Psaumes des dimanches
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Psaumes des dimanches
Rappel du premier message :
Psaume 68(67)
Hymne au Dieu triomphant
Le psaume :
Les justes sont en fête, ils exultent ;
devant la face de Dieu ils dansent de joie.
Chantez pour Dieu, jouez pour son nom.
Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.
Père des orphelins, défenseurs de veuves,
tel est Dieu dans sa saint demeure.
A l'isolé, Dieu accorde une maison ;
aux captifs, il rend la liberté.
Tu répandais sur ton héritage une pluie généreuse,
et quand il défaillait, toi, tu le soutenais.
Sur les lieux où campait ton troupeau,
tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre.
© AELF - Tous droits réservés.
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Le commentaire :
Ce psaume est monumental (36 versets), il ressemble à une cathédrale, grandiose comme elle, simple dans son idée générale, riche en détails. Il peut nous déconcerter mais c’est un des plus beaux poèmes du psautier. Les versets retenus pour ce dimanche ne peuvent donner qu’une petite idée de cette grande œuvre.
C’est un regard aimant sur les merveilles accomplies par Dieu en faveur de son peuple, une relecture (comme très souvent dans la Bible ). En raccourci, c’est une succession d’étapes du salut comme la contemplation que nous faisons lors de la Veillée Pascale. Le priant rend grâce pour l’épopée du désert, celle des juges, l’installation à Jérusalem, « la montagne sainte » par excellence, le temps des échecs avec des chefs non conformes au cœur de Dieu et enfin le triomphe définitif.
Les versets de ce dimanche sont plutôt situés dans l’introduction. Nous sommes mêlés à un peuple « en fête » dans « l’exultation » et la « danse » devant « la face de Dieu ».
Qui est ce Dieu ? Il se définit par sa miséricorde et son soutien aux plus pauvres et aux sans défense : les orphelins, les veuves, les isolés, les captifs… On peut lui dire : « Dieu qui es bon pour le pauvre ». Il est déjà celui qui dira, par la bouche de Jésus : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25).
Dans ce festin du royaume du Christ, il ne s’agit pas de prendre la première place, mais à cette fête sont conviés « les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles » (Évangile de Saint Luc 14). Ce qui rejoint la 1ère lecture de Ben Sirac : « Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser ».
Père BABEL sm
Psaume 68(67)
Hymne au Dieu triomphant
Le psaume :
Les justes sont en fête, ils exultent ;
devant la face de Dieu ils dansent de joie.
Chantez pour Dieu, jouez pour son nom.
Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.
Père des orphelins, défenseurs de veuves,
tel est Dieu dans sa saint demeure.
A l'isolé, Dieu accorde une maison ;
aux captifs, il rend la liberté.
Tu répandais sur ton héritage une pluie généreuse,
et quand il défaillait, toi, tu le soutenais.
Sur les lieux où campait ton troupeau,
tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre.
© AELF - Tous droits réservés.
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Le commentaire :
Ce psaume est monumental (36 versets), il ressemble à une cathédrale, grandiose comme elle, simple dans son idée générale, riche en détails. Il peut nous déconcerter mais c’est un des plus beaux poèmes du psautier. Les versets retenus pour ce dimanche ne peuvent donner qu’une petite idée de cette grande œuvre.
C’est un regard aimant sur les merveilles accomplies par Dieu en faveur de son peuple, une relecture (comme très souvent dans la Bible ). En raccourci, c’est une succession d’étapes du salut comme la contemplation que nous faisons lors de la Veillée Pascale. Le priant rend grâce pour l’épopée du désert, celle des juges, l’installation à Jérusalem, « la montagne sainte » par excellence, le temps des échecs avec des chefs non conformes au cœur de Dieu et enfin le triomphe définitif.
Les versets de ce dimanche sont plutôt situés dans l’introduction. Nous sommes mêlés à un peuple « en fête » dans « l’exultation » et la « danse » devant « la face de Dieu ».
Qui est ce Dieu ? Il se définit par sa miséricorde et son soutien aux plus pauvres et aux sans défense : les orphelins, les veuves, les isolés, les captifs… On peut lui dire : « Dieu qui es bon pour le pauvre ». Il est déjà celui qui dira, par la bouche de Jésus : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25).
Dans ce festin du royaume du Christ, il ne s’agit pas de prendre la première place, mais à cette fête sont conviés « les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles » (Évangile de Saint Luc 14). Ce qui rejoint la 1ère lecture de Ben Sirac : « Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser ».
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 16 juillet
Le psaume :
Le psaume d’aujourd’hui est en harmonie avec les autres lectures : la très rurale parabole du semeur dans l’Évangile de Matthieu, la lecture d’Isaïe le prophète qui met en scène la pluie, la neige et la terre, l’action de ces éléments naturels symbolisant l’action efficace de la parole de Dieu.
Dans d’autres parties de la Bible Dieu est un potier. Ici Dieu est un agriculteur en Palestine. Et Dieu est toujours prodigue et abondant ! « Il visite et abreuve la terre » parfois sèche. Les torrents sont souvent déconcertants, capables de tout emporter. Dieu prépare les semailles et les bénit. Herbages, pâturages, collines, plaines, moissons généreuses, tout est exultation et cantique de louange.
A Cana, il est resté beaucoup de vin excellent ; Après la multiplication des pains, il reste beaucoup de pains dans les corbeilles … Dieu ne se laisse pas vaincre en générosité !
Que la semence de sa parole féconde notre bonne terre !
Père BABEL sm
Psaume 65(64)
Action de grâce pour les bienfaits de Dieu
Action de grâce pour les bienfaits de Dieu
Le psaume :
Tu visites la terre et tu l’abreuves,
tu la combles de richesses ;
les ruisseaux de Dieu regorgent d’eau,
tu prépares les moissons.
Ainsi, tu prépares la terre,
tu arroses les sillons ;
tu aplanis le sol, tu le détrempes sous les pluies,
tu bénis les semailles.
Tu couronnes une année de bienfaits,
sur ton passage, ruisselle l’abondance.
Au désert, les pâturages ruissellent,
les collines débordent d’allégresse.
Les herbages se parent de troupeaux
et les plaines se couvrent de blé.
Tout exulte et chante !
Le commentaire :tu la combles de richesses ;
les ruisseaux de Dieu regorgent d’eau,
tu prépares les moissons.
Ainsi, tu prépares la terre,
tu arroses les sillons ;
tu aplanis le sol, tu le détrempes sous les pluies,
tu bénis les semailles.
Tu couronnes une année de bienfaits,
sur ton passage, ruisselle l’abondance.
Au désert, les pâturages ruissellent,
les collines débordent d’allégresse.
Les herbages se parent de troupeaux
et les plaines se couvrent de blé.
Tout exulte et chante !
Le psaume d’aujourd’hui est en harmonie avec les autres lectures : la très rurale parabole du semeur dans l’Évangile de Matthieu, la lecture d’Isaïe le prophète qui met en scène la pluie, la neige et la terre, l’action de ces éléments naturels symbolisant l’action efficace de la parole de Dieu.
Dans d’autres parties de la Bible Dieu est un potier. Ici Dieu est un agriculteur en Palestine. Et Dieu est toujours prodigue et abondant ! « Il visite et abreuve la terre » parfois sèche. Les torrents sont souvent déconcertants, capables de tout emporter. Dieu prépare les semailles et les bénit. Herbages, pâturages, collines, plaines, moissons généreuses, tout est exultation et cantique de louange.
A Cana, il est resté beaucoup de vin excellent ; Après la multiplication des pains, il reste beaucoup de pains dans les corbeilles … Dieu ne se laisse pas vaincre en générosité !
Que la semence de sa parole féconde notre bonne terre !
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 23 juillet
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume est la prière suppliante dans toute sa force. Les termes sont ceux employés par le pauvre qui appelle, le malheureux sans recours : « Appellent » « Écoute » « Entends » « Supplie » « Regarde vers moi » « Prends pitié ».
Dieu est qualifié comme celui qui est un trésor de pardon. « Dieu qui es bon et qui pardonnes ». Il est qualifié comme dans le psaume 144 du dimanche 3 juillet (14e dimanche A) : « Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ». Cette miséricorde est complétée par la grandeur d’un Dieu qui « Fait des merveilles » et qui est honoré par les nations qui viennent se prosterner devant lui.
Les lectures de ce dimanche insistent sur la patience de Dieu qui est omniprésente dans toute l’histoire du salut. « Ta force est à l’origine de ta justice, et ta domination sur toute chose te rend patient envers toute chose » (Livre de la Sagesse) et pourtant tu es un Dieu patient. Jésus nous le redit à travers la parabole de l’ivraie qui pousse avec le bon grain. Les moissonneurs patienteront jusqu’à la fin et laisseront croître bonne et mauvaise herbe !
Père BABEL sm
Psaume 86(85)
Plainte dans la souffrance et la persécution
Plainte dans la souffrance et la persécution
Le psaume :
Toi qui es bon et qui pardonnes,
plein d'amour pour tous ceux qui t'appellent,
écoute ma prière, Seigneur,
entends ma voix qui te supplie.
Toutes les nations, que tu as faites,
viendront se prosterner devant toi,
car tu es grand et tu fais des merveilles,
toi, Dieu, le seul.
Toi, Seigneur Dieu de tendresse et de pitié,
lent à la colère, plein d'amour et de vérité,
regarde vers moi,
prends pitié de moi.
plein d'amour pour tous ceux qui t'appellent,
écoute ma prière, Seigneur,
entends ma voix qui te supplie.
Toutes les nations, que tu as faites,
viendront se prosterner devant toi,
car tu es grand et tu fais des merveilles,
toi, Dieu, le seul.
Toi, Seigneur Dieu de tendresse et de pitié,
lent à la colère, plein d'amour et de vérité,
regarde vers moi,
prends pitié de moi.
Le commentaire :
Ce psaume est la prière suppliante dans toute sa force. Les termes sont ceux employés par le pauvre qui appelle, le malheureux sans recours : « Appellent » « Écoute » « Entends » « Supplie » « Regarde vers moi » « Prends pitié ».
Dieu est qualifié comme celui qui est un trésor de pardon. « Dieu qui es bon et qui pardonnes ». Il est qualifié comme dans le psaume 144 du dimanche 3 juillet (14e dimanche A) : « Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ». Cette miséricorde est complétée par la grandeur d’un Dieu qui « Fait des merveilles » et qui est honoré par les nations qui viennent se prosterner devant lui.
Les lectures de ce dimanche insistent sur la patience de Dieu qui est omniprésente dans toute l’histoire du salut. « Ta force est à l’origine de ta justice, et ta domination sur toute chose te rend patient envers toute chose » (Livre de la Sagesse) et pourtant tu es un Dieu patient. Jésus nous le redit à travers la parabole de l’ivraie qui pousse avec le bon grain. Les moissonneurs patienteront jusqu’à la fin et laisseront croître bonne et mauvaise herbe !
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 30 juillet
Le psaume :
Le commentaire :
Le psaume d'aujourd'hui est le plus long du psautier (176 versets). Chaque fois que nous l'utilisons, c'est avec une dose "homéopathique" si j'ose dire ! Ce psaume est alphabétique : 22 strophes débutant par l'une des 22 lettres de l'alphabet hébreu. C'est une contemplation amoureuse jusqu'à satiété des commandements du Seigneur.
En cela il répond bien la première lecture, où le roi Salomon "tout jeune homme" effrayé devant ses responsabilités de gouvernant demande à Dieu "un cœur attentif capable de discerner le bien du mal" Dieu va lui répondre en lui donnant "un cœur intelligent et sage". L'évangile est dans la même harmonie : un trésor caché qui vaut bien qu'on fasse tout pour l'avoir, un filet plein de poissons, c'est bien cette Volonté du Seigneur à vivre au quotidien.
C'est vrai : "Mon bonheur c'est la loi de ta bouche plus qu'un monceau d'or et d'argent". Les exigences du Seigneur ce sont "bonheur, consolation, tendresse, plaisir". Tout au long de ce psaume le priant choisit un chemin, le chemin du Seigneur. Il hait "le chemin du mensonge". C'est toujours le même choix qui est indiqué dès le début du psautier (Psaume 1). Choisir entre le chemin du juste et le chemin des impies.
Père BABEL sm
Psaume 119(118)
Litanie de la Loi de Dieu
Litanie de la Loi de Dieu
Le psaume :
Mon partage, Seigneur, je l'ai dit,
c'est d'observer tes paroles.
Mon bonheur, c'est la loi de ta bouche,
plus qu'un monceau d'or ou d'argent.
Que j'aie pour consolation ton amour
selon tes promesses à ton serviteur !
Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai :
ta loi fait mon plaisir.
Aussi j'aime tes volontés,
plus que l'or le plus précieux.
Je me règle sur chacun de tes préceptes,
je hais tout chemin de mensonge.
Quelle merveille, tes exigences,
aussi mon âme les garde !
Déchiffrer ta parole illumine,
et les simples comprennent.
c'est d'observer tes paroles.
Mon bonheur, c'est la loi de ta bouche,
plus qu'un monceau d'or ou d'argent.
Que j'aie pour consolation ton amour
selon tes promesses à ton serviteur !
Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai :
ta loi fait mon plaisir.
Aussi j'aime tes volontés,
plus que l'or le plus précieux.
Je me règle sur chacun de tes préceptes,
je hais tout chemin de mensonge.
Quelle merveille, tes exigences,
aussi mon âme les garde !
Déchiffrer ta parole illumine,
et les simples comprennent.
Le commentaire :
Le psaume d'aujourd'hui est le plus long du psautier (176 versets). Chaque fois que nous l'utilisons, c'est avec une dose "homéopathique" si j'ose dire ! Ce psaume est alphabétique : 22 strophes débutant par l'une des 22 lettres de l'alphabet hébreu. C'est une contemplation amoureuse jusqu'à satiété des commandements du Seigneur.
En cela il répond bien la première lecture, où le roi Salomon "tout jeune homme" effrayé devant ses responsabilités de gouvernant demande à Dieu "un cœur attentif capable de discerner le bien du mal" Dieu va lui répondre en lui donnant "un cœur intelligent et sage". L'évangile est dans la même harmonie : un trésor caché qui vaut bien qu'on fasse tout pour l'avoir, un filet plein de poissons, c'est bien cette Volonté du Seigneur à vivre au quotidien.
C'est vrai : "Mon bonheur c'est la loi de ta bouche plus qu'un monceau d'or et d'argent". Les exigences du Seigneur ce sont "bonheur, consolation, tendresse, plaisir". Tout au long de ce psaume le priant choisit un chemin, le chemin du Seigneur. Il hait "le chemin du mensonge". C'est toujours le même choix qui est indiqué dès le début du psautier (Psaume 1). Choisir entre le chemin du juste et le chemin des impies.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 6 août
Le psaume :
Le commentaire
Ce psaume est un poème de glorification du Seigneur le Roi d’Israël. « Le Seigneur règne ». Le psaume comporte douze versets ; la liturgie en a retenu sept. Suggestion : dans une célébration, pourrait-on peut-être proclamer la totalité de ce psaume !
Nous sommes le jour de la Transfiguration du Seigneur Jésus. Sur une haute montagne, symbole du mont Sinaï où Dieu parlait à Moïse dans la "nuée" et l'ébranlement de la nature, Jésus se montre à trois disciples. Il se montre glorieux, avec des vêtements éblouissants et la voix de Dieu le Père retentit.
