprima les congrégations enseignantes et le port de l'habit religieux. La fête de Pâques cette année fut la dernière grande fête des instituts religieux et Madame Lidoine présenta alors à la communauté l'idée d'aller ensemble ‘'suivre l'Agneau''. Le 25 avril, on inaugura la machine à décapiter instantanément, la guillotine, la machine pour l'égalité devant la mort. Le 20 juin premier anniversaire de la fuite à Varenne, le roi dû se coiffer du bonnet phrygien, emblème des forçats condamnés aux galères dont certains de Marseille se trouvaient à Paris. ‘'Leur ancien emblème d'ignominie était devenu le symbole du conformisme nouveau ‘' écrivit William Bush. Plus de 230 ans plus tard, il règne encore partout en France.
Le 4 aout on décida de la fermeture de tous les monastères féminins puis peu après, la saisie de tout le mobilier qui n'eut lieu au carmel que le 12 septembre suivant. Entre temps, le 14 aout, les carmélites durent prêter le serment de ‘' Liberté Égalité'' pour continuer à toucher leur pension. Puis il y eut les ‘' massacres de septembre ‘', soigneusement organisés dans plusieurs lieux de détention parisiens, qui, au dire d'un témoin oculaire ‘'dépassèrent en horreur presque tout ce que l'on peut trouver en histoire de l'Europe. ‘' C'est le 12 septembre, qu'on saisit tout ce qui avait été inventorié 2 ans plus tôt. Il fallut trouver des habits civils et des logements, et les 20 carmélites quittèrent leur couvent le 14 septembre 1792, en la fête de l'Exaltation de la sainte Croix. Elles portaient un bonnet qui couvrait la tête mais laissait dégagé leur cou.
Les carmélites se divisèrent alors en 4 associations, logées à Compiègne dans des appartements séparés. Elles furent réduites à 19, fin octobre 1792, avec le décès par maladie de Madame d'Hangest, en religion sœur Pierre de Jésus, puis 16 vers fin mars 1794, avec le départ pour des raisons d'assistance familiale des Dames Philippe, Legros et Jourdain.
Jusqu'à la fin novembre 1792, elles eurent la messe quotidienne célébrée par l'abbé Courouble, aumônier non jureur, à l'église saint Antoine que mettait à sa disposition l'abbé Thibaux, prêtre jureur. A la fin de la messe, elles renouvelaient leur acte de consécration. Pour sauver sa tête, l'abbé Courouble dû s'enfuir en Belgique et ne revint qu'épisodiquement et en cachette auprès des carmélites.
Le 17 septembre 1793, la Convention vote la loi des suspects. Elle permet l'arrestation de ceux qui « n'ayant rien fait contre la Liberté, n'ont rien fait pour elle ».
Le 8 juin 1794, jour de la Pentecôte, eut lieu la fête de l'Être suprême, dirigée par Robespierre et abondamment représentée. Pour l'occasion la guillotine avait été déplacée et le sol recouvert d'une épaisse couche de terre pour atténuer l'odeur du sang décomposé et ne pas effrayer les bœufs qui tiraient le char de la Liberté.
2 jours plus tard, la loi du 22 prairial accentua la loi des suspects qui fut aggravée : le fait d'être ‘'accusé'' devenait une preuve de ‘'culpabilité''. 3 jours après, le 14 juin on installa la guillotine à l'actuelle place de la Nation. C'est là que moururent nos 16 carmélites.
A cette époque, madame Lidoine était à Paris pour s'occuper des affaires de sa mère. Elle y rencontra madame Philippe et ensemble, rue saint Antoine, elles virent passer la première charrette des condamnés. Madame Philippe nota que sa supérieure eut un frisson involontaire en croisant ce sinistre cortège, surtout que quelques condamnés semblaient les regarder avec insistance. En rentrant à Compiègne, le 21 juin, des sœurs vinrent à l'arrêt de la diligence pour avertir leur supérieure qu'une perquisition était en cours à leurs différents domiciles.
VII Les carmélites en prison à Compiègne
Leur arrestation eut lieu le 22 juin 1794 et elles furent enfermées, dans l'ancien couvent de la Visitation. Les carmélites furent stupéfaites d'y découvrir celles qui restaient des bénédictines anglaises venant de leur monastère de Cambrai et incarcérées à Compiègne en septembre 1792. Malgré les barrières physiques et linguistiques, ces 17 religieuses en habit (4 étaient décédées en prison) découvrirent que sous l'aspect de femmes accoutrés de vieilles hardes râpées, se cachaient des carmélites qui chaque jour s'offraient ‘' Pour apaiser la terreur''.
Le comité de salut public local écrivit le 25 juin à Paris pour signaler les informations compromettantes trouvées lors de la perquisition des carmélites et le 12 juillet l'ordre arriva pour un transfert immédiat à Paris. Entre temps, grâce aux installations de l'ancien couvent, les carmélites avait reçu du maire, le matin, l'autorisation de laver leurs vêtements et en attendant, elles revêtirent les habits religieux qu'elles avaient emportés avec elles dans la prison. Lorsqu'à midi l'ordre du transfert fut communiqué aux carmélites, le maire ne put retarder le départ. Il porta sa mauvaise humeur du départ des carmélites en habit, pour interdire aux bénédictines anglaises, de conserver le leur au prétexte qu'ils étaient ‘'une offense aux regards républicains''. La Providence fit qu'après le départ des carmélites, dans la partie de la prison qu'elles avaient occupée, on trouva exactement, en nombre et en taille, les vêtements civils des carmélites permettant de vêtir les 17 bénédictines, qui devinrent ainsi les gardiennes de ces précieux vêtements. Les bénédictines arrivèrent en Angleterre le 5 mai 1795, et 100 ans plus tard, enchâssées comme de précieuses reliques, ce qui restait de ces vêtements retournèrent en France ou elles sont actuellement vénérées au carmel de Compiègne situé en dehors de la ville.
VIII Le procès
Les carmélites arrivèrent à la Conciergerie l'après-midi du 13 juillet, veille du cinquième anniversaire de la prise de la Bastille. Pour économiser la poudre des feux d'artifice, poudre à canon qui manquait, il était prévu une illumination de l'ex-palais des Tuileries, siège de la Convention nationale. Au moment au commença cette illumination, un grand nuage noir couvrit instantanément tout le ciel de Paris.
Les carmélites restèrent prisonnières à la Conciergerie jusqu'au 16 juillet et furent jugées le 17 au matin. C'est pendant ces quelques heures de prison que Madame Chrétien de Neuville, grâce à l'aide de Denis Blot, ayant protégé la fuite du curé de Fadonville, assistant provisoire du geôlier, puis rescapé, put mettre sur papier une parodie de la marseillaise en 5 couplets dont elle reprit l'air. Voici le premier couplet.
‘' Livrons nos cœurs à l'allégresse, le jour de gloire est arrivé ; loin de nous toute faiblesse, voyant l'étendard arrivé, voyant l'étendard arrivé. Préparons-nous à la victoire ; Marchons tous en vrai conquérant, sous les drapeaux d'un Dieu mourant ; Courons, volons tous à la gloire ; Ranimons notre ardeur, nos corps sont au Seigneur. Montons, à l'échafaud et rendons le vainqueur.''
Chant complet a écouter : "Marseillaise des carmélites de Compiègne". A plusieurs reprises les carmélites le chantèrent ensemble.
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Le jugement eut lieu dans deux salles baptisées l'une ‘' La Liberté'', l'autre ‘' l'Egalité'' . Au total ce jour il y eut 54 accusés et 40 furent condamnés et exécutés le jour même. Ce fut Gabriel Scellier, frère du maire de Compiègne, qui fut ce jour l'accusateur publique. Madame Lidoine défendit ses religieuses avec des répliques comme par exemple :
- Sur le recel d'armes : En sortant son crucifix de profession, elle répliqua : ‘' Voilà, voilà, citoyen les seules armes que nous ayons eu dans notre monastère ……''
- Sur son attachement à Louis XVI : ‘' Citoyen, si c'est là un crime, nous en sommes toutes coupables, et vous ne pourrez jamais arracher de nos cœurs l'attachement à Louis XVI et à son auguste famille. Vos lois ne peuvent défendre ce sentiment ; elles ne peuvent étendre leur empire sur les affections de l'âme. Dieu seul a le droit de les juger. ‘'
- Sur sa correspondance avec l'abbé Courouble aux Pays Bas autrichiens : ‘' Si donc il vous faut une victime, la voici : C'est moi seule que vous devez frapper. Mes sœurs sont innocentes. Elles n'ont rien fait ni rien pu faire que par mes ordres.'' Sceillier réplica immédiatement : ‘'Elles ont sucé ton lait. Elles sont tes complices. Elles périront toutes. ‘'
Les carmélites furent condamnées, au milieu de l'après-midi car coupables de : ‘' Former …des rassemblements et des conciliabules de contre révolution ‘' d'entretenir ‘' des correspondances avec les ennemis extérieurs de la France ‘' de posséder ‘'les cœurs signe de ralliement de la Vendée''
La toilette des condamnés (cheveux coupés pour dégager la nuque) et échancrure du col du vêtement, ne fut pas nécessaire compte tenu du bonnet porté par les carmélites suite à la prévoyance de leur supérieure. Les fouineuses en quête d'argent chez les condamnés ne trouvère ni la petite statue dissimulée par Madame Lidoine, ni le bréviaire de Madame Brard. Pour permettre aux sœurs de tenir jusqu'au soir Madame Lidoine échangea la pelisse de la sous prieur, Madame Brideau contre une tasse de chocolat.
IX La traversée de Paris
Sitôt montée dans les tombereaux vers 17 heures, les carmélites entonnèrent le ‘'Miserere'', expression de la pénitence de David. La foule d'habitude hurlante, se taisait ; rappel d'un passé révolu ou l'on respectait les choses saintes. La psalmodie des vêpres puis celle des complies, suivie de l'office des défunts occupa une bonne partie du trajet. Ensuite il y eut le ‘' Salve Regina'' : Salut, ô Reine, Mère de Miséricorde, notre vie, notre douceur, et notre espoir, salut ! Les 24 prisonniers des autres tombereaux ne pouvaient qu'être touchés par le calme sans précédent qui environnait la marche du cortège. Il y eut sans doute quelque part dans la foule, la main à peine levée d'un prêtre déguisé en un féroce sans culotte.
A l'arrivée place du Trône, la puanteur du lieu puis la vue de la guillotine fit entonner à la supérieure le ‘' Te Deum Laudamus'' ‘' C'est Vous que nous louons Ô Dieu'' qui dura jusqu'à la fin de l'installation des religieuses sur les bancs au pied de la machine, lui tournant le dos. Le bourreau se montra accommodant pour laisser à la prieure le temps d'achever les dévotions communautaires et de régler l'ordre d'exécution de sa communauté. Le bourreau, Charles-Henri Sanson, était opposé à la fois à la Terreur et à la guillotine. Le respect pour Dieu et pour le Roi était la pierre angulaire de leur profession. Madame Sanson, un an et demi plus tôt avait passé la matinée à prier devant des images saintes à prier pendant que son mari était dans l'imaginable obligation de mettre à mort le roi très chrétien.
