Les saints du jour
4 participants
Page 3 sur 34
Page 3 sur 34 • 1, 2, 3, 4 ... 18 ... 34
Les saints du jour
Rappel du premier message :
1er décembre
Bienheureux Charles de Foucauld
Ermite, prêtre, missionnaire et martyr
Charles de Foucauld (Frère Charles de Jésus) naquit à Strasbourg, en France, le 15 septembre 1858. Orphelin à six ans, il fut élevé, avec sa sœur Marie, par son grand-père, dont il suivit les déplacements dus à sa carrière militaire.
Adolescent, il s'éloigna de la foi. Connu pour son goût de la vie facile, il révéla cependant une volonté forte et constante dans les difficultés. Il entreprit une périlleuse exploration au Maroc (1883-1884). Le témoignage de la foi des musulmans réveilla en lui la question de Dieu : « Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse ».
De retour en France, touché par l'accueil affectueux et discret de sa famille profondément chrétienne, il se mit en quête. Guidé par un prêtre, l'abbé Huvelin, il retrouva Dieu en octobre 1886. Il avait 28 ans. « Aussitôt que je crus qu'il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui ».
Un pèlerinage en Terre Sainte lui révéla sa vocation : suivre Jésus dans sa vie de Nazareth. Il passa sept années à la Trappe, d'abord à Notre-Dame des Neiges, puis à Akbès, en Syrie. Il vécut ensuite seul dans la prière et l'adoration près des clarisses de Nazareth.
Ordonné prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, d'abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar. Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, « les plus délaissés, les plus abandonnés ».
Il voulait que chacun de ceux qui l'approchaient le considère comme un frère, le frère universel. Il voulait « crier l'Évangile par toute sa vie » dans un grand respect de la culture et de la foi de ceux au milieu desquels il vivait. « Je voudrais être assez bon pour qu'on dise: Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître ? ».
Le soir du 1 décembre 1916, il fut tué pas une bande qui avait encerclé sa maison.
Il avait toujours rêvé de partager sa vocation avec d'autres : après avoir écrit plusieurs règles religieuses, il pensa que cette vie de Nazareth pouvait être vécue partout et par tous.
Charles de Foucauld a été béatifié à Rome le 13 novembre 2005.
1er décembre
Bienheureux Charles de Foucauld
Ermite, prêtre, missionnaire et martyr
Charles de Foucauld (Frère Charles de Jésus) naquit à Strasbourg, en France, le 15 septembre 1858. Orphelin à six ans, il fut élevé, avec sa sœur Marie, par son grand-père, dont il suivit les déplacements dus à sa carrière militaire.
Adolescent, il s'éloigna de la foi. Connu pour son goût de la vie facile, il révéla cependant une volonté forte et constante dans les difficultés. Il entreprit une périlleuse exploration au Maroc (1883-1884). Le témoignage de la foi des musulmans réveilla en lui la question de Dieu : « Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse ».
De retour en France, touché par l'accueil affectueux et discret de sa famille profondément chrétienne, il se mit en quête. Guidé par un prêtre, l'abbé Huvelin, il retrouva Dieu en octobre 1886. Il avait 28 ans. « Aussitôt que je crus qu'il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui ».
Un pèlerinage en Terre Sainte lui révéla sa vocation : suivre Jésus dans sa vie de Nazareth. Il passa sept années à la Trappe, d'abord à Notre-Dame des Neiges, puis à Akbès, en Syrie. Il vécut ensuite seul dans la prière et l'adoration près des clarisses de Nazareth.
Ordonné prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, d'abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar. Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, « les plus délaissés, les plus abandonnés ».
Il voulait que chacun de ceux qui l'approchaient le considère comme un frère, le frère universel. Il voulait « crier l'Évangile par toute sa vie » dans un grand respect de la culture et de la foi de ceux au milieu desquels il vivait. « Je voudrais être assez bon pour qu'on dise: Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître ? ».
Le soir du 1 décembre 1916, il fut tué pas une bande qui avait encerclé sa maison.
Il avait toujours rêvé de partager sa vocation avec d'autres : après avoir écrit plusieurs règles religieuses, il pensa que cette vie de Nazareth pouvait être vécue partout et par tous.
Charles de Foucauld a été béatifié à Rome le 13 novembre 2005.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 30 janvier
Saint Mutien Marie Wiaux
Frère des Écoles chrétiennes
Mutien Marie (dans le siècle Louis Joseph) Wiaux naquit le 20 mars 1841 à Mellet, en Belgique, et fut baptisé le jour même.
Ayant reçu de ses parents une éducation profondément chrétienne, appuyée d'exemples, il devint vite lui-même un modèle pour ses compagnons, particulièrement par sa dévotion à la Vierge. Après ses études primaires, il alla travailler à l'atelier de son père, forgeron de Mellet. Peu de mois après, le Seigneur l'appela à une vie toute consacrée à son service.
À quinze ans, le 7 avril 1856, il entre au noviciat des Frères des Écoles Chrétiennes. Le jour de la fête de la Visitation, il revêt l'habit religieux et reçoit le nom de frère Mutien Marie.
Le champ de son premier apostolat catéchétique et pédagogique fut une classe d'enfants à Chimay. Pendant un an, il enseigne à Bruxelles. En 1859, il est transféré au collège de Malonne : il y restera jusqu'à sa mort survenue en 1917.
Ayant trouvé des difficultés d'ordre professionnel, attribuables à son jeune âge et à son inexpérience, il court le risque d'être écarté de la Congrégation comme inapte à l'apostolat de l'école. Après cette dure épreuve, il est affecté à des activités humbles et cachées dans des fonctions plutôt modestes : surveillances, leçons élémentaires de dessin et de musique, sans être particulièrement doué pour ces deux disciplines.
Toujours obéissant et serviable, il s'applique à l'étude du piano, de l'harmonium et des autres instruments, et il puise dans l'amour de Dieu, la force d'une constante assiduité au travail, et cela pendant plus de cinquante ans ! Se rappelant que sa Congrégation a été fondée pour l'éducation chrétienne des pauvres, il demande aux supérieurs la faveur de se rendre à l'école gratuite, annexée au Collège, pour enseigner le catéchisme aux enfants de la classe populaire, dont il se sent très proche : pendant de longues années, il se consacra avec une ardeur extraordinaire à leur faire découvrir les richesses de la foi.
Pour tous ses élèves, riches ou pauvres, grands ou petits, le frère Mutien est un modèle, un signe de la présence de Dieu et de sa bonté. Le bien qu'il réalise est incalculable : les jeunes dont il s'est occupé en témoignent.
Le trait caractéristique du frère Mutien est une obéissance, poussée jusqu'à l'héroïsme, à toutes les prescriptions de la règle. Un des Frères qui vécut de longues années avec lui en communauté donne de lui ce témoignage : « Prenez la Règle, du premier Chapitre jusqu'au dernier, et, sous chaque article, écrivez : le frère Mutien l'a observé à la lettre ! Ce sera sa biographie la plus fidèle ! ». Dans une sereine et confiante adhésion à la volonté des supérieurs, pendant plus de cinquante ans, il exécute fidèlement les tâches qui lui sont confiées. Le frère Mutien s'est fixé un choix précis : faire en tout et avec la plus grande perfection, la volonté de Dieu.
Conformément aux enseignements de son Fondateur, il se laisse guider par la foi, qui lui fait voir Dieu en toutes ses actions ; il vit constamment avec le Seigneur sans jamais perdre le sentiment de sa présence. À quatre heures et demie du matin, il est déjà à genoux devant le Tabernacle. Puis, il se rend à l'autel de Marie. Pendant la journée, il égrène son chapelet : le mouvement de ses lèvres révèle sa prière continuelle. Ses visites au Saint Sacrement sont fréquentes pendant la journée ; il y ajoute les pèlerinages à la grotte de la Vierge de Lourdes et à d'autres lieux de dévotion.
Les élèves, témoins de son admirable piété, l'appellent « le Frère qui prie toujours ». Il leur recommande avec insistance la dévotion à l'Eucharistie et à la Très Sainte Vierge, et tous savent que l'invitation résulte d'une pratique personnelle journalière et persévérante. En toute humilité et avec une extrême gratitude, il dira, à la fin de sa vie : « Qu'on est heureux quand on est, comme moi, sur le bord de la tombe, d'avoir toujours eu une grande dévotion à la Très Sainte Vierge ! ». Ce fut le dernier message de sa vie, alors qu'il entrait en agonie.
Au matin du 30 janvier 1917, il rendit sa belle âme à Dieu. Le jour même de sa mort, on signalait des faveurs, attribuées à son intercession. Et, bientôt, se fut un défilé de pèlerins venant prier sur sa tombe ; les miracles se multiplient.
Six ans plus tard, un tribunal ecclésiastique est établi pour la procédure canonique en vue de la béatification et de la canonisation.
Mutien Marie Wiaux a été béatifié le 30 octobre 1977 par le vénérable Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978).
Lors de sa canonisation le 10 décembre 1989, le bienheureux Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) le présenta comme modèle à tous les chrétiens et, tout particulièrement, à ses confrères et aux éducateurs, auxquels est confiée la tâche délicate de former des citoyens honnêtes pour les réalités terrestres et des élus pour le ciel.
Bse Maria Bolognesi
Laïque et mystique italienne
Maria Bolognesi naît le 21 octobre 1924 à Bosaro (province de Rovigo dans la région Vénétie en Italie), fille illégitime de Amedeo Gozzati et de Giuseppa Samiolo ; le père naturel se refusant de la reconnaître, elle fut enregistrée sous le nom de sa mère. Mais, en 1930, sa mère épousa Giuseppe Bolognesi qui donna à la petite son propre nom.
Dès sa plus tendre enfance, la piété rythme sa vie.
Ayant une santé fragile, sa vie fut toujours marquée par la souffrance et la maladie, mais elle unissait ses douleurs à Jésus crucifié et souffrant. Elle fut également favorisée d'expériences mystiques. Cette femme resta toujours un modèle pour tous ceux qui l'eurent rencontrée.
Elle mourut à l'âge de 56 ans à Rovigo, avec une grande réputation de sainteté, le 30 janvier 1980.
Son procès en béatification est ouvert en 1992. Elle est déclarée vénérable le 10 mai 2012 par le pape Benoît XVI ; le 2 mai 2013, le pape François reconnait officiellement un miracle réalisé par son intercession.
Maria Bolognesi a été béatifiée le 07 septembre 2013 à Rovigo - Piazza XX Settembre - par le card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le pape François. Celui-ci, à l’Angelus du dimanche 08 septembre déclara :
« Je rappelle avec joie qu’hier, à Rovigo, a été proclamée bienheureuse Maria Bolognesi, une fidèle laïque de cette terre, née en 1924 et morte en 1980. Elle a passé toute sa vie au service des autres, spécialement des pauvres et des malades, en supportant de grandes souffrances en union profonde avec la passion du Christ. Rendons grâce à Dieu pour ce témoin de l’Évangile ! »
Saint Mutien Marie Wiaux
Frère des Écoles chrétiennes
Mutien Marie (dans le siècle Louis Joseph) Wiaux naquit le 20 mars 1841 à Mellet, en Belgique, et fut baptisé le jour même.
Ayant reçu de ses parents une éducation profondément chrétienne, appuyée d'exemples, il devint vite lui-même un modèle pour ses compagnons, particulièrement par sa dévotion à la Vierge. Après ses études primaires, il alla travailler à l'atelier de son père, forgeron de Mellet. Peu de mois après, le Seigneur l'appela à une vie toute consacrée à son service.
À quinze ans, le 7 avril 1856, il entre au noviciat des Frères des Écoles Chrétiennes. Le jour de la fête de la Visitation, il revêt l'habit religieux et reçoit le nom de frère Mutien Marie.
Le champ de son premier apostolat catéchétique et pédagogique fut une classe d'enfants à Chimay. Pendant un an, il enseigne à Bruxelles. En 1859, il est transféré au collège de Malonne : il y restera jusqu'à sa mort survenue en 1917.
Ayant trouvé des difficultés d'ordre professionnel, attribuables à son jeune âge et à son inexpérience, il court le risque d'être écarté de la Congrégation comme inapte à l'apostolat de l'école. Après cette dure épreuve, il est affecté à des activités humbles et cachées dans des fonctions plutôt modestes : surveillances, leçons élémentaires de dessin et de musique, sans être particulièrement doué pour ces deux disciplines.
Toujours obéissant et serviable, il s'applique à l'étude du piano, de l'harmonium et des autres instruments, et il puise dans l'amour de Dieu, la force d'une constante assiduité au travail, et cela pendant plus de cinquante ans ! Se rappelant que sa Congrégation a été fondée pour l'éducation chrétienne des pauvres, il demande aux supérieurs la faveur de se rendre à l'école gratuite, annexée au Collège, pour enseigner le catéchisme aux enfants de la classe populaire, dont il se sent très proche : pendant de longues années, il se consacra avec une ardeur extraordinaire à leur faire découvrir les richesses de la foi.
Pour tous ses élèves, riches ou pauvres, grands ou petits, le frère Mutien est un modèle, un signe de la présence de Dieu et de sa bonté. Le bien qu'il réalise est incalculable : les jeunes dont il s'est occupé en témoignent.
Le trait caractéristique du frère Mutien est une obéissance, poussée jusqu'à l'héroïsme, à toutes les prescriptions de la règle. Un des Frères qui vécut de longues années avec lui en communauté donne de lui ce témoignage : « Prenez la Règle, du premier Chapitre jusqu'au dernier, et, sous chaque article, écrivez : le frère Mutien l'a observé à la lettre ! Ce sera sa biographie la plus fidèle ! ». Dans une sereine et confiante adhésion à la volonté des supérieurs, pendant plus de cinquante ans, il exécute fidèlement les tâches qui lui sont confiées. Le frère Mutien s'est fixé un choix précis : faire en tout et avec la plus grande perfection, la volonté de Dieu.
Conformément aux enseignements de son Fondateur, il se laisse guider par la foi, qui lui fait voir Dieu en toutes ses actions ; il vit constamment avec le Seigneur sans jamais perdre le sentiment de sa présence. À quatre heures et demie du matin, il est déjà à genoux devant le Tabernacle. Puis, il se rend à l'autel de Marie. Pendant la journée, il égrène son chapelet : le mouvement de ses lèvres révèle sa prière continuelle. Ses visites au Saint Sacrement sont fréquentes pendant la journée ; il y ajoute les pèlerinages à la grotte de la Vierge de Lourdes et à d'autres lieux de dévotion.
Les élèves, témoins de son admirable piété, l'appellent « le Frère qui prie toujours ». Il leur recommande avec insistance la dévotion à l'Eucharistie et à la Très Sainte Vierge, et tous savent que l'invitation résulte d'une pratique personnelle journalière et persévérante. En toute humilité et avec une extrême gratitude, il dira, à la fin de sa vie : « Qu'on est heureux quand on est, comme moi, sur le bord de la tombe, d'avoir toujours eu une grande dévotion à la Très Sainte Vierge ! ». Ce fut le dernier message de sa vie, alors qu'il entrait en agonie.
Au matin du 30 janvier 1917, il rendit sa belle âme à Dieu. Le jour même de sa mort, on signalait des faveurs, attribuées à son intercession. Et, bientôt, se fut un défilé de pèlerins venant prier sur sa tombe ; les miracles se multiplient.
Six ans plus tard, un tribunal ecclésiastique est établi pour la procédure canonique en vue de la béatification et de la canonisation.
Mutien Marie Wiaux a été béatifié le 30 octobre 1977 par le vénérable Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978).
Lors de sa canonisation le 10 décembre 1989, le bienheureux Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) le présenta comme modèle à tous les chrétiens et, tout particulièrement, à ses confrères et aux éducateurs, auxquels est confiée la tâche délicate de former des citoyens honnêtes pour les réalités terrestres et des élus pour le ciel.
Bse Maria Bolognesi
Laïque et mystique italienne
Maria Bolognesi naît le 21 octobre 1924 à Bosaro (province de Rovigo dans la région Vénétie en Italie), fille illégitime de Amedeo Gozzati et de Giuseppa Samiolo ; le père naturel se refusant de la reconnaître, elle fut enregistrée sous le nom de sa mère. Mais, en 1930, sa mère épousa Giuseppe Bolognesi qui donna à la petite son propre nom.
Dès sa plus tendre enfance, la piété rythme sa vie.
Ayant une santé fragile, sa vie fut toujours marquée par la souffrance et la maladie, mais elle unissait ses douleurs à Jésus crucifié et souffrant. Elle fut également favorisée d'expériences mystiques. Cette femme resta toujours un modèle pour tous ceux qui l'eurent rencontrée.
Elle mourut à l'âge de 56 ans à Rovigo, avec une grande réputation de sainteté, le 30 janvier 1980.
Son procès en béatification est ouvert en 1992. Elle est déclarée vénérable le 10 mai 2012 par le pape Benoît XVI ; le 2 mai 2013, le pape François reconnait officiellement un miracle réalisé par son intercession.
Maria Bolognesi a été béatifiée le 07 septembre 2013 à Rovigo - Piazza XX Settembre - par le card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le pape François. Celui-ci, à l’Angelus du dimanche 08 septembre déclara :
« Je rappelle avec joie qu’hier, à Rovigo, a été proclamée bienheureuse Maria Bolognesi, une fidèle laïque de cette terre, née en 1924 et morte en 1980. Elle a passé toute sa vie au service des autres, spécialement des pauvres et des malades, en supportant de grandes souffrances en union profonde avec la passion du Christ. Rendons grâce à Dieu pour ce témoin de l’Évangile ! »
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 31 janvier
Saint Jean (Giovanni) Bosco
Fondateur de la « Congrégation salésienne (SDB) » et de l'Institut des « Filles de Marie-Auxiliatrice (FMA) »
Jean (Giovanni) Bosco est né le 16 août 1815 aux Becchi, groupe de petites fermes du hameau de Castelnuovo d’Asti (maintenant Castelnuovo Don Bosco), au Piemont.
Ses parents étaient de pauvres paysans ; mais sa mère, demeurée veuve avec trois enfants, était une sainte femme. Le caractère jovial de Jean lui donnait une grande influence sur les enfants de son âge. Il les attirait par ses manières aimables et il entremêlait avec eux les divertissements et la prière. Doué d'une mémoire extraordinaire, il se plaisait à leur répéter les sermons qu'il avait entendus à l'église. C'étaient là les premiers signes de sa vocation apostolique. Son cœur, soutenu par celui de sa mère et d'un bon vieux prêtre, aspirait au sacerdoce. La pauvreté, en l'obligeant au travail manuel, semblait lui interdire l'étude. Mais, par la grâce de Dieu, son courage et sa vive intelligence surmontèrent tous les obstacles.
En 1835, il était admis au grand séminaire. « Jean, lui dit sa mère, souviens-toi que ce qui honore un clerc, ce n'est pas l'habit, mais la vertu. Quand tu es venu au monde je t'ai consacré à la Madone ; au début de tes études je t'ai recommandé d'être son enfant ; sois à elle plus que jamais, et fais-la aimer autour de toi. »
Au grand séminaire, comme au village et au collège, Jean Bosco préludait à sa mission d'apôtre de la jeunesse et donnait à ses condisciples l'exemple du travail et de la vertu dans la joie.
Prêtre le 5 juin 1841, il vint à Turin. Ému par le spectacle des misères corporelles et spirituelles de la jeunesse abandonnée, il réunit, le dimanche, quelques vagabonds qu'il instruisait, moralisait, faisait prier, tout en leur procurant d'honnêtes distractions. Mais cette œuvre du dimanche ne suffisait pas à entretenir la vie chrétienne, ni même la vie corporelle, de ces pauvres enfants.
Jean Bosco, bien que dépourvu de toute ressource, entreprit donc d'ouvrir un asile aux plus déshérités. Il acheta pour 30.000 francs une maison payable dans la quinzaine. « Comment ! lui dit sa mère devenue son auxiliaire, mais tu n'as pas un sou vaillant ! » - « Voyons ! reprit le fils, si vous aviez de l'argent, m'en donneriez-vous ? Eh bien, mère, croyez-vous que la Providence, qui est infiniment riche, soit moins bonne que vous ? »
Voilà le trésor divin de foi, d'espérance et de charité dans lequel Jean Bosco, malgré toutes les difficultés humaines, ne cessa de puiser, pour établir ses deux Sociétés Salésiennes de religieux (SDB 1859) et de religieuses (FMA 1872), avec des établissements charitables multipliés aujourd'hui dans le monde entier.
Don Bosco, épuisé par le travail, rejoint la Maison du Père le 31 janvier 1888 ; il laisse, à son successeur don Michele Rua (béatifié le 29 octobre 1972), 773 Salésiens et 393 Filles de Marie-Auxiliatrice.
Saint François-Xavier-Marie Bianchi
Prêtre barnabite
« Apôtre de Naples »
Né le 2 décembre 1743 à Arpino dans le Latium, François-Xavier-Marie Bianchi fait preuve d'une intelligence précoce et manifeste une grande pureté. Entré chez les Barnabites (Ordre de Clercs réguliers de Saint-Paul), qui avaient été ses maîtres, il est nommé professeur à Naples, mais il préfère cependant le ministère de la confession et de la direction spirituelle.
Aimant le silence et la vie en cellule, il accepte par obéissance des charges pastorales dont il s'acquitte en apôtre du Christ ; il y récolte de nombreux fruits dus à l'exemple de sa sainte vie et au soutien du Seigneur qui le comble de charismes et de grâces extraordinaires.
Les jambes couvertes de plaies, il passait de longues heures au confessionnal et après des années de patiente souffrance, il meurt le 31 janvier 1815.
Francesco Saverio Maria Bianchi fut béatifié le 22 janvier 1893, par Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), et canonisé le 21 octobre 1951, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Saint Jean (Giovanni) Bosco
Fondateur de la « Congrégation salésienne (SDB) » et de l'Institut des « Filles de Marie-Auxiliatrice (FMA) »
Jean (Giovanni) Bosco est né le 16 août 1815 aux Becchi, groupe de petites fermes du hameau de Castelnuovo d’Asti (maintenant Castelnuovo Don Bosco), au Piemont.
Ses parents étaient de pauvres paysans ; mais sa mère, demeurée veuve avec trois enfants, était une sainte femme. Le caractère jovial de Jean lui donnait une grande influence sur les enfants de son âge. Il les attirait par ses manières aimables et il entremêlait avec eux les divertissements et la prière. Doué d'une mémoire extraordinaire, il se plaisait à leur répéter les sermons qu'il avait entendus à l'église. C'étaient là les premiers signes de sa vocation apostolique. Son cœur, soutenu par celui de sa mère et d'un bon vieux prêtre, aspirait au sacerdoce. La pauvreté, en l'obligeant au travail manuel, semblait lui interdire l'étude. Mais, par la grâce de Dieu, son courage et sa vive intelligence surmontèrent tous les obstacles.
En 1835, il était admis au grand séminaire. « Jean, lui dit sa mère, souviens-toi que ce qui honore un clerc, ce n'est pas l'habit, mais la vertu. Quand tu es venu au monde je t'ai consacré à la Madone ; au début de tes études je t'ai recommandé d'être son enfant ; sois à elle plus que jamais, et fais-la aimer autour de toi. »
Au grand séminaire, comme au village et au collège, Jean Bosco préludait à sa mission d'apôtre de la jeunesse et donnait à ses condisciples l'exemple du travail et de la vertu dans la joie.
Prêtre le 5 juin 1841, il vint à Turin. Ému par le spectacle des misères corporelles et spirituelles de la jeunesse abandonnée, il réunit, le dimanche, quelques vagabonds qu'il instruisait, moralisait, faisait prier, tout en leur procurant d'honnêtes distractions. Mais cette œuvre du dimanche ne suffisait pas à entretenir la vie chrétienne, ni même la vie corporelle, de ces pauvres enfants.
Jean Bosco, bien que dépourvu de toute ressource, entreprit donc d'ouvrir un asile aux plus déshérités. Il acheta pour 30.000 francs une maison payable dans la quinzaine. « Comment ! lui dit sa mère devenue son auxiliaire, mais tu n'as pas un sou vaillant ! » - « Voyons ! reprit le fils, si vous aviez de l'argent, m'en donneriez-vous ? Eh bien, mère, croyez-vous que la Providence, qui est infiniment riche, soit moins bonne que vous ? »
Voilà le trésor divin de foi, d'espérance et de charité dans lequel Jean Bosco, malgré toutes les difficultés humaines, ne cessa de puiser, pour établir ses deux Sociétés Salésiennes de religieux (SDB 1859) et de religieuses (FMA 1872), avec des établissements charitables multipliés aujourd'hui dans le monde entier.
Don Bosco, épuisé par le travail, rejoint la Maison du Père le 31 janvier 1888 ; il laisse, à son successeur don Michele Rua (béatifié le 29 octobre 1972), 773 Salésiens et 393 Filles de Marie-Auxiliatrice.
Saint François-Xavier-Marie Bianchi
Prêtre barnabite
« Apôtre de Naples »
Né le 2 décembre 1743 à Arpino dans le Latium, François-Xavier-Marie Bianchi fait preuve d'une intelligence précoce et manifeste une grande pureté. Entré chez les Barnabites (Ordre de Clercs réguliers de Saint-Paul), qui avaient été ses maîtres, il est nommé professeur à Naples, mais il préfère cependant le ministère de la confession et de la direction spirituelle.
Aimant le silence et la vie en cellule, il accepte par obéissance des charges pastorales dont il s'acquitte en apôtre du Christ ; il y récolte de nombreux fruits dus à l'exemple de sa sainte vie et au soutien du Seigneur qui le comble de charismes et de grâces extraordinaires.
Les jambes couvertes de plaies, il passait de longues heures au confessionnal et après des années de patiente souffrance, il meurt le 31 janvier 1815.
Francesco Saverio Maria Bianchi fut béatifié le 22 janvier 1893, par Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), et canonisé le 21 octobre 1951, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
1er février
Bx Louis (Luigi) Variara
Prêtre et fondateur de la Congrégation des
« Filles des Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie »
Commémoré le 1er février (dies natalis) dans le Martyrologe Romain et le 15 janvier par la Famille Salésienne.
Luigi Variara est né le 15 janvier 1875 à Viarigi (Asti), en Italie. La rencontre avec don Bosco, à l'âge de 11 ans, marqua sa vocation.
Il entra au noviciat salésien le 17 août 1891 et prononça ses vœux perpétuels le 2 octobre 1892. Il suivit des études de philosophie à Valsalice, où il fit la connaissance de don Andrea Beltrami et de don Unia, un célèbre missionnaire qui l'envoya auprès des lépreux.
Il arriva à Agua de Dios le 6 août 1894 pour commencer sa mission.
Le 24 avril 1898, il fut ordonné prêtre et se révéla très vite un excellent directeur spirituel. Parmi ses fidèles figuraient également les membres de l'Association des Filles de Marie, un groupe d'environ 200 jeunes filles, dont de nombreuses lépreuses, qui voulaient se consacrer au Seigneur. Mais aucune Congrégation n'acceptant de lépreuses, il eut l'idée de fonder la Congrégation des « Filles des Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie », inaugurée le 7 mai 1905. Cette mission compte aujourd'hui 404 membres et est présente dans 10 nations.
Au cours des dix années de son apostolat à Agua de Dios, il accomplit un apostolat intense et fonda le 7 mai 1905 la Maison « Don Michele Unia ».
Toujours en 1905, cependant, il fut contraint d'abandonner Agua de Dios et fut transféré dans diverses villes avant d'être envoyé, en 1921, à Tàriba, au Venezuela.
Son état de santé s'étant détérioré, il fut transporté à Cùcuta, en Colombie. C'est là qu'il mourut le 1er février 1923 à l'âge de 49 ans.
En 1932, sa dépouille fut transférée dans la chapelle de ses Filles à Agua de Dios.
Luigi Variara fut déclaré vénérable le 2 avril 1993 et élevé aux honneurs des autels, le 14 avril 2002, par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005)
Bse Candelaria de San José
(Susana Paz Castillo Ramírez)
Religieuse et cofondatrice des
« Hermanas Carmelitas Venezolanas »
Candelaria de San José naquit, le 11 août 1863, à Altagracia de Orituco (Venezuela) de Francisco de Paula Paz Castillo et de María del Rosario Ramírez.
Elle mourut à Cumaná le 31 janvier 1940.
Candelaria de San Joséa été béatifiée le 27 avril 2008, dans le stade de baseball de l’université de Caracas, par le card.José Saraiva Martìns, Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.
Bx Louis (Luigi) Variara
Prêtre et fondateur de la Congrégation des
« Filles des Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie »
Commémoré le 1er février (dies natalis) dans le Martyrologe Romain et le 15 janvier par la Famille Salésienne.
Luigi Variara est né le 15 janvier 1875 à Viarigi (Asti), en Italie. La rencontre avec don Bosco, à l'âge de 11 ans, marqua sa vocation.
Il entra au noviciat salésien le 17 août 1891 et prononça ses vœux perpétuels le 2 octobre 1892. Il suivit des études de philosophie à Valsalice, où il fit la connaissance de don Andrea Beltrami et de don Unia, un célèbre missionnaire qui l'envoya auprès des lépreux.
Il arriva à Agua de Dios le 6 août 1894 pour commencer sa mission.
Le 24 avril 1898, il fut ordonné prêtre et se révéla très vite un excellent directeur spirituel. Parmi ses fidèles figuraient également les membres de l'Association des Filles de Marie, un groupe d'environ 200 jeunes filles, dont de nombreuses lépreuses, qui voulaient se consacrer au Seigneur. Mais aucune Congrégation n'acceptant de lépreuses, il eut l'idée de fonder la Congrégation des « Filles des Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie », inaugurée le 7 mai 1905. Cette mission compte aujourd'hui 404 membres et est présente dans 10 nations.
Au cours des dix années de son apostolat à Agua de Dios, il accomplit un apostolat intense et fonda le 7 mai 1905 la Maison « Don Michele Unia ».
Toujours en 1905, cependant, il fut contraint d'abandonner Agua de Dios et fut transféré dans diverses villes avant d'être envoyé, en 1921, à Tàriba, au Venezuela.
Son état de santé s'étant détérioré, il fut transporté à Cùcuta, en Colombie. C'est là qu'il mourut le 1er février 1923 à l'âge de 49 ans.
En 1932, sa dépouille fut transférée dans la chapelle de ses Filles à Agua de Dios.
Luigi Variara fut déclaré vénérable le 2 avril 1993 et élevé aux honneurs des autels, le 14 avril 2002, par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005)
Bse Candelaria de San José
(Susana Paz Castillo Ramírez)
Religieuse et cofondatrice des
« Hermanas Carmelitas Venezolanas »
Candelaria de San José naquit, le 11 août 1863, à Altagracia de Orituco (Venezuela) de Francisco de Paula Paz Castillo et de María del Rosario Ramírez.
Elle mourut à Cumaná le 31 janvier 1940.
Candelaria de San Joséa été béatifiée le 27 avril 2008, dans le stade de baseball de l’université de Caracas, par le card.José Saraiva Martìns, Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
le 2 février
Saint Jean-Théophane Vénard
Missionnaire m.e.p. et martyr
Jean-Théophane Vénard, fils d'un maître d'école, naquit à Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres), le 21 novembre 1829.
Il fit ses études classiques au collège de Doué-la-Fontaine, puis sa philosophie au petit séminaire de Montmorillon. Il entra au grand séminaire de Poitiers en 1848, reçut le sous-diaconat en décembre 1850 et demanda aussitôt après à entrer au séminaire des Missions Étrangères de Paris, où il arriva le 3 mars 1851. Sa vocation missionnaire remontait à l'enfance : il la trouva, à l'âge de neuf ans en lisant la notice sur la vie et la mort de Jean-Charles Cornay.
À Paris, Théophane fut dirigé par M. Barran, qui lui enseigna la voie d'enfance spirituelle.
Ordonné prêtre le 5 juin 1852, le jeune missionnaire s'embarqua le 19 septembre suivant, à destination de la Chine, car là Propagande avait demandé à la Société des Missions Étrangères de prendre la charge d'un nouveau territoire. Ce projet ayant été ajourné, Jean-Théophane, après un an et demi d'attente à Hong-Kong, fut envoyé au Tonkin, où il arriva en juillet 1854.
Après avoir étudié la langue dans deux chrétientés, il fut chassé par la persécution et se réfugia à But-Dong, où il tomba dangereusement malade.
En 1857, on lui confia la direction d'un district et, malgré une santé toujours chancelante, il traduisit la Concordance des Évangiles de l'abbé Migne, les Actes des Apôtres, les Épîtres et l'Apocalypse.
Les persécutions le contraignirent à une vie clandestine et incroyablement pénible dans d'obscures cachettes. Son évêque l'avait nommé supérieur du séminaire, mais la persécution ne lui permit pas d'exercer ces fonctions.
Dénoncé, il fut arrêté à Ke-Beo, le 30 novembre 1860, enfermé dans une cage et conduit à Hanoï où il fut décapité le 2 février 1861.
Dès 1864, l'abbé Eusèbe Vénard, frère du martyr, publiait un ouvrage intitulé : Vie et correspondance de J. Théophane Vénard, qui a connu quatorze éditions. Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus lut cet ouvrage, en fut très touchée et vécut dès lors dans une véritable intimité spirituelle avec le jeune martyr.
