Psaumes des dimanches
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Psaumes des dimanches
Rappel du premier message :
Psaume 68(67)
Hymne au Dieu triomphant
Le psaume :
Les justes sont en fête, ils exultent ;
devant la face de Dieu ils dansent de joie.
Chantez pour Dieu, jouez pour son nom.
Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.
Père des orphelins, défenseurs de veuves,
tel est Dieu dans sa saint demeure.
A l'isolé, Dieu accorde une maison ;
aux captifs, il rend la liberté.
Tu répandais sur ton héritage une pluie généreuse,
et quand il défaillait, toi, tu le soutenais.
Sur les lieux où campait ton troupeau,
tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre.
© AELF - Tous droits réservés.
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Le commentaire :
Ce psaume est monumental (36 versets), il ressemble à une cathédrale, grandiose comme elle, simple dans son idée générale, riche en détails. Il peut nous déconcerter mais c’est un des plus beaux poèmes du psautier. Les versets retenus pour ce dimanche ne peuvent donner qu’une petite idée de cette grande œuvre.
C’est un regard aimant sur les merveilles accomplies par Dieu en faveur de son peuple, une relecture (comme très souvent dans la Bible ). En raccourci, c’est une succession d’étapes du salut comme la contemplation que nous faisons lors de la Veillée Pascale. Le priant rend grâce pour l’épopée du désert, celle des juges, l’installation à Jérusalem, « la montagne sainte » par excellence, le temps des échecs avec des chefs non conformes au cœur de Dieu et enfin le triomphe définitif.
Les versets de ce dimanche sont plutôt situés dans l’introduction. Nous sommes mêlés à un peuple « en fête » dans « l’exultation » et la « danse » devant « la face de Dieu ».
Qui est ce Dieu ? Il se définit par sa miséricorde et son soutien aux plus pauvres et aux sans défense : les orphelins, les veuves, les isolés, les captifs… On peut lui dire : « Dieu qui es bon pour le pauvre ». Il est déjà celui qui dira, par la bouche de Jésus : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25).
Dans ce festin du royaume du Christ, il ne s’agit pas de prendre la première place, mais à cette fête sont conviés « les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles » (Évangile de Saint Luc 14). Ce qui rejoint la 1ère lecture de Ben Sirac : « Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser ».
Père BABEL sm
Psaume 68(67)
Hymne au Dieu triomphant
Le psaume :
Les justes sont en fête, ils exultent ;
devant la face de Dieu ils dansent de joie.
Chantez pour Dieu, jouez pour son nom.
Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.
Père des orphelins, défenseurs de veuves,
tel est Dieu dans sa saint demeure.
A l'isolé, Dieu accorde une maison ;
aux captifs, il rend la liberté.
Tu répandais sur ton héritage une pluie généreuse,
et quand il défaillait, toi, tu le soutenais.
Sur les lieux où campait ton troupeau,
tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre.
© AELF - Tous droits réservés.
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Le commentaire :
Ce psaume est monumental (36 versets), il ressemble à une cathédrale, grandiose comme elle, simple dans son idée générale, riche en détails. Il peut nous déconcerter mais c’est un des plus beaux poèmes du psautier. Les versets retenus pour ce dimanche ne peuvent donner qu’une petite idée de cette grande œuvre.
C’est un regard aimant sur les merveilles accomplies par Dieu en faveur de son peuple, une relecture (comme très souvent dans la Bible ). En raccourci, c’est une succession d’étapes du salut comme la contemplation que nous faisons lors de la Veillée Pascale. Le priant rend grâce pour l’épopée du désert, celle des juges, l’installation à Jérusalem, « la montagne sainte » par excellence, le temps des échecs avec des chefs non conformes au cœur de Dieu et enfin le triomphe définitif.
Les versets de ce dimanche sont plutôt situés dans l’introduction. Nous sommes mêlés à un peuple « en fête » dans « l’exultation » et la « danse » devant « la face de Dieu ».
Qui est ce Dieu ? Il se définit par sa miséricorde et son soutien aux plus pauvres et aux sans défense : les orphelins, les veuves, les isolés, les captifs… On peut lui dire : « Dieu qui es bon pour le pauvre ». Il est déjà celui qui dira, par la bouche de Jésus : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25).
Dans ce festin du royaume du Christ, il ne s’agit pas de prendre la première place, mais à cette fête sont conviés « les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles » (Évangile de Saint Luc 14). Ce qui rejoint la 1ère lecture de Ben Sirac : « Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser ».
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 7 Juin 2015
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume dans son intégralité comporte deux parties (et dans la numérotation latine il s'agit en fait de deux psaumes). Dans l’une, un fidèle du Seigneur échappe à un grave danger, "Retenu dans les filets de la mort et les liens de l'abîme". Dans l’autre, il exprime une vibrante action de grâce pour la délivrance accordée par Dieu. Cette action de grâce passe par un geste concret : élever une coupe en louange au Seigneur au milieu des festivités du temple de Jérusalem.
Jésus qui nous a délivrés de tous les péchés par sa croix glorieuse et sa sainte résurrection prend aussi une coupe dans l’intimité cette fois du repas pascal avec ses amis. C’est pour nous aujourd’hui la coupe du salut du précieux sang de Jésus Christ qui sans cesse intervient en notre faveur.
Dans la première lecture (Exode), Moïse offre un sacrifice et dit : « Voici le sang de l’alliance conclue par le Seigneur avec vous ». Jésus dira : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance répandu pour la multitude ». Le psaume remplit bien son rôle en reliant les lectures de la parole de Dieu. Le Seigneur ressuscité, en sortant du tombeau, a « brisé nos chaînes ». Offrons-lui l’action de grâce eucharistique.
Père BABEL sm
Solennité du Saint Sacrement
Psaume 116B(115)
Action de grâce au temple, pour une guérison
Psaume 116B(115)
Action de grâce au temple, pour une guérison
Le psaume :
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
Le commentaire :
Ce psaume dans son intégralité comporte deux parties (et dans la numérotation latine il s'agit en fait de deux psaumes). Dans l’une, un fidèle du Seigneur échappe à un grave danger, "Retenu dans les filets de la mort et les liens de l'abîme". Dans l’autre, il exprime une vibrante action de grâce pour la délivrance accordée par Dieu. Cette action de grâce passe par un geste concret : élever une coupe en louange au Seigneur au milieu des festivités du temple de Jérusalem.
Jésus qui nous a délivrés de tous les péchés par sa croix glorieuse et sa sainte résurrection prend aussi une coupe dans l’intimité cette fois du repas pascal avec ses amis. C’est pour nous aujourd’hui la coupe du salut du précieux sang de Jésus Christ qui sans cesse intervient en notre faveur.
Dans la première lecture (Exode), Moïse offre un sacrifice et dit : « Voici le sang de l’alliance conclue par le Seigneur avec vous ». Jésus dira : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance répandu pour la multitude ». Le psaume remplit bien son rôle en reliant les lectures de la parole de Dieu. Le Seigneur ressuscité, en sortant du tombeau, a « brisé nos chaînes ». Offrons-lui l’action de grâce eucharistique.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 14 Juin 2015
Le commentaire :
Ce psaume apparait comme un chant d'action de grâce. Il était chanté lors de la fête des Tentes, fête juive d'automne au cours de laquelle on pérégrinait à Jérusalem dans la liesse. Cette fête faisait mémoire des pérégrinations du peuple au désert. Ce psaume fait partie d'une collection (Psaumes 90 à 106).
Les versets utilisés ce dimanche sont les premiers versets qui invitent à la louange : “rendre grâce, chanter, annoncer”. C'est une chose bonne de louer Dieu, le Très Haut. “Dieu vit que cela était bon !” (Genèse 1). Ce que Dieu a fait est bon et la louange de l'homme montant vers Dieu est bonne. Et il convient de le faire « dès le matin » comme « tout au long des nuits » (Priez sans cesse !)
La fin de ce psaume célèbre l'homme juste comparé à un grand arbre, cèdre au palmier, qui ne perd pas sa verdeur et proclame le Seigneur. Ces versets sont en harmonie avec les autres lectures de ce jour. Dans Ézéchiel, le prophète, c'est Dieu qui plante l'arbre et cet arbre portera du fruit. Jésus compare le royaume de Dieu à un arbre qui grandit à partir d'une petite graine. Le règne de Dieu est en croissance. Nous sommes tous engagés dans cette croissance.
Père BABEL sm
Psaume 92(91)
Le cantique du juste
Le psaume :Le cantique du juste
Qu'il est bon de rendre grâce au Seigneur,
de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d'annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits.
Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.
Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur
pour annoncer : « Le Seigneur est droit !
Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »
de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d'annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits.
Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.
Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur
pour annoncer : « Le Seigneur est droit !
Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »
Le commentaire :
Ce psaume apparait comme un chant d'action de grâce. Il était chanté lors de la fête des Tentes, fête juive d'automne au cours de laquelle on pérégrinait à Jérusalem dans la liesse. Cette fête faisait mémoire des pérégrinations du peuple au désert. Ce psaume fait partie d'une collection (Psaumes 90 à 106).
Les versets utilisés ce dimanche sont les premiers versets qui invitent à la louange : “rendre grâce, chanter, annoncer”. C'est une chose bonne de louer Dieu, le Très Haut. “Dieu vit que cela était bon !” (Genèse 1). Ce que Dieu a fait est bon et la louange de l'homme montant vers Dieu est bonne. Et il convient de le faire « dès le matin » comme « tout au long des nuits » (Priez sans cesse !)
La fin de ce psaume célèbre l'homme juste comparé à un grand arbre, cèdre au palmier, qui ne perd pas sa verdeur et proclame le Seigneur. Ces versets sont en harmonie avec les autres lectures de ce jour. Dans Ézéchiel, le prophète, c'est Dieu qui plante l'arbre et cet arbre portera du fruit. Jésus compare le royaume de Dieu à un arbre qui grandit à partir d'une petite graine. Le règne de Dieu est en croissance. Nous sommes tous engagés dans cette croissance.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 21 Juin 2015
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume est un chant d'action de grâce, débutant par un ALLELUIA ! Il est assez long (43 versets). Il célèbre la joie de tous ceux que le Seigneur a délivrés d'un grand danger.
Un refrain revient quatre fois : "Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur et lui les a tirés e la détresse". Un autre refrain fait écho : « Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour, de ses merveilles pour les hommes ». Ces refrains déterminent quatre sortes de périls que le peuple de Dieu a affrontés dans son histoire : D'abord l'errance à travers le désert dans la faim et la soif, guidés par le Seigneur vers un chemin sûr ; puis l'exil à Babylone dans les fers et les travaux accablants ; puis encore le poids du péché qui amène aux portes de la mort ; et enfin, la tempête sur la mer qui rend malades les naufragés. Le chiffre quatre, ne l'oublions pas, exprime la totalité ; totalité des épreuves du disciple du Seigneur.
Le choix des versets retenus par la liturgie ce dimanche se porte sur le péril de la mer. Le psaume est ainsi dans la ligne du livre de Job (1ère Lecture) où le Seigneur se montre comme le maître de la mer. Le psaume prépare aussi la proclamation de l'Évangile de Marc : Jésus est avec ses disciples sur le lac de Galilée au milieu de la tempête et Jésus va apaiser la tempête et toutes nos tempêtes : "Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n'ayez pas la foi?"
Père BABEL sm
Psaume 107(106)
Action de grâce : Dieu tire son peuple des crises qu'il traverse au cours de son histoire
Action de grâce : Dieu tire son peuple des crises qu'il traverse au cours de son histoire
Le psaume :
Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
qu'ils offrent des sacrifices de louange,
ceux qui ont vu les oeuvres du Seigneur
et ses merveilles parmi les océans.
Il parle, et provoque la tempête,
un vent qui soulève les vagues :
portés jusqu'au ciel, retombant aux abîmes,
ils étaient malades à rendre l'âme.
Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
il les a tirés de la détresse,
réduisant la tempête au silence,
faisant taire les vagues.
Ils se réjouissent de les voir s'apaiser,
d'être conduits au port qu'ils désiraient.
Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes.
qu'ils offrent des sacrifices de louange,
ceux qui ont vu les oeuvres du Seigneur
et ses merveilles parmi les océans.
Il parle, et provoque la tempête,
un vent qui soulève les vagues :
portés jusqu'au ciel, retombant aux abîmes,
ils étaient malades à rendre l'âme.
Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
il les a tirés de la détresse,
réduisant la tempête au silence,
faisant taire les vagues.
Ils se réjouissent de les voir s'apaiser,
d'être conduits au port qu'ils désiraient.
Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes.
Le commentaire :
Ce psaume est un chant d'action de grâce, débutant par un ALLELUIA ! Il est assez long (43 versets). Il célèbre la joie de tous ceux que le Seigneur a délivrés d'un grand danger.
Un refrain revient quatre fois : "Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur et lui les a tirés e la détresse". Un autre refrain fait écho : « Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour, de ses merveilles pour les hommes ». Ces refrains déterminent quatre sortes de périls que le peuple de Dieu a affrontés dans son histoire : D'abord l'errance à travers le désert dans la faim et la soif, guidés par le Seigneur vers un chemin sûr ; puis l'exil à Babylone dans les fers et les travaux accablants ; puis encore le poids du péché qui amène aux portes de la mort ; et enfin, la tempête sur la mer qui rend malades les naufragés. Le chiffre quatre, ne l'oublions pas, exprime la totalité ; totalité des épreuves du disciple du Seigneur.
Le choix des versets retenus par la liturgie ce dimanche se porte sur le péril de la mer. Le psaume est ainsi dans la ligne du livre de Job (1ère Lecture) où le Seigneur se montre comme le maître de la mer. Le psaume prépare aussi la proclamation de l'Évangile de Marc : Jésus est avec ses disciples sur le lac de Galilée au milieu de la tempête et Jésus va apaiser la tempête et toutes nos tempêtes : "Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n'ayez pas la foi?"
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 28 Juin 2015
Le psaume :
J
Le commentaire :
Le psaume 29 (30) est court (13 versets) et une grande partie est priée ce dimanche. Il semble être une action de grâce après un grave danger, un péril mortel. Il est d’une très grande beauté littéraire. Les antithèses se succèdent : « Prostré à terre et relevé ; de l’abîme au sommet ; colère et bonté ; larmes du soir et cris de joie du matin ; deuil et danse ; habits funèbres et parures de joie ».