X ‘' Permission de mourir''
Le rituel de préparation des carmélites à la mort prévoyait le renouvellement des vœux monastiques après l'invocation du saint Esprit. Les religieuses entonnèrent donc le ‘' Veni Creator Spiritu ‘', puis renouvelèrent (ou prononcèrent pour le première fois pour sœur Constance ) leurs vœux. Madame Pelras l'infirmière de la communauté s'offre alors d'aider sa supérieure en aidant les sœurs à gravir les marches de l'échafaud.
Samson vient de se ceindre de son grand tablier de cuir, de jour en jour plus taché de sang humain. Tout est prêt.
Sœur Constance est appelée par la prieure. Elle s'agenouille, reçoit une dernière bénédiction de sa supérieure puis embrasse la petite statue en terre cuite de la Vierge à l'Enfant que la prieure cachait dans ses mains et d'une voix jeune et claire demande ‘' Permission de mourir, ma mère ? ‘' – ‘' Allez ma fille ‘'. Puis en commençant à gravir les marches de l'échafaud, entonne le ‘' Laudate Dominum, omnes gentes'', ‘' Louez le Seigneur tous les peuples ‘' cantique de louange que sainte Thérèse d'Avila chantait lors de la fondation d'un nouveau carmel. Ce cantique fut repris aussitôt par toutes les autre religieuses, honorant le nouveau carmel qui se créait maintenant au Ciel.
Les témoins furent impressionnés par le comportement de Sœur Constance qui montrait un visage rayonnant et après avoir écarté les bourreaux, s'approcha de la machine. Alors on lui lia les mains, l'attacha à la bascule. Elle senti ses pieds quitter le sol, ressenti un choc en même temps qu'elle entendit le premier coup sourd de ce choc lorsqu'elle fut à l'horizontale, sentit le bourreau ajuster sa position, entendit le déclic qui libérait le couperet et n'eut pas conscience du sifflement qui accompagnait la chute du couperet qui la mit en présence de son Créateur.
L'ordre d'exécution des carmélites ne nous est pas parvenu. Nous savons que Madame Piedcourt, 78 ans, en religion, sœur de Jésus Crucifié, pendant que duraient les préparatifs, dit à ses bourreaux : ‘' je vous pardonne de tout le cœur dont je désire que Dieu me pardonne ‘'.
L'avant dernière fut Madame Pelras, la jeune et belle infirmière de 34 ans qui aida toutes ses consœurs à gravir l'échafaud. Son apparition en plein jour, pendant que le chant du ‘'Laudate Dominum'' se faisait moins sonore, impressionna la foule toujours silencieuse. Madame Lidoine, sa prieure la contempla quelques instant, attachée à la bascule, les mains liées derrière le dos.
Avant de gravir la dernière, les premières marches, elle baise la statuette dans sa main, se signe, puis semble hésiter. Alors une femme pieuse, récupère subrepticement la petite statue qui parviendra ainsi jusqu'à nous. La foule contemple alors la tunique blanche et immaculée de la prieure. Mère Thérèse de Saint Augustin n'ouvre pas la bouche (Is 53, 7). Les bourreaux, éclaboussés de sang lient ses mains et l'attachent à la bascule. En un éclair, la prieure réalise qu'il lui est donné de participer au mystère de l'Agneau immolé dés la fondation du monde (Ap 13, 8), mystère plus ancien que le monde même. Son corps décapité culmine bientôt sur la pile des 15 autres martyrs ; mais il n'y a pas de temps à perdre, il y a encore 24 victimes à envoyer à la mort.
Ensuite il faudra transporter les quarante corps et leurs têtes, au cimetière de Picpus. Là chaque corps sera totalement dépouillé, car il faudra faire l'inventaire de chaque reste de vêtement jusqu'au dernier bas, jusqu'à l'ultime mouchoir. Ensuite les vêtements sont envoyés au lavage et distribués aux institutions publiques.
Ainsi les corps des religieuses furent mis à nu par des ouvriers ivres et jetés sur ceux qui se décomposaient là depuis juin dans cette immense fosse. Et William Bsh de conclure ce chapitre, mais pas son livre par ces mots : ‘' Ainsi que le corps très pur de leur Seigneur, Jésus-Christ avait été dépouillé sous les sarcasmes de la foule avant d'être élevé sur la croix afin d'y souffrir dans sa chair pour sa création, leur chair serait humiliée jusque dans la mort.
En fait de marque de respect, leurs reliques corporelles ne reçurent du monde pour lequel elles donnaient leur vie que la morsure corrosive de la chaux vive. Celle-ci recouvrit leur nudité, une fois accomplie la vespérale besogne''
Rappelons que Dieu agréa leur sacrifice puisque 10 jours après, Robespierre et ses amis étaient arrêtés et guillotinés le lendemain, mettant fin à la période de la terreur.
la petite statue en terre cuite de Notre Dame et l'Enfant Jésus .
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘' Pour que la paix soit rendue à l'Église et à l'État ‘'
Suite et fin
Suite et fin
Les carmélites à l'échafaud, tableau de G. Molinari, 1906.
Cette publication compète celle du 16 juillet en donnant la liste de ces religieuses françaises martyrs de la foi qui se sont offertes pour l’Église et pour l’État.
C'était en quelque sorte une petite réparation à la non-exécution de la demande de Notre Seigneur du 17 juin 1689 :
"Fais savoir au fils aîné de mon Sacré-Cœur( Louis XIV)que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par sa consécration à mon Cœur adorable qui veut triompher du sien, et par son entremise de celui des grands de la terre.
Mon Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, pour le rendre triomphant de tous les ennemis de la sainte Église."
L'Etat et l'Eglise en France étaient concernés. La non-exécution de la demande de la consécration de la Russie par le pape fut l'occasion pour Notre Seigneur de rappeler ce refus du roi de France.
Voici ce que sœur Lucie écrivit le 29 août 1931 à Mgr da Silva :
« Comme je demandais à Dieu la conversion de la Russie, de l'Espagne et du Portugal, il me sembla que sa Divine Majesté me dit : “ Tu me consoles beaucoup en me demandant la conversion de ces pauvres nations. Demande-la aussi à ma Mère en lui disant souvent :Doux Cœur de Marie, soyez le Salut de la Russie, de l'Espagne et du Portugal, de l'Europe et du monde entier. Et, d'autres fois : Par votre pure et Immaculée Conception, ô Marie, obtenez-moi la conversion de la Russie, de l'Espagne, du Portugal, de l'Europe et du monde entier.
Fais savoir à mes ministres, étant donné qu'ils suivent l'exemple du roi de France (NDLR : Louis XIV) en retardant l'exécution de ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur. Jamais il ne sera trop tard pour recourir à Jésus et à Marie.” »
N'oublions pas ce soir l'émission sur KTO à 20 h 35 :
Sur le poste précédent, ou sur le lien qui suit :
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Doux Cœur de Marie, soyez le Salut de la Russie !
Voici une image de Notre Dame de Fatima à moins de 200 Km de Moscou. Oui, Doux Cœur de Marie, soyez le salut de la Russie !
Petit poème reçu d'une religieuse de l'équipe d'assistance à propos de cette photo :
Votre Doigt divin traça ces deux traits lumineux,
Bénissant ces pèlerins portant Notre-Dame,
Ils pénètrent à pied en cette mystérieuse Russie.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘'Le code le plus parfait dont tout soldat du Christ doit faire usage...''.
St Ignace de Loyola
En ce jour ou l’Église fête St Ignace de Loyola, le titre de cette publication est le début de la qualification des exercices de St Ignace donnée par le pape Pie XI, qui précise plus loin : Saint Ignace le reçu comme des mains de la Mère de Dieu ‘'
En ce jour ou l’Église fête St Ignace de Loyola, le titre de cette publication est le début de la définition des exercices de St Ignace donnée par le pape Pie XI, qui précise plus loin : ‘' Saint Ignace le reçu comme des mains de la Mère de Dieu ‘'
I Ce 31 juillet l’Église fête St Ignace de Loyola.
Ce saint est l'auteur des exercices spirituels que le pape Pie XI a définis comme ‘' Le code le plus parfait dont tout soldat du Christ doit faire usage. …..Saint Ignace le reçut comme des mains de la Mère de Dieu ‘' Ainsi pour s'opposer à l'hérésie protestante, Notre Dame suscita St Ignace pour rappeler, entre autres éléments du catholicisme, le but de la présence de l'homme sur terre et dans son ‘' Principe et Fondement'' il rappelle : ‘'L'homme est créé pour louer, honorer, et servir Dieu, Notre Seigneur, et, par ce moyen, sauver son âme. Et les autres choses qui sont sur la terre sont créées à cause de l'homme et pour l'aider dans la poursuite de la fin que Dieu lui a marquée en le créant. D'où il suit qu'il doit en faire usage autant qu'elles le conduisent vers sa fin et qu'il doit s'en dégager autant qu'elles l'en détournent.''
C'est le père François de Paule Vallet, jésuite espagnol, qui en 1922 "concentra" en 5 jours au lieu de 4 semaines, ces exercices spirituels permettant à un grand nombre de choisir en toute connaissance de cause l'état de vie auquel Dieu les appelait. Dans son annotation 22, St Ignace précise que le but de cette pratique est ‘' de se vaincre soi-même et de régler sa vie sans se déterminer par aucune affection désordonnée ‘'
Un peu moins de 4 siècles après St Ignace, en face du matérialisme athée et de la dialectique que le communisme allait répandre sur la terre, Dieu demandera à Notre Dame de rappeler Elle–même la nécessité de sauver son âme et proposera la dévotion réparatrice à son Cœur Immaculé comme dernier moyen de salut. Elle précisera que Dieu attend de son vicaire qu'il approuve et recommande cette dévotion réparatrice.
St Ignace en 370 paragraphes définira pour celui qui donne et celui qui reçoit ces exercices en quoi ils consistent. Dans son dernier paragraphe, il anticipera en quelque sorte le message que Notre Dame fit passer aux enfants de Fatima, avec la vision de l'enfer, en précisant :
$ 370 : Dix-huitième règle : Bien que nous devions surtout désirer que les hommes servent Dieu, notre Seigneur, par le motif du pur amour, nous devons cependant louer beaucoup la crainte de la divine Majesté ; car, non seulement la crainte filiale est pieuse et très sainte, mais la crainte servile même, lorsque l'homme ne s'élève pas à quelque chose de meilleur et de plus utile, l'aide beaucoup à sortir du péché mortel ; et, lorsqu'il en est sorti, il parvient facilement à la crainte filiale, qui est tout agréable et chère à Dieu, parce qu'elle est inséparablement unie à son amour.
A près de 400 ans de distance il me semble qu'il y a comme une similitude pour l'action de Notre Dame vis-à-vis des attaques contre l’Église qui mettaient en péril le salut des âmes.