Théophane Vénard écrivait admirablement. Ses lettres si belles, manifestant la paix de son âme, et, d'autre part, la vénération que lui a manifestée sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus en ont fait le martyr le plus populaire de la Société des Missions Étrangères.
Jean-Théophane Vénard a été béatifié en 1909, par Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), avec plusieurs chrétiens du Tonkin, de Cochinchine ou de Chine.
Il a été canonisé, le 19 juin 1988, par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) avec cent-seize autres martyrs vietnamiens.
Ste Jeanne de Lestonnac, veuve et fond. (1556-1640)
Nièce de Montaigne, Jeanne naît à Bordeaux, aînée d'une famille très en vue de la ville : son père, Richard de Lestonnac est Conseiller au Parlement et sa mère Jeanne Eyquem, est la sœur de l'humaniste Michel de Montaigne, auteur des Essais.
Le Calvinisme envahit la France et les guerres de religion désagrègent le pays. Sa mère, séduite par la Réforme, tente d'y attirer sa fille. Jeanne trouve en son père et son oncle Michel qui ont l'intuition de son conflit intérieur, des défenseurs de la foi Catholique.
À dix-sept ans elle est mariée à Gaston de Montferrant Landiras. Sept enfants viennent combler cet amour qui sera partagé pendant vingt-quatre ans. Suivent des mois de douleur et de rupture : son époux et son fils aîné meurent. Ensuite son père et son oncle. Ses enfants n'ayant plus besoin d'elle, a quarante-six ans elle entre chez les Feuillantines, monastère cistercien très strict de Toulouse. Elle prend le nom de Jeanne de Saint Bernard. Elle invoque l'Esprit pour que la lumière brille dans ses ténèbres. Soudain une double vision : une multitude de jeunes en danger et Marie qui est là, présente. Et un double engagement de la part de Jeanne : tendre la main à cette jeunesse en danger et vivre avec les attitudes de Marie.
À son retour des Feuillantines, Jeanne se retire dans ses terres de La Mothe. Elle vit patiemment une longue et confiante attente. Elle projette le nouvel Institut qui, tentera de remplir un manque concret en France au XVIIe siècle : l'éducation féminine dans toutes ses dimensions.
En 1605 une peste envahit Bordeaux. Jeanne brave la contagion et aide dans les quartiers les plus démunis. Là elle découvre le mystère du pauvre, présence vivante de Jésus. Ce service lui facilite aussi la rencontre avec des jeunes qui, attirées par sa personnalité, s'engagent dans son projet apostolique. Elle prend contact avec les jésuites de Bordes et Raymond préoccupés eux aussi par l'éducation des filles.
Le pape Paul V approuve la première communauté de la Compagnie de Marie Notre-Dame le 7 avril 1607. Jeanne a cinquante ans.
Elle meurt le 2 février 1640 à l'âge de quatre-vingt-quatre ans laissant derrière elle une trentaine de Maisons de Notre-Dame.
Jeanne De Lestonnac a été canonisée, le 15 mai 1949, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Saint Jean-Théophane Vénard
Missionnaire m.e.p. et martyr
Jean-Théophane Vénard, fils d'un maître d'école, naquit à Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres), le 21 novembre 1829.
Il fit ses études classiques au collège de Doué-la-Fontaine, puis sa philosophie au petit séminaire de Montmorillon. Il entra au grand séminaire de Poitiers en 1848, reçut le sous-diaconat en décembre 1850 et demanda aussitôt après à entrer au séminaire des Missions Étrangères de Paris, où il arriva le 3 mars 1851. Sa vocation missionnaire remontait à l'enfance : il la trouva, à l'âge de neuf ans en lisant la notice sur la vie et la mort de Jean-Charles Cornay.
À Paris, Théophane fut dirigé par M. Barran, qui lui enseigna la voie d'enfance spirituelle.
Ordonné prêtre le 5 juin 1852, le jeune missionnaire s'embarqua le 19 septembre suivant, à destination de la Chine, car là Propagande avait demandé à la Société des Missions Étrangères de prendre la charge d'un nouveau territoire. Ce projet ayant été ajourné, Jean-Théophane, après un an et demi d'attente à Hong-Kong, fut envoyé au Tonkin, où il arriva en juillet 1854.
Après avoir étudié la langue dans deux chrétientés, il fut chassé par la persécution et se réfugia à But-Dong, où il tomba dangereusement malade.
En 1857, on lui confia la direction d'un district et, malgré une santé toujours chancelante, il traduisit la Concordance des Évangiles de l'abbé Migne, les Actes des Apôtres, les Épîtres et l'Apocalypse.
Les persécutions le contraignirent à une vie clandestine et incroyablement pénible dans d'obscures cachettes. Son évêque l'avait nommé supérieur du séminaire, mais la persécution ne lui permit pas d'exercer ces fonctions.
Dénoncé, il fut arrêté à Ke-Beo, le 30 novembre 1860, enfermé dans une cage et conduit à Hanoï où il fut décapité le 2 février 1861.
Dès 1864, l'abbé Eusèbe Vénard, frère du martyr, publiait un ouvrage intitulé : Vie et correspondance de J. Théophane Vénard, qui a connu quatorze éditions. Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus lut cet ouvrage, en fut très touchée et vécut dès lors dans une véritable intimité spirituelle avec le jeune martyr.
Théophane Vénard écrivait admirablement. Ses lettres si belles, manifestant la paix de son âme, et, d'autre part, la vénération que lui a manifestée sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus en ont fait le martyr le plus populaire de la Société des Missions Étrangères.
Jean-Théophane Vénard a été béatifié en 1909, par Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), avec plusieurs chrétiens du Tonkin, de Cochinchine ou de Chine.
Il a été canonisé, le 19 juin 1988, par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) avec cent-seize autres martyrs vietnamiens.
Ste Jeanne de Lestonnac, veuve et fond. (1556-1640)
Nièce de Montaigne, Jeanne naît à Bordeaux, aînée d'une famille très en vue de la ville : son père, Richard de Lestonnac est Conseiller au Parlement et sa mère Jeanne Eyquem, est la sœur de l'humaniste Michel de Montaigne, auteur des Essais.
Le Calvinisme envahit la France et les guerres de religion désagrègent le pays. Sa mère, séduite par la Réforme, tente d'y attirer sa fille. Jeanne trouve en son père et son oncle Michel qui ont l'intuition de son conflit intérieur, des défenseurs de la foi Catholique.
À dix-sept ans elle est mariée à Gaston de Montferrant Landiras. Sept enfants viennent combler cet amour qui sera partagé pendant vingt-quatre ans. Suivent des mois de douleur et de rupture : son époux et son fils aîné meurent. Ensuite son père et son oncle. Ses enfants n'ayant plus besoin d'elle, a quarante-six ans elle entre chez les Feuillantines, monastère cistercien très strict de Toulouse. Elle prend le nom de Jeanne de Saint Bernard. Elle invoque l'Esprit pour que la lumière brille dans ses ténèbres. Soudain une double vision : une multitude de jeunes en danger et Marie qui est là, présente. Et un double engagement de la part de Jeanne : tendre la main à cette jeunesse en danger et vivre avec les attitudes de Marie.
À son retour des Feuillantines, Jeanne se retire dans ses terres de La Mothe. Elle vit patiemment une longue et confiante attente. Elle projette le nouvel Institut qui, tentera de remplir un manque concret en France au XVIIe siècle : l'éducation féminine dans toutes ses dimensions.
En 1605 une peste envahit Bordeaux. Jeanne brave la contagion et aide dans les quartiers les plus démunis. Là elle découvre le mystère du pauvre, présence vivante de Jésus. Ce service lui facilite aussi la rencontre avec des jeunes qui, attirées par sa personnalité, s'engagent dans son projet apostolique. Elle prend contact avec les jésuites de Bordes et Raymond préoccupés eux aussi par l'éducation des filles.
Le pape Paul V approuve la première communauté de la Compagnie de Marie Notre-Dame le 7 avril 1607. Jeanne a cinquante ans.
Elle meurt le 2 février 1640 à l'âge de quatre-vingt-quatre ans laissant derrière elle une trentaine de Maisons de Notre-Dame.
Jeanne De Lestonnac a été canonisée, le 15 mai 1949, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
le 3 février
Saint Blaise
Évêque et martyr
(† v. 320)
Blaise fut l'un des saints autrefois les plus populaires et les plus célèbres par l'efficacité de leur intercession. D'abord très habile médecin, et en même temps très vertueux chrétien, il devint évêque de Sébaste, en Arménie, par le choix du peuple, qui l'entourait d'une grande estime. Mais Blaise, inspiré de Dieu, quitta bientôt son siège épiscopal pour s'enfuir sur une montagne solitaire ; il y avait pour compagnie les bêtes fauves qui venaient chaque jour visiter et caresser l'homme de Dieu, et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de leurs maux.
Il fut rencontré en son désert par des païens qui, surpris de trouver un homme familièrement entouré de lions, de tigres, de loups et d'ours, allèrent raconter cette nouvelle au gouverneur. Blaise saisi peu de temps après comme chrétien, exprima sa joie profonde, à la pensée de souffrir pour Jésus-Christ. Arrivé devant le gouverneur : « Insensé, lui dit-il, penses-tu me séparer de Dieu par tes tourments ? Non, non, le Seigneur est avec moi, c'est Lui qui me fortifie ! »
Les bourreaux le frappèrent à coups de verges et le jetèrent en prison. Quelques jours après, est rappelé au tribunal : “Choisis, Blaise, lui dit le juge, choisis entre deux partis : ou bien adore nos dieux, et alors tu seras notre ami, ou bien, si tu refuses, tu seras livré aux supplices et tu périras d'une mort cruelle” « Ces statues que tu adores, reprend l'évêque, ne sont pas des dieux, mais les organes du démon, je ne puis donc les adorer. »
Le tyran, le voyant inflexible, ordonna de l'attacher à un chevalet, puis il fit apporter des peignes de fer, avec lesquels on lui déchira le dos et tout le corps. La victime, se tournant toute sanglante vers le gouverneur, lui dit : « Déjà voisin du ciel, je méprise toutes les choses de ce monde ; je me ris de vous et de vos supplices. Ces tourments ne dureront qu'un instant, tandis que la récompense sera éternelle. »
Après de nouveaux interrogatoires inutiles, Blaise fut jeté dans le lac voisin pour y être noyé ; mais il fit le signe de la croix et marcha sur les eaux comme sur un terrain solide. Le glorieux martyr eut enfin la tête tranchée.
Tandis qu'il était en prison on lui avait amené un enfant sur le point d'être étouffé par une arête de poisson. Blaise le guérit. C'est sans doute pour ce fait qu'on l'invoque spécialement pour les maux de gorge.
Sainte Claudine Thévenet
Fondatrice de la Congrégation des
« Religieuses de Jésus-Marie »
Claudine Thévenet, deuxième d'une famille de sept enfants, naît à Lyon le 30 mars 1774.
« Glady », comme on l'appelle affectueusement, exerce très tôt une heureuse influence sur ses frères et sœurs par sa bonté, sa douceur, son oubli de soi pour faire plaisir aux autres.
Elle a quinze ans lorsqu'éclate la Révolution française. En 1793, elle vit les heures tragiques de Lyon assiégée par les forces gouvernementales, et elle assiste, impuissante et horrifiée, à l'exécution de ses deux frères tués en représailles, après la chute de la ville, en janvier 1794. Leurs dernières paroles qu'elle recueille dans son cœur et fait siennes « Glady, pardonne, comme nous pardonnons » la marquent profondément et donnent un autre sens à sa vie. Dorénavant elle se consacrera à soulager les misères innombrables amenées par la Révolution ; pour elle l'ignorance de Dieu est la cause principale de la souffrance du peuple et un grand désir s'éveille en elle de le faire connaître à tous ; les enfants, les jeunes surtout attirent son zèle et elle brûle de leur faire connaître et aimer Jésus et Marie.
La rencontre d'un saint prêtre, l'abbé André Coindre, l'aidera à discerner la volonté de Dieu sur elle et sera décisive pour l'orientation de sa vie. Ayant trouvé deux petites filles abandonnées et grelottant de froid sur le parvis de l'église St-Nizier, le Père Coindre les avait conduites à Claudine qui n'avait pas hésité à s'en occuper.
La compassion et l'amour pour les enfants abandonnées est donc à l'origine de la « Providence » de St-Bruno, à Lyon (1815). Des compagnes se joignent à Claudine ; on se réunit en association, l'Association du Sacré-Cœur, dont Claudine est immédiatement élue présidente. Le 31 juillet 1818, l'appel du Seigneur se fait entendre par la voix du Père Coindre : former sans hésiter une communauté. « Dieu vous a choisie », dit-il à Claudine. Et c'est la fondation de la Congrégation des « Religieuses de Jésus-Marie » le 6 octobre 1818, aux Pierres-Plantées sur la colline de la Croix Rousse. En 1820 la jeune Congrégation s'établira à Fourvière (en face du célèbre sanctuaire) sur un terrain acheté à la famille Jaricot. Elle recevra l'approbation canonique du diocèse du Puy en 1823 et de Lyon en 1825.
Le premier but du jeune Institut avait été de recueillir les enfants pauvres et de les garder jusqu'à leur vingtième année, leur enseignant un métier en plus des connaissances de l'école élémentaire, et leur assurant une solide formation religieuse et morale. Mais on veut faire davantage et Claudine et ses sœurs ouvrent leurs cœurs et leurs bras aux jeunes filles de la classe aisée et fondent pour elles un pensionnat. Le but apostolique de la Congrégation sera donc l'éducation chrétienne de toutes les classes sociales avec une préférence pour les enfants et les jeunes et parmi ceux-ci pour les plus pauvres.
Les deux œuvres se développent simultanément malgré les épreuves qui accompagneront la Fondatrice durant les douze dernières années de son pèlerinage terrestre : la mort douloureusement ressentie du Père Coindre (1826) et des premières sœurs (1828) ; la lutte pour empêcher la fusion de sa Congrégation avec une autre ; les mouvements révolutionnaires de Lyon en 1831 et 1834 avec toutes les conséquences pour les habitants de Fourvière qui se trouvaient à un point stratégique entre les deux partis antagonistes.
Le courage insigne de la Fondatrice ne se laisse jamais intimider par l'adversité ; elle entreprend avec hardiesse de nouvelles constructions dont celle de la chapelle de la Maison-Mère ; en même temps elle s'adonne avec le plus grand soin à la rédaction des Constitutions de sa Congrégation. Elle allait y mettre la dernière main quand la mort la frappa dans la soixante-troisième année de son âge le 3 février 1837.
À près de 200 ans de la fondation de la Congrégation, les « Religieuses de Jésus-Marie » sont aujourd'hui plus de 2000, réparties dans de plus 180 maisons sur les cinq continents.
Leur but est « Faire connaître et aimer Jésus et Marie » et leur devise est « Loués soient à jamais Jésus et Marie ».
Claudine Thévenet a été béatifiée le 4 octobre 1981 et canonisée, dans la Basilique Vaticane, le 21 mars 1993 par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Saint Blaise
Évêque et martyr
(† v. 320)
Blaise fut l'un des saints autrefois les plus populaires et les plus célèbres par l'efficacité de leur intercession. D'abord très habile médecin, et en même temps très vertueux chrétien, il devint évêque de Sébaste, en Arménie, par le choix du peuple, qui l'entourait d'une grande estime. Mais Blaise, inspiré de Dieu, quitta bientôt son siège épiscopal pour s'enfuir sur une montagne solitaire ; il y avait pour compagnie les bêtes fauves qui venaient chaque jour visiter et caresser l'homme de Dieu, et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de leurs maux.
Il fut rencontré en son désert par des païens qui, surpris de trouver un homme familièrement entouré de lions, de tigres, de loups et d'ours, allèrent raconter cette nouvelle au gouverneur. Blaise saisi peu de temps après comme chrétien, exprima sa joie profonde, à la pensée de souffrir pour Jésus-Christ. Arrivé devant le gouverneur : « Insensé, lui dit-il, penses-tu me séparer de Dieu par tes tourments ? Non, non, le Seigneur est avec moi, c'est Lui qui me fortifie ! »
Les bourreaux le frappèrent à coups de verges et le jetèrent en prison. Quelques jours après, est rappelé au tribunal : “Choisis, Blaise, lui dit le juge, choisis entre deux partis : ou bien adore nos dieux, et alors tu seras notre ami, ou bien, si tu refuses, tu seras livré aux supplices et tu périras d'une mort cruelle” « Ces statues que tu adores, reprend l'évêque, ne sont pas des dieux, mais les organes du démon, je ne puis donc les adorer. »
Le tyran, le voyant inflexible, ordonna de l'attacher à un chevalet, puis il fit apporter des peignes de fer, avec lesquels on lui déchira le dos et tout le corps. La victime, se tournant toute sanglante vers le gouverneur, lui dit : « Déjà voisin du ciel, je méprise toutes les choses de ce monde ; je me ris de vous et de vos supplices. Ces tourments ne dureront qu'un instant, tandis que la récompense sera éternelle. »
Après de nouveaux interrogatoires inutiles, Blaise fut jeté dans le lac voisin pour y être noyé ; mais il fit le signe de la croix et marcha sur les eaux comme sur un terrain solide. Le glorieux martyr eut enfin la tête tranchée.
Tandis qu'il était en prison on lui avait amené un enfant sur le point d'être étouffé par une arête de poisson. Blaise le guérit. C'est sans doute pour ce fait qu'on l'invoque spécialement pour les maux de gorge.
Sainte Claudine Thévenet
Fondatrice de la Congrégation des
« Religieuses de Jésus-Marie »
Claudine Thévenet, deuxième d'une famille de sept enfants, naît à Lyon le 30 mars 1774.
« Glady », comme on l'appelle affectueusement, exerce très tôt une heureuse influence sur ses frères et sœurs par sa bonté, sa douceur, son oubli de soi pour faire plaisir aux autres.
Elle a quinze ans lorsqu'éclate la Révolution française. En 1793, elle vit les heures tragiques de Lyon assiégée par les forces gouvernementales, et elle assiste, impuissante et horrifiée, à l'exécution de ses deux frères tués en représailles, après la chute de la ville, en janvier 1794. Leurs dernières paroles qu'elle recueille dans son cœur et fait siennes « Glady, pardonne, comme nous pardonnons » la marquent profondément et donnent un autre sens à sa vie. Dorénavant elle se consacrera à soulager les misères innombrables amenées par la Révolution ; pour elle l'ignorance de Dieu est la cause principale de la souffrance du peuple et un grand désir s'éveille en elle de le faire connaître à tous ; les enfants, les jeunes surtout attirent son zèle et elle brûle de leur faire connaître et aimer Jésus et Marie.
La rencontre d'un saint prêtre, l'abbé André Coindre, l'aidera à discerner la volonté de Dieu sur elle et sera décisive pour l'orientation de sa vie. Ayant trouvé deux petites filles abandonnées et grelottant de froid sur le parvis de l'église St-Nizier, le Père Coindre les avait conduites à Claudine qui n'avait pas hésité à s'en occuper.
La compassion et l'amour pour les enfants abandonnées est donc à l'origine de la « Providence » de St-Bruno, à Lyon (1815). Des compagnes se joignent à Claudine ; on se réunit en association, l'Association du Sacré-Cœur, dont Claudine est immédiatement élue présidente. Le 31 juillet 1818, l'appel du Seigneur se fait entendre par la voix du Père Coindre : former sans hésiter une communauté. « Dieu vous a choisie », dit-il à Claudine. Et c'est la fondation de la Congrégation des « Religieuses de Jésus-Marie » le 6 octobre 1818, aux Pierres-Plantées sur la colline de la Croix Rousse. En 1820 la jeune Congrégation s'établira à Fourvière (en face du célèbre sanctuaire) sur un terrain acheté à la famille Jaricot. Elle recevra l'approbation canonique du diocèse du Puy en 1823 et de Lyon en 1825.
Le premier but du jeune Institut avait été de recueillir les enfants pauvres et de les garder jusqu'à leur vingtième année, leur enseignant un métier en plus des connaissances de l'école élémentaire, et leur assurant une solide formation religieuse et morale. Mais on veut faire davantage et Claudine et ses sœurs ouvrent leurs cœurs et leurs bras aux jeunes filles de la classe aisée et fondent pour elles un pensionnat. Le but apostolique de la Congrégation sera donc l'éducation chrétienne de toutes les classes sociales avec une préférence pour les enfants et les jeunes et parmi ceux-ci pour les plus pauvres.
Les deux œuvres se développent simultanément malgré les épreuves qui accompagneront la Fondatrice durant les douze dernières années de son pèlerinage terrestre : la mort douloureusement ressentie du Père Coindre (1826) et des premières sœurs (1828) ; la lutte pour empêcher la fusion de sa Congrégation avec une autre ; les mouvements révolutionnaires de Lyon en 1831 et 1834 avec toutes les conséquences pour les habitants de Fourvière qui se trouvaient à un point stratégique entre les deux partis antagonistes.
Le courage insigne de la Fondatrice ne se laisse jamais intimider par l'adversité ; elle entreprend avec hardiesse de nouvelles constructions dont celle de la chapelle de la Maison-Mère ; en même temps elle s'adonne avec le plus grand soin à la rédaction des Constitutions de sa Congrégation. Elle allait y mettre la dernière main quand la mort la frappa dans la soixante-troisième année de son âge le 3 février 1837.
À près de 200 ans de la fondation de la Congrégation, les « Religieuses de Jésus-Marie » sont aujourd'hui plus de 2000, réparties dans de plus 180 maisons sur les cinq continents.
Leur but est « Faire connaître et aimer Jésus et Marie » et leur devise est « Loués soient à jamais Jésus et Marie ».
Claudine Thévenet a été béatifiée le 4 octobre 1981 et canonisée, dans la Basilique Vaticane, le 21 mars 1993 par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 4 février
Sainte Jeanne de Valois
Reine de France
Jeanne de Valois, fille du roi Louis XI, vint au monde, le 23 avril 1464 à Nogent-le-Roi, laide et contrefaite, mais, en revanche, le Ciel révéla en elle, dès ses plus tendres années, une âme d'élite. Sa piété envers la Sainte Vierge marquait son âme du sceau des prédestinés. Elle avait cinq ans lorsque la Mère de Dieu daigna lui apprendre qu'elle était appelée à fonder en son honneur un ordre dont le but principal serait l'imitation de ses vertus.
Jeanne fut mariée malgré elle à un prince qui l'avait en aversion et ne la regarda jamais comme son épouse. Après quelques années pleines d'épreuves pour elle, le roi Louis XI étant mort, ce mariage, contracté en des conditions déplorables, fut, à la demande du mari, déclaré nul par le souverain pontife : « Que Dieu soit glorifié, dit alors la sainte, mes chaînes sont brisées ; c'est Lui qui l'a voulu, afin que désormais je puisse mieux Le servir que je ne l'ai fait jusqu'ici. »
Ses adieux au prince furent touchants : « Je vous dois, dit-elle, une grande reconnaissance, puisque vous me retirez de la servitude du siècle. Pardonnez-moi mes torts ; désormais, ma vie se passera à prier pour vous et pour la France. »
Dès lors la prière devint la compagne inséparable de Jeanne. Son ardent amour pour Jésus-Christ lui fit embrasser les mortifications volontaires, et plus d'une fois on la vit, à genoux au pied d'une croix, se frapper la poitrine avec une pierre et répandre un torrent de larmes, à la pensée de ses péchés et des souffrances de Jésus-Christ.
Consoler les pauvres, les servir à table, laver et baiser leurs pieds, voilà quelles étaient les occupations chères à son cœur. Son humilité aurait voulu cacher à tous les yeux les prodiges de sa charité ; elle n'aurait désiré que Dieu seul pour témoin, car elle ne cherchait que Lui dans la pratique de toutes les vertus.
L'eucharistie était sa force mystérieuse ; elle ne la recevait jamais que toute baignée de larmes, et c'est au pied du tabernacle qu'elle trouvait tous les trésors de dévouement qu'elle prodiguait autour d'elle.
Elle put, avant sa mort, fonder, selon la promesse de la Sainte Vierge, l'ordre des Annonciades. Une clarté extraordinaire parut pendant plus d'une heure dans sa chambre, au moment de sa mort, le 4 février 1505 à Bourges. On trouva son corps couvert d'un cilice, avec une chaîne de fer.
Martyrologe Romain : À Mayence en Franconie, l’an 856, saint Raban, surnommé Maure, évêque.
Il était moine de Fulda quand il fut élu au siège de Mayence. Vraiment instruit en science, d’une éloquence aisée, pontife agréable à Dieu, jamais il ne négligea rien qu’il pût faire pour la gloire de Dieu.
Sainte Jeanne de Valois
Reine de France
Jeanne de Valois, fille du roi Louis XI, vint au monde, le 23 avril 1464 à Nogent-le-Roi, laide et contrefaite, mais, en revanche, le Ciel révéla en elle, dès ses plus tendres années, une âme d'élite. Sa piété envers la Sainte Vierge marquait son âme du sceau des prédestinés. Elle avait cinq ans lorsque la Mère de Dieu daigna lui apprendre qu'elle était appelée à fonder en son honneur un ordre dont le but principal serait l'imitation de ses vertus.
Jeanne fut mariée malgré elle à un prince qui l'avait en aversion et ne la regarda jamais comme son épouse. Après quelques années pleines d'épreuves pour elle, le roi Louis XI étant mort, ce mariage, contracté en des conditions déplorables, fut, à la demande du mari, déclaré nul par le souverain pontife : « Que Dieu soit glorifié, dit alors la sainte, mes chaînes sont brisées ; c'est Lui qui l'a voulu, afin que désormais je puisse mieux Le servir que je ne l'ai fait jusqu'ici. »
Ses adieux au prince furent touchants : « Je vous dois, dit-elle, une grande reconnaissance, puisque vous me retirez de la servitude du siècle. Pardonnez-moi mes torts ; désormais, ma vie se passera à prier pour vous et pour la France. »
Dès lors la prière devint la compagne inséparable de Jeanne. Son ardent amour pour Jésus-Christ lui fit embrasser les mortifications volontaires, et plus d'une fois on la vit, à genoux au pied d'une croix, se frapper la poitrine avec une pierre et répandre un torrent de larmes, à la pensée de ses péchés et des souffrances de Jésus-Christ.
Consoler les pauvres, les servir à table, laver et baiser leurs pieds, voilà quelles étaient les occupations chères à son cœur. Son humilité aurait voulu cacher à tous les yeux les prodiges de sa charité ; elle n'aurait désiré que Dieu seul pour témoin, car elle ne cherchait que Lui dans la pratique de toutes les vertus.
L'eucharistie était sa force mystérieuse ; elle ne la recevait jamais que toute baignée de larmes, et c'est au pied du tabernacle qu'elle trouvait tous les trésors de dévouement qu'elle prodiguait autour d'elle.
Elle put, avant sa mort, fonder, selon la promesse de la Sainte Vierge, l'ordre des Annonciades. Une clarté extraordinaire parut pendant plus d'une heure dans sa chambre, au moment de sa mort, le 4 février 1505 à Bourges. On trouva son corps couvert d'un cilice, avec une chaîne de fer.
Martyrologe Romain : À Mayence en Franconie, l’an 856, saint Raban, surnommé Maure, évêque.
Il était moine de Fulda quand il fut élu au siège de Mayence. Vraiment instruit en science, d’une éloquence aisée, pontife agréable à Dieu, jamais il ne négligea rien qu’il pût faire pour la gloire de Dieu.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 5 février
Sainte Agathe
Vierge et martyre
(† 251)
Deux villes de Sicile, Palerme et Catane, se disputent l'honneur d'avoir donné naissance à sainte Agathe ; ce qui est certain, c'est qu'elle fut martyrisée à Catane, sous l'empereur Dèce.
Dénoncée au préteur Quintianus, comme chrétienne, Agathe lui fut amenée. La beauté de la jeune fille le séduisit ; il conçut pour elle une passion criminelle et crut venir à bout de son dessein en la remettant aux mains d'une femme débauchée, nommée Aphrodisia. Celle-ci employa son art et son artifice afin de séduire Agathe, sans pouvoir y réussir ; et après un mois de tentatives, elle s'en fut trouver le préfet pour lui annoncer l'inutilité de ses efforts.
Le juge alors fit comparaître la servante du Seigneur devant son tribunal.
« Qui es-tu ?
- Je suis noble et d'une illustre famille, toute ma parenté le fait assez connaître.
- Pourquoi donc suis-tu la chétive condition des chrétiens ?
- Parce que la véritable noblesse s'acquiert avec Jésus-Christ dont je me dis la servante.
- Quoi donc ! Sommes-nous dégradés de noblesse pour mépriser ton Crucifié ?
- Oui, tu perds la véritable liberté en te faisant esclave du démon jusqu'au point d'adorer des pierres pour lui faire honneur. »
Afin d'apprendre à la jeune fille à mieux parler, Quintianus la fit frapper sur la joue, et commanda qu'on la conduisît en prison, lui disant qu'elle eut à se préparer à renier Jésus-Christ ou à mourir dans les tourments. Le lendemain, le juge essaya de gagner Agathe par des promesses, mais il la trouva inébranlable, et ses réponses excitèrent tellement la rage du persécuteur, que, sur son ordre, on lui arracha un sein. Elle dit à Quintianus : « N'as-tu pas honte, ô cruel tyran, de me faire souffrir de cette façon, toi qui as sucé ta première nourriture du sein d'une femme ? »
Quand elle fut rentrée dans la prison, où le préfet avait défendu de lui rien donner, saint Pierre lui apparut et la guérit au nom du Sauveur ; la Sainte s'écria : « Je vous rends grâces, ô mon Seigneur Jésus-Christ, de ce qu'il vous a plu de m'envoyer votre Apôtre afin de guérir mes plaies et de me rendre ce que le bourreau m'avait arraché » et la prison fut remplie d'une si éclatante lumière que les gardiens s'enfuirent épouvantés, laissant les portes ouvertes.
Les autres prisonniers conseillaient à Agathe de prendre la fuite, mais elle répondit : « Dieu me garde de quitter le champ de bataille et de m'enfuir en voyant une si belle occasion de remporter la victoire sur mes ennemis. »
Quatre jours après, Agathe fut ramenée devant le juge qui, la voyant saine et sauve, fut rempli d'étonnement ; sa rage n'en devint que plus grande. Par son ordre, on roula Agathe sur des têts de pots cassés et sur des charbons, en même temps que l'on perçait son corps de pointes aiguës. Pendant ce supplice, un tremblement de terre survint, et les principaux ministres de la cruauté de Quintianus furent écrasés. La ville, épouvantée, vit là un châtiment du Ciel, et le persécuteur, craignant qu'on ne lui enlevât sa victime, se hâta de la renvoyer en prison. Quand elle y fut rentrée, Agathe dit : « Ouvrez, Seigneur, les bras de votre miséricorde, et recevez mon esprit qui désire vous posséder avec tous les transports d'amour dont il est capable » et en achevant ces mots elle expira.
Aussitôt que la nouvelle de cette mort se fut répandue, toute la ville accourut pour honorer les restes de sainte Agathe, et au moment où on voulut la mettre dans le tombeau, cent Anges, sous la figure de jeunes hommes, apparurent, et au front d'Agathe inscrivirent ces mots : « C'est une âme sainte ; elle a rendu un honneur volontaire à Dieu et elle est la rédemption de sa patrie. » Quintianus, de son côté, était parti pour se mettre en possession des biens de la servante de Dieu, mais au passage d'une rivière, un cheval le mordit au visage et un autre, à coups de pieds, le précipita dans l'eau où il se noya.
La dévotion à sainte Agathe ne tarda pas à se répandre partout, mais nulle part elle ne fut plus honorée qu'à Catane. Plusieurs fois sa protection a sauvé cette ville des éruptions de l'Etna, et pour cela il suffisait aux habitants de donner, comme barrière aux torrents de lave qui descendaient de la montagne, un objet qui avait touché le corps de la Sainte.
Sainte Agathe
Vierge et martyre
(† 251)
Deux villes de Sicile, Palerme et Catane, se disputent l'honneur d'avoir donné naissance à sainte Agathe ; ce qui est certain, c'est qu'elle fut martyrisée à Catane, sous l'empereur Dèce.
Dénoncée au préteur Quintianus, comme chrétienne, Agathe lui fut amenée. La beauté de la jeune fille le séduisit ; il conçut pour elle une passion criminelle et crut venir à bout de son dessein en la remettant aux mains d'une femme débauchée, nommée Aphrodisia. Celle-ci employa son art et son artifice afin de séduire Agathe, sans pouvoir y réussir ; et après un mois de tentatives, elle s'en fut trouver le préfet pour lui annoncer l'inutilité de ses efforts.
Le juge alors fit comparaître la servante du Seigneur devant son tribunal.
« Qui es-tu ?
- Je suis noble et d'une illustre famille, toute ma parenté le fait assez connaître.
- Pourquoi donc suis-tu la chétive condition des chrétiens ?
- Parce que la véritable noblesse s'acquiert avec Jésus-Christ dont je me dis la servante.
