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*Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe

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Message par Lumen Jeu 18 Nov 2021 - 11:59

Rappel du premier message :

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur ! *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe - Page 16 Am17412


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Eucharistie du Jeudi 18 Novembre 2021
Jeudi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Dédicace des Basiliques de Saint Pierre du Vatican et de
Saint Paul-hors-les-Murs - Mémoire
Saint Odon, deuxième Abbé de Cluny (vers 879-942).
Sainte Rose-Philippine Duchesne, Religieuse de la Société du Sacré Cœur (1769-1852).
Bienheureux Grimoald de la Purification (Ferdinand Santamaria),
Religieux Passioniste (1883-1902).

« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »





Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) : Premier livre des Maccabées 2,15-29…
Psaume 50(49),1-2.5-6.14-15…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,41-44.



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« Aussitôt Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. »

Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. C’est au XIe siècle qu’apparaît dans le martyrologe de Saint-Pierre l’annonce de la dédicace de la basilique, au 18 novembre. Au siècle suivant, les calendriers du Latran et du Vatican ajoutent au même jour la dédicace de Saint-Paul. Jésus a vaincu la mort et le mal, il apaisera la tempête qui secoue encore notre barque. Les épreuves, les tempêtes, et finalement la mort physique ne sont pas épargnées aux croyants. Les eaux sont le symbole des forces du mal et de la mort. La réalité quotidienne est d’affronter les vents contraires et la mer agitée. Jésus domine ces forces du mal, cet évènement est une annonce de la résurrection à venir. Jésus ressuscité est le signe de notre victoire, signe posé dans l’histoire des hommes. Les disciples, pour marcher sur les eaux, ne doivent pas attendre la fin de la tempête qui durera jusqu’à la fin des temps. La présence de Dieu est une présence délicate et ténue qui ne s’impose pas par la force, elle se déploie dans une faiblesse apparente. A la suite de Jésus, les Apôtres Pierre et Paul continuent le même combat.

"En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.

Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Lorsque Pierre suit Jésus sur les eaux agitées, le vent souffle, mais Pierre ne s’en effraye pas, confiant dans la Parole et l’exemple de Jésus. Mais dès que Pierre prend en considération les forces contraires, il prend peur, et il coule. Jésus doit le saisir par la main pour le sauver de la noyade. La délicatesse de Dieu dans sa présence à nos côtés est remarquable. Il ne s’impose pas face aux puissances de la mort et du mal. Nous suivons Jésus à la suite des apôtres malgré notre pauvreté et notre petitesse. Nous marchons sur les eaux de l’adversité avec la grâce de Jésus, avec la force de l’Esprit Saint. Depuis deux mille ans, la puissance de Dieu est donnée à tous ceux qui mettent leur confiance en Jésus.

« Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. »

Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » En invitant Pierre à le suivre, Jésus l’invite à participer à sa victoire sur la mort et le mal. Nous faisons confiance à la Parole de Jésus, à son invitation à participer dès ici-bas à sa victoire. Jésus le premier a traversé la mort sans être englouti par les eaux. La puissance de vie de Jésus ne s’impose pas avec fracas sur les puissances de mort. Jésus marche sur les eaux. Il est le maître de la vie, il connaît la puissance de vie qui l’habite. Il laisse la mer et le vent se déchaîner car ils ne peuvent rien contre lui. Ainsi, Jésus nous assure que nous aussi, avec lui, nous traverserons les eaux de la mort. Nous aurons, nous aussi, à marcher sur des eaux agitées et à affronter des vents contraires. C’est quand Jésus sera monter dans notre barque que nous serons vainqueur avec lui. Nous comprenons que Pierre ait douté de sa capacité à résister aux éléments qui se déchaînaient contre lui. En Jésus réside la plénitude de la divinité, et rien ne peut l’engloutir. Marcher sur les eaux, signifie pour nous la rencontre de Jésus dans le quotidien au temps de l’Eglise.



Nous demandons à Jésus de nous envelopper de sa tendresse pour que nous n’ayons rien à craindre dans la mission qu’il nous donne.



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HYMNE : EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU

En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !

Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.

Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.

Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.

Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.



HYMNE : TU ES VENU, SEIGNEUR

Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.

Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?

Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner
Dans le pain du partage
Sa présence. »

Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !



HYMNE : JOIE ET LUMIÈRE DE LA GLOIRE ÉTERNELLE DU PÈRE,

R/Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !

Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.

Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.



Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as séparé la lumière et les ténèbres,
toi qui as appelé la lumière « jour » et les ténèbres « nuit »,
arrache aussi nos cœurs à l'obscurité du péché et
fais-nous parvenir à la vraie Lumière qui est Le Christ.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant
et pour les siècles des siècles. Amen.



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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !


Dernière édition par Lumen le Ven 26 Nov 2021 - 21:37, édité 2 fois (Raison : correction titre)
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Message par Lumen Mer 15 Fév 2023 - 15:44

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 15 Février 2023
Mercredi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).


Saint Onésime, Porteur d'une lettre
de saint Paul (+ 95)
Sainte Georgette, Pénitente à Tours (Ve siècle)
Saint Claude La Colombière, Jésuite, Confesseur
de Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1641-1682).
Bienheureux Michał Sopoćko, Fondateur de la
Congrégation des Sœurs de Jésus
Miséricordieux (1888-1975).
Vénérable Anne-Madeleine Rémuzat, Religieuse
à Marseille (1696-1730).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)





Textes de la messe du jour

Livre de la Genèse 8, 6-13.20-22... Psaume 116(115), 12-13.14-15.18-19... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8, 22-26.:


*Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe - Page 16 D702902f5724f76c68ba9b505f60354b--jesus-heals-bible


Commentaire de ce jour.


L'aveugle de Bethsaïda. Mc 8,22-26 .

Comme dans l'épisode du sourd bègue, Jésus s'écarte de la grande foule pour opérer le miracle, et il recommande à l'homme guéri la discrétion.

Mais un détail nous frappe dans cette guérison d'un aveugle, c'est que Jésus lui rend la vue en deux fois! Bien évidemment, ce n'est pas le pouvoir qui manque à Jésus : après le miracle des pains, chacun savait quoi s'en tenir sur ce point. Donc c'est à cause de l'aveugle ou à cause des quelques assistants que Jésus le guérit en deux étapes.

L'étrange manière de faire de Jésus cache une visée pédagogique : c'est une sorte de catéchèse en acte, à la manière des prophètes. Dans un premier temps, l'aveugle commence seulement à voir, et il distingue mal les hommes des arbres. Dans un deuxième temps, la vision devient tout à fait nette.

C'est bien ce qui se passe pour tout aveuglement spirituel, et instinctivement nous rapprochons cette guérison opérée dans le port de Bethsaïda de la question posée par Jésus dans la barque, quelques heures auparavant : "Avez-vous donc le cœur endurci, des yeux pour ne point voir et des oreilles pour ne point entendre ?".

Même quand on vit journellement aux côtés de Jésus, il faut du temps pour entrer dans sa parole; même quand Jésus est là, présent dans notre vie, les mains posées sur nos yeux malades, il nous faut du temps pour nous ouvrir à sa lumière.

  Dieu, qui est le maître du définitif et de l'instantané, travaille souvent avec le temps quand il s'agit de notre salut, parce que c'est dans le temps que s'exprime notre liberté et que se réalise le don de nous-mêmes. Quelles que soient les certitudes accumulées ou vécues dans le passé, des heures, des jours, des mois, peuvent venir où nous nous retrouvons tâtonnants, comme des aveugles.

Notre regard ne rencontre plus que la nuit, ou plutôt notre regard lui-même est devenu nuit et projette sa nuit sur les choses, les événements ou les personnes. Pourtant, le Christ est là, agissant, mais il ne nous épargne pas le cheminement de la foi, ni le labeur de l'espérance, et c'est peu à peu que nous émergeons à la lumière des Béatitudes.

Il arrive aussi - et c'est un reste d'aveuglement spirituel - que pour un temps les réalités les plus proches, les plus familières, demeurent pour nous dans le flou. Nous vivons alors parmi les personnes comme parmi des choses, nous prenons les hommes pour des arbres.

Mais si nous acceptons de rester sous les mains du Messie, la vision claire revient, à l'heure voulue par Dieu ; les vraies perspectives réapparaissent, le visage de Jésus devant nous se précise, et nous pouvons voir plus loin, plus loin dans l'avenir de l'Église, plus loin sur notre route de service, plus loin dans le cœurMc082226 de Dieu.

             Le tout est de respecter les patiences du Seigneur et de ne pas le croire absent parce notre aveuglement nous cache encore sa présence.

Après le déluge sur le monde, la paix de Dieu est revenue, elle aussi, par étapes. Il fallait que la terre boive toute l'eau, et Dieu n'a pas abrégé ce long baptême.

De même la colombe de Noé, parabole de tout renouveau de la vie et de toute liberté qui se cherche, a connu d'abord par deux fois l'échec. Au soir du premier lâcher, elle est revenue lasse, trop heureuse d'apercevoir sur l'horizon Noé qui lui tendait la main. Au soir de la deuxième tentative, elle a été contrainte de revenir à l'Arche, pas plus glorieuse, mais déjà messagère d'espérance, tenant dans son bec une jeune feuille d'olivier. La troisième fois, désormais autonome, la colombe n'est plus revenue.

Prudence de Noé, qui a dosé les risques. Sagesse de Dieu qui laisse mûrir notre liberté.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


« Il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté »

Aujourd'hui, Jésus se sert d'un miracle pour nous parler du processus de la Foi. La guérison de l'aveugle qui a lieu en deux parties, nous démontre que la Foi n'est pas une lumière qui arrive de manière instantanée, mais que la plupart du temps nous devons suivre un parcours tracé qui nous rapproche de la lumière afin que nous voyions clair.
Cependant, le premier pas de la Foi — c'est-à-dire commencer à voir la réalité à travers la Lumière de Dieu — est déjà une cause de Joie, comme l'exprime Saint Augustin : « Une fois les yeux guéris, que pourrions-nous avoir de plus de valeur, mes frères ? Heureux ceux qui voient cette Lumière, celle qui resplendit depuis le Ciel ou celle qui provient d'une torche.
Et comme sont malheureux ceux qui ne peuvent pas la voir ! ».

En arrivant à Bethsaïde on amène à Jésus un aveugle pour qu'il lui impose les mains. Le fait que Jésus l'amène dehors a une signification spéciale.
Est-ce que cela veut dire qu'afin d'entendre la Parole de Dieu, et découvrir la Foi et la réalité dans Le Christ, nous devons sortir de nous-mêmes, des endroits et des moments bruyants qui nous étouffent et nous éblouissent pour recevoir une illumination authentique ?

Une fois en dehors de la ville, Jésus «Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait : ‘Est-ce que tu vois quelque chose ?’» (Lc 8,23).
Ce geste nous rappelle le Baptême : là, Jésus ne nous met plus de la salive mais il trempe tout notre être dans l'eau du Salut et tout au long de notre vie il nous interroge sur ce que nous voyons à la Lumière de la Foi.
« Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l'homme; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté » (Lc 8,25); ce deuxième instant rappelle le Sacrement de la Confirmation, par lequel nous recevons la plénitude de L'Esprit-Saint, pour arriver enfin à la maturité de notre Foi et voir clair.
Recevoir le Baptême et oublier la Confirmation nous permet, en effet, de voir mais uniquement en partie.



Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Dieu fait la proposition des mystères de la foi a notre âme parmi des obscurités et des ténèbres. Et néanmoins, l’acte de foi consiste en cet acquiescement de notre esprit, qui a reçu l’agréable lumière de la vérité » (Saint François de Sales)

« Laissons-nous guérir par Jésus, qui peut et veut nous donner la lumière de Dieu ! Confessons nos cécités, nos myopies, et surtout, ce que la Bible appelle le ‘grand péché’ : l'orgueil » (Benoît XVI)

« C’est en imposant les mains que Jésus guérit les malades et bénit les petits enfants (cf. Mc 10, 16). En son nom, les apôtres feront de même. Mieux encore, c’est par l’imposition des mains des apôtres que l’Esprit Saint est donné (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 699)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
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Message par Lumen Jeu 16 Fév 2023 - 14:29

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Jeudi 16 Février 2023
Jeudi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).


Sainte Julienne de Nicomédie, Martyre
en Bithynie (IVe siècle)
Saints Elie et ses compagnons, Martyrs
égyptiens (+ v. 312)
Bienheureux Mariano Arciero, Prêtre (1707-1788).
Bienheureux Joseph Allamano, Prêtre et
Fondateur de deux Congrégations :
« Missionnaires de la Consolata » et
« Sœurs Missionnaires de la Consolata »
(1851-1926).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre de la Genèse 9, 1-13... Psaume 101(102), 16-18, 19-21, 22-23.29... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8, 27-33.:


*Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe - Page 16 II.4-05-26
« Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »


Commentaire de ce jour.


Satana. Marc 8, 27-33 .

Les gens de Galilée et de Judée voyaient en Jésus un prophète puissant en actes, comme Élie, puissant par la parole, comme Jean le Baptiste.

Pierre et les autres disciples avaient un pas de plus : ils reconnaissaient en Jésus le Messie de Dieu. Et pourtant Jésus leur demande aussitôt, et avec force, de ne pas parler de lui en termes de Messie.

Pourquoi ? – parce que les gens risquaient de faire erreur sur sa mission.

En Israël, tous les croyants attendaient le Messie, pour la rénovation des cœurs, certes, mais surtout pour une restauration nationale;

  Or Jésus ne voulait pas qu'on se servît de lui

ni pour une prospérité matérielle,

ni pour un dessein politique,

ni même pour le prestige de la nation.

Ces trois tentations, Jésus les avait repoussées pour lui-même dans le désert, et il ne voulait pas qu'elles pussent s'installer dans le cœur des disciples.

"Alors il commença à leur enseigner" ce qu'allait être son destin : la souffrance, le rejet, la mort, puis la résurrection le troisième jour.

Pierre s'étonne et se révolte. Il se croit même le devoir de faire des reproches à Jésus : Messie, oui ! mais pas comme cela ! Messie, oui ! mais pas à travers cette souffrance et cette mort !

  Jésus à son tour se montre sévère pour son ami, car l'enjeu est trop grave :

"Tu es pour moi un adversaire, un satana, si tu te mets en travers de ma route. Laisse-moi avancer, et passe derrière moi, pour me suivre, en vrai disciple, par le chemin où je vais, ce chemin où les hommes me préparent la souffrance.

  Quant à nous, frères et sœurs, nous ne pouvons pas et nous ne voulons pas nous mettre en travers de la route de Jésus, et nous savons qu'il est passé, par amour pour nous, par la souffrance et la mort. Mais nous pouvons faire erreur sur notre propre destin, sur le chemin à prendre pour rejoindre Jésus.

Nous voudrions que notre amour du Christ ou notre vie consacrée aillent toujours dans le sens de notre prestige, de notre réussite personnelle, familiale ou communautaire. Nous aimerions que l'amitié de Jésus nous dispense d'une conversion courageuse, ou de l'effort quotidien pour prendre en mains, comme des adultes, notre vie de louange, de service et d'obéissance. Mais Jésus nous redit de loin en loin, et par amour :"Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes".

  Oui, notre Messie est un Messie qui a été crucifié. Nous le suivrons jusqu'à la gloire, et c'est là notre espérance, qui nous donne de vivre chaque jour "plus haut que ce qui meurt"(Elisabeth) ; mais la route de notre gloire passe par notre croix.

Porter notre croix, c'est Jésus lui-même qui en parle, et en ces termes. Cela ne signifie nullement se précipiter tête baissée vers la souffrance, car cela, Jésus ne l'a pas fait, ni ordonné ; mais assumer au quotidien, dans la foi, les conséquences de notre fidélité.

Et c'est pourquoi, unis à Jésus Messie , nous voulons faire bon visage à la souffrance ou à l'épreuve, obéir jusqu'à la mort, et accepter toutes les petites morts de l'obéissance ; mais surtout faire œuvre de vie, par les mille petits héroïsmes de la charité.

Sur cette route-là, la route montante des Béatitudes, la joie de Jésus nous attend, que personne jamais ne pourra nous ravir.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Pour les gens, qui suis-je ?

Aujourd'hui, nous continuons d'écouter la Parole de Dieu à l'aide de l'Évangile selon saint Marc.
Un Évangile avec un souci bien clair: découvrir qui est Jésus de Nazareth. Marc nous présente, dans ses textes, la réaction de différents personnages: de malades, de disciples, de scribes et de pharisiens.
Aujourd'hui, il s'adresse directement à nous : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » (Mc 8,29).

Nous qui nous disons Chrétiens, nous avons sans aucun doute le devoir fondamental de découvrir notre identité pour rendre raison de notre Foi, en étant, par notre vie, de bons témoins.
Ce devoir nous enjoint de transmettre un message clair et compréhensible à nos frères et sœurs qui peuvent trouver en Jésus une Parole de Vie qui donne sens à tout ce qu'ils pensent, disent et font.
Mais ce témoignage doit débuter par notre prise de conscience de notre rencontre personnelle avec Jésus.
Jean-Paul II, dans sa Lettre apostolique Novo millennio ineunte, nous a écrit : « Notre témoignage serait bien faible, si nous n’étions pas les premiers à Contempler Son visage ».

Avec ce texte, saint Marc nous présente un bon chemin pour Contempler Jésus. Jésus nous demande d'abord que disent les gens de Lui; et nous pouvons répondre, comme les disciples : Jean-Baptiste, Élie, un personnage important, bon et attrayant.
Bonne réponse, sans doute, mais encore loin de la Vérité de Jésus.
Lui nous demande : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? ». C'est la question de la Foi, de l'implication personnelle.
La réponse, nous ne la trouvons que dans l’expérience du silence et de l'oraison. C'est le chemin de la Foi que parcourt Pierre, et que nous devons parcourir nous aussi.

Mes frères et mes sœurs: que notre Prière rende palpable la présence libératrice de l'Amour de Dieu dans nos vies.
Dieu continue de faire alliance avec nous par des signes clairs de sa présence, comme cet arc-en-ciel promis à Noé.



Abbé Joan Pere PULIDO i Gutiérrez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Était-il nécessaire que le fils de Dieu souffre pour nous ? » Oui certainement, et cela pour deux raisons faciles à déduire : la première pour racheter nos péchés, la seconde pour nous donner l’exemple sur notre façon d’agir » (saint Thomas d‘Aquin)

« Le Seigneur doit instruire les chrétiens continuellement tout au long des siècles pour qu’ils prennent conscience que leur chemin n’est pas celui de la gloire et du pouvoir terrestre, mais “le chemin de la croix” » (Benoît XVI)

« C’est " l’amour jusqu’à l’extrême " (Jn 13, 1) qui confère sa valeur de rédemption et de réparation, d’expiation et de satisfaction au sacrifice du Christ (…). Aucun homme, fût-il le plus saint, n’était en mesure de prendre sur lui les péchés de tous les hommes et de s’offrir en sacrifice pour tous (…) » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 616)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Ven 17 Fév 2023 - 16:23

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 17 Février 2023
Vendredi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).


Saint Flavien de Constantinople, Patriarche,
malmené lors du brigandage d'Ephèse (+ 449)
Saint Alexis Falconieri et les Fondateurs
de l’Ordre des Servites de Marie (+ 1310)
Bienheureux Evermode de Ratzebourg, Évêque
de Ratzburg, disciple de saint Norbert (+ 1178)
Bienheureuse Elisabetta Sanna, Veuve
italienne du tiers ordre des Minimes (+ 1857)
Bienheureux Federico da Berga et ses
compagnons, Capucin espagnol martyr de
la guerre civile et 25 compagnons (+ 1936)
Vénérable Pablo Maria Guzman Figueroa
Fondateur des Missionnaires eucharistiques
de la Très Sainte Trinité (+ 1967)


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Textes de la messe du jour

Livre de la Genèse 11, 1-9... Psaume 32(33), 10-11, 12-13, 14-15)... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8, 34 – 9, 1:


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Commentaire de ce jour.


Qu'il prenne sa croix. Marc 8, 34-38. 9, 1.

Le destin de Jésus sera celui de Pierre; "passe derrière moi", lui disait Jésus dans l'Évangile d'hier.

           Le destin de Jésus sera notre destin; et Jésus dit aujourd'hui, à l'adresse des disciples et de la foule entière :"Si quelqu'un veut suivre derrière moi, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive !"

  Jésus ne dit pas : "Qu'il prenne ma croix". Car il n'y aura qu'un seul Golgotha, celui du Fils de Dieu fait homme, celui où Jésus est mort par les hommes et pour les hommes. Que chacun prenne sa croix; voilà la pensée de Jésus, et que chacun l'assume comme lui l'a assumée, pour aimer jusqu'à l'extrême de l'amour.

  Mais pour nous la croix demeure toujours imprévisible ; elle ne se précise que peu à peu, et parfois change de visage à divers moments de la vie.

Il y a     la croix du corps et la croix du cœur,

           la croix de la solitude et la croix de la vie commune,

           la croix de celles qu'on oublie et la croix de celles qui plient sous la charge.

         
Il y a     la croix à consentir pour rester fidèle, coûte que coûte,

           et la croix qui nous atteint au creux même de notre fidélité.

           Les croyants prennent très au sérieux les paroles du Seigneur sur ceux qui veulent le suivre, et l'on est souvent dans l'admiration en constatant avec quelle spontanéité, avec quelle générosité, des chrétiens de tous âges accueillent comme une croix, dans la lumière du Seigneur, les épreuves de santé et les épreuves familiales ou communautaires.

  Mais comme nous avons de la peine à reconnaître notre croix, notre croix sanctifiante, dans les choses qui nous atteignent et qui ne devraient pas être, dans les incompréhensions, les injustices ou les ingratitudes, dans les impasses communautaires, dans des situations sans remède, où le mal semble dominer !

           Comme il est difficile, alors, de continuer à aimer jusqu'à l'extrême, de continuer à porter les choses ou les personnes pour la gloire de Dieu et le salut du monde,

           en mettant de l'amour partout où l'amour manque,

           en apportant le sourire au nom de Jésus et de son Évangile,

           en perdant sa vie pour que la vie fasse son œuvre !

           Comme il est difficile de deviner la croix dans des situations injustifiées ou injustifiables !

           Mais la croix de Jésus, justement, était injustifiable !

           Injustifiable, son faux procès !

           Injustifiable, sa mort entre deux bandits !

           Jésus a su aimer au milieu de toute cette haine, entrant jusqu'au bout dans le dessein du Père ; il a su mourir pour les hommes au moment où les hommes le faisaient mourir.

           Et c'est bien aussi le sens de toutes nos croix :

           dire "oui" au Père pour une nouvelle victoire de l'amour.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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*******


Autre commentaire de ce jour.


Si quelqu'un veut marcher derrière Moi, qu'il renonce à lui-même,
qu'il prenne sa Croix, et qu'il me suive.

Aujourd'hui l'Évangile nous parle de deux sujets complémentaires: notre croix de chaque jour et son fruit, c'est-à-dire la Vie avec majuscule, surnaturelle et éternelle.

Nous nous levons pour écouter le saint Évangile, en signe de notre volonté de suivre ses enseignements. Jésus nous dit de renoncer à nous-mêmes, ce qui signifie « ne pas nous guider sur nos caprices » — comme le précise le psaume — ou éloigner « les richesses trompeuses », comme le dit Saint Paul.
Prendre sa croix, c'est accepter les petites mortifications que nous rencontrons chaque jour sur notre route.

La phrase que Jésus prononça dans le discours Sacerdotal au Cénacle peut nous y aider : « Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui, en moi, ne donne pas de fruit, Il le coupe; et celui qui donne du fruit, Il l'émonde pour qu'il donne plus de fruit » (Jn 15,1-2).
Un vigneron enthousiaste qui soigne son raisin pour qu'il soit plus sucré! Oui, nous voulons suivre le Seigneur!
Oui, nous sommes conscients que Le Père peut nous aider à donner sur cette terre un fruit abondant et jouir ensuite de la vie éternelle.

Saint Ignace guidait Saint François-Xavier avec les paroles du texte d'aujourd'hui : « Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier en le payant de sa vie ? » (Mc 8,36).
C'est ainsi qu'il devint le patron des Missions.
Dans le même registre, nous lisons au dernier canon du Code de Droit Canonique (c. 1752) : « (…) Sans perdre de vue le Salut des âmes qui doit toujours être dans l'Église la loi suprême ».
Saint Augustin enseigne une fameuse leçon :
« Animam salvasti tuam predestinasti », « qui obtient le Salut d'une âme, assure le sien ».
L'invitation est claire.

Marie, Mère de la Divine Grâce, nous tend la main pour avancer sur ce chemin.



Abbé Joaquim FONT i Gassol (Igualada, Barcelona, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Moi pour le moment je suis un esclave. Mais si j’arrivais à souffrir le martyre, je serais libéré en Jésus Christ, et ressusciterais libre en Lui » (saint Ignace d’Antioche)

« La tradition théologique, spirituelle et ascétique, a conservé, depuis les temps les plus anciens, le besoin de suivre le Christ dans sa passion, non seulement en imitant ses vertus mais aussi en coopérant dans la rédemption universelle » (saint Jean-Paul II)

« La Croix est l’unique sacrifice du Christ " seul médiateur entre Dieu et les hommes " (1 Tm 2, 5). Mais, parce que, dans sa Personne divine incarnée, " il s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme " il " offre à tous les hommes, d’une façon que Dieu seul connaît, la possibilité d’être associés au mystère pascal " (Concile Vatican II). Il appelle ses disciples à " prendre leur croix et à le suivre " (Mt 16, 24) (…) » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 618)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

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Message par Lumen Sam 18 Fév 2023 - 14:56

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Samedi 18 Février 2023
Samedi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).


Saint Théodone, Fondateur de la
Congrégation des Chanoines réguliers de la
Sainte Croix (+ 1166)
Saint François-Régis Clet, Lazariste, Martyr
en Chine (+ 1820).
Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard),
Voyante de Lourdes, vierge, Religieuse des
Sœurs de la Charité de Nevers (1844-1879)
Sainte Gertrude (Catherine) Comensoli, Fondatrice
des Sacramentines de Bergame (+ 1903)
Bienheureux Fra Angelico, Frère Prêcheur
italien et peintre (+ 1455).


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Textes de la messe du jour

Lettre aux Hébreux 11, 1-7... Psaume 145(144), 2-3.4-5.10-11... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9, 2-13.:


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Commentaire de ce jour.


Transfiguration. Marc 9, 2-13

Si Jésus n'avait pas pris volontairement la condition de Serviteur, la Transfiguration aurait été son lot quotidien. La gloire qui l'habitait aurait transparu chaque jour dans son humanité sainte.

Mais cela, c'est de l'imagination, c'est une hypothèse, ce n'est pas de la théologie, car l'authentique théologie est un langage sur ce que Dieu est et ce que Dieu a fait "pour nous les hommes et pour notre salut".

Or ce que Dieu a choisi, réellement, c'est l'incarnation de son Fils, dans l'humilité, dans la modestie, dans la pauvreté de Nazareth; et la lumière éclatante de la Transfiguration, qui nous parle de gloire, d'union indicible avec le Père, nous révèle, par contraste, l'humilité du quotidien de Jésus. L'intensité de sa gloire est telle que même les vêtements de Jésus deviennent éblouissants. C'étaient pourtant des vêtements de charpentier.

C'est bien pourquoi la fête du Transfiguré est si chère à tous les cœurs contemplatifs : au-delà des prises de notre intelligence, elle déploie pour notre cœur le paradoxe inouï de la personne de Jésus, vrai Dieu et vrai homme, vrai charpentier métamorphosé un instant par la gloire.

  Désormais Pierre, Jacques et Jean sauront que le salut n'est qu'en Jésus, et que les temps de Moïse et d'Élie sont passés.

C'est tout le sens de la méprise de Pierre : "Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes !" Trois tentes, Pierre ? mais il y en aurait deux de trop ! Faire trois tentes, ce serait aligner Jésus sur Moïse ou Élie : Jésus serait l'un des prophètes, sans plus !

C'est pourquoi Dieu le Père écarte l'initiative brouillonne de Pierre. Tout comme Dieu a bâti pour David une maison-dynastie, sans que David ait à bâtir sa maison au Seigneur, Dieu couvre les disciples de la nuée sans qu'ils aient pu bâtir leurs tentes de mains d'hommes.

Et la voix venue du ciel commente le geste de Dieu : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé".  "Celui-ci", dit la voix; et les disciples ne voient plus que Jésus seul, comme au jour du Baptême où le vol de la colombe avait désigné Jésus seul, Jésus, le Bien-Aimé.

  C'est bien ce que nous avons à vivre chaque jour dans la foi.

Sortant en quelque sorte de la nuée théophanique, quand nous quittons l'oraison ou l'Eucharistie, nous ne voyons plus, dans l'ordinaire, que Jésus, "seul avec nous", en habits de charpentier. Mais chaque fois qu'il plaît à Dieu de "révéler son Fils en nous", nous percevons, à l'intime de nous-mêmes, transmise et amplifiée par l'Esprit Paraclet, la voix révélante du Père : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le !"

Et nous nous sentons moins seuls et plus forts en descendant de la montagne.

Écouter Jésus, le Bien-Aimé, c'est adhérer à Dieu tel qu'il nous le révèle;

c'est aussi regarder le monde comme il le regarde,

et nous ouvrir au salut, à la vie nouvelle, que Jésus nous offre.

Écouter Jésus, c'est garder Dieu et son amour à l'horizon de notre vie,

et entrer dans son dessein, jour après jour,

parmi ceux qu'il nous donne à aimer et à servir.

Écouter Jésus, c'est nous tourner résolument vers l'avenir et rester aux avant-postes de l'espérance, "puisque, en Jésus Christ, Dieu nous donne de croire en l'homme et nous rend capables de transformer le monde selon son désir" (rapport Dagens, 1033a).

C'est la même espérance qui, au-delà de nos tâches terrestres, nous fait vivre dès aujourd'hui "plus haut que ce qui meurt" (Elisabeth).

Car si la gloire de Dieu, c'est l'homme vivant, la vie de l'homme, c'est la vision de Dieu.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Le Mystère de la Crucifixion et la Beauté du Règne de Dieu

« Qu'il est redoutable ce lieu; ce n'est rien de moins que la maison de Dieu et la porte du Ciel » (Gn 28,17) – la porte de laquelle Le Père a rendu son témoignage Céleste et où a resplendi Le Christ, Soleil de Justice (Ml 3,20)...
Cette montagne est l'endroit des mystères, le lieu des réalités ineffables, le rocher des secrets cachés, le sommet des Cieux.
Ici ont été dévoilés les symboles du Royaume à venir : le mystère de la crucifixion, la beauté du Règne de Dieu, la descente du Christ lors de son deuxième avènement dans la Gloire.

Sur cette montagne la nuée lumineuse recouvre la splendeur des justes; les biens à venir se réalisent déjà.
La nuée qui enveloppe cette montagne préfigure l'enlèvement des justes sur les nuées (1Th 4,17); elle nous montre dès aujourd'hui notre aspect futur, notre configuration au Christ...

Tandis qu'il cheminait au milieu de ses disciples, Jésus les avait entretenus de son Règne et de son deuxième avènement dans la Gloire.
Mais parce qu'ils n'étaient peut-être pas suffisamment certains de ce qu'il leur avait annoncé au sujet de son Règne, il a voulu qu'ils finissent par être très fermement convaincus au fond de leur cœur, et que les évènements présents les aident à croire aux événements à venir.

C'est pourquoi, sur le Mont Thabor, il leur a fait voir cette merveilleuse manifestation Divine, comme une image préfigurative du Royaume des Cieux.
C'est comme s'il leur disait : « Pour que le retard n'engendre pas en vous l'incrédulité, bientôt, même maintenant, ‘je vous le dis en vérité, il y en a parmi ceux qui sont ici’ et qui m'écoutent ‘qui ne connaîtront pas la mort avant qu'ils ne voient venir Le Fils de l'Homme dans la Gloire de Son Père’ (Mt 16,28) »...
« Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean et les emmène à l'écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux »...

« Qu'il est redoutable ce lieu; ce n'est rien de moins que la maison de Dieu et la porte du Ciel. » C'est vers elle que nous devons nous hâter.



Anastase du Sinaï (?-après 700), Moine.
Homélie pour la Fête de la Transfiguration (trad. cf bréviaire 06/08 et
coll. Spi. Or. n°39, Bellefontaine, p. 153)



Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Prie toi, tout d’abord, pour que les portes de la lumière s’ouvrent pour toi, car personne peut voir ni comprendre, si Dieu et son Christ ne lui accordent pas de comprendre » (Saint Justin, Martyr)

« La croix c’est l’exaltation de Jésus et son élévation n’a pas lieu que sur la croix » (Benoît XVI)

« (...) La Transfiguration nous donne un avant-goût de la glorieuse venue du Christ " qui transfigurera notre corps de misère pour le conformer à son corps de gloire " (Ph 3,21). Mais elle nous rappelle aussi qu’" il nous faut passer par bien des tribulations pour entrer dans le Royaume de Dieu” (Act 14, 22) » (Catéchisme de l’Eglise catholique, 556)










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Message par Lumen Dim 19 Fév 2023 - 13:21

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Eucharistie du Dimanche 19 Février 2023
Septième Dimanche du Temps Ordinaire, Année A.


Saint Gabin de Rome, Martyr
à Rome (+ 286)
Saint Vallier, Dans les diocèses de Fréjus et
de Nice (Ve siècle)
Saint Conrad de Plaisance, Ermite Tertiaire
Franciscain en Sicile (+ 1351).
Bienheureuse Élisabeth Picenardi, Servite
de Marie (+ 1468).
Vénérable Romano Bottegal,
Moine Cistercien, Ermite italien
au Liban (+ 1978).


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Textes de la MESSE DU JOUR

Livre du Lévitique 19, 1-2.17-18... Psaume 103(102), 1-2.3-4.8.10.12-13... Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3, 16-23... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5, 38-48.:


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Commentaire de ce jour.

Œil pour œil, dent pour dent

Derrière ces pages de catéchèse, très stylisées, de Saint Matthieu, nous retrouvons sans difficulté non seulement toute la pédagogie des premiers prédicateurs Chrétiens, mais toute la force et toute l’exigence du message moral de Jésus.

« Œil pour œil, dent pour dent », cette vieille loi du talion avait fait ses preuves dans les civilisations anciennes du Proche-Orient.
Tantôt elle apparaissait comme une mesure de rigueur, destinée à faire réfléchir les criminels, tantôt elle jouait en fait comme une mesure d’ordre et de modération, qui protégeait les délinquants contre des vengeances aveugles.
De toute façon, pour Jésus, tout cela est radicalement dépassé par la loi nouvelle qu’il promulgue de sa propre autorité de Fils de Dieu : « Je vous dis de ne pas tenir tête, de ne pas riposter aux méchants ».

Et Jésus ajoute quatre exemples, en passant du-« vous » au « tu, pour les personnaliser davantage. »
À celui qui te frappe sur la joue droite, tends l’autre joue" . Ce n’est pas un exemple irréel, car dès que l’on entreprend quelque chose pour Le Seigneur, il faut s’attendre à recevoir des coups, parfois de tous les côtés, et nous savons tous par expérience toutes les petites gifles morales que nous réserve la vie Communautaire, et surtout la vie des petites Fraternités.

Ce n’est pas non plus un exemple irréalisable, et on le déformerait, en y voyant une simple boutade du Seigneur.
Car Jésus, réellement, nous attend là, et sa loi, valable pour chaque personne, l’est aussi pour les Communautés, qui ont, elles aussi, à rejoindre cet idéal de non violence, dans leurs rapports avec les autres groupes humains.
Mais c’est une attitude qui doit jaillir du plus profond de la liberté et qu’on ne saurait imposer à aucun; et c’est pourquoi Le Seigneur, calmement, déclarait à ceux qui venaient l’arrêter à Gethsémani : « Si c’est Moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir ».

Vient ensuite l’exemple de la tunique et du manteau. À la surenchère de la haine, il faut répondre par la surenchère de l’amour.
La réquisition pour un mille (c’est-à-dire pour 1.500 m) fait sans doute allusion à des corvées. Les soldats ou les fonctionnaires pouvaient forcer un passant à porter un fardeau ou à les accompagner un instant à titre de guide ou d’otage.
Ainsi, selon Jésus, à tous ceux qui abusent de nos services, qui font de nous leurs esclaves (…ou leurs boniches !), il faut répondre par une surenchère de la disponibilité.
Souvent d’ailleurs, le seul pas qui coûte vraiment, c’est le pas 1001.

Et enfin Jésus dit : « Donne à qui te demande ». Dans ce contexte, il semble bien s’agisse d’une demande agressive ou injuste. Là encore Le Seigneur nous suggère de répondre par un geste d’apaisement ou de patience.

Telles sont les consignes de Jésus, à la fois paradoxales et terriblement réalistes. Au bout du compte, tous les comptes sont faussés, car Dieu est celui qui ne veut pas compter.
À une morale de la juste proportion, Jésus substitue la morale de la douceur volontaire.
Aux pressions de la méchanceté Jésus oppose seulement le dynamisme mystérieux de la non violence.
Il n’approuve pas le mal, mais il refuse de répondre au même niveau que le mal.

Évidemment, suivre Jésus jusque-là, c’est dire adieu à toutes nos sécurités, ces pauvres sécurités que nous appuyons sur des arguments de justice, sur des droits réels à faire valoir, sur des compétences que nous voulons défendre, sur des rôles qui nous flattent et que nous voulons garder.
Ce risque évangélique réclame une force que seul Le Christ peut nous donner, la force de l’Espérance, toujours paradoxale ; un tel renoncement à l’agressivité, véritable folie aux yeux du monde, ne peut être vécu que par Amour, par un amour un peu fou lui aussi, voué à Celui qui est source de tout Amour.

La disproportion grandira forcément dans notre vie évangélique, entre nos droits et nos devoirs, entre ce que nous recevons et ce qu’il faudra donner, disproportion douloureuse, révoltante même à certains jours, disproportion qui ne sera corrigée que par le Cœur de Dieu selon les critères d’une sagesse inaccessible, et qui sont, eux aussi, des critères d’Amour.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

DEVIENS CE QUE TU ES

« Vous donc soyez parfait, comme votre Père Céleste est parfait » (Mt 5, 48). Cette parole de Jésus dans l’évangile selon saint Matthieu nous renvoie à la parole du Livre des Lévites que nous avons entendu au début de cette liturgie : « Soyez saints car moi le Seigneur votre Dieu je suis Saint » (Lv 19, 2). Dans le Lévitique, nous entendions toute une série de préceptes moraux… Dans l’Évangile de ce jour, nous entendons également une série de préceptes moraux, d’indication de manières de se comporter… Mais il ne faut pas nous tromper, la morale judéo-chrétienne, qui a été combattue par bien des idéologies, n’est pas un en-soi.