Le 15 juin 1520, le pape Léon X publiait la bulle ‘' Exsurge Domine'' ou il précisait les erreurs que Luther diffusait et lui rappelait la position des dogmes catholiques. Ce dernier, le 10 décembre 1520 brulait publiquement ce document et le 3 janvier 1521, le pape l'excommuniait. C'est cette année précisément que saint Ignace de Loyola était blessé au siège de Pampelune et l'année suivante, dans la grotte de Manrèse, la sainte Vierge lui communiquait les Exercices Spirituels. Ils sanctifièrent l'élite jusqu'à ce que le père Vallet en 1922 les adapte en 5 jours, permettant à un grand nombre d'en faire leur profit. Pendant les 4 ans qui suivirent, il donna de l'ordre de 30 à 50 retraites par an, touchant plus de 8000 retraitants.
Le pape François, le 3 mars 2014, sur Radio Vatican précisait :
« Que les Exercices spirituels soient davantage pratiqués, soutenus et valorisés, car les hommes et les femmes d'aujourd'hui ont besoin de rencontrer Dieu… Proposer les Exercices spirituels, cela veut dire inviter à faire l'expérience de Dieu, de son amour, de sa beauté. Ceux qui les vivent de manière authentique subissent l'attraction de Dieu et en ressortent transfigurés. Quand ils reprennent leur vie ordinaire, leur ministère, leurs relations quotidiennes, ils portent avec eux le parfum du Christ. »
En 1917, la révolution bolchévique s'apprêtait à répandre dans le monde les erreurs qui s'opposaient aux vérités proclamées par l'Eglise et qui allaient conduire beaucoup d'âmes en enfer. Aussi en juillet 1917 Notre Dame nous dit : ‘' Si l'on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront et l'on aura la paix…… je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois.''
C'est le salut personnel qui est ainsi assuré par "cette communion réparatrice", et même la personne pour qui on l'offre. Mais après notre mort, une période de purification plus ou moins longue pourra être nécessaire avant de "Voir Dieu face à face'' . (Comme Amélia, l'amie de Lucie, qui est au purgatoire jusqu'à la fin du monde ; révélation de Notre Dame le 13 mai 1917 à Fatima)
II Vendredi 2 aout : Premier vendredi du mois
Honorons du mieux que nous pouvons ce jour particulier auquel Notre Seigneur, à Paray le Monial, en souvenir du jour où il nous a racheté, a attaché un privilège spécial. Si nous le pouvons, honorons en ce mois du Cœur Immaculé de Marie, ce jour consacré au Sacré-Cœur de Jésus, en assistant à la messe et en y communiant. Comme l'a dit Notre Seigneur à sainte Marguerite Marie, cette communion réparera nos fautes passées et si nous communions 9 premiers vendredis du mois de suite, Notre Seigneur sera notre asile à l'heure de notre mort. Rappelons aussi que Cœur Immaculé de Marie a été promis comme refuge et chemin vers Dieu à la petite Lucie le 13 juin 1917.
III Samedi 3 aout : Premier samedi du mois du Cœur Immaculé de Marie
Heureux sommes nous si nous pouvons commencer, poursuivre ou terminer notre dévotion réparatrice des 5 premiers samedis en ce mois que l’Église consacre au Cœur Immaculé de Marie.
Que d'âmes sauvées directement ou indirectement par la pratique de cette dévotion qui consiste à effectuer en esprit de réparation, ce jour particulier : Une communion, une méditation de 15 minutes, la récitation d'un chapelet et s'être confessé, 8 jours avant ou 8 jours après.
A la différence du blasphème publique qui eut lieu 33 jours avant l'incendie de Notre Dame et qui n'eut pas de réparation publique, le blasphème mondial que la France réalisa lors de la cérémonie du 26 juillet à Paris fut l'objet de réprobations et de réparations. Beaucoup de prélats s'indignèrent de l'offense faites aux chrétiens ; mais combien peu mirent en avant l'offense faite d'abord à Notre Seigneur dans une représentation satanique de la cène du jeudi Saint. Il y eut aussi la séquence de la terreur, avec l'horrible scène de la conciergerie représentant l'épouse du roi Louis XVI, décapitée et chantant un chant révolutionnaire bien connu. Qui se souvenait que grâce aux carmélites de Compiègne, le lendemain à 1 jour près, il y a 230 ans c'était l'arrestation de Robespierre et la fin de la période la plus violente de la révolution française, la Terreur. Ajoutons encore que la France fit la promotion d'un trouple avant de hisser le drapeau de la fête devant un vaux d'or. Nous ne citerons pas le nom de la mascotte française de cette manifestation qui aurait pu nous alerter il y a 2 ans sur le message anti chrétien qui fut volontairement le thème de cette cérémonie.
Des messes de réparation ont été ou seront célébrées ; Pour les fidèles, profitons de ce premier samedi du mois pour effectuer cette réparation '' [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Et si nous ne pouvons avoir de messe ce samedi, suivons les recommandations du site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
En plus de la réparation ci-dessus, ce samedi nous réparerons les offenses de ceux qui outragent directement la Vierge Marie dans ses saintes images.
IV Pèlerinage à pied Fatima - Russie Étape 2024
Ils sont arrivés le dimanche 21 juillet après midi sur la place rouge à Moscou ; l'avant-veille, notre religieuse encourageant régulièrement les pèlerins, avait écrit : « Prier ? Oui, des millions de rosaires récités sur les routes de la CCE (Portugal, Espagne, France, Allemagne, Danemark, Suède, Finlande, Estonie, Russie ! - Sacrifices ? oui, des milliers de kms dans les jambes, dans le vent, la pluie, le soleil, la neige, le froid, la chaleur ! - Souffrances ? oui, fatigue extrême jour après jour, moustiques par milliers et milliers, taons par dizaines de milliers, angoisse des hébergements le soir ! - Charité ? oui, répandue sur tous les chemins, sentiers, autoroutes avec des milliers de Médailles Miraculeuses offertes, des rencontres inopinées des peuples de toutes classes sociales, émerveillés, simples, généreux. Quelles récompenses ? voir s'accomplir la prophétie du Père Maximilien Kolbe avant sa mort, « Vous verrez un jour la statue de l'Immaculée au centre de Moscou, au plus haut du Kremlin ! » »
Oui c'était bien Elle, représentée par son image telle qu'Elle était apparue à Fatima, honorée pendant ces 4 années de 2021 à 2024, ou tantôt portée sur le dos, tantôt portée en procession comme à Lourdes, La Salette, Marienthal. C'était comme une sorte de réparation des blasphèmes que Notre Seigneur avait voulu réparer lorsqu'il avait inclus les blasphèmes contre les images de sa très chère Mère dans les 5 types d'offenses envers son Cœur Immaculé.
Dans les 9 pays traversés, l'histoire de Fatima avait été répandue par des dépliants distribuées à quelques milliers d'exemplaire comme le montre le montage ci-dessous.
Quelques faits marquants extrait du rapport N° 8 de cette année 2024.
Lundi 8 juillet. - Aujourd'hui 28 km jusqu'à Vychni Volotchek. Temps très beau et chaud. On suit toujours notre route passante avec moult camions et voitures, mais on s'y fait car les bas-côtés sont bien larges et à chaque fois que la route passe par un village, il y a un petit chemin le long des maisons qui longe la route souvent ombragée. On y croise du monde et donc on distribue des médailles avec un certain succès et peu de refus. Arrivés dans la ville étape, nous visitons encore une belle église orthodoxe. On nous donne un kilo de riz, des gâteaux, du pain et 100 roubles (1 €). Le soir nous sommes reçus dans le monastère orthodoxe de la ville où on est reçu comme des princes avec un bon dîner. Ils ont deux églises, et comme partout une est flambant neuve et l'autre en cours de restauration ! A notre question qui finance tout cela, une sœur du monastère nous répond que ce sont des mécènes et ... le gouvernement ! Heureux pays !
Mardi 9 juillet. - 25 km jusqu'à Vydropuzhsk. Pendant notre marche sur la grande route vers Moscou, deux camions s'arrêtent pour nous demander ce que nous faisons. Ce sont des Géorgiens qui nous encouragent et nous font même un don de 500 Roubles (5 €). Arrivés dans le village du soir, une jeune femme nous interpelle, toute contente de rencontrer des étrangers de l'ouest, pour la première fois dans sa vie. On prend un thé chez eux, on refuse la vodka, on prend une photo et nous rentrons à notre monastère.
Mercredi 10 juillet. - L'UNEC nous envoie de Paris les coordonnées de l'évêché catholique de Moscou qui serait d'accord pour nous héberger pendant notre séjour là-bas. L'archevêque, Mgr Pezzi, avait déjà reçu à Moscou notre pèlerin historique Jean-Claude Bruel lors de son pèlerinage solitaire de Fatima à Moscou (via Rome et Varsovie) en 2019. Pour les autorités catholiques en Russie, la "consécration de la Russie" est considérée comme "un appel à nous tous pour une vie plus intense avec le Christ". C'est un peu diluer le vrai message de N.D. de Fatima concernant la Russie. Mais ils veulent nous accueillir charitablement, comme déjà à St Pétersbourg, c'est magnifique.
Mercredi 10 juillet. - 26 km en direction de Torzhok. Petit déjeuner roboratif offert par les sœurs orthodoxes qui nous offrent à chacun une icône et un livre sur l'histoire de leur monastère. La jeune femme d'avant hier et son mari reviennent nous voir. Ils marchent avec nous jusqu'à la fontaine miraculeuse de St Georges. On leur apprend de prier le rosaire avec nous. On boit tous de cette eau bien fraiche, et certains de nous descendent à mi-cuisse dans la cuve prévue pour s'y immerger, comme à Lourdes. En chemin un couple Raphaël et Aïssa, de religion zoroastre, nous saluent et nous donnent du fromage, des œufs et une boîte de chocolat. Le soir nous dormons dans un petit hôtel pas cher, mais le service est en proportion.
Jeudi 11 juillet. - Nous abandonnons la grande route aux camions pour prendre un chemin de traverse très bucolique et à l'ombre des arbres. Mais Notre Dame pense aux sacrifices nécessaires pour la conversion des pêcheurs et permet à nos frères les taons de faire leur travail. Bon c'est plus facile à gérer que les moustiques. En route, dans un joli village, une jeune dame, pieds nus, s'arrête. Elle dit qu'en nous entendant chanter elle s'est sentie bénie. Médaille, chapelet, notices en russe... Grâce à elle nous trouvons un gîte pour le soir dans la belle ville de Torzhok, aux moult églises. Aux alentours on croise beaucoup de personnes intéressées par notre statue.D'ailleurs toujours pas de nouvelles de rencontres avec les autorités religieuses et politiques à Moscou. Mais N.D. n'a pas dit son dernier mot et on a mis St Michel sur le coup. Merci aussi à ceux qui prient pour nous en France !
Vendredi 12 juillet. - 27 km jusqu'à Mednoye. En chemin, en rase campagne, nous avons trouvé une vieille dame, assise par terre, apparemment perdue. Nous trouvons un moyen pour la ramener dans le prochain village où on nous dit qu'elle avait disparu la veille et qu'on la cherchait. Deo gratias.