Le psaume fait écho à l'événement du Sinaï et à la vision de Jésus par ses disciples dans cet événement de la transfiguration rapporté par trois évangélistes. Ténèbres et nuée l'entourent. Ses éclairs illuminèrent le monde. La terre en fut témoin et s'affola. Les disciples représentent par avance les hommes du monde entier vers qui les douze apôtres seront envoyés. "Tous les peuples ont vu sa gloire".
A travers ce psaume, en ce dimanche au cœur de l'été, nous désirerons la gloire du seigneur et l'embrasement du feu de son Esprit; qu'il nous stimule dans notre quotidien par la force du Christ ressuscité.
Père BABEL sm
Fête de la Transfiguration du Seigneur
Psaume 97(96)
Dieu, Roi plus grand que tous les dieux
Psaume 97(96)
Dieu, Roi plus grand que tous les dieux
Le psaume :
Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuées l'entourent,
Justice et droit sont l'appui de son trône.
Quand ses éclairs illuminèrent le monde,
la terre le vit et s'affola;
les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur,
devant le Maître de toute la terre.
Les cieux ont proclamé la justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
Tu es Seigneur, le Très-Haut sur toute la terre,
tu domines de haut tous les dieux.
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuées l'entourent,
Justice et droit sont l'appui de son trône.
Quand ses éclairs illuminèrent le monde,
la terre le vit et s'affola;
les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur,
devant le Maître de toute la terre.
Les cieux ont proclamé la justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
Tu es Seigneur, le Très-Haut sur toute la terre,
tu domines de haut tous les dieux.
Le commentaire
Ce psaume est un poème de glorification du Seigneur le Roi d’Israël. « Le Seigneur règne ». Le psaume comporte douze versets ; la liturgie en a retenu sept. Suggestion : dans une célébration, pourrait-on peut-être proclamer la totalité de ce psaume !
Nous sommes le jour de la Transfiguration du Seigneur Jésus. Sur une haute montagne, symbole du mont Sinaï où Dieu parlait à Moïse dans la "nuée" et l'ébranlement de la nature, Jésus se montre à trois disciples. Il se montre glorieux, avec des vêtements éblouissants et la voix de Dieu le Père retentit.
Le psaume fait écho à l'événement du Sinaï et à la vision de Jésus par ses disciples dans cet événement de la transfiguration rapporté par trois évangélistes. Ténèbres et nuée l'entourent. Ses éclairs illuminèrent le monde. La terre en fut témoin et s'affola. Les disciples représentent par avance les hommes du monde entier vers qui les douze apôtres seront envoyés. "Tous les peuples ont vu sa gloire".
A travers ce psaume, en ce dimanche au cœur de l'été, nous désirerons la gloire du seigneur et l'embrasement du feu de son Esprit; qu'il nous stimule dans notre quotidien par la force du Christ ressuscité.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Psaume 95(94)
Dimanche le 10 septembre
Dieu créateur et guide de son peuple
Le psaume :Dimanche le 10 septembre
Dieu créateur et guide de son peuple
Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple conduit.
Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?
"Ne fermez pas votre coeur comme au désert,
où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit."
Le commentaire :acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple conduit.
Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?
"Ne fermez pas votre coeur comme au désert,
où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit."
Ce psaume est l’un des plus connus du psautier. Il ouvre une série des psaumes royaux (Ps 96-99). Il est cité dans le nouveau testament, quand il s’agit d’encourager les chrétiens à marcher vers la Terre promise, qui n’est plus seulement le terme de la marche des Hébreux, mais le royaume du Christ (Lettre aux Hébreux 3,7-11)
Dans le Judaïsme, il servait à la célébration du Sabbat. Chez les chrétiens il est prié comme psaume du début de journée : Invitatoire au chant des psaumes de la louange du matin quand le soleil se lève (Laudes).
Nous voyons ces fidèles se hâter dans la joie vers le Temple de Dieu. En arrivant, tous se prosternent devant le Seigneur créateur de tout ce qui existe. C’est le sentiment d’adoration, mot à mot être « bouche bée » (le mot adorer vient du mot bouche en latin) devant la grandeur de Dieu et la merveille de son amour.
Nous sommes invités d’abord à entrer dans la maison de Dieu et à célébrer une liturgie bruyante. « Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons notre Rocher, notre salut. Allons jusqu'à lui en rendant grâce, par nos hymnes de fête acclamons-le ! »
Avec le verbe « rendre grâce » nous sommes dans un grand thème biblique : Le priant ne cesse de rendre grâce, pour nous de faire Eucharistie.
Cette démarche rappelle étonnamment la fondation d’Israël. Tout part de l’Exode et du désert. Le Seigneur a guidé son peuple à travers le désert et il conduit son troupeau tel un berger. Le mot important est AUJOURD’HUI. C’est aujourd’hui que le Seigneur nous rencontre. Dieu n’hésite à lancer des reproches au peuple, ce que ne cesseront de faire les prophètes. Ce peuple a « fermé son cœur ». Il n’a cessé de « tenter et provoquer ». Il a déçu son Dieu amoureux de lui durant quarante ans. Aussi cette génération des partants n’a point vu la Terre promise.
Les fils d’Israël ont été tentés, comme Jésus et comme chacun de nous. Ils ont défié leur Seigneur. Ils n’ont pas écouté sa parole. Quelle ingratitude ! Bénéficiaires des hauts-faits de Dieu, ils ne l’ont pas toujours suivi. Mais Dieu écrit droit avec des lignes courbes et tire le bien des sinuosités de l’existence. Ce psaume est un temps d’arrêt, de retour sur soi, de retour à Dieu. L’évangile de ce dimanche qui invite les disciples à la correction fraternelle et à la prière confiante s’harmonise bien avec ce psaume de pénitence.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Psaume 103(102)
Hymne à la miséricorde
Hymne à la miséricorde
Le psaume :
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis ton nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toute tes offenses
et te guérit de tout maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse.
Il n'est pas toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint :
aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés.
bénis ton nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toute tes offenses
et te guérit de tout maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse.
Il n'est pas toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint :
aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés.
Le commentaire :
Avec ce psaume nous entrons dans une suite de psaumes à la louange de Dieu. Ils bénissent le Seigneur et le célèbrent. Si le psaume suivant (Psaume 103/104) bénit le Dieu créateur, celui-ci bénit le Seigneur pour son inépuisable pardon. Bénir est d’abord le rôle de toute la personne du psalmiste, toute son âme, tout son être (Voir Bénir dans le petit lexique). La prière de la bible n’est jamais purement cérébrale, elle suit le principe de l’incarnation.
Dieu pardonne de manière inépuisable. Il pardonne et il guérit. Il se nomme tendresse et pitié. «Il est Amour ». Il efface les péchés. Il les met très loin de sa présence : aussi loin que puissent être les points cardinaux de l’orient où le soleil se lève et de l’occident où il se couche.
Le disciple de Jésus est appelé comme le Seigneur à vivre le pardon. Combien de fois pardonner ? "Soixante dix fois sept fois" c'est-à-dire toujours et sans cesse. Pardonner à la manière du Père du ciel.
"Je vous donne un commandement nouveau : Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres" (Évangile selon St Jean chapitre 13, verset 34 ; verset de l'alléluia).
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Psaume 103(102)
Hymne à la miséricorde
Le psaume :
Le commentaire :
Avec ce psaume nous entrons dans une suite de psaumes à la louange de Dieu. Ils bénissent le Seigneur et le célèbrent. Si le psaume suivant (Psaume 103/104) bénit le Dieu créateur, celui-ci bénit le Seigneur pour son inépuisable pardon. Bénir est d’abord le rôle de toute la personne du psalmiste, toute son âme, tout son être. La prière de la bible n’est jamais purement cérébrale, elle suit le principe de l’incarnation.
Dieu pardonne de manière inépuisable. Il pardonne et il guérit. Il se nomme tendresse et pitié. «Il est Amour ». Il efface les péchés. Il les met très loin de sa présence : aussi loin que puissent être les points cardinaux de l’orient où le soleil se lève et de l’occident où il se couche.
Le disciple de Jésus est appelé comme le Seigneur à vivre le pardon. Combien de fois pardonner ? "Soixante dix fois sept fois" c'est-à-dire toujours et sans cesse. Pardonner à la manière du Père du ciel.
"Je vous donne un commandement nouveau : Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres" (Evangile selon St Jean chapitre 13, verset 34 ; verset de l'alléluia).
Père BABEL sm
Hymne à la miséricorde
Le psaume :
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis ton nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toute tes offenses
et te guérit de tout maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse.
Il n'est pas toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint :
aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés.
bénis ton nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toute tes offenses
et te guérit de tout maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse.
Il n'est pas toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint :
aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés.
Le commentaire :
Avec ce psaume nous entrons dans une suite de psaumes à la louange de Dieu. Ils bénissent le Seigneur et le célèbrent. Si le psaume suivant (Psaume 103/104) bénit le Dieu créateur, celui-ci bénit le Seigneur pour son inépuisable pardon. Bénir est d’abord le rôle de toute la personne du psalmiste, toute son âme, tout son être. La prière de la bible n’est jamais purement cérébrale, elle suit le principe de l’incarnation.
Dieu pardonne de manière inépuisable. Il pardonne et il guérit. Il se nomme tendresse et pitié. «Il est Amour ». Il efface les péchés. Il les met très loin de sa présence : aussi loin que puissent être les points cardinaux de l’orient où le soleil se lève et de l’occident où il se couche.
Le disciple de Jésus est appelé comme le Seigneur à vivre le pardon. Combien de fois pardonner ? "Soixante dix fois sept fois" c'est-à-dire toujours et sans cesse. Pardonner à la manière du Père du ciel.
"Je vous donne un commandement nouveau : Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres" (Evangile selon St Jean chapitre 13, verset 34 ; verset de l'alléluia).
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume du dimanche le 1er octobre
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume a une double appartenance : il est un appel au secours comme beaucoup de fois dans les psaumes et dans la Bible. Nous comptons toujours parmi ces pauvres que Dieu aime et qui ne cessent de ne compter que sur Dieu.
Il est aussi un psaume alphabétique, où chaque verset débute par une des 22 lettres de l’alphabet hébraïque. C’est donc une méditation amoureuse de la parole de Dieu et une célébration d’un réel qui est universel à travers 22 chemins qui traversent le monde. Chaque psaume doit être une méditation amoureuse. Cela doit exister dans le déroulement même de la liturgie dominicale : position assise de l’assemblée et chant du psalmiste avec le refrain chanté par tous.
L’homme biblique est un marcheur, à la suite d’Abraham, de Moïse et de son peuple, d’Elie et des exilés revenant joyeux de Babylone l’oppressive. Jésus n’a cessé de parcourir campagnes et villages. Il a appelé ses disciples à marcher à sa suite. Ses disciples étaient les suiveurs de la « Voie ». Le chrétien reste pèlerin, de Jérusalem à Rome, ou à Compostelle. Ne nous étonnons donc pas que le psalmiste demande instamment au Seigneur de lui « enseigner ses voies » et « de lui faire connaître sa route ».
« Voyageant sur une terre étrangère, je ne peux pas revenir de moi-même car je me trompe de chemin. Tout le temps de la vie de ce monde, mon retour attend ta miséricorde » (Saint Augustin).
Le priant demande au Seigneur de le diriger dans la vérité, car il est un Dieu du salut. Deux notions, vérité et salut, qui sont souvent associés. Le Seigneur écoutera l’appel désespéré du pauvre. Il ne pourra écouter ce fils qui prétendra aller à la vigne et qui ne prendra pas le chemin pour y aller. Comme il n’a pas pu écouter une certaine mentalité des pharisiens qui se croyaient parvenus au but du chemin, et que Jésus dénonce (Evangile).
Père BABEL sm
Psaume 138(137)
Action de grâce pour les bienfaits de Dieu
Action de grâce pour les bienfaits de Dieu
Le psaume :
De tout mon coeur, Seigneur je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré je me prosterne.
Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.
Tous les rois de la terre te rendent grâce
quand ils entendent les paroles de ta bouche.
Ils chantent les chemins du Seigneur :
" Qu'elle est grande, la gloire du Seigneur !".
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré je me prosterne.
Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.
Tous les rois de la terre te rendent grâce
quand ils entendent les paroles de ta bouche.
Ils chantent les chemins du Seigneur :
" Qu'elle est grande, la gloire du Seigneur !".
Le commentaire :
Ce psaume a une double appartenance : il est un appel au secours comme beaucoup de fois dans les psaumes et dans la Bible. Nous comptons toujours parmi ces pauvres que Dieu aime et qui ne cessent de ne compter que sur Dieu.
Il est aussi un psaume alphabétique, où chaque verset débute par une des 22 lettres de l’alphabet hébraïque. C’est donc une méditation amoureuse de la parole de Dieu et une célébration d’un réel qui est universel à travers 22 chemins qui traversent le monde. Chaque psaume doit être une méditation amoureuse. Cela doit exister dans le déroulement même de la liturgie dominicale : position assise de l’assemblée et chant du psalmiste avec le refrain chanté par tous.
L’homme biblique est un marcheur, à la suite d’Abraham, de Moïse et de son peuple, d’Elie et des exilés revenant joyeux de Babylone l’oppressive. Jésus n’a cessé de parcourir campagnes et villages. Il a appelé ses disciples à marcher à sa suite. Ses disciples étaient les suiveurs de la « Voie ». Le chrétien reste pèlerin, de Jérusalem à Rome, ou à Compostelle. Ne nous étonnons donc pas que le psalmiste demande instamment au Seigneur de lui « enseigner ses voies » et « de lui faire connaître sa route ».
« Voyageant sur une terre étrangère, je ne peux pas revenir de moi-même car je me trompe de chemin. Tout le temps de la vie de ce monde, mon retour attend ta miséricorde » (Saint Augustin).
Le priant demande au Seigneur de le diriger dans la vérité, car il est un Dieu du salut. Deux notions, vérité et salut, qui sont souvent associés. Le Seigneur écoutera l’appel désespéré du pauvre. Il ne pourra écouter ce fils qui prétendra aller à la vigne et qui ne prendra pas le chemin pour y aller. Comme il n’a pas pu écouter une certaine mentalité des pharisiens qui se croyaient parvenus au but du chemin, et que Jésus dénonce (Evangile).
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 8 octobre
Le psaume :
Le commentaire :
Dieu est un vigneron. La vigne c’est son peuple qu’il aime. Comme la vigne demande des soins attentifs, l’histoire d’Israël a été sans cesse l’objet de soins patients de la part du Seigneur. C’est la clef de lecture de la parole de Dieu en ce dimanche. Le texte d’Isaïe le prophète attend la réponse du psaume.
Le Dieu vigneron a chéri sa vigne et la vigne n’a donné que du mauvais raisin ! Le résultat est scandaleux : la clôture est brisée. Non seulement les passants grappillent et chapardent, mais les sangliers et les fauves labourent le terrain !