Ces règles de comportement découlent d’une relation avec Celui qui est la Vie. C’est parce que le peuple a été choisi par Dieu, c’est parce que Dieu a voulu nouer une relation avec le peuple d’Israël qu’Il lui donne une morale, une manière de vivre et de se comporter. C’est parce que Jésus nous invite à être les enfants bien-aimés du Père qu’il nous donne une conduite à tenir. Il me semble que la clé de compréhension de l’évangile de ce jour, nous le trouvons au verset 45 : « Afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5, 45). Cet appel est si extraordinaire qu’il nous faut prendre le temps de le réentendre et le laisser habiter notre pensée et notre cœur : « Afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5, 45). Ce qui est en jeu dans l’évangile de ce jour, c’est que nous advenions à notre véritable identité qui est celle d’être fils et fille de Dieu.

Être fils de Dieu, voilà l’incroyable dignité que nous avons reçue par la grâce insigne de notre baptême. Mais cette grâce de filiation reçue au jour du baptême, il nous faut la laisser se déployer tout au long de notre existence. Ce déploiement s’accomplit tout particulièrement par la vie sacramentelle; par la grâce du sacrement de la pénitence et de la réconciliation, par la grâce de l’eucharistie que nous célébrons; par la grâce du sacrement de mariage que certains parmi nous recevrons prochainement et que d’autres ont reçu il y a plus ou moins longtemps.

Tous les sacrements de l’Église nous enracinent dans cette vie divine; cette vie divine qui nous est donnée en partage et vers laquelle nous devons tendre. L’expérience de saint Paul décrit dans la Lettre aux Galates, quand il s’écrie : « ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20) n’est pas expérience extraordinaire réservée à quelques-uns; C’est ce à quoi tout baptisé est appelé : laisser la vie divine, la vie christique s’épanouir pleinement en nous. Et c’est parce que cette vie divine s’épanouit en nous qu’alors nous pourrons tendre vers le comportement décrit par Jésus dans l’évangile et qui a de quoi nous surprendre.

Il s’agit pour nous d’apprendre à aimer selon le cœur de Dieu. Non pas de cet amour qui sélectionne, qui choisit ceux qui en sont dignes et ceux qui en sont indignes. Il s’agit d’aimer de cet amour oblatif qui est don de soi, et qui est l’être même de Dieu. Un Père qui se donne à son Fils. Un Fils qui se donne à son Père. Un Esprit Saint qui est circulation d’amour entre le Père et le Fils. De ce jaillissement d’amour est née la création…

L’évangile de ce jour nous renvoie d’ailleurs discrètement mais fortement à l’œuvre créatrice de Dieu qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Mt 5, 45). Le projet créateur de Dieu concerne toute l’humanité : “les méchants et les bonsˮ, “les justes et les injustesˮ. Et Dieu nous propose d’entrer librement dans son projet créateur. Il nous propose de devenir “véritablement fils de ce Père qui est dans les cieuxˮ et qui nous est révélé par le Mystère pascal du Christ Jésus, incarné, crucifié et ressuscité.

Il s’agit pour nous, frères et sœurs, d’accueillir cet amour. Cet amour dont saint Paul dira dans une de ces épîtres : « l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 5). Or vous l’avez sans doute remarqué dans la liturgie de ce jour, entre la première lecture du Lévitique qui nous parlait de la “sainteté de Dieuˮ et l’Évangile selon saint Matthieu qui nous renvoie à la “perfection de Dieuˮ, à laquelle sont appelés ses enfants, la liturgie nous a fait entendre la Lettre aux Corinthiens, dans laquelle Paul nous rappelle que nous sommes « le Temple de l’Esprit Saint et que l’Esprit de Dieu habite » en nous (1 Co 3, 16). Il habite en nous à la fois d’une manière personnelle et d’une manière communautaire.

Il nous faut, les uns et les autres, en Église, en Communauté, être des mendiants de l’Esprit Saint.

Jean de la Croix le dit magnifiquement dans le Cantique Spirituel : « Elle est donc souverainement désirable, cette brise de l’Esprit Saint, et chaque âme doit demander qu’elle souffle au travers de son jardin, afin que les divins parfums de Dieu s’en exhalent » (CSb Strophe 17, § 9). Oui la brise de l’Esprit Saint nous donnera d’aimer selon le cœur de Dieu.

Écoutons une très belle parole de saint Jean de la Croix, dans une lettre qu’il écrivait le 6 juillet 1591, à Mère Anne de Jésus, de Ségovie : « Là où il n’y a pas d’amour, mettez de l’amour et vous récolterez de l’amour » (Lettre 46).

Pour pouvoir être artisan d’amour et de paix, il nous faut en premier lieu accueillir cet amour qui vient du cœur de Dieu, qui vient de la vie même de Dieu. Il nous faut ensuite, peu à peu, et avec l’aide de la grâce, mettre en cohérence notre croyance, notre foi, nos actes et nos paroles. Il nous faut, bien sûr, comme le rappelle le Lévitique ne pas hésiter à reprendre notre compagnon pour ne pas partager son péché. Il nous faut avoir un refus absolu du péché, je dirais presque une haine du péché. Mais il faut que lui soit intrinsèquement lié un amour infini, indéfectible du pécheur.

Il nous faut aimer passionnément toute femme et tout homme, même et surtout s’ils sont pécheurs. Nous souvenant que nous-mêmes nous ne sommes pas exempts de péchés. Nous-mêmes, nous avons besoin de la miséricorde et du pardon de Dieu. Et c’est l’accueil de cette miséricorde et de ce pardon qui nous rendra miséricordieux pour les autres et qui nous établira témoins du pardon et de la miséricorde au cœur de notre monde.

Voilà le chemin qui nous est tracé pour “devenir véritablement fils de notre père qui est dans les cieuxˮ.

En célébrant l’eucharistie, tout à l’heure, nous nous souviendrons de la parole que saint Augustin adressait aux fidèles d’Hippone en leur présentant le Corps du Christ : « Reçois ce que tu es ; deviens ce que tu reçois. »

En communiant au Corps et au Sang du Christ, nous devenons son Corps, habités par l’Esprit Saint ; nous sommes saisis par la circulation d’amour de la vie trinitaire. Nous sommes conduits à aimer selon le cœur de Dieu qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Mt 5, 45).

Frères et sœurs, soyons donc mendiants de l’Esprit Saint pour advenir véritablement à notre identité de fils et de filles de Dieu. Amen.



Frère Didier-Marie Golay, ocd
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« La sainteté n’est pas un luxe pour quelques-uns, elle n’est pas seulement réservée à quelques personnes. Elle est faite pour toi, pour moi et pour tous » (Sainte Thérèse de Calcutta)

« L’amour pour les ennemis constitue le noyau de la "révolution chrétienne", qui ne s’appuie pas sur les ressources humaines, mais qui est un don de Dieu. Voici la nouveauté de l’Évangile, il change le monde sans faire de bruit » (Benoît XVI)

« (…) L’enseignement du Christ va jusqu’à requérir le pardon des offenses. Il étend le commandement de l’amour, qui est celui de la loi nouvelle, à tous les ennemis (cf. Mt 5, 43-44). La libération dans l’esprit de l’Évangile est incompatible avec la haine de l’ennemi en tant que personne (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 1933)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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Message par Lumen Lun 20 Fév 2023 - 15:20

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 20 Février 2023
Lundi de la 7ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).


Juda Maccabée, Fils de Mattathias,
chef des Juifs. (160 av. J.-C.)
Saint Léon, Confesseur, évêque de Catane
en Sicile (+ 787)
Sainte Aimée, Nièce de sainte Claire
d'Assise (+ 1252)
Sainte Jacinthe (Hyacinthe) Marto et de Saint
Francisco Marto, son frère, deux des enfants
auxquels la Sainte Vierge apparut à Fatima (+ 1920).
Bienheureuse Julie Rodzinska, Religieuse
Dominicaine de l’Immaculée-Conception,
polonaise, Martyre du nazisme (1899-1945).


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Textes de la messe du jour

Livre de l'Ecclésiastique 1, 1-10... Psaume 93(92), 1abc.1d-2.5... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9, 14-29.:



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Commentaire de ce jour.


« Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »

Jésus trouve ses disciples en train de discuter avec des scribes, entourés d’une grande foule. On saura plus loin la cause de cette discussion, mais le passage n’en dit pas la teneur. Pourtant, ce serait important d’avoir une idée du contenu de cette discussion, car, apparemment, c’est ce contenu qui met Jésus en colère quand il attaque sans distinction disciples et scribes, comme s’ils s’étaient rendus coupables de la même infraction : « Génération incrédule, jusqu’à quand serai-je auprès de vous ? Jusqu’à quand aurais-je à vous supporter ? »

Qu’est-ce qui met ainsi Jésus hors de lui, et surtout, pourquoi colle-t-il l’étiquette flétrissant de « génération incrédule » aussi bien à ses disciples qu’aux scribes ? La seule façon de le savoir est de sortir du texte pour chercher dans les évangiles d’autres occasions où Jésus pique de ces colères bleues et emploie des expressions proches de « génération incrédule » pour stigmatiser ses adversaires. On se rend alors compte que cela se produit quand il est mis en demeure de produire un signe. Il refuse toujours de jouer ce jeu-là.

Ici, ce sont ses disciples qui ont été mis au défi de guérir un enfant possédé. Ils ont mordu à l’hameçon et ont voulu « performer », non pas pour soulager la misère du pauvre enfant tourmenté et de son père désespéré, mais d’abord et avant tout pour se donner en spectacle en rabattant le caquet à ces scribes arrogants. Mais le miracle ne se produit pas. Imaginez alors le contenu de la discussion. Les scribes s’en donnent à cœur joie : ils traitent les disciples d’imposteurs, de charlatans, comme leur maître. Et, bien évidemment, la foule qui assiste à la scène ne peut que donner raison aux scribes. C’est pourquoi quand Jésus arrive sur les lieux et demande : « De quoi discutez-vous ? » Ce ne sont ni les disciples, ni les scribes qui répondent.

L’homme qui répond à la question et qui, durant tout ce temps, aurait dû, avec son fils malade, être le centre de l’attention des disciples, provoque une autre dynamique. Il oublie les disciples et les scribes qui, dans leur vaine querelle, ne s’étaient pas préoccupés de sa souffrance. « Maître, je t’ai amené mon fils… » En fait, il ne disqualifie pas les acteurs précédents : ils se sont disqualifiés eux-mêmes. Et Jésus remet à l’endroit ce qui était à l’envers. Il parle avec le père de l’enfant, sans se soucier de la présence des scribes. Il établit le diagnostic et raffermit la foi de ce pauvre parent éprouvé : « Tout est possible à celui qui croit ». Et le parent joint au plaidoyer pour son enfant une profession de foi : « Je crois! Viens au secours de mon manque de foi! »

Alors seulement, le miracle put avoir lieu. Avec une autorité parfaitement irrésistible, Jésus contraint l’esprit mauvais à libérer l’enfant : « Esprit sourd et muet, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus. » Après cet exploit, Jésus aurait pu se flatter la bedaine et ridiculiser les scribes en leur disant : « Voilà : j’y suis parvenu ! » Mais il ne perd pas son temps en fanfaronnades. Il rentre à la maison avec ses disciples. Et quand ces derniers lui demandent pourquoi ils n’ont pas pu chasser cet esprit, il évite de tourner le fer dans la plaie. La réponse évidente aurait dû être : « Vous n’aviez pas l’intention droite ! » Mais Jésus se contente de leur dire : « Ce genre d’esprit, rien ne peut le sortir que la prière. ».



Père Melchior M’Bonimpa
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Autre commentaire de ce jour.


"Viens au secours de mon incrédulité !"

Qu'elle est poignante, qu'elle est vraie, cette prière du père de l'enfant épileptique : "Je crois ! Viens en aide à mon manque de foi !"

Elle dit en même temps son désir et son impuissance, sa volonté de s'en remettre à Jésus et les limites de sa confiance. Que manquait-t-il à la foi de cet homme ? – C'est qu'il disait encore : "Si tu peux quelque chose" : une foi totale aurait dit : "Puisque tu le peux, fais-le pour moi"; et c'est une foi de ce type que Jésus a admirée chez le centurion (Mt 8,5 ; Lc 7,1-10), qui disait : "Dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri".

  Si le dialogue de Jésus avec le pauvre père désemparé nous touche si fort, c'est qu'à travers sa réponse, Jésus dénonce et conteste la timidité de notre propre foi. Nous avons prié des heures durant en pensant à la bonté et la puissance de Jésus qui nous sauve, et pourtant il reste des "si" qui traînent dans notre cœur; et nous disons, nous pensons : "Si le Seigneur a pitié de moi, je vais sortir de ma tristesse; si le Seigneur regarde notre communauté, nous allons traverser l'épreuve". Mais il n'y a pas de si : de fait le Seigneur est en acte de miséricorde; de fait notre communauté est dans sa main; déjà son regard nous suit; déjà son amour est à l'œuvre; et même s'il nous fait attendre le moment où nous prendrons conscience de son secours, déjà Jésus nous a écoutés, déjà notre avenir est pris en charge par celui qui nous aime et s'est livré pour nous.

  Nous connaissons, dans toutes nos relations humaines, des moments de solitude parfois douloureux; mais devant Dieu, avec Dieu, il n'y a pas de solitude, tant que la foi demeure vivante; et ce père malheureux de l'Évangile nous montre le chemin qu'il nous faut suivre dans toutes nos détresses :

parler à Jésus de l'enfant malade, de l'homme, de la femme malade que nous sommes, des crises qui secouent notre espérance, et des paralysies de notre charité,

et ajouter aussitôt : "Seigneur, je crois, je veux croire, je veux garder ma confiance, mais malgré moi je te ressens comme absent, lointain. Viens en aide à mon manque de foi".



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Nous, nous étions devenus indignes de prier, mais Dieu, par sa bonté, nous a permis de parler avec Lui. Notre prière est l’encens qu’Il aime le plus » (Saint Jean-Marie Vianney)

« Sa parole est une parole d’amour, une parole purificatrice : elle expulse les esprits de crainte, de solitude et d’opposition à Dieu ; c’est comme cela qu’elle purifie notre âme et qu’elle nous donne la paix intérieure » (Benoît XVI)

« (...) Pour vivre, croître et persévérer jusqu’à la fin dans la foi nous devons la nourrir par la parole de Dieu ; nous devons implorer le Seigneur de l’augmenter ; elle doit « agir par la charité »(Ga 5,6), être portée par l’espérance et être enracinée dans la foi de l’Eglise » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 162)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Mar 21 Fév 2023 - 13:49

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mardi 21 Février 2023
Mardi de la 7ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).


Saint Jean de Constantinople, Confesseur
et patriarche de Contantinople (+ 577)
Saint Zacharie, Confesseur et patriarche
de Jérusalem (+ 614)
Saint Pierre Damien, Cardinal-Évêque d'Ostie,
Légat du Pape, Docteur de l'Église (+ 1072).
Bienheureux Noël Pinot, Prêtre et Martyr à
Angers (+ 1794).
Bienheureuse Maria Enrica Dominici,
Religieuse de Saint-Anne de la Providence (+ 1894)
Vénérable Florenzia Giovanna Profilio
Fondatrice des franciscaines de
l'Immaculée Conception de Lipari (+ 1956)


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Textes de la messe du jour

Livre de l'Ecclésiastique 2, 1-11... Psaume 37(36), 3-4.18-19.27-28ab.39-40ac... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9, 30-37.:



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Commentaire de ce jour.


L’enfant signifie l’humilité. Dieu ne fait rien sans nous

Mes sœurs, mes frères,

Jésus, ce matin, met au milieu de nous un enfant. Et s’il le fait, comme il l’a fait de son vivant avec ses apôtres, c’est qu’il a quelque chose à nous dire, à nous transmettre. Dans toute la tradition biblique, l’enfant est considéré comme un don de Dieu. Ainsi la stérilité devient-elle une privation insupportable, alors que la postérité est signe de bénédiction divine. Un courant continu de tendresse court donc tout au long de la Bible envers les enfants. Ainsi l’enfant attire toute attention et fait l’objet d’une éducation soignée. Si celle-ci apparaît sévère dans l’Ancien Testament, le Nouveau, lui, s’applique à demander à l’enfant d’obéir à ses parents, en référence au 4e commandement de Dieu : « Honore ton père et ta mère » (Ex 20, 12).


L’enfant signifie l’humilité

L’enfant, cadeau de Dieu, porte en lui l’entier de Dieu en devenir pour son humanité ; et pourtant il reste fragile tant il a besoin de l’adulte pour croître et s’épanouir dans le juste chemin. C’est pourquoi Jésus place un enfant au milieu de ses disciples et l’embrasse. Un auteur explique « l’homme adulte, s’il veut accéder à la vraie grandeur, celle que Dieu mesure, doit atteindre dans son cœur et dans sa vie la petitesse, disons l’humilité, dont l’enfant, parce qu’il est petit physiquement, est l’image la plus accomplie » (Simon Légasse – L’enfant dans la Bible).

L’enfant n’est donc pas d’abord celui qui ne sait pas et qui a tout à apprendre, celui qui n’est pas accompli et qui doit croître et se développer ; ce que l’enfant signifie, aux yeux de Jésus, c’est l’humilité. Et l’humilité, contrairement à ce que l’on pourrait faussement croire n’est pas un abaissement, mais au contraire une exaltation de la personne. L’humilité ainsi imagée par l’enfant, prépare le croyant à comprendre que l’accès libre des enfants à Jésus manifeste le fait que le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemble.

Le plus grand : celui qui refuse toute forme d’orgueil

Et c’est dans ce contexte-là que Jésus fait une annonce de sa passion à ses disciples. Jésus, l’Enfant de Dieu, né humblement dans une pauvre étable, s’apprête à donner sa vie pour le monde dans un geste d’humilité extrême, et voici que les disciples – ne comprenant pas ses paroles – préfèrent s’interroger avec orgueil pour savoir qui était le plus grand d’entre eux ! C’était oublier que le plus grand est précisément le petit, celui qui est humble et qui refuse toute forme d’orgueil. Là est tout le sens des mots que Jésus a dits ailleurs dans l’Évangile : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme des enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux ». Ce sont les mots de Jésus que nous rapporte saint Matthieu (18, 3-4), avant qu’il ne dise, comme ce que nous avons entendu de Marc à l’instant , « Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi » (Mt 18, 5). Cette phrase est justement celle que Marc écrit en commentaire au geste de Jésus plaçant un enfant au milieu des disciples : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé » (Mc 9, 37). Et dans ce même passage cité par Luc, l’évangéliste rajoute : « En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand » (Lc 9, 48).

Oui, frères et sœurs, le plus grand est précisément le petit, et nous sommes là comme en plein paradoxe, qui, étrangement, peut paraître bien éclairant. L’enfant, disions-nous, porte en lui l’entier de Dieu, ce qui est nécessaire pour entrer dans le royaume des cieux, c’est-à-dire pour entrer en Dieu. Jésus, l’enfant de la crèche et Fils de Dieu, développe l’humilité jusqu’à l’extrême en donnant sa vie pour aller vers son Père et, ce faisant, nous ouvrir le chemin du ciel.

Le rêve idolâtre de l’homme

Les apôtres, cherchant à savoir qui est le plus grand, font le mouvement inverse ; au lieu de s’élever, ils s’enfoncent dans la boue de leur orgueil. On ne peut reconnaître Dieu comme le plus grand, frères et sœurs, si nous prenons sa place, ou si nous mettons quelque chose à sa place, ce qui s’appelle alors une idole ; ce serait alors quitter le mouvement de vie qui, de l’humble petitesse attire vers le haut, vers la promesse du salut, pour rejoindre l’immobilité de l’illusion, dans le rêve idolâtre qui enfonce l’homme dans la boue de son orgueil, et le prive du salut.
L’orgueil c’est de vouloir faire seul, guider sa vie comme si nous en étions les auteurs et qu’elle serait notre chose ; l’humilité c’est suivre le Christ, lui qui est notre vie, et la recevoir comme un don qui l’exalte. Nous l’avons chanté dans l’antienne d’ouverture de cette messe : « Je suis le Sauveur de mon peuple, dit le Seigneur, s’il crie vers moi dans les épreuves, je l’exauce ; je suis son Dieu pour toujours ».


Dieu ne fait rien sans nous

Oui, frères et sœurs, en Jésus, Dieu nous a sauvé et paradoxalement, continue de nous sauver, en nous donnant sa parole, nous guidant sur nos chemins, nous offrant son amour. Il nous donne sa Parole pour que nous l’utilisions, il nous guide pour que nous empruntions les bons chemins, il nous apprend à nous aimer les uns les autres.
Dieu ne fait rien en thaumaturge, et le salut ne répond pas à un coup de baguette magique ; en un mot Dieu ne fait rien sans nous, et c’est nous qui faisons avec lui. Et c’est pourquoi nous devons être humbles, tels que l’image de l’enfant définit l’humilité.
Pour y parvenir l’Écriture sainte aujourd’hui nous montre un certain nombre d’exemples en cohérence avec ce que nous venons de méditer. Le Livre de la Sagesse nous met en garde contre l’infidélité et la désobéissance à la loi de Dieu, qui sont une parfaite illustration de l’orgueil, à quoi l’auteur propose le remède qui assure dans l’humilité, à savoir la douceur et la patience.

[...]



Mgr Jean Scarcella – Abbaye de Saint-Maurice
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Autre commentaire de ce jour.


« De quoi discutiez vous en chemin ? »

Jésus fait route à travers la Galilée. Il peut se faire le plus discret possible, car il a entrepris d’instruire plus personnellement ses disciples proches des projets de Dieu sur lui. Et après cette deuxième annonce de la passion, ses disciples craignent de l’interroger, comme si cette révélation de la passion prochaine était pour eux un secret impossible à porter, comme si les souffrances à venir projetaient déjà leur ombre, l’ombre de l’échec, sur leur vie quotidienne avec Jésus.

Mais une fois arrivés à la maison de Capharnaüm, Jésus, lui, ne va pas craindre de leur demander : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »; qu’est-ce qui occupait votre esprit ? Quel est le souci que vous portiez ensemble ? Et les disciples se taisent, gênés, car, ensemble, ils avaient tourné le dos à la passion du Maître. Comme pour oublier le chemin des souffrances, ils avaient fait des projets de grandeur, et avaient commencé à se comparer entre eux.

Jésus répond d’abord en rectifiant l’image qu’ils se font d’eux-mêmes : la vraie grandeur, selon l’Évangile, est de se faire le dernier de tous. Non pas d’être au-dessous de tout, mais de se placer au-dessous de tous ; non pas pour se faire remarquer par une humilité trop voyante, mais simplement en se mettant en position de servir tous ses frères. Alors, lorsque dans la famille ou la communauté, Jésus nous met ou nous laisse à la place du service, du dévouement, de la gratuité, à la dernière place, nous ne disons plus : « On me prend ma vie », mais : « C’est bien ainsi ; c’est la place qui me revient ».

Seul ce réflexe de l’humilité et du service, du service humble et de l’humilité active, nous permettra à longueur de vie d’accueillir chaque homme comme un frère de Jésus. Et le geste prophétique de Jésus amenant un enfant au milieu des disciples et l’entourant de ses bras, veut souligner justement ce lien entre l’humilité et la capacité d’accueil.

Quand on ne se soucie plus d’être le plus grand, on s’ouvre à l’accueil, même du plus petit. Accueillir un frère au nom de Jésus, c’est lui faire place dans notre vie, en nous référant à la personne de Jésus et son œuvre, à ce que Jésus est pour ce frère et fait pour lui.

Et dans la pensée de Jésus, l’enfant est une parabole vivante : on l’accueille sans regarder s’il le mérite, avant même qu’il puisse le mériter, simplement parce qu’il a besoin d’être accueilli. Tel est bien l’accueil que Jésus nous demande pour le plus petit, pour le plus insignifiant, le moins valable apparemment, des frères qu’il nous envoie.

Et finalement, c’est cette idée de l’envoi qui illumine la parole de Jésus sur l’accueil. Dieu envoie Jésus, et Jésus m’envoie le frère. C’est la cascade de l’envoi, de la mission. Et c’est l’accueil qui me fera remonter la cascade jusqu’à la source, à travers le frère je remonte à Jésus, avec Jésus je remonte au Père :

« Quiconque m’accueille, dit Jésus, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé ».



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Béni sois-tu, mon Seigneur Jésus Christ, qui par ton sang précieux et ta mort sacrée as racheté les âmes et, par la miséricorde, tu les as conduites de l’exil à la vie éternelle » (Sainte Brigitte)

« L’ascension vers Dieu se produit précisément dans la descente du service humble, dans la descente de l’amour » (Benoît XVI)

« Il n’est pas facile pour l’homme blessé par le péché de garder l’équilibre moral. Le don du salut par le Christ nous accorde la grâce nécessaire pour persévérer dans la recherche des vertus. Chacun doit toujours demander cette grâce de lumière et de force, recourir aux sacrements, coopérer avec le Saint-Esprit, suivre ses appels à aimer le bien et à se garder du mal » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.811)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
Lumen

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Message par Lumen Mer 22 Fév 2023 - 11:01

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 22 Février 2023
L’Église Célèbre la Solennité du Mercredi des Cendres (entrée en Carême,
Célébration pénitentielle).
L’Église Célèbre la Fête de la Chaire de Saint Pierre, Apôtre.

(Mais la Célébration de la Solennité du Mercredi des Cendres a la
préséance sur la Célébration de la Fête de la Chaire de Saint
Pierre, Apôtre).


Saint Télesphore, Pape (8e) de 125 à 136
et martyr (+ 136)
Saint Athanase, Confesseur (+ 826)
Sainte Marguerite de Cortone, Pénitente
laïque italienne (+ 1297)
Fête de la Bienheureuse Isabelle de France,
vierge et Fondatrice des « Clarisses
Urbanistes », sœur de Saint Louis (1225-1270).
Bienheureuse Marie de Jésus (Émilie d’Oultremont),
Religieuse et Fondatrice de la société de
Marie Réparatrice (1818 - 1878).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la MESSE DU JOUR

Livre de Joël 2, 12-18… Psaume 51(50), 3-4.5-6a.12-13.14.17… Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5, 20-21.6,1-2… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6, 1-6. 16-18.:


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Commentaire de ce jour.

Prie Ton Père qui est présent dans le secret; Ton Père qui
voit dans le secret te le rendra.

L'imposition des cendres que nous vivons au début de chaque Carême manifeste le sens de ce temps liturgique.
Ce rite signifie le désir de cette mise en route, humble et pénitente, vers la réconciliation promise par Le Seigneur dont nous faisons mémoire lors de la Veillée Pascale.

Voyons comment les textes de la liturgie de ce jour nous invitent à prendre ce chemin.
La première lecture, tirée du prophète Joël, est un appel à « revenir vers Le Seigneur de tout notre cœur ».
La précision - « déchirez vos cœurs et non vos vêtements » - nous rappelle qu’il s’agit d’une démarche intérieure.
Certes, cette dernière doit s’incarner pour ne pas demeurer velléitaire. Cependant, l’essentiel réside dans la conversion que le prophète exprime en terme de retour vers Le Seigneur duquel nous nous étions éloignés.
Et comme pour bannir toute peur, Joël insiste : « Revenez au Seigneur Votre Dieu, car il est tendre et Miséricordieux, lent à la colère et plein d’Amour, renonçant au châtiment ».
Comme le fils prodigue, nous sommes donc invités à nous mettre en marche vers Le Père, dans l’espérance de sa Miséricorde.

N’est-ce pas aussi l’essentiel du message que Saint Paul adresse aux Corinthiens ? Dans un style particulièrement solennel, il supplie ses frères « au Nom de Jésus-Christ » de « se laisser réconcilier avec Dieu ».
Le passif montre bien que l’initiative de cette réconciliation vient entièrement de Dieu qui seul peut accorder le Pardon ; mais en même temps, la supplication souligne que nous avons à accueillir ce Pardon, lequel nous est offert et non pas imposé.
A nouveau, il y a une démarche à faire : Dieu appelle par son ambassadeur Paul; et nous sommes supposés répondre à cet appel en nous mettant en route vers Lui.

Ainsi dans les deux lectures, un chemin est à parcourir; d’où les traditionnelles processions d’entrée en Carême.
Comme les Hébreux, il nous faut quitter nos terres d'Égypte pour nous mettre en route vers la Terre promise, tout en sachant que pour atteindre ce terme, il nous faudra oser nous enfoncer quarante jours au désert.
Le désert. Lieu de silence, de dénuement, de solitude voire de mort, le désert peut inquiéter ou même rebuter.
Mais il peut se révéler aussi comme le lieu privilégié de la rencontre, avec soi, avec Dieu. C'est bien là tout le sens du Carême.
Se dépouiller de soi, creuser en soi le désir de rencontrer Dieu en esprit et vérité. Dégager l'espace où il pourra venir se donner et ce, particulièrement, le jour de Pâques où il nous comblera de sa Vie de Ressuscité.
N'est-ce pas cela se convertir ? Ouvrage à remettre sans cesse sur le métier. Car il s’agit là d’une véritable lutte à mener contre nos idoles, notre autosuffisance, nos égoïsmes…

Oui, le Carême est un temps de combat spirituel. L’oraison de la liturgie d’aujourd’hui nous le rappelle.
Mais un guerrier, fut-il du Seigneur, ne part pas au combat sans armes.

Dans l’Évangile de ce soir, Jésus nous en propose trois : l’aumône, la Prière et le jeûne. Il attire notre attention sur les modalités de leur pratique pour qu'elles puissent se montrer réellement efficaces.
Pour ce faire, par trois fois, Jésus va opposer à l’emphase spectaculaire des pharisiens la discrétion de celui qui agit en réponse à l’appel intérieur à la conversion et dont la seule motivation est de se rapprocher de Dieu pour se laisser réconcilier avec Lui :
« Ton Père qui est présent dans le secret connaît ton action ; Ton Père voit ce que tu fais en secret : il te le revaudra ». Cette incise nous révèle le cœur de l’enseignement que Jésus veut nous donner.

La vraie récompense de l’aumône, de la Prière et du jeûne, c’est l'intimité retrouvée avec Le Père au terme d'une démarche sincère de conversion.
Chemin de décentrement de soi, d’apparente perte du bénéfice de son action, bref de désintéressement, de gratuité.

Jeûner c'est faire de la place en nous pour permettre à Dieu de nous rejoindre. Jeûner c'est aussi reconnaître que Le Seigneur est notre unique nécessaire et que tout nous vient de Lui. Jeûner c'est enfin reprendre conscience que la seule chose qui ne vient que de nous et que nous pouvons présenter à Dieu pour qu’il nous en libère : c'est la pauvreté de notre péché.

Libérés du trop plein de nous-mêmes nous pourrons alors par la Prière rejoindre dans l'intimité celui qui toujours nous précède pour se donner à nous.
Dans la reconnaissance du don gratuit de cet Amour résonnera alors l'appel à nous donner à notre tour gratuitement aux autres.
" Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement " (Mt 10,8).
Voilà le sens de l'aumône : donner, se donner c'est-à-dire reconnaître que rien ne nous appartient, que tout nous est donné gratuitement par Dieu, à commencer par le don merveilleux de la vie.

« Ton Père te le rendra » : le regard du Père, qui scrute le secret des cœurs, est un regard gratifiant. Jésus ne précise pas ce que rend Le Père, peut-être parce qu’il n’a qu’une chose à donner en partage : sa propre Vie.
Autrement dit, en Jésus, Dieu me gratifiera du don de Lui-même, dans la mesure de la perte à laquelle j’aurai consenti gratuitement.

Le Carême est donc chemin vers la Vie, chemin de Vie. Le Christ nous y précède. N'ayons pas peur de le suivre. Il est déjà vainqueur. Notre combat c'est celui de la disponibilité pour accueillir les fruits de sa victoire. Mais là aussi la grâce nous précède dans la personne même de L'Esprit-Saint.
Concluons en faisant nôtre l'exhortation de l'apôtre Paul en cette année qui lui est consacrée. Oui, frères : « Ne laissons pas sans effet la grâce reçue de Dieu. Car c’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du Salut où Le Seigneur nous exauce et vient à notre secours ».



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.

Les Cendres

Nous avons fait un grand pas, avec la force de Dieu, lorsque nous avons accepté la première conversion qui a décidé de notre vie. Puis, d'effort en effort, de lumière en lumière, de grâce en grâce, nos pas nous ont rapprochés de la Montagne du Carmel. Mais suffit-il de vivre sur cette Montagne pour rester fidèles à l'élan de notre conversion ? suffit-il d'avoir mis la prière au centre de notre vie pour rester "éveillés dans notre foi" ? Et les sujétions quotidiennes de la vie en communauté suffisent-elles, les années passant, à raviver en nous la soif qui nous a mis en route ?

  "Je suis venu, disait Jésus, pour que mes brebis aient la vie, la vie en abondance". Or nous prenons conscience chaque année, apercevant comme de loin la lumière de Pâques, que notre marche s'est appesantie, que notre cœur s'est trouvé des trésors factices, que nos passions nous ont caché la Passion de Jésus.

Et nous accueillons chaque année comme une chance et une grâce les quarante jours de désert où Jésus va nous parler au cœur. Nous laissons vivre en nous le désir de revenir à Dieu comme à la Source, pour entrer dans sa tendresse en recevant sa miséricorde. Une fois décapées les illusions que nous pouvions nourrir sur l'authenticité de notre amour, sur le pouvoir réel de notre liberté, nous acceptons comme une délivrance l'appel de saint Paul : "Laissez-vous réconcilier avec Dieu".

  Pour devenir en Jésus Christ une créature nouvelle, nous laissons l'Esprit emporter nos œuvres mortes et nous rejoignons le dessein de Dieu qui, dans le Christ, constamment, se réconcilie le monde. Et cette grâce d'une nouvelle paix avec Dieu, d'un accord profond avec sa visée d'amour, nous l'accueillons à la fois comme le don fait à chacune et comme la mission confiée à toutes, car le même Père qui nous a réconciliés avec lui par le Christ, nous confie, pour le monde et pour la communauté, la diaconie et la parole de la réconciliation (2 Co 5,18-19).

    Nous voici donc de nouveau, avec notre confiance comme seule richesse, relancés par Jésus sur la route du désert.

Pour ce cheminement de pauvres, Jésus nous laisse trois consignes, celles-là mêmes que l'Évangile d'aujourd'hui a isolées dans le Discours sur la montagne : liberté, profondeur, allégresse.

Liberté, car notre main gauche doit ignorer ce que donne la main droite, et nous n'avons ni à mesurer notre générosité, ni à guetter en nous les signes de la réussite spirituelle.

Profondeur, car si notre carême a besoin de signes communautaires, et si nous-mêmes avons à symboliser personnellement notre désir de conversion et de liberté, l'essentiel du labour spirituel et du retournement du cœur se fera dans le secret que pénètre seul le regard de Dieu.

Légèreté, enfin, car l'ascèse, selon Jésus, doit assouplir la marche et rajeunir tout l'être ; l'ascèse est fraîche et parfumée, parce qu'elle prépare une rencontre et anticipe la joie. "Toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête" … ce sera autant de fait pour l'ambiance fraternelle, "et lave-toi le visage" … pour présenter aux autres le meilleur de toi-même.

Une brise de fraîcheur sur le monde,

la bonne odeur du Christ dans la communauté :

quel programme de carême !

Une entrée dans le secret du Père, quelle chance à saisir pour réentendre le premier appel !

C'est maintenant le moment favorable.

C'est maintenant le jour du salut !



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

Dans le secret

Beaucoup de gens, note Jésus, agissent bien en vue, pour se faire remarquer, parce qu'ils cherchent la fausse gloire, celle qui vient des hommes. Ils disposent de trois moyens, qui, en général, leur réussissent : la trompette, le carrefour, la comédie. Ils obtiennent vite auprès des hommes le seul salaire, la seule récompense que les hommes puissent donner : l'estime et l'admiration. Mais cela sonne creux et ne dure pas longtemps.

  Tout autres sont les réflexes des croyants qui veulent vivre comme des justes. Vivre en juste, dans le langage biblique, c'est ne pas accumuler des mérites pour se justifier ensuite à tout coup, c'est s'ajuster humblement à Dieu, à son dessein, à son plaisir, selon les paroles mêmes de Jésus, qui disait, de sa relation au Père : "C'est ce qui lui plaît que je fais toujours".

  Les justes, eux aussi, ont trois petites méthodes dont ils sont contents, sans jamais aller jusqu'à en être fiers :

-        d'abord un réflexe : l'incognito ;

-        puis un endroit favori : le fond de la maison ;

-        puis un style, une mode : un visage toujours avenant.

Résultat : les autres ne se doutent de rien, ne voient rien, n'ont rien à admirer, à raconter, à divulguer.

             Lui-même, le juste, ne se raconte pas d'histoire ; il ne dénonce pas à sa main gauche le cadeau qu'a fait sa main droite ; autrement dit : il ne prend pas la moindre complaisance en lui-même et ne sait même pas se souvenir du bien qu'il a fait.

Pour prier, il ne se met pas non plus devant une glace, mais derrière la porte ; et quand il jeûne, à le voir, on croirait qu'il part à la fête.

Sa fête à lui, c'est la joie de son Dieu, le "plaisir" de son Dieu, et c'est une fête qui se célèbre avec Lui dans le secret, à deux, en vis à vis, en dialogue d'amour. C'est déjà, pour le juste, pour l'humble ajusté à Dieu, toute sa récompense ici-bas, car un seul regard de Dieu a plus de prix que toutes les renommées et tous les prestiges de ce monde.

  Le secret, c'est justement le lieu où nous cherchons le seul regard du Père, et ce que nous faisons dans le secret pour être vus de lui seul, connus de lui seul, valorisés par lui seul, le Père nous le revaudra, promet Jésus.

Comment nous le revaudra-t-il ? Lui seul le sait, et c'est fort bien ainsi. Mais on peut lui exprimer un désir, imaginer un bonheur, et lui demander dans la prière :

"Père qui m'as vu dans mon secret,

accueille-moi, dès aujourd'hui, dans ton secret ;

donne-moi de rencontrer ton regard !"



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« En ces jours, nous devons prendre un soin et une piété particuliers à accomplir ce que les chrétiens doivent effectuer en tout temps: c’est ainsi que nous vivrons, dans des jeûnes saints, ce Carême d’institution apostolique » (Saint Léon le Grand)

« Nous savons que ce monde de plus en plus artificiel nous fait vivre dans une culture du “faire”, de l’“utile”, d’où sans nous en rendre compte nous excluons Dieu de notre horizon. Le Carême nous appelle à “nous réveiller”, à nous rappeler simplement que nous ne sommes pas Dieu » (Pape François)

« La Loi nouvelle pratique les actes de la religion: l’aumône, la prière et le jeûne, en les ordonnant au ‘Père qui voit dans le secret’ à l’encontre du désir ‘d’être vu des hommes’ » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.969)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
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Message par Lumen Jeu 23 Fév 2023 - 13:59

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Jeudi 23 Février 2023
Jeudi après les Cendres.


