Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !

par Lumen Sam 29 Juin 2024 - 15:34

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

L'été est pour beaucoup d'entre nous synonyme de vacances ! Entre valises à boucler, retrouvailles familiales et un planning d'activités bien rempli, il n'est pas toujours simple de continuer à vivre sa vie de foi et de prière.

Et si pour y arriver, la meilleure façon était d'inviter Jésus à vivre ce temps avec nous ?

Prenons dès aujourd'hui nos résolutions pour ces mois d'été, que nous soyons en vacances en famille, entre amis, en voyage, au travail ou à la maison.

Les prêtres de Claves vous proposent chaque matin, dès le 29 juin, de commencer votre journée par un temps de prière et de formation, pour retrouver le Seigneur, mieux le connaître et l'aimer !

Concrètement

En vous inscrivant, vous recevrez chaque jour une petite exhortation pour nourrir votre vie de prière en vacances, et un petit complément théologique (vie spirituelle, morale, liturgie, vie de saint etc...). Des ressources supplémentaires sont proposées pour approfondir votre formation.

A propos de Claves

La Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, communauté de prêtres de droit pontifical (rattachée directement au pape) fondée en 1988, est au service des diocèses pour faire vivre la liturgie et les pédagogies traditionnelles de transmission de la foi. Ses prêtres centrent leur existence et leur apostolat sur la messe, se forment et reviennent toujours à la doctrine sublime de saint Thomas d'Aquin, ils vivent, prient et servent en communauté. Ils sont présents en France dans une quarantaine de lieux.

Claves est un site et une application de formation qui s'adapte aux besoins et aux contraintes des chrétiens qui manquent parfois de temps et d'outils pour approfondir des sujets pourtant essentiels. Claves veut donner des clefs pour comprendre les questions de foi, de façon accessible, courte et synthétique, sans pour autant sacrifier la nécessaire précision qu'exige la recherche de la Vérité.

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Sam 29 Juin 2024 - 15:49

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 29 juin

29 Juin, c'est l'été : voici venu le temps des grandes vacances. Ce temps béni est bien nécessaire pour reposer nos corps et nos esprits après une année souvent trop chargée. On dit que les Français ont surabondance de vacances. Et pourtant, demandez à un français - petit ou grand - ce qui caractérise les vacances : elles arrivent toujours trop tard, et se terminent toujours trop tôt, répondra-t-il. Vous arrive-t-il aussi de terminer les vacances sur cet arrière-goût amer, comme si la période était passée trop vite et que vous n'en ayez pas pleinement profité ? C'est peut être que - comme vous l'avez sans doute déjà confessé - vos vacances ont été un trou noir dans votre vie spirituelle. Elles sont bien sûr un temps de nécessaire détente et relâche au niveau du corps et de l'esprit : mais elles ne peuvent être une pause totale pour notre âme, comme si elle pouvait s'arrêter de se nourrir et de respirer durant les deux mois d'été.

Le temps se fait long pendant les vacances, on pense pouvoir y multiplier les rencontres et les activités : et pourtant, bien souvent on n'y prend pas le temps de prier.

Pour que ces vacances d'été soient réussies, pour qu'elles ne nous laissent pas cet arrière-goût amer mais soient elles aussi un vrai temps de croissance pour notre âme, prenons la résolution d'en faire des vacances spirituelles, et retrouvons chaque matin le Seigneur pour un temps de prière, accompagnés par le parcours spirituel "En vacances avec Dieu" d'Hozana avec les prêtres de Claves.org !

Un peu d'histoire : la passion de saint Pierre

Aujourd'hui, 29 juin, l'Eglise fête saint Pierre, le chef des Apôtres. Le premier des papes était installé à Rome depuis plus de 10 ans déjà quand commença la persécution de l'empereur Néron, la première persécution officielle des chrétiens.

Voici en quelques mots le récit que fit saint Lin, son successeur, du martyre de Pierre.

Les exhortations du chef des Apôtres, prêchant au milieu de la débauche de la cité romaine, touchèrent de nombreux coeurs, notamment de femmes qui prirent la résolution de consacrer à Dieu leur chasteté.

Pierre fut dénoncé à Néron par le préfet Agrippa, dont quatre concubines s'étaient repenties à sa prédication. Puis ce fut Albinus, un intime du prince, dont la femme avait également écouté l'apôtre.

Pierre fut accusé d'encourager la licence morale et de détruire l'institution du mariage. Les chrétiens ayant eu vent du complot qui se tramait contre lui, supplièrent Pierre de s'éloigner. Ils finirent par l'en convaincre, à force d'insister. Mais lorsque Pierre, déguisé, sortit de Rome à la tombée de la nuit, il vit un homme venir à sa rencontre pour entrer dans la ville. C'était le Christ. “Où allez-vous, Seigneur”, demande l'apôtre. “Je vais à Rome, pour y être crucifié de nouveau”, répond le Sauveur. Seigneur, je retournerai et je vous suivrai, dit Pierre en pleurant.

Ainsi le premier pape refusa cette fois de se dérober au martyre, la suprême imitation du Christ. Arrêté et accusé devant Agrippa, Pierre proclama jusqu'au bout la vérité de Dieu et l'évangile de Jésus. Le moment du supplice arrivé, on l'amena devant la croix : “il ne convient pas, dit-il aux bourreaux, que le serviteur soit crucifié comme le Maître de l'univers a été crucifié pour le salut du monde” ; il demanda donc à être crucifié la tête en bas et glorifia ainsi Dieu par son martyre. Les circonstances historiques de la mort de saint Pierre, dans les jardins du Vatican, où l'on retrouva en 1942 les restes de l'apôtre, conduisent à dater sa passion du mois d'Octobre de l'an 64, au moment du 10ème anniversaire du règne de Néron.

Prions aujourd'hui saint Pierre, prions-le pour l'Eglise, pour le pape, les évêques et les prêtres, et prions-le pour nous aussi, demandons d'être fidèles à Jésus, notre maître bien-aimé, durant tout cet été jusqu'au dernier instant.

Nous avons choisi de dire ensemble tout au long de ce parcours d'été la magnifique prière de saint François d'Assise, pour demander au Seigneur de remplir de sa paix nos âmes, nos familles, nos temps de repos et de retrouvailles, nos communautés, nos pays…

Pour aller plus loin : Pour plus de détails sur le martyre de saint Pierre et sa date, consultez notre article sur Claves.org !
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https: // claves . org/13-octobre-64-le-martyre-de-saint-pierre/

Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Dim 30 Juin 2024 - 15:25

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 30 juin

C'est décidé : ces vacances ne passeront pas comme les autres, nous n'y abandonnerons pas la prière et la vie de l'âme.

Prenons dès aujourd'hui nos résolutions pour ces mois d'été - elles tiendront jusqu'au bout : que nous soyons en vacances, en famille, entre amis, en voyage, au travail, à la maison. Soyons ambitieux mais réalistes : connaissons-nous et choisissons des efforts qui nous correspondent et nous feront grandir.

Première résolution : la prière. Il faut prier, c'est l'affaire la plus urgente de notre vie, la seule qui compte vraiment. Mais quand et comment ? Tout devient plus difficile en vacances, lorsque le rythme disparaît, que les programmes sont variables, que les lieux changent.
Prenons un temps chaque matin : ainsi nous serons certains que la prière ne sera pas la grande oubliée de notre journée. Au lever, ou dès que possible, consacrons à Dieu un petit temps de recueillement. Mettons nous en sa présence, offrons-lui notre journée, demandons son aide pour les moments importants à venir, plaçons-nous sous la protection de Marie. Ce temps du matin devrait être le plus propice pour prolonger notre méditation à l'aide de notre parcours spirituel : ajoutons 3 minutes pour écouter le podcast et la méditation, complétons si possible en lisant lentement l'évangile du jour, ou un autre texte de la Bible. Alors prions !
Gardons la prière près de nous pendant la journée : le chapelet dans la poche, à égrener dès que possible, les prières avant les repas, le signe de la croix aux calvaires des chemins ou des sommets. N'hésitons pas à faire profiter nos proches de cet esprit : pourquoi ne pas raconter à tous l'histoire du saint du jour ?
Et lorsque viendra le soir, n'oublions pas de consacrer au Seigneur encore un moment de calme : examen de conscience et de gratitude, pour demander pardon et remercier Dieu, prière de demande, abandon confiant à Marie, avant de demander la bénédiction divine sur notre nuit.

Un peu d'histoire : la passion de saint Pierre

30 juin : après avoir été fêté hier en même temps que l'apôtre Pierre, saint Paul, la seconde colonne de l'Eglise, est commémoré aujourd'hui. Après son troisième grand voyage apostolique, l'apôtre des gentils - c'est à dire des païens, fut en butte à l'hostilité des Juifs de Jérusalem, qui voulurent le mettre à mort et l'accusèrent devant le préfet romain. Ayant fait appel au jugement de César, Paul fut déféré à Rome au cours d'un voyage rocambolesque, qui faillit se terminer par un naufrage au large de Malte. Arrivé dans la capitale impériale et finalement acquitté, Paul fit sans doute un dernier voyage jusqu'en Espagne, peut-être aussi en Grèce. De retour à Rome, il s'y trouvait au moment de la persécution de Néron - la même durant laquelle mourut saint Pierre.

Arrêté à son tour, il est possible qu'il ait rejoint le chef des apôtres à la prison Mamertime, sous le capitole. La mort qui les unit dans la conformation à la croix du Christ les sépara cependant quant au lieu, car Paul alias Saül, citoyen romain quoique juif, fut exécuté hors de la ville et par décapitation, au lieu-dit des Trois fontaines - trois sources qui auraient jailli au lieu où roula la tête du saint. Ramené vers Rome, son corps fut enseveli là où s'élève aujourd'hui la basilique de Saint-Paul-Hors-Les-Murs.

Prions aujourd'hui par l'intercession de saint Paul, l'apôtre des nations, voyageur et missionnaire inlassable, qui tirait sa force d'un amour enflammé pour le Christ, dont il avait fait toute sa vie. Prions avec lui.

Pour aller plus loin : Découvrez la richesse de l'enseignement de saint Paul sur le corps avec notre article : saint Paul enseigne-t-il le mépris du corps ?

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Lun 1 Juil 2024 - 20:00

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 1er juillet

Nous avons pris la résolution de demeurer fidèles dans la prière tout au long de ces deux mois d'été : notre régularité et notre persévérance seront en elles-mêmes un sacrifice magnifique et agréable à Dieu.

Une des principales difficultés de la prière se trouve en effet dans la fidélité humble et patiente à un temps quotidien d'oraison.

Et pourtant c'est la persévérance qui est la clé du rayonnement de notre prière dans notre vie : si nous parvenons - avec la grâce divine - à installer dans notre quotidien ce contact intime avec la source de tout amour, notre vie nous pourra qu'être de plus en plus pénétrée et irradiée de la charité qui nous unit à lui, et à travers lui à toutes ses créatures.

C'est notre défi de cet été : si nous parvenons à solidifier ce socle dans notre vie quotidienne en cette période mouvementée des vacances, il n'en sera que plus stable dans notre routine de travail.

Comment persévérer dans la prière ? Le fondement est de réaliser que le but principal de la prière est de donner du temps à Dieu - le premier sacrifice de la prière est celui de notre temps : si l'on n'a pas le temps, c'est qu'on ne l'a pas pris. Ensuite, prenons l'habitude de ne pas jauger, de ne pas évaluer notre prière, de ne pas y chercher une sensation, un résultat. Nous risquerions alors de nous décourager. Les jours où la prière sera difficile, rappelons-nous que le combat est d'abord celui de la fidélité, que c'est dans la régularité de ce temps consacré chaque jour à Dieu que se manifeste la profondeur de notre charité.

Fête du Précieux Sang de Jésus : le miracle eucharistique de Lanciano

Vers l'an 700, à Lanciano, petite ville des Abruzzes en Italie, un prêtre célébrant la messe fut pris de doutes au sujet de la présence réelle du corps et du sang du Seigneur dans les espèces consacrées, qui prirent alors l'apparence de chair et de sang. On peut encore voir aujourd'hui, 13 siècles après le miracle, le fragment de tissu humain et les cinq caillots de sang, recueillis dans un reliquaire de l'église saint François. Les analyses réalisées dans les années 1970 et 1980 ont montré que les espèces miraculeuses de Lanciano présentent réellement les caractéristiques de sang humain, appartenant au groupe AB, et dont les propriétés sont analogues à celles du sang frais, sans que l'on relève aucune trace de produit conservateur. On peut encore vénérer aujourd'hui à Lanciano ce miracle du précieux sang eucharistique du Seigneur mystérieusement rendu visible.