Samedi 13 juillet. - 15 km jusqu'à Tver. C'est le samedi de la T.S. Vierge, jour de grâce : une messe ! C'est un prêtre qui est venu de Moscou à notre rencontre et qui célèbre la sainte messe de toujours. Le prêtre était accompagné par un jeune Américain Joseph qui a le projet de favoriser l'expatriation d'Américains traditionnels vers la Russie. En route un Monsieur qui conduit un engin de terrassement nous croise et essaye par téléphone de nous trouver un hébergement pour la nuit, sans réussir. Avant de partir il nous propose de partager son eau à la fraise, et quand on lui parle d'amitié entre la Russie et la France, il précise : "pas Napoléon !"...
Dimanche 14 juillet. - 20 km jusqu'au centre de Tver. Orage avec grosse averse en fin de journée. Messe St Pie V de nouveau, un dimanche de grâces !
Lundi 15 juillet. - 27 km à partir de Tver, en direction de Moscou.
Mardi 16 juillet. - 26 km jusqu'à Konakovo.
Mercredi 17 juillet. - 29 km jusqu'à Klin.
Jeudi 18 juillet. - .30 km jusqu'à Solnetchnogorsk. Nous prenons une route de campagne, "hors piste" pour éviter, pour une fois, la grande route très bruyante. Evidemment cela augmente le kilométrage et le temps passé, car on va toujours moins vite sur les sentiers. Le chemin est très agréable par les villages. De plus, sans le bruit des camions, on profite davantage des méditations de notre aumônier pendant le rosaire. Mais il y avait des moustiques, des taons, des zones très humides... Nous avons traversé une forêt par un chemin peu emprunté, ensuite on a suivi une ligne à haute tension avec des maisons de chaque côté, puis le long d'une ligne de chemin de fer très fréquentée, traversée de villages privés entourés de palissades qui obligent à faire des détours.
Vendredi 19 juillet. - Au fur et à mesure que nous approchons de Moscou, il y a davantage de villages, avec des maisons en bois bien entretenus. On se fait arrêter par la police qui veut savoir qui l'on est et où l'on va. Ils veulent même qu'on leur explique notre fanion, celui de Ste Jeanne-d‘Arc. Après explications, ils nous laissent partir. ¨Peu de temps après deux hommes nous font signe de venir parler avec eux. Ils nous remercient pour les médailles. Ce sont des Ouzbèks. Ils nous disent qu'ils vont faire 4500 km et nous proposent de nous emmener en voiture à Moscou. Nous leur expliquons que notre mission est de tout faire à pied.
Demain soir 20 juillet, si Dieu le veut nous arriverons enfin à Moscou ! DEO GRATIAS !
La statue, les pèlerins et d'autres.
Voici Notre Dame de Fatima sur la place rouge à Moscou le 21 juillet 2024. Le fanion de Jeanne d'Arc sert de piédestal. L'isolement voulu par les nations a fait disparaitre les différents contacts établis au départ du pèlerinage. Notre Dame attend maintenant sur place la recherche laborieuse de personnalités civiles et religieuses pour transmettre son message au sommet de l'état pour que la Russie soit consacrée au Cœur Immaculé de Marie, dans un premier temps par son chef, puis plus tard par le pape en respectant le protocole définit il y a 95 ans.
Certains pèlerins sont repartis en avion, les autres restent encore quelques jours à Moscou et retourneront en France avec le véhicule d'assistance qui les accompagna tout au long de ce chemin sanctifié par la présence de l'image de Notre Dame de Fatima.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘' Certainement Notre Dame était venue …Quel dommage'' !
Les enfants de Fatima sous l'arceau construit par la famille de Maria Carreira, appelée Marie de la Capelinha
Le titre est la conclusion de Maria Carreira qui était sur place avec près de .10 000 autres personnes à la Cova da Iria le 13 aout 1917. Le père de Marchi a rapporté son témoignage dans son livre ‘' Témoignages sur les apparitions de Fatima ‘' publié en 1940
« Un coup de tonnerre se fit entendre. Le coup de tonnerre était plus ou moins semblable à celui de la fois précédente. Les uns disaient qu'il venait de la route, d'autres du chêne-vert… Il me sembla, à moi, qu'il venait de très loin. Tout le monde se tût, effrayé ; quelques-uns se mirent à crier qu'on allait mourir. La foule commença à se disperser, et à s'éloigner du chêne-vert… En fait, personne ne mourut ! Au coup de tonnerre, succéda un éclair, et aussitôt, nous commençâmes tous à remarquer un petit nuage, très joli, de couleur blanche, très léger, qui plana quelques instants au-dessus du chêne-vert, puis s'éleva ensuite vers le ciel et disparut dans les airs. En regardant autour de nous, nous observâmes une chose étrange, que nous avions déjà vue la fois précédente, et que nous devions voir encore dans la suite : les visages des gens avaient toutes les couleurs de l'arc-en-ciel : rose, rouge, bleu… Les arbres ne paraissaient pas avoir des rameaux et des fleurs, mais seulement des fleurs ; tous paraissaient chargés de fleurs et chaque feuille paraissait une fleur. Le sol était recouvert de carreaux de couleurs différentes. Les vêtements aussi étaient de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Les deux lanternes attachées à l'arceau paraissaient être en or.
Certainement Notre-Dame était venue, et elle n'avait pas rencontré les enfants. Quel dommage ! »
Oui quel dommage ! Que cache ce ressenti exprimé par la plus connue des spectateurs des apparitions de la Cova da Iria à Fatima, celle qui a déjà honoré Notre Dame en construisant avec sa famille l'arceau et ses 2 lanternes que Notre Dame transformera pendant quelques minutes en précieux luminaire ?
- Dommage pour les enfants qui sont retenus à la ville ?
- Dommage pour la foule dont les personnes les plus proches du petit chêne vert n'entendront pas ce jour les questions des enfants, ni le ‘' bruissement ‘' des réponses de Notre Dame ?
- Dommage bien réel celui-là, mais dans son sens surnaturel pour Notre Dame, à qui on vient de manquer de respect en retenant les enfants loin du lieu de rendez-vous comme Elle l'expliquera aux enfants 6 jours plus tard aux Valinhos.
Comme pour le péché originel, l'action d'une seule personne a une incidence sur un grand nombre. (Le régisseur de la région qui en retenant les enfants à ‘'la ville ‘' ne leur a pas permis d'être fidèle à leur promesse pour ce mois d'aout)
Le 19 aout, Notre Dame dira aux enfants : ‘' Si l'on ne vous avait pas emmenés à la Ville, le miracle aurait été plus connu'' .( ou plus grandiose suivant certaines traductions). C'était comme une leçon de catéchisme implicite !
Cette apparition sans voyants, mais avec un grand nombre de témoins, est la seule apparition de ce type dans toute l'histoire de l'humanité. En effet, les manifestations extérieures observées par les milliers de témoins furent au moins aussi nombreuses que lors des précédentes apparitions. C'est en outre, une preuve absolue que les petits voyants ne mentaient pas.
William Thomas Walsh rapporte que lorsque la foule sut que l'administrateur avait enlevé les enfants, elle se mit en route en direction de Fatima, en vociférant contre le curé et l'administrateur.
Citons Walsh
'' On criait à bas l'administrateur'' , ‘' A bas le curé ‘' . Il semble que rien ne les arracherait à leurs bourreaux improvisés. Des centaines d'hommes hurlant se précipitèrent, comme des automates irresponsables, mus par une idée fixe, les yeux injectés de sang, impatients de serrer dans leurs mains le cou de leurs victimes.
- A Fatima, pour régler son compte au Curé !
- A Ourem, pour en finir avec l'administrateur !
Cette horde déchainée serait certainement arrivée à Fatima et peut être même à Ourem, si un brave petit homme n'avait eu assez de présence d'esprit et de courage pour lui couper le passage et lui faire entendre des paroles de raison.
- Allons, du calme, mes amis, s'écria-t-il sur un ton de commandement en les arrêtant d'un geste autoritaire… celui qui mérite un châtiment le recevra ! … mais rappelez-vous que Dieu qui nous gouverne là-haut a seul le droit de l'infliger.
C'est tout ce que Marto se souvient d'avoir dit, en cette occasion. La multitude s'arrêta, surprise, hésita et lentement se dispersa par petits groupes.
Manuel ne s'en occupait déjà plus. Il ne pensait qu'à ses enfants et la manière de les arracher à ses ravisseurs. ‘' Je m'en retournais chez moi, conclut-il. Et je trouvais ma femme en train de pleurer''
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
.
Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘Beaucoup d'âmes vont en enfer.... Personne ne se
sacrifie et prie pour elles.
sacrifie et prie pour elles.
Vue du lieudit ‘' les Valhinos'' ( Le vallon) ou se produisit l'apparition du 19 aout 1917. Le chemin conduit au lieu de l'apparition de l'Ange.
Le titre reprend le sens de la dernière phrase prononcée par Notre Dame ce jour. ‘' Priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles.
Remarquons l'insistance de Notre Dame sur le salut, la foi et l'enfer. En juillet, le secret commence par la vision de l'enfer, se poursuit par les erreurs que la Russie allait répandre, mettant la foi de beaucoup en péril, se termine par une communication relative à la foi qui se conservera au Portugal . Notre Dame prend congé des enfants en leur apprenant cette prière à Jésus pour être préservée de l'enfer et lui demander de guider vers le Ciel les âmes qui sont le plus en danger de se perdre.
Lors de l'apparition suivante, Notre Dame reprend le thème du salut des pécheurs et explique que la perte de beaucoup vient de l'absence de prière pour ces âmes, justifiant ainsi la prière enseignée à sa dernière apparition.
On comprend mieux le lien entre les deux demandes de la seconde partie du secret ( La consécration de la Russie à son Cœur Immaculé pour empêcher la diffusion d'erreurs entrainant la perte d'âmes , et la dévotion réparatrice que l'on peut appliquer à la personne que l'on veut sauver )
L'apparition du dimanche 19 aout 1917.
En ce dimanche ensoleillé, Lucie, François et son frère Jean, partirent pour faire paître leurs troupeaux. Sur le chemin des Valinhos, Lucie commença à remarquer des changements dans l'atmosphère qui précédaient les apparitions : un rafraîchissement subit de la température et une diminution de la lumière solaire, avant l'éclair caractéristique. Soupçonnant que Notre-Dame allait apparaître, à la demande insistante de Lucie, Jean alla chercher en hâte sa sœur Jacinthe.
Effectivement, Notre-Dame apparut dans un reflet de lumière, mais attendit la petite Jacinthe avant de se montrer au-dessus du chêne-vert. Alors Notre-Dame dit :
- « Je veux que vous continuiez d'aller à la Cova da Iria le 13, et que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours. Le dernier mois, je ferai le miracle afin que tous croient. S'ils ne vous avaient pas emprisonnés en ville, le miracle aurait été plus connu. Saint Joseph viendra avec l'Enfant-Jésus pour donner la paix au monde. Notre Seigneur viendra bénir le peuple. Viendra aussi Notre-Dame du Rosaire et Notre Dame des Douleurs. »
Lucie demanda quoi faire de tout l'argent que laissaient les gens au pied du chêne-vert à la Cova da Iria. (C'était ''Maria de la Capelinha'' qui l'avait chargée de cette demande) - « Je veux que l'on fasse deux brancards de procession. Tu porteras l'un avec Jacinthe et deux autres petites filles habillées de blanc. L'autre, François le portera avec trois autres garçons comme lui, vêtus d'une aube blanche. Ce sera pour la fête de Notre-Dame du Rosaire. Ce qui restera sera pour aider à construire une chapelle que l'on fera faire. » - « Je voudrais vous demander la guérison de quelques malades », demanda Lucie. - « Oui, j'en guérirai certains dans l'année ; puis, prenant un air triste, elle ajouta : « Priez, priez beaucoup et faîtes des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d'âme vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. »
Alors, Elle s'éleva en direction du levant.