- Quoi donc ! Sommes-nous dégradés de noblesse pour mépriser ton Crucifié ?
- Oui, tu perds la véritable liberté en te faisant esclave du démon jusqu'au point d'adorer des pierres pour lui faire honneur. »
Afin d'apprendre à la jeune fille à mieux parler, Quintianus la fit frapper sur la joue, et commanda qu'on la conduisît en prison, lui disant qu'elle eut à se préparer à renier Jésus-Christ ou à mourir dans les tourments. Le lendemain, le juge essaya de gagner Agathe par des promesses, mais il la trouva inébranlable, et ses réponses excitèrent tellement la rage du persécuteur, que, sur son ordre, on lui arracha un sein. Elle dit à Quintianus : « N'as-tu pas honte, ô cruel tyran, de me faire souffrir de cette façon, toi qui as sucé ta première nourriture du sein d'une femme ? »
Quand elle fut rentrée dans la prison, où le préfet avait défendu de lui rien donner, saint Pierre lui apparut et la guérit au nom du Sauveur ; la Sainte s'écria : « Je vous rends grâces, ô mon Seigneur Jésus-Christ, de ce qu'il vous a plu de m'envoyer votre Apôtre afin de guérir mes plaies et de me rendre ce que le bourreau m'avait arraché » et la prison fut remplie d'une si éclatante lumière que les gardiens s'enfuirent épouvantés, laissant les portes ouvertes.
Les autres prisonniers conseillaient à Agathe de prendre la fuite, mais elle répondit : « Dieu me garde de quitter le champ de bataille et de m'enfuir en voyant une si belle occasion de remporter la victoire sur mes ennemis. »
Quatre jours après, Agathe fut ramenée devant le juge qui, la voyant saine et sauve, fut rempli d'étonnement ; sa rage n'en devint que plus grande. Par son ordre, on roula Agathe sur des têts de pots cassés et sur des charbons, en même temps que l'on perçait son corps de pointes aiguës. Pendant ce supplice, un tremblement de terre survint, et les principaux ministres de la cruauté de Quintianus furent écrasés. La ville, épouvantée, vit là un châtiment du Ciel, et le persécuteur, craignant qu'on ne lui enlevât sa victime, se hâta de la renvoyer en prison. Quand elle y fut rentrée, Agathe dit : « Ouvrez, Seigneur, les bras de votre miséricorde, et recevez mon esprit qui désire vous posséder avec tous les transports d'amour dont il est capable » et en achevant ces mots elle expira.
Aussitôt que la nouvelle de cette mort se fut répandue, toute la ville accourut pour honorer les restes de sainte Agathe, et au moment où on voulut la mettre dans le tombeau, cent Anges, sous la figure de jeunes hommes, apparurent, et au front d'Agathe inscrivirent ces mots : « C'est une âme sainte ; elle a rendu un honneur volontaire à Dieu et elle est la rédemption de sa patrie. » Quintianus, de son côté, était parti pour se mettre en possession des biens de la servante de Dieu, mais au passage d'une rivière, un cheval le mordit au visage et un autre, à coups de pieds, le précipita dans l'eau où il se noya.
La dévotion à sainte Agathe ne tarda pas à se répandre partout, mais nulle part elle ne fut plus honorée qu'à Catane. Plusieurs fois sa protection a sauvé cette ville des éruptions de l'Etna, et pour cela il suffisait aux habitants de donner, comme barrière aux torrents de lave qui descendaient de la montagne, un objet qui avait touché le corps de la Sainte.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le martyrologe romain fait mémoire aujourd'hui d'un saint prêtre mexicain, Jesus Mendez Montoya, musicien, apôtre du confessionnal et martyr (1880-1928).
Originaire de Tarimbaro, dans le diocèse de Morelia, au Mexique, il devint vicaire à Valtierrilla. Il a laissé souvenir d'un modèle de disponibilité pastorale.
Il restait pendant de longues heures à entendre les fidèles en confession et à leur apporter la miséricorde: le confessionnal devenait un lieu de conversion radicale et de progrès spirituel remarquable.
Il vivait au milieu des familles pauvres, catéchisait les paysans et les ouvriers de la région. Mais il se fit également maître de musique et améliora la participation des fidèles à la liturgie en formant un chœur.
C'était, au début du XXe s., ne période de très violente persécution anti-catholique. Le 5 février 1928, les forces fédérales cherchèrent à s'en prendre à la chorale. Ils se dirigèrent vers l'appartement où le P. Jesus se cachait.
Découvert, il demanda aux soldats de pouvoir consommer les hosties consacrées qu'il conservait dans une pixide. Ils le lui accordèrent puis l'arrêtèrent: "C'est la volonté de Dieu, dit-il en passant à une religieuse. Que sa volonté s'accomplisse."
Sans procès, les soldats le conduisirent à quelques mètres de la chapelle, et il fut abattu sur le champ de trois coups de revolver.
Originaire de Tarimbaro, dans le diocèse de Morelia, au Mexique, il devint vicaire à Valtierrilla. Il a laissé souvenir d'un modèle de disponibilité pastorale.
Il restait pendant de longues heures à entendre les fidèles en confession et à leur apporter la miséricorde: le confessionnal devenait un lieu de conversion radicale et de progrès spirituel remarquable.
Il vivait au milieu des familles pauvres, catéchisait les paysans et les ouvriers de la région. Mais il se fit également maître de musique et améliora la participation des fidèles à la liturgie en formant un chœur.
C'était, au début du XXe s., ne période de très violente persécution anti-catholique. Le 5 février 1928, les forces fédérales cherchèrent à s'en prendre à la chorale. Ils se dirigèrent vers l'appartement où le P. Jesus se cachait.
Découvert, il demanda aux soldats de pouvoir consommer les hosties consacrées qu'il conservait dans une pixide. Ils le lui accordèrent puis l'arrêtèrent: "C'est la volonté de Dieu, dit-il en passant à une religieuse. Que sa volonté s'accomplisse."
Sans procès, les soldats le conduisirent à quelques mètres de la chapelle, et il fut abattu sur le champ de trois coups de revolver.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
le 6 février
Sts Paul Miki et ses Compagnons
Martyrs (memoire)
(† 1597)
Une des plus dures persécutions qu'aient essuyées les chrétiens du Japon est celle de Taicosama.
La mission du Japon avait débuté avec succès en 1549 avec saint François-Xavier, mais en 1582 l'empereur voulut faire partir les Jésuites, considérés par certains comme un danger national. La méfiance s'accrut encore lorsqu'une quinzaine de Franciscains débarquèrent en 1593 et construisirent deux couvents, prêchèrent et baptisèrent de nombreux Japonais.
L'empereur du Japon ordonna en 1596 d'arrêter tous les missionnaires qu'on trouverait et de les mettre à mort. Ainsi furent arrêtés six franciscains ; trois jésuites dont Paul Miki et dix-sept laïcs tertiaires franciscains. Ils furent exposés de ville en ville pendant des semaines à la vindicte populaire afin de faire un exemple. L'empereur les envoya alors à Nagasaki où il avait fait dresser 26 croix sur lesquelles ils furent crucifiés face à la mer (face à l'Occident, comme un défi lancé à la chrétienté).
Ces vingt-six martyrs étaient :
Trois jésuites :
Paul Miki, frère jésuite, fils d'un général, premier jésuite japonais et grand prédicateur, Jean Soan (de Goto), frère jésuite japonais, Jacques Kisoï, frère jésuite japonais.
Six franciscains :
Pierre Baptiste de Saint-Esteban, prêtre espagnol, chef de la mission franciscaine au Japon, Martin d'Aguirré, prêtre espagnol, professeur de théologie, François Blanco, prêtre espagnol, Philippe de Las Casas, mexicain, frère convers, Gonzalve García, des Indes Orientales, frère convers, François de Saint-Michel, frère convers.
Dix-sept laïcs tertiaires franciscains, tous japonais et membres de la communauté de Méaco, (arrêtés le 31 décembre 1596) :
Côme Tachegia, Michel et Thomas Cozaki, Paul Ibarki, Léon Carasumo (catéchiste et interprète), Mathias, Bonaventure, Joachim Saccakibara (mèdecin), François de Méaco (médecin), Thomas Dauki (interprète), Jean Kinoia, Gabriel de Duisco, Paul Suzuki (catéchiste et interprète) ; François Danto et Pierre Sukejiro n’étaient pas sur la liste des arrestations mais, comme ils s’obstinaient à suivre les prisonniers et à les soigner, ils furent arrêtés à leur tour ; Louis (11 ans) et Antoine (13 ans).
Du haut de sa croix, Paul Miki continuait à prêcher pardonnant à ses bourreaux et invitant à la conversion : « Arrivé au terme où vous me voyez, dit-il, je ne pense pas qu'aucun de vous me croie capable de trahir la vérité. Eh bien ! Je vous le déclare, il n'y a pas d'autre moyen de salut que la religion chrétienne. Je pardonne aux auteurs de ma mort ; je les conjure de recevoir le baptême. »
Un autre, suspendu à une croix, n'osait se servir que des paroles du bon larron : « Seigneur, souvenez-vous de moi ! »
Les enfants ne furent pas moins admirables. Louis, répondit à un païen qui l'engageait à renoncer à sa foi : « C'est vous qui devriez vous faire chrétien, puisqu'il n'y a pas d'autre moyen de salut. »
Antoine, résista aux larmes de ses parents et aux promesses du magistrat : « Je méprise, dit-il, vos promesses et la vie elle-même : je désire d'être attaché à la croix pour l'amour de Jésus crucifié. » Du haut de sa croix, il chanta d'une voix angélique le psaume : Laudate, pueri, Dominum, Enfants, louez le Seigneur, et il eut le cœur percé d'une lance au Gloria Patri, qu'il alla chanter dans le Ciel.
Ils furent tous achevés d'un coup de lance dans le cœur. Les fidèles recueillirent le sang et les vêtements des martyrs, dont l'attouchement opéra des miracles.
Paul Mikiet ses Compagnons ont été béatifiés, par le Pape Urbain VIII (Maffeo Barberini, 1623-1644), le 14 septembre 1627 et canonisés, par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878), le 8 juin 1862, dans une solennité sans exemple, au milieu d'un grand concours d'évêques de toutes les parties du monde.
Ce furent les premiers martyrs du Japon.
En Belgique, cette mémoire est reportée au 7 février.
Bse Maria Theresia Bonzel
Fondatrice des :
« Sœurs Franciscaines de l'Adoration Perpétuelle »
Maria Theresia, dans le siècle : Regina Christine Wilhelmine Bonzel, naît le 17 septembre 1830 à Olpe, une ville allemande située dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Elle fut pensionnaire chez les Ursulines à Cologne, où mûrit sa vocation religieuse.
En 1850, elle entre dans le Tiers-Ordre Franciscain où elle prit le nom de Maria Theresia. Elle devient également membre de l'Association des Jeunes femmes pour soutenir les pauvres et les malades sans défenses.
En 1857, elle fut élue à la tête de cette organisation.
Avec quelques compagnes, elle créa une petite école à Olpe pour enseigner aux enfants orphelins : c’est ainsi que la Congrégation des « Sœurs Franciscaines de l'Adoration Perpétuelle » est née.
En 1863, l'évêque de Paderborn leur a permis de vivre selon la Règle de Saint François d'Assise. Elle s'appellera donc Mère Maria Theresia. Quelques années plus tard, sa fondation se développe et, en 1876, un couvent fut ouvert aux États-Unis.
Mère Maria Theresia Bonzel passa de la terre au Ciel le 6 février 1905 à Olpe. À sa mort, 73 couvents de sa fondation étaient implantés en Allemagne et 49 aux États-Unis. Sa congrégation comptait alors 1500 religieuses.
Maria Theresia Bonzel a été béatifiée le 10 novembre 2013 dans la cathédrale de Paderborn. La cérémonie a été présidée par le card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape François. Le Pape, lors de l’Angélus du même jour, a salué la « charité infatigable » envers les plus faibles de Mère Maria Theresia Bonzel : « L’Eucharistie était la source où elle puisait son énergie spirituelle, pour se dévouer avec une charité infatigable aux plus faibles », a déclaré le pape, invitant à « louer le Seigneur pour son témoignage ».
Sts Paul Miki et ses Compagnons
Martyrs (memoire)
(† 1597)
Une des plus dures persécutions qu'aient essuyées les chrétiens du Japon est celle de Taicosama.
La mission du Japon avait débuté avec succès en 1549 avec saint François-Xavier, mais en 1582 l'empereur voulut faire partir les Jésuites, considérés par certains comme un danger national. La méfiance s'accrut encore lorsqu'une quinzaine de Franciscains débarquèrent en 1593 et construisirent deux couvents, prêchèrent et baptisèrent de nombreux Japonais.
L'empereur du Japon ordonna en 1596 d'arrêter tous les missionnaires qu'on trouverait et de les mettre à mort. Ainsi furent arrêtés six franciscains ; trois jésuites dont Paul Miki et dix-sept laïcs tertiaires franciscains. Ils furent exposés de ville en ville pendant des semaines à la vindicte populaire afin de faire un exemple. L'empereur les envoya alors à Nagasaki où il avait fait dresser 26 croix sur lesquelles ils furent crucifiés face à la mer (face à l'Occident, comme un défi lancé à la chrétienté).
Ces vingt-six martyrs étaient :
Trois jésuites :
Paul Miki, frère jésuite, fils d'un général, premier jésuite japonais et grand prédicateur, Jean Soan (de Goto), frère jésuite japonais, Jacques Kisoï, frère jésuite japonais.
Six franciscains :
Pierre Baptiste de Saint-Esteban, prêtre espagnol, chef de la mission franciscaine au Japon, Martin d'Aguirré, prêtre espagnol, professeur de théologie, François Blanco, prêtre espagnol, Philippe de Las Casas, mexicain, frère convers, Gonzalve García, des Indes Orientales, frère convers, François de Saint-Michel, frère convers.
Dix-sept laïcs tertiaires franciscains, tous japonais et membres de la communauté de Méaco, (arrêtés le 31 décembre 1596) :
Côme Tachegia, Michel et Thomas Cozaki, Paul Ibarki, Léon Carasumo (catéchiste et interprète), Mathias, Bonaventure, Joachim Saccakibara (mèdecin), François de Méaco (médecin), Thomas Dauki (interprète), Jean Kinoia, Gabriel de Duisco, Paul Suzuki (catéchiste et interprète) ; François Danto et Pierre Sukejiro n’étaient pas sur la liste des arrestations mais, comme ils s’obstinaient à suivre les prisonniers et à les soigner, ils furent arrêtés à leur tour ; Louis (11 ans) et Antoine (13 ans).
Du haut de sa croix, Paul Miki continuait à prêcher pardonnant à ses bourreaux et invitant à la conversion : « Arrivé au terme où vous me voyez, dit-il, je ne pense pas qu'aucun de vous me croie capable de trahir la vérité. Eh bien ! Je vous le déclare, il n'y a pas d'autre moyen de salut que la religion chrétienne. Je pardonne aux auteurs de ma mort ; je les conjure de recevoir le baptême. »
Un autre, suspendu à une croix, n'osait se servir que des paroles du bon larron : « Seigneur, souvenez-vous de moi ! »
Les enfants ne furent pas moins admirables. Louis, répondit à un païen qui l'engageait à renoncer à sa foi : « C'est vous qui devriez vous faire chrétien, puisqu'il n'y a pas d'autre moyen de salut. »
Antoine, résista aux larmes de ses parents et aux promesses du magistrat : « Je méprise, dit-il, vos promesses et la vie elle-même : je désire d'être attaché à la croix pour l'amour de Jésus crucifié. » Du haut de sa croix, il chanta d'une voix angélique le psaume : Laudate, pueri, Dominum, Enfants, louez le Seigneur, et il eut le cœur percé d'une lance au Gloria Patri, qu'il alla chanter dans le Ciel.
Ils furent tous achevés d'un coup de lance dans le cœur. Les fidèles recueillirent le sang et les vêtements des martyrs, dont l'attouchement opéra des miracles.
Paul Mikiet ses Compagnons ont été béatifiés, par le Pape Urbain VIII (Maffeo Barberini, 1623-1644), le 14 septembre 1627 et canonisés, par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878), le 8 juin 1862, dans une solennité sans exemple, au milieu d'un grand concours d'évêques de toutes les parties du monde.
Ce furent les premiers martyrs du Japon.
En Belgique, cette mémoire est reportée au 7 février.
Bse Maria Theresia Bonzel
Fondatrice des :
« Sœurs Franciscaines de l'Adoration Perpétuelle »
Maria Theresia, dans le siècle : Regina Christine Wilhelmine Bonzel, naît le 17 septembre 1830 à Olpe, une ville allemande située dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Elle fut pensionnaire chez les Ursulines à Cologne, où mûrit sa vocation religieuse.
En 1850, elle entre dans le Tiers-Ordre Franciscain où elle prit le nom de Maria Theresia. Elle devient également membre de l'Association des Jeunes femmes pour soutenir les pauvres et les malades sans défenses.
En 1857, elle fut élue à la tête de cette organisation.
Avec quelques compagnes, elle créa une petite école à Olpe pour enseigner aux enfants orphelins : c’est ainsi que la Congrégation des « Sœurs Franciscaines de l'Adoration Perpétuelle » est née.
En 1863, l'évêque de Paderborn leur a permis de vivre selon la Règle de Saint François d'Assise. Elle s'appellera donc Mère Maria Theresia. Quelques années plus tard, sa fondation se développe et, en 1876, un couvent fut ouvert aux États-Unis.
Mère Maria Theresia Bonzel passa de la terre au Ciel le 6 février 1905 à Olpe. À sa mort, 73 couvents de sa fondation étaient implantés en Allemagne et 49 aux États-Unis. Sa congrégation comptait alors 1500 religieuses.
Maria Theresia Bonzel a été béatifiée le 10 novembre 2013 dans la cathédrale de Paderborn. La cérémonie a été présidée par le card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape François. Le Pape, lors de l’Angélus du même jour, a salué la « charité infatigable » envers les plus faibles de Mère Maria Theresia Bonzel : « L’Eucharistie était la source où elle puisait son énergie spirituelle, pour se dévouer avec une charité infatigable aux plus faibles », a déclaré le pape, invitant à « louer le Seigneur pour son témoignage ».
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
le 7 février
Saint Égide Marie de Saint Joseph
Religieux o.f.m.
Égide Marie de Saint Joseph (au baptême : François Antoine Postillo), né à Tarente le 16 novembre 1729, expérimenta la pauvreté depuis son enfance.
Bientôt, il fut amené à apprendre le double et dur métier de ses parents devenant lui aussi un excellent « cordier » et un expert « feutrier ».
À dix-huit ans, orphelin de père, il devient le seul soutien de sa pauvre famille. La foi chrétienne sincère, que son père et sa mère lui avaient transmise, l'aida à dépasser toute difficulté et à toujours avoir confiance en la bonne Providence du Père céleste.
En février 1754, réalisant ce qui fut toujours son inspiration, à savoir : « pouvoir penser et travailler seulement pour le Seigneur », après avoir pourvu comme il fallait aux besoins de la famille, il fut accepté parmi les Frères mineurs « Alcantarins » de la Province de Lecce.
II fut initié à la vie franciscaine dans le couvent de Galatone (Lecce). Là, le 28 février 1755, dans les mains du Ministre provincial Frère Damien de Jésus et Marie, il fit sa profession religieuse.
Depuis le mois de février 1755 et jusqu'à la fin de mai 1759, il demeura dans le couvent de Squinzano (Lecce) s'adonnant à la tâche de cuisinier de la Fraternité.
Après un bref séjour dans le couvent de Capurso (Bari), au mois de mai 1759, le Frère Égide Marie fut destiné à Naples, où les Frères Mineurs Alcantarins de Lecce avaient un petit Hospice, celui de San Pasquale (Pascal) à Chiaia, élevé pendant le chapitre de 1759, au rang de « Gardiennat ».
À Naples il demeurera presque cinquante-trois ans, c'est à dire jusqu'au jour de sa mort, occupant au fur et à mesure les charges de cuisinier, de concierge et de quêteur, édifiant tous, et en particulier les pauvres, qui accouraient nombreux au couvent de Chiaia pour recevoir du Frère Égide Marie une aide ou un mot de consolation.
Avec sollicitude franciscaine et charité active le Bienheureux consacra ses énergies au service des derniers et des souffrants, s'insérant profondément dans le tissu de la ville parthénopéenne qui, dans ces années difficiles, expérimentait de très fortes tensions sociales et de scandaleuses formes de pauvreté, à cause des événements politiques qui impliquèrent ce qui était alors le Royaume de Naples et n'épargnèrent même pas l'Église et ses Pasteurs.
Très nombreux furent les prodiges qui accompagnèrent sa mission de bien de Frère Égide Marie, jusqu'à lui mériter, de son vivant, l'appellation populaire de : « Consolateur de Naples ».
Entouré d'une grande et vaste réputation de sainteté, Frère Égide Marie accueillit avec joie le Roi de gloire, à 12 heures le 7 février 1812.
Le Bx Pie IX (fête aussi aujourd’hui) déclara l'héroïcité de ses vertus le 24 février 1868.
Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) le déclara bienheureux le 4 février 1888.
Le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) le déclara saint, le 3 juin 1996.
Sts Paul Miki et ses Compagnons
Martyrs (mémoire en Belgique)
(† 1597)
Une des plus dures persécutions qu'aient essuyées les chrétiens du Japon est celle de Taicosama.
La mission du Japon avait débuté avec succès en 1549 avec saint François-Xavier, mais en 1582 l'empereur voulut faire partir les Jésuites, considérés par certains comme un danger national. La méfiance s'accrut encore lorsqu'une quinzaine de Franciscains débarquèrent en 1593 et construisirent deux couvents, prêchèrent et baptisèrent de nombreux Japonais.
L'empereur du Japon ordonna en 1596 d'arrêter tous les missionnaires qu'on trouverait et de les mettre à mort. Ainsi furent arrêtés six franciscains ; trois jésuites dont Paul Miki et dix-sept laïcs tertiaires franciscains. Ils furent exposés de ville en ville pendant des semaines à la vindicte populaire afin de faire un exemple. L'empereur les envoya alors à Nagasaki où il avait fait dresser 26 croix sur lesquelles ils furent crucifiés face à la mer (face à l'Occident, comme un défi lancé à la chrétienté).
Ces vingt-six martyrs étaient :
Trois jésuites :
Paul Miki, frère jésuite, fils d'un général, premier jésuite japonais et grand prédicateur, Jean Soan (de Goto), frère jésuite japonais, Jacques Kisoï, frère jésuite japonais.
Six franciscains :
Pierre Baptiste de Saint-Esteban, prêtre espagnol, chef de la mission franciscaine au Japon, Martin d'Aguirré, prêtre espagnol, professeur de théologie, François Blanco, prêtre espagnol, Philippe de Las Casas, mexicain, frère convers, Gonzalve García, des Indes Orientales, frère convers, François de Saint-Michel, frère convers.
Dix-sept laïcs tertiaires franciscains, tous japonais et membres de la communauté de Méaco, (arrêtés le 31 décembre 1596) :
Côme Tachegia, Michel et Thomas Cozaki, Paul Ibarki, Léon Carasumo (catéchiste et interprète), Mathias, Bonaventure, Joachim Saccakibara (mèdecin), François de Méaco (médecin), Thomas Dauki (interprète), Jean Kinoia, Gabriel de Duisco, Paul Suzuki (catéchiste et interprète) ; François Danto et Pierre Sukejiro n’étaient pas sur la liste des arrestations mais, comme ils s’obstinaient à suivre les prisonniers et à les soigner, ils furent arrêtés à leur tour ; Louis (11 ans) et Antoine (13 ans).
Du haut de sa croix, Paul Miki continuait à prêcher pardonnant à ses bourreaux et invitant à la conversion : « Arrivé au terme où vous me voyez, dit-il, je ne pense pas qu'aucun de vous me croie capable de trahir la vérité. Eh bien ! Je vous le déclare, il n'y a pas d'autre moyen de salut que la religion chrétienne. Je pardonne aux auteurs de ma mort ; je les conjure de recevoir le baptême. »
Un autre, suspendu à une croix, n'osait se servir que des paroles du bon larron : « Seigneur, souvenez-vous de moi ! »
Les enfants ne furent pas moins admirables. Louis, répondit à un païen qui l'engageait à renoncer à sa foi : « C'est vous qui devriez vous faire chrétien, puisqu'il n'y a pas d'autre moyen de salut. »
Antoine, résista aux larmes de ses parents et aux promesses du magistrat : « Je méprise, dit-il, vos promesses et la vie elle-même : je désire d'être attaché à la croix pour l'amour de Jésus crucifié. » Du haut de sa croix, il chanta d'une voix angélique le psaume : Laudate, pueri, Dominum, Enfants, louez le Seigneur, et il eut le cœur percé d'une lance au Gloria Patri, qu'il alla chanter dans le Ciel.
Ils furent tous achevés d'un coup de lance dans le cœur. Les fidèles recueillirent le sang et les vêtements des martyrs, dont l'attouchement opéra des miracles.
Paul Mikiet ses Compagnons ont été béatifiés, par le Pape Urbain VIII (Maffeo Barberini, 1623-1644), le 14 septembre 1627 et canonisés, par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878), le 8 juin 1862, dans une solennité sans exemple, au milieu d'un grand concours d'évêques de toutes les parties du monde.
Ce furent les premiers martyrs du Japon.
Saint Égide Marie de Saint Joseph
Religieux o.f.m.
Égide Marie de Saint Joseph (au baptême : François Antoine Postillo), né à Tarente le 16 novembre 1729, expérimenta la pauvreté depuis son enfance.
Bientôt, il fut amené à apprendre le double et dur métier de ses parents devenant lui aussi un excellent « cordier » et un expert « feutrier ».
À dix-huit ans, orphelin de père, il devient le seul soutien de sa pauvre famille. La foi chrétienne sincère, que son père et sa mère lui avaient transmise, l'aida à dépasser toute difficulté et à toujours avoir confiance en la bonne Providence du Père céleste.
En février 1754, réalisant ce qui fut toujours son inspiration, à savoir : « pouvoir penser et travailler seulement pour le Seigneur », après avoir pourvu comme il fallait aux besoins de la famille, il fut accepté parmi les Frères mineurs « Alcantarins » de la Province de Lecce.
II fut initié à la vie franciscaine dans le couvent de Galatone (Lecce). Là, le 28 février 1755, dans les mains du Ministre provincial Frère Damien de Jésus et Marie, il fit sa profession religieuse.
Depuis le mois de février 1755 et jusqu'à la fin de mai 1759, il demeura dans le couvent de Squinzano (Lecce) s'adonnant à la tâche de cuisinier de la Fraternité.
Après un bref séjour dans le couvent de Capurso (Bari), au mois de mai 1759, le Frère Égide Marie fut destiné à Naples, où les Frères Mineurs Alcantarins de Lecce avaient un petit Hospice, celui de San Pasquale (Pascal) à Chiaia, élevé pendant le chapitre de 1759, au rang de « Gardiennat ».
À Naples il demeurera presque cinquante-trois ans, c'est à dire jusqu'au jour de sa mort, occupant au fur et à mesure les charges de cuisinier, de concierge et de quêteur, édifiant tous, et en particulier les pauvres, qui accouraient nombreux au couvent de Chiaia pour recevoir du Frère Égide Marie une aide ou un mot de consolation.
Avec sollicitude franciscaine et charité active le Bienheureux consacra ses énergies au service des derniers et des souffrants, s'insérant profondément dans le tissu de la ville parthénopéenne qui, dans ces années difficiles, expérimentait de très fortes tensions sociales et de scandaleuses formes de pauvreté, à cause des événements politiques qui impliquèrent ce qui était alors le Royaume de Naples et n'épargnèrent même pas l'Église et ses Pasteurs.
Très nombreux furent les prodiges qui accompagnèrent sa mission de bien de Frère Égide Marie, jusqu'à lui mériter, de son vivant, l'appellation populaire de : « Consolateur de Naples ».
Entouré d'une grande et vaste réputation de sainteté, Frère Égide Marie accueillit avec joie le Roi de gloire, à 12 heures le 7 février 1812.
Le Bx Pie IX (fête aussi aujourd’hui) déclara l'héroïcité de ses vertus le 24 février 1868.
Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) le déclara bienheureux le 4 février 1888.
Le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) le déclara saint, le 3 juin 1996.
Sts Paul Miki et ses Compagnons
Martyrs (mémoire en Belgique)
(† 1597)
Une des plus dures persécutions qu'aient essuyées les chrétiens du Japon est celle de Taicosama.
La mission du Japon avait débuté avec succès en 1549 avec saint François-Xavier, mais en 1582 l'empereur voulut faire partir les Jésuites, considérés par certains comme un danger national. La méfiance s'accrut encore lorsqu'une quinzaine de Franciscains débarquèrent en 1593 et construisirent deux couvents, prêchèrent et baptisèrent de nombreux Japonais.
L'empereur du Japon ordonna en 1596 d'arrêter tous les missionnaires qu'on trouverait et de les mettre à mort. Ainsi furent arrêtés six franciscains ; trois jésuites dont Paul Miki et dix-sept laïcs tertiaires franciscains. Ils furent exposés de ville en ville pendant des semaines à la vindicte populaire afin de faire un exemple. L'empereur les envoya alors à Nagasaki où il avait fait dresser 26 croix sur lesquelles ils furent crucifiés face à la mer (face à l'Occident, comme un défi lancé à la chrétienté).
Ces vingt-six martyrs étaient :
Trois jésuites :
Paul Miki, frère jésuite, fils d'un général, premier jésuite japonais et grand prédicateur, Jean Soan (de Goto), frère jésuite japonais, Jacques Kisoï, frère jésuite japonais.
Six franciscains :
Pierre Baptiste de Saint-Esteban, prêtre espagnol, chef de la mission franciscaine au Japon, Martin d'Aguirré, prêtre espagnol, professeur de théologie, François Blanco, prêtre espagnol, Philippe de Las Casas, mexicain, frère convers, Gonzalve García, des Indes Orientales, frère convers, François de Saint-Michel, frère convers.
Dix-sept laïcs tertiaires franciscains, tous japonais et membres de la communauté de Méaco, (arrêtés le 31 décembre 1596) :
Côme Tachegia, Michel et Thomas Cozaki, Paul Ibarki, Léon Carasumo (catéchiste et interprète), Mathias, Bonaventure, Joachim Saccakibara (mèdecin), François de Méaco (médecin), Thomas Dauki (interprète), Jean Kinoia, Gabriel de Duisco, Paul Suzuki (catéchiste et interprète) ; François Danto et Pierre Sukejiro n’étaient pas sur la liste des arrestations mais, comme ils s’obstinaient à suivre les prisonniers et à les soigner, ils furent arrêtés à leur tour ; Louis (11 ans) et Antoine (13 ans).
Du haut de sa croix, Paul Miki continuait à prêcher pardonnant à ses bourreaux et invitant à la conversion : « Arrivé au terme où vous me voyez, dit-il, je ne pense pas qu'aucun de vous me croie capable de trahir la vérité. Eh bien ! Je vous le déclare, il n'y a pas d'autre moyen de salut que la religion chrétienne. Je pardonne aux auteurs de ma mort ; je les conjure de recevoir le baptême. »
Un autre, suspendu à une croix, n'osait se servir que des paroles du bon larron : « Seigneur, souvenez-vous de moi ! »
Les enfants ne furent pas moins admirables. Louis, répondit à un païen qui l'engageait à renoncer à sa foi : « C'est vous qui devriez vous faire chrétien, puisqu'il n'y a pas d'autre moyen de salut. »
Antoine, résista aux larmes de ses parents et aux promesses du magistrat : « Je méprise, dit-il, vos promesses et la vie elle-même : je désire d'être attaché à la croix pour l'amour de Jésus crucifié. » Du haut de sa croix, il chanta d'une voix angélique le psaume : Laudate, pueri, Dominum, Enfants, louez le Seigneur, et il eut le cœur percé d'une lance au Gloria Patri, qu'il alla chanter dans le Ciel.
Ils furent tous achevés d'un coup de lance dans le cœur. Les fidèles recueillirent le sang et les vêtements des martyrs, dont l'attouchement opéra des miracles.
Paul Mikiet ses Compagnons ont été béatifiés, par le Pape Urbain VIII (Maffeo Barberini, 1623-1644), le 14 septembre 1627 et canonisés, par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878), le 8 juin 1862, dans une solennité sans exemple, au milieu d'un grand concours d'évêques de toutes les parties du monde.
Ce furent les premiers martyrs du Japon.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
le 8 janvier
Saint Jérôme Émiliani
Fondateur des
« Clercs réguliers de Somasque »
Girolamo Emiliani, né à Venise en 1486, passa sa jeunesse dans le métier des armes.
Il avait reçu une éducation chrétienne, mais se laissa bientôt entraîner par le torrent des passions.
Fait prisonnier et chargé de fers, en 1511, après une courageuse défense de la place de Castelnuovo, qui lui avait été confiée, voyant la mort proche de lui, il sentit une vive crainte de paraître devant Dieu en état de péché mortel. Les yeux pleins de larmes, Jérôme fit alors un vœu à Marie ; aussitôt, la Mère de Dieu lui apparut, l'appela par son nom, lui donna les clefs de ses fers et de son cachot et lui fit traverser sain et sauf les rangs de l'armée ennemie.
