Psaumes des dimanches
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Psaumes des dimanches
Rappel du premier message :
Psaume 68(67)
Hymne au Dieu triomphant
Le psaume :
Les justes sont en fête, ils exultent ;
devant la face de Dieu ils dansent de joie.
Chantez pour Dieu, jouez pour son nom.
Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.
Père des orphelins, défenseurs de veuves,
tel est Dieu dans sa saint demeure.
A l'isolé, Dieu accorde une maison ;
aux captifs, il rend la liberté.
Tu répandais sur ton héritage une pluie généreuse,
et quand il défaillait, toi, tu le soutenais.
Sur les lieux où campait ton troupeau,
tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre.
© AELF - Tous droits réservés.
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Le commentaire :
Ce psaume est monumental (36 versets), il ressemble à une cathédrale, grandiose comme elle, simple dans son idée générale, riche en détails. Il peut nous déconcerter mais c’est un des plus beaux poèmes du psautier. Les versets retenus pour ce dimanche ne peuvent donner qu’une petite idée de cette grande œuvre.
C’est un regard aimant sur les merveilles accomplies par Dieu en faveur de son peuple, une relecture (comme très souvent dans la Bible ). En raccourci, c’est une succession d’étapes du salut comme la contemplation que nous faisons lors de la Veillée Pascale. Le priant rend grâce pour l’épopée du désert, celle des juges, l’installation à Jérusalem, « la montagne sainte » par excellence, le temps des échecs avec des chefs non conformes au cœur de Dieu et enfin le triomphe définitif.
Les versets de ce dimanche sont plutôt situés dans l’introduction. Nous sommes mêlés à un peuple « en fête » dans « l’exultation » et la « danse » devant « la face de Dieu ».
Qui est ce Dieu ? Il se définit par sa miséricorde et son soutien aux plus pauvres et aux sans défense : les orphelins, les veuves, les isolés, les captifs… On peut lui dire : « Dieu qui es bon pour le pauvre ». Il est déjà celui qui dira, par la bouche de Jésus : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25).
Dans ce festin du royaume du Christ, il ne s’agit pas de prendre la première place, mais à cette fête sont conviés « les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles » (Évangile de Saint Luc 14). Ce qui rejoint la 1ère lecture de Ben Sirac : « Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser ».
Père BABEL sm
Psaume 68(67)
Hymne au Dieu triomphant
Le psaume :
Les justes sont en fête, ils exultent ;
devant la face de Dieu ils dansent de joie.
Chantez pour Dieu, jouez pour son nom.
Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.
Père des orphelins, défenseurs de veuves,
tel est Dieu dans sa saint demeure.
A l'isolé, Dieu accorde une maison ;
aux captifs, il rend la liberté.
Tu répandais sur ton héritage une pluie généreuse,
et quand il défaillait, toi, tu le soutenais.
Sur les lieux où campait ton troupeau,
tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre.
© AELF - Tous droits réservés.
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Le commentaire :
Ce psaume est monumental (36 versets), il ressemble à une cathédrale, grandiose comme elle, simple dans son idée générale, riche en détails. Il peut nous déconcerter mais c’est un des plus beaux poèmes du psautier. Les versets retenus pour ce dimanche ne peuvent donner qu’une petite idée de cette grande œuvre.
C’est un regard aimant sur les merveilles accomplies par Dieu en faveur de son peuple, une relecture (comme très souvent dans la Bible ). En raccourci, c’est une succession d’étapes du salut comme la contemplation que nous faisons lors de la Veillée Pascale. Le priant rend grâce pour l’épopée du désert, celle des juges, l’installation à Jérusalem, « la montagne sainte » par excellence, le temps des échecs avec des chefs non conformes au cœur de Dieu et enfin le triomphe définitif.
Les versets de ce dimanche sont plutôt situés dans l’introduction. Nous sommes mêlés à un peuple « en fête » dans « l’exultation » et la « danse » devant « la face de Dieu ».
Qui est ce Dieu ? Il se définit par sa miséricorde et son soutien aux plus pauvres et aux sans défense : les orphelins, les veuves, les isolés, les captifs… On peut lui dire : « Dieu qui es bon pour le pauvre ». Il est déjà celui qui dira, par la bouche de Jésus : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25).
Dans ce festin du royaume du Christ, il ne s’agit pas de prendre la première place, mais à cette fête sont conviés « les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles » (Évangile de Saint Luc 14). Ce qui rejoint la 1ère lecture de Ben Sirac : « Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser ».
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 28 fevrier
Psaume 103(102)
Hymne à la miséricorde
Le psaume :
Le commentaire :
« C’est une des plus belles prières du psautier… La célèbre déclaration de saint Jean : Dieu est amour semble s’en inspirer. On le chantait lors de la grande fête juive du Pardon (Kippour) qu’on célébrait en automne. Il constitue l’un des psaumes les plus cités par les mystiques et les poètes. » (Robert Michaud)
Ce psaume est utilisé pour plusieurs dimanches des trois années. Le choix des versets est le même. On transite par plusieurs attitudes de prière. Dans son être le plus profond le priant bénit le Seigneur (Voir BENIR dans le petit lexique). Il n’est pas question d’omettre un seul des bienfaits accordés par le Seigneur ! Nous pouvons nous rassasier de la définition de Dieu : « Tendresse et pitié ; Dieu lent à la colère et plein d’amour » souvent citée dans les saintes Écritures.
Les versets choisis pour ce temps de Carême ont une incidence historique. « Le Seigneur a révélé ses desseins à Moïse, aux enfants d’Israël ses hauts faits ». Chaque dimanche de Carême est un nouveau palier dans l’histoire d’Israël comme peuple. Après l’étape d’Abraham (simanche dernier), c’est Dieu qui intervient par Moïse pour une nouvelle étape. Le psaume rebondit bien après l’évocation de la rencontre du Seigneur par Moïse et sa vocation comme libérateur d’Israël.
Dieu est le même tout au long de l’histoire du salut des hommes. Jésus le Christ accomplit cet amour en nous montrant un propriétaire terrien patient dans le soin d’un figuier. Le Seigneur souffre des malheurs qui arrivent à l’homme et a une immense patience pour les cheminements humains. Et en même temps il est exigeant : « Convertissez-vous ». C’est l’appel de ce temps de Carême !
Père BABEL sm
Psaume 103(102)
Hymne à la miséricorde
Le psaume :
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse.
Le Seigneur fait œuvre de justice,
il défend le droit des opprimés.
Il révèle ses desseins à Moïse,
aux enfants d’Israël ses hauts faits.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craignent.
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse.
Le Seigneur fait œuvre de justice,
il défend le droit des opprimés.
Il révèle ses desseins à Moïse,
aux enfants d’Israël ses hauts faits.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craignent.
Le commentaire :
« C’est une des plus belles prières du psautier… La célèbre déclaration de saint Jean : Dieu est amour semble s’en inspirer. On le chantait lors de la grande fête juive du Pardon (Kippour) qu’on célébrait en automne. Il constitue l’un des psaumes les plus cités par les mystiques et les poètes. » (Robert Michaud)
Ce psaume est utilisé pour plusieurs dimanches des trois années. Le choix des versets est le même. On transite par plusieurs attitudes de prière. Dans son être le plus profond le priant bénit le Seigneur (Voir BENIR dans le petit lexique). Il n’est pas question d’omettre un seul des bienfaits accordés par le Seigneur ! Nous pouvons nous rassasier de la définition de Dieu : « Tendresse et pitié ; Dieu lent à la colère et plein d’amour » souvent citée dans les saintes Écritures.
Les versets choisis pour ce temps de Carême ont une incidence historique. « Le Seigneur a révélé ses desseins à Moïse, aux enfants d’Israël ses hauts faits ». Chaque dimanche de Carême est un nouveau palier dans l’histoire d’Israël comme peuple. Après l’étape d’Abraham (simanche dernier), c’est Dieu qui intervient par Moïse pour une nouvelle étape. Le psaume rebondit bien après l’évocation de la rencontre du Seigneur par Moïse et sa vocation comme libérateur d’Israël.
Dieu est le même tout au long de l’histoire du salut des hommes. Jésus le Christ accomplit cet amour en nous montrant un propriétaire terrien patient dans le soin d’un figuier. Le Seigneur souffre des malheurs qui arrivent à l’homme et a une immense patience pour les cheminements humains. Et en même temps il est exigeant : « Convertissez-vous ». C’est l’appel de ce temps de Carême !
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 6 Mars 2016
Le psaume :
Le temps du Carême est orienté vers Pâques. A tout moment, c’est un passage. Les lectures de ce dimanche expriment très fort ce passage. Avec Josué le peuple d’Israël passe le Jourdain, mais il passe aussi de la nourriture du désert (la manne) à celle de la sédentarité.
Dans l’évangile du fils prodigue, le passage est celui du pardon donné. Le fils « perdu » est « retrouvé » ; « Mort » il est « revenu à la vie ».
Et Saint Paul nous dit : « L’ancien monde s’en est allé, un nouveau monde est né ». Merveilleux passages !
Le psaume est un psaume du passage. Il nous fait entrevoir un homme qui a échappé à une grave épreuve. Le Seigneur l’en a délivré et il chante son action de grâce. Il est « Le pauvre que le Seigneur entend ». Cet auteur écrit aussi à la manière d’un sage et donne son enseignement à ses amis : Ceci est signifié par l’écriture du psaume 33 selon les 22 lettres de l’alphabet hébraïque.
Les versets retenus sont d’abord à la première personne. « Je bénirai le Seigneur en tout temps », puis le chantre invite ses nombreux compagnons à « Magnifier le Seigneur » et à « Exalter son Nom » ; et la louange se poursuit à la troisième personne. Le Seigneur est tellement à l’écoute du pauvre qui crie qu’il sauve et libère ses fidèles. Méditons sans cesse ce poème en chantant : « Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur ! »
Père BABEL sm
Psaume 34(33)
La crainte de Dieu et son fruit
La crainte de Dieu et son fruit
Le psaume :
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond,
de toutes mes frayeurs, il me délivre.
Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.
Le commentaire :sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond,
de toutes mes frayeurs, il me délivre.
Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.
Le temps du Carême est orienté vers Pâques. A tout moment, c’est un passage. Les lectures de ce dimanche expriment très fort ce passage. Avec Josué le peuple d’Israël passe le Jourdain, mais il passe aussi de la nourriture du désert (la manne) à celle de la sédentarité.
Dans l’évangile du fils prodigue, le passage est celui du pardon donné. Le fils « perdu » est « retrouvé » ; « Mort » il est « revenu à la vie ».
Et Saint Paul nous dit : « L’ancien monde s’en est allé, un nouveau monde est né ». Merveilleux passages !
Le psaume est un psaume du passage. Il nous fait entrevoir un homme qui a échappé à une grave épreuve. Le Seigneur l’en a délivré et il chante son action de grâce. Il est « Le pauvre que le Seigneur entend ». Cet auteur écrit aussi à la manière d’un sage et donne son enseignement à ses amis : Ceci est signifié par l’écriture du psaume 33 selon les 22 lettres de l’alphabet hébraïque.
Les versets retenus sont d’abord à la première personne. « Je bénirai le Seigneur en tout temps », puis le chantre invite ses nombreux compagnons à « Magnifier le Seigneur » et à « Exalter son Nom » ; et la louange se poursuit à la troisième personne. Le Seigneur est tellement à l’écoute du pauvre qui crie qu’il sauve et libère ses fidèles. Méditons sans cesse ce poème en chantant : « Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur ! »
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 13 mars
Le psaume :
Le commentaire :
Le psaume prié ici est un des psaumes chantés par les juifs qui montaient en pèlerinage à la colline de Sion (Jérusalem et son Temple, la demeure de Dieu) (Voir au lexique : Psaumes des montées). Très bref, il est utilisé en entier.
Le contexte historique est le retour de l’exil et de la déportation à Babylone, qui fut l’épreuve maîtresse du peuple de Dieu. Mais il s’agit de tous les retours à Dieu, de la croix du Christ qui s’anéantit pour vivre et être glorifié à la droite du Père. C’est « le grain de blé jeté en terre pour porter du fruit ». C’est le mouvement qui va des douloureuses semailles au chant des moissons.
Le psaume comporte deux parties distinctes. La première vise le passé : ils sont revenus d’exil ; ils revivent ce retour extraordinaire comme un « Rêve », un flot « De rires et de chansons ». Même les païens s’extasient devant les « Merveilles accomplies par le Seigneur ».
La deuxième partie est une demande, comme si le retour n’était pas encore fait ! C’est une forte insistance : que le Seigneur ramène tous nos prisonniers comme les eaux torrentielles des gorges du désert.
Ce psaume est bien situé durant le Carême, temps par excellence de la conversion, du retour à Dieu depuis tous nos exils intérieurs. Ce retour, c’est celui de la femme surprise en adultère. Accueillie avec miséricorde par Jésus, elle est invitée à une conversion : « Va, et désormais ne pèche plus ». Les captifs qui reviennent, ce sont tous ceux qui peuvent dire comme Saint Paul : « A cause du Christ, j’ai tout perdu, je considère tout comme des balayures, en vue d’un seul avantage, le Christ ». Les pèlerins montant à Sion sont ceux qui « Oublient ce qui est en arrière et courent vers le but » (2ème lecture).
En marche vers le Royaume !
Père BABEL sm
Psaume 126(125)
Joie et espoir au retour de la captivité
Joie et espoir au retour de la captivité
Le psaume :
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était plein de rires,
nous poussions des cris de joie.
Alors on disait parmi les nations :
" Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! "
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Ramène, Seigneur, nous captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.
Il s'en va, il s'en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s'en vient, il s'en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était plein de rires,
nous poussions des cris de joie.
Alors on disait parmi les nations :
" Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! "
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Ramène, Seigneur, nous captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.
Il s'en va, il s'en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s'en vient, il s'en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
Le commentaire :
Le psaume prié ici est un des psaumes chantés par les juifs qui montaient en pèlerinage à la colline de Sion (Jérusalem et son Temple, la demeure de Dieu) (Voir au lexique : Psaumes des montées). Très bref, il est utilisé en entier.
Le contexte historique est le retour de l’exil et de la déportation à Babylone, qui fut l’épreuve maîtresse du peuple de Dieu. Mais il s’agit de tous les retours à Dieu, de la croix du Christ qui s’anéantit pour vivre et être glorifié à la droite du Père. C’est « le grain de blé jeté en terre pour porter du fruit ». C’est le mouvement qui va des douloureuses semailles au chant des moissons.
Le psaume comporte deux parties distinctes. La première vise le passé : ils sont revenus d’exil ; ils revivent ce retour extraordinaire comme un « Rêve », un flot « De rires et de chansons ». Même les païens s’extasient devant les « Merveilles accomplies par le Seigneur ».
La deuxième partie est une demande, comme si le retour n’était pas encore fait ! C’est une forte insistance : que le Seigneur ramène tous nos prisonniers comme les eaux torrentielles des gorges du désert.
Ce psaume est bien situé durant le Carême, temps par excellence de la conversion, du retour à Dieu depuis tous nos exils intérieurs. Ce retour, c’est celui de la femme surprise en adultère. Accueillie avec miséricorde par Jésus, elle est invitée à une conversion : « Va, et désormais ne pèche plus ». Les captifs qui reviennent, ce sont tous ceux qui peuvent dire comme Saint Paul : « A cause du Christ, j’ai tout perdu, je considère tout comme des balayures, en vue d’un seul avantage, le Christ ». Les pèlerins montant à Sion sont ceux qui « Oublient ce qui est en arrière et courent vers le but » (2ème lecture).
En marche vers le Royaume !