Le sang, dans la symbolique biblique, c'est l'âme, c'est la vie. En nous donnant son sang, qui coule sur nous dans la confession, qui nous est partagé dans l'eucharistie, Jésus nous donne sa vie : acceptons-là comme de petits enfants et prions en ce jour de la fête du Précieux Sang de Notre-Seigneur.

Un bon point théologique sur les miracles eucharistiques.

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Mar 2 Juil 2024 - 18:49

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 2 juillet

Qu'est-ce que la prière ? La prière est une conversation de l'âme avec Dieu, auquel on s'adresse comme un enfant à son Père. “La prière c'est un élan du cœur, un cri jeté vers le ciel” disait sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. Prier, c'est donner du temps à Dieu, chercher sa présence au plus intime de nous même.

Le fondement de la prière se trouve dans la théologie de la grâce : par le baptême nous sommes devenus enfants de Dieu, frères de Jésus et temples du Saint-Esprit. En fait c'est même toute la Trinité qui se rend présente dans l'âme en état de grâce : le Père est là, le Fils est là, le Saint-Esprit est là. L'inhabitation trinitaire, la présence de la Trinité dans les âmes justes est le fondement de la prière. Pour Élisabeth Catez, adolescente dijonnaise de la fin du XIXème siècle, cette vérité qui lui apparut durant une journée de récollection fut un bouleversement et une révélation : à tout instant les trois personnes divines vivent en notre âme la vie d'amour du paradis. Le mouvement de la prière, c'est alors de descendre en nous-mêmes pour y retrouver cette présence, c'est ce que l'on appelle le recueillement. Nous abstraire des sphères extérieures de notre être, des perturbations qui atteignent nos sens, nos émotions, et même de nos idées, pour entrer en contact avec cette présence divine. Présence divine, recueillement : le but de tout cela est l'union réalisée dans l'âme. La prière s'achève donc dans un contact intime avec Dieu, union de charité qui préfigure et commence sur la terre la béatitude du ciel.

La Visitation : échos bibliques

C'est aujourd'hui dans le calendrier ancien la fête de la Visitation. En ce jour Marie se rendit en hâte dans la montagne de Juda, montant vers Jérusalem, pour y visiter sa cousine Élisabeth, sur le point d'accoucher de son fils tant attendu, Jean, plus tard appelé le Baptiste. Lorsque Marie monte vers la Judée, l'évangéliste saint Luc, qui raconte la scène, fait mention de plusieurs éléments qui évoquent un épisode célèbre de l'Ancien Testament. Au second livre de Samuel, quand David prend possession de Jérusalem, il décide d'y faire monter l'arche d'alliance, alors exilée à mi-chemin du pays des Philistins mais qui y avait été une source de nombreuses bénédictions. Quand l'arche entre dans la ville qu'elle vient rendre sainte, le roi exulte de joie et danse de toutes ses forces devant le trône du Seigneur, au milieu des acclamations du peuple.

Quand Marie approche de Jérusalem et salue Élisabeth, celle-ci loue le Seigneur pour ses bénédictions, Jean-Baptiste bondit de joie dans le sein maternel, en une danse qui n'est pas sans rappeler celle du roi David, et bientôt Zacharie, son père, retrouvera l'usage de la langue pour acclamer le Seigneur, Dieu d'Israël, qui visite et rachète son peuple.

Alors en lisant chez saint Luc, le récit de la visitation, à la lumière de cet épisode du livre de Samuel, nous comprenons qui est la nouvelle arche d'alliance, signe de l'alliance nouvelle et définitive entre Dieu et son peuple : c'est bien sûr Marie, qui monte vers Jérusalem en portant en son sein le sacrement éternel du salut - Jésus, dont le nom signifie Dieu sauve, Dieu fait homme pour nous sauver. L'image de l'arche est très belle et riche pour entrer dans le mystère de Marie : au désert, l'arche reposait dans le tabernacle de Dieu, sur elle se tenait la nuée, ombre du Saint-Esprit qui guidait le peuple, c'est cette ombre qui descendit sur Marie au jour béni de l'Incarnation.

Alors prions, en union avec Marie, qu'elle mette la paix dans nos familles, qu'elle mette la paix dans nos cœurs.

Retrouvez en vidéo ou en texte le beau sermon qu'a prononcé l'évêque il y a déjà deux ans pour mon ordination, en ce jour de la Visitation !

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Mer 3 Juil 2024 - 15:12

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 3 juillet

Prier, c'est donc donner du temps à Dieu, passer un moment avec lui comme un ami avec son ami, chercher sa présence de grâce en notre âme par le mouvement du recueillement. Mais il n'y a pas une seule bonne manière de passer du temps avec un ami, et ainsi il n'y pas une seule bonne manière de prier. Notre prière s'adapte à notre tempérament et correspond à notre histoire, elle peut varier selon les âges de la vie, les temps et les circonstances. C'est pourquoi la tradition de l'Eglise et la vie des saints ont distingué, développé et encouragé diverses formes de prière. On peut en citer ici quelques unes :

La prière liturgique bien sûr, celle de la messe et des sacrements, ou de l'office divin chanté et récité par les religieux et les prêtres. C'est la prière par excellence puisqu'elle n'est pas seulement celle d'une personne mais de toute l’Église, et donc du Christ lui-même, qui rend à travers nous un culte à son Père.
La prière vocale, qui emploie des formules consacrées, tirées du trésor de l’Écriture ou de la Tradition, pour louer le Seigneur : Notre-Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père, chapelet, hymnes, cantiques… Ces prières nous permettent de reprendre les mots inspirés par l'Esprit ou employés par les saints. Elles nous permettent aussi d'unir les cœurs et les voix pour prier ensemble, car “lorsque deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux” (Mt 18, 20).
La lectio divina est la lecture méditée de l’Écriture Sainte, qui devient une prière : nous en parlerons demain.
Enfin, la prière intérieure, souvent appelée prière d'oraison, est le coeur indispensable d'une vraie vie spirituelle. Il s'agit de chercher le contact intime avec Dieu dans un coeur à coeur silencieux, en suivant le mouvement que nous avons décrit hier : rejoindre la présence de grâce de la Trinité sainte en nous par le mouvement du recueillement, qui s'achève dans une union à Dieu qui prépare dès ici-bas le bonheur du ciel.

“Voici que je me tiens à la porte, et que je frappe”, dit Jésus dans l'Apocalypse (Ap 3, 20), “si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, alors je viendrai chez lui”. Ouvrons la porte au Seigneur, ne négligeons pas son appel, cherchons-le dans la prière tout cet été, dès aujourd'hui, dès maintenant.

Retrouvez tous les conseils de Claves pour l'oraison :

L'oraison : un cœur à cœur avec Dieu (1/3)
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Les difficultés de l'oraison (2/3)
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L'oraison : pourquoi, pour qui ? (3/3)
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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Jeu 4 Juil 2024 - 18:28

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !

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Méditation du 4 juillet

Chaque matin, aux alentours de 5 heures, bien avant que les habitants des villes ne s'éveillent, ceux des monastères poursuivent la méditation de la Sainte Écriture, commencée avec le chant des matines, par un long temps de lectio divina/lecture divine. De quoi s'agit-il ? Une lecture lente et méditée, une rumination de la parole divine, selon un usage établi depuis des siècles déjà.

Au XIIème siècle, Dom Guigues, l'un des premiers chartreux, définit les quatre temps essentiels de cette pratique : lectio (lecture), meditatio (méditation), oratio (prière), contemplatio (contemplation). Voici comment il précise sa pensée : "la lecture apporte la nourriture à la bouche, la méditation mâche et triture l'aliment, la prière le goûte, la contemplation est la douceur qui en émane".

Il n'y a rien là de trop compliqué pour nous : nous pouvons tous nous essayer à la lectio divina selon ce plan millénaire des moines. Elle est un moyen excellent de chercher le contact du Dieu d'amour, qui se donne à connaître dans sa parole. Prenons notre Bible, choisissons un texte, et lançons-nous en nous mettant en présence de Dieu et en invoquant le Saint-Esprit.

Précision importante : ne prenons pas un texte au hasard. Il vaut mieux prendre un de ceux de la liturgie du jour ou du dimanche, ou opter pour une lecture suivie d'un livre de la Sainte Écriture, par exemple d'un évangile. Et autre détail pratique : le temps idéal à consacrer à la lectio serait d'au moins 10 à 15 minutes, pour avoir le temps d'entrer vraiment dans le texte.

Première phase ensuite : la lecture. Il s'agit de prendre connaissance du texte une première fois, mais pas seulement de manière informative. La lecture est la porte d'entrée de ce qui va suivre. Après un premier passage, on relira donc une seconde fois, plus doucement, le texte choisi, dont la longueur ne doit pas être excessive (pas plus d'une page).

Seconde phase : la méditation. On relit maintenant une troisième fois le texte, mais très lentement, en s'arrêtant presque sur chaque mot, pour les laisser résonner, infuser en nous. Cette lecture peut être faite avec un crayon à la main, pour souligner, colorier, entourer. On cherche à entrer dans le sens profond des paroles, à voir les liens qui sont faits entre les mots, les phrases… On peut entrer imaginativement dans la scène, pour s'en imprégner totalement, rencontrer les personnages.

Troisième phase : la prière. Chaque texte de l’Écriture nous parle du Christ, il est l'occasion d'une rencontre avec Dieu. Dans cette troisième phase on passe souvent au-delà du sens premier, pour chercher le visage de Jésus derrière chaque page.

Quatrième phase enfin : la contemplation. La lectio divina nous met en contact direct avec Dieu, à travers les textes saints, qui nous font vivre au rythme des battements de son coeur. À travers la scène que nous avons contemplée, nous entrons donc vraiment dans le face à face intime avec le Seigneur, quoique dans la relative obscurité de la foi. À partir des thèmes et des figures méditées dans le texte, nous entrons dans la contemplation, nous regardons le visage du Christ et nous nous laissons regarder par lui, nous lui offrons nos vies, nous lui présentons nos intentions… La lecture nous a menés au cœur de la prière.

Apprenez à lire la Bible comme une parole d'amour : faites de votre lecture une prière avec tous les conseils de notre article "Lisons la Bible".

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Ven 5 Juil 2024 - 14:59

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Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 5 juillet

La prière ne peut pas être seulement un moment de notre journée, sous peine de rester une parenthèse isolée : pour nous imprégner totalement et nous transformer, il faut qu'elle soit préparée et entourée par une atmosphère propice. Nous reviendrons sur le nécessaire détachement des divertissements intempestifs. Aujourd'hui nous parlerons des livres qui peuvent nous aider à entretenir en nous le désir et l'atmosphère de la prière.

La lecture de la Bible - la lectio divina dont nous parlions hier - est une forme de prière. La lecture de textes spirituels peut également faire partie de la prière : sainte Thérèse d'Avila disait qu'elle n'allait jamais à l'oraison sans un livre, arme bien efficace pour lutter contre les distractions. Cependant dans la prière il ne s'agit pas de dévorer un livre : il ne nous servira qu'à nous relancer en cas de sécheresse, comme un tison que l'on emploie pour ranimer un feu qui s'attiédit.