Le jeune converti alla suspendre ses chaînes et les clefs de sa prison à l'autel de la Madone de Trévise, et publia partout les miséricordes de Marie à son égard.
Dès lors, à l'admiration de Venise entière, qui l'avait connu si mondain, il change de vie et passe son temps dans l'exercice de la prière, de la mortification et des bonnes œuvres, visite les hôpitaux, panse les plaies des malades, et se montre le père de tous les malheureux. Il fit surtout éclater sa charité durant une famine et une maladie épidémique ; il vendit jusqu'à ses meubles, et sa maison devint un hôpital où personne n'était rebuté.
Touché du sort des enfants que la mort avait privés de leurs parents, il loua une maison où il les réunit, et où il se chargea de leur nourriture, de leur entretien et de leur instruction ; il devenait ainsi le père de ceux qui n'en avaient plus ; il allait les chercher par les rues et les places, les amenait dans son pieux asile, et leur inspirait une piété qui fit bientôt l'admiration de Venise.
Le zèle ne connaît pas de limites : Jérôme trouva encore le temps de s'occuper des jeunes gens et des vieillards, de diriger l'hôpital des Incurables, de fonder une œuvre pour réunir les pécheresses converties par ses prédications, de parcourir les campagnes, la clochette à la main, pour apprendre aux enfants et au peuple les éléments de la religion.
Il mourut, le 8 février 1537, au service des pestiférés, laissant la congrégation (fondée en 1532) des « Clercs réguliers de Somasque » pour continuer son œuvre.
Les clercs réguliers, très nombreux au XVIIe siècle, ils ne sont pas aujourd'hui implantés en France mais sont encore environ 500 répartis dans 88 maisons en Italie, Espagne, Pologne, Roumanie, Salvador, Guatemala, Honduras, Mexique, USA, Colombie, Brésil, Équateur, Philippines, Inde et Sri Lanka.
Girolamo Emiliani a été béatifié en 1747 par Benoît XIV (Prospero Lorenzo Lambertini, 1740-1758)et canonisé par Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769) en 1767.
En 1928 Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) le proclama « Patron universel des orphelins et de la jeunesse abandonnée ».
Sainte Joséphine Bakhita
Esclave soudanaise puis Sœur Canossienne
Joséphine (Giuseppina) Bakhita naît au Soudan en 1869, dans une famille nombreuse : elle eut 4 sœurs et 3 frères.
Alors qu'elle n'avait que 9 ans, elle fut enlevée par des négriers : vendue à plusieurs reprises sur les marchés africains, elle connut les atrocités d'un esclavage qui laissa dans son corps les signes profonds de la cruauté humaine : on a dénombré jusqu' à 144 cicatrices des sévices subis.
En 1883, Joséphine fut acquise par le consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani. Dès lors sa vie commença à changer radicalement : elle trouva en lui quelqu'un de bon, qui l'a pris en affection au point de l'emmener avec lui en Italie. Quelques temps après elle fut confiée à une famille amie du consul qui prit grand soin d'elle.
Baptisée le 9 janvier 1890, elle fit part de son désir de se donner totalement au Seigneur : « Si vous saviez quelle grande joie c'est de connaître Dieu » aimait-elle répéter.
Le 8 décembre 1896, Bakhita (qui signifie « Heureuse ») fit ses premiers vœux chez les Sœurs Canossiennes. Ce jour-là elle rédigea cette prière :
« O Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous et à grands cris Ta Bonté, combien d'âmes je pourrai Te conquérir ! Tout d' abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous les pauvres noirs de l'Afrique... Fais, ô Jésus, qu'eux aussi Te connaissent et T'aiment ».
En 1902 Sr. Bakhita rejoint la communauté que la congrégation a ouverte à Schio, une petite ville de province de Vicenza. Elle y reste, presque sans interruption, jusqu'en 1947, année de sa mort, en faisant avec grande générosité les travaux les plus ordinaires : cuisine, buanderie, réception
Sœur Joséphine vécut 51 ans de vie religieuse, se laissant conduire par l'obéissance dans son travail humble et caché mais riche d'authentique Charité et de prière. Toutes ses consœurs remarqueront sa patience, sa joie et son intelligence.
Pendant la guerre 1940-45 la ville de Schio est la cible de plusieurs bombardements. Aux Sœurs qui l'invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle dit : « Non, je n'ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu. Il m'a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères, ne voulez-vous pas qu'il me sauve aussi des bombes ? »
Elle assure d'ailleurs qu'aucune bombe ne tombera sur l'école des religieuses ou sur les maisons de Schio. En effet, la ville n'est pas touchée.
Elle accepte avec une joyeuse sérénité la maladie qui rend sa respiration difficile et sa marche pénible. A une religieuse qui l'assiste, elle confie : « Je m'en vais lentement, lentement, pas à pas vers l'éternité. Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L'une contient mes dettes, l'autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus. Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois… Au ciel j'irai avec Jésus et j'obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le Patron me le permet. Au paradis j'aurai du pouvoir et j'obtiendrai pour tous beaucoup de grâces… »
La « Mère Noire - Madre Moretta (en italien) » - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient - s'éteint le 8 février 1947.
Le procès pour la cause de canonisation commença douze ans après sa mort, et le 1er décembre 1978, l'Église publia le décret sur l'héroïcité de ses vertus.
Giuseppina Bakhita a été béatifiée le 17 mai 1992 et canonisée, par le même Pape, le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 1er octobre 2000.
Saint Jérôme Émiliani
Fondateur des
« Clercs réguliers de Somasque »
Girolamo Emiliani, né à Venise en 1486, passa sa jeunesse dans le métier des armes.
Il avait reçu une éducation chrétienne, mais se laissa bientôt entraîner par le torrent des passions.
Fait prisonnier et chargé de fers, en 1511, après une courageuse défense de la place de Castelnuovo, qui lui avait été confiée, voyant la mort proche de lui, il sentit une vive crainte de paraître devant Dieu en état de péché mortel. Les yeux pleins de larmes, Jérôme fit alors un vœu à Marie ; aussitôt, la Mère de Dieu lui apparut, l'appela par son nom, lui donna les clefs de ses fers et de son cachot et lui fit traverser sain et sauf les rangs de l'armée ennemie.
Le jeune converti alla suspendre ses chaînes et les clefs de sa prison à l'autel de la Madone de Trévise, et publia partout les miséricordes de Marie à son égard.
Dès lors, à l'admiration de Venise entière, qui l'avait connu si mondain, il change de vie et passe son temps dans l'exercice de la prière, de la mortification et des bonnes œuvres, visite les hôpitaux, panse les plaies des malades, et se montre le père de tous les malheureux. Il fit surtout éclater sa charité durant une famine et une maladie épidémique ; il vendit jusqu'à ses meubles, et sa maison devint un hôpital où personne n'était rebuté.
Touché du sort des enfants que la mort avait privés de leurs parents, il loua une maison où il les réunit, et où il se chargea de leur nourriture, de leur entretien et de leur instruction ; il devenait ainsi le père de ceux qui n'en avaient plus ; il allait les chercher par les rues et les places, les amenait dans son pieux asile, et leur inspirait une piété qui fit bientôt l'admiration de Venise.
Le zèle ne connaît pas de limites : Jérôme trouva encore le temps de s'occuper des jeunes gens et des vieillards, de diriger l'hôpital des Incurables, de fonder une œuvre pour réunir les pécheresses converties par ses prédications, de parcourir les campagnes, la clochette à la main, pour apprendre aux enfants et au peuple les éléments de la religion.
Il mourut, le 8 février 1537, au service des pestiférés, laissant la congrégation (fondée en 1532) des « Clercs réguliers de Somasque » pour continuer son œuvre.
Les clercs réguliers, très nombreux au XVIIe siècle, ils ne sont pas aujourd'hui implantés en France mais sont encore environ 500 répartis dans 88 maisons en Italie, Espagne, Pologne, Roumanie, Salvador, Guatemala, Honduras, Mexique, USA, Colombie, Brésil, Équateur, Philippines, Inde et Sri Lanka.
Girolamo Emiliani a été béatifié en 1747 par Benoît XIV (Prospero Lorenzo Lambertini, 1740-1758)et canonisé par Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769) en 1767.
En 1928 Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) le proclama « Patron universel des orphelins et de la jeunesse abandonnée ».
Sainte Joséphine Bakhita
Esclave soudanaise puis Sœur Canossienne
Joséphine (Giuseppina) Bakhita naît au Soudan en 1869, dans une famille nombreuse : elle eut 4 sœurs et 3 frères.
Alors qu'elle n'avait que 9 ans, elle fut enlevée par des négriers : vendue à plusieurs reprises sur les marchés africains, elle connut les atrocités d'un esclavage qui laissa dans son corps les signes profonds de la cruauté humaine : on a dénombré jusqu' à 144 cicatrices des sévices subis.
En 1883, Joséphine fut acquise par le consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani. Dès lors sa vie commença à changer radicalement : elle trouva en lui quelqu'un de bon, qui l'a pris en affection au point de l'emmener avec lui en Italie. Quelques temps après elle fut confiée à une famille amie du consul qui prit grand soin d'elle.
Baptisée le 9 janvier 1890, elle fit part de son désir de se donner totalement au Seigneur : « Si vous saviez quelle grande joie c'est de connaître Dieu » aimait-elle répéter.
Le 8 décembre 1896, Bakhita (qui signifie « Heureuse ») fit ses premiers vœux chez les Sœurs Canossiennes. Ce jour-là elle rédigea cette prière :
« O Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous et à grands cris Ta Bonté, combien d'âmes je pourrai Te conquérir ! Tout d' abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous les pauvres noirs de l'Afrique... Fais, ô Jésus, qu'eux aussi Te connaissent et T'aiment ».
En 1902 Sr. Bakhita rejoint la communauté que la congrégation a ouverte à Schio, une petite ville de province de Vicenza. Elle y reste, presque sans interruption, jusqu'en 1947, année de sa mort, en faisant avec grande générosité les travaux les plus ordinaires : cuisine, buanderie, réception
Sœur Joséphine vécut 51 ans de vie religieuse, se laissant conduire par l'obéissance dans son travail humble et caché mais riche d'authentique Charité et de prière. Toutes ses consœurs remarqueront sa patience, sa joie et son intelligence.
Pendant la guerre 1940-45 la ville de Schio est la cible de plusieurs bombardements. Aux Sœurs qui l'invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle dit : « Non, je n'ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu. Il m'a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères, ne voulez-vous pas qu'il me sauve aussi des bombes ? »
Elle assure d'ailleurs qu'aucune bombe ne tombera sur l'école des religieuses ou sur les maisons de Schio. En effet, la ville n'est pas touchée.
Elle accepte avec une joyeuse sérénité la maladie qui rend sa respiration difficile et sa marche pénible. A une religieuse qui l'assiste, elle confie : « Je m'en vais lentement, lentement, pas à pas vers l'éternité. Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L'une contient mes dettes, l'autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus. Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois… Au ciel j'irai avec Jésus et j'obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le Patron me le permet. Au paradis j'aurai du pouvoir et j'obtiendrai pour tous beaucoup de grâces… »
La « Mère Noire - Madre Moretta (en italien) » - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient - s'éteint le 8 février 1947.
Le procès pour la cause de canonisation commença douze ans après sa mort, et le 1er décembre 1978, l'Église publia le décret sur l'héroïcité de ses vertus.
Giuseppina Bakhita a été béatifiée le 17 mai 1992 et canonisée, par le même Pape, le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 1er octobre 2000.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Sainte Apolline
Vierge et martyre
(† 249)
Sainte Apolline ou Apollonie était d'Alexandrie ; au milieu de la corruption générale, elle y passait pour un modèle de vertu et de modestie chrétienne. Cette héroïque jeune fille ne se contenta pas de consacrer au Seigneur ses premières années, sa jeunesse et son existence entière, elle voulut encore lui offrir le sacrifice de sa vie.
L'an 248, la fureur des païens contre les chrétiens ne connut point de bornes. On pilla les maisons et on exerça contre les personnes les plus horribles violences. Apolline, déjà avancée en âge, loin de prendre la fuite, demeura toujours à Alexandrie, sans craindre la perte de ses biens ni de sa vie, heureuse, au contraire, d'attendre l'occasion de couronner ses vertus par un glorieux martyre.
Un jour, elle fut arrêtée ; les bourreaux se jetèrent sur elle, la frappèrent si rudement avec des cailloux, qu'ils lui rompirent les mâchoires et lui brisèrent les dents ; puis, l'ayant entraînée hors de la ville, ils allumèrent un grand feu, résolus de l'y jeter, si elle ne renonçait pas à Jésus-Christ. La sainte demanda quelques moments comme pour réfléchir à ce qu'elle devait faire.
Les païens espérèrent un instant qu'elle allait reculer devant l'horrible supplice du feu. Mais Apolline, profitant de cet instant de liberté, s'échappa de leurs mains, et poussée par l'ardeur de l'amour divin qui embrasait son cœur, elle s'élança elle-même impétueusement dans le feu, au grand étonnement de ses bourreaux stupéfaits de voir une fille plus hardie et plus prompte à souffrir la mort qu'eux-mêmes à la lui faire endurer.
Son corps fut bientôt dévoré par les flammes, et son âme généreuse et pure s'envola dans les cieux, l'an 249 de Notre-Seigneur, le 9 février.
L'exemple étonnant de sainte Apolline serait répréhensible si elle avait obéi à la précipitation de la nature ; mais l'Église, en l'admettant au nombre des martyrs, nous oblige à croire qu'elle obéit à l'impulsion de l'Esprit divin.
Sainte Apolline a toujours été regardée par la dévotion populaire comme secourable contre le mal de dents, sans doute à cause du premier supplice qu'elle avait enduré.
Bse Anna Katharina Emmerick
« Mystique du Land de Münster »
Anna Katharina Emmerick naquit le 8 septembre 1774, dans la communauté d'agriculteurs de Flamschen près de Coesfeld (Allemagne).
Elle grandit au sein d'une famille de neuf frères et sœurs. Dès sa plus tendre enfance elle dut aider aux travaux domestiques et agricoles. Elle ne fréquenta que quelques temps l'école, mais elle possédait une bonne instruction dans le domaine religieux. Très rapidement ses parents s'aperçurent de sa vocation à la prière et à la vie religieuse.
Elle travailla trois ans dans une grande ferme des environs, puis apprit la couture et retourna vivre chez ses parents. Elle demanda ensuite à être admise dans divers monastères, mais elle fut refusée car elle ne possédait pas de don particulier. Toutefois, les clarisses de Münster l'acceptèrent à la condition qu'elle apprenne à jouer de l'orgue. Ses parents l'autorisèrent alors à aller vivre dans la famille de l'organiste Söntgen de Coesfeld pour faire son apprentissage ; mais elle n'eut jamais la possibilité d'apprendre l'orgue, car la pauvreté de la famille la poussa à travailler afin de les aider à vivre.
En 1802, elle réussit finalement à entrer au monastère d'Agnetenberg, près de Dülmen, avec son amie Klara Söntgen. Elle prononça ses vœux l'année suivante, participant à la vie monastique avec ferveur, toujours prête à accomplir les travaux les plus durs que personne ne voulait faire. Mais, de 1802 à 1811, elle tomba fréquemment malade et dut supporter de grandes douleurs.
En 1811, le monastère d'Agnetenberg fut fermé, elle devint alors domestique chez l'abbé Lambert, un prêtre qui avait fui la Révolution française et qui vivait à Dülmen. Mais elle tomba à nouveau malade et ne quitta plus son lit. Elle fit alors venir sa plus jeune sœur qui, sous sa direction, s'occupait de la maison.
C'est au cours de cette période qu'elle reçut les stigmates. Ce fait ne pouvait pas rester caché ; le docteur Franz Wesener l'examina et en resta profondément impressionné, devenant son ami fidèle au cours des années qui suivirent.
Une caractéristique de sa personnalité était l'amour qu'elle éprouvait pour son prochain. Elle cherchait toujours à aider les autres, même sans pouvoir se lever de son lit, où elle cousait des vêtements pour les enfants pauvres. De nombreuses personnalités, qui participaient au mouvement de renouveau de l'Église au début du XIX siècle, cherchèrent à la rencontrer.
La rencontre avec Clemens Brentano (poète et écrivain allemand) fut particulièrement significative. A partir de 1818, il lui rendit visite chaque jour pendant cinq ans, dessinant ses visions qu'il publia ensuite. Au cours de l'été 1823, la santé d'Anna Katharina déclina et, la mort approchant, elle décida d'unir sa souffrance à celle de Jésus, en l'offrant pour la rédemption des hommes.
Elle mourut le 9 février 1824.
La vie d'Anna Katharina fut caractérisée par une profonde union avec le Christ; les stigmates qu'elle portait en furent la preuve. Elle éprouva également une profonde dévotion à l'égard de Marie. A travers la foi et l'amour elle servit l'œuvre de la rédemption, disant à ce propos: « J'ai toujours considéré le service au prochain comme la plus haute vertu. Dans ma jeunesse, j'ai prié Dieu afin qu'il veuille bien me donner la force de servir mon prochain et d'être utile. A présent je sais qu'il a exaucé ma prière. »
Anna Katharina Emmerick a été élevée à la gloire des autels le 3 octobre 2004, par le bienheureux Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Vierge et martyre
(† 249)
Sainte Apolline ou Apollonie était d'Alexandrie ; au milieu de la corruption générale, elle y passait pour un modèle de vertu et de modestie chrétienne. Cette héroïque jeune fille ne se contenta pas de consacrer au Seigneur ses premières années, sa jeunesse et son existence entière, elle voulut encore lui offrir le sacrifice de sa vie.
L'an 248, la fureur des païens contre les chrétiens ne connut point de bornes. On pilla les maisons et on exerça contre les personnes les plus horribles violences. Apolline, déjà avancée en âge, loin de prendre la fuite, demeura toujours à Alexandrie, sans craindre la perte de ses biens ni de sa vie, heureuse, au contraire, d'attendre l'occasion de couronner ses vertus par un glorieux martyre.
Un jour, elle fut arrêtée ; les bourreaux se jetèrent sur elle, la frappèrent si rudement avec des cailloux, qu'ils lui rompirent les mâchoires et lui brisèrent les dents ; puis, l'ayant entraînée hors de la ville, ils allumèrent un grand feu, résolus de l'y jeter, si elle ne renonçait pas à Jésus-Christ. La sainte demanda quelques moments comme pour réfléchir à ce qu'elle devait faire.
Les païens espérèrent un instant qu'elle allait reculer devant l'horrible supplice du feu. Mais Apolline, profitant de cet instant de liberté, s'échappa de leurs mains, et poussée par l'ardeur de l'amour divin qui embrasait son cœur, elle s'élança elle-même impétueusement dans le feu, au grand étonnement de ses bourreaux stupéfaits de voir une fille plus hardie et plus prompte à souffrir la mort qu'eux-mêmes à la lui faire endurer.
Son corps fut bientôt dévoré par les flammes, et son âme généreuse et pure s'envola dans les cieux, l'an 249 de Notre-Seigneur, le 9 février.
L'exemple étonnant de sainte Apolline serait répréhensible si elle avait obéi à la précipitation de la nature ; mais l'Église, en l'admettant au nombre des martyrs, nous oblige à croire qu'elle obéit à l'impulsion de l'Esprit divin.
Sainte Apolline a toujours été regardée par la dévotion populaire comme secourable contre le mal de dents, sans doute à cause du premier supplice qu'elle avait enduré.
Bse Anna Katharina Emmerick
« Mystique du Land de Münster »
Anna Katharina Emmerick naquit le 8 septembre 1774, dans la communauté d'agriculteurs de Flamschen près de Coesfeld (Allemagne).
Elle grandit au sein d'une famille de neuf frères et sœurs. Dès sa plus tendre enfance elle dut aider aux travaux domestiques et agricoles. Elle ne fréquenta que quelques temps l'école, mais elle possédait une bonne instruction dans le domaine religieux. Très rapidement ses parents s'aperçurent de sa vocation à la prière et à la vie religieuse.
Elle travailla trois ans dans une grande ferme des environs, puis apprit la couture et retourna vivre chez ses parents. Elle demanda ensuite à être admise dans divers monastères, mais elle fut refusée car elle ne possédait pas de don particulier. Toutefois, les clarisses de Münster l'acceptèrent à la condition qu'elle apprenne à jouer de l'orgue. Ses parents l'autorisèrent alors à aller vivre dans la famille de l'organiste Söntgen de Coesfeld pour faire son apprentissage ; mais elle n'eut jamais la possibilité d'apprendre l'orgue, car la pauvreté de la famille la poussa à travailler afin de les aider à vivre.
En 1802, elle réussit finalement à entrer au monastère d'Agnetenberg, près de Dülmen, avec son amie Klara Söntgen. Elle prononça ses vœux l'année suivante, participant à la vie monastique avec ferveur, toujours prête à accomplir les travaux les plus durs que personne ne voulait faire. Mais, de 1802 à 1811, elle tomba fréquemment malade et dut supporter de grandes douleurs.
En 1811, le monastère d'Agnetenberg fut fermé, elle devint alors domestique chez l'abbé Lambert, un prêtre qui avait fui la Révolution française et qui vivait à Dülmen. Mais elle tomba à nouveau malade et ne quitta plus son lit. Elle fit alors venir sa plus jeune sœur qui, sous sa direction, s'occupait de la maison.
C'est au cours de cette période qu'elle reçut les stigmates. Ce fait ne pouvait pas rester caché ; le docteur Franz Wesener l'examina et en resta profondément impressionné, devenant son ami fidèle au cours des années qui suivirent.
Une caractéristique de sa personnalité était l'amour qu'elle éprouvait pour son prochain. Elle cherchait toujours à aider les autres, même sans pouvoir se lever de son lit, où elle cousait des vêtements pour les enfants pauvres. De nombreuses personnalités, qui participaient au mouvement de renouveau de l'Église au début du XIX siècle, cherchèrent à la rencontrer.
La rencontre avec Clemens Brentano (poète et écrivain allemand) fut particulièrement significative. A partir de 1818, il lui rendit visite chaque jour pendant cinq ans, dessinant ses visions qu'il publia ensuite. Au cours de l'été 1823, la santé d'Anna Katharina déclina et, la mort approchant, elle décida d'unir sa souffrance à celle de Jésus, en l'offrant pour la rédemption des hommes.
Elle mourut le 9 février 1824.
La vie d'Anna Katharina fut caractérisée par une profonde union avec le Christ; les stigmates qu'elle portait en furent la preuve. Elle éprouva également une profonde dévotion à l'égard de Marie. A travers la foi et l'amour elle servit l'œuvre de la rédemption, disant à ce propos: « J'ai toujours considéré le service au prochain comme la plus haute vertu. Dans ma jeunesse, j'ai prié Dieu afin qu'il veuille bien me donner la force de servir mon prochain et d'être utile. A présent je sais qu'il a exaucé ma prière. »
Anna Katharina Emmerick a été élevée à la gloire des autels le 3 octobre 2004, par le bienheureux Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 10 février
Sainte Scholastique
Moniale, sœur de saint Benoît
(480-543)
Scholastique était la sœur de saint Benoît, patriarche des moines d'Occident.
Jeune encore, elle fit, au foyer paternel, de grands progrès dans la vertu. Loin d'imiter les illusions des filles du siècle, elle méprisa la beauté, les richesses, l'alliance des plus grands princes pour s'allier à Jésus-Christ. Suivre Benoît dans la solitude était son unique aspiration. Elle se consacra à Dieu dès sa plus tendre jeunesse, et elle se rapprocha de son frère, quand il se fut établi au Mont-Cassin, afin de profiter de ses leçons et de ses exemples.
Benoît ne consentait à voir sa sœur qu'une fois par an, avant le carême, et alors la sainte sortait de son cloître, et le frère, de son côté, allait au-devant de la sœur ; ils se rejoignaient sur le flanc de la montagne, et on voit encore le petit sanctuaire érigé, croit-on, sur les ruines de la chaumière où saint Benoît et sainte Scholastique eurent leur suprême entretien resté si célèbre.
Le 9 février 543, Scholastique était allée visiter son frère, comme de coutume. La journée se passa dans de grandes conversations, et la nuit arriva sans qu'ils s'en aperçussent. « Il est trop tard pour vous retirer, dit la sainte à son frère ; parlons jusqu'à l'aurore des joies de la vie céleste. “Que dites-vous là, ma sœur ? reprit Benoît ; je ne puis passer la nuit hors de mon couvent” ».
Scholastique, affligée de ce refus, se pencha sur la table, et, la tête entre ses mains, pria Dieu en versant d'abondantes larmes. Sa prière fut si promptement exaucée, que le tonnerre grondait déjà quand elle releva la tête, et que la pluie tombait par torrents, bien que le ciel fût auparavant serein et sans nuage : « Qu'avez-vous fait, ma sœur ? dit l'homme de Dieu.
“Je vous ai supplié, dit Scholastique, et vous n'avez pas voulu m'écouter ; j'ai invoqué Notre-Seigneur, et voilà qu'il m'exauce.” »
Dans l'impossibilité de sortir, Benoît resta par force ; les deux saints veillèrent toute la nuit, s'entretenant du bonheur des élus. Le lendemain, la vierge retourna à son couvent, et, Benoît à son monastère ; mais le troisième jour, l'homme de Dieu, dans sa cellule, élevant les yeux en haut, vit l'âme de sa sœur s'envoler dans les airs sous la forme d'une colombe.
Benoît voulut faire déposer le corps de sa sœur dans le tombeau qu'il avait préparé pour lui, afin que leurs corps fussent unis dans la mort comme leurs âmes l'avaient été dans la vie.
Bse Eusebia Palomino Yenes
Fille de Marie Auxiliatrice
Eusebia Palomino Yenes naît le 15 décembre 1899 à Cantalpino, dans la province de Salamanque (Espagne) dans une famille très pauvre.
A douze ans elle partit à Salamanque avec sa grande sœur pour y travailler comme bonne d'enfants. Là, les Filles de Marie Auxiliatrice lui demandèrent d'apporter son aide à la communauté. Elle nourrissait le souhait secret de se consacrer entièrement au Seigneur.
Le 5 août 1924, elle commença son noviciat, alternant étude, prière et travail au service de la communauté.
Elle prononça ses vœux religieux en 1924, puis fut envoyée dans la maison de Valverde del Camino, petite ville à l'extrême sud-ouest de l'Espagne
Les petites filles du patronage furent rapidement captivées par sa foi simple. Les deux pôles de sa spiritualité furent l'Amour miséricordieux du Christ, révélé à sainte Faustine Kowalska, et la « vrai dévotion mariale » de saint Louis Grignon de Montfort.
Au début des années 30, au moment des troubles de la guerre civile, elle s'offrit au Seigneur comme victime pour le salut de l'Espagne.
En août 1932, elle tomba gravement malade, et des visions sanglantes des événements qui déchiraient l'Espagne aggravèrent encore ses maux physiques. Le médecin était désemparé devant sa maladie, dont il ne comprenait pas les causes. Cela n'entama pas la force morale de la bienheureuse ni sa lucidité.
Elle mourut dans la nuit du 9 au 10 février 1935.
Eusebia Palomino Yenes a été béatifiée à Rome - Chapelle Papale - le 25 avril 2004 par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Avec elle furent béatifiés le prêtre August Czartoryski; trois religieuses: Laura Montoya, María Guadalupe García Zavala, Nemesia Valle, une laïque, Alexandrina Maria da Costa.
Sainte Scholastique
Moniale, sœur de saint Benoît
(480-543)
Scholastique était la sœur de saint Benoît, patriarche des moines d'Occident.
Jeune encore, elle fit, au foyer paternel, de grands progrès dans la vertu. Loin d'imiter les illusions des filles du siècle, elle méprisa la beauté, les richesses, l'alliance des plus grands princes pour s'allier à Jésus-Christ. Suivre Benoît dans la solitude était son unique aspiration. Elle se consacra à Dieu dès sa plus tendre jeunesse, et elle se rapprocha de son frère, quand il se fut établi au Mont-Cassin, afin de profiter de ses leçons et de ses exemples.
Benoît ne consentait à voir sa sœur qu'une fois par an, avant le carême, et alors la sainte sortait de son cloître, et le frère, de son côté, allait au-devant de la sœur ; ils se rejoignaient sur le flanc de la montagne, et on voit encore le petit sanctuaire érigé, croit-on, sur les ruines de la chaumière où saint Benoît et sainte Scholastique eurent leur suprême entretien resté si célèbre.
Le 9 février 543, Scholastique était allée visiter son frère, comme de coutume. La journée se passa dans de grandes conversations, et la nuit arriva sans qu'ils s'en aperçussent. « Il est trop tard pour vous retirer, dit la sainte à son frère ; parlons jusqu'à l'aurore des joies de la vie céleste. “Que dites-vous là, ma sœur ? reprit Benoît ; je ne puis passer la nuit hors de mon couvent” ».
Scholastique, affligée de ce refus, se pencha sur la table, et, la tête entre ses mains, pria Dieu en versant d'abondantes larmes. Sa prière fut si promptement exaucée, que le tonnerre grondait déjà quand elle releva la tête, et que la pluie tombait par torrents, bien que le ciel fût auparavant serein et sans nuage : « Qu'avez-vous fait, ma sœur ? dit l'homme de Dieu.
“Je vous ai supplié, dit Scholastique, et vous n'avez pas voulu m'écouter ; j'ai invoqué Notre-Seigneur, et voilà qu'il m'exauce.” »
Dans l'impossibilité de sortir, Benoît resta par force ; les deux saints veillèrent toute la nuit, s'entretenant du bonheur des élus. Le lendemain, la vierge retourna à son couvent, et, Benoît à son monastère ; mais le troisième jour, l'homme de Dieu, dans sa cellule, élevant les yeux en haut, vit l'âme de sa sœur s'envoler dans les airs sous la forme d'une colombe.
Benoît voulut faire déposer le corps de sa sœur dans le tombeau qu'il avait préparé pour lui, afin que leurs corps fussent unis dans la mort comme leurs âmes l'avaient été dans la vie.
Bse Eusebia Palomino Yenes
Fille de Marie Auxiliatrice
Eusebia Palomino Yenes naît le 15 décembre 1899 à Cantalpino, dans la province de Salamanque (Espagne) dans une famille très pauvre.
A douze ans elle partit à Salamanque avec sa grande sœur pour y travailler comme bonne d'enfants. Là, les Filles de Marie Auxiliatrice lui demandèrent d'apporter son aide à la communauté. Elle nourrissait le souhait secret de se consacrer entièrement au Seigneur.
Le 5 août 1924, elle commença son noviciat, alternant étude, prière et travail au service de la communauté.
Elle prononça ses vœux religieux en 1924, puis fut envoyée dans la maison de Valverde del Camino, petite ville à l'extrême sud-ouest de l'Espagne
Les petites filles du patronage furent rapidement captivées par sa foi simple. Les deux pôles de sa spiritualité furent l'Amour miséricordieux du Christ, révélé à sainte Faustine Kowalska, et la « vrai dévotion mariale » de saint Louis Grignon de Montfort.
Au début des années 30, au moment des troubles de la guerre civile, elle s'offrit au Seigneur comme victime pour le salut de l'Espagne.
En août 1932, elle tomba gravement malade, et des visions sanglantes des événements qui déchiraient l'Espagne aggravèrent encore ses maux physiques. Le médecin était désemparé devant sa maladie, dont il ne comprenait pas les causes. Cela n'entama pas la force morale de la bienheureuse ni sa lucidité.
Elle mourut dans la nuit du 9 au 10 février 1935.
Eusebia Palomino Yenes a été béatifiée à Rome - Chapelle Papale - le 25 avril 2004 par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Avec elle furent béatifiés le prêtre August Czartoryski; trois religieuses: Laura Montoya, María Guadalupe García Zavala, Nemesia Valle, une laïque, Alexandrina Maria da Costa.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 11 février
Notre-Dame de Lourdes
Première apparition (1858)
Journée Mondiale du Malade
Marie, proclamée Immaculée dans sa Conception, le 8 décembre 1854 (dogme de l’Église catholique défini par le Bx Pie IX dans la bulle Ineffabilis Deus), ne devait pas tarder à montrer combien elle agréait ce nouvel hommage de l'Église. Quatre ans plus tard, en 1858, elle daigna se montrer, à dix-huit reprises du 11 février au 16 juillet, à une petite fille de Lourdes.
L'enfant, ignorante et candide, s'appelait Bernadette. La Vierge paraissait dans une grotte sauvage. Son visage était gracieux et vermeil ; elle était enveloppée dans les plis d'un long voile blanc ; une ceinture bleue flottait autour d'elle ; sur chacun de ses pieds brillait une rose épanouie. L'enfant regarda longtemps, elle prit son chapelet et le récita pieusement. L'apparition lui demanda de revenir.
La seizième fois, le 25 mars 1858, Bernadette supplia la vision de se faire connaître. Alors, l'être mystérieux, joignant les mains devant sa poitrine, et revêtant une majesté toute divine, disparut en disant : « Que soy era immaculada councepciou » (« Je suis l'Immaculée Conception »). C'était la Sainte Vierge, patronne de l'Église et de la France, qui venait appeler son peuple à la prière et à la pénitence.