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Psaume du dimanche 20 mars
Commentaire:
Dans le récit de la passion de Jésus le jour des Rameaux, au cœur du mystère pascal, résonne ce cri du Fils de l’Homme agonisant, cri prononcé en araméen, langue parlée par notre Seigneur, ce qui nous émeut encore plus :
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
« Hosanna » et « Qu’il soit crucifié ! » Voilà deux cris qui rythment tour à tour la prière du dimanche des Rameaux et de la Passion. Le psaume 21 exprime parfaitement ces deux versants de la montagne pascale.
Il commence au ras du sol : le suppliant est un ver et non un homme, la flétrissure de l’humain, le rebut du peuple et la cible des railleurs. Son environnement est animaux dangereux, bandits de grand chemin. Son péril est constant : Ce sont les épées, les griffes, les gueules, les cornes …
Le nouveau testament, spécialement les évangiles de la passion, relisent de façon plus que précise tous ces détails. Jésus sera raillé, bafoué avant d’être agressé, transpercé, mis à mort. Les soudards partageront ses habits et tireront au sort sa tunique.
Etienne, le premier martyr chrétien par lapidation se verra aussi confisquer ses vêtements qui seront déposés auprès d’un certain Saul de Tarse, futur Saint Paul. Dans les exécutions capitales, on divise, on répartit sans faire de sentiments. Il est facile de tourner une page, classer un dossier, exclure. Facile pour qui n’a plus un cœur de chair ! Cette situation, nous devons hélas la constater encore dans le réalisme de sinistres faits divers relatés dans les médias.
Jésus finira son existence dans un sentiment d’abandon. Le psalmiste touche à la fine pointe de l’abandon. Du fond de l’abîme, il ne voit aucune issue.
« Un mot se présente spontanément à notre esprit pour résumer l’attitude de Dieu à l’égard du monde et de l’histoire humaine, celui de SILENCE ... Ce silence de Dieu est un scandale pour la conscience moderne » (Claude Geffré).
Et voilà que ce psaume s’élève à une louange liturgique en assemblée, invitant tous les « frémissants » à louer le Seigneur. « Oui, tu m’as répondu ! Et je proclame ton nom devant mes frères ! » A l’ignominie du supplicié anéanti répond son exaltation ainsi que la soumission de tous les êtres au Seigneur de l’univers. « Il a mis ses ennemis sous ses pieds. » « Tout est restauré dans le Christ » (Lettre de Paul aux Philippiens 2). Le Seigneur, même dans ce psaume, est capable de prodiges !
Père BABEL sm
Fête Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Psaume 22(21)
Prière du serviteur souffrant
Psaume 22(21)
Prière du serviteur souffrant
Tous ceux qui me voient me baffouent,
ils ricanent et hochent la tête :
" Il comptait sur le Seigneur : qu'il le délivre !
Qu'il le sauve puisqu'il est son ami ! ".
Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m'entoure ;
ils me percent les mains et les pieds,
je peux compter tous mes os.
Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !
Mais tu m'as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frêres,
Je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur !
ils ricanent et hochent la tête :
" Il comptait sur le Seigneur : qu'il le délivre !
Qu'il le sauve puisqu'il est son ami ! ".
Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m'entoure ;
ils me percent les mains et les pieds,
je peux compter tous mes os.
Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !
Mais tu m'as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frêres,
Je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur !
Commentaire:
Dans le récit de la passion de Jésus le jour des Rameaux, au cœur du mystère pascal, résonne ce cri du Fils de l’Homme agonisant, cri prononcé en araméen, langue parlée par notre Seigneur, ce qui nous émeut encore plus :
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
« Hosanna » et « Qu’il soit crucifié ! » Voilà deux cris qui rythment tour à tour la prière du dimanche des Rameaux et de la Passion. Le psaume 21 exprime parfaitement ces deux versants de la montagne pascale.
Il commence au ras du sol : le suppliant est un ver et non un homme, la flétrissure de l’humain, le rebut du peuple et la cible des railleurs. Son environnement est animaux dangereux, bandits de grand chemin. Son péril est constant : Ce sont les épées, les griffes, les gueules, les cornes …
Le nouveau testament, spécialement les évangiles de la passion, relisent de façon plus que précise tous ces détails. Jésus sera raillé, bafoué avant d’être agressé, transpercé, mis à mort. Les soudards partageront ses habits et tireront au sort sa tunique.
Etienne, le premier martyr chrétien par lapidation se verra aussi confisquer ses vêtements qui seront déposés auprès d’un certain Saul de Tarse, futur Saint Paul. Dans les exécutions capitales, on divise, on répartit sans faire de sentiments. Il est facile de tourner une page, classer un dossier, exclure. Facile pour qui n’a plus un cœur de chair ! Cette situation, nous devons hélas la constater encore dans le réalisme de sinistres faits divers relatés dans les médias.
Jésus finira son existence dans un sentiment d’abandon. Le psalmiste touche à la fine pointe de l’abandon. Du fond de l’abîme, il ne voit aucune issue.
« Un mot se présente spontanément à notre esprit pour résumer l’attitude de Dieu à l’égard du monde et de l’histoire humaine, celui de SILENCE ... Ce silence de Dieu est un scandale pour la conscience moderne » (Claude Geffré).
Et voilà que ce psaume s’élève à une louange liturgique en assemblée, invitant tous les « frémissants » à louer le Seigneur. « Oui, tu m’as répondu ! Et je proclame ton nom devant mes frères ! » A l’ignominie du supplicié anéanti répond son exaltation ainsi que la soumission de tous les êtres au Seigneur de l’univers. « Il a mis ses ennemis sous ses pieds. » « Tout est restauré dans le Christ » (Lettre de Paul aux Philippiens 2). Le Seigneur, même dans ce psaume, est capable de prodiges !
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 27 mars
Solennité de la Résurrection du Seigneur
Psaume 118(117)
Action de grâce au temple, pour le salut accordé
Le psaume :
Le commentaire :
« Ce jour que fit le Seigneur est un jour de joie Alléluia ! » Au jour de détresse de la mise en croix et au tombeau succède la grande liesse de la nuit et du matin de Pâques. « Il est vraiment ressuscité ! »
Découverte prodigieuse de Marie-Madeleine ou des deux disciples marchant vers Emmaüs. Profession de foi de Pierre : « Ils l’ont fait mourir … Dieu l’a ressuscité le troisième jour ».
Le psaume 117 participe à cette allégresse. Il a déployé la grande liturgie au Temple de Dieu, action de grâce de tout un peuple pour le salut donné autrefois. Il rend grâce avec l'Église de maintenant pour le Christ ressuscité et monté aux cieux. Oui, éternel est son amour ! Qu’on le chante à satiété : « Éternel est son amour ! »
Jadis, le Seigneur a libéré son peuple de l’esclavage « A main forte et à bras étendu ». Le bras du Seigneur est fort. Dieu le ressuscite d’entre les morts et donne l’Esprit Saint. Résurrection et Pentecôte ne font qu’un. Le Seigneur est du côté de la vie et non pas du côté de la mort.
La pierre jetée de côté par les maçons devient la belle pierre, la base de l’édifice. Le plus petit devient le plus grand dans le royaume des cieux. Les derniers seront les premiers.
Quelle belle image que celle de la pierre ! Le Pape Jean-Paul II, qui a fait une catéchèse sur ce psaume, évoque les paroles de Saint Ambroise de Milan qui déclare : "le Christ est la pierre" et "même à son disciple, le Christ ne refusa pas ce beau nom, de façon à ce que lui aussi soit Pierre, afin que de la pierre il ait la fermeté de la persévérance, le caractère inébranlable de la foi".
Et il nous dit à nous : "Efforce-toi d'être une pierre toi aussi. Mais pour cela ne cherche pas en dehors de toi, mais cherche la pierre qui est en toi. Ta pierre sont tes actions, ta pierre est ta pensée. Sur cette pierre est édifiée ta maison, afin qu'elle ne soit menacée par aucune tempête des esprits du mal. Si tu es une pierre, tu seras dans l'Eglise, car l'Eglise se trouve sur la pierre. Si tu es dans l'Eglise, les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre toi".
On disait de Jésus, le vendredi saint : « Ver et non point homme, rebus de tout ». On dira de lui pour toujours « le vivant ». Mieux, il vient lui-même et dit : « La paix soit avec vous ! »
Et disons avec Séraphin de Sarov : « Christ est ressuscité, ma joie ! »
Père BABEL sm
Solennité de la Résurrection du Seigneur
Psaume 118(117)
Action de grâce au temple, pour le salut accordé
Le psaume :
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !
Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai,
pour annoncer les actions du Seigneur.
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs
est devenue pierre d'angle ;
c'est là l'oeuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Éternel est son amour !
Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !
Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai,
pour annoncer les actions du Seigneur.
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs
est devenue pierre d'angle ;
c'est là l'oeuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Le commentaire :
« Ce jour que fit le Seigneur est un jour de joie Alléluia ! » Au jour de détresse de la mise en croix et au tombeau succède la grande liesse de la nuit et du matin de Pâques. « Il est vraiment ressuscité ! »
Découverte prodigieuse de Marie-Madeleine ou des deux disciples marchant vers Emmaüs. Profession de foi de Pierre : « Ils l’ont fait mourir … Dieu l’a ressuscité le troisième jour ».
Le psaume 117 participe à cette allégresse. Il a déployé la grande liturgie au Temple de Dieu, action de grâce de tout un peuple pour le salut donné autrefois. Il rend grâce avec l'Église de maintenant pour le Christ ressuscité et monté aux cieux. Oui, éternel est son amour ! Qu’on le chante à satiété : « Éternel est son amour ! »
Jadis, le Seigneur a libéré son peuple de l’esclavage « A main forte et à bras étendu ». Le bras du Seigneur est fort. Dieu le ressuscite d’entre les morts et donne l’Esprit Saint. Résurrection et Pentecôte ne font qu’un. Le Seigneur est du côté de la vie et non pas du côté de la mort.
La pierre jetée de côté par les maçons devient la belle pierre, la base de l’édifice. Le plus petit devient le plus grand dans le royaume des cieux. Les derniers seront les premiers.
Quelle belle image que celle de la pierre ! Le Pape Jean-Paul II, qui a fait une catéchèse sur ce psaume, évoque les paroles de Saint Ambroise de Milan qui déclare : "le Christ est la pierre" et "même à son disciple, le Christ ne refusa pas ce beau nom, de façon à ce que lui aussi soit Pierre, afin que de la pierre il ait la fermeté de la persévérance, le caractère inébranlable de la foi".
Et il nous dit à nous : "Efforce-toi d'être une pierre toi aussi. Mais pour cela ne cherche pas en dehors de toi, mais cherche la pierre qui est en toi. Ta pierre sont tes actions, ta pierre est ta pensée. Sur cette pierre est édifiée ta maison, afin qu'elle ne soit menacée par aucune tempête des esprits du mal. Si tu es une pierre, tu seras dans l'Eglise, car l'Eglise se trouve sur la pierre. Si tu es dans l'Eglise, les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre toi".
On disait de Jésus, le vendredi saint : « Ver et non point homme, rebus de tout ». On dira de lui pour toujours « le vivant ». Mieux, il vient lui-même et dit : « La paix soit avec vous ! »
Et disons avec Séraphin de Sarov : « Christ est ressuscité, ma joie ! »
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 10 Avril 2016
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume semble être une action de grâce après un grave danger, un péril mortel. Il est d’une très grande beauté littéraire.
Les antithèses se succèdent :
Prostré à terre et relevé,
De l’abîme au sommet,
Colère et bonté,
Larmes du soir et cris de joie du matin,
Deuil et danse,
Habits funèbres et parures de joie.
Ce psaume qui rend grâce pour la délivrance d’un homme en danger éclaire la Résurrection du Seigneur Jésus au matin de Pâques. Larmes de la croix et joie pascale ! C’est un psaume de la Résurrection.
« Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie :
Il s'en va, il s'en va en pleurant, il jette la semence ;
Il s'en vient, il s'en vient dans la joie, il rapporte les gerbes » (Psaume 125,5-6).
Il éclaire bien le cheminement de l’apôtre Pierre. Les apôtres ont été à nouveau témoins d’une pêche miraculeuse. L’apôtre Pierre peut vraiment dire : « Je t’exalte, seigneur, car tu m’as relevé ». Jésus ressuscité lui demande : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » Et à la troisième fois, il répondra : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime ». De l’abaissement du reniement, il est « relevé » par Jésus au rang d’amoureux de Dieu et de « Berger des brebis ».
Père BABEL sm
Psaume 30(29)
Action de grâce d'un rescapé.
Action de grâce d'un rescapé.
Le psaume :
Quand j'ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant,
sa bonté toute la vie.
Avec le soir viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie !
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie !
Que mon coeur ne se taise pas,
qu'il soit en fête pour toi ;
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !
mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant,
sa bonté toute la vie.
Avec le soir viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie !
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie !
Que mon coeur ne se taise pas,
qu'il soit en fête pour toi ;
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !
Le commentaire :
Ce psaume semble être une action de grâce après un grave danger, un péril mortel. Il est d’une très grande beauté littéraire.
Les antithèses se succèdent :
Prostré à terre et relevé,
De l’abîme au sommet,
Colère et bonté,
Larmes du soir et cris de joie du matin,
Deuil et danse,
Habits funèbres et parures de joie.
Ce psaume qui rend grâce pour la délivrance d’un homme en danger éclaire la Résurrection du Seigneur Jésus au matin de Pâques. Larmes de la croix et joie pascale ! C’est un psaume de la Résurrection.
« Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie :
Il s'en va, il s'en va en pleurant, il jette la semence ;
Il s'en vient, il s'en vient dans la joie, il rapporte les gerbes » (Psaume 125,5-6).
Il éclaire bien le cheminement de l’apôtre Pierre. Les apôtres ont été à nouveau témoins d’une pêche miraculeuse. L’apôtre Pierre peut vraiment dire : « Je t’exalte, seigneur, car tu m’as relevé ». Jésus ressuscité lui demande : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » Et à la troisième fois, il répondra : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime ». De l’abaissement du reniement, il est « relevé » par Jésus au rang d’amoureux de Dieu et de « Berger des brebis ».
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 24 avril
Le psaume :
Le commentaire :
Le psaume de ce dimanche est attribué au roi David, comme les psaumes de tout le groupe qui précède. De plus, il est composé avec les 22 lettres de l'alphabet hébreu. C'est une sorte de méditation sur Dieu, méditation inépuisable. Contempler le Seigneur est une activité inépuisable et toutes les lettres de l'alphabet n'y suffiront pas !
Le juif pieux dit ce psaume chaque matin. Ce psaume évoque le jour qui naît, mais aussi le Jour définitif, vers lequel nous marchons, le royaume à venir, la création en enfantement et en renouvellement. Celui qui prie ce psaume trois fois par jour est certainement un « Fils du monde à venir ». Ce psaume est chanté dans l’Eucharistie où nous attendons le Retour glorieux du Christ. « Viens, Seigneur Jésus ! »
La deuxième strophe choisie aujourd'hui donne la carte d'identité divine : " Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour ". On devrait dire : Le SEIGNEUR est clément et sa miséricorde est viscérale. Sa colère est bien loin d'ici. Sa tendresse est gigantesque. Oui, le Seigneur fait grâce à l'homme. Il est gracieux, bienveillant et son amour est gratuit. Le Seigneur a aussi un visage maternel. Le psalmiste dira : "Mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère" - Psaume 130 (131). Si la colère d'un homme sort de ses narines, la colère de dieu est bien loin d'ici. Le Seigneur est déclaré comme bon et sa miséricorde maternelle va à tout ce qu'il a fait exister !