Comme toujours ce psaume peut être lu à différents niveaux : D'abord, quelqu'un est tombé dans un puits, une fosse, voire un abîme. On le raillait dans son malheur. Mais Quelqu'un l'a relevé, et c'est Dieu.
Mais le peuple élu de Dieu est tombé tout entier dans l'abîme de la déportation à Babylone. Il aurait pu être rayé de la carte. Et il en est sorti par la force de Dieu. (Nous pouvons lire le prophète Ezéchiel au chapitre 37).
Autre niveau de lecture : la lecture à travers la vie du Christ ; c'est le miracle évangélique de ce dimanche : le relèvement de la fille de Jaïre. "Jeune fille, je te le dis : Lève-toi !"
La jeune fille, dit le texte, se leva et se mit à marcher. Avec tout son entourage, elle aurait pu dire : « Je t’exalte, Seigneur, car tu m’as relevé » .
Aujourd'hui, le Seigneur nous relève toujours de tous nos abaissements !
Père BABEL sm
Psaume 30(29)
Action de grâce d'un rescapé.
Action de grâce d'un rescapé.
Le psaume :
J
e t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé,
tu m’épargnes les rires de l’ennemi.
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant,
sa bonté, toute la vie.
Avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.
Que mon cœur ne se taise pas,
qu’il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !
tu m’épargnes les rires de l’ennemi.
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant,
sa bonté, toute la vie.
Avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.
Que mon cœur ne se taise pas,
qu’il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !
Le commentaire :
Le psaume 29 (30) est court (13 versets) et une grande partie est priée ce dimanche. Il semble être une action de grâce après un grave danger, un péril mortel. Il est d’une très grande beauté littéraire. Les antithèses se succèdent : « Prostré à terre et relevé ; de l’abîme au sommet ; colère et bonté ; larmes du soir et cris de joie du matin ; deuil et danse ; habits funèbres et parures de joie ».
Comme toujours ce psaume peut être lu à différents niveaux : D'abord, quelqu'un est tombé dans un puits, une fosse, voire un abîme. On le raillait dans son malheur. Mais Quelqu'un l'a relevé, et c'est Dieu.
Mais le peuple élu de Dieu est tombé tout entier dans l'abîme de la déportation à Babylone. Il aurait pu être rayé de la carte. Et il en est sorti par la force de Dieu. (Nous pouvons lire le prophète Ezéchiel au chapitre 37).
Autre niveau de lecture : la lecture à travers la vie du Christ ; c'est le miracle évangélique de ce dimanche : le relèvement de la fille de Jaïre. "Jeune fille, je te le dis : Lève-toi !"
La jeune fille, dit le texte, se leva et se mit à marcher. Avec tout son entourage, elle aurait pu dire : « Je t’exalte, Seigneur, car tu m’as relevé » .
Aujourd'hui, le Seigneur nous relève toujours de tous nos abaissements !
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 5 Juillet 2015
Le psaume :
Le commentaire :
Le psaume choisi ce dimanche d'été est un psaume des « montées » Dans la liturgie juive, les pèlerins montaient au Temple de Jérusalem en chantant et en priant à l’occasion des grandes fêtes qui ponctuaient l’année. Il peut rythmer notre prière lors de nos marches, de nos déplacements et pèlerinages de cet été.
Mais le regard du pieux pèlerin s’est déplacé de la maison de Dieu de la ville sainte à une maison de Dieu plus universelle, celle qui est aux cieux. Ce regard est plein d’amour : c’est le regard du pèlerin, c’est le regard de l’esclave totalement dépendant de son maître, c’est celui de la servante vers une maîtresse en qui elle a confiance.
Et la prière passe du JE au NOUS : c’est l’attente de la nation entière. Toutes les situations humaines se jettent dans l’océan de la pitié du Seigneur ! Chaque priant peut clamer que son âme, « sa gorge » son principe vital n’en peut plus : son âme est « rassasiée » du mépris qui l’environne.
Ce mépris venu des orgueilleux est bien « le visage dur et le cœur obstiné ». Ce monde de « rebelles » dont parle prophète Ézéchiel. N’est-ce pas l’incompréhension des gens de Nazareth devant Jésus qui les choque ? C’est toujours d’actualité !
Père BABEL sm
Psaume 123(122)
Confiance en Dieu
Confiance en Dieu
Le psaume :
Vers toi j’ai les yeux levés,
vers toi qui es au ciel,
comme les yeux de l’esclave
vers la main de son maître.
Comme les yeux de la servante
vers la main de sa maîtresse,
nos yeux, levés vers le Seigneur notre Dieu,
attendent sa pitié.
Pitié pour nous, Seigneur, pitié pour nous :
notre âme est rassasiée de mépris.
C’en est trop, nous sommes rassasiés
du rire des satisfaits,
du mépris des orgueilleux !
vers toi qui es au ciel,
comme les yeux de l’esclave
vers la main de son maître.
Comme les yeux de la servante
vers la main de sa maîtresse,
nos yeux, levés vers le Seigneur notre Dieu,
attendent sa pitié.
Pitié pour nous, Seigneur, pitié pour nous :
notre âme est rassasiée de mépris.
C’en est trop, nous sommes rassasiés
du rire des satisfaits,
du mépris des orgueilleux !
Le commentaire :
Le psaume choisi ce dimanche d'été est un psaume des « montées » Dans la liturgie juive, les pèlerins montaient au Temple de Jérusalem en chantant et en priant à l’occasion des grandes fêtes qui ponctuaient l’année. Il peut rythmer notre prière lors de nos marches, de nos déplacements et pèlerinages de cet été.
Mais le regard du pieux pèlerin s’est déplacé de la maison de Dieu de la ville sainte à une maison de Dieu plus universelle, celle qui est aux cieux. Ce regard est plein d’amour : c’est le regard du pèlerin, c’est le regard de l’esclave totalement dépendant de son maître, c’est celui de la servante vers une maîtresse en qui elle a confiance.
Et la prière passe du JE au NOUS : c’est l’attente de la nation entière. Toutes les situations humaines se jettent dans l’océan de la pitié du Seigneur ! Chaque priant peut clamer que son âme, « sa gorge » son principe vital n’en peut plus : son âme est « rassasiée » du mépris qui l’environne.
Ce mépris venu des orgueilleux est bien « le visage dur et le cœur obstiné ». Ce monde de « rebelles » dont parle prophète Ézéchiel. N’est-ce pas l’incompréhension des gens de Nazareth devant Jésus qui les choque ? C’est toujours d’actualité !
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 12 Juillet 2015
Le psaume :
Le commentaire :
Cette prière suppliante très chère à la tradition chrétienne est un des plus beaux poèmes du psautier. Ce dimanche utilise la deuxième partie du psaume. Dans ce psaume, on est sans doute dans la joie extrême du retour de l'exil de Babylone.
Une espérance pour le futur s’ajoute à cette joie. Mais cette espérance est suspendue à l’écoute du Seigneur. « J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ? » Cette écoute est l’écoute attentive des prophètes comme Amos, ou l’écoute amoureuse des disciples que Jésus envoie en mission deux par deux.
Depuis toujours le fidèle est celui qui écoute. « Écoute, Israël ! » était et est toujours le grand mot d'ordre pour le peuple élu. « Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique », poursuit Jésus. Le message du Seigneur, c’est « Amour, vérité, justice et paix ». Que l’Eucharistie de ce dimanche nous envoie annoncer et réaliser ce royaume d’amour, de vérité, de justice et de paix.
Père BABEL sm
Psaume 85(84)
Attente du salut qui vient
Attente du salut qui vient
Le psaume :
J'écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s'embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s'embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
Le commentaire :
Cette prière suppliante très chère à la tradition chrétienne est un des plus beaux poèmes du psautier. Ce dimanche utilise la deuxième partie du psaume. Dans ce psaume, on est sans doute dans la joie extrême du retour de l'exil de Babylone.
Une espérance pour le futur s’ajoute à cette joie. Mais cette espérance est suspendue à l’écoute du Seigneur. « J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ? » Cette écoute est l’écoute attentive des prophètes comme Amos, ou l’écoute amoureuse des disciples que Jésus envoie en mission deux par deux.
Depuis toujours le fidèle est celui qui écoute. « Écoute, Israël ! » était et est toujours le grand mot d'ordre pour le peuple élu. « Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique », poursuit Jésus. Le message du Seigneur, c’est « Amour, vérité, justice et paix ». Que l’Eucharistie de ce dimanche nous envoie annoncer et réaliser ce royaume d’amour, de vérité, de justice et de paix.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 2 Août 2015
Commentaire:
Fidélité de Dieu envers son peuple au long de l'histoire du salut
Ce psaume est long (72 versets). Quelques versets sont retenus ce dimanche. Ils décrivent l’expérience du désert, fondamentale pour le peuple d’Israël.
Ce peuple est le peuple de la transmission. « Nous avons entendu et nous savons ce que nos pères nous ont raconté ». Le fils d’Israël n’invente pas ; il a reçu de ses pères cette parole de Dieu. Et à son tour il transmet le trésor à ses enfants : « Nous le redirons à l’âge qui vient, sans rien cacher à nos descendants : les titres de gloire du Seigneur, sa puissance et les merveilles qu’il a faites ».
La manne a soutenu ce peuple pérégrinant au désert. Jésus fait de même en donnant à manger à la foule. Mais les hébreux au désert n’ont pas toujours compris et les auditeurs de Jésus ne comprennent pas. Ils doivent encore cheminer pour comprendre que Jésus donne « le pain des forts » et qu’il est le « berger » qui conduit son peuple.
Et nous-mêmes, que comprenons-nous de cette bonne Nouvelle ?
Père BABEL sm
Psaume 78(77)
Fidélité de Dieu envers son peuple au long de l'histoire du salut
Nous avons entendu et nous savons
ce que nos pères nous ont raconté :
et nous rediront à l'âge qui vient
les titres de gloire du Seigneur.
Il commande aux nuées là-haut,
il ouvre les écluses du ciel :
pour les nourrir il fait pleuvoir la manne,
il leur donne le froment du ciel.
Chacun se nourrit du pain des Forts,
il les pourvoit de vivres à satiété.
Tel un berger, il conduit son peuple.
Il le fait entrer dans son domaine sacré.
Fidélité de Dieu envers son peuple au long de l'histoire du salut
Nous avons entendu et nous savons
ce que nos pères nous ont raconté :
et nous rediront à l'âge qui vient
les titres de gloire du Seigneur.
Il commande aux nuées là-haut,
il ouvre les écluses du ciel :
pour les nourrir il fait pleuvoir la manne,
il leur donne le froment du ciel.
Chacun se nourrit du pain des Forts,
il les pourvoit de vivres à satiété.
Tel un berger, il conduit son peuple.
Il le fait entrer dans son domaine sacré.
Commentaire:
Fidélité de Dieu envers son peuple au long de l'histoire du salut
Ce psaume est long (72 versets). Quelques versets sont retenus ce dimanche. Ils décrivent l’expérience du désert, fondamentale pour le peuple d’Israël.
Ce peuple est le peuple de la transmission. « Nous avons entendu et nous savons ce que nos pères nous ont raconté ». Le fils d’Israël n’invente pas ; il a reçu de ses pères cette parole de Dieu. Et à son tour il transmet le trésor à ses enfants : « Nous le redirons à l’âge qui vient, sans rien cacher à nos descendants : les titres de gloire du Seigneur, sa puissance et les merveilles qu’il a faites ».
La manne a soutenu ce peuple pérégrinant au désert. Jésus fait de même en donnant à manger à la foule. Mais les hébreux au désert n’ont pas toujours compris et les auditeurs de Jésus ne comprennent pas. Ils doivent encore cheminer pour comprendre que Jésus donne « le pain des forts » et qu’il est le « berger » qui conduit son peuple.
Et nous-mêmes, que comprenons-nous de cette bonne Nouvelle ?
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 9 Août 2015
Psaume 34(33)
Commentaire
La crainte de Dieu et son fruit
Les dimanches de l’été sont « Eucharistiques ». En effet, durant plusieurs dimanches à la suite, les évangiles sont de Saint Jean au chapitre six, où Jésus donne un enseignement sur le Pain de Vie.
La lecture du premier Testament nous raconte comment le prophète Élie est réconforté par une nourriture en plein désert. Comme le peuple avec Moïse, il marche un long temps (« quarante jours et quarante nuits »), pour parvenir à la « montagne de Dieu », l’Horeb, qui est un autre nom du Sinaï. Le psaume illustre cette unité de l’histoire du salut : de Moïse à Elie, d’Élie à Jésus, et à nous …
Les versets retenus sont d’abord à la première personne. « Je bénirai le Seigneur en tout temps », puis le chantre invite ses nombreux compagnons à « Magnifier le Seigneur » et à « Exalter son Nom » ; et la louange se poursuit à la troisième personne. Le Seigneur est tellement à l’écoute des cris du pauvre qu’il sauve et libère ses fidèles. Cette vivante alternance invite sans cesse à louer ce Dieu qui nous donne une nourriture merveilleuse : La manne qui soutient Israël au désert, le viatique qui réconforte le prophète sont des signes avant-coureurs de ce Pain de forts qu’est l’Eucharistie.
Vraiment le Seigneur est bon. Que notre humanité sache s’arrêter un moment, surtout en ce temps de vacances, pour goûter le Seigneur avant de repartir toujours plus loin dans la mission !
Père BABEL sm
Psaume 34(33)
La crainte de Dieu et son fruit
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond,
de toutes mes frayeurs, il me délivre.
Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.
L'ange du Seigneur campe alentour,
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond,
de toutes mes frayeurs, il me délivre.
Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.
L'ange du Seigneur campe alentour,
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !
Commentaire
La crainte de Dieu et son fruit
Les dimanches de l’été sont « Eucharistiques ». En effet, durant plusieurs dimanches à la suite, les évangiles sont de Saint Jean au chapitre six, où Jésus donne un enseignement sur le Pain de Vie.