Saint Polycarpe, Évêque de
Smyrne et Martyr (+ 167).
Saint Alexandre l'Acémète, Fondateur du célèbre
Monastère des Acémètes "les non-dormants" ou
"les vigilants" et Confesseur (IVe siècle)
Saint Lazare l'Iconographe, Moine en
Arménie (+ v. 867)
Sainte Joséphine Vannini, Fondatrice de la
Congrégation des Filles de Saint-Camille (+ 1911)
Bienheureuse Giovannina Franchi, Fondatrice
des religieuses infirmières de
l'Addolorata (+ 1872)


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Textes de la messe du jour

Livre du Deutéronome 30, 15-20… Psaume 1, 1-2.3.4.6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9, 22-25.:


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Commentaire de ce jour.

Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra
sa vie à cause de Moi la sauvera.

La liturgie de ce jour nous dévoile sans plus attendre l’horizon de ce temps de Carême : suivre Le Christ sur le chemin de sa Passion, afin d’avoir part à sa Résurrection.
Jésus ne nous cache pas les exigences de la route : « celui qui veut marcher à ma suite » devra « renoncer à lui-même et prendre sa croix chaque jour ».
Non seulement, Le Seigneur ne nous décharge pas de notre croix, mais il nous invite à la saisir résolument, malgré notre aversion spontanée.
Comme il ne pouvait pas supprimer la souffrance sans anéantir notre liberté, Dieu est venu la porter avec nous, afin que par ce mystère de solidarité elle devienne le lieu d’une plus grande intimité avec Lui.

Remarquons bien que Jésus ne fait pas directement allusion aux croix qui s’imposent à nous : maladie, handicap, revers de fortune, trahison de l’amour, perte d’un être cher, etc.
Il nous invite plutôt à avoir le courage de saisir une autre croix : celle qui consiste à « renoncer à nous-mêmes », c'est-à-dire à notre individualisme, avec son cortège d’égoïsme, d’indifférence, de replis sur soi, au détriment de la Charité.

L’enjeu est de taille : il s’agit ni plus ni moins de « sauver » sa vie ou de la « perdre ». Mais contrairement à ce que suggère l’esprit du monde, c’est en perdant notre vie, c'est-à-dire en la donnant sans compter à ceux qui la réclament, que nous la préservons ; et c’est en faisant tout pour « en profiter », que paradoxalement nous la perdons.
Car « seule la Charité subsistera » (1 Co 13, 8) ; ou pour le dire autrement : seuls les actes que nous aurons accomplis en synergie avec L’Esprit-Saint, subsisteront dans le Royaume. « Amor meus, pondus meus » disait Saint Augustin : mon « poids » - ma valeur - devant Dieu sera à la mesure de l’Amour que j’aurai mis dans ma vie.

La première lecture nous mettait déjà solennellement devant l’option décisive : la vie et la mort sont à notre portée ; nous sommes les artisans de notre propre bonheur comme de notre malheur : à nous de choisir.
Dieu nous invite, nous exhorte, nous supplie de choisir la Vie, mais ne nous impose rien : nous sommes maîtres de notre destinée ; nous avons reçu en quelque sorte pouvoir sur nous-mêmes, et cette dignité a été traditionnellement interprété comme une participation à la seigneurie et à la royauté divines.

N’allons pas croire que Le Seigneur nous demande des choses extraordinaires : nous risquerions d’en tirer orgueil - ou alors nous prendrions prétexte de notre impuissance pour ne pas nous engager à sa suite.
Son attente est bien plus simple : « Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur ! Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage de meurt » (Ps 1).
Ce que Dieu désire, c’est que nous demeurions fidèles dans les petites choses de la vie, les accomplissant de tout notre cœur pour l’Amour de son Nom et le service de nos frères, dans le détachement des fruits de nos actions, renonçant à toute ambition démesurée et à la vaine gloire.

Il est bon en ce début de Carême, de redire le « oui » de la Confiance, de l’Espérance et de l’Amour.
Notre Vie c’est Le Christ ; notre Bénédiction c’est Le Christ ; notre fécondité c’est Le Christ : « attachons-nous à Lui » sans partage ; et signifions l’authenticité de notre résolution en consentant joyeusement à l’effort quotidien de renoncement qui est demandé à tous ceux qui ont accepté de prendre leur croix à sa suite.

« Père Saint, tu ne nous demande rien d’autre que de “t’aimer, de marcher dans tes chemins, de garder tes Commandements” (1ère lect.) ; mais cela déjà est trop pour nous.
Tu sais combien nos cœurs sont instables, prompt à se détourner de Toi, se laissant entraîner à se prosterner devant les idoles de ce monde.
Pourtant je veux en ce jour choisir la Vie en t’aimant, en écoutant ta voix, en m’attachant à Toi.
Viens au secours de ma faiblesse, sois toi-même le garant de ma fidélité, je te le demande par “Jésus-Christ, le Témoin fidèle, le Premier-né d'entre les morts, le Prince des rois de la Terre. Lui qui nous aime et nous a lavés de nos péchés par son Sang, il a fait de nous une Royauté de Prêtres, pour Toi, Dieu Son Père ; à Lui donc la Gloire et la Puissance pour les siècles des siècles. Amen” (Ap 1, 5-6). »



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.

"Choisis la vie". Luc 9, 22-25

"Choisis la vie, dit Moïse, en s'adressant à la fois au peuple d'Israël et à chaque membre du peuple de Dieu. C'est  une consigne pressante, c'est une exigence de Dieu, mais sur la toile de fond d'une promesse. Car Moïse, dans le Deutéronome, se trouve au pays de Moab au moment où il harangue son peuple. De ces monts de Moab on devine, au loin vers l'ouest, les collines de Judée et la plaine de Jéricho, la Terre promise, où Moïse n'entrera pas, mais dont le peuple  va prendre possession: c'est une certitude, c'est promis.

 "Choisis la vie"; fais le choix que Dieu a fait pour toi: c'est le testament de celui qui parlait à Dieu. Et Moïse de préciser ce qu'il entend par vivre:

        "Choisis la vie, afin que tu vives, en aimant le Seigneur ton Dieu,

          en écoutant sa voix et en t'attachant à lui,

          car ta vie est là !"

Aimer, écouter le Christ, s'attacher à lui, tout est là, en effet, pour nous. Au cœur de nos tâches journalières, au cœur même du bonheur que nous construisons, il nous faut viser cette vie-là, la vie avec le Christ, comme l'aiguille revient obstinément sur le nord.

Vivre, c'est le Christ,

le Christ dans le cœur à cœur de la prière, car il faut que le cœur vive,

le Christ dans l'intelligence, car nous ne serons jamais rassasiés de la gloire qui rayonne sur sa Face,

le Christ servi en toute gratuité dans ses sœurs ou ses frères, car nous ne pouvons rêver de mission universelle si notre amour ne s'authentifie pas dans le quotidien.

La vie est là dans l'amour que Dieu nous offre et dans l'amour qu'il attend de nous; et finalement l'échec serait non pas de vivre sans créer, mais de vivre sans aimer. Notre vie peut être pauvre de choses mesurables, mais nous ne pouvons pas nous résigner à être pauvres d'amour. C'est pourquoi si souvent nous arrivons devant Dieu les mains ouvertes, pour qu'il nous donne de savoir donner.

 "Choisis la vie", dit Moïse. "Accepte la croix", ajoute Jésus.

Il ne dit pas : "choisis ta croix; fais-toi une croix à ta mesure"; mais bien plutôt : "laisse-toi mesurer par la croix que tu rencontres quand tu décides vraiment de me suivre".

La croix, pour le Christ, a été tourment, rejet, ignominie; et souvent notre croix de disciples est faite de choses qui ne devraient pas être, de situations illogiques ou injustifiables, de pesanteurs que nous sommes incapables d'éliminer tout seuls, de ces mille contretemps qui se mettent en travers de notre projet de vie, et qui risquent parfois de dévaluer à nos yeux le quotidien, de masquer les véritables urgences ou de parasiter plus ou moins profondément notre existence de baptisés par des sentiments de déception, de lassitude, d'échec ou de tristesse.

"Celui qui veut marcher à ma suite, dit Jésus,

 qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive !"

Choisir la vie, c'est choisir de perdre sa vie pour le Christ.

Pour le Christ, par amour pour le Christ, pour suivre le Christ, sinon cela n'aurait pas de sens. Et perdre sa vie pour le Christ, cela ne signifie pas faire les choses à moitié, à l'envers, ou sans goût; ce n'est pas renoncer au dynamisme, ni tuer la beauté ou la sagesse des choses; c'est accepter, dans la fidélité, de vivre une existence traversée, imprévisible, insécure, errante sur place, de porter, s'il le faut, pour Jésus et avec Jésus, le poids de la solitude, du service obscur ou de l'incompréhension.

Assumer la croix pour le Christ, c'est vouloir aller jusqu'au bout avec lui, jusqu'au bout de son appel, jusqu'au bout de notre réponse, jusqu'au bout des solidarités que lui-même nous demande.

Assumer la croix, ce n'est pas choisir de manquer sa vie, mais c'est vouloir la réussir en Jésus et pour Jésus, en le suivant sur sa route de liberté.

La croix, telle que Jésus l'envisage pour nous, ce n'est pas la croix prévue une fois pour toutes, comme on fait la part du feu, mais c'est la croix chaque jour; ce qui revient, parce que l'on aime, à décider d'y mettre chaque jour le prix.

"Choisis la vie", dit Moïse. "Choisis l'audace", ajoute Jésus.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Fixons notre regard avec attention sur le sang du Christ, et reconnaissons combien il a été précieux aux yeux de Dieu, son Père, car, répandu pour notre salut, il a obtenu la grâce de pénitence pour le monde entier » (Saint Clément de Rome)

« Nous ne pouvons pas penser la vie chrétienne en dehors de ce chemin qu’Il a parcouru en premier. C’est le chemin de l’humilité. Le style chrétien sans croix n’est en aucun cas chrétien, et si la croix est une croix sans Jésus, ce n’est pas chrétien » (Pape François)

« La conversion se réalise dans la vie quotidienne par des gestes de réconciliation, par le souci des pauvres, par l’exercice et la défense de la justice et du droit, (…) l’acceptation des souffrances, l’endurance de la persécution à cause de la justice. Prendre sa croix, chaque jour, et suivre Jésus est le chemin le plus sûr de la pénitence » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.435)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen
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Message par Lumen Ven 24 Fév 2023 - 15:26

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 24 Février 2023
Vendredi après les Cendres.


Saint Jean-Baptiste (Ier siècle)
Saint Modeste, Évêque de
Trèves et confesseur (+ v. 480)
Bienheureux Constant Servoli de Fabriano
Prêtre dominicain (+ 1481)
Bienheureux Thomas-Marie Fusco,Fondateur
de l'Institut des Filles de la Charité du
Très Précieux Sang (+ 1891)
Bienheureuse Ascensión del Corazón de Jesús
Cofondatrice des Missionnaires Dominicaines
du Rosaire (+ 1940)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre d'Isaïe 58, 1-9a… Psaume 51(50), 3-4.5-6ab.18-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9, 14-15.:


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Commentaire de ce jour.

Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ;
alors ils jeûneront.

Faut-il jeûner ou manger ? La question ne manque pas de saveur en ce premier Vendredi de Carême… Mais elle ne se pose pas exactement en ces termes.

Dans l’Évangile de ce jour, les disciples de Jean-Baptiste viennent trouver Jésus pour savoir comment il est possible que ses disciples ne jeûnent pas.
Jésus explique bien simplement : ce n’est pas une question de relâchement, mais une question de cohérence.
Tout est dans le sens que l’on donne au jeûne. Pour Jésus, il ne s’agit pas d’un problème d’école théologique ni rituel : le temps de séparation est le temps du jeûne.

Ainsi Jésus ne conteste-t-il pas le jeûne des pharisiens, mais il laisse entrevoir pour ses disciples un jeûne plus dur encore.
Il dit en effet : « un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront ». Et non « ils jeûneront comme les pharisiens jeûnent aujourd’hui ».
Un jeûne viendra plus tard, mais il ne sera pas la répétition de celui auquel les disciples de Jean-Baptiste font allusion.

Ces derniers en effet ne parlent pas dans les mêmes catégories que Jésus. Ils parlent de « disciples », quand Jésus répond par les « amis de l’époux ».
De plus, ils ne sont attachés qu’au fait de jeûner ou pas, sans chercher à expliquer pourquoi ils jeûnent eux-mêmes.
Jésus, lui, aborde directement la question du sens et associe la raison du jeûne à un deuil. L’enlèvement de l’époux est en effet synonyme de mort.
Le jeûne consiste alors à rendre présent celui qui a été enlevé. Le jeûne dont parle Jésus s’impose à ceux qui le pratiquent.
Un événement extérieur, l’enlèvement de l’époux, événement qui n’est pas désiré mais qui survient sans qu’il puisse être évité, commande de jeûner.
Les amis de l’époux sont séparés de l’époux sans qu’ils cherchent cette séparation et ils doivent la vivre.

Nous pouvons à présent nous reposer pour nous-mêmes la question du début : faut-il manger ou jeûner ?
Il faut jeûner, et jeûner sans cesse, car l’époux nous a été enlevé. Cet Évangile nous invite à prendre conscience que le jeûne que nous pratiquons aujourd’hui, les privations que nous avons choisies, ne sont pas d’abord un jeûne volontaire, un jeûne que nous choisissons nous-mêmes et qui nous plaît.
C’est un jeûne qui nous est commandé par le fait que nous, amis de l’époux, nous sommes séparés de l’époux.
Nos pratiques sont dictées par un impératif intérieur de revenir en présence de l’époux dont nous avons été séparés par notre péché.
Le jeûne est donc finalement le fruit du désir sincère de conversion, de purification intérieure, une mise en marche vers la maison du Père.

C’est pourquoi il existe un lien si intime entre le jeûne et la prière. Jeûner facilite la prière, car il nous fait parcourir un itinéraire intérieur à la recherche de Jésus, dont nous goûtons la présence retrouvée dans la prière.
Mais à l’inverse, prier est indispensable au jeûne.
Sans la prière qui nous montre le but de notre quête, nous le savons bien, le jeûne devient un simple exercice d’hygiène ou d’ascèse.

Seigneur, que cette Eucharistie que nous célébrons favorise notre écoute du cœur, pour que nous soyons disponibles à ta Volonté Divine, que nous sachions accueillir le jeûne qui s’impose à nous dans la douceur de L’Esprit, pour nous mettre résolument et joyeusement en marche à ta rencontre, toi l’époux de nos âmes dont nous ne voulons jamais être séparés.



Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.

Pourquoi ne jeûnent-ils pas ? Mt 9,14-15

Pourquoi les disciples ne jeûnent-ils pas ?

La question posée ce jour-là à Jésus est importante, dans le contexte de l'époque. En effet elle n'est pas adressée à Jésus par les Pharisiens, avec qui les relations sont plus ou moins tendues, mais par les disciples de Jean le Baptiste, donc par des spirituels authentiques.

           Et Jésus va répondre dans le langage typique du Baptiste.

           Quand on demandait à Jean comment il se situait par rapport à Jésus et à sa popularité, Jean répondait :"Moi, je ne suis pas le Messie, mais je suis envoyé devant lui. Celui qui a l'épouse est l'époux" (Jn 3,25).

         Aucun doute possible. Pour lui, c'est le Messie Jésus qui est l'époux de la communauté sainte. Déjà l'Ancien Testament présentait comme des épousailles l'amour sauveur de Dieu pour la communauté des croyants : un  amour porteur de fraîcheur et d'espérance :

           "Comme un jeune homme épouse une vierge,

           ton bâtisseur t'épousera" (Is 62,5)

           "Ton Créateur, c'est ton Époux …

           D'un amour éternel j'ai eu pitié de toi" (Is 54,5.8)

           Jésus, le Fils de l'Homme, a réalisé ce projet de Dieu : il a épousé l'humanité qu'il voulait sauver. Et ce que le Baptiste ne pouvait que pressentir, Paul l'enseignera avec enthousiasme :

           "Le Christ a aimé l'Église et s'est livré pour elle,

           afin de la sanctifier …

           afin de se la présenter à lui-même, cette Église,

           [comme une épouse] sans tâche ni ride … toute sainte et sans reproche" (E 5,26).

La présence de Jésus sur terre parmi ses disciples était donc un temps béni. Le Messie de Dieu, le propre Fils de Dieu, était chez les siens, le Christ inaugurait ses noces avec l'humanité : c'était, pour la communauté des croyants, pour les Apôtres et les disciples, le moment de fêter l'Époux, tout proche et bien visible.

        " Viendront des jours, dit Jésus, où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront".

De fait Jésus a été arraché aux siens lors de sa passion et de sa mise au tombeau, et encore maintenant sa gloire de Ressuscité est cachée à nos yeux de chair. Il est présent à sa communauté malgré les signes de l'absence, et il nous fait vivre la dernière des Béatitudes qu'il a proclamées : "Bienheureux ceux qui croient sans avoir vu".

           Ce temps, ce long temps de la présence cachée, c'est le temps de l'Église, c'est le temps où nous avons à inscrire notre fidélité. C'est le temps où il nous faut vivre de la foi dans un monde difficile, confrontés souvent à notre monde intérieur et à nos propres habitudes.

           "C'est alors qu'ils jeûneront", dit Jésus.

Si nous jeûnons, si nous entrons dans une ascèse joyeuse, c'est donc, non pas par un quelconque masochisme, mais pour garder le contact avec l'Époux enlevé, pour rester unis par la foi et l'espérance avec le Ressuscité, pour capter chaque jour la longueur d'ondes de son amour qui sauve.

           Ce jeûne-là, le jeûne avec Jésus et pour Jésus, va donc plus loin et plus profond que les renoncements extérieurs et mesurables : le chocolat, le dessert et les cigarettes. Il consiste à rester en deçà de nos désirs pour retrouver le désir de Dieu et laisser grandir.

           Notre jeûne, c'est de tempérer toutes nos faims, pour que notre vraie nourriture soit d'accomplir, comme Jésus, la volonté du Père. La faim du corps, la faim des yeux, la faim des sens ; la soif de l'imagination, l'égoïsme, ou la volonté de puissance, tout cela, avec la force de Jésus, va s'apaiser en nous, pour que nous puissions, avec une nouvelle liberté, écouter Dieu et regarder vivre nos frères et nos sœurs.

           C'est ce jeûne-là, le jeûne libérateur, le jeûne qui rajeunit le cœur, que Jésus visait sans doute quand il conseillait :

                       "Pour toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête".



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Trois pivots maintiennent la foi constante : la prière, le jeûne et la miséricorde. Celui qui n’en possède qu’un n’en possède aucun » (saint Pierre Chrysologue)

« Les Saintes Ecritures et toute la tradition chrétienne enseignent que le jeûne est une grande aide pour éviter le péché et tout ce qui l’y conduit. Le jeûne véritable, nous répète le divin Maître, consiste plutôt à accomplir la volonté du Père céleste » (Benoît XVI)

« Comme déjà chez les prophètes, l’appel de Jésus à la conversion et à la pénitence ne vise pas d’abord des œuvres extérieures, " le sac et la cendre ", les jeûnes et les mortifications, mais la conversion du cœur, la pénitence intérieure. Sans elle, les œuvres de pénitence restent stériles et mensongères (…) » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 1430)









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Message par Lumen Sam 25 Fév 2023 - 11:44

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Samedi 25 Février 2023
Samedi après les Cendres.


Saint Nestor de Pamphylie, Évêque
de Magydos, en Pamphylie, martyr (+ 251)
Saint Turibio Romo González, Prêtre mexicain
et Martyr (1900-1928)
Saints Louis Versiglia et Calliste Caravario,
s.d.b. et Martyrs (+ 1930).
Bienheureux Ciriaco Maria Sancha y Hervás
Cardinal archevêque de Tolède, fondateur (+ 1909)
Bienheureuse Maria Ludovica De Angelis,
Sœur de la Congrégation des Filles de
Notre-Dame de la Miséricorde (+ 1962).


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Textes de la messe du jour

Livre d'Isaïe 58, 9b-14... Psaume 86(85), 1-2.3-4.5-6... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5, 27-32.:


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Commentaire de ce jour.

Point de prodigue sans pardon qui le cherche

Bien-aimés de Dieu, loué soit à jamais notre Seigneur Jésus Christ, car il est bon et il pardonne, il ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il se détourne de sa conduite mauvaise et qu’il vive. Dans l’Évangile que nous venons d’écouter, Jésus appelle Lévi à le suivre, il lui dit « suis-moi », laisse ta vie pécheresse de collecteur d’impôt et suis-moi, ta vie de voleur ne te donne pas la joie, ta vie de pécheur ne t’épanouit pas, viens suis-moi pour que je te montre où es la vraie vie, celle qui consiste à servir honnêtement, justement, gratuitement les autres.

L’entourage de Lévi l’avait déjà stigmatisé, mis dans un carcan, et à force d’entendre ce nom de publicain, pécheur publique qu’on lui attribuait, il a fini par l’accepter et croire qu’il est son péché. Lorsque Jésus lui dit « suis-moi », en posant sur lui un regard positif inconditionnel, alors Lévi s’est senti aimé comme jamais, il a dit voilà pour une fois quelqu’un qui ne me juge pas, voilà un regard qui me montre que je suis différent et mieux que mon péché. Ce regard d’amour inconditionnel que Jésus pose sur Lévi lui a donné la force pour renoncer à sa vie pécheresse, pour embrasser la nouvelle vie de serviteur, de disciple que lui proposait Jésus.

C’est dire que la conversion de Lévi, comme toute vraie conversion suit ce schéma : regard aimant de Jésus de Jésus et son appel d’un côté et la réponse du pécheur, renoncement à sa vie pécheresse de l’autre. Lorsque Lévi a entendu la voix aimante de Jésus qui l’appelait, il ne lui a pas résisté, il l’a suivi promptement comme nous le dit l’Évangile, il n’a pas remis sa conversion pour demain quand Jésus passera encore par-là, il a accepté ic et nunc, sur le champ, de tout quitter pour suivre cette personne spéciale qui lui proposait une vie bien meilleure.

Et nous, entendons-nous souvent Jésus nous appeler à nous convertir et à le suivre ? Pourtant il le fait à travers le remord, le regret, ce sentiment de culpabilité que nous ressentons dans notre âme après avoir fait le mal. C’est la voix de Jésus qui nous appelle à la conversion qui provoque en nous ce sentiment, il s’agit d’un noble sentiment qui faut simplement suivre, il nous conduit à la réconciliation avec celui ou celle que nous avons offensé, à la réconciliation avec Dieu.

Cependant bien de fois, nous résistons à ce sentiment qui nous appelle à la contrition, par orgueil nous refusons de l’écouter et par conséquent, nous résistons à Dieu, gardons notre attitude mauvaise et persévérons dans notre mal.

Bien-aimés, en ce temps de Carême, temps favorable à la conversion, prenons la résolution de ne plus résister à Dieu, lorsqu’il nous montre le mal en nous et nous invite à l’abandonner pour une vie meilleure d’amour, de justice, de paix et de sainteté.

Prions

Père Éternel, toi qui as envoyé ton Fils unique Jésus Christ pour nous délivrer de la mort du péché, donne-nous la force d’abandonner nos conduites mauvaises, afin d’emprunter le chemin de la vie qu’il nous propose, par le même Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

Intercession

Seigneur, nous te confions nos frères et sœurs que le péché a éloigné de toi et qui ont perdu l’espoir d’un retour à toi. Toi qui n’es pas venu pour les bien portants, mais les malades, pose sur eux ou sur elles ce regard positif inconditionnel que tu as posé sur Lévi et ramène à toi ces prodigues à la recherche du chemin retour.

Vierge Marie, mère de Jésus miséricordieux, intercède pour nous.

Exercice spirituel

Méditons sur cet hymne de temps de carême qui nous enseigne que Dieu nous aime et veux nous libérer de tous nos péchés, trouvons la force dans ce poème pour laisser le Seigneur nous délivrer du mal.

1. Point de prodigue sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu;
Viennent les larmes où le fils renaît,
Joie du retour au Père.
2. Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres.
3. Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques.



André Kamta Sabang, communauté des Disciples du Christ Vivant
Christus Vivit
Dieu n'est qu'Amour



Autre commentaire de ce jour.

« Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs,
pour qu’ils se convertissent »

Jésus voit un collecteur d’impôts du nom de Lévi assis à son bureau de publicain. Il lui dit : Suis-moi. Et il se mit à le suivre. Il offrit un grand repas pour Jésus. Il y avait de nombreux publicains comme invités et d’autres gens aussi. Les pharisiens et les scribes protestaient auprès des disciples parce qu’ils mangeaient avec des publicains et des pécheurs. Jésus leur répondit que ce n’était pas les gens en bonne santé qui avaient besoin du médecin, mais les malades et qu’il était venu appeler à la conversion non pas les justes mais les pécheurs.

La première partie du récit décrit l’appel d’un disciple à suivre Jésus et sa réponse est immédiat. Il se mit à le suivre. Le temps du verbe utilisé par Luc (imparfait) indique que la réponse n’a pas été seulement l’affaire d’un moment précis, seulement à cette occasion, mais bien qu’il est devenu quelqu’un qui suivait Jésus, qui était un disciple. Mais le point qui attire l’attention est la profession de ce Lévi : il est un collecteur de taxe. Il est à Capharnaüm, assis à son bureau à l’extérieur, et collecte vraisemblablement des frais de douane pour les denrées qui viennent de la Syrie et pour le poisson qu’on exporte.

Les publicains, à cause de leurs contacts avec toutes sortes de gens et avec des étrangers, sont considérés comme impurs par les Pharisiens. Ils sont mis dans le même sac que les pécheurs publics et sont en marge de la société. Il faut éviter de les fréquenter et il n’est pas question de s’associer à eux dans une occasion aussi intime qu’un repas. Jésus fait donc quelque chose d’exceptionnel en introduisant parmi ses disciples un publicain.

Or, pour Luc, dont les auditeurs sont des grecs, c’est-à-dire des païens convertis, ces différentes sortes de marginaux, plus ou moins exclus de la société juive, ont eu une place importante dans la vie de Jésus. Comme les autres évangélistes, il mentionnera tous ces malades impurs que Jésus laisse approcher et même ce lépreux que Jésus touchera. Mais il aura ces exemples qu’il est seul à mentionner. Il y aura Zachée, de Jéricho, ce publicain très riche, qu’il fera descendre de son arbre pour aller chez lui. Il y aura ce Samaritain que Jésus choisit comme exemple de charité dans une parabole. Pour les Juifs, il n’y a pas de bon Samaritain : ils sont tous des hérétiques. Il y aura ce centurion de Capharnaüm, un païen, dont le serviteur est malade. Luc souligne qu’il doit être vraiment bon pour avoir payé pour la construction de la synagogue. Il y a enfin une catégorie de personnes qui ne sont pas exclues de la société mais qui ne sont pas très importantes et qui ne seraient pas admises à suivre un rabbin : des femmes. Non seulement Luc mentionne ces femmes qui suivaient Jésus mais encore il donne leurs noms et ajoutent qu’elles les assistaient de leurs biens. Il les mentionne au Calvaire en ajoutant qu’elles avaient suivi Jésus depuis la Galiléé…comme les autres disciples. On les retrouve à surveiller la sépulture de Jésus. Elles seront les premières à annoncer la résurrection aux autres disciples. Au calvaire, il y avait le bon larron à qui Jésus avait déclaré : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis.

La seconde partie de notre texte parle de Lévi. Il veut célébrer son appel à être disciple. Il offre un grand festin à Jésus. Ses invités sont évidemment des gens qu’il pouvait fréquenter : d’autres marginaux et des publicains. C’est ce qui amène la troisième partie du texte, la controverse.

Des Pharisiens et des scribes se rendent compte que Jésus mange et boit avec des gens qu’il ne convient pas de fréquenter. Ils protestent auprès des disciples. Jésus lui-même leur répond d’abord en se comparant à un médecin qui va auprès des malades. Puis il ajoute une déclaration qui révèle le cœur de sa mission : Je suis venu appeler non ps les justes mais les pécheurs pour qu’ils se convertissent.

Il répètera cela à la fin de l’épisode de Zachée, cet autre publicain chez qui il s’était invité à manger : Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. (Luc 19, 10)



Père Jean Gobeil SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Si tu le veux, tu peux guérir. Mets-toi entre les mains du médecin, et lui piquera les yeux de ton âme et de ton cœur. Qui est ce médecin ? Dieu, qui guérit et vivifie au moyen de sa Parole. Car il créa tout grâce à la Parole et à la sagesse » (saint Théophile d’Antioche)

« Un détail saute aux yeux : Jésus n’exclut personne de son amitié : ‘Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs’ (Mc 2, 17). La bonne nouvelle de l’Evangile, c’est précisément cela : la grâce que Dieu offre au pécheur ! » (Benoît XVI)

« Jésus invite les pécheurs à la table du Royaume : " Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs ". Il les invite à la conversion sans laquelle on ne peut entrer dans le Royaume, mais il leur montre en parole et en acte la miséricorde sans bornes de son Père pour eux et l’immense " joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent " (Lc 15, 7). La preuve suprême de cet amour sera le sacrifice de sa propre vie ‘en rémission des péchés’ (Mt 26,28) » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 545)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
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Message par Lumen Dim 26 Fév 2023 - 14:56

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Dimanche 26 Février 2023
Premier Dimanche de Carême, Année A.


Sainte Photine, Samaritaine qui
rencontra Jésus au puits de Jacob (Ier siècle)
Saint Alexandre, Évêque d'Alexandrie (+ 326)
Sainte Paule Montal Fornés de Saint-Joseph de
Calasanz, Fondatrice de l'Institut des Filles de
Marie des Écoles religieuses (+ 1889)
Bienheureuse Piedad de la Cruz Ortíz Real,
Vierge et Fondatrice des Sœurs Salésiennes
du Sacré-Cœur de Jésus (1842-1916).
Vénérable Macrina Raparelli, Fondatrice des
basiliennes de Sainte Macrine (+ 1970)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la MESSE DU JOUR

Livre de la Genèse 2, 7-9.3,1-7… Psaume 51(50), 3-4.5-6ab.12-13.14.17… Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5, 12-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4, 1-11.:


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Commentaire de ce jour.

Notre travail de conversion : avec Jésus, devenir fils de Dieu !

Par deux fois, les évangiles nous rapportent un combat spirituel de Jésus, l’un avant d’inaugurer sa vie publique, l’autre avant d’entrer dans sa Passion. Les tentations au désert et l’acceptation de la croix à Gethsémani. Ce sont deux temps essentiels pour Jésus, victorieux en acceptant le dessein du Père sur lui et pour les hommes, il devient ainsi la source du salut.

Mais en quoi consistent précisément les tentations que rejette Jésus aujourd’hui ?

Les trois évangiles synoptiques placent l’épreuve des tentations après le baptême au cours duquel la voie du Père se fit entendre pour révéler l’identité précise de Jésus, connu pour être un Nazaréen fils de Joseph et de Marie. « Celui-ci est mon fils bien-aimé, écoutez-le » dit la voix du Père. Saint Luc, dans son Evangile, insère entre le baptême et les tentations au désert la généalogie de Jésus qu’il conclue par “fils d’Adam, fils de Dieu”. De plus, L’Esprit Saint, qui était descendu sur lui, remplit toujours Jésus quand il se rend dans le désert.

C’est donc conforté dans son identité et sous l’impulsion de l’Esprit Saint que Jésus se rend au désert, lieu de la rencontre en solitude avec Dieu et lieu du combat spirituel. D’ailleurs, Satan tentera par deux fois Jésus en invoquant explicitement la qualité de son être : « Si tu es le fils de Dieu… » C’est donc bien celui qui vient d’être manifesté comme Fils de Dieu qui va être mis à l’épreuve, et c’est le même Esprit qui reposa sur Jésus qui le pousse aujourd’hui au désert pour y subir l’épreuve de la tentation.

“Si tu es Fils de Dieu, dis à cette pierre qu’elle devienne du pain.”

“Si tu es Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas.”

Le motif invoqué par le diable n’est pas faux, Jésus est bien fils de Dieu. Mais les conséquences qu’il en tire sont erronées et constituent la tentation. Changer les pierres en pain, se jeter du faîte du temple sont deux tentations qui recouvrent une seule et même tentation : se prévaloir du titre de Fils de Dieu pour lui-même. Le diable voudrait qu’il manifeste des prodiges pour jouir en tout indépendance de ce qui est en réalité un don de son Père. Cette tentation rappelle celle à laquelle l’homme a succombé au jardin d’Eden. Le serpent invitait le premier couple à se méfier de Dieu : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal. »

Être comme des dieux au milieu de la création décidant du bien et du mal, en dominant pour son profit les éléments. Voilà ce que l’homme croyait acquérir. Ce qui est remarquable dans les réponses de Jésus, c’est qu’il fera appel à son humanité et à la soumission envers son Père pour écarter la tentation.

Il est écrit : Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme..”

“Il est dit : Tu ne tenteras pas le Seigneur, ton Dieu.”

En découvrant notre identité, notre valeur, la tentation fondamentale, pour Jésus comme pour l’homme, est de se poser en rival de Dieu notre Père. Or notre identité et notre vocation ne sont pas une proie que nous devons saisir et défendre jalousement contre celui qui voudrait nous la retirer. Mais ce que nous sommes est un don qui se reçoit et se vit dans une dépendance qui est une filiation. « Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus : Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’anéantit lui-même, prenant condition de serviteur, et devenant semblable aux hommes. (…) Aussi Dieu l’a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom ». En inaugurant son ministère public par les tentations au désert, Jésus revit les épreuves du premier couple et aussi l’exode du peuple juif, mais en montrant comment on peut en sortir vainqueur. Jésus se déterminera toujours selon le dessein du Père. Il Lui sera fidèle tout au long de sa vie, parce que loin de vouloir devenir comme Dieu, il acceptera librement de ne pas considérer comme une proie à saisir d’être égal à Dieu. Au contraire, il trouvera la vie dans l’obéissance et la dépendance envers son Père. Le Fils est ce qu’il est par don du Père, se couper de la source de son être, se poser en rival, ce serait en définitive perdre son identité.

Cette disposition intérieure s’exprime par la manière dont Jésus invoque la Parole de Dieu. Il connaît les Ecritures pour en vivre, pour guider ses choix. Par contre, le diable en use de manière erronée en sortant des versets de leur contexte, ou en les lisant de manière fondamentaliste, il met ainsi l’Ecriture à son service en la pervertissant. Jésus, lui, rappelle les préceptes fondamentaux et y conforme son attitude. Pour repousser les tentations, il fait appel à la Parole de Dieu qui comme une lumière dévoile l’erreur, qui comme à un glaive repousse l’ennemi.

Ce passage faisait dire à Origène, un père de l’Eglise du troisième siècle : « Ô diable, tu lis les livres saints non pour devenir toi-même meilleur ; mais pour tuer au moyen de la lettre ceux qui sont amis de la Parole. » Par son attitude, Jésus accomplit les Ecritures, et ainsi il réalise sa vocation et conforte son identité. Il a été éprouvé en tout point, mais sans péché, dira l’auteur de l’épître aux Hébreux (4,15). Jésus a été affronté à la faim, à l’orgueil, au désir de pouvoir, à l’immédiateté, mais il est sorti vainqueur et affermi. Son identité avait été révélée à son baptême, et l’épreuve à vérifier qu’il l’avait bien accueilli comme un don de son Père.

Saint Pierre dans sa première épître rappelle aux chrétiens qu’il en est de même pour eux. « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ : Dans sa grande miséricorde, il nous a engendrés de nouveau par la Résurrection de Jésus-Christ (…). Vous en tressaillez de joie, bien qu’il vous faille encore quelque temps être affligés par diverses épreuves, afin que, bien éprouvée, votre foi, plus précieuse que l’or périssable que l’on vérifie par le feu, devienne un sujet de louange, de gloire et d’honneur, lors de la Révélation de Jésus-Christ. »

Jésus est fils de Dieu non parce qu’il change des pierres en pain, ni parce qu’il peut se jeter dans le vide, ni parce qu’il est libre de rendre un culte à qui il veut. Mais il accomplit son identité de Fils de Dieu en se nourrissant de la Parole de son Père, en ne mettant pas à l’épreuve Celui en qui il a confiance, et en adorant son Père et Lui seul.

Toutes les tentations que l’homme subit, le Seigneur les a subies dans son humanité. Il est vainqueur pour que nous puissions vaincre avec Lui. Ou plutôt, Il est vainqueur pour que nous puissions dire désormais avec Lui à Dieu notre Père : « Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du Mauvais. » Amen !



Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.
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Autre commentaire de ce jour.

Jésus jeûne quarante jours, puis est tenté

Bien-aimés du Seigneur, engagé depuis mercredi des Cendres, le temps de Carême est un temps favorable pour tout recommencer avec le Seigneur. C’est le temps de la conversion. Nous nous souvenons de ce que disait le Seigneur mercredi à travers le Prophète Joël : « revenez à moi de tout votre cœur « (Jl 2,12). Si le Seigneur nous invite à revenir à lui. C’est qu’il a constaté que nous nous sommes éloignés soit à cause de nos péchés soit à cause des diverses difficultés qui ne cessent de nous détourner de lui.

L’évangile de ce premier dimanche de Carême nous invite à entrer avec le Christ dans le désert pour travailler à vaincre le mal. Comment saisir cette invitation? Quatre éléments nous guideront :

Le premier élément c’est : pourquoi le désert ? Le désert est un lieu aride, sec, dépourvu de végétation, et donc un endroit où la vie est presqu’impraticable. C’est dans un tel lieu qu’il conviendrait de s’arrêter pour s’éloigner de la vie ordinaire ou pour se préparer à une mission, comme le fait le  Christ Jésus. Le désert est aussi un lieu où le Seigneur nous conduit pour nous reconquérir quand nous avons perdu son Amour. Souvenons-nous de ce qu’il dit lui-même par le Prophète Osée :  « Mon épouse infidèle, je vais la séduire, je la conduirai au désert et je parlerai à son cœur. » (Os 2,16) . Et plus encore, le désert symbolise un moment difficile, un moment de grandes épreuves de notre vie. C’est le moment des plus grandes difficultés et des plus grands besoins. Pendant ce temps de besoins, le Christ nous invite à faire comme lui: être forts contre toutes tentations. Jésus est tenté par trois fois par le diable. Et ces tentations reposent sur des choses qui attirent facilement : la question du pain matériel ( pierre à transformer en pain), la question des honneurs ( les anges vont le porter  s’il saute du haut du Temple), et la question du pouvoir et de la gloire (Satan propose à Jésus de régner sur de grands royaumes s’il se prosterne devant lui). Voilà des choses que le tentateur continue de miroitier à nos yeux aujourd’hui. Adam a accepté de manger le fruit, mais le Christ n’a pas cédé à cette tentation, corrigeant ainsi la faute d’Adam, lui le nouvel Adam. Adam nous a égarés, mais le Christ nous a rachetés par sa victoire sur le mal. Comme le Christ, c’est au moment des plus grands tourments de notre vie et même des plus grands besoins que souvent le malin nous attire vers son piège. Soyons souvent vigilants et prudents.