Ces versets sont bien en accorde avec la liturgie du jour. « Que tes fidèles te bénissent ; ils diront la gloire de ton règne ! » « La gloire et l’éclat de ton règne ». Jésus est avec ses apôtres au moment du dernier repas. Et il déclare à ceux qu’il nomme « Ses petits enfants » qu’Il va être « Glorifié et que Dieu sera glorifié en Lui ». La gloire par la croix et la résurrection.
Père BABEL sm
Psaume 145(144)
Hymne à Dieu grand et bon
Hymne à Dieu grand et bon
Le psaume :
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour.
La bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses oeuvres.
Que tes oeuvres, Seigneur te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.
Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.
lent à la colère et plein d'amour.
La bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses oeuvres.
Que tes oeuvres, Seigneur te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.
Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.
Le commentaire :
Le psaume de ce dimanche est attribué au roi David, comme les psaumes de tout le groupe qui précède. De plus, il est composé avec les 22 lettres de l'alphabet hébreu. C'est une sorte de méditation sur Dieu, méditation inépuisable. Contempler le Seigneur est une activité inépuisable et toutes les lettres de l'alphabet n'y suffiront pas !
Le juif pieux dit ce psaume chaque matin. Ce psaume évoque le jour qui naît, mais aussi le Jour définitif, vers lequel nous marchons, le royaume à venir, la création en enfantement et en renouvellement. Celui qui prie ce psaume trois fois par jour est certainement un « Fils du monde à venir ». Ce psaume est chanté dans l’Eucharistie où nous attendons le Retour glorieux du Christ. « Viens, Seigneur Jésus ! »
La deuxième strophe choisie aujourd'hui donne la carte d'identité divine : " Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour ". On devrait dire : Le SEIGNEUR est clément et sa miséricorde est viscérale. Sa colère est bien loin d'ici. Sa tendresse est gigantesque. Oui, le Seigneur fait grâce à l'homme. Il est gracieux, bienveillant et son amour est gratuit. Le Seigneur a aussi un visage maternel. Le psalmiste dira : "Mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère" - Psaume 130 (131). Si la colère d'un homme sort de ses narines, la colère de dieu est bien loin d'ici. Le Seigneur est déclaré comme bon et sa miséricorde maternelle va à tout ce qu'il a fait exister !
Ces versets sont bien en accorde avec la liturgie du jour. « Que tes fidèles te bénissent ; ils diront la gloire de ton règne ! » « La gloire et l’éclat de ton règne ». Jésus est avec ses apôtres au moment du dernier repas. Et il déclare à ceux qu’il nomme « Ses petits enfants » qu’Il va être « Glorifié et que Dieu sera glorifié en Lui ». La gloire par la croix et la résurrection.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 1er mai
[b
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume 66 est chanté en entier dans la liturgie eucharistique de ce jour. C’est un psaume pour les temps des moissons et des récoltes. Bénissons Dieu pour les moissons et pour tous les bienfaits que le Seigneur prodigue avec abondance !
Bénir, ce verbe qui revient trois fois dans ce psaume implique un double mouvement : Dieu qui comble l’homme de bienfaits et l’homme qui lance vers Dieu son action de grâce (Voir le mot Bénir dans le petit lexique).
Les deux premières strophes sont un vœu, une prière pour que le Seigneur bénisse le peuple qui prie et pour « que les nations chantent leur joie ». La troisième strophe rend grâce car « la terre a donné son fruit ». Une sorte de conclusion résume le double mouvement : « Que dieu NOUS bénisse » et « que la terre entière l’adore ».
Ce psaume vise vraiment à faire éclater des cadres trop étroits. Dieu veut, dans son immense amour, regarder « les nations » « les peuples » « le monde et la terre ». Comme ce poème se chante bien au temps pascal ! « La terre a donné son fruit ». Le Christ est sorti vainqueur du tombeau. La terre nous livre le Ressuscité d’entre les morts !
Ce psaume répond bien au passage des Actes des Apôtres qui montre comment la Bonne Nouvelle atteint non seulement les juifs circoncis, mais largement les incirconcis, tous les hommes. Toutes ces nations, c’est « La cité sainte, la Jérusalem nouvelle » contemplée par Jean dans l’Apocalypse. Ce sont tous ceux que Jésus aime, vers qui Jésus a été envoyé par le Père, tous ceux que l’Esprit Saint, le Défenseur anime de sa force.
Père BABEL sm
[b
]Psaume 67(66)
Hymne de bénédictio
n[/b]Hymne de bénédictio
Le psaume :
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.
La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l’adore
que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.
La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l’adore
Le commentaire :
Ce psaume 66 est chanté en entier dans la liturgie eucharistique de ce jour. C’est un psaume pour les temps des moissons et des récoltes. Bénissons Dieu pour les moissons et pour tous les bienfaits que le Seigneur prodigue avec abondance !
Bénir, ce verbe qui revient trois fois dans ce psaume implique un double mouvement : Dieu qui comble l’homme de bienfaits et l’homme qui lance vers Dieu son action de grâce (Voir le mot Bénir dans le petit lexique).
Les deux premières strophes sont un vœu, une prière pour que le Seigneur bénisse le peuple qui prie et pour « que les nations chantent leur joie ». La troisième strophe rend grâce car « la terre a donné son fruit ». Une sorte de conclusion résume le double mouvement : « Que dieu NOUS bénisse » et « que la terre entière l’adore ».
Ce psaume vise vraiment à faire éclater des cadres trop étroits. Dieu veut, dans son immense amour, regarder « les nations » « les peuples » « le monde et la terre ». Comme ce poème se chante bien au temps pascal ! « La terre a donné son fruit ». Le Christ est sorti vainqueur du tombeau. La terre nous livre le Ressuscité d’entre les morts !
Ce psaume répond bien au passage des Actes des Apôtres qui montre comment la Bonne Nouvelle atteint non seulement les juifs circoncis, mais largement les incirconcis, tous les hommes. Toutes ces nations, c’est « La cité sainte, la Jérusalem nouvelle » contemplée par Jean dans l’Apocalypse. Ce sont tous ceux que Jésus aime, vers qui Jésus a été envoyé par le Père, tous ceux que l’Esprit Saint, le Défenseur anime de sa force.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 8 mai
Le psaume :
Le commentaire :
Le psaume de ce dimanche situé entre l’Ascension de notre Seigneur et la Pentecôte est un poème de glorification du Seigneur le Roi d’Israël. « Le Seigneur règne ». Le psaume comporte douze versets ; la liturgie en a retenu la valeur de trois versets. Une suggestion : Dans une célébration, pourrait-on peut-être proclamer la totalité de ce psaume ?
« Tous les peuples ont vu sa gloire ! » Ce mot de « Gloire » est le mot de passe des lectures de ce dimanche. Dans la lecture des Actes des Apôtres le martyr Étienne est face à ses accusateurs. Il est « Rempli de l’Esprit Saint » comme tous les disciples de Jésus au long des Actes. Il voit la gloire de Dieu. Il l’affirme « Avec assurance » et ce simple fait remplit de fureur ses auditeurs. Et il mourra comme le Seigneur lui-même, prononçant la même prière d’abandon : « Reçois mon esprit ! » (Allusion au Psaume 30 verset 6 cité pour la mort de Jésus).
Avant sa mort, Jésus, dans la précieuse intimité du dernier repas, prie son Père pour les siens. Son désir le plus profond est que ses amis reçoivent la « Gloire de Dieu » et qu’ils la contemplent. Prions ce psaume en pensant au Christ ressuscité ; les innombrables idoles de notre époque ne sont rien devant le Seigneur Jésus, notre Roi. Prions pour que tous les hommes voient, comme Étienne, la gloire du Ressuscité.
Dans ce psaume, nous serons désireux de voir la gloire du seigneur et d’être embrasés du feu de son Esprit. « Le feu de l’Esprit vient toucher les mots de la psalmodie. Il les fait scintiller par des spots lumineux qui se répandent de proche en proche ; il les rend savoureux, délectables, capables de donner et de dire l’amour ».
(Monseigneur Robert LE GALL)
Père BABEL sm
Psaume 97(96)
Dieu, Roi plus grand que tous les dieux
Dieu, Roi plus grand que tous les dieux
Le psaume :
Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Justice et droit sont l'appui de son trône.
les cieux ont proclamé la justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
A genoux devant lui, tous les dieux !
Tu es Seigneur, le Très-Haut
sur toute la terre :
tu domines de haut tous les dieux.
Joie pour les îles sans nombre !
Justice et droit sont l'appui de son trône.
les cieux ont proclamé la justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
A genoux devant lui, tous les dieux !
Tu es Seigneur, le Très-Haut
sur toute la terre :
tu domines de haut tous les dieux.
Le commentaire :
Le psaume de ce dimanche situé entre l’Ascension de notre Seigneur et la Pentecôte est un poème de glorification du Seigneur le Roi d’Israël. « Le Seigneur règne ». Le psaume comporte douze versets ; la liturgie en a retenu la valeur de trois versets. Une suggestion : Dans une célébration, pourrait-on peut-être proclamer la totalité de ce psaume ?
« Tous les peuples ont vu sa gloire ! » Ce mot de « Gloire » est le mot de passe des lectures de ce dimanche. Dans la lecture des Actes des Apôtres le martyr Étienne est face à ses accusateurs. Il est « Rempli de l’Esprit Saint » comme tous les disciples de Jésus au long des Actes. Il voit la gloire de Dieu. Il l’affirme « Avec assurance » et ce simple fait remplit de fureur ses auditeurs. Et il mourra comme le Seigneur lui-même, prononçant la même prière d’abandon : « Reçois mon esprit ! » (Allusion au Psaume 30 verset 6 cité pour la mort de Jésus).
Avant sa mort, Jésus, dans la précieuse intimité du dernier repas, prie son Père pour les siens. Son désir le plus profond est que ses amis reçoivent la « Gloire de Dieu » et qu’ils la contemplent. Prions ce psaume en pensant au Christ ressuscité ; les innombrables idoles de notre époque ne sont rien devant le Seigneur Jésus, notre Roi. Prions pour que tous les hommes voient, comme Étienne, la gloire du Ressuscité.
Dans ce psaume, nous serons désireux de voir la gloire du seigneur et d’être embrasés du feu de son Esprit. « Le feu de l’Esprit vient toucher les mots de la psalmodie. Il les fait scintiller par des spots lumineux qui se répandent de proche en proche ; il les rend savoureux, délectables, capables de donner et de dire l’amour ».
(Monseigneur Robert LE GALL)
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 15 mai
Solennité de la Pentecôte
Le psaume :
Le commentaire :
Ce long psaume (35 versets) chante la création du monde par Dieu. Splendeurs du ciel, de la terre, de l’eau, des astres, de la mer, de la vie et de la mort… « Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! » Et ce panorama de louange est encadré par la bénédiction : « Bénis le Seigneur, ô mon âme ! »
Les versets retenus pour ce dimanche de la Pentecôte insistent sur le dynamisme du Souffle divin reconnu déjà dans la première alliance, de l’Esprit Saint qui nous est donné dans sa profusion.
La Pentecôte, couronnement des cinquante jours de la fête de Pâques, célèbre la profusion de l’Esprit Saint. Les Actes des Apôtres en témoignent. Une foule de juifs est présente à Jérusalem. Quel bel ensemble de peuples répandus par toute la terre connue ! Et tous entendent dans leur langue les merveilles de Dieu. Que l’Esprit Saint soufflant en tornade est puissant en cette naissance de l’Église du Christ !
Ce psaume qui chante les innombrables merveilles de Dieu dans sa première création, chante aussi les splendeurs de la re-création. Il est toujours capable de recréer nos cœurs endurcis, de faire du neuf aujourd’hui « De laver ce qui est souillé, de baigner ce qui est aride, d’assouplir ce qui est raide, de réchauffer ce qui est froid, de rendre droit ce qui est faussé » (Poème « Séquence » de la Pentecôte).
Père BABEL sm
Solennité de la Pentecôte
Psaume 104(103)
Hymne au créateur
Hymne au créateur
Le psaume :
Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Quelle profusion dans tes oeuvres, Seigneur !
La terre s'emplit de tes biens.
Tu reprends leur souffle, ils expirent
et retournent à la poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.
Gloire au Seigneur à tout jamais !
Que Dieu se réjouisse en ses oeuvres !
Que mon poème lui soit agréable ;
moi, je me réjouis dans le Seigneur.
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Quelle profusion dans tes oeuvres, Seigneur !
La terre s'emplit de tes biens.
Tu reprends leur souffle, ils expirent
et retournent à la poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.
Gloire au Seigneur à tout jamais !
Que Dieu se réjouisse en ses oeuvres !
Que mon poème lui soit agréable ;
moi, je me réjouis dans le Seigneur.
Le commentaire :
Ce long psaume (35 versets) chante la création du monde par Dieu. Splendeurs du ciel, de la terre, de l’eau, des astres, de la mer, de la vie et de la mort… « Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! » Et ce panorama de louange est encadré par la bénédiction : « Bénis le Seigneur, ô mon âme ! »
Les versets retenus pour ce dimanche de la Pentecôte insistent sur le dynamisme du Souffle divin reconnu déjà dans la première alliance, de l’Esprit Saint qui nous est donné dans sa profusion.
La Pentecôte, couronnement des cinquante jours de la fête de Pâques, célèbre la profusion de l’Esprit Saint. Les Actes des Apôtres en témoignent. Une foule de juifs est présente à Jérusalem. Quel bel ensemble de peuples répandus par toute la terre connue ! Et tous entendent dans leur langue les merveilles de Dieu. Que l’Esprit Saint soufflant en tornade est puissant en cette naissance de l’Église du Christ !
Ce psaume qui chante les innombrables merveilles de Dieu dans sa première création, chante aussi les splendeurs de la re-création. Il est toujours capable de recréer nos cœurs endurcis, de faire du neuf aujourd’hui « De laver ce qui est souillé, de baigner ce qui est aride, d’assouplir ce qui est raide, de réchauffer ce qui est froid, de rendre droit ce qui est faussé » (Poème « Séquence » de la Pentecôte).
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 22 Mai 2016
Solennité de la Sainte Trinité
Le psaume :
Le commentaire :
La liturgie de ce jour prend un psaume assez bref et en utilise presque tous les versets.
« O SEIGNEUR, notre Dieu ! » La solennelle acclamation du Nom divin résume tout le psaume. Cette acclamation sonne au début et à la fin. « Qu’il est grand, ton Nom ! » Ou plutôt on devrait dire : « Qu’il est glorieux ! » Avec un mot qui ne s’emploie que pour Dieu.
Cette immense grandeur de Dieu franchit les remparts de la Ville sainte de Jérusalem, elle éclate dans le monde entier. Une majesté qui ne se contente pas de s’étendre horizontalement, mais monte au-dessus des cieux eux-mêmes jusqu’auprès de Dieu. Nous sommes en présence de deux scènes cosmiques qui répètent le récit de la création du début de la Bible (Genèse 1) : tout d’abord la célébration de l’œuvre de Dieu durant les six premiers jours et ensuite le cantique de la dignité suprême de l’Homme, créé le sixième jour.
Ce cantique des créatures débute par la confection du ciel, du firmament, sorte de fine calotte métallique séparant les eaux d’en haut des eaux d’en bas. A cette voûte céleste sont fixés les astres, comme au quatrième jour de la création. Dieu est comme au-delà de ce rempart, forteresse inexpugnable. Les ennemis de Dieu restent à l’extérieur ; comme dans la totalité du psautier, ils sont présents, railleurs, pervers, mais vaincus en définitive. Après le firmament, les astres font leur entrée. Ils ont toujours fasciné l’homme. Astrologues et astronomes, poètes et idolâtres, tous ont contemplé le ciel et savouré l’écrasante immensité des espaces silencieux.
