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Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Sam 29 Juin 2024 - 15:34
Rappel du premier message :
L'été est pour beaucoup d'entre nous synonyme de vacances ! Entre valises à boucler, retrouvailles familiales et un planning d'activités bien rempli, il n'est pas toujours simple de continuer à vivre sa vie de foi et de prière.
Et si pour y arriver, la meilleure façon était d'inviter Jésus à vivre ce temps avec nous ?
Prenons dès aujourd'hui nos résolutions pour ces mois d'été, que nous soyons en vacances en famille, entre amis, en voyage, au travail ou à la maison.
Les prêtres de Claves vous proposent chaque matin, dès le 29 juin, de commencer votre journée par un temps de prière et de formation, pour retrouver le Seigneur, mieux le connaître et l'aimer !
Concrètement
En vous inscrivant, vous recevrez chaque jour une petite exhortation pour nourrir votre vie de prière en vacances, et un petit complément théologique (vie spirituelle, morale, liturgie, vie de saint etc...). Des ressources supplémentaires sont proposées pour approfondir votre formation.
A propos de Claves
La Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, communauté de prêtres de droit pontifical (rattachée directement au pape) fondée en 1988, est au service des diocèses pour faire vivre la liturgie et les pédagogies traditionnelles de transmission de la foi. Ses prêtres centrent leur existence et leur apostolat sur la messe, se forment et reviennent toujours à la doctrine sublime de saint Thomas d'Aquin, ils vivent, prient et servent en communauté. Ils sont présents en France dans une quarantaine de lieux.
Claves est un site et une application de formation qui s'adapte aux besoins et aux contraintes des chrétiens qui manquent parfois de temps et d'outils pour approfondir des sujets pourtant essentiels. Claves veut donner des clefs pour comprendre les questions de foi, de façon accessible, courte et synthétique, sans pour autant sacrifier la nécessaire précision qu'exige la recherche de la Vérité.
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Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
---
Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
L'été est pour beaucoup d'entre nous synonyme de vacances ! Entre valises à boucler, retrouvailles familiales et un planning d'activités bien rempli, il n'est pas toujours simple de continuer à vivre sa vie de foi et de prière.
Et si pour y arriver, la meilleure façon était d'inviter Jésus à vivre ce temps avec nous ?
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Prière de saint François d'Assise
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Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Sam 27 Juil 2024 - 13:54
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 27 juillet
Comment mieux prier à la messe ?
On l'a compris, l'essentiel de la messe est invisible pour les yeux : on ne l'atteint vraiment qu'avec le coeur. Notre participation au saint sacrifice consiste donc d'abord dans une attitude intérieure de profonde dévotion. Il s'agit de s'offrir entièrement et totalement avec le Christ qui se livre sans aucune réserve.
Première clé pour mieux prier à la messe ? Il faut connaître la messe, en approcher et contempler le mystère. C'est tout ce que nous avons dit cette semaine sur le renouvellement non-sanglant du sacrifice de Jésus, sur sa manifestation à travers la double transsubstantiation, qui rend présent le corps et le sang du Christ livré et versé pour nous, sur la valeur primordiale et méconnue de l'offertoire. Plus nous serons formés sur le mystère de la messe, plus nous pourrons le contempler dans son infinie richesse. Plus nous pourrons aussi communiquer notre amour pour la messe et le faire partager aux autres.
Deuxième clé : pour mieux prier à la messe il faut se préparer. Se préparer spirituellement dans la prière, dès les jours précédents et surtout la veille, en renouvelant notre désir de recevoir le Seigneur. Se préparer aussi en prenant contact avec les textes de la messe, la veille ou le matin, par exemple en prenant le réflexe d'ouvrir son missel le samedi soir.
Troisième clé : Juste avant la messe, si nous pouvons y arriver avec quelques minutes d'avance, prenons le temps de nous mettre en présence de Dieu. Après avoir pris de l'eau bénite et fait notre signe de croix : un “sacramental” qui a une vraie efficacité pour remettre nos péchés véniels, après avoir fait notre génuflexion pour saluer la présence divine au tabernacle, mettons nous quelques instants à genoux ou assis pour entrer dans le mouvement du recueillement, redescendre en nous-mêmes pour retrouver cette présence divine.
Quatrième clé : durant la messe, chacune des quatre grandes parties (instruction, offertoire, consécration, communion), a sa tonalité et son esprit propre. Notre participation consiste premièrement à adopter successivement les attitudes intérieures qui conviennent à chaque grand moment : disponibilité d'esprit et d'intelligence pour la première partie, disponibilité de cœur et offrande de soi pour l'offertoire, compassion et charité pour la consécration, désir intérieur et espérance pour la communion.
Cinquième clé : durant la messe encore, ne nous fixons pas sur une seule manière de participer à la liturgie. Que nous chantions, ou que nous assistions de manière plus contemplative, que nous lisions les prières du prêtre dans le missel ou que nous regardions plutôt ses gestes, nous sommes d'une manière ou d'une autre, unis au Christ qui s'offre avec nous et pour nous.
Enfin, dernière clé, ne pas quitter l'église sans offrir encore au Seigneur quelques minutes de prière de remerciement dans une action de grâces. Puisque l'on n'imaginerait pas de quitter un ami qui vient de nous offrir un excellent repas sans le remercier, on se doit de donner ces quelques instants d'action de grâces. Que dire à Dieu ? Bonjour, Merci, Pardon, S'il vous plait.
Une semaine sur la messe : nous sommes désormais bien formés et informés, nous avons dans notre escarcelle ces quelques atouts pour mieux vivre et contempler le mystère de la messe. Faisons grandir notre désir d'y être toujours plus uni avec le Seigneur, et préparons-nous dès aujourd'hui à la messe et à la communion de demain, en priant ensemble.
Pour aller plus loin : Quel est le sens du geste du signe de croix avec l'eau bénite ? Découvrez notre article.
Une eau baptismale qui n’en finit pas de nous purifier
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Dim 28 Juil 2024 - 16:50
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 28 juillet
La confession
Un jour que Notre Seigneur Jésus-Christ prêche à la foule dans une maison. Le toit s'ouvre pour laisser descendre un paralytique. Devant la foule et les docteurs de la loi, Jésus dit : « Va, tes péchés te sont remis ». Ils sont scandalisés, qui peut remettre les péchés ? Et pour prouver que Jésus a bien ce pouvoir, il guérit le paralytique : « Lève-toi, prends ton grabat et marche ».
Nous aussi nous devons être étonné par ce formidable sacrement. C'est une merveille exceptionnelle de se dire que Dieu peut effacer les péchés de notre âme. C'est la concrétisation de la miséricorde.
Rendons-nous compte de cet immense grâce que Dieu nous fait. Sans aucun mérite de notre part, si ce n'est celui de regretter notre faute.
Il faut vraiment voir chaque sacrement comme un cadeau du ciel. Dieu venant au secours de notre faiblesse. Pour nous rendre la possibilité, malgré nos multiples récidives, de gagner notre ciel.
Pour aller plus loin : La première préparation à la confession, la contrition (notre article)
Les quatre parties de la pénitence (1/4) : la contrition
Prière de saint François d'Assise
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Là où est la haine, que je mette l'amour.
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Sam 3 Aoû 2024 - 16:37
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Méditation du 29 juillet
Qu'est-ce que le péché ?
Pour bien comprendre la confession, il faut d'abord voir ce qu'elle vient effacer : le péché.
Le péché est une désobéissance volontaire à la loi de Dieu.
Le péché est un scandale : qui sommes-nous, pauvres créatures, pour oser désobéir à Dieu, notre créateur ?
Le péché est toujours un mal. C'est un rejet de Dieu. Nous ne devons jamais nous y habituer. Même si nous retombons très souvent dans les mêmes péchés.
Il n'y a pas de fatalité. Dieu nous donne sa grâce pour que nous ne succombions pas à la tentation. Comme le dit l'Écriture Sainte : « Dieu ne permet pas que nous soyons éprouvés au-dessus de nos forces ».
Précisons que la tentation n'est pas un péché. La tentation est une invitation au mal. Nous ne pouvons pas ne pas en avoir, nous en aurons toute notre vie. Rien ne sert de demander à Dieu de nous délivrer de la tentation, ce que nous devons demander, c'est de ne pas y succomber.
Y succomber, c'est le péché. Selon l'expression habituelle : « Sentir n'est pas consentir, consentir c'est péché ».
N'ayons pas peur de ce mot de péché, il est nécessaire d'appeler un chat un chat.
C'est ainsi que nous pourrons toujours mieux reconnaître notre faiblesse pour nous confier à Dieu avec une toujours plus grande confiance.
Pour aller plus loin : Les tentations peuvent-elles être utiles ? Retrouvez notre interview.
De l’utilité des tentations
Prière de saint François d'Assise
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Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
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à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Sam 3 Aoû 2024 - 17:10
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Méditation du 30 juillet
Pourquoi se confesser ?
Selon les cinq commandements de l'Église, qui définissent la pratique religieuse, il nous est demandé de nous confesser au moins une fois par an. C'est un strict minimum.
Il convient de reconnaître notre fragilité. Sans le secours de ce sacrement nous ne faisons qu'accumuler le mal. Un peu comme une vitre accumule la poussière. Ne pas se confesser est un déni de notre faiblesse.
Ce confesser est un acte d'humilité, celui de se reconnaître pécheur, afin de se jeter avec confiance dans la miséricorde infinie de Dieu.
Bien sûr, il n'est jamais sympathique de se confesser, puisqu'il s'agit de dire à un prêtre ce dont nous ne sommes pas fier. Néanmoins, il faut voir ce sacrement comme une guérison offerte, comme un nouveau départ dans la vie spirituelle. Chaque confession doit être comme une conversion.
C'est l'occasion de repartir avec un courage toujours plus grand pour avancer sereinement dans la vie spirituelle.
C'est finalement un acte de confiance en la miséricorde de Dieu, et le moyen bien concret de ne jamais se décourager.
Pour aller plus loin : les troisième, quatrième et cinquième commandements de l’Église
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Sam 3 Aoû 2024 - 17:28
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Méditation du 31 juillet
La confession fréquente
La question se pose bien souvent de la fréquence pour la confession. S'il y a un minimum, une fois par an, il n'y a pas de maximum à ne pas dépasser.
Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus se confessait toutes les semaines, comme la plupart des religieux et religieuses. Sainte Jeanne d'Arc en temps de guerre, se confessait tous les jours.
Bien sûr nous ne sommes pas tous dans un couvent, ou nous n'avons pas un aumônier particulier comme Jeanne d'Arc.
Néanmoins prenons l'habitude de nous confesser fréquemment. Une fois par mois est une bonne chose, toutes les deux semaines est encore mieux.
Il y a une difficulté, cette impression de confesser toujours les mêmes fautes.
Mais cela est bien normal. Si nous confessions toujours des fautes différentes, cela signifierait que nous avons une vie bien instable.
Nous avons nos défauts propres, nos mauvaises tendances particulières, c'est pourquoi il est bien normal de tomber toujours dans les mêmes fautes.