Le second élément c’est que Jésus n’est pas resté seul, mais il s’est ouvert à l’Esprit Saint et aux Anges de Dieu. C’est l’Esprit Saint qui pousse Jésus au désert. Et quand le diable est vaincu et s’en va, les Anges de Dieu sont là avec Jésus. « L’être avec » est très important quand nous sommes dans des moments déserts de notre vie. Il n’est pas bon de s’enfermer sur soi, mais il convient de s’ouvrir à l’Esprit qui guide et éclaire, de s’ouvrir à Dieu qui nous protège par ses Anges, et de façon plus  pratique, à nos proches, surtout ceux qui peuvent nous écouter et nous aider. Et là il se pose le problème de savoir, qui est-ce que nous écoutons quand nous sommes face aux tentations.

Le troisième élément est celui-ci : Le problème du jardin d’Éden n’est  pas vraiment le fruit mangé, mais c’est un problème d’obéissance. Adam et Ève, connaissant bien ce que le Seigneur attend d’eux, ont choisi d’écouter un autre que Dieu. Or Jésus n’a fait qu’écouter Dieu à travers sa Parole qui lui dit de se nourrir de ce qui sort de la bouche de Dieu, de ne pas mettre Dieu à l’épreuve et de n’adorer que Dieu seul. Il ne s’est pas laissé tromper par Satan qui cherchait à le convaincre. Et nous, dans nos situations de besoins les plus pressants, qui est-ce que nous écoutons et à qui obéissons-nous ? Chacun sait comment il gère d’habitude. Mais le Christ nous montre aujourd’hui que le meilleur maître à écouter quand nous sommes tenus terrifiés par nos épreuves c’est bien Dieu.

Le dernier élément c’est qu’il est nécessaire de connaître la Parole de Dieu pour savoir faire face à la ruse du malin. Ce qui s’est passé avec les tentations de Jésus c’est que Satan se sert frauduleusement de la Parole de Dieu. Il cite curieusement le psaume 91 pour piéger Jésus. Il est malin, car sachant qu’il ne peut rien créer, il se sert de la Parole de Dieu et ne propose rien de plus que ce Dieu promet Lui-même. Mais Jésus connaît très bien la Parole de Dieu et il lui a répondu merveilleusement en couvrant de honte le tentateur. Jésus  cite la Loi de Dieu dans le Deutéronome pour confondre le diable. On peut souvent tenter de nous détourner du Seigneur, même au moyen de la Parole de Dieu. Mais une juste familiarité avec la Parole de Dieu nous aiderait à savoir dévier les mirages diaboliques qui travailler à tordre cette Parole selon leur goût.

Puisse le Seigneur nous rejoindre dans notre désert quotidien pour nous reconquérir, afin que nous puissions nous convertir vraiment et aller à Lui de tout notre cœur. Puisse-t-il nous accorder la grâce de la vigilance, de la prudence et surtout de l’obéissance à sa Parole pour dévier toutes tentations que nous rencontrerons dans nos vies.  Amen .



Abbé Jules FOKO, prêtre du Diocèse de Bafoussam (Cameroun)
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Christus Vivit
Dieu n'est qu'Amour



Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Jésus a vaincu son adversaire dans le désert avec les paroles de la Loi, pas avec la force de son bras. Il a vaincu pour que nous soyons vainqueurs de la même façon » (Saint Léon le Grand)

« Nous ne pouvons pas entretenir une spiritualité qui oublie Dieu tout puissant et créateur. De cette façon, nous finirions par adorer d’autres pouvoirs du monde, ou bien nous nous mettrions à la place du Seigneur, au point d’essayer de rabaisser la réalité faite par Lui sans avoir de limites » (François)

«Jésus est le nouvel Adam, resté fidèle là où le premier a succombé à la tentation. Jésus accomplit parfaitement la vocation d’Israël : contrairement à ceux qui provoquèrent jadis Dieu pendant quarante ans au désert (cf. Ps 95, 10), le Christ se révèle comme le Serviteur de Dieu totalement obéissant à la volonté divine. En cela, Jésus est vainqueur du diable : il a "ligoté l’homme fort" pour lui reprendre son butin (Mc 3, 27). La victoire de Jésus sur le tentateur au désert anticipe la victoire de la passion, obéissance suprême de son amour filial du Père » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 539)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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Message par Lumen Lun 27 Fév 2023 - 15:27

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 27 Février 2023
Lundi de la 1ère semaine de Carême.


Saint Grégoire de Narek, Moine au
Monastère de Narek, Docteur de l'Église (+ v. 1005)
Sainte Honorine Vénérée dans les évêchés de
Bayeux et de Rouen (IVe siècle)
Saint Gabriel de l'Addolorata, Passioniste
italien (+ 1862)
Bienheureuse Françoise-Anne de la Vierge des
Douleurs, Fondatrice de l'institut des Soeurs
de la Charité (+ 1855)
Bienheureuse Marie de Jésus (Marie Deluil-Martiny)
Fondatrice de la Congrégation des Filles du
Coeur de Jésus (+ 1884)
Bienheureux José Tous y Soler, Fondateur des
Capucines de la Mère du Divin Pasteur (+ 1871)
Bienheureuse Marie de la Charité du Saint-Esprit
Fondatrice de la Congrégation des Franciscaines
de Marie Immaculée (+ 1943)


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Textes de la messe du jour

Livre du Lévitique 19, 1-2.11-18… Psaume 19(18), 8.9.10.15… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25, 31-46.:


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Commentaire de ce jour.


Quand Le Fils de l’Homme viendra dans sa Gloire

Dans l’Évangile de ce jour, Notre-Seigneur nous annonce « la venue du Fils de l’Homme dans sa Gloire ».
Le pronom possessif souligne qu’elle est sienne, cette Gloire : Jésus l’a définitivement acquise par sa victoire sur l’Ennemi, remportée au désert en refusant toute glorification acquise par la mise en œuvre de pouvoirs, fussent-ils divins.
Le Fils unique ne reçoit sa Gloire que de Son Père, qui lui donne de participer à sa propre Vie.

C’est précisément ce mystère de la filiation Divine que la liturgie va nous inviter à contempler tout au long de cette première semaine de Carême, mystère que le Verbe fait chair nous offre en partage, si du moins nous acceptons les exigences qui en découlent.
Pour atteindre le but fixé dans une course en montagne, il faut garder les yeux rivés sur le sommet que l’on veut gravir.
C’est pourquoi l’Église nous invite à contempler ce qu’il est convenu d’appeler la scène du « jugement final ». Il s’agit sans doute d’un des passages les plus déconcertants de l’Évangile, puisqu’il n’y est fait aucune référence à Dieu, ni au culte qui lui est dû, ni même à une confession de Foi qui nous vaudrait le Salut.
Le roi sépare les brebis des chèvres uniquement sur base de leur comportement, plus précisément sur le critère de la compassion active qu’ils ont manifestée - ou omis de manifester - envers leur prochain démuni.

Les brebis sont justifiées eu égard à leur charité qui s’est mise en peine, sans considération pour leurs péchés, auxquels il n’est même pas fait allusion !
Quant aux chèvres, elles sont répudiées à cause de leur dureté de cœur, voire de leur simple indifférence, sans considération pour les autres aspects de leur vie que l’on peut imaginer « religieusement et moralement correctes ».
On ne peut dire plus clairement que « la Charité couvre une multitude de péchés » (1 P 4, 8) - voilà pour les brebis ; par contre, « nous aurions beau avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la Foi jusqu’à transporter des montagnes, s’il nous manque l’Amour, nous ne sommes rien » (1 Co 13, 2) - voilà pour les chèvres.

Un tel Jugement a vraiment de quoi surprendre : l’Amour et le service de Dieu ne priment-t-ils pas sur l’attention au prochain ? Dès lors, n’est-ce pas le culte qui devrait couvrir une multitude de péchés ?
Jésus nous donne Lui-même la clé de ce paradoxe dans la mise en scène qu’il propose : « Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait ».
Certes, la devise « Dieu premier servi » demeure valable en toutes circonstances ; mais depuis que Le Verbe s’est fait chair, le service de Dieu s’identifie précisément au service de l’homme auquel Le Seigneur a voulu s’unir aussi intimement.

Tout cela nous le savons rationnellement ; mais si la liturgie nous propose de revenir à ce passage en ce temps de conversion, c’est bien sûr pour nous inviter à un examen de conscience sur la manière dont nous vivons concrètement cette exigence.
Les injonctions : « Allez-vous en loin de moi ! » fulminée contre les réprouvés, et « Venez ! » adressée aux élus, indiquent clairement que « la Vie éternelle », la Vie bienheureuse, est une Vie en communion avec Le Christ ; mais nous n’avons accès à celle-ci que par la communion à nos frères dans un Amour de Charité qui se met en peine.
C’est ainsi seulement que nous « recevrons en héritage le Royaume préparé par Le Père depuis la Création du monde », pour ceux qui acceptent de donner leur vie pour « l’un de ces petits », que Jésus a aimés jusqu’à mourir pour eux.

« Seigneur tu nous redis : “Soyez saints, car Moi Votre Dieu, je suis Saint : tu aimeras ton prochain comme toi-même” (1ère lect.).
Toi le premier tu nous as donné l’exemple : en Ton Fils Jésus-Christ, tu t’es fait proche de nous, pour nous aimer comme toi-même.
Désormais tu nous aimes comme un Père, en Jésus comme des frères, et dans L’Esprit comme une Mère, à travers le Cœur immaculé de Marie, la pleine de grâce.
“Viens au secours de notre faiblesse : fais que par son intercession, nous soyons guéris de nos péchés” (Or. d’ouv.), et puissions avancer sur le chemin de la vraie Charité. »



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Quand le Fils de l'homme viendra

Le Sauveur qui nous aime nous jugera. C'est Lui qui l'a dit. Voilà une certitude que nous ne pouvons pas effacer de l'Evangile, même si elle nous importune ou nous inquiète. Un jour viendra où le Seigneur de gloire fera un tri entre les hommes, un tri dans chacune de nos vies; et ce jour qui se profile à la fin des temps nous rappelle de loin en loin le sérieux de notre existence, l'urgence de la conversion, et le réalisme qui nous est demandé dans le service du Seigneur.

           Nous ne serons pas jugés sur nos projets spirituels, sur nos bonnes intentions ou nos velléités, mais sur des gestes concrets, des réalisations, des initiatives, sur une vie quotidienne d'attention à Dieu et aux hommes.

           Il ne suffira pas d'avoir dit oui un jour pour se retrouver parmi les bénis du Père; il ne suffira pas d'avoir passé ses jours dans la paix d'un cloître, même au Carmel, car l'oraison serait un leurre si l'amour ne sui­vait pas.

           Ce qui sera alors révélé au grand jour, c'est la mystérieuse solidarité qui unit Jésus glorieux avec tous ceux et toutes celles qui sur terre ont besoin de secours, quelles que soient leurs dispositions subjectives par rap­port au Royaume de Dieu. Le Fils de l'Homme voit son frère en tout homme qui souffre, dans son corps ou dans sa dignité, et tout ce qui est fait aux plus petits, à ceux que la vie a blessés ou laissés pour compte, Jésus ressus­cité le prend pour lui.

           Et nous ne pourrons pas dire : "Seigneur, dans mon Carmel, j'étais loin du Sahel, loin du Bengla Desh, loin des favelas du Brésil ; de mon Carmel je ne pouvais visiter les prisons !"; car chaque jour nous croisons, au Carmel, des sœurs de Jésus qui ont faim d'amitié, qui ont soif d'être reconnues, qui sont demeurées étrangères, des sœurs de Jésus prisonnières de leur passé, des sœurs de Jésus exposées sans défense au grand froid du mé­pris ou de l'indifférence.

           Certes, ce sont de petits mépris et des indifférences passagères, mais le Seigneur prend pour lui tous les regards que nous détournons,

toutes les paroles de paix que nous retenons,

toutes nos lenteurs à pardonner,

tous nos silences, quand ils sont des mutismes volontaires,

toutes nos crispations d'orgueil,

tous nos refus de la lumière qui vient du coeur des autres.

           Tant que nous cheminons, tant que nos forces nous permettent d'espérer un lendemain, nous croyons avoir du temps devant nous, nous espérons que les autres changeront, et qu'alors nous pourrons aimer.

Or dès aujourd'hui Jésus veut être servi en ces frères et ces sœurs difficiles à aimer.

           Ce sens plénier de nos actes ou de nos manques de charité ne sera révélé que dans la lumière du dernier jour ; mais dès aujourd'hui Jésus nous redit avec douceur et insistance que nous serons jugés sur l'amour, parce que, dans sa tendresse, il nous voudrait dès aujourd'hui accordés à sa propre charité.

           Il faut aller très loin dans l'amour fraternel avant que notre bonté commence à ressembler à celle de Jé­sus, et sans cesse nous avons besoin que l'Esprit nous réveille, car nous passerions parfois toute une journée en oubliant d'aimer, en oubliant la miséricorde et la douceur, perdus que nous sommes dans nos œuvres, nos projets ou nos souvenirs.

           Nous ne prenons pas le temps d'exister pour les autres, même parfois quand notre vie est remplie de service, et nous ne donnons pas aux autres le temps d'exister pour nous ; or aimer, c'est cela : faire exister l'autre, et c'est ce que Dieu fait constamment pour nous tous,

            en ouvrant sa main



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Immolons nous nous-mêmes à Dieu, offrons-lui tous les jours notre être avec toutes nos actions, montons résolument à sa Croix » (Saint Grégoire Nazianze)

« Par les œuvres (de miséricorde) corporelles nous touchons la chair du Christ dans les frères et soeurs qui ont besoin d’être nourris, habillés, logés, visités. Précisément en touchant sur celui qui souffre la chair de Jésus crucifié, le pécheur pourra recevoir comme un don la connaissance d’être lui-même un pauvre mendiant » (François)

« Jésus partage la vie des pauvres, de la crèche à la Croix ; Il connaît la faim, la soif et le dénuement. Plus encore : Il s’identifie aux pauvres de toutes sortes et fait de l’amour actif envers eux la condition de l’entrée dans son Royaume » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 544)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
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Message par Lumen Mar 28 Fév 2023 - 10:02

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Eucharistie du Mardi 28 Février 2023
Mardi de la 1ère semaine de Carême.


Saint Romain, Abbé du Jura,
frère de saint Lupicin (+ 460)
Saint Auguste Chapdelaine, Missionnaire,
martyr en Chine (+ 1856)
Bienheureux Daniel Brottier, Prêtre,
Missionnaire Spiritain « Père des Apprentis
d'Auteuil » (1876-1936).
Vénérable William Gagnon, Religieux
Missionnaire canadien de l’Ordre Hospitalier
de Saint Jean de Dieu, mort à
Saïgon (1905-1972).


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Textes de la messe du jour

Livre d'Isaïe 55, 10-11… Psaume 34(33), 4-5.6-7.16-17.18-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6, 7-15.:


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Commentaire de ce jour.


Ainsi ma Parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat

L’Évangile de ce jour n’est pas facile. Jésus nous sort-il vraiment de l’impasse ? Il nous dit de ne pas rabâcher quand nous prions, mais pour ce faire… il nous apprend à réciter une prière ! Une prière que nous récitons à présent trois ou quatre fois par jour. Le risque de rabâcher est grand !
Et ce n’est pas la seule difficulté : Jésus nous dit de ne pas rabâcher, car « Votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l'ayez demandé ».
Alors, à quoi sert-il d’adresser ses demandes au Ciel ?

Il y a plusieurs manières de répondre. La première lecture nous donne une piste : « ma Parole, dit Le Seigneur, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux, sans avoir accompli sa mission ».
La prière que nous donne Jésus n’est donc pas une prière comme les autres. Elle est Parole de Dieu ; quand nous la prions, elle accomplit ce qu’elle annonce.

Mais ne négligeons pas la pédagogie de l’Église qui nous prépare jour après jour aux Fêtes de Pâque.
Toute notre semaine, y compris cet Évangile, est placé dans la dynamique de l’Évangile de Dimanche dernier, l’Évangile des tentations de Jésus.

Or ces tentations avaient pour objet l’identité filiale de Jésus. « Si tu es Le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains ».
Le « si » n’est pas un conditionnel ; Jésus comme Satan savent bien qu’il est Le Fils de Dieu. Le sens de la phrase est : « puisque tu es Le fils de Dieu ».
Autrement dit, l’enjeu des tentations est de savoir comment se comporte Le fils de Dieu. Pour nous, cela revient à savoir ce que cela change d’avoir Dieu pour Père.

Nous nous souvenons quelle réponse Jésus a faite. Bien qu’il ait faim, il n’exige pas du Père que les pierres se transforment en pain – Dieu sait bien de quoi nous avons besoin.
L’homme doit d’abord vivre « de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu », c'est-à-dire qu’être fils consiste d’abord à écouter la Parole du Père.
De même, la deuxième tentation : se jeter du haut du temple est un chantage au suicide pour exiger du père qu’il fasse vivre Le fils malgré lui et malgré tout.
Mais un père n’est pas là pour ça, aucun fils n’est dispensé d’assumer sa vie. Il n’y a pas à mettre son père à l’épreuve mais à vivre dans l’obéissance.

Le sens de la recommandation de Jésus est ainsi mieux éclairé : la prière que devons faire à Dieu ne doit pas nous représenter devant Lui – il nous connaît mieux que quiconque, il nous a créés –, elle doit nous ajuster à Lui !
Quand nous prions Dieu, nous avons à nous ajuster en tant que fils et filles de Dieu. Dans les tentations qu’il a bien voulu subir, Jésus nous enseigne que, même si nous avons faim au point de désirer que les pierres se changent en pain, nous n’avons pas à encombrer nos prières de demande d’objets et de besoins, parce que la seule demande qui compte est d’être des fils rassemblés autour de leur père.

Dire : « Notre Père » oriente donc toute la suite de notre prière. En appelant Dieu « Notre Père », non seulement nous reconnaissons Dieu comme Père, ce qui n’est pas rien, mais nous lui disons encore notre désir qu’il soit Notre Père.
La première demande et la plus importante des demandes est contenue dans cette introduction : Dieu, soit Notre Père, manifeste que tu es un Père pour nous.

Pour finir, remarquons que la prière de Jésus s’ouvre à l’adresse du Père et se termine avec la mention de Satan.
Là encore, nous avons à cueillir un des fruits de l’Évangile de Dimanche. Lors de la troisième tentation, l’Ennemi proposait à Jésus de l’adorer.
Cette fois, Satan ne propose pas à l’humanité de sortir de ses devoirs ou de contrarier sa raison d’être, puisqu’il fait référence à l’acte d’adoration, qui est la plus noble et la plus intense activité humaine.
Mais en prétendant qu’elle lui soit destinée, l’Ennemi dévoile qu’il veut prendre la place du Père. Tel est le sens de la construction de la prière de Jésus. Il y a un danger pour l’homme de se tromper de père.

Cette prière que nous enseigne Jésus n’est donc pas une prière de plus à ajouter à notre collection.
Il n’y a aucun risque de la rabâcher : elle dit l’enjeu le plus fondamental de notre vie et elle nous donne de le réaliser.
Seigneur Notre Dieu, soit Notre Père, nous te choisissons, Toi, la Source de la Vie, Notre Créateur.
Que ta volonté de Salut se réalise en nous pour que nous goûtions dans sa plénitude la Joie d’être tes fils.



Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


"Votre Père sait". Matthieu 6, 7-15

Pour mieux entrer dans la pensée de Jésus, dans son enseignement sur la prière, regardons d'abord ce qu'il nous dit avant le Notre Père et immédiatement après.

                   Tout d'abord : "Ne rabâchez pas", "ne répétez pas mécaniquement des paroles dont vous êtes absents". La prière doit être persévérante; pour les contemplatifs elle peut prendre des heures, mais elle ne se mesure jamais à la quantité des paroles. On peut prier beaucoup avec fort peu de mots; on peut même bien prier par un simple regard.

                         Deuxième remarque de Jésus : "Votre Père sait", il sait déjà. Il n'est pas comme les responsables humains qu'il faut d'abord convaincre pour obtenir quelque chose. Avec Dieu, point n'est besoin de préparer son discours, de lister les demandes, de prévoir les arguments. Nous pouvons aller droit au fait, comme avec un ami qui est au courant. "Il sait de quoi nous avons besoin"; il le sait même mieux que nous, qui pouvons nous tromper. Cela veut dire que déjà il s'occupe de nous et que déjà il nous aime.

                       En particulier il n'est pas nécessaire d'avoir achevé une toilette spirituelle avant de regarder vers Dieu, car il nous aime et nous prend comme nous sommes, pour nous rendre un peu comme il est.

                      Troisième consigne, qui vient, elle, après le Notre Père : si nous prions, il faudra nous montrer logiques avec notre prière; si nous avons demandé à Dieu le pardon, il faut nous mettre résolument à pardonner. En pardonnant, il déblaie pour nous la route de son cœur. Il attend, de même, que nous rouvrions la route pour nos frères ou nos sœurs.

                       Ainsi avertis, nous nous tournons vers Dieu; mais comment le nommer ? quels mots choisir ? quels thèmes privilégier ?

                       Quand vous priez, dit Jésus, dites : Notre Père, toi qui es Père à la manière de Dieu, toi qui es dans les cieux, tout autre et pourtant si proche ! C'est comme Père qu'il s'est révélé à nous, et nous entrons dans sa joie en l'appelant ainsi.

         Après quoi nous commençons par lui parler de lui-même, nous souciant d'abord de trois choses :

                       - son Nom,
                       - son Règne,
                       - sa volonté.

Ce triple souvenir suffit pour que nous trouvions notre place devant Dieu, notre place de créatures, reconnaissantes et soumises. Et nous évoquons en même temps notre chance de fils et de filles, aimés chacun comme l'unique, et notre mission de serviteurs et de servantes, car c'est parmi nous que Dieu va sanctifier son Nom, c'est dans nos cœurs que son Règne doit advenir, c'est sur notre terre que sa volonté doit s'accomplir.

         Une fois replacés ainsi face au dessein de Dieu et de son plan d'amour, nous revenons sur trois de nos besoins, qu'il connaît déjà : besoin de pain, de pardon, de force dans l'épreuve. Mais, vous l'aurez remarqué, dans le Notre Père, nous ne disons jamais : "donne-moi", mais toujours :"donne-nous", "remets-nous", "délivre-nous".

           Même quand nous redisons le Notre Père au fond de notre maison, ou à l'intime du cœur, c'est toujours une prière universelle.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Quelle prière peut-il y avoir de plus spirituelle que celle que le Christ nous a donné, par qui l’Esprit Saint nous fût aussi envoyé ? Et quelle prière plus véritable devant le Père que celle qui jaillit des lèvres du Fils ? » (Saint Cyprien)

« Le ‘Notre Père » commence avec un grand réconfort : nous pouvons dire ‘Père’, car le Fils est notre frère et Il nous a révélé le Père ; car grâce au Christ nous sommes de nouveau fils de Dieu » (Benoît XVI)

« Nous pouvons invoquer Dieu comme «Père» parce qu’Il nous est révélé par son Fils devenu homme et que son Esprit nous Le fait connaître. Ce que l’homme ne peut concevoir ni les puissances angéliques entrevoir, la relation personnelle du Fils vers le Père, voici que l’Esprit du Fils nous y fait participer, nous qui croyons que Jésus est le Christ et que nous sommes nés de Dieu » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, 2.780)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
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Message par Lumen Mer 1 Mar 2023 - 14:04

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 1er Mars 2023
Mercredi de la 1ère semaine de Carême.


Saint Jonathan : fils de Saül et
ami de David, Ancien Testament
Saint Félix III, Pape (48e) de 483 à
492 (+ 492)
Saint Aubin d'Angers, Abbé de Tincillac
puis évêque (+ 550)
Sainte Jeanne Bonomo, Mystique bénédictine
(+ 1670)


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Textes de la messe du jour

Livre de Jonas 3, 1-10… Psaume 51(50), 3-4.12-13.18-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11, 29-32.:


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Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive; il en sera de même avec Le Fils de l'Homme pour cette génération


Commentaire de ce jour.


Ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas,
et il y a ici bien plus que Jonas.

La péricope évangélique qui précède celle d’aujourd’hui se termine par ces mots du Seigneur : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent » (Lc 11, 28). Cette béatitude proclamée par Jésus, nous allons le voir, pourrait bien être une clef de lecture de l’Évangile de ce jour.

Le signe de Jonas qui seul sera donné à la foule qui presse le Seigneur renvoie en effet au mystère de la personne de celui-ci : Parole de Dieu faîte chair pour notre Salut.
Certes, les trois jours et trois nuits passés par Jonas dans le ventre du monstre marin, avant que ce dernier ne le rejette sur le rivage, annoncent bien la mort et la Résurrection le troisième jour de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Mais l’épisode de Jonas avec son « gros poisson » ne doit pas nous faire perdre de vue le sens de toute son histoire.

La vie de Jonas commence en fait par une longue descente jusque dans l’abîme de la nuit. Il descend à Joppé, il descend dans le bateau en partance pour Tarsis, il descend même à fond de cale avant de s’enfoncer dans les entrailles du monstre marin.
De même le Verbe de Dieu Lui-même descendra sur notre Terre, Lui Le Fils de Dieu, il descendra jusqu’à prendre chair de notre chair, jusqu’à assumer chacun des moments de notre existence, jusqu’à prendre sur Lui notre péché.

Mais du fond de la ténèbre de son oratoire sous-marin, Jonas se rappelle que pour Le Seigneur « la ténèbre n’est pas ténèbre et la nuit comme le jour est Lumière » (Cf. Ps 139(138), 12).
Il fait alors monter sa prière vers son Dieu et les ténèbres ne peuvent l’arrêter comme elles ne pourront arrêter la Lumière du Verbe venue dans le monde éclairer tout homme (Cf. Jn 1, 9). C’est alors que commence la remontée de Jonas ou plutôt de la Parole divine dont il est porteur.

Cette Parole, il la porte aux Ninivites, mais pas comme Le Seigneur le lui avait demandé. Il condamne alors que Dieu ne lui avait pas ordonné cela (Cf. Jn 1, 2).
Pourtant, les habitants de Ninive se convertissent. Serait-ce alors pour nous dire que c’est Le Seigneur et non pas Jonas qui est à l’œuvre ici ?
C’est même les Ninivites, ces païens, qui vont révéler à Jonas la véritable profondeur de la Parole Divine dont Le Seigneur l’avait établi dépositaire en en faisant son prophète.

Nous comprenons alors que le signe de Jonas c’est le mystère tout entier de la Parole Divine, du Verbe de Dieu, venu dans le monde pour illuminer tout homme qu’il soit Juif ou païen. C’est le mystère de la Parole Divine descendue jusque dans les ténèbres les plus obscures de notre humanité pour nous en relever. C’est le mystère de la Parole Divine que nous avons à notre tour à écouter et à laisser œuvrer en nous pour qu’elle porte un fruit de conversion et de Résurrection dans le cœur de ceux vers qui Le Seigneur nous enverra.
Le signe de la toute-puissance Divine, nous le percevrons dans la mesure où nous aurons écouté cette Parole et où nous l’aurons laissée agir à travers nous.
Oui, « Heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent. » En elle, il y a bien plus que Jonas, en elle, il y a bien plus que la sagesse de Salomon !

« Père, durant ce temps de Carême, donne-nous cette grâce d’être renouvelés dans l’écoute et l’accueil du Mystère de ton Fils qui continue à se donner à nous dans l’Écriture et l’Eucharistie.
Puissions-nous être pénétrés de sa présence pour qu’il vive en nous et porte autour de nous un fruit de Vie.

Seigneur. Père, merci pour cette Manne de Vie éternelle que tu nous donnes. Seigneur Jésus, tu nous enseignes que ‘l’homme doit vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu’ (Mt 4, 4). Que ton Esprit nous aide à ne laisser perdre aucune miette de cette nourriture d’immortalité ! »



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Des signes.  Luc 11, 29-32

"Cette génération demande des signes", dit Jésus.

De fait, quelque temps auparavant, alors que Jésus venait de chasser un démon, des gens dans la foule réclamaient "un signe venant du ciel", un prodige qui les contraindraient à croire en Jésus.

C'est d'ailleurs dans ce même contexte qu'une femme, élevant la voix du milieu de la foule, dit à Jésus : "Heureuse la femme qui t'a porté et qui t'a nourri de son lait !" À quoi Jésus répond, juste avant le texte d'aujourd'hui, par un portrait spirituel de Marie, sa mère : "Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l'ob­servent!".

Ainsi se trouvent confrontés ceux qui, comme Marie, mettent à profit la parole de Dieu, et ceux qui réclament toujours autre chose que ce que Dieu leur offre, et qui veulent voir quand il s'agit d'entendre.

     À ceux-là il ne sera donné d'autre signe que celui de Jonas.

        Mais le destin de Jonas est signe à deux niveaux :

- d'abord parce que son message de conversion a été entendu par des étrangers, ceux de Ninive;

- puis, comme le note saint Matthieu dans le texte parallèle, parce que Jonas, avalé par le monstre marin, est resté invisible au monde durant trois jours et trois nuits... trois jours, comme les jours qui séparent la mort de Jésus du premier message de sa résurrection.

Ici c'est le premier niveau qui est visé, l'appel aux hommes du lointain. Jésus, Fils de l'Homme, durant sa vie terrestre, apporte lui aussi un message de conversion; mais alors que Jonas a été écouté par tout un peuple d'étrangers, Jésus se voit contesté dans son propre peuple. Et pourtant Jésus est " bien plus que Jonas"; il arrive de bien plus loin que Jonas, et déjà, dans l'Évangile de Luc, il a été salué plusieurs fois du titre de Fils de David et de Fils de Dieu. Il est la Sagesse même de Dieu venue converser parmi les hommes.

     Pour souligner que son message de conversion est bien le message de la Sagesse de Dieu, Jésus rappelle l'exemple de la reine de Saba, venue de son lointain royaume d'Arabie pour entendre la sagesse de Salomon.

Elle venait de loin pour écouter, tout comme Jonas venait de loin pour prêcher; et si elle, l'étrangère, s'est mise en route pour entendre les proverbes d'un roi, pourquoi les auditeurs de Jésus se détourneraient-ils de lui, qui dévoile en leur langue, au milieu d'eux, les mystères du Royaume ?

 Ceux qui sont loin montrent l'exemple à ceux qui sont tout près, et c'est bien ce double exemple que Jésus, aujourd'hui, nous met devant les yeux. Des hommes, des femmes, des jeunes qui découvrent la foi au Christ viennent à lui avec une fraîcheur, une audace, une liberté de cœur qui nous font envie, à nous les habitués de la Rédemption, qui avons grandi dans l'Église.

Si souvent nous avons entendu proclamer la parole de Jésus, si souvent nous avons communié à son Corps ressuscité, que l'amitié du Sauveur pour nous se banalise. Que faudrait-il maintenant pour nous toucher, nous émouvoir, nous convertir ? des signes éclatants qui nous contraindraient à croire, à faire confiance à Dieu ?

À "notre génération" aussi il ne sera pas donné d'autre signe que celui de Jonas :

l'amour mystérieux du Christ qui pour nous est mort, puis entré dans la gloire,

la miséricorde de Jésus Sauveur, qui disait :

     "Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi".

Pour nous, le grand signe, c'est le signe de la Croix, le signe de Jésus en Croix.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Jonas était un serviteur mais je suis le Maître; et lui fut jeté par la baleine, mais moi j’ai ressuscité d’entre les morts; et lui proclamait la destruction, mais moi je suis venu pour annoncer la Bonne Nouvelle et le Royaume » (Saint Jean Chrysostome)

« Une chose est claire: le signe de Dieu pour les hommes est le Fils de l’homme, Jésus lui-même. Et c’est de manière profonde dans son mystère pascal, dans le mystère de mort et résurrection. Il est lui-même le “signe de Jonas” » (Benoît XVI)

« Jésus lie la foi en la résurrection à sa propre personne: ‘Je suis la Résurrection et la vie’ (Jn 11,25) (…). De cet événement unique, Il parle comme du ‘signe de Jonas’ (Mt 12,39), du signe du Temple: Il annonce sa Résurrection le troisième jour après sa mise à mort » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 994)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

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Message par Lumen Jeu 2 Mar 2023 - 8:21

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Jeudi 02 Mars 2023
Jeudi de la 1ère semaine de Carême.


Sainte Angèle de la Croix, Fondatrice
de l'Institut de la Compagnie de la
Croix (+ 1932)
Bienheureux Charles le Bon, Comte
de Flandre, martyr (+ 1127)
Vénérable Giovanna Meneghini, Fondatrice
des Ursulines du Coeur Sacré de Marie (+ 1918)
Vénérable Margherita Maria Guaini,
Religieuse italienne fondatrice (+ 1994)


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Textes de la messe du jour

Livre d'Esther 4, 17n.17p.17q.17r.17aa.17bb.17gg.17hh… Psaume 138(137), 1-2a.2bc-3.7c-8… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7, 7-12.:


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Commentaire de ce jour.


Combien plus votre Père, qui est aux Cieux, donnera-t-il
de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !

Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob est avant tout le Dieu qui sauve : c’est en arrachant les siens au danger qui les menace, qu’il leur révèle qui il veut être pour eux.
Cette révélation historique du dessein de Dieu suppose bien sûr que les événements de l’histoire du Salut aient été interprétés comme des actions divines par l’hagiographe (auteur inspiré). Celles-ci débouchent alors sur l’Alliance, qui constitue la finalité des interventions divines.

Dire que Dieu agit dans l’histoire - celle d’Israël et la nôtre - ne signifie pas pour autant que nous n’avons qu’à attendre passivement ses interventions : Le Seigneur n’agit pas sans nous ; son action en tant que « Cause première », épouse notre action humaine qui fait office de « cause seconde », à laquelle il donne une efficacité surnaturelle.
Toute la Bible est jalonnée de ces interventions victorieuses de Dieu, obtenues parfois en des circonstances tragiques et par l’intermédiaire d’être fragiles, afin qu’il apparaisse clairement que c’est l’Éternel qui a agi dans la faiblesse humaine.
Le livre d’Esther est un des fleurons de ces hauts-faits divins. En réponse à la Foi et la prière confiante de la reine Esther, Dieu va sauver son peuple de l’extermination et retourner contre ses ennemis le châtiment qu’ils prétendaient lui infliger.
Le Seigneur accomplit tout cela en utilisant les causalités naturelles - « secondes » - de manière à les faire concourir à son dessein.
Autrement dit, Dieu n’intervient que rarement dans des théophanies spectaculaires, mais il rend efficace l’action de ses serviteurs, leur inspirant la bonne stratégie et leur donnant la force de la mener à bien.

Ainsi donc, nous sommes invités à prier comme si le résultat de notre entreprise dépendait entièrement de Dieu ; puis nous sommes invités à nous mettre au travail comme si le succès ne dépendait que de notre effort.
Telle est la synergie féconde que Le Seigneur nous propose, conduisant à une réalisation qui est à la fois entièrement de lui, et entièrement nôtre.
Il est donc non seulement légitime, mais il est « juste et bon » de « demander, chercher, frapper » : « celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s’ouvrira » confirme Jésus.

Et ne craignons pas que dans cette collaboration, Le Seigneur nous trompe : il n’est pas un père indigne qui glisse un galet dans la main d’un enfant alors que celui-ci mendie un petit pain ; ni un mauvais bougre qui dépose un serpent dans le panier d’un petit qui lui demande une anguille.
Même nous qui sommes mauvais, nous nous indignons de tels procédés ; a fortiori notre « Père qui est aux Cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! »

La seule condition, est que nous respections les règles de la synergie que Dieu met en place, à savoir : que nous devenions les collaborateurs de sa Charité. Voilà pourquoi Jésus ajoute : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi ».

C’est dans la mesure où nous donnons sans hésiter à nos frères ce que nous demandons à Dieu pour nous-mêmes, qu’il nous exaucera sans tarder.
Telle est la confiance filiale que Le Seigneur attend de nous, confiance qui débouche sur la fraternité universelle qu’il voudrait voir régner entre les hommes ses enfants.

« “Donne-nous un cœur pur, ô Notre Dieu” (Verset de l’Évangile) afin que nous puissions discerner tes actions salvifiques au cœur de nos vies, et connaitre “la Joie d’être sauvés” (Ibid.).
Établis-nous dans la ferme conviction de ta proximité bienveillante, toi “Notre Père qui donne de bonnes choses à ceux qui les lui demandent”.
Nous aurons alors assez de liberté intérieure pour à notre tour partager sans compter, dans la certitude que tu pourvois largement à tous nos besoins. »



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


"Demandez et vous recevrez"

Il faudrait être sans cœur pour tromper un enfant, pour le frustrer sans raison dans son désir, pour lui mettre en main un caillou et un serpent : des choses immangeables ou dangereuses.

Il nous faut parfois un effort pour nous montrer généreux envers un adulte, mais c'est tout naturellement que nous donnons aux enfants de bonnes choses, le meilleur des choses, celles qu'il nous demande, et même celles qu'ils ne savent pas demander parce qu'il ne les connaissent pas encore.

Même quand notre cœur est dur, impatient ou soupçonneux dans la vie ordinaire, nous avons des trésors de tendresse tout prêts pour les enfants; et par là, tout racornis que nous sommes, nous offrons pourtant une para­bole de la tendresse de Dieu, "combien plus" grande et spontanée que la nôtre !

             Et c'est une invitation à la confiance dans la prière : "Demandez, et vous recevrez".

Dans la vie courante, ce n'est pas habituel. Au contraire, on va de bureau en bureau, d'une maison à une autre, d'un ami à un autre, et souvent on n'obtient pas, on ne trouve pas, et personne n'ouvre, parce que les gens n'ont pas le temps d'accueillir ni d'écouter, parce qu'ils ne peuvent ouvrir ni leur porte ni leur cœur, parce qu'ils n'ont pas assez de liberté pour nous aider à devenir libres.

Dieu, lui, inverse le cours des choses :

Quand on lui demande, on reçoit, parce qu'il met sa joie à donner;

quand on le cherche, on le trouve toujours, parce que lui-même, le premier, se donne à voir et à entendre; quand on frappe à sa porte, il ouvre tout de suite, parce que déjà il attendait.

  Cependant, cette certitude d'être entendus, exaucés, comblés, Dieu nous la fait vivre au niveau de la foi, et non pas de manière émotionnelle; c'est pourquoi la prière demeure difficile.

Nous demandons, et Dieu répond dans la durée, selon son rythme à lui, qui pour nous est lenteur

Nous cherchons, et parfois Dieu nous laisse avec notre question, parce qu'elle agrandit l'espace de notre cœur et qu'elle nous fait marcher vers lui;

Nous frappons : Dieu entend, Dieu répond, car il est déjà là, toujours là; mais il nous laisse, librement, pousser la porte.

              C'est bien ce que nous avons à faire avant tout, en carême, et pour le carême :

pousser la porte que Dieu laisse toujours entrouverte, venir à lui comme le fils prodigue, lui redire, avec nos mots à nous, ce que Esther, dans sa détresse, lui disait si bien : "Viens me secourir, car je suis seule et je n'ai que toi, Seigneur, toi qui connais tout !"