La lecture du premier Testament nous raconte comment le prophète Élie est réconforté par une nourriture en plein désert. Comme le peuple avec Moïse, il marche un long temps (« quarante jours et quarante nuits »), pour parvenir à la « montagne de Dieu », l’Horeb, qui est un autre nom du Sinaï. Le psaume illustre cette unité de l’histoire du salut : de Moïse à Elie, d’Élie à Jésus, et à nous …
Les versets retenus sont d’abord à la première personne. « Je bénirai le Seigneur en tout temps », puis le chantre invite ses nombreux compagnons à « Magnifier le Seigneur » et à « Exalter son Nom » ; et la louange se poursuit à la troisième personne. Le Seigneur est tellement à l’écoute des cris du pauvre qu’il sauve et libère ses fidèles. Cette vivante alternance invite sans cesse à louer ce Dieu qui nous donne une nourriture merveilleuse : La manne qui soutient Israël au désert, le viatique qui réconforte le prophète sont des signes avant-coureurs de ce Pain de forts qu’est l’Eucharistie.
Vraiment le Seigneur est bon. Que notre humanité sache s’arrêter un moment, surtout en ce temps de vacances, pour goûter le Seigneur avant de repartir toujours plus loin dans la mission !
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 23 Août 2015
Le commentaire :
Nous prions le même psaume que les dimanches précédents, mais chaque fois avec d’autres versets, sauf l’introduction qui est une invitation à la louange.
« Le seigneur regarde les justes ». Le poète prête à Dieu des yeux et des oreilles. Quand le peuple d’Israël était captif de l’empire Égyptien, Dieu disait : « J’ai vu la misère de mon peuple ; j’ai entendu ses cris sous les coups des chefs de corvée » (Exode). Le Seigneur « Écoute, attentif à leurs cris ».
Nous assistons au grand combat de toujours entre les forces de Dieu et celles du mal. Dans le psautier, ceci est décrit dès le psaume premier qui nous indique deux sentiers qui s’excluent !
Il y a « affrontement avec les méchants ». Mais l’issue est dans la main du Seigneur qui « délivre le juste » et « tuera les méchants ». Les paroles sont fortes !
Ce psaume de ce dimanche fait le lien avec les autres lectures. Les disciples de Jésus qui ont reçu l’enseignement sur le vrai Pain de Vie sont dans le camp du refus. « Ce qu’il dit est intolérable ! » « Beaucoup s’en allèrent et cessèrent de marcher avec lui ». Alors Jésus pose la question décisive aux Douze … et à nous : « Voulez-vous partir vous aussi ? » Et Pierre de répondre : " Vers qui pourrions nous aller ?"
« Le Seigneur regarde les justes. »
Père BABEL sm
Psaume 34(33)
La crainte de Dieu et son fruit
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Le Seigneur regarde les justes,
Il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur affronte les méchants
Pour effacer de la Terre leur mémoire.
Malheur sur malheur pour le juste,
Mais le Seigneur chaque fois le délivre.
Il veille sur chacun de ses os,
Pas un ne sera brisé.
Le mal tuera les méchants ;
Ils seront châtiés d'avoir haï le juste.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
Pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.
La crainte de Dieu et son fruit
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Le Seigneur regarde les justes,
Il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur affronte les méchants
Pour effacer de la Terre leur mémoire.
Malheur sur malheur pour le juste,
Mais le Seigneur chaque fois le délivre.
Il veille sur chacun de ses os,
Pas un ne sera brisé.
Le mal tuera les méchants ;
Ils seront châtiés d'avoir haï le juste.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
Pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.
Le commentaire :
Nous prions le même psaume que les dimanches précédents, mais chaque fois avec d’autres versets, sauf l’introduction qui est une invitation à la louange.
« Le seigneur regarde les justes ». Le poète prête à Dieu des yeux et des oreilles. Quand le peuple d’Israël était captif de l’empire Égyptien, Dieu disait : « J’ai vu la misère de mon peuple ; j’ai entendu ses cris sous les coups des chefs de corvée » (Exode). Le Seigneur « Écoute, attentif à leurs cris ».
Nous assistons au grand combat de toujours entre les forces de Dieu et celles du mal. Dans le psautier, ceci est décrit dès le psaume premier qui nous indique deux sentiers qui s’excluent !
Il y a « affrontement avec les méchants ». Mais l’issue est dans la main du Seigneur qui « délivre le juste » et « tuera les méchants ». Les paroles sont fortes !
Ce psaume de ce dimanche fait le lien avec les autres lectures. Les disciples de Jésus qui ont reçu l’enseignement sur le vrai Pain de Vie sont dans le camp du refus. « Ce qu’il dit est intolérable ! » « Beaucoup s’en allèrent et cessèrent de marcher avec lui ». Alors Jésus pose la question décisive aux Douze … et à nous : « Voulez-vous partir vous aussi ? » Et Pierre de répondre : " Vers qui pourrions nous aller ?"
« Le Seigneur regarde les justes. »
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 27 Septembre 2015
Le psaume :
Le commentaire :
Ce psaume comporte deux parties, deux hymnes :
Un hymne que la nature adresse au Seigneur créateur de toutes choses.
Et un autre hymne à la louange de la Loi du Seigneur (La Torah en hébreu, ce qui veut dire Enseignement).
Célébrons le Seigneur qui est à la fois le créateur de tout et l'inspirateur de notre manière de vivre. Le psaume se fait « Chantre des lois astronomiques et des lois morales ».
Seule la deuxième partie est utilisée ce dimanche par quelques versets glanés dans le texte. Laissons cette litanie des commandements du seigneur nous imprégner, « Nous illuminer » sans chercher à les expliquer dans le détail. Cette manière de célébrer le Seigneur de l’alliance est fréquente dans le psautier. Nous pensons au très long et magnifique psaume 118(119) qui est utilisé par sections dans l’office de la louange des heures, que les communautés, les prêtres, les diacres et d'autres chrétiens prient le plus souvent au milieu de la journée.
Le psalmiste était insatiable dans la louange de la Loi du Seigneur. Nous serons des insatiables dans la louange de Jésus ressuscité et vainqueur du mal. La loi de Jésus, c’est défendre les petits qu’on peut entraîner dans le mal.
Père BABEL sm
Psaume 19(18)
Célébration de la loi du Seigneur
Célébration de la loi du Seigneur
Le psaume :
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables.
Aussi ton serviteur en est illuminé ;
à les garder, il trouve son profit.
Qui peut discerner ses erreurs ?
Purifie-moi de celles qui m'échappent.
Préserve aussi ton serviteur de l'orgueil :
qu'il n'ait sur moi aucune emprise.
Alors je serai sans reproche,
pur d'un grand péché.
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables.
Aussi ton serviteur en est illuminé ;
à les garder, il trouve son profit.
Qui peut discerner ses erreurs ?
Purifie-moi de celles qui m'échappent.
Préserve aussi ton serviteur de l'orgueil :
qu'il n'ait sur moi aucune emprise.
Alors je serai sans reproche,
pur d'un grand péché.
Le commentaire :
Ce psaume comporte deux parties, deux hymnes :
Un hymne que la nature adresse au Seigneur créateur de toutes choses.
Et un autre hymne à la louange de la Loi du Seigneur (La Torah en hébreu, ce qui veut dire Enseignement).
Célébrons le Seigneur qui est à la fois le créateur de tout et l'inspirateur de notre manière de vivre. Le psaume se fait « Chantre des lois astronomiques et des lois morales ».
Seule la deuxième partie est utilisée ce dimanche par quelques versets glanés dans le texte. Laissons cette litanie des commandements du seigneur nous imprégner, « Nous illuminer » sans chercher à les expliquer dans le détail. Cette manière de célébrer le Seigneur de l’alliance est fréquente dans le psautier. Nous pensons au très long et magnifique psaume 118(119) qui est utilisé par sections dans l’office de la louange des heures, que les communautés, les prêtres, les diacres et d'autres chrétiens prient le plus souvent au milieu de la journée.
Le psalmiste était insatiable dans la louange de la Loi du Seigneur. Nous serons des insatiables dans la louange de Jésus ressuscité et vainqueur du mal. La loi de Jésus, c’est défendre les petits qu’on peut entraîner dans le mal.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 4 Octobre 2015
Le psaume :
Le commentaire :
Les lectures de ce dimanche ont trait à la vie de la famille. Vient d’abord le récit de la création de l’homme et de la femme. En présence de la compagne que Dieu conduit à l’homme au jardin de la Genèse, l’homme s’exclame de joie : « Voici l’os de mes os et la chair de ma chair ! ».
Le psaume de réponse à ce passage de l’Écriture exalte le bonheur de l’homme qui suit les chemins de Dieu. Ce poème est le neuvième des psaumes des montées. Il est bref comme les autres psaumes du même genre. « Heureux tous ceux qui craignent le Seigneur ». Dieu veut le bonheur et le psalmiste a pour idéal de se mettre en route sur les sentiers de Dieu. Cette entrée en pèlerinage est son bonheur essentiel. Le psaume premier de l’ensemble du psautier annonce déjà ce thème et tous les 150 psaumes ont comme entête cette « Béatitude » (Ps 1,1).
Le bonheur sera situé dans la vie simple et quotidienne. C’est comme un conseil de sagesse qui s’adresse au fidèle en l’interpellant à la deuxième personne. C’est un arrêt fort apaisant sur l’image d’un intérieur israélite : en premier le labeur de tes mains qui donne plaisir et bonheur ; puis une bonne épouse présente dans la discrétion de ta maison, comparée à une vigne (Voir le mot « Vigne » dans le petit lexique). Quelle magnifique comparaison : la vigne est l'olivier avec le figuier sont la richesse et la gloire du sol d'Israël ; puisque l'huile et le vin sont les offrandes principales, les arbres qui les produisent sont comme sacrés ; la vigne est le symbole du peuple du peuple lui-même. Enfin, des nombreux enfants attablés sont semblables à des plants d’olivier, autre image de riche récolte.
La fin du psaume est une bénédiction prononcée sur une assemblée en prière. Mais cette bénédiction s’adresse toujours à « toi » Bénédiction de longue vie, de belle descendance, de bonheur national pour le peuple tout entier. (Voir dans le petit lexique de ce site le terme « Bénir »).
Jésus de Nazareth a vécu la vie familiale et le travail manuel et cela pendant trente ans. Le cœur de son message qui a retentit en terre de Galilée ce sont les Béatitudes. Et il a marché jusqu’au bout sur les chemins de Dieu et dans l’obéissance amoureuse à la volonté de son Père.
Dans le message de l'évangile de ce dimanche, Jésus exalte l'attitude de celui qui, en marchant dans les chemins du Seigneur, "Accueille le royaume de Dieu à la manière d'un enfant".
Père BABEL sm
Psaume 128(127)
Bonheur du juste en sa maison
Bonheur du juste en sa maison
Le psaume :
Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! A toi le bonheur !
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d'olivier.
Voilà comment sera béni
l'homme qui craint le Seigneur.
Que le Seigneur te bénisse tous les jours de ta vie,
et tu verras les fils de tes fils.
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! A toi le bonheur !
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d'olivier.
Voilà comment sera béni
l'homme qui craint le Seigneur.
Que le Seigneur te bénisse tous les jours de ta vie,
et tu verras les fils de tes fils.
Le commentaire :
Les lectures de ce dimanche ont trait à la vie de la famille. Vient d’abord le récit de la création de l’homme et de la femme. En présence de la compagne que Dieu conduit à l’homme au jardin de la Genèse, l’homme s’exclame de joie : « Voici l’os de mes os et la chair de ma chair ! ».
Le psaume de réponse à ce passage de l’Écriture exalte le bonheur de l’homme qui suit les chemins de Dieu. Ce poème est le neuvième des psaumes des montées. Il est bref comme les autres psaumes du même genre. « Heureux tous ceux qui craignent le Seigneur ». Dieu veut le bonheur et le psalmiste a pour idéal de se mettre en route sur les sentiers de Dieu. Cette entrée en pèlerinage est son bonheur essentiel. Le psaume premier de l’ensemble du psautier annonce déjà ce thème et tous les 150 psaumes ont comme entête cette « Béatitude » (Ps 1,1).
Le bonheur sera situé dans la vie simple et quotidienne. C’est comme un conseil de sagesse qui s’adresse au fidèle en l’interpellant à la deuxième personne. C’est un arrêt fort apaisant sur l’image d’un intérieur israélite : en premier le labeur de tes mains qui donne plaisir et bonheur ; puis une bonne épouse présente dans la discrétion de ta maison, comparée à une vigne (Voir le mot « Vigne » dans le petit lexique). Quelle magnifique comparaison : la vigne est l'olivier avec le figuier sont la richesse et la gloire du sol d'Israël ; puisque l'huile et le vin sont les offrandes principales, les arbres qui les produisent sont comme sacrés ; la vigne est le symbole du peuple du peuple lui-même. Enfin, des nombreux enfants attablés sont semblables à des plants d’olivier, autre image de riche récolte.
La fin du psaume est une bénédiction prononcée sur une assemblée en prière. Mais cette bénédiction s’adresse toujours à « toi » Bénédiction de longue vie, de belle descendance, de bonheur national pour le peuple tout entier. (Voir dans le petit lexique de ce site le terme « Bénir »).
Jésus de Nazareth a vécu la vie familiale et le travail manuel et cela pendant trente ans. Le cœur de son message qui a retentit en terre de Galilée ce sont les Béatitudes. Et il a marché jusqu’au bout sur les chemins de Dieu et dans l’obéissance amoureuse à la volonté de son Père.
Dans le message de l'évangile de ce dimanche, Jésus exalte l'attitude de celui qui, en marchant dans les chemins du Seigneur, "Accueille le royaume de Dieu à la manière d'un enfant".
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 18 Octobre 2015
Psaume 33(32)
Hymne à la puissance et à la providence de Dieu
[center]Oui, elle est droite la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la Terre est remplie de son amour.
Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur soit sur nous,
comme notre espoir est en toi.
...Le commentaire poste suivant
Psaume 33(32)
Hymne à la puissance et à la providence de Dieu
[center]Oui, elle est droite la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la Terre est remplie de son amour.
Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur soit sur nous,
comme notre espoir est en toi.