En revanche nous pouvons et nous devons avoir des lectures qui nous aident et nous conduisent de près ou de loin à la prière. Elles peuvent être très diverses :

Des livres sur la prière, des conseils divers, des lettres de direction ou des enseignements, tels ceux rassemblés dans les ouvrages du père Henri Caffarel : Présence à Dieu, cent lettres sur la prière, ou encore Cinq soirées sur la prière intérieure, que l'on ne saurait trop recommander tant ils sont clairs, sûrs et accessibles.
Des livres de formation doctrinale plus approfondie, pour nous donner à contempler les vérités de foi : formation apologétique, avec les bons ouvrages du P. de Blignières, de Frédéric Guillaud ou Matthieu Lavagna ; formation catéchétique, avec le Catéchisme, tout simplement, la Synthèse thomiste du P. Garrigou-Lagrange, l'Initiation à la théologie de saint Thomas d'Aquin du père Sineux ; formation spirituelle, avec les ouvrages du P. Marie-Eugène de l'Enfant Jésus, Au souffle de l'Esprit pour la version courte, Je veux voir Dieu pour la version intégrale ; formation biblique avec les ouvrages de Scott Hahn (Comprendre les Écritures...) ou du P. André Feuillet ; des écrits des saints avec l'Introduction à la vie dévote de saint François de Sales, le Chemin de la perfection de sainte Thérèse d'Avila ou sa Vie, incroyable autobiographie spirituelle, la Montée du Carmel de saint Jean de la Croix, l'Histoire d'une âme de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.
Des vies de saint : les grands classiques comme ceux du chanoine Trochu (Le curé d'Ars ou saint François de Sales), de Guillaume Hünermann (saint Pie X, saint Pierre-Julien Eymard, saint Jean de Dieu…), de René Bazin pour Charles de Foucauld, ou les biographies plus récentes d'Anne Bernet, d'Yves Chiron, le saint Maximilien Kolbe de Philippe Maxence…

Cet été sera certainement un temps de détente et de repos : ne partons pas sans de bons livres, qui nous aèrent l'esprit et nous élèvent l'âme !

Et pour aujourd'hui, prions le Seigneur de nous conserver dans sa paix, et de la faire rayonner autour de nous, dans nos foyers, nos familles, nos communautés (prière de la communauté).

Quelques œuvres disponibles directement en ligne parmi les titres cités :

Je veux voir Dieu (père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus)
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http: // docteurangelique . free . fr/bibliotheque/complements/resumeJeveuxvoirDieumarieeugene.htm

L'introduction à la vie dévote (Saint François de Sales)
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https: // fr . wikisource.org/wiki/Introduction_%C3%A0_la_vie_d%C3%A9vote_(Boulenger)

Le chemin de la perfection (Sainte Thérèse d'Avila)
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https: // www . carmel . asso . fr/sites/carmel.asso.fr/IMG/pdf/le_chemin_de_perfection.pdf

La vie de sainte Thérèse d'Avila par elle-même
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https: // www . carmel . asso . fr/sites/carmel.asso.fr/IMG/pdf/le_livre_de_la_vie-2.pdf

La montée du Carmel (Saint Jean de la Croix)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
https: // livres-mystiques . com/partieTEXTES/JdelaCroix/Carmel/prologue.htm

L'histoire d'une âme (Sainte Thérèse de Lisieux) : manuscrits A , B et C
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
https: // www . carmel . asso . fr/-Manuscrit-A-.html

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
https: // www . carmel . asso . fr/-Manuscrit-B-373-.html

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
https: // www .carmel . asso . fr/-Manuscrit-C-.html

La Synthèse Thomiste (père Réginald Garrigou-Lagrange)
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retrouvez tous les conseils de lecture des prêtres de Claves.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
https: // claves . org/t/livre/

Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Sam 6 Juil 2024 - 15:16

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 6 juillet

Après avoir parlé de la prière intérieure, de la lectio divina, des lectures qui nous portent à la prière, prenons aujourd'hui le temps, puisque demain, c'est dimanche, de réfléchir à notre intégration à la prière liturgique. Puisqu'elle est la prière de toute l’Église, le culte que Jésus lui-même rend à travers elle et avec nous à son Père, nous sommes invités instamment à nous y unir. La liturgie est un véritable catéchisme : prier avec elle nous fait entrer sans cesse plus avant dans les vérités de foi. Elle est en outre une vraie pédagogie, qui nous enseigne et participe en profondeur à la transmission de la foi aux jeunes générations.

Comment prier avec la liturgie ? Pour s'unir efficacement à la prière de l’Église, nous pouvons participer à la messe non seulement le dimanche, mais si possible aussi régulièrement en semaine. Peut-être aurons-nous cette possibilité sur notre lieu de vacances ?

Contrairement à ce que nous pensons parfois, la participation des fidèles à la liturgie ne consiste pas d'abord dans des actions : des gestes et des paroles, mais dans une attitude intérieure d'offrande et d'union, ensuite manifestée par notre corps et notre voix. Il en est ainsi de tout le mécanisme du culte : extériorisation de notre dévotion intérieure envers Dieu.

Le lieu de la prière - même liturgique - est toujours le cœur : la liturgie a donc elle aussi une profonde dimension contemplative. Notre participation au culte liturgique sera donc d'autant plus active qu'elle aura été préparée intérieurement : par la lecture et la méditation anticipée des textes du jour, par la lecture des prières dites par le prêtre en notre nom aux différents moments de la messe, par un désir renouvelé et approfondi d'être uni au Christ à travers la prière et le sacrifice qu'il offre à son Père. Prenons un exemple : demain c'est dimanche. Peut-être aurons-nous le temps dès aujourd'hui de lire l'épître et l'évangile de la messe ? De laisser résonner en nous par avance ces paroles divines qui seront proclamées demain dans la liturgie. Surtout et plus encore, il faut préparer dès aujourd'hui notre communion de demain : anticiper par un grand désir la venue en nous du Seigneur avec son corps eucharistique.

Et durant la messe, comment prier, quelle est l'attitude essentielle ? Le saint Padre Pio disait qu'il faut compatir et aimer : s'unir à Jésus qui s'offre et qui souffre pour nous, car la messe est le renouvellement non-sanglant mais bien réel de la croix, et aimer, en nous unissant à l'acte d'amour le plus immense et incroyable de toute notre histoire, celui du cœur d'un homme qui était pleinement Dieu, librement et amoureusement donné pour nous. En écoutant les lectures de la parole divine, c'est le battement de ce cœur que nous entendons résonner. En communiant à la sainte eucharistie, c'est ce cœur que nous recevons en nous, son sang qui s'écoule dans nos veines et nous transfuse un peu plus de sa vie divine.

Dès aujourd'hui, renouvelons notre désir de l'union divine, et préparons-nous à la communion que nous recevrons demain si nous y sommes disposés, en priant (cf prière de la communauté)

Pour aller plus loin :

Pour apprendre à mieux prier à la messe, n'hésitons pas à bien nous y préparer.

Cette série d'articles de Claves permet d'entrer, les uns après les autres, dans les grandes parties de la messe.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
https: // claves . org/c/dossier/notre-dossier-le-sacrifice-eucharistique-par-le-p-emmanuel/

Pour ceux qui suivent le calendrier traditionnel, les grandes œuvres de Dom Guéranger (L'année liturgique), Dom Pius Parsch (Le guide de l'année liturgique) ou du cardinal Schuster (Liber sacramentorum) aident à se pénétrer de l'esprit de chaque dimanche ou fête, et à mieux en méditer les lectures. On en trouve les extraits pour chaque messe sur le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] http : // introibo . fr/

Pour ceux qui suivent les années du nouveau calendrier, on peut par exemple se référer à l'excellente série d'ouvrages de Marie-Noëlle Thabut, L'intelligence des écritures, dont certains commentaires sont disponibles sur le site de la Conférence des Évêques de France.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
https: // eglise . catholique .fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/le-dimanche-jour-du-seigneur/commentaires-de-marie-noelle-thabut/

Vous pouvez également lire cet article : la raison profonde de la liturgie, la richesse symbolique des rites.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
https: // claves . org/la-riche-symbolique-des-rites-du-culte-chretien/

Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Dim 7 Juil 2024 - 18:04

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 7 juillet

Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Lun 8 Juil 2024 - 16:14

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(Suite du poste précédent)

Suite au péché originel, faire le bien demande un effort alors qu'il suffit de se laisser aller au mal.

L'effort est concrétisé par la vertu : une disposition habituelle à faire le bien. Du latin virtus : la force, le courage, la vertu nous aide à tendre paisiblement vers le bien, le vrai, le beau.

La vertu c'est le petit pas demandé à l'homme pour donner à Dieu la possibilité d'agir en nous par la grâce. L'homme fait un pas, Dieu fait les mille autres. Prenons exemple sur les saints qui sont des personnes vertueuses, c'est-à-dire qui s'efforcent de tendre vers le ciel en toute chose.

Nous sommes tous appelés à la sainteté. Qui consiste tous simplement – selon la définition de saint José-Maria Escriva – « à faire ce que nous devons faire, et être à ce que nous faisons ». C'est-à-dire que la sainteté ne consiste pas en des actions extraordinaires, elle se développe premièrement dans les petites choses du quotidien. Tous les saints n'ont pas accomplis de grandes choses, à l'exemple de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus qui devint une très grande sainte en faisant les choses ordinaires de manière extraordinaire.

À notre tour, grandissons petit-à-petit dans la vertu. Soyons heureux de faire ses efforts qui délivrent l'âme pour toujours mieux aimer Dieu et le prochain.

Pour aller plus loin :

Notre vidéo sur les vertus et dons du Saint-Esprit !

Comment suivre le Christ ? Notre organisme spirituel doit grandir à son image par le développement des vertus, naturelles et surnaturelles, et la docilité aux dons du Saint-Esprit. Présentation et conseils pour développer les capacités de notre vie spirituelle.

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Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu ! Paul-Roy-96x96

Abbé Paul Roy, FSSP

Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Lun 8 Juil 2024 - 19:06

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 8 juillet

Il existe de nombreuses vertus puisque les efforts à accomplir pour demeurer dans l'amour de Dieu sont vastes. L'amour est exigeant, soyons heureux d'entreprendre cette aventure de la sainteté par l'acquisition des vertus.

Premièrement, trois vertus nous sont offertes par Dieu lors du baptême. Trois vertus théologales, c'est-à-dire, qui concernent Dieu directement. Trois vertus infuses : la Foi, l'Espérance et la Charité.

Toute âme baptisée, en état de grâce, possède ces trois vertus. À nous d'en vivre, de les développer, car toujours nous pouvons grandir dans la Foi, l'Espérance et la Charité.

Deuxièmement, il y a des vertus acquises, c'est-à-dire que nous allons obtenir petit-à-petit grâce à nos pauvres efforts, et surtout avec l'aide de Dieu. Les quatre principales, celles que l'on appelle cardinales, celles qui donnent les quatre directions de la vie spirituelle : justice, prudence, force, tempérance. Toujours nous cherchons à les acquérir, toujours le Seigneur donne sa grâce pour nous renforcer en celles-ci.

Ainsi, de bonnes dispositions en bonne disposition, nous nous fortifions dans la vie spirituelle.

Le sommet en est la charité, la base l'humilité, et le tuteur la patience.

À l'imitation de notre Seigneur Jésus-Christ, par l'opération du Saint-Esprit en nous, la vertu nous renforce dans l'obéissance au père.

Pour aller plus loin :

Notre podcast sur les vertus théologales

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu ! Si-tu-veux-porter-du-fruit

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Mar 9 Juil 2024 - 16:41

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu ! 249000-parcours-d-ete-2024-en-vacances-avec-dieu!990x427

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 9 juillet

Nous pouvons comparer l'organisme des vertus cardinales à une auto qui nous permet d'avancer dans la vie spirituelle :

Les roues : La JUSTICE, contre la malice de la volonté, nous fait rendre à chacun ce qui lui est dû.

Attention au mauvais esprit actuel : « des droits pour moi, des devoirs pour les autres… » Il s'agit d'inverser la donne. Les droits naissent des devoirs ; Il convient d'accomplir ses devoirs pour avoir le droit de. D'où l'importance de développer le noble sens du devoir.

Le moteur : La FORCE nous aide à surmonter les obstacles que nous rencontrons dans la pratique de notre devoir d'état.

On ne se porte pas naturellement à l'effort. Il faut développer le goût de l'effort.

Les freins : La TEMPÉRANCE nous enseigne la modération dans les plaisirs des sens (chair, nourriture, boisson) et dans l'usage des biens temporels.

Attention au laisser-aller. Il faut apprendre à contrôler ses envies.

Le volant : La PRUDENCE, contre l'ignorance dans l'intelligence, cocher des vertus, qui nous fait choisir le meilleur chemin pour sauver notre âme, dirige et équilibre toutes les vertus cardinales et morales.