Même la reine Esther n'avait que lui, le roi des dieux, le Dieu des rois; et c'est le même Dieu qui nous exauce, nous, les tâcherons du Royaume, pas fiers de nous, mais fiers de lui : "Souviens-toi, Seigneur; fais-toi connaître au moment de notre détresse !"

Souviens-toi, Seigneur, que tu as voulu l'Alliance avec nos pères;

souviens-toi, Jésus, de ces vingt siècles de la nouvelle alliance;

Souviens-toi, Père, des humains que tu as choisis dans tous les temps, pour faire d'eux, en chaque temps, un peuple qui t'appartienne.

Nous-mêmes, Seigneur, nous nous souvenons que "tu as fait pour eux tout ce que tu avais promis", et nous faisons mémoire, en cette Eucharistie, de ta longue fidélité.

Il est bien vrai que nous n'avons que toi, comme tous tes pauvres sur la terre, mais avec toi, nous avons tout :

il nous suffit de ton amour.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« L’observance du Carême: effacer en ces jours saints les négligences des autres temps, se livrer à la prière, à la contrition du cœur, offrir à Dieu quelque chose de notre plein gré afin de donner de la joie à l’Esprit Saint » (Saint Benoît)

« Sans le ciel, le pouvoir terrestre est toujours ambigüe et fragile. Seul le pouvoir qui est placé sous les critères et le jugement du ciel, c’est-à-dire, de Dieu, peut être un pouvoir pour le bien » (Benoît XVI)

« Le cœur ainsi décidé à se convertir, apprend à prier dans la foi. La foi est une adhésion filiale à Dieu, au-delà de ce que nous sentons et comprenons. Elle est devenue possible parce que le Fils bien-aimé nous ouvre l’accès auprès du Père. Il peut nous demander de “chercher” et de “frapper”, puisqu’Il est lui-même la porte et le chemin » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2.609)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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Message par Lumen Ven 3 Mar 2023 - 12:37

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 03 Mars 2023
Vendredi de la 1ère semaine de Carême.


Saint Guénolé, Fondateur de
l'abbaye de Landévennec (+ 504)
Saint Anselme, Abbé et fondateur du
Monastère de Nonantola (+ 807)
Sainte Cunégonde, impératrice, veuve,
Religieuse, Co-Patronne du Luxembourg (+ 1040).
Sainte Thérèse Eustochium, Fondatrice de
l'Institut des Filles du Sacré-Cœur (+ 1852).
Sainte Catherine Marie Drexel, Fondatrice
de la Congrégation des Sœurs du
Saint-Sacrement (+ 1955).
Bienheureuse María Concepción Cabrera
Arias de Armida, Mystique mexicaine (+ 1937)
Vénérable Baltasar Pardal Vidal, Fondateur
de l'Institut séculier des Filles de la
Nativité de Marie (+ 1963)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre d'Ézéchiel 18, 21-28… Psaume 130(129), 1-2.3-4.5-6ab.7bc-8… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5, 20-26.:


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JACOB ET ESAU


Commentaire de ce jour.


"Va d'abord te réconcilier avec ton frère",

Il y a deux aspects dans le pardon du péché, comme les deux faces d'une médaille :

           - le pardon que l'on donne, et dont il est question dans le Notre Père :

                                              …"comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ;

                                              …"comme nous remettons à ceux qui nous doivent."

-        le pardon que l'on demande, et c'est de celui-là que Jésus nous parle aujourd'hui.

" Si tu te souviens, dit Jésus, non pas que ton frère a péché contre toi, mais que tu as péché contre ton frère ; plus largement : "que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande, devant l'autel, et va d'abord te réconcilier".

  Que peut avoir contre nous notre frère, notre sœur ?

Il peut nous reprocher, bien sûr :

-        de l'avoir lésé dans ses biens, ou dans sa réputation ;

-        de nous mettre en travers de sa liberté, ou de son bonheur,

mais aussi ;

-        de ne pas savoir le comprendre,

-        de ne pas l'accepter comme il est,

-        de ne pas lui laisser son espace,

-        de ne pas lui faire une vraie place dans notre estime ou dans notre cœur.

Le frère a contre nous que nous sommes en dette avec lui, en dette de gratitude, en dette d'amitié. Parfois, pour savoir ce que l'autre a contre nous, il faudra le lui demander, car ce sont des choses qui le font souffrir et qu'il garde dans le cœur malgré lui.

         "Va d'abord te réconcilier avec ton frère", dit Jésus.

            Va lui dire : Maintenant tu existes pour moi.

            Je viens t'offrir ma bonne volonté, avant de faire au Seigneur l'offrande de ma journée.

           Je viens te proposer de faire entre nous la lumière, avant de me présenter au regard de mon Dieu.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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*******


Autre commentaire de ce jour.


Dieu Lui, ne désire pas la mort du méchant mais « plutôt
qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive » (1ère lecture).

L’enseignement de Jésus porte sur le mauvais usage que nous faisons de la colère. Celle-ci est un dynamisme dont Dieu a pourvu notre nature, afin de lui permettre de réagir avec fermeté contre tout ce qui tenterait de nous détourner du bien, et en particulier de Dieu, notre finalité surnaturelle et notre Bien suprême.
Pour le dire plus simplement, nous étions armés de la colère pour lutter efficacement contre le péché et faire triompher la Charité.
Or l’essence même du péché - celui des origines comme chacun de nos péchés personnels - consiste à résister à l’élan de Charité qui nous porte vers Dieu ou vers notre prochain, pour nous replier égoïstement sur nous-mêmes.
Le dynamisme de l’irascible se met alors au service de cette nouvelle orientation, s’opposant avec violence à tous ceux qui menacent notre avoir, notre pouvoir ou notre gloire.

La colère est ainsi devenue une passion qui s’éveille spontanément en nous dès que nous croyons subir une injustice.
Elle trahit une forme d’auto-idolâtrie, dont l’expérience a hélas montré qu’elle peut nous entraîner à des expressions incontrôlées de violence.
Un des buts de la loi - qu’elle soit civile ou religieuse - est précisément d’endiguer cette violence, si possible de la maîtriser. Voilà pourquoi « si quelqu’un commet un meurtre il en répondra au tribunal ».

Jésus cependant ne se contente pas de gérer les passions de manière à éviter leurs débordements dans le domaine social : il est venu pour éradiquer le péché et nous rétablir dans notre orientation originelle vers Dieu.
Voilà pourquoi il ne dénonce pas seulement la violence physique due à la colère, mais toute forme d’expression de cette passion.
Celle-ci est en effet toujours homicide, car elle est le fruit pervers de l’action du père du mensonge qui dès le commencement a voulu la mort de l’homme (cf. Jn 8, 48).

Les sanctions annoncées par Jésus et accompagnant les différents degrés de la colère, sont cependant proportionnelles aux degrés de responsabilité de celui qui s’en rend coupable.

Notre-Seigneur sait bien qu’un mouvement spontané de colère peut nous aveugler au point de réduire la responsabilité de nos actes.
Par contre l’insulte relève d’une volonté déterminée de nuire à la réputation de l’autre. Quant à la malédiction elle représente le comble de la malice puisqu’elle constitue la singerie inversée de la bienveillance Divine :
Elle veut en effet consciemment détruire, en recourant à des puissances spirituelles démoniaques supposées accomplir les malheurs invoqués sur la victime.

Voilà pourquoi celui qui « maudit son frère sera passible de la géhenne de feu » : il sera livré aux puissances auxquelles il a recours pour nuire à son prochain.

Ces paroles de Notre Seigneur ne doivent pas être entendues comme des menaces proférées par un Dieu courroucé mais l’énoncé des conséquences de nos actes pervertis par le péché.

Dieu Lui, ne désire pas la mort du méchant mais « plutôt qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive » (1ère lect.).
Aussi, après avoir dénoncé le mal et ses conséquences, Jésus poursuit-il son enseignement en exposant la fonction positive de la colère.
Il s’agit de mobiliser cette puissance pour la mettre au service du dessein de Dieu, en particulier de l’unité de la famille humaine et non pas de sa division, de sa dispersion en factions ennemies.

Ainsi donc « “si ton frère a quelque chose contre toi”, même si tu ne te souviens pas de lui avoir causé du tort, loin de t’enflammer de colère pour cette injustice et de contre-attaquer avec violence, laisse plutôt L’Esprit transformer cette passion en vertu constructrice : “va te réconcilier avec ton frère” ».
En clair : puise dans ta colère la force de rétablir l’unité avec ton prochain.

Telle est l’offrande qui plaît à Dieu et qu’il désire que nous présentions sur son autel. N’en doutons pas : « si nous nous détournons de notre méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, nous sauverons notre vie ; si nous ouvrons les yeux et nous détournons de nos fautes, nous ne mourrons pas mais nous vivrons » (1ère lect.).

« Seigneur nous le croyons "près de toi est l’Amour, l’abondance du rachat, c’est Toi qui nous libères de toutes nos fautes et nous arraches aux profondeurs où elles nous avaient entraînés " (Ps 129).
Donne-nous en ce temps de Carême de nous laisser convertir par ta grâce afin que nous nous détournions de tous les péchés que nous avons commis, que "nous observions tous tes Commandements et pratiquions le droit et la justice" (1ère lect.).

Renouvelés dans L’Esprit-Saint nous pourrons alors devenir des artisans de la réconciliation de la famille humaine et des bâtisseurs de la cité de la Paix, la Jérusalem nouvelle où tu règneras pour les siècles ».[/b]



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Rien ne nous rapproche plus de Dieu que d’être toujours prêts à pardonner » (Saint Jean Chrysostome)

« Que le Seigneur, en ce Carême, nous donne la grâce d’apprendre à nous accuser nous-mêmes, chacun dans sa solitude, en priant ainsi : -Aie pitié de moi Seigneur, aidez-moi à avoir honte et donne-moi la miséricorde, ainsi pourrai-je être miséricordieux avec les autres » (François)

« Dès le Sermon sur la Montagne, Jésus insiste sur la conversion du cœur : la réconciliation avec le frère avant de présenter une offrande sur l’autel (cf. Mt 5, 23-24), l’amour des ennemis et la prière pour les persécuteurs (…), pardonner du fond du cœur dans la prière (cf. Mt 6, 14-15), la pureté du cœur et la recherche du Royaume (cf. Mt 6, 21. 25. 33). Cette conversion est toute polarisée vers le Père, elle est filiale » (Catéchisme de l’Eglise Catholique nº 2.608)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Sam 4 Mar 2023 - 14:42

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Samedi 04 Mars 2023
Samedi de la 1ère semaine de Carême.


Saint Adrien, Fondateur d'un monastère
sur l'île de May (+ 875)
Saint Casimir, fils de Casimir IV de Pologne.
Saint patron de la Lituanie et de la
Pologne (1458 - 1484) - Mémoire (facultative)
Saint Daniel de Moscou, Fondateur du
monastère de Danilov (+ 1303)
Saint Jean-Antoine Farina, Évêque, Fondateur
de l'Institut Sainte Dorothée. (+ 1888)
Bienheureuse Louise-Elisabeth de Lamoignon
Mère Saint-Louis, fondatrice de la Charité
de Saint-Louis (+ 1825)


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Textes de la messe du jour

Livre du Deutéronome 26, 16-19… Psaume 119(118), 1-2.4-5.7-8… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5, 43-48.:


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Commentaire de ce jour.


Eh bien ! Moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez
pour ceux qui vous persécutent

La logique est imparable : « Si vous prétendez avoir Dieu pour père, adoptez son comportement.
Or “il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et tomber la pluie sur les justes et les injustes”.
Faites donc de même : comblez de Bénédictions vos ennemis - c’est-à-dire “ceux qui ne vous aiment pas” - autant et même davantage que vos amis, afin qu’ils vous reconnaissent comme leurs frères ».
L’invitation de Jésus constitue une véritable révolution religieuse : Le Dieu qu’il révèle n’est pas seulement le Père d’Israël, mais de tous les hommes, qu’ils soient juifs ou païens, bons ou mauvais, justes ou injustes.
Il est décidément loin le temps où les prophètes prononçaient l’anathème sur les ennemis du peuple saint !
C’était bien sûr avant tout contre les idoles que fulminaient les prophètes - et contre ceux qui, en les adorant, offensaient Dieu et constituaient une tentation pour Israël.
Il n’en reste pas moins que c’est au Nom du Seigneur que les prophètes prononçaient l’anathème sur les ennemis d’Israël.
On comprend dès lors que le caractère universel du message de Salut annoncé par Jésus, a dû choquer ses auditeurs - du moins ceux qui demeuraient fermement attachés à la Tradition de leurs pères.

Inutile d’insister sur l’actualité de ce message dans le contexte de la recrudescence de la violence pour des motifs religieux.
A la suite de Jean-Paul II, Benoît XVI n’a cessé de dénoncer la contradiction qui consiste à tuer au Nom de Dieu (Puis le Pape François actuellement).
Et pourtant, l’histoire de l’Église n’est pas exempte de contre-témoignages sur ce point particulièrement délicat.
Certes il ne faudrait pas majorer ces comportements antiévangéliques pour lesquels le Pape Saint Jean-Paul II a courageusement fait acte public de repentance à l’occasion du Jubilé de l’An 2000.
Mais ces exactions nous invitent à la vigilance : nous ne sommes guères « meilleurs » que ces Chrétiens des siècles passés, et chaque époque a sa manière propre de prononcer l’anathème.

En cette période de Carême, nous pourrions prendre la résolution de jeûner de toute pensée d’exclusion, de rejet, c’est-à-dire de haine.
Si nous nous y rendons attentifs, nous serons sans doute surpris de découvrir à quel point nous sommes habités par ce genre de pensées et de sentiments hostiles - le plus souvent à notre insu.
Reconnaissons-le : la différence fait peur, qu’elle soit religieuse, raciale, politique ou culturelle ; et devant la peur, le réflexe spontané est la fuite ou la défense agressive. Or c’est précisément contre ces réflexes « naturels » du vieil homme que Jésus nous invite à réagir vigoureusement.
« Afin d’être vraiment les fils de Votre Père qui est dans les Cieux » : cette parole semble s’adresser tout particulièrement à nous, qui avons reçu par le Baptême, la grâce de la filiation divine.
On peut être « ontologiquement » fils du Père, sans l’être « vraiment », c’est-à-dire sans adopter le comportement qui s’impose à nous au nom de cette filiation universelle de tous les hommes.
Or pour être « en vérité » fils de Dieu, il faut nécessairement l’être « en Esprit », c’est-à-dire nous laisser conduire par L’Esprit.
C’est bien ce que Le Seigneur nous rappelait dans la première lecture : il s’engage à être notre Dieu si nous « écoutons sa voix et gardons et observons de tout notre cœur et de toute notre âme ses Commandements, ses ordres et ses décrets ».
La communion avec Le Christ suppose une appartenance radicale au Seigneur, appartenance que nous manifestons précisément par l’obéissance à sa Parole.
Certes cette réponse est un don de Dieu ; elle est participation à l’obéissance du Christ dans L’Esprit ; mais celui-ci ne nous aide que dans la mesure de notre engagement ou plutôt de notre consentement à son action.
Le « cœur droit » dont parle le psalmiste est celui qui se laisse instruire par les justes décisions du Seigneur et qui les observe dans la force que lui communique L’Esprit.
C’est ainsi et ainsi seulement que nous deviendrons « un peuple consacré au Seigneur Notre Dieu », c’est-à-dire un peuple qui lui appartient et qui témoigne par son obéissance au précepte de l’Amour fraternel, de la Bonne Nouvelle de la filiation Divine offerte à tous les hommes en Jésus-Christ Notre Seigneur.

« Dieu éternel Notre Père, daigne tourner vers Toi notre cœur, afin que nous soyons tout entiers à ton service, dans la recherche de l’unique nécessaire, et une vie remplie de Charité » (Or. d’ouv.).



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


"Aimez vos ennemis"

"Aimez vos ennemis", dit Jésus.

   Mais peut-être disons-nous : "Moi, je n'ai pas d'ennemis. Je ne suis pas connu ; je n'ai pas de responsabilités politiques. Je n'ai pas à commander, et très peu à donner mon avis!".

C'est vrai : nous ne sommes pas vraiment en danger : personne ne menace notre vie ni notre liberté.

Et pourtant, si nous regardons en vérité ce qui se passe dans notre cœur, dans notre désir, dans notre mémoire, nous découvrons combien l'agressivité nous habite et nous travaille.

               Nous n'avons pas de vrais ennemis, mais nous en voulons parfois à beaucoup de gens, lointains ou proches.

Nous leur en voulons

de ne pas nous reconnaître tels que nous nous voyons,

de ne pas deviner ce que nous désirons,

de ne pas nous accepter tel que nous sommes-;

nous leur en voulons d'être eux-mêmes et de le rester.

Même quand personne n'en vient à nous haïr, nous en voulons à beaucoup de ne pas nous aimer.

Même si nous n'avons pas vraiment de haine pour personne, nous laissons se rétrécir le cercle de ceux qui nous intéressent. Au-delà du cercle, très près de nous parfois, mais déjà très loin de notre cœur, nous apercevons ceux et celles dont nous n'attendons plus rien, ni affection, ni regard , ni compréhension ni sympathie.

Nous aimons "ceux qui nous aiment",

nous nous attachons à ceux qui nous valorisent,

nous saluons ceux qui les premiers ont fait le geste de nous saluer.

Bref, notre moi reste au centre de tout, et c'est cela que vise Jésus, car si l'on ignore la gratuité, on tourne le dos à l'amour.

 Le remède existe, mais il est onéreux, et Jésus ne le cache pas : "Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait".

Notre Père est parfait dans sa manière d'aimer, parce que sa tendresse est toute gratuite et sans frontières. Il n'y a pas de frontières, dans le cœur de Dieu, entre les bons et des méchants.

Il n'y a pas de cercle de privilégiés, car tous ont le privilège d'être aimés comme des fils et des filles.    Même si nous n'avons pas d'ennemis acharnés, la grande affaire pour nous et de vivre vraiment comme les fils et les filles d'un tel Père, et de garder toujours dans notre cœur un peu de soleil pour tous ceux que nous côtoyons, un peu de pluie pour leur jardin et leurs semailles, une petite lumière qui les invite à entrer.

  II ne suffit pas de reconnaître l'agressivité qui parasite nos sentiments, il faut surtout libérer la bonté qui en nous se cache ou s'endort.

Car on peut vivre authentiquement sans connaître la renommée et sans laisser aucune œuvre mesurable, mais on aura tout manqué sur cette terre si l'on n'a pas fait à la bonté toute sa place.

                     C'est par elle qu'on ressemble à Dieu..

                     Avec lui c'est notre air de famille.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Oh Seigneur, comme vous êtes bon ! » (Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus)

« Aimer nos ennemis, ceux qui nous persécutent et nous Font souffrir est difficile ; ce n’est même pas une “bonne affaire” car cela nous appauvrit. Cependant, c’est le chemin indiqué et parcouru par Jésus pour notre salut » (François)

« Le Christ est mort par amour pour nous alors que nous étions encore ennemis. Le Seigneur nous demande d’aimer comme Lui jusqu’à nos ennemis, de nous faire le prochain du plus lointain, d’aimer les enfants et les pauvres comme Lui-même » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 1.825)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
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Message par Lumen Dim 5 Mar 2023 - 11:30

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Eucharistie du Dimanche 05 Mars 2023
Deuxième Dimanche de Carême, Année A.


Sainte Olive, Martyre à Brescia (IIe siècle)
Saint Lucius I, Pape (22e) de 253 à 254 (+ 254)
Saint Gérasime, Fondateur de monastères en
Palestine (+ 475)
Saint Virgile, Évêque d'Arles (+ v. 610)
Saint Jean-Joseph de la Croix, Frère franciscain
à Naples (+ 1734)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la MESSE DU JOUR

Livre de la Genèse 12, 1-4a… Psaume 33(32), 4-5.18-19.20.22… Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1, 8b-10… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 17, 1-9.:


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« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! »


Commentaire de ce jour.

« Ils ne virent plus que lui, Jésus, seul. »

En ce deuxième dimanche de Carême, si grande est la force spirituelle qui ressort du message de la Transfiguration du Seigneur que nous sommes tentés de ne lire qu’avec peu d’attention, la vocation d’Abraham et l’enthousiasme de saint Pierre. Et pourtant ….

QUITTE TON PAYS

Le projet de Dieu pour chacun de nous n’est pas de vivre une aventure, fut-elle celle de la foi. Le désir de Dieu, c’est que nous le rejoignions dans son infini. Le désir de l’amour, c’est de vivre sa durée. Le désir de l’être, c’est Dieu, alors que nous ne le connaissons pas encore dans l’infini de sa réalité.

Quand Abraham quitte Ur en Chaldée, il ignore de quoi seront faits les lendemains. De quelles joies ? de quelles épreuves ? de quels détachements ?

Il ne connaît rien du projet de Dieu sur lui, mais, pour lui, ce Dieu qui lui parle est plus que son pays, que sa patrie, que la famille, la maison de son père.

Il en est ainsi de notre vie. Mais nous avons reçu davantage parce que nous avons reçu le Fils de Dieu en notre humanité.

Si saint Paul n’a pas vécu ce que Pierre, Jacques et Jean ont vécu sur la montagne au jour de la Transfiguration, il a vécu lui aussi une indicible lumière sur le chemin de Damas et il peut alors déclarer à son disciple Timothée : « Il nous a donné une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à lui et de sa grâce… Maintenant elle est devenue visible à nos yeux « (2 Tim. 1. 9)

REJOINDRE LA PAQUE DU SEIGNEUR.

Dans sa marche vers Pâques et Jérusalem, Jésus gravit cette montagne de Galilée. Saint Matthieu et saint Marc nous précisent : « Une haute montagne », ce qui n’est pas sans rappeler celle de l’Horeb au Sinaï où Dieu parla à son peuple.

Au Sinaï, Moïse ne pouvait regarder en face la lumière de Dieu, que les apôtres ont pu voir un instant, au Thabor, sans en mourir, au travers de Jésus-Christ, en Jésus-Christ.. La tradition chrétienne, dès les premiers temps, l’a identifiée au mont Thabor.

Les nombreux sanctuaires, qui ne sont plus que ruines aujourd’hui, nous le disent. C’est la plus haute montagne de Galilée, toute autre que la montagne sainte de Jérusalem.

C’est aussi un endroit merveilleux d’où l’on découvre la vallée fertile d’Esdrelon vers la mer et, de l’autre côté, la Terre Sainte, jusqu’au lac de Tibériade.

Jésus emmène donc Pierre, Jacques et Jean, à l’écart, selon une expression de l’Evangile, qui signifie à la fois moment de repos, moment d’intimité avec ses disciples et surtout un moment d’unité avec son Père. Et c’est là que la lumière jaillit de tout l’être humain de Jésus.

Nous devons également relier cette montagne à l’évocation d’une autre, celle du Calvaire, où Jésus a vécu les ténèbres pour apporter aux hommes la lumière du salut.

Si la liturgie de l’Eglise nous fait lire cet épisode chaque deuxième dimanche du Carême, selon les récits de Matthieu, Marc et Luc, c’est que la Transfiguration donne tout son sens à notre démarche vers Pâques, qui est celle de notre « intégration » dans la vie divine par le Christ ressuscité.

Le Christ est plénitude de Dieu, « lumière née de la lumière », qu’il unit à sa nature humaine, à son corps même, dans le mystère de son union à la splendeur divine. C’est ce à quoi il nous propose de participer, à notre tour, puisque la grâce de notre baptême et des sacrements réalise en nous cette divinisation.

Pendant ces quarante jours, nous sommes « guidés par l’Esprit » (1er dimanche de Carême). En ce dimanche, nous avons à gravir, avec lui, la montagne, qui, demain, sera celle du Calvaire. Aujourd’hui, il nous demande de nous laisser englober dans la nuée lumineuse, comme elle qui couvrit les trois apôtres de son ombre, de son obscurité.

La lumière qu’est le Christ est aussi dans l’obscurité de son humanité avant d’être révélée dans la lumière du matin de Pâques.  » Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts » (Matthieu 17. 9).

LA LOI ET LES PROPHETES

Ce n’est qu’à partir de la Résurrection que les apôtres comprendront pleinement le sens de cet événement qui les avait bouleversés autrefois sur la montagne, sans qu’ils puissent alors en saisir toute la portée.

Au sein de cette vision glorieuse, apparurent aux côtés du Seigneur, Moïse et Elie, ces deux sommets de l’Ancien Testament, représentant la Loi et les Prophètes.

Moïse, l’homme de l’Exode vers la Terre promise, dont on ne sait où se trouve précisément son lieu de sépulture sur le mont Nébo (Deutéronome 34). Elie le Prophète qui fut enlevé au ciel (2 Rois 2. 1 à 15)

Le visage de Moïse avait resplendi d’une gloire qui venait, non pas de lui-même, mais de l’extérieur, après la révélation du mont Sinaï (Exode 43. 29), il était reflet. Au Thabor, le visage du Christ leur apparaît non plus comme un reflet, mais comme la source de lumière, source de la vie divine rendue accessible à l’homme et qui se répand aussi sur ses « vêtements », c’est-à-dire sur le monde extérieur et sur les produits de l’activité et de la civilisation humaines.

Ils s’entretiennent avec lui, (saint Luc nous le précise), « de l’exode qu’il allait accomplir à Jérusalem » c’est-à-dire de sa Passion, car c’est par delà la Passion et la Croix que cette gloire devait être donnée aux hommes, entrant dans la Terre Promise, au jour de la Résurrection.

MON FILS BIEN AIME

Partis prier avec lui, ils entrevoient sa gloire comme l’avaient découvert devenant comme le nouveau Moïse et le nouvel Elie auxquels ces prophètes du passé rendaient témoignage.

Mais surtout ils perçoivent Dieu lui-même, si l’on ose parler ainsi, reconnaissant en Jésus son Fils. Jésus le charpentier de Nazareth, le guérisseur, le prédicateur qui révèle aux foules de Galilée le sens de la Parole de Dieu.

Dans cette lumière, au Thabor, il est lui-même en même temps qu’il est le Tout-Autre, Parole de Dieu incarnée qui manifeste la splendeur naturelle de la gloire divine qu’il possède en lui-même et qu’il avait conservée dans son Incarnation, même si, sur les routes de Galilée, elle était cachée sous le voile de la chair.

Sa divinité s’est unie sans confusion avec la nature de la chair. Et la gloire divine est devenue gloire du corps assumé. Il n’est pas le Fils bien aimé, par adoption, privilège ou mission temporaire. Il l’est par nature, et cela de toute éternité.

La théologie dira, c’est son essence même, c’est sa substance. Ce que le Christ manifestait ainsi à ses disciples au sommet de la montagne, ce que Dieu ratifiait de sa Parole, n’était pas un simple spectacle, mais la manifestation éclatante de la divinisation en Lui de toute la nature humaine, y compris le corps, et de son union avec la splendeur divine. « La divinité de celui qui a prit notre humanité » (prière de l’offertoire de la messe).

NOTRE DIVINISATION

» Lumière née de la lumière,  » (Confession de la foi), lumière immatérielle, incréée et intemporelle, elle est celle du Royaume de Dieu venu en Jésus-Christ dans la puissance de l’Esprit-Saint. « Je suis la lumière du monde. »

Mais il l’a promis à ses disciples comme à nous, quand il nous dit : « Vous êtes la lumière du monde. » Nous sommes ainsi un autre lui-même, c’est « notre vocation sainte, non pas à cause de nos actes, mais à cause de son projet à lui et de sa grâce. «

» Devenue visible à nos yeux parce que le Sauveur, le Christ Jésus s’est manifestée,  » elle deviendra l’héritage permanent des élus dans le Royaume. Elle n’est pas seulement un objet de contemplation passagère, elle est aussi grâce déifiante qui nous permet de « voir » Dieu.

» Dans ta lumière, nous verrons la lumière » (Psaume 35. 10). Nous recevons de cette contemplation la vie divine qui est lumière et que le Christ, et lui seul, vit en plénitude. Il est la lumière de Dieu assumée en un homme, accessible aux hommes.

Il nous faut alors aller jusqu’au terme de cette affirmation et de cette réalité. Il n’est aucun geste de Jésus, aucun de ses gestes corporels, que ce soient son partage aux repas où on l’invite, son corps étendu dans la souffrance de la croix, son geste attentif aux enfants qui s’approchent de lui, il n’est aucun geste de l’homme en lui, comme en nous, qui ne puisse pas et ne doive pas participer à cette divinisation.

Nous serons semblables à lui, dit saint Jean, parce que nous le verrons tel qu’il est. (1ère épître de saint Jean 3.2) C’est là que réside la grâce sacramentelle de l’eau qui immerge le baptisé, de l’union d’amour de l’homme et de la femme qui fait jaillir la vie dans la création de Dieu, de la parole qui nous réconcilie, de l’imposition des mains qui font du pain et du vin le corps et le sang du Christ.

LA VIVRE AU QUOTIDIEN

Mais la vision a disparu. Les apôtres retrouvent le paysage de la Galilée. Mais désormais, les trois disciples ne peuvent vivre aujourd’hui Jésus que dans l’éternité de la vision divine.

Jésus est au milieu d’eux et redevient le charpentier de Nazareth, l’ami quotidien, fascinant, mystérieux, attachant.

Ils viennent de vivre en un instant ce qui est plus qu’une lumière d’espérance puisqu’ils ont découvert une autre réalité dont ils mesureront la richesse au travers du temps et de la mesure de leur pauvreté et de leur faiblesse.

Mais ils quittent avec Lui ce temps divin et dans les jours à venir, c’est à travers l’humiliation et la souffrance qui viennent pour Jésus, comme pour nous, que désormais la lumière doit briller. « C’est toi mon fils bien-aimé » a dit le Seigneur au moment du baptême de Jésus au Jourdain. « Celui-ci est mon fils bien-aimé, écoutez-le » leur a-t-il dit au Thabor. Cette première phrase est celle des chants du « Serviteur souffrant » du prophète Isaïe (Isaïe 42. 1 à 7 et les autres passages).

Elle est également une parole de tendresse, comme une grande lumière qui accompagnera Jésus lors de sa traversée de la mort. « Il fallait que le Christ souffrit pour entrer dans la Gloire » (Luc 24. 26) dira Jésus aux disciples d’Emmaüs. Il reprendra avec eux ce qu’en avait dit l’Ecriture, comme au jour de la Transfiguration lorsqu’ il s’en entretenait de « cet exode » avec Moïse et avec Elie.

Au coeur des mystères dans lesquels nous vivons parfois, au milieu de toutes les questions qui se posent sur le sens de nos vies, sur le sens de nos souffrances, sur le sens du monde qui nous paraît souvent obscur et confus, il est bon de nous rappeler la grande lumière qui est celle du Christ, donnée visiblement, en un instant, aux apôtres à la Transfiguration.et qui nous est donnée et que, parfois, nous ressentons nous aussi en un instant de grâce.



Homélies du père Jacques Fournier
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Autre commentaire de ce jour.

Jésus transfiguré

L'Église nous propose aujourd'hui, un récit déroutant, tout centré sur la personne et la mission du Christ, un récit qui nous place directement devant le mystère du Fils de Dieu fait homme, et qui nous invite à reculer encore l'horizon de notre foi, à renouveler les perspectives de notre espérance.

  Pourquoi Jésus a-t-il voulu pour trois de ses apôtres cette expérience bouleversante de la transfiguration ? – pour leur révéler, semble-t-il, des aspects cachés et proprement divins de sa personne.

Il laisse transparaître pour un instant la gloire qui l'habite, c'est-à-dire une densité de vie et un éclat de sainteté qui n'appartiennent qu'à Dieu. Mais, toujours soucieux de parler aux hommes dans leur langage, Jésus révèle cette gloire par des signes que ses trois apôtres puissent reconnaître et interpréter : le resplendissement du visage et la blancheur des vêtements.

Par ailleurs l'apparition, à ses côtés, de Moïse et d'Élie souligne la continuité de sa propre mission avec celle des deux grands témoins de Yahweh :

- l'Alliance qu'il a conclue avec son peuple grâce à Moïse, Dieu la renouvelle directement par la médiation de son Fils ;

- le Règne de Dieu promis pendant des siècles par les prophètes successeurs d'Élie, Dieu l'inaugure par la présence de son Fils dans le monde.

Mais s'il y a bien continuité dans le dessein de Dieu, Jésus apporte une nouveauté absolue.

C'est ce que Pierre, d'abord, n'a pas compris, puisqu'il voulait dresser trois tentes, comme s'il pouvait encore mettre sur un même pied Moïse, Élie et le propre Fils de Dieu !

Aussi la voix de Dieu se fait-elle entendre comme au jour du baptême de Jésus, pour révéler solennellement sa personne et la tâche dont Dieu l'a chargé :"Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je me suis complu. Écoutez-le !" Non pas :"Écoutez-les", mais :"Écoutez-le".C 'est lui qu'il faut écouter maintenant, plus encore que Moïse, plus encore qu'Élie et les prophètes. Les grandes figures du passé d'Israël doivent s'effacer devant ce Fils unique qui vient "raconter" dans le monde le Père que personne n'a jamais vu (ekeinos éxègèsato, Jn 1,18).

  Ainsi la Transfiguration, en soulevant le voile du mystère de Jésus, vise à fortifier la foi des disciples en l'Envoyé de Dieu.

           De plus, elle prend place entre deux annonces de la Passion prochaine, comme pour prévenir chez les disciples le scandale devant la mort de Jésus. Quand ils verront leur Messie crucifié, ils pourront se souvenir de la majesté qui, ce jour-là, rayonnait de son visage, et quand l'événement de Pâques aura dessillé leurs yeux et réveillé leur foi, ils seront prêts à reconnaître dans le Ressuscité le Transfiguré de la montagne.

           C'est pourquoi Jésus leur recommande d'attendre pour comprendre toute la portée de la Transfiguration :"En descendant de la montagne il leur donna cet ordre :Ne parlez à personne de cette vision avant que le Fils de l'homme ressuscite d'entre les morts".

  Quant à nous, qui n'avons vu ni le visage de gloire ni le visage de chair du Fils de Dieu , nous accueillons le message de la Transfiguration comme un stimulant pour notre vie "dans la foi au Christ qui s'est livré pour nous".

           Notre lot, c'est de retrouver chaque jour Jésus seul. Jésus seul, parce que désormais c'est à travers lui que nous rejoignons "la Loi et les prophètes". Jésus seul, également, parce que nous accueillons Jésus sans les signes de la gloire.

           À vrai dire, même si le visage du Christ ne nous apparaît pas extérieurement transfiguré, Dieu lui-même prend soin de l'illuminer dans notre cœur. Nous n'étions pas sur la sainte montagne, mais nous recevons chaque jour une révélation plus inouïe encore : le témoignage de la Résurrection, transmis par l'Église dans l'Évangile , "l'Évangile de la gloire du Christ" (2 Co 4,4). C'est cette bonne nouvelle que l'Esprit Paraclet réveille et actualise à l'intime de nous-mêmes, pour nous conduire à la vérité tout entière.

           Jésus, transfiguré éternellement dans la gloire du Père, ne dévoile pas sa gloire à nos yeux de chair, mais nous tous, désormais, parce que Dieu "illumine les yeux de notre cœur"(E 1,18), nous guettons son visage en scrutant sa parole.

           "Nous tous, le visage découvert, nous réfléchissons comme en un miroir la gloire du Seigneur ressuscité, et nous sommes transfigurés (métamorphoumetha, 2 Co3,18) à son image, en son image, de gloire en gloire, parce qu'il nous donne la gloire que Dieu lui a donnée.

           Nous sommes transfigurés, métamorphosés, dit saint Paul, non pas dans notre corps, qui reste un corps de misère, mais dans notre être profond de fils et de filles de Dieu, transfigurés progressivement à l'image du Fils ; or sa gloire , à lui, c'est justement d'être Fils, et c'est dans sa gloire de Fils que nous entrons déjà  par la foi et l'amour, c'est cette gloire du Fils qui prend peu à peu possession de nous, en attendant les cieux nouveaux et la terre nouvelle où notre corps ressuscité vibrera à l'unisson de la gloire du Fils de Dieu.

           Quand sous nos yeux se déroule la passion de l'Église, quand l'épreuve traverse notre propre vie ,"comme il nous est bon d'être là", par la prière, là où vit notre Sauveur, comme il nous est bon de rejoindre par la foi la présence en nous, invisible, insensible, impalpable, de la gloire de Jésus !



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Dans cette transfiguration il s’agissait, surtout, d’ôter des cœurs des disciples le scandale de la croix, et d’empêcher ainsi l’humiliation de la passion volontaire de troubler leur foi » (Saint Léon le Grand)

« "Ecoutez-le". Cette invitation du Père est très importante. Nous, les disciples de Jésus, sommes appelés à être des personnes qui écoutent sa voix et prennent au sérieux ses paroles » (François)

« Les Evangiles rapportent en deux moments solennels, le Baptême et la transfiguration du Christ, la voix du Père qui le désigne comme son “Fils bien-aimé”. Jésus se désigne lui-même comme "le Fils Unique de Dieu" (Jn 3,16) et affirme par ce titre sa préexistence éternelle. Il demande la foi "au Nom du Fils Unique de Dieu" (Jn 3,18) […] » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 444)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
Lumen

Date d'inscription : 09/11/2021
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Message par Lumen Lun 6 Mar 2023 - 10:25

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 06 Mars 2023
Lundi de la 2ème semaine de Carême.


Saint Chrodegang, 37ème Évêque
de Metz (+ 766).
Saints Martyrs d'Amorium, 42 personnes
(+ 845)
Sainte Agnès de Bohème, Princesse,
Clarisse à Prague. Sainte Patronne de la
Bohême (1211-1282).
Sainte Colette de Corbie, Réformatrice
des Clarisses (1380-1447).
Sainte Rose de Viterbe, Du Tiers-Ordre
de Saint-François (+ 1252)


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Textes de la messe du jour

Livre de Daniel 9, 4b-10… Psaume 79(78), 5a.8.9.11.13ab… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6, 36-38.:


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Commentaire de ce jour.


Jésus disait à ses disciples : Soyez Miséricordieux comme
Votre Père est Miséricordieux.

« Il est urgent que le monde découvre que le Christianisme est la Religion de l’Amour ! » lançait fort à propos le Pape Saint Jean-Paul II, à l’heure où la Religion Chrétienne est rabaissée caricaturalement à un moralisme étouffant et à un ritualisme étriqué.

Au cœur de la charte de la Nouvelle Alliance, Jésus nous dit tout simplement : « Ayez du cœur comme Votre Père a du cœur ».
N’est-ce pas cela avant tout « être Miséricordieux » ? Littéralement il s’agit d’une qualité d’âme qui consiste à se rendre proche, à communier à la misère de son prochain, à compatir intimement avec lui au point de prendre sur soi le joug qui l’écrase.
Bien sûr au sens usuel du terme, la Miséricorde est assimilée au Pardon Divin, mais précisément : y a-t-il une misère plus grande que le péché, qui m’aliène de Dieu, me coupe des autres, m’isole dans la solitude de ma culpabilité et de mon remord ?
N’est-ce pas en se rendant proche de moi jusque dans la faute qui m’éloigne de Lui, que Dieu en Jésus-Christ m’offre la réconciliation ?