À partir de cette époque, la ville de Lourdes devenait immortelle. L'apparition triompha de toutes les impiétés et de toutes les persécutions. Des foules immenses sont venues, selon le désir exprimé par l'apparition, saluer la Vierge Immaculée dans sa grotte bénie et dans les splendides sanctuaires érigés à sa demande et en son honneur, sur le flanc de la montagne.
De nombreux et éclatants miracles ont récompensé et récompensent toujours la foi des pieux pèlerins ; et chaque jour ce grand mouvement catholique va croissant ; c'est par centaines de milliers, chaque année, que les dévots de Marie affluent, à Lourdes, de toutes les parties du monde.
La piété catholique a multiplié les histoires et les notices de Notre-Dame de Lourdes ; mille et mille cantiques de toutes langues ont été chantés au pied de la grotte bénie ; partout, en France et dans toutes les parties du monde, se sont multipliées les représentations de la grotte de Lourdes et de sa basilique, les images et les statues de la Vierge Immaculée. Les féeriques processions aux flambeaux, les merveilleuses illuminations, les grandioses manifestations qui s'y renouvellent souvent, ont fait de Lourdes comme un coin du Paradis.
Benoît XVI
Angelus
Place Saint-Pierre
Dimanche 11 février 2007
Chers frères et sœurs,
L'Église fait aujourd'hui mémoire de la première apparition de la Vierge Marie à sainte Bernadette, le 11 février 1858 dans la grotte de Massabielle, près de Lourdes. Un événement prodigieux qui a fait de cette localité, située sur le versant français des Pyrénées, un centre mondial de pèlerinages et d'intense spiritualité mariale. En ce lieu, depuis désormais près de 150 ans, retentit avec force l'appel de la Vierge à la prière et à la pénitence, comme un écho permanent de l'invitation par laquelle Jésus inaugura sa prédication en Galilée : « Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche. Repentez-vous et croyez à l'Évangile » (Mc 1, 15) Ce sanctuaire est en outre devenu la destination de nombreux pèlerins malades qui, se mettant à l'écoute de la Très Sainte Vierge Marie, sont encouragés à accepter leurs souffrances et à les offrir pour le salut du monde, en les unissant à celles du Christ crucifié.
Précisément en raison du lien existant entre Lourdes et la souffrance humaine, en 1992, le bien-aimé Jean-Paul II a voulu qu'à l'occasion de la fête de la Vierge de Lourdes, on célèbre également la Journée mondiale des Malades. [...]
Ma pensée va également aux agents de la santé du monde entier, bien conscient de l'importance que revêt dans notre société leur service aux personnes malades. Je désire manifester surtout ma proximité spirituelle et mon affection à nos frères et sœurs malades, en me souvenant en particulier de ceux qui sont touchés par des maux plus graves et douloureux : c'est à eux que s'adresse en particulier notre attention en cette Journée. Il est nécessaire de soutenir le développement des soins palliatifs qui offrent une assistance intégrale et fournissent aux malades incurables le soutien humain et l'accompagnement spirituel dont ils ont fortement besoin.
Cet après-midi, dans la Basilique Saint-Pierre, de nombreux malades et pèlerins se rassembleront pour une célébration eucharistique. Au terme de la Messe, j'aurai la joie, comme l'an dernier, de passer un moment avec eux, en revivant le climat spirituel de la Grotte de Massabielle. Je voudrais maintenant, à travers la prière de l'Angelus, confier à la protection maternelle de la Vierge Immaculée, les malades et les personnes souffrant dans leur corps et dans leur esprit, dans le monde entier.
Notre-Dame de Lourdes
Première apparition (1858)
Journée Mondiale du Malade
Marie, proclamée Immaculée dans sa Conception, le 8 décembre 1854 (dogme de l’Église catholique défini par le Bx Pie IX dans la bulle Ineffabilis Deus), ne devait pas tarder à montrer combien elle agréait ce nouvel hommage de l'Église. Quatre ans plus tard, en 1858, elle daigna se montrer, à dix-huit reprises du 11 février au 16 juillet, à une petite fille de Lourdes.
L'enfant, ignorante et candide, s'appelait Bernadette. La Vierge paraissait dans une grotte sauvage. Son visage était gracieux et vermeil ; elle était enveloppée dans les plis d'un long voile blanc ; une ceinture bleue flottait autour d'elle ; sur chacun de ses pieds brillait une rose épanouie. L'enfant regarda longtemps, elle prit son chapelet et le récita pieusement. L'apparition lui demanda de revenir.
La seizième fois, le 25 mars 1858, Bernadette supplia la vision de se faire connaître. Alors, l'être mystérieux, joignant les mains devant sa poitrine, et revêtant une majesté toute divine, disparut en disant : « Que soy era immaculada councepciou » (« Je suis l'Immaculée Conception »). C'était la Sainte Vierge, patronne de l'Église et de la France, qui venait appeler son peuple à la prière et à la pénitence.
À partir de cette époque, la ville de Lourdes devenait immortelle. L'apparition triompha de toutes les impiétés et de toutes les persécutions. Des foules immenses sont venues, selon le désir exprimé par l'apparition, saluer la Vierge Immaculée dans sa grotte bénie et dans les splendides sanctuaires érigés à sa demande et en son honneur, sur le flanc de la montagne.
De nombreux et éclatants miracles ont récompensé et récompensent toujours la foi des pieux pèlerins ; et chaque jour ce grand mouvement catholique va croissant ; c'est par centaines de milliers, chaque année, que les dévots de Marie affluent, à Lourdes, de toutes les parties du monde.
La piété catholique a multiplié les histoires et les notices de Notre-Dame de Lourdes ; mille et mille cantiques de toutes langues ont été chantés au pied de la grotte bénie ; partout, en France et dans toutes les parties du monde, se sont multipliées les représentations de la grotte de Lourdes et de sa basilique, les images et les statues de la Vierge Immaculée. Les féeriques processions aux flambeaux, les merveilleuses illuminations, les grandioses manifestations qui s'y renouvellent souvent, ont fait de Lourdes comme un coin du Paradis.
Benoît XVI
Angelus
Place Saint-Pierre
Dimanche 11 février 2007
Chers frères et sœurs,
L'Église fait aujourd'hui mémoire de la première apparition de la Vierge Marie à sainte Bernadette, le 11 février 1858 dans la grotte de Massabielle, près de Lourdes. Un événement prodigieux qui a fait de cette localité, située sur le versant français des Pyrénées, un centre mondial de pèlerinages et d'intense spiritualité mariale. En ce lieu, depuis désormais près de 150 ans, retentit avec force l'appel de la Vierge à la prière et à la pénitence, comme un écho permanent de l'invitation par laquelle Jésus inaugura sa prédication en Galilée : « Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche. Repentez-vous et croyez à l'Évangile » (Mc 1, 15) Ce sanctuaire est en outre devenu la destination de nombreux pèlerins malades qui, se mettant à l'écoute de la Très Sainte Vierge Marie, sont encouragés à accepter leurs souffrances et à les offrir pour le salut du monde, en les unissant à celles du Christ crucifié.
Précisément en raison du lien existant entre Lourdes et la souffrance humaine, en 1992, le bien-aimé Jean-Paul II a voulu qu'à l'occasion de la fête de la Vierge de Lourdes, on célèbre également la Journée mondiale des Malades. [...]
Ma pensée va également aux agents de la santé du monde entier, bien conscient de l'importance que revêt dans notre société leur service aux personnes malades. Je désire manifester surtout ma proximité spirituelle et mon affection à nos frères et sœurs malades, en me souvenant en particulier de ceux qui sont touchés par des maux plus graves et douloureux : c'est à eux que s'adresse en particulier notre attention en cette Journée. Il est nécessaire de soutenir le développement des soins palliatifs qui offrent une assistance intégrale et fournissent aux malades incurables le soutien humain et l'accompagnement spirituel dont ils ont fortement besoin.
Cet après-midi, dans la Basilique Saint-Pierre, de nombreux malades et pèlerins se rassembleront pour une célébration eucharistique. Au terme de la Messe, j'aurai la joie, comme l'an dernier, de passer un moment avec eux, en revivant le climat spirituel de la Grotte de Massabielle. Je voudrais maintenant, à travers la prière de l'Angelus, confier à la protection maternelle de la Vierge Immaculée, les malades et les personnes souffrant dans leur corps et dans leur esprit, dans le monde entier.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 12 février
Commémoraison des saints martyrs d’Abitène
(† 304)
Saturnin, prêtre, avec ses quatre enfants : Saturnin le jeune et Félix, tous deux lecteurs, Marie, vierge consacrée, et le petit Hilarion. Le sénateur Dativus, Félix ; un autre Félix, Émérite et Ampelius, lecteurs. Rogatien, Quintus, Maximien ou Maxime, Telica ou Tazelita, un autre Rogatien, Rogatus, Janvier, Cassien, Victorien, Vincent, Cécilien, Restitute, Prima, Éve, encore un autre Rogatien, Givalius, Rogatus, Pomponia, Secunde, Januaria, Saturnine, Martin, Clautus, Félix le jeune, Marguerite, Major, Honorata, Regiola, Victorin, Peluse, Fauste, Dacien, Matrone, Cécile, Victoire, vierge de Carthage, Berectina, Secunde, Matrone, Januaria. (Martyrologe Romain)
Visite Pastorale du Pape Benoît XVI à Bari pour la Clôture du XXIV Congrès Eucharistique Italien
Esplanade de Marisabella
Dimanche 29 mai 2005
Extraits de l’Homélie du Pape
Très chers frères et sœurs,
[...] Ce Congrès eucharistique, qui arrive aujourd'hui à sa conclusion, a voulu présenter le dimanche comme la « Pâque hebdomadaire », expression de l'identité de la communauté chrétienne et centre de sa vie et de sa mission.
Le thème choisi - « Sans le dimanche nous ne pouvons pas vivre » - nous ramène à l'an 304, lorsque l'empereur Dioclétien interdit aux chrétiens, sous peine de mort, de posséder les Écritures, de se réunir le dimanche pour célébrer l'Eucharistie et de construire des lieux pour leurs assemblées.
A Abitène, une petite ville située dans l'actuelle Tunisie, 49 chrétiens furent surpris un dimanche alors que, réunis dans la maison d'Octave Félix, ils célébraient l'Eucharistie, bravant ainsi les interdictions impériales. Arrêtés, ils furent conduits à Carthage pour être interrogés par le Proconsul Anulinus. La réponse, parmi d'autres, qu'un certain Eméritus donna au Proconsul qui lui demandait pourquoi ils avaient transgressé l'ordre sévère de l'empereur, est significative. Il répondit : « Sine dominico non possumus » : sans nous réunir en assemblée le dimanche pour célébrer l'Eucharistie, nous ne pouvons pas vivre.
Les forces nous manqueraient pour affronter les difficultés quotidiennes et ne pas succomber. Après d'atroces tortures, ces 49 martyrs d'Abitène furent mis à mort. Ils confirmèrent ainsi leur foi, à travers l'effusion de leur sang. Ils moururent, mais ils vainquirent : nous les rappelons à présent dans la gloire du Christ ressuscité.
Les martyrs d'Abitène représentent une expérience sur laquelle nous, chrétiens du XXI siècle, nous devons réfléchir. Pour nous non plus, il n'est pas facile de vivre en chrétiens, même s'il n'y a pas ces interdictions de l'empereur. Mais, d'un point de vue spirituel, le monde dans lequel nous nous trouvons, souvent marqué par une consommation effrénée, par l'indifférence religieuse, par un sécularisme fermé à la transcendance, peut apparaître comme un désert aussi aride que celui « grand et redoutable » (Dt 8, 15) dont nous a parlé la première lecture, tirée du Livre du Deutéronome. [...]
« Comment pourrions-nous vivre sans Lui ? ». Nous entendons retentir dans ces paroles de saint Ignace l'affirmation des martyrs d'Abitène : « Sine dominico non possumus ». C'est précisément de là que jaillit notre prière : que nous aussi, chrétiens d'aujourd'hui, retrouvions la conscience de l'importance décisive de la Célébration dominicale et sachions tirer de la participation à l'Eucharistie l'élan nécessaire pour un nouvel engagement dans l'annonce au monde du Christ « notre paix » (Ep 2, 14). Amen !
Commémoraison des saints martyrs d’Abitène
(† 304)
Saturnin, prêtre, avec ses quatre enfants : Saturnin le jeune et Félix, tous deux lecteurs, Marie, vierge consacrée, et le petit Hilarion. Le sénateur Dativus, Félix ; un autre Félix, Émérite et Ampelius, lecteurs. Rogatien, Quintus, Maximien ou Maxime, Telica ou Tazelita, un autre Rogatien, Rogatus, Janvier, Cassien, Victorien, Vincent, Cécilien, Restitute, Prima, Éve, encore un autre Rogatien, Givalius, Rogatus, Pomponia, Secunde, Januaria, Saturnine, Martin, Clautus, Félix le jeune, Marguerite, Major, Honorata, Regiola, Victorin, Peluse, Fauste, Dacien, Matrone, Cécile, Victoire, vierge de Carthage, Berectina, Secunde, Matrone, Januaria. (Martyrologe Romain)
Visite Pastorale du Pape Benoît XVI à Bari pour la Clôture du XXIV Congrès Eucharistique Italien
Esplanade de Marisabella
Dimanche 29 mai 2005
Extraits de l’Homélie du Pape
Très chers frères et sœurs,
[...] Ce Congrès eucharistique, qui arrive aujourd'hui à sa conclusion, a voulu présenter le dimanche comme la « Pâque hebdomadaire », expression de l'identité de la communauté chrétienne et centre de sa vie et de sa mission.
Le thème choisi - « Sans le dimanche nous ne pouvons pas vivre » - nous ramène à l'an 304, lorsque l'empereur Dioclétien interdit aux chrétiens, sous peine de mort, de posséder les Écritures, de se réunir le dimanche pour célébrer l'Eucharistie et de construire des lieux pour leurs assemblées.
A Abitène, une petite ville située dans l'actuelle Tunisie, 49 chrétiens furent surpris un dimanche alors que, réunis dans la maison d'Octave Félix, ils célébraient l'Eucharistie, bravant ainsi les interdictions impériales. Arrêtés, ils furent conduits à Carthage pour être interrogés par le Proconsul Anulinus. La réponse, parmi d'autres, qu'un certain Eméritus donna au Proconsul qui lui demandait pourquoi ils avaient transgressé l'ordre sévère de l'empereur, est significative. Il répondit : « Sine dominico non possumus » : sans nous réunir en assemblée le dimanche pour célébrer l'Eucharistie, nous ne pouvons pas vivre.
Les forces nous manqueraient pour affronter les difficultés quotidiennes et ne pas succomber. Après d'atroces tortures, ces 49 martyrs d'Abitène furent mis à mort. Ils confirmèrent ainsi leur foi, à travers l'effusion de leur sang. Ils moururent, mais ils vainquirent : nous les rappelons à présent dans la gloire du Christ ressuscité.
Les martyrs d'Abitène représentent une expérience sur laquelle nous, chrétiens du XXI siècle, nous devons réfléchir. Pour nous non plus, il n'est pas facile de vivre en chrétiens, même s'il n'y a pas ces interdictions de l'empereur. Mais, d'un point de vue spirituel, le monde dans lequel nous nous trouvons, souvent marqué par une consommation effrénée, par l'indifférence religieuse, par un sécularisme fermé à la transcendance, peut apparaître comme un désert aussi aride que celui « grand et redoutable » (Dt 8, 15) dont nous a parlé la première lecture, tirée du Livre du Deutéronome. [...]
« Comment pourrions-nous vivre sans Lui ? ». Nous entendons retentir dans ces paroles de saint Ignace l'affirmation des martyrs d'Abitène : « Sine dominico non possumus ». C'est précisément de là que jaillit notre prière : que nous aussi, chrétiens d'aujourd'hui, retrouvions la conscience de l'importance décisive de la Célébration dominicale et sachions tirer de la participation à l'Eucharistie l'élan nécessaire pour un nouvel engagement dans l'annonce au monde du Christ « notre paix » (Ep 2, 14). Amen !
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 13 février
Bx Jourdain de Saxe
Premier successeur de saint Dominique
Jourdain de Saxe a donné à l'Ordre une impulsion décisive. C'est l'un des témoins les plus prestigieux de la ferveur que suscita l'Ordre au XIIIe siècle.
Il était né vers 1190, en Saxe, dans la famille des comtes d'Eberstein. Dès sa jeunesse - et il continua quand il fut étudiant - il avait prit l'habitude de donner chaque jour une aumône au premier pauvre qu'il rencontrerait. Envoyé à Paris pour y prendre ses grades, il y mena une vie pieuse : chaque nuit il allait à Notre-Dame pour l'office de matines.
En 1219 il est sous-diacre et bachelier en théologie. Les frères viennent de s'installer à Saint Jacques et sont dans un dénuement extrême. Saint Dominique les visite et les réconforte à son retour d'Espagne. Sa parole suscite l'enthousiasme dans le monde universitaire. Emporté par le courant, Jourdain vient l'entendre, se confesse à lui et lui confie son âme. Cependant il n'entre pas de suite dans l'Ordre. C'est au bienheureux Réginald qui, à son tour en 1220, bouleverse l'Université de Paris, que revient la joie de donner l'habit à Jourdain. Il ne le reçoit pas seul : son ami frère Henri de Cologne, et frère Léon, entrent avec lui au couvent de Saint Jacques, le mercredi des Cendres, au moment où les frères chantent « Immutemur habitu... »
Deux mois plus tard, saint Dominique réunit à Bologne le premier Chapitre général de l'Ordre. Jourdain est l'un des quatre frères de Saint Jacques désigné pour y prendre part. Quand il revint à Paris, ce fut pour enseigner l'Écriture Sainte.
En 1221, saint Dominique le nomme premier provincial de Lombardie et, quelques mois plus tard, il est élu par les frères pour succéder au Père qui vient de mourir. Il va gouverner l'Ordre seize ans pendant lesquels il attira à la suite de saint Dominique une multitude de vocations, étudiants et maîtres, séduits par sa parole. Tel jour, à Saint Jacques, il donne l'habit à vingt novices. Une autre fois, à Verceil, en quelques jours, il attire « treize clercs renommés et savants » ; c'est là que Maître Walter, régent ès-arts, disait à ses collègues et à ses élèves « Prenez garde d'aller à ses sermons : comme une courtisane il polit ses discours de manière à séduire les hommes ! » - mais lui-même s'y rendit et fut prit dans les filets... Au Chapitre général on reprocha même à Jourdain de Saxe d'aller un peu vite en besogne et de recevoir de trop jeunes frères : « Laissez ces enfants, répondit-il. Vous verrez qu'ils étendront leur action sur des hommes plus instruits ».
Pendant son généralat, quatre nouvelles provinces furent établies, 240 nouveaux couvents de frères ou de sœurs furent créés. On sait la part importante qu'il prit dans la mise au point des Constitutions de l'Ordre ; comment il institua à Bologne le chant du Salve Regina après les Complies, coutume qui se répandit rapidement en Lombardie, puis dans tout l'Ordre ; comment il procéda à la translation du corps de saint Dominique en 1233, puis présida aux fêtes de la canonisation en 1234.
C'est alors qu'il rédigea le « Libellus de principiis Ordinis Praedicatorum »(texte qui est à la fois un récit documenté de la vie de Dominique de Guzmán et des débuts de l'ordre des Prêcheurs).
Dans la lutte entre le sacerdoce et l'empire, Jourdain joua un rôle de premier plan. Pacifique par tempérament, il fut intrépide quand il le fallut, n'hésitant pas à aller au camp de Frédéric II pour lui reprocher sa conduite et l'adjurer de mettre fin au scandale que provoquait son opposition.
Pauvre à l'extrême, il aimait la compagnie des pauvres. Doux pour les frères, compatissant à leurs infirmités, il les aidait de tout son pouvoir. Mais il était ferme aussi, parfois avec humour. Un procureur lui ayant demandé d'être relevé de sa charge, il lui répondit : « Mon fils, cette charge a quatre annexes : la négligence, l'impatience, le travail et le mérite ; je vous décharge des deux premières et je vous laisse les deux autres. »
En 1236, il alla en Terre Sainte pour visiter les couvents de l'Ordre qui y étaient établis. Au retour, le navire fut englouti par une furieuse tempête à proximité des côtes de Syrie. La mer rejeta son corps, qui fut enseveli au couvent de Ptolémaïs. C'était le 13 février 1237, il n'avait pas 50 ans. Raymond de Peñafort (canonisé le 29 avril 1601) prend sa suite comme maître général des Dominicains.
On a attendu jusqu'au XIXe siècle sa béatification qui a eu lieu en 1825 par le Pape Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829).
Jourdain de Saxe est aujourd'hui vénéré comme le patron des vocations dominicaines.
Bienheureux Ange (Angelo) Tancredi († 1257)
Un des premiers disciples de saint François d’Assise, premier chevalier à le rejoindre comme frère mineur. Avec Bernard, Léon, et Ruffin, Angelo Tancredi était à côté de François au cours des deux dernières années de sa vie. Avec Leon et Ruffin, il écrivit la 'légende des trois compagnons', souvenirs de la vie laïque de François, de sa conversion et de l’Ordre dont il est l’origine et le fondement. Sa tombe se trouve dans la basilique d'Assise.
Bx Jourdain de Saxe
Premier successeur de saint Dominique
Jourdain de Saxe a donné à l'Ordre une impulsion décisive. C'est l'un des témoins les plus prestigieux de la ferveur que suscita l'Ordre au XIIIe siècle.
Il était né vers 1190, en Saxe, dans la famille des comtes d'Eberstein. Dès sa jeunesse - et il continua quand il fut étudiant - il avait prit l'habitude de donner chaque jour une aumône au premier pauvre qu'il rencontrerait. Envoyé à Paris pour y prendre ses grades, il y mena une vie pieuse : chaque nuit il allait à Notre-Dame pour l'office de matines.
En 1219 il est sous-diacre et bachelier en théologie. Les frères viennent de s'installer à Saint Jacques et sont dans un dénuement extrême. Saint Dominique les visite et les réconforte à son retour d'Espagne. Sa parole suscite l'enthousiasme dans le monde universitaire. Emporté par le courant, Jourdain vient l'entendre, se confesse à lui et lui confie son âme. Cependant il n'entre pas de suite dans l'Ordre. C'est au bienheureux Réginald qui, à son tour en 1220, bouleverse l'Université de Paris, que revient la joie de donner l'habit à Jourdain. Il ne le reçoit pas seul : son ami frère Henri de Cologne, et frère Léon, entrent avec lui au couvent de Saint Jacques, le mercredi des Cendres, au moment où les frères chantent « Immutemur habitu... »
Deux mois plus tard, saint Dominique réunit à Bologne le premier Chapitre général de l'Ordre. Jourdain est l'un des quatre frères de Saint Jacques désigné pour y prendre part. Quand il revint à Paris, ce fut pour enseigner l'Écriture Sainte.
En 1221, saint Dominique le nomme premier provincial de Lombardie et, quelques mois plus tard, il est élu par les frères pour succéder au Père qui vient de mourir. Il va gouverner l'Ordre seize ans pendant lesquels il attira à la suite de saint Dominique une multitude de vocations, étudiants et maîtres, séduits par sa parole. Tel jour, à Saint Jacques, il donne l'habit à vingt novices. Une autre fois, à Verceil, en quelques jours, il attire « treize clercs renommés et savants » ; c'est là que Maître Walter, régent ès-arts, disait à ses collègues et à ses élèves « Prenez garde d'aller à ses sermons : comme une courtisane il polit ses discours de manière à séduire les hommes ! » - mais lui-même s'y rendit et fut prit dans les filets... Au Chapitre général on reprocha même à Jourdain de Saxe d'aller un peu vite en besogne et de recevoir de trop jeunes frères : « Laissez ces enfants, répondit-il. Vous verrez qu'ils étendront leur action sur des hommes plus instruits ».
Pendant son généralat, quatre nouvelles provinces furent établies, 240 nouveaux couvents de frères ou de sœurs furent créés. On sait la part importante qu'il prit dans la mise au point des Constitutions de l'Ordre ; comment il institua à Bologne le chant du Salve Regina après les Complies, coutume qui se répandit rapidement en Lombardie, puis dans tout l'Ordre ; comment il procéda à la translation du corps de saint Dominique en 1233, puis présida aux fêtes de la canonisation en 1234.
C'est alors qu'il rédigea le « Libellus de principiis Ordinis Praedicatorum »(texte qui est à la fois un récit documenté de la vie de Dominique de Guzmán et des débuts de l'ordre des Prêcheurs).
Dans la lutte entre le sacerdoce et l'empire, Jourdain joua un rôle de premier plan. Pacifique par tempérament, il fut intrépide quand il le fallut, n'hésitant pas à aller au camp de Frédéric II pour lui reprocher sa conduite et l'adjurer de mettre fin au scandale que provoquait son opposition.
Pauvre à l'extrême, il aimait la compagnie des pauvres. Doux pour les frères, compatissant à leurs infirmités, il les aidait de tout son pouvoir. Mais il était ferme aussi, parfois avec humour. Un procureur lui ayant demandé d'être relevé de sa charge, il lui répondit : « Mon fils, cette charge a quatre annexes : la négligence, l'impatience, le travail et le mérite ; je vous décharge des deux premières et je vous laisse les deux autres. »
En 1236, il alla en Terre Sainte pour visiter les couvents de l'Ordre qui y étaient établis. Au retour, le navire fut englouti par une furieuse tempête à proximité des côtes de Syrie. La mer rejeta son corps, qui fut enseveli au couvent de Ptolémaïs. C'était le 13 février 1237, il n'avait pas 50 ans. Raymond de Peñafort (canonisé le 29 avril 1601) prend sa suite comme maître général des Dominicains.
On a attendu jusqu'au XIXe siècle sa béatification qui a eu lieu en 1825 par le Pape Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829).
Jourdain de Saxe est aujourd'hui vénéré comme le patron des vocations dominicaines.
Bienheureux Ange (Angelo) Tancredi († 1257)
Un des premiers disciples de saint François d’Assise, premier chevalier à le rejoindre comme frère mineur. Avec Bernard, Léon, et Ruffin, Angelo Tancredi était à côté de François au cours des deux dernières années de sa vie. Avec Leon et Ruffin, il écrivit la 'légende des trois compagnons', souvenirs de la vie laïque de François, de sa conversion et de l’Ordre dont il est l’origine et le fondement. Sa tombe se trouve dans la basilique d'Assise.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le martyrologe romain fait mémoire, le 13 février, de la bienheureuse Eustochium de Padoue, vierge (1433-1459): Nom de Jésus était gravé en elle.
L’histoire d’Eustochium Bellini est aussi incroyable que documentée. Une moniale avait peut-être oublié son vœu de chasteté ou avait elle-même subi un viol: une petite fille naquit et elle fut baptisée au monastère, sous le nom de Lucrèce.
L’évêque apprit la naissance, dipersa la communauté, et il éloigna l’enfant de sa mère. Cependant Lucrèce put aller à l’école au monastère et demanda à y devenir moniale. L’évêque approuva. Elle prit le nom d’Eustochium en l’honneur de la disciple de saint Jérôme.
Mais un trouble psychologique faisait alterner en elle moments de douceur et crises de violence contre elle-même. On crut à une possession: elle fut attachée, privée de nourriture et de boisson. L’abbesse tomba malade: on l’accusa. La population voulait brûler la “sorcière”.
L’évêque la mit à l’abri d’une cellule, au pain et à l’eau, pendant trois mois. L’abbesse guérit. Eustochium survécut, en pleine possession de ses facultés mentales. On voulut alors la persuader de se marier. Mais elle choisit de rester au couvent, et elle y édifia ses compagnes par sa patience et sa dévotion.
Epuisée, elle s’endormit en Dieu à l’âge de 26 ans: le nom de Jésus était imprimé comme par le feu sur son cœur. Apparitions et miracles eurent lieu sur sa tombe et son corps exhumé fut retrouvé intact.
L’histoire d’Eustochium Bellini est aussi incroyable que documentée. Une moniale avait peut-être oublié son vœu de chasteté ou avait elle-même subi un viol: une petite fille naquit et elle fut baptisée au monastère, sous le nom de Lucrèce.
L’évêque apprit la naissance, dipersa la communauté, et il éloigna l’enfant de sa mère. Cependant Lucrèce put aller à l’école au monastère et demanda à y devenir moniale. L’évêque approuva. Elle prit le nom d’Eustochium en l’honneur de la disciple de saint Jérôme.
Mais un trouble psychologique faisait alterner en elle moments de douceur et crises de violence contre elle-même. On crut à une possession: elle fut attachée, privée de nourriture et de boisson. L’abbesse tomba malade: on l’accusa. La population voulait brûler la “sorcière”.
L’évêque la mit à l’abri d’une cellule, au pain et à l’eau, pendant trois mois. L’abbesse guérit. Eustochium survécut, en pleine possession de ses facultés mentales. On voulut alors la persuader de se marier. Mais elle choisit de rester au couvent, et elle y édifia ses compagnes par sa patience et sa dévotion.
Epuisée, elle s’endormit en Dieu à l’âge de 26 ans: le nom de Jésus était imprimé comme par le feu sur son cœur. Apparitions et miracles eurent lieu sur sa tombe et son corps exhumé fut retrouvé intact.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
le 14 février
Saints Cyrille et Méthode
Apôtres des slaves
Patrons de l'Europe
(† IXe siècle)
Jusqu'à ces derniers temps, saint Cyrille (son nom de baptême était Constantin) et saint Méthode n'étaient honorés qu'en certains lieux, surtout aux divers pays slaves, qu'ils avaient évangélisés, et à Rome. Le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) étendit leur culte à toute l'Église.
Ces deux nobles frères, nés à Thessalonique, allèrent s'instruire à Constantinople. Après de profondes études, Méthode se fit moine ; Cyrille reçut de l'impératrice Théodora la mission de christianiser certains peuples voisins de la Grèce ; de là, il fut appelé avec son frère à l'évangélisation de la Moravie, où leur zèle produisit des merveilles de conversions.
Ils traduisirent la Bible en langue slave, langue qui leur doit sa formation régulière. Leur renommée les fit appeler à Rome par le pape Nicolas Ier ; ils y arrivèrent porteurs des reliques du pape saint Clément Ier, que Cyrille avait découvertes dans la Chersonèse.
Revenus à leur apostolat, ils furent accusés d'employer la langue slave dans les cérémonies liturgiques ; mais ils se défendirent victorieusement auprès du pape Adrien II. Cyrille étant mort à Rome, dans la force de l'âge, eut son tombeau auprès de celui de saint Clément ; son frère évangélisa la Pannonie, la Bulgarie, la Dalmatie, la Carinthie.
Accusé de nouveau à Rome, il se justifia si bien qu'il revint à son apostolat revêtu du caractère épiscopal. Après avoir prêché l'Évangile à la Bohême et à la Pologne, il alla mourir en Moravie, chargé de mérites et de gloire.
Saint Valentin
Évêque et martyr
(† v. 273)
Valentin était évêque de Terni, dans les monts Sabin (Italie).
Le philosophe romain Craton vint un jour le voir pour qu'il guérisse son fils mourant. Valentin accepta s'il promettait, si son fils guérissait, de ne plus chasser les chrétiens mais de chercher à les comprendre. Craton accepta et Valentin, après une prière, guérit le malade. Aussitôt Craton et sa famille se convertirent non sans que cela ne fît beaucoup de bruit.
Valentin fut décapité vers 273 pour avoir refusé de renier sa foi. Saint Valentin est devenu le patron des amoureux à partir d'un proverbe du Moyen Âge :
« À la Saint-Valentin, les oiseaux commencent à roucouler ».
Saints Cyrille et Méthode
Apôtres des slaves
Patrons de l'Europe
(† IXe siècle)
Jusqu'à ces derniers temps, saint Cyrille (son nom de baptême était Constantin) et saint Méthode n'étaient honorés qu'en certains lieux, surtout aux divers pays slaves, qu'ils avaient évangélisés, et à Rome. Le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) étendit leur culte à toute l'Église.
Ces deux nobles frères, nés à Thessalonique, allèrent s'instruire à Constantinople. Après de profondes études, Méthode se fit moine ; Cyrille reçut de l'impératrice Théodora la mission de christianiser certains peuples voisins de la Grèce ; de là, il fut appelé avec son frère à l'évangélisation de la Moravie, où leur zèle produisit des merveilles de conversions.
Ils traduisirent la Bible en langue slave, langue qui leur doit sa formation régulière. Leur renommée les fit appeler à Rome par le pape Nicolas Ier ; ils y arrivèrent porteurs des reliques du pape saint Clément Ier, que Cyrille avait découvertes dans la Chersonèse.
Revenus à leur apostolat, ils furent accusés d'employer la langue slave dans les cérémonies liturgiques ; mais ils se défendirent victorieusement auprès du pape Adrien II. Cyrille étant mort à Rome, dans la force de l'âge, eut son tombeau auprès de celui de saint Clément ; son frère évangélisa la Pannonie, la Bulgarie, la Dalmatie, la Carinthie.