Cela passe par des principes à connaître et à appliquer. Réfléchir pour agir convenablement.

Retrouvez aussi chacune des vertus cardinales dans notre podcast "À la découverte des vertus".

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Pour aller plus loin :

Notre podcast sur les vertus cardinales et morales.

À la découverte des vertus

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu ! A-la-decouverte-des-vertus

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Mer 10 Juil 2024 - 18:24

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 10 juillet

Depuis le péché originel, nous nous en rendons compte tous les jours, faire le bien demande un effort, alors qu'il suffit de se laisser aller au mal.

Nous avons beau prendre des résolutions, d'une volonté ferme, malgré tout il y a souvent des chutes et des rechutes.

C'est là où nous voyons que nous avons besoin de la force de Dieu.

La force est à la fois un don du Saint-Esprit, et une vertu surnaturelle. C'est finalement Dieu qui agit en nous pour nous permettre de faire des choses que par nous-mêmes nous ne serions pas capables de faire. C'est une force au-dessus de la nature, la force de Dieu même.

Cette force s'acquiert par les sacrements et la prière. Deux moyens qui nous permettent de nous rendre disponible à l'action de Dieu en nous, et à travers nous.

Gardons en mémoire cette parole de Notre Seigneur Jésus-Christ à Saint-Paul : « c'est dans ta faiblesse que je ferai éclater ma puissance » (2Co 12, 9).

Profitons des sacrements, prions toujours un peu plus, afin d'aller puiser cette force en Dieu. La seule qui puisse nous mener au ciel.

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Pour aller plus loin :

découvrez la vertu de force (podcast), et comment le Christ vient nous libérer (vidéo)..

À la découverte des vertus 06 – la force

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu ! A-la-decouverte-des-vertus

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abbé Pierre de Bodard, FSSP
11 décembre 2023

Comment sommes-nous libérés du péché ? Par le Christ, Dieu fait homme
et mort pour nous sauver (Incarnation et Rédemption).

Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Jeu 11 Juil 2024 - 18:07

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 11 juillet

Il y a un combat bien moderne que nous avons à mener tous les jours. Le fait de ne pas se laisser aller à l'oisiveté sur les écrans. C'est tellement facile, tellement accessible, nous pouvons perdre des heures très facilement à ne rien faire, en ayant pourtant l'impression d'être occupé.

L'écran est utile, inséparable de notre quotidien, bien pratique pour beaucoup de choses. Mais il est très difficile de ne l'utiliser que pour les choses nécessaires.

Les vidéos, les jeux, les informations, la musique, autant de choses qui occupent le temps sans forcément élever l'âme.

Que de temps perdu à demeurer passif. On s'octroie un moment de soi-disant détente, pour en sortir finalement plus nerveux et plus désabusé de la réalité.

La question que nous pouvons nous poser, c'est : combien de temps passé inutilement sur l'écran, et combien de temps rendu à Dieu tous les jours ?

Profitons de cette journée pour faire un petit examen de conscience là-dessus.

Et prenons la résolution, avec l'aide de Dieu, de grappiller toujours un peu plus de temps sur les écrans pour le donner à la prière.

Pour aller plus loin (indispensable) :

- notre podcast sur "La prière, résistance face à l'écran captatif",

Écran, mon bel écran… le miroir de la sorcière de Blanche Neige a muté, pour devenir plus sournois et addictif que son légendaire modèle. Nos écrans nous surveillent, nous contrôlent et nous conditionnent. Plus que jamais le monde est devenu, aux termes de Bernanos, « une vaste conspiration contre toute forme de vie intérieure. » Entrez en résistance, dans le vaste réseau de la prière.

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- notre article/podcast sur "L'écran de tous les dangers".

Entre 12 heures d’exposition totale et 8 heures directement passées sur les écrans, nos vies se déroulent aujourd’hui plus dans le virtuel que dans le réel. On promet monts et merveilles des développements du numérique, et pourtant nos sociétés sont toujours plus individualistes, tristes, violentes… L’écran de tous les possibles ne serait-il pas l’écran de tous les dangers ?

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Ven 12 Juil 2024 - 16:54

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 12 juillet

Suite à notre réflexion de la veille, nous voyons bien que l'écran non nécessaire est une sorte de compensation.

Il est effectivement nécessaire d'avoir des moments de détente, mais il faut que ceux-ci soit bons. Qu'ils soient récréatifs, selon l'étymologie du mot : ils nous recréent.

Et puisque la prière ne suffit pas, il faut revenir à un point de la règle de Saint-Benoît qui fonda notre civilisation : l'activité manuelle.

Voici un excellent moyen de se détendre. Les deux mains sont occupés, nous sommes concentrés sur une tâche simple, c'est le meilleur moyen de se vider efficacement la tête. De plus il y a un résultat concret. Nous avons besoin de cela.

Soyons bien persuadés que Dieu nous donne à tous des talents. À nous de les découvrir et de les développer. Le panel est large, depuis la peinture ou la sculpture, jusqu'au jardinage ou la mécanique, en passant par des maquettes ou autres constructions.

Il faut revenir à cette école du réel, pour avoir une vie toujours plus équilibrée.

Profitons de nos vacances pour faire sortir nos talents cachés. C'est le meilleur moyen de retrouver la joie et la sérénité, de retrouver le goût de la prière, et d'être assidu à la pratique de la charité.

Pour aller plus loin :

découvrez notre podcast "Pour un imaginaire chrétien".

Pour un imaginaire chrétien

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu ! Viktor-Vasnetsov-Public-domain-via-Wikimedia-Commons-1024x537

L’imagination : puissance intermédiaire entre corps est esprit, est un puissant ressort de cohésion et d’action des sociétés humaines. L’abbé Paul Roy revient sur la force de l’imagination, au service de la pensée, de l’éducation, de la vie chrétienne, de la foi.
Pour ne pas nous laisser imposer notre imaginaire, il est impératif de développer un imaginaire chrétien. Or cet imaginaire existe : c’est la Bible !

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Sam 13 Juil 2024 - 17:36

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 13 juillet

Pour continuer notre réflexion sur l'équilibre de vie, revenons à un principe de base : prenons le temps de vivre. C'est-à-dire de profiter en vérité de l'existence que Dieu nous donne sur cette terre.

La joie découle de notre capacité de contempler. D'admirer la nature qui nous entoure, de s'émerveiller de tout et de rien.

Ne soyons pas occupés sans cesse. Il faut être capable de partir se balader dans la campagne, seul, sans téléphone, sans but précis, que celui de découvrir un monde.

Celui qui sait se réjouir d'un simple brin d'herbe, découvre une joie qui ne pourra jamais lui être ôté.

Tout apaise dans la nature, depuis les couleurs ou pas une ne dénote, jusqu'au cri des oiseaux où ne se trouve pas une seule fausse note, sans oublier les arômes des plantes odorantes, ou même de l'herbe coupée, ou simplement de la pluie tombant sur une terre sèche.

Les facultés de l'âme s'apaisent au contact de la nature, et permettent à l'âme de s'élever naturellement vers le Créateur.

Soyons dans l'action de grâce pour tout ce que le Seigneur nous offre de manière purement gratuite.

Pour aller plus loin :

Pour aller plus loin : méditons sur le texte fondateur de la création du monde (Genèse 1).

Du récit de la création au baptême

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu ! DSC02869-1024x684

Quel rapport entre les quatre lectures vétérotestamentaires de la veillée pascale et le sens de cette antique cérémonie, couronnée par le baptême et le renouvellement de ses promesses ? La création du cosmos comme un temple dont l’homme est constitué prêtre prépare et annonce la nouvelle création opérée en Notre-Seigneur, avec lequel nous sommes prêtres pour vivre d’une vie nouvelle et divine.

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Dim 14 Juil 2024 - 13:32

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 14 juillet

Pendant les vacances, le dimanche doit être davantage un sommet qui nous permet de remettre le Bon Dieu au centre de nos activités. La messe dominicale, qui nous permet de rendre à Dieu ce qui lui est dû, c'est-à-dire notre adoration et notre action de grâce, doit nous pousser aujourd'hui à mieux comprendre ce que sont les sacrements dans notre vie sur terre.

Rappelons tout d'abord la définition du sacrement : il est un signe sensible institué par Jésus Christ ; il signifie et produit la grâce dans nos âmes.

Sachant combien l'homme se laisse prendre aux choses extérieures, Dieu a voulu dans son infinie bonté, attacher sa grâce à des objets et à des actions visibles. Il est donc de foi que nos sacrements contiennent la grâce et qu'il l'a donnent à tous ceux qui n'y mettent pas d'obstacle. Et cela, non pas seulement uniquement en vertu de nos propres dispositions, mais ex opere operato - par l'œuvre de l'action elle-même - comme causes instrumentales de la grâce, Dieu demeurant évidemment la cause principale, et Jésus la cause méritoire.

Chaque sacrement produit, outre la grâce habituelle, une grâce qu'on appelle sacramentelle, c'est à dire propre à chaque sacrement. Cette grâce ajoute une vigueur spéciale destinée à produire des effets en rapport avec chaque sacrement. Elle donne aussi un droit à des grâces actuelles spéciales qui seront données pour accomplir plus facilement les devoirs imposés par la réception du sacrement. Ainsi, par exemple, la confirmation nous donne droit à recevoir les grâces actuelles et spéciales de force surnaturelle pour lutter contre le respect humain et confesser notre foi envers et contre tous.

Puisque la quantité de grâce produite par les sacrements dépend à la fois de Dieu et de nous, voyons comment nous pouvons mieux nous disposer à les recevoir.

1. Il faut tout d'abord un grand désir qui ouvre et dilate notre âme. « Bienheureux ceux qui ont faim et soif de sainteté car ils seront rassasiés. » (Mt 5, 6)

2. Il nous faut aussi de la ferveur au moment de recevoir le sacrement. C'est une disposition généreuse de ne rien refuser à Dieu. Cette disposition creuse et élargit notre âme, la rend plus apte aux effusions de la grâce, plus souple à l'action du Saint-Esprit, plus active à y correspondre.

Demandons souvent la grâce d'un plus grand désir et d'une plus grande ferveur pour ne pas nous habituer à ces touchés de Dieu que sont les sacrements, véritable échelle pour le ciel. Et n'hésitons a relire souvent notre catéchisme pour réchauffer notre ardeur et ainsi augmenter notre désir du salut.

Pour aller plus loin : et mieux comprendre ce qu'est un sacrement, découvrez notre étude sur les sacrements et le témoignage de foi.

Le sacrement : rendre visible la grâce invisible
(le témoignage de foi 2/3)

Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu ! Lons-1024x768

Signe visible et efficace de la grâce, le sacrement rend accessible par la foi une réalité invisible. Puisque nous sommes corps et âme, Dieu nous rejoint par l’intermédiaire du créé et du sensible, et nous répondons à son amour fait chair, par la même voie, adhérant à lui dans la foi à travers des signes de la grâce, les sacrements, qui manifestent la foi de l’Église.

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Lun 15 Juil 2024 - 15:34

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 15 juillet

La liturgie traditionnelle fête aujourd'hui la fête de saint Henri, empereur d'Allemagne au XIe siècle.

Les sacrements sont ces touchés de Dieu, le prolongement de l'action rédemptrice de Jésus jusqu'à la fin du monde. Notre-Seigneur en a institué sept qui accompagnent l'accroissement de notre vie naturelle. En effet, de même que notre a besoin d'être nourri, fortifier, guéri, consoler, diriger etc…, de même notre âme doit se développer tout au long de cette vie afin d'atteindre son degré de gloire voulue par le Bon Dieu.

1- Au baptême : nous recevons une grâce de régénération spirituelle qui nous purifie du péché originel, nous fait naître à la vie de la grâce, et créé en nous l'homme nouveau qui vit de la vie du Christ.

La grâce spéciale qui nous est donnée est donc une grâce de mort au péché pour combattre les tentations et une grâce de régénération pour vivre conformément aux exemples de Jésus.

2- La confirmation : elle fait de nous les soldats du Christ. Elle ajoute au baptême une grâce spéciale de force pour professer généreusement notre foi contre tous les ennemis et surtout contre le respect humain. C'est pour cela que les dons du Saint-Esprit, qui nous avait été communiqués au baptême, sont développés en ce jour d'une façon spéciale pour rendre plus vivre notre foi et fortifier notre volonté contre toutes les défaillances.