« Ayez du cœur » : cette injonction de Notre-Seigneur fait suite à un autre défi, qu’il tend probablement à expliciter : « Soyez parfaits comme votre Père Céleste est parfait » (Mt 5, 48). Le rapprochement de ces deux versets nous suggère que Dieu est avant tout un cœur brûlant d’Amour, ou pour le dire au moyen d’une image plus biblique, Dieu est « entrailles de Tendresse ».

Paraphrasant le disciple que Jésus aimait parce qu’il avait compris que « Dieu est Amour » (1 Jn 4, 8), Saint Augustin écrit : « Aime et fais ce que tu veux ».
Si nous nous laissons envahir par L’Esprit de Charité qui éveille en nous notre capacité filiale d’aimer, la flamme de l’Amour éclairera les événements, de manière à nous permettre de discerner ce qu’il convient de faire.
En quelques mots très simples, Notre-Seigneur explicite ce qu’il entend par cet appel à l’Amour.

Spontanément nous pensons aux grandes œuvres réalisées par les Mère Térésa et autres géants de la Charité - témoins indispensables de ce que L’Esprit peut réaliser dans la vie d’un homme ou d’une femme qui se livrent à Lui.
Mais le danger de regarder « si haut » est soit de nous décourager, soit de nous disculper à peu de frais, prétextant que cette voie serait réservé à une élite, prédestinée par Dieu.

Or si Jésus ne demande effectivement pas à tout le monde de vendre tous ses biens et de les donner aux pauvres, il nous demande néanmoins à tous d’« avoir du cœur » au quotidien.

Pour bien se faire comprendre, il précise son propos par quelques préceptes qui sont à la portée de tout homme de bonne volonté, ne refusant pas l’assistance de L’Esprit : « ne jugez pas, ne condamnez pas, Pardonnez, partagez ».
S’il s’agit d’avoir du cœur « comme Notre Père », c’est donc que Lui non plus ne juge pas, ne condamne pas, mais Pardonne, et donne, « une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans notre tablier ».

Il pourrait sembler que la motivation suggérée par Notre-Seigneur ne soit pas pure, puisqu’il nous invite à un subtil calcul : ne jugez pas afin de ne pas être jugés vous-mêmes.
Il s’agirait davantage d’une stratégie intéressée que d’un appel à l’Amour, qui est nécessairement gratuit.
En fait Jésus ne fait qu’opposer deux logiques entre lesquelles il nous invite à choisir : soit nous appartenons à ce monde, et nous n’échapperons pas à sa spirale de violence, que l’engrenage de jugements et de condamnations tente en vain de juguler ; soit nous entrons dans la famille de Dieu Notre Père dont nous adoptons le comportement, qui consiste à laisser parler en toutes circonstances son cœur compatissant et miséricordieux.

De même que le mal se nourrit du mal, le bien aussi provoque un effet « boule de neige » : celui qui donne et persévère dans cette attitude, en ne jugeant pas ceux qui « en profitent », en ne condamnant pas ceux qui refusent la réciprocité, celui-là verra la fécondité de son attitude, car « la mesure dont nous nous servons pour les autres, servira aussi pour nous ».

Peut-être ne serons-nous témoins de ce triomphe de l’Amour que dans le Royaume des Cieux, mais nous sommes sûrs que Le Seigneur accomplit sa Parole et comble ceux qui donnent sans compter.
« Ayez du cœur » : devant cette parole si simple et si vraie, comment ne sentirions-nous pas « la honte nous monter au visage » (1ère lect.).
La « sclerocardia », la dureté de cœur, voilà « l’iniquité », c’est-à-dire l’injustice fondamentale, la rupture d’Alliance qui vient briser l’harmonie au sein de la famille de Dieu, et plus largement au sein de tout l’ordre créé.

Oui « nous avons fait le mal » : non seulement nous avons laissé le mal s’installer en nous et au milieu de nous, mais nous l’avons fait proliférer, en refusant la logique de l’Amour, en nous fermant à la joyeuse dépendance de la Charité, en revendiquant une autonomie mensongère, stérile, mortifère.

C’est pourquoi, unissant notre supplication à celle du prophète Daniel et du psalmiste nous prions :
« “Ah Seigneur, Dieu grand et redoutable, qui gardes ton Alliance et ton Amour à ceux qui t’aiment, nous avons commis l’iniquité, nous avons été rebelles” (1ère lect.).
Mais “ne retiens pas contre nous nos péchés ; délivre-nous, efface nos fautes pour la cause de ton Nom !” (Ps 78).
“A toi Seigneur Notre Dieu, la Miséricorde et le Pardon : que nous vienne bientôt ta Tendresse !
Aide-nous Dieu notre Sauveur pour la Gloire de ton Nom !” Donne-nous un cœur nouveau, mets en nous un esprit nouveau : que nous puissions aimer dans la simplicité d’une Foi vivante par la Charité ».



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


"Il vous sera donné"

"Donnez et l'on vous donnera" ...

C'est peut-être dangereux de traduire ainsi, dangereux parce que trop vite contredit par l'expérience commune, si du moins on lit le texte à l'horizontale, et sur la toile de fond de l'existence quotidienne. Combien d'hommes et de femmes, en effet, qui n'ont fait que donner tout au long de leur existence, meurent dans le dénuement et la solitude; combien de frères ou de sœurs, dans nos communautés, se dévouent dans l'ombre et se donnent en silence sans pouvoir se dire avec joie : "Quelqu'un pense à mon bonheur !"

     Attendre un juste retour des choses, attendre de recevoir après avoir donné, n'est-ce pas la source de bien des illusions et de bien des tristesses? Jésus disait lui-même :  "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir", autrement dit : "c'est de donner qui rend heureux". Et le Sauveur ne se contredit pas dans le discours que nous lisons aujourd'hui. En effet il ne dit pas : "Donnez et d'autres vous donneront", mais bien : "Donnez et il vous sera donné". Par qui? - par Dieu; de même que vous serez pardonnés par Dieu et que vous ne serez ni jugés ni condamnés par lui.

     Et ces promesses de Jésus sont pour nous tonifiantes et apaisantes: quelles que soient notre place, notre fonction, notre vocation dans l'Église, quel que soit le contenu de nos journées et de notre service, nous n'avons pas à guetter les moments de réciprocité ni les gestes qu'on aura pour nous en retour. Libérés du souci de recevoir, notre bonheur sera de donner davantage. Nous nous occupons de Dieu dans nos frères; Dieu prend soin et prendra soin de nous.

À nous la gratuité; à lui la joie de nous faire des surprises. C'est lui qui se charge de toute réciprocité et qui paie toute dette, même celles des autres. C'est lui qui voit, dans le secret, le don de nous-mêmes que personne sur terre n'aura remarqué. C'est lui qui nous revaudra ce que personne sur terre n'aura songé à nous rendre. Lui seul sait la mesure avec laquelle nous donnons ou laissons prendre. Il prendra la même pour nous combler, mais seulement  pour que nous la reconnaissions dans ses mains, car il mettra sa joie à la faire déborder.

 Même quand Dieu récompense, il garde l'initiative de la bonté, car il est amour et ne peut être qu'à la source de l'amour. Sa mesure à lui est toujours débordante. Quand Dieu pardonne, son pardon déborde: il recrée un être neuf parce qu'il ne veut pas qu'on se souvienne de l'ancien.

Toutes ses pensées sont des pensées de paix, toutes ses œuvres sont des œuvres de vie; et c'est parce qu'il aime passionnément la vie qu'il est sans cesse en acte de miséricorde.

Être miséricordieux comme Dieu est miséricordieux, c'est beaucoup plus que faire taire ses impatiences et retenir des réflexes de condamnation: c'est avant tout communier à son amour-source, à sa passion de faire vivre, à sa tendresse toujours neuve parce que toujours en jaillissement. Et c'est en regardant notre Dieu source, en le contemplant, lui l'origine de tout don, que nous apprenons les initiatives de l'amour.

Être à tout moment en initiative fraternelle, en invention de don et de pardon, c'est cela, sans doute, la miséricorde.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Dieu m’a donné sa miséricorde infinie, et à travers elle je contemple et j’adore toutes les autres perfections divines… ! Alors elles me paraissent toutes rayonnantes d’amour ; même la justice (et celle-ci peut-être plus encore que toutes les autres) me parait revêtue d’amour » (saint Thérèse de Lisieux)

« Dieu ne peut simplement pas ignorer toute la désobéissance des hommes, tout le mal de l’Histoire : il ne peut pas le traiter comme quelque chose hors de propos et d’insignifiant. Cette espèce de “miséricorde” et “pardon inconditionnel” serait “une grâce à bas prix”. ‘Si nous sommes infidèles, Lui reste fidèle, car il ne peut pas se renier lui-même (2Tm 2, 13) » (Benoit XVI)

« Ce flot de miséricorde ne peut pénétrer notre cœur tant que nous n’avons pas pardonné à ceux qui nous ont offensés. L’Amour, comme le Corps du Christ, est indivisible : nous ne pouvons pas aimer le Dieu que nous ne voyons pas si nous n’aimons pas le frère, la sœur, que nous voyons (1Jn 4, 20). Dans le refus de pardonner à nos frères et sœurs, notre cœur se referme, sa dureté le rend imperméable à l’amour miséricordieux du Père ; dans la confession de notre péché, notre cœur est ouvert à sa grâce » (catéchisme de l’Eglise catholique, n° 2.840)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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Message par Lumen Mar 7 Mar 2023 - 16:17

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mardi 07 Mars 2023
Mardi de la 2ème semaine de Carême.


Saint Nathan, Prophète (Ancien Testament)
Saintes Perpétue et Félicité, Martyres
d'Afrique du Nord et Saintes Patronnes de
l'Afrique du Nord(+ 203) - Mémoire obligatoire
Saint Thomas d'Aquin, Prêtre Dominicain,
Docteur de l'Église (1225-1274).
Sainte Thérèse-Marguerite du Sacré-Cœur
de Jésus (née Anna Maria Redi), vierge,
Religieuse Carmélite italienne (1747-1770).
Bienheureuse María Antonia de San José
Fondatrice de la maison d'exercices
spirituels de Buenos Aires (+ 1799)
Bienheureux José Olallo Valdés,
Frère Hospitalier de Saint Jean de
Dieu (1820-1889).


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Textes de la messe du jour

Livre d'Isaïe 1, 10.16-20… Psaume 50(49), 7ab.8.13-14.16bc-17.21abc.23ab… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 23, 1-12.:


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Commentaire de ce jour.


Ce que Jésus critique c’est l’incohérence chez ces hommes
entre le dire et le faire.

Au temps de Jésus, les scribes et les pharisiens occupaient la « chaire de Moïse » en tant que dépositaires de l’enseignement de la Torah qu’ils avaient la charge de transmettre.
Dans les recommandations qu’il adresse à la foule et à ses disciples, Jésus ne conteste en rien cela.
Il précise bien d’ailleurs qu’il faut faire ce qu’ils disent : « Pratiquez donc et observez tout ce qu'ils peuvent vous dire. »
Mais il rajoute aussitôt : « N'agissez pas d'après leurs actes, car ils disent et ne font pas. » Ce que Jésus critique c’est l’incohérence chez ces hommes entre le dire et le faire.

Il existe chez eux une opposition entre ce qu’ils enseignent et ce qu’ils vivent. Et Jésus de préciser en ce qui concerne les préceptes que la Loi demande d’observer : « Ils lient de pesants fardeaux et en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. »
Pourtant la Parole de Dieu qu’ils sont censés porter à leurs frères n’a-t-elle pas pour caractéristique principale de faire ce qu’elle dit… et de dire ce qu’elle fait ?

C’est sans doute aussi ce que dénonce Jésus chez ces scribes et pharisiens. Leur enseignement n’est pas porteur de sens. Leur parole n’est pas habitée, n’est pas vivante de la Parole même de Dieu qui elle, dit ce qu’elle fait.
Leur parole multiplie les préceptes à observer jusqu’à leur faire perdre tout leur sens. Elle n’ouvre pas à la vie mais conduit à la mort.

La raison de cela ? Jésus donne Lui-même la réponse dans la suite de l’Évangile : les scribes et les pharisiens agissent pour se faire remarquer des hommes.
Leur enseignement pourrait être tout ce qu’il y a de plus orthodoxe, leur agir tout ce qu’il y a de plus ajusté aux préceptes de la Parole de Dieu, il n’en demeure pas moins qu’à la base, leur intention est fausse, tordue : Ils agissent non pour leurs frères, encore moins pour Dieu mais pour eux-mêmes.
En fait, dans tout ce qu’ils disent ou font ils ne s’adressent qu’à eux-mêmes.

Voilà ce que Jésus remet réellement en question ici et dont il veut préserver ses disciples, la foule, nous tous qui l’écoutons.
Car ne nous mettons pas trop vite hors de portée des critiques que Jésus formule à l’égard des scribes et des pharisiens.
Écoutons plutôt les recommandations qu’il adresse dans la suite de cet Évangile. Elles nous permettrons sans aucun doute comme aux scribes et aux pharisiens de corriger les intentions dévoyées qui animent si souvent notre dire ou notre faire.

« Ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n'avez qu'un seul enseignant, et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur Terre le nom de père, car vous n'avez qu'un seul Père, celui qui est aux Cieux.
Ne vous faites pas non plus appeler maîtres, car vous n'avez qu'un seul maître, Le Christ. »

« Rabbi », « Père », « Maître » : Trois manières de désigner l’Auteur de la Parole que les scribes et les pharisiens ont la charge de transmettre ; trois manières de le remettre à sa juste place, c’est-à-dire la première, dans le domaine de la Loi, de l’autorité et de la vérité.

Jésus veut nous faire toucher du doigt ici que celui qui a la charge de porter la Parole de Dieu à ses frères doit avoir sans cesse à l’esprit l’objectif d’y renvoyer en s’effaçant toujours plus devant elle.
De la Parole de Dieu, nul ne peut s’instaurer propriétaire. Ce serait se mettre au-dessus d’elle et donc au même niveau, voire au-dessus, de Celui qui en est l’Auteur…

Cette remise au centre de la Parole de Dieu et à travers elle, de Dieu Lui-même, nous conduit alors à rétablir entre nous de justes relations de fraternité : « vous êtes tous frères ».
C’est comme si toute relation privée de la présence de Dieu était inévitablement destinée à engloutir l’autre ou à se laisser absorber par lui.
Lorsque l’enjeu de cette relation se trouverait être la transmission de cette même Parole nous atteindrions alors la perversion suprême : enfermer l’autre par la Parole qui doit le libérer.

« Seigneur, préserve-nous de ce péril. Durant ce temps de Carême, accorde-nous d’accueillir ta Parole dans un cœur humble et ajusté à Toi.
C’est là la condition pour conduire nos relations fraternelles à leur plénitude de vérité afin qu’elles puissent porter un fruit de Vie : ‘Le plus grand parmi vous sera votre serviteur » ; « qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé’. »



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Ils disent et ne font pas

Tout le chapitre 23 de saint Matthieu rapporte une série de paroles de Jésus contre les scribes et les Pharisiens. Être scribe, c’était être un maître dans l’interprétation de la Loi. , c’était donc une vraie spécialisation et une vraie fonction. Quant aux Pharisiens, ils constituaient, depuis deux siècles environ, une sorte de parti politico-religieux, souvent dans l’opposition aux grands prêtres politiciens, et très puissant dans les classes moyennes. On pouvait donc être scribe sans être pharisien. En fait, à l’époque du Christ, un grand nombre de spécialistes de la Loi appartenait au parti des Pharisiens.

Qu’est-ce qui a mérité la sévérité de Jésus ? - Trois attitudes, qui nous guettent nous aussi, dès que, dans la communauté chrétienne, nous pensons être détenteurs d’une responsabilité ou témoins d’une fidélité particulière.

Tout d’abord, ils disent et ne font pas. Tout se passe au niveau du langage : en disant les choses, il les vivent par procuration. Devenus, par héritage, propriétaires d’une tradition, il la gèrent au niveau des formules, des schémas, des itinéraires proposés. Ils calibrent les fardeaux, mais s’exemptent eux-mêmes de les porter.

Ces conseillers-là, pense Jésus, se disqualifient par le mensonge de leur vie réelle. Ils peuvent faire illusion, ils peuvent se faire illusion, mais on ne peut les prendre comme référence puisqu’ils ne sont que théorie sans pratique.

Ils disent, et ne font pas ce qu’ils disent ; et même ce qu’ils font est faussé d’avance : c’est le deuxième reproche de Jésus.

Ainsi, non seulement ils se contentent de la théorie, mais ils en restent aux apparences, au spectacle, au théâtre. Il leur faut être vu, donc ils font du voyant, et ils allongent les franges de leur châle de prière. L’important pour eux est d’être classés parmi les vrais fidèles, d’être reconnus et salués comme des croyants de premier plan. Au fond, ces scribes et ses Pharisiens ont besoin du miroir des autres pour se sentir à l’aise. Et pourquoi sont-ils toujours en quête de l’approbation et de l’estime des autres ? - Parce qu’ils se situent mal devant Dieu et devant le Messie Jésus.

Là, Jésus quitte le ton des reproches et donne quelques consignes très nettes à sa communauté : « Ne vous faites pas appeler « Rabbi »’, ou « maître », « guide », et n’appelez personne « père » sur la terre ». « Père », c’est le titre que l’on donnait à certains rabbis particulièrement réputés ou vénérés.

Tout cela n’a plus cours, nous dit Jésus : ces titres-là, il ne faut ni les rechercher pour soi, ni les donner à d’autres, car l’Envoyé est désormais pour tous le maître unique, l’interprète unique de la volonté de Dieu ; et tout ce qui est vécu dans l’Eglise sous le signe de la paternité doit être référé à l’unique paternité de Dieu. Dans l’Église de Jésus, il serait tout aussi vain de devenir un personnage que de s’abriter derrière le prestige d’un autre. Car la seule grandeur consiste à servir, et la qualité du service chrétien, personne, sinon Dieu, ne peut la mesurer.

Ce qui revient au disciple de Jésus, c’est de s’abaisser, non pas de se défiler devant les responsabilités, ni de se déprécier artificiellement, mais de s’abaisser, c’est-à-dire d’assumer sa vie devant Dieu comme un service, en rendant belles les choses simples, et en vivant simplement les choses grandes.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Il vaut mieux se taire et agir que parler et ne pas agir. C’est une bonne chose d’enseigner, si celui qui enseigne agit aussi » (Saint Ignace d’Antioche)

« Aujourd’hui plus que jamais, l’Eglise est consciente que son message social sera rendu crédible par le témoignage des œuvres, avant sa cohérence et sa logique interne » (Saint Jean-Paul II)

« Le scandale revêt une gravité particulière en vertu de l’autorité de ceux qui le causent ou de la faiblesse de ceux qui le subissent […]. Le scandale est grave lorsqu’il est porté par ceux qui, par nature ou par fonction, sont tenus d’enseigner et d’éduquer les autres. Jésus en fait le reproche aux scribes et aux pharisiens : Il les compare à des loups déguisés en agneaux (cf. Mt 7,15) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2.285)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Mer 8 Mar 2023 - 10:54

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 08 Mars 2023
Mercredi de la 2ème semaine de Carême.


Saint Jean de Dieu, Fondateur
des Frères de la Charité (+ 1550)
Saint Louis Beaulieu, Prêtre des missions
étrangères de Paris - martyr en
Corée (+ 1866)
Saint Siméon-François Berneux, Évêque
martyr en Corée (+ 1866)
Saint Pierre Henri Dorie, Martyr en
Corée (+ 1866)
Saints Martyrs de Corée (XIXe siècle)
Saint Faustin Miguez, Fondateur de la
Congrégation des Filles de
Calasanz (+ 1925)


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Textes de la messe du jour

Livre de Jérémie 18, 18-20… Psaume 31(30), 5-6.14.15-16… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 20, 17-28.:


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Commentaire de ce jour.


Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur

Dans cette page d’Évangile, Jésus annonce le Martyre de Jacques, le disciple qui, avec son frère, prétend à une belle place dans le Royaume du Christ.
Cette annonce faite aux deux frères ne vise pas à les effrayer mais à les orienter vers une attitude juste.
Ils voulaient regarder l’avenir à travers le filtre de leurs désirs. Au point qu’ils ne pouvaient plus imaginer que l’annonce de la mort du Fils de l’Homme puisse contredire l’idée qu’ils se faisaient de leur gloire future.
En ne regardant que l’avenir, n’ayant donc pour seul secours que leur imagination, ils se voyaient déjà auréolés d’une gloire qu’ils pourraient tirer de la royauté de Jésus.
Mais Jésus, lui qui marche vers sa glorification, médite les versets écrits jadis par le prophète Isaïe.

Jésus y a découvert la coupe, sa coupe, symbole de la souffrance du Serviteur, chemin vers Jérusalem, passage vers la Vie qu’il doit ouvrir aux hommes. A tous les hommes.
Jésus invite ses disciples à se démarquer des grands de ce monde, qui ne connaissent que le jeu du pouvoir et de la domination, et révèle qu’il vient payer la rançon pour la multitude. Pour les rois et les grands de ce monde également.
Car ils ne sont rois qu’en apparence et s’effacent devant Le Christ qui seul est le vrai Roi, le Roi des rois, Le Seigneur des seigneurs.

Ainsi, le Royaume dans lequel Jacques et tous les disciples désiraient tant figurer en bonne place, s’érige sans laisser de place pour le royaume des ténèbres, mais il n’exclut aucun homme.
Jésus ne décourage pas Jacques et Jean, il les corrige. Par la question qu’il leur pose, il les invite à un désir plus grand et plus pur, il les motive à vouloir davantage et à s’orienter vers le bien qu’il leur réserve.
Puis, en élargissant la conversation à l’ensemble du cercle des disciples, Jésus s’adresse à tous les hommes, les grands de ce monde compris, pour leur enseigner le vrai sens de la hiérarchie, celui qui naît de l’Amour du prochain.

Ainsi avons-nous à recevoir la recommandation de Jésus. Non pas une exclusion de certains qui exercent de façon écrasante et erronée un pouvoir (au sens large, nous avons tous beaucoup de pouvoir sur les autres), mais un refus de complicité avec l’esprit qui les anime, pour leur donner le témoignage du Royaume qu’ils recherchent.
Non pas un regard vers l’avenir des perfections imaginaires que nous allons exercer, mais une relecture des refus de boire à la coupe que Jésus nous propose.
Ensuite, sans délai, nous remettre sur les chemins qui mènent à la seule gloire qui vaille : celle qui nous vient du Père.

Tout cela reste vagues considérations sans un lieu pratique de vérification. L’Eucharistie est le meilleur. Le Sang est versé, la Vie est donnée, en rançon, c'est-à-dire pour la rémission des péchés.
Par le Sang de Jésus, nous sommes rachetés à nos anciens esclavages, nous sommes rendus définitivement libres. Or, voici un pouvoir que nous exerçons bien mal : celui de ne plus pécher. Notre liberté nous sert à opprimer nos frères au lieu d’aider à les réunir autour du Père.

Seigneur, que ce Carême nous fasse redécouvrir la beauté et la radicalité du don de l’Eucharistie.
Que nous sachions, par ta grâce, nous approprier pleinement les grâces de conversion qu’elle prodigue, les grâces de guérison dont elle nous console.
Ainsi nous saurons dignement rendre grâce à celui qui a « donné sa Vie en rançon pour la multitude ».



Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Ma coupe, vous y boirez

Vraiment le moment était mal choisi : Jésus venait, pour la troisième fois, d’annoncer ses souffrances et sa mort, et voilà que la vieille maman arrive, demandant pour ses fils un destin exceptionnel, glorieux, à droite et à gauche de Jésus. Pauvre madame Zébédée ! C’est elle qui fait la démarche, c’est elle qui se prosterne, mais tout le projet venait de Jacques et de Jean, car c’est à eux que Jésus va faire ses reproches, et c’est contre eux que les dix autres vont s’indigner.

Que demandaient les deux frères ? Un privilège, et une préséance dans le Royaume ; bref. une maîtrise et un pouvoir. Or c’est justement cela qui est exclu dans la future communauté de Jésus : « Parmi vous, et il n’en sera pas ainsi » : pas de pouvoir à prendre, pas de supériorité à faire sentir, pas de rêves de grandeur, pas de manœuvres pour être le premier. À la suite de Jésus, l’ambition sera tout autre  : se faire serviteur, accepter des tâches subalternes, donner sa vie pour la multitude.

Dans la communauté de Jésus, la seule grandeur, c’est le service. Plus on sert, plus on est grand, plus on s’efface au nom du Seigneur, plus le Seigneur nous reconnaît pour ses disciples. Que nous ayons encore toutes nos forces ou que nos pas soient déjà comptés, que nous soyons en vue ou dans l’ombre, que nous soyons en charge ou non, notre seule grandeur, c’est de servir et de donner notre vie pour le monde à sauver.

Et Jésus prend bien soin de le souligner : le monde ne juge pas de cette manière. Même dans nos communautés, nous aurions tendance à mesurer les choses autrement, à valoriser les personnes selon les critères du monde : efficacité, confiance en soi, aisance dans les échanges, facilité à se faire aimer. Mais Jésus, lui, ne regarde pas le rang des personnes, ni le brillant de leur situation, ni la considération dont on les entoure, ni la confiance qui spontanément leur est faite; il regarde seulement comment chacun, là où il est, se met au service de ses frères ; et il pèse chaque vie au poids de la charité. Le meilleur de nous-mêmes, c’est cette volonté de servir. Elle demeure souvent à demi cachée, mais elle n’échappe pas à Dieu, qui lit en nous à livre ouvert.

Concrètement, ce nouveau style de vie, c’est à saint Paul que nous pouvons le demander. Le trésor de la mission de Jésus, qui valait bien à ses yeux tous les honneurs du monde, il avait conscience de le porter dans un vase de terre cuite : tout son tonus d’apôtre lui venait de Dieu lui-même. Il se sentait souvent à la limite de la ré­sistance : maltraité, désorienté, pourchassé, abattu; et seule l’extraordinaire puissance de Dieu empêchait, dans chaque épreuve, qu’il réagisse comme un homme oppressé, désemparé, abandonné, anéanti.

Jésus disait : « Donner sa vie pour la multitude. » Paul traduisait : imiter Jésus dans ce don total, « porter sans cesse dans notre être la mise à mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre existence mortelle ».

Cela passait, pour Paul, par des voyages, des angoisses de prédicateur, des soucis de fondateur d’Églises. Cela passe pour nous par une vie de témoignage et de prière, au cœur de l’Église, en pure perte de nous-mêmes, en pauvreté et nudité d’esprit. Cela se dit par une parole venue de la foi vive : « j’ai cru, et c’est pourquoi j’ai parlé », j’ai cru, c’est pourquoi je suis entré dans le silence, pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

Jusqu’où devront aller l’oubli de nous-mêmes et notre générosité de serviteurs et de servantes ? Nul d’entre nous ne le sait d’avance, car les choix de Dieu ne se révèlent qu’à ceux qui cheminent. Mais notre amour de Jésus nous dicte quand même une réponse, un projet audacieux et humble à la fois : nous voulons boire la coupe que Jésus a bue tout entière. Autrement dit, nous voulons tout partager de son destin, et c’est bien aussi le don qu’il veut nous faire.

Cette coupe, c’est lui qui nous la tendra, et nous saurons alors de quoi elle sera remplie : coupe d’un Exode à vivre sans murmures; coupe des oublis fraternels et des manques d’égards, qu’il faut assumer sans surprise ni révolte, coupe de l’effacement et de la disponibilité, des responsabilités portées en total oubli de soi.

N’ayons pas peur de dire oui d’avance, ne craignons pas que notre amour soit plus grand que nos forces, car Dieu aime ceux qui donnent avec joie, et c’est son Esprit qui nous fait accomplir ce dont nous rêvons pour sa gloire. Avec sa coupe qu’il nous tend Jésus nous offre son amitié : rejoignons son destin, « rien que pour aujour­d’hui ».



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Oh Amour exubérant pour les hommes ! Christ a été celui qui a reçu les clous dans ses mains et ses pieds immaculés, souffrant de grandes douleurs, et à moi, sans éprouver aucune douleur ni aucune angoisse, il m’a donné le salut par la communion de ses douleurs » (Saint Cyril de Jérusalem)

« Quiconque risque, le Seigneur ne le déçoit pas » (François)

« Jésus a accueilli la profession de foi de Pierre qui le reconnaissait comme le Messie en annonçant la passion prochaine du Fils de l’Homme. Il a dévoilé le contenu authentique de sa royauté messianique à la fois dans l’identité transcendante du Fils de l’Homme "qui est descendu du ciel" (Jn 3,13) et dans sa mission rédemptrice comme Serviteur souffrant : "Le Fils de l’Homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude" (Mt 20,28). C’est pourquoi le vrai sens de sa royauté n’est manifesté que du haut de la Croix » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 440)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Jeu 9 Mar 2023 - 9:34

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Eucharistie du Jeudi 09 Mars 2023
Jeudi de la 2ème semaine de Carême.


40 Saints Martyrs de Sébaste (+320).
Saint Vital, Ermite, fondateur
et abbé à Armentum (+ 993)
Sainte Françoise Romaine, Pénitente
romaine (+ 1440).
Sainte Catherine de Bologne, Clarisse,
Mystique et artiste (1413-1463).
Saint Dominique Savio, Disciple de
Saint Jean Bosco (1842-1857)


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Textes de la messe du jour

Livre de Jérémie 17,5-10… Psaume 1,1-2.3.4.6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,19-31.:


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Commentaire de ce jour.


L’un porte des vêtements de luxe, l’autre est couvert de plaies.

La parabole du Seigneur qui nous est relatée dans l’Évangile de ce jour met devant nos yeux deux personnages.
L’un porte des vêtements de luxe, l’autre est couvert de plaies. L’un est seul dans son anonymat, l’autre s’appelle Lazare, l’attribution d’un nom laissant ouverte la possibilité d’une relation.
Le contraste est frappant, et il est éloquent. Jésus ne met rien d’autre en avant. Par exemple, aucune mention d’un quelconque courage ou d’une quelconque piété de Lazare dont il aurait pu être récompensé.
Le récit ne permet de retenir qu’une seule chose : la seule richesse de cet homme c’est sa pauvreté. On pourrait dire qu’elle est son billet d’entrée pour le paradis.

Car c’est bien là que se trouve le nœud de l’intrigue : le moment de la mort et celui du jugement particulier.
Alors qu’à sa mort le riche est enterré, le pauvre lui, au moment de son trépas, personne ne semble se soucier de lui.
Mais les anges de Dieu, nous rapporte le récit, le conduisent jusqu’au lieu de sa récompense. Spatialement il est emporté dans les hauteurs puisque nous lirons un peu plus loin que le riche, du lieu où il se trouve, « lève les yeux » vers Lazare.
Rien de tel en effet pour ce riche qui descend au séjour des morts où « il est en proie à la torture ».
Aucun détail ne nous est donné sur les circonstances du décès de chacun de ces deux hommes. Le moment de leur mort passe comme inaperçu, comme s’ils franchissaient une simple porte entre deux mondes.

Nous sentons bien que la visée de cette parabole n’est pas descriptive. Inutile donc de chercher dans ce passage d’Évangile une description du Ciel, de l’Enfer ou du Purgatoire. Le récit veut mettre ici en lumière que ce sont bien les mêmes personnages - le même riche et le même pauvre - dont nous suivons les aventures, sauf qu’ils ne sont plus réunis dans le même lieu, comme ils l’étaient dans la première séquence de l’histoire durant leur séjour terrestre.

Lazare poursuit sa vie relationnelle, mais avec les anges et les patriarches ; alors que le riche demeure enfermé dans sa solitude - sauf que privé de son corps, il n’a plus la distraction des jouissances charnelles.
Bien plus, il est en proie à la torture. Ne cherchons pas la nature de ces souffrances : elles ne sont mentionnées que pour souligner l’inversion opérée par le passage à travers la mort : celui qui jouissait de la vie sans se soucier des autres, se retrouve « au séjour des morts », souffrant horriblement, alors que celui pour qui la vie terrestre n’avait été qu’une longue agonie, se trouve paradoxalement introduit dans le Royaume de la Vie.

Dans le second volet du récit, le riche défunt réclame un signe – la résurrection de Lazare – pour convertir ses frères riches qui sont encore en vie.
On peut se demander au passage la raison du changement opéré en cet homme que l’on découvre maintenant charitable et qui est même appelé « mon enfant » par Abraham.
La parabole n’envisage pas non plus ce problème. La supplique du riche n’a pour but que d’introduire la double affirmation d’Abraham : les vivants doivent écouter Moïse et les Prophètes et mettre en pratique ce qu’ils ont dit.

Exprimant une opinion souvent entendu dans le monde, le riche s’imagine qu’un miracle obtiendrait ce que l’Écriture ne peut obtenir.
Quelle erreur ! « S’ils n’écoutent pas Moïse ni les prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus ».
La « chute » est abrupte. Nous touchons ici la fine pointe du récit, le lieu où Jésus voulait nous conduire qui pourrait se résumer à la question suivante : la Résurrection nous a-t-elle vraiment « convaincue » de l’urgence de la conversion ?
N’avons-nous pas réduit le mystère à un événement passé que nous gardons en mémoire pour y puiser un vague espoir aux heures difficiles ?
La Pâque de Notre Seigneur constitue-t-elle pour nous l’événement central de l’histoire, de notre histoire, l’irruption au cœur de ce monde qui passe, du Règne qui ne passera pas ?

La parabole que Jésus nous livre dans l’Évangile de ce jour, nous exhorte à ne pas attendre de le voir ressuscité pour croire en Lui, pour nous convertir, pour nous tourner vers Lui.
Au moment de notre mort, il n’y aura d’évidence de Jésus ressuscité que si tout au long de notre vie terrestre, au jour le jour, nous avons marché dans la Foi en la puissance de sa Résurrection : « Béni soit l'homme qui met sa confiance dans Le Seigneur, dont Le Seigneur est l'espoir.
Il sera comme un arbre planté au bord des eaux, qui étend ses racines vers le courant : il ne craint pas la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; il ne redoute pas une année de sécheresse, car elle ne l'empêche pas de porter du fruit » (Cf. 1ère lecture).

« Seigneur, fais-nous la grâce de ne pas remettre à demain notre conversion. Que chaque jour de notre vie, notre cœur demeure tourné vers Toi dans une confiance et un abandon total pour qu’au jour de notre mort nous puissions avoir la joie de partager en plénitude ta Vie de ressuscité. »



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Le destin de Lazare

Seul saint Luc nous a gardé des paraboles en deux scènes, comme celle que nous lisons aujourd'hui. Double récit, double leçon; mais aussi, avouons-le, double malaise pour nous, chrétiens du XXIe siècle.

 Commençons par analyser notre malaise, afin de mieux entrer dans la pensée de Jésus .

Tout d'abord la manière dont est décrit l'au-delà nous désarçonne un peu. Rassurons-nous: Jésus n'entend pas décrire la géographie du séjour des morts. Il reprend simplement l'imagerie traditionnelle dans son pays, pour mieux se faire comprendre et aller plus vite à l'essentiel.

Un autre point nous gêne: le récit semble dire que le riche est puni parce qu'il est riche, et le pauvre récompensé parce qu'il est pauvre. En réalité Jésus fait allusion à une histoire populaire bien connue de son temps en Judée, celle du pauvre scribe et du riche publicain Bar Mayan, qui avait vécu comme un impie notoire. Tous les auditeurs de Jésus savaient donc à quoi s'en tenir dès les premiers mots de la parabole : il s'agit d'un riche qui ne s'occupe ni des hommes ni de Dieu. C'est l'irréligion et l'égoïsme qui sont punis, et inversement Dieu récompense la piété et la confiance du pauvre. C'est d'ailleurs pourquoi Jésus lui donne un nom qui est tout un programme: Lazare, "Dieu est venu en aide".

     Une fois écartées ces difficultés, les leçons de la parabole apparaissent plus clairement.

La première concerne la mort comme limite absolue.

Que l'on ait vécu dans le lin et la pourpre, ou couvert d'ulcères, mendiant à la porte des autres, un moment vient toujours où les choses prennent leur vraie valeur. Et dans la pensée de Jésus, ce moment-là doit éclairer toute la vie d'un croyant. La mort, qui totalise toutes les fidélités d'une existence, fixe aussi l'homme définitivement dans ses choix. C'est donc avant qu'il faut se convertir; c'est avant qu'il soit faut choisir et ouvrir les yeux.

Or le riche de la parabole s'est aveuglé à longueur de vie. Il n'a pas vu le besoin qu'il avait de Dieu et de son pardon; il n'a pas vu Lazare, qui ne réclamait rien, et qui guettait, non pas tellement les miettes qui tombaient de la nappe, mais ces morceaux de mie dont on se servait, dans les maisons très riches, pour s'essuyer les doigts, et qu'on jetait sous la table.

Jusqu'au dernier moment le scénario des choses d'ici-bas peut faire illusion: Lazare meurt, dans l'oubli général; le riche meurt à son tour, et toute la ville est là pour le porter en terre. Mais au-delà, tout change. L'au-delà, c'est le domaine de Dieu, et rien ni personne n'empêchera jamais Dieu d'être à la fois, et mystérieusement, le créateur et le juge, l'infiniment bon et l'infiniment lucide.

La mort égalitaire n'opère pas la justice, et c'est Dieu lui-même qui se réserve d'apprécier pour chacun, au-delà de la qualité de la vie, la qualité du cœur. Nous voudrions pouvoir échapper à cette logique de nos propres choix; mais Jésus insiste, et il met sur les lèvres d'Abraham des paroles étranges: "Entre vous et nous un grand abîme a été disposé." Ce n'est qu'une image, bien sûr, mais c'est l'image de l'irréversible. Il fut un temps, le temps même de la vie, où le riche impie pouvait quelque chose pour Lazare: les bouchées de pain qu'il gaspillait en un repas auraient nourri le pauvre toute une semaine. Mais maintenant, dans l'au-delà, même Lazare, même l'ami d'Abraham ne peut plus rien pour lui.

 L'autre leçon de la parabole a trait aux six frères, et rappelle sous une autre forme l'exigence de la conversion.

S'il est trop tard pour le frère mort, il est encore temps pour les cinq survivants; mais Jésus ne veut pas qu'on s'illusionne sur les moyens à prendre. Ce qui convertit, ce ne sont pas les expériences extraordinaires. Même si l'un de nos défunts revenait parmi nous, passé le premier saisissement, nous retomberions dans notre médiocrité. Car personne ne peut répondre à notre place, et si la parole de Dieu ne suffit pas pour nous retourner le cœur, que pourrait faire une parole d'homme? Nous avons Moïse, nous lisons les Prophètes; bien plus, "en ces jours qui sont les derniers, Dieu nous a parlé par son Fils" (Hb 1,2). Si nous ne sommes pas convaincus par une telle preuve d'amour, qui pourra jamais nous parler d'espérance?