...Le commentaire poste suivant
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Commentaire du psaume 33(32)
Hymne à la puissance et à la providence de Dieu
L’homme d’aujourd’hui vit souvent sans projet, sans perspective d’avenir. C’est souvent sa souffrance. Notre Dieu est un Dieu qui a un plan, un projet d’amour sur le monde et sur chacun. Ce psaume 32 est un psaume très particulier : il comporte 22 versets dans l’ordre des lettres de l’alphabet hébraïque. Dans tous les psaumes du même cas, cette composition originale veut dire que Dieu veut nous parler d’alliance. Dieu est parfait et désire notre perfection, de la première lettre à la dernière !
« Soyez parfaits comme votre Père du ciel est parfait »
Les infidélités du peuple ont très souvent déjoué les projets du Seigneur. Ce dimanche, nous en avons un exemple emblématique : l’exil à Babylone. Mais Dieu a voulu le retour d’exil, la restauration et le second livre d’Isaïe (1ère lecture) chante ce recommencement d’après l’exil, ce nouveau printemps. "il verra la lumière, il sera comblé".
Dieu est vraiment celui qui « Veille sur ceux qui le craignent ». Il veille amoureusement. « Il délivre de la mort » et il protège leur vie « aux jours de famine ». Il s’agit sans doute de la famine de l’Exode ou de celle de l’exil – nouvel exode.
Pourquoi le fait-il ? Parce qu’il est en cohérence totale entre le dire et le faire, tandis que nous sommes dans l’incohérence. Dieu parle et cela existe. C’est l’affirmation de l’introduction de ce psaume : « Oui, elle est droite la parole du seigneur ; il est fidèle en tout ce qu’il fait ».
Cette méditation peut trouver un écho dans l’évangile : les deux frères, fils de Zébédée, en étaient encore au niveau de l’action et non de l’être profond. Ils cherchent leur satisfaction humaine. Ils sont encore loin du projet de Jésus, leur maître ! Ce projet du Seigneur, c’est la coupe de souffrance et celle de l’Eucharistie.
Père BABEL sm
Hymne à la puissance et à la providence de Dieu
L’homme d’aujourd’hui vit souvent sans projet, sans perspective d’avenir. C’est souvent sa souffrance. Notre Dieu est un Dieu qui a un plan, un projet d’amour sur le monde et sur chacun. Ce psaume 32 est un psaume très particulier : il comporte 22 versets dans l’ordre des lettres de l’alphabet hébraïque. Dans tous les psaumes du même cas, cette composition originale veut dire que Dieu veut nous parler d’alliance. Dieu est parfait et désire notre perfection, de la première lettre à la dernière !
« Soyez parfaits comme votre Père du ciel est parfait »
Les infidélités du peuple ont très souvent déjoué les projets du Seigneur. Ce dimanche, nous en avons un exemple emblématique : l’exil à Babylone. Mais Dieu a voulu le retour d’exil, la restauration et le second livre d’Isaïe (1ère lecture) chante ce recommencement d’après l’exil, ce nouveau printemps. "il verra la lumière, il sera comblé".
Dieu est vraiment celui qui « Veille sur ceux qui le craignent ». Il veille amoureusement. « Il délivre de la mort » et il protège leur vie « aux jours de famine ». Il s’agit sans doute de la famine de l’Exode ou de celle de l’exil – nouvel exode.
Pourquoi le fait-il ? Parce qu’il est en cohérence totale entre le dire et le faire, tandis que nous sommes dans l’incohérence. Dieu parle et cela existe. C’est l’affirmation de l’introduction de ce psaume : « Oui, elle est droite la parole du seigneur ; il est fidèle en tout ce qu’il fait ».
Cette méditation peut trouver un écho dans l’évangile : les deux frères, fils de Zébédée, en étaient encore au niveau de l’action et non de l’être profond. Ils cherchent leur satisfaction humaine. Ils sont encore loin du projet de Jésus, leur maître ! Ce projet du Seigneur, c’est la coupe de souffrance et celle de l’Eucharistie.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 25 Octobre 2015
Le psaume :
Ce psaume est un psaume des montées (voir le petit lexique) et de pèlerinages. Très bref, utilisé en entier dans la liturgie de ce dimanche, il est aussi un chant de retour. Sans doute il s’agit des juifs revenant de l’exil à Babylone. Le prophète Jérémie, dans la 1ère lecture, annonce avec enthousiasme ce retour des captifs. Le psaume en est le parfait prolongement.
Il laisse cependant planer un doute : la première strophe est au passé, la seconde au présent. Le priant qui est ici au cœur de son peuple fait mémoire d’un retour plein d’allégresse. C’est juste après le retour d’exil. Mais il supplie son Seigneur de le faire revenir. L’exil politique se double d’un exil intérieur et le retour est une conversion !
Ce psaume rejoint la prière de tous les déplacés, les exilés, les prisonniers, tous ceux qui sont plongés dans une épreuve spirituelle et qui espèrent la fin du tunnel, tous ceux qui doivent faire un choix de vie.
Les images très fortes s’entrechoquent : les « larmes » de douleur suivies de cris de joie ; la semence jetée en terre annonçant la moisson. « Si le grain jeté en terre ne meurt, il ne peut porter de fruit » dira Jésus.
Ce psaume célèbre un passage, une Pâque, une mort et une résurrection, un passage des ténèbres à la lumière. Ce sera la joie de Bartimée, le mendiant aveugle de Jéricho, guéri par Jésus. "Va, ta foi t'a sauvé !"
Père BABEL sm
Psaume 126(125)
Joie et espoir au retour de la captivité
Joie et espoir au retour de la captivité
Le psaume :
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était plein de rires,
nous poussions des cris de joie.
Alors on disait parmi les nations :
" Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! "
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Ramène, Seigneur, nous captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.
Il s'en va, il s'en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s'en vient, il s'en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
Le commentaire :nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était plein de rires,
nous poussions des cris de joie.
Alors on disait parmi les nations :
" Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! "
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Ramène, Seigneur, nous captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.
Il s'en va, il s'en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s'en vient, il s'en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
Ce psaume est un psaume des montées (voir le petit lexique) et de pèlerinages. Très bref, utilisé en entier dans la liturgie de ce dimanche, il est aussi un chant de retour. Sans doute il s’agit des juifs revenant de l’exil à Babylone. Le prophète Jérémie, dans la 1ère lecture, annonce avec enthousiasme ce retour des captifs. Le psaume en est le parfait prolongement.
Il laisse cependant planer un doute : la première strophe est au passé, la seconde au présent. Le priant qui est ici au cœur de son peuple fait mémoire d’un retour plein d’allégresse. C’est juste après le retour d’exil. Mais il supplie son Seigneur de le faire revenir. L’exil politique se double d’un exil intérieur et le retour est une conversion !
Ce psaume rejoint la prière de tous les déplacés, les exilés, les prisonniers, tous ceux qui sont plongés dans une épreuve spirituelle et qui espèrent la fin du tunnel, tous ceux qui doivent faire un choix de vie.
Les images très fortes s’entrechoquent : les « larmes » de douleur suivies de cris de joie ; la semence jetée en terre annonçant la moisson. « Si le grain jeté en terre ne meurt, il ne peut porter de fruit » dira Jésus.
Ce psaume célèbre un passage, une Pâque, une mort et une résurrection, un passage des ténèbres à la lumière. Ce sera la joie de Bartimée, le mendiant aveugle de Jéricho, guéri par Jésus. "Va, ta foi t'a sauvé !"
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 1er novembre
Solennité de Tous les Saints
Psaume 24(23)
Entrée solennelle de Dieu dans son temple
Commentaire
Il faudrait chanter et prier ce psaume en entier. Nous en avons aujourd’hui la première partie. Ce qui est au cœur de la prière c’est la cité sainte de Jérusalem avec le Temple du Seigneur. Jérusalem terrestre, signe de la Jérusalem céleste que toutes les lectures de la fête de la Toussaint nous font entrevoir. « La cité sainte, la Jérusalem nouvelle, je la vis qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, prête comme une épouse parée pour son époux ; j’entendis une voix forte qui disait : Voici la demeure de Dieu avec les hommes : il demeurera avec eux » dit l’auteur de l’Apocalypse de Saint Jean.
Dans le psaume nous célébrons le Seigneur du monde et de sa richesse incommensurable. Nous chantons la terre et les hommes précieux aux yeux de Dieu ; beaucoup de ces hommes et femmes font partie de la foule immense des saints.
Pour entrer dans le sanctuaire, il faut répondre à des questions. Seul peut y pénétrer « l’homme dont le cœur est pur ». « Bienheureux les cœurs purs » dira Jésus. Il doit avoir tout son être transparent à Dieu : son cœur, mais aussi ses mains, qui sont son moyen d'action et de relation : Il doit avoir « les mains innocentes », il doit fuir toutes les idoles que le monde lui offre en surabondance, des faux-dieux ; le monde lui souffle à l’oreille : « Vous serez comme des dieux ! » (Genèse 3, 5). Cet homme, ce Juste, obtient du Seigneur la « bénédiction ». Sa justice, il ne l’aura pas par lui-même. Il la recevra de Dieu. Que vivent les saints en leur foule immense ! Qu'ils nous entraînent à leur suite. Ils nous montrent le chemin à suivre.
Père BABEL sm
Solennité de Tous les Saints
Psaume 24(23)
Entrée solennelle de Dieu dans son temple
Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée surles mers
et la gard inébranlable sur les flots.
Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L'homme au coeur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
Il obtient du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
qui recherchent la face de Dieu !
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée surles mers
et la gard inébranlable sur les flots.
Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L'homme au coeur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
Il obtient du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
qui recherchent la face de Dieu !
Commentaire
Il faudrait chanter et prier ce psaume en entier. Nous en avons aujourd’hui la première partie. Ce qui est au cœur de la prière c’est la cité sainte de Jérusalem avec le Temple du Seigneur. Jérusalem terrestre, signe de la Jérusalem céleste que toutes les lectures de la fête de la Toussaint nous font entrevoir. « La cité sainte, la Jérusalem nouvelle, je la vis qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, prête comme une épouse parée pour son époux ; j’entendis une voix forte qui disait : Voici la demeure de Dieu avec les hommes : il demeurera avec eux » dit l’auteur de l’Apocalypse de Saint Jean.
Dans le psaume nous célébrons le Seigneur du monde et de sa richesse incommensurable. Nous chantons la terre et les hommes précieux aux yeux de Dieu ; beaucoup de ces hommes et femmes font partie de la foule immense des saints.
Pour entrer dans le sanctuaire, il faut répondre à des questions. Seul peut y pénétrer « l’homme dont le cœur est pur ». « Bienheureux les cœurs purs » dira Jésus. Il doit avoir tout son être transparent à Dieu : son cœur, mais aussi ses mains, qui sont son moyen d'action et de relation : Il doit avoir « les mains innocentes », il doit fuir toutes les idoles que le monde lui offre en surabondance, des faux-dieux ; le monde lui souffle à l’oreille : « Vous serez comme des dieux ! » (Genèse 3, 5). Cet homme, ce Juste, obtient du Seigneur la « bénédiction ». Sa justice, il ne l’aura pas par lui-même. Il la recevra de Dieu. Que vivent les saints en leur foule immense ! Qu'ils nous entraînent à leur suite. Ils nous montrent le chemin à suivre.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 8 Novembre 2015
Le psaume :
Le commentaire :
Le psaume 145 est choisi dans les psaumes de la fin du psautier. Il ouvre même le groupe final des psaumes qui débutent tous par un ALLÉLUIA ! Une dynamique se trouve dans le psautier et l’allégresse éclate dans ce dernier crescendo.
Ce psaume "est comme un carillon qui, sans cesse et harmonieusement chante les louanges du Seigneur, créateur, rédempteur, libérateur et roi " (Robert Michaud).
Il se caractérise par une louange litanique des douze noms de Dieu. Ce sont une grande partie des versets retenus ce dimanche de la fin de l'année liturgique :
« Dieu garde à jamais sa fidélité ;
Il fait justice aux opprimés et donne du pain aux affamés ;
Il délie les enchaînés, ouvre les yeux des aveugles et redresse les accablés ;
Il aime les justes, protège l’étranger, soutient la veuve et l’orphelin, ces personnes les plus fragiles de la société »
Et surtout « Il règnera d'âge en âge ! » – Et c’est la conclusion du poème.
Cette partie du psaume est en harmonie avec les autres lectures et les éclaire de façon merveilleuse. Elle fait écho à la première lecture, où le prophète Elie va vers une étrangère, une veuve de Sarepta à qui il donne la nourriture ; "La jarre de farine ne s'épuisera pas et le vase d'huile ne se videra pas".
Une autre pauvre veuve donnera de son nécessaire au trésor du temple et Jésus s'empresse de faire son éloge au contraire de tous ceux qui recherchent les premières places.
Père BABEL sm
Psaume 146(145)
Hymne au Dieu qui créé, aide et règne à jamais
Hymne au Dieu qui créé, aide et règne à jamais
Le psaume :
Le Seigneur garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l’étranger.
Il soutient la veuve et l’orphelin,
il égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l’étranger.
Il soutient la veuve et l’orphelin,
il égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !
Le commentaire :
Le psaume 145 est choisi dans les psaumes de la fin du psautier. Il ouvre même le groupe final des psaumes qui débutent tous par un ALLÉLUIA ! Une dynamique se trouve dans le psautier et l’allégresse éclate dans ce dernier crescendo.
Ce psaume "est comme un carillon qui, sans cesse et harmonieusement chante les louanges du Seigneur, créateur, rédempteur, libérateur et roi " (Robert Michaud).
Il se caractérise par une louange litanique des douze noms de Dieu. Ce sont une grande partie des versets retenus ce dimanche de la fin de l'année liturgique :
« Dieu garde à jamais sa fidélité ;
Il fait justice aux opprimés et donne du pain aux affamés ;
Il délie les enchaînés, ouvre les yeux des aveugles et redresse les accablés ;
Il aime les justes, protège l’étranger, soutient la veuve et l’orphelin, ces personnes les plus fragiles de la société »
Et surtout « Il règnera d'âge en âge ! » – Et c’est la conclusion du poème.
Cette partie du psaume est en harmonie avec les autres lectures et les éclaire de façon merveilleuse. Elle fait écho à la première lecture, où le prophète Elie va vers une étrangère, une veuve de Sarepta à qui il donne la nourriture ; "La jarre de farine ne s'épuisera pas et le vase d'huile ne se videra pas".