Au-delà de toutes ces merveilles se trouve l’homme, infiniment petit devant ce monde immense. Mais qu’à cela ne tienne : Dieu pense à lui et il « en prend souci ». Dieu pense à l’homme, et dans cette pensée aimante se déroule toute l’histoire du salut. CROIRE, ce n’est pas croire en des réalités abstraites, mais répondre aux nombreuses interventions divines dans l’histoire des hommes. Dieu prend souci de l’homme, « chétif vermisseau » « Et il le visite pour le sauver » « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, car il a visité son peuple » (Luc 1,68). Combien est grande la dignité de l’Homme ! Il est presque divin, étant créé « A l’image et à la ressemblance de Dieu » ( Genèse 1,26 ), à peine moindre que les créatures célestes, les anges. Sa couronne est royale. Il est nimbé de gloire, c’est-à-dire de splendeur divine. Il est « couronné d’honneur » comme les sommets du Mont Carmel ou le prince au jour de son investiture. Mais cette dignité est l e privilège de tout homme et de tous les hommes, surtout des plus humiliés. Cependant l’Homme est investi de lourdes responsabilités envers la création et la nature. Elles lui sont confiées par Dieu, et non conquises par la force du poignet : « Troupeaux de bœufs et de brebis, bêtes sauvages, oiseaux, poissons ».
Nous prions ce psaume avec le Christ. Nous fêtons la Trinité Sainte, Dieu qui est Père, Fils et Esprit Saint. Par le Christ, Verbe incarné, avec Lui et en Lui, nous sommes vraiment élevés à la dignité de fils de Dieu et « Remplis de l’Esprit saint ».
« O Seigneur, notre Dieu, qu’il est grand ton Nom par toute la terre ! »
Père BABEL sm
Solennité de la Sainte Trinité
Psaume 8
Majesté de Dieu et dignité de l'homme
Majesté de Dieu et dignité de l'homme
Le psaume :
A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à li,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le courronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les oeuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds.
Les troupeaux de boeufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à li,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le courronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les oeuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds.
Les troupeaux de boeufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.
Le commentaire :
La liturgie de ce jour prend un psaume assez bref et en utilise presque tous les versets.
« O SEIGNEUR, notre Dieu ! » La solennelle acclamation du Nom divin résume tout le psaume. Cette acclamation sonne au début et à la fin. « Qu’il est grand, ton Nom ! » Ou plutôt on devrait dire : « Qu’il est glorieux ! » Avec un mot qui ne s’emploie que pour Dieu.
Cette immense grandeur de Dieu franchit les remparts de la Ville sainte de Jérusalem, elle éclate dans le monde entier. Une majesté qui ne se contente pas de s’étendre horizontalement, mais monte au-dessus des cieux eux-mêmes jusqu’auprès de Dieu. Nous sommes en présence de deux scènes cosmiques qui répètent le récit de la création du début de la Bible (Genèse 1) : tout d’abord la célébration de l’œuvre de Dieu durant les six premiers jours et ensuite le cantique de la dignité suprême de l’Homme, créé le sixième jour.
Ce cantique des créatures débute par la confection du ciel, du firmament, sorte de fine calotte métallique séparant les eaux d’en haut des eaux d’en bas. A cette voûte céleste sont fixés les astres, comme au quatrième jour de la création. Dieu est comme au-delà de ce rempart, forteresse inexpugnable. Les ennemis de Dieu restent à l’extérieur ; comme dans la totalité du psautier, ils sont présents, railleurs, pervers, mais vaincus en définitive. Après le firmament, les astres font leur entrée. Ils ont toujours fasciné l’homme. Astrologues et astronomes, poètes et idolâtres, tous ont contemplé le ciel et savouré l’écrasante immensité des espaces silencieux.
Au-delà de toutes ces merveilles se trouve l’homme, infiniment petit devant ce monde immense. Mais qu’à cela ne tienne : Dieu pense à lui et il « en prend souci ». Dieu pense à l’homme, et dans cette pensée aimante se déroule toute l’histoire du salut. CROIRE, ce n’est pas croire en des réalités abstraites, mais répondre aux nombreuses interventions divines dans l’histoire des hommes. Dieu prend souci de l’homme, « chétif vermisseau » « Et il le visite pour le sauver » « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, car il a visité son peuple » (Luc 1,68). Combien est grande la dignité de l’Homme ! Il est presque divin, étant créé « A l’image et à la ressemblance de Dieu » ( Genèse 1,26 ), à peine moindre que les créatures célestes, les anges. Sa couronne est royale. Il est nimbé de gloire, c’est-à-dire de splendeur divine. Il est « couronné d’honneur » comme les sommets du Mont Carmel ou le prince au jour de son investiture. Mais cette dignité est l e privilège de tout homme et de tous les hommes, surtout des plus humiliés. Cependant l’Homme est investi de lourdes responsabilités envers la création et la nature. Elles lui sont confiées par Dieu, et non conquises par la force du poignet : « Troupeaux de bœufs et de brebis, bêtes sauvages, oiseaux, poissons ».
Nous prions ce psaume avec le Christ. Nous fêtons la Trinité Sainte, Dieu qui est Père, Fils et Esprit Saint. Par le Christ, Verbe incarné, avec Lui et en Lui, nous sommes vraiment élevés à la dignité de fils de Dieu et « Remplis de l’Esprit saint ».
« O Seigneur, notre Dieu, qu’il est grand ton Nom par toute la terre ! »
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 29 mai
Solennité du Saint Sacrement
Commentaire:
Nous prions et chantons ce psaume royal et messianique chaque dimanche, jour de la Résurrection du Christ, à l’office du soir (Vêpres). Pourtant prier ce psaume n’est pas aisé de prime abord.
C’est un psaume dit royal, ressemblant au Psaume 2. Ce dernier exprime le début d'une révolte de vassaux contre leur suzerain. Il faut la réprimer. Le ps 109 évoque la fin d'une conquête. C’est la satisfaction du soir à la fin d’une bataille victorieuse.
Dépassons l’aspect guerrier qui était bien l’aspect véridique des rois de l’ancien Israël et qui est bien au fond de notre humanité. Entrons dans la louange de Jésus, Christ, Roi et Messie, victorieux par sa mort et sa sainte Résurrection de toute forme de mal, d’esclavage et de régression morbide. C’est le psaume messianique par excellence !
La liturgie utilise presque la totalité de ce psaume. C’est un poème bien construit en deux parties où les termes « SEIGNEUR » et « DROITE » sont proclamés. Le mot « SEIGNEUR » est imprononçable par le croyant de la première alliance. Il deviendra dans la langue grecque celui qui désigne le Christ ressuscité, tel qu’il est apparu à Marie Madeleine et à Simon.
La première partie regarde surtout le ROI, la deuxième davantage le PRÊTRE. Jésus est Prêtre, Roi et Prophète. Chaque nouveau baptisé vit intimement cette réalité à la fois prophétique, sacerdotale et royale. Et à cause de cela, il reçoit une onction d’huile, le saint Chrême, qui fait de lui un « Autre Christ » à travers le Baptême et la Confirmation. Ce disciple du Christ a le grand honneur de participer à l’Eucharistie. Et ce dimanche est la fête de l’Eucharistie.
Le poème est un Rituel d'intronisation royale avec la déclaration de filiation divine : « Oracle du SEIGNEUR à mon Seigneur », avec la montée sur le trône : « Siège à ma DROITE », avec l’affirmation du sacerdoce du roi et de son messianisme : « Tu es prêtre à jamais sur la parole de MELCHISÉDECH ! »
Au temps de David et de Salomon, le trône se trouvait effectivement à droite de l’Arche d’Alliance, dans le Temple de Jérusalem, cité des rois et de la présence divine. Mais c’est la session de Jésus dans sa vraie signification. Ressuscité, il siège désormais à la droite du Père.
Pierre, au jour de la Pentecôte, crie à la foule : « Ce Jésus, que vous avez crucifié, Dieu l’a ressuscité, nous en sommes témoins. Exalté par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint promis et il l’a répandu » (Actes 2,23).
« Le JOUR où paraît ta puissance », c'est le jour du couronnement royal, alors que défile la parade des troupes. C'est vraiment le jour du SEIGNEUR.
Ce Roi est aussi le Prêtre, Jésus le christ, qui dépasse infiniment Melchisédech et qui est le fils de David et le Fils de Dieu, offrant le sacrifice de la Croix. Avec lui, « Offrons-nous en sacrifices spirituels ».
Père BABEL sm
Solennité du Saint Sacrement
Psaume 110(109)
Le Messie vainqueur, roi et prêtre
Le Messie vainqueur, roi et prêtre
Oracle du Seigneur à mon Seigneur :
"Siège à ma droite,
et je ferai de tes ennemis le marchepied de ton trône."
De Sion le Seigneur te présente
le sceptre de ta force :
"Domine jusqu'au coeur de l'ennemi."
Le jour où paraît ta puissance,
tu es prince, éblouissant de sainteté :
"Comme la rosée qui naît de l'aurore, je t'ai engendré."
Le Seigneur l'a juré dans un serment irrévocable :
"Tu es prêtre à jamais
selon l'ordre du roi Melkisédek."
"Siège à ma droite,
et je ferai de tes ennemis le marchepied de ton trône."
De Sion le Seigneur te présente
le sceptre de ta force :
"Domine jusqu'au coeur de l'ennemi."
Le jour où paraît ta puissance,
tu es prince, éblouissant de sainteté :
"Comme la rosée qui naît de l'aurore, je t'ai engendré."
Le Seigneur l'a juré dans un serment irrévocable :
"Tu es prêtre à jamais
selon l'ordre du roi Melkisédek."
Commentaire:
Nous prions et chantons ce psaume royal et messianique chaque dimanche, jour de la Résurrection du Christ, à l’office du soir (Vêpres). Pourtant prier ce psaume n’est pas aisé de prime abord.
C’est un psaume dit royal, ressemblant au Psaume 2. Ce dernier exprime le début d'une révolte de vassaux contre leur suzerain. Il faut la réprimer. Le ps 109 évoque la fin d'une conquête. C’est la satisfaction du soir à la fin d’une bataille victorieuse.
Dépassons l’aspect guerrier qui était bien l’aspect véridique des rois de l’ancien Israël et qui est bien au fond de notre humanité. Entrons dans la louange de Jésus, Christ, Roi et Messie, victorieux par sa mort et sa sainte Résurrection de toute forme de mal, d’esclavage et de régression morbide. C’est le psaume messianique par excellence !
La liturgie utilise presque la totalité de ce psaume. C’est un poème bien construit en deux parties où les termes « SEIGNEUR » et « DROITE » sont proclamés. Le mot « SEIGNEUR » est imprononçable par le croyant de la première alliance. Il deviendra dans la langue grecque celui qui désigne le Christ ressuscité, tel qu’il est apparu à Marie Madeleine et à Simon.
La première partie regarde surtout le ROI, la deuxième davantage le PRÊTRE. Jésus est Prêtre, Roi et Prophète. Chaque nouveau baptisé vit intimement cette réalité à la fois prophétique, sacerdotale et royale. Et à cause de cela, il reçoit une onction d’huile, le saint Chrême, qui fait de lui un « Autre Christ » à travers le Baptême et la Confirmation. Ce disciple du Christ a le grand honneur de participer à l’Eucharistie. Et ce dimanche est la fête de l’Eucharistie.
Le poème est un Rituel d'intronisation royale avec la déclaration de filiation divine : « Oracle du SEIGNEUR à mon Seigneur », avec la montée sur le trône : « Siège à ma DROITE », avec l’affirmation du sacerdoce du roi et de son messianisme : « Tu es prêtre à jamais sur la parole de MELCHISÉDECH ! »
Au temps de David et de Salomon, le trône se trouvait effectivement à droite de l’Arche d’Alliance, dans le Temple de Jérusalem, cité des rois et de la présence divine. Mais c’est la session de Jésus dans sa vraie signification. Ressuscité, il siège désormais à la droite du Père.
Pierre, au jour de la Pentecôte, crie à la foule : « Ce Jésus, que vous avez crucifié, Dieu l’a ressuscité, nous en sommes témoins. Exalté par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint promis et il l’a répandu » (Actes 2,23).
« Le JOUR où paraît ta puissance », c'est le jour du couronnement royal, alors que défile la parade des troupes. C'est vraiment le jour du SEIGNEUR.
Ce Roi est aussi le Prêtre, Jésus le christ, qui dépasse infiniment Melchisédech et qui est le fils de David et le Fils de Dieu, offrant le sacrifice de la Croix. Avec lui, « Offrons-nous en sacrifices spirituels ».
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 5 juin
Le psaume :
Le commentaire :
Le psaume 29(30) est court (13 versets) et une grande partie est priée ce dimanche. Il semble être une action de grâce après un grave danger, un péril mortel. Il est d’une très grande beauté littéraire. Les antithèses se succèdent : « Prostré à terre et relevé ; de l’abîme au sommet ; colère et bonté ; larmes du soir et cris de joie du matin ; deuil et danse ; habits funèbres et parures de joie ».
Comme toujours ce psaume peut être lu à différents niveaux : d'abord, quelqu'un est tombé dans un puits, une fosse, voire un abîme. On le raillait dans son malheur. Mais Quelqu'un l'a relevé, et c'est Dieu. On peut prier le psaume au nom de tout le peuple de Dieu. Il est souvent tombé et Dieu le relève.
La particularité des lectures de ce dimanche est que les Écritures mettent en scène des représentants de Dieu face à des personnes en grande nécessité : deux veuves ayant perdu leur fils. Le prophète Élie face à la veuve de Sarepta et Jésus lui-même face à la veuve de Naïm. Leurs deux fils morts retrouvent la vie grâce à Élie et grâce à Jésus.
Élie présente le fils ressuscité à sa mère : « Regarde, ton fils est vivant ! » Jésus rend le fils à sa mère. Ils peuvent dire : « Quand j'ai crié vers toi, Seigneur, mon Dieu tu m'as guéri ».
Résurrections de deux hommes, figures de la résurrection du Christ Jésus et de notre propre résurrection : Des ténèbres à la lumière « Avec le soir viennent les larmes, mais au matin les cris de joie ! »
Aujourd'hui, le Seigneur nous relève toujours de tous nos abaissements ! « Fêtons le Seigneur, nous ses fidèles ! »
Père BABEL sm
Psaume 30(29)
Action de grâce d'un rescapé.
Action de grâce d'un rescapé.
Le psaume :
Quand j'ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant,
sa bonté toute la vie.
Avec le soir viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie !
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie !
Que mon coeur ne se taise pas,
qu'il soit en fête pour toi ;
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !
mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant,
sa bonté toute la vie.
Avec le soir viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie !
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie !
Que mon coeur ne se taise pas,
qu'il soit en fête pour toi ;
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !
Le commentaire :
Le psaume 29(30) est court (13 versets) et une grande partie est priée ce dimanche. Il semble être une action de grâce après un grave danger, un péril mortel. Il est d’une très grande beauté littéraire. Les antithèses se succèdent : « Prostré à terre et relevé ; de l’abîme au sommet ; colère et bonté ; larmes du soir et cris de joie du matin ; deuil et danse ; habits funèbres et parures de joie ».
Comme toujours ce psaume peut être lu à différents niveaux : d'abord, quelqu'un est tombé dans un puits, une fosse, voire un abîme. On le raillait dans son malheur. Mais Quelqu'un l'a relevé, et c'est Dieu. On peut prier le psaume au nom de tout le peuple de Dieu. Il est souvent tombé et Dieu le relève.
La particularité des lectures de ce dimanche est que les Écritures mettent en scène des représentants de Dieu face à des personnes en grande nécessité : deux veuves ayant perdu leur fils. Le prophète Élie face à la veuve de Sarepta et Jésus lui-même face à la veuve de Naïm. Leurs deux fils morts retrouvent la vie grâce à Élie et grâce à Jésus.