L'odeur d'un parfum extraordinaire
' Avant de reprendre le chemin d'Aljustrel, François et Jacinthe cueillirent un rameau du chêne-vert sur lequel la Vierge Marie venait de poser les pieds. Ils rentraient au hameau, leur précieux rameau à la main, lorsqu'ils rencontrèrent Maria Rosa sur le pas de sa porte, avec d'autres personnes. Tout émue, Jacinthe dit aussitôt à sa tante qu'ils avaient vu encore une fois Notre-Dame aux Valinhos, mais la mère de Lucie les traita de menteurs. La petite insista en lui montrant le rameau de chêne-vert qu'elle tenait à la main : « Voyez, ma Tante ! Notre-Dame avait un pied sur cette petite branche et un autre sur celle-ci. » « Donne ! » [Montre-le-moi !] Jacinthe lui remit le rameau, et Maria Rosa le porta à son nez. Elle s'étonnait de ce parfum délicat, inconnu dans la région. Tous voulurent sentir aussi le rameau, et tous trouvèrent l'odeur très agréable. Elle mit le rameau sur la table, en disant qu'elle trouverait bien quelqu'un qui saura lui dire quelle est cette odeur ; mais, le soir, le rameau avait disparu. C'était tout simplement Jacinthe qui l'avait repris pour le montrer à son père, le soir, dès son retour des champs. Jacinthe arriva toute joyeuse avec un rameau à la main, et dit à son papa que Notre-Dame était apparue de nouveau aux Valinhos. Au moment où elle entrait, un parfum extraordinaire embauma la pièce. Il avançait la main vers le rameau en demandant à sa fille qu'est-ce que ce rameau. Il le sentit, mais le parfum avait disparu.
Au vu de ces preuves, Ti Marto (Le père de Jacinthe et François) croyait de plus en plus fermement aux apparitions ; Sans doute Olympia, son épouse, y croyait-elle aussi, mais sans oser encore se l'avouer à elle-même. La mère de Lucie commença au cours de ce mois à retrouver un peu plus de paix, et bien que n'y croyant pas encore, elle commença à être ébranlée. Antonio, le père de Lucie, lui aussi, commença à être moins opposé à sa fille.
Jean est le premier des 2 familles des voyants a assister à l'apparition de Notre Dame. Il n'entendra et ne verra rien. Jean est l'avant dernier des 7 enfants de la famille Marto. La mort de François (1919) puis Jacinthe (1920) fut suivie de celle de Florinda et Thérésa (1921). Dans ses mémoire, sœur Lucie raconte que ses 2 cousines voulaient être religieuses et que leur mère s'y était opposée. Dieu les avait alors rappelées à Lui. Ainsi en moins de 3 ans, la famille Marto perdit 4 enfants ! Jean vécu encore longtemps (mort en 2000 ?) et se mêlait volontiers avec les pèlerins en se laissant photographier. Jean est sur le cliché d'un ami avec votre serviteur à ses côtés, lorsqu'il fit son tout premier pèlerinage à Fatima en 1992.
Si vous allez à Fatima, ne manquez pas de faire le chemin de croix dit des Hongrois, puis allez aux Valinhos et terminez par le ‘'loco de cabeço'' (apparition de l'ange) et sa grille aux magnifiques décorations de symboles Eucharistiques.
"O mon Jésus, pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l'enfer, attirez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde."
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
‘' Le Cœur Immaculé de Marie est mon refuge….
Dans l'ancienne forme extraordinaire du rite romain, l’Église fête ce jour le Cœur Immaculé de Marie.
Ce 22 août est la fête de Marie Reine dans l'ancienne forme ordinaire .
Le titre est le début de la lettre de sœur Lucie au père Aparicio le Ier septembre 1940 : ‘' Le Cœur Immaculé de Marie est mon refuge, surtout dans les heures les plus difficiles. Là, je suis toujours en sécurité. C'est le cœur de la meilleure des mères ; il est toujours attentif et il veille sur la dernière de ses filles. Combien cette certitude m'encourage et me réconforte ! En Elle, je trouve force et consolation. Ce Cœur Immaculé est le canal par lequel Dieu fait jaillir sur mon âme la multitude de ses grâces. Aidez-moi à en être reconnaissante et à correspondre à tant de miséricorde.''
Comme la voyante de Fatima a dû être heureuse lorsque le pape Pie XII institua cette fête le 4 mai 1944 et décréta que chaque année le 22 août, jour octave de l'Assomption, l'Église entière célèbrerait une fête en l'honneur du Cœur Immaculé de Marie, afin de conserver le souvenir de la consécration du 8 décembre 1942. Et il lui assigna pour but d'obtenir, par l'intercession de la très Sainte Vierge, « la paix des nations, la liberté de l'Église, la conversion des pécheurs, l'amour de la pureté et la pratique des vertus ».
C'est effectivement la consécration ‘' radiophonique ‘' du 31 octobre 1942 puis renouvelée solennellement le 8 décembre 1942 qui abrégea la seconde guerre mondiale comme l'avait promis Notre Seigneur, en marquant un tournant dans ce conflit avec la chute de Stalingrad, le succès de l'opération ‘'Torch'' en Afrique du Nord, le retrait des sous-marins de l'Axe dans l'atlantique Nord.
Effectivement le 22 octobre 1940, Notre-Seigneur avait promis à sœur Lucie, moyennant cette consécration, « d'abréger les jours de tribulation par lesquels il avait décidé de punir le monde de ses crimes ».
C'était un ‘' avant-gout'' de ce que donnera la consécration de la seule Russie au Cœur Immaculé de Marie par le pape en respectant le protocole exigé. En fin de publication, vous trouverez la prière de consécration du pape pie XII
Dans l'ancien rite ordinaire, cette fête a été transférée au samedi qui suit la fête du Sacré-Cœur.
L'an dernier pendant cette période estivale, un pèlerinage traversa la France. C'était la Marche de la sainte croix (2023)
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Cette année un autre pèlerinage sillonne les routes de France pour se terminer le 15 septembre à Paris. S'il passe à proximité de chez vous, consacrez-lui une journée ou plus ou un peu moins https://les7routes.fr/choisir-sa-route/. Sur l'étape ‘' Béthines - Fontgombault'', la journée du 13 aout, nous étions 6. Une journée de prière hors du monde ; un anniversaire d'une apparition ‘'pas comme les autres'', un chef de chapitre imprégnée du message de Fatima ! Que du bonheur !
Merci à ceux qui se dévouent pour cette belle prière de remerciement pour la sauvegarde de Notre Dame de Paris.
Voici la prière complète de consécration du pape Pie XII :
Reine du Très Saint Rosaire, secours des chrétiens, refuge du genre humain, victorieuses de toutes les batailles de Dieu, nous voici prosternés suppliants aux pieds de votre trône, dans la certitude de recevoir les grâces, l'aide et la protection opportunes dans les calamités présentes, non en vertu de nos mérites, dont nous ne saurions nous prévaloir, mais uniquement par l'effet de l'immense bonté de votre cœur maternel.
C'est à vous, c'est à votre Cœur immaculé, qu'en cette heure tragique de l'histoire humaine, nous nous confions et nous nous consacrons, non seulement en union avec la Sainte Église – corps mystique de Votre Fils Jésus – qui souffre et verse son sang, en proie aux tribulations en tant de lieux et de tant de manières, mais en union aussi avec le monde entier, déchiré par de farouches discordes, embrasé d'un incendie de haine et victime de ses propres iniquités.
Laissez-vous toucher par tant de ruines matérielles et morales, par tant de douleurs, tant d'angoisses de pères et de mères, de frères, d'enfants innocents, par tant de vies fauchées dans la fleur de l'âge, tant de corps déchiquetés dans l'horrible carnage, tant d'âmes torturées et agonisantes, tant d'autres en péril de se perdre éternellement.
Ô Mère de Miséricorde, obtenez-nous de Dieu la paix, et surtout les grâces qui peuvent en un instant convertir le cœur des hommes, ces grâces qui préparent, concilient, assurent la paix ! Reine de la paix, priez pour nous et donnez au monde en guerre la paix après laquelle les peuples soupirent, la paix dans la vérité, dans la justice, dans la charité du Christ. Donnez-lui la paix des armes et la paix des âmes, afin que, dans la tranquillité de l'ordre s'étende le règne de Dieu. Accordez votre protection aux infidèles et à tous ceux qui gisent encore dans les ombres de la mort ; donnez-leur la paix ; faites que se lève pour eux le soleil de la Vérité et qu'ils puissent avec nous, devant l'unique Sauveur du monde, répéter : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur terre aux hommes de bonne volonté ! » (Luc II, 14).
Aux peuples séparés par l'erreur ou par la discorde, particulièrement à ceux qui professent pour vous une singulière dévotion et chez lesquels il n'y avait pas de maison qui n'honorât votre vénérable icône (peut-être aujourd'hui cachée et réservée pour des jours meilleurs), donnez la paix et reconduisez-les à l'unique bercail du Christ, sous l'unique vrai Pasteur.
Obtenez à la Sainte Église de Dieu une paix et une liberté complètes ; arrêtez les débordements du déluge néo-païen ; développez dans le cœur des fidèles l'amour de la pureté, la pratique de la vie chrétienne et le zèle apostolique, afin que le peuple des serviteurs de Dieu augmente en mérite et en nombre.
Enfin, de même qu'au Cœur de votre Fils Jésus furent consacrés l'Église et le genre humain tout entier, afin que, toutes les espérances étant placées en lui, Il devînt pour eux signe et gage de victoire et de salut, ainsi et pour toujours nous nous consacrons à vous, à votre Cœur Immaculé, ô notre Mère et Reine du monde, pour que votre amour et votre protection hâtent le triomphe du règne de Dieu et que toutes les nations, en paix entre elles et avec Dieu, vous proclament bienheureuse et entonnent avec vous, d'une extrémité du monde à l'autre, l'éternel Magnificat de gloire, d'amour, de reconnaissance au Cœur de Jésus en qui seul elles peuvent trouver la Vérité, la vie et la paix.
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Lui dont la naissance n'a pas altéré …la Vierge sa mère…
Nativité de Marie par Domenico Ghirlandaio, Basilique Santa Maria Novella à Florence
Nativité de Marie par Domenico Ghirlandaio, Basilique Santa Maria Novella à Florence
Le titre est un extrait de la prière de l'Eglise dans l'ancien rite extraordinaire au jour du 8 septembre ou l'Eglise fête la naissance de Notre Dame. La phrase complète de la prière ‘' Secrete'', concernant Notre Seigneur est : ‘' Lui dont la naissance n'a pas altéré mais consacré l'intégrité de la Vierge sa mère, …….