3- L'eucharistie : elle nourrit bien sûr notre âme qui a besoin de s'alimenter pour vivre et se fortifier. Or, pour alimenter une vie divine il ne faut rien moins qu'une nourriture divine : ce sera le corps et le sang de Jésus-Christ, son âme et sa divinité qui nous transformeront en d'autres Christ.

4- La pénitence : si nous avons le malheur de perdre la vie de la grâce par le péché mortel, la confession vient laver nos fautes dans le sang de Jésus-Christ, dont la vertu nous est appliquée par l'absolution, pourvu que nous soyons sincèrement contrits et décider à nous détacher du péché.

5- L'extrême-onction : quand la mort vient frapper à notre porte, nous avons besoin d'être réconforté au milieu des angoisses et des craintes que nous inspirent nos fautes passées, nos infirmités présentes et le jugement de Dieu.

Le sacrement des malades, en versant l'huile des infirmes sur nos sens principaux, verse en notre âme une grâce de soulagement et de réconfort spirituel qui nous délivre des restes du péché, ravive notre confiance, et nous arme contre les suprêmes assauts de l'ennemi.

Il est donc très important de demander ce sacrement à temps, pour soi ou pour un autre, afin qu'il puisse produire tous ses effets, et au besoin, si Dieu le juge utile, nous rendre la santé.

Ces sacrements suffisent à sanctifier l'individu dans sa vie privée. Deux autres le sanctifient dans ses rapports avec la société.

6- L'ordre : il donne au ministre de l'Eglise non seulement des pouvoirs merveilleux pour consacrer l'eucharistie, administrer les sacrements, et prêcher l'évangile, mais aussi de les exercer saintement, en particulier avec un amour ardent pour Dieu et pour les âmes.

7- Le mariage : pour sanctifier la famille, cellule primordiale de la société, ce sacrement donne aux époux les grâces dont ils ont un si pressant besoin : la grâce de la fidélité absolue et constante, la grâce de respecter la sainteté du lit conjugal, la grâce de se consacrer avec dévouement à l'éducation chrétienne des enfants.

Ces sacrements demandent de notre part des dispositions aussi parfaites que possible pour recevoir le plus de fruits.

Pour aller plus loin : dans les deux premiers épisodes du podcast "La messe, mystère de foi", l'abbé Jean de Massia revient sur l'organisme sacramentel.

La Messe, mystère de Foi

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Mar 16 Juil 2024 - 13:31

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 16 juillet

Le scapulaire, habit de Notre-Dame

Nous célébrons aujourd'hui Notre-Dame du Mont-Carmel ce qui n'est pas un détail lorsque nous parlons des sacrements et notamment du baptême. En effet, depuis très longtemps, les parents, consacrent leur enfant à la Ste Vierge en leur imposant le scapulaire, véritable habit dont Notre-Dame couvre ses enfants pour les protéger tout au long de leur pèlerinage terrestre. Rappelons simplement qu'au XIIIe siècle, vivait sur le mont Carmel, en Terre Sainte, une communauté de moines désireux de continuer sur ce haut lieu une tradition de prière remontant au prophète Elie. Venus par la suite s'établir en Europe, ces religieux furent approuvés par le pape Honorius III et prirent le nom de « carmes », en souvenir de l'emplacement de leur premier monastère. Le 16 juillet 1251, la Sainte Vierge, au cours d'une apparition à saint Simon Stock, sixième général de l'Ordre, révéla qu'elle manifesterait une protection particulière à tous ceux qui revêtiraient l'habit ou le « scapulaire » dit de Notre-Dame du Mont-Carmel. Cette promesse est rappelée, à diverse reprises, dans les textes liturgiques de la messe.

Se revêtir d'un habit. Le baptême est beaucoup plus que ça puisque par ce sacrement, le premier de tous, la porte des autres sacrements, nous recevons cette participation à la nature de Dieu. Nous qui sommes de nature humaine, Dieu est venu nous sauver, nous laver du péché originel pour nous rendre notre noblesse mais surtout et plus encore pour nous surélever à sa propre nature. Cadeau divin, gratuit, qui se fait par la grâce qui vient illuminé et transfigurer notre âme. Cette grâce, que nous appelons habituelle est la grâce sanctifiante qui nous fait enfant de Dieu et qui nous donne part à l'héritage du Ciel si nous gardons tout au long de notre vie cette grâce, qui doit augmenter chaque jour par les grâces actuelles et les autres sacrements. Par ce sacrement, le péché originel est donc effacé, la grâce entre en mon âme, c'est-à-dire la Trinité tout entière puisque la grâce c'est Dieu en mon cœur. Et puis, par le baptême, je deviens membre de l’Église catholique. C'est pour cela que la cérémonie commence en dehors de l'église pour manifester ce mouvement, ce changement de l'état de l'enfant qui devient membre de cette grande famille composé du pape, des évêques unis au pape et de tous les fidèles baptisés. L’Église étant Jésus répandu et communiqué par toute la terre, l'enfant est vraiment membre du Christ. Il reçoit, juste après avoir été lavé de l'eau baptismale, le saint Chrême qui le fait participer à la royauté du Christ.

Rappelons-nous ce jour qui est le début de notre ciel, le début de notre vie surnaturelle ? Est-ce que je connais la date de mon baptême ? Est-ce que je suis fidèle aux promesses de mon baptême : renoncer à Satan et s'attacher à Jésus-Christ pour toujours.

Pour aller plus loin : découvrez en plus sur le scapulaire avec notre article "Portez le scapulaire".

Portez le scapulaire !

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Mer 17 Juil 2024 - 16:25

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 17 juillet

La confirmation

À la suite du baptême, rappelons ce grand sacrement qu'est la Confirmation et notre responsabilité quant au salut des âmes.

Avec le Baptême et l'Eucharistie, le sacrement de la Confirmation constitue l'ensemble des " sacrements de l'initiation chrétienne ", dont l'unité doit être sauvegardée. La réception de ce sacrement est nécessaire à l'accomplissement de la grâce baptismale. En effet, " par le sacrement de Confirmation, le lien des baptisés avec l'Église est rendu plus parfait, ils sont enrichis d'une force spéciale de l'Esprit Saint et obligés ainsi plus strictement à répandre et à défendre la foi par la parole et par l'action en vrais témoins du Christ ".

Aux premiers siècles, la Confirmation constitue généralement une unique célébration avec le Baptême, formant avec celui-ci, selon l'expression de saint Cyprien, un " sacrement double ". Parmi d'autres raisons, la multiplication des Baptêmes d'enfants, et ce en tout temps de l'année, et la multiplication des paroisses (rurales), agrandissant les diocèses, ne permettent plus la présence de l'évêque à toutes les célébrations baptismales. En Occident, parce que l'on désire réserver à l'évêque l'achèvement du Baptême s'instaure la séparation temporelle des deux sacrements. L'Orient a gardé unis les deux sacrements, si bien que la confirmation est donnée par le prêtre qui baptise. Celui-ci cependant ne peut le faire qu'avec le " myron " consacré par un évêque

Dans le rite de ce sacrement, il convient de considérer le signe de l'onction et ce que l'onction désigne et imprime : le sceau spirituel.

L'onction, dans la symbolique biblique et antique, est riche de nombreuses significations : l'huile est signe d'abondance et de joie, elle purifie et elle rend souple (l'onction des athlètes et des lutteurs) ; elle est signe de guérison, puisqu'elle adoucit les contusions et les plaies et elle rend rayonnant de beauté, de santé et de force.

Toutes ces significations de l'onction d'huile se retrouvent dans la vie sacramentelle. L'onction avant le Baptême avec l'huile des catéchumènes signifie purification et fortification ; l'onction des malades exprime la guérison et le réconfort. L'onction du saint chrême après le Baptême, dans la Confirmation et dans l'Ordination, est le signe d'une consécration. Par la Confirmation, les chrétiens, c'est-à-dire ceux qui sont oints, participent davantage à la mission de Jésus-Christ et à la plénitude de l'Esprit Saint dont Il est comblé, afin que toute leur vie dégage " la bonne odeur du Christ " (cf. 2 Co 2, 15).

Par cette onction, le confirmand reçoit " la marque ", le sceau de l'Esprit Saint. Le sceau est le symbole de la personne, signe de son autorité, de sa propriété sur un objet – c'est ainsi que l'on marquait les soldats du sceau de leur chef et aussi les esclaves de celui de leur maître.

Ce caractère sacramentel fait du confirmé un adulte dans la foi, un apôtre de Jésus et un soldat du Christ.

En ce jour où nous fêtons les bienheureuses martyres de Compiègne, religieuses carmélites persécutée le 17 juillet 1794, demandons par leur intercession, de vivre de ce don de force qu'elles eurent à mettre en pratique en montant sur l'échafaud chantant le Veni Creator.

Pour aller plus loin : Pourquoi être confirmé ? Pour pouvoir témoigner de notre foi : un devoir de tout chrétien - lisez notre article.

Le devoir de témoigner (le témoignage de foi 1/3)

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Jeu 18 Juil 2024 - 16:04

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 18 juillet

Le sacrement de l'Eucharistie

Contemplons aujourd'hui, non pas un sacrement, mais le sacrement des sacrements, le saint sacrement : l'Eucharistie.

Ce sacrement rayonne par son éclat et nous pouvons le contempler en tant qu'il est un sacrifice et en tant qu'il est la présence réelle de Dieu.

Arrêtons nous aujourd'hui sur la présence réelle de Jésus.

Le mode de présence du Christ sous les espèces eucharistiques est unique. Il élève l'Eucharistie au-dessus de tous les sacrements et en fait " comme la perfection de la vie spirituelle et la fin à laquelle tendent tous les sacrements " (S. Thomas d'A., Somme Théologique, III a Pars, q. 73, a. 3). Dans le très saint sacrement de l'Eucharistie sont " contenus vraiment, réellement et substantiellement le Corps et le Sang conjointement avec l'âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, et, par conséquent, le Christ tout entier " (Concile de Trente : DS 1651). " Cette présence, on la nomme ‘réelle', non à titre exclusif, comme si les autres présences n'étaient pas ‘réelles', mais par excellence parce qu'elle est substantielle, et que par elle le Christ, Dieu et homme, se rend présent tout entier ".

C'est par la conversion du pain et du vin au Corps et au Sang du Christ que Notre-Seigneur devient présent en ce sacrement. Les Pères de l'Église ont fermement affirmé la foi de l'Église en l'efficacité de la Parole du Christ et de l'action de l'Esprit Saint pour opérer cette conversion.

Le Concile de Trente résume la foi catholique en déclarant : " Parce que le Christ, notre Rédempteur, a dit que ce qu'il offrait sous l'espèce du pain était vraiment son Corps, on a toujours eu dans l'Église cette conviction, que déclare le saint Concile de nouveau : par la consécration du pain et du vin s'opère le changement de toute la substance du pain en la substance du Corps du Christ notre Seigneur et de toute la substance du vin en la substance de son Sang ; ce changement, l'Église catholique l'a justement et exactement appelé transsubstantiation ".

La présence eucharistique du Christ commence au moment de la consécration et dure aussi longtemps que les espèces eucharistiques subsistent. Le Christ est tout entier présent dans chacune des espèces et tout entier dans chacune de leurs parties, de sorte que la fraction du pain ne divise pas le Christ.

Dans la liturgie de la messe, nous exprimons notre foi en la présence réelle du Christ sous les espèces du pain et du vin, entre autres, en fléchissant les genoux, ou en nous inclinant profondément en signe d'adoration du Seigneur. " L'Église catholique a rendu et continue de rendre ce culte d'adoration qui est dû au sacrement de l'Eucharistie non seulement durant la messe, mais aussi en dehors de sa célébration : en conservant avec le plus grand soin les hosties consacrées, en les présentant aux fidèles pour qu'ils les vénèrent avec solennité, en les portant en procession "

La sainte réserve (tabernacle) était d'abord destinée à garder dignement l'Eucharistie pour qu'elle puisse être portée aux malades et aux absents en dehors de la messe. Par l'approfondissement de la foi en la présence réelle du Christ dans son Eucharistie, l'Église a pris conscience du sens de l'adoration silencieuse du Seigneur présent sous les espèces eucharistiques. C'est pour cela que le tabernacle doit être placé à un endroit particulièrement digne de l'église ; il doit être construit de telle façon qu'il souligne et manifeste la vérité de la présence réelle du Christ dans le saint sacrement.