Cela ne doit pas nous décourager, mais nous pousser à entreprendre paisiblement une réforme intérieure sur ces petits combats quotidiens.
D'où l'importance également de faire un examen de conscience tous les soirs, afin de toujours mieux se connaître, et de découvrir la racine même du péché, le motif pour lequel nous tombons.
C'est ainsi, qu'avec l'aide de Dieu, reçu particulièrement avec la grâce sacramentelle attachée à la confession, nous pourrons toujours mieux faire le bien et mieux éviter le mal.
Pour aller plus loin : La seconde partie de la pénitence - La confession des péchés
Les quatre parties de la pénitence (2/4) : la confession
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Sam 3 Aoû 2024 - 17:37
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 1er août
Comment préparer sa confession ?
Pour bien se préparer à la confession, il est nécessaire premièrement de faire un bon examen de conscience.
Pour cela, il faut prier le Saint-Esprit pour qu'il nous éclaire. C'est lui qui nous permet de retrouver les fautes que nous avons pu faire depuis notre dernière confession.
Nous pouvons y réfléchir selon les trois axes de la charité : l'amour de Dieu, l'amour du prochain, l'amour de soi-même.
Cet examen doit être paisible, il ne faut pas se torturer l'âme. Les péchés graves se retrouvent facilement, quand aux autres, inévitablement nous en oublierons. N'en soyons pas inquiets, car le sacrement de confession efface même les péchés oubliés. C'est là où nous voyons que la force de Dieu dans le sacrement est plus puissante que notre faiblesse. Ayons confiance en l'action du sacrement.
Ce qui importe, peut-être plus encore que l'examen de conscience, c'est la contrition. C'est-à-dire le regret de ces fautes, avec la ferme résolution de ne pas recommencer.
Il est nécessaire de volontairement désirer ce regret sincère. Et puisque nous voulons ne pas recommencer, tâchons de profiter de la confession pour mettre en place des moyens concrets pour ne pas retomber, pour ne pas – autant que possible – nous retrouver en danger de tentation.
Encore une fois, laissons-nous guider par le Saint-Esprit, qui éclaire notre intelligence et renforce notre volonté, pour nous laisser relever par Dieu dans le sacrement.
Pour aller plus loin : La troisième partie de la pénitence - L'absolution (le pardon)
Les quatre parties de la pénitence (3/4) : l’absolution
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être consolé qu'à consoler,
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Sam 3 Aoû 2024 - 17:46
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 2 août
Après la confession : la pénitence
La confession efface tous les péchés de notre âme. Néanmoins il reste ce que l'on appelle : la peine du péché, ou encore la dette contractée à cause du péché, ou encore le désordre causé dans la création.
Prenons un exemple facile. Si je vole 5 € à quelqu'un. Je vais lui demander pardon, cette personne me donne son pardon, il n'y a plus de péché. Néanmoins il est tout de même nécessaire de rendre les 5 €.
Effectivement, tout péché crée un désordre. On dit qu'une âme qui s'élève élève le monde, une âme qui s'abaisse abaisse le monde.
C'est pourquoi le prêtre donne une pénitence pour effacer cette peine dû au péché. Généralement il s'agit d'une prière ou d'un acte simple, mais qui a de la valeur puisque nous le faisons par obéissance.
Cette pénitence efface en partie la peine mais pas totalement. D'où l'importance de continuellement faire des efforts pour grandir dans la volonté de Dieu, ce qui est un acte d'obéissance, et donc l'exact contraire du péché.
C'est ainsi que de confession en confession, de pénitence en pénitence, nous sommes toujours plus apte à entrer directement au ciel.
Pour aller plus loin : La quatrième partie de la pénitence, la satisfaction ou réparation
Les quatre parties de la pénitence (4/4) : la satisfaction
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Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Sam 3 Aoû 2024 - 17:54
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Méditation du 3 août
Les indulgences
Nous avons parlé hier de la peine dû au péché.
Un excellent moyen d'effacer cette dette, ce sont les indulgences.
Notre Seigneur Jésus-Christ le premier, mais aussi la Vierge Marie, et tous les saints, ont acquis des mérites en abondance. L'église en a constitué un trésor, qu'elle redistribue par le biais des indulgences.
En faisant l'acte proposé, l'acte indulgencié, l'Église nous offre la possibilité de remettre totalement ou en partie la dette dû au péché. Soit de nous-même, soit d'une âme du purgatoire, que nous pouvons du coup envoyer immédiatement au ciel.
Par exemple : réciter un chapelet d'une seule traite, médité, nous mérite une indulgence plénière. Si je l'offre pour une âme du purgatoire, celle-ci va directement au ciel.
L'indulgence est donnée par l'Église pour nous encourager dans la vie spirituelle. Puisque les conditions requises pour pouvoir l'obtenir sont : se confesser dans les 8 jours, communier pour cette indulgence, prier aux intentions de souverain pontife, et ne pas avoir d'attache envers un péché même véniel.
On retrouve aujourd'hui une méfiance vis-à-vis des indulgences, puisqu'il y a eu des abus à une époque où celles-ci étaient vendues. Mais ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain, revenons à cette pratique encourageante pour notre vie spirituelle.
Il existe beaucoup d'indulgences à gagner tous les jours, profitons-en pour nous motiver à la confession régulière, la communion fréquente, et la prière.
Pour aller plus loin : Découvrez-en plus sur les indulgences avec notre article
Offrez le plus beau des cadeaux à nos défunts !
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Dim 4 Aoû 2024 - 19:48
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Méditation du 4 août
Comment grandissent les vertus théologales
Notre vie chrétienne doit tendre à la ressemblance avec Dieu et pour cela, nous avons besoin de forces vives qui dépassent nos forces purement naturelles. Ces forces vives sont ce qu'on appelle les vertus théologales car elles ont pour objet direct Dieu lui-même.
Les vertus humaines s'enracinent dans les vertus théologales qui adaptent les facultés de l'homme à la participation de la nature divine (cf. 2 P 1, 4). Car les vertus théologales se réfèrent directement à Dieu. Elles disposent les chrétiens à vivre en relation avec la Sainte Trinité. Elles ont Dieu Un et Trine pour origine, pour motif et pour objet.
Les vertus théologales fondent, animent et caractérisent l'agir moral du chrétien. Elles informent et vivifient toutes les vertus morales. Elles sont infusées par Dieu dans l'âme des fidèles pour les rendre capables d'agir comme ses enfants et de mériter la vie éternelle. Elles sont le gage de la présence et de l'action du Saint Esprit dans les facultés de l'être humain. Il y a trois vertus théologales : la foi, l'espérance et la charité (cf. 1 Co 13, 13). La foi, nous fait penser comme Dieu ; l'espérance nous fait désirer comme Dieu et la charité nous fait aimer comme Dieu.
Ces vertus, déposées en notre âme le jour de notre baptême, ne sont pas des lingots d'or mis dans un coffre-fort qu'il ne faut pas perdre… Non, ces vertus sont vivantes et donc doivent grandirent. Cette croissance est la meilleure manière de ne pas les perdre et de réaliser notre vocation : « Soyez parfait comme votre Père du ciel est parfait. » (Mt 5, 48)
Elles grandissent toutes par la grâce de Dieu qui nous est donné tous les jours, et principalement par la réception des sacrements ainsi que par des actes de foi d'espérance et de charité. Enfin, n'oublions jamais qu'une vertu grandit face à la contradiction. Dans des moments de sécheresses intérieures, où nous devons poser des actes de foi plus réguliers, c'est alors que cette vertu grandit et se renforce en notre âme. De même pour la charité. Face aux impatiences, ma charité peut être mise à dure épreuve et c'est dans ces circonstances qu'elle va grandir avec la grâce de Dieu. Ne négligeons jamais ces trois antennes qui nous relient directement à Dieu et nous font commencer déjà ici-bas le ciel.
Pour aller plus loin : notre podcast sur les vertus théologales !
Si tu veux porter du fruit 21
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
---
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Lun 5 Aoû 2024 - 15:26
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 5 août
Qu'est-ce que la foi ?
Arrêtons-nous sur la vertu théologale de foi.
La foi est la vertu théologale par laquelle nous croyons en Dieu et à tout ce qu'Il nous a dit et révélé, et que la Sainte Église nous propose à croire, parce qu'Il est la vérité même. Par la foi " l'homme s'en remet tout entier librement à Dieu ". C'est pourquoi le croyant cherche à connaître et à faire la volonté de Dieu. " Le juste vivra de la foi " (Rm 1, 17). La foi vivante " agit par la charité " (Ga 5, 6).
Le don de la foi demeure en celui qui n'a pas péché contre elle (cf. Cc. Trente : DS 1545). Mais " sans les œuvres, la foi est morte " (Jc 2, 26) : privée de l'espérance et de l'amour, la foi n'unit pas pleinement le fidèle au Christ et n'en fait pas un membre vivant de son Corps.
Le disciple du Christ ne doit pas seulement garder la foi et en vivre, mais encore la professer, en témoigner avec assurance et la répandre : " Tous doivent être prêts à confesser le Christ devant les hommes et à le suivre sur le chemin de la Croix, au milieu des persécutions qui ne manquent jamais à l'Église " (Catéchisme de l'Eglise Catholique, n°1816). Le service et le témoignage de la foi sont requis pour le Salut : " Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, je me déclarerai, moi aussi, pour lui devant mon Père qui est aux cieux ; mais celui qui me reniera devant les hommes, je le renierai, moi aussi, devant mon Père qui est aux cieux " (Mt 10, 32-33).
A nous de tout mettre en place pour faire grandir cette vertu, grâce à notre vie de prière, notre formation continue et ces occasions d'être apôtre qui nous permettent de témoigner de notre foi. Rappelons-nous : un bien spirituel augmente quand on le donne.
Pour aller plus loin : découvrez notre article "La foi ou le doute" ?
La foi ou le doute ?
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Mar 6 Aoû 2024 - 12:17
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 6 août
Peut-on perdre la foi ?
Mardi 6 aout : nous célébrons aujourd'hui la Transfiguration de Notre-Seigneur sur le mont Thabor. Ayant pris trois de ses apôtres, Jésus va manifester quelques minutes, en haut de cette montagne, caché de tous, sa divinité. Saint Pierre, saint Jacques et saint Jean auront le privilège d'assister à cette transfiguration. Mais ce privilège ne leur a été accordé que pour tenir face à la défiguration lors de l'agonie au jardin des oliviers. En effet, Jésus, pour entrer en agonie, choisira ces trois mêmes apôtres. Mais ont-ils été à la hauteur ? Ont-ils gardé la foi en ce Jésus qu'ils ont vu transfiguré ?
La vertu de foi, qui incline notre intelligence, sous l'influence de la volonté et de la grâce, à donner un ferme assentiment aux vérités révélées, en raison de l'autorité divine, peut évidemment diminuer. Cet assentiment peut perdre en générosité.
En effet, la foi peut devenir “sans vie” si elle manque d'un ingrédient clé : la charité, l'amour de Dieu et du prochain.
Pensez à la foi comme à un feu. Les flammes (la foi elle-même) ont besoin de combustible (la charité) pour brûler brillamment et fournir de la chaleur (des bonnes œuvres). Une foi sans vie, comme un feu aux braises mourantes, a la disposition de base mais manque de chaleur pour vraiment transformer la vie.