Une autre pauvre veuve donnera de son nécessaire au trésor du temple et Jésus s'empresse de faire son éloge au contraire de tous ceux qui recherchent les premières places.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 15 Novembre 2015
Psaume 16(15)
Dieu est la source de la vie et du bonheur
Le psaume :
Le commentaire :
Nous approchons de la fin de l’année liturgique chrétienne. La première lecture, tirée du livre de Daniel est un encouragement aux juifs durement persécutés par les princes grecs, successeurs d’Alexandre le Grand.
L’auteur du psaume se situe dans la même perspective. Il faut choisir : Non aux idoles qui sont à notre portée. Oui à ce Seigneur qui m’est donné en partage. Les hébreux de la tribu de Lévi n’avaient pas de territoire propre à la différence des autres tribus sédentaires en pays d’Israël. Leur territoire c’était le Seigneur et son culte au Temple de Jérusalem. Belle image pour cette priorité absolue du Seigneur !
Ce Seigneur est tout près de moi. Il est physiquement présent. Ou « Devant moi » et je marche à sa suite, comme les disciples derrière Jésus. Ou il est « A mes côtés » à la « Droite » qui est le côté noble. Il est intime à moi-même. Et en même temps il m’entraîne dans « Le chemin de la Vie », ce chemin qui me mène vers la fin glorieuse, la vie éternelle qui sera « Délicieuse ». Nous prions avec le psalmiste en cette période de l’année liturgique orientée vers la fin des temps.
Père BABEL fsm
Psaume 16(15)
Dieu est la source de la vie et du bonheur
Le psaume :
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.
Mon coeur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m'abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.
Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !
de toi dépend mon sort.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.
Mon coeur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m'abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.
Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !
Le commentaire :
Nous approchons de la fin de l’année liturgique chrétienne. La première lecture, tirée du livre de Daniel est un encouragement aux juifs durement persécutés par les princes grecs, successeurs d’Alexandre le Grand.
L’auteur du psaume se situe dans la même perspective. Il faut choisir : Non aux idoles qui sont à notre portée. Oui à ce Seigneur qui m’est donné en partage. Les hébreux de la tribu de Lévi n’avaient pas de territoire propre à la différence des autres tribus sédentaires en pays d’Israël. Leur territoire c’était le Seigneur et son culte au Temple de Jérusalem. Belle image pour cette priorité absolue du Seigneur !
Ce Seigneur est tout près de moi. Il est physiquement présent. Ou « Devant moi » et je marche à sa suite, comme les disciples derrière Jésus. Ou il est « A mes côtés » à la « Droite » qui est le côté noble. Il est intime à moi-même. Et en même temps il m’entraîne dans « Le chemin de la Vie », ce chemin qui me mène vers la fin glorieuse, la vie éternelle qui sera « Délicieuse ». Nous prions avec le psalmiste en cette période de l’année liturgique orientée vers la fin des temps.
Père BABEL fsm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 29 novembre
Psaume 25(24)
Prière de confiance pour toute nécessité
Le psaume :
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.
Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.
Les voies du Seigneur sont amour et vérité
pour qui veille à son alliance et à ses lois.
Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent ;
à ceux-là, il fait connaître son alliance.
Le commentaire :
Ce psaume est d’abord un appel au secours comme souvent dans les psaumes et dans la Bible. Nous comptons toujours parmi ces pauvres que Dieu aime et qui ne cessent de ne compter que sur Dieu.
Il est aussi un psaume alphabétique, où chaque verset débute par une des 22 lettres de l’alphabet hébraïque. C’est donc une méditation amoureuse de la parole de Dieu et une célébration d’un réel qui est universel à travers 22 chemins qui traversent le monde. Chaque psaume doit être une méditation amoureuse. Cela est vrai dans le déroulement même de la liturgie dominicale : c’est exprimé par la position assise de l’assemblée et chant du psalmiste avec le refrain chanté par tous.
L’homme biblique est un marcheur, à la suite d’Abraham, de Moïse et des prophètes. Jésus n’a cessé de parcourir campagnes et villages. Ses disciples étaient les suiveurs de la « Voie » Le chrétien reste pèlerin, de Rome à Compostelle … Ne nous étonnons pas de ce que le psalmiste demande instamment au Seigneur de lui « Enseigner ses voies » et de lui « Faire connaître sa route ».
Cette méditation de la parole et cette pérégrination sur les chemins du Seigneur, voilà ce qui est retenu dans les versets du psaume 24(25) proclamés en ce dimanche de l’Avent. Le priant demande au Seigneur de le diriger dans la vérité, car il est un Dieu du salut. Vérité et Salut, deux notions qui sont souvent associées.
Le premier dimanche de l’Avent est tourné vers la fin des temps et l’accomplissement de l’histoire. Cette prière nous invite à mettre nos pas dans les pas de Jérémie et d’Isaïe, de Jean le Baptiste et de la Vierge Marie, nos compagnons de ces quatre semaines de l’Avent.
Père BABEL sm
Psaume 25(24)
Prière de confiance pour toute nécessité
Le psaume :
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.
Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.
Les voies du Seigneur sont amour et vérité
pour qui veille à son alliance et à ses lois.
Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent ;
à ceux-là, il fait connaître son alliance.
Le commentaire :
Ce psaume est d’abord un appel au secours comme souvent dans les psaumes et dans la Bible. Nous comptons toujours parmi ces pauvres que Dieu aime et qui ne cessent de ne compter que sur Dieu.
Il est aussi un psaume alphabétique, où chaque verset débute par une des 22 lettres de l’alphabet hébraïque. C’est donc une méditation amoureuse de la parole de Dieu et une célébration d’un réel qui est universel à travers 22 chemins qui traversent le monde. Chaque psaume doit être une méditation amoureuse. Cela est vrai dans le déroulement même de la liturgie dominicale : c’est exprimé par la position assise de l’assemblée et chant du psalmiste avec le refrain chanté par tous.
L’homme biblique est un marcheur, à la suite d’Abraham, de Moïse et des prophètes. Jésus n’a cessé de parcourir campagnes et villages. Ses disciples étaient les suiveurs de la « Voie » Le chrétien reste pèlerin, de Rome à Compostelle … Ne nous étonnons pas de ce que le psalmiste demande instamment au Seigneur de lui « Enseigner ses voies » et de lui « Faire connaître sa route ».
Cette méditation de la parole et cette pérégrination sur les chemins du Seigneur, voilà ce qui est retenu dans les versets du psaume 24(25) proclamés en ce dimanche de l’Avent. Le priant demande au Seigneur de le diriger dans la vérité, car il est un Dieu du salut. Vérité et Salut, deux notions qui sont souvent associées.
Le premier dimanche de l’Avent est tourné vers la fin des temps et l’accomplissement de l’histoire. Cette prière nous invite à mettre nos pas dans les pas de Jérémie et d’Isaïe, de Jean le Baptiste et de la Vierge Marie, nos compagnons de ces quatre semaines de l’Avent.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Psaume de dimanche 6 décembre
Psaume 126(125)
Joie et espoir au retour de la captivité
Le psaume :
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était plein de rires,
nous poussions des cris de joie.
Alors on disait parmi les nations :
" Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! "
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Ramène, Seigneur, nous captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.
Il s'en va, il s'en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s'en vient, il s'en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
Le commentaire :
Le psaume prié ici est un des psaumes chantés par les juifs montant en pèlerinage à la colline de Sion (Jérusalem et son Temple).
Très bref, il est utilisé en entier. Le contexte historique est le retour de l’exil à Babylone, l’épreuve maîtresse du peuple de Dieu. La foi en Dieu et l'espérance ont été fortifiées durant cette épreuve. Ce retour était une occasion d'une grande liesse : "Jérusalem, quitte ta robe de tristesse ! " (Texte du livre de Baruch, 1ère Lecture).
Mais il s’agit de tous les retours à Dieu, de la croix du Christ qui s’anéantit pour vivre et être glorifié à la droite du Père, c’est « le grain de blé jeté en terre pour porter du fruit ». C’est le mouvement qui va des douloureuses semailles au chant des moissons.
Le psaume comporte deux parties distinctes. La première vise le passé : ils sont revenus d’exil ; ils revivent ce retour extraordinaire comme un « rêve », un flot « de rires et de chansons ». Même les païens s’extasient devant les « Merveilles accomplies par le Seigneur ».
La deuxième partie est une demande, comme si le retour n’était pas encore fait ! L’insistance est forte: Que le Seigneur ramène tous nos prisonniers comme les eaux torrentielles des gorges du désert.
Ce retour d’exil, c’est bien ce que nous vivons durant l’Avent. Le Seigneur vient. Sortant de tous nos exils intérieurs, nous marchons à sa rencontre. C'est aussi le sens du Baptême de conversion prêché par Jean le Baptiste (Evangile de Luc).
Père BABEL sm
Psaume 126(125)
Joie et espoir au retour de la captivité
Le psaume :
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était plein de rires,
nous poussions des cris de joie.
Alors on disait parmi les nations :
" Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! "
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Ramène, Seigneur, nous captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.
Il s'en va, il s'en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s'en vient, il s'en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
Le commentaire :
Le psaume prié ici est un des psaumes chantés par les juifs montant en pèlerinage à la colline de Sion (Jérusalem et son Temple).
Très bref, il est utilisé en entier. Le contexte historique est le retour de l’exil à Babylone, l’épreuve maîtresse du peuple de Dieu. La foi en Dieu et l'espérance ont été fortifiées durant cette épreuve. Ce retour était une occasion d'une grande liesse : "Jérusalem, quitte ta robe de tristesse ! " (Texte du livre de Baruch, 1ère Lecture).
Mais il s’agit de tous les retours à Dieu, de la croix du Christ qui s’anéantit pour vivre et être glorifié à la droite du Père, c’est « le grain de blé jeté en terre pour porter du fruit ». C’est le mouvement qui va des douloureuses semailles au chant des moissons.
Le psaume comporte deux parties distinctes. La première vise le passé : ils sont revenus d’exil ; ils revivent ce retour extraordinaire comme un « rêve », un flot « de rires et de chansons ». Même les païens s’extasient devant les « Merveilles accomplies par le Seigneur ».
La deuxième partie est une demande, comme si le retour n’était pas encore fait ! L’insistance est forte: Que le Seigneur ramène tous nos prisonniers comme les eaux torrentielles des gorges du désert.
Ce retour d’exil, c’est bien ce que nous vivons durant l’Avent. Le Seigneur vient. Sortant de tous nos exils intérieurs, nous marchons à sa rencontre. C'est aussi le sens du Baptême de conversion prêché par Jean le Baptiste (Evangile de Luc).
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 13 Décembre 2015
Cantique de Isaïe 12
Commentaire
Nous avons comme psaume ce troisième dimanche de l'Avent un morceau du livre du prophète Isaïe. Cette fois ce chant ne fait pas partie des 150 psaumes mais il pourrait en être. La Bible est remplie de chants liturgiques (Ancien et Nouveau Testament) que la liturgie chrétienne utilise.
Mais d’abord, qui est Isaïe ? Et quel est son temps ? Ce gros livre de la bibliothèque biblique est très composite puisqu’il comporte trois écrits d’époques différentes de l’histoire d’Israël. Le prophète Isaïe a parlé au nom de Dieu dans une période très troublée. Le peuple de Dieu est divisé en deux royaumes rivaux, au nord et au sud : Le royaume d'Israël et le royaume de Juda. La puissance montante est l’Assyrie au nord de la Mésopotamie (Irak d’aujourd’hui) Tel est l’Ennemi numéro un et le danger sans cesse présent.
Isaïe, dont le nom contient les lettres du Nom divin, est un aristocrate mêlé à la politique de son temps, appelé par le seigneur pour proclamer partout le Dieu unique, exiger la justice sociale, inciter à avoir la foi dans un contexte difficile et annoncer déjà le Messie sauveur.
Ce chant exprime la confiance en Dieu. (Comme le dit aussi la 1ère lecture de Sophonie : "Ne crains pas, Sion, le Seigneur ton dieu est en toi!") Il faudrait comme souvent lire ce cantique en entier, au-delà des versets retenus par notre liturgie. On peut alors remarquer que le NOM du SEIGNEUR se trouve quatre fois (Les quatre lettres sacrées) et le terme SALUT trois fois. C’est tout dire !
Le texte se dit d'abord à la première personne : le priant met sa confiance dans le Seigneur qui est pour lui « force » « chant » et « salut ».
Puis il s’adresse aux autres membres du peuple : « Vous ». Il les invite à rendre grâce, à crier le « Nom ».m du Seigneur à faire connaître ses hauts faits. « Car il est grand au milieu de toi le SAINT d’Israël » .
Dans l’évangile nous écouterons un autre prophète, Jean le Baptiste, le dernier des prophètes. « Au milieu des foules juives » qui affluent auprès de Jean, il y a déjà Quelqu'un. « Il est plus puissant que Jean ».Annoncé par Isaïe et par Jean, c’est le Fils de Dieu, l’Emmanuel.
Père BABEL sm
Cantique de Isaïe 12
Voici le Dieu qui me sauve :
j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Exultant de joie, vous puiserez les eaux
aux sources du salut.
« Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! »
Redites-le : « Sublime est son nom ! »
Jouez pour le Seigneur, il montre sa magnificence,
et toute la terre le sait.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël !
j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Exultant de joie, vous puiserez les eaux
aux sources du salut.
« Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! »
Redites-le : « Sublime est son nom ! »
Jouez pour le Seigneur, il montre sa magnificence,
et toute la terre le sait.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël !
Commentaire
Nous avons comme psaume ce troisième dimanche de l'Avent un morceau du livre du prophète Isaïe. Cette fois ce chant ne fait pas partie des 150 psaumes mais il pourrait en être. La Bible est remplie de chants liturgiques (Ancien et Nouveau Testament) que la liturgie chrétienne utilise.