Accusé de nouveau à Rome, il se justifia si bien qu'il revint à son apostolat revêtu du caractère épiscopal. Après avoir prêché l'Évangile à la Bohême et à la Pologne, il alla mourir en Moravie, chargé de mérites et de gloire.
Saint Valentin
Évêque et martyr
(† v. 273)
Valentin était évêque de Terni, dans les monts Sabin (Italie).
Le philosophe romain Craton vint un jour le voir pour qu'il guérisse son fils mourant. Valentin accepta s'il promettait, si son fils guérissait, de ne plus chasser les chrétiens mais de chercher à les comprendre. Craton accepta et Valentin, après une prière, guérit le malade. Aussitôt Craton et sa famille se convertirent non sans que cela ne fît beaucoup de bruit.
Valentin fut décapité vers 273 pour avoir refusé de renier sa foi. Saint Valentin est devenu le patron des amoureux à partir d'un proverbe du Moyen Âge :
« À la Saint-Valentin, les oiseaux commencent à roucouler ».
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
le 15 février
Saint Claude La Colombière
Prêtre s.j.
Claude La Colombière, troisième enfant du notaire Bertrand La Colombière et Marguerite Coindat, naquit le 2 février 1641 à St. Symphorien d'Ozon dans le Dauphiné.
Quatre des six enfants de cette famille profondément chrétienne entrent dans la vie religieuse, dont Claude. Un de ses frères, Joseph La Colombière, fut vicaire général au Canada.
Après des études au collège de la Sainte Trinité de Lyon, Claude entra le 25 octobre 1658 au noviciat de la Compagnie de Jésus. Après quinze ans de vie religieuse, cherchant la plus haute perfection spirituelle, il fit le vœu d'observer fidèlement la règle et les constitutions de son ordre sous peine de péché. Ceux qui vécurent avec lui purent certifier que ce vœu fut observé avec la plus grande exactitude.
En 1675, Claude La Colombière, arrive à Paray comme supérieur de la communauté. Confesseur des religieuses du couvent de la Visitation, il rencontre alors Marguerite-Marie Alacoque : il prend nettement position en faveur de la voyante et la soutient dans sa mission.
« Mon fidèle serviteur et parfait ami » : c’est par ces mots étonnants que Notre-Seigneur lui-même avait désigné Claude La Colombière à Marguerite-Marie. Et il était en effet bien préparé à comprendre le message de l’amour de Dieu. Bien avant de venir à Paray, il avait écrit dans son journal : « Je veux que mon cœur ne soit désormais que dans celui de Jésus et de Marie, ou que celui de Jésus et de Marie soient dans le mien afin qu’ils lui communiquent leurs mouvements, et qu’il ne s’agite et qu’il ne s’émeuve que conformément à l’impression qu’il recevra de ces Cœurs ». Quand la sœur Marguerite-Marie Alacoque lui ouvre sa conscience, Claude voit en elle l’œuvre de Dieu, la rassure et l’encourage.
Mais dès l’année suivante, il part pour Londres en qualité de prédicateur de Marie Beatrice de Modène, duchesse d’York. Bientôt éclate en Angleterre la « Terreur papiste » : Claude est calomnieusement accusé, jeté en prison pendant trois semaines, frôle le martyre et finalement est expulsé. Il revient en France phtisique et presque mourant. Il ne retournera à Paray que pour de brefs séjours qui lui permettront de réconforter Sœur Marguerite-Marie dont la vie mystique se heurte toujours au scepticisme de son entourage.
Quand la tuberculose l’emporte, le 15 février 1682, il n’a que 41 ans mais la mission est accomplie.
Deux ans plus tard, paraît en librairie la Retraite spirituelle du Père Claude La Colombière : ce modeste opuscule va merveilleusement ouvrir les voies à la mission de Marguerite-Marie (canonisée le 13 mai 1920) et au message du Cœur de Jésus.
La « dévotion au Sacré-Cœur » va se répandre dans toute la chrétienté et en 1899, le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903)instituera la fête du Sacré-Cœur.
Claude La Colombière a laissé de très nombreux écrits :
Sermons (3 vol.), Lyon, 1684.
Réflexions chrétiennes, Lyon, 1684.
Retraite spirituelle, Lyon, 1684.
Lettres spirituelles, Lyon, 1715.
Des éditions complètes de ses œuvres ont été publiées plusieurs fois :
Œuvres du R. P. Claude de la Colombière, Avignon, 1832 ; Paris, 1864.
Œuvres complètes (6 vol.), Grenoble, 1900-1902.
Écrits spirituels (éd. par André Ravier), Collection 'Christus', Paris, 1962
Claude La Colombière a été béatifié, le 16 juin 1929, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939)et canonisé, le 31 mai 1992, par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Bx Michał Sopoćko
Prêtre
[Juszewszczyzna (LT) 1er novembre 1888 - Białystok (PL) 15 février 1975]
Michał Sopoćko fut le confesseur et le père spirituel de sainte Faustine Kowalska.
Par l'intermédiaire de la sainte, il se trouva lié directement au mystère des révélations de Jésus Miséricordieux. Il eut la tâche de réaliser les demandes, transmises à sainte Faustine par le Seigneur Jésus. Il y consacra toute sa vie ; il supporta nombre d'ennuis et souffrit beaucoup pour cette œuvre.
L'abbé Sopoćko était un homme de contemplation et d'action. Quand ses forces physiques s'atténuèrent, sa vie spirituelle devint primordiale comme en témoigne son Journal :
« Il faut traiter la vieillesse comme une vocation à un plus grand amour de Dieu et du prochain. Dieu possède vis-à-vis des personnes âgées d'autres projets pour les enrichir, en leur révélant, les yeux dans les yeux, Sa vie intérieure. Le seul acte efficace dont nous sommes capables est la prière. Dans cette passivité active tout se prépare, tout se décide, tout se travaille. Le ciel sera pour nous le “Notre Père”. »
Il remit son âme à Dieu le 15 février 1975 en la fête de saint Faustin, patron de sainte Faustine.
Michał Sopoćko a été béatifié le 28 septembre 2008, à Białystok en Pologne, par le cardinal Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des saints, qui représentait le pape Benoît XVI.
Saint Claude La Colombière
Prêtre s.j.
Claude La Colombière, troisième enfant du notaire Bertrand La Colombière et Marguerite Coindat, naquit le 2 février 1641 à St. Symphorien d'Ozon dans le Dauphiné.
Quatre des six enfants de cette famille profondément chrétienne entrent dans la vie religieuse, dont Claude. Un de ses frères, Joseph La Colombière, fut vicaire général au Canada.
Après des études au collège de la Sainte Trinité de Lyon, Claude entra le 25 octobre 1658 au noviciat de la Compagnie de Jésus. Après quinze ans de vie religieuse, cherchant la plus haute perfection spirituelle, il fit le vœu d'observer fidèlement la règle et les constitutions de son ordre sous peine de péché. Ceux qui vécurent avec lui purent certifier que ce vœu fut observé avec la plus grande exactitude.
En 1675, Claude La Colombière, arrive à Paray comme supérieur de la communauté. Confesseur des religieuses du couvent de la Visitation, il rencontre alors Marguerite-Marie Alacoque : il prend nettement position en faveur de la voyante et la soutient dans sa mission.
« Mon fidèle serviteur et parfait ami » : c’est par ces mots étonnants que Notre-Seigneur lui-même avait désigné Claude La Colombière à Marguerite-Marie. Et il était en effet bien préparé à comprendre le message de l’amour de Dieu. Bien avant de venir à Paray, il avait écrit dans son journal : « Je veux que mon cœur ne soit désormais que dans celui de Jésus et de Marie, ou que celui de Jésus et de Marie soient dans le mien afin qu’ils lui communiquent leurs mouvements, et qu’il ne s’agite et qu’il ne s’émeuve que conformément à l’impression qu’il recevra de ces Cœurs ». Quand la sœur Marguerite-Marie Alacoque lui ouvre sa conscience, Claude voit en elle l’œuvre de Dieu, la rassure et l’encourage.
Mais dès l’année suivante, il part pour Londres en qualité de prédicateur de Marie Beatrice de Modène, duchesse d’York. Bientôt éclate en Angleterre la « Terreur papiste » : Claude est calomnieusement accusé, jeté en prison pendant trois semaines, frôle le martyre et finalement est expulsé. Il revient en France phtisique et presque mourant. Il ne retournera à Paray que pour de brefs séjours qui lui permettront de réconforter Sœur Marguerite-Marie dont la vie mystique se heurte toujours au scepticisme de son entourage.
Quand la tuberculose l’emporte, le 15 février 1682, il n’a que 41 ans mais la mission est accomplie.
Deux ans plus tard, paraît en librairie la Retraite spirituelle du Père Claude La Colombière : ce modeste opuscule va merveilleusement ouvrir les voies à la mission de Marguerite-Marie (canonisée le 13 mai 1920) et au message du Cœur de Jésus.
La « dévotion au Sacré-Cœur » va se répandre dans toute la chrétienté et en 1899, le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903)instituera la fête du Sacré-Cœur.
Claude La Colombière a laissé de très nombreux écrits :
Sermons (3 vol.), Lyon, 1684.
Réflexions chrétiennes, Lyon, 1684.
Retraite spirituelle, Lyon, 1684.
Lettres spirituelles, Lyon, 1715.
Des éditions complètes de ses œuvres ont été publiées plusieurs fois :
Œuvres du R. P. Claude de la Colombière, Avignon, 1832 ; Paris, 1864.
Œuvres complètes (6 vol.), Grenoble, 1900-1902.
Écrits spirituels (éd. par André Ravier), Collection 'Christus', Paris, 1962
Claude La Colombière a été béatifié, le 16 juin 1929, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939)et canonisé, le 31 mai 1992, par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Bx Michał Sopoćko
Prêtre
[Juszewszczyzna (LT) 1er novembre 1888 - Białystok (PL) 15 février 1975]
Michał Sopoćko fut le confesseur et le père spirituel de sainte Faustine Kowalska.
Par l'intermédiaire de la sainte, il se trouva lié directement au mystère des révélations de Jésus Miséricordieux. Il eut la tâche de réaliser les demandes, transmises à sainte Faustine par le Seigneur Jésus. Il y consacra toute sa vie ; il supporta nombre d'ennuis et souffrit beaucoup pour cette œuvre.
L'abbé Sopoćko était un homme de contemplation et d'action. Quand ses forces physiques s'atténuèrent, sa vie spirituelle devint primordiale comme en témoigne son Journal :
« Il faut traiter la vieillesse comme une vocation à un plus grand amour de Dieu et du prochain. Dieu possède vis-à-vis des personnes âgées d'autres projets pour les enrichir, en leur révélant, les yeux dans les yeux, Sa vie intérieure. Le seul acte efficace dont nous sommes capables est la prière. Dans cette passivité active tout se prépare, tout se décide, tout se travaille. Le ciel sera pour nous le “Notre Père”. »
Il remit son âme à Dieu le 15 février 1975 en la fête de saint Faustin, patron de sainte Faustine.
Michał Sopoćko a été béatifié le 28 septembre 2008, à Białystok en Pologne, par le cardinal Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des saints, qui représentait le pape Benoît XVI.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 16 février
Bx Joseph Allamano
Prêtre et fondateur de deux Congreégations :
« Missionnaires de la Consolata »
« Sœurs Missionnaires de la Consolata »
Joseph (Giuseppe) Allamano est né le 21 janvier 1851 dans une petite ville du nord de l’Italie (Castelnuovo d’Asti, aujourd’hui : Castelnuovo Don Bosco); sa mère était la sœur de saint Joseph Cafasso, alors recteur du sanctuaire de Notre-Dame de la Consolata à Turin.
Il fréquenta l’école de saint Jean Bosco et devint en 1873 prêtre du diocèse de Turin. Sept ans plus tard, son évêque le nomme recteur du sanctuaire de Notre-Dame de la Consolata et responsable de la formation permanente des prêtres du diocèse. C’est ainsi que l’abbé Allamano se rend compte qu’il y a beaucoup de prêtres en Italie.
Dans les années 1890, avec son fidèle collaborateur Jacques Camisassa, il tente de fonder une communauté de missionnaires pour aller évangéliser l’Afrique, mais tous ses projets échouent.
Le 29 janvier 1900, il guérit miraculeusement d’une maladie grave et son évêque lui dit : « C’est pour que tu fondes un institut missionnaire ! »
Joseph Allamano se met tout de suite à la tâche et, en mai 1902, le premier groupe de quatre missionnaires (dont un laïque) part pour le Kenya.
En 1910, il fondera un deuxième institut, les « Sœurs Missionnaires de la Consolata ».
Il passe le reste de sa vie à diriger ses deux instituts missionnaires, à coordonner la pastorale au sanctuaire de Notre-Dame de la Consolata et à la formation des prêtres de son diocèse.
Il meurt à Turin le 16 février 1926.
Dans son homélie à la messe de la béatification de Joseph Allamano, le 7 octobre 1990, le Bx Jean-Paul II a déclaré :
« En ce moment où il est accueilli parmi les bienheureux, Joseph Allamano nous rappelle que, pour rester fidèles à notre vocation chrétienne, nous devons savoir partager les dons reçus de Dieu avec nos frères et sœurs, sans discrimination de race ou de culture. »
Bx Mariano Arciero
Prêtre, surnommé la :
« Bibliothèque de Dieu »
On le surnommait la « Bibliothèque de Dieu» tant sa culture théologique, sa connaissance des Saintes Écritures et son empressement à répandre l’Évangile, partout où il allait, étaient grands.
Mariano Arciero, fils de Mattia et Autilia Marmora,de pieux chrétiens et modestes travailleurs ruraux, naît à Contursi, près de Salerne, dans le sud de l’Italie, le 26 février 1707.
Dès l’âge de 8 ans s’était fait remarquer, pour son intuition profonde, un tempérament docile et sa profonde dévotion pour la Vierge, qu’il appelait « jolie Maman ».
Il fut invité à quitter la surveillance de ses moutons et sa famille pour aller à Naples, en compagnie de son précepteur Emanuele Parisi, qui devint son guide pour ses études, sa formation et durant toute sa jeunesse.
Devenu prêtre, don Emanuele initiera son protégé à la vie consacrée et ce dernier, se révélant tout de suite un élève intéressé et très appliqué, sera ordonné prêtre le 22 décembre 1731.
Son savoir en théologie, sa connaissance des saintes Écritures et sa préparation en sciences humaines attirèrent très vite l’attention du clergé napolitain. Mais le plus frappant fut cette fascination qu’il exerçait sur son auditoire, vaste et varié, lorsqu’il enseignait le catéchisme et prêchait, manifestant un zèle sacerdotal hors du commun.
Quand Mgr Gennaro Fortunato, Premier chanoine de la cathédrale de Naples, fut nommé évêque de Cassano all’Jonio en Calabre, il voulut avec lui le père Mariano dans son diocèse. Mariano y restera 20 ans, allant de ville en ville, comme un authentique missionnaire et pèlerin de l’Évangile ; il ramènera la discipline au sein du clergé et lui fera retrouver sa dignité, construira et reconstruira tant d’églises, en travaillant comme un ouvrier parmi les autres.
Le jeune prêtre passait le plus clair de son temps, jusqu’à 6 heures par jour, à instruire les petits, les adultes et les pauvres à la religion. Il a écrit un livre, édité cinq fois : « Pratique de la Doctrine chrétienne, en douze instructions et dialogues », proposant une méthode très efficace pour apprendre à devenir un parfait chrétien. D’où cet appellatif bien mérité d’ « Apôtre de la Calabre ».
A la mort de Mgr Fortunato, Mariano repartit pour Naples, passant par Contursi, où il alla embrasser sa mère, mais où il ne resta pas, comme guidé par on ne sait quel mystérieux et providentiel projet à reprendre son premier travail. L’archevêque de Naples, le cardinal Sersale, lui demanda de retourner à la prédication et à la catéchèse, et lui confia en même temps la direction spirituelle du Séminaire et de la congrégation de l’Assomption, un rôle qu’il prit très à cœur, conscient de devoir former pour l’avenir, de saints prêtres apôtres.
Il était un conseiller et un confesseur recherché par le clergé de Naples et d’éminentes personnalités, mais surtout le confesseur du peuple et des pauvres. Il reprit ses Missions dans tout le Royaume de Naples. Apôtre de l’Eucharistie, il restait très souvent dans la contemplation extatique du Mystère eucharistique ; grand dévot et amoureux de la Vierge.
Les souffrances furent son pain quotidien et l’accompagnèrent pendant plus de 50 ans : il vivait d’aumônes qu’il recevait et distribuait à d’autres qui en avaient plus besoin que lui, s’habillait modestement, mangeait et se reposait très peu.
Il mourut, comme il l’avait souvent prédit, le 16 février 1788, à Naples, à 16 h à l’âge de 81 ans. La Vénérable (aujourd’hui Sainte) Maria Francesca des Cinq Plaies, qui était là, a dit : « J’ai vu l’âme de don Mariano transportée aux cieux. Elle était entourée de deux anges, qui portaient deux couronnes : Jésus et la très Sainte Marie, qui le bénirent ».
Les prodiges, qui s’étaient déjà manifestés durant sa vie sur terre, continuèrent et se multiplièrent dès le jour de sa sainte mort. Le 24 avril 1830, le pape Pie VIII (Francesco Saverio Castiglioni, 1829-1830) signa le décret qui ouvrait la phase apostolique de sa cause ; le 14 août 1854 il fut proclamé vénérable par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) qui reconnut l’héroïcité de ses vertu, en disant de lui qu’il était « un très fidèle outil de Dieu pour le bien de l’Église ».
Le 15 octobre 1950, ses os furent transférés de Naples à Contursi, sa ville natale, avec le concours appuyé du peuple et dans un climat d’émotion général : ses concitoyens retrouvaient « leur saint ».
Mariano Arciero a été béatifié dimanche 24 juin 2012, dans sa ville natale, à l’occasion d’une messe présidée, au nom du pape Benoît XVI, par le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Card. Angelo Amato s.d.b..
Bx Joseph Allamano
Prêtre et fondateur de deux Congreégations :
« Missionnaires de la Consolata »
« Sœurs Missionnaires de la Consolata »
Joseph (Giuseppe) Allamano est né le 21 janvier 1851 dans une petite ville du nord de l’Italie (Castelnuovo d’Asti, aujourd’hui : Castelnuovo Don Bosco); sa mère était la sœur de saint Joseph Cafasso, alors recteur du sanctuaire de Notre-Dame de la Consolata à Turin.
Il fréquenta l’école de saint Jean Bosco et devint en 1873 prêtre du diocèse de Turin. Sept ans plus tard, son évêque le nomme recteur du sanctuaire de Notre-Dame de la Consolata et responsable de la formation permanente des prêtres du diocèse. C’est ainsi que l’abbé Allamano se rend compte qu’il y a beaucoup de prêtres en Italie.
Dans les années 1890, avec son fidèle collaborateur Jacques Camisassa, il tente de fonder une communauté de missionnaires pour aller évangéliser l’Afrique, mais tous ses projets échouent.
Le 29 janvier 1900, il guérit miraculeusement d’une maladie grave et son évêque lui dit : « C’est pour que tu fondes un institut missionnaire ! »
Joseph Allamano se met tout de suite à la tâche et, en mai 1902, le premier groupe de quatre missionnaires (dont un laïque) part pour le Kenya.
En 1910, il fondera un deuxième institut, les « Sœurs Missionnaires de la Consolata ».
Il passe le reste de sa vie à diriger ses deux instituts missionnaires, à coordonner la pastorale au sanctuaire de Notre-Dame de la Consolata et à la formation des prêtres de son diocèse.
Il meurt à Turin le 16 février 1926.
Dans son homélie à la messe de la béatification de Joseph Allamano, le 7 octobre 1990, le Bx Jean-Paul II a déclaré :
« En ce moment où il est accueilli parmi les bienheureux, Joseph Allamano nous rappelle que, pour rester fidèles à notre vocation chrétienne, nous devons savoir partager les dons reçus de Dieu avec nos frères et sœurs, sans discrimination de race ou de culture. »
Bx Mariano Arciero
Prêtre, surnommé la :
« Bibliothèque de Dieu »
On le surnommait la « Bibliothèque de Dieu» tant sa culture théologique, sa connaissance des Saintes Écritures et son empressement à répandre l’Évangile, partout où il allait, étaient grands.
Mariano Arciero, fils de Mattia et Autilia Marmora,de pieux chrétiens et modestes travailleurs ruraux, naît à Contursi, près de Salerne, dans le sud de l’Italie, le 26 février 1707.
Dès l’âge de 8 ans s’était fait remarquer, pour son intuition profonde, un tempérament docile et sa profonde dévotion pour la Vierge, qu’il appelait « jolie Maman ».
Il fut invité à quitter la surveillance de ses moutons et sa famille pour aller à Naples, en compagnie de son précepteur Emanuele Parisi, qui devint son guide pour ses études, sa formation et durant toute sa jeunesse.
Devenu prêtre, don Emanuele initiera son protégé à la vie consacrée et ce dernier, se révélant tout de suite un élève intéressé et très appliqué, sera ordonné prêtre le 22 décembre 1731.
Son savoir en théologie, sa connaissance des saintes Écritures et sa préparation en sciences humaines attirèrent très vite l’attention du clergé napolitain. Mais le plus frappant fut cette fascination qu’il exerçait sur son auditoire, vaste et varié, lorsqu’il enseignait le catéchisme et prêchait, manifestant un zèle sacerdotal hors du commun.
Quand Mgr Gennaro Fortunato, Premier chanoine de la cathédrale de Naples, fut nommé évêque de Cassano all’Jonio en Calabre, il voulut avec lui le père Mariano dans son diocèse. Mariano y restera 20 ans, allant de ville en ville, comme un authentique missionnaire et pèlerin de l’Évangile ; il ramènera la discipline au sein du clergé et lui fera retrouver sa dignité, construira et reconstruira tant d’églises, en travaillant comme un ouvrier parmi les autres.
Le jeune prêtre passait le plus clair de son temps, jusqu’à 6 heures par jour, à instruire les petits, les adultes et les pauvres à la religion. Il a écrit un livre, édité cinq fois : « Pratique de la Doctrine chrétienne, en douze instructions et dialogues », proposant une méthode très efficace pour apprendre à devenir un parfait chrétien. D’où cet appellatif bien mérité d’ « Apôtre de la Calabre ».
A la mort de Mgr Fortunato, Mariano repartit pour Naples, passant par Contursi, où il alla embrasser sa mère, mais où il ne resta pas, comme guidé par on ne sait quel mystérieux et providentiel projet à reprendre son premier travail. L’archevêque de Naples, le cardinal Sersale, lui demanda de retourner à la prédication et à la catéchèse, et lui confia en même temps la direction spirituelle du Séminaire et de la congrégation de l’Assomption, un rôle qu’il prit très à cœur, conscient de devoir former pour l’avenir, de saints prêtres apôtres.
Il était un conseiller et un confesseur recherché par le clergé de Naples et d’éminentes personnalités, mais surtout le confesseur du peuple et des pauvres. Il reprit ses Missions dans tout le Royaume de Naples. Apôtre de l’Eucharistie, il restait très souvent dans la contemplation extatique du Mystère eucharistique ; grand dévot et amoureux de la Vierge.
Les souffrances furent son pain quotidien et l’accompagnèrent pendant plus de 50 ans : il vivait d’aumônes qu’il recevait et distribuait à d’autres qui en avaient plus besoin que lui, s’habillait modestement, mangeait et se reposait très peu.
Il mourut, comme il l’avait souvent prédit, le 16 février 1788, à Naples, à 16 h à l’âge de 81 ans. La Vénérable (aujourd’hui Sainte) Maria Francesca des Cinq Plaies, qui était là, a dit : « J’ai vu l’âme de don Mariano transportée aux cieux. Elle était entourée de deux anges, qui portaient deux couronnes : Jésus et la très Sainte Marie, qui le bénirent ».
Les prodiges, qui s’étaient déjà manifestés durant sa vie sur terre, continuèrent et se multiplièrent dès le jour de sa sainte mort. Le 24 avril 1830, le pape Pie VIII (Francesco Saverio Castiglioni, 1829-1830) signa le décret qui ouvrait la phase apostolique de sa cause ; le 14 août 1854 il fut proclamé vénérable par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) qui reconnut l’héroïcité de ses vertu, en disant de lui qu’il était « un très fidèle outil de Dieu pour le bien de l’Église ».
Le 15 octobre 1950, ses os furent transférés de Naples à Contursi, sa ville natale, avec le concours appuyé du peuple et dans un climat d’émotion général : ses concitoyens retrouvaient « leur saint ».
Mariano Arciero a été béatifié dimanche 24 juin 2012, dans sa ville natale, à l’occasion d’une messe présidée, au nom du pape Benoît XVI, par le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Card. Angelo Amato s.d.b..
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 17 février
Saint Alexis Falconieri et les sept fondateurs de l’Ordre « Servites de Marie »
Alexis, en italien Alessio, Falconieri, né en 1200 à Florence (Toscane), où il est mort le 17 février 1310, est l'un des sept fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie.
Il est fêté dans l’Église catholique le 17 février, date de sa mort, en même temps que ses autres compagnons, canonisés ensemble « comme un seul homme » par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), le 15 janvier 1888.
Alexis était le fils de Bernard Falconieri, riche négociant de Florence. Sa famille appartenait au parti des Guelfes, favorable à la papauté, et opposé aux tenants du Saint-Empire romain germanique. Il grandit dans une atmosphère pieuse, cultivant l'humilité et la charité et rejoignit, ensuite, une confraternité religieuse dédiée à la Vierge Marie, où il rencontra ses six futurs compagnons : Bonfils (Bonfilio), Bienvenu (Bonagiunta), Manet (Manetto), Amédée (Amadeo), Sosthène (Sostegno) et Hugues (Uguccione).
Tous les sept fondèrent l’Ordre des Servites de Marie.
Ses biographes ont relaté l'apparition qu'il eut de la Vierge Marie, le 15 août 1233.
Il ne voulut jamais être ordonné prêtre, ne s'estimant pas digne de cette fonction, et préféra rester frère lai, occupé aux basses besognes, allant mendier la subsistance de ses frères.
En 1252, avec l'aide financière de Chiarissimo Falconieri, il acheva la construction de l'église de Cafaggio, dans les faubourgs de Florence. Il fut le directeur spirituel de sa nièce, Julienne Falconieri, qui fut canonisée en 1737.
À la fin de sa vie, Alexis Falconieri se retira d'abord à La Camarzia, une maison à l'extérieur de la ville, et enfin à l’abbaye de Monte Senario où il mourut, âgé de 110 ans, le 17 février 1310.
Ses six compagnons étaient partis vers la maison du Père bien des années avant lui :
- Bonfilio († 1er janvier 1262)
- Bonagiunta († 31 août 1267)
- Manetto († 20 août 1268)
- Amadio († 18 aprile 1266)
- Sostegno et Uguccione († 3 mai 1282)
Les sept fondateurs des Servites de Marie sont habituellement représentés ensemble, vêtus de bure noire, en contemplation devant la Vierge Marie.
Comme un même lien de vraie fraternité avait uni ces sept hommes durant leur vie, ainsi la postérité les embrassa dans une seule et même vénération.
Leurs corps sont ensevelis au Mont Sénario, près de l’église de l’Annonciation, à Florence, dans le même sépulcre, afin qu'une même châsse conserve, une fois morts, ceux que la vie fraternelle avait unis.
Saint Alexis Falconieri et les sept fondateurs de l’Ordre « Servites de Marie »
Alexis, en italien Alessio, Falconieri, né en 1200 à Florence (Toscane), où il est mort le 17 février 1310, est l'un des sept fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie.
Il est fêté dans l’Église catholique le 17 février, date de sa mort, en même temps que ses autres compagnons, canonisés ensemble « comme un seul homme » par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), le 15 janvier 1888.
Alexis était le fils de Bernard Falconieri, riche négociant de Florence. Sa famille appartenait au parti des Guelfes, favorable à la papauté, et opposé aux tenants du Saint-Empire romain germanique. Il grandit dans une atmosphère pieuse, cultivant l'humilité et la charité et rejoignit, ensuite, une confraternité religieuse dédiée à la Vierge Marie, où il rencontra ses six futurs compagnons : Bonfils (Bonfilio), Bienvenu (Bonagiunta), Manet (Manetto), Amédée (Amadeo), Sosthène (Sostegno) et Hugues (Uguccione).
Tous les sept fondèrent l’Ordre des Servites de Marie.
Ses biographes ont relaté l'apparition qu'il eut de la Vierge Marie, le 15 août 1233.
Il ne voulut jamais être ordonné prêtre, ne s'estimant pas digne de cette fonction, et préféra rester frère lai, occupé aux basses besognes, allant mendier la subsistance de ses frères.
En 1252, avec l'aide financière de Chiarissimo Falconieri, il acheva la construction de l'église de Cafaggio, dans les faubourgs de Florence. Il fut le directeur spirituel de sa nièce, Julienne Falconieri, qui fut canonisée en 1737.
À la fin de sa vie, Alexis Falconieri se retira d'abord à La Camarzia, une maison à l'extérieur de la ville, et enfin à l’abbaye de Monte Senario où il mourut, âgé de 110 ans, le 17 février 1310.
Ses six compagnons étaient partis vers la maison du Père bien des années avant lui :
- Bonfilio († 1er janvier 1262)
- Bonagiunta († 31 août 1267)
- Manetto († 20 août 1268)
- Amadio († 18 aprile 1266)
- Sostegno et Uguccione († 3 mai 1282)
Les sept fondateurs des Servites de Marie sont habituellement représentés ensemble, vêtus de bure noire, en contemplation devant la Vierge Marie.
Comme un même lien de vraie fraternité avait uni ces sept hommes durant leur vie, ainsi la postérité les embrassa dans une seule et même vénération.
Leurs corps sont ensevelis au Mont Sénario, près de l’église de l’Annonciation, à Florence, dans le même sépulcre, afin qu'une même châsse conserve, une fois morts, ceux que la vie fraternelle avait unis.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
le 17 février
Sainte Bernadette Soubirous
Vierge
(1844-1879)
Cette date a été choisie car c'est un 18 février que la Vierge Marie lui dit : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre. » Bernadette avait quatorze ans lorsqu'elle vit pour la première fois la Vierge.
Fille aînée d'une famille de meuniers que l'arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l'Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion.
En février 1858, alors qu'elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes.
Dix-huit apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.
En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.
Elle meurt le 16 avril 1879 à trente-cinq ans.
Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939). Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.
Sainte Bernadette Soubirous
Vierge
(1844-1879)
Cette date a été choisie car c'est un 18 février que la Vierge Marie lui dit : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre. » Bernadette avait quatorze ans lorsqu'elle vit pour la première fois la Vierge.
Fille aînée d'une famille de meuniers que l'arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l'Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion.
En février 1858, alors qu'elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes.
Dix-huit apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.
En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.
Elle meurt le 16 avril 1879 à trente-cinq ans.
Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939). Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 19 février
Saint Conrad Confalonieri
Ermite tertiaire franciscain en Sicile
Conrad (Corrado) naît à Calendasco (province de Plaisance, Italie) en 1290, descendant de la noble famille Confalonieri.
Seigneur de Plaisance, Conrad voulut, au cours d'une chasse, en 1313, débusquer un sanglier en mettant le feu à un fourré. Mais un vent violent se leva et l'incendie ravagea une grande partie de la contrée. On trouva le coupable en désignant un pauvre vieillard qui était venu ramasser du bois.
Conrad le laissa condamner à mort mais il se repentit bientôt de sa lâcheté et alla se dénoncer pour éviter que l'innocent ne soit exécuté. Il dut alors, avec sa femme, sacrifier tous leurs biens pour réparation et se retrouvèrent pauvres.
Ils décidèrent, un peu plus tard, de se séparer d'un commun accord afin de pouvoir entrer dans les ordres. Sa femme se fit carmélite et lui-même entra dans le tiers ordre de saint François. Puis il alla en Sicile se dévouer au service des malades et passa les dernières années de sa vie comme anachorète sur une haute montagne.
Conrad mourut près de Noto en Sicile, dans la grotte des « Pizzoni », le 19 février 1351.
Bse Élisabeth (Elisabetta) Picenardi
Servite de Marie
Élisabeth (nom de baptême Bartolomea) naît à Crémone (en Lombardie) entre 1428 et 1430, de Leonardo Picenardi et Paola Nuvoloni.
Peu après sa naissance, son père déménage avec sa famille à Mantoue pour être au service du marquis de Gonzague. Élisabeth est donc élevée dans cette ville. Elle demeure dans une maison proche de l’église Saint-Barnabé desservie par les frères Serviteurs de Marie de l’Observance. Elle a donc souvent l’occasion de rencontrer des membres de l’Ordre, ce qui sans aucun doute influence sa formation spirituelle de jeune fille.
Comme son père voulait la marier à l’un des princes de la ville, Élisabeth, qui désirait garder la virginité, refuse ce mariage. À l’âge de vingt ans, elle se consacre à Dieu et revêt l’habit des mantelées, comme on disait alors. D’abord, dans la maison paternelle, elle mène une vie quasi religieuse. Puis, à la mort de son père, elle va vivre chez sa sœur Orsina. Jusqu’à sa mort, elle demeure chez elle, non loin de l’église des Servites, dans une cellule qui lui était réservée.