Est-ce l’image des armées d’invasion qui broutent Israël et Juda jusqu’à la déportation ? Du plus profond de la misère jaillit la réaction qui est une demande de pardon, une liturgie pénitentielle ! « Dieu, fais-nous revenir, que ton visage s’éclaire et nous serons sauvés ». Ce refrain scande la marche du psaume en quatre parties qui font une relecture profonde de l’histoire d’Israël, avec la sortie d’Égypte, l’entrée dans la terre promise, le temps des avatars, et l’appel au secours.
Jésus ira jusqu’au bout de ce thème de la vigne. Le Père enverra beaucoup d’émissaires vers sa vigne. Ils ne seront pas reçus. Finalement il enverra son propre Fils. « Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu ». Mais la pierre rejetées des bâtisseurs est devenue la pierre angulaire de l’édifice et le fruit de la vigne célébrera les noces de Dieu et de l’humanité : « Tu es béni, Dieu de l’univers, toi qui nous donnes ce vin, fruit de la vigne et du travail des hommes, nous te le présentons, il deviendra le vin du royaume éternel ».
Père BABEL sm
Psaume 80(79)
Lamentation sur la vigne dévastée
Lamentation sur la vigne dévastée
Le psaume :
La vigne que tu as prise à l'Égypte,
tu la replantes en chassant les nations.
Tu déblaies le sol devant elle,
tu l'enracines pour qu'elle emplisse le pays.
Pourquoi as-tu percé sa clôture ?
Tous les passants y grappillent en chemin ;
le sanglier des forêts la ravage
et les bêtes des champs la broutent.
Dieu de l'univers reviens !
Du haut des cieux regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu'à plantée ta main puissante.
Jamais plus nous n'irons loin de toi :
fais-nous vivre et invoquer ton nom !
Dieu de l'univers, fais-nous revenir ;
que ton visage s'éclaire et nous serons sauvés
tu la replantes en chassant les nations.
Tu déblaies le sol devant elle,
tu l'enracines pour qu'elle emplisse le pays.
Pourquoi as-tu percé sa clôture ?
Tous les passants y grappillent en chemin ;
le sanglier des forêts la ravage
et les bêtes des champs la broutent.
Dieu de l'univers reviens !
Du haut des cieux regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu'à plantée ta main puissante.
Jamais plus nous n'irons loin de toi :
fais-nous vivre et invoquer ton nom !
Dieu de l'univers, fais-nous revenir ;
que ton visage s'éclaire et nous serons sauvés
Le commentaire :
Dieu est un vigneron. La vigne c’est son peuple qu’il aime. Comme la vigne demande des soins attentifs, l’histoire d’Israël a été sans cesse l’objet de soins patients de la part du Seigneur. C’est la clef de lecture de la parole de Dieu en ce dimanche. Le texte d’Isaïe le prophète attend la réponse du psaume.
Le Dieu vigneron a chéri sa vigne et la vigne n’a donné que du mauvais raisin ! Le résultat est scandaleux : la clôture est brisée. Non seulement les passants grappillent et chapardent, mais les sangliers et les fauves labourent le terrain !
Est-ce l’image des armées d’invasion qui broutent Israël et Juda jusqu’à la déportation ? Du plus profond de la misère jaillit la réaction qui est une demande de pardon, une liturgie pénitentielle ! « Dieu, fais-nous revenir, que ton visage s’éclaire et nous serons sauvés ». Ce refrain scande la marche du psaume en quatre parties qui font une relecture profonde de l’histoire d’Israël, avec la sortie d’Égypte, l’entrée dans la terre promise, le temps des avatars, et l’appel au secours.
Jésus ira jusqu’au bout de ce thème de la vigne. Le Père enverra beaucoup d’émissaires vers sa vigne. Ils ne seront pas reçus. Finalement il enverra son propre Fils. « Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu ». Mais la pierre rejetées des bâtisseurs est devenue la pierre angulaire de l’édifice et le fruit de la vigne célébrera les noces de Dieu et de l’humanité : « Tu es béni, Dieu de l’univers, toi qui nous donnes ce vin, fruit de la vigne et du travail des hommes, nous te le présentons, il deviendra le vin du royaume éternel ».
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 15 octobre
Psaume 23(22)
Dieu pasteur de son peuple
Le psaume :
[
Le commentaire :
« C'est le psaume le plus aimé, le plus connu, le plus beau, le plus délicat, le plus pieux, le plus poétique, le plus doux, le plus spirituel, le plus gracieux de tous les psaumes ! »
Le fidèle se confie totalement au Seigneur comme la brebis à son berger. Il ne saurait manquer de quoi que ce soit. Le berger le guide par les endroits les plus agréables et favorables : Prés verdoyants, eaux tranquilles qui refont les forces, chemin le plus sûr ! Les endroits dangereux ne manquent pas en cette vie, ce sont des ravins de la mort ! Mais la houlette pastorale guide et rassure.
Et puis ce psaume a un aboutissement : la table qui est mise pour le festin, celle de l’Eucharistie, celle des noces éternelles. Mets succulents, mais aussi parfum odorant et coupe débordante.
Le psaume du Berger est en totale harmonie avec les autres lectures. Le prophète Isaïe annonce que le Seigneur va préparer un festin pour tous les peuples. Il essuiera toute larme sur les visages et effacera l'humiliation de son peuple. Ce festin des noces est ouvert, mais les premiers invités refuseront et d'autres seront conviés à leur tour, nous dit Jésus dans la parabole de l'évangile.
Père BABEL ms
Psaume 23(22)
Dieu pasteur de son peuple
Le psaume :
[
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi,
Ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi,
Ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Le commentaire :
« C'est le psaume le plus aimé, le plus connu, le plus beau, le plus délicat, le plus pieux, le plus poétique, le plus doux, le plus spirituel, le plus gracieux de tous les psaumes ! »
Le fidèle se confie totalement au Seigneur comme la brebis à son berger. Il ne saurait manquer de quoi que ce soit. Le berger le guide par les endroits les plus agréables et favorables : Prés verdoyants, eaux tranquilles qui refont les forces, chemin le plus sûr ! Les endroits dangereux ne manquent pas en cette vie, ce sont des ravins de la mort ! Mais la houlette pastorale guide et rassure.
Et puis ce psaume a un aboutissement : la table qui est mise pour le festin, celle de l’Eucharistie, celle des noces éternelles. Mets succulents, mais aussi parfum odorant et coupe débordante.
Le psaume du Berger est en totale harmonie avec les autres lectures. Le prophète Isaïe annonce que le Seigneur va préparer un festin pour tous les peuples. Il essuiera toute larme sur les visages et effacera l'humiliation de son peuple. Ce festin des noces est ouvert, mais les premiers invités refuseront et d'autres seront conviés à leur tour, nous dit Jésus dans la parabole de l'évangile.
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 22 octobre
Le psaume :
Le Seigneur nous surprend toujours. C’est pourquoi nous lui chantons un « chant nouveau » ! Alors chantons « un chant nouveau » ! Ce psaume magnifique de louange cosmique et cultuelle devrait être proclamé en entier. Nous sommes unis à la puissante liturgie du Temple, son grouillement de foules en liesse lors de la fête des Tentes par exemple. Nos frères Juifs célèbrent d'ailleurs cette fête d'une semaine (Fête des Souccoth ou Cabanes ou Tentes) durant ces jours d'automne. Nous sommes unis aux « familles des peuples » et aux « nations » venues de partout.
Nous entrons aussi dans la finesse d’un compliment digne des cours royales s’adressant à Dieu comme à un roi « hautement loué, redoutable » tel un juge. Le seigneur est roi, mais jamais à la manière d’un souverain babylonien ou d’une divinité païenne. Il est le « Seigneur éblouissant de sainteté ». Il est le seul Saint ! Ces versets sont une protestation contre toute forme d'idolâtrie, passée ou actuelle. "Le pire des esclavages, c'est de se tromper de Dieu" (Marie Noëlle Thabut).
Ce poème plein de louange cosmique célèbre la providence de Dieu qui nous accompagne dans son plan d'amour. Toute royauté de ce monde est passagère, même celle de Cyrus (1ère Lecture) ou de César (Evangile). Des événements le Seigneur tire le bien.
Père BABEL sm
Psaume 96(95)
Dieu roi et juge de l'univers
Dieu roi et juge de l'univers
Le psaume :
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !
Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
redoutable au-dessus de tous les dieux :
néant, tous les dieux des nations !
Lui, le Seigneur, a fait les cieux.
Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom.
Apportez votre offrande, entrez dans ses parvis.
Adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté :
tremblez devant lui, terre entière.
Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »
Il gouverne les peuples avec droiture.
Le commentaire :chantez au Seigneur, terre entière,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !
Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
redoutable au-dessus de tous les dieux :
néant, tous les dieux des nations !
Lui, le Seigneur, a fait les cieux.
Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom.
Apportez votre offrande, entrez dans ses parvis.
Adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté :
tremblez devant lui, terre entière.
Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »
Il gouverne les peuples avec droiture.
Le Seigneur nous surprend toujours. C’est pourquoi nous lui chantons un « chant nouveau » ! Alors chantons « un chant nouveau » ! Ce psaume magnifique de louange cosmique et cultuelle devrait être proclamé en entier. Nous sommes unis à la puissante liturgie du Temple, son grouillement de foules en liesse lors de la fête des Tentes par exemple. Nos frères Juifs célèbrent d'ailleurs cette fête d'une semaine (Fête des Souccoth ou Cabanes ou Tentes) durant ces jours d'automne. Nous sommes unis aux « familles des peuples » et aux « nations » venues de partout.
Nous entrons aussi dans la finesse d’un compliment digne des cours royales s’adressant à Dieu comme à un roi « hautement loué, redoutable » tel un juge. Le seigneur est roi, mais jamais à la manière d’un souverain babylonien ou d’une divinité païenne. Il est le « Seigneur éblouissant de sainteté ». Il est le seul Saint ! Ces versets sont une protestation contre toute forme d'idolâtrie, passée ou actuelle. "Le pire des esclavages, c'est de se tromper de Dieu" (Marie Noëlle Thabut).
Ce poème plein de louange cosmique célèbre la providence de Dieu qui nous accompagne dans son plan d'amour. Toute royauté de ce monde est passagère, même celle de Cyrus (1ère Lecture) ou de César (Evangile). Des événements le Seigneur tire le bien.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume du dimanche le 28 octobre
Psaume 18(17)
Action de grâce après la manifestation du salut de Dieu !
Le psaume :
Le commentaire :
En ce dimanche qui va vers la fin de l’année liturgique nous trouvons un psaume d’une cinquantaine de versets dont quelques-uns sont retenus dans l’Eucharistie. Ce beau psaume est attribué au roi David « Serviteur du SEIGNEUR, lorsque le SEIGNEUR l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main du roi Saül - son prédécesseur, devenu son ennemi »
(Titre hébraïque du psaume qui n'apparaît pas souvent dans les bibles usuelles mais qui est riche de sens pour comprendre le psaume lui-même !)
C’est un psaume extraordinaire ! Il est, fait assez rare, répété dans les Écritures (Dans le second livre de Samuel au chapitre 22) David l’aurait-il composé dans sa jeunesse, au milieu de ses grandes difficultés ? Et repris au soir de sa vie ? Les chantres du second Temple l’ont-ils repris en harmonisant leurs sentiments à ceux de David ? Toujours est-il que Jésus l’a prié et toutes les générations jusqu’à aujourd’hui.
Arrêtons-nous à la première phrase. « Je t’aimerai, SEIGNEUR, ma force, mon rocher, ma forteresse ! » Le verbe aimer est le plus souvent dans la bouche de Dieu. Pour une rare fois, il est dans la bouche de l’homme. C’est en écho à l’Évangile de ce jour qui nous demande d’aimer le SEIGNEUR notre Dieu avec la totalité de notre être, et d’aimer notre prochain aussi totalement.
Prions ce psaume à la suite de David, le roi chantre, à la suite de Jésus, le fils de David et le Christ Roi crucifié que nous fêterons le 34e et dernier dimanche de l’année liturgique
Que notre chant soit royal !
Père BABEL sm
Psaume 18(17)
Action de grâce après la manifestation du salut de Dieu !
Le psaume :
Je t'aime, Seigneur, ma force :
Seigneur, mon roc, ma forteresse,
Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !
Louange à Dieu ! Quand je fais appel au Seigneur,
je suis sauvé de tous mes ennemis.
Lui m'a dégagé, mis au large,
il m'a libéré car il m'aime.
Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !
Qu'il triomphe, le Dieu de ma victoire.
Il donne à son roi de grandes victoires,
il se montre fidèle à son messie pour toujours.
Seigneur, mon roc, ma forteresse,
Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !
Louange à Dieu ! Quand je fais appel au Seigneur,
je suis sauvé de tous mes ennemis.
Lui m'a dégagé, mis au large,
il m'a libéré car il m'aime.
Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !
Qu'il triomphe, le Dieu de ma victoire.
Il donne à son roi de grandes victoires,
il se montre fidèle à son messie pour toujours.
Le commentaire :
En ce dimanche qui va vers la fin de l’année liturgique nous trouvons un psaume d’une cinquantaine de versets dont quelques-uns sont retenus dans l’Eucharistie. Ce beau psaume est attribué au roi David « Serviteur du SEIGNEUR, lorsque le SEIGNEUR l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main du roi Saül - son prédécesseur, devenu son ennemi »
(Titre hébraïque du psaume qui n'apparaît pas souvent dans les bibles usuelles mais qui est riche de sens pour comprendre le psaume lui-même !)
C’est un psaume extraordinaire ! Il est, fait assez rare, répété dans les Écritures (Dans le second livre de Samuel au chapitre 22) David l’aurait-il composé dans sa jeunesse, au milieu de ses grandes difficultés ? Et repris au soir de sa vie ? Les chantres du second Temple l’ont-ils repris en harmonisant leurs sentiments à ceux de David ? Toujours est-il que Jésus l’a prié et toutes les générations jusqu’à aujourd’hui.
Arrêtons-nous à la première phrase. « Je t’aimerai, SEIGNEUR, ma force, mon rocher, ma forteresse ! » Le verbe aimer est le plus souvent dans la bouche de Dieu. Pour une rare fois, il est dans la bouche de l’homme. C’est en écho à l’Évangile de ce jour qui nous demande d’aimer le SEIGNEUR notre Dieu avec la totalité de notre être, et d’aimer notre prochain aussi totalement.
Prions ce psaume à la suite de David, le roi chantre, à la suite de Jésus, le fils de David et le Christ Roi crucifié que nous fêterons le 34e et dernier dimanche de l’année liturgique
Que notre chant soit royal !
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 5 novembre
Psaume 131(130)
Espoir et repos en Dieu
Le psaume :
Le commentaire :
Nous ne sommes pas loin de la fête de tous les saints, les anonymes, sans-grade, ignorés ; et nous sommes encore proches de la fête de la petite Thérèse de Lisieux, célébrée début octobre, qui dans notre monde moderne a tracé une voie simple et belle de total abandon à Dieu. Nous prierons donc ce psaume en union avec "Cette foule immense de témoins".
Ce psaume est très bref, il fait partie des quinze psaumes que les juifs chantaient en montant au Temple de Jérusalem lors des fêtes de pèlerinage. Il est utilisé en entier ce dimanche.
Ce poème ne donne pas de directives morales mais un état d'esprit, la mentalité des fidèles du Seigneur, un chemin selon l'évangile. Le priant déclare ne nourrir aucun sentiment d'orgueil, de suffisance, de recherche de richesses et de gloire.