La foi seule n'est pas suffisante : saint Thomas d'Aquin met en garde contre le fait que la foi peut exister sans charité. Quelqu'un peut accepter intellectuellement les enseignements de l'Église mais ne pas les mettre en pratique. Cette foi peut ne pas être complètement morte, mais elle manque de l'énergie pour porter des fruits – elle n'est pas pleinement vivante.
L'importance de la charité : La charité, encore une fois, est le feu qui allume la foi. Lorsque l'amour de Dieu remplit nos cœurs, il déborde en amour pour les autres. Cet amour nous pousse à vivre selon notre foi en mettant nos croyances en action. Nous devenons des participants actifs au plan de Dieu, partageant Son amour à travers de bonnes actions.
Cependant, il est important de distinguer la foi sans vie d'une perte totale de foi qui peut venir soit d'un refus d'une vérité de foi, soit, d'un abandon, effectif et volontaire de Dieu.
A nous de rester vigilant car par la foi vivifiée par la charité, le ciel est commencé. La foi nous donne cette connaissance de Dieu ; or, qu'est-ce que notre vrai bonheur sinon la connaissance de Dieu. « La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent. » (Jn 17, 3)
Pour aller plus loin : Méditez la fête du jour, la Transfiguration, et découvrez notre article "Les obstacles à la transmission de la foi"
Il fut transfiguré devant eux…
Les obstacles à la transmission de la foi
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Mer 7 Aoû 2024 - 15:22
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 7 août
La charité
Contemplons la reine des vertus, celle qui vient vivifier toutes les autres vertus : la charité.
La charité est la vertu théologale par laquelle nous aimons Dieu par-dessus toute chose pour Lui-même, et notre prochain comme nous-mêmes pour l'amour de Dieu.
Jésus fait de la charité le commandement nouveau (cf. Jn 13, 34). En aimant les siens " jusqu'à la fin " (Jn 13, 1), il manifeste l'amour du Père qu'il reçoit. En s'aimant les uns les autres, les disciples imitent l'amour de Jésus qu'ils reçoivent aussi en eux. C'est pourquoi Jésus dit : " Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez en mon amour " (Jn 15, 9). Et encore : " Voici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés " (Jn 15, 12).
Fruit de l'Esprit et plénitude de la loi, la charité garde les commandements de Dieu et de son Christ : " Demeurez en mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez en mon amour " (Jn 15, 9-10 ; cf. Mt 22, 40 ; Rm 13, 8-10).
L'apôtre saint Paul a donné un incomparable tableau de la charité : " La charité prend patience, la charité rend service, elle ne jalouse pas, elle ne plastronne pas, elle ne s'enfle pas d'orgueil, elle ne fait rien de laid, elle ne cherche pas son intérêt, elle ne s'irrite pas, elle n'entretient pas de rancune, elle ne se réjouit pas de l'injustice, mais elle trouve sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout " (1 Co 13, 4-7).
" Sans la charité, dit encore l'Apôtre, je ne suis rien ... ". Et tout ce qui est privilège, service, vertu même ... " sans la charité, cela ne me sert de rien " (1 Co 13, 1-4). La charité est supérieure à toutes les vertus. Elle est la première des vertus théologales : " Les trois demeurent : la foi, l'espérance et la charité. Mais la charité est la plus grande " (1 Co 13, 13).
L'exercice de toutes les vertus est animé et inspiré par la charité. Celle-ci est le " lien de la perfection " (Col 3, 14) ; elle est la forme des vertus ; elle les articule et les ordonne entre elles ; elle est source et terme de leur pratique chrétienne. La charité assure et purifie notre puissance humaine d'aimer. Elle l'élève à la perfection surnaturelle de l'amour divin.
La pratique de la vie morale animée par la charité donne au chrétien la liberté spirituelle des enfants de Dieu. Il ne se tient plus devant Dieu comme un esclave, dans la crainte servile, ni comme le mercenaire en quête de salaire, mais comme un fils qui répond à l'amour de " celui qui nous a aimés le premier " (1 Jn 4, 19).
Pour aller plus loin : notre podcast "à la découverte des vertus" sur la charité
À la découverte des vertus 02 – la charité
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Jeu 8 Aoû 2024 - 17:24
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 8 août
La charité bien ordonnée
Quand nous parlons de la charité, nous ne devons jamais oublier qu'elle est toujours accompagnée de la vérité. En effet, la charité sans la vérité se résumerait en un amour humain dit démagogique. Mais la vérité sans la charité, serait quant à elle, tranchante et non recevable. Gardons bien ces deux sœurs pour ressembler au Christ qui tout en étant doux et humble de cœur, n'a pas hésité à se mettre en colère quand l'honneur de son Père était en jeu.
Le Christ est mort par amour pour nous tous, alors que nous étions encore " ennemis " (Rm 5, 10). Le Seigneur nous demande d'aimer comme Lui jusqu'à nos ennemis (Mt 5, 44), de nous faire le prochain du plus lointain (cf. Lc 10, 27-37), d'aimer les enfants (cf. Mc 9, 37) et les pauvres comme Lui-même (cf. Mt 25, 40. 45).
L'achèvement de toutes nos œuvres, c'est la dilection. Là est la fin ; c'est pour l'obtenir que nous courons, c'est vers elle que nous courons ; une fois arrivés, c'est en elle que nous nous reposerons (S. Augustin, ep. Jo. 10, 4).
Mais comme en tout ce que Dieu fait et demande, il y a un ordre qui nous permet de garder la paix. Il y a donc un ordre a respecter dans l'exercice de la charité pour aimer comme Dieu aime. Mon amour doit d'abord se porter sur Dieu, mon premier prochain puis sur moi-même. En effet, Jésus nous demande d'aimer son prochain comme soi-même : comment pouvons nous aimer notre prochain si nous ne nous aimons pas avant tout ? C'est ce que nous appelons l'amour propre ordonné. Puis, le 4e commandement me demande d'aimer mes parents, qui m'ont donné la vie, mes frères de sang, mes amis etc. Le cercle s'élargit et notre charité ne peut être sélective car Dieu veut le salut de tous. (1Tim 2, 4)
Demandons au Saint-Esprit de nous apprendre à aimer dans l'ordre pour aimer comme Dieu et ne pas nous éparpiller dans le don de nous-même.
Pour aller plus loin : découvrez notre article "Connaissez vous les quatorze œuvres de miséricorde ?"
Connaissez-vous les 14 œuvres de miséricorde ?
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Ven 9 Aoû 2024 - 20:58
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Méditation du 9 août
L'espérance
Après la foi et la charité, contemplons l'espérance, cette « petite sœur » comme l'appelle Péguy.
L'espérance est la vertu théologale par laquelle nous désirons comme notre bonheur le Royaume des cieux et la Vie éternelle, en mettant notre confiance dans les promesses du Christ et en prenant appui, non sur nos forces, mais sur le secours de la grâce du Saint-Esprit. " Gardons indéfectible la confession de l'espérance, car celui qui a promis est fidèle " (He 10, 23). " Cet Esprit, il l'a répandu sur nous à profusion, par Jésus Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par la grâce du Christ, nous obtenions en espérance l'héritage de la vie éternelle " (Tt 3, 6-7).
La vertu d'espérance répond à l'aspiration au bonheur placée par Dieu dans le cœur de tout homme ; elle assume les espoirs qui inspirent les activités des hommes ; elle les purifie pour les ordonner au Royaume des cieux ; elle protège du découragement ; elle soutient en tout délaissement ; elle dilate le cœur dans l'attente de la béatitude éternelle. L'élan de l'espérance préserve de l'égoïsme et conduit au bonheur de la charité.
L'espérance chrétienne reprend et accomplit l'espérance du peuple élu qui trouve son origine et son modèle dans l'espérance d'Abraham comblé en Isaac des promesses de Dieu et purifié par l'épreuve du sacrifice (cf. Gn 17, 4-8 ; 22, 1-18). " Espérant contre toute espérance, il crut et devint ainsi père d'une multitude de peuples " (Rm 4, 18).
L'espérance chrétienne se déploie dès le début de la prédication de Jésus dans l'annonce des béatitudes. Les béatitudes élèvent notre espérance vers le Ciel comme vers la nouvelle Terre promise ; elles en tracent le chemin à travers les épreuves qui attendent les disciples de Jésus. Mais par les mérites de Jésus Christ et de sa passion, Dieu nous garde dans " l'espérance qui ne déçoit pas " (Rm 5, 5). L'espérance est " l'ancre de l'âme ", sûre et ferme, qui pénètre ... là où est entré pour nous, en précurseur, Jésus " (He 6, 19-20). Elle est aussi une arme qui nous protège dans le combat du salut : " Revêtons la cuirasse de la foi et de la charité, avec le casque de l'espérance du salut " (1 Th 5, 8). Elle nous procure la joie dans l'épreuve même : " avec la joie de l'espérance, constants dans la tribulation " (Rm 12, 12). Elle s'exprime et se nourrit dans la prière, tout particulièrement dans celle du Pater, résumé de tout ce que l'espérance nous fait désirer.
Nous pouvons donc espérer la gloire du ciel promise par Dieu à ceux qui l'aiment (cf. Rm 8, 28-30) et font sa volonté (cf. Mt 7, 21). En toute circonstance, chacun doit espérer, avec la grâce de Dieu, " persévérer jusqu'à la fin " (cf. Mt 10, 22 ; cf. Concile de Trente, DS 1541) et obtenir la joie du ciel, comme l'éternelle récompense de Dieu pour les bonnes œuvres accomplies avec la grâce du Christ. Dans l'espérance l'Église prie pour que " tous les hommes soient sauvés " (1 Tm 2, 4). Elle aspire à être, dans la gloire du ciel, unie au Christ, son Epoux :
" Espère, ô mon âme, espère. Tu ignores le jour et l'heure. Veille soigneusement, tout passe avec rapidité, quoique ton impatience rende douteux ce qui est certain, et long un temps bien court. Songe que plus tu combattras, plus tu prouveras l'amour que tu portes à ton Dieu, et plus tu te réjouiras un jour avec ton Bien-Aimé, dans un bonheur et un ravissement qui ne pourront jamais finir " (Ste. Thérèse de Jésus, excl. 15, 3).
Pour aller plus loin : découvrez nos articles "Espérer contre toute espérance" (1/2) et (2/2)
Espérer contre toute espérance (1 sur 2)
Espérer contre toute espérance (2 sur 2)
Hippolyte-Jean Flandrin (1809-1864). Esquisse pour l'église Saint-Vincent-de-Paul :
Les Trois Vertus théologales. Huile sur bois. 1848. Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais.
Hippolyte-Jean Flandrin (1809-1864). Esquisse pour l'église Saint-Vincent-de-Paul :
Les Trois Vertus théologales. Huile sur bois. 1848. Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais.
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Sam 10 Aoû 2024 - 18:21
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 10 août
Le désir du ciel
L'espérance, nous l'avons vu, est ce ressort de la vie chrétienne qui fait avancer l'aiguille de notre vie, à petit pas d'amour, vers le ciel promis par Dieu si nous lui restons fidèle.