Pour aller plus loin : Comment communier avec fruit ? Découvrez notre podcast "La communion eucharistique". [/color]

La communion eucharistique

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Ven 19 Juil 2024 - 17:14

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 19 juillet

La confession, sacrement de la pénitence

Notre vie chrétienne est vivifiée par les sacrements et notamment deux principaux que nous devons recevoir très régulièrement : la sainte communion et la confession. Ils sont tous deux très unis puisque par la confession je prépare mon âme à recevoir le plus dignement possible notre Dieu dans son sacrement d'amour.

La confession reste et restera pour la plupart d'entre nous un pas difficile à faire : ce n'est jamais très agréable de mettre sur la table tous nos travers, des plus honteux au plus anodins, selon nous. Mais pourtant : il est lui aussi un sacrement d'amour.

Il est appelé sacrement de conversion puisqu'il réalise sacramentellement l'appel de Jésus à la conversion (cf. Mc 1, 15), la démarche de revenir au Père (cf. Lc 15, 18) dont on s'est éloigné par le péché.

Il est appelé sacrement de pénitence puisqu'il consacre une démarche personnelle et ecclésiale de conversion, de repentir et de satisfaction du chrétien pécheur.

Il est appelé sacrement de la confession puisque l'aveu, la confession des péchés devant le prêtre est un élément essentiel de ce sacrement. Dans un sens profond ce sacrement est aussi une " confession ", reconnaissance et louange de la sainteté de Dieu et de sa miséricorde envers l'homme pécheur.

Il est appelé sacrement du pardon puisque par l'absolution sacramentelle du prêtre, Dieu accorde au pénitent " le pardon et la paix " (formule de l'absolution dans le rit dominicain).

Il est appelé sacrement de réconciliation car il donne au pécheur l'amour de Dieu qui réconcilie : " Laissez-vous réconcilier avec Dieu " (2 Co 5, 20). Celui qui vit de l'amour miséricordieux de Dieu est prêt à répondre à l'appel du Seigneur : " Va d'abord te réconcilier avec ton frère " (Mt 5, 24).

La pénitence intérieure est une réorientation radicale de toute la vie, un retour, une conversion vers Dieu de tout notre cœur, une cessation du péché, une aversion du mal, avec une répugnance envers les mauvaises actions que nous avons commises. En même temps, elle comporte le désir et la résolution de changer de vie avec l'espérance de la miséricorde divine et la confiance en l'aide de sa grâce. Cette conversion du cœur est accompagnée d'une douleur et d'une tristesse salutaires que nous appelons la componction, ce repentir du cœur.

Dieu seul pardonne les péchés (cf. Mc 2, 7). Parce que Jésus est le Fils de Dieu, il dit de lui-même : " Le Fils de l'homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre " (Mc 2, 10) et il exerce ce pouvoir divin : " Tes péchés sont pardonnés ! " (Mc 2, 5 ; Lc 7, 48). Plus encore : en vertu de sa divine autorité, il donne ce pouvoir aux hommes (cf. Jn 20, 21-23) pour qu'ils l'exercent en son nom.

Le Christ a voulu que son Église soit tout entière, dans sa prière, sa vie et son agir, le signe et l'instrument du pardon et de la réconciliation qu'Il nous a acquis au prix de son sang. Il a cependant confié l'exercice du pouvoir d'absolution au ministère apostolique du prêtre. Celui-ci est chargé du " ministère de la réconciliation " (2 Co 5, 18). L'apôtre est envoyé " au nom du Christ ", et " c'est Dieu lui-même " qui, à travers lui, exhorte et supplie : " Laissez vous réconcilier avec Dieu " (2 Co 5, 20).

Enfin, rappelons enfin les actes du pénitent

" La Pénitence oblige le pécheur à accepter volontiers tous ses éléments : dans son cœur, la contrition ; dans sa bouche, la confession ; dans son comportement, une totale humilité ou une fructueuse satisfaction " (Catéchisme Romain 2, 5, 21 ; cf. Concile Trente : DS 1673).

Profitons de nos vacances pour planifier seul ou en famille, notre confession. Comme nous le dit le catéchisme, un bon chrétien se confesse une ou deux fois par mois. Prenons soin de notre âme. La confession est gratuite, et le restera jusqu'à notre mort.

Pour aller plus loin : découvrez notre vidéo "Comment se libérer du péché" ?

Comment se libérer du péché ?

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Sam 20 Juil 2024 - 16:04

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 20 juillet

Se préparer à la mort

En ce temps de vacances pour la plupart d'entre nous, le sujet de la mort n'est pas très à la mode, sauf si un décès dans la famille ou un enterrement d'un proche vient nous rappeler cette terrible réalité. Pourtant, penser à notre mort nous aide à bien vivre et ne sachant pas notre heure, nous devons être prêt à chaque instant.

Malheureusement, l'homme ne pense qu'à jouir de cette vie pour ne pas avoir à penser à l'au-delà. En raison d'une vie trop horizontale, matérialiste et mondaine, on vit comme si on ne devait jamais mourir. Comme le dit Pascal dans ses Pensées, l'homme se distrait pour ne pas penser à l'essentiel.

Et pourtant, méditer sur notre mort est source de sanctification. En effet, comme le dit le saint Charles de Foucauld, « pensez à la mort et vous ne pécherez jamais. »

Rappelons quelques chiffres. Il y a dans le monde :

- 59 millions de décès chaque année

- 158 857 décès par jour

- 1,8 décès chaque seconde

La mort fait vraiment partie de notre vie.

N'oublions pas qu'elle est le moment le plus important de notre vie, moment où nous allons poser notre dernier acte de liberté qui aura des conséquences éternelles.

Il importe donc de bien se préparer à ce moment ultime. Le meilleur moyen d'avoir une bonne mort, est d'avoir une bonne vie car « on meurt comme on a vécu. »

Demandons souvent à la sainte Vierge, cette grâce de la bonne mort, qui n'est rien d'autre, selon les mots du P. Garrigou-Lagrange, qu'« une mort en état de grâce. » Voilà ce que va nous procurer le sacrement de l'extrême onction (sacrement ou onction des malades). Grâce à ce sacrement, notre regard sur la mort doit changer car, depuis la Rédemption, elle n'est plus le salaire du péché mais l'assimilation finale, parfaite, au Christ crucifié. Or, quel est le but de la vie chrétienne, sinon ressembler davantage au Christ.

L'extrême onction vient nous aider à nous conformer à Jésus agonisant et mourant sur la croix. Nous devenons ainsi « corédempteur » des âmes, par l'offrande de notre vie à Dieu.

L'extrême onction est un sacrement qui a pour effet premier de guérir les maladies de l'âme et, selon la volonté de Dieu les maladies du corps, et ainsi de préparer le sujet à une sainte mort.

Notons que la guérison corporelle, si elle arrive, est alors ordonnée au bien de l'âme en raison du principe qui fait du corps le serviteur de l'âme. Il est intéressant de constater que ce sacrement est le seul qui promet un effet sensible.

Ce sacrement apporte toujours une grande joie au prêtre et aux familles. En effet, si nous comprenons que le moment de la mort est le moment le plus important de notre vie, nous voulons l'entourer de précaution et le Christ nous veut que nous prenions soin de notre âme, tout spécialement au soir de notre vie.

C'est toujours un soulagement de voir un proche quitter cette terre l'âme en paix avec Dieu.

Par ce dernier sacrement, nous admirons la patience infinie du Bon Dieu à notre égard, qui désire, jusqu'au bout, nous conformer à lui afin de participer à sa gloire au ciel.

« Si nous mourrons avec lui, nous vivrons avec lui. » (2 Tim. 2,11)

Réussir sa vie, c'est réussir sa mort : comment mieux la réussir sinon grâce à l'extrême onction ?

Sachons demander dans notre prière, la grâce de recevoir ce sacrement, pour nous et nos proches. Il n'est pas un luxe mais bien une nécessité pour nos âmes.

Pour aller plus loin : Comment se préparer à la mort et au jugement particulier

Se préparer à la mort et au jugement particulier ?

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Dim 21 Juil 2024 - 14:00

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 21 juillet

Qu'est-ce que la messe ?

Aujourd'hui, c'est dimanche. Nous allons assister à la messe, le véritable sommet de notre journée et de notre semaine, le ciel qui descend sur la terre, la rencontre qui prépare dès ici-bas le face à face du ciel.

Mais qu'est-ce que la messe ?

Définition classique, donnée par le Concile de Trente : la messe est le renouvellement non sanglant du sacrifice de Jésus. La messe rend présent le sacrifice parfait offert par Jésus à la cène - le jeudi saint - et consommé sur la croix - le vendredi. Elle le rend présent afin que tous les lieux et toutes les époques puissent être mis en contact avec l'unique source de la grâce pour tous les hommes. L'humanité de Jésus est en effet l'instrument de notre salut, le seul chemin pour revenir au Père. Par sa nature humaine, Jésus s'est fait l'un d'entre nous, et mérite ainsi en notre nom le rachat de nos péchés ; par sa nature humaine, il s'est volontairement soumis aux infirmités de notre nature. Mais c'est sans cesser d'être Dieu que le Fils a assumé en Jésus une nature humaine, et ainsi, pleinement homme et pleinement Dieu, le Christ pose des actes humains et divins - théandriques - dont la valeur est infinie et éternelle. Le sacrifice de Jésus, acte libre posé dans notre temps concret, est ainsi chargé d'un poids d'éternité et revêt devant Dieu une valeur infinie, propre à racheter toutes les fautes du monde et bien au-delà, à réconcilier tous les hommes avec Dieu malgré l'offense infinie du péché.

Puisque c'est l'humanité de Jésus, cette échelle dressée entre la terre et le ciel, qui nous sauve, et plus précisément son sacrifice sur la croix, il faut que nous soyons mis en contact avec elle, dans l'acte de ce sacrifice. Puisque nous sommes corps et âme, matière et esprit, il est convenable que ce contact soit même en quelque manière physique.

Le saint sacrifice de la messe est le moyen que Dieu a voulu pour que soit maintenu ce lien : l'eucharistie, le plus grand de tous les sacrements, nous transporte à la sainte cène et au pied de la croix, pour y offrir avec Jésus son sacrifice et pour que notre sacrifice, pauvre, limité et blessé par le péché, soit incorporé dans le sien et rendu acceptable à Dieu.

Comment la messe rend-elle présent le sacrifice de Jésus ? D'une manière invisible aux yeux du corps, sacramentelle, mais bien réelle. Lorsque le prêtre prononce les paroles de la consécration, en vertu du commandement du Christ et du pouvoir d'ordre transmis par l’Église, le pain devient réellement, substantiellement, le corps du Christ, et le vin son sang. Ce miracle de la transsubstantiation, ainsi appelé car les espèces ne changent pas d'apparence, bien que la substance - l'intérieur de la chose, ce qu'elle est vraiment, soit totalement convertie, se réalise en deux séquences : d'abord le pain, puis le vin sont convertis, donc d'abord le corps, puis le sang, sont rendus présent. Et ainsi, c'est séparément que le corps et le sang de Jésus sont rendus présents par les mots et les mains du prêtre : or quand le corps et le sang d'une personne sont séparés, c'est bien sa mort qui est signifiée. La double transsubstantiation, du pain en corps puis du vin en sang, rend donc présent le sacrifice de Jésus, sa mort librement acceptée et offerte par amour, l'offrande suprême et infinie, faite en notre nom, qui nous sauve et nous rachète pour toujours.

Comment être sauvé ? Unissons-nous à ce sacrifice parfait et éternel, en allant nous offrir à la messe avec Jésus qui s'offre, en allant être intégrés à l'acte d'amour infini qu'il présente à son Père depuis la croix.

Pour aller plus loin : Retrouvez notre passionnante série de podcasts sur la messe.