Il met son repos en Dieu seul à la manière d'un enfant. Jésus donnera l'enfant comme modèle. "Qui s'abaissera sera élevé" C'est l'attitude opposée à celle des scribes et des pharisiens dans l'évangile de ce dimanche. "Il ne me dit rien, le cher Seigneur, mais il me recueille si fortement que je préfère ces moments de silence à toute chose au monde" (Raïssa Maritain, Journal).
Le psaume est couronné par le dernier verset : « Attends le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais ! » Le vrai croyant est en attente. Il est un veilleur, qui tient sa lampe allumée. Collé au présent, il puise dans sa foi la force d’être debout et de marcher vers l’avenir. Mais c’est Dieu qui en réalité l’attend, nous attend tous dans notre voyage trébuchant. « Entrez, Dieu est en attente ! »
Père BABEL sm
Psaume 131(130)
Espoir et repos en Dieu
Le psaume :
Seigneur, je n'ai pas le coeur fier
ni le regard ambitieux ;
je ne poursuis ni grands desseins,
ni merveilles qui me dépassent.
Non, mais je tiens mon âme,
égale et silencieuse ;
mon âme est en moi comme un enfant,
comme un petit enfant contre sa mère.
Attends le Seigneur, Israël,
maintenant et à jamais.
ni le regard ambitieux ;
je ne poursuis ni grands desseins,
ni merveilles qui me dépassent.
Non, mais je tiens mon âme,
égale et silencieuse ;
mon âme est en moi comme un enfant,
comme un petit enfant contre sa mère.
Attends le Seigneur, Israël,
maintenant et à jamais.
Le commentaire :
Nous ne sommes pas loin de la fête de tous les saints, les anonymes, sans-grade, ignorés ; et nous sommes encore proches de la fête de la petite Thérèse de Lisieux, célébrée début octobre, qui dans notre monde moderne a tracé une voie simple et belle de total abandon à Dieu. Nous prierons donc ce psaume en union avec "Cette foule immense de témoins".
Ce psaume est très bref, il fait partie des quinze psaumes que les juifs chantaient en montant au Temple de Jérusalem lors des fêtes de pèlerinage. Il est utilisé en entier ce dimanche.
Ce poème ne donne pas de directives morales mais un état d'esprit, la mentalité des fidèles du Seigneur, un chemin selon l'évangile. Le priant déclare ne nourrir aucun sentiment d'orgueil, de suffisance, de recherche de richesses et de gloire.
Il met son repos en Dieu seul à la manière d'un enfant. Jésus donnera l'enfant comme modèle. "Qui s'abaissera sera élevé" C'est l'attitude opposée à celle des scribes et des pharisiens dans l'évangile de ce dimanche. "Il ne me dit rien, le cher Seigneur, mais il me recueille si fortement que je préfère ces moments de silence à toute chose au monde" (Raïssa Maritain, Journal).
Le psaume est couronné par le dernier verset : « Attends le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais ! » Le vrai croyant est en attente. Il est un veilleur, qui tient sa lampe allumée. Collé au présent, il puise dans sa foi la force d’être debout et de marcher vers l’avenir. Mais c’est Dieu qui en réalité l’attend, nous attend tous dans notre voyage trébuchant. « Entrez, Dieu est en attente ! »
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 19 novembre
Psaume 63(62)
Soif de Dieu
Commentaire du psaume:
Soif de Dieu
Le psaume choisi est une prière matinale. Monastères, communautés, prêtres, diacres et des baptisés de plus en plus nombreux le prient souvent le dimanche matin et aux grandes fêtes. Cette louange se situe dans le sillage des heures nocturnes : « Dans la nuit je me souviens de toi et je reste des heures à te parler » et elle jaillit dès les lueurs de l’aube : « Je te cherche dès l’aube ».
Ce fut la prière d’Israël : À l’origine de ce psaume, il s’agit d'un prêtre ou d’un lévite1 attaché au service du Temple de Dieu à Jérusalem et à ses splendides liturgies. Il prie dans l’endroit le plus sacré du Temple, là où tous ne vont pas. « Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et gloire »
Tous les mots utilisés font partie de la vie quotidienne d’un serviteur du Temple : contempler, sanctuaire, gloire de Dieu, bénir, lever les mains, louange … Ce lévite qui s’adonne « tout au long du jour » à la prière est une image de tout le peuple d’Israël dont le rôle est de célébrer Dieu depuis l’aube jusqu’à la fin des temps.
Prière du Christ et avec le Christ : Jésus inaugure le "Royaume des cieux" comme le dit toujours Saint Mathieu dans son évangile. Dans la parabole des jeunes filles, seules les prévoyantes sont accueillies dans la salle des noces. Tous ceux qui auront "désiré le Seigneur dès l'aube" qui ont contemplé sa grandeur, l'auront chanté avec leurs lèvres et leur cœur, l'auront béni nuit et jour, ceux là seront prêts à entrer dans le royaume de Dieu. Comme la Sagesse (1ère Lecture) le Seigneur, l'Epoux, se laisse trouver par l'homme de désir.
Père BABEL sm
Psaume 63(62)
Soif de Dieu
Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l'aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t'ai contemplé au sanctuaire,
j'ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festion je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
Dans la nuit, je me souviens de toi
et je reste des heures à te parler.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l'ombre de tes ailes
.mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t'ai contemplé au sanctuaire,
j'ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festion je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
Dans la nuit, je me souviens de toi
et je reste des heures à te parler.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l'ombre de tes ailes
Commentaire du psaume:
Soif de Dieu
Le psaume choisi est une prière matinale. Monastères, communautés, prêtres, diacres et des baptisés de plus en plus nombreux le prient souvent le dimanche matin et aux grandes fêtes. Cette louange se situe dans le sillage des heures nocturnes : « Dans la nuit je me souviens de toi et je reste des heures à te parler » et elle jaillit dès les lueurs de l’aube : « Je te cherche dès l’aube ».
Ce fut la prière d’Israël : À l’origine de ce psaume, il s’agit d'un prêtre ou d’un lévite1 attaché au service du Temple de Dieu à Jérusalem et à ses splendides liturgies. Il prie dans l’endroit le plus sacré du Temple, là où tous ne vont pas. « Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et gloire »
Tous les mots utilisés font partie de la vie quotidienne d’un serviteur du Temple : contempler, sanctuaire, gloire de Dieu, bénir, lever les mains, louange … Ce lévite qui s’adonne « tout au long du jour » à la prière est une image de tout le peuple d’Israël dont le rôle est de célébrer Dieu depuis l’aube jusqu’à la fin des temps.
Prière du Christ et avec le Christ : Jésus inaugure le "Royaume des cieux" comme le dit toujours Saint Mathieu dans son évangile. Dans la parabole des jeunes filles, seules les prévoyantes sont accueillies dans la salle des noces. Tous ceux qui auront "désiré le Seigneur dès l'aube" qui ont contemplé sa grandeur, l'auront chanté avec leurs lèvres et leur cœur, l'auront béni nuit et jour, ceux là seront prêts à entrer dans le royaume de Dieu. Comme la Sagesse (1ère Lecture) le Seigneur, l'Epoux, se laisse trouver par l'homme de désir.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 26 novembre
[b
Commentaire:
Bonheur du juste en sa maison
Dieu veut absolument le bonheur de l’homme. Cela est dit et répété tout au long de la Bible. Ce psaume très court l’affirme fortement. Il fait partie des psaumes des montées.* Il est très en cohérence avec les lectures de cet avant-dernier dimanche de l’année liturgique.
Dieu avait dit à Abraham : « Marche en ma présence et sois parfait ! » Celui qui marche dans les chemins du Seigneur, dans ses sentiers est déclaré « Bienheureux » il est« béatifié » il est « béni de Dieu». *
Ce terme « Heureux » est le premier mot de tout le psautier. (Ps 1,1) Et pour un Israélite, le signe évident du bonheur est la prospérité matérielle (récoltes, troupeaux, vigne …) ainsi que la descendance généreuse issue du sein de l’heureuse épouse.
Cette épouse est peinte dans un projet idéal : c’est la première lecture, tirée du livre des Proverbes, un autre écrit de Sagesse comme les psaumes.
La parabole de l’évangile met en scène des serviteurs venant rendre compte des talents qu’ils ont reçus. Les uns seront bénis et heureux ; ils ont fait fructifier ce qu’ils ont reçu. L’un d’eux ne sera pas béni. La leçon à tirer de tout cela, c’est que Dieu s’intéresse à notre vie quotidienne la plus simple. Il aime le détail sans importance aux yeux des hommes ! Les saints l’ont compris. Faustino, jeune élève d’un collège marianiste espagnol, parlait au Seigneur des matchs de foot. Comme il avait raison !
Père BABEL sm
*Plusieurs psaumes sont appelés « psaumes des montées » ou parfois « psaumes graduels » Ils forment une collection de 15 psaumes qui se suivent ( psaumes 120 à 134 )
Plusieurs caractéristiques leur sont propres :
- Ils sont assez courts ; certains ont trois versets ( 131,133,134 )
- Ils semblent avoir la même origine : ils étaient chantés par les pèlerins qui se rendaient aux fêtes à Jérusalem, à savoir la Pâque, la Pentecôte, les Tentes ; la ville sainte est située à 800 mètres au-dessus de la mer. On devait « monter » à Jérusalem.
- Dans leur composition, ils comportent des éléments qui reviennent plusieurs fois comme pour rythmer la marche. ainsi, dans le ps 121 (120) la répétition des mots « garder » « gardien »
- Le retour de l’exil de Babylone à la fin du 6e siècle avant JC est vécu comme une remontée des profondeurs de l’abîme.
- La traduction grecque de l’ancien testament hébreu ( la Septante ) a traduit « montée » par « gradins » d’où « psaumes graduels » On sait que le Temple comportait un escalier de quinze marches séparant des parvis. Cet escalier était une tribune pour la chorale des lévites chantres.
Ce groupe de quinze psaumes est souvent utilisé dans l’office divin chanté par les communautés monastiques et religieuses à certaines Heures.
*Bénir:
On pense que primitivement la bénédiction avait la signification d'une force de salut. Ainsi bénir quelqu'un, c'était le doter d'une force de salut. C'est dans ce sens qu'il faudrait comprendre la bénédiction qu'un père mourant accorde à ses enfants. Par l'imposition des mains et une parole irrévocable, le père leur transmet toutes les forces vitales dont il est porteur. De même pour l’épouse qui va fonder un foyer. En d'autres circonstances, la bénédiction que des êtres humains se transmettent entre eux correspond à une simple salutation, à l'hommage que l'on rend au roi ou à la gratitude envers un bienfaiteur.
Le Seigneur Yahweh est la source de toute bénédiction car il est à l'origine de toute vie. Dans le premier récit de création, Dieu bénit l'homme et la femme pour qu'ils soient féconds et se multiplient. La bénédiction est une force divine liée à la transmission et à l'épanouissement de la vie.
La bénédiction de Dieu s'adresse toujours à des êtres humains et a pour objectif d'assurer leur bonheur. Les signes de la bénédiction sont une longue vie, la fécondité, la paix et la prospérité. Elle rend fécondes les œuvres que les êtres humains accomplissent de leurs mains. Quand on s'exclame devant une personne qu'elle est bénie, on reconnaît sa réussite et son bonheur comme le résultat d'une action merveilleuse de Dieu.
( source: psaume info.)
[b
]Psaume 128(127)
Bonheur du juste en sa maison
[/b]Bonheur du juste en sa maison
Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.
Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.
Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.
Commentaire:
Bonheur du juste en sa maison
Dieu veut absolument le bonheur de l’homme. Cela est dit et répété tout au long de la Bible. Ce psaume très court l’affirme fortement. Il fait partie des psaumes des montées.* Il est très en cohérence avec les lectures de cet avant-dernier dimanche de l’année liturgique.
Dieu avait dit à Abraham : « Marche en ma présence et sois parfait ! » Celui qui marche dans les chemins du Seigneur, dans ses sentiers est déclaré « Bienheureux » il est« béatifié » il est « béni de Dieu». *
Ce terme « Heureux » est le premier mot de tout le psautier. (Ps 1,1) Et pour un Israélite, le signe évident du bonheur est la prospérité matérielle (récoltes, troupeaux, vigne …) ainsi que la descendance généreuse issue du sein de l’heureuse épouse.
Cette épouse est peinte dans un projet idéal : c’est la première lecture, tirée du livre des Proverbes, un autre écrit de Sagesse comme les psaumes.
La parabole de l’évangile met en scène des serviteurs venant rendre compte des talents qu’ils ont reçus. Les uns seront bénis et heureux ; ils ont fait fructifier ce qu’ils ont reçu. L’un d’eux ne sera pas béni. La leçon à tirer de tout cela, c’est que Dieu s’intéresse à notre vie quotidienne la plus simple. Il aime le détail sans importance aux yeux des hommes ! Les saints l’ont compris. Faustino, jeune élève d’un collège marianiste espagnol, parlait au Seigneur des matchs de foot. Comme il avait raison !
Père BABEL sm
*Plusieurs psaumes sont appelés « psaumes des montées » ou parfois « psaumes graduels » Ils forment une collection de 15 psaumes qui se suivent ( psaumes 120 à 134 )
Plusieurs caractéristiques leur sont propres :
- Ils sont assez courts ; certains ont trois versets ( 131,133,134 )
- Ils semblent avoir la même origine : ils étaient chantés par les pèlerins qui se rendaient aux fêtes à Jérusalem, à savoir la Pâque, la Pentecôte, les Tentes ; la ville sainte est située à 800 mètres au-dessus de la mer. On devait « monter » à Jérusalem.
- Dans leur composition, ils comportent des éléments qui reviennent plusieurs fois comme pour rythmer la marche. ainsi, dans le ps 121 (120) la répétition des mots « garder » « gardien »
- Le retour de l’exil de Babylone à la fin du 6e siècle avant JC est vécu comme une remontée des profondeurs de l’abîme.
- La traduction grecque de l’ancien testament hébreu ( la Septante ) a traduit « montée » par « gradins » d’où « psaumes graduels » On sait que le Temple comportait un escalier de quinze marches séparant des parvis. Cet escalier était une tribune pour la chorale des lévites chantres.
Ce groupe de quinze psaumes est souvent utilisé dans l’office divin chanté par les communautés monastiques et religieuses à certaines Heures.
*Bénir:
On pense que primitivement la bénédiction avait la signification d'une force de salut. Ainsi bénir quelqu'un, c'était le doter d'une force de salut. C'est dans ce sens qu'il faudrait comprendre la bénédiction qu'un père mourant accorde à ses enfants. Par l'imposition des mains et une parole irrévocable, le père leur transmet toutes les forces vitales dont il est porteur. De même pour l’épouse qui va fonder un foyer. En d'autres circonstances, la bénédiction que des êtres humains se transmettent entre eux correspond à une simple salutation, à l'hommage que l'on rend au roi ou à la gratitude envers un bienfaiteur.
Le Seigneur Yahweh est la source de toute bénédiction car il est à l'origine de toute vie. Dans le premier récit de création, Dieu bénit l'homme et la femme pour qu'ils soient féconds et se multiplient. La bénédiction est une force divine liée à la transmission et à l'épanouissement de la vie.