Élie présente le fils ressuscité à sa mère : « Regarde, ton fils est vivant ! » Jésus rend le fils à sa mère. Ils peuvent dire : « Quand j'ai crié vers toi, Seigneur, mon Dieu tu m'as guéri ».
Résurrections de deux hommes, figures de la résurrection du Christ Jésus et de notre propre résurrection : Des ténèbres à la lumière « Avec le soir viennent les larmes, mais au matin les cris de joie ! »
Aujourd'hui, le Seigneur nous relève toujours de tous nos abaissements ! « Fêtons le Seigneur, nous ses fidèles ! »
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 12 Juin 2016
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume est une très belle célébration du pardon donné par Dieu au pécheur. Il fait partie des « psaumes de pénitence » et ressemble au psaume 50(51). (« Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour… ») La liturgie de ce dimanche exploite quelques versets du psaume : 1-2, 5 à 7, 10-11.
Le prologue débute par une béatitude comme à l’entrée du psautier (Ps 1,1) « Heureux l’homme dont la faute est enlevée … dont le Seigneur ne retient pas l’offense ».
Ce poème est d’abord un enseignement de sagesse.
Puis vient le chant du pardon décliné au présent et au futur. Le passé est fini : le pécheur n’est plus « Cette herbe desséchée de l’été » mais il a décidé de revenir au Seigneur, comme le fils prodigue de la parabole en Luc 15. Il ne cache rien ; il dévoile le mal, son mal décrit par quatre termes précis : « faute, torts, péchés, offense ».
Pour l’avenir, toute la confiance du pénitent est dans son Seigneur qui est « refuge, abri »
Ils peuvent retentir, les « Chants de délivrance » !
Et le poème peut finir par une invitation à la louange : « Exultez, hommes justes, hommes droits, chantez votre allégresse » qui se poursuit par le premier verset du psaume suivant, psaume 32(33) : « Criez pour le Seigneur, hommes justes, hommes droits à vous la louange ».
Ce psaume s’harmonise bien avec la première lecture (le repentir de David) et l’évangile (la pécheresse aux pieds de Jésus et la parabole que Jésus raconte).
Père BABEL sm
Psaume 32(31)
Le psaume :
Heureux l'homme dont la faute est enlevée,
et le péché remis !
Heureux l'homme dont le Seigneur ne retient pas l'offense
dont l'esprit est sans fraude.
Je t'ai fait connaître ma faute,
je n'ai pas caché mes torts.
J'ai dit "Je rendrai grâce au Seigneur
en confessant mes péchés."
Et toi, tu as enlevé l'offense de ma faute.
Tu es un refuge pour moi,
mon abri dans la détresse,
de chants de délivrance tu m'as entouré.
L'amour du Seigneur entourera
ceux qui comptent sur lui.
Que le Seigneur soit votre joie, homes justes !
Hommes droits, chantez votre allégresse !
et le péché remis !
Heureux l'homme dont le Seigneur ne retient pas l'offense
dont l'esprit est sans fraude.
Je t'ai fait connaître ma faute,
je n'ai pas caché mes torts.
J'ai dit "Je rendrai grâce au Seigneur
en confessant mes péchés."
Et toi, tu as enlevé l'offense de ma faute.
Tu es un refuge pour moi,
mon abri dans la détresse,
de chants de délivrance tu m'as entouré.
L'amour du Seigneur entourera
ceux qui comptent sur lui.
Que le Seigneur soit votre joie, homes justes !
Hommes droits, chantez votre allégresse !
Le commentaire :
Ce psaume est une très belle célébration du pardon donné par Dieu au pécheur. Il fait partie des « psaumes de pénitence » et ressemble au psaume 50(51). (« Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour… ») La liturgie de ce dimanche exploite quelques versets du psaume : 1-2, 5 à 7, 10-11.
Le prologue débute par une béatitude comme à l’entrée du psautier (Ps 1,1) « Heureux l’homme dont la faute est enlevée … dont le Seigneur ne retient pas l’offense ».
Ce poème est d’abord un enseignement de sagesse.
Puis vient le chant du pardon décliné au présent et au futur. Le passé est fini : le pécheur n’est plus « Cette herbe desséchée de l’été » mais il a décidé de revenir au Seigneur, comme le fils prodigue de la parabole en Luc 15. Il ne cache rien ; il dévoile le mal, son mal décrit par quatre termes précis : « faute, torts, péchés, offense ».
Pour l’avenir, toute la confiance du pénitent est dans son Seigneur qui est « refuge, abri »
Ils peuvent retentir, les « Chants de délivrance » !
Et le poème peut finir par une invitation à la louange : « Exultez, hommes justes, hommes droits, chantez votre allégresse » qui se poursuit par le premier verset du psaume suivant, psaume 32(33) : « Criez pour le Seigneur, hommes justes, hommes droits à vous la louange ».
Ce psaume s’harmonise bien avec la première lecture (le repentir de David) et l’évangile (la pécheresse aux pieds de Jésus et la parabole que Jésus raconte).
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 19 juin
Psaume 63(62)
Le commentaire :
Le psaume choisi est une prière matinale. Monastères, communautés, prêtres, diacres et des baptisés de plus en plus nombreux le prient souvent le dimanche matin et aux grandes fêtes. Cette louange se situe dans le sillage des heures nocturnes : « Dans la nuit je me souviens de toi et je reste des heures à te parler » et elle jaillit dès les lueurs de l’aube : « Je te cherche dès l’aube ».
Prière d’Israël : A l’ origine de ce psaume, il s’agit d'un prêtre ou d’un lévite attaché au service du Temple de Dieu à Jérusalem et à ses splendides liturgies. Il prie dans l’endroit le plus sacré du Temple, là où tous ne vont pas. « Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et gloire ».
Tous les mots utilisés font partie de la vie quotidienne d’un serviteur du Temple : contempler, sanctuaire, gloire de Dieu, bénir (voir Bénir dans le petit lexique) Lever les mains, louange … Ce lévite qui s’adonne « tout au long du jour » à la prière est une image de tout le peuple d’Israël dont le rôle est de célébrer Dieu depuis l’aube jusqu’à la fin des temps.
Prière du Christ et avec le Christ : Les limites du sanctuaire de Jérusalem éclatent. La louange devient universelle. Cette louange matinale passe par le Christ ressuscité du matin de Pâques. Dans l’évangile, les disciples sont mis en présence d’une Personne qui se dévoile peu à peu à eux. « Pour vous qui suis-je ? » Ils découvrent qu’il est le Messie, mais un messie destiné à souffrir sur la croix. « Ils lèveront les yeux vers moi » (1ère Lecture). Ce Christ mort et ressuscité lance vers le Père sa louange éternelle et tous ceux qui ont « revêtu le Christ » dans le Baptême prennent part à la même louange des soirs et des matins.
Père BABEL sm
Psaume 63(62)
Soif de Dieu
Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l'aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t'ai contemplé au sanctuaire,
j'ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festion je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirait ta louange.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l'ombre de tes ailes.
Mon âme s'attache à toi,
ta main droite me soutient.
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t'ai contemplé au sanctuaire,
j'ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festion je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirait ta louange.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l'ombre de tes ailes.
Mon âme s'attache à toi,
ta main droite me soutient.
Le commentaire :
Le psaume choisi est une prière matinale. Monastères, communautés, prêtres, diacres et des baptisés de plus en plus nombreux le prient souvent le dimanche matin et aux grandes fêtes. Cette louange se situe dans le sillage des heures nocturnes : « Dans la nuit je me souviens de toi et je reste des heures à te parler » et elle jaillit dès les lueurs de l’aube : « Je te cherche dès l’aube ».
Prière d’Israël : A l’ origine de ce psaume, il s’agit d'un prêtre ou d’un lévite attaché au service du Temple de Dieu à Jérusalem et à ses splendides liturgies. Il prie dans l’endroit le plus sacré du Temple, là où tous ne vont pas. « Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et gloire ».
Tous les mots utilisés font partie de la vie quotidienne d’un serviteur du Temple : contempler, sanctuaire, gloire de Dieu, bénir (voir Bénir dans le petit lexique) Lever les mains, louange … Ce lévite qui s’adonne « tout au long du jour » à la prière est une image de tout le peuple d’Israël dont le rôle est de célébrer Dieu depuis l’aube jusqu’à la fin des temps.
Prière du Christ et avec le Christ : Les limites du sanctuaire de Jérusalem éclatent. La louange devient universelle. Cette louange matinale passe par le Christ ressuscité du matin de Pâques. Dans l’évangile, les disciples sont mis en présence d’une Personne qui se dévoile peu à peu à eux. « Pour vous qui suis-je ? » Ils découvrent qu’il est le Messie, mais un messie destiné à souffrir sur la croix. « Ils lèveront les yeux vers moi » (1ère Lecture). Ce Christ mort et ressuscité lance vers le Père sa louange éternelle et tous ceux qui ont « revêtu le Christ » dans le Baptême prennent part à la même louange des soirs et des matins.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 26 juin
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume est le psaume du choix. Les lectures de ce dimanche d’été proposent à chacun de nous de choisir.
Élisée choisit de suivre le prophète Élie (1ère Lecture) (Voir Elie et Elisée dans le Petit Lexique) Pour cela, il doit supprimer tout ce qui peut le retenir en arrière, ses bœufs et son outil de travail. Certains hommes appelés par Jésus n’oseront pas faire ce choix ! (Évangile de Luc 9) Saint Paul demande de « Choisir la liberté » et de « Rejeter les chaînes du vieil esclavage ».
Le psaume nous fait méditer sur le choix de vie. Il peut comporter trois mouvements dans la prière :
- D’abord un appel au Seigneur « Garde-moi, mon Dieu ! » Dieu seul peut nous aider à le choisir, car « Rien ne lui est impossible ».
- Puis un choix affirmé de prendre parti pour le Seigneur à l’exclusion de toutes idoles de notre vie. Les termes utilisés sont ceux des membres de la tribu de Lévi, cette tribu qui n’avait point de territoire propre en Israël, mais dont le territoire était le Seigneur et son service dans le Temple. « C’est toi, mon Dieu. Tu es mon partage et ma coupe ! » Mon sort est lié au tien !
- Enfin, un cheminement vers l’intimité avec Dieu, intimité nocturne avec Dieu, présence continuelle. Le Seigneur est présent « Sans relâche » il donne une sécurité « inébranlable ». C’est : « Prie ton Père dans le secret » (Mt 6,6).
- Le psaume a aussi un aspect exultant : « Joie du cœur, fête de l’âme ». Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants.
Père BABEL sm
Psaume 16(15)
Dieu est la source de la vie et du bonheur
Dieu est la source de la vie et du bonheur
Le psaume :
Garde-moi, mon Dieu : j'ai fait de toi mon refuge.
J'ai dit au Seigneur "Tu es mon Dieu !
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort."
Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon coeur m'avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.
Mon coeur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m'abandonner à la mort
ni lasser ton ami voir la corruption.
Je n'ai pas d'autre bonheur que toi.
Tu m'apprends le chemin de la vie :
devant ta face débordement de joie.
à ta droite éternité de délices.
J'ai dit au Seigneur "Tu es mon Dieu !
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort."
Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon coeur m'avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.
Mon coeur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m'abandonner à la mort
ni lasser ton ami voir la corruption.
Je n'ai pas d'autre bonheur que toi.
Tu m'apprends le chemin de la vie :
devant ta face débordement de joie.
à ta droite éternité de délices.
Le commentaire :
Ce psaume est le psaume du choix. Les lectures de ce dimanche d’été proposent à chacun de nous de choisir.
Élisée choisit de suivre le prophète Élie (1ère Lecture) (Voir Elie et Elisée dans le Petit Lexique) Pour cela, il doit supprimer tout ce qui peut le retenir en arrière, ses bœufs et son outil de travail. Certains hommes appelés par Jésus n’oseront pas faire ce choix ! (Évangile de Luc 9) Saint Paul demande de « Choisir la liberté » et de « Rejeter les chaînes du vieil esclavage ».
Le psaume nous fait méditer sur le choix de vie. Il peut comporter trois mouvements dans la prière :
- D’abord un appel au Seigneur « Garde-moi, mon Dieu ! » Dieu seul peut nous aider à le choisir, car « Rien ne lui est impossible ».
- Puis un choix affirmé de prendre parti pour le Seigneur à l’exclusion de toutes idoles de notre vie. Les termes utilisés sont ceux des membres de la tribu de Lévi, cette tribu qui n’avait point de territoire propre en Israël, mais dont le territoire était le Seigneur et son service dans le Temple. « C’est toi, mon Dieu. Tu es mon partage et ma coupe ! » Mon sort est lié au tien !
- Enfin, un cheminement vers l’intimité avec Dieu, intimité nocturne avec Dieu, présence continuelle. Le Seigneur est présent « Sans relâche » il donne une sécurité « inébranlable ». C’est : « Prie ton Père dans le secret » (Mt 6,6).
- Le psaume a aussi un aspect exultant : « Joie du cœur, fête de l’âme ». Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 10 juillet
Le psaume :
Le commentaire :
En méditant ce psaume, il faut nous rappeler qu’il comporte en fait deux parties : une hymne que la nature adresse au Seigneur créateur de toutes choses et une autre hymne à la louange de la Loi du Seigneur (En hébreu, la Torah). Chantons le Seigneur créateur de l’univers et inspirateur de notre manière de vivre. Le psaume se fait « Chantre des lois astronomiques et des lois morales » (Robert Michaud).
Seule la deuxième partie est utilisée aujourd’hui par quelques versets glanés dans le texte. Laissons cette litanie des commandements du Seigneur nous imprégner, « Nous illuminer » sans chercher à les expliquer dans le détail. Cette manière de célébrer le Seigneur de l’alliance est fréquente dans le psautier, comme dans le grand et magnifique psaume 118(119).
Les lectures de ce dimanche nous montrent quelle est la véritable Loi du Seigneur. N’est ce pas « Faire preuve de bonté envers son prochain ? » (Évangile du bon samaritain en Luc 10) Le psalmiste était insatiable dans la louange de la Loi du Seigneur. Nous serons des insatiables dans le service des autres. La vraie Loi, c’est le Christ « Image du Dieu invisible » (2e lecture).
Père BABEL sm
Psaume 19(18)
Célébration de la loi du Seigneur
Célébration de la loi du Seigneur
Le psaume :
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le coeur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.
ils réjouissent le coeur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.
La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :
Plus désirables que l'or,
qu'une masse d'or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.
qu'une masse d'or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.
Le commentaire :
En méditant ce psaume, il faut nous rappeler qu’il comporte en fait deux parties : une hymne que la nature adresse au Seigneur créateur de toutes choses et une autre hymne à la louange de la Loi du Seigneur (En hébreu, la Torah). Chantons le Seigneur créateur de l’univers et inspirateur de notre manière de vivre. Le psaume se fait « Chantre des lois astronomiques et des lois morales » (Robert Michaud).
Seule la deuxième partie est utilisée aujourd’hui par quelques versets glanés dans le texte. Laissons cette litanie des commandements du Seigneur nous imprégner, « Nous illuminer » sans chercher à les expliquer dans le détail. Cette manière de célébrer le Seigneur de l’alliance est fréquente dans le psautier, comme dans le grand et magnifique psaume 118(119).
Les lectures de ce dimanche nous montrent quelle est la véritable Loi du Seigneur. N’est ce pas « Faire preuve de bonté envers son prochain ? » (Évangile du bon samaritain en Luc 10) Le psalmiste était insatiable dans la louange de la Loi du Seigneur. Nous serons des insatiables dans le service des autres. La vraie Loi, c’est le Christ « Image du Dieu invisible » (2e lecture).