Ce désir du ciel, ce désir de voir Dieu, doit nous habiter car nous avons été créé uniquement pour cela : « Tu nous as faits pour toi Seigneur et notre cœur est sans repos tant qu'il ne repose pas en toi » (Saint Augustin, Confessions).
Le ciel reste un peu lointain, pour nous qui vivons sur la terre, vite emporté par les soucis du quotidien. Et comme le ciel c'est Dieu et que Dieu reste un mystère, la réalité du ciel reste un grand mystère et donc pas toujours très attirant, en tout cas, au point de vue humain.
Mais c'est justement pour cela que nous avons l'espérance qui nous pousse à méditer souvent les promesses de Jésus et nous rappelle les rivages du ciel vers lesquels nous avançons. Elle nous rappelle que notre intelligence, faite pour la vérité, ne sera comblée que par la possession de la vérité même : Dieu. Elle nous redit que notre volonté, faite pour posséder le bien infini, ne sera assouvie que par la bonté même qui est Dieu. Et elle nous montre, soutenu par le don de sagesse, que ce monde passe et jamais ne pourra satisfaire notre soif d'éternité et d'absolu.
Alors, pensons au ciel, désirons le ciel et nous irons au ciel. Mais pour cela, demandons souvent à Dieu d'augmenter en nous la vertu d'espérance et de nous faire comprendre que chaque seconde qui passe nous rapproche de cette rencontre béatifique, si nous la désirons de tout notre cœur.
Pour aller plus loin : découvrez notre article "S'ennuiera-t-on au paradis ?"
S’ennuiera-t-on au Paradis ?
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Dim 11 Aoû 2024 - 17:48
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 11 août
Qu'est-ce que la Bible ?
Certaines présentations qui se veulent généralistes incluent le christianisme, au même titre que l'islam et le judaïsme, parmi les “religions du livre”. Rien n'est moins vrai : le christianisme n'est pas une religion du livre mais de la Parole, du Verbe de Dieu qui se fait chair, Parole divine qui s'incarne dans notre temps. Alors qu'est-ce que la Bible, pourquoi un livre et un texte sacré ?
Parce que cette parole divine demeure pour tous les hommes et tous les temps : “la parole du Seigneur demeure pour toujours”, “le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas”. Mises par écrit par des auteurs humains sous l'inspiration de l'Esprit-Saint, les paroles sacrées recueillies dans les 73 livres de la Bible sont le message que Dieu veut nous faire parvenir par l'Eglise.
La Bible n'est donc pas un livre comme les autres : d'abord parce qu'elle est bien plus qu'un livre : une véritable bibliothèque, rassemblant 73 livres composés en trois langues originales, sur plus de 2000 ans, dans des milieux divers et en des genres littéraires très variés.
Ce qui fait l'unité de la Bible, ce n'est ni la langue, ni le style, ni le récit, ni - apparemment du moins - les personnages… L'unité réelle de la Bible est réalisée intérieurement par l'Esprit qui l'anime et qui l'inspire. C'est lui, la troisième personne de la Sainte Trinité, qui est le véritable auteur de la Bible. “Toute l'Écriture est inspirée par Dieu ; elle est utile pour enseigner, dénoncer le mal, redresser, éduquer dans la justice” écrit saint Paul à Timothée ; “c'est poussé par le Saint-Esprit que des hommes ont écrit de la part de Dieu”, écrit saint Pierre.
“Pour composer ces livres sacrés, Dieu a choisi des hommes auxquels il a eu recours dans le plein usage de leurs facultés et de leurs moyens, pour que, lui-même agissant en eux et par eux, ils missent par écrit, en vrais auteurs, tout ce qui était conforme à son désir, et cela seulement” précise le concile Vatican II.
Quand nous lisons la Bible, nous lisons donc la parole même de Dieu, qui se matérialise pour ainsi dire en langage humain, afin de venir nous rejoindre dans notre nature concrète. Deux conséquences :
La première c'est que la Bible est dite inhérente : il ne peut y avoir d'erreur dans la parole divine, c'est évident. Comment expliquer cependant les nombreux anachronismes ou affirmations qui semblent scientifiquement dépassées ? Gardons de vue que nous lisons la Bible afin d'y découvrir “la vérité que Dieu a voulu y voir consignée pour notre salut”. Cette phrase du concile Vatican II nous permet d'éviter l'erreur qui consisterait à lire la Bible comme une encyclopédie : ce n'est pas un recueil de tout le savoir humain ni un mode d'emploi de la création, c'est avant tout un guide pour la relation de l'homme à Dieu.
La deuxième conséquence, c'est que la Bible nous met directement en contact avec le Seigneur : lorsque nous lisons sa parole, nous sentons les battements de son cœur, nous vivons au rythme de sa vie, il nous intègre dans son amour, traduit pour nous en langage humain.
Alors que faire durant ces vacances ? Ne nous contentons pas des horribles romans de gare… Bien sûr on peut emporter une lecture de détente sur la plage, mais pourquoi ne pas prendre un temps quotidien pour ouvrir notre Bible, et même pour y convier nos proches, parler avec nos enfants des merveilles que Dieu a faites dans notre histoire. Voilà notre programme, nous nous y encouragerons toute cette semaine !
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Lun 12 Aoû 2024 - 15:11
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 12 août
Pourquoi lire la Bible ?
Le Chrétien peut-il se passer de la Bible ? Réponse de saint Jérôme, qui était plutôt direct dans son genre (paraît-il) : “ignorer les écritures, c'est ignorer le Christ”. Le Chrétien ne peut se dispenser de chercher le contact divin dans sa parole, que Dieu a justement voulue comme un moyen très certain et direct de nous rejoindre et de nous toucher. Quatre bonnes raisons de lire la Bible.
- Pour connaître Dieu. Le moyen qui nous est donné par Dieu pour le connaître, c'est qu'il se met à notre niveau en nous donnant sa parole, en se manifestant à nous dans notre langage. Pour rencontrer ce Dieu qui s'est mis à notre niveau en se faisant parole humaine.
- Connaître Dieu, pour mieux l'aimer : la foi n'est pas l'adhésion à une doctrine, mais à une personne vivante et aimante, qui nous invite à l'aimer en retour. La Bible nous met avec Dieu dans un contact qui est un contact d'ami à ami.
- Lire la Bible, ce n'est pas lire un texte comme les autres : on ne tourne pas les pages de la Sainte Écriture comme celle d'un roman ou d'un journal. La lecture de la Bible est une vraie prière - celle que les moines appellent “lectio divina”, dont nous reparlerons après-demain. Notre lecture de la Bible commence par une invocation du Saint-Esprit, même très courte ; ensuite, on lit les textes doucement, en se rappelant que l'on y entend la voix du Père, qui nous parle de son Fils à travers des auteurs inspirés par l'Esprit.
- Lire la Bible comme une prière, c'est chercher le véritable cœur à cœur avec Dieu, dans la méditation des paroles inspirées par le Saint-Esprit. En faisant de la Bible notre nourriture et notre respiration, notre contact aimant avec le Seigneur. Les paroles de la Bible sont en elles-mêmes des prières, que nous pouvons répéter doucement au fil de nos journées. Lorsque ces mots viennent sur nos lèvres, puisque nous ne savons pas prier comme il faut, nous dit saint Paul, le Saint-Esprit vient à notre secours, intercédant pour nous par des gémissements ineffables.
Lisons la Bible, c'est l'indispensable moyen que Dieu nous donne le connaître, l'aimer, le fréquenter, entrer et demeurer en contact avec son amour infini. Soyons fidèle à la lecture quotidienne d'une page de la Bible. Nous donnerons demain et dans les jours qui suivent des conseils plus concrets pour avancer dans la lecture de l’Écriture Sainte.
Pour aller plus loin : découvrez notre article aux racines de la transmission biblique "L’Écriture par cœur"
L’Écriture par cœur
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Mar 13 Aoû 2024 - 18:48
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 13 août
Comment lire la Bible ?
Ignorer les Écritures, disait saint Jérôme, c'est ignorer le Christ. Nous avons donc pris la résolution de ne pas laisser passer une journée sans ouvrir notre Bible. Mais comment faire pour ne pas nous laisser désarmer par l'indéniable difficulté de certains passages ? Comment ne pas se tromper dans l'interprétation ? Qui pour nous guider ?
Il y a un principe de base, qu'il nous faut toujours garder à l'esprit : le catholique n'est jamais seul face à la parole divine. Lorsque nous ouvrons la Bible, nous sommes sur les genoux de l’Église, accompagnés par la longue tradition des Pères et docteurs de l’Église.
Pourquoi ? Simplement parce que toute Écriture implique et nécessite une interprétation, de par sa nature même : avant d'être couchée sur le papier, une pensée passe par la médiation de la parole, qu'elle emprunte à nouveau en sens inverse pour pénétrer l'intelligence, depuis le support écrit. En particulier lorsque cette Écriture traite des mystères divins. Et ainsi la religion chrétienne n'est pas une religion du livre - attention à cette idée fausse mais si répandue, mais une religion de la Parole, de la Parole incarnée, du Verbe fait chair. Cette parole est vivante, elle a été transmise d'abord par oral, avant d'être fixée par écrit par les apôtres. On ne peut donc prétendre lire les Écritures seul ou sans faire appel à l'interprétation de l’Église : cela reviendrait à s'y substituer, à se faire sa propre autorité d'interprétation, sa propre Église, et c'est malheureusement la question que pose le protestantisme, dont la conséquence est la division en d'innombrables communautés séparées et autonomes.
Alors concrètement, comment lire la Bible en catholique, nourri par l'interprétation de l’Église ? Deux moyens essentiels :
1. Le premier lieu de lecture de la Bible, dans l’Église, est la sainte liturgie : ce n'est pas au hasard que la tradition a rassemblé tels et tels textes, les a commentés de telle manière, assortis à telle fête, telle prière. L'utilisation de l’Écriture par la sainte liturgie en constitue une véritable interprétation. En lisant la Bible dans la liturgie, on peut être sûr de se placer dans la lecture et l'interprétation de l’Église : l'office de matines en particulier, associe à chaque temps liturgique et chaque fête des lectures de l'Ancien et du Nouveau Testament, avec parfois des commentaires des Pères de l’Église. Pour mieux comprendre les textes de la liturgie, on peut aussi utiliser les commentaires qu'en donnent le missel, ou certains grands auteurs qui ont écrit des ouvrages de référence (nous donnons certains titres en annexe).
2. Deuxième lieu de lecture de la Bible : le catéchisme ! Car ce résumé de la foi et de l'enseignement de l’Église s'appuie sur de nombreuses citations de l’Écriture, qui sont toutes recensées et classées à la fin de votre volume du Catéchisme de l’Église Catholique, dans l'index biblique. Là vous retrouverez chacun des très nombreux passages cités, avec le lieu où il est employé : en retrouvant le contexte dans lequel l’Église a utilisé tel ou tel passage, vous pourrez en découvrir une clé d'interprétation. Enfin, plus largement, le site bibliaclerus (que vous retrouvez aussi en annexe), relie tous les passages de la Bible à leurs citations dans le magistère : une mine d'or !
Nous avons donc à portée de mains des outils incomparables pour lire la Bible en catholique, avec la richesse infinie d'interprétation de l’Église : ne manquons pas de puiser abondamment dans ce trésor de foi et de sagesse divine. Allons à Dieu en cherchant son visage dans les mots inspirés de sa parole sainte, et utilisons les outils que nous laisse l’Église avec l'interprétation de la liturgie et du catéchisme.
Les textes ressources pour lire la Bible dans son interprétation catholique :
Pour la liturgie traditionnelle, on trouvera pour chaque dimanche ou fête un beau commentaire des textes du jour dans le Missel publié par l'abbaye du Barroux. Pour un commentaire plus long et englobant tous les textes de la messe, ainsi qu'une traduction des textes des matines, on pourra se référer au site introibo.fr, qui rapporte les commentaires des trois principaux ouvrages de référence : l'Année liturgique de Dom Guéranger, le Guide de l'année liturgique de Dom Pius Parsch, le Liber Sacramentorum d'Hildefonse Schuster. Pour les textes de l'office divin (y compris des matines) avec leur traduction, on pourra consulter le site divinumofficium.com.
Pour la nouvelle liturgie, on recommande une fois encore les ouvrages de Marie-Noëlle Thabut, ou encore plus simplement les commentaires donnés par le site de la Conférence des Évêques de France pour chaque dimanche. Les textes de l'office des lectures (nouveau nom des matines) sont disponibles sur aelf.org.
Pour aller plus loin : Jésus est-il un personnage historique ? Découvrez nos articles
Jésus est-il un personnage historique ? (1/3)
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Mer 14 Aoû 2024 - 17:17
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 14 août
Lectio divina - exercice pratique
14 Août : Vigile de l'Assomption.
Nous avons présenté lors de notre première semaine la pratique ancestrale de la lectio divina, la lecture priée et méditée de la Sainte Écriture, dans laquelle les moines cherchent chaque matin à fréquenter le cœur de Dieu. Nous sommes invités, chacun de nous, à les imiter aussi souvent que possible, pour plonger à notre tour dans la richesse inépuisable de l’Écriture.
Pour compléter la présentation que nous avons donnée déjà - c'était le 4 juillet, nous proposons aujourd'hui de faire ensemble notre lectio divina, un exercice pratique.
Nous avons choisi l'évangile de dimanche prochain, dans la forme traditionnelle, 13ème dimanche après la Pentecôte.
Suite du saint Évangile selon saint Luc : En ce temps-là, en se rendant à Jérusalem, Jésus côtoyait la frontière de la Samarie et de la Galilée. Et comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent au-devant de lui ; et, se tenant éloignés, ils élevèrent la voix, en disant : Jésus, maître, ayez pitié de nous. Lorsqu'il les eut vus, il dit : Allez, montrez-vous aux prêtres. Et comme ils y allaient, ils furent guéris. Or l'un d'eux, voyant qu'il était guéri revint, glorifiant Dieu à haute voix. Et il se jeta le visage contre terre aux pieds de Jésus, lui rendant grâces ; et celui-là était Samaritain. Alors Jésus, prenant la parole, dit : Est-ce que les dix n'ont pas été guéris ? Où sont donc les neuf autres ? Il ne s'en est pas trouvé qui soit revenu, et qui ait rendu gloire à Dieu, sinon cet étranger. Et il lui dit : Lève-toi, va ; ta foi t'a sauvé.
Prenons le temps de lire et de relire ce beau texte, pour que la parole nous en imprègne, mais aussi pour que les paradoxes nous en frappent : pourquoi Jésus envoie-t-il les dix lépreux vers les prêtres ? Pourquoi seul celui qui revient s'entend-il dire qu'il est sauvé ? Pourquoi est-il précisé qu'il est Samaritain ?
Ces questions, qui nous frappent à la lecture, peuvent nous faire entrer dans la méditation, en même temps que résonnent en nous les paroles de Jésus : “où sont les neuf autres, il ne s'en est pas trouvé qui soit revenu et qui ait rendu gloire à Dieu sinon cet étranger…”
Ce n'est pas la première, mais pas la dernière fois non plus, que saint Luc met en scène un samaritain : le plus célèbre, bien sûr, c'est le bon Samaritain de la parabole, que Jésus a déjà racontée ; mais dans les Actes des Apôtres, on verra le diacre Philippe, puis Pierre et Jean, se tourner eux aussi vers ce peuple honni et méprisé par les juifs. Qui est donc le samaritain de notre évangile ? Est-ce notre modèle : celui qui malgré son indignité demande la miséricorde du Seigneur et lui montre sa gratitude ? Est-ce le Christ lui-même : cet étranger, qui n'avait rien pour attirer les regards, et qui pourtant est revenu vers nous pour nous sauver ? Son attitude marque aussi le dépassement de la loi ancienne : les dix lépreux avaient été envoyé se montrer aux prêtres, afin de respecter la procédure prévue par la Torah, que vous trouverez détaillée au chapitre 14 du Lévitique, mais les neuf israélites n'ont pas voulu voir qu'ils avaient été guéris par Jésus. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Quoi qu'il en soit, cet épisode de l'évangile - épisode réel, et non pas une parabole, nous invite à élever le regard : c'est le Christ qui nous guérit, et non pas nous-mêmes, c'est lui qui vient accomplir toute justice et donner le sens à toutes les prescriptions anciennes. Il nous faut l'implorer, certes, mais aussi le reconnaître comme la source de tout notre bien, lui rendre grâce, et le suivre. Contemplons-le, ce maître si bon qui passe partout en faisant le bien, en donnant sa grande paix.
Pour une lectio sur l'évangile du prochain dimanche en forme ordinaire, lisez ce magnifique commentaire de Benoît XVI (19 août 2012) :
"L'Évangile de ce dimanche (cf. Jn 6, 51-58) est la dernière partie et le point culminant du discours de Jésus dans la synagogue de Capharnaüm le lendemain du jour où il avait donné à manger à des milliers de personnes avec seulement cinq pains et deux poissons. Jésus révèle le sens de ce miracle, c'est-à-dire que le temps des promesses est accompli : Dieu le Père, qui avait rassasié les Israélites dans le désert avec la manne, l'a maintenant envoyé Lui, son Fils, comme vrai Pain de vie, et ce pain est sa chair, sa vie, offerte en sacrifice pour nous. Il s'agit donc de l'accueillir avec foi, sans se scandaliser de son humanité ; et il s'agit de « manger sa chair et de boire son sang » (cf. Jn 6, 54), pour avoir en soi la plénitude de la vie. Il est évident que ce discours n'est pas fait pour créer un consensus. Jésus le sait et il le prononce intentionnellement ; et en effet, cela a été un moment critique, un tournant dans sa mission publique. Les gens, et les disciples eux-mêmes, s'enthousiasmaient pour Lui lorsqu'il accomplissait des signes prodigieux ; même la multiplication des pains et des poissons était une révélation claire qu'il était le Messie, au point qu'immédiatement après, la foule aurait voulu porter Jésus en triomphe et le proclamer roi d'Israël. Mais cela n'était pas la volonté de Jésus, qui précisément à travers ce long discours met un frein à leur enthousiasme, et provoque de nombreuses désapprobations. En effet, en expliquant l'image du pain, il affirme avoir été envoyé pour offrir sa vie, et celui qui veut le suivre doit s'unir à Lui de manière personnelle et profonde, en participant à son sacrifice d'amour. C'est pour cela que Jésus instituera le sacrement de l'Eucharistie lors de la dernière Cène : pour que ses disciples puissent avoir en eux sa charité — cela est décisif — et, comme un seul corps uni à Lui, prolonger dans le monde son mystère de salut.
En écoutant ce discours, les gens ont compris que Jésus n'était pas un Messie comme ils le voulaient, qui aspirait à un trône terrestre. Il ne cherchait pas un consensus pour conquérir Jérusalem; au contraire, il voulait aller dans la Ville sainte pour y partager le sort des prophètes : donner sa vie pour Dieu et pour son peuple. Ces pains, rompus pour des milliers de personnes, ne devaient pas provoquer une marche triomphale, mais annoncer le sacrifice de la Croix, dans lequel Jésus devient le Pain, le corps et le sang offerts en expiation. Jésus a donc fait ce discours pour faire perdre leurs illusions à ces foules et surtout pour susciter une décision chez ses disciples. En effet, à partir de ce moment-là, beaucoup parmi eux arrêtèrent de le suivre.
Chers amis, laissons-nous, nous aussi, surprendre à nouveau par les paroles du Christ : lui, le grain jeté dans les sillons de l'histoire, représente les prémices de l'humanité nouvelle, libérée de la corruption du péché et de la mort. Et redécouvrons la beauté du Sacrement de l'Eucharistie, qui exprime toute l'humilité et la sainteté de Dieu : il s'est fait petit, Dieu se fait petit, fragment de l'univers pour réconcilier tous les hommes dans son amour. Que la Vierge Marie, qui a donné au monde le Pain de la vie, nous enseigne à vivre toujours en union profonde avec lui."
Pour aller plus loin : retrouvez un autre exemple de lectio avec la parabole de dimanche dernier "Qui est le Bon Samaritain" ? et nos conseils pour la lectio avec l'article "Lisons la Bible !"
Qui est le bon samaritain ?
Lisons la Bible !
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Jeu 15 Aoû 2024 - 19:16
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 15 août
Goûter la parole divine dans la liturgie
15 Août. Fête de l'Assomption.
La Parole de Dieu n'a pas été mise par écrit pour être conservée dans des bibliothèques, mais pour être transmise et proclamée comme une parole vivante. C'était le cas dans l'histoire du peuple d'Israël, pour lequel la loi divine donnée par Moïse, la Torah, était le fondement d'une alliance sainte, solennellement rappelée et renouvelée lors des grandes célébrations.
Aujourd'hui, le lieu privilégié de proclamation de la divine parole est la sainte liturgie, le culte public que l’Église rend au Christ, et que Jésus rend avec elle et en elle à son Père. Puisqu'elle est prière au Christ et prière du Christ, offerte par lui, avec lui et en lui, la liturgie emploie de préférence les mots mêmes de la parole divine, inspirés par le Saint-Esprit aux auteurs sacrés ou directement prononcés par Jésus et rapportés par les apôtres.
Dans le culte synagogal, l'office s'appuyait en profondeur sur les Écritures, puisqu'il commençait souvent par des lectures de la Torah et des Prophètes, et continuait par le chant des psaumes. Dès les débuts de l’Église, la structure de la messe va intégrer dans sa première partie - que l'on appelle aujourd'hui la messe des catéchumènes - cette dimension instructive. C'est à ce moment-là que nous entendons la proclamation liturgique de la parole de Dieu, dans la ou les lectures, puis dans l’Évangile, et son commentaire dans l'homélie. Mais plus largement, si nous y prenons garde, ce sont presque toutes les prières propres de la messe qui sont tirées de la Bible : Introït, Offertoire, Communion, Graduel, Alléluia ou Trait reprennent ordinairement des versets de psaumes, parfois de l'Ancien Testament, de saint Paul, de l'évangile du jour… La liturgie constitue ainsi un lieu important pour lire la sainte Écriture : donnons encore aujourd'hui deux clés pour le percevoir et le vivre.
- D'abord la liturgie de la messe forme comme un écrin de prières, entourant bien sûr le trésor inestimable du mystère eucharistique, mais enchâssant aussi pour mieux le mettre en valeur le joyau de la Sainte Écriture. Les prières qui préparent, accompagnent et suivent la lecture liturgique des textes bibliques disposent notre cœur à être profondément touché par la résonance de la parole divine. Le cadre liturgique lui-même : le lieu sacré, les rites, les vêtements, l'encens… touchent notre corps pour disposer notre âme. Plus nous serons attentifs à nous laisser imprégner par l'atmosphère de prière de la liturgie, et plus nous serons préparés à recevoir la semence de la parole divine dans une bonne terre.
- Ensuite parce que la tradition de l’Église oriente la lecture des textes sacrés dans la liturgie, en les mettant en parallèle, en lien, en regard : ce n'est jamais totalement par hasard si deux lectures se complètent pour un dimanche, si elles sont lues dans tel ou tel temps liturgique… C'est d'ailleurs souvent ce que les prêtres cherchent à comprendre et à éclairer dans leurs homélies. Avant d'assister à la messe du dimanche, nous pouvons donc nous préparer, en prenant un missel, en consultant les textes pour les méditer, les considérer l'un en regard de l'autre, et y chercher la parole que le Seigneur nous adresse, à nous, en ce jour. Pourquoi ne pas faire un petit exercice de lectio divina le samedi ou le dimanche matin sur l'évangile du jour ?
Enfin, puisqu'il nous faut bien un jour lire la Bible en entier, notons qu'il existe une manière bien ordonnée de répartir la lecture des différents livres au long de l'année : dans l'office de matines, ou des lectures, sont balayés tous les livres de la Sainte Ecriture, également, dans la nouvelle liturgie, à travers les premières lectures de semaine, sur un cycle de deux ans.
Jetons nous donc dans les bras de Dieu, allons écouter les battements de son cœur, qui se livre à nous dans sa parole, en particulier lorsqu'elle nous est lue par l’Église, dans la sainte liturgie.
Rappel : Pour lire les textes bibliques de matines (liturgie ancienne) ou de l'office des lectures (nouveau rite)
In Assumptione Beatæ Mariæ Virginis ~ I. classis
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https: // www . divinumofficium . com/cgi-bin/horas/officium.pl
l'office des lectures (nouveau rite)
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https: // www . aelf.org/2024-08-15/romain/messe
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l'office des lectures (nouveau rite)
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Pour aller plus loin : retrouvez nos articles sur le thème de l'Assomption
- le 15 août, jour du vœu de Louis XIII à Notre-Dame,
- "Assomption" ou "Dormition" : mieux approcher le mystère,
Le vœu de Louis XIII, providence sur la France
Assomption, Dormition ?
Assomption, Dormition ?
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Ven 16 Aoû 2024 - 16:03
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 16 août
Comment lire l'Ancien Testament ?
Encore une difficulté que nous n'avons pas abordée concernant la Bible, et à laquelle nous sommes pourtant tous confrontés : comment lire l'Ancien Testament. Bien sûr, nous sommes familiers avec de nombreux passages des saints évangiles, et même de textes de saint Paul. Mais quand il s'agit des histoires compliquées des patriarches, du peuple hébreu, de ses lois rituelles, des grandes récriminations ou lamentations de ses prophètes, nous ne savons plus sur quel pied danser.
Alors comment aborder l'Ancien Testament ? Encore une fois, nous ne prétendons pas à une solution facile, mais donnons quelques principes, puis quelques clés.
- Premier principe fondamental : l'Ancien Testament ne se lit pas tout seul, sinon, on est juif… et encore, car même les Israélites ne lisent la Torah que sous l'éclairage - contemporain ou postérieur à Jésus-Christ - du Talmud et de la Mishnah. Donc l'Ancien Testament ne se lit qu'avec le Nouveau. Et même là, il manquerait quelque chose si nous n'ajoutions pas la nécessité de prendre en compte l'interprétation de l’Église, ce pour quoi nous avons présenté déjà quelques outils : la liturgie, le catéchisme, le magistère…
- Second principe : le personnage principal de la Bible, la figure unique qu'il faut chercher à chacune de ses pages, c'est le Christ Jésus. C'est lui, l'unique sujet du Nouveau Testament, qui donne la clé de l'Ancien. Et ainsi saint Augustin avait raison de dire, résumant nos deux principes, que “Le Nouveau Testament est caché dans l'Ancien, et que l'Ancien Testament apparaît dans le Nouveau”.
- On peut y ajouter un troisième principe : malgré leur caractère archaïque, les récits de l'Ancien Testament, puisqu'ils sont inspirés par le Saint-Esprit, sont vrais. Et cette histoire vraie n'est pas n'importe quelle histoire : elle nous concerne au premier chef, car elle est en quelque sorte notre histoire, l'histoire de notre famille. Saint Paul le dit : nous ne sommes peut-être pas de l'Israël selon la chair, hébreux par la naissance, mais nous le sommes du moins par l'esprit, de la descendance spirituelle d'Abraham, père des croyants. En lisant l'histoire ancienne d'Israël, c'est donc notre histoire que nous lisons : l'Exode est notre sortie de l'esclavage d’Égypte, Jérusalem est notre cité sainte.
Alors comment procéder concrètement ? Donnons maintenant deux clés.
1. La première est la recherche des différents sens de chaque texte de l’Écriture, distingués déjà par les Pères de l’Église et les auteurs du Moyen-Âge. Le premier sens, le plus fondamental et indispensable, qu'il faut toujours creuser et scruter, est le sens littéral : ce que l'auteur a voulu dire, ce que la lettre révèle. Mais sous le sens littéral, on peut également rechercher ce que l'Esprit-Saint veut aussi nous faire comprendre, le sens spirituel, qui est triple. Le sens allégorique cherche les figures qui peuvent se trouver derrière le sens premier : lorsque Joseph, fils de Jacob, est vendu par ses frères, on pense à Jésus vendu par Judas et abandonné par les apôtres. Le sens moral retrouve dans l’Écriture des enseignements sur le chemin de l'âme vers Dieu, les vertus et les vices, les passions. Le sens eschatologique enfin contemple dans les textes la promesse de l'au-delà et des fins dernières.
Les quatre sens sont puissamment résumés par cet adage médiéval : “Littera gesta docet, quid credas allegoria, moralis quod agas, quo tendas anagogia” - “Le sens littéral enseigne les faits, l'allégorie ce que tu dois croire, le sens moral ce que tu dois faire, le sens eschatologique te montre là où tu dois tendre.”
2. Une seconde clé nous permettra d'aller plus loin dans la quête du sens allégorique : la typologie. Le principe se trouve dans ce que nous avons dit de l'Ancien et du Nouveau Testament et de la figure centrale du Christ. On peut donc chercher dans l'Ancien Testament des annonces du Nouveau, des préfigurations de Jésus, de Marie, de saint Joseph, des Apôtres même… En Adam, en Abraham, en Jacob, en Joseph, en Moïse, en David, en Salomon, en Jérémie, on retrouve des traits qui se complètent, s'opposent et se répondent, pour nous faire mieux connaître et contempler la figure du Sauveur.
N'ayons donc pas peur d'ouvrir l'Ancien Testament, mais ne nous y lançons pas à l'aveugle : armons-nous de la sagesse de l'Eglise et des Pères (disponible, aussi bien que le Magistère, sur le site bibliaclerus), et ne partons pas sans la clé - le Christ, voilé dans l'Ancien et révélé dans le Nouveau Testament.
Demandons l'assistance du Saint-Esprit, véritable auteur de l'un et l'autre Testament, qui nous fera comprendre et goûter la divine parole.
Quelques annexes pour nous aider :
Une excellente introduction à la Bible, et notamment à l'Ancien Testament, se trouve dans le livre de Scott Hahn, Comprendre les Écritures. Pour les anglophones, on appréciera beaucoup, du même auteur, A Father who keeps his Promises, ou de Brant Pitre et John Bergsma la grande Introduction to the Old Testament. En français, on recommande les ouvrages (lecture très spirituelle, moins à jour d'un point de vue scientifique) de dom Jean de Monléon.
Sur internet, le site bibliaclerus donne pour chaque passage de la Bible de très nombreuses références du magistère et des Pères de l’Église. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Pour aller plus loin : un exemple d'éclairage de l'Ancien Testament "Esther et Marie, parallèles"
Esther et Marie, parallèles
Esther et Assuérus - Sainte Chapelle
Esther et Assuérus - Sainte Chapelle
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Dim 18 Aoû 2024 - 15:08
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Méditation du 17 août
Comment lire le Nouveau Testament
L'Ancien Testament fait peur : sa lecture décourage trop souvent les esprits généreux qui se lancent à corps perdu dans la lecture de la Bible, en commençant par la première page, et qui dépassent rarement le milieu du Lévitique.
Mais la lecture du Nouveau Testament n'est pas toujours plus facile et demande aussi quelques bons avertissements et conseils.
Il est vrai que nous sommes bien plus familiers des textes du Nouveau Testament, que nous entendons fréquemment dans la liturgie, et en particulier des épisodes de l'évangile. Et cependant nous sommes souvent bien loin d'avoir exploité toute la richesse de ces textes sacrés.
- Premier constat : la lecture des épisodes de l'évangile dans le contexte de la liturgie est particulièrement riche, elle est en elle-même une prière - c'est pourquoi dans la messe traditionnelle l'évangile est souvent chanté en latin avant d'être dit en français ; mais cette lecture ne recouvre pas l'intégralité des quatre évangiles, loin de là, et même avec le découpage en trois ans opéré par la réforme liturgique ; et puis cette lecture nous habitue à entendre morceau par morceau des textes qui ont été rédigés avec une profonde cohérence d'ensemble, que les études littéraires récentes ont permis de mieux apprécier.
- Premier conseil donc : outre la lecture liturgique des saints évangiles, il faut entamer une lecture suivie. Il faut avoir lu d'un bout à l'autre les quatre évangiles, tels que les ont composés leurs auteurs inspirés par le Saint-Esprit. On découvre des passages que l'on n'avait jamais connu ou jamais remarqué, on y établit des liens nouveaux, on comprend que certains passages s'expliquent et s'éclairent les uns par les autres, on prend conscience du mouvement d'ensemble de l'oeuvre. Il ne s'agit pas déconsidérer la lecture liturgique, mais de la compléter.
- Ce que nous disons au sujet des évangiles vaut a fortiori pour les épîtres, dont on n'entend aussi que certains morceaux, qui nous donnent parfois de fausses idées de saint Paul ou des apôtres, que l'on prend à tort pour des moralisateurs ou des redresseurs de tort, ou dont on a du mal à comprendre les préoccupations à vingt siècles de distance. Prenons la peine de lire les épîtres d'un seul tenant, comme des textes qui ont leur cohérence propre, et lisons-les pour ce qu'elles sont : des lettres écrites par un apôtre du Christ à une communauté de chrétiens, souvent en réponse à des questions ou en réaction à des problèmes. Alors nous apparaîtra toute leur cohérence et leur actualité. Si nous pensions que la situation de l’Église est critique, que ses soucis actuels sont nouveaux, relisons la première aux Corinthiens : abus liturgiques ou dans les mœurs, divisions religieuses, conflits de personnes, charismes mal utilisés - les problèmes de l’Église de Corinthe sont d'une actualité criante. Et saint Paul y répond avec une paternité ferme mais bienveillante, qui s'adresse aussi à nous. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Dernier conseil, pour lire le Nouveau Testament : rappelons-nous en lisant qu'il s'agir d'une histoire, certes, mais d'une histoire vraie, rapportée par des témoins oculaires et qui se sont fait tuer plutôt que de renoncer à témoigner de ce qu'ils avaient vécu ; rappelons-nous aussi qu'il s'agit de l'histoire d'une personne, d'une personne qui vit encore aujourd'hui et qui, à travers sa parole, veut entrer en relation avec nous. Ouvrir le Nouveau Testament, ce n'est donc pas s'informer sur l'histoire du christianisme ou les moeurs juives du premier siècle : c'est aller à la rencontre d'une personne vivante et vivifiante, le Christ Jésus.
N'ayons donc pas peur de lui ouvrir les portes, et ouvrons notre Nouveau Testament chaque jour pour entrer dans ce contact intime avec Jésus, notre Sauveur, notre maître et notre ami, la vraie source de toute paix.
Pour aller plus loin : Les évangiles sont-ils un midrash ? Mieux comprendre la fiabilité du style évangélique avec notre article.
Les Évangiles sont-ils un midrash ?
(illustration The National Library of Israel Collection, Public domain, via Wikimedia Commons)
(illustration The National Library of Israel Collection, Public domain, via Wikimedia Commons)
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
---
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Dim 18 Aoû 2024 - 16:58
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 18 août
L’Église
Lorsque sainte Jeanne d'Arc fut interrogé lors de son procès sur l'Église, elle eut cette réponse : « M'est avis que du Christ et de l'Église, c'est tout un ».
Effectivement l'Église c'est le Corps mystique du Christ.
Elle est divisée en trois parties. Premièrement l'Église triomphante, ce sont les saints du Paradis. Deuxièmement l'Église souffrante, ce sont les âmes du purgatoire. Troisièmement l'Église militante, c'est nous-même sur cette terre qui œuvrons pour gagner notre ciel.
Les membres de l'Église sont en relation les uns avec les autres, c'est ce que nous appelons la communion des saints. Les âmes qui sont au ciel intercèdent auprès de Dieu pour nous obtenir des grâces sur cette terre. Nous-mêmes, nous prions pour les âmes du purgatoire pour les aider à aller plus vite au Ciel. Nous nous entr'aidons pour la plus grande Gloire de Dieu.
Il est important d'avoir cette vision surnaturelle de l'Église afin de ne pas s'enfermer dans un côté trop humain. Car n'oublions jamais que la plus grande gloire de l'Église c'est de demeurer sainte, tout en étant constituée de pêcheurs.
Cette gloire revient au Christ, qui est la tête de l'Église. Nous en sommes les membres. C'est pourquoi gardons toujours un très grand respect de l'Église catholique, soyons capable de la défendre devant les attaques de ses ennemis, et continuons de proclamer haut et fort : je crois en l'Église une, sainte, catholique apostolique.
Pour aller plus loin : L’Église, "une et catholique" (notre article)
Une et catholique : l’Église (Les notes de l’Église, 1 sur 2)
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Lun 19 Aoû 2024 - 14:50
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 19 août
Les commandements de l’Église
Pour être catholique dans le sens plénier du terme, il faut appliquer cinq commandements que nous donne l'Église.
Le premier, c'est d'aller à la messe tous les dimanches et fêtes d'obligations. Les quatre fêtes d'obligation en France sont : Noël, la Toussaint, l'Ascension, et l'Assomption. Il est nécessaire de demeurer fidèle à ce rendez-vous d'amour avec Dieu que constitue la Messe, car nous en avons besoin pour demeurer dans la grâce de Dieu.
Le deuxième commandement, c'est la communion obligatoire au moins une fois par an. Il s'agit ici d'un minimum, puisque l'Église nous encourage à communier fréquemment. C'est-à-dire à nous unir corps et âme avec notre Seigneur Jésus-Christ qui s'anéantit en nous, pour nous diviniser.
Le troisième commandement, c'est la confession au moins une fois par an. Nous avons besoin d'être relevé par Dieu de toutes ces fautes qui nous pèsent. Profitons de cet accès direct à la Miséricorde de Dieu.
Le quatrième commandement, nous demande de jeûner le mercredi des Cendres et le vendredi saint, et de s'abstenir de viande le vendredi, puisque c'est le jour de la mort de notre Seigneur Jésus-Christ. Faisons cet effort par amour pour la Passion du Christ.
Et le cinquième commandement, c'est de subvenir aux besoins de l’Église, autant qu'il nous est possible. Puisque les hommes d'Église vivent de dons, et que sans eux il n'y a pas de sacrement.
Considérons bien que ces commandements ont pour but de nous obtenir la liberté des enfants de Dieu, afin de jouir du bonheur du ciel pour l'éternité.
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Mar 20 Aoû 2024 - 13:17
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 20 août
L'enseignement de l’Église
Ce qui nous permet de connaître l'Église catholique, ce ne sont pas les hommes qui la constituent puisque ceux-ci peuvent se tromper, ou faire des erreurs.
Pour connaître l’Église, il faut s'intéresser à la doctrine qu'elle promeut.
C'est ce que l'on appelle le Magistère. Il s'agit de l'ensemble des textes publiés par l'Église catholique, pour préciser toujours plus la bonne nouvelle du Christ, et nous aider à interpréter de manière catholique la Bible.
Le magistère regroupe tous les textes des conciles, les publications des papes, les enseignements de l'Église divers et variées. Il est merveilleux d'observer qu'en deux mille ans de publication, il n'y a pas de contradiction dans ces définitions de la foi.
Nous retrouvons une merveilleuse continuité qui est un signe évident du souffle de l'Esprit Saint dans la vie de l'Église.
La doctrine est résumée dans un livre que l'on appelle un catéchisme. Il en existe plusieurs, l'un des plus récents est le Catéchisme de l'Église Catholique, publié par le pape Jean-Paul II, aidé par le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, en 1992.
Il est bon d'avoir ce livre accessible chez soi, et d'y revenir régulièrement chaque fois que nous avons une question sur l'enseignement de l'Église. Profitons des vacances pour le ressortir, et le feuilleter de temps en temps au gré de nos interrogations.
Pour aller plus loin : Retrouvez nos articles "L’Église peut-elle se tromper ?" et "Les différents degrés d'autorité du magistère de l’Église"
L’ensemble de l’Église peut-il se tromper ?
Les degrés d’autorité du magistère
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Mer 21 Aoû 2024 - 16:33
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Méditation du 21 août
Les "trois blancheurs"
Saint-Jean Bosco eût un songe une nuit qui lui fit comprendre ce qui constitue la base concrète de notre foi. Il s'agit des trois blancheurs : l'Eucharistie, la Vierge Marie, et le Pape.
L'Eucharistie est la présence réelle de notre Seigneur Jésus-Christ parmi nous. Nous ne sommes pas une religion du livre, nous sommes la religion d'un homme qui est à la fois un Dieu : le Christ. La Messe et la communion constituent le sommet de notre vie spirituelle, et son aboutissement. Puisque nous n'avons d'autres désirs que de nous unir à Dieu pour l'éternité.
Deuxième blancheur, la Vierge Marie. Médiatrice de toute grâce, Corédemptrice, la Vierge Marie est complémentaire de notre Seigneur Jésus-Christ. De même que Dieu est passé par la Vierge Marie pour venir sur cette terre, nous qui sommes sur cette terre devons passer par la Vierge Marie pour monter au Ciel.
Troisième blancheur, le Pape. Pour que l'Église soit une il faut un seul chef à sa tête. C'est ainsi que le Christ a choisi Saint-Pierre pour être le chef des apôtres, la pierre angulaire de l'église.
Revenons toujours à notre fidélité aux trois blancheurs, par la ferveur dans notre communion, par notre piété mariale, par une obéissance filiale envers le Pape.
Pour la dévotion eucharistique, nous pouvons faire fréquemment une communion spirituelle. Tout simplement en pensant à notre dernière communion, où en nous préparant à notre prochaine communion.
Vis-à-vis de la piété Mariale, récitons notre chapelet. Comme Notre-Dame nous le demande si souvent lors des apparitions.
Et enfin prions pour les intentions du souverain pontife. Prions pour le Pape tous les jours.
Pour aller plus loin : découvrez notre article "Les trois pouvoirs de l’Église"
Les trois pouvoirs de l’Église 1/2
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Jeu 22 Aoû 2024 - 15:15
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 22 août
L'expansion de l’Église
L'Église ne s'est pas construite en un instant. Il a fallu pas mal de temps pour que se mette en place tout ce que le Christ a initié.
Le Christ a transmis son pouvoir aux apôtres, qui eux-mêmes l'ont transmis aux disciples jusqu'aux prêtres aujourd'hui. C'est ce que nous appelons la succession apostolique. Cela se fait par le sacrement de l'Ordre, tout particulièrement par la consécration épiscopale.
Il a aussi fallu le souffle du Saint-Esprit pour donner l'allant nécessaire pour répandre la Bonne Nouvelle parmi toutes les nations.
À partir de la Pentecôte, les apôtres se sont répandus dans le monde entier. Saint-Pierre s'est installé à Rome, qui était au cœur de la civilisation.
Il fut secondé par Saint-Paul dans la mise en place de l'institution que nous connaissons aujourd'hui.
Ces premières décennies de l'Église catholique sont racontées dans un livre de la Bible : les Actes des apôtres.
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https: // fr . wikisource . org/wiki/Actes_des_Ap%C3%B4tres_-_Crampon
Voilà une excellente idée de lecture pour les vacances. Un bon moyen de se plonger dans le premier siècle de notre ère, et nous redonner le souffle missionnaire si nécessaire encore aujourd'hui.
Pour aller plus loin : La dévotion au Cœur Immaculé de Marie (22 août) et la communion réparatrice (notre article)
La communion réparatrice, pour accompagner la consécration de la Russie
- L'acte de consécration de la Russie et l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie :
- «Ô Marie, Mère de Dieu et notre Mère, en cette heure de tribulation nous avons recours à toi. Tu es Mère, tu nous aimes et tu nous connais : rien de tout ce à quoi nous tenons ne t’est caché. Mère de miséricorde, nous avons tant de fois fait l’expérience de ta tendresse providentielle, de ta présence qui ramène la paix, car tu nous guides toujours vers Jésus, Prince de la paix.
Mais nous avons perdu le chemin de la paix. Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales. Nous avons enfreint les engagements pris en tant que Communauté des Nations et nous sommes en train de trahir les rêves de paix des peuples, et les espérances des jeunes. Nous sommes tombés malades d’avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes, nous nous sommes laissés dessécher par l’indifférence et paralyser par l’égoïsme. Nous avons préféré ignorer Dieu, vivre avec nos faussetés, nourrir l’agressivité, supprimer des vies et accumuler des armes, en oubliant que nous sommes les gardiens de notre prochain et de la maison commune. Nous avons mutilé par la guerre le jardin de la Terre, nous avons blessé par le péché le cœur de notre Père qui nous veut frères et sœurs. Nous sommes devenus indifférents à tous et à tout, sauf à nous-mêmes. Et avec honte nous disons : pardonne-nous, Seigneur !
Dans la misère du péché, dans nos fatigues et nos fragilités, dans le mystère d’iniquité du mal et de la guerre, toi, Mère sainte, tu nous rappelles que Dieu ne nous abandonne pas et qu’il continue à nous regarder avec amour, désireux de nous pardonner et de nous relever. C’est Lui qui t’a donnée à nous et qui a fait de ton Cœur immaculé un refuge pour l’Église et pour l’humanité. Par bonté divine, tu es avec nous, et tu nous conduis avec tendresse, même dans les tournants les plus resserrés de l’histoire
Nous recourons donc à toi, nous frappons à la porte de ton Cœur, nous, tes chers enfants qu’en tout temps tu ne te lasses pas de visiter et d’inviter à la conversion. En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler. Répète à chacun d’entre nous : “Ne suis-je pas ici, moi qui suis ta Mère?” Tu sais comment défaire les nœuds de notre cœur et de notre temps. Nous mettons notre confiance en toi. Nous sommes certains que tu ne méprises pas nos supplications et que tu viens à notre aide, en particulier au moment de l’épreuve.
C’est ce que tu as fait à Cana de Galilée, quand tu as hâté l’heure de l’intervention de Jésus et as introduit son premier signe dans le monde. Quand la fête était devenue triste, tu lui as dit : « Ils n’ont pas de vin » (Jn 2, 3). Répète-le encore à Dieu, ô Mère, car aujourd’hui nous avons épuisé le vin de l’espérance, la joie s’est dissipée, la fraternité s’est édulcorée. Nous avons perdu l’humanité, nous avons gâché la paix. Nous sommes devenus capables de toute violence et de toute destruction. Nous avons un besoin urgent de ton intervention maternelle.
Reçois donc, ô Mère, notre supplique.
Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre.
Toi, arche de la nouvelle alliance, inspire des projets et des voies de réconciliation.
Toi, “terre du Ciel”, ramène la concorde de Dieu dans le monde.
Éteins la haine, apaise la vengeance, enseigne-nous le pardon.
Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire.
Reine du Rosaire, réveille en nous le besoin de prier et d’aimer.
Reine de la famille humaine, montre aux peuples la voie de la fraternité.
Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde.
Que tes pleurs, ô Mère, émeuvent nos cœurs endurcis. Que les larmes que tu as versées pour nous fassent refleurir cette vallée que notre haine a asséchée. Et, alors que ne se tait le bruit des armes, que ta prière nous dispose à la paix. Que tes mains maternelles caressent ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes. Que ton étreinte maternelle console ceux qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays. Que ton Coeur affligé nous entraîne à la compassion et nous pousse à ouvrir les portes et à prendre soin de l’humanité blessée et rejetée.
Sainte Mère de Dieu, lorsque tu étais sous la croix, Jésus, en voyant le disciple à tes côtés, t’a dit : « Voici ton fils » (Jn 19, 26). Il t’a ainsi confié chacun d’entre nous. Puis au disciple, à chacun de nous, il a dit : « Voici ta mère » (v. 27). Mère, nous désirons t’accueillir maintenant dans notre vie et dans notre histoire. En cette heure, l’humanité, épuisée et bouleversée, est sous la croix avec toi. Et elle a besoin de se confier à toi, de se consacrer au Christ à travers toi. Le peuple ukrainien et le peuple russe, qui te vénèrent avec amour, recourent à toi, tandis que ton Cœur bat pour eux et pour tous les peuples fauchés par la guerre, la faim, l’injustice et la misère.
Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l’Église et l’humanité tout entière, en particulier la Russie et l’Ukraine. Accueille cet acte que nous accomplissons avec confiance et amour, fais que cesse la guerre, assure au monde la paix. Le “oui” qui a jailli de ton Cœur a ouvert les portes de l’histoire au Prince de la paix ; nous espérons que la paix viendra encore par ton Cœur. Nous te consacrons l’avenir de toute la famille humaine, les nécessités et les attentes des peuples, les angoisses et les espérances du monde.
Qu’à travers toi, la Miséricorde divine se déverse sur la terre et que la douce palpitation de la paix recommence à rythmer nos journées. Femme du “oui”, sur qui l’Esprit Saint est descendu, ramène parmi nous l’harmonie de Dieu. Désaltère l’aridité de nos cœurs, toi qui es “source vive d’espérance”. Tu as tissé l’humanité de Jésus, fais de nous des artisans de communion. Tu as marché sur nos routes, guide-nous sur les chemins de la paix. Amen.»
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
---
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Ven 23 Aoû 2024 - 17:47
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 23 août
La sainteté de l’Église
Un des éléments de crédibilité de l'Église catholique, c'est la chaîne continuelle des saints tout au long de son histoire.
Depuis la mort de notre Seigneur Jésus-Christ, des hommes et des femmes se sont montrés héroïques dans la Foi, l'Espérance et la Charité.
Il y a les martyrs, capables de donner leur vie par fidélité au Christ.
Il y a les missionnaires, capables de sacrifier leur vie pour annoncer l'amour de Dieu dans le monde entier.
Il y a les saints hommes d'Église qui ont maintenu la barque de Saint-Pierre à flot.
Il y a les moines et les moniales, les religieux et les religieuses, qui ont tout abandonné pour consacrer leur vie totalement à Dieu.
Il y a aussi tous ces saints qui se sont sanctifiés dans le monde, des époux, des pères et des mères, sanctifiant la famille dans l'ordinaire du quotidien.
Tous ont mené une vie exemplaire, nourris par l'Évangile, guidés par le Saint-Esprit, et qui ont refusé, quelles que soit les épreuves de la vie présente, de se laisser détourner des choses du Ciel.
Lisons la vie des saints, pour retrouver cette soif d'absolu, et le courage de répondre à cet appel du Christ : « Si tu veux me suivre, prends ta croix, oublie-toi toi-même, et suis-moi ».
Retrouvez aussi toutes les vies de saint de Claves.
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Pour aller plus loin : Lisez notre article "L’Église, sainte et apostolique", ou découvrez nos podcasts sur la vie des saints...
Sainte et apostolique : l’Église (Les notes de l’Église, 2 sur 2)
Histoire de France par les saints
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Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Sam 24 Aoû 2024 - 18:04
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 24 août
L’Église, sainte mais pas sans péché
Nous fêtons aujourd'hui saint Barthélémy. Ce jour est marqué en France par un épisode sanglant des guerres de religion.
C'est un sujet qui revient souvent, avec l'affaire Galilée, l'Inquisition, ou encore les croisades.
Il ne faut pas nier les erreurs qu'ont pu faire les catholiques à travers l'histoire. Un catholique étant un homme, il y a inévitablement des abus et des scandales. Saint-François-de-Sales disait : « Là où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie. »
Mais ce qu'il faut bien voir, c'est que si les catholiques ont pu faire des erreurs, l’Église en tant qu'institution n'a jamais revendiqué les abus, ou les violences, ou les injustices. C'est bien souvent l'Église la première qui a condamné ce genre de déboire. Et qui a su en profiter pour en tirer de bonnes conséquences pour l'avenir. Comme le dit l'Écriture sainte : « C'est à force d'erreur que l'homme accédera à la vérité ».
On le retrouve avec l'histoire des hérésies. C'est-à-dire des erreurs professées par certains hommes d'Église qui ont poussé les évêques à se rassembler en concile pour préciser la vérité révélée par Dieu.
Il est très important de s'intéresser à l'histoire de l'Église, par des conférences, ou des lectures, afin de garder toujours confiance en notre sainte Mère l'Église.
Retrouvez tous les articles de Claves en lien avec l'histoire de l’Église.
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Pour aller plus loin : Lisez notre article "Sacrements et ministres indignes", ; apprenez-en (beaucoup) plus sur l'histoire de l'Eglise, avec notre série de podcasts
Sacrements et ministres indignes
Parcours Histoire de l’Église
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Parcours d'été 2024 : en vacances avec Dieu !
par Lumen Dim 25 Aoû 2024 - 17:38
Faites de cet été un temps de croissance pour votre âme !
Méditation du 25 août
La prière change nos vies
14e dimanche après la Pentecôte ; c'est aussi la fête du grand roi saint Louis. Louis IX devient roi de France à l'âge de 12 ans. Sa mère, Blanche de Castille, veilla à en faire un chrétien fervent en même temps qu'un souverain. Son idéal, dans le gouvernement de son royaume comme dans ses relations avec les autres nations, fut de faire régner partout la paix, la justice et la charité, d'instaurer un ordre politique et social basé sur les principes de la morale évangélique. A ses devoirs de roi, il joignait une vie de prière presque monacale et il s'imposait de rudes pénitences. Il était aussi chef de famille exemplaire, époux attentif de la reine Marguerite et père de onze enfants. Mais il a toujours su préférer au royaume de la terre celui des cieux.
Cette grande figure vient nous rappeler que nous avons été créés avant tout pour la gloire de Dieu et que nous avons été élevés à l'insigne honneur de fils de Dieu. C'est une des raisons principales de l'existence de la prière dans nos vies. Si nous sommes fils, Dieu est notre père et un fils digne de ce nom parle avec son Père. Voilà ce qu'est la prière : parler à Dieu, s'unir à Dieu dans un doux colloque car l'union ne se fait que par la communication. Cette prière a pour premier but l'adoration due à Dieu notre créateur ; elle est donc avant tout un acte de justice. Elle est aussi un acte de pardon, de demande de grâces, offrande de nous même et d'action de grâce. Parce que nous avons été créés pour Dieu, il va de soi que la prière nous permet de réaliser pleinement notre vocation d'adorateur. Elle est donc indispensable pour notre salut et notre accroissement dans la vie chrétienne. Comme le dit saint Augustin : « Pour aller au ciel, il faut prendre les bonnes habitudes du ciel. » Qu'elle n'est pas cette habitude céleste sinon, cette discussion, certes silencieuse mais bien réelle avec notre Dieu. De même que nous avons besoin de respirer pour vivre, notre âme a besoin de la prière pour vivre et se développer. Que notre vie sur terre soit le début de cette discussion éternelle que nous continuerons au ciel.
Pour aller plus loin : Le cadeau de saint Louis à la France, "La miraculée de Notre-Dame"
Enquête sur les reliques de la Passion (4/7) :
La miraculée de Notre-Dame
La miraculée de Notre-Dame
Prière de saint François d'Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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