La Messe, mystère de Foi

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Lun 22 Juil 2024 - 13:27

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 22 juillet

L'histoire de la messe

L'histoire de la messe commence avec la liturgie de la synagogue, faite de psaumes et de lectures, de commentaires, de bénédictions, développée en particulier quand les juifs, exilés loin de la Terre Sainte, avaient perdu le contact direct avec le Temple. On retrouve cependant aussi la trace de la grandiose liturgie de Jérusalem dans le culte chrétien, à travers la dimension sacrificielle de la messe et de nombreux gestes qui la soulignent. Il est enfin une fête juive qui a laissé une marque particulière dans les rites de la messe : la fête de la Pâque, célébrée en famille au cours d'un repas où était mangé un agneau - dont on ne devait rien laisser - avec des herbes amères, des pains azymes, et quatre coupes de vin bénies et bues successivement, entrecoupées de récits bibliques et de chant de psaumes.

En effet, c'est lors d'un repas pascal que le Christ a institué l'eucharistie, mais ce repas était tout à fait singulier : il manquait l'agneau, l'aliment principal, et il est possible - les spécialistes en débattent - que Jésus ait anticipé sur la date commune pour partager avec les apôtres cette dernière cène. En plus de cela, il l'a interrompu avant la fin, alors que la quatrième coupe n'avait pas encore été bue : il verra ce calice devant lui au jardin des Oliviers et attendra jusqu'à la croix pour boire cette quatrième coupe, appelée coupe de consommation. Cet étrange rite que le Christ institue dans l'intention évidente de le voir reproduit après lui, puisqu'il le commande à ses apôtres, est rapporté très exactement par saint Matthieu, saint Marc, saint Luc et saint Paul, dont les témoignages se complètent et concordent.

Dès les années qui suivirent, les Actes des Apôtres nous montrent les disciples “assidus à la fraction du pain” (Ac 2, 24), souvent célébrée de nuit, le premier jour de la semaine juive, c'est à dire le dimanche. Les précisions et rectifications liturgiques données par saint Paul dans la première aux Corinthiens permettent de comprendre que d'un repas partagé, ou agape, qui risquait souvent de dégénérer, l'eucharistie fut rapidement sanctuarisée et distinguée pour prendre un caractère exclusivement rituel.

Il est très difficile de savoir exactement comment était dite la messe dans les premiers siècles, car les documents manquent. Certaines sources permettent de reconstituer quelques bribes : la Didachè, un texte du début du IIème siècle, le témoignage de Justin Martyr à la même époque, d'Hippolyte de Rome au siècle suivant, qui décrit le sacre d'un évêque et l'ordination d'un prêtre, cérémonies dans lesquelles on retrouve le schéma des lectures, de l'offertoire, de la préface, de la prière eucharistique… On ne dispose toutefois d'aucun témoignage complet sur les rites de la messe primitive, et il n'est même pas certain que de tels documents aient existé, en raison de la discipline de l'arcane. En effet, les persécuteurs s'en prenaient en priorité à la plus haute manifestation du culte chrétien : la messe, que l’Église a donc voulu protéger par la conservation du secret autour des textes et des rites, en particulier pour la consécration. Les prêtres devaient donc sans doute connaître par cœur le texte de l'anaphore, la prière eucharistique, qui n'était pas écrite, de peur qu'elle ne tombe sous les yeux des ennemis acharnés de l’Église. On retrouve cette discipline de l'arcane aujourd'hui encore avec l'iconostase qui dissimule l'action liturgique dans les rites orientaux, ou le silence qui entoure le canon dans le rite romain traditionnel.

Terminons justement pour aujourd'hui cette histoire des premiers développements de la liturgie en mentionnant la naissance, autour du IVème siècle, soit à la fin des persécutions, de deux familles de rites. La séparation de l'Empire en deux, entre Orient et Occident, recoupant la frontière linguistique entre grec et latin et une forte différence culturelle, eut pour conséquence une progressive distinction de deux familles de rites : les rites orientaux et occidentaux, ou latins. Celles-ci connurent rapidement plusieurs branches, de sorte que dès le IVème siècle on trouvait un rite syrien, alexandrin, romain - que pratiquait par exemple saint Augustin, et gallican.

Et puisque nous sommes arrivés à parler de la Gaule, qui n'était pas encore la France, invoquons aujourd'hui une des premières saintes à fouler le sol de notre pays : sainte Marie-Madeleine, sœur de Marthe et de Lazare, aurait été miraculeusement menée avec les siens jusqu'à la côte provençale par le bateau sans gouvernail dans lequel les avait jeté la cruauté de leurs persécuteurs. Elle évangélisa la région durant quelques années avant de terminer sa vie dans la prière et la pénitence au cœur du massif de la Sainte-Baume, la sainte grotte, qui attire depuis de très nombreux pèlerins et que gardent avec dévotion les frères dominicains.

Que notre cœur soit bouleversé de compassion et de contrition, à l'image de celui de sainte Marie-Madeleine dont c'est la fête aujourd'hui.

Pour aller plus loin : Retrouvez l'histoire de sainte Marie-Madeleine et de ses compagnons dans l'Histoire de France par les saints, épisode 1.

La Messe, mystère de Foi

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Pour aller plus loin : Quelques textes sur les origines de la messe

La Didachè (IIème siècle) :

“Pour ce qui est de l'eucharistie, rendez grâce ainsi : D'abord sur le calice :

" Nous Te rendons grâce, notre Père, pour la sainte vigne de David Ton serviteur que Tu nous a fait connaître par Jésus Ton Serviteur. "

- A Toi la gloire pour les siècles.

Puis, sur le pain rompu :

" Nous Te rendons grâces, notre Père, pour la vie et la connaissance que Tu nous a révélés par Jésus Ton Serviteur. "

- A Toi la gloire pour les siècles.

" Comme ce pain rompu, d'abord dispersé sur les montagnes, a été rassemblé pour devenir un, qu'ainsi soit rassemblée ton Eglise des extrémités de la terre dans Ton Royaume.

Car à Toi appartiennent la gloire et la puissance par Jésus-Christ pour les siècles. "

Que personne ne mange ni ne boive de votre eucharistie sinon ceux qui ont été baptisés au nom du Seigneur; car c'est à ce sujet que le Seigneur a dit : « Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens »

Après vous être rassasiés, rendez grâces ainsi :

" Nous te rendons grâces, Père saint, pour ton saint Nom que tu as fait habiter dans nos cœurs et pour la connaissance et la foi et l'immortalité que tu nous as révélées par Jésus Ton Serviteur. "

- Gloire à toi dans les siècles.

" C'est Toi, ô Maître tout puissant, qui a créé l'univers pour la gloire de Ton Nom et qui as donné en jouissance nourriture et breuvage aux enfants des hommes, afin qu'ils te rendent grâces.

Mais à nous tu as daigné accorder une nourriture et un breuvage spirituels et la vie éternelle par Jésus Ton Serviteur. Avant toutes choses nous Te rendons grâces parce que Tu es puissant. "

- Gloire à toi dans les siècles.

" Souviens-Toi, Seigneur, de Ton Eglise, pour la délivrer de tout mal, pour la rendre parfaite dans Ton amour. Rassemble-la des quatre vents, cette église sanctifiée, dans Ton royaume que Tu lui as préparé.

Car à Toi sont la puissance et la gloire pour les siècles.

Vienne le Seigneur et que passe ce monde ! Amen. Hosanna à la maison de David ! Celui qui est saint, qu'il vienne; celui qui ne l'est pas, qu'il fasse pénitence.

Maran atha. Amen.”

Justin Martyr (IIème siècle) :

“Le jour appelé jour du soleil, tous, qu'ils habitent la ville ou la campagne, ont leur réunion dans un même lieu et on lit les mémoires des Apôtres et les écrits des prophètes aussi longtemps qu'il est possible. Quand le

lecteur a fini, celui qui préside fait un discours pour nous avertir et pour nous exhorter à mettre en pratique ces beaux enseignements. Ensuite nous nous levons tous et nous faisons ensemble des prières. Puis, lorsque nous avons fini de prier, ainsi que je l'ai déjà dit, on apporte le pain avec le vin et l'eau. Celui qui préside fait monter au ciel des prières et des actions de grâce, autant qu'il en est capable, et le peuple acclame en disant : Amen. Puis on distribue et on partage à chacun les dons sur lesquels a été prononcée l'action de grâce ; ces dons sont envoyés aux absents par le ministère des diacres.”

Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Mar 23 Juil 2024 - 15:35

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Méditation du 23 juillet

L'histoire de la messe (suite)

C'est bien sûr la fin des persécutions et la tolérance puis l'officialisation du culte chrétien qui permit le développement des cérémonies de la messe, dont on trouve des descriptions plus précises chez saint Augustin au IVème siècle - le schéma de la messe d'alors correspond déjà bien au nôtre, avec l'entrée, les lectures, l'homélie, l'offertoire, le Sanctus, la prière eucharistique, la fraction du pain, le Notre Père, le baiser de paix, la communion… Les papes saint Léon, saint Gélase, saint Damase puis saint Grégoire au VIIème siècle jouèrent un grand rôle dans le développement et la fixation des rites. C'est de leur époque que datent les premiers sacramentaires qui nous sont parvenus, de grands livres décrivant les rites et qui nous font connaître la liturgie romaine. On avait à l'époque, à l'intérieur même de la famille latin, plusieurs branches, car la liturgie gallicane s'était subdivisée en ambrosienne (à Milan), celtique (en Irlande), mozarabe (en Espagne) et gallicane ou lyonnaise (en Gaule). Le plan principal de la messe demeurait cependant sensiblement analogue, et proche de celui que nous connaissons. À cette époque, les parties principales de la messe étaient donc déjà largement stables : c'est le cas notamment du canon romain, intangible dans le rite ancien et appelé "Prière Eucharistique I" dans le nouveau, dont les textes semblent avoir été composés et fixés dès le IIIème siècle.

Au début du Moyen-Âge, en Europe occidentale, la messe est donc sensiblement célébrée comme nous la connaissons aujourd'hui dans le rite traditionnel, avec les variantes des différentes familles et à quelques exceptions près. Les derniers textes, ceux de l'offertoire, sont fixés à la fin du premier millénaire : ils ne bougeront plus. Du côté des rites, un changement bien visible interviendra encore au XIIème siècle en réaction à l'hérésie de Bérenger de Tours, un prêtre qui avait introduit un refus de la présence réelle : c'est de cette époque que date l'élévation de l'hostie et du calice au moment de la consécration. C'est de cette époque aussi que datent le renouveau de la piété eucharistique, le développement de l'adoration, des ostensoirs…

Que nous apprend cette rapide histoire de la liturgie ? Souvenons-nous de ce qu'elle est : le culte que l’Église rend au Christ à travers le renouvellement de son sacrifice, le culte que Jésus rend avec nous à son Père. Dans ce cadre, les rites sont la manifestation extérieure de notre attitude intérieure. Ils cherchent à exprimer toujours mieux l'essence de la prière et du culte chrétien : tous ces gestes qui entourent le cœur de la messe forment comme un écrin qui met en valeur le miracle de la double transsubstantiation et le mystère du renouvellement du sacrifice de la croix. L'atmosphère sacrée de la messe, les chants, les vêtements, les ors du sanctuaire, sont des éléments essentiels de ce grandiose théâtre de la messe.

Apprenons donc à connaître, aimer et faire aimer les rites de la messe : la liturgie est une vie qui nous introduit dans la vie divine, dans la prière du Christ et la communion des saints. Une juste compréhension et un bel amour de la liturgie sont la condition pour que nous participions vraiment et intérieurement à la messe. Nous en reparlerons samedi. Dès aujourd'hui entrons dans la prière.