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 17 juillet
Commentaire :
Dans la liturgie juive du Temple de Jérusalem, le psaume était un chant accompagné d’instruments de musique. Sa fonction était d’animer les célébrations. Le recueil psalmique était comme un carnet de chants à l’entrée de nos églises. (Voir mot Psaume dans le petit lexique).
« Qui entrera dans ta maison, Seigneur ? Qui habitera ta sainte montagne ? » (Le mont Sion, mont du Temple saint, lieu central de la religion juive) Telle est la question : « Puis-je entrer ? En suis-je digne ? »
Tout le psaume est la réponse à cette question. Suit l’énumération des qualités de l’homme de Dieu qui pourra accéder à la maison de Dieu. Notons qu’il ne s’agit pas de rites liturgiques, mais uniquement de vertus morales : « Se conduire parfaitement » ; « Agir avec justice » ; « Dire la vérité » selon le plus profond de soi ; ne pas nuire à autrui ; « Prêter son argent sans intérêt » et donc ne pas être usurier …
Le psaume est en pleine harmonie avec les lectures de ce jour ! En effet, ce n’est pas l’homme qui entre dans la maison de Dieu, c’est Dieu lui-même qui s’invite chez l’homme. Le Seigneur vient sous la tente d’Abraham pour lui faire une annonce merveilleuse. La rencontre avec Abraham explique le premier verset du psaume : « Qui donc entrera sous ta tente ? »
Jésus le Christ vient chez Marthe et Marie. Puisse-t-il venir s’inviter dans notre cœur ! Sachons l’accueillir.
Père BABEL sm
Psaume 15(14)
Dialogue : le juste en marche vers la cité de Dieu
Dialogue : le juste en marche vers la cité de Dieu
Celui qui se conduit parfaitement,
qui agit avec justice
et dit la vérité selon son cœur.
Il met un frein à sa langue.
Il ne fait pas de tort à son frère
et n’outrage pas son prochain.
À ses yeux, le réprouvé est méprisable
mais il honore les fidèles du Seigneur.
Il ne reprend pas sa parole.
Il prête son argent sans intérêt,
n’accepte rien qui nuise à l’innocent.
Qui fait ainsi demeure inébranlable.
qui agit avec justice
et dit la vérité selon son cœur.
Il met un frein à sa langue.
Il ne fait pas de tort à son frère
et n’outrage pas son prochain.
À ses yeux, le réprouvé est méprisable
mais il honore les fidèles du Seigneur.
Il ne reprend pas sa parole.
Il prête son argent sans intérêt,
n’accepte rien qui nuise à l’innocent.
Qui fait ainsi demeure inébranlable.
Commentaire :
Dans la liturgie juive du Temple de Jérusalem, le psaume était un chant accompagné d’instruments de musique. Sa fonction était d’animer les célébrations. Le recueil psalmique était comme un carnet de chants à l’entrée de nos églises. (Voir mot Psaume dans le petit lexique).
« Qui entrera dans ta maison, Seigneur ? Qui habitera ta sainte montagne ? » (Le mont Sion, mont du Temple saint, lieu central de la religion juive) Telle est la question : « Puis-je entrer ? En suis-je digne ? »
Tout le psaume est la réponse à cette question. Suit l’énumération des qualités de l’homme de Dieu qui pourra accéder à la maison de Dieu. Notons qu’il ne s’agit pas de rites liturgiques, mais uniquement de vertus morales : « Se conduire parfaitement » ; « Agir avec justice » ; « Dire la vérité » selon le plus profond de soi ; ne pas nuire à autrui ; « Prêter son argent sans intérêt » et donc ne pas être usurier …
Le psaume est en pleine harmonie avec les lectures de ce jour ! En effet, ce n’est pas l’homme qui entre dans la maison de Dieu, c’est Dieu lui-même qui s’invite chez l’homme. Le Seigneur vient sous la tente d’Abraham pour lui faire une annonce merveilleuse. La rencontre avec Abraham explique le premier verset du psaume : « Qui donc entrera sous ta tente ? »
Jésus le Christ vient chez Marthe et Marie. Puisse-t-il venir s’inviter dans notre cœur ! Sachons l’accueillir.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 24 juillet
Le psaume :
La liturgie de ce dimanche met l’accent sur la prière de demande et d’intercession. Abraham supplie Dieu avec une sorte d’acharnement pour sauver quelques justes. Jésus nous montre comment prier son Père et notre Père. « Cherchez et vous trouverez ! Frappez et la porte vous sera ouverte ».
La liturgie dominicale met aussi sur nos lèvres un petit psaume de huit versets dont six sont utilisés. Ce psaume attribué au saint roi David. Ce psaume d’action de grâce à Dieu est de la main de David lorsque le Dieu sauveur a répondu à l’appel de ce prince dans la détresse. Il peut exprimer aussi le cri de joie de la nation entière lorsque l’empereur perse Cyrus a permis que les juifs reviennent sur leur terre après un dur exil de soixante dix ans.
Nous rendons grâce aujourd’hui car le Seigneur s’est souvenu de nos détresses et de nos exils. « Il a entendu les paroles de notre bouche », et il n’est point sourd à nos supplications. Notre prière doit être une prière d’humilité : « Si haut que soit le Seigneur, il voit le plus humble ; de loin, il reconnaît l’orgueilleux ». C’est la prière de Marie : « Il a jeté les yeux sur son humble servante ! » (Luc 1,48)
« Seigneur, éternel est ton amour ». Une expression fréquente dans la louange des psaumes, tel le psaume 135(136) où l’on répète d’une manière insatiable : « Car éternel est son amour ! » Seigneur « N’arrête pas l’œuvre de tes mains » « Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».
Père BABEL sm
Psaume 138(137)
Action de grâce pour les bienfaits de Dieu
Action de grâce pour les bienfaits de Dieu
Le psaume :
De tout mon coeur, Seigneur je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré je me prosterne.
Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.
Si haut que sois le Seigneur, il voit le plus humble.
Le Seigneur fait tout pour moi.
Seigneur, éternel est ton amour :
n'arrête pas l'oeuvre de tes mains.
Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton amour :
n'arrête pas l'oeuvre de tes mains.
Le commentaire :tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré je me prosterne.
Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.
Si haut que sois le Seigneur, il voit le plus humble.
Le Seigneur fait tout pour moi.
Seigneur, éternel est ton amour :
n'arrête pas l'oeuvre de tes mains.
Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton amour :
n'arrête pas l'oeuvre de tes mains.
La liturgie de ce dimanche met l’accent sur la prière de demande et d’intercession. Abraham supplie Dieu avec une sorte d’acharnement pour sauver quelques justes. Jésus nous montre comment prier son Père et notre Père. « Cherchez et vous trouverez ! Frappez et la porte vous sera ouverte ».
La liturgie dominicale met aussi sur nos lèvres un petit psaume de huit versets dont six sont utilisés. Ce psaume attribué au saint roi David. Ce psaume d’action de grâce à Dieu est de la main de David lorsque le Dieu sauveur a répondu à l’appel de ce prince dans la détresse. Il peut exprimer aussi le cri de joie de la nation entière lorsque l’empereur perse Cyrus a permis que les juifs reviennent sur leur terre après un dur exil de soixante dix ans.
Nous rendons grâce aujourd’hui car le Seigneur s’est souvenu de nos détresses et de nos exils. « Il a entendu les paroles de notre bouche », et il n’est point sourd à nos supplications. Notre prière doit être une prière d’humilité : « Si haut que soit le Seigneur, il voit le plus humble ; de loin, il reconnaît l’orgueilleux ». C’est la prière de Marie : « Il a jeté les yeux sur son humble servante ! » (Luc 1,48)
« Seigneur, éternel est ton amour ». Une expression fréquente dans la louange des psaumes, tel le psaume 135(136) où l’on répète d’une manière insatiable : « Car éternel est son amour ! » Seigneur « N’arrête pas l’œuvre de tes mains » « Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 31 juillet
Le psaume :
Le psaume d’aujourd’hui ouvre le quatrième livre du psautier. Il considère la brièveté de la vie humaine. Le verset dix dit : « Le temps de nos années, soixante ans, quatre vingt pour le plus vigoureux ». Le poète sait que la grâce du Seigneur illumine les jours, féconde la vigueur de l’œuvre humaine et ouvre les chemins de l’éternité.
Ce psaume est attribué à Moïse, c’est le seul cas dans tout le psautier. Moïse est « Homme de Dieu »? comme le voyant Samuel, les premiers prophètes et le roi David, à qui beaucoup de psaumes sont attribués. Ces hommes de Dieu étaient des sages.
La partie du psaume retenue ce dimanche comporte deux mouvements : d’abord une admiration de l’œuvre divine. Le Seigneur est maître du temps et de l’histoire. Il a le recul que l’homme n’a pas. « A tes yeux, mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va une heure dans la nuit ». La vie semble « Un songe » ou « Une herbe qui fane vite ».
Puis la prière devient supplication : nous demandons à Dieu d’entrer dans la sagesse qui accueille les heures et les minutes de la vie comme des dons de Dieu. « Le temps est court, nos jours s’en vont » chante un hymne de l’office de la louange des heures. La vraie sagesse est de ne pas gaspiller ce temps. « Apprends-nous la vraie mesure de nos jours ». Que le Seigneur nous aide à ne pas « Amasser pour nous-mêmes » mais au contraire à « Etre riche de Dieu » (Évangile du jour) à « Rechercher les réalités d’en haut » (saint Paul, 2e lecture).
Père BABEL sm
Psaume 90(89)
L'Éternel, refuge pour l'homme dans la brièveté de sa vie
L'Éternel, refuge pour l'homme dans la brièveté de sa vie
Le psaume :
Tu fais retourner l'homme à la poussière ;
tu as dit : "Retournez, fils d'Adam !"
A tes yeux, mille ans sont comme hier,
c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.
Tu les as balayés : ce n'est qu'un songe ;
dès le matin, c'est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.
Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Rends-nous en joies tes jours de châtiment
et les années où nous connaissions le malheur.
Le commentaire :tu as dit : "Retournez, fils d'Adam !"
A tes yeux, mille ans sont comme hier,
c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.
Tu les as balayés : ce n'est qu'un songe ;
dès le matin, c'est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.
Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Rends-nous en joies tes jours de châtiment
et les années où nous connaissions le malheur.
Le psaume d’aujourd’hui ouvre le quatrième livre du psautier. Il considère la brièveté de la vie humaine. Le verset dix dit : « Le temps de nos années, soixante ans, quatre vingt pour le plus vigoureux ». Le poète sait que la grâce du Seigneur illumine les jours, féconde la vigueur de l’œuvre humaine et ouvre les chemins de l’éternité.
Ce psaume est attribué à Moïse, c’est le seul cas dans tout le psautier. Moïse est « Homme de Dieu »? comme le voyant Samuel, les premiers prophètes et le roi David, à qui beaucoup de psaumes sont attribués. Ces hommes de Dieu étaient des sages.
La partie du psaume retenue ce dimanche comporte deux mouvements : d’abord une admiration de l’œuvre divine. Le Seigneur est maître du temps et de l’histoire. Il a le recul que l’homme n’a pas. « A tes yeux, mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va une heure dans la nuit ». La vie semble « Un songe » ou « Une herbe qui fane vite ».
Puis la prière devient supplication : nous demandons à Dieu d’entrer dans la sagesse qui accueille les heures et les minutes de la vie comme des dons de Dieu. « Le temps est court, nos jours s’en vont » chante un hymne de l’office de la louange des heures. La vraie sagesse est de ne pas gaspiller ce temps. « Apprends-nous la vraie mesure de nos jours ». Que le Seigneur nous aide à ne pas « Amasser pour nous-mêmes » mais au contraire à « Etre riche de Dieu » (Évangile du jour) à « Rechercher les réalités d’en haut » (saint Paul, 2e lecture).
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 7 Août 2016
Le psaume :
Le commentaire :
L’homme d’aujourd’hui vit souvent sans projet, sans perspective d’avenir. C’est souvent sa souffrance. Notre Dieu est un Dieu qui a un plan, un projet d’amour sur le monde et sur chacun.
Ce psaume 32(33) est un psaume très particulier : il comporte 22 versets dans l’ordre des lettres de l’alphabet hébraïque. Dans tous les psaumes semblables, cette composition originale dit que Dieu veut nous parler d’alliance. Dieu est parfait et désire notre perfection, de la première lettre à la dernière ! « Vous serez parfaits comme votre Père du ciel est parfait » (Mathieu 5,48).
Mais devant les desseins divins, l’homme en prière laisse éclater la louange : « Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes ! Hommes droits à vous la louange ! » Oui, que tous les justes, les hommes de foi, comme Abraham (2e Lecture, Lettre aux Hébreux) exultent et laissent éclater leur louange.
Dieu est vraiment « Veilleur sur ceux qui le craignent » amoureusement. « Il délivre de la mort » et il « Protège leur vie aux jours de famine », il s’agit sans doute de la famine de l’Exode ou de tous les exodes de l’homme dans son histoire. Nous sommes dans la totale confiance envers le Seigneur. Oui, « Nous attendons notre vie du Seigneur ». Telle est la façon de « Veiller » et d’être « En tenue de service » ce que Jésus demande dans l’évangile de ce jour (Luc 12).
Père BABEL sm
Psaume 33(32)
Hymne à la puissance et à la providence de Dieu
Hymne à la puissance et à la providence de Dieu
Le psaume :
Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes !
Hommes droits, à vous la louange !
Jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui un cantique nouveau.
Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur soit sur nous,
comme notre espoir est en toi.
Hommes droits, à vous la louange !
Jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui un cantique nouveau.
Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur soit sur nous,
comme notre espoir est en toi.
Le commentaire :
L’homme d’aujourd’hui vit souvent sans projet, sans perspective d’avenir. C’est souvent sa souffrance. Notre Dieu est un Dieu qui a un plan, un projet d’amour sur le monde et sur chacun.
Ce psaume 32(33) est un psaume très particulier : il comporte 22 versets dans l’ordre des lettres de l’alphabet hébraïque. Dans tous les psaumes semblables, cette composition originale dit que Dieu veut nous parler d’alliance. Dieu est parfait et désire notre perfection, de la première lettre à la dernière ! « Vous serez parfaits comme votre Père du ciel est parfait » (Mathieu 5,48).
Mais devant les desseins divins, l’homme en prière laisse éclater la louange : « Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes ! Hommes droits à vous la louange ! » Oui, que tous les justes, les hommes de foi, comme Abraham (2e Lecture, Lettre aux Hébreux) exultent et laissent éclater leur louange.
Dieu est vraiment « Veilleur sur ceux qui le craignent » amoureusement. « Il délivre de la mort » et il « Protège leur vie aux jours de famine », il s’agit sans doute de la famine de l’Exode ou de tous les exodes de l’homme dans son histoire. Nous sommes dans la totale confiance envers le Seigneur. Oui, « Nous attendons notre vie du Seigneur ». Telle est la façon de « Veiller » et d’être « En tenue de service » ce que Jésus demande dans l’évangile de ce jour (Luc 12).
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 14 août
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume est un psaume de grande confiance dans le Seigneur. C’est le psaume de l’Espérance. L’espérance est la vertu de celui qui marche, qui va vers un but. Et de façon extrêmement concrète, comme dit le psalmiste, le Seigneur « s’est penché vers moi » et « Il a mis dans ma bouche un chant nouveau ».
Les versets choisis pour ce dimanche mélangent la supplication et la confiance. Le psalmiste demande que le Seigneur le tire « De l’horreur du gouffre, de la vase et de la boue ». Cela correspond bien aux paroles du prophète Jérémie (1ère lecture) qui est jeté dans la boue d’une citerne. Jésus est dans la même situation : Il doit recevoir un « Baptême » mais c’est un baptême de souffrance, c’est sa passion qui se profile à l’horizon.
Mais dans la confiance, le priant dit : « Le Seigneur pense à moi ». Comme les psalmistes, les disciples font partie « D’une foule immense de témoins ». Et ils courent avec endurance l’épreuve qui est proposée. Pour régner comme le Christ à la droite de Dieu (Lettre aux Hébreux, 2ème lecture).
Père BABEL sm
Psaume 40(39)
Action de grâce et prière
Action de grâce et prière
Le psaume :
D'un grand espoir,
j'espérais le Seigneur :
il s'est penché vers moi
pour entendre mon cri.
Il m'a tiré de l'horreur du gouffre,
de la vase et de la boue ;
il m'a fait reprendre pied sur le roc,
il a raffermi mes pas.
Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu :
Beaucoup d'hommes verront, ils craindront,
ils auront foi dans le Seigneur.
Je suis pauvre et malheureux,
mais le Seigneur pense à moi.
Tu es mon secours, mon libérateur :
mon Dieu, ne tarde pas !
j'espérais le Seigneur :
il s'est penché vers moi
pour entendre mon cri.
Il m'a tiré de l'horreur du gouffre,
de la vase et de la boue ;
il m'a fait reprendre pied sur le roc,
il a raffermi mes pas.
Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu :
Beaucoup d'hommes verront, ils craindront,
ils auront foi dans le Seigneur.
Je suis pauvre et malheureux,
mais le Seigneur pense à moi.
Tu es mon secours, mon libérateur :
mon Dieu, ne tarde pas !
Le commentaire :
Ce psaume est un psaume de grande confiance dans le Seigneur. C’est le psaume de l’Espérance. L’espérance est la vertu de celui qui marche, qui va vers un but. Et de façon extrêmement concrète, comme dit le psalmiste, le Seigneur « s’est penché vers moi » et « Il a mis dans ma bouche un chant nouveau ».
Les versets choisis pour ce dimanche mélangent la supplication et la confiance. Le psalmiste demande que le Seigneur le tire « De l’horreur du gouffre, de la vase et de la boue ». Cela correspond bien aux paroles du prophète Jérémie (1ère lecture) qui est jeté dans la boue d’une citerne. Jésus est dans la même situation : Il doit recevoir un « Baptême » mais c’est un baptême de souffrance, c’est sa passion qui se profile à l’horizon.
Mais dans la confiance, le priant dit : « Le Seigneur pense à moi ». Comme les psalmistes, les disciples font partie « D’une foule immense de témoins ». Et ils courent avec endurance l’épreuve qui est proposée. Pour régner comme le Christ à la droite de Dieu (Lettre aux Hébreux, 2ème lecture).
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 21 août
Le psaume:
Le commentaire :
Voici le psaume le plus court de tout le psautier (Deux versets). On ne sait s’il est une introduction au Ps 117(118) psaume d’allégresse lors de la fête des tentes, fête de pèlerinage ou s’il est une conclusion du psaume précédent. (« Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple, à l’entrée de la maison du Seigneur, au milieu de Jérusalem ! »)
Il invite tous les peuples à louer le Seigneur, à le fêter. Il rappelle les grandes qualités de Dieu, telles qu’elles sont révélées dans l’histoire du salut : son amour, sa force, sa tendresse, sa fidélité.
Ce dimanche est le dimanche du rassemblement : le Seigneur rassemble tous les hommes (Isaïe, 1ère lecture). Au festin que Jésus annonce, les hommes viendront « De l’orient et de l’occident, du nord et du midi ». Tous seront invités ; il y aura des surprises : « Des premiers seront derniers et des derniers premiers » .
Ce psaume, vrai joyau, chanté parfois à la prière matinale des Laudes, est bien en situation dans la liturgie de la Parole de ce dimanche.
Père BABEL sm
Psaume 117(116)
Invitation à la louange universelle
Invitation à la louange universelle
Le psaume:
Louez le Seigneur, tous les peuples ;
Fêtez-le tous les pays !
Son amour envers nous s'est montré le plus fort ;
éternelle est la fidélité du Seigneur !
Fêtez-le tous les pays !
Son amour envers nous s'est montré le plus fort ;
éternelle est la fidélité du Seigneur !
Le commentaire :
Voici le psaume le plus court de tout le psautier (Deux versets). On ne sait s’il est une introduction au Ps 117(118) psaume d’allégresse lors de la fête des tentes, fête de pèlerinage ou s’il est une conclusion du psaume précédent. (« Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple, à l’entrée de la maison du Seigneur, au milieu de Jérusalem ! »)
Il invite tous les peuples à louer le Seigneur, à le fêter. Il rappelle les grandes qualités de Dieu, telles qu’elles sont révélées dans l’histoire du salut : son amour, sa force, sa tendresse, sa fidélité.
Ce dimanche est le dimanche du rassemblement : le Seigneur rassemble tous les hommes (Isaïe, 1ère lecture). Au festin que Jésus annonce, les hommes viendront « De l’orient et de l’occident, du nord et du midi ». Tous seront invités ; il y aura des surprises : « Des premiers seront derniers et des derniers premiers » .
Ce psaume, vrai joyau, chanté parfois à la prière matinale des Laudes, est bien en situation dans la liturgie de la Parole de ce dimanche.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 28 août
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume est monumental (36 versets) il ressemble à une cathédrale, grandiose comme elle, simple dans son idée générale, riche en détails. Il peut nous déconcerter mais c’est un des plus beaux poèmes du psautier. Les versets retenus pour ce dimanche ne peuvent donner qu’une petite idée de cette grande œuvre.
C’est un regard aimant sur les merveilles accomplies par Dieu en faveur de son peuple, une relecture (Comme très souvent dans la Bible) En raccourci, c’est une succession d’étapes du salut comme la contemplation que nous faisons lors de la Veillée Pascale. Le priant rend grâce pour l’épopée du désert, celle des juges, l’installation à Jérusalem, « La montagne sainte » par excellence, le temps des échecs avec des chefs non conformes au cœur de Dieu et enfin le triomphe définitif.
Les versets de ce dimanche sont plutôt situés dans l’introduction. Nous sommes mêlés à un peuple « en fête » dans « l’exultation » et la « danse » devant « la face de Dieu ».
Qui est ce Dieu ? Il se définit par sa miséricorde et son soutien aux plus pauvres et aux sans défense : les orphelins, les veuves, les isolés, les captifs… On peut lui dire : « Dieu qui es bon pour le pauvre » Il est déjà celui qui dira, par la bouche de Jésus : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25).
Dans ce festin du royaume du Christ, il ne s’agit pas de prendre la première place, mais à cette fête sont conviés « les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles » (Évangile de Saint Luc 14). Ce qui rejoint la 1ère lecture de Ben Sirac : « Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser ».
Père BABEL sm
Psaume 68(67)
Hymne au Dieu triomphant
Hymne au Dieu triomphant
Le psaume :
Les justes sont en fête, ils exultent ;
devant la face de Dieu ils dansent de joie.
Chantez pour Dieu, jouez pour son nom.
Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.
Père des orphelins, défenseurs de veuves,
tel est Dieu dans sa saint demeure.
A l'isolé, Dieu accorde une maison ;
aux captifs, il rend la liberté.
Tu répandais sur ton héritage une pluie généreuse,
et quand il défaillait, toi, tu le soutenais.
Sur les lieux où campait ton troupeau,
tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre.
devant la face de Dieu ils dansent de joie.
Chantez pour Dieu, jouez pour son nom.
Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.
Père des orphelins, défenseurs de veuves,
tel est Dieu dans sa saint demeure.
A l'isolé, Dieu accorde une maison ;
aux captifs, il rend la liberté.
Tu répandais sur ton héritage une pluie généreuse,
et quand il défaillait, toi, tu le soutenais.
Sur les lieux où campait ton troupeau,
tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre.
Le commentaire :
Ce psaume est monumental (36 versets) il ressemble à une cathédrale, grandiose comme elle, simple dans son idée générale, riche en détails. Il peut nous déconcerter mais c’est un des plus beaux poèmes du psautier. Les versets retenus pour ce dimanche ne peuvent donner qu’une petite idée de cette grande œuvre.
C’est un regard aimant sur les merveilles accomplies par Dieu en faveur de son peuple, une relecture (Comme très souvent dans la Bible) En raccourci, c’est une succession d’étapes du salut comme la contemplation que nous faisons lors de la Veillée Pascale. Le priant rend grâce pour l’épopée du désert, celle des juges, l’installation à Jérusalem, « La montagne sainte » par excellence, le temps des échecs avec des chefs non conformes au cœur de Dieu et enfin le triomphe définitif.
Les versets de ce dimanche sont plutôt situés dans l’introduction. Nous sommes mêlés à un peuple « en fête » dans « l’exultation » et la « danse » devant « la face de Dieu ».
Qui est ce Dieu ? Il se définit par sa miséricorde et son soutien aux plus pauvres et aux sans défense : les orphelins, les veuves, les isolés, les captifs… On peut lui dire : « Dieu qui es bon pour le pauvre » Il est déjà celui qui dira, par la bouche de Jésus : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25).
Dans ce festin du royaume du Christ, il ne s’agit pas de prendre la première place, mais à cette fête sont conviés « les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles » (Évangile de Saint Luc 14). Ce qui rejoint la 1ère lecture de Ben Sirac : « Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser ».
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 11 septembre
Psaume 51(50)
Confession d'un pecheur et prière confiante
Le psaume :
Le commentaire :
« Pitié pour moi, mon Dieu ». Ce psaume nous est familier. C’est le psaume « Miserere » Dans la louange des Heures, il est chanté chaque vendredi matin (Et souvent le dimanche matin dans les monastères). Il fait partie du groupe des psaumes de pénitence.
Le psaume est en harmonie totale avec les lectures du jour. « Le Christ m’a pardonné » nous dit Saint Paul (2ème Lecture).
Saint Luc nous narre les trois paraboles de miséricorde, dont celle de l’enfant prodigue. On pourrait dire celle du père riche en miséricorde et des deux fils. Jésus se mêle aux pécheurs de toute espèce. Il est venu pour eux.
Le fils s’est éloigné de son père. De la même façon, le peuple chéri par Dieu dans l’expérience fondatrice du désert s’était éloigné de Dieu. Il avait choisi de faire une idole, un veau de métal fondu et se prosternait devant lui (1ère lecture de l’Exode) Dieu se mit en colère, mais « Renonça au mal qu’il avait voulu faire ».
Le Seigneur est venu pour les malades, pour tous ceux qui sont parti au loin. C’est aussi l’histoire d’un roi, David. Roi, mais pécheur, doublement pécheur, coupable d’adultère fiévreux et de meurtre prémédité. Le prophète Nathan a démasqué la faute. Et David hurle son repentir.
C’est un des psaumes les plus beaux ! Pas de luxe de détails, mais un aveu franc. Un regard tourné vers un Dieu de fidélité et de miséricorde. « Mon Dieu … Mon Père ! Lave-moi complètement de ma faute, lessive-moi sans ménagement ! » C’est vrai, ce péché colle à la peau de l’homme, il est toujours devant lui. Que le Seigneur créateur fasse une nouvelle création, un « cœur pur » et un « souffle raffermi ». Surtout que le Seigneur donne la joie, celle du salut. La bouche du pécheur est ouverte pour chanter la louange de Dieu.
« Seigneur, ouvre mes lèvres ! »
Père BABEL sm
Psaume 51(50)
Confession d'un pecheur et prière confiante
Le psaume :
Pitié pour moi , mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
Crée en moi un coeur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon Esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprend pas ton esprit saint.
Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera ta louange.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un coeur brisé et broyé.
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
Crée en moi un coeur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon Esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprend pas ton esprit saint.
Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera ta louange.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un coeur brisé et broyé.
Le commentaire :
« Pitié pour moi, mon Dieu ». Ce psaume nous est familier. C’est le psaume « Miserere » Dans la louange des Heures, il est chanté chaque vendredi matin (Et souvent le dimanche matin dans les monastères). Il fait partie du groupe des psaumes de pénitence.
Le psaume est en harmonie totale avec les lectures du jour. « Le Christ m’a pardonné » nous dit Saint Paul (2ème Lecture).
Saint Luc nous narre les trois paraboles de miséricorde, dont celle de l’enfant prodigue. On pourrait dire celle du père riche en miséricorde et des deux fils. Jésus se mêle aux pécheurs de toute espèce. Il est venu pour eux.
Le fils s’est éloigné de son père. De la même façon, le peuple chéri par Dieu dans l’expérience fondatrice du désert s’était éloigné de Dieu. Il avait choisi de faire une idole, un veau de métal fondu et se prosternait devant lui (1ère lecture de l’Exode) Dieu se mit en colère, mais « Renonça au mal qu’il avait voulu faire ».
Le Seigneur est venu pour les malades, pour tous ceux qui sont parti au loin. C’est aussi l’histoire d’un roi, David. Roi, mais pécheur, doublement pécheur, coupable d’adultère fiévreux et de meurtre prémédité. Le prophète Nathan a démasqué la faute. Et David hurle son repentir.
C’est un des psaumes les plus beaux ! Pas de luxe de détails, mais un aveu franc. Un regard tourné vers un Dieu de fidélité et de miséricorde. « Mon Dieu … Mon Père ! Lave-moi complètement de ma faute, lessive-moi sans ménagement ! » C’est vrai, ce péché colle à la peau de l’homme, il est toujours devant lui. Que le Seigneur créateur fasse une nouvelle création, un « cœur pur » et un « souffle raffermi ». Surtout que le Seigneur donne la joie, celle du salut. La bouche du pécheur est ouverte pour chanter la louange de Dieu.
« Seigneur, ouvre mes lèvres ! »
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume 113(112)
Hymne au Dieu très haut et très aimant
Hymne au Dieu très haut et très aimant
Le psaume :
Louez, serviteurs du Seigneur,
Louez le nom du Seigneur !
Béni soit le nom du Seigneur,
Maintenant et pour les siècles des siècles !
Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ?
Lui, il siège là-haut.
Mais il abaisse son regard
Vers le ciel et vers la terre.
De la poussière il relève le faible,
Il retire le pauvre de la cendre
Pour qu'il siège parmi les princes,
Parmi les princes de son peuple.
Louez le nom du Seigneur !
Béni soit le nom du Seigneur,
Maintenant et pour les siècles des siècles !
Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ?
Lui, il siège là-haut.
Mais il abaisse son regard
Vers le ciel et vers la terre.
De la poussière il relève le faible,
Il retire le pauvre de la cendre
Pour qu'il siège parmi les princes,
Parmi les princes de son peuple.
Le commentaire :
Aujourd’hui nous prions avec un psaume de la dernière partie du psautier. Il fait partie d’un groupe de poèmes d’exultation qui débutent par l’acclamation ALLELUIA qui signifie « Chantez le Seigneur ! » (« Hallelou-Yah "). Ce groupe de psaumes se nomme « Hallel ».
L’ensemble des six versets (sur 9) retenus ce dimanche comporte d’abord une louange gratuite de Dieu par ses « Serviteurs ». Cette louange est éternelle : elle s’élève « Maintenant et toujours ». Un autre verset du psaume ajoute qu’elle remplit l’espace « Du levant au couchant du soleil ».
Les autres versets louent un Dieu élevé qui « Siège là-haut » mais qui en même temps « Abaisse son regard ».C’est la révélation d’un Dieu à la fois transcendant et immanent, à la fois tout autre et tout proche, « Plus intime à nous-mêmes que nous-mêmes ».
Et le seigneur s’abaisse pour relever l’Homme, tout particulièrement « Le faible » « Le pauvre » Et cela est en harmonie totale avec les autres lectures de ce dimanche, aussi bien le prophète Amos qui exige la justice entre les hommes que l’évangile de Luc : « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent ». Ce psaume annonce le Magnificat de Marie (Luc 1,46-55).