Admirons comment en 2 mots, ‘' Altéré'' puis ‘'Consacré ‘' l'Eglise affirme depuis bien longtemps la virginité de Notre Dame, avant, pendant et après la naissance du Sauveur. Nous reviendrons sur ce privilège défendu pendant des siècles par l'unique Eglise fondée par Notre Seigneur et que ce dernier a confirmé au XX siècle dans le cadre des apparitions de Fatima.
En ce début du mois de Septembre que l'Eglise consacre aux anges, nous rappellerons que l'ange du Seigneur a annoncé à Marie qu'elle serait la mère du sauveur. Que la Reine des anges avait préparé les enfants à sa venue à Fatima par 3 apparitions d'un ange particulier, celui de leur Patrie, soulignant l'importance de cette notion chère à Dieu. (En France Jeanne d'Arc l'avait rappelée au futur Charles VII). L'ange du Portugal leur parla des cœurs de Jésus et de Marie, insista sur la nécessité de demander pardon pour les péchés qui sont des offenses à Dieu. Il les incita à offrir des sacrifices de réparation, et de conversion des pécheurs puis leur donna la sainte communion, en réparation des outrages envers Dieu, préfigurant la communion réparatrice des outrages envers le Cœur immaculé de Marie.
I Vendredi 6 septembre : Premier vendredi du mois. .
Nous nous rappellerons que Notre Seigneur s'était préparé à sa douloureuse passion par 3 heures de prières. A l'entrée du jardin des oliviers, le divin Maître avait congédié ses disciples à l'exception de trois : Pierre, Jacques et Jean, ces trois privilégiés du Thabor, qu'il voulait garder comme témoins de son agonie. Jésus leur avait dit : « Restez ici, veillez et priez afin de ne pas vous laisser prendre par la tentation ». Puis Jésus s'était éloigné d'eux, s'était prosterné contre terre. Une immense tristesse l'avait envahi. Son âme était en proie à une indicible amertume. Quel contraste, ô Jésus, avec la nuit radieuse de votre naissance ! Les anges alors annonçaient la paix et chantaient votre gloire. Tandis que maintenant, remplis de tristesse, ils semblaient se tenir à distance comme pour respecter la suprême désolation de votre âme.
Il avait quitté ses 3 apôtres et s'était dirigé vers une grotte située à un jet de pierre, et qui conserve encore aujourd'hui la mémoire de la terrible scène dont elle fut témoin. Là, Jésus s'était prosterné la face contre terre, et s'était écrié : « Mon Père, tout vous est possible ; éloignez de moi ce calice ; néanmoins que votre volonté se fasse, et non la mienne. » (Marc. 14, 36). En même temps une sueur de sang s'échappait de ses membres et baignait la terre. Ce n'était plus un abattement, un saisissement : c'était une agonie. Alors Dieu avait envoyé un secours à cette nature expirante, et c'était un Ange qu'il avait chargé de la soutenir. Jésus était traité comme un homme ; et son humanité, toute brisée qu'elle était, devait, sans autre aide sensible que celle qu'il recevait de cet Ange que la tradition nous dit avoir été Gabriel, se relever et accepter de nouveau le calice qui lui était préparé. Et pourtant, quel calice que celui qu'il allait boire ! toutes les douleurs de l'âme et du corps, avec tous les brisements du cœur ; les péchés de l'humanité tout entière devenus les siens et criant vengeance contre lui ; l'ingratitude des hommes qui rendrait inutile pour beaucoup le sacrifice qu'il allait offrir. Il fallait que Jésus accepte toutes ces amertumes, en ce moment où il semblait, pour ainsi dire, réduit à la nature humaine ; mais la vertu de la divinité qui était en lui le soutenait, sans lui épargner aucune angoisse. Il avait commencé sa prière en demandant de ne pas boire le calice ; il l'avait terminée en assurant son Père qu'il n'avait point d'autre volonté que la sienne.
Ce sacrifice du vendredi saint, c'est le prêtre qui le renouvelle à chaque messe. Et Notre Seigneur dit à sainte Marguerite Marie qu'il donnait une grâce particulière à ceux qui communieraient 9 fois de suite le premier vendredi de chaque mois. Alors, si nous le pouvons, honorons ce jour en allant à la messe et en y communiant.
II Samedi 7 septembre : Premier samedi du mois.
Ce jour est aussi bien particulier, mais c'est l'Enfant Jésus lui-même et non un ange qui accompagna Notre Dame le 10 décembre 1925 à Pontevedra lorsqu'elle dira à sœur Lucie en quoi consistait la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
L'Enfant Jésus présenta sa mère dans la même attitude qu'elle avait dans l'apparition du 13 juin 1917 , avec son cœur dans la main, ou elle annonçait la volonté divine de répandre dans le monde la dévotion à son Cœur Immaculé. Puis Notre Dame s'est exprimée pour définir cette dévotion (Communion, chapelet, méditation, confession, à chaque fois en esprit de réparation). C'est Notre Dame aussi qui précisa qu'elle assisterait elle-même au moment de sa mort, la personne qui aurait pratiqué au moins une fois cette dévotion.
Comme il est triste d'assister aux funérailles d'un ami et d'entendre l'animateur de la cérémonie laisser penser que l'âme du défunt est déjà au ciel. Si Notre Dame a tant insisté pour le salut des pécheurs, si elle a montré l'enfer aux enfants, si elle a précisé que Maria das Neves était déjà au ciel, tempérant la joie de Lucie en précisant ensuite qu'Amélia était au purgatoire jusqu'à la fin du monde, c'est pour bien nous faire comprendre que notre salut est la chose la plus importante au monde et qu'il n'est pas ‘' automatique ‘'. Essayons de répandre cette dévotion autour de nous, et répondons à la parole de Notre Dame : ‘' Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que… ‘' lorsqu'elle donna à sœur Lucie cette dévotion .
III Dimanche 8 septembre : Nativité de Notre Dame
Parmi les fêtes que l'Eglise célèbre ce jour, en accord avec les ancien rites ordinaires et extraordinaires (23ième dimanche ordinaire, solennité de St Pie X, Nativité de Notre Dame) nous retiendrons cette dernière car elle est liée à une des prérogatives que Notre Seigneur a voulu souligner en instituant la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois, qui est une des 2 annonces de l'apparition du 13 juillet 1917 à Fatima avec la consécration de la Russie.
Il s'agit du caractère virginal de Notre Dame, avant, pendant et après de la naissance du Sauveur. Lors de la prière de la Secrète du jour de cette fête, dans l'ancien rite extraordinaire, le prêtre dit : ‘'Que votre Fils unique, Seigneur, nous viennent en aide par sa nature humaine. Lui dont la naissance n'a pas altéré mais consacré l'intégrité de la Vierge sa mère, qu'il daigne, en cette fête de sa Nativité, nous enlever nos péchés et Vous rendre notre offrande agréable.''
Remarquons au passage la demande particulière du prêtre qui, juste avant la phase de la Messe ou il va renouveler le sacrifice de Notre Seigneur sur la croix en consacrant séparément le pain et le vin, s'adresse à Notre Seigneur pour lui demander de rendre agréable à Dieu l'offrande que le prêtre va opérer dans la phase suivante de la messe.
Remarquons également qu'en moins de 100 ans, le Ciel a confirmé quelques affirmations de l'Eglise ; Ce fut Notre Dame à Lourdes en 1858 sur sa conception immaculée, puis encore Notre Dame à Fatima en mai 1917, sur l'existence du purgatoire ou se trouvait Amélia, puis Notre Seigneur la nuit du 29 au 30 du mois de mai 1930, ou il définit les 5 types d'offenses envers le Cœur Immaculé de Marie, dont celle concernant sa virginité perpétuelle, justifiant les 5 réparations opérées par les pratiques particulières des 5 premiers samedis du mois.
"Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne vous aiment pas."
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Auguste Reine des Cieux, souveraine Maîtresse des Anges…
La réouverture de Notre Dame de Paris motif du pèlerinage des 7 routes qui se termine
les 14 et 15 septembre à Paris
La réouverture de Notre Dame de Paris motif du pèlerinage des 7 routes qui se termine
les 14 et 15 septembre à Paris
En ce mois des saints anges, le titre reprend le début de la prière enseignée par Marie à l'abbé Cestac en 1864, prière appelée ‘' Auguste Reine''. l'année 1864 est une année particulière signalée par Notre Dame lors de son apparition à La Salette en 1846. (Rappelons que 1864 est l'année ou se réunit à Londres la ‘'première internationale'' qui deviendra le parti communisme.)
En ce jour ou l'Eglise fête le saint nom de Marie, rappelons un pèlerinage passé, avec le "M de Marie" en 2020 (https://hozana.org/communaute/8819-m-de-marie-le-grand-pelerinage-en-caleche) Les organisateurs avaient choisi la fête du saint Nom de Marie pour faire arriver ensemble les 2 statues et leurs pèlerins à Pellevoisin. Elles venaient de parcourir le "Royaume de Marie".
Ils avaient précisé : "c'est l'incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris qui a été le déclencheur de ce pèlerinage …..Il était grand temps de créer un grand mouvement vers Marie pour lui confier notre pays." C'était une sorte de réparation publique et posthume de l'outrage public qui avait été fait à Marie, 33 jours avant l'incendie de Notre Dame de Paris le lundi Saint de l'année 2019. Il y avait eu à Paris, exposé sur de nombreux kiosques à journaux, la caricature blasphématoire, en première page, d'un journal satirique. Il avait manqué une réparation publique pour apaiser à temps la colère divine qui s'était manifestée par cet incendie; ce pèlerinage l'avait fait.
Le second pèlerinage est celui dont les routes à travers la France qui se termine samedi et dimanche prochain 14 et 15 septembre 2024 à Paris (https://les7routes.fr/).
Pour ce dernier, en région parisienne, si vous pouvez vous libérer, recherchez à proximité de chez-vous une ou plusieurs étapes de ce pèlerinage et remerciez ainsi publiquement Notre Dame de la prochaine réouverture de sa cathédrale à Paris. Rappelons-nous que Dieu se plait à faire des liens temporels avec les événements et leurs conséquences;
- La chute de la monarchie française 100 ans jours pour jour, après la demande de consécration adressée à Louis XIV le 17 juin 1689.
- La chute de Robespierre 10 jours après le sacrifice des carmélites de Compiègne le 17 juillet 1794.
- Les prières ‘'léonines'' de Léon XIII à réciter après chaque messe basse par le prêtre, rédigées 33 ans jours pour jour avant le grand miracle du soleil de Fatima destiné à certifier les paroles de Notre Dame aux enfants de Fatima. (Vision du pape Léon XIII après l'audition du dialogue entre Notre Seigneur et Satan : visions de la multitude des démons autour du monde le 13 octobre 1884 ; événement en lien avec le miracle du soleil à Fatima réalisé dans le but de prouver à la foule que ce que Notre Dame avait dit aux enfants venaient bien d'elle. (notamment les erreurs de la Russie)
- L'incendie de Notre Dame 33 jours après le blasphème publique, non réparé publiquement, d'un hebdomadaire français. Nous nous sommes unis le 7 septembre dernier pour réparer par nos prières particulières de ce jour, l'offense de ce même journal envers Notre Dame de Lourdes ; montrons publiquement notre remerciement à Notre Dame d'avoir sauvegardé la cathédrale de Paris et particulièrement les statues dites ‘'du vœu de Louis XIII ‘' notre monarque qui consacra la France à Marie, pays ou Notre Seigneur révéla l'Amour de son Sacré-Coeur.