La bénédiction de Dieu s'adresse toujours à des êtres humains et a pour objectif d'assurer leur bonheur. Les signes de la bénédiction sont une longue vie, la fécondité, la paix et la prospérité. Elle rend fécondes les œuvres que les êtres humains accomplissent de leurs mains. Quand on s'exclame devant une personne qu'elle est bénie, on reconnaît sa réussite et son bonheur comme le résultat d'une action merveilleuse de Dieu.
( source: psaume info.)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 2 décembre
Psaume 80 (79)
Lamentation sur la vigne dévastée
Commentaire :
Le temps de l’AVENT est un temps d’attente et de venue. Venue du Christ dans l’histoire humaine, venue du Christ aujourd’hui, venue glorieuse de Seigneur au terme de l’histoire. Mais aussi dialogue de Dieu avec les hommes, « Conversant avec eux comme avec des amis » dialogue à travers cette longue histoire qui a précédé la venue de Jésus.
C’est là qu’intervient le psaume 79. En vingt versets, il retrace à grands traits toute la vie d’Israël. Dans toute vie, il y des moments heureux et de moments malheureux. Le peuple choisi par Dieu a connu cette alternance. Les moments de gloire sont encore bien dans les mémoires : la sortie d’Égypte, la vie au désert, la conquête de la terre promise. Ils sont souvent embellis et agrandis. Et puis sont les moments pénibles, ceux de l’infidélité, ceux où l’on va en tâtonnant, s’appuyant sur le passé et la confiance en Dieu, pour vivre le présent.
Le psaume est prié dans ce temps difficile ; c’est même un cri de pénitence et d’appel à Dieu. « Jamais plus nous n’irons loin de toi. Fais-nous vivre et invoquer ton nom ! » Et le psaume retentit avec la 1ère lecture du prophète Isaïe: "Seigneur, si tu déchirais les cieux et descendais !"
Ce Seigneur est un Berger et nous sommes son troupeau. Il est le vigneron et nous sommes sa Vigne choyée par ses soins.
« Dieu montre une grand patience, une grande bonté. Mais n’abusons pas de sa patience pour nous laisser aller »(Saint Augustin). Comme nous y invite l’évangile, soyons des veilleurs !
Père BABEL sm
Psaume 80 (79)
Lamentation sur la vigne dévastée
Berger d'Israël, écoute,
toi qui conduis ton troupeau, resplendis !
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver.
Dieu de l'univers reviens !
Du haut des cieux regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu'à plantée ta main puissante.
Que ta main soutienne ton protégé,
le fils de l'homme qui te doit sa force.
Jamais plus nous n'irons loin de toi :
fais-nous vivre et invoquer ton nom !
toi qui conduis ton troupeau, resplendis !
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver.
Dieu de l'univers reviens !
Du haut des cieux regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu'à plantée ta main puissante.
Que ta main soutienne ton protégé,
le fils de l'homme qui te doit sa force.
Jamais plus nous n'irons loin de toi :
fais-nous vivre et invoquer ton nom !
Commentaire :
Le temps de l’AVENT est un temps d’attente et de venue. Venue du Christ dans l’histoire humaine, venue du Christ aujourd’hui, venue glorieuse de Seigneur au terme de l’histoire. Mais aussi dialogue de Dieu avec les hommes, « Conversant avec eux comme avec des amis » dialogue à travers cette longue histoire qui a précédé la venue de Jésus.
C’est là qu’intervient le psaume 79. En vingt versets, il retrace à grands traits toute la vie d’Israël. Dans toute vie, il y des moments heureux et de moments malheureux. Le peuple choisi par Dieu a connu cette alternance. Les moments de gloire sont encore bien dans les mémoires : la sortie d’Égypte, la vie au désert, la conquête de la terre promise. Ils sont souvent embellis et agrandis. Et puis sont les moments pénibles, ceux de l’infidélité, ceux où l’on va en tâtonnant, s’appuyant sur le passé et la confiance en Dieu, pour vivre le présent.
Le psaume est prié dans ce temps difficile ; c’est même un cri de pénitence et d’appel à Dieu. « Jamais plus nous n’irons loin de toi. Fais-nous vivre et invoquer ton nom ! » Et le psaume retentit avec la 1ère lecture du prophète Isaïe: "Seigneur, si tu déchirais les cieux et descendais !"
Ce Seigneur est un Berger et nous sommes son troupeau. Il est le vigneron et nous sommes sa Vigne choyée par ses soins.
« Dieu montre une grand patience, une grande bonté. Mais n’abusons pas de sa patience pour nous laisser aller »(Saint Augustin). Comme nous y invite l’évangile, soyons des veilleurs !
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 10 décembre
Psaume 85(84)
Attente du salut qui vient
Le psaume :
J'écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s'embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
Le commentaire :
Cette prière suppliante très chère à la tradition chrétienne est un des plus beaux poèmes du psautier. Dans le psaume juif, on vit sans doute la joie extrême du retour de l'exil de Babylone. Les moments de grave danger et de désastre soudent les hommes entre eux.
"Oui, Seigneur, tu as aime cette terre". Cette terre promise à Abraham et à sa descendance, cette terre « Où coulent le lait et le miel », cette terre des rois, des prêtres et des prophètes, cette terre conquise, chérie, abandonnée et retrouvée, cette terre de liesse et de larmes.
Dans cette terre perdue et retrouvée, le Seigneur veut faire régner la paix, la justice et la vérité. C'est une utopie car sans cesse le cœur de l'homme est infidèle et revient à la haine, au mensonge et à l'injustice. Mais Dieu renoue les alliances.
Le Seigneur a aimé la terre d'Israël. Mais pas seulement les rochers du désert et les paysages paisibles au bord du lac de Galilée. Il a aimé les hommes qui y habitent. Et cette race « A donné son fruit ». C’est Jésus de Nazareth et la terre c’est Marie, la femme associée au salut. L’Avent, c’est la longue attente de l’humanité et c’est déjà le cri d’émerveillement : « Voici votre Dieu, voici le Seigneur Dieu ! »
L'attente parvient aujourd’hui à son terme, car Jean paraît dans le désert et Jésus, « Celui qui est plus grand que Jean » paraît à son tour. Que ce psaume nous aide encore à veiller et accueillir.
Père BABEL sm
Psaume 85(84)
Attente du salut qui vient
Le psaume :
J'écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s'embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
Le commentaire :
Cette prière suppliante très chère à la tradition chrétienne est un des plus beaux poèmes du psautier. Dans le psaume juif, on vit sans doute la joie extrême du retour de l'exil de Babylone. Les moments de grave danger et de désastre soudent les hommes entre eux.
"Oui, Seigneur, tu as aime cette terre". Cette terre promise à Abraham et à sa descendance, cette terre « Où coulent le lait et le miel », cette terre des rois, des prêtres et des prophètes, cette terre conquise, chérie, abandonnée et retrouvée, cette terre de liesse et de larmes.
Dans cette terre perdue et retrouvée, le Seigneur veut faire régner la paix, la justice et la vérité. C'est une utopie car sans cesse le cœur de l'homme est infidèle et revient à la haine, au mensonge et à l'injustice. Mais Dieu renoue les alliances.
Le Seigneur a aimé la terre d'Israël. Mais pas seulement les rochers du désert et les paysages paisibles au bord du lac de Galilée. Il a aimé les hommes qui y habitent. Et cette race « A donné son fruit ». C’est Jésus de Nazareth et la terre c’est Marie, la femme associée au salut. L’Avent, c’est la longue attente de l’humanité et c’est déjà le cri d’émerveillement : « Voici votre Dieu, voici le Seigneur Dieu ! »
L'attente parvient aujourd’hui à son terme, car Jean paraît dans le désert et Jésus, « Celui qui est plus grand que Jean » paraît à son tour. Que ce psaume nous aide encore à veiller et accueillir.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 17 décembre
Cantique de Marie
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante,
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles :
Saint est son nom.
Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Il comble de bien les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour.
Commentaire du Cantique de Marie
Toutes les lectures de ce dimanche respirent la joie. On a appelé ce dimanche le dimanche de la joie (Les ornements ont la couleur liturgique rose) : « Je tressaille de joie en Dieu mon sauveur » dit Isaïe. « Frères, soyez toujours dans la joie » recommande Saint Paul.
Le psaume d'aujourd'hui est un cantique du nouveau testament. Sur les lèvres de Marie jaillit un chant qui est au cœur du nouveau testament et des saintes Écritures. C’est même un cantique quotidien dans la prière de l’Église, puisque dans la liturgie des heures de chaque jour, il est chanté le soir à la tombée du jour, ou plutôt quand un jour nouveau commence. « Il y eut un soir, il y eut un matin »
Ce cantique est tissé de tout l’ancien testament. Marie reprend les mots de la longue lignée de ses ancêtres croyants. C’est la joie totale, l’exultation. Le regard de Marie est tourné entièrement vers Dieu. C’est Dieu qui compte. Ce cantique rappelle l’indéfectible fidélité de Dieu à ses promesses et à son alliance. Il met en valeur aussi l’amour de préférence du Seigneur pour les petits, les humbles, ceux qui n’ont ni puissance ni richesse, ni satiété, ce qu’exprime déjà le prophète Isaïe (1ère Lecture).
A l'orée du salut, nous sommes en présence de deux personnages essentiels. Il y a Jean le Baptiste, qui n'est pas la lumière mais qui vient témoigner de la Lumière, Jésus Christ. Et il y a la Mère, Marie, qui met au monde le Fils de Dieu. Que notre cœur exulte en ce temps d’Avent avec Jean Baptiste et Marie.
Père BABEL sm
Cantique de Marie
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante,
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles :
Saint est son nom.
Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Il comble de bien les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour.
Commentaire du Cantique de Marie
Toutes les lectures de ce dimanche respirent la joie. On a appelé ce dimanche le dimanche de la joie (Les ornements ont la couleur liturgique rose) : « Je tressaille de joie en Dieu mon sauveur » dit Isaïe. « Frères, soyez toujours dans la joie » recommande Saint Paul.
Le psaume d'aujourd'hui est un cantique du nouveau testament. Sur les lèvres de Marie jaillit un chant qui est au cœur du nouveau testament et des saintes Écritures. C’est même un cantique quotidien dans la prière de l’Église, puisque dans la liturgie des heures de chaque jour, il est chanté le soir à la tombée du jour, ou plutôt quand un jour nouveau commence. « Il y eut un soir, il y eut un matin »
Ce cantique est tissé de tout l’ancien testament. Marie reprend les mots de la longue lignée de ses ancêtres croyants. C’est la joie totale, l’exultation. Le regard de Marie est tourné entièrement vers Dieu. C’est Dieu qui compte. Ce cantique rappelle l’indéfectible fidélité de Dieu à ses promesses et à son alliance. Il met en valeur aussi l’amour de préférence du Seigneur pour les petits, les humbles, ceux qui n’ont ni puissance ni richesse, ni satiété, ce qu’exprime déjà le prophète Isaïe (1ère Lecture).
A l'orée du salut, nous sommes en présence de deux personnages essentiels. Il y a Jean le Baptiste, qui n'est pas la lumière mais qui vient témoigner de la Lumière, Jésus Christ. Et il y a la Mère, Marie, qui met au monde le Fils de Dieu. Que notre cœur exulte en ce temps d’Avent avec Jean Baptiste et Marie.
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 24 décembre
Commentaire du psaume 89(88)
Hymne : Dieu fidèle à la promesse faite à David
Ce psaume est un vrai monument (53 versets). C’est un hymne, mais aussi un psaume royal à la gloire du saint roi David. En fait, ce poème et très composite.
Ce temps de l’Avent est un temps de longue montée vers l’Emmanuel, ce Dieu qui s’incarne dans le sein d’une Vierge, Marie. Elle est très présente en ce 4e dimanche de l’Avent de chacune des années de la liturgie, tout comme Jean Baptiste au 2ème et 3ème dimanche.
Les alliances divines se sont succédées à travers Abraham, Moïse. Maintenant Dieu fait alliance avec David et avec une dynastie (2ème livre de Samuel, 1ère Lecture). Au dernier maillon de cette longue chaîne vient Marie : Elle est visitée par l’Ange Gabriel et elle enfantera Jésus le sauveur.
« Seigneur, l’homme avait perdu ton amitié en se détournant de toi. Tu ne l’as pas abandonné au pouvoir de la mort. Dans ta miséricorde, tu es venu en aide à tous les hommes pour qu’ils te cherchent et puissent te trouver. Tu as multiplié les alliances avec eux et tu les as formés par les prophètes dans l’espérance du salut. » (4ème prière eucharistique).
La fidélité de Dieu qui est plus stable que les cieux et leur voûte immuable selon la vision ancienne. Cette fidélité est éclatante. La racine du terme « fidélité » est celle du mot « AMEN » qui exprime la solidité. (Voir AMEN dans le petit lexique de ce site). Dans le livre de Samuel, comme dans le psaume 88, comme dans le récit de l’annonce à Marie, il est toujours question du trône royal. Mais le trône de Dieu est un trône d’humilité. Sachons reconnaître le Seigneur dans la personne du pauvre, du petit.
Père BABEL sm
Psaume 89(88)
Hymne : Dieu fidèle à la promesse faite à David
Hymne : Dieu fidèle à la promesse faite à David
L'amour du Seigneur, sans fin je le chante ;
ta fidélité je l'annonce d'âge en âge.
Je le dis : c'est un amour bâti pour toujours ;
ta fidélité est plus stable que les cieux.
« Avec mon élu, j’ai fait une alliance,
J’ai juré à David, mon serviteur :
J’établirai ta dynastie pour toujours,
Je te bâtis un trône pour la suite des âges.
« Il me dira : Tu es mon Père,
Mon Dieu, mon roc et mon salut !
Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle. »
ta fidélité je l'annonce d'âge en âge.
Je le dis : c'est un amour bâti pour toujours ;
ta fidélité est plus stable que les cieux.
« Avec mon élu, j’ai fait une alliance,
J’ai juré à David, mon serviteur :
J’établirai ta dynastie pour toujours,
Je te bâtis un trône pour la suite des âges.
« Il me dira : Tu es mon Père,
Mon Dieu, mon roc et mon salut !
Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle. »
Commentaire du psaume 89(88)
Hymne : Dieu fidèle à la promesse faite à David
Ce psaume est un vrai monument (53 versets). C’est un hymne, mais aussi un psaume royal à la gloire du saint roi David. En fait, ce poème et très composite.
Ce temps de l’Avent est un temps de longue montée vers l’Emmanuel, ce Dieu qui s’incarne dans le sein d’une Vierge, Marie. Elle est très présente en ce 4e dimanche de l’Avent de chacune des années de la liturgie, tout comme Jean Baptiste au 2ème et 3ème dimanche.
Les alliances divines se sont succédées à travers Abraham, Moïse. Maintenant Dieu fait alliance avec David et avec une dynastie (2ème livre de Samuel, 1ère Lecture). Au dernier maillon de cette longue chaîne vient Marie : Elle est visitée par l’Ange Gabriel et elle enfantera Jésus le sauveur.
« Seigneur, l’homme avait perdu ton amitié en se détournant de toi. Tu ne l’as pas abandonné au pouvoir de la mort. Dans ta miséricorde, tu es venu en aide à tous les hommes pour qu’ils te cherchent et puissent te trouver. Tu as multiplié les alliances avec eux et tu les as formés par les prophètes dans l’espérance du salut. » (4ème prière eucharistique).
La fidélité de Dieu qui est plus stable que les cieux et leur voûte immuable selon la vision ancienne. Cette fidélité est éclatante. La racine du terme « fidélité » est celle du mot « AMEN » qui exprime la solidité. (Voir AMEN dans le petit lexique de ce site). Dans le livre de Samuel, comme dans le psaume 88, comme dans le récit de l’annonce à Marie, il est toujours question du trône royal. Mais le trône de Dieu est un trône d’humilité. Sachons reconnaître le Seigneur dans la personne du pauvre, du petit.
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 30 décembre
Fête de la Sainte Famille
Psaume 105(104)
Le psaume :
Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ;
chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles.
Glorifiez-vous de son nom très saint :
joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face.
Souvenez-vous des merveilles qu'il a faites,
de ses prodiges, des jugements qu'il prononça,
vous, la race d'Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu'il a choisis.
Il s'est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.
Le commentaire :
Ce psaume est une action de grâce pour l’histoire merveilleuse d’Israël. Comme d’autres poèmes qui se situent vers la fin du psautier, il débute et finit par ALLÉLUIA ! « Chantez le Seigneur ! »
En 45 versets, c’est toute l’histoire d’Israël qui est chantée et toute l’histoire de l’Alliance avec Dieu. Ce sont les « Hauts faits » du Seigneur, ses merveilles ; Il s’agit de rendre grâce sans cesse, jusqu’à satiété. Les merveilles du Seigneur, quels en furent les témoins ? Des croyants comme Abraham, Isaac et Jacob.
Ils sont les représentants et les ambassadeurs d’une nuée d’autres témoins, « aussi nombreux que les étoiles du ciel » Dans la fête d’aujourd’hui, les héritiers, les derniers maillons de cette longue chaîne, les plus beaux fleurons sont Joseph, Marie et Jésus, la Sainte Famille. Quelle joie pour ces « cœurs qui cherchent Dieu » !
Puissions-nous avec le vieillard Syméon au Temple, comme lui « Poussés par l’Esprit » chanter les merveilles de Dieu, anciennes et nouvelles, celles de nos vies, celles de toujours.
Père BABEL sm
Fête de la Sainte Famille
Psaume 105(104)
Le psaume :
Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ;
chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles.
Glorifiez-vous de son nom très saint :
joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face.
Souvenez-vous des merveilles qu'il a faites,
de ses prodiges, des jugements qu'il prononça,
vous, la race d'Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu'il a choisis.
Il s'est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.
Le commentaire :
Ce psaume est une action de grâce pour l’histoire merveilleuse d’Israël. Comme d’autres poèmes qui se situent vers la fin du psautier, il débute et finit par ALLÉLUIA ! « Chantez le Seigneur ! »
En 45 versets, c’est toute l’histoire d’Israël qui est chantée et toute l’histoire de l’Alliance avec Dieu. Ce sont les « Hauts faits » du Seigneur, ses merveilles ; Il s’agit de rendre grâce sans cesse, jusqu’à satiété. Les merveilles du Seigneur, quels en furent les témoins ? Des croyants comme Abraham, Isaac et Jacob.
Ils sont les représentants et les ambassadeurs d’une nuée d’autres témoins, « aussi nombreux que les étoiles du ciel » Dans la fête d’aujourd’hui, les héritiers, les derniers maillons de cette longue chaîne, les plus beaux fleurons sont Joseph, Marie et Jésus, la Sainte Famille. Quelle joie pour ces « cœurs qui cherchent Dieu » !
Puissions-nous avec le vieillard Syméon au Temple, comme lui « Poussés par l’Esprit » chanter les merveilles de Dieu, anciennes et nouvelles, celles de nos vies, celles de toujours.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 7 janvier
Psaume de dimanche le 7 janvier
Psaume de l'Epiphanie du Seigneur
Psaume 72(71)
Le roi de paix et son royaume
[/b]
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume est une prière d’Israël pour son roi. C’est un psaume royal. Il compte dix neuf versets dont neuf sont sélectionnés pour célébrer la fête de l’Épiphanie, et ils sont repris chaque année, puisque les lectures de cette fête sont les mêmes chacune des trois années.
Il fait écho à la prophétie d’Isaïe (1ère lecture), qui voit la ville sainte de Jérusalem resplendissante de lumière. Vers elle accourent toutes les nations du monde ! Dans le psaume, les peuples de l’univers, symbolisés par des rois de « Tarsis, des îles, de Saba et de Séba » se mettent en route vers un Roi qui aura mission de rassembler tout le monde. Cette géographie méditerranéenne et orientale, est proche des tables des nations dans le livre de la Genèse (Genèse 10) ou de la description des peuples accourus à Jérusalem à la fête de la Pentecôte (Actes des apôtres, chapitre 2). Elle signifie bien plus que les mots ; Elle renvoie à toutes les cultures que la bonne Nouvelle du Christ doit atteindre.
Le psaume précède l’Évangile de saint Matthieu. L’auteur, dans ces récits de l’enfance de Jésus, différents de ceux de Saint Luc, met en scène l’enfant de Bethléem, et le présente à des juifs devenus chrétiens. Dans un tableau merveilleux qui remet en mémoire les prophéties de l’ancien testament, il fait venir auprès de Jésus enfant des mages venus d’Orient. Ces chercheurs de Dieu adorent Jésus, le roi des juifs. Ces chercheurs n’étaient pourtant pas très bien vus dans la mentalité juive car les mages, c’étaient des magiciens. Ils sont là, convoqués et se prosternant en adoration devant l’Enfant, Fils de Dieu. La Bonne Nouvelle est pour tous.
Ce Roi fera régner la justice et le droit. « Il apportera la bonne nouvelle aux pauvres, annoncera aux captifs qu’ils sont libres, aux aveugles qu’ils verront la lumière » (Luc 4).
Mais le Christ, roi de l’univers, n’aura pas d’autres mains que les nôtres pour faire régner justice et amour !
Pas d’autre cœur que le nôtre pour aimer les pauvres !
Pas d’autres jambes que les nôtres pour rendre visite à la manière des mages pèlerins !
Pas d’autre maison que la nôtre pour accueillir, réchauffer et nourrir !
Père BABEL sm
Psaume de dimanche le 7 janvier
Psaume de l'Epiphanie du Seigneur
Psaume 72(71)
Le roi de paix et son royaume
[/b]
Le psaume :
Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
Qu'il fasse droit aux malheureux !
En ces jours-là, fleurira la justice,
grande paix jusqu'à la fin des lunes !
Qu'il domine de la mer à la mer,
et du Fleuve jusqu'au bout de la terre !
Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents,
les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.
Tous les rois se prosterneront devant lui,
tous les pays le serviront.
Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura soucis du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
Qu'il fasse droit aux malheureux !
En ces jours-là, fleurira la justice,
grande paix jusqu'à la fin des lunes !
Qu'il domine de la mer à la mer,
et du Fleuve jusqu'au bout de la terre !
Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents,
les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.
Tous les rois se prosterneront devant lui,
tous les pays le serviront.
Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura soucis du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.
Le commentaire :
Ce psaume est une prière d’Israël pour son roi. C’est un psaume royal. Il compte dix neuf versets dont neuf sont sélectionnés pour célébrer la fête de l’Épiphanie, et ils sont repris chaque année, puisque les lectures de cette fête sont les mêmes chacune des trois années.
Il fait écho à la prophétie d’Isaïe (1ère lecture), qui voit la ville sainte de Jérusalem resplendissante de lumière. Vers elle accourent toutes les nations du monde ! Dans le psaume, les peuples de l’univers, symbolisés par des rois de « Tarsis, des îles, de Saba et de Séba » se mettent en route vers un Roi qui aura mission de rassembler tout le monde. Cette géographie méditerranéenne et orientale, est proche des tables des nations dans le livre de la Genèse (Genèse 10) ou de la description des peuples accourus à Jérusalem à la fête de la Pentecôte (Actes des apôtres, chapitre 2). Elle signifie bien plus que les mots ; Elle renvoie à toutes les cultures que la bonne Nouvelle du Christ doit atteindre.
Le psaume précède l’Évangile de saint Matthieu. L’auteur, dans ces récits de l’enfance de Jésus, différents de ceux de Saint Luc, met en scène l’enfant de Bethléem, et le présente à des juifs devenus chrétiens. Dans un tableau merveilleux qui remet en mémoire les prophéties de l’ancien testament, il fait venir auprès de Jésus enfant des mages venus d’Orient. Ces chercheurs de Dieu adorent Jésus, le roi des juifs. Ces chercheurs n’étaient pourtant pas très bien vus dans la mentalité juive car les mages, c’étaient des magiciens. Ils sont là, convoqués et se prosternant en adoration devant l’Enfant, Fils de Dieu. La Bonne Nouvelle est pour tous.
Ce Roi fera régner la justice et le droit. « Il apportera la bonne nouvelle aux pauvres, annoncera aux captifs qu’ils sont libres, aux aveugles qu’ils verront la lumière » (Luc 4).
Mais le Christ, roi de l’univers, n’aura pas d’autres mains que les nôtres pour faire régner justice et amour !
Pas d’autre cœur que le nôtre pour aimer les pauvres !
Pas d’autres jambes que les nôtres pour rendre visite à la manière des mages pèlerins !
Pas d’autre maison que la nôtre pour accueillir, réchauffer et nourrir !
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 15 janvier
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume est un psaume de grande confiance dans le Seigneur. C’est le psaume de l’Espérance. L’espérance est la vertu de celui qui marche, qui va vers un but. Et de façon extrêmement concrète, le Seigneur « Est penché vers le fidèle » et « Il a mis dans sa bouche un chant nouveau », tout comme Dieu a mis ses paroles dans la bouche du prophète Isaïe (Isaïe chapitre 6). Ce n’est pas nous qui louons le Seigneur, c’est « L’Esprit qui prie en nous en poussant des gémissements ineffables » (Saint Paul aux Romains).
C’est aussi un psaume de disponibilité à l’égard de Dieu : « Voici, je viens ». C’est le psaume de l’écoute de la parole. Cette parole est dans un « livre » et en même temps elle « me tient aux entrailles » elle est chair. Cette parole s’est faite chair, c’est le Christ.
Ce psaume est encore un engagement dans l’annonce de la bonne nouvelle aux hommes de notre temps. En effet, le priant « ne retient pas ses lèvres ». Il dit « A la grande assemblée » les qualités de son Dieu : Amour et vérité.
Ce psaume sorti de la mémoire d’Israël peut se prier avec le jeune SAMUEL (1ère Lecture) c’est lui qui, grâce aux appels répétés du seigneur, et l’aide du prêtre Eli, après un temps d’initiation (Un noviciat !) dit : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ».
Il peut se prier avec les premiers DISCIPLES qui « Viennent, voient où Il demeure et restent auprès de lui » et même vont en chercher d’autres ... Il peut se prier avec les COMMUNAUTÉS chrétiennes de saint Paul, formées de chrétiens qui « Ne s’appartiennent plus » mais sont au Christ. Il peut enfin se prier avec les hommes et les femmes que nous sommes, les disciples aujourd’hui ...
Père BABEL sm
Psaume 40(39)
Action de grâce et prière
Action de grâce et prière
Le psaume :
D'un grand espoir, j'espérais le Seigneur :
il s'est penché vers moi.
Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : "Voici, je viens".
Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles.
Vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
J'ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.
il s'est penché vers moi.
Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : "Voici, je viens".
Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles.
Vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
J'ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.
Le commentaire :
Ce psaume est un psaume de grande confiance dans le Seigneur. C’est le psaume de l’Espérance. L’espérance est la vertu de celui qui marche, qui va vers un but. Et de façon extrêmement concrète, le Seigneur « Est penché vers le fidèle » et « Il a mis dans sa bouche un chant nouveau », tout comme Dieu a mis ses paroles dans la bouche du prophète Isaïe (Isaïe chapitre 6). Ce n’est pas nous qui louons le Seigneur, c’est « L’Esprit qui prie en nous en poussant des gémissements ineffables » (Saint Paul aux Romains).
C’est aussi un psaume de disponibilité à l’égard de Dieu : « Voici, je viens ». C’est le psaume de l’écoute de la parole. Cette parole est dans un « livre » et en même temps elle « me tient aux entrailles » elle est chair. Cette parole s’est faite chair, c’est le Christ.
Ce psaume est encore un engagement dans l’annonce de la bonne nouvelle aux hommes de notre temps. En effet, le priant « ne retient pas ses lèvres ». Il dit « A la grande assemblée » les qualités de son Dieu : Amour et vérité.
Ce psaume sorti de la mémoire d’Israël peut se prier avec le jeune SAMUEL (1ère Lecture) c’est lui qui, grâce aux appels répétés du seigneur, et l’aide du prêtre Eli, après un temps d’initiation (Un noviciat !) dit : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ».
Il peut se prier avec les premiers DISCIPLES qui « Viennent, voient où Il demeure et restent auprès de lui » et même vont en chercher d’autres ... Il peut se prier avec les COMMUNAUTÉS chrétiennes de saint Paul, formées de chrétiens qui « Ne s’appartiennent plus » mais sont au Christ. Il peut enfin se prier avec les hommes et les femmes que nous sommes, les disciples aujourd’hui ...
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 21 janvier
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume a une double appartenance : il est un appel au secours comme beaucoup de fois dans les psaumes et dans la Bible. Ce dimanche il a une teinte de pénitence et de demande de pardon à la suite de l’appel véhément à la conversion que lance Jonas aux habitants de Ninive (1ère Lecture). Nous sommes toujours parmi ces pauvres que Dieu aime et qui ne cessent de ne compter que sur Dieu.
Dieu a une sorte de « faculté d’oubli ». Le psalmiste demande à son Seigneur à la fois d’oublier les « péchés de sa jeunesse » et de ne pas oublier « sa tendresse et son amour » qui sont perpétuels et font partie de l’être même de Dieu.
Ce psaume est aussi alphabétique. Chaque verset débute par une des 22 lettres de l’alphabet hébraïque. C’est donc une méditation amoureuse de la parole de Dieu et une célébration d’un réel qui est universel à travers 22 chemins qui traversent le monde. Chaque psaume doit être une méditation amoureuse. Cela doit se vérifier dans le déroulement même de la liturgie dominicale : La position assise de l’assemblée et chant du psalmiste avec le refrain clamé par tous.
L’homme biblique est un marcheur, à la suite d’Abraham, de Moïse et des prophètes. Jésus n’a cessé de parcourir campagnes et villages. A d’autres moments de la liturgie l’assemblée se déplace, processionne. Jésus appelle des disciples à « Venir derrière lui ». Et laissant tout, ils le suivent sans hésiter ni louvoyer, c’est-à-dire hésiter dans la « Voie » à suivre !… Le chrétien reste pèlerin, de Jérusalem à Rome et à Compostelle … Ne nous étonnons donc pas que le psalmiste demande instamment au Seigneur de lui « Enseigner ses voies » et « De lui faire connaître sa route ».
Père BABEL sm
Psaume 25(24)
Prière de confiance pour toute nécessité
Prière de confiance pour toute nécessité
Le psaume :
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.
Rappelle-toi,Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m’oublie pas,
en raison de ta bonté, Seigneur.
Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.
Rappelle-toi,Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m’oublie pas,
en raison de ta bonté, Seigneur.
Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.
Le commentaire :
Ce psaume a une double appartenance : il est un appel au secours comme beaucoup de fois dans les psaumes et dans la Bible. Ce dimanche il a une teinte de pénitence et de demande de pardon à la suite de l’appel véhément à la conversion que lance Jonas aux habitants de Ninive (1ère Lecture). Nous sommes toujours parmi ces pauvres que Dieu aime et qui ne cessent de ne compter que sur Dieu.
Dieu a une sorte de « faculté d’oubli ». Le psalmiste demande à son Seigneur à la fois d’oublier les « péchés de sa jeunesse » et de ne pas oublier « sa tendresse et son amour » qui sont perpétuels et font partie de l’être même de Dieu.
Ce psaume est aussi alphabétique. Chaque verset débute par une des 22 lettres de l’alphabet hébraïque. C’est donc une méditation amoureuse de la parole de Dieu et une célébration d’un réel qui est universel à travers 22 chemins qui traversent le monde. Chaque psaume doit être une méditation amoureuse. Cela doit se vérifier dans le déroulement même de la liturgie dominicale : La position assise de l’assemblée et chant du psalmiste avec le refrain clamé par tous.
L’homme biblique est un marcheur, à la suite d’Abraham, de Moïse et des prophètes. Jésus n’a cessé de parcourir campagnes et villages. A d’autres moments de la liturgie l’assemblée se déplace, processionne. Jésus appelle des disciples à « Venir derrière lui ». Et laissant tout, ils le suivent sans hésiter ni louvoyer, c’est-à-dire hésiter dans la « Voie » à suivre !… Le chrétien reste pèlerin, de Jérusalem à Rome et à Compostelle … Ne nous étonnons donc pas que le psalmiste demande instamment au Seigneur de lui « Enseigner ses voies » et « De lui faire connaître sa route ».
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 28 janvier
Le psaume :
Le commentaire :
Un psaume très connu. C’est un psaume invitatoire à la louange qui peut se chanter au début de la louange matinale. Nous voyons bien ces fidèles se hâter dans la joie vers le temple de Dieu. En arrivant, tous se prosternent devant le Seigneur créateur de tout ce qui existe. C’est le sentiment d’adoration, mot à mot être « bouche bée » (le mot adorer vient du mot bouche, en latin os, oris) devant la grandeur de Dieu et la merveille de son amour.
Cette démarche rappelle étonnement la fondation d’Israël qui s’est faite au désert. Tout part de l’Exode et du désert. Les fils d’Israël ont été tentés, comme Jésus et comme chacun de nous. Ils ont défié leur Seigneur. Ils n’ont pas écouté sa parole. Ils ont fermé leur cœur au désert. Quelle ingratitude ! Bénéficiaires des hauts-faits de Dieu, ils ne l’ont pas toujours suivi. Aussi Dieu a fait « Se lever un prophète au milieu de la communauté des frères » (1ère Lecture, Deutéronome 18). Et beaucoup de prophètes se sont succédés.
Et au terme est venu le Prophète, plus qu'un prophète, Jésus le Christ. Et il a pris la parole, à la synagogue de Capharnaüm (Evangile de Marc). Son enseignement était plein d'autorité et il nous concerne aujourd'hui. L'écoutons-nous ? Oui, Dieu écrit droit avec des lignes courbes et tire le bien des sinuosités de l’existence. Ce psaume est un temps d’arrêt, de retour sur soi, de retour à Dieu.
Père BABEL sm
Psaume 95(94)
Dieu créateur et guide de son peuple
Dieu créateur et guide de son peuple
Le psaume :
Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu’à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu’il conduit
le troupeau guidé par sa main.
Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m’ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit. »
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu’à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu’il conduit
le troupeau guidé par sa main.
Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m’ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit. »
Le commentaire :
Un psaume très connu. C’est un psaume invitatoire à la louange qui peut se chanter au début de la louange matinale. Nous voyons bien ces fidèles se hâter dans la joie vers le temple de Dieu. En arrivant, tous se prosternent devant le Seigneur créateur de tout ce qui existe. C’est le sentiment d’adoration, mot à mot être « bouche bée » (le mot adorer vient du mot bouche, en latin os, oris) devant la grandeur de Dieu et la merveille de son amour.
Cette démarche rappelle étonnement la fondation d’Israël qui s’est faite au désert. Tout part de l’Exode et du désert. Les fils d’Israël ont été tentés, comme Jésus et comme chacun de nous. Ils ont défié leur Seigneur. Ils n’ont pas écouté sa parole. Ils ont fermé leur cœur au désert. Quelle ingratitude ! Bénéficiaires des hauts-faits de Dieu, ils ne l’ont pas toujours suivi. Aussi Dieu a fait « Se lever un prophète au milieu de la communauté des frères » (1ère Lecture, Deutéronome 18). Et beaucoup de prophètes se sont succédés.
Et au terme est venu le Prophète, plus qu'un prophète, Jésus le Christ. Et il a pris la parole, à la synagogue de Capharnaüm (Evangile de Marc). Son enseignement était plein d'autorité et il nous concerne aujourd'hui. L'écoutons-nous ? Oui, Dieu écrit droit avec des lignes courbes et tire le bien des sinuosités de l’existence. Ce psaume est un temps d’arrêt, de retour sur soi, de retour à Dieu.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Psaume du dimanche le 4 février
Le psaume :
Le commentaire :
Les versets choisis ce dimanche font partie d’un double psaume hébraïque, le 147, qui se divise en deux psaumes dans la bible grecque. Ensuite les deux numérotations coïncident jusqu’à la fin du psautier.
Il est bon de rappeler que ce psaume débute par un ALLÉLUIA. Comme pour tous les psaumes de la fin du psautier, c’est l’allégresse qui atteint son paroxysme en se rapprochant de la fin. N’est-ce pas un abrégé de toute l'histoire du salut ?
« Il est bon de fêter notre Dieu ». Notre Dieu est d’abord un Dieu créateur. Par amour, il fait exister. Il crée sans cesse. Ce qu’il fait, il le déclare « bon ». Il voit que cela est « bon » et même « très bon » il est logique que pour la créature, et pour l’homme gérant de la création et en dialogue avec Dieu, il soit « bon » aussi de fêter, de louer, de célébrer ce Dieu !
Ce Dieu a une intelligence incommensurable et il « Compte le nombre des étoiles ». Abraham sera invité à compter le nombre des étoiles et les grains de sable de la mer, car sa descendance sera aussi nombreuse que le nombre des astres.
Ce Dieu transcendant est aussi le plus proche, le plus intime à nous–mêmes que nous-mêmes. C’est pourquoi « il guérit les cœurs brisés et panse les blessures ». Cette compassion de notre Dieu éclate en Jésus de Nazareth qui « guérit toutes sortes de malades et chasse beaucoup d’esprits mauvais ». L’évangéliste Marc nous le rapporte en un tableau saisissant : « Toute la ville se presse à la porte » et ses disciples lui disent : « Tout le monde te cherche ».
De même « Il élève les humbles et rabaisse jusqu’à terre les impies ». La Vierge Marie le chante dans son cantique du Magnificat (Luc 1).
Père BABEL sm
Psaume 147A(146)
Hymne à Dieu qui donne la vie
Hymne à Dieu qui donne la vie
Le psaume :
Il est bon de fêter notre Dieu,
il est beau de chanter sa louange :
il guérit les coeurs brisés
et soigne leurs blessures.
Il compte le nombre des étoiles,
il donne à chacune un nom ;
il est grand, il est fort, notre Maître :
nul n'a mesuré son intelligence.
Le Seigneur élève les humbles
et rabasse jusqu'à terre les impies.
Entonnez pour le Seigneur l'action de grâce,
jouez pour notre Dieu sur la cithare !
il est beau de chanter sa louange :
il guérit les coeurs brisés
et soigne leurs blessures.
Il compte le nombre des étoiles,
il donne à chacune un nom ;
il est grand, il est fort, notre Maître :
nul n'a mesuré son intelligence.
Le Seigneur élève les humbles
et rabasse jusqu'à terre les impies.
Entonnez pour le Seigneur l'action de grâce,
jouez pour notre Dieu sur la cithare !
Le commentaire :
Les versets choisis ce dimanche font partie d’un double psaume hébraïque, le 147, qui se divise en deux psaumes dans la bible grecque. Ensuite les deux numérotations coïncident jusqu’à la fin du psautier.
Il est bon de rappeler que ce psaume débute par un ALLÉLUIA. Comme pour tous les psaumes de la fin du psautier, c’est l’allégresse qui atteint son paroxysme en se rapprochant de la fin. N’est-ce pas un abrégé de toute l'histoire du salut ?
« Il est bon de fêter notre Dieu ». Notre Dieu est d’abord un Dieu créateur. Par amour, il fait exister. Il crée sans cesse. Ce qu’il fait, il le déclare « bon ». Il voit que cela est « bon » et même « très bon » il est logique que pour la créature, et pour l’homme gérant de la création et en dialogue avec Dieu, il soit « bon » aussi de fêter, de louer, de célébrer ce Dieu !
Ce Dieu a une intelligence incommensurable et il « Compte le nombre des étoiles ». Abraham sera invité à compter le nombre des étoiles et les grains de sable de la mer, car sa descendance sera aussi nombreuse que le nombre des astres.
Ce Dieu transcendant est aussi le plus proche, le plus intime à nous–mêmes que nous-mêmes. C’est pourquoi « il guérit les cœurs brisés et panse les blessures ». Cette compassion de notre Dieu éclate en Jésus de Nazareth qui « guérit toutes sortes de malades et chasse beaucoup d’esprits mauvais ». L’évangéliste Marc nous le rapporte en un tableau saisissant : « Toute la ville se presse à la porte » et ses disciples lui disent : « Tout le monde te cherche ».
De même « Il élève les humbles et rabaisse jusqu’à terre les impies ». La Vierge Marie le chante dans son cantique du Magnificat (Luc 1).
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 11 février
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume est une très belle célébration du pardon donné par Dieu au pécheur. Il fait partie des « psaumes de pénitence » et ressemble au psaume 50(51) (« Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour… »). La liturgie de ce dimanche exploite quelques versets du psaume : 1 et 2, 5 à 7, 10 et 11.
Le prologue débute par une béatitude comme à l’entrée du psautier (Ps 1,1) « Heureux l’homme dont la faute est enlevée… dont le Seigneur ne retient pas l’offense ».
Ce poème est d’abord un enseignement de sagesse.
Puis vient le chant du pardon décliné au présent et au futur. Le passé est fini : Le pécheur a décidé de revenir au Seigneur, comme le fils prodigue de la parabole en Luc 15. Il ne cache rien ; il dévoile le mal, son mal décrit par quatre termes précis : « Faute, torts, péchés, offense ».
Pour l’avenir, toute la confiance du pénitent est dans son Seigneur qui est « refuge, abri ».
Ils peuvent retentir, les « Chants de délivrance » !
Et le poème peut finir par une invitation à la louange qui se poursuit par le premier verset du psaume suivant, psaume 32(33) : « Criez pour le Seigneur, hommes justes, hommes droits à vous la louange ».
Ce psaume s’harmonise bien avec l’Evangile où le lépreux guéri et réintégré dans la communauté religieuse et sociale laisse éclater sa louange : « Exultez, hommes justes ! Hommes droits, chantez votre allégresse ! »
Père BABEL sm
Psaume 32(31
)Le psaume :
Heureux l'homme dont la faute est enlevée,
et le péché remis !
Heureux l'homme dont le Seigneur ne retient pas l'offense
dont l'esprit est sans fraude.
Je t'ai fait connaître ma faute,
je n'ai pas caché mes torts.
J'ai dit "Je rendrai grâce au Seigneur
en confessant mes péchés."
Et toi, tu as enlevé l'offense de ma faute.
Tu es un refuge pour moi,
mon abri dans la détresse,
de chants de délivrance tu m'as entouré.
L'amour du Seigneur entourera
ceux qui comptent sur lui.
Que le Seigneur soit votre joie, homes justes !
Hommes droits, chantez votre allégresse
et le péché remis !
Heureux l'homme dont le Seigneur ne retient pas l'offense
dont l'esprit est sans fraude.
Je t'ai fait connaître ma faute,
je n'ai pas caché mes torts.
J'ai dit "Je rendrai grâce au Seigneur
en confessant mes péchés."
Et toi, tu as enlevé l'offense de ma faute.
Tu es un refuge pour moi,
mon abri dans la détresse,
de chants de délivrance tu m'as entouré.
L'amour du Seigneur entourera
ceux qui comptent sur lui.
Que le Seigneur soit votre joie, homes justes !
Hommes droits, chantez votre allégresse
Le commentaire :
Ce psaume est une très belle célébration du pardon donné par Dieu au pécheur. Il fait partie des « psaumes de pénitence » et ressemble au psaume 50(51) (« Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour… »). La liturgie de ce dimanche exploite quelques versets du psaume : 1 et 2, 5 à 7, 10 et 11.
Le prologue débute par une béatitude comme à l’entrée du psautier (Ps 1,1) « Heureux l’homme dont la faute est enlevée… dont le Seigneur ne retient pas l’offense ».
Ce poème est d’abord un enseignement de sagesse.
Puis vient le chant du pardon décliné au présent et au futur. Le passé est fini : Le pécheur a décidé de revenir au Seigneur, comme le fils prodigue de la parabole en Luc 15. Il ne cache rien ; il dévoile le mal, son mal décrit par quatre termes précis : « Faute, torts, péchés, offense ».
Pour l’avenir, toute la confiance du pénitent est dans son Seigneur qui est « refuge, abri ».
Ils peuvent retentir, les « Chants de délivrance » !
Et le poème peut finir par une invitation à la louange qui se poursuit par le premier verset du psaume suivant, psaume 32(33) : « Criez pour le Seigneur, hommes justes, hommes droits à vous la louange ».
Ce psaume s’harmonise bien avec l’Evangile où le lépreux guéri et réintégré dans la communauté religieuse et sociale laisse éclater sa louange : « Exultez, hommes justes ! Hommes droits, chantez votre allégresse ! »
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 18 févier
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume est un appel au secours. Nous comptons toujours aujourd’hui parmi ces pauvres que Dieu aime et qui ne cessent de ne compter que sur Lui.
Chaque verset débute par une des 22 lettres de l’alphabet hébraïque. C’est donc une méditation amoureuse de la parole de Dieu et une célébration d’un réel qui est universel à travers 22 chemins qui traversent le monde.
Le thème du chemin est fréquent dans les psaumes. Dès le psaume 1, portail d’entrée du psautier, l’homme doit choisir entre le sentier du juste et la route de méchants. Mais pour faire le bon choix, il faut être un familier du Seigneur, « S’abriter à l’ombre de ses ailes » (Psaume 91). Ne nous étonnons pas du fait que le psalmiste s’adresse à son Seigneur par sept verbes à l’impératif ! « Enseigne-moi – Fais-moi connaître – Dirige-moi – Rappelle-toi ta tendresse – Ne m’oublie pas ».
Dieu oublie les péchés de l’homme mais n’oublie pas cette grande tendresse qui est son Nom.
« Seigneur, enseigne-moi tes chemins, fais-moi connaître ta route ». Et comme le dit Saint Augustin, « Seigneur, montrez-moi vos voies, ouvrez-moi vous-même vos sentiers ; qui ne sont point spacieux, et qui ne conduisent pas la foule à sa perte; enseignez-moi ces sentiers étroits qui sont les vôtres et que peu connaissent ! »
L’attitude du croyant et du baptisé est celle de Noé sortant de l’arche qui l’a sauvé de la catastrophe du déluge. Il a confiance totale dans Celui qui fait Alliance avec l’humanité et le signifie par le chemin de l’Arc-en-ciel tracé dans les nuages. Noé répond par un silence de louange et de foi.
Mais il y a ici plus que Noé ! Le Christ dans le silence du désert et son triomphe sur le Tentateur apparaît comme le Recréateur dans la compagnie des animaux soumis et le service des anges adorateurs de Dieu. Il passe par la retraite du désert pour prendre ensuite le chemin de la Galilée. Comme lui, traversons le désert du carême pour prendre ensuite le chemin de la Mission auprès de nos frères. Cela se fait du reste en même temps !
Père BABEL sm
Psaume 25(24)
Prière de confiance pour toute nécessité
Prière de confiance pour toute nécessité
Le psaume :
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.
Rappelle-toi,Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m’oublie pas,
en raison de ta bonté, Seigneur.
Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin
.fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.
Rappelle-toi,Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m’oublie pas,
en raison de ta bonté, Seigneur.
Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin
Le commentaire :
Ce psaume est un appel au secours. Nous comptons toujours aujourd’hui parmi ces pauvres que Dieu aime et qui ne cessent de ne compter que sur Lui.
Chaque verset débute par une des 22 lettres de l’alphabet hébraïque. C’est donc une méditation amoureuse de la parole de Dieu et une célébration d’un réel qui est universel à travers 22 chemins qui traversent le monde.
Le thème du chemin est fréquent dans les psaumes. Dès le psaume 1, portail d’entrée du psautier, l’homme doit choisir entre le sentier du juste et la route de méchants. Mais pour faire le bon choix, il faut être un familier du Seigneur, « S’abriter à l’ombre de ses ailes » (Psaume 91). Ne nous étonnons pas du fait que le psalmiste s’adresse à son Seigneur par sept verbes à l’impératif ! « Enseigne-moi – Fais-moi connaître – Dirige-moi – Rappelle-toi ta tendresse – Ne m’oublie pas ».
Dieu oublie les péchés de l’homme mais n’oublie pas cette grande tendresse qui est son Nom.
« Seigneur, enseigne-moi tes chemins, fais-moi connaître ta route ». Et comme le dit Saint Augustin, « Seigneur, montrez-moi vos voies, ouvrez-moi vous-même vos sentiers ; qui ne sont point spacieux, et qui ne conduisent pas la foule à sa perte; enseignez-moi ces sentiers étroits qui sont les vôtres et que peu connaissent ! »
L’attitude du croyant et du baptisé est celle de Noé sortant de l’arche qui l’a sauvé de la catastrophe du déluge. Il a confiance totale dans Celui qui fait Alliance avec l’humanité et le signifie par le chemin de l’Arc-en-ciel tracé dans les nuages. Noé répond par un silence de louange et de foi.
Mais il y a ici plus que Noé ! Le Christ dans le silence du désert et son triomphe sur le Tentateur apparaît comme le Recréateur dans la compagnie des animaux soumis et le service des anges adorateurs de Dieu. Il passe par la retraite du désert pour prendre ensuite le chemin de la Galilée. Comme lui, traversons le désert du carême pour prendre ensuite le chemin de la Mission auprès de nos frères. Cela se fait du reste en même temps !
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 25 février
Le commentaire
Action de grâce au Seigneur
Les versets choisis du psaume de ce dimanche font partie d’un double psaume dans la bible hébraïque. Une partie de ce poème évoque le passé, les souffrances importantes du juste, les « chaînes » d’esclavage que le Seigneur a brisées. L’autre versant est une action de grâce joyeuse qui d’individuelle devient communautaire dans les fastes liturgiques du temple de Dieu dans la ville sainte de Jérusalem.
Ce psaume exprime le chemin de foi d’Abraham dans le doute et la peine. Son obéissance sera féconde. Il a « tenu ses promesses » Dieu tiendra ses promesses. Il agrée la foi de son serviteur.
Au cœur du récit évangélique selon saint Marc, et à l’entrée du Carême, le Christ annonce sa passion aux disciples bouleversés. Désormais, le chemin est tracé. Rien ne sera plus comme avant. Et Jésus en même temps montre un bref éclat de sa gloire. Ce n’est pas le mont Moriya où Abraham conduit Isaac. C’est une haute montagne où il est glorieux et transfiguré avant d’être défiguré sur le mont Golgotha. « Il fallait que le Fils de l’Homme souffre tout cela pour entrer dans sa gloire »
Père BABEL sm
Psaume 116B(115)
Action de grâce au Seigneur
Action de grâce au Seigneur
Je crois, et je parlerai,
moi qui ai beaucoup souffert.
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple,
à l'entrée de la maison du Seigneur,
au milieu de Jérusalem !
moi qui ai beaucoup souffert.
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple,
à l'entrée de la maison du Seigneur,
au milieu de Jérusalem !
Le commentaire
Action de grâce au Seigneur
Les versets choisis du psaume de ce dimanche font partie d’un double psaume dans la bible hébraïque. Une partie de ce poème évoque le passé, les souffrances importantes du juste, les « chaînes » d’esclavage que le Seigneur a brisées. L’autre versant est une action de grâce joyeuse qui d’individuelle devient communautaire dans les fastes liturgiques du temple de Dieu dans la ville sainte de Jérusalem.
Ce psaume exprime le chemin de foi d’Abraham dans le doute et la peine. Son obéissance sera féconde. Il a « tenu ses promesses » Dieu tiendra ses promesses. Il agrée la foi de son serviteur.
Au cœur du récit évangélique selon saint Marc, et à l’entrée du Carême, le Christ annonce sa passion aux disciples bouleversés. Désormais, le chemin est tracé. Rien ne sera plus comme avant. Et Jésus en même temps montre un bref éclat de sa gloire. Ce n’est pas le mont Moriya où Abraham conduit Isaac. C’est une haute montagne où il est glorieux et transfiguré avant d’être défiguré sur le mont Golgotha. « Il fallait que le Fils de l’Homme souffre tout cela pour entrer dans sa gloire »
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche 5 mars
[b]Le commentaire
Le Carême nous fait parcourir chaque année en quelques semaines toute l’histoire du salut. C’est le but de la première lecture. Cette année, les étapes sont celles de Noé, d’Abraham, de Moïse. Aujourd’hui, c’est de Moïse dont il s’agit. Dieu qui a conduit le peuple au désert, en le libérant de l’esclavage, fait Alliance avec ce peuple sur la haute montagne du Sinaï. Dieu lui donne dix paroles de vie, dix commandements.
Dieu a dit Dix paroles pour créer l'univers – et dix paroles pour faire vivre son peuple choisi.
Ce psaume répond bien en se faisant le chantre de ces paroles de vie qui font sceller entre Dieu et les hommes un lien exceptionnel. Oui, la loi du Seigneur (La Torah) n’est pas accablante. Elle fait vivre. Cette « charte » est la bonne direction. Elle donne la sagesse à tous ceux qui dans leur simplicité la suivent. Jésus dira : « Je te rends grâce, Père, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux petits »
« Le commandement du Seigneur est lumineux, il clarifie le regard ». Cette phrase évoque la première partie du psaume qui chante la création et son auteur. Elle s’émerveille tout particulièrement devant le soleil qui accomplit sa course diurne. « Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu ».
Finalement, ce psaume, qui résume en quelque sorte le long psaume 119 (118), nous confie que l’adoration du Seigneur est ce qu’il y a de plus précieux, plus que l’or si beau à voir et le miel si bon à goûter.
Jésus achèvera cette Loi, il la portera à son plein épanouissement. Il la libérera de toutes ses déviances : Dans le Temple de Jérusalem, la maison de son Père, il réagira avec violence contre les chercheurs d'intérêt mercantile pour rétablir dans sa pureté et son authenticité la Loi du Seigneur.
Père BABEL sm
Psaume 19(18)
Célébration de la loi du Seigneur[
Célébration de la loi du Seigneur[
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le coeur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.
La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :
Plus désirables que l'or,
qu'une masse d'or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le coeur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.
La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :
Plus désirables que l'or,
qu'une masse d'or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.
[b]Le commentaire
Le Carême nous fait parcourir chaque année en quelques semaines toute l’histoire du salut. C’est le but de la première lecture. Cette année, les étapes sont celles de Noé, d’Abraham, de Moïse. Aujourd’hui, c’est de Moïse dont il s’agit. Dieu qui a conduit le peuple au désert, en le libérant de l’esclavage, fait Alliance avec ce peuple sur la haute montagne du Sinaï. Dieu lui donne dix paroles de vie, dix commandements.
Dieu a dit Dix paroles pour créer l'univers – et dix paroles pour faire vivre son peuple choisi.
Ce psaume répond bien en se faisant le chantre de ces paroles de vie qui font sceller entre Dieu et les hommes un lien exceptionnel. Oui, la loi du Seigneur (La Torah) n’est pas accablante. Elle fait vivre. Cette « charte » est la bonne direction. Elle donne la sagesse à tous ceux qui dans leur simplicité la suivent. Jésus dira : « Je te rends grâce, Père, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux petits »
« Le commandement du Seigneur est lumineux, il clarifie le regard ». Cette phrase évoque la première partie du psaume qui chante la création et son auteur. Elle s’émerveille tout particulièrement devant le soleil qui accomplit sa course diurne. « Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu ».
Finalement, ce psaume, qui résume en quelque sorte le long psaume 119 (118), nous confie que l’adoration du Seigneur est ce qu’il y a de plus précieux, plus que l’or si beau à voir et le miel si bon à goûter.
Jésus achèvera cette Loi, il la portera à son plein épanouissement. Il la libérera de toutes ses déviances : Dans le Temple de Jérusalem, la maison de son Père, il réagira avec violence contre les chercheurs d'intérêt mercantile pour rétablir dans sa pureté et son authenticité la Loi du Seigneur.
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche le 11 mars
Commentaire
Quel magnifique psaume en ce temps de Carême ! Le priant fait mémoire du passé. Il pense à ce temps terrible de l’exil à Babylone. C’est du passé, le retour de la déportation a eu lieu. Mais on continue à en faire mémoire pour chanter la miséricorde du Seigneur et pleurer les péchés d’aujourd’hui.
Si le peuple a subi l’exil, c’est à cause de sa conduite trouble, ses infidélités, ses divisions, ses alliances malencontreuses, son idolâtrie. La première lecture, du Chroniste, fait état de cet exil fatal. « Finalement, il n’y eut plus de remède ! » Mais Dieu ne laisse jamais tomber l’homme. Il vient le sauver. Il l’a montré avec Adam, avec la famille de Jacob, avec le peuple hébreu au désert, et tant de fois et tant de fois… Le peuple est infidèle, mais Dieu est toujours fidèle.
Ce psaume très bref est un regard chargé de chagrin vers ces années d’exil. Exilés, ils n’ont plus rien, que leurs larmes. Même le chant et les instruments de musique, qui suffisent souvent à donner le change, ont été remisés aux arbres. Du reste, dans une terre impure, à quoi serviraient les chants ? Ce ne serait que dérision !
Le grand manque, c’est la colline de Sion, c’est Jérusalem. Le seul regard vers Jérusalem apporte joie et bonheur.
L’évangile de saint Jean nous ramène à un épisode d’Israël au désert. Quand les hébreux étaient blessés par des serpents venimeux, Moïse les faisait regarder vers un serpent d’airain. Et ce regard les guérissait. Jésus nous invite à regarder, non plus la cité de Jérusalem, mais la croix du Christ sauveur, qui nous attire et nous sauve. En ce Carême, temps de conversion, regardons dans la prière plus fervente, la croix de Jésus. « Que ma langue s’attache à mon palais, si je t’oublie, ô croix glorieuse ! »
Père BABEL sm
Psaume 137(136)
Chant de pèlerinage et de grand espoir
Chant de pèlerinage et de grand espoir
Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions,
nous souvenant de Sion ;
aux saules des alentours
nous avions nos harpes.
C'est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons,
et nos bourreaux des airs joyeux :
" Chantez-nous, disaient-ils,
quelque chant de Sion. ".
Comment chanterions-nous un chant du Seigneur
sur une terre étrangère ?
Si je t'oublie Jérusalem,
que ma main droite m'oublie !
Je veux que ma langue s'attache à mon palais
si je perds ton souvenir,
si je n'élève Jérusalem
au sommet de ma vie.
nous souvenant de Sion ;
aux saules des alentours
nous avions nos harpes.
C'est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons,
et nos bourreaux des airs joyeux :
" Chantez-nous, disaient-ils,
quelque chant de Sion. ".
Comment chanterions-nous un chant du Seigneur
sur une terre étrangère ?
Si je t'oublie Jérusalem,
que ma main droite m'oublie !
Je veux que ma langue s'attache à mon palais
si je perds ton souvenir,
si je n'élève Jérusalem
au sommet de ma vie.
Commentaire
Quel magnifique psaume en ce temps de Carême ! Le priant fait mémoire du passé. Il pense à ce temps terrible de l’exil à Babylone. C’est du passé, le retour de la déportation a eu lieu. Mais on continue à en faire mémoire pour chanter la miséricorde du Seigneur et pleurer les péchés d’aujourd’hui.
Si le peuple a subi l’exil, c’est à cause de sa conduite trouble, ses infidélités, ses divisions, ses alliances malencontreuses, son idolâtrie. La première lecture, du Chroniste, fait état de cet exil fatal. « Finalement, il n’y eut plus de remède ! » Mais Dieu ne laisse jamais tomber l’homme. Il vient le sauver. Il l’a montré avec Adam, avec la famille de Jacob, avec le peuple hébreu au désert, et tant de fois et tant de fois… Le peuple est infidèle, mais Dieu est toujours fidèle.
Ce psaume très bref est un regard chargé de chagrin vers ces années d’exil. Exilés, ils n’ont plus rien, que leurs larmes. Même le chant et les instruments de musique, qui suffisent souvent à donner le change, ont été remisés aux arbres. Du reste, dans une terre impure, à quoi serviraient les chants ? Ce ne serait que dérision !
Le grand manque, c’est la colline de Sion, c’est Jérusalem. Le seul regard vers Jérusalem apporte joie et bonheur.
L’évangile de saint Jean nous ramène à un épisode d’Israël au désert. Quand les hébreux étaient blessés par des serpents venimeux, Moïse les faisait regarder vers un serpent d’airain. Et ce regard les guérissait. Jésus nous invite à regarder, non plus la cité de Jérusalem, mais la croix du Christ sauveur, qui nous attire et nous sauve. En ce Carême, temps de conversion, regardons dans la prière plus fervente, la croix de Jésus. « Que ma langue s’attache à mon palais, si je t’oublie, ô croix glorieuse ! »
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