Père BABEL sm
N.B. Alleluia :
Un mot hébreu jamais traduit. Il signifie : " Halle Lou - Yah " " Chantez le Seigneur ! " Yah est l'abrégé du Nom sacré en quatre lettres YHWH imprononçable. Les Juifs disent : " Adonaï " " Mon Seigneur " Le nom hébreu Hallel signifie de façon précise les psaumes 113 à 118, où éclatent des Alléluias, psaumes chantés dans la liturgie des fêtes, spécialement lors de la Pâque. Le grand Hallel est le psaume 136 : " Louez le Seigneur, car il est bon, car éternel est son amour ! ".
(Source: Psaume.info)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 25 septembre
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume est choisi dans les psaumes de la fin du psautier. Il ouvre même le groupe final des psaumes qui débutent tous par un ALLÉLUIA ! La dynamique du psautier culmine dans ce dernier crescendo dont l’allégresse éclate.
Ce poème se caractérise par une louange litanique des douze noms de Dieu. Ce sont presque totalement les versets retenus ce dimanche :
« Dieu est créateur de l’univers et de tout ce qu’il contient ;
il garde à jamais sa fidélité ;
il fait justice aux opprimés et donne du pain aux affamés ;
il délie les enchaîné, ouvre les yeux des aveugles et redresse les accablés ;
il aime les justes, protège l’étranger, soutient la veuve et l’orphelin, ces personnes les plus fragiles de la société ; il égare les pas du méchant ».
Et surtout « Il règnera pour toujours ! » – Et c’est là la conclusion de tout le reste.
L’introduction à cette litanie est une béatitude : « Heureux qui s’appuie sur le Seigneur son Dieu ».
Le psaume qui est au centre de la liturgie de Parole est en pleine harmonie avec les autres lectures. La situation vécue en Israël au temps du prophète Amos est à l’opposé ! Les contemporains du prophète ne suivaient pas le chemin que Dieu indiquait. C’est pourquoi Amos vitupère et prône une vraie « justice » en proclamant une malédiction : « Malheur à ceux qui vivent bien tranquilles dans Jérusalem ! »
L’évangile de Saint Luc nous montre, en une parabole saisissante, le double chemin du riche satisfait et du pauvre Lazare. « Heureux Lazare qui s’appuie sur le Seigneur son Dieu et qui reposera dans le sein d’Abraham ! »
Père BABEL sm
Psaume 146(145)
Hymne au Dieu qui créé, aide et règne à jamais
Hymne au Dieu qui créé, aide et règne à jamais
Le psaume :
Le Seigneur garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l’étranger.
Il soutient la veuve et l’orphelin,
il égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l’étranger.
Il soutient la veuve et l’orphelin,
il égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !
Le commentaire :
Ce psaume est choisi dans les psaumes de la fin du psautier. Il ouvre même le groupe final des psaumes qui débutent tous par un ALLÉLUIA ! La dynamique du psautier culmine dans ce dernier crescendo dont l’allégresse éclate.
Ce poème se caractérise par une louange litanique des douze noms de Dieu. Ce sont presque totalement les versets retenus ce dimanche :
« Dieu est créateur de l’univers et de tout ce qu’il contient ;
il garde à jamais sa fidélité ;
il fait justice aux opprimés et donne du pain aux affamés ;
il délie les enchaîné, ouvre les yeux des aveugles et redresse les accablés ;
il aime les justes, protège l’étranger, soutient la veuve et l’orphelin, ces personnes les plus fragiles de la société ; il égare les pas du méchant ».
Et surtout « Il règnera pour toujours ! » – Et c’est là la conclusion de tout le reste.
L’introduction à cette litanie est une béatitude : « Heureux qui s’appuie sur le Seigneur son Dieu ».
Le psaume qui est au centre de la liturgie de Parole est en pleine harmonie avec les autres lectures. La situation vécue en Israël au temps du prophète Amos est à l’opposé ! Les contemporains du prophète ne suivaient pas le chemin que Dieu indiquait. C’est pourquoi Amos vitupère et prône une vraie « justice » en proclamant une malédiction : « Malheur à ceux qui vivent bien tranquilles dans Jérusalem ! »
L’évangile de Saint Luc nous montre, en une parabole saisissante, le double chemin du riche satisfait et du pauvre Lazare. « Heureux Lazare qui s’appuie sur le Seigneur son Dieu et qui reposera dans le sein d’Abraham ! »
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 2 octobre
Le psaume :
Le commentaire :
Un psaume très connu. C’est un psaume invitatoire à la louange. Il peut se chanter au début de la louange matinale. Nous voyons bien ces fidèles se hâter dans la joie vers le temple de Dieu. En arrivant, tous se prosternent devant le Seigneur créateur de tout ce qui existe. C’est le sentiment d’adoration, mot à mot être « Bouche bée » devant la grandeur de Dieu et la merveille de son amour (Le mot adorer vient du mot bouche, en latin os, oris).
Ce psaume, comme tant d'autres, est très "corporel" Les attitudes de la prière mettent en action les parties du corps. Le priant "vient", il "crie de joie" et chante des "hymnes de fête" Il "s'incline" et "se prosterne". Et il ne le fait pas seul, il est de tout cœur et de voix avec toute une foule !
Cette démarche rappelle la fondation d’Israël réalisée au désert, au temps des "pères". Tout part de l’Exode et du désert. Les fils d’Israël ont été tentés, comme Jésus et comme chacun de nous. Ils ont défié leur Seigneur. Ils n’ont pas écouté sa parole. Quelle ingratitude ! Bénéficiaires des hauts-faits de Dieu, ils ne l’ont pas toujours suivi. Mais Dieu écrit droit avec des lignes courbes et tire le bien des sinuosités de l’existence. Ce psaume est un temps d’arrêt, de retour sur soi, de retour à Dieu.
Ce psaume est une liturgie à lui tout seul ; il résume l'Eucharistie du dimanche. Après le temps du rassemblement dans l'allégresse vient le temps de l'écoute de la Parole, avec la question : "Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?" C'est aussi le temps du pardon, car le priant sait qu'il a "fermé son cœur". En cohérence avec l'évangile, le psaume nous redit que nous manquons d'écoute et de foi. "Si vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde", vous feriez des merveilles !
Père BABEL sm
Psaume 95(94)
Dieu créateur et guide de son peuple
Dieu créateur et guide de son peuple
Le psaume :
Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple conduit.
Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?
"Ne fermez pas votre coeur comme au désert,
où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit."
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple conduit.
Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?
"Ne fermez pas votre coeur comme au désert,
où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit."
Le commentaire :
Un psaume très connu. C’est un psaume invitatoire à la louange. Il peut se chanter au début de la louange matinale. Nous voyons bien ces fidèles se hâter dans la joie vers le temple de Dieu. En arrivant, tous se prosternent devant le Seigneur créateur de tout ce qui existe. C’est le sentiment d’adoration, mot à mot être « Bouche bée » devant la grandeur de Dieu et la merveille de son amour (Le mot adorer vient du mot bouche, en latin os, oris).
Ce psaume, comme tant d'autres, est très "corporel" Les attitudes de la prière mettent en action les parties du corps. Le priant "vient", il "crie de joie" et chante des "hymnes de fête" Il "s'incline" et "se prosterne". Et il ne le fait pas seul, il est de tout cœur et de voix avec toute une foule !
Cette démarche rappelle la fondation d’Israël réalisée au désert, au temps des "pères". Tout part de l’Exode et du désert. Les fils d’Israël ont été tentés, comme Jésus et comme chacun de nous. Ils ont défié leur Seigneur. Ils n’ont pas écouté sa parole. Quelle ingratitude ! Bénéficiaires des hauts-faits de Dieu, ils ne l’ont pas toujours suivi. Mais Dieu écrit droit avec des lignes courbes et tire le bien des sinuosités de l’existence. Ce psaume est un temps d’arrêt, de retour sur soi, de retour à Dieu.
Ce psaume est une liturgie à lui tout seul ; il résume l'Eucharistie du dimanche. Après le temps du rassemblement dans l'allégresse vient le temps de l'écoute de la Parole, avec la question : "Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?" C'est aussi le temps du pardon, car le priant sait qu'il a "fermé son cœur". En cohérence avec l'évangile, le psaume nous redit que nous manquons d'écoute et de foi. "Si vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde", vous feriez des merveilles !
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 9 octobre
Le psaume :
Le commentaire :
Ces quelques versets du psaume de ce dimanche peuvent paraître très guerriers ! C’est vrai, c’est d’abord un grand cri de victoire à la fin d’une bataille gagnée. Le mot « victoire » est utilisé trois fois. Mais la Bible est une continuelle relecture de l’histoire d’un peuple et de l’histoire humaine entière. Les Israélites continuaient à chanter ces cantiques de victoire célébrant un roi tel David ou Salomon alors même que le peuple n’avait plus de roi comme après l’exil. Les fêtes liturgiques résonnaient toujours de ces chants royaux. Mais Israël attendait toujours un roi à venir. Et le seul vrai roi, c’est Dieu lui-même.
Quelles sont les victoires de Dieu en ce dimanche ? C'est d'abord la victoire sur une maladie physique, la lèpre, encore répandue de nos jours. C'est aussi une deuxième victoire sur l'exclusion que cette maladie entraînait pour celui qui était atteint. Il était en marge de la société. Jésus réintègre les lépreux dans la chaleur de la société. C'est d'autant plus éclatant qu'il s'agit d'étrangers : Naaman de Syrie dans la 1ère lecture, un Samaritain dans l'évangile.
Une troisième victoire réside dans le fait que des bénéficiaires de la guérison font un acte de foi. Le général étranger reconnaît le Dieu d'Israël. Le lépreux guéri par Jésus rend grâce. "Sa foi l'a sauvé".
Père BABEL sm
Psaume 98(97)
Un chant nouveau à notre Roi
Un chant nouveau à notre Roi
Le psaume :
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire.
Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s'est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d'Israël.
La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière.
Acclamez votre roi, le Seigneur !
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire.
Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s'est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d'Israël.
La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière.
Acclamez votre roi, le Seigneur !
Le commentaire :
Ces quelques versets du psaume de ce dimanche peuvent paraître très guerriers ! C’est vrai, c’est d’abord un grand cri de victoire à la fin d’une bataille gagnée. Le mot « victoire » est utilisé trois fois. Mais la Bible est une continuelle relecture de l’histoire d’un peuple et de l’histoire humaine entière. Les Israélites continuaient à chanter ces cantiques de victoire célébrant un roi tel David ou Salomon alors même que le peuple n’avait plus de roi comme après l’exil. Les fêtes liturgiques résonnaient toujours de ces chants royaux. Mais Israël attendait toujours un roi à venir. Et le seul vrai roi, c’est Dieu lui-même.
Quelles sont les victoires de Dieu en ce dimanche ? C'est d'abord la victoire sur une maladie physique, la lèpre, encore répandue de nos jours. C'est aussi une deuxième victoire sur l'exclusion que cette maladie entraînait pour celui qui était atteint. Il était en marge de la société. Jésus réintègre les lépreux dans la chaleur de la société. C'est d'autant plus éclatant qu'il s'agit d'étrangers : Naaman de Syrie dans la 1ère lecture, un Samaritain dans l'évangile.
Une troisième victoire réside dans le fait que des bénéficiaires de la guérison font un acte de foi. Le général étranger reconnaît le Dieu d'Israël. Le lépreux guéri par Jésus rend grâce. "Sa foi l'a sauvé".
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 16 octobre
Le psaume :
Commentaire du psaume 121(120)
Dieu garde les croyants
Nous écoutons et célébrons aujourd'hui un psaume des montées (Voir le Petit Lexique). C'est une série de poèmes bien repérables dans le psautier. Ils accompagnaient la liturgie juive du Temple et scandaient la marche des pèlerins vers la ville sainte. Ce dimanche nous avons la chance de prendre le psaume tout entier. Il est bref (8 versets).
Le style se caractérise par la répétition de mots comme pour faciliter le rythme du marcheur : "Secours", "gardien", "dormir", "gardera". Le mot "Seigneur" revient cinq fois. On remarquera aussi des oppositions entre "nuit et jour", "soleil et lune".
Cette prière est un dialogue : dialogue entre un pèlerin qui a quitté ses montagnes pour le chemin et un prêtre affecté au Temple. La prière en dialogue est plus naturelle au priant.
Mais la prière contemple le Seigneur ; c'est toujours lui le centre de la prière. Le Seigneur est "celui qui ne dort pas". Il "se tient près du pèlerin" et "le garde de tout mal" il le garde sans cesse, partout, "à l'aller comme au retour".
Ce psaume est bien situé ce dimanche de la prière. Une prière " des pieds" très corporelle comme celle d'Aaron et d'Hour qui soutiennent les bras de Moïse. Une prière très persévérante comme l'évangile nous le demande dans la parabole de la veuve insistante rapportée par Jésus.
Père BABEL sm
Psaume 121(120)
Dieu garde les croyants
Dieu garde les croyants
Le psaume :
Je lève les yeux vers les montagnes :
d'où le secours me viendra-t-il ?
Le secours me viendra du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre.
Qu'il empêche ton pied de glisser,
qu'il ne dorme pas, ton gardien.
Non, il ne dort pas, ne sommeille pas,
le gardien d'Israël.
Le Seigneur, ton gardien, le Seigneur, ton ombrage,
se tient près de toi.
Le soleil, pendant le jour, ne pourra te frapper,
ni la lune, durant la nuit.
Le Seigneur te gardera de tout mal,
il gardera ta vie.
Le Seigneur te gardera, au départ et au retour,
maintenant, à jamais.
d'où le secours me viendra-t-il ?
Le secours me viendra du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre.
Qu'il empêche ton pied de glisser,
qu'il ne dorme pas, ton gardien.
Non, il ne dort pas, ne sommeille pas,
le gardien d'Israël.
Le Seigneur, ton gardien, le Seigneur, ton ombrage,
se tient près de toi.
Le soleil, pendant le jour, ne pourra te frapper,
ni la lune, durant la nuit.
Le Seigneur te gardera de tout mal,
il gardera ta vie.
Le Seigneur te gardera, au départ et au retour,
maintenant, à jamais.
Commentaire du psaume 121(120)
Dieu garde les croyants
Nous écoutons et célébrons aujourd'hui un psaume des montées (Voir le Petit Lexique). C'est une série de poèmes bien repérables dans le psautier. Ils accompagnaient la liturgie juive du Temple et scandaient la marche des pèlerins vers la ville sainte. Ce dimanche nous avons la chance de prendre le psaume tout entier. Il est bref (8 versets).
Le style se caractérise par la répétition de mots comme pour faciliter le rythme du marcheur : "Secours", "gardien", "dormir", "gardera". Le mot "Seigneur" revient cinq fois. On remarquera aussi des oppositions entre "nuit et jour", "soleil et lune".
Cette prière est un dialogue : dialogue entre un pèlerin qui a quitté ses montagnes pour le chemin et un prêtre affecté au Temple. La prière en dialogue est plus naturelle au priant.
Mais la prière contemple le Seigneur ; c'est toujours lui le centre de la prière. Le Seigneur est "celui qui ne dort pas". Il "se tient près du pèlerin" et "le garde de tout mal" il le garde sans cesse, partout, "à l'aller comme au retour".
Ce psaume est bien situé ce dimanche de la prière. Une prière " des pieds" très corporelle comme celle d'Aaron et d'Hour qui soutiennent les bras de Moïse. Une prière très persévérante comme l'évangile nous le demande dans la parabole de la veuve insistante rapportée par Jésus.
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