- Le bon déroulement du pèlerinage Fatima-Moscou qui termina son étape française au sanctuaire de Marienthal en 2022, jour pour jour, 3 siècles et 33 ans après la demande de Notre Seigneur au roi Louis XIV. La suite du processus sur place à Moscou se déroule en ce moment de façon satisfaisante.
Le 13 janvier 1864, le père Louis Cestac (fondateur de la Congrégation des « Servantes de Marie », décédé en 1868), accoutumé aux bontés de la Très Sainte Vierge Marie, fut subitement frappé comme d'un rayon de clarté divine. Il vit des démons répandus sur la terre, y causant des ravages inexprimables. En même temps, il eut une vision de la Très Sainte Vierge Marie. Cette bonne Mère lui dit qu'en effet les démons étaient déchaînés dans le monde, et que l'heure était venue de la prier comme Reine des Anges, et de lui demander d'envoyer les légions saintes pour combattre et terrasser les puissances de l'enfer”.
"Ma Mère, dit le prêtre, vous qui êtes si bonne, ne pourriez-vous pas les envoyer sans qu'on vous le demande ? - Non, répondit la Très Sainte Vierge, LA PRIERE EST UNE CONDITION POSEE PAR DIEU MEME POUR L'OBTENTION DES GRACES – Eh bien ma Mère, reprit le prêtre, voudriez-vous m'enseigner vous-même comment il faut prier ? – Et il reçut de la Très Sainte Vierge Marie la prière : « Auguste Reine ».
Mon premier devoir, écrit l'abbé Cestac, fut de présenter cette prière à Mgr Lacroix, évêque de Bayonne, qui daigna l'approuver. Ce devoir accompli, j'en fit tirer 500 000 exemplaires, j'eus soin de les envoyer partout ». "Nous ne devons pas oublier de dire que, lors de la première impression, les presses se brisèrent par deux fois". Imprimatur : Cameraci (Cambrai), die 26 februarii 1912 A. Massart, vic. Gén
I Jeudi 12 septembre, l'Eglise fête le saint nom de Marie
Le bréviaire romain nous dit que " Le Nom de Marie, qui signifie étoile de la mer, convient parfaitement à la Très Sainte Vierge Marie qui est l'astre Glorieux dont la Lumière remplit le monde."
Cette fête avait été établie par le pape Innocent XI au lendemain de la victoire du roi de Pologne Jean III Sobieski, sur les Turcs devant la ville de Vienne en 1683. Le pape Pie X plaça cette fête à la date anniversaire de la bataille de Vienne et le nouveau calendrier liturgique de 1970 la supprima. C'est le pape Jean Paul II qui la rétablira en 2002 et qui béatifia le 27 avril 2003 le capucin Marco d'Aviano artisan spirituel de cette victoire.
II 13 septembre : Anniversaire de la cinquième apparition de Notre Dame à Fatima
C'était la dernière apparition annoncée avant la grande d'octobre qui devrait comporter le miracle promis depuis juillet. Celle du 13 aout avait eu lieu sans les enfants, mais Notre Dame avait montré sa venue par des manifestations extérieurs ne laissant aucun doute sur sa présence. Elle avait rencontré les enfants aux Valhinos ; nous retiendrons de cette apparition du 19 aout l'instance sur le chapelet quotidien, la préparation de l'annonce de son identité en précisant qu'il faudrait faire faire 2 brancards de procession pour la fête de Notre Dame du Rosaire, (Le 7 octobre) et elle avait précisé que ces brancards devraient être portés par les voyants, filles et des garçons séparés et en tenue. Une nouvelle fois, elle avait parlé de l'enfer et des âmes qui se perdaient par manque de prière pour les pécheurs !
Cette fois, le 13 septembre 1917, devant 20 à 30 000 personnes, elle manifesta sa venue à un grand nombre, mais pas à tous. Elle laissa voir arriver lentement depuis l'Est, le globe de lumière qui la contenait. Il y eut, pour tous, la baisse de luminosité, le rafraîchissement de l'air, le coup de tonnerre, et pendant l'apparition une pluie de pétales de fleurs pendant qu'à 3 reprises un petit nuage blanc se formait au-dessus du lieu de l'apparition, comme si la reine des anges avait demandé à quelques-uns de ses sujets de manier l'encensoir. Aux enfants, Notre Dame rappellera pour la cinquième fois la récitation quotidienne du chapelet en précisant de nouveau que c'était pour obtenir la fin de la guerre. Elle confirmera sa venue en octobre avec la présence de Notre Seigneur, Notre Dame des Douleurs, Notre Dame du Carmel, Saint Joseph, l'Enfant Jésus. Puis Elle ajoutera : "Dieu est satisfait de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde; Portez-la seulement pendant le jour." Notre Dame confirmera ses propos du 19 août à propos de la chapelle.
Depuis la séquestration des enfants le 13 aout, les attaques des journaux contre la "comédie de la Cova da Iria'" s'étaient développées. Une grande manifestation avait été organisée un dimanche sur la place de l'église à l'heure de la grand-messe. Le curé eut vent du projet et annonça que cette messe serait célébrée à la chapelle Notre Dame d'Ortéga à 3 Km de là. Ne trouvant personne sur la place, dépités, les manifestants se rendirent en groupe à la Cova da Iria, mais les villageois des alentours avaient organisé un comité d'accueil humoristique avec le regroupement de tous les ânes de la région qu'ils surent faire braire en chœur à l'arrivée des manifestants. Du fourrage avait été disposé au pied du chêne vert pour marquer la nature des visiteurs attendus. Peu à peu, le Portugal, religieux et pacifique défendait l'honneur de Notre Dame.
III 14 septembre : l'Eglise fête l'exaltation de la sainte croix. (Fête de la croix glorieuse dans l'ancien rite ordinaire)
"Lorsque je serai exalté, c'est-à-dire élevé au-dessus de la terre, j'attirerai toutes choses à moi" Ainsi s'était exprimé Notre Seigneur lorsqu'il indiquait de quelle manière il devait mourir.
Cette fête est très ancienne ; elle fut établie, nous dit don Guéranger lorsque l'Empereur Héraclius repris au roi de Perse Chosroès II la précieuse relique. Le roi de Perse, battu, avait emporté la croix en pillant Jérusalem, mais il respectait ce butin. Héraclius fit de sa restitution le premier article du traité de paix. En portant la croix pour la rétablir sur le Calvaire, l'empereur, habillé en habit d'apparat pu traverser la ville, mais en sortant il ne put plus avancer Ce fut le patriarche Zacharie qui, jugeant d'où cela provenait, lui dit : « Prenez garde, ô empereur, qu'avec cet habit impérial dont vous êtes revêtu, vous ne soyez pas assez conforme à l'état pauvre et humilié qu'avait Jésus-Christ lorsqu'il portait sa Croix » Laissant là ses habits d'empereur, il se revêtit les habits d'un pauvre et put marcher avec la croix jusqu'au lieu du calvaire. Nous avons dans cette fête 3 anniversaires : celui de Constantin avec l'apparition de la croix et son signe à mettre sur ses étendards, la découverte de la vraie croix par St Hélène, mère de Constantin , et l'épisode que nous venons de voir.
C'est juste avant la bataille du pont Milvius en 312 contre son rival Maxence que Constantin vit dans le ciel le "chrisme" et entendit cette phrase "PAR CE SIGNE TU VAINCRAS"'. Il le fit graver sur ses armes et celle de ses soldats et eut le succès que l'on connait. Plus tard, avec l'édit de Milan, ce fut le début de l'étendue du Christianisme dans le monde. 14 siècles plus tard, la non inscription de l'image du Sacré-Cœur sur les armes de la puissance dominante du monde de l'époque, marqua le début des victoires des ennemis de l'Eglise. Le triomphe du Cœur immaculé de Marie suivra la consécration de la Russie par le pape (en respectant le protocole imposé) avec la juxtaposition au sein de l'Eglise des cultes des Cœurs de Jésus et de Marie.
Prière ‘' Auguste Reine ‘'
‘' Auguste Reine des Cieux, souveraine Maîtresse des Anges, vous qui, dès le commencement, avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d'écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement, envoyez vos légions célestes pour que, sous vos ordres et par votre puissance, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l'abîme. ‘'
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Re: Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...
Faire connaître, pratiquer, répandre la communion réparatrice annoncée à Fatima, qui associe principalement la messe et le chapelet. Elle assure notre salut et la conversion des pécheurs.
Depuis le temps que je souffre pour vous !…
En ce jour anniversaire de l'apparition de Notre Dame à La Salette le 19 septembre 1846, le titre reprend la plainte que nous adresse Marie à travers les paroles qu'Elle prononça en pleurs devant Mélanie Calvat et Maximin Giraud qui ne se connaissaient que depuis la veille. C'est au moment où l'Eglise célébrait les premières vêpres de la fête de Notre Dame des 7 douleurs que Notre Dame se montra aux enfants.
Elle se présenta dans un globe de lumière, assise, la tête entre les mains, avec une attitude encore plus triste que celle qu'Elle se donnera à Fatima quelques années plus tard.
Elle se leva et dit ‘' Avancez, mes enfants, n'ayez pas peur…… ‘' Et Mélanie précise dans son récit écrit à Castelammarre le 21 novembre 1878 : ‘' Arrivée bien près de la Belle Dame, devant elle à sa droite, elle commence le discours, et des larmes commencent aussi à couler de ses beaux yeux :…..La Sainte Vierge pleurait presque tout le temps qu'elle me parla. Ses larmes coulaient une à une, lentement jusqu'à ses genoux, puis, comme des étincelles de lumière, elles disparaissaient. Elles étaient brillantes, et pleines d'amour. J'aurais voulu la consoler et qu'elle ne pleura plus. Mais il me semblait qu'elle avait besoin de montrer ses larmes pour mieux montrer son amour oublié des hommes. J'aurais voulu me jeter dans ses bras et lui dire : ‘'Ma bonne Mère, ne pleurez pas ! Je veux vous aimer pour tous les hommes de la terre.'' Mais il me semblait qu'elle me disait : ‘' Il y en a tant qui ne me connaissent pas.'' ....... Voir pleurer une mère, et une telle Mère sans prendre tous les moyens imaginables pour la consoler, pour changer ses douleurs en joie, cela se comprend-il ?
A Fatima, Notre Dame avait préparé Lucie par des apparitions d'un ange, silencieux en 1915 puis porteur de plusieurs messages 1916. A La Salette c'est l'Enfant Jésus qui s'occupera en quelque sorte de la petite Mélanie lorsqu'elle fut rejetée par sa mère. Cet épisode de son enfance, qu'elle racontera tardivement, achèvera de la faire considérer en France comme folle après la publication de son secret. C'était une façon de réduire la voyante au silence, comme Lucie le fut à son tour après la publication du père Fuentes de l'entretien qu'il eut avec la voyante le 26 décembre 1957.