Ce qui change une vie et la retourne vers Dieu, c'est la décision d'accueillir la parole de son Envoyé. C'est bien le sens de notre démarche ce matin. Si nous sommes réunis, malgré toutes nos différences, malgré le poids de nos richesses ou de nos pauvretés, c'est parce que nous croyons que le Christ, aujourd'hui encore, nous ouvre la route de la conversion, et que son Évangile peut encore donner sens à notre vie.

Si nous sommes là, unis dans la prière, c'est parce que nous mettons ensemble notre espérance dans le même Seigneur, et c'est pour nous ouvrir ensemble à la vie qu'il nous apporte. Il vient de nous rappeler avec force son message de solidarité; il nous invite maintenant à sa table pour un avant-goût du banquet de l'au-delà.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Jésus prévient du danger des biens de la terre. Cependant, Jésus ne condamne pas de façon absolue la possession des biens de la terre : Il nous presse plutôt à nous rappeler du double commandement de l’amour pour Dieu et de l’amour pour le prochain » (Saint Jean Paul II)

« Il reste toujours le danger, qu’à cause de se fermer de plus en plus hermétiquement au Christ, les orgueilleux, les riches et les puissants finissent par se condamner eux-mêmes à tomber dans l’abîme éternel de solitude qu’est l’enfer » (François)

« Dans la multitude d’êtres humains sans pain, sans toit, sans lieu, comment ne pas reconnaître Lazare, mendiant affamé de la parabole ? Comment ne pas entendre Jésus : « A Moi non plus vous ne l’avez pas fait » (Mt 25,45) ? » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 2.463)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen
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Message par Lumen Ven 10 Mar 2023 - 12:06

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 10 mars 2023
Vendredi de la 2ème semaine de Carême.


Saint Vivien, Soldat romain,
martyr en Cappadoce (+ 320)
Saint Macaire de Jérusalem, Patriarche
de Jérusalem (+ 334)
Saint Simplice, Pape (47e) de
468 à 483 (+ 483)
Sainte Marie-Eugénie Milleret, Fondatrice
des Religieuses de l'Assomption (1817-1898).
Saints Pierre Ch'oe Hyong et Jean-Baptiste
Chon Chang-un, Martyrs en Corée (+ 1866)
Saint Matthieu Del Castillo, Saint mexicain
canonisé par Jean Paul II (+ 1928)
Bienheureux Jean-Joseph Lataste, Dominicain
et Fondateur des Sœurs Dominicaines de
Béthanie (1832-1869)


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Textes de la messe du jour

Livre de la Genèse 37,3-4.12-13a.17b-28... Psaume 105(104),4a.5a.6.16-17.18-19.20-21... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,33-43.45-46.:


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Commentaire de ce jour.


La parabole des vignerons homicides (Mt 21,33-46)

Au lendemain de son arrivée tonitruante à Jérusalem et au Temple, Jésus entre en débat avec les grands prêtres et les anciens du peuple. La question principale demeure l’autorité supposée de cet intrus Galiléen qui remet en cause la gestion du Temple et ses sacrifices.

L’action de Jésus, comme l’a soulignée la parabole précédente, vise la caste aristocratique des grands prêtres, appelée aussi sadducéens, incapable de toute conversion au Règne. Avec une autre parabole, et dans une autre vigne, Jésus va maintenant dénoncer non leur réticence à l’égard du Messie du Royaume, mais leur vive et funeste opposition.

Une vigne en fermage (21,33-34)

La vigne et le pressoir


Si la parabole a toujours pour cadre une vigne, le père et ses enfants laissent place maintenant au propriétaire et ses vignerons à qui la vigne est confiée en fermage. Le vocabulaire utilisé n’est pas sans évoquer le chant de la vigne du prophète Isaïe où il est aussi question de tour et de pressoir.

La parabole de Jésus commence donc de la même manière et évoque ainsi Israël que le Seigneur a planté. Le retour du propriétaire s’inscrit donc dans le jugement divin attendu. Mais cependant, à l’inverse de la vigne isaïenne, ce ne sont pas les fruits – c’est-à-dire l’ensemble des fils d’Israël – qui vont être remis en cause, mais les vignerons, c’est-à-dire ceux qui en ont la charge.

Les mauvais vignerons (21,35-41)

Serviteurs persécutés, Fils assassiné


La parabole de Jésus prend une tournure inattendue. Une suite logique, dans la lignée d’Isaïe, aurait raconté l’insatisfaction ou la satisfaction du propriétaire à l’égard de la quantité et de la qualité des grappes. Mais ici ce sont les vignerons, ceux à qui la vigne fut confiée, qui deviennent le sujet de la parabole. Celle-ci ne dénonce pas leurs compétences de vignerons, mais leur autorité sur la vigne. Ils se comportent comme des propriétaires et rejettent violemment tous ses serviteurs. Bien plus, la volonté de tuer le fils pour s’accaparer l’héritage paraît totalement absurde.

Ces serviteurs la vigne du Seigneur évoquent, de manière allégorique, les prophètes d’autrefois qui furent insultés, persécutés, rejetés comme le rappelait aussi le sermon sur la montagne : Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. … C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés (Mt 5,11-12). Dans la Bible, nombre de ces prophètes subissent l’opposition violente des leurs : Jérémie jeté dans une citerne (Jr 37,4-6), Amos dénoncé au roi par d’autres prophètes (Am 7,10). La tradition juive raconte également le martyre d’Isaïe1. Le contexte immédiat (21,28-32) oriente également vers la personne de Jean le baptiste.

En dernier lieu la figure même du fils peut être d’emblée associée au Messie (Ps 2,7) dans lequel lecteur chrétien reconnaîtra Jésus condamné et crucifié. La parabole souligne donc l’opposition tenace envers les envoyés du Seigneur et annonce le crime envers le fils.

La persévérance de Dieu

La parabole permet de distinguer le rôle des serviteurs – messagers, porte-parole, prophètes du divin propriétaire – du Fils qui est représente l’autorité même du Père. Mais au lieu d’un ‘repentir’ comme l’on pourrait s’y attendre, l’attitude des vignerons devient criminelle. L’envoi du Fils vient donc se situer, mais différemment, à la suite des serviteurs. La parabole souligne cette persévérance de Dieu envers sa vigne malgré la dureté des vignerons. Y compris le fils qui est envoyé non pour sévir mais toujours pour récolter.

Si l’auditoire sait reconnaître qui se cachent derrière les serviteurs prophétiques et le fils messianique, l’identité des vignerons est plus floue. A la question de Jésus, la réaction du public est celle de gens qui ne se sentent pas concernés par la parabole : « quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ?  … – Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. »

Effectivement à ce stade du récit, les vignerons -qui ont la gestion de la vigne – peuvent représenter le gouvernement politique : celui des hérodiens, ou du pouvoir romain. Le jugement de Dieu reviendrait donc à une restauration d’un gouvernement véritablement judéen, c’est-à-dire d’autres vignerons qui remettront le produit de la vigne au Seigneur : un peuple fidèle à la Loi et au Temple. Une telle interprétation mettrait d’accord pharisiens et sadducéens. Mais ce n’est pas cette vision politique que choisit Jésus dans ce passage de l’évangile. Les versets suivants viseront explicitement la culpabilité des chefs religieux de Jérusalem.

La pierre d’angle (21,42-44)

Et un temple sans Dieu


Jésus poursuit la réponse des grands prêtres lesquels attendaient du propriétaire un jugement pour supprimer les mauvais gestionnaires de sa vigne. Un changement aura bien lieu mais il concerne en premier les chefs religieux de Jérusalem. L’image des bâtisseurs ignorants et des pierres évoquent le Temple dans lequel se situe ce débat. Mauvais vignerons, les grands prêtres sont aussi de mauvais bâtisseurs incapables de reconnaître la valeur d’une pierre qui n’a pas la forme voulue, mais qui pourtant est essentiel au bâtiment. Jésus reprend ici un verset du psaume 117/118, un chant acclamant la victoire de Dieu pour le peuple humilié

La victoire du Seigneur n’est pas dans un jugement vengeur envers les mauvais vignerons – comme l’espérait les grands prêtres – elle est ici dans la fidélité de Dieu à son Fils, pierre rejetée et pierre angulaire, une victoire qui annonce déjà celle de la résurrection. La pierre d’angle est aussi pierre d’achoppement : le Christ et Fils de Dieu, rejeté hier, est ainsi institué comme juge eschatologique.

L’avènement de Royaume vient condamner l’orgueil de la caste sacerdotale. Pour autant, les grands prêtres ne sont pas – dans l’image utilisée par Jésus – supprimés, ni écartés du Temple, mais dépossédés de leur mission. La parole de Jésus est encore plus cinglante à leurs égards : le Royaume de Dieu se déplace loin de ce Temple sadducéen. Finalement les grands prêtres restent dans un Temple sans Dieu qui a préféré une autre nation. Ce terme désigne généralement un territoire païen. L’avènement du Royaume ne substitue pas une caste sacerdotale à une autre. Il se déploie, hors des murs d’un sanctuaire, au sein d’un peuple dont les limites ne sont plus circonscrites à l’appartenance aux fils d’Israël.

Grands prêtres et pharisiens (21,45-46)

Ce ne sont plus seulement les grands prêtres qui sont concernés mais les deux partis religieux majoritaires : pharisiens et sadducéens. L’opposition envers Jésus grandit. Leur désir de l’arrêter, de se saisir de lui pour un jugement, donne raison à la parabole. Ils n’ont pas reconnu en lui le Fils… de même que la foule qui ne voit là qu’un prophète. Mais cette remarque de Matthieu va plus loin qu’un simple constat. Il reprend avec les mêmes termes, le projet meurtrier d’Hérode à propos du baptiste : Hérode cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète. (14,5) Et malgré la foule, Jean fut décapité.



Père François Bessonnet
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Autre commentaire de ce jour.


La parabole des vignerons homicides

Visiblement, Jésus a voulu faire de sa parabole un résumé de l’histoire de l’Alliance. À sa vigne de choix, le pays d’Israël, Dieu a envoyé à maintes reprises des prophètes, qui ont été mal reçus et maltraités. Puis, dans les derniers jours, par une sorte de folie de confiance, il a envoyé son propre Fils, le véritable héri­tier des promesses faites à Abraham ; et Jésus annonce d’avance le destin qui sera le sien : lui aussi sera jeté hors de la vigne, hors de la ville, et ses adversaires le tueront.

Les chefs des prêtres et les Pharisiens ont décodé immédiatement la parabole, et ont fort bien compris que Jé­sus les visait. De fait ils portent une lourde responsabilité dans le supplice et la mort de Jésus. Mais une des phrases de Jésus nous concerne tous, en cette période d’épreuves pour son Église. C’est une ci­tation du psaume 118 : « La pierre rejetée des bâtisseurs est devenue la tête de l’angle ».

Beaucoup des bâtisseurs de notre monde écartent, délibérément ou par ignorance, la pierre qu’est Jésus­ Christ. On ne veut pas des valeurs qu’il apporte, on refuse les perspectives qu’il ouvre, on se révolte contre les exigences qu’il rappelle concernant les droits de Dieu et des devoirs de l’homme.

Même si on ne peut plus, scientifiquement, nier la réalité de Jésus de Nazareth, ni les traces de son œuvre sur toute la terre, on laisse de côté son message comme une pierre inutile et malcommode. Tous les moyens sont bons pour affaiblir son influence : ou bien on aligne Jésus, sans plus, sur tous les fondateurs de religions ; ou bien on fait taire ses témoins en les privant de ressources ou de liberté ; ou bien encore on disqualifie son Église par des campagnes de calomnie.

II arrive même, de nos jours, que des tentatives de dénigrement émanent de fils ou de filles de l’Église. Par rnaladresse, par inconscience, mais parfois aussi par un étrange ressentiment, ils participent à la marginalisation, puis au rejet, de Jésus Sauveur du monde. Mais le dernier mot appartient toujours à Dieu, qui obstinément veut réussir l’homme.

Aujourd’hui encore, en dépit des entreprises de déstabilisation de la foi, Jésus-Christ, rejeté des bâtisseurs, demeure la pierre angulaire et l’avenir du monde. Et cela, « c’est l’œuvre du Seigneur Dieu », surprenante, imprévisible, indiscutable, « une merveille sous nos yeux ». Mais les yeux qui voient cette merveille sont « les yeux illuminés du cœur » (E 1,18) c’est-à-dire des yeux qui veil­lent dans la foi, des yeux agrandis par l’espérance.

Le Seigneur n’exempte pas les croyants du labeur de bâtir le monde, mais il vient au devant de leur détresse lorsqu’ils se sentent à leur tour écartés, négligés, rejetés, iI manifeste sa présence, il révèle de loin en loin des signes de sa puissance. Par son Esprit toujours à l’œuvre, il donne et redonne le royaume à son peuple qui veut en porter les fruits.

De cela nous sommes les témoins, au cœur de l’Église et au cœur du monde. Là où le monde ne veut voir que ruines ou chantier déjà à l’abandon, nous apercevons, dans la lumière de la pa­role de Dieu, toujours humblement et en espérance, le Christ, pierre d’angle, plus belle et solide que jamais. Et le courage nous revient pour entrer nous-mêmes, comme pierres vivantes, dans la construction de la mai­son de Dieu.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Dieu n’a pas besoin de nos travaux, mais de notre obéissance » (Saint Jean Chrysostome)

« Les mauvais traitements aux serviteurs reflètent l’histoire des prophètes, leur douleur... Même si le "fils" aura le même sort, le "Patron" n’abandonnera pas la vigne : Il la louera à d’autres... N’est-ce pas cela une description de notre présent ? » (Benoît XVI)

« L’Eglise est le terrain de culture, le champ de Dieu (1 Co 3,9). Dans ce champ croît l’antique olivier dont les patriarches furent la racine sainte et en lequel s’opère et s’opérera la réconciliation entre Juifs et Gentils (cf. Rm11, 13-26). Elle fut plantée par le Vigneron céleste comme une vigne choisie. La Vigne véritable, c’est le Christ : c’est Lui qui donne vie et fécondité aux rameaux que nous sommes : par l’Eglise nous demeurons en Lui, sans qui nous ne pouvons rien faire. » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 755)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

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Message par Lumen Sam 11 Mar 2023 - 11:48

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comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Samedi 11 Mars 2023
Samedi de la 2ème semaine de Carême


Sainte Rosine, Martyre des premiers siècles
et patronne de la ville de Wengligen.
Saint Georges du Sinaï, Au monastère
Sainte Catherine du Sinaï (VIe siècle)
Saint Sophrone, Évêque de Jérusalem (+ 639).
Vénérable Concetta Bertoli, Laïque
italienne Tertiaire Franciscaine (+ 1956).
Vénérable Claudia Russo, Religieuse
italienne, Fondatrice de l'Institut des
'Pauvres Filles de la Visitation de Marie' (+ 1964).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre de Michée 7,14-15.18-20… Psaume 103(102),1-2.3-4.9-10.11-12… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.:


*Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe - Page 16 Fils_p10


Commentaire de ce jour.


La parabole nous révèle avant tout la Paternité de Dieu, sa Miséricorde
inconditionnelle, sa Joie d’offrir son Pardon et son désir de rassembler
dans une même Fête tous ses enfants dispersés.

Cette parabole est peut-être la plus connue de l’Évangile ; sans doute parce qu’elle en révèle le mieux le message et l’esprit.
A travers elle, Jésus annonce ouvertement l’infinie patience et la Miséricorde inconditionnelle de Dieu à notre égard.
Mais cette révélation n’est pas une gnose : il ne suffit pas de le « savoir » pour être sauvé. La Paternité Divine s’éprouve pour chacun de nous dans une expérience existentielle ; l’expérience d’être arraché à un danger mortel et rendu à la Vie par l’intervention victorieuse d’un Amour qui nous libère.
Autrement dit, pour pouvoir entrer dans la Joie du Salut, il faut d’abord que nous prenions conscience d’être en péril ; puis que nous renoncions à vouloir nous dégager tout seul de ce qui nous menace ; enfin que nous consentions à nous laisser approcher par ce Dieu que nous connaissons si mal.
Pour certains d’entre nous, tout comme pour le fils prodigue, il a même fallu que nous nous éloignions d’abord de Lui, que nous fassions l’expérience de la solitude, du manque, avant d’entreprendre le long chemin du retour, au terme duquel seulement nous avons découvert le vrai visage de Celui que Jésus nous apprend à nommer « Père ».

La parabole nous révèle avant tout la Paternité de Dieu, sa Miséricorde inconditionnelle, sa Joie d’offrir son Pardon et son désir de rassembler dans une même Fête tous ses enfants dispersés.
Mais le récit souligne également comment la démarche de conversion du cadet s’inscrit dans son histoire personnelle : ce n’est qu’au terme d’un long combat – contre les fausses images de la paternité, contre sa conception erronée de la liberté, contre la violence de ses passions – que le fils entrevoit la vanité de sa prétention à l’autonomie et envisage un retour vers Celui dont il voulait s’affranchir en prenant le large.
A vrai dire, c’est dans l’étreinte que son père lui réserve à son retour, blotti tout contre ses entrailles, qu’il découvrira sa Paternité véritable et qu’il entreverra quelle souffrance a pu représenter pour lui son départ.

En méditant cette parabole, Dom Louf concluait que « seul le pécheur est habilité à parler de Dieu » ; à condition bien sûr, d’avoir vécu l’expérience bouleversante de la Miséricorde, qui lui donne de « connaître » Le Très-Haut dans son attribut essentiel : « Y a-t-il un Dieu comme toi ? Tu enlèves le péché, tu pardonnes sa révolte au reste de ton peuple, tu ne t’obstines pas dans ta colère, mais tu prends plaisir à faire grâce.
De nouveau tu nous montres ta Tendresse, tu triomphes de nos péchés, tu jettes toutes nos fautes au fond de la mer ! » (1ère lect.).

Tous les hauts-faits de Dieu dans l’histoire convergent dans l’événement de la Pâque où le Père prend autorité sur tout mal en arrachant à la mort Son Fils et tous ceux qui lui sont unis par la Foi.
C’est cet événement que nous nous préparons à revivre. Au début de ce chemin de Carême, comme le fils prodigue, nous nous sommes mis en route avec une contrition bien mitigée. Puissions-nous, en nous approchant de la maison paternelle, découvrir Le Père, qui, « saisi de pitié », court à nos devants, pour « se jeter à notre cou et nous couvrir de baisers ».
Que cette image bouleversante d’un Dieu qui laisse éclater sa Joie et sa Tendresse pour les fils égarés que nous sommes, bannisse toute peur qui pourrait encore nous paralyser, et nous fasse hâter le pas sur le chemin du retour.

« Seigneur, Père très Saint, dans cette parabole inépuisable, tu nous révèles que l’essence de tout péché, c’est le refus de vivre dans la dépendance de ton Amour.
Tout ce qui est à Toi, appartient à chacun de tes fils ; mais ta Joie est de nous donner instant après instant tout ce dont nous avons besoin.
Le péché du cadet consiste à vouloir s’approprier “ce qui lui revient” pour s’affranchir de la dépendance du don de son père, et vivre en parfaite autonomie.
Poussée jusqu’au bout, cette logique conduit à vouloir être la source de sa propre existence, c'est-à-dire : être sa propre origine, son propre père.
Or c’est bien ce que dès le commencement, nous suggérait le Tentateur : “Vous serez comme des dieux” (Gn 3, 5).
Ouvre nos yeux sur nos compromissions avec ce discours mensonger, et donne-nous de revenir à Toi, pour recevoir de Toi “la Vie, le mouvement et l’être” (Ac 17, 28), et surtout Ton Esprit Saint, en qui nous pouvons te reconnaître comme Notre Père, et t’aimer dans l’Amour même de Ton Fils, Jésus-Christ Notre Seigneur. »



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Deux fils

Parlant de ce passage de l’Évangile, on dit souvent : « C’est la parabole de l’enfant prodigue ». Mieux vaudrait dire : la parabole du père qui avait deux fils, car c’est l’attitude du père que Jésus a voulu mettre en relief.

Tout commence par une histoire lamentable : la déchéance d’un jeune.

Le fils cadet revendique des droits, d’une manière qui a dû sembler odieuse à son père, puisqu’il lui déclare en quelque sorte : « Tu m’as mis au monde, et maintenant, paye-moi ! » Pris entre la fidélité à son père et la pression de la bande des copains, il choisit la bande, et fait la fête.

Très vite la vie se charge de le dégriser, et en expérimentant la misère des pauvres et des exclus, il commence à mesurer la chance qu’il avait et le gâchis qu’il en a fait. Confronté au réel avec ses seules forces, il lâche toute arrogance et décide de reprendre la route de la maison.

Son histoire est celle de tous les naufrages spirituels : on commence par gaspiller l’héritage du Père ; puis on a faim ; alors on devient esclave. Mais ce destin du prodigue est surtout un magnifique exemple de ce que doit être le retour vers Dieu. Quand vient le moment de vérité, du fond de la misère on se tourne vers Dieu, et l’on revient au Père, source de l’amour et de la paix.

Et c’est là toute la différence entre le dépit et la contrition. Tant que le croyant, aux prises avec son péché, en reste au stade du dépit, il demeure courbé sur lui-même, et il stagne sur place, prostré dans son impuissance, désespéré d’avoir gâché l’image qu’il se faisait de lui-même. Quand vient au contraire la vraie contrition, non seulement on rentre en soi-même, mais on se lève, on se met en marche vers le Père, sûr d’avance qu’on sera écouté, compris, pardonné, parce qu’on est certain d’être aimé. On ne se désole plus tellement d’avoir écorné l’image de soi-même que d’avoir terni en soi l’image de Dieu et d’avoir blessé l’amour d’un Père qui nous a voulus libres. Et c’est cela qui bouleverse le cœur de Dieu : de voir ses enfants malheureux croire plus à son amour qu’à leur propre misère.

Mais le fils aîné, le sage, est-il moins aimé parce qu’il est moins misérable ?

On l’imagine parfois, mais c’est mal comprendre les paroles du père. Certes l’aîné a un grand tort, malgré sa fidélité : c’est de n’avoir pas compris comment réagit le cœur d’un père, et d’être resté bloqué sur les fautes de son frère alors que le père, depuis longtemps, avait ouvert les bras. Mais le père, à lui non plus, ne fait aucun reproche, car en un sens il a raison. Au plan où il situe, celui de la justice stricte, l’aîné raisonne juste, et son réflexe est compréhensible. Il parle de droit, de faiblesse paternelle, de manque d’autorité. Le père, lui, ne répond pas à ce niveau, qui ne débouche pas sur la vie. Il reprend, paisiblement, les mots tout simples et sublimes de l’amour et de la réciprocité : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ! Tu as mon amour, tu as tout ! Tu es dans mon amour : tu as plus que toutes les fortunes, toutes les fêtes et toutes les aventures ! Je suis là avec toi, que chercherais-tu ailleurs ? »

Le tort du fils aîné, c’est de se sentir frustré parce que son père fait miséricorde, de mésestimer le prix de son intimité et de sa confiance, et de brouiller par sa jalousie l’œuvre du père, qui n’est que générosité et pardon.

Dans la pensée de Jésus, c’est bien le père qui est au centre de la parabole.

Il laisse faire le plus jeune et fait droit à ses revendications, sans savoir jusqu’où il ira dans sa soif de plaisir. Le cadet est poussé par un besoin d’autonomie, et son père lui en laisse le risque : il ne veut pas être libre à la place de son fils. Mais il ne cesse pas d’attendre, parce qu’il ne cesse pas d’aimer. Ne plus l’avoir près de lui, c’est comme s’il était mort.

Quand son fils, revenu, lui saute au cou, le père ne veut même pas écouter toute sa confession : l’attitude de son enfant lui parle plus que des paroles. Et le père organise une fête, disproportionnée selon nos vues égalitaires, mais tout à fait proportionnée à son amour de père, qui n’est mesuré par rien : « Il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! »

Pourquoi le pardon serait-il moins puissant dans le cœur d’un frère que dans celui d’un père ?Pourquoi parlerions-nous obstinément de justice et de sévérité, quand Dieu veut nous inculquer son parti pris de miséricorde ? Pourquoi fermerions-nous notre cœur au frère qui revient, alors que son retour fait toute la joie de Dieu ?

Entrons sans plus calculer dans l’amour paradoxal du Père : tant de fois déjà c’est nous qu’il a embrassés !



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« La parabole du fils prodigue exprime de façon simple, mais profonde, la réalité de la conversion. La miséricorde se manifeste de façon authentique et naturelle, quand elle ratifie, promeut et tire du bien de toutes sortes de maux existant dans le monde et dans l’homme » (saint Jean-Paul II)

« Notre Dieu est un Dieu qui attend. Il est fidèle, Lui est fidèle à sa promesse, parce qu’Il ne peut pas se renier Lui-même. Il est fidèle. C’est ainsi qu’Il nous attend tous, tout au long de l’histoire. C’est le Dieu qui attend, toujours » (pape François)

« Le mouvement de la conversion et de la pénitence a été merveilleusement décrit par Jésus dans la parabole dite "du fils prodigue" dont le centre est "le père miséricordieux" (Lc 15, 11-24) : la fascination d’une liberté illusoire, l’abandon de la maison paternelle (…) ; le repentir et la décision de se déclarer coupable devant son père ; le chemin du retour ; l’accueil généreux par le père ; la joie du père : ce sont là des traits propres au processus de conversion (...) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1439)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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Message par Lumen Dim 12 Mar 2023 - 12:39

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Dimanche 12 Mars 2023
Troisième Dimanche de Carême, Année A.


Saint Innocent Ier, Pape (40e) de
401 à 417 (+ 417)
Saint Grégoire le Grand, Pape et
Docteur de l'Église (540-604).
Saint Louis Orione, Prêtre et Fondateur
de nombreuses Congrégations
Religieuses (1872-1940).
Bienheureux Denis le Chartreux
Écrivain mystique (+ 1471)
Bienheureuse Angela Salawa, vierge,
Tertiaire Franciscaine à Cracovie
(1881-1922).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la MESSE DU JOUR

Livre de l'Exode 17,3-7… Psaume 95(94),1-2.6-7ab.7d-8a.9… Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5,1-2.5-8. Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 4,5-42.:


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« Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’,
c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »


Commentaire de ce jour.

« Si tu savais le don de Dieu… »

Comme dimanche dernier, le texte évangélique est d’une telle densité que sont possibles bien des manières de le lire, de le méditer, de le faire nôtre. Nous vous proposons d’éclairer ces commentaires par la prière d’ouverture de ce dimanche, en reprenant chaque membre de phrase. Ce texte à lui seul vaut toute une homélie : « Tu es la source de toute bonté. Toute miséricorde vient de toi. Ecoute l’aveu de notre faiblesse. Nous avons conscience de nos fautes. Patiemment, relève-nous avec amour. »

AU DESERT

En les faisant passer au milieu des eaux, Dieu avait libéré les Hébreux de l’esclavage de l’Egypte. Mais cette liberté leur devient pesante et ils accusent Moïse d’être responsable de cette soif qui les tenaille.

Dieu, c’est le Rocher qui nous sauve, chante le psaume 94. Un rocher en soi peut être solide, on peut s’y appuyer. Mais il n’est rien d’autre qu’une pierre, dure et sans vie. Tout au contraire, Dieu est vie puisqu’il est miséricorde. « Tu as frappé le Nil » et le Nil a été l’artisan de ces miracles qui ont bouleversé les Egyptiens. « Tu frapperas le rocher, il en sortira de l’eau ». Et l’eau a jailli, transparente, sautant sur les pierres, éclaboussant de joie ce peuple à la tête dure comme une pierre. Le Seigneur a fait jaillir les eaux du Rocher. La prière initiale de ce dimanche nous le rappelle : Dieu est source de toute bonté. Dieu est d’abord Amour.

LA SAMARITAINE A LA RECHERCHE DE L’AMOUR

L’amour, la Samaritaine l’a cherché sans jamais y trouver la paix. Elle n’en connaissait pas encore la véritable dimension. Elle était empêtrée dans sa faiblesse quand Dieu vient la rejoindre en Jésus-Christ. Comme pour nous, il était pour elle d’une grande importance de rencontrer un homme de coeur, un homme qui comprend, qui ne la rabroue pas. Car pour trouver la vraie dimension de la vie, il faut épanouir en nous la vraie dimension de l’amour.

L’être humain n’existe que par la puissance de son attente. Elle existait au travers de ses « rencontres » et cinq n’ont pas suffi à la combler, et le sixième n’était qu’un compagnon. Comme Marie-Madeleine, elle ouvrait son coeur insatisfait à l’amour même imparfait. Il lui fallait aimer. Et voilà que ce voyageur, qui passe et est assis sur la margelle du puits, lui révèle un autre avenir. Dieu est Amour.

Certes, elle portait en elle une certaine connaissance de Dieu et une certaine espérance en raison même de la tradition religieuse de sa province. Mais cela n’était pas vital pour elle. Ses préoccupations étaient ailleurs. Dieu ne lui est pas étranger, mais il n’est pas celui qui la fait vivre. Beaucoup de nos contemporains sont ainsi.

LA SAMARITAINE A LA RECHERCHE DE SA PERSONNALITÉ

Nous pouvons méditer sur un autre aspect de sa personnalité qu’exprime son attitude extérieure en même qu’elle exprime son attente.

Avec Jésus, elle commence à se faire hautaine : »Toi un juif ! » trop heureuse sans doute de souligner que ces Juifs qui méprisaient les Samaritains étaient bien obligés de passer par eux quand ils avaient soif. Elle lui montre son incapacité à tirer de l’eau : »Tu n’as rien pour puiser. » Bientôt elle demandera humblement : « Donne-moi de cette eau. » Mais ce n’est encore que désir humain. Comme l’était sa recherche de tant de maris.

Puis elle demande davantage : « Explique-moi. » Elle a voulu prendre « la tangente » pour ne pas répondre à sa situation conjugale. Jésus l’a entraînée jusqu’aux richesses de ses connaissances religieuses : « C’est lui qui nous fera connaître toutes choses, » doit-elle reconnaître.

JESUS

Il s’est arrêté, fatigué. Saint Jean aime à noter souvent la nature humaine de Jésus. Mais il remarque qu’il est assis sur la margelle de la source, et non à même le sol, appuyé sur le puits, non pas dans une position de repos. Il s’est assis là où l’eau une fois puisée, le seau est posé. Il est assis en position de service.

Et quand arrive cette femme, il lui demande d’abord un service : « Donne-moi à boire ». Un service qui est aussi un geste de bonté, car, dans le coeur de la Samaritaine, il y a une grande bonté même si elle ne veut pas paraître ce qu’elle est vraiment.

Il ne discute pas avec elle sur les mérites réciproques des Samaritains et des Juifs de Judée. Il ne fait nulle théologie et refuse la controverse qui aurait fait dévier la réalité profonde de son message. Il va au coeur de la question fondamentale : « Si tu savais le don de Dieu… » Si tu savais par qui peut venir ce don de Dieu. La controverse est en effet inutile : le privilège de Jérusalem a cessé et cette montagne de Samarie n’a plus de signification. Le don de Dieu est « esprit et vérité », et c’est ce qu’il attend de ceux qui l’adorent. L’universalité est en Dieu qui ne dépend ni des lieux, ni des langues, ni des nations.

Tout cela, elle le sait puisqu’elle enchaîne en parlant du Messie « qui fera connaître toutes choses. » Mais l’affirmation de Jésus « Je le suis », ne peut pas encore la convaincre. C’est trop tôt dans sa démarche personnelle et spirituelle. Elle l’a seulement interrogée : « Ne serait-il pas le Messie ? » C’est qu’elle est encore enfermée dans ses problèmes personnels : « Il m’a dit ce que j’ai fait ! »

Nous-mêmes, nous sommes bien comme la Samaritaine quand Jésus nous parle, quand il nous ouvre un avenir insoupçonné…. Il est difficile à prendre le tournant décisif qu’il nous demande d’opérer pour nous situer dans la vérité. Il en est ainsi pour nos frères quand nous voulons les « évangéliser ». Laissons à chacun le temps de la maturation intérieure à la lumière de la grâce. Ne bousculons pas non plus la grâce de Dieu. Craignons que notre parole, ou plutôt nos paroles, ne court-circuitent ce cheminement intérieur.

LES APOTRES

Ils étaient partis à la bourgade chercher quelques nourritures terrestres. Comme un groupe qui a besoin d’un peu de liberté. Ils l’ont laissé là, tout seul. Quand ils reviennent, ils sont surpris : Jésus parle en tête-à-tête avec une femme ! Mais ils brident leur curiosité par discrétion et par respect. Pourquoi n’a-t-il pas attendu leur retour pour demander quelque chose. « Que dis-tu avec elle ? » selon la version grecque du texte. « Que cherche-t-elle ? » dit la version syriaque. Ils n’ont pas de réponse immédiate. Ils l’auront sans doute, par la Samaritaine bavarde, durant les deux jours qu’ils resteront au village.

Ils ont coupé la conversation. En fait, l’essentiel était dit. Elle en profite pour partir dire sa joie. C’est le temps de l’allégement. Elle n’a pas été jugée par Jésus. Elle peut dire qui elle est devant tout le monde. Elle a laissé symboliquement sa cruche vide. Elle n’a plus besoin de l’eau du puits. Elle est heureuse. Ce n’est plus la dérive. Elle peut se présenter devant les habitants du village et les inviter à la même rencontre, car avec le Christ elle est devenue une créature nouvelle, selon l’expression de la liturgie baptismale..

Pendant ce temps, les disciples nous paraissent bien terre à terre : »Viens manger. » Ils ne comprennent pas sa réponse : « J’ai de quoi manger. » Il avait répondu au démon : « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui vient de Dieu. » Il leur en dit davantage : sa vie, c’est d’accomplie l’oeuvre de Dieu.

Qu’ils s’en réjouissent, tout en sachant qu’ils ne sont pas les seuls : ils vont moissonner ce que les autres ont semé avec peine, ce que, lui, Jésus, a semé par sa vie, sa mort et sa résurrection qui sont l’accomplissement de l’œuvre que son Père lui a demandée de réaliser. Il ne leur révèle pas encore l’ampleur de cette mission. Ce sont les habitants du village qui le diront au bout de deux jours : « Nous savons que celui-ci est le sauveur du monde. » Et saint Jean emploie le mot « cosmos » pour signifier l’immensité de ce salut.

LES HABITANTS

L’Evangile ne nous dit pas les premiers moments du retour de la Samaritaine au village. Excitée par ce qu’elle venait de vivre, sa joyeuse exubérance les entraîne au puits de Jacob. Eux aussi, comme les Juifs, attendaient un messie. Cet homme ne serait-il pas le Messie ? Ils lui ont offert une hospitalité à laquelle Jésus ne se dérobe pas. Ils sont de bonne volonté. Ils ont écouté, entendu le sens de ce qu’il disait et reconnu que sa parole était Parole de vie.

Il ne se dérobe jamais à ceux qui l’accueillent. Cf Matthieu 25. 40 et ss.N

Nous sommes loin peut-être de la grâce divine évoquée par la source jaillissant en vie éternelle. En fait pas si loin d’elle. La Samaritaine a accueilli la parole de Jésus comme une eau qui l’a vivifiée et, devant ses connaissances, elle en a fait jaillir le témoignage de cette vie nouvelle qui est la sienne. Ils ont reçu sa parole qui jaillit en un acte de foi : « Il est le sauveur du monde ».


***


Les cheminements des disciples, celui de la Samaritaine et des habitants sont bien aussi les nôtres. Selon des modalités diverses, c’est le passage d’une connaissance théorique à une rencontre personnelle et vitale où chacun doit reconnaître le don de Dieu comme source de vie. « Si tu savais le don de Dieu… » Les catéchumènes devaient le reconnaître à quelques semaines de leur entrée dans la vie divine.

Les chrétiens de longue date, nous en sommes peut-être, savent aussi que cette « reconnaissance », cette « exploration », ce « scrutin » ne sont jamais ni parfaits ni définitifs. Il faut du temps afin que la Parole de Dieu devienne parole de vie pour jaillir en nous, éternelle ; du temps pour reconnaître « le monde de la grâce dans lequel nous sommes établis … puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs par l’Esprit-Saint qui nous a été donné. » (Romains 5. 5)

« Nous avons reçu de toi un avant-goût du ciel », nous fait dire la prière qui suit la Communion de ce dimanche. Comme l’a fait la Samaritaine, « fais-nous manifester par toute notre vie ce que le sacrement vient d’accomplir en nous.”



Homélies du père Jacques Fournier
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Autre commentaire de ce jour.

La Samaritaine

Plusieurs fois chaque année cette femme de Samarie, avec son grand châle noir et sa jarre sur la tête, traverse l’espace de notre liturgie pour reprendre devant nous le dialogue avec Jésus qui a décidé de toute son existence.
Ce jour-là, c’était en plein midi, et les ombres étaient aussi dures que le soleil. Pourquoi n’était-elle pas venue avec les autres femmes puiser l’eau à la fraîche, le matin où la veille au soir ?
Sans doute ne le savait-elle pas, mais l’étranger le savait bien qui s’était assis sur la margelle pour être ce jour-là la pleine lumière au midi de sa vie.
« Donne-moi à boire », dit Jésus. Et ce disant il franchit à la fois trois barrières :

- la barrière des usages, qui interdisaient qu’un homme conversât avec une femme dans la rue ;
- la barrière des préjugés, qui déclaraient impurs les Samaritains et tout ce qu’ils touchaient ;
- la barrière de la haine raciale, qui séparait depuis quatre siècles Juifs et Samaritains.

Et cette simple parole de Jésus amorce deux dialogues successifs, l’un sur l’eau vive, l’autre sur l’Adoration en esprit et en vérité.
À la femme qui s’étonne de se voir interpellée, Jésus lance une double invitation :

- à reconnaître qui il est ;
- à lui demander l’eau vivante, c’est-à-dire sa parole, et plus encore, son Esprit.

La Samaritaine, qui se méprend sur l’offre de Jésus, ne fait pas de difficulté pour lui demander l’eau qui apaise toute soif; mais elle sera plus lente à reconnaître en ce Juif inconnu un prophète, puis le Messie en personne.
Curieusement, c’est au moment où elle commence à céder, en disant : « Seigneur, donne-moi de cette eau », que Jésus la désarçonne par une nouvelle initiative, tout à fait inattendue : « Va, appelle ton mari, et reviens ici ! ». Avant même qu’elle ait manifesté sa conversion, Jésus lui confie une mission.
La femme tente bien une esquive : « Je n’ai pas de mari … » ; mais Jésus l’arrête tout de suite sur ce chemin de fuite qui ne mène nulle part. Il ne donnera l’eau vive qu’à une convertie accueillante à la vérité.