Mais d’abord, qui est Isaïe ? Et quel est son temps ? Ce gros livre de la bibliothèque biblique est très composite puisqu’il comporte trois écrits d’époques différentes de l’histoire d’Israël. Le prophète Isaïe a parlé au nom de Dieu dans une période très troublée. Le peuple de Dieu est divisé en deux royaumes rivaux, au nord et au sud : Le royaume d'Israël et le royaume de Juda. La puissance montante est l’Assyrie au nord de la Mésopotamie (Irak d’aujourd’hui) Tel est l’Ennemi numéro un et le danger sans cesse présent.
Isaïe, dont le nom contient les lettres du Nom divin, est un aristocrate mêlé à la politique de son temps, appelé par le seigneur pour proclamer partout le Dieu unique, exiger la justice sociale, inciter à avoir la foi dans un contexte difficile et annoncer déjà le Messie sauveur.
Ce chant exprime la confiance en Dieu. (Comme le dit aussi la 1ère lecture de Sophonie : "Ne crains pas, Sion, le Seigneur ton dieu est en toi!") Il faudrait comme souvent lire ce cantique en entier, au-delà des versets retenus par notre liturgie. On peut alors remarquer que le NOM du SEIGNEUR se trouve quatre fois (Les quatre lettres sacrées) et le terme SALUT trois fois. C’est tout dire !
Le texte se dit d'abord à la première personne : le priant met sa confiance dans le Seigneur qui est pour lui « force » « chant » et « salut ».
Puis il s’adresse aux autres membres du peuple : « Vous ». Il les invite à rendre grâce, à crier le « Nom ».m du Seigneur à faire connaître ses hauts faits. « Car il est grand au milieu de toi le SAINT d’Israël » .
Dans l’évangile nous écouterons un autre prophète, Jean le Baptiste, le dernier des prophètes. « Au milieu des foules juives » qui affluent auprès de Jean, il y a déjà Quelqu'un. « Il est plus puissant que Jean ».Annoncé par Isaïe et par Jean, c’est le Fils de Dieu, l’Emmanuel.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 20 Décembre 2015
Psaume 80(79)
Lamentation sur la vigne dévastée
Le psaume :
Le commentaire :
Le temps de l’AVENT est un temps d’attente et de venue. Venue du Christ dans l’histoire humaine, venue du Christ aujourd’hui, venue glorieuse de Seigneur au terme de l’histoire. C’est aussi un dialogue incessant de Dieu avec les hommes « Conversant avec eux comme avec des amis » (Concile
Vatican II). Ce dialogue s’est déroulé à travers cette longue histoire qui a précédé la venue de Jésus.
Le psaume 79 (80) retrace à grands traits toute la vie d’Israël en vingt versets. Le peuple choisi par Dieu a connu l’alternance de moments heureux et de moments malheureux comme en toute vie.
Les moments de gloire sont encore bien dans les mémoires : la sortie d’Égypte, la vie au désert, la conquête de la terre promise. Ils sont souvent embellis et agrandis. Et puis sont les moments pénibles, ceux de l’infidélité, ceux où l’on va en tâtonnant, s’appuyant sur le passé et la confiance en Dieu, pour vivre le présent.
Dans la première lecture (Prophète MICHÉE) nous avons deux personnages essentiels : Le « Berger » et « Celle qui va enfanter ».
Dans l’évangile de Luc, et dans la scène de la Visite de la jeune Marie à la vieille Élisabeth, nous avons à la fois la mère de Dieu et Celui qui, petit enfant, deviendra le Berger de son peuple, c’est-à-dire de toute l’humanité.
La prière du psaume est une prière suppliante pour que le Berger d’Israël réveille cette force en qui le troupeau a totale confiance.
Puis l’image du berger devient celle du Dieu de l’univers entier, ce Dieu dans les cieux. Qu’il visite sa vigne. Dans la bible la Vigne est vraiment le peuple que le Seigneur soigne et chérit jalousement. (Voir : le terme Vigne dans le petit lexique). Que Dieu visite donc ce peuple !
Quand Marie rend visite à Elisabeth et manifeste ainsi son Seigneur, c’est Dieu qui visite les hommes. Cette visite aura lieu à Noël et ne cesse de continuer. Soyons une vigne docile et des disciples attachés à leur Seigneur. « Jamais plus nous n’irons loin de toi ! »
Père BABEL sm
Psaume 80(79)
Lamentation sur la vigne dévastée
Le psaume :
Berger d'Israël, écoute,
toi qui conduis ton troupeau, resplendis !
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver.
Dieu de l'univers reviens !
Du haut des cieux regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu'à plantée ta main puissante.
Que ta main soutienne ton protégé,
le fils de l'homme qui te doit sa force.
Jamais plus nous n'irons loin de toi :
fais-nous vivre et invoquer ton nom !
toi qui conduis ton troupeau, resplendis !
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver.
Dieu de l'univers reviens !
Du haut des cieux regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu'à plantée ta main puissante.
Que ta main soutienne ton protégé,
le fils de l'homme qui te doit sa force.
Jamais plus nous n'irons loin de toi :
fais-nous vivre et invoquer ton nom !
Le commentaire :
Le temps de l’AVENT est un temps d’attente et de venue. Venue du Christ dans l’histoire humaine, venue du Christ aujourd’hui, venue glorieuse de Seigneur au terme de l’histoire. C’est aussi un dialogue incessant de Dieu avec les hommes « Conversant avec eux comme avec des amis » (Concile
Vatican II). Ce dialogue s’est déroulé à travers cette longue histoire qui a précédé la venue de Jésus.
Le psaume 79 (80) retrace à grands traits toute la vie d’Israël en vingt versets. Le peuple choisi par Dieu a connu l’alternance de moments heureux et de moments malheureux comme en toute vie.
Les moments de gloire sont encore bien dans les mémoires : la sortie d’Égypte, la vie au désert, la conquête de la terre promise. Ils sont souvent embellis et agrandis. Et puis sont les moments pénibles, ceux de l’infidélité, ceux où l’on va en tâtonnant, s’appuyant sur le passé et la confiance en Dieu, pour vivre le présent.
Dans la première lecture (Prophète MICHÉE) nous avons deux personnages essentiels : Le « Berger » et « Celle qui va enfanter ».
Dans l’évangile de Luc, et dans la scène de la Visite de la jeune Marie à la vieille Élisabeth, nous avons à la fois la mère de Dieu et Celui qui, petit enfant, deviendra le Berger de son peuple, c’est-à-dire de toute l’humanité.
La prière du psaume est une prière suppliante pour que le Berger d’Israël réveille cette force en qui le troupeau a totale confiance.
Puis l’image du berger devient celle du Dieu de l’univers entier, ce Dieu dans les cieux. Qu’il visite sa vigne. Dans la bible la Vigne est vraiment le peuple que le Seigneur soigne et chérit jalousement. (Voir : le terme Vigne dans le petit lexique). Que Dieu visite donc ce peuple !
Quand Marie rend visite à Elisabeth et manifeste ainsi son Seigneur, c’est Dieu qui visite les hommes. Cette visite aura lieu à Noël et ne cesse de continuer. Soyons une vigne docile et des disciples attachés à leur Seigneur. « Jamais plus nous n’irons loin de toi ! »
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 27 décembre
Psaume 84(83)
Tendus vers le Sanctuaire de Dieu en Sion
Commentaire:
Marcher, partir, s’arrête et repartir encore. Depuis Abraham, la foi implique une dé-marche. Le pèlerinage est au cœur de toutes les religions, au centre du judaïsme, de l’Islam et de la foi chrétienne. Il est tant de nos contemporains qui prennent le chemin de Compostelle.
Ce psaume 83 est un des psaumes de pèlerinage. Pèleriner vers le Temple de la ville sainte, Jérusalem, c’est à coup sûr « S’épuiser » dans son corps et dans son âme. Tout notre être est « Un cri vers le Dieu vivant » qui demeure dans sa maison, le Temple.
Le marcheur rêve aux animaux qui sont déjà arrivés là-bas… L’hirondelle, les oiseaux hantent les murailles du Temple. Ils sont un signe très fort de la confiance totale en Dieu. Ils se nichent dans la maison du seigneur. Le croyant doit le faire aussi !
Le pèlerin pense aussi aux hommes de Dieu qui habitent le Temple et qui attendent les « multitudes en fête » (Psaume 42-43) ces foules de pèlerins qui se rendent à Jérusalem plusieurs fois l’an.
Le dernier verset retenu ce dimanche est une supplication instante : « Seigneur, Dieu de l’univers » tout entier « entends … écoute … vois ». Le « bouclier, le visage du messie ». Le messie, qui est-ce ? Le grand prêtre, le roi, le prophète ? Un voyant comme Samuel ? (1ère Lecture).
Pour nous aujourd’hui, c’est Jésus. Le Christ à douze ans a fait un pèlerinage à Jérusalem avec ses parents. Pour ses parents, ce pèlerinage a été marquant ! Ils ont été conduits plus loin dans la foi ; ils ont été amenés à comprendre que leur enfant devait être « chez son Père ». « Ils ne comprirent pas ». Ils comprendront peu à peu. Ils creuseront peu à peu leur foi. Ce sera leur pèlerinage.
Père BABEL sm
Psaume 84(83)
Tendus vers le Sanctuaire de Dieu en Sion
De quel amour sont aimées tes demeures,
Seigneur, Dieu de l’univers.
Mon âme s’épuise à désirer les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !
Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force :
des chemins s’ouvrent dans leur cœur !
Seigneur, Dieu de l’univers, entends ma prière ;
écoute, Dieu de Jacob.
Dieu, vois notre bouclier,
regarde le visage de ton messie.
Seigneur, Dieu de l’univers.
Mon âme s’épuise à désirer les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !
Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force :
des chemins s’ouvrent dans leur cœur !
Seigneur, Dieu de l’univers, entends ma prière ;
écoute, Dieu de Jacob.
Dieu, vois notre bouclier,
regarde le visage de ton messie.
Commentaire:
Marcher, partir, s’arrête et repartir encore. Depuis Abraham, la foi implique une dé-marche. Le pèlerinage est au cœur de toutes les religions, au centre du judaïsme, de l’Islam et de la foi chrétienne. Il est tant de nos contemporains qui prennent le chemin de Compostelle.
Ce psaume 83 est un des psaumes de pèlerinage. Pèleriner vers le Temple de la ville sainte, Jérusalem, c’est à coup sûr « S’épuiser » dans son corps et dans son âme. Tout notre être est « Un cri vers le Dieu vivant » qui demeure dans sa maison, le Temple.
Le marcheur rêve aux animaux qui sont déjà arrivés là-bas… L’hirondelle, les oiseaux hantent les murailles du Temple. Ils sont un signe très fort de la confiance totale en Dieu. Ils se nichent dans la maison du seigneur. Le croyant doit le faire aussi !
Le pèlerin pense aussi aux hommes de Dieu qui habitent le Temple et qui attendent les « multitudes en fête » (Psaume 42-43) ces foules de pèlerins qui se rendent à Jérusalem plusieurs fois l’an.
Le dernier verset retenu ce dimanche est une supplication instante : « Seigneur, Dieu de l’univers » tout entier « entends … écoute … vois ». Le « bouclier, le visage du messie ». Le messie, qui est-ce ? Le grand prêtre, le roi, le prophète ? Un voyant comme Samuel ? (1ère Lecture).
Pour nous aujourd’hui, c’est Jésus. Le Christ à douze ans a fait un pèlerinage à Jérusalem avec ses parents. Pour ses parents, ce pèlerinage a été marquant ! Ils ont été conduits plus loin dans la foi ; ils ont été amenés à comprendre que leur enfant devait être « chez son Père ». « Ils ne comprirent pas ». Ils comprendront peu à peu. Ils creuseront peu à peu leur foi. Ce sera leur pèlerinage.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 3 janvier
Solennité de l'Epiphanie du Seigneur
Le commentaire
Ce psaume est une prière d’Israël pour son roi. Il compte dix neuf versets dont neuf sont sélectionnés pour célébrer la fête de l’Épiphanie, et ils sont repris chaque année, puisque les lectures de cette fête sont les mêmes chacune des trois années.
Il fait écho à la prophétie d’Isaïe (1ère lecture) qui voit la ville sainte de Jérusalem resplendissante de lumière. Vers elle accourent toutes les nations du monde ! Dans le psaume, les peuples de l’univers, symbolisés par des rois de « Tarsis, des îles, de Saba et de Séba » se mettent en route vers un Roi qui aura mission de rassembler tout le monde. Cette géographie méditerranéenne et orientale, est proche des tables des nations dans le livre de la Genèse (Genèse 10) ou de la description des peuples accourus à Jérusalem à la fête de la Pentecôte (Actes des apôtres 2) Elle signifie bien plus que les mots ; Elle renvoie à toutes les cultures que la bonne Nouvelle du Christ doit atteindre.
Le psaume précède l’Évangile de saint Matthieu. L’auteur, dans ces récits de l’enfance de Jésus, différents de ceux de Saint Luc, met en scène l’enfant de Bethléem, et le présente à des juifs devenus chrétiens. Dans un tableau merveilleux qui remet en mémoire les prophéties de l’ancien testament, il fait venir auprès de Jésus enfant des mages venus d’Orient. Ces chercheurs de Dieu adorent Jésus, le roi des juifs. Ces chercheurs n’étaient pourtant pas très bien vus dans la mentalité juive car les mages, c’étaient des magiciens. Ils sont là, convoqués et se prosternant en adoration devant l’Enfant, Fils de Dieu. La Bonne Nouvelle est pour tous.
Ce Roi fera régner la justice et le droit. « Il apportera la bonne nouvelle aux pauvres, annoncera aux captifs qu’ils sont libres, aux aveugles qu’ils verront la lumière » (Luc 4).
Mais le Christ, roi de l’univers, n’aura pas d’autres mains que les nôtres pour faire régner justice et amour !
Pas d’autre cœur que le nôtre pour aimer les pauvres !
Pas d’autres jambes que les nôtres pour rendre visite à la manière des mages pèlerins !
Pas d’autre maison que la nôtre pour accueillir, réchauffer et nourrir !
Père BABEL sm
Solennité de l'Epiphanie du Seigneur
Psaume 72(71)
Le roi de paix et son royaume
Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
Qu'il fasse droit aux malheureux !
En ces jours-là, fleurira la justice,
grande paix jusqu'à la fin des lunes !