Pour aller plus loin : Découvrez-en plus avec notre article "Le développement du culte chrétien"

Le développement des cérémonies du culte chrétien

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Mer 24 Juil 2024 - 15:14

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Méditation du 24 juillet

L'histoire de la messe (suite)

L'histoire de la messe : suite et fin. Au Moyen-Âge, nous l'avons vu, la messe est déjà célébrée dans une forme qui est sensiblement celle de notre rite actuel. La période des siècles de fer, XIVème, XVème, avec le grand schisme, la guerre de Cent Ans, est difficile au plan politique comme au plan religieux. Les critiques pour certaines légitimes avancées par Luther et les réformateurs sont à replacer dans ce cadre. C'est dans ce contexte qu'arrive le concile de Trente et la volonté du pape Pie V, qui promulgue en 1570 une bulle demandant que la messe soit célébrée partout - à quelques exceptions près - selon le Missel Romain. Il ne s'agit pas d'une nouveauté : le pape se contente simplement, dans une volonté d'unification, d'imposer l'usage du missel en usage à Rome, afin de mettre fin à certaines variantes qui s'étaient introduites à droite ou à gauche.

Au XIXème siècle le mouvement de l'ultramontanisme, qui conduisit les catholiques à resserrer les rangs autour du pape, persécuté politiquement par le régime italien, eut aussi des répercussions sur la liturgie, amenant un nouveau mouvement d'unification autour de la liturgie romaine. Un représentant de ce courant en France fut dom Prosper Guéranger, abbé et refondateur de Solesmes, auteur de la célèbre Année liturgique, grand commentaire liturgique et scripturaire qui suit le calendrier.

Au début du XXème siècle une volonté de nouvelle évangélisation, face au relativisme et à l'anticléricalisme, à la déchristianisation des masses ouvrières, entraîna la naissance d'un mouvement liturgique, issu de certains milieux monastiques, cléricaux et laïcs de France, de Belgique, d'Allemagne, d'Autriche… Ce mouvement, qui va de pair avec la redécouverte de documents anciens, des richesses des liturgies orientales, se concrétise dans l'apparition et la popularisation de missels à destination des fidèles, dans une meilleure connaissance, dans la recherche d'une participation plus grande et plus explicite des laïcs dans la liturgie. C'est cette notion de “participation”, que l'on trouve pour la première fois en 1903 sous la plume de saint Pie X, qui revient de plus en plus souvent dans les textes du mouvement liturgique. Qu'est-ce qu'une participation active à la messe de la part des fidèles ? Cela fait partie des questions qui reviendront lorsque le sujet sera débattu au concile Vatican II.

Le premier thème abordé par le concile, dès 1962, fut en effet la liturgie. La première constitution votée, Sacrosanctum concilium, fut l'objet de débats vifs. On y trouve la demande d'une révision de la liturgie, dans un esprit de “noble simplicité”, tout en conservant l'usage de la langue latine, dans le sens d'une participation active des fidèles, d'une plus grande richesse biblique… Le pape Paul VI confia rapidement la concrétisation de cette réforme à un conseil d'experts, déjà largement actifs autour des Pères du concile, dirigé par un certain Annibale Bunigni. La première mouture fut proposée dès 1964, un rituel de transition avec l'introduction de quelques parties en langue vernaculaire, d'une possibilité de concélébration sacramentelle, de célébration face au peuple, de communion sous les deux espèces. Une deuxième étape intervint en 1967 avec la possibilité de dire le canon en langue vivante, à haute voix, la simplification de certains des gestes de respect entourant la sainte eucharistie. De nouvelles prières eucharistiques furent publiées. Et l'on arriva à la fin de 1969 à la promulgation d'un nouvel ordo missae, un nouveau rite de la messe, qui fut suivi dans les années suivante par de nouveaux rituels des sacrements (baptême, confirmation, ordinations…).

Pourquoi ce court rappel, dont on excusera les raccourcis ? Pour que nous comprenions encore une fois ce qu'est la liturgie, et où nous nous situons… Nous avons beau vivre au XXIème siècle, nous sommes, pour reprendre l'expression des anciens, "des nains juchés sur des épaules de géants". Notre manière de prier, de nous tourner vers Dieu et de lui rendre un culte, nous ne l'avons pas inventée, nous l'avons héritée. Et lorsque l'on en vient en particulier à la prière liturgique, la prière de l’Église, alors nous entrons dans une grande Tradition, ininterrompue depuis les origines : au-delà de la diversité des rites, dans le temps et l'espace, c'est le même Esprit Saint qui anime l’Église et qui prie en elle, c'est le même Jésus qui s'offre, renouvelant jour après jour sur les autels son sacrifice d'amour. Prions aujourd'hui, et prions pour l'unité de la sainte Église.

Pour aller plus loin : Découvrez-en plus avec notre vidéo "La messe, toute une histoire"

La messe, toute une histoire…

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Jeu 25 Juil 2024 - 19:20

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Méditation du 25 juillet

Les grandes parties de la messe.

Pour mieux comprendre la messe, jetons un regard sur sa structure. La messe se divise en deux grandes parties : la première est la messe des catéchumènes, à laquelle tous étaient accueillis, et qui avait une tonalité plutôt instructive, avec une préparation pénitentielle, des lectures, un commentaire, des hymnes, des chants ; la seconde est la messe des fidèles, ainsi appelée, car elle était réservée aux baptisés. Ainsi, après l'homélie, le diacre demandait aux catéchumènes de quitter l'église, puisqu'ils n'étaient pas encore suffisamment formés pour reconnaître pleinement la valeur du sacrifice eucharistique, puisque, n'étant pas baptisés, il n'étaient pas encore marqués par le caractère baptismal, véritable participation au sacerdoce du Christ. Cette seconde moitié de la messe se divise en trois parties : l'offertoire, la consécration et la communion.

À l'offertoire, le pain et le vin sont présentés au Seigneur pour lui être offerts, ils ne sont déjà plus des aliments ordinaires, car ils sont destinés à devenir le corps et le sang du Seigneur. Dans l'offertoire traditionnel on parle déjà d'hostie immaculée et de calice du salut. L'offertoire, c'est la partie active pour nous, les fidèles : avec le pain et le vin nous ajoutons, comme le prêtre met sa goutte dans la coupe, nos propres renoncements et sacrifices. C'est le moment pour nous intégrer dans le grand mouvement de l'offrande de Jésus, qui est l'essence même de la messe.

À la consécration nous atteignons le sommet : le Christ se rend présent avec son corps et son sang sur l'autel, séparément, afin de manifester sa mort d'amour pour nous. La double transsubstantiation, le corps et le sang du Seigneur rendus présent séparément, sont le cœur du renouvellement du sacrifice de Jésus. Comment participer à la consécration ? Souvenons-nous de ce que disait le Padre Pio : “il faut compatir et aimer”.

La communion, enfin, est le moment de la redescente : le corps et le sang du Seigneur sont réunis lorsque le prêtre fractionne l'hostie en trois morceaux, dont le plus petit est réuni au précieux sang dans le calice ; en effet, le corps que nous recevons dans la communion n'est pas un cadavre, un corps mort, mais vivant, et qui nous donne la vie. À la communion le Christ descend jusqu'à nous et nous prend en lui : ce n'est pas nous qui assimilons cette nourriture spirituelle, c'est elle qui nous assimile, qui nous transforme en elle.

On a vu que ces grandes parties sont distinguées depuis les premiers siècles de l’Église : les connaître permet de mieux vivre le saint sacrifice. Notre attitude et notre union de cœur suit un même mouvement durant toute la messe, mais elle se distingue selon les moments. Les prières de préparation qui ouvrent la messe disposent nos cœurs à entendre la parole divine et à nous en imprégner en profondeur. L'offertoire est, nous en parlerons demain, le moment de l'union, celui où notre sacrifice est ajouté à celui du Christ, englobé en lui, pour être rendu acceptable par Dieu. La consécration est le moment le plus contemplatif : nous sommes au pied de la croix, entre saint Jean et Notre-Dame, et le sang du Christ nous purifie et nous régénère. La communion, enfin est le moment qui vient accomplir toute l'action, en nous unissant intimement avec le Christ, qui se donne à nous sous l'humilité de l'espèce du pain.

Connaissons, aimons la messe, assistons-y aussi souvent que nous le pouvons, si possible en semaine, et préparons-nous chaque jour pour notre prochaine communion.

Pour aller plus loin : Découvrez notre vidéo "Comment s'unir au sacrifice de la messe"

Comment s'unir au sacrifice de la messe

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Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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par Lumen Ven 26 Juil 2024 - 15:33

Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !

Méditation du 26 juillet

L'importance de l'offertoire.

Un lieu liturgique essentiel, et malheureusement bien méconnu est l'offertoire. Peut-être est-ce parce que l'on a l'habitude en France de s'y asseoir ? Et pourtant c'est vraiment le moment où nous devons être particulièrement actifs. On a tendance aussi à résumer l'offertoire de la messe à une simple présentation des dons, voire à en faire un doublon inutile de la consécration. Justement, l'offertoire est le lieu du sacrifice naturel de l'homme, le moment où nous unissons notre offrande à celle du Christ. Les prières qui composent l'offertoire ne font certes pas partie de l'essence du saint sacrifice, mais elle sont nécessaires si on le replace dans le cadre de l'économie du salut. À travers ses prières antiques, l'offertoire exprime l'obligation que l'homme conserve, même après la chute du péché originel, d'offrir un sacrifice à Dieu. L'offertoire est donc la continuation du sacrifice naturel, dû par tout homme en tant que créature à son Créateur et Souverain maître. Ce sacrifice est entaché irrémédiablement par le péché originel, qui le rend en quelque sorte hypocrite, car offert par une volonté détournée de Dieu, il est radicalement insuffisant mais demeure nécessaire. À l'offertoire nous offrons ce qui, miraculeusement, sera transformé à la consécration et inclus dans le sacrifice - parfaitement acceptable, lui - du Christ Jésus.

On pourrait comparer la messe à un drame en deux actes : d'un côté, l'offertoire est le lieu du sacrifice de l'homme, signifié par l'offrande du pain et du vin par le prêtre ; de l'autre, le canon, la prière eucharistique, est le lieu du sacrifice du Christ, signifié par l'oblation du Corps et du Sang du Christ. Le coup de théâtre qui unit les deux actes prend place au moment de la consécration, en laquelle se déroulent simultanément deux conversions, d'une part celle des espèces du pain et du vin dans le Corps et le Sang du Christ - la transsubstantiation, d'autre part celle de notre sacrifice, insuffisant par lui-même, en celui, entièrement parfait, du Christ. La messe réalise l'unité entre le sacrifice du Christ et le sacrifice de l'homme. Notre sacrifice d'homme, totalement inapte à accomplir notre salut, devient pour ainsi dire celui de Jésus, converti en lui et présenté ainsi à Dieu par le prêtre, comme une unique offrande portant toute la puissance salvifique du sacrifice infini de Jésus.

Le Père éternel ne peut que se complaire devant un sacrifice si parfait, et en retour faire descendre, sur le Christ comme sur ceux dont l'offrande a été convertie à son offrande, sa complaisance éternelle et sa grâce qui sauve.

Voilà la grandeur, l'immense mystère de l'offertoire. Si nous le comprenons, ne serait-ce qu'un peu, alors nous ne pouvons manquer d'être très attentifs et recueillis, d'une grande dévotion intérieure, dans ce moment de la messe qui est proprement celui de notre activité, de notre sacrifice.

Pour aller plus loin : Comment le geste du jeune homme apportant ces cinq pains et deux poissons nous aide à mieux saisir la portée de l'offertoire ? Découvrez le dans notre article.

Cinq pains d’orge et deux poissons

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Pourquoi ces petites hosties rondes ?

Une petite histoire symbolique pour finir ? Pourquoi les hosties auxquelles communient les fidèles ont-elles aujourd'hui cette petite forme ronde ? Une origine possible est la suivante : dans les premiers temps de l'Eglise, les assistants apportaient eux-mêmes le pain qui serait consacré, solennellement offert lors d'une procession qui ouvrait l'offertoire. Or pour éviter certains troubles liés à cette pratique et renforcer la dignité du culte, on n'utilisa finalement plus que du pain spécialement préparé pour l'usage liturgique, à l'offrande duquel les fidèles étaient invités à participer via une obole financière, justement versée à ce moment de la messe, c'est la quête. Pour marquer le lien entre cette collecte financière et les pains offerts, on leur donna la forme des pièces que les fidèles mettaient dans la quête.

Ne l'oublions pas : tout l'offertoire - même la quête - est le moment clé pour que nous nous offrions en union avec Jésus qui se donne entièrement, jusqu'à la dernière goutte. Demandons la grâce de le vivre avec un amour toujours plus intense.

Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen

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