La femme, alors, contre-attaque à propos des deux montagnes (le mont Sion à Jérusalem, le Garizim près de Sichar), à propos des deux temples et des deux traditions religieuses. C’est peut-être une manière de faire diversion, une rouerie pour détourner l’attention du prophète.

Mais de toute façon la question devait se poser. En effet, pour cette femme, faire confiance au prophète Juif, ne serait-ce pas trahir la tradition samaritaine, trahir le Garizim, trahir son propre peuple ?
La réponse de Jésus efface d’un seul coup les deux montagnes. Certes, Jésus ne renie pas l’œuvre de Dieu en Israël et par Israël; il est clair pour lui que la connaissance du vrai Dieu est venue par son peuple : « Le salut vient des Juifs ».
Mais Dieu est Esprit, force vivifiante qui n’est liée à aucun lieu. Désormais, pour adorer Dieu nul n’aura besoin de passer par le temple d’un autre peuple; car l’espace de l’adoration sera le cœur de l’homme, sanctuaire de l’Esprit.

La Samaritaine, impressionnée, commence à revenir à la Foi de son enfance et de sa jeunesse, et elle évoque le Messie, que son peuple attendait comme un porteur de vérité : « Lorsqu’il viendra, il nous annoncera toutes choses ». Et Jésus de lui dire : « Je le suis, Moi qui te parle ».

Sur ce les disciples reviennent; et la femme s’en va, elle, la pécheresse bien connue, avant même d’avoir explicité sa Foi, pour être la première missionnaire de la Samarie :
« Venez donc voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ! Ne serait-il pas Le Christ ? »

Cette seule phrase résume tout l’itinéraire de sa conversion : elle a rencontré un homme, un inconnu ; mais l’inconnu a fait en elle la pleine lumière ; c’est donc un prophète ! Plus qu’un prophète même, ne serait-ce pas le Messie ?
Et les villageois se laissent persuader; ils descendent en groupe vers Jésus, moisson d’hommes entre les moissons mûres.

Quant à la femme de Samarie, Jésus, comme gage de son amitié, la ramène dans l’ombre et lui demande l’effacement de la servante.
Au bout de deux jours de dialogue et de catéchèse, ayant, grâce à elle, entendu la voix du Messie, les gens de Samarie disent à la femme :
« Ce n’est plus seulement à cause de tes dires que nous croyons : nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde ».

Le Sauveur du monde : ce qu’elle n’a pas su dire, ce qu’elle avait à peine deviné, ses frères et sœurs de Samarie le lui révèlent, au Nom de Jésus. En acceptant la conversion, sans le savoir elle travaillait pour le Salut universel.
Une rencontre loyale avec celui qui sauve, une mise en ordre courageuse de notre vie, une entrée dans la mission de Jésus, là où nous sommes, tels que nous sommes : C’est bien cela que le Sauveur nous offre pour cette semaine de Carême.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Il y a une raison à la fatigue de Jésus ; La force du Christ t’a créé, la faiblesse du Christ t‘a régénéré. Il nous a créés avec la force, avec la faiblesse il est venu nous chercher » (saint Augustin)

« Dans la rencontre avec la Samaritaine, au puits, surgit la question de la "soif" du Christ qui conclut par le cri sur la croix ‘j’ai soif’ (Jn19,28). Assurément cette soif, comme la fatigue, a une base physique. Mais Jésus avait soif de notre foi à tous » (Benoit XVI)

« "Si tu savais le don de Dieu !" (Jn 4, 10). La merveille de la prière se révèle justement là, au bord des puits où nous venons chercher notre eau : là, le Christ vient à la rencontre de tout être humain, il est le premier à nous chercher et c’est lui qui demande à boire. Jésus a soif, sa demande vient des profondeurs de Dieu qui nous désire. La prière, que nous le sachions ou non, est la rencontre de la soif de Dieu et de la nôtre. Dieu a soif que nous ayons soif de Lui (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 2560)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Lun 13 Mar 2023 - 12:01

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 13 Mars 2023
Lundi de la 3ème semaine du Temps de Carême.


Saint Macédon, Sainte Patricia et sainte
Modesta, martyrs à Nicomédie (+ v. 304)
Saint Ramirus et ses compagnons
Martyrs espagnols (VIe siècle)
Saints Rodrigue et Salomon, Martyrs
à Cordoue († 857).
Sainte Irmã Dulce dos pobres, Religieuse
brésilienne « Bon Ange de la
Bahia » (1914-1992).


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Textes de la messe du jour

Deuxième livre des Rois 5, 1-15a… Psaume 42(41), 2-3.43(42),3-4… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4, 24-30.:


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Commentaire de ce jour.


À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.

Dans la synagogue de Nazareth, Jésus vient de lire le passage d’Isaïe qui le désigne comme le Messie. Il concluait en effet sa lecture par : « Aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Écriture ».

Un tel commentaire de l’Écriture ne pouvait laisser indifférents ses auditeurs qui sont ses proches, ses amis, ceux auprès de qui il a grandi.
Mais sans doute un meilleur accueil aurait davantage convenu que leur scepticisme. « Aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays », conclut Jésus.

Jésus continue pourtant, en tentant de leur montrer le lieu de leur erreur. Il leur donne l’exemple de deux épisodes de l’Ancien Testament impliquant les prophètes Élie et Élysée, montrant la gratuité et l’universalité de l’Amour de Dieu pour les hommes.
Élie a été envoyé vers une veuve étrangère, de Sidon, et Élysée vers un lépreux syrien. Ce faisant, Jésus montre que la relation privilégiée qui lie Israël et Le Seigneur n’a pas pour but de gratifier le peuple élu de dons que les autres ne pourraient obtenir, mais de faire d’Israël un témoin pour les Nations.
Israël est le fils aîné, celui qui reçoit la Vie en premier, avant qu’elle ne soit donnée aux autres, et devant montrer aux autres comment on l’accueille.

Telle est bien la vocation que Jésus accomplit, Lui Le Fils unique devenu frère aîné de la multitude des hommes.
En Lui, Dieu se révèle à tout homme.

Mais « tous devinrent furieux ».
Jésus, ce Jésus qu’ils ont vu grandir et qu’ils connaissent si bien, ce Jésus qu’ils ont soutenu et qu’ils sont venus écouter, leur échappe. Au sortir de la synagogue, le murmure enfle. Au point de vouloir de le tuer.

Une telle attitude, tellement humaine, nous met mal à l’aise.
Comment ne pas nous reconnaître ? Nous aussi, nous connaissons bien Jésus ; nous aussi, nous croyons trop souvent avoir des droits sur Lui ; nous aussi, nous pensons que l’alliance dont nous sommes gratifiés devrait nous assurer le bonheur dès ici-bas.
Nous aussi, nous avons souvent murmuré au sortir de nos Oraisons, de nos assemblées liturgiques.
Irions-nous jusqu’à vouloir le tuer ? Serions nous, nous aussi, capables de le tuer ? La question effraye.

« Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin ». Rien n’est inéluctable; ce Jésus que nous souhaitons confusément maîtriser, connaît les chemins par lesquels il nous conduira à la Maison du Père.
Une foule hostile ne pourrait l’arrêter. La mort elle-même ne pourrait l’arrêter. Il va son chemin.
Il ne nous tourne pas le dos, mais il trace son chemin au milieu de nos refus. Il brise la cohésion de nos résistances à la grâce et ouvre le chemin de la Liberté.

Cet Évangile jette une lumière un peu crue sur nos obscurités. Quand Jésus vient, ce Jésus que nous disons aimer, quand la grâce passe, cette grâce que nous demandons à Dieu, une profonde colère peut se manifester, un désir irrépressible de rejeter le gêneur.
Le vieil homme est un homme bien installé qui défend sa place.
Mais rien ne peut détourner Jésus de sa volonté de nous sauver. Il déchire nos nuits, il nous guérit de nos enfermements en ouvrant le chemin de l’Évangile.

Merci Seigneur de te rendre vainqueur de nos résistances et de nos hostilités. Merci pour l’alliance que tu scelles de ton Sang.
Donne-nous de nous désolidariser de la foule de nos murmures et de nous engouffrer dans le sillage de la grâce. Ouvre-nous les chemins du Salut, fais de nous tes disciples bien-aimés.



Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Prophète en sa patrie

En réponse au doute des gens de son village, Jésus leur parle à deux niveaux : il cite d’abord un proverbe : « Aucun prophète ne trouve accueil dans sa patrie » ; puis il propose une leçon d’histoire sainte.

Le proverbe semble avoir laissé les Nazaréens insensibles :... Si ce Jésus se considère comme un prophète, c’est son affaire ! Et pourtant, dans la bouche de Jésus, au début de son ministère, il ne s’agit pas d’une banale constatation d’expérience. Jésus, en fait, commence déjà à se heurter aux refus des hommes, et il admet, lucidement, qu’il n’y ait pas d’exception pour lui, et que son message soit soumis aux mêmes aléas que le message de tous les envoyés de Dieu.

Nul n’est prophète en son pays. Pour se laisser impressionner, les gens réclament toujours de l’étrange, de l’insolite, et ils n’attendent rien de ceux qu’ils connaissent trop. On croit si vite avoir fait le tour d’un homme ! Dès que l’on sait ce qu’il a, ce qu’il fait, ce qu’il vaut, on s’imagine qu’il n’a plus de mystère, et l’on ne s’attend pas à trouver en lui le moindre charisme. Or on n’a vu que l’extérieur, et presque tout nous a échappé de se motivations profondes et de la manière dont il vit devant Dieu ses richesses ou ses misères. Pour peu qu’il soit humble, on le prendra pour un homme quelconque.

Celui qui vient d’ailleurs, au contraire, garde toutes ses chances ; il n’a pas de passé, pas de racines dans le pays ; personne n’a de lui le moindre souvenir et personne n’aura sur lui de préjugés. Sa parole n’est pas dévaluée d’avance en même temps que sa personne.

« Mais voilà, dit Jésus en substance, vous me connaissez, vous savez d’où je suis, et de moi vous n’attendez rien, parce que vous m’avez vu faire les mêmes gestes que vous ; et je suis tellement l’un de vous, vous êtes tellement habitués à moi que vous êtes fermés dès maintenant à toute surprise, à tout étonnement, à tout questionne­ment : « Oui, je vous le déclare, aucun prophète ne trouve accueil dans sa patrie ! »

Brusquement Jésus change de niveau. Il quitte le plan de l’expérience humaine, qui élimine toutes les surprises, pour parler des méthodes de Dieu, qui déroutent tous les plans et déjouent tous les calculs de l’homme.

Yahweh, au IXème siècle, avait déjà un peuple, et des pauvres dans son peuple, or il envoyait Élie chez les païens de Sidon. Yahweh avait en Israël des centaines de lépreux ; or Élisée a guéri le syrien Naaman. Ainsi parle Jésus, sereinement ; et voilà que ce simple rappel de faits bien connus, irréfutables, de l’histoire sainte, réveille chez les Nazaréens toute une charge d’agressivité : il ne faut pas entamer les privilèges du peuple de Dieu !

Au fond, Jésus, à mots couverts, commence à stigmatiser les refus de son peuple, ces refus qui seront bientôt un tel mystère pour saint Paul. Si les fils de l’Alliance ne reconnaissent pas en Jésus le salut de Dieu, ce même salut sera proposé aux païens, qui l’accueilleront avec gratitude. Eux sauront voir en Jésus le prophète et l’envoyé de Dieu.

Ainsi en va-t-il de nous, les habitués de la grâce : Dieu ne parvient plus à faire entendre sa voix au creux de l’ordinaire, au milieu des choses trop connues, des habitudes déjà durcies. Plus rien n’est prophétique dans un monde où les personnes perdent leur mystère ; plus aucun prophète ne peut être reconnu lorsqu’on n’attend plus de sursaut ni de nouveauté de la part de frères ou de sœurs que l’on connaît trop bien. Il faudrait de l’inédit pour réveiller la curiosité ; il faudrait un langage surprenant pour traverser l’écran des préventions et des habitudes.

Or Dieu a décidé de s’exprimer dans le quotidien, et son Fils parlait en Galilée le patois galiléen, la langue de tous les jours. Il y avait à Nazareth un prophète pour les Nazaréens ; il était venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu.

Aujourd’hui, puisque l’Esprit Paraclet nous donne d’écouter la voix de Jésus et nous remémore lui-même ses paroles de vie, « ne fermons pas notre cœur, comme au désert », comme à Nazareth. Laissons Jésus prophète faire de nous ses témoins.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Puisque le Seigneur est bon, et encore davantage bon pour ceux qui lui sont fidèles, embrassons-le, soyons à ses côtés de toute notre âme, de tout notre cœur » (Saint Ambroise)

« Un enfant ! Une étable ! Donc, les choses simples, l’humilité de Dieu : c’est le style divin, jamais le spectacle. Cela nous fera du bien lors de ce Carême de penser à la façon dont Dieu nous a aidés dans notre vie, comme le Seigneur nous a soutenus, et nous constaterons qu’il l’a toujours fait avec des choses simples » (François)

« Jésus-Christ est celui que le Père a oint de l’Esprit Saint et qu’il a constitué “Prêtre”, Prophète et Roi”. Le peuple de Dieu tout entier participe à ces trois fonctions du Christ » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 783)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
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Message par Lumen Mar 14 Mar 2023 - 14:57

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mardi 14 Mars 2023
Mardi de la 3ème semaine de Carême.


Saint Lubin, Évêque de Chartres (+ 556).
Sainte Mathilde (ou Maud) de Ringelheim,
Reine d'Allemagne (875-968).
Bienheureux Giacomo (Jacques) Cusmano,
Prêtre, Fondateur de l’Institut des
Missionnaires servants et servantes
des pauvres (1834-1888).


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Textes de la messe du jour

Livre de Daniel 3, 25.34-43... Psaume 25(24), 4-5ab.6-7bc.8-9... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18, 21-35.:


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« Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ?
Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois.


Commentaire de ce jour.


combien de fois dois-je pardonner ?

Frères et sœurs, mes amis,

Vous êtes-vous déjà posé la question : combien de fois dois-je pardonner ? C’est une question étonnante, car vous en conviendrez, ce n’est pas le nombre de fois qui fait problème. Le pardon est difficile, on le sait, parfois impossible. La question est plutôt de savoir d’abord s’il est possible de pardonner. C’est vrai, le pardon sollicite ce que nous avons de plus grand, de plus fort, et, quand il est donné, il ouvre un avenir et ressuscite, en quelque sorte, celui ou celle qui le reçoit. Et puis, il y a comme une vie nouvelle qui se déploie dans l’existence à partir du moment où je fais l’expérience que je suis pardonné. Chacune et chacun de nous pourrait évoquer ici, en cherchant dans son histoire, ce moment-là, mémorable, où le pardon a été donné ou ce moment-là où j’ai donné mon pardon à quelqu’un.


La démesure de la réponse de Jésus

Ce n’est pas un hasard, si, une fois encore, l’apôtre Pierre nous ouvre le chemin pour entendre la parabole que Jésus raconte. Pierre, on le connaît. Il est généreux de nature, mais il tient sa comptabilité… Alors, il s’adresse à Jésus : « Combien de fois dois-je pardonner ? Jusqu’à sept fois? » C’est quand même pas mal. Sept fois… A l’époque, vous savez, certains rabbins proposaient jusqu’à cinq fois. Mais Pierre est un fervent magnanime. Sept fois, se dit-il, ce sera exemplaire, héroïque même. Pauvre Pierre ! Sa mesure va trouver dans la réponse de Jésus la démesure. Le pardon est sans calcul, sans conditions même. C’est tout ou rien. En plus, nous savons que Pierre fera l’expérience fondamentale du pardon infini du Christ après le triple reniement. Pierre va être confirmé dans sa mission Il sera le roc sur lequel Jésus bâtit son Eglise. Il est pécheur, certes, mais il est pardonné. Tout son amour, toute son espérance et toute sa foi iront puiser la source de leurs énergies dans ce pardon reçu.

Le pardon, victoire de l’amour

C’est bien ce que nous dit la parabole. Cette dette colossale (10’000 talents représentent dix fois le rendement fiscal annuel du royaume d’Hérode ou 250’000 années de travail d’un ouvrier de l’époque) est une manière de nous dire aujourd’hui non pas l’immensité du pardon à offrir, ce qui est juste impossible. Non, cette dette colossale nous révèle la démesure du pardon reçu. Nous ne viendrons jamais au bout du pardon de Dieu. Le pardon, c’est l’amour qui continue à être donné, malgré nos fautes, nos erreurs, nos peurs et nos doutes. Le pardon dit la victoire de l’amour. Il ne s’arrête ni aux péchés, ni aux échecs, ni aux impasses. Il trace la route vers plus de liberté, vers plus de vie.

Se savoir pardonné, c’est donc revivre pleinement. C’est si vrai que des théologiens aujourd’hui définissent le sacrement de réconciliation comme un baptême à sec. Une naissance, une renaissance qui me donne de me recevoir moi-même de Dieu. Le pape François, dans sa fameuse exhortation « La joie de l’Evangile » insiste avec assurance pour que nous ne nous découragions jamais de nous tourner vers Dieu. Il écrit : « Dieu ne se fatigue jamais de pardonner, c’est nous qui nous fatiguons de demander pardon. » En nous remettant nos dettes, Dieu veut nous donner part à sa joie de nous accueillir encore tels que nous sommes.

Frères et sœurs, cette dette remise et assumée par ce Père de tendresse manifeste et révèle sa passion pour nous, pour chacune et chacun. Nous aurons toujours le cœur de Dieu pour nous accueillir qui que nous soyons, quoique nous fassions. N’oublions pas que ce cœur ne cessera jamais de battre pour nous. Si l’espérance, inlassablement, creuse en nous le goût de la liberté et de la confiance, elle nous fera traverser nos résistances devant un tel amour.

Entrer dans cette logique de gratuité

Mais voilà, être pardonné par Dieu, accueillir sa miséricorde nous responsabilise. Pardonner à son frère, à son voisin ou l’un de ses proches est souvent une épreuve, parfois de longue durée. Nous avons du mal à entrer dans cette logique de la surabondance relevée dans la parabole. Peut-être, en prenant conscience du pardon que Dieu me donne, il me sera possible, à mon tour, de l’offrir à celle ou à celui qui m’a blessé.

Si l’Evangile de ce jour désigne l’immensité du pardon de Dieu, il ne manque pas de nous inviter à entrer dans cette logique de gratuité. Autrement dit, nous voilà capables d’être à la hauteur de ce pardon reçu de Dieu. Ainsi, nous l’entendons, le pardon offert à celles et ceux qui nous ont fait du mal transmet tout simplement la vie de Dieu. En me risquant avec confiance dans le pardon, je ne suis que le canal de grâce que le Père a choisi pour engendrer la vie au cœur de la blessure.

Quelle superbe parabole ! Décidemment, Dieu ne sait pas compter, sauf quand il lui manque un de ses enfants qu’Il ira chercher jusqu’à ce qu’il le trouve. Alors, quand tous seront là, la fête sera sans fin. Amen



Abbé Bernard Miserez – Chapelle du Vorbourg, Delémont
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Autre commentaire de ce jour.


Soixante-dix fois sept fois

« Combien de fois devrai-je pardonner ? »

Du temps de Jésus les rabbins répondaient : « Une fois, deux fois, trois fois, oui ; mais pas la quatrième ». Pierre, généreux, est prêt à aller jusqu’à sept fois ; mais Jésus, pour couper court à tout calcul, invente pour ses disciples la parabole du serviteur gracié et impitoyable.

Tous les traits sont volontairement forcés :

- D’abord les deux sommes apparaissent disproportionnées ; dix-mille talents, près de quatre cent millions de francs-or, c’est une somme énorme, comme seuls pouvaient en manier des gouverneurs de royaumes ou de provinces ; c’est la dette impossible à payer. En face, une somme modique : cent deniers, l’équivalent de deux ou trois mois de salaire pour un journalier agricole.

- Surprenante est aussi la bonté du roi : son financier ne demandait qu’un moratoire, le temps de combler le trou par une bonne gestion ; le roi, d’un coup, lui remet toute sa dette.

- En contraste avec cette magnanimité du roi, la dureté du serviteur n’est que plus révoltante et sordide : en sortant du palais, il prend à la gorge son compagnon.

Jésus prend bien soin de situer cette scène dans un pays étranger. En effet, le droit d’Israël ignorait la prison pour dette, la torture du débiteur, et encore plus la vente de la femme et des enfants pour éteindre la dette. Aucune allusion politique précise ne vient donc détourner l’attention des disciples, et chacun reçoit de plein fouet la question du roi dans la parabole : « Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ? »

Et nous entendons aujourd’hui le Christ Sauveur dire à chacun de nous : « Toi qui si souvent as été pardonné, que fais-tu du pardon dans ta vie quotidienne ? »

Toute notre vie se déroule sous le regard et le pardon de Dieu. Notre baptême déjà nous a plongés dans sa miséricorde. Puis Dieu notre Père a pardonné les fredaines de notre enfance, les faux-pas et les impatiences de notre jeunesse. Il pardonne encore, sans se lasser, les chutes plus lourdes de l’adulte, quand les tentations ou les leurres du midi de la vie viennent ravager les cœurs, les foyers, les familles et les communautés, laissant le croyant ou la croyante désemparés devant le gâchis de leur existence. Il pardonne, enfin, au soir de la vie, tous les réflexes de repli ou d’amertume, tous les manques de confiance, toutes les compromissions avec la tristesse.

En réponse à cette miséricorde, qui nous ouvre chaque jour au meilleur de nous-mêmes, Jésus attend de nous, non pas un pardon, ni quatre ni sept, mais quatre-cent quatre-vingt-dix pardons, autrement dit le pardon au quotidien, le pardon sans calcul ni limite. Chaque jour, envers tel ou tel membre de notre famille ou de notre entourage, il nous faut reprendre le sentier étroit du pardon.

L’autre se regarde, sans nous voir, il vit sans se soucier de nous faire vivre, il suit son idée, son projet, ses goûts, et il nous écrase en passant ou nous met à son service. Jésus nous dit : « Pardonne. Comprends et pardonne ! » L’autre a déçu nos espoirs, ignoré notre dévouement, trompé notre confiance ; il a blessé notre honneur, notre loyauté, notre amour. Jésus nous dit : " Pardonne. Pardonne et reprends la route ! »

Et nous, très souvent, de nous révolter : « Seigneur, il ne mérite pas mon pardon ! » C’est vrai ; mais nous-mêmes, avons-nous jamais mérité la bonté de Dieu ? Souvent l’envie nous prend de saisir l’autre au collet : « Rends-moi ce que tu me dois ! Rends-moi ce que j’ai fait pour toi ! Rends-moi cette vie que je t’ai donnée, cette fidélité que je t’ai gardée ! »

Mais Jésus nous demande de desserrer les mains, d’ouvrir de nouveau notre cœur, de laisser tomber toute aigreur et toute colère. Jésus nous appelle à nous retourner humblement vers Dieu qui nous supporte, vers Dieu qui nous laisse vivre, vers Dieu qui nous fait vivre parce qu’il nous aime : " Sois patient envers moi, Seigneur, et je te rembourserai tout ».

En fait nous ne rembourserons rien du tout. Car on ne rembourse pas Dieu, et il n’a que faire de nos comptes.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Celui qui pardonne et celui qui est pardonné se rencontrent en un point essentiel, qui est la dignité» (Saint Jean-Paul II)

« Le pardon est l’instrument placé entre nos mains fragiles pour atteindre la sérénité du cœur » (François)

« Il n’y a aucune faute aussi grave soit-elle, que la Sainte Eglise ne puisse remettre. Il n’est personne, si méchant et si coupable qu’il soit, qui ne doive espérer avec assurance son pardon, pourvu que son repentir soit sincère. Le Christ, qui est mort pour tous les hommes, veut que, dans son Eglise, les portes du pardon soient toujours ouvertes à quiconque revient du péché (cf. Mt 18,21-22) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 982)









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du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Mer 15 Mar 2023 - 12:18

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Eucharistie du Mercredi 15 Mars 2023
Mercredi de la 3ème semaine de Carême.


Saint Aristobule, Un des soixante-douze
disciples (Ier siècle)
Saint Longin, Centurion romain (1er s.).
Saint Zacharie, Pape (91e) de 741 à 752
(+ 752)
Sainte Louise de Marillac, veuve et
Co-Fondatrice des « Filles de la Charité »
(1591-1660).
Bienheureux Jan Adalbert Balicki, Prêtre
en Pologne (1869-1948)
Bienheureux Artémide Zatti, Religieux
Salésien italien (1880-1951).


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Textes de la messe du jour

Livre du Deutéronome 4, 1.5-9… Psaume 147, 12-13.15-16.19-20… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5, 17-19.:


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Commentaire de ce jour.


Accomplir

Dieu travaille dans la continuité. Et pourtant il amène dans nos vies certaines ruptures.

La continuité est celle de son projet d’amour sur le monde ; projet annoncé dans la Loi et les prophètes, et réalisé en son Fils Jésus.

Parfois les auditeurs de Jésus ont eu l’impression que sa parole était en rupture avec ce qu’ils avaient l’habitude d’entendre. En fait, s’il y avait rupture, c’était avec les traditions orales accumulées par les rabbins ; car de la Loi écrite, révélée, et de la geste de Dieu commentée par les Prophètes, pas un yod, pas le moindre trait ne devait être périmé par l’enseignement de Jésus. Tout allait être repris, réaffirmé, prolongé et mené à son terme par la bonne nouvelle du Royaume. « Je ne suis pas venu abolir, disait Jésus, mais accomplir« .

Et cela demeure vrai de l’œuvre que Jésus réalise dans nos existences.

Une première parole nous a mis en route, voici bien longtemps déjà, une parole porteuse à la fois d’un appel de Dieu et d’une espérance un peu folle pour nous. Puis, parfois après bien des années, à un tournant de la vie personnelle ou communautaire, le Seigneur nous fait entendre un deuxième appel, une seconde parole, apparemment sans lien avec la première, ou même sans cohérence avec elle ; une parole si étrange qu’il faut, pour la comprendre vraiment, se tourner vers la Croix.

Et de fait, il arrive qu’elle annonce la Croix, qu’elle propose la Croix, comme la deuxième parole de Dieu à Abraham, celle qui lui redemandait l’enfant de la promesse. Dieu semble alors abolir les assurances qu’il nous avait données, ou effacer des tranches entières de notre cheminement vers Lui et avec Lui. Il nous mène « au sentier des ténèbres », et nous vivons ces passages imprévus, personnellement ou communautairement, comme des moments d’échec, comme des impasses où même l’espérance semble vaine, comme le deuil de tout ce que nous avons cherché, alors que, sur ce chemin même de la Croix, Jésus est en train d’accomplir sa promesse envers nous.

Notre communauté serait-elle moins aimée de Dieu parce qu’elle connaît l’épreuve ? Et Dieu cesserait-il d’être le Tout-puissant parce que nous n’avons plus la force de faire fond sur lui ?

Non, mes sœurs, mais simplement nous passons à côté de la véritable espérance. Nous voudrions pouvoir compter sur nous-mêmes, or Dieu accomplit son dessein en nous conduisant à n’espérer qu’en Lui.

C’est Lui qui sait, c’est Lui qui aime, c’est Lui qui fera. Avec nous, bien sûr, et en nous donnant la force, car, selon le vieux proverbe biblique : « Le cheval est préparé pour la bataille, mais de Yahweh vient la victoire ».

À nous de tendre nos mains, en gardant au cœur la parole de la promesse ; à nous de guetter patiemment la gloire de Dieu sur le visage du Christ qui s’est montré à nous au jour de l’appel.

« Garde-toi, disait Moïse, de jamais oublier ce que tes yeux ont vu : ne le laisse pas sortir un seul jour de ton cœur » (Dt 4, 9).



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.

Jésus déclare qu’il n’est pas venu abolir la Loi et les Prophètes, mais l’accomplir. C’est une expression qui est employée seulement pour Jésus.
Un Chrétien ou un Juif n’accomplit pas la Loi : il lui obéit ou il l’observe. Pour Jésus, cela signifie qu’il vient porter à sa perfection ce qui était commencé dans l’Ancien Testament.

C’est un thème important pour l’Évangile de Matthieu qui accumule les citations de la Bible pour montrer que la vie de Jésus est en continuité avec le passé d’Israël.
Mais, il faut le dire tout de suite, cette continuité n’exclura pas de la nouveauté. Il y aura dans le même sermon, une série de déclarations de Jésus commençant par une allusion à la Parole de Dieu dans l’Ancien Testament (Vous avez entendu.... Il a été dit....par Dieu) et continuant par une sorte d’antithèse : Et bien, Moi, je vous dis que... Et ce qui suit est plus qu’une répétition !

Il y a donc ce double aspect dans la vie et l’enseignement de Jésus, de la continuité et de la discontinuité.
Ceci pouvait poser des difficultés sérieuses dans la vie des communautés primitives. Ainsi, dans les Actes des apôtres, on voit que les apôtres, les Douze, continuent à aller prier au Temple. Même Paul ira au Temple.
Or Étienne, un Juif converti provenant d’un milieu de culture grecque et un des premiers diacres, dans son discours juste avant d’être lapidé, déclare que le Temple, c’est fini : Dieu n’est pas dans le Temple.
Un autre exemple est celui dont parle Paul : la question des viandes qui reviennent sur le marché après avoir été offertes dans les temples païens.
Il dit : toi, tu sais que les idoles sont rien. Tu peux manger cette viande. Mais ton frère, lui, ne sait pas que cette viande n’est pas impure. Pour ne pas scandaliser ton frère faible, tu t’abstiendras d’en manger.

Notre texte comporte donc l’avertissement pour ceux qui diraient que les prescriptions de l’Ancien Testament n’ont plus d’importance et violeraient ou enseigneraient les autres à violer un précepte : on s’attendrait à ce que l’avertissement se termine en disant que ces gens-là sont hors du Royaume....
Mais Matthieu a de ces gens dans sa communauté et il veut les avertir, non pas les exclure de la communauté : il dit donc qu’ils seront les plus petits dans le Royaume.
Comme Jésus le répétera, un disciple doit toujours prendre garde aux petits, aux disciples plus faibles ou moins éclairés : la liberté ne doit pas s’exprimer à leurs dépens.



Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

Afin de préparer l’homme pour la vie d’amitié avec Dieu, le Seigneur donna les paroles du Décalogue : c’est pour cela que ces paroles sont valables aussi pour nous, et la venue en chair et en os de notre Seigneur ne les a pas abolies, tout au contraire elle leur donne épanouissement et universalité » (saint Iréné)

« Tous les commandements révèlent leur pleine signification avec une exigence d’amour, et tous se retrouvent dans le grand commandement : aime Dieu de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même » (François)

« La Loi évangélique accomplit les commandements de la Loi. Le Sermon du Seigneur, loin d’abolir ou de dévaluer les prescriptions morales de la Loi ancienne, en dégage les virtualités cachées et en fait surgir de nouvelles exigences : il en révèle toute la vérité divine et humaine (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1968)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Jeu 16 Mar 2023 - 16:06

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Jeudi 16 Mars 2023
Jeudi de la 3ème semaine de Carême.


Saint Abbain, Fondateur de
monastères en Irlande (VIe siècle)
Sainte Eusébie, Abbesse, fille de
Sainte Rictrude (+ v. 680).
Saint Héribert, Archevêque de Cologne
Saint Patron de Rémersdael(+ 1021)
Saint Jean de Brébeuf, Prêtre s.j. et
Martyr au Canada (1593-1649).
Saint José Gabriel del Rosario Brochero,
Prêtre (1840-1914).
Bienheureuse Bénédicte, Clarisse à
Saint-Damien, succéda à Sainte Claire
(+ 1260)
Vénérable Aloysius Schwartz, Fondateur
des Soeurs de Marie et des Frères du
Christ (+ 1992)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)





Textes de la messe du jour

Livre de Jérémie 7, 23-28… Psaume 95(94), 1-2.6-7ab.7d-9a… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11, 14-23.:


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Commentaire de ce jour.


Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui
ne rassemble pas avec moi disperse. »

La controverse sur l’autorité par laquelle Jésus chasse les démons, est introduite par la mention de la délivrance d’un homme que le démon rendait muet. Ce récit très sobre nous donne la clé de lecture de la suite de la péricope.

Créé à l’image de Dieu, l’homme est l’être de la parole; de même que Dieu se dit entièrement dans son Verbe, l’homme était appelé à s’exprimer et ainsi à se connaître par et dans la parole. C’est dans celle-ci que se nouent les relations, et plus particulièrement, c’est sur la vérité de la parole que se fonde l’amour.

En rendant l’homme étranger à Dieu, le péché a aliéné l’homme de lui-même : il ne se connaît plus et ne peut plus ni se dire ni se donner en vérité, tant il est vrai que je ne peux donner que ce dont je dispose, et donc ce que je connais. Mes pensées ne sont plus unifiées autour de mon « Je » spirituel dont elles émanent et qu’elles expriment, mais mon intériorité est dispersée en une multitude de pensées qui m’échappent, et bourdonne dans ma tête comme un essaim de mouches. Etymologiquement, « Béelzéboul » signifie précisément : le « Seigneur des mouches ». Voilà le nom de celui qui est à l’origine, par sa ruse mensongère, de la rupture dramatique de la relation de l’homme avec Dieu, de l’éclatement de sa relation à l’autre, et de son éparpillement intérieur. Or la vie est essentiellement relationnelle; par conséquent cette triple rupture ne peut qu’engendrer la mort, à quelque niveau que ce soit. Voilà pourquoi Jésus affirme que le diabolos - celui qui nous sépare (diabolein) de Dieu et des autres tout en nous divisant intérieurement - est père du mensonge et homicide dès les origines (Jn 8, 44). Aussi est-ce en chassant le démon que Jésus redonne la parole à cet homme – et à tout homme qui se tourne vers lui. Ce faisant, il nous sauve de notre triple aliénation : de Dieu, des autres, de nous-mêmes, et nous restaure dans notre vocation première.

Accuser Notre Seigneur de chasser le démon au nom de Béelzéboul est évidemment contradictoire : certes les démons se haïssent entre eux, puisqu’ils sont incapables de nourrir d’autres sentiments; mais ils convergent dans leur commune volonté de détruire l’œuvre de Dieu, de faire retourner la création au chaos d’où le Tout-Puissant l’a appelée pour la faire participer à sa gloire, en le reconnaissant, lui son Créateur, comme Providence et Père. Chasser les démons au nom de leur chef signifierait que celui-ci s’est converti (ce qui est impossible en raison de sa nature angélique) et ne serait dès lors plus un démon. C’est par la seule force de l’amour que Jésus triomphe de notre ennemi ; qu’il nous redonne, dans le face à face avec lui, notre unité intérieure, qu’il nous rétablit dans notre relation à Dieu puisqu’il est le Verbe fait chair, et aux autres puisqu’en lui, le fils de l’Homme, nous rencontrons tout homme.

On comprend dès lors que Notre Seigneur puisse affirmer : « Celui qui ne s’efforce pas de rassembler avec moi dans la charité les enfants de Dieu dispersés par la malice du démon, a rejoint son camp, et se dresse contre moi pour faire obstacle à l’œuvre de recréation que le Père m’a confiée ».

« Seigneur envoie sur nous ton Esprit, que nous puissions devenir tes coopérateurs dans l’édification de la civilisation de l’amour, en témoignant par notre vie transformée, que le pouvoir du démon est vaincu, et que "le Règne de Dieu est survenu pour nous". »



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Béelzébul

La guérison d’un possédé déclenche des réactions diverses dans l’auditoire de Jésus. La foule s’étonne. Certains réclament autre chose avant d’admettre qu’il est le Messie, « un signe venu du ciel », comme l’arrêt du soleil ou de la lune, ou un signe dans les étoiles. D’autres enfin vont plus loin : selon eux Jésus a passé un pacte avec le démon, avec Baal le Prince, Béelzébul, la vieille divinité phénicienne.

Et c’est l’occasion pour Jésus de se situer clairement face au faux « prince » de ce monde, de se situer et de nous situer, car c’est sur cela que débouche finalement son bref discours.

Jésus veut inculquer à ses disciples trois convictions :

La première, c’est que, si le démon est réellement chassé, le Règne de Dieu sûrement est là, que Dieu est à l’œuvre en lui, Jésus. Devant les prodiges accomplis par Moïse au nom de Dieu, les magiciens d’Egypte avaient su dire : « C’est le doigt de Dieu ! » (Ex 8, 15). Il y a maintenant plus que Moïse, et ce sont maintenant des fils d’Israël qui demeurent incrédules.

Deuxième affirmation, que Jésus présente comme une évidence : si le faux prince s’en va, c’est qu’un autre, plus fort, a réussi à le vaincre ; et cet autre, c’est Jésus Messie, par qui le Règne de Dieu fait irruption dans le monde.

Mais la troisième parole de Jésus nous concerne directement : s’il est vrai que Satan a trouvé son maître, définitivement, les suggestions du mal peuvent toujours revenir dans notre cœur si nous usons mal de notre liberté. Nous pouvons toujours tourner le dos à la victoire de Jésus ; et les rechutes peuvent être très lourdes.

La conclusion, Jésus lui-même nous la souffle, et elle tiendrait en une phrase : il est urgent de choisir.

Opter concrètement pour le Règne de Dieu est un devoir, et pour un croyant la neutralité est impensable face à l’Évangile. Ne pas choisir, c’est déjà trahir : « celui qui n’est pas avec moi, disperse » ; celui qui n’aide pas, positivement, le Berger, travaille déjà à disperser le troupeau ; celui qui n’œuvre pas pour l’unité déchire, pour sa part, le tissu de la vie fraternelle.

Paroles abruptes de Jésus, qui nous tiennent « éveillés en la foi ».

Paroles qui n’effacent pas le message de miséricorde, car, nous le savons, même nos refus, même nos inerties, même nos rechutes n’arrêteront jamais le Berger qui nous cherche. Jésus, qui a déjà su « balayer notre maison » et l’arranger pour qu’elle soit heureuse et accueillante, saura bien en retrouver le chemin.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Que les fidèles ouvrent grand leur esprit et essaient de pénétrer, avec un authentique examen, les attachements de leur cœur. S’ils arrivent à trouver un quelconque fruit de la charité caché dans leur conscience, qu’ils ne doutent pas que Dieu est avec eux. » (Saint Léon le grand)

« Où tu es sur le chemin de l’amour, où tu es sur le chemin de l’hypocrisie. Ou tu te laisses aimer par la miséricorde de Dieu, ou tu fais ce que tu veux selon ton cœur, qui s’endurcit de plus en plus dans ce chemin. Ou tu es saint, ou tu chemines sur l’autre chemin. Celui qui ne "récolte" pas avec le Seigneur, éparpille. C’est un corrompu qui corrompt » (François)

« Le doigt. "C’est par le doigt de Dieu que [Jésus] expulse les démons" (Lc 11, 20). Si la Loi de Dieu a été écrite sur des tables de pierre "par le doigt de Dieu", "la lettre du Christ", remise aux soins des apôtres, " est écrite avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs " » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 700)








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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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