Qu'il domine de la mer à la mer,
et du fleuve jusqu'au bout de la terre.
Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents,
les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.
Tous les rois se prosterneront devant lui,
tous les pays le serviront.
Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura soucis du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.
Le roi de paix et son royaume
Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
Qu'il fasse droit aux malheureux !
En ces jours-là, fleurira la justice,
grande paix jusqu'à la fin des lunes !
Qu'il domine de la mer à la mer,
et du fleuve jusqu'au bout de la terre.
Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents,
les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.
Tous les rois se prosterneront devant lui,
tous les pays le serviront.
Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura soucis du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.
Le commentaire
Ce psaume est une prière d’Israël pour son roi. Il compte dix neuf versets dont neuf sont sélectionnés pour célébrer la fête de l’Épiphanie, et ils sont repris chaque année, puisque les lectures de cette fête sont les mêmes chacune des trois années.
Il fait écho à la prophétie d’Isaïe (1ère lecture) qui voit la ville sainte de Jérusalem resplendissante de lumière. Vers elle accourent toutes les nations du monde ! Dans le psaume, les peuples de l’univers, symbolisés par des rois de « Tarsis, des îles, de Saba et de Séba » se mettent en route vers un Roi qui aura mission de rassembler tout le monde. Cette géographie méditerranéenne et orientale, est proche des tables des nations dans le livre de la Genèse (Genèse 10) ou de la description des peuples accourus à Jérusalem à la fête de la Pentecôte (Actes des apôtres 2) Elle signifie bien plus que les mots ; Elle renvoie à toutes les cultures que la bonne Nouvelle du Christ doit atteindre.
Le psaume précède l’Évangile de saint Matthieu. L’auteur, dans ces récits de l’enfance de Jésus, différents de ceux de Saint Luc, met en scène l’enfant de Bethléem, et le présente à des juifs devenus chrétiens. Dans un tableau merveilleux qui remet en mémoire les prophéties de l’ancien testament, il fait venir auprès de Jésus enfant des mages venus d’Orient. Ces chercheurs de Dieu adorent Jésus, le roi des juifs. Ces chercheurs n’étaient pourtant pas très bien vus dans la mentalité juive car les mages, c’étaient des magiciens. Ils sont là, convoqués et se prosternant en adoration devant l’Enfant, Fils de Dieu. La Bonne Nouvelle est pour tous.
Ce Roi fera régner la justice et le droit. « Il apportera la bonne nouvelle aux pauvres, annoncera aux captifs qu’ils sont libres, aux aveugles qu’ils verront la lumière » (Luc 4).
Mais le Christ, roi de l’univers, n’aura pas d’autres mains que les nôtres pour faire régner justice et amour !
Pas d’autre cœur que le nôtre pour aimer les pauvres !
Pas d’autres jambes que les nôtres pour rendre visite à la manière des mages pèlerins !
Pas d’autre maison que la nôtre pour accueillir, réchauffer et nourrir !
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 10 janvier
Fête du Baptème du Seigneur
Psaume 104(103)
Hymne au créateur
Le commentaire
Ce psaume qui est long ( 35 versets ) chante la création du monde par Dieu. Splendeurs du ciel, de la terre, de l’eau, des astres, de la mer, de la vie et de la mort … « Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! » Et ce panorama de louange est encadré par la bénédiction : « Bénis le Seigneur, ô mon âme ! »
Ce psaume est commun à la fête du Baptême du Seigneur Jésus et à la fête de la Pentecôte. Rien d’étonnant. Dans les deux événements, il s’agit d’une manifestation de la Trinité sainte, d’un Dieu qui est Père, Fils et Esprit saint. Il s’agit du début de la prédication de Jésus et du début de l’Église. Chez l’évangéliste Luc en particulier, Jésus est « Poussé par l’Esprit ». Au Jourdain, en présence de Jean, l’Esprit repose sur Jésus sous la forme d’une colombe. A la Pentecôte, à Jérusalem, les apôtres réunis reçoivent l’Esprit saint sous la forme du feu. Ils seront désormais l’Église, le Christ Jésus continué et répandu sur la surface du monde.
Au Baptême du Seigneur, ce cosmos créé est présent. L’eau est là, elle qui régénère. L’humanité à travers les foules, Jean et Jésus lui-même. Le règne animal est représenté par une colombe. C’est l’Esprit « Tu envoies ton souffle ; ils seront créés ».
Les merveilles de la création sont rejointes par les merveilles du salut apporté par Jésus. « Tu renouvelles la face de la terre ». Le temps de Jean fait place au temps de Jésus. La voix du Père retentit au bord du Jourdain. « Tu es mon fils, aujourd’hui je t’ai engendré » (Verset du psaume 2). Ce Fils est « Le vêtement de magnificence » du Père. Il est la « Lumière ». Rendons grâce au Seigneur ; Il nous donne « La nourriture au temps voulu ».
Père BABEL sm
Fête du Baptème du Seigneur
Psaume 104(103)
Hymne au créateur
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !
Comme une tenture, tu déploies les cieux,
tu élèves dans leurs eaux tes demeures.
Des nuées, tu te fais un char,
tu t'avances sur les ailes du vent ;
tu prends les vents pour messagers,
pour serviteurs, les flammes des éclairs.
Quelle profusion dans tes oeuvres, Seigneur !
La terre s'emplit de tes biens.
Voici l'immensité de la mer,
son grouillement innombrable d'animaux grands et petits.
Tous, ils comptent sur toi
pour recevoir leur nourriture au temps voulu.
Tu donnes : eux ils ramassent ;
tu ouvres la main : ils sont comblés.
Tu caches ton visage : ils s'épouvantent ;
tu reprends leurs souffle, ils expirent et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.
tu as pour manteau la lumière !
Comme une tenture, tu déploies les cieux,
tu élèves dans leurs eaux tes demeures.
Des nuées, tu te fais un char,
tu t'avances sur les ailes du vent ;
tu prends les vents pour messagers,
pour serviteurs, les flammes des éclairs.
Quelle profusion dans tes oeuvres, Seigneur !
La terre s'emplit de tes biens.
Voici l'immensité de la mer,
son grouillement innombrable d'animaux grands et petits.
Tous, ils comptent sur toi
pour recevoir leur nourriture au temps voulu.
Tu donnes : eux ils ramassent ;
tu ouvres la main : ils sont comblés.
Tu caches ton visage : ils s'épouvantent ;
tu reprends leurs souffle, ils expirent et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.
Le commentaire
Ce psaume qui est long ( 35 versets ) chante la création du monde par Dieu. Splendeurs du ciel, de la terre, de l’eau, des astres, de la mer, de la vie et de la mort … « Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! » Et ce panorama de louange est encadré par la bénédiction : « Bénis le Seigneur, ô mon âme ! »
Ce psaume est commun à la fête du Baptême du Seigneur Jésus et à la fête de la Pentecôte. Rien d’étonnant. Dans les deux événements, il s’agit d’une manifestation de la Trinité sainte, d’un Dieu qui est Père, Fils et Esprit saint. Il s’agit du début de la prédication de Jésus et du début de l’Église. Chez l’évangéliste Luc en particulier, Jésus est « Poussé par l’Esprit ». Au Jourdain, en présence de Jean, l’Esprit repose sur Jésus sous la forme d’une colombe. A la Pentecôte, à Jérusalem, les apôtres réunis reçoivent l’Esprit saint sous la forme du feu. Ils seront désormais l’Église, le Christ Jésus continué et répandu sur la surface du monde.
Au Baptême du Seigneur, ce cosmos créé est présent. L’eau est là, elle qui régénère. L’humanité à travers les foules, Jean et Jésus lui-même. Le règne animal est représenté par une colombe. C’est l’Esprit « Tu envoies ton souffle ; ils seront créés ».
Les merveilles de la création sont rejointes par les merveilles du salut apporté par Jésus. « Tu renouvelles la face de la terre ». Le temps de Jean fait place au temps de Jésus. La voix du Père retentit au bord du Jourdain. « Tu es mon fils, aujourd’hui je t’ai engendré » (Verset du psaume 2). Ce Fils est « Le vêtement de magnificence » du Père. Il est la « Lumière ». Rendons grâce au Seigneur ; Il nous donne « La nourriture au temps voulu ».
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 17 janvier
Le commentaire
Le Seigneur nous surprend toujours. C’est pourquoi nous lui chantons un « Chant nouveau » ! Les événements qui font partie de la liturgie de la parole de ce dimanche sont particulièrement surprenants. Alors chantons « Un chant nouveau » !
Ce psaume magnifique de louange cosmique et cultuelle devrait être proclamé en entier. Nous sommes unis à la puissante liturgie du Temple, son grouillement de foules en liesse lors de la fête des Tentes par exemple. Nous sommes unis aux « Familles des peuples » et aux « Nations » venues de partout.
Nous entrons aussi dans la finesse d’un compliment digne des cours royales s’adressant à Dieu comme à un roi « Hautement loué, redoutable » tel un juge. Le Seigneur est roi, mais jamais à la manière d’un souverain babylonien ou d’une divinité païenne. Il est le « Seigneur éblouissant de sainteté ». Il est le seul Saint !
Ce dimanche ce Seigneur nous surprend car il nous invite à des noces. Avec Isaïe le prophète, l’Époux est en attente de son Épouse le peuple d’Israël qui ne sera jamais plus « La délaissée », mais « La préférée ». Jésus, au début de son ministère, célèbre des noces. Il nous surprend aussi, car ces noces où il change le cours des choses, ouvrent un horizon immense et plein d’espérance. Le vin est meilleur que le premier qui a été servi. Le vrai époux est Jésus lui-même qui va épouser l’humanité par la Croix. Sa mère sera à la noce de Cana et aussi à la croix. Elle nous dit non seulement « Chantez au seigneur un chant nouveau » mais aussi « Faites tout ce qu’il vous dira ».
Père BABEL sm
Psaume 96(95)
Dieu roi et juge de l'univers
Dieu roi et juge de l'univers
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
Chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !
De jour en jour, proclamez son Salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !
Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom.
Adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté.
Allez dire aux nations : le Seigneur est roi !
Il gouverne les peuples avec droiture.
Chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !
De jour en jour, proclamez son Salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !
Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom.
Adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté.
Allez dire aux nations : le Seigneur est roi !
Il gouverne les peuples avec droiture.
Le commentaire
Le Seigneur nous surprend toujours. C’est pourquoi nous lui chantons un « Chant nouveau » ! Les événements qui font partie de la liturgie de la parole de ce dimanche sont particulièrement surprenants. Alors chantons « Un chant nouveau » !
Ce psaume magnifique de louange cosmique et cultuelle devrait être proclamé en entier. Nous sommes unis à la puissante liturgie du Temple, son grouillement de foules en liesse lors de la fête des Tentes par exemple. Nous sommes unis aux « Familles des peuples » et aux « Nations » venues de partout.
Nous entrons aussi dans la finesse d’un compliment digne des cours royales s’adressant à Dieu comme à un roi « Hautement loué, redoutable » tel un juge. Le Seigneur est roi, mais jamais à la manière d’un souverain babylonien ou d’une divinité païenne. Il est le « Seigneur éblouissant de sainteté ». Il est le seul Saint !
Ce dimanche ce Seigneur nous surprend car il nous invite à des noces. Avec Isaïe le prophète, l’Époux est en attente de son Épouse le peuple d’Israël qui ne sera jamais plus « La délaissée », mais « La préférée ». Jésus, au début de son ministère, célèbre des noces. Il nous surprend aussi, car ces noces où il change le cours des choses, ouvrent un horizon immense et plein d’espérance. Le vin est meilleur que le premier qui a été servi. Le vrai époux est Jésus lui-même qui va épouser l’humanité par la Croix. Sa mère sera à la noce de Cana et aussi à la croix. Elle nous dit non seulement « Chantez au seigneur un chant nouveau » mais aussi « Faites tout ce qu’il vous dira ».
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 23 janvier
Psaume 19(18)
Célébration de la loi du Seigneur
Commentaire:
« La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ». La loi a souvent mauvaise presse. Et pourtant elle fait vivre. Elle est un cadeau du Seigneur. Ce psaume comporte deux parties complémentaires : dans l’une, le poète exalte les merveilles célestes qui chantent la gloire de Dieu (1-7) ; dans l’autre (8-15), le psalmiste déclare qu’il est un témoignage qui dépasse celui de la beauté du ciel, c’est celui de la Loi du Seigneur qui est parfaite. C’est cette deuxième partie qui est proclamée ce dimanche. Chantons les paroles de vie qui scellent entre Dieu et les hommes un lien exceptionnel. Oui, la loi du Seigneur, ou plutôt l’Enseignement du Seigneur (la Torah) n’est pas accablante. Elle fait vivre. Cette « charte » est la bonne direction. Elle donne la sagesse à tous ceux qui dans leur simplicité la suivent. Jésus dira : « Je te rends grâce, Père, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux petits » (Luc 10).
Dans la tradition du Judaïsme ce psaume est désigné comme le psaume approprié au jour de la fête des Semaines (Pentecôte) fête où l’on célèbre le don de la Loi au mont Sinaï.
Ces cantiques de la Loi du Seigneur interviennent à tous les moments difficiles de l’histoire d’Israël. Le passage du livre de Néhémie choisi ce dimanche nous situe Israël après l’épreuve cruciale de l’exil. Le peuple revenu sur sa TERRE reconstruit le TEMPLE du Seigneur et redécouvre sa LOI avec solennité avec l’aide du scribe Esdras. Il peut méditer sur ses illusions du passé, sur ses choix malheureux, sur ses infidélités destructrices. Il doit repartir vers un avenir plein d’espérance grâce au bâton de cette Loi qui « clarifie son regard » et « réjouisse son cœur ».
Jésus, dans la synagogue de Nazareth se lève et lit un passage d’un prophète. La citation du prophète répond à la proclamation de la Loi. Jésus est aussi à un moment crucial de sa vie terrestre. Trop bien connu de ses compatriotes de Nazareth, il se met en route pour « Les affaires de son Père » ; il heurte de plein fouet les idées reçues des gens de Nazareth car il accomplit maintenant son dessein de salut. L’amour et le culte véritable de la Loi le mènent à la rupture avec les gens de son voisinage et finalement au drame de sa passion.
Père BABEL sm
Psaume 19(18)
Célébration de la loi du Seigneur
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le coeur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.
La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :
Accueille les paroles de ma bouche,
Le murmure de mon Coeur ;
qu'ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur.
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le coeur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.
La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :
Accueille les paroles de ma bouche,
Le murmure de mon Coeur ;
qu'ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur.
Commentaire:
« La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ». La loi a souvent mauvaise presse. Et pourtant elle fait vivre. Elle est un cadeau du Seigneur. Ce psaume comporte deux parties complémentaires : dans l’une, le poète exalte les merveilles célestes qui chantent la gloire de Dieu (1-7) ; dans l’autre (8-15), le psalmiste déclare qu’il est un témoignage qui dépasse celui de la beauté du ciel, c’est celui de la Loi du Seigneur qui est parfaite. C’est cette deuxième partie qui est proclamée ce dimanche. Chantons les paroles de vie qui scellent entre Dieu et les hommes un lien exceptionnel. Oui, la loi du Seigneur, ou plutôt l’Enseignement du Seigneur (la Torah) n’est pas accablante. Elle fait vivre. Cette « charte » est la bonne direction. Elle donne la sagesse à tous ceux qui dans leur simplicité la suivent. Jésus dira : « Je te rends grâce, Père, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux petits » (Luc 10).
Dans la tradition du Judaïsme ce psaume est désigné comme le psaume approprié au jour de la fête des Semaines (Pentecôte) fête où l’on célèbre le don de la Loi au mont Sinaï.
Ces cantiques de la Loi du Seigneur interviennent à tous les moments difficiles de l’histoire d’Israël. Le passage du livre de Néhémie choisi ce dimanche nous situe Israël après l’épreuve cruciale de l’exil. Le peuple revenu sur sa TERRE reconstruit le TEMPLE du Seigneur et redécouvre sa LOI avec solennité avec l’aide du scribe Esdras. Il peut méditer sur ses illusions du passé, sur ses choix malheureux, sur ses infidélités destructrices. Il doit repartir vers un avenir plein d’espérance grâce au bâton de cette Loi qui « clarifie son regard » et « réjouisse son cœur ».
Jésus, dans la synagogue de Nazareth se lève et lit un passage d’un prophète. La citation du prophète répond à la proclamation de la Loi. Jésus est aussi à un moment crucial de sa vie terrestre. Trop bien connu de ses compatriotes de Nazareth, il se met en route pour « Les affaires de son Père » ; il heurte de plein fouet les idées reçues des gens de Nazareth car il accomplit maintenant son dessein de salut. L’amour et le culte véritable de la Loi le mènent à la rupture avec les gens de son voisinage et finalement au drame de sa passion.
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche 7 février
Le psaume :
Le commentaire :
La liturgie de ce dimanche met sur nos lèvres un petit psaume de 8 versets dont les trois quarts sont utilisés. Il est attribué au saint roi David. Ce psaume d’action de grâce à Dieu est de la main de David lorsque le Dieu sauveur a répondu à l’appel de ce prince dans la détresse. Dans la liturgie de ce dimanche, le Seigneur nous est donné comme notre Sauveur, mais un Sauveur qui a aussi besoin des hommes. C’est un dimanche caractérisé par l’appel, la vocation.
Le Seigneur rencontre le prophète Isaïe dans la sainteté du Temple, en fait son messager (1ère lecture) Cet homme « envoyé » par Dieu depuis la maison même de Dieu peut s’écrier : « Je te chante en présence des anges ; vers ton temple sacré, je me prosterne » Les anges sont les Séraphins qui vont purifier les lèvres impures du prophète.
L’action de grâce du priant vise avant tout la grandeur de Dieu : son « amour » et sa « vérité », son « Nom » et sa « Parole » ; bref, les attributs principaux de Dieu. Mais le fidèle ne rend pas grâce tout seul. « Tous les rois de la terre » sont associés à cette louange. Les paroles du prophète qui sortent d’une « bouche » purifiée vont provoquer cette action de grâce universelle.
Les humbles pêcheurs du lac de Galilée que Jésus appelle à le suivre entonneront aussi cette action de grâce. Avec eux, nous pouvons vraiment chanter : « Le Seigneur fait tout pour moi. Seigneur, éternel est ton amour ».
Père BABEL sm
Psaume 138(137)
Action de grâce pour les bienfaits de Dieu
Action de grâce pour les bienfaits de Dieu
Le psaume :
De tout mon coeur, Seigneur je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré je me prosterne.
Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.
Tous les rois de la terre te rendent grâce
quand ils entendent les paroles de ta bouche.
Ils chantent les chemins du Seigneur :
" Qu'elle est grande, la gloire du Seigneur !".
Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton amour :
n'arrête pas l'oeuvre de tes
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré je me prosterne.
Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.
Tous les rois de la terre te rendent grâce
quand ils entendent les paroles de ta bouche.
Ils chantent les chemins du Seigneur :
" Qu'elle est grande, la gloire du Seigneur !".
Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton amour :
n'arrête pas l'oeuvre de tes
Le commentaire :
La liturgie de ce dimanche met sur nos lèvres un petit psaume de 8 versets dont les trois quarts sont utilisés. Il est attribué au saint roi David. Ce psaume d’action de grâce à Dieu est de la main de David lorsque le Dieu sauveur a répondu à l’appel de ce prince dans la détresse. Dans la liturgie de ce dimanche, le Seigneur nous est donné comme notre Sauveur, mais un Sauveur qui a aussi besoin des hommes. C’est un dimanche caractérisé par l’appel, la vocation.
Le Seigneur rencontre le prophète Isaïe dans la sainteté du Temple, en fait son messager (1ère lecture) Cet homme « envoyé » par Dieu depuis la maison même de Dieu peut s’écrier : « Je te chante en présence des anges ; vers ton temple sacré, je me prosterne » Les anges sont les Séraphins qui vont purifier les lèvres impures du prophète.
L’action de grâce du priant vise avant tout la grandeur de Dieu : son « amour » et sa « vérité », son « Nom » et sa « Parole » ; bref, les attributs principaux de Dieu. Mais le fidèle ne rend pas grâce tout seul. « Tous les rois de la terre » sont associés à cette louange. Les paroles du prophète qui sortent d’une « bouche » purifiée vont provoquer cette action de grâce universelle.
Les humbles pêcheurs du lac de Galilée que Jésus appelle à le suivre entonneront aussi cette action de grâce. Avec eux, nous pouvons vraiment chanter : « Le Seigneur fait tout pour moi. Seigneur, éternel est ton amour ».
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 14 février
Psaume 90 (91)
Dieu, protecteur des justes.
Commentaire:
C’est le psaume par excellence de celui qui se confie au Seigneur au milieu de tous les dangers. Dans la prière quotidienne de la louange des heures, il fait partie de la prière du soir juste avant le coucher (Les complies du dimanche).
La moitié des versets sont utilisés aujourd’hui. Quelques versets de ce psaume sont cités dans l’évangile. Le Carême, nous y sommes entrés le mercredi des cendres. Ce sont quarante jours d’épreuve. La liturgie du premier dimanche du Carême nous fait contempler chaque année Jésus. Il est au désert et il est tenté par l’esprit du Mal.
Le psaume tourne notre cœur en premier vers Dieu qui est nommé sous quatre noms différents. C’est l’originalité de ce poème. Nous nous mettons sous l’abri du « Très Haut » du « Puissant » du « Seigneur » et de « Dieu ». Chaque terme hébreu a une signification particulière. Quelle belle litanie !
Le priant ne demande rien, il ne rend pas grâce non plus. Il contemple simplement et il se laisse instruire par un prêtre du Temple ou un maître de prière avisé.
Le seigneur va le délivrer de tous les maux possibles. Les anges de Dieu vont prendre en charge ce fidèle. Ils le garderont, le porteront, comme on porte un enfant. Et son pied pourra même écraser les animaux maléfiques. « Vipère, scorpion, lion, dragon ». Ils sont quatre comme pour faire pendant aux quatre noms de Dieu !
« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Saint Paul aux Romains 8,31).
Père BABEL sm
Psaume 90 (91)
Dieu, protecteur des justes.
Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut
Et repose à l’ombre du Puissant,
Je dis au Seigneur : « Mon refuge,
Mon rempart, mon Dieu dont je suis sûr ! »
Le malheur ne pourra te toucher,
Ni le danger approcher de ta demeure :
Il donne mission à ses anges
De te garder sur tous tes chemins.
Ils te porteront sur leurs mains
Pour que ton pied ne heurte les pierres ;
Tu marcheras sur la vipère et le scorpion,
Tu écraseras le lion et le dragon.
« Puisqu’il s’attache à moi, je le délivre ;
je le défend, car il connaît mon nom.
Il m’appelle, et moi, je lui réponds ;
Je suis avec lui dans son épreuve."
Et repose à l’ombre du Puissant,
Je dis au Seigneur : « Mon refuge,
Mon rempart, mon Dieu dont je suis sûr ! »
Le malheur ne pourra te toucher,
Ni le danger approcher de ta demeure :
Il donne mission à ses anges
De te garder sur tous tes chemins.
Ils te porteront sur leurs mains
Pour que ton pied ne heurte les pierres ;
Tu marcheras sur la vipère et le scorpion,
Tu écraseras le lion et le dragon.
« Puisqu’il s’attache à moi, je le délivre ;
je le défend, car il connaît mon nom.
Il m’appelle, et moi, je lui réponds ;
Je suis avec lui dans son épreuve."
Commentaire:
C’est le psaume par excellence de celui qui se confie au Seigneur au milieu de tous les dangers. Dans la prière quotidienne de la louange des heures, il fait partie de la prière du soir juste avant le coucher (Les complies du dimanche).
La moitié des versets sont utilisés aujourd’hui. Quelques versets de ce psaume sont cités dans l’évangile. Le Carême, nous y sommes entrés le mercredi des cendres. Ce sont quarante jours d’épreuve. La liturgie du premier dimanche du Carême nous fait contempler chaque année Jésus. Il est au désert et il est tenté par l’esprit du Mal.
Le psaume tourne notre cœur en premier vers Dieu qui est nommé sous quatre noms différents. C’est l’originalité de ce poème. Nous nous mettons sous l’abri du « Très Haut » du « Puissant » du « Seigneur » et de « Dieu ». Chaque terme hébreu a une signification particulière. Quelle belle litanie !
Le priant ne demande rien, il ne rend pas grâce non plus. Il contemple simplement et il se laisse instruire par un prêtre du Temple ou un maître de prière avisé.
Le seigneur va le délivrer de tous les maux possibles. Les anges de Dieu vont prendre en charge ce fidèle. Ils le garderont, le porteront, comme on porte un enfant. Et son pied pourra même écraser les animaux maléfiques. « Vipère, scorpion, lion, dragon ». Ils sont quatre comme pour faire pendant aux quatre noms de Dieu !
« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Saint Paul aux Romains 8,31).
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Psaumes des dimanches
Dimanche le 21 février
Psaume 27(26)
Confiance intrépide en Dieu
Commenteire:
Psaume 27(26)
Confiance intrépide en Dieu
Le Seigneur est ma lumière et mon salut,
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie,
devant qui tremblerais-je ?
Ecoute, Seigneur, Je t'appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
C'est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
C'est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
N'écarte pas ton serviteur avec colère,
tu restes mon secours.
J'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
" Espère le Seigneur, sois fort et prend courage ;
espère le Seigneur. "
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie,
devant qui tremblerais-je ?
Ecoute, Seigneur, Je t'appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
C'est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
C'est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
N'écarte pas ton serviteur avec colère,
tu restes mon secours.
J'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
" Espère le Seigneur, sois fort et prend courage ;
espère le Seigneur. "
Commenteire:
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Psaumes des dimanches
Commentaire du psaume 27(26)
Confiance intrépide en Dieu
« Ma lumière et mon salut, c’est le Seigneur ! » Un grand chant de confiance. D’abord, c’est un cri, une profession de foi dans le Seigneur. Le Dieu d’Israël est Lumière, comme ce qui a surgi au premier jour de la création. La lumière est la gloire de Dieu présente sur l’arche d’alliance. La lumière est présente dans les événements rapportés dans les lectures de ce dimanche.
ABRAHAM était soucieux devant l’échec apparent de son existence privée de descendance. Il était en prière lorsque Dieu se manifeste à lui dans une vision. Il sera invité à regarde le scintillement des étoiles, signe de sa nombreuse et miraculeuse descendance. Le chemin d’Abraham sera rempli de lumière.
Les trois APÔTRES, Pierre, Jean et Jacques, sont inquiets devant les foules qui quittent Jésus et à propos de l’annonce terrible qu’a faite le maître, celle de sa passion. Mais sur la montagne, durant la nuit, la Lumière éclatante de Jésus transfiguré les émerveille. Ils peuvent chanter : « Ma lumière et mon salut, c’est le Seigneur ! ».
Ils ont rencontré le Seigneur lors de ce bref épisode. Mais, revenus dans la plaine, ils auront, toute leur vie, encore à le chercher : « C’est ta face que je cherche, ne me cache pas ta face ! » diront-ils bien des fois.
Le psaume se termine sur deux affirmations pleines d’espérance. La première est dite par le priant lui-même : « C’est sûr ; il verra les bontés du Seigneur sur la terre des vivants ». Il les verra en compagnie d’Abraham, de Moïse et d’Élie et de tous les saints.
La deuxième est un conseil donné à celui qui prie : « Espère ; sois fort ; espère le Seigneur ! » Cette parole doit nous accompagner sur la route vers Pâques.
Pâques est la fête du Baptême chrétien. Le catéchumène qui parachève sa préparation durant le Carême peut chanter ce psaume, car, comme le dit Saint augustin : « Ce langage est celui du soldat du Christ qui arrive à la foi. "Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qu’aurai-je à craindre ?" C’est le Seigneur qui me fait la grâce de le connaître et de me sauver, qui pourra m’arracher à lui ? "Il est le protecteur de ma vie, qui me fera trembler ?" C’est le Seigneur qui doit repousser l’assaut et les embûches de mes ennemis, nul ne me fera peur. » Les baptisés, dans la primitive Église, étaient appelés les « Illuminés ».
Père BABEL sm
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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