Élisabeth rend témoignage par son amour de la Vierge Marie, sa chasteté, sa pénitence, son esprit de prière et son amour de l’eucharistie.
Elle est tellement attachée à la Mère du Christ qu’elle décide de garder la virginité à son exemple. Dans sa dernière agonie, elle remercie Dieu et la Vierge de mourir en ayant gardé la virginité qu’elle estime tant. Bien qu’accablée de plusieurs maladies, elle s’impose de rudes pénitences, portant continuellement un cilice et une chaîne de fer.
Dans la veille et la prière, elle attend le Christ, son Époux. Elle chante les louanges de Dieu et intercède pour le salut des hommes, en célébrant l’Office divin, répandu par les frères mendiants.
Contrairement à l’usage de son temps, elle communie souvent des mains du frère Barnabé de Mantoue. Vers la fin de sa vie, elle reçoit tous les jours le sacrement de pénitence.
Sa réputation de sainteté se répand si bien que ses concitoyens viennent la consulter. Leur ayant souvent obtenu des faveurs de Dieu par l’intercession de notre Dame, elle est considérée comme leur porte-parole auprès de la Mère de Dieu.
Plusieurs jeunes filles suivent son exemple et imitent son mode de vie. Elles constitueront plus tard un groupe du Tiers-Ordre régulier.
Favorisée du don de prophétie, Élisabeth prédit le jour et l’heure de sa mort. Avant de s’en aller vers le Seigneur, raconte l’auteur de sa Legenda, alors qu’elle souffre de violentes douleurs, on la voit réconfortée comme par une vision de Jésus et de sa Mère et par une musique céleste.
Elle manifeste de diverses manières son amour de l’Ordre. En particulier, un an avant sa mort, le 19 février 1468, elle lègue par testament aux frères du couvent Saint-Barnabé le bréviaire dont elle se servait pour célébrer la louange divine et une somme de 300 ducats.
D’abord enseveli dans l’église Saint-Barnabé, son corps est transféré au village de Tordei Picenardi, dans la région de Crémone, après la destruction du couvent.
En 1804, le pape Pie VII accorde à tout l’Ordre des Servites la faculté de célébrer la messe et l’office de la bienheureuse.
Saint Conrad Confalonieri
Ermite tertiaire franciscain en Sicile
Conrad (Corrado) naît à Calendasco (province de Plaisance, Italie) en 1290, descendant de la noble famille Confalonieri.
Seigneur de Plaisance, Conrad voulut, au cours d'une chasse, en 1313, débusquer un sanglier en mettant le feu à un fourré. Mais un vent violent se leva et l'incendie ravagea une grande partie de la contrée. On trouva le coupable en désignant un pauvre vieillard qui était venu ramasser du bois.
Conrad le laissa condamner à mort mais il se repentit bientôt de sa lâcheté et alla se dénoncer pour éviter que l'innocent ne soit exécuté. Il dut alors, avec sa femme, sacrifier tous leurs biens pour réparation et se retrouvèrent pauvres.
Ils décidèrent, un peu plus tard, de se séparer d'un commun accord afin de pouvoir entrer dans les ordres. Sa femme se fit carmélite et lui-même entra dans le tiers ordre de saint François. Puis il alla en Sicile se dévouer au service des malades et passa les dernières années de sa vie comme anachorète sur une haute montagne.
Conrad mourut près de Noto en Sicile, dans la grotte des « Pizzoni », le 19 février 1351.
Bse Élisabeth (Elisabetta) Picenardi
Servite de Marie
Élisabeth (nom de baptême Bartolomea) naît à Crémone (en Lombardie) entre 1428 et 1430, de Leonardo Picenardi et Paola Nuvoloni.
Peu après sa naissance, son père déménage avec sa famille à Mantoue pour être au service du marquis de Gonzague. Élisabeth est donc élevée dans cette ville. Elle demeure dans une maison proche de l’église Saint-Barnabé desservie par les frères Serviteurs de Marie de l’Observance. Elle a donc souvent l’occasion de rencontrer des membres de l’Ordre, ce qui sans aucun doute influence sa formation spirituelle de jeune fille.
Comme son père voulait la marier à l’un des princes de la ville, Élisabeth, qui désirait garder la virginité, refuse ce mariage. À l’âge de vingt ans, elle se consacre à Dieu et revêt l’habit des mantelées, comme on disait alors. D’abord, dans la maison paternelle, elle mène une vie quasi religieuse. Puis, à la mort de son père, elle va vivre chez sa sœur Orsina. Jusqu’à sa mort, elle demeure chez elle, non loin de l’église des Servites, dans une cellule qui lui était réservée.
Élisabeth rend témoignage par son amour de la Vierge Marie, sa chasteté, sa pénitence, son esprit de prière et son amour de l’eucharistie.
Elle est tellement attachée à la Mère du Christ qu’elle décide de garder la virginité à son exemple. Dans sa dernière agonie, elle remercie Dieu et la Vierge de mourir en ayant gardé la virginité qu’elle estime tant. Bien qu’accablée de plusieurs maladies, elle s’impose de rudes pénitences, portant continuellement un cilice et une chaîne de fer.
Dans la veille et la prière, elle attend le Christ, son Époux. Elle chante les louanges de Dieu et intercède pour le salut des hommes, en célébrant l’Office divin, répandu par les frères mendiants.
Contrairement à l’usage de son temps, elle communie souvent des mains du frère Barnabé de Mantoue. Vers la fin de sa vie, elle reçoit tous les jours le sacrement de pénitence.
Sa réputation de sainteté se répand si bien que ses concitoyens viennent la consulter. Leur ayant souvent obtenu des faveurs de Dieu par l’intercession de notre Dame, elle est considérée comme leur porte-parole auprès de la Mère de Dieu.
Plusieurs jeunes filles suivent son exemple et imitent son mode de vie. Elles constitueront plus tard un groupe du Tiers-Ordre régulier.
Favorisée du don de prophétie, Élisabeth prédit le jour et l’heure de sa mort. Avant de s’en aller vers le Seigneur, raconte l’auteur de sa Legenda, alors qu’elle souffre de violentes douleurs, on la voit réconfortée comme par une vision de Jésus et de sa Mère et par une musique céleste.
Elle manifeste de diverses manières son amour de l’Ordre. En particulier, un an avant sa mort, le 19 février 1468, elle lègue par testament aux frères du couvent Saint-Barnabé le bréviaire dont elle se servait pour célébrer la louange divine et une somme de 300 ducats.
D’abord enseveli dans l’église Saint-Barnabé, son corps est transféré au village de Tordei Picenardi, dans la région de Crémone, après la destruction du couvent.
En 1804, le pape Pie VII accorde à tout l’Ordre des Servites la faculté de célébrer la messe et l’office de la bienheureuse.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 19 février
Bse Jacinthe Marto
Voyante de Fatima
(1910 - 1920)
Jacinthe (Jacinta de Jesus) Marto, la plus jeune des visionnaires des apparitions de Notre-Dame de Fatima, en 1917, avec son frère Francisco Marto et leur cousine Lúcia dos Santos, est née le 11 mars 1910 à Aljustrel au Portugal. Elle est la fille légitime de Manuel Pedro Marto et d’Olímpia de Jésus. Le 19 mars, elle reçoit le sacrement du baptême à l’église paroissiale de Fatima.
De caractère joyeux et insouciant, elle aime à danser - ce qu'elle fait avec grâce - et ce jusque dans la prison de Vila Nova de Ourém ! Très marquée par la vision de l'enfer (montré lors des apparitions de Fatima), elle s'attache spécialement à prier et à se sacrifier pour la conversion des pécheurs. Elle redit souvent la prière enseignée par Notre Dame et elle invite son frère et sa cousine à prier « pour sauver les âmes de l'enfer ».
Le 13 octobre 1917, un ecclésiastique lui demande de prier pour le Saint-Père. Elle lui demande qui est le Saint-Père, et dès lors, à chaque prière ou sacrifice, elle ajoute « …et pour le Saint-Père ». Après chaque chapelet, elle ajoute trois Ave pour lui. Elle aurait tant aimé le voir ! « Beaucoup de personnes viennent ici, dit-elle, mais jamais le Saint-Père ». À deux reprises, elle aura une vision du pape Benoît XV, priant et souffrant.
Elle tremble devant la perspective de la deuxième guerre mondiale « pire encore que la première » (apparition du 13 juillet 1917) qui arrivera si l'on n'écoute pas les demandes de la Vierge, et dont les horreurs lui paraissent présentes. « Tant de gens qui vont mourir. Et presque tous vont en enfer ! Beaucoup de maisons seront détruites et beaucoup de prêtres tués ».
Ainsi offre-t-elle généreusement ses sacrifices : repas donnés aux brebis, puis aux pauvres - support des visiteurs qui la questionnent - mauvais traitements, moqueries - maladie et séparation des siens. Elle dit aussi : « J'aime tellement le Cœur Immaculé de Marie. C'est le Cœur de notre petite maman du Ciel ! » Et elle chante sur des airs à elle : « Doux cœur de Marie, soyez mon salut ! Cœur Immaculé de Marie, convertissez les pécheurs, sauvez les âmes de l'enfer ».
Elle regrette de ne pouvoir communier à ces intentions. Devant partir à l'hôpital, elle fait ses dernières recommandations à Lucie, inspirées des messages de la Vierge, et elle annonce qu'elle ira dans deux hôpitaux, non pas pour guérir mais « pour souffrir davantage » et qu'elle mourra « toute seule ».
Elle reçoit plusieurs visites de la Sainte Vierge et meurt, en odeur de sainteté mais seule, le 20 février 1920.
Jacinthe Marto a été béatifiée, avec son frère François (fêté le 4 avril), le 13 mai 2000, au sanctuaire de Notre Dame du Rosaire de Fatima, par le Bx Jean Paul II (>>> Homélie du Pape).
Bse Jacinthe Marto
Voyante de Fatima
(1910 - 1920)
Jacinthe (Jacinta de Jesus) Marto, la plus jeune des visionnaires des apparitions de Notre-Dame de Fatima, en 1917, avec son frère Francisco Marto et leur cousine Lúcia dos Santos, est née le 11 mars 1910 à Aljustrel au Portugal. Elle est la fille légitime de Manuel Pedro Marto et d’Olímpia de Jésus. Le 19 mars, elle reçoit le sacrement du baptême à l’église paroissiale de Fatima.
De caractère joyeux et insouciant, elle aime à danser - ce qu'elle fait avec grâce - et ce jusque dans la prison de Vila Nova de Ourém ! Très marquée par la vision de l'enfer (montré lors des apparitions de Fatima), elle s'attache spécialement à prier et à se sacrifier pour la conversion des pécheurs. Elle redit souvent la prière enseignée par Notre Dame et elle invite son frère et sa cousine à prier « pour sauver les âmes de l'enfer ».
Le 13 octobre 1917, un ecclésiastique lui demande de prier pour le Saint-Père. Elle lui demande qui est le Saint-Père, et dès lors, à chaque prière ou sacrifice, elle ajoute « …et pour le Saint-Père ». Après chaque chapelet, elle ajoute trois Ave pour lui. Elle aurait tant aimé le voir ! « Beaucoup de personnes viennent ici, dit-elle, mais jamais le Saint-Père ». À deux reprises, elle aura une vision du pape Benoît XV, priant et souffrant.
Elle tremble devant la perspective de la deuxième guerre mondiale « pire encore que la première » (apparition du 13 juillet 1917) qui arrivera si l'on n'écoute pas les demandes de la Vierge, et dont les horreurs lui paraissent présentes. « Tant de gens qui vont mourir. Et presque tous vont en enfer ! Beaucoup de maisons seront détruites et beaucoup de prêtres tués ».
Ainsi offre-t-elle généreusement ses sacrifices : repas donnés aux brebis, puis aux pauvres - support des visiteurs qui la questionnent - mauvais traitements, moqueries - maladie et séparation des siens. Elle dit aussi : « J'aime tellement le Cœur Immaculé de Marie. C'est le Cœur de notre petite maman du Ciel ! » Et elle chante sur des airs à elle : « Doux cœur de Marie, soyez mon salut ! Cœur Immaculé de Marie, convertissez les pécheurs, sauvez les âmes de l'enfer ».
Elle regrette de ne pouvoir communier à ces intentions. Devant partir à l'hôpital, elle fait ses dernières recommandations à Lucie, inspirées des messages de la Vierge, et elle annonce qu'elle ira dans deux hôpitaux, non pas pour guérir mais « pour souffrir davantage » et qu'elle mourra « toute seule ».
Elle reçoit plusieurs visites de la Sainte Vierge et meurt, en odeur de sainteté mais seule, le 20 février 1920.
Jacinthe Marto a été béatifiée, avec son frère François (fêté le 4 avril), le 13 mai 2000, au sanctuaire de Notre Dame du Rosaire de Fatima, par le Bx Jean Paul II (>>> Homélie du Pape).
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 21 février
Saint Pierre Damien
Évêque et docteur de l'Église
Pierre Damien (en italien Pier Damiani) est né à Ravenne (Italie) en 1007 dans une famille noble, mais pauvre. Devenu orphelin de ses deux parents, il vécut une enfance marquée par les privations et les souffrances, même si sa sœur Roselinda s'engagea à lui servir de mère et son grand frère Damien l'adopta comme son enfant. C'est précisément pour cela qu'il sera appelé par la suite Pierre de Damien, Pierre Damien.
Grâce à son frère, Damien, il put faire des études. Il choisit ensuite d'être moine et fut admis au monastère de Fonte Avellana (Marches, Italie) dont il devint abbé.
Sa réputation s'amplifiant, il fut sollicité par plusieurs papes pour réformer l'Église et voyagea pendant six ans comme légat du pape.
Il fut promu, malgré lui, cardinal évêque d'Ostie mais abandonna ses titres dès qu'il put pour retourner à Fonte Avellana.
C'est sur le trajet du retour qu'il mourut, à Faenza, la nuit entre le 22 et le 23 février 1072.
Grace à ses nombreux écrits à caractère théologique, Pierre Damien fut proclamé Docteur de l’église le premier octobre 1828 par le Pape Léon XII (Annibale Sermattei della Genga, 1823-1829).
Son œuvre consiste surtout en une imposante correspondance (158 lettres) et des sermons (75). Il est également l’auteur d’hagiographies et de traités, parmi lesquels :
De divina omnipotentia, sur la puissance de Dieu (Lettre sur la toute-puissance divine, Paris: Cerf, 1972 (texte avec traduction))
Une disputatio avec un Juif sur le problème de la Trinité et du Messie ;
Liber gratissimus, dédié à l’archevêque Henri de Ravenne, contre la simonie ;
De brevitate vitæ pontificum romanorum, sur la courte vie accordée aux papes.
On le fête le 21 février. On l'invoque pour les migraines et tous les maux de tête, en rapport avec ses nombreuses études.
Bienheureux Noël Pinot
Prêtre et martyr
(1747-1794)
Né à Angers, seizième enfant d'une famille très croyante, Noël devint prêtre en 1771. Il en est l'archétype dans la campagne du Louroux où il officia.
Comme de nombreux saints prêtres, il refusa de prêter serment à la Constitution de 1789, rappelant que ses pouvoirs spirituels ne lui viennent que de Dieu et non d'une loi civile. Il fut arrêté dans la nuit du 8 février alors qu'il s'apprêtait à célébrer clandestinement la messe.
Condamné à mort, il fut guillotiné le 21 février 1794, encore vêtu de ses ornements de messe.
Il a été béatifié par Pie XI le 31 octobre 1926.
Saint Pierre Damien
Évêque et docteur de l'Église
Pierre Damien (en italien Pier Damiani) est né à Ravenne (Italie) en 1007 dans une famille noble, mais pauvre. Devenu orphelin de ses deux parents, il vécut une enfance marquée par les privations et les souffrances, même si sa sœur Roselinda s'engagea à lui servir de mère et son grand frère Damien l'adopta comme son enfant. C'est précisément pour cela qu'il sera appelé par la suite Pierre de Damien, Pierre Damien.
Grâce à son frère, Damien, il put faire des études. Il choisit ensuite d'être moine et fut admis au monastère de Fonte Avellana (Marches, Italie) dont il devint abbé.
Sa réputation s'amplifiant, il fut sollicité par plusieurs papes pour réformer l'Église et voyagea pendant six ans comme légat du pape.
Il fut promu, malgré lui, cardinal évêque d'Ostie mais abandonna ses titres dès qu'il put pour retourner à Fonte Avellana.
C'est sur le trajet du retour qu'il mourut, à Faenza, la nuit entre le 22 et le 23 février 1072.
Grace à ses nombreux écrits à caractère théologique, Pierre Damien fut proclamé Docteur de l’église le premier octobre 1828 par le Pape Léon XII (Annibale Sermattei della Genga, 1823-1829).
Son œuvre consiste surtout en une imposante correspondance (158 lettres) et des sermons (75). Il est également l’auteur d’hagiographies et de traités, parmi lesquels :
De divina omnipotentia, sur la puissance de Dieu (Lettre sur la toute-puissance divine, Paris: Cerf, 1972 (texte avec traduction))
Une disputatio avec un Juif sur le problème de la Trinité et du Messie ;
Liber gratissimus, dédié à l’archevêque Henri de Ravenne, contre la simonie ;
De brevitate vitæ pontificum romanorum, sur la courte vie accordée aux papes.
On le fête le 21 février. On l'invoque pour les migraines et tous les maux de tête, en rapport avec ses nombreuses études.
Bienheureux Noël Pinot
Prêtre et martyr
(1747-1794)
Né à Angers, seizième enfant d'une famille très croyante, Noël devint prêtre en 1771. Il en est l'archétype dans la campagne du Louroux où il officia.
Comme de nombreux saints prêtres, il refusa de prêter serment à la Constitution de 1789, rappelant que ses pouvoirs spirituels ne lui viennent que de Dieu et non d'une loi civile. Il fut arrêté dans la nuit du 8 février alors qu'il s'apprêtait à célébrer clandestinement la messe.
Condamné à mort, il fut guillotiné le 21 février 1794, encore vêtu de ses ornements de messe.
Il a été béatifié par Pie XI le 31 octobre 1926.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
samedi le 22 février
CHAIRE DE SAINT PIERRE, APÔTRE
Fête
La fête de la Chaire de Saint Pierre était à l’origine célébrée le 18 janvier en Gaule et le 22 février à Rome même. En 1558, le Pape Paul IV introduisit la fête du 18 janvier à Rome qui devint fête de la Chaire de Saint Pierre à Rometandis que la fête du 22 février pris le titre de Chaire de Saint Pierre à Antioche.
La réforme du calendrier de Jean XXIII a supprimé la fête du 18 janvier dont il ne reste plus que le jour octave le 25 janvier avec la fête de la Conversion de saint Paul.
L'Église célèbre solennellement, en ce jour, le souvenir de l’entrée du Prince des Apôtres à Rome et de sa prise de possession du siège épiscopal de la ville éternelle. Les Actes des Apôtres font allusion à cet événement d’une importance primordiale dans l’histoire du monde. Quand saint Pierre, emprisonné par le roi Hérode, eut été délivré par l’ange, il visita dans la nuit la communauté chrétienne rassemblée, lui donna les recommandations nécessaires puis, disent les Actes, « il se leva et se rendit dans un autre lieu » (Act. XII, 17). Où se rendit Pierre ? Les Actes ne le disent pas, peut-être pour ne pas trahir sa résidence, mais la tradition indique Rome. C’était en l’an 42 après J.-C. C’est pourquoi la Tradition admet que Pierre a été évêque de Rome pendant 25 ans. En 1558, Paul IV décida que l’accession de Pierre au siège de Rome serait célébrée solennellement, le 18 janvier. Jusque là on ne célébrait que le pontificat de Pierre (le 22 février). Dès lors, le 18 janvier fut consacré à la Chaire de saint Pierre à Rome, et le 22 février, on fêta la fondation de l’Église d Antioche, la première que saint Pierre ait gouvernée. Il y a maintenant dans l’Église deux fêtes de la Chaire de Saint-Pierre. La vénérable Chaire de Pierre qui, jusqu’au Ve siècle se trouvait dans le Baptistère de Saint-Pierre, se trouve aujourd’hui dans l’abside de la basilique vaticane. La précieuse relique ne se compose plus que de quelques morceaux de bois, reliés depuis les temps anciens par des plaques d’ivoire, sur lesquelles se trouvent des figures. Malheureusement, le Pape ne peut plus s’asseoir sur cette antique Chaire, car, au temps de la Renaissance, elle fut renfermée dans un reliquaire colossal, œuvre de Bernin.
La messe (Statuit)
La messe (assez récente) place au milieu de nous le premier évêque de Rome, saint Pierre. A l’Introït, nous le voyons dans la personne du prêtre célébrant. A l’Épître, nous l’entendons nous parler, à nous "les élus étrangers de la dispersion" et il nous annonce le message vraiment joyeux de l’héritage que rien ne peut détruire ni corrompre ni flétrir, qui nous est réservé dans le ciel et dont le gage est la Sainte Eucharistie. Assurément il vaut la peine d’être, « pendant un court temps », purifiés comme l’or dans le feu des épreuves, pour la manifestation de Jésus-Christ, qui se réalise aujourd’hui au Saint-Sacrifice. A l’Évangile, nous revivons, avec saint Pierre, le grand jour de Césarée de Philippe où le Christ l’établit le rocher de son Église. Mais notre âme, à nous aussi, doit être ferme comme le roc, afin que le Christ y bâtisse le royaume de Dieu. Cette parole : « Tu es Petrus » est le leitmotiv de la messe (All., Off., Comm.) et elle s’applique non seulement à Pierre, mais à nous. Au Graduel, l’Église chante l’exaltation de saint Pierre sur sa Chaire. Dans l’Eucharistie, le Seigneur bâtit en nous son Église (Comm.).
L’Église romaine.
La fête d’aujourd’hui a, pour notre vie liturgique, une grande importance. Nous rendons-nous bien compte que toute notre liturgie est, à proprement parler, celle de la ville de Rome ? Nous célébrons, en majorité, des saints romains, nous célébrons la dédicace des églises romaines. Bien plus, dans l’office des stations, la liturgie nous conduit, une centaine de fois, dans la ville de Rome où nous assistons aux solennités de la messe, avec l’évêque de Rome. Or il importe que nous puissions nous sentir membres de l’Église de Rome, que cette Église soit notre diocèse. C’est ce qu’exige le développement actuel de la liturgie occidentale. Les choses auraient pu se passer autrement. Si la liturgie avait suivi la ligne des trois premiers siècles, les diverses nations auraient pu avoir un patriarcat spécial et une liturgie particulière, à laquelle il aurait été plus facile de s’accoutumer. Mais il faut tenir compte de ce qui existe. Il faut nous unir à l’Église romaine, nous sommes membres de la communauté romaine. Dans l’église de chez nous, il faut voir souvent une église de Rome et célébrer les saints mystères avec l’évêque de Rome. De cette façon, la liturgie romaine nous deviendra familière. Quelle différence y a-t-il maintenant entre la fête d’aujourd’hui et la fête de saint Pierre et de saint Paul ? C’est que, le 29 juin, nous célébrons l’Apôtre et le Vicaire de Jésus-Christ, le Pape de l’Église universelle. Aujourd’hui nous fêtons l’Évêque de l’Église romaine à laquelle nous sommes incorporés (c’est pourquoi on a, au bréviaire, le commun des confesseurs Pontifes). C’est comme une fête patronale de notre liturgie romaine.
CHAIRE DE SAINT PIERRE, APÔTRE
Fête
La fête de la Chaire de Saint Pierre était à l’origine célébrée le 18 janvier en Gaule et le 22 février à Rome même. En 1558, le Pape Paul IV introduisit la fête du 18 janvier à Rome qui devint fête de la Chaire de Saint Pierre à Rometandis que la fête du 22 février pris le titre de Chaire de Saint Pierre à Antioche.
La réforme du calendrier de Jean XXIII a supprimé la fête du 18 janvier dont il ne reste plus que le jour octave le 25 janvier avec la fête de la Conversion de saint Paul.
L'Église célèbre solennellement, en ce jour, le souvenir de l’entrée du Prince des Apôtres à Rome et de sa prise de possession du siège épiscopal de la ville éternelle. Les Actes des Apôtres font allusion à cet événement d’une importance primordiale dans l’histoire du monde. Quand saint Pierre, emprisonné par le roi Hérode, eut été délivré par l’ange, il visita dans la nuit la communauté chrétienne rassemblée, lui donna les recommandations nécessaires puis, disent les Actes, « il se leva et se rendit dans un autre lieu » (Act. XII, 17). Où se rendit Pierre ? Les Actes ne le disent pas, peut-être pour ne pas trahir sa résidence, mais la tradition indique Rome. C’était en l’an 42 après J.-C. C’est pourquoi la Tradition admet que Pierre a été évêque de Rome pendant 25 ans. En 1558, Paul IV décida que l’accession de Pierre au siège de Rome serait célébrée solennellement, le 18 janvier. Jusque là on ne célébrait que le pontificat de Pierre (le 22 février). Dès lors, le 18 janvier fut consacré à la Chaire de saint Pierre à Rome, et le 22 février, on fêta la fondation de l’Église d Antioche, la première que saint Pierre ait gouvernée. Il y a maintenant dans l’Église deux fêtes de la Chaire de Saint-Pierre. La vénérable Chaire de Pierre qui, jusqu’au Ve siècle se trouvait dans le Baptistère de Saint-Pierre, se trouve aujourd’hui dans l’abside de la basilique vaticane. La précieuse relique ne se compose plus que de quelques morceaux de bois, reliés depuis les temps anciens par des plaques d’ivoire, sur lesquelles se trouvent des figures. Malheureusement, le Pape ne peut plus s’asseoir sur cette antique Chaire, car, au temps de la Renaissance, elle fut renfermée dans un reliquaire colossal, œuvre de Bernin.
La messe (Statuit)
La messe (assez récente) place au milieu de nous le premier évêque de Rome, saint Pierre. A l’Introït, nous le voyons dans la personne du prêtre célébrant. A l’Épître, nous l’entendons nous parler, à nous "les élus étrangers de la dispersion" et il nous annonce le message vraiment joyeux de l’héritage que rien ne peut détruire ni corrompre ni flétrir, qui nous est réservé dans le ciel et dont le gage est la Sainte Eucharistie. Assurément il vaut la peine d’être, « pendant un court temps », purifiés comme l’or dans le feu des épreuves, pour la manifestation de Jésus-Christ, qui se réalise aujourd’hui au Saint-Sacrifice. A l’Évangile, nous revivons, avec saint Pierre, le grand jour de Césarée de Philippe où le Christ l’établit le rocher de son Église. Mais notre âme, à nous aussi, doit être ferme comme le roc, afin que le Christ y bâtisse le royaume de Dieu. Cette parole : « Tu es Petrus » est le leitmotiv de la messe (All., Off., Comm.) et elle s’applique non seulement à Pierre, mais à nous. Au Graduel, l’Église chante l’exaltation de saint Pierre sur sa Chaire. Dans l’Eucharistie, le Seigneur bâtit en nous son Église (Comm.).
L’Église romaine.
La fête d’aujourd’hui a, pour notre vie liturgique, une grande importance. Nous rendons-nous bien compte que toute notre liturgie est, à proprement parler, celle de la ville de Rome ? Nous célébrons, en majorité, des saints romains, nous célébrons la dédicace des églises romaines. Bien plus, dans l’office des stations, la liturgie nous conduit, une centaine de fois, dans la ville de Rome où nous assistons aux solennités de la messe, avec l’évêque de Rome. Or il importe que nous puissions nous sentir membres de l’Église de Rome, que cette Église soit notre diocèse. C’est ce qu’exige le développement actuel de la liturgie occidentale. Les choses auraient pu se passer autrement. Si la liturgie avait suivi la ligne des trois premiers siècles, les diverses nations auraient pu avoir un patriarcat spécial et une liturgie particulière, à laquelle il aurait été plus facile de s’accoutumer. Mais il faut tenir compte de ce qui existe. Il faut nous unir à l’Église romaine, nous sommes membres de la communauté romaine. Dans l’église de chez nous, il faut voir souvent une église de Rome et célébrer les saints mystères avec l’évêque de Rome. De cette façon, la liturgie romaine nous deviendra familière. Quelle différence y a-t-il maintenant entre la fête d’aujourd’hui et la fête de saint Pierre et de saint Paul ? C’est que, le 29 juin, nous célébrons l’Apôtre et le Vicaire de Jésus-Christ, le Pape de l’Église universelle. Aujourd’hui nous fêtons l’Évêque de l’Église romaine à laquelle nous sommes incorporés (c’est pourquoi on a, au bréviaire, le commun des confesseurs Pontifes). C’est comme une fête patronale de notre liturgie romaine.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 23 février
Saint Polycarpe
Évêque et martyr
(† 167)
Polycarpe fut un personnage d'une éminente sainteté et d'une très profonde doctrine. Il avait eu le bonheur de connaître plusieurs disciples du Sauveur, et de les entretenir familièrement, surtout l'apôtre saint Jean, par l'autorité duquel il fut établi évêque de Smyrne.
Homme de grande foi, Polycarpe avait horreur de tout ce qui attaquait la doctrine chrétienne. L'hérétique Marcion s'approcha un jour de lui audacieusement, au moment où Polycarpe détournait la tête pour éviter de le voir, et il lui dit : « Ne me connaissez-vous pas ? “Si, répondit l'évêque, je vous connais pour le fils aîné de Satan.” » Une telle âme était préparée au martyre.
Le récit de son sacrifice est une des plus belles pages de l'histoire aux premiers siècles. À l'entrée de ce saint vieillard dans l'amphithéâtre, tous les chrétiens présents entendirent une voix mystérieuse qui lui disait : « Courage, Polycarpe, combats en homme de cœur ! »
Le proconsul lui demanda : « Es-tu Polycarpe ? “Oui, je le suis.” Aie pitié de tes cheveux blancs, maudis le Christ, et tu seras libre. “Il y quatre-vingt-six ans que je le sers et il ne m'a fait que du bien ; comment pourrais-je le maudire ? Il est mon Créateur, mon Roi et mon Sauveur.” Sais-tu que j'ai des lions et des ours tout prêts à te dévorer ? “Fais-les venir ! ” Puisque tu te moques des bêtes féroces, je te ferai brûler. “Je ne crains que le feu qui brûle les impies et ne s'éteint jamais. Fais venir tes bêtes, allume le feu, je suis prêt à tout.” »
De toutes parts, dans l'amphithéâtre, la foule s'écrie : « Il est digne de mort. Polycarpe aux lions ! » Mais on arrêta qu'il serait brûlé vif
Comme les bourreaux se préparaient à l'attacher sur le bûcher, il leur dit : « C'est inutile, laissez-moi libre, le ciel m'aidera. » Le saint lève les yeux au ciel et prie. Tout à coup la flamme l'environne et s'élève par-dessus sa tête, mais sans lui faire aucun mal, pendant qu'un parfum délicieux embaume les spectateurs. À cette vue, les bourreaux lui percent le cœur avec une épée.
Saint Polycarpe
Évêque et martyr
(† 167)
Polycarpe fut un personnage d'une éminente sainteté et d'une très profonde doctrine. Il avait eu le bonheur de connaître plusieurs disciples du Sauveur, et de les entretenir familièrement, surtout l'apôtre saint Jean, par l'autorité duquel il fut établi évêque de Smyrne.
Homme de grande foi, Polycarpe avait horreur de tout ce qui attaquait la doctrine chrétienne. L'hérétique Marcion s'approcha un jour de lui audacieusement, au moment où Polycarpe détournait la tête pour éviter de le voir, et il lui dit : « Ne me connaissez-vous pas ? “Si, répondit l'évêque, je vous connais pour le fils aîné de Satan.” » Une telle âme était préparée au martyre.
Le récit de son sacrifice est une des plus belles pages de l'histoire aux premiers siècles. À l'entrée de ce saint vieillard dans l'amphithéâtre, tous les chrétiens présents entendirent une voix mystérieuse qui lui disait : « Courage, Polycarpe, combats en homme de cœur ! »
Le proconsul lui demanda : « Es-tu Polycarpe ? “Oui, je le suis.” Aie pitié de tes cheveux blancs, maudis le Christ, et tu seras libre. “Il y quatre-vingt-six ans que je le sers et il ne m'a fait que du bien ; comment pourrais-je le maudire ? Il est mon Créateur, mon Roi et mon Sauveur.” Sais-tu que j'ai des lions et des ours tout prêts à te dévorer ? “Fais-les venir ! ” Puisque tu te moques des bêtes féroces, je te ferai brûler. “Je ne crains que le feu qui brûle les impies et ne s'éteint jamais. Fais venir tes bêtes, allume le feu, je suis prêt à tout.” »
De toutes parts, dans l'amphithéâtre, la foule s'écrie : « Il est digne de mort. Polycarpe aux lions ! » Mais on arrêta qu'il serait brûlé vif
Comme les bourreaux se préparaient à l'attacher sur le bûcher, il leur dit : « C'est inutile, laissez-moi libre, le ciel m'aidera. » Le saint lève les yeux au ciel et prie. Tout à coup la flamme l'environne et s'élève par-dessus sa tête, mais sans lui faire aucun mal, pendant qu'un parfum délicieux embaume les spectateurs. À cette vue, les bourreaux lui percent le cœur avec une épée.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 24 février
Bse Ascensión del Corazón de Jesús
Vierge et co-fondatrice des
« Missionnaires dominicaines du Très Saint Rosaire »
Ascensión del Corazón de Jesús, dans le siècle Florentina Nicol Goñi,dernière fille de Juan Nicol, commerçant de chaussures, et Agueda Goñi, naquit à Tafalla (Navarre, Espagne) le 14 mars 1868.