« Je mourrai en Italie, disait-elle à Diou dans l'Allier, moins de deux ans avant sa mort, dans un pays que je ne connais pas, où je ne connais personne, mais où l'on aime bien le Bon Dieu. Je serai seule, un beau matin, on verra mes volets fermés, on ouvrira ma porte de force, on me trouvera morte ». Cette prophétie s'est réalisée à la lettre dans tous ces détails le 15 décembre 1904, c'était il y a bientôt 120 ans.
En 2022 votre serviteur s'était rendu en pèlerinage à La Salette et avant de retrouver au sanctuaire la statue de Notre Dame de Fatima en route vers Moscou, il s'était arrêté à Corps, au pied de la Montagne, pour assister à la messe célébrée par le prêtre initiateur il y a plus de 10 ans de ce pèlerinage. C'était dans la chapelle saint Roch, il y avait la statue, les 6 pèlerins de l'époque et quelques amis. Pendant que les pèlerins gravissaient la montagne, avant de les rejoindre à leur halte aux Ablandins, (lieu du premier récit de l'apparition par Maximin puis Mélanie) nous avons visité à Corps, rue Passe vite, la ‘'Maison de Mélanie'', sa maison natale , acquise en 2004 puis restaurée et inaugurée le 15 aout 2009. Les amis de cette maison tiennent un site internet que je vous recommande [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour ses informations relativement à cette apparition. Sur le site internet , vous trouverez bien sûr entre autres, le récit de l'apparition et le secret confié à Mélanie. Dans l'onglet ‘' Ressources'' sous la rubrique ‘' prière'' vous trouverez deux prières rédigées par Mélanie dont '' les litanies de l'amour de la sainte vierge '' et ''la prière en temps de calamité'' . Si vous venez en pèlerinage à La Salette, allez dans cette maison à Corps, de la même façon qu'en allant à Fatima, vous allez à Aljustrel dans la maison de Lucie. En plus, dans cette maison, à Corps, vous pourrez acquérir sur place quelques livres peu connus sur la vie de Mélanie.
En 2022, sur le lieu du sanctuaire, la statue fut placée sur son brancard de procession, et après le chemin de croix fut accueillie par le recteur du sanctuaire qui pria pour le succès de sa mission, puis bénit la statue et ses porteurs, et conduisit en procession le petit pèlerinage jusqu'à l'intérieur de la basilique ou la statue fut déposée pour la nuit devant la pierre ou Notre Dame de La Salette était assise à l'arrivée de Mélanie et Maximin. Le recteur nota la présence de la statue sur le livre d'or du sanctuaire. Nous l'avons informé de l'arrivée de la statue à Moscou. (https://hozana.org/publication/161806)
Voici de nouveau les litanies de La Salette, bon moyen de connaitre le message de Notre Dame tout en la priant. Son approbation eut lieu par Mgr de Bruillard, qui avait reconnu les apparitions 18 mois auparavant.
Litanie de Notre-Dame de La Salette.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Dieu le Père, des Cieux où vous êtes assis, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.
Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Notre-Dame de La Salette, réconciliatrice des pécheurs, priez pour nous.
Notre-Dame de La Salette, soutien des justes, priez pour nous.
Notre-Dame de La Salette, guérison des malades, priez pour nous.
Notre-Dame de La Salette, consolatrice des affligés, priez pour nous.
Notre-Dame de La Salette, qui êtes apparue à de pauvres enfants des alpes, pour nous donner de graves avertissements, priez pour nous.
Notre-Dame de La Salette, qui versiez des larmes en songeant aux péchés des hommes, priez pour nous.
Notre-Dame de La Salette, qui nous avez fait entendre les menaces du Seigneur, afin que nous nous convertissions, priez pour nous.
Notre-Dame de La Salette, qui par vos supplications retenez le bras du Seigneur irrité contre nous, priez pour nous.
Notre-Dame de La Salette, qui avez dit : Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcé de laisser aller le bras de mon fils, priez pour nous.
Notre-Dame de La Salette, qui priez continuellement votre divin Fils, afin qu'il nous fasse miséricorde, priez pour nous.
Notre-Dame de La Salette, qui avez tant de peine à cause de nos péchés, priez pour nous.
Notre-Dame de La Salette, qui méritez toute notre reconnaissance, priez pour nous.
Notre-Dame de La Salette, qui après avoir donné vos avertissements aux enfants, sur la montagne, leur avez dit, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple, priez pour nous.
Vous qui avez annoncé aux hommes des châtiments terribles, si ne se convertisse pas, priez pour nous.
Vous qui leur annoncez la miséricorde et le pardon s'ils reviennent à Dieu, priez pour nous.
Vous qui promettez des grâces abondantes, si l'on fait pénitence, priez pour nous.
Vous dont l'apparition miraculeuse, a retenti dans les deux mondes, priez pour nous.
Vous dont les prodiges s'étendent en tout pays, priez pour nous.
Vous dont le culte s'accroît chaque jour, priez pour nous.
Vous dont les bienfaits ravissent tous vos enfants, priez pour nous.
Vous qu'on n'invoque pas en vain, priez pour nous.
Vous qui avez fait jaillir à vos pieds une eau miraculeuse, priez pour nous.
Vous qui, à l'exemple de Jésus, rendez la vue aux aveugles, le mouvement aux paralytiques, la santé aux malades, priez pour nous.
Vous qui consolez toutes les infortunes, priez pour nous.
Vous qui êtes apparue resplendissante de clarté, priez pour nous.
Vous qui portiez sur la poitrine le crucifix et des instruments de la passion, priez pour nous.
Vous qui nous avez avertis de sanctifier le jour du Seigneur si nous voulons éviter des châtiments terribles, priez pour nous.
Vous qui avez dit que le travail du dimanche et le blasphème excitaient particulièrement la colère de Dieu, priez pour nous.
Vous qui nous avez reproché de ne point garder les jeûnes et les abstinences de l'Eglise, priez pour nous.
Vous qui nous avez annoncé les fléaux de Dieu si l'on continuait à violer ses commandements, priez pour nous.
Vous qui nous avez recommandé la prière du matin et du soir, priez pour nous.
Par votre puissante protection, délivrez-nous des maux qui nous menacent, ô Marie !
Pauvres pécheurs que nous sommes, convertissez-nous, ô Marie !
Dans l'accomplissement de nos devoirs, aidez-nous, ô Marie !
Dans la solide piétée, affermissez-nous, ô Marie !
Dans la pratique continuelle de toutes les vertus, encouragez-nous, ô Marie !
Dans nos joies, soyez avec nous, ô Marie !
Dans nos douleurs, soutenez-nous, ô Marie !
Dans tous les événements de la vie, obtenez-nous une soumission entière à la volonté de Dieu, ô Marie !
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
Prions
O Dieu, qui ne cessez de vous montrer combien la dévotion envers la très Sainte Vierge Marie vous est agréable, par les prodiges multipliés que nous obtient son intercession ; faites-nous la grâce d'être toujours fidèle aux enseignements qu'Elle nous donne, afin qu'après avoir observé vos commandements en cette vie, nous ayons le bonheur de vous posséder pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.
Nous, soussignés, évêque de Grenoble, approuvons les litanies ci-dessus en l'honneur de Notre-Dame de la Salette, et nous accordons 40 jours d'indulgence aux personnes qui les réciteront avec piété.
Donné à Grenoble, le 15 janvier 1853 : Philibert (de Bruillard), évêque de Grenoble
Nous permettons l'impression de ses litanies, et nous accordons 40 jours d'indulgence aux personnes qui les réciteront avec dévotion.
Donné à Tournai, le 16 février 1853 : G. J. Évêque de Tournay (Gaspart Joseph Labis)
Prière à réciter en temps de calamité (Fête de la croix glorieuse dans l'ancien rite ordinaire)
Prière de Mélanie Calvat, bergère de La Salette, à réciter devant un Crucifix
Père Éternel, voici votre Fils Jésus-Christ mis en croix pour nous !
En son nom et par ses mérites, ayez pitié de nous, pauvres pécheurs, parce que repentants nous recourons à votre infinie miséricorde. Laissez-vous toucher, ayez pitié de nous qui sommes son héritage. Ne violez pas, Seigneur, le pacte que vous avez fait : d'exaucer la prière que vous font vos enfants. Il est vrai que par nos grandes iniquités nous avons irrité votre Justice, mais vous, mon Dieu, qui êtes bon par nature, faites resplendir la grandeur de votre infinie miséricorde.
Seigneur, si vous voulez faire attention à nos iniquités, qui pourra subsister en votre présence ? Seigneur, nous confessons que nous sommes très coupables et que ce sont nos péchés qui ont attiré ces fléaux sur nous. Mais vous, Seigneur, qui avez bien voulu que tous les jours nous vous appelions Notre Père, regardez à présent la grande affliction de vos enfants, et épargnez de si grands fléaux. Oh ! faites grâce ; ô mon Dieu, par les mérites de Jésus-Christ, faites grâce par l'amour que vous avez pour vous-même ; par l'amour de la Vierge Marie, « notre Maman », pardonnez-nous !
Souvenez-vous, ô Seigneur, que nous sommes appelés votre peuple, ayez pitié de la folie humaine. Envoyez un rayon de votre divine lumière qui dissipe les ténèbres de notre intelligence et que notre âme amendée change ses voies et ne sature plus d'amertume le cœur de son Dieu !
Seigneur, la main seule de votre infinie miséricorde peut nous sauver de tant de fléaux. Seigneur, nous sommes enivrés d'afflictions intérieures et extérieures, ayez pitié de nous ! Détournez, ô Seigneur votre face de nos péchés et regardez Jésus-Christ qui vous a donné satisfaction en souffrant et en mourant pour nous, il est votre Fils ! Et ainsi nous célébrerons votre infinie miséricorde.
Vite, exaucez-nous, Seigneur, autrement notre courage sera bien amoindri, car nous sommes tombés dans un état si misérable ! Vite Seigneur, faites sentir votre miséricorde, car nous n'espérons plus qu'en vous seul, qui êtes notre Père, notre Créateur, et qui devez conserver et sauver ceux qui sont vôtres pour toujours.
Sœur Marie de la Croix, née Mélanie Calvat, Bergère de la Salette.
Prière ayant bénéficiée d'une indulgence partielle de 40 jours par l'évêque d'Altamura, le 8 septembre 1905.
Faites vous bien votre prière, mes enfants ?
« Ah ! mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin. Quand vous ne pourrez pas mieux faire, dites un Pater et un Ave Maria ; et quand vous aurez le temps et que vous pourrez mieux faire, vous en direz davantage. »
Prière de la communauté
La dévotion au Cœur Immaculé de Marie
L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra.
Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée
Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise.
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Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie »
Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. »)
Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice :
- La communion en état de grâce.
- La récitation du chapelet.
- La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame)
- La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion.
Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine.
Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer :
Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception.
Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie
Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine
Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée
Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie.
Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion)
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange :
‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.''
Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986
‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.''
( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
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