Elle découvrit, encore enfant, sa vocation en fréquentant l’école des Dominicaines du Tiers Ordre à Huesca, où elle suivit des études.
Le 22 octobre 1885, elle entra au noviciat de la communauté des religieuses de Santa Rosa de Huesca, puis elle devint enseignante dans l'école de la communauté.
En 1912, le gouvernement ferma l'école et Mère Ascension accepta de partir travailler avec les autres sœurs de la Communauté des Mères de Huesca dans la mission d’Urubamba y Madre de Dios, au Pérou à la suite de l'invitation missionnaire du Père dominicain Ramón Zubieta. Au Pérou, les religieuses espagnoles entrèrent dans la Communauté de Notre-Dame du Patrocinio de Lima, où la Mère Ascensión fut nommée prieure, malgré de nombreuses difficultés dues à l'intégration des nouvelles venues.
En 1918, le Père Theissling, de l'Ordre des Frères prêcheurs, suggéra la fondation d'une nouvelle Congrégation, qui prit le nom de « Missionnaires dominicaines du Très Saint Rosaire », dont les premières constitutions furent approuvées le 27 septembre et qui fut érigée le 5 octobre de la même année à Lima. La Mère Ascensión en fut nommé Supérieure générale.
Le 25 mars de l'année suivante le Pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) annexa l'Ordre à la Congrégation des Frères prêcheurs.
L'inauguration du Collège de Sonsonete, au Salvador, marqua le moment de l'autonomie de la Congrégation qui accomplissait une œuvre remarquable d'éducation à une époque où le monde fut successivement tourmenté par la Guerre civile espagnole, la Deuxième Guerre mondiale et la révolution communiste en Chine.
Au cours des années, la Congrégation prit la forme d'une institution internationale ; en 1926 elle accepta de diriger le Collège national de Cuzco, ainsi que diverses écoles et le Collège national d'Arequipa, jouant un rôle important dans l'éducation civile en plus de l'éducation religieuse. En 1932, l'appel missionnaire conduisit les sœurs de la Congrégation en Chine avec Mère Ascensión à leur tête, qui se rendit dans ce pays à plusieurs reprises. Lors du troisième Chapitre général celle-ci fut à nouveau élue supérieure générale, mais quelques temps plus tard se déclara la maladie qui devait la conduire à la mort.
Elle s'éteignit à Pampelune le 24 février 1940, entourée d'une grande réputation de sainteté.
Ascensión del Corazón de Jesús a été béatifiée le 14 mai 2005, dans la basilique de saint Pierre à Rome, par le Card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.
(>>> Homélie du Cardinal José Saraiva Martins)
Lors de la béatification de Mère Ascensión del Corazón de Jesús, la Congrégation comptait 785 religieuses dans 21 pays des cinq continents.
Bse Ascensión del Corazón de Jesús
Vierge et co-fondatrice des
« Missionnaires dominicaines du Très Saint Rosaire »
Ascensión del Corazón de Jesús, dans le siècle Florentina Nicol Goñi,dernière fille de Juan Nicol, commerçant de chaussures, et Agueda Goñi, naquit à Tafalla (Navarre, Espagne) le 14 mars 1868.
Elle découvrit, encore enfant, sa vocation en fréquentant l’école des Dominicaines du Tiers Ordre à Huesca, où elle suivit des études.
Le 22 octobre 1885, elle entra au noviciat de la communauté des religieuses de Santa Rosa de Huesca, puis elle devint enseignante dans l'école de la communauté.
En 1912, le gouvernement ferma l'école et Mère Ascension accepta de partir travailler avec les autres sœurs de la Communauté des Mères de Huesca dans la mission d’Urubamba y Madre de Dios, au Pérou à la suite de l'invitation missionnaire du Père dominicain Ramón Zubieta. Au Pérou, les religieuses espagnoles entrèrent dans la Communauté de Notre-Dame du Patrocinio de Lima, où la Mère Ascensión fut nommée prieure, malgré de nombreuses difficultés dues à l'intégration des nouvelles venues.
En 1918, le Père Theissling, de l'Ordre des Frères prêcheurs, suggéra la fondation d'une nouvelle Congrégation, qui prit le nom de « Missionnaires dominicaines du Très Saint Rosaire », dont les premières constitutions furent approuvées le 27 septembre et qui fut érigée le 5 octobre de la même année à Lima. La Mère Ascensión en fut nommé Supérieure générale.
Le 25 mars de l'année suivante le Pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) annexa l'Ordre à la Congrégation des Frères prêcheurs.
L'inauguration du Collège de Sonsonete, au Salvador, marqua le moment de l'autonomie de la Congrégation qui accomplissait une œuvre remarquable d'éducation à une époque où le monde fut successivement tourmenté par la Guerre civile espagnole, la Deuxième Guerre mondiale et la révolution communiste en Chine.
Au cours des années, la Congrégation prit la forme d'une institution internationale ; en 1926 elle accepta de diriger le Collège national de Cuzco, ainsi que diverses écoles et le Collège national d'Arequipa, jouant un rôle important dans l'éducation civile en plus de l'éducation religieuse. En 1932, l'appel missionnaire conduisit les sœurs de la Congrégation en Chine avec Mère Ascensión à leur tête, qui se rendit dans ce pays à plusieurs reprises. Lors du troisième Chapitre général celle-ci fut à nouveau élue supérieure générale, mais quelques temps plus tard se déclara la maladie qui devait la conduire à la mort.
Elle s'éteignit à Pampelune le 24 février 1940, entourée d'une grande réputation de sainteté.
Ascensión del Corazón de Jesús a été béatifiée le 14 mai 2005, dans la basilique de saint Pierre à Rome, par le Card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.
(>>> Homélie du Cardinal José Saraiva Martins)
Lors de la béatification de Mère Ascensión del Corazón de Jesús, la Congrégation comptait 785 religieuses dans 21 pays des cinq continents.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 25 février
Bx Robert d'Arbrissel
Fondateur de l'ordre de Fontevrault
(v. 1047-1117)
Robert d'Arbrissel naquit en Bretagne vers 1047. Docteur de l'université de Paris, il remplit les fonctions d'archidiacre du diocèse de Rennes, son pays d'origine.
Son zèle pour la réforme du clergé souleva contre lui des haines implacables, qui le contraignirent à se retirer. Il séjourna quelques temps auprès des écoles d'Angers ; puis il s'enfonça dans la forêt de Craon. Des compagnons le suivirent, ce qui lui permit de fonder l'abbaye de Roë. Ils y menèrent la vie des Chanoines réguliers.
Le Bx Urbain II (Ottone di Lagery, 1088-1099), lors de son séjour à Angers (1096), le fit prêcher en sa présence et lui donna plein pouvoirs d'annoncer en tous lieux la parole divine. Deux de ses compagnons de solitude, Bernard de Ponthieu et Vital de Martain, le suivirent dans ses courses apostoliques avant d'aller fonder, l'un le monastère de Tiron au diocèse de Chartre, l'autre, celui de Savigny au diocèse d'Avranches, destinés à devenir des chefs de congrégation.
Robert parcourut d'abord l'Anjou, la Touraine et le Poitou. Sa prédication soulevait l'enthousiasme des foules ; parmi ceux qui l'avait entendu, beaucoup abandonnaient leurs familles et s'attachaient à ses pas. Ce cortège se composait d'homme et de femmes ; on y voyait un grand nombre de pénitents et de pénitentes. Cette foule menait une sorte de vie religieuse, dont les conditions étaient prescrites au jour le jour par Robert. Cette communauté nomade finit bientôt par éprouver le besoin de se fixer. Aussi, vers 1099, Bernard et Vital emmenèrent les hommes avec eux. Robert établit les femmes à Fontevrault. Elles étaient fort nombreuses. Quelques frères se fixèrent auprès d'elles et se chargèrent de leur service temporel et religieux.
Robert interrompait de temps en temps ses prédications pour revenir à Fontevrault et pour fonder de nouveaux monastères, qu'il peuplait de ses religieuses. Ces fondations recevaient le titre de prieurés et restaient sous l'entière dépendance de Fontevrault, ne formant avec lui qu'une seule congrégation, dont l'abbesse était le chef unique. Partout une communauté d'hommes s'attachait au service des moniales. Il y en eut dans les diocèses de Poitiers, de Bourges, d'Orléans, de Limoges et de Chartres.
Robert d'Arbrissel mourut, le 24 ou le 25 février 1116 ou 1117.
Bse Maria Ludovica De Angelis
Fille de Notre-Dame de la Misericorde
Maria Ludovica De Angelis naquit le 24 octobre 1880 en Italie, à San Gregorio, petit village des Abruzzes. Elle fut l'aînée de huit enfants et ses parents la baptisèrent du prénom d'Antonina.
Elle vécut toute son enfance à la campagne, et dut travailler durement dès son plus jeune âge, mais elle manifesta toujours une profonde sensibilité.
Le 7 décembre de l'année de sa naissance, devait s'éteindre à Savone une femme exceptionnelle qui avait choisi de donner un sens à sa vie en suivant les traces de Celui qui avait dit : « Soyez miséricordieux... » et « tout ce que vous ferez à un seul parmi mes frères, c'est à moi que vous le ferez...». Il s'agissait de Sœur Maria Giuseppa Rossello (canonisée le 12 juin 1949), qui avait fondé en 1837, à Savone, l'Institut des Filles de Notre-Dame de la Miséricorde, dont le charisme agissait dans le monde.
Les propositions de vie de la Mère Rossello trouvèrent un écho dans le cœur d'Antonina qui entra chez les Filles de la Miséricorde le 14 novembre 1904, et prit le nom de Sœur Maria Ludovica. Trois ans après son entrée, le 14 novembre 1907, elle fut envoyée à Buenos Aires, où elle arriva le 4 décembre suivant. A partir de ce moment, sa vie fut une floraison continue d'humbles gestes silencieux, d'actes discrets et généreux.
Sœur Ludovica ne possédait pas une grande culture, toutefois, elle arriva à réaliser de grandes choses sous les yeux émerveillés de ceux qui l'entouraient. Elle ne formulait pas de programmes ou de stratégies, mais elle se donnait de toute son âme.
Elle fut affectée à l'hôpital des enfants, qu'elle adopta comme sa famille. Elle y occupa tout d'abord la fonction de cuisinière ; puis, elle devint l'administratrice et enfin, responsable de la communauté. Elle réussit à faire en sorte que le personnel de l'hôpital se transforme progressivement en une grande famille unie par un seul but : le bien des enfants. Sereine, active, décidée, courageuse dans les initiatives, forte dans les épreuves et dans la maladie, son inséparable chapelet entre les mains, le regard et le cœur tournés vers Dieu, toujours souriante, Sœur Ludovica devint à son insu, par sa bonté sans limite, un inlassable instrument de miséricorde, œuvrant pour que le message de l'amour de Dieu parvienne à chacun de ses fils.
Son seul programme était une phrase qui revenait sans cesse : « Faire du bien à tous, à n'importe qui ». Réussissant à obtenir des aides financières avec l'assistance de Dieu, Sœur Ludovica fit réaliser des salles d'opérations, des chambres pour les malades ; elle acheta de nouveaux équipements et fit construire un bâtiment neuf à Mar del Plata pour la convalescence des enfants, ainsi qu'une Chapelle, aujourd'hui devenue paroisse. Pour finir, elle créa une ferme à City Bell, afin que les enfants malades aient toujours une nourriture saine.
Sœur Maria Ludovica fut une amie et une confidente, une conseillère et une mère, un guide et un réconfort pour des centaines et des centaines de personnes de toutes les conditions sociales, pendant 54 ans.
Elle mourut le 25 février 1962, mais son souvenir resta bien vivant, en particulier au sein de tout le personnel médical de l'Hôpital des Enfants, qui a aujourd'hui pris le nom d'Hôpital « Supérieure Ludovica ».
Maria Ludovica De Angelis a été béatifiée le 3 octobre 2004, dans la Chapelle Papale à Rome, avec quatre autres serviteurs de Dieu (Pierre Vigne, Joseph-Marie Cassant, Anna Katharina Emmerick, Charles d'Autriche), par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Bx Robert d'Arbrissel
Fondateur de l'ordre de Fontevrault
(v. 1047-1117)
Robert d'Arbrissel naquit en Bretagne vers 1047. Docteur de l'université de Paris, il remplit les fonctions d'archidiacre du diocèse de Rennes, son pays d'origine.
Son zèle pour la réforme du clergé souleva contre lui des haines implacables, qui le contraignirent à se retirer. Il séjourna quelques temps auprès des écoles d'Angers ; puis il s'enfonça dans la forêt de Craon. Des compagnons le suivirent, ce qui lui permit de fonder l'abbaye de Roë. Ils y menèrent la vie des Chanoines réguliers.
Le Bx Urbain II (Ottone di Lagery, 1088-1099), lors de son séjour à Angers (1096), le fit prêcher en sa présence et lui donna plein pouvoirs d'annoncer en tous lieux la parole divine. Deux de ses compagnons de solitude, Bernard de Ponthieu et Vital de Martain, le suivirent dans ses courses apostoliques avant d'aller fonder, l'un le monastère de Tiron au diocèse de Chartre, l'autre, celui de Savigny au diocèse d'Avranches, destinés à devenir des chefs de congrégation.
Robert parcourut d'abord l'Anjou, la Touraine et le Poitou. Sa prédication soulevait l'enthousiasme des foules ; parmi ceux qui l'avait entendu, beaucoup abandonnaient leurs familles et s'attachaient à ses pas. Ce cortège se composait d'homme et de femmes ; on y voyait un grand nombre de pénitents et de pénitentes. Cette foule menait une sorte de vie religieuse, dont les conditions étaient prescrites au jour le jour par Robert. Cette communauté nomade finit bientôt par éprouver le besoin de se fixer. Aussi, vers 1099, Bernard et Vital emmenèrent les hommes avec eux. Robert établit les femmes à Fontevrault. Elles étaient fort nombreuses. Quelques frères se fixèrent auprès d'elles et se chargèrent de leur service temporel et religieux.
Robert interrompait de temps en temps ses prédications pour revenir à Fontevrault et pour fonder de nouveaux monastères, qu'il peuplait de ses religieuses. Ces fondations recevaient le titre de prieurés et restaient sous l'entière dépendance de Fontevrault, ne formant avec lui qu'une seule congrégation, dont l'abbesse était le chef unique. Partout une communauté d'hommes s'attachait au service des moniales. Il y en eut dans les diocèses de Poitiers, de Bourges, d'Orléans, de Limoges et de Chartres.
Robert d'Arbrissel mourut, le 24 ou le 25 février 1116 ou 1117.
Bse Maria Ludovica De Angelis
Fille de Notre-Dame de la Misericorde
Maria Ludovica De Angelis naquit le 24 octobre 1880 en Italie, à San Gregorio, petit village des Abruzzes. Elle fut l'aînée de huit enfants et ses parents la baptisèrent du prénom d'Antonina.
Elle vécut toute son enfance à la campagne, et dut travailler durement dès son plus jeune âge, mais elle manifesta toujours une profonde sensibilité.
Le 7 décembre de l'année de sa naissance, devait s'éteindre à Savone une femme exceptionnelle qui avait choisi de donner un sens à sa vie en suivant les traces de Celui qui avait dit : « Soyez miséricordieux... » et « tout ce que vous ferez à un seul parmi mes frères, c'est à moi que vous le ferez...». Il s'agissait de Sœur Maria Giuseppa Rossello (canonisée le 12 juin 1949), qui avait fondé en 1837, à Savone, l'Institut des Filles de Notre-Dame de la Miséricorde, dont le charisme agissait dans le monde.
Les propositions de vie de la Mère Rossello trouvèrent un écho dans le cœur d'Antonina qui entra chez les Filles de la Miséricorde le 14 novembre 1904, et prit le nom de Sœur Maria Ludovica. Trois ans après son entrée, le 14 novembre 1907, elle fut envoyée à Buenos Aires, où elle arriva le 4 décembre suivant. A partir de ce moment, sa vie fut une floraison continue d'humbles gestes silencieux, d'actes discrets et généreux.
Sœur Ludovica ne possédait pas une grande culture, toutefois, elle arriva à réaliser de grandes choses sous les yeux émerveillés de ceux qui l'entouraient. Elle ne formulait pas de programmes ou de stratégies, mais elle se donnait de toute son âme.
Elle fut affectée à l'hôpital des enfants, qu'elle adopta comme sa famille. Elle y occupa tout d'abord la fonction de cuisinière ; puis, elle devint l'administratrice et enfin, responsable de la communauté. Elle réussit à faire en sorte que le personnel de l'hôpital se transforme progressivement en une grande famille unie par un seul but : le bien des enfants. Sereine, active, décidée, courageuse dans les initiatives, forte dans les épreuves et dans la maladie, son inséparable chapelet entre les mains, le regard et le cœur tournés vers Dieu, toujours souriante, Sœur Ludovica devint à son insu, par sa bonté sans limite, un inlassable instrument de miséricorde, œuvrant pour que le message de l'amour de Dieu parvienne à chacun de ses fils.
Son seul programme était une phrase qui revenait sans cesse : « Faire du bien à tous, à n'importe qui ». Réussissant à obtenir des aides financières avec l'assistance de Dieu, Sœur Ludovica fit réaliser des salles d'opérations, des chambres pour les malades ; elle acheta de nouveaux équipements et fit construire un bâtiment neuf à Mar del Plata pour la convalescence des enfants, ainsi qu'une Chapelle, aujourd'hui devenue paroisse. Pour finir, elle créa une ferme à City Bell, afin que les enfants malades aient toujours une nourriture saine.
Sœur Maria Ludovica fut une amie et une confidente, une conseillère et une mère, un guide et un réconfort pour des centaines et des centaines de personnes de toutes les conditions sociales, pendant 54 ans.
Elle mourut le 25 février 1962, mais son souvenir resta bien vivant, en particulier au sein de tout le personnel médical de l'Hôpital des Enfants, qui a aujourd'hui pris le nom d'Hôpital « Supérieure Ludovica ».
Maria Ludovica De Angelis a été béatifiée le 3 octobre 2004, dans la Chapelle Papale à Rome, avec quatre autres serviteurs de Dieu (Pierre Vigne, Joseph-Marie Cassant, Anna Katharina Emmerick, Charles d'Autriche), par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 26 février
Sainte Paule de Saint Joseph de Calasanz
Religieuse et fondatrice des :
« Hijas de María, Religiosas Escolapias »
(Filles de Marie, religieuses scolopes)
Paule de Saint Joseph de Calasanz, (dans le siècle Paula Montal Fornés), naît le 11 octobre 1799 à Arenys del Mar (Barcelone) dans une famille chrétienne modeste. Elle est baptisée le jour même.
Aînée de cinq enfants, elle doit, dès l'âge de dix ans, aider sa mère qui est veuve et elle comprend que les filles, et les femmes en général, ont peu d'accès à l'éducation et à la culture. Elle se sent poussée par Dieu à agir en leur faveur. Son projet sera de « sauver la famille en éduquant les petites filles dans la sainte crainte de Dieu ».
En 1829, elle se rend à Figueras (Gerone, Catalogne) suivie de son amie inconditionnelle Inés Busquets, pour ouvrir une première école de filles fondée sur un vaste projet éducatif, lequel dépasse largement le système pédagogique de l'époque, même en ce qui concerne les garçons. Elle veut une éducation complète, humaine et chrétienne, des femmes, sachant que cela ne peut avoir qu'une influence bénéfique sur la société. Elle prévoit un quatrième vœu pour les religieuses à venir : celui d'enseigner.
En 1837, elle se transfère à Sabadel (Barcelone). Cette femme, cette « mystique enracinée dans l'action », déploie une intense activité. A partir de cette époque, elle s'identifie entièrement avec le charisme de Saint Joseph de Calasanz (le saint espagnol fondateur des Scolopes, qui s'est voué à la scolarisation des enfants pauvres à Rome au XVIIe siècle). Elle veut vivre selon la spiritualité de ce grand éducateur et selon sa règle qui se résume par la devise : « piété et instruction ».
Elle fonde une deuxième école à Arenys del Mar, sa ville d'origine, en 1842, puis une troisième à Sabadell en 1846. Elle est toujours en contact avec les Pères Scolopes et grâce à l'aide de deux d'entre eux, elle réussit à obtenir rapidement la structure canonique des Scolopes pour sa Congrégation naissante.
Le 2 février 1847, avec trois autres compagnes dont Inés, elle prononce ses vœux comme « Fille de Marie, religieuse scolope ». En tout, de 1829 à 1859, elle a fondé 7 écoles et aidé à la fondation de 4 autres. De plus, elle a été la formatrice de 130 sœurs de la Congrégation.
En 1859, elle fonde sa dernière école dans le petit village de Olesa de Montserrat, au pied du Monastère et de la Vierge de Montserrat à laquelle elle est particulièrement attachée. Là, pendant une trentaine d'années jusqu'à sa mort, elle mène une vie retirée. Elle donne alors la preuve de l'authenticité, du courage et de la tendresse de son esprit : un esprit modelé par Dieu. Dans ce collège qui bénéficie de sa présence et auquel va sa préférence, elle est entourée de l'affection et de la vénération de toutes ses Filles.
Lorsqu'elle meurt, très âgée, le 26 février 1889, la Congrégation compte 346 religieuses réparties dans 19 collèges en Espagne. Aujourd'hui elles sont 800, qui enseignent à environ 30.000 élèves dans 19 pays et sur 4 continents.
Paula Montal Fornés de San José de Calasanz a été béatifiée le 18 avril 1993 à Rome et canonisée, toujours à Rome et par le même Pape, le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 25 novembre 2001.
Bse Piedad de la Cruz Vierge et fondatrice des
« Hermanas Salesianas del Sagrado Corazón de
Jesús »
(Sœurs salésiennes du Sacré-Cœur de Jésus)
Piedad de la Cruz (dans le siècle Tomasa Ortíz Real), naquit à Bocairente (Valence, Espagne) le 12 novembre 1842 et fut baptisée le jour suivant. Elle était la cinquième de huit enfants. Elle se distingua à l'école par sa grande piété.
A dix ans, elle fit sa première communion et cette rencontre avec Jésus Eucharistie la marqua pour toujours. Elle compléta sa formation au Collège des Religieuses de la Sainte Famille de Burdeos, à Valence. Lorsqu'elle demanda à entrer au noviciat de cette maison, son père, considérant la situation politique de l'époque, l'obligea à revenir à Bocairente. Cette période de sa vie fut caractérisée par l'esprit de piété et de prière, son dévouement pour les enfants pauvres, les malades et les personnes âgées.
Elle pensa alors réaliser le rêve de sa vie en entrant dans un couvent de Carmélites de clôture à Valence. Mais une maladie l'obligea à quitter le noviciat à plusieurs reprises. Elle comprit que Dieu ne voulait pas qu'elle emprunte cette voie.
Elle se rendit alors à Barcelone, où elle vécut une profonde expérience mystique, le Cœur de Jésus lui montrant son côté ensanglanté et lui suggérant de donner vie à sa propre Congrégation. A partir de ce moment, elle comprit le dessein de Dieu à son égard.
L'Évêque, Mgr Jaime Catalá, lui suggéra d'ouvrir son cœur à son confesseur et de faire ce qu'il lui indiquait. Elle orienta alors son choix vers la Murcia, où les inondations de 1884 avaient tout détruit et chassé les quelques Congrégations religieuses présentes. Avec trois postulantes, elle se rendit à Puebla de Soto, à un kilomètre d'Alcantarilla, où elle fonda avec l'autorisation de l'Évêque de Cartagena-Murcia, la première Communauté des Tertiaires de la Vierge du Carmel.
La zone étant encore sinistrée, elle fonda un petit hôpital où elle assista les malades et les orphelins. La communauté se développa, et elle dut acheter une maison à Alcantarilla, puis ouvrit une communauté à Caudete.
Mais des conflits eurent lieu au sein des communautés et elle se retrouva seule. Après cette épreuve, l'Évêque Bryan y Livermore l'envoya au Couvent de la Visitation des Salésiennes royales à Orihuela pour projeter une nouvelle fondation, sous la protection de saint François de Sales.
Le 8 septembre 1890, naissait la Congrégation des « Sœurs salésiennes du Sacré-Cœur de Jésus », à travers laquelle Piedad de la Cruz servit son prochain avec ferveur, jusqu'à sa mort, le 26 février 1916, considérée comme une sainte par la population.
Le 6 février 1982 fut ouvert le procès en béatification ; le 1 juillet 2000 fut promulgué le Décret sur ses vertus héroïques et le 12 avril 2003, le Décret sur un miracle.
Piedad de la Cruz Ortíz Real a été béatifiée le 21 mars 2004, dans la Chapelle Papale à Rome, avec trois autres serviteurs de Dieu (Luigi Talamoni, Matilde del Sagrado Corazón Télles Robles et Maria Candida dell’Eucaristia), par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) >>>Homélie du Pape Jean-Paul II.
Sainte Paule de Saint Joseph de Calasanz
Religieuse et fondatrice des :
« Hijas de María, Religiosas Escolapias »
(Filles de Marie, religieuses scolopes)
Paule de Saint Joseph de Calasanz, (dans le siècle Paula Montal Fornés), naît le 11 octobre 1799 à Arenys del Mar (Barcelone) dans une famille chrétienne modeste. Elle est baptisée le jour même.
Aînée de cinq enfants, elle doit, dès l'âge de dix ans, aider sa mère qui est veuve et elle comprend que les filles, et les femmes en général, ont peu d'accès à l'éducation et à la culture. Elle se sent poussée par Dieu à agir en leur faveur. Son projet sera de « sauver la famille en éduquant les petites filles dans la sainte crainte de Dieu ».
En 1829, elle se rend à Figueras (Gerone, Catalogne) suivie de son amie inconditionnelle Inés Busquets, pour ouvrir une première école de filles fondée sur un vaste projet éducatif, lequel dépasse largement le système pédagogique de l'époque, même en ce qui concerne les garçons. Elle veut une éducation complète, humaine et chrétienne, des femmes, sachant que cela ne peut avoir qu'une influence bénéfique sur la société. Elle prévoit un quatrième vœu pour les religieuses à venir : celui d'enseigner.
En 1837, elle se transfère à Sabadel (Barcelone). Cette femme, cette « mystique enracinée dans l'action », déploie une intense activité. A partir de cette époque, elle s'identifie entièrement avec le charisme de Saint Joseph de Calasanz (le saint espagnol fondateur des Scolopes, qui s'est voué à la scolarisation des enfants pauvres à Rome au XVIIe siècle). Elle veut vivre selon la spiritualité de ce grand éducateur et selon sa règle qui se résume par la devise : « piété et instruction ».
Elle fonde une deuxième école à Arenys del Mar, sa ville d'origine, en 1842, puis une troisième à Sabadell en 1846. Elle est toujours en contact avec les Pères Scolopes et grâce à l'aide de deux d'entre eux, elle réussit à obtenir rapidement la structure canonique des Scolopes pour sa Congrégation naissante.
Le 2 février 1847, avec trois autres compagnes dont Inés, elle prononce ses vœux comme « Fille de Marie, religieuse scolope ». En tout, de 1829 à 1859, elle a fondé 7 écoles et aidé à la fondation de 4 autres. De plus, elle a été la formatrice de 130 sœurs de la Congrégation.
En 1859, elle fonde sa dernière école dans le petit village de Olesa de Montserrat, au pied du Monastère et de la Vierge de Montserrat à laquelle elle est particulièrement attachée. Là, pendant une trentaine d'années jusqu'à sa mort, elle mène une vie retirée. Elle donne alors la preuve de l'authenticité, du courage et de la tendresse de son esprit : un esprit modelé par Dieu. Dans ce collège qui bénéficie de sa présence et auquel va sa préférence, elle est entourée de l'affection et de la vénération de toutes ses Filles.
Lorsqu'elle meurt, très âgée, le 26 février 1889, la Congrégation compte 346 religieuses réparties dans 19 collèges en Espagne. Aujourd'hui elles sont 800, qui enseignent à environ 30.000 élèves dans 19 pays et sur 4 continents.
Paula Montal Fornés de San José de Calasanz a été béatifiée le 18 avril 1993 à Rome et canonisée, toujours à Rome et par le même Pape, le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 25 novembre 2001.
Bse Piedad de la Cruz Vierge et fondatrice des
« Hermanas Salesianas del Sagrado Corazón de
Jesús »
(Sœurs salésiennes du Sacré-Cœur de Jésus)
Piedad de la Cruz (dans le siècle Tomasa Ortíz Real), naquit à Bocairente (Valence, Espagne) le 12 novembre 1842 et fut baptisée le jour suivant. Elle était la cinquième de huit enfants. Elle se distingua à l'école par sa grande piété.
A dix ans, elle fit sa première communion et cette rencontre avec Jésus Eucharistie la marqua pour toujours. Elle compléta sa formation au Collège des Religieuses de la Sainte Famille de Burdeos, à Valence. Lorsqu'elle demanda à entrer au noviciat de cette maison, son père, considérant la situation politique de l'époque, l'obligea à revenir à Bocairente. Cette période de sa vie fut caractérisée par l'esprit de piété et de prière, son dévouement pour les enfants pauvres, les malades et les personnes âgées.
Elle pensa alors réaliser le rêve de sa vie en entrant dans un couvent de Carmélites de clôture à Valence. Mais une maladie l'obligea à quitter le noviciat à plusieurs reprises. Elle comprit que Dieu ne voulait pas qu'elle emprunte cette voie.
Elle se rendit alors à Barcelone, où elle vécut une profonde expérience mystique, le Cœur de Jésus lui montrant son côté ensanglanté et lui suggérant de donner vie à sa propre Congrégation. A partir de ce moment, elle comprit le dessein de Dieu à son égard.
L'Évêque, Mgr Jaime Catalá, lui suggéra d'ouvrir son cœur à son confesseur et de faire ce qu'il lui indiquait. Elle orienta alors son choix vers la Murcia, où les inondations de 1884 avaient tout détruit et chassé les quelques Congrégations religieuses présentes. Avec trois postulantes, elle se rendit à Puebla de Soto, à un kilomètre d'Alcantarilla, où elle fonda avec l'autorisation de l'Évêque de Cartagena-Murcia, la première Communauté des Tertiaires de la Vierge du Carmel.
La zone étant encore sinistrée, elle fonda un petit hôpital où elle assista les malades et les orphelins. La communauté se développa, et elle dut acheter une maison à Alcantarilla, puis ouvrit une communauté à Caudete.
Mais des conflits eurent lieu au sein des communautés et elle se retrouva seule. Après cette épreuve, l'Évêque Bryan y Livermore l'envoya au Couvent de la Visitation des Salésiennes royales à Orihuela pour projeter une nouvelle fondation, sous la protection de saint François de Sales.
Le 8 septembre 1890, naissait la Congrégation des « Sœurs salésiennes du Sacré-Cœur de Jésus », à travers laquelle Piedad de la Cruz servit son prochain avec ferveur, jusqu'à sa mort, le 26 février 1916, considérée comme une sainte par la population.
Le 6 février 1982 fut ouvert le procès en béatification ; le 1 juillet 2000 fut promulgué le Décret sur ses vertus héroïques et le 12 avril 2003, le Décret sur un miracle.
Piedad de la Cruz Ortíz Real a été béatifiée le 21 mars 2004, dans la Chapelle Papale à Rome, avec trois autres serviteurs de Dieu (Luigi Talamoni, Matilde del Sagrado Corazón Télles Robles et Maria Candida dell’Eucaristia), par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) >>>Homélie du Pape Jean-Paul II.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Page 3 sur 34 • 1, 2, 3, 4 ... 18 ... 34
Sujets similaires
» Les saints du jour
» Méditation Quotidienne !
» Tous les saints(es) de l'église et pour chaque jour.....
» * Message Lumière * : Qui sont ces deux hommes ? Ce sont les deux saints du jour : Timothée et Tite...
» NOUVEAU MOIS DE SAINT MICHEL ARCHANGE ET DES SAINTS ANGES OU LE PRECIEUX SANG ET LE SAINTS
» Méditation Quotidienne !
» Tous les saints(es) de l'église et pour chaque jour.....
» * Message Lumière * : Qui sont ces deux hommes ? Ce sont les deux saints du jour : Timothée et Tite...
» NOUVEAU MOIS DE SAINT MICHEL ARCHANGE ET DES SAINTS ANGES OU LE PRECIEUX SANG ET LE SAINTS
Page 3 sur 34
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum