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*Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe

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*Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe - Page 17 Empty *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe

Message par Lumen Jeu 18 Nov 2021 - 11:59

Rappel du premier message :

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur ! *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe - Page 17 Am17412


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Eucharistie du Jeudi 18 Novembre 2021
Jeudi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Dédicace des Basiliques de Saint Pierre du Vatican et de
Saint Paul-hors-les-Murs - Mémoire
Saint Odon, deuxième Abbé de Cluny (vers 879-942).
Sainte Rose-Philippine Duchesne, Religieuse de la Société du Sacré Cœur (1769-1852).
Bienheureux Grimoald de la Purification (Ferdinand Santamaria),
Religieux Passioniste (1883-1902).

« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »





Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) : Premier livre des Maccabées 2,15-29…
Psaume 50(49),1-2.5-6.14-15…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,41-44.



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« Aussitôt Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. »

Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. C’est au XIe siècle qu’apparaît dans le martyrologe de Saint-Pierre l’annonce de la dédicace de la basilique, au 18 novembre. Au siècle suivant, les calendriers du Latran et du Vatican ajoutent au même jour la dédicace de Saint-Paul. Jésus a vaincu la mort et le mal, il apaisera la tempête qui secoue encore notre barque. Les épreuves, les tempêtes, et finalement la mort physique ne sont pas épargnées aux croyants. Les eaux sont le symbole des forces du mal et de la mort. La réalité quotidienne est d’affronter les vents contraires et la mer agitée. Jésus domine ces forces du mal, cet évènement est une annonce de la résurrection à venir. Jésus ressuscité est le signe de notre victoire, signe posé dans l’histoire des hommes. Les disciples, pour marcher sur les eaux, ne doivent pas attendre la fin de la tempête qui durera jusqu’à la fin des temps. La présence de Dieu est une présence délicate et ténue qui ne s’impose pas par la force, elle se déploie dans une faiblesse apparente. A la suite de Jésus, les Apôtres Pierre et Paul continuent le même combat.

"En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.

Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Lorsque Pierre suit Jésus sur les eaux agitées, le vent souffle, mais Pierre ne s’en effraye pas, confiant dans la Parole et l’exemple de Jésus. Mais dès que Pierre prend en considération les forces contraires, il prend peur, et il coule. Jésus doit le saisir par la main pour le sauver de la noyade. La délicatesse de Dieu dans sa présence à nos côtés est remarquable. Il ne s’impose pas face aux puissances de la mort et du mal. Nous suivons Jésus à la suite des apôtres malgré notre pauvreté et notre petitesse. Nous marchons sur les eaux de l’adversité avec la grâce de Jésus, avec la force de l’Esprit Saint. Depuis deux mille ans, la puissance de Dieu est donnée à tous ceux qui mettent leur confiance en Jésus.

« Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. »

Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » En invitant Pierre à le suivre, Jésus l’invite à participer à sa victoire sur la mort et le mal. Nous faisons confiance à la Parole de Jésus, à son invitation à participer dès ici-bas à sa victoire. Jésus le premier a traversé la mort sans être englouti par les eaux. La puissance de vie de Jésus ne s’impose pas avec fracas sur les puissances de mort. Jésus marche sur les eaux. Il est le maître de la vie, il connaît la puissance de vie qui l’habite. Il laisse la mer et le vent se déchaîner car ils ne peuvent rien contre lui. Ainsi, Jésus nous assure que nous aussi, avec lui, nous traverserons les eaux de la mort. Nous aurons, nous aussi, à marcher sur des eaux agitées et à affronter des vents contraires. C’est quand Jésus sera monter dans notre barque que nous serons vainqueur avec lui. Nous comprenons que Pierre ait douté de sa capacité à résister aux éléments qui se déchaînaient contre lui. En Jésus réside la plénitude de la divinité, et rien ne peut l’engloutir. Marcher sur les eaux, signifie pour nous la rencontre de Jésus dans le quotidien au temps de l’Eglise.



Nous demandons à Jésus de nous envelopper de sa tendresse pour que nous n’ayons rien à craindre dans la mission qu’il nous donne.



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HYMNE : EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU

En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !

Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.

Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.

Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.

Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.



HYMNE : TU ES VENU, SEIGNEUR

Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.

Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?

Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner
Dans le pain du partage
Sa présence. »

Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !



HYMNE : JOIE ET LUMIÈRE DE LA GLOIRE ÉTERNELLE DU PÈRE,

R/Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !

Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.

Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.



Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as séparé la lumière et les ténèbres,
toi qui as appelé la lumière « jour » et les ténèbres « nuit »,
arrache aussi nos cœurs à l'obscurité du péché et
fais-nous parvenir à la vraie Lumière qui est Le Christ.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant
et pour les siècles des siècles. Amen.



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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !


Dernière édition par Lumen le Ven 26 Nov 2021 - 21:37, édité 2 fois (Raison : correction titre)
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Message par Lumen Ven 17 Mar 2023 - 10:59

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 17 Mars 2023
Vendredi de la 3ème semaine de Carême.


Saint Joseph d'Arimathie, Membre
du Sanhédrin (Ier siècle)
Saint Patrick, Évêque « Apôtre de l'Irlande »,
Co-Patron de l’Irlande (385-461)
- Mémoire (facultative)
Sainte Gertrude de Nivelles, Abbesse
(+ 659)
Saint Gabriel Lalemant, Martyr au
Canada (1610-1649)
Bienheureuse Bárbara Maix, Fondatrice
des religieuses du Coeur Immaculé de Marie
(+ 1873)
Bienheureux Juan Nepomuceno Zegrí y
Moreno, Prêtre et Fondateur de la
Congrégation des « Sœurs Mercédaires
de la Charité. » (1831-1905).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre d'Osée 14,2-10… Psaume 81(80),6c-8a.8bc-9.10-11ab.14.17… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,28b-34.:


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Commentaire de ce jour.


Écoute, Israël : le Seigneur Notre Dieu
est l’unique Seigneur

Le premier des Commandements que Le Seigneur nous donne, c’est de l’écouter, c'est-à-dire : de tendre l’oreille de notre cœur et de nous faire tout enseignable, de recevoir avec bienveillance sa Parole.
Et que nous dit-elle cette Parole ? « Le Seigneur Notre Dieu est l’unique Seigneur ». Il n’en est pas d’autre : tous ceux qui prétendent à ce titre « sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés » (Jn 10, 8). Unique est le Bon Berger, et nous le reconnaissons au fait qu’il « se dessaisit de sa vie pour ses brebis ».
Mais nous sommes sourds, ou plutôt nous refusons d’entendre ; car ce message nous dérange : nous pressentons toute l’exigence qui en découle logiquement :
« Tu aimeras Le Seigneur Ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force ».
Aussi sommes-nous tentés de dire comme le démon : « Ne me tourmente pas, Jésus », ne vois-tu pas que « je me suis effondré par suite de mes fautes » ? (1ère lect.).
N’exige pas de moi des choses impossibles. Toi tu es d’en-haut, mais tu vois bien que je suis d’en-bas, de la terre. Passe ton chemin ; je ferai de mon mieux pour éviter l’enfer, ne m’en demande pas plus…

Comme le jeune homme riche, nous nous éloignons tout tristes, le cœur blessé, car dans cette rencontre, s’est réveillée en nous une nostalgie profonde ; nous avons pressenti quelque chose d’indéfinissable : l’espoir d’une vie en Vérité, d’un monde meilleur, d’une fraternité entre les hommes plus puissante que toutes les guerres qui nous déchirent.
Ce désir, qui brûle en nos cœurs mais dont la flamme vacille sous la force des vents contraires, est déjà l'œuvre de la grâce nous invitant à la conversion.
Il est important de ne pas le laisser s'éteindre, mais de l'entretenir en revenant à l'essentiel comme la Parole nous y invite aujourd'hui :
« Ephraïm, peux-tu me confondre avec les idoles? »

Elles sont nombreuses en effet les voix qui nous sollicitent en tout sens. A chacun l'Ennemi distille son discours empoisonné qui n’a d’autre but que de nous éloigner du Christ, c'est-à-dire de « l’unique Seigneur ».
Aux uns il argumente à partir de la pluralité des religions pour suggérer que le Christianisme ne saurait prétendre être l’unique voie du Salut pour tous les hommes ; aux autres il fait miroiter le rêve prométhéen d’un homme Divin par nature, qui n’a pas besoin d’un « Sauveur » ; d’autres enfin se laissent séduire par la perspective de posséder toutes sortes de pouvoirs préternaturels qui leur permettraient de dominer sur leurs semblables et d’être eux-mêmes le « Seigneur ».
Mais derrière toutes ces stratégies, la seule ambition du « Père du mensonge » est de nous détourner de la rencontre qui mettrait fin à sa domination : celle que nous pourrions faire avec Le Christ Jésus à travers sa Parole de Vérité, accueillie dans la Foi.

Voilà pourquoi il nous faut sans cesse revenir en ce lieu pour y écouter le Très-Haut nous déclarer son Amour ; nous laisser séduire par ses promesses, et « revenir nous assoir à son ombre », car il l'a promis : « Je les guérirai de leur infidélité, je leur prodiguerai mon Amour, je suis revenu de ma colère. Je serai pour Israël comme la rosée, comme le cyprès toujours vert, et c'est Moi qui te donne ton fruit » (1ère lect.).

Certes, ce n’est pas du jour au lendemain que nous pourrons l’aimer « de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force ».
Il faut laisser à Dieu le temps de nous « guérir de nos infidélités », de nous apprivoiser, de nous combler, pour que triomphant de toutes nos résistances et de toutes nos peurs, nous osions répondre à son Amour par le don de tout notre être, dans la force de L’Esprit qu’il nous donne.
C’est en vue de cette transformation intérieure que Le Seigneur nous « nourrit jour après jour de la fleur du froment » (Ps 80), c'est-à-dire de son Eucharistie, qu’il « nous rassasie avec le miel du Rocher », c'est-à-dire de sa Parole sur laquelle nous sommes invités à bâtir la demeure de notre Vie.
Avec tout cela, nous n’en sommes toujours qu’à mi-chemin du précepte ; mais si nous parvenons à accueillir la grâce d’obéir au premier Commandement, le second suivra spontanément.
Car si « Dieu est l’Unique » objet de notre Amour, alors nous aimerons spontanément notre prochain et nous-mêmes en Lui, de l’Amour dont Lui-même nous comblera.

« Père Saint, sois Béni d’avoir ouvert devant nous le passage qui nous donne accès à la vraie Vie, celle que tu nous offres en abondance en Ton Fils et dans L’Esprit.
Ne permets pas que trompés par le Menteur, nous édulcorions ta Parole et sombrions dans la présomption et l’idolâtrie.
“Reviens de ta juste colère, guéris-nous de nos infidélités et prodigue-nous ton Amour” (cf. 1ère lect.).
Nous ne voulons pas d’autre Dieu que Toi car il n’en est pas d’autre. Toi et Toi seul nous a arrachés à la mort de notre péché et “nous as fait monter de nos terres d’Égypte” (Ps 80).

Nous voulons nous rassasier du miel de ta Parole et nous nourrir du froment de ton Eucharistie (Ibid.) afin de faire de toute notre Vie une action de grâce pour tant de bonté.

Alors, dans la force de ton Esprit, nous pourrons t’aimer “de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force ; et aimer notre prochain comme nous-mêmes” dans l’Amour qui vient de Toi ».



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Shema'Israël

Enfin un scribe capable de sympathie ! Il l’est, en tout cas, dans l’Évangile de Marc, et tranche, par là, sur les précédents interlocuteurs de Jésus.

Dans son chapitre douzième, Marc a entrepris de présenter quelques thèmes de l’enseignement de Jésus à Jérusalem, et il le fait sous forme de questions disputées. La première, concernant l’impôt dû à César, a été posée par les Pharisiens et les Hérodiens. Une autre question piège a été concoctée par les Sadducéens, à propos de la femme aux sept maris. Et voici notre scribe qui s’avance. « Il les avait entendus discuter, explique Marc, et voyait que Jésus leur avait bien répondu ». C’est donc parce qu’il se sent d’accord avec Jésus que le scribe l’aborde pour une vraie question : « Quel est le tout premier commandement, celui qui passe avant tout ? »

Jésus répond, en somme : « Il y a un premier, et il y a un second ». Il faut donc bien admettre une hiérarchie des devoirs. Mais Jésus précise : « Le premier, c’est : Écoute, Israël...  » La phrase est brusque, et seul Marc cite ainsi le Shema' Israël, l’exhortation venue du Deutéronome (6, 4), avant de continuer : « Tu aimeras ».

« Écoute, Israël... tu aimeras » : le précepte s’adresse à la fois au peuple et à chaque individu, à la personne au sein du peuple.

« Écoute, Israël : le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est unique ! » C’est cette révélation, cette proclamation monothéiste et cette référence à Dieu comme notre Dieu qui vont légitimer le précepte : « Tu aimeras ». Le même appel adressé au peuple entrant dans la terre promise, sera repris, bien des siècles après, par le prophète Zacharie, annonçant les temps messianiques : « Le Seigneur deviendra Roi sur toute la terre : en ce jour-là le Seigneur sera unique et unique son Nom ! " (Za 14, 9).

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, et cet amour prendra tout ton être. Tu l’aimeras de tout ton cœur, qui rassemble tout ce qui est en toi compréhension, conscience, sentiment et vouloir. Tu l’aimeras de toute ton âme, avec tout ce qui en toi vit et veut vivre. Tu l’aimeras de toute ton intelligence, sans jamais te lasser de penser Dieu. Tu l’aimeras avec toutes les ressources de ta personne, sans crisper les mains sur ce que Dieu t’a donné. Tu l’aimeras parce qu’il est Dieu, parce qu’il est l’Unique, parce qu’il a parlé à son peuple et qu’il t’a parlé au sein de son peuple. Tu aimeras ton prochain en espérant pour lui ce dont tu rêves pour toi-même ; et c’est d’un même élan que tu aimeras ton Dieu et ton frère. Il n’y a pas de précepte plus grand que ce double amour pour un même cœur.

« Maître, tu as dit vrai », répond le scribe ; et, avec les mots des prophètes, il tire les conclusions ultimes de la pensée de Jésus pour sa foi de fils d’Israël : « Cela vaut mieux que tous les holocaustes et tous les sacrifices ! »

La loyauté du scribe reçoit immédiatement sa récompense : il a reconnu comme vraie l’intuition de Jésus, il a fait sienne son interprétation libérante de la Loi ; Jésus, à son tour, loue sa sagesse et l’encourage : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu ! » ; sous-entendu : « il te reste seulement à reconnaître son Envoyé. »

L’acquiescement d’un scribe au message de Jésus prend de court ses opposants. Aucun d’entre eux n’ose plus l’interroger, puisqu’un homme sorti de leurs rangs lui a donné raison.

La portée missionnaire de ce ralliement n’a pas échappé à l’évangéliste saint Marc : ce pas qu’un scribe de Palestine a su faire vers la nouveauté messianique, pourquoi les croyants de la diaspora ne le feraient-ils pas ?

En tout cas, vingt siècles après, l’adhésion de ce scribe à un programme de vie basé résolument sur l’amour vient contester nos lenteurs de disciples du Christ.

Qu’avons-nous soustrait, de notre cœur, de notre pensée, de nos ressources humaines, à l’amour du Maître qui devait tout prendre ?

Mais aussi, de quels sacrifices rêvons-nous, de quelles prestations pour le Royaume, de quelles œuvres mesurables, si nous avons cessé de rêver au bonheur du frère tout proche ? Disciples du Christ, nous savons non seulement quel est le nom de Dieu, mais jusqu’où est allé pour nous l’amour du Dieu unique. Le commandement d’aimer nous parvient maintenant par la voix de Jésus, qui s’est livré pour nous. À chaque Eucharistie, c’est le Ressuscité qui nous réunit et qui dit à chacun : « Tu aimeras ; les paroles que je te prescris aujourd’hui resteront dans ton cœur ».

Frères et sœurs, la liberté et l’allégresse que nous apporte l’Esprit Saint doivent nous aider à réentendre le premier appel, la voix du Dieu Unique intensément présent à l’histoire, à notre histoire. Aujourd’hui encore, pour nous détacher des idoles de nos mains ou de notre cœur, le Seigneur nous redit ce qu’il proclamait par le prophète Osée :

« C’est moi qui te réponds et te regarde, c’est moi qui te donne ton fruit ! " (Os 14, 9) Comment pourrions-nous faire attendre son amitié ? Comment pourrions-nous rester loin du Royaume ?

Aujourd’hui comme au premier jour un chemin nous est offert pour lui répondre : le sentier de la fidélité, que saint Paul, il y a un instant, résumait ainsi pour son cher Timothée :

« Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme qui a fait ses preuves, comme un ouvrier qui n’a pas à rougir, et qui trace tout droit le chemin pour la parole de vérité » (2 Tim 2, 15).



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Ces jours-ci [de Carême] sont spécialement indiqués pour s’exercer à la charité. Ceux qui désirent célébrer la Pâque du Seigneur avec le corps et l’âme sanctifiés doivent s’efforcer pour obtenir, surtout, cette charité » (Saint Léon le Grand)

« La foi c’est laisser de l’espace à cet amour de Dieu ; c’est laisser de l’espace au pouvoir, au pouvoir de Dieu, au pouvoir de celui qui m’aime, qui est amoureux de moi et désire se réjouir avec moi. C’est cela la foi. C’est cela croire : laisser de l’espace au Seigneur pour qu’Il vienne et me transforme » (François)

« (…) L’apôtre S. Paul le rappelle : Celui qui aime autrui a de ce fait accompli la loi. En effet, le précepte : tu ne commettras pas d’adultère ; tu ne tueras pas ; tu ne voleras pas ; tu ne convoiteras pas, et tous les autres se résument en ces mots : tu aimeras ton prochain comme toi-même. La charité ne fait point de tort au prochain. La charité est donc la loi dans sa plénitude » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2.196)














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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Sam 18 Mar 2023 - 12:22

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Samedi 18 Mars 2023
Samedi de la 3ème semaine de Carême.


Saint Cyrille de Jérusalem, Évêque,
Docteur de l'Église (315-386) - Mémoire (facultative)
Saint Édouard, roi d'Angleterre et Martyr
(vers 962 – 18 Mars 978).
Bienheureuse Celestina Donati, vierge et
Fondatrice de la Congrégation des Filles
pauvres de Saint Joseph de Calasanz
« Sœurs Calasanctiennes » (1848-1925).
Bienheureuse Marthe Aimée le Bouteiller,
Sœur des Écoles Chrétiennes de la
Miséricorde (+ 1883).
Vénérable María Rosa Gay Tibau, Fondatrice
de l'Institut des Sœurs de Saint Joseph
de Gérone (+ 1884).
Vénérable Eladio Mozas Santamera, Fondateur
des Sœurs Joséphines de la Sainte Trinité (+ 1897).


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Textes de la messe du jour

Livre d'Osée 6, 1-6… Psaume 51(50), 3-4.18-19.20-21ab… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 18, 9-14.:


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Commentaire de ce jour.


Le pharisien et le publicain

Deux hommes prient le même Seigneur, dans le même temple. Et pourtant quelle différence dans la connaissance du vrai Dieu, quelle différence d’authenticité dans la prière !

Pour le pharisien, la prière n’a qu’un pôle : le moi satisfait et sécurisé. Cet homme est, à ses yeux, le seul intact, le seul digne, l’artisan de sa propre perfection.

« Les autres » se laissent compromettre avec l’argent ; « les autres » connaissent des aventures avec la femme d’autrui ; « les autres » trempent dans des affaires injustes. D’autres encore, comme ce publicain, sont entrés dans le système fiscal de l’occupant, et leur métier leur salit les mains. Tandis que lui, le « séparé », l’homme à part, est demeuré inentamé, inattaquable.

Mais il confond la paix du cœur et l’autojustification. Pour lui la sainteté consiste à coïncider avec une image gratifiante de lui-même, à remplir les cases qu’il a lui-même tracées.

Il est le seul digne de l’amour de Dieu, ou du moins il a besoin d’être le seul à capter son estime. Il lui faut éliminer les autres pour se sentir aimé du Seigneur ; et dès lors l’autre n’est plus le frère, mais le coupable. Il n’a jamais su « être avec » les autres devant Dieu, et pour se sentir vivre, il lui faut se percevoir comme en dehors de la destinée commune. L’insécurité n’a plus de sens pour lui : il a mis Dieu à son service, il l’a satellisé, à portée de son orgueil.

Désormais toute son assurance repose sur ses œuvres : ses comptes pour le Temple sont en règle, et, une fois la dîme versée, il se sent tranquille pour user de tout le reste comme bon lui semble. Par ailleurs ses jeûnes réguliers le rassurent sur la possession qu’il a de lui-même et le confirment dans son impression d’équilibre et de réussite.

Le plus étrange est que de tout cela il parvienne à faire une prière :

« Je te rends grâces, Seigneur, d’être l’unique à tes yeux ; je te rends grâces de m’avoir élu pour être à part ; je te rends grâces de n’être pas comme le reste des hommes ; je te rends grâces de la lumière que tu me donnes sur moi-même et sur les autres. »

Non content d’introduire dans sa prière tous ses mépris, toutes ses agressivités, non content d’écraser les autres pour se pousser devant Dieu au premier rang, il va s’imaginer que Dieu l’aurait choisi en excluant les autres, comme si le cœur de Dieu était trop petit pour aimer aux dimensions du monde.

Le publicain, lui, ne vient pas au Temple pour trouver en Dieu un témoin de sa réussite, mais un confident de sa misère. Il se tient à distance, comme un homme qui n’aurait pas droit à l’amour de Dieu ; et pourtant il est venu car il sait que l’amour n’est pas une question de droit.

Il n’ose pas lever les yeux, de peur de rencontrer un regard qu’il ne saurait supporter, le regard de Dieu, chargé d’amour, mais d’un amour tellement immérité ! Il ne songe même pas à se comparer aux autres, car une première comparaison déjà l’a rendu humble, celle de sa vie lourde et lâche, fausse et mesquine, avec ce qu’il pressent de la bonté de Dieu.

Il a rejoint le sens du péché, qui ne consiste pas à nous imaginer criminel ni à nous charger de misères plus ou moins artificielles, mais à reconnaître humblement, avec une sorte d’évidence, combien le mensonge s’est installé dans nos vies, combien nous avons perdu la hâte du Royaume et combien peu nous savons aimer.

C’est alors que peut monter la vraie prière, celle qui traverse le dépit orgueilleux et exprime la vraie conversion, l’authentique retournement vers Dieu : « Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! »

Les années passent, les illusions tombent, le temps se fait court : seule cette prière de pauvre peut nous ouvrir le chemin de la paix, parce qu’elle nous resitue devant Dieu dans notre vérité de créature, dans notre responsabilité de pécheurs, mais aussi dans la certitude de la victoire du Christ et dans l’espérance de ce qu’il nous prépare.

« Qui s’abaisse sera élevé » : c’est le Seigneur qui l’a promis, et c’est lui qui le fera. Il saura restaurer dans son amour et élever tout près de lui, sur la même croix et dans la même gloire, ceux qui pour lui se seront abaissés dans l’humilité, la douceur et le service.

C’est notre espérance, et ce sera son œuvre :

« Qui se libérera de ses basses manières si Toi-même ne viens l’élever jusqu’à Toi en pureté d’amour ? Comment s’élèvera jusqu’à Toi, notre Père, l’homme venu d’en bas, si tu ne le secours de Ta main qui l’a fait ? »



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Qui s'élève sera abaissé; qui s'abaisse sera élevé.

Aujourd'hui, à nous qui sommes immergés dans la culture de l'image, l'Évangile qui nous est proposé a un contenu particulièrement fort. Mais procédons par étapes.

Dans le passage que nous contemplons, nous voyons que dans une personne se trouve un nœud de trois cordes, si bien qu'il est impossible de le défaire en négligeant l'une ou l'autre. La première nous relie à Dieu; la deuxième aux autres; et la troisième à nous-mêmes. Notons bien ceci : ceux auxquels s'adresse Jésus « étaient convaincus d'être justes et méprisaient tous les autres » (Lc 18,9), de sorte qu'ils priaient mal. Les trois cordes vont toujours ensemble!

Comment les mettre correctement en relation ? Quel est le secret pour défaire le nœud ? La conclusion de cette parabole incisive nous le dit : l'humilité. Comme sainte Thérèse d'Avila l'expliquait : « L'humilité, c'est la vérité ».

C'est sûr: l'humilité nous permet de reconnaître ce que nous sommes vraiment. Ne pas nous gonfler de gloire, ne pas non plus nous mépriser. L'humilité nous fait reconnaître pour tels les dons que nous avons reçus et nous permet de présenter à Dieu notre travail de la journée. L'humilité reconnaît aussi les dons des autres. Mieux, elle s'en réjouit.

Enfin, l'humilité est aussi la base de notre relation avec Dieu. Songeons que, dans la parabole, le pharisien mène une vie irréprochable, avec des pratiques religieuses hebdomadaires; il va même jusqu'à faire l'aumône! Mais il lui manque l'humilité et cela envenime tous ses actes.

La Semaine Sainte s'approche. Bientôt nous contemplerons —une fois de plus!— Le Christ sur la Croix : « Le Seigneur Crucifié est un témoignage insurpassable d'Amour patient et d'humble mansuétude » (Jean-Paul II).
Nous y verrons comment, à la supplique de Dimas —« Jésus, souviens-toi de moi lorsque tu viendras avec ton Royaume » (Lc 23,42)— le Seigneur répond par une canonisation éclair : « En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis » (Lc 23,43). Ce personnage, qui était un assassin, est en fin de compte canonisé par Le Christ Lui-même avant de mourir.

C'est un cas inédit et, pour nous, une consolation…: la sainteté, ce n'est pas nous qui la “fabriquons”, c'est Dieu qui l'octroie s'il trouve en nous un cœur humble et contrit.



Abbé David COMPTE i Verdaguer (Manlleu, Barcelona, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Le cœur est ce qui doit être brisé. Et n’aie pas peur de perdre ton cœur en le brisant, car le psaume dit aussi : Dieu, crée en moi un cœur pur. Pour que ce cœur pur soit créé, il faut que le cœur impur soit avant brisé » (Saint Augustin)

« Nous sommes toujours prêts à passer pour des innocents. Mais ce n’est pas ainsi que vous avancez dans la vie chrétienne… Avant et après la confession, dans ta vie, dans ta prière, es-tu capable de t’accuser? Ou est-ce qu’il t’est plus facile d’accuser les autres ? » (François)

« Sans être strictement nécessaire, la confession des fautes quotidiennes (péchés véniels), est néanmoins vivement recommandée par l’Eglise. En effet, la confession régulière de nos péchés véniels nous aide à former notre conscience, à lutter contre nos penchants mauvais, à nous laisser guérir par le Christ, à progresser dans la vie de l’Esprit. En recevant plus fréquemment par ce sacrement, le don de la miséricorde du Père, nous sommes poussés à être miséricordieux comme lui » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.458)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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Message par Lumen Dim 19 Mar 2023 - 11:35

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Dimanche 19 Mars 2023
Quatrième Dimanche de Carême, de Laetare, Année A.


En ce 4ème Dimanche de Carême (Lætáre), la Liturgie de l'Église utilise - comme pour le 3ème Dimanche de l'Avent (Gaudete) - la couleur rose, couleur de l'aurore, qui marque, au milieu des temps de pénitence, une pause où l'Église vise à mieux faire entrevoir la joie qu'elle prépare (Noël ou Pâques), à donner courage pour les dernières étapes à parcourir et à rendre grâce pour les œuvres déjà accomplies.
L'Introït magnifique et les chants de la Messe ne parlent que de joie et de consolation. L'Église toute entière se félicite du zèle de ses enfants avec lequel ils ont déjà parcouru la moitié de la Sainte Quarantaine.
« Joie, joie, joie, pleurs de joie » (Pascal) devant la peine en pensant à l'achèvement dans la Gloire.


Saint Joseph, père nourricier
de Jésus, époux de la Vierge Marie,
Patron de l'Église universelle et
Patron principal du Canada.
(reportée au 20 mars)
Bienheureux André Gallerani, Fondateur
des Frères de la Miséricorde (+ 1251)
Bienheureux Vincenz Prennushi, Évêque
albanais et ses 37 compagnons, martyrs
d'Albanie, tués entre 1945 et
1974 (+ 1949)
Bienheureux Marcel Callo, Jeune ouvrier
et Martyr (1921-1945).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la MESSE DU JOUR

Premier livre de Samuel 16, 1b.6-7.10-13a... Psaume 23(22), 1-2ab.2c-3.4.5.6... Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 5, 8-14... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 9, 1-41.:


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Commentaire de ce jour.

« L’aveugle-né : voir et croire »

En ce 4e dimanche du Carême, la liturgie continue de nous proposer une catéchèse sur le baptême. Ce matin c’est le miracle de la guérison de l’aveugle-né dont nous avons écouté le récit très coloré et très théâtral. Comme tous les miracles de Jésus celui-ci est un signe. Le récit qui en est fait est assez long et il est difficile de commenter des textes aussi longs que celui-ci. Dans une homélie, il faut veiller à en rechercher l’application pour aujourd’hui. C’est ce que nous allons faire en suivant le parcours que l’aveugle-né a suivi pour arriver à dire « Je crois, Seigneur ».

I – Le contexte de l’action : des ténèbres à la lumière

L’aveugle-né enfermé dans sa cécité depuis sa naissance représente l’humanité refermée sur elle-même par le mal et par le péché d’Adam.

Pour saint Ambroise, Jésus qui est la lumière du monde amène cette lumière au sein de la boue avec laquelle il guérit l'aveugle, image de la boue dont se sert son Père afin de créer l'Homme dans le livre de la Genèse. Le Christ envoie l'aveugle se laver. Ce geste devient ainsi le signe du baptême, sacrement par lequel Dieu donne sa lumière à l'humanité qui la réclame à grands cris. Par la guérison de l'aveugle-né, Jésus donne la vue aux aveugles que nous sommes.

L’humanité sortie de Dieu dans toute sa beauté a été corrompue par l’Adversaire de Dieu, Satan, en se laissant dévier de ce qu’elle est dans la pensée et l’amour de Dieu. Créature intelligente, la personne humaine a été dotée de la liberté par Dieu, une liberté qui lui permet de sortir des ténèbres et de voir la lumière qui est en elle par la grâce de Dieu.

Ainsi, elle passe de la cécité intérieure à la lumière intérieure de l’amour de Dieu pour les personnes qui comme l’aveugle-né crient vers lui. Jésus vient ouvrir les yeux du cœur. Il fait découvrir l’Autre qui est Dieu et l’autre que sont nos frères et sœurs. L’illumination intérieure se traduit par un regard extérieur renouvelé. C’est ce que les pharisiens se refusent à faire.

C’est ce que les futurs baptisés font ce matin dans une cérémonie qu’on appelle un scrutin (voir note à la fin). C’est ce que nous sommes invités à faire nous aussi : « Sortir de nos ténèbres et laisser entrer la lumière du Christ en nous ». Certes nous l’avons déjà fait, mais il faut continuellement le refaire. Le temps du Carême à chaque année est là pour cela.

II – La scène

Revenons à l’aveugle-né. Les yeux de l’aveugle-né s’ouvrent comment?

Par des gestes que Jésus fait et des paroles qu’il dit. Jésus fait de la boue, il la met sur les yeux de l’aveugle et il lui dit « Va te laver à la piscine de Siloé. » L’aveugle se laisse appliquer la boue sur les yeux et il entend les paroles de Jésus. Ces paroles sont celles du Messager de Dieu, du Fils de Dieu, qui en l’envoyant à la piscine de Siloé le recrée, le refait, lui donne la vie en plénitude. Dieu fait irruption dans sa vie et le bouscule.

Une fois sa vision retrouvée, l’aveugle-né est confronté à l’incrédulité des autorités : les pharisiens qui le questionnent et ne croient pas à son témoignage. Enfermés dans leurs lois et leurs règlements ils refusent de voir l’action de Dieu dans cet homme.

Voir n’est pas seulement une fonction physique. Voir c’est aussi une vision spirituelle, une vision qui envahit le cœur et l’intelligence. C’est ce qui se produit dans le Baptême chrétien qu’on appelait dans les premiers siècles de l’Église une « illumination » .

Comme à l’aveugle-né, Jésus me demande : « Crois-tu au Fils de l’homme ? ». Et si je lui dis : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » Jésus me répondra: « Tu le vois, et c’est lui qui te parle ». À l’exemple de l’aveugle-né, comme baptisés, nous sommes invités à refaire notre profession de foi en disant nous aussi « Je crois, Seigneur ! ».

III-L’illumination de la foi

La foi n’est pas d’abord un ensemble de dogmes et de vérités à croire (bien qu’elle en contienne plusieurs), mais, avant tout, elle est la rencontre et l’adhésion à une personne à qui je fais confiance totalement. Cette personne c’est Jésus. Il l’affirme clairement au début de notre évangile lorsqu’il dit « aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde » (verset 5).

Que faisons-nous de cette lumière, de cette « illumination » ?

Nous sommes renvoyés à notre liberté reçue de Dieu dans sa création de l’humanité. C’est grâce à un choix libre accessible à tous et à toutes que nous pouvons recevoir la lumière, l'«illumination» en ouvrant notre cœur à celui est la « vraie Lumière » et en croyant en lui.

Les pharisiens ont refusé Jésus et ils sont carrément condamnés. « Serions-nous aveugles, nous aussi ? » demandent-ils à Jésus. Et Jésus leur répond : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure ». En d’autres termes : « Si vous reconnaissiez vos ténèbres et votre besoin d’illumination intérieure, vous seriez comme des gens en recherche, mais lorsque vous dites ‘nous voyons', vous fermez la porte à toute recherche et à toute écoute, vous prenez votre cécité pour de la lumière ».

Conclusion

Que notre Carême, éclairé par les paroles et les exemples de Jésus que la liturgie nous propose, nous donne une foi encore plus agissante et vivante. À chaque jour, au volant de notre voiture, en bus ou en métro, dans les moments de pause, prenons un moment pour lui dire qu’il est celui qui nous éclaire et que nous désirons le suivre généreusement. Ravivons en nous le don reçu au baptême, cette flamme qui risque parfois d'être étouffée. Nourrissons-la de la prière et de l'amour du prochain

Personnes limitées, pécheurs, les aveuglements nous guettent toujours, mais nous pouvons compter sur la grâce du Christ pour nous donner ou nous redonner la lumière intérieure qu’il est venu apporter au monde.


Amen !



Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l’Université Laval
Séminaire de Québec

14 mars 2023

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Autre commentaire de ce jour.

L’aveugle-né

Les Pharisiens, les parents, l’aveugle : trois réactions différentes au miracle que Jésus accomplit, trois attitudes différentes devant Jésus, lumière du monde.

Les Pharisiens s’enferment de plus en plus dans leur refus :
Au début, ils semblent admettre le fait de la guérison : « Comment as-tu recouvré la vue ? Que dis-tu de celui qui t’a ouvert les yeux ? » ; mais ensuite les plus hostiles accaparent le débat et jettent le doute dans l’esprit des gens : « Après tout, qu’est-ce qui nous prouve qu’il était vraiment aveugle ? »

Lors du dernier interrogatoire, ils ne cherchent plus du tout la vérité. Ils tentent seulement de prendre l’homme en défaut, en lui faisant répéter les détails du miracle : « Que t’a-t-il fait ? Comment t’a-t-il ouvert les yeux ? » ; et ils finissent par insulter le témoin.
Ils le rendent même coupable de son malheur : « Tu n’es que péché depuis ta naissance, et tu viens nous faire la leçon ! »

C’est le drame des Pharisiens : ils croient voir et se ferment à la lumière ; ils croient savoir, et ils le répètent : « Cet homme ne vient pas de Dieu (puisqu’il guérit le jour du sabbat) ». « Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur ! » « Nous savons, nous, que Dieu a parlé à Moïse ! »
Ils croient savoir, mais deviennent aveugles !

Ne leur jetons pas la pierre. Regardons plutôt ce qu’est devenue dans notre vie, dans notre cœur, la Foi de notre jeunesse, et ce que nous faisons, quotidiennement, de la Lumière de Jésus.
Notre monde, si beau pourtant, est malade, et il suffit d’ouvrir la télévision ou les journaux pour mesurer à quelle vitesse les ténèbres reviennent dans nos pays et dans nos sociétés, et combien les hommes, responsables ou non, s’aveuglent sur les grands enjeux d’aujourd’hui et de demain.

Jésus propose sa Lumière, une lumière toujours douce, mais toujours exigeante ; et nous nous accrochons à des habitudes de vie ou à des modes de pensée !
Jésus, aujourd’hui encore, « travaille »(5,17) pour illuminer le monde ; mais son message rencontre en nous le doute, la routine, et parfois l’ironie.

Même les parents de l’aveugle ont biaisé avec la vérité :
« Nous sommes certains que c’est bien notre fils et qu’il est né aveugle. Comment maintenant il voit, nous l’ignorons ! Qui lui a ouvert les yeux, nous l’ignorons ! Interrogez-le : il est assez grand ; qu’il réponde de lui-même ! »
Les Pharisiens disaient : « Nous savons ! » Les parents disent : « Nous ignorons », et nous ne voulons pas savoir.
Quoi ! Leur fils est guéri après tant d’années de cécité, et ils ne veulent pas savoir ! Ils refusent de se compromettre pour lui !
Et cela pour ne pas perdre leur place dans la synagogue ou l’estime de leur quartier ! Comme elle nous rend lâches, la peur, même parfois ceux que nous aimons …

Mais c’est l’attitude de l’aveugle qui doit nous parler davantage au cours de cette montée vers la Lumière de Pâques.
D’abord il n’a rien dit. Il a perçu la présence de Jésus devant lui, sans le voir. Il a entendu ensuite des paroles étranges : « Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la Lumière du monde ».
Mais à quoi bon parler de lumière à un aveugle-né ?

C’est alors qu’il a senti la boue appliquée sur ses yeux, comme si Jésus voulait signifier par là : « le Créateur a fait l’homme avec la glaise du sol, et moi je le recrée avec un peu de boue ».
Et l’aveugle a obéi. Toujours sans rien voir. Il s’est rendu à la piscine de Siloah, la piscine de l’Envoyé, il s’est lavé à la piscine indiquée par Jésus, l’Envoyé de Dieu.
Là encore, rien.
Mais au retour, il voyait. Alors il s’est mis en route vers la Lumière, vers la source de sa lumière, vers la connaissance de Jésus.

Et ses paroles reflètent bien l’itinéraire de sa Foi : il parle d’abord de l’homme qu’on appelle Jésus ; un peu après, il dit : « C’est un prophète ! » ; et plus tard il réplique hardiment aux Pharisiens : « Si cet homme n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire ! »

Quelques instants encore, et l’homme voit enfin, de ses yeux, de ses yeux guéris, Jésus, qui lui a donné pour la première fois la lumière, et même une double lumière : la lumière des yeux et la Lumière de la Foi.

Et une fois de plus, c’est Jésus qui prend les devants : Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé, il vint alors le trouver et lui dit : « Crois-tu, toi, au Fils de l’homme ? » ; autrement dit : « Crois-tu à celui qui vient du Ciel pour rassembler les hommes en un Royaume pour Le Père ? »
Et lui de répondre : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en Lui ? »
« Eh bien, tu l’as vu ; c’est Lui qui te parle ».

C’est notre prière à nous aussi, sauvés de nos ténèbres par Jésus, illuminés au Baptême, et compromis courageusement par notre fidélité à l’Évangile : « Qui es-tu, Seigneur ?
Au milieu de ma vie, au début de ma vie, en cette fin de ma vie, révèle-toi à moi, pour que ma Foi te réponde ! »
L’homme dit : « Je crois, Seigneur » ; et il se prosterna devant Lui.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Reçois, donc, l’image de Dieu que tu as perdue à cause de tes mauvaises actions » (Saint Augustin)

« Nous aussi nous sommes nés "aveugles" à cause du péché d’Adam. Le péché avait blessé l’humanité en la destinant à l’obscurité de la mort, mais dans le Christ resplendissent la nouveauté de la vie et l’objectif vers lequel nous sommes appelés » (Benoit XVI)

« Souvent Jésus demande aux malades de croire. Il se sert de signes pour guérir : salive et imposition des mains, boue et ablution. Les malades cherchent à le toucher "car une force sortait de lui qui les guérissait tous" Ainsi, dans les sacrements, le Christ continue à nous "toucher" pour nous guérir. » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 1.504)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
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Message par Lumen Lun 20 Mar 2023 - 11:15

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 20 Mars 2023
Lundi de la quatrième semaine de Carême


L’Église Célèbre la Solennité de la Fête de Saint Joseph,
père nourricier de Jésus, époux de la Vierge Marie,
Patron de l'Église universelle et Patron principal du Canada.


Sainte Photine, Samaritaine qui rencontra
Jésus au puits de Jacob (Ier siècle)
Saint Herbert, Ermite au milieu
d'un lac en Angleterre (+ 687)
Saint Jean Népomucène, Prêtre et Martyr
(1340-1393)
Saint Józef Bilczewski, Archevêque de
Lviv des Latins (1860-1923).
Sainte Marie du Coeur de Jésus, Fondatrice
de la Congrégation des Servantes de Jésus
(+ 1912)
Bienheureux Hippolyte Galanti, Confesseur
et fondateur de l'Ordre de la Doctrine
Chrétienne (+ 1619)
Bienheureux François Palau y Quer, Fondateur
des Instituts des Sœurs et des Frères du
Carmel († 1872).


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Textes de la MESSE DU JOUR

deuxième livre de Samuel 7, 4-5a.12-14a.16... Psaume 88, 2-3, 4-5, 27.29... lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 4, 13.16-18.22... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1, 16.18-21.24a.:


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Commentaire de ce jour.


La route de Joseph

Dans quelques instants, en reprenant ensemble le credo de toute l’Église, nous redirons, à propos du Christ Jésus : « Il a été conçu par une action unique de l’Esprit saint, il est né de Marie Vierge ».

Cette affirmation nous arrive en ligne droite de la première et deuxième générations chrétiennes à travers les récits de Mathieu et de Luc. Luc a vu les événements surtout du point de vue de Marie, Mathieu du point de vue de Joseph, et leur convergence n’en que plus significative : nous touchons là le sol ferme de la tradition primitive.

Évidemment, nous aimerions plus de détails, et nous aurions à l’esprit bien des solutions de rechange pour que les choses se soient passées autrement ! En particulier, il y a cette question qui revient si souvent dans les cercles bibliques : dans l’Ancien Testament, Dieu s’est servi parfois de couple longtemps stériles pour réaliser son plan, mais en suivant les processus ordinaires de la nature. Pourquoi, dans le cas de Joseph et de Marie, n’a-t-il pas fait de même ? À cette question, Dieu seul pourrait répondre, et il est bien clair que nos solutions de rechange ne peuvent changer le plan de Dieu. Or en revanche, ce que nous pouvons et devons faire, c’est de lire ces témoignages de Luc et de Matthieu avec toute la loyauté de notre intelligence pour essayer de comprendre l’initiative de Dieu.

L’évangéliste Mathieu n’a pas fouillé la psychologie de Joseph - et nous nous garderons bien, de notre côté, d’inventer quoi que ce soit - mais il a voulu éclairer théologiquement les faits et en tirer une sorte de catéchèse pour ses lecteurs, des chrétiens venus du monde juif. Et son récit, tels qu’il l’a mené, souligne deux idées principales : - Jésus vient au monde dans la lignée de David, répondant ainsi à l’attente de son peuple, - et il le fait par l’intermédiaire de Joseph, qui l’adopte légalement comme fils.

En ce qui concerne Jésus, il est dit d’abord qu’il vient au monde dans la grande famille d’Abraham et de David et qu’il est le Messie attendu. C’est le sens de la longue généalogie qui ouvre l’évangile de Matthieu, qui d’Abraham descend au roi David et se termine ainsi : « Mattan engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle naquit Jésus, appelé Messie. » Saint Paul nous le confirmait, à sa manière, il y a un instant : du point de vue humain, il est né de la race de David, et dès l’aurore du christianisme, dans la communauté où enseignait Matthieu, on a reconnu en Jésus né de Marie le Messie promis par Isaïe comme devant naître d’une vierge. Le Messie, c’est-à-dire l’Elu de Dieu rempli de l’Esprit Saint pour réaliser sa mission au milieu des hommes.

Le nom que recevra cet enfant attendu par Marie est chargé de signification. Souvent dans l’Ancien Testament, le nom indique ce qu’est et ce que doit faire un homme dans le dessein de Dieu. C’est à la fois un résumé de la personne et un programme de vie. Ce Jésus à naître sera : « le Seigneur qui sauve », il sera celui qui libérera son peuple de ses péchés.

Libération d’ordre moral et spirituel, et toute libération qui se réclame du Christ doit promouvoir cette restauration du rapport entre l’homme et Dieu.

Libération universelle, qui s’adressera non seulement au peuple de l’ancienne alliance, mais à tous ceux et toutes celles qui par la foi, deviendront enfants d’Abraham. Le titre d’Emmanuel vient compléter ce portrait théologique du Fils de Marie. Il vient du prophète Isaïe et constitue, lui aussi, un programme, une mission. Ce Jésus sera « Dieu avec nous »,

Dieu présent dans l’histoire des hommes, Dieu prenant fait et cause pour réussir l’homme, Dieu cheminant avec les hommes pour se les réconcilier.

Et ce titre d’Emmanuel, Jésus le revendiquera solennellement, au moment de quitter ses disciples et après les avoir envoyés à toutes les nations : « Voici que moi, je vais être avec vous jusqu’à la fin du monde ».

Mais si Jésus entre ainsi dans la mission qui est celle du Messie dans l’histoire du peuple de Dieu, c’est par l’intermédiaire de Joseph, qui l’adopte légalement comme fils, et c’est le deuxième point sur lequel Matthieu insiste. En un seul mot, Matthieu campe cet homme devant nous : Joseph était un homme juste. Juste au sens biblique, c’est-à-dire un croyant cohérent avec sa foi, un homme disposé, par sa sainteté, à entrer dans le dessein de Dieu, quel qu’il soit, un homme juste, parce que totalement « ajusté » au vouloir de Dieu. Joseph sait qu’au besoin il aurait la Loi pour lui, il sait aussi qu’une dénonciation fracassante aurait des conséquences terribles pour Marie et l’enfant ; il sait surtout qu’il ne sait pas et il n’en dort plus. Il se décide pour la solution la plus discrète, la plus respectueuse des personnes, la plus proche possible de celle que Dieu lui-même prendrait. Et Dieu, qui est déjà à l’œuvre par son Esprit Saint dans l’existence de Marie, intervient parallèlement dans la vie de Joseph et lui découvre l’essentiel de son plan. Aussitôt Joseph infléchit sa route : il ne craindra plus d’accueillir chez lui Marie, son épouse ; et il va avoir un rôle irremplaçable dans l’avènement du Messie. Grâce à lui, en effet, l’enfant à naître sera légalement rattaché à la lignée de David. Grâce à lui, en Jésus de Nazareth on pourra reconnaître le Christ de Dieu, tel qu’il était annoncé par Isaïe.

Au fond, la grande force de Joseph a été d’accueillir l’initiative de Dieu. C’est en cela surtout qu’il était intimement accordé à ce que vivait Marie ; c’est en cela aussi qu’il conteste nos lenteurs, nos réticences et qu’il vient nous réveiller, quand la tentation nous guette de faire de Dieu notre satellite, et de le mettre à notre service. Un jeune garçon de cinquième commentait ce passage : « Il n’y a pas à craindre de perte la face, quand c’est Dieu qui agit dans notre vie ».

Mais peut être le message le plus urgent de Joseph à notre temps est-il celui de sa mesure et de sa discrétion, parce la discrétion a été pour lui une forme héroïque de non-violence. Devant des situations inextricables, révoltantes, ou désespérées, situation d’Eglise, de paroisse, de famille, de foyer, de communauté, volontiers nous réagirions en libérant notre agressivité, en nous donnant le droit d’être intransigeants, en refusant désormais d’être solidaires des nôtres dans le difficile cheminement de l’Evangile. C’est alors qu’il nous faut réapprendre le style de Joseph. Quelquefois même, nous serions tentés de menacer, d’imposer des ruptures. Mais on ne réforme pas un corps, si petit soit-il, par une menace de rupture. C’est toujours de l’intérieur et avec une infinie patience, que l’on réanime ce qui doit être réanimé. Alors seulement la confrontation édifie. Toute rupture qui, sur le moment, semble apaiser les tensions, est, en définitive, un appauvrissement, un refus d’opérer les dépassements essentiels à toute vie chrétienne pleinement responsable et solidaire. (d’après le Pasteur Schütz).



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse.

Aujourd'hui l'Église Célèbre la Solennité de Saint Joseph, époux de Marie. C'est comme une parenthèse dans l'austérité du Carême.
Mais dans la Joie de cette Fête, rien ne nous empêche de pouvoir continuer à avancer dans le chemin de la conversion, propre des jours du Carême.

Joseph est bien celui qui, élevant son regard, s'efforce pour s'adapter au plan de Dieu. Et Joseph est bien aussi celui qui, regardant les autres, essaie toujours d'interpréter dans le bon sens toutes leurs actions afin de sauvegarder leur bonne renommée.
C'est dans ces deux aspects de la Bonté que Saint Joseph nous apparaît dans l'Évangile d'aujourd'hui.

Sur chacun de nous Dieu a un plan d'amour, car « Dieu est Amour » (1Jn 4,8). Mais les difficultés de notre vie font que, parfois, nous ne sachions pas le découvrir.
Et, en bonne logique, nous nous plaignons et nous refusons les croix que Le Seigneur nous tend.

Il a dû être difficile pour Saint Joseph de voir que Marie « avant qu'ils aient habité ensemble, fut enceinte par l'action de L'Esprit-Saint » (Mt 1,18). Il avait décidé de la répudier, mais «en secret » (Mt 1,19).
Mais, en même temps, « lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe » (Mt 1,20), lui dévoilant qu'il devait devenir le père légal de l'Enfant, il accepta immédiatement « et il prit chez lui son épouse » (Mt 1,24).

Le Carême est une bonne occasion pour découvrir ce que Dieu attend de nous, et renforcer notre désir de le mener à bien.
Demandons au bon Dieu, comme nous le dirons dans la collecte de la Messe, « que les mérites de l'Époux de votre très Sainte Mère soient notre secours, nous vous en prions, Seigneur ».

Qu'Il nous fasse avancer dans notre chemin de conversion tout en imitant Saint Joseph dans l'acceptation de la Volonté de Dieu et l'exercice de la Charité envers notre prochain.

Et, en même temps, rappelons-nous que « toute la sainte Église est débitrice avec la Mère Vierge, car c'est à travers Elle que l'Église a reçu Le Christ, mais, ensuite, Saint Joseph est celui qui mérite le plus notre remerciement et notre révérence » (Saint Bernardin de Sienne).



Mgr. Ramon MALLA i Call Évêque Émérite de Lérida (Lleida, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Foi, amour et espérance : tels sont les axes de la vie de saint Joseph et ceux de toute vie chrétienne. Un amour fidèle, une foi aimante et une espérance pleine de confiance soutiennent la trame de la générosité de Saint Joseph » (Saint Josémaria)

« Dans les Évangiles, saint Joseph apparaît comme un homme fort, courageux, travailleur, mais de son âme émane une grande tendresse, qui loin d’être la vertu du faible, est tout son contraire : un signe clair de la force d’âme. Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, de la tendresse ! » (François)

« L’Église nous encourage à nous préparer pour l’heure de notre mort ("Délivre-nous, Seigneur, d’une mort subite et imprévue" : ancienne Litanie des saints), à demander à la Mère de Dieu d’intercéder pour nous "à l’heure de notre mort" (Prière Ave Maria), et à nous confier à saint Joseph, patron de la bonne mort » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 1.014)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !



Dernière édition par Lumen le Mar 21 Mar 2023 - 14:01, édité 3 fois (Raison : C'est triste de remplacer la vidéo d'aujourd'hui par celle d'hier, je sais que j'ai bien posté celle du 20 mars car dans le même temps je l'écoute sur un autre onglet ! soyez béni !)
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Message par Lumen Mar 21 Mar 2023 - 14:08

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 20 Mars 2023
Lundi de la quatrième semaine de Carême


Saint Endée, Fondateur de
monastères en Irlande (+ 530)
Saint Thomas, Patriarche de Constantinople
(+ 610)
Saint Nicolas de Flüe, Patron de la Suisse
(1417-1487).
Sainte Benedetta Cambiagio, épouse,
Religieuse et Fondatrice des
« Sœurs Bénédictines de la Providence »
(1791-1858).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la MESSE DU JOUR

Livre d'Ézéchiel 47, 1-9.12… Psaume 46(45), 2-3.5-6.8-9a.10a… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5, 1-16.:


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Commentaire de ce jour.


« Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »

Cette piscine, près de la porte probatique, c'est-à-dire la porte des brebis, la porte du troupeau, a cinq portiques. C'est pourquoi elle signifie l'Ancien Testament qui est le portique de la Nouvelle Alliance.
Et tous les pauvres, tous les infirmes qui sont là symbolisent ce peuple de Dieu, cet Israël des pauvres qui attendent la visite du Salut.
Jésus s'avance vers l'un d'eux et lui demande s'il veut être guéri. Jésus lui répond par une triple parole qu'il nous faut méditer : "Lève-toi, prends ton grabat et marche !"

"Lève-toi !" Cela veut dire que, dès maintenant, la Résurrection du Seigneur est à l'œuvre. Il n'est pas encore mort, Il n'est pas encore ressuscité, mais déjà, le Royaume de Dieu, est au milieu du peuple.
Il est déjà en train de visiter ceux qui sont assis à l'ombre de la mort et des ténèbres. Déjà se manifeste par des signes la réalité même de sa Résurrection.
Si le paralytique peut se lever, c'est parce que d'une manière spéciale, Le Seigneur le fait participer à ce geste par lequel Il s'est levé Lui-même du tombeau : "Lève-toi." Lève-toi de tes souffrances, parce que moi je me suis relevé ou je me relèverai de la mort.

"Prends ton grabat !" Prendre son grabat, accepter de se lever avec Le Christ, ce n'est pas oublier la souffrance.
On dirait au contraire, que cet homme doit garder sur ses épaules le grabat des trente-huit ans de souffrances durant lesquelles il était étendu en attendant la venue du Messie.
Lorsque nous sommes relevés avec Le Christ, nous devons, nous aussi, porter notre grabat. Nous devons nous aussi, porter le poids du jour et de la chaleur. Nous devons nous aussi porter le poids de la souffrance, du mal, et même aussi cette douleur, cette brûlure qui ronge notre cœur et qui s'appelle le péché.

Et c'est pourquoi les pharisiens ne comprennent pas que Jésus ait dit : "Prends ton grabat, porte-le un jour de sabbat".
Ils n'ont pas compris que, désormais, si cet homme pouvait porter la souffrance alors qu'avant il était écrasé par elle, c'est parce que, déjà, il est porté lui-même par le repos de Dieu.
Cet homme est déjà dans ce sabbat de liberté, ce jour éternel de gloire et de bonheur que Le Christ est venu instaurer déjà, dès maintenant dans notre existence.
Il peut porter sa souffrance, même le jour du sabbat, car désormais, il porte sa souffrance, dans la Paix que Dieu met dans son cœur.

"Et marche !" Désormais, si cet homme peut marcher, ce n'est pas par lui-même, par ses propres forces.
C'est peut-être, tout simplement, parce que, désormais, il est plongé dans un fleuve de Vie. En effet, vous avez entendu la première lecture, ce fleuve qui jaillit du côté du Temple et qui est la figure prophétique de l'eau qui jaillira du côté du Christ et de sa Parole qui a jailli de sa bouche pour le Salut de l'humanité.
Or jusqu'ici, il ne pouvait être plongé que dans une eau stagnante, l'eau d'une piscine, et il fallait l'ange de Dieu pour l'agiter de temps en temps.
Mais, maintenant, s'il peut marcher c'est parce que, comme le prophète Ezéchiel, il est plongé dans ce fleuve nouveau qui grossit de plus en plus, et qu'on ne peut même plus traverser. Il est emporté par le courant du fleuve. Il est emporté par le torrent de Vie. Il est emporté par les eaux du Baptême. Il est emporté par la Parole de Dieu.

Nous aussi, Chrétiens, nous avons, chacun à notre place, à nous laisser emporter par le courant de la Parole de Dieu, par l'eau de la Vie qui a jailli du côté du Christ.
Nous avons à nous laisser emporter par ce fleuve de sang et de souffrance qui traverse le monde à travers les martyrs et les témoignages.
Nous avons à nous laisser emporter par la Foi des croyants sur lesquels nous sommes édifiés. Nous avons à nous laisser emporter par cet Amour de Dieu qui est un fleuve grandissant qui ne cesse de croître au milieu du désert de notre monde.
AMEN



Homélie du Frère Daniel Bourgeois.
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Autre commentaire de ce jour.


La puissance de la Parole de Jésus est sans comparaison
avec le bouillonnement de l’eau.

Il y avait à Jérusalem une piscine appelée Bézatha près de la Porte des Brebis. Il y avait là beaucoup de malades et d’infirmes parce qu’on croyait que les eaux avaient des vertus curatives quand il se faisait un bouillonnement.
Un invalide, depuis 38 ans, était couché là. Jésus lui demande s’il veut être guéri, puis lui dit de se lever et de prendre son grabat, ce qu’il fait: il est guéri.
Comme c’est un jour de sabbat et qu’il porte son grabat cela déclenche un scandale et des questions.
Mais l’infirme ne connaît pas celui qui l’a guéri. Rendu dans le Temple, il rencontre Jésus qui lui dit que maintenant qu’il est guéri, il doit être fidèle et ne pas pécher. L’infirme annonce aux Juifs que c’est Jésus qui l’a guéri.

La première partie du récit souligne la puissance de Jésus. L’infirme est malade depuis très longtemps. Il est seul: il n’y a personne pour l’aider à descendre dans la piscine au moment où il y a le bouillonnement qui est supposé guérir le premier qui se plonge dans l’eau.
C’est à lui que Jésus s’adresse: Veux-tu être guéri? L’infirme qui pense à la façon ordinaire de guérison explique qu’il n’a personne pour l’aider et qu’ainsi il y a toujours quelqu’un qui arrive à l’eau avant lui.
Jésus lui dit alors de se lever, de prendre son grabat et de marcher. Le malade accepte la Parole de Jésus et aussitôt il fut guéri.
La puissance de la Parole de Jésus est sans comparaison avec le bouillonnement de l’eau. Elle est aussi sans comparaison avec l’ordre ancien que représente la piscine.

La seconde partie passe de la piscine au Temple. Si Jésus est à Jérusalem, c’est parce que c’est une des trois Fêtes où les Juifs sont supposés de s’y rendre: Pâque, Pentecôte et les Tentes. Et c’est un jour de sabbat.
L’infirme aussi est rendu au Temple dont la partie nord de l’esplanade du Temple est très proche de la piscine Bézatha.
Il est peut-être allé rendre grâce à Dieu pour sa guérison. Il est fidèle à la Parole de Jésus: il porte toujours son grabat et ne passe pas inaperçu!
Il se fait avertir qu’il n’a pas le droit de faire cela le jour du sabbat. Mais pour l’infirme la Parole de celui qui l’a guéri, même s’il ne sait pas son nom, passe avant le sabbat.

Jésus, qui est au Temple lui aussi, le retrouve et lui dit: Te voilà en bonne santé (sain). On va découvrir, au cours du récit, que Jésus n’a pas seulement fait une guérison physique mais bien une guérison de toute la personne qui comprend le pardon des péchés.
C’est pour cela que Jésus dit: Ne pèche plus. Il pourrait t’arriver pire encore.

Il ne faut pas voir là un lien que Jésus mettrait entre le péché et une maladie physique qui en serait la conséquence.
Plus tard, les disciples, en voyant un aveugle, demanderont à Jésus: Qui a péché pour qu’il soit né aveugle? Jésus sera catégorique: Ni lui ni ses parents n’ont péché. (Jean 9,2-3)

De même, Luc rapporte le cas de ceux qui furent victimes des représailles de Pilate et un autre cas où les victimes ont été tuées par l’effondrement d’une tour: Jésus exclut un lien entre le malheur et le péché (Luc 13,1-5).
Mais quiconque a reçu cette bonne santé dont parle Jésus a désormais une responsabilité plus grande que ceux qui n’ont rien reçu.
Il y a donc là un avertissement qui vise aussi les lecteurs de l’Évangile. Eux aussi, avant la rencontre du Christ, étaient paralysés comme cet homme. Eux aussi ont été guéris et à cause de cela sont appelés à une fidélité plus grande.

Mais pour les autorités juives, qui sont plus intéressées dans la règle du sabbat que dans la guérison de l’infirme, Jésus devient quelqu’un qu’ils doivent poursuivre.



Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Ressentons du dégoût de nous-mêmes quand nous péchons, puisque le péché dégoûte Dieu. Et, puisque nous ne sommes pas libres du péché, ressemblons au moins à Dieu avec notre dégoût de ce qui le dégoûte » (Saint Augustin)

« L’Eglise a toujours les portes ouvertes. C’est la maison de Jésus et Jésus accueille. Si les gens sont blessés, que fait Jésus ? Il les gronde parce qu’ils sont blessés ? Non, Il les charge sur ses épaules. Et c’est ce qu’on appelle la miséricorde » (François)

« Jésus a posé des actes, tel le pardon des péchés, qui L’ont manifesté comme étant le Dieu Sauveur Lui-même. Certains Juifs, qui, ne reconnaissant pas le Dieu fait homme, voyaient en Lui un homme qui se fait Dieu, L’ont jugé comme un blasphémateur » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 594)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Mer 22 Mar 2023 - 13:42

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comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 22 Mars 2023
Mercredi de la 4ème semaine de Carême.


Sainte Léa, Dame romaine,
disciple de saint Jérôme (+ 384)
Saint Diogène, Évêque d'Arras (+ v. 390)
Bienheureux François Chartier
Prêtre du diocèse d'Angers martyr de
la Révolution française (+ 1794)
Bienheureux Clemens August Graf
von Galen, Cardinal, surnommé
« Le Lion de Münster » (1878-1946).


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Textes de la MESSE DU JOUR

Livre d'Isaïe 49, 8-15… Psaume 145(144), 8-9.13cd-14.17-18… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5, 17-30.:


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Commentaire de ce jour.


Il donne la Vie comme Le Père peut donner la Vie à des morts

Jésus est dans le Temple, à l’occasion d’une fête et il vient de faire une guérison alors que c’est le sabbat.
Il répond à des objections des Juifs. Jean englobe dans ce terme les adversaires de Jésus. Jésus justifie son action par sa relation particulière à Dieu qu’il appelle Mon Père.
Il déclare que l’action de Son Père n’est pas limitée par les prescriptions religieuses et celle de Jésus est comme la sienne.
Pour les Juifs, se mettre aussi proche de Dieu est l’équivalent de se mettre à l’égal de Dieu. Pour eux, c’est un blasphème qui mérite la mort.

Ce qui suit, les versets 19 à 30, explique cette relation spéciale entre Jésus et Son Père : c’est une union exceptionnelle qui fait que l’action du Fils, le jugement qui se fait par Lui, la Vie qu’il donne, proviennent directement du Père.
Il ne fait rien de Lui-même, déclare Jésus (Vv,19-20). Ses actions ne sont pas indépendantes: elles correspondent à sa vision et sa connaissance du Père.

Il donne la Vie comme Le Père peut donner la Vie à des morts (v.21).
Honorer Le Fils, c’est honorer Le Père. C’est ce qui constitue le Jugement qui donne la Vie (Vv.22-23).
Il donne la Vie éternelle à ceux qui écoutent sa Parole (qui reconnaissent que c’est la Parole qui vient du Père et qui la suivent).
Ainsi, ils sont déjà passés de la mort à la Vie : ils échappent donc au Jugement, à la condamnation. (Vv.24-25)

Le Fils a en Lui-même la Vie comme Le Père a la Vie en Lui-même (v.26).
Le Jugement de Jésus est juste parce qu’il relève uniquement du Père (Vv.27-29).
Jésus termine cette partie du discours en répétant ce qu’il disait au point départ : Moi, je ne peux rien faire de moi-même....Je ne cherche pas à faire ma propre volonté mais la Volonté de celui qui m:a envoyé (v.30).



Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
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Autre commentaire de ce jour.


Ce qui fait bouger l’homme : la révélation de l’amour
réciproque au sein de Dieu…

« Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu'il voit faire par le Père » Dans une situation tendue, conflictuelle, ce qui compte se dit, la personne exprime toujours les raisons de son combat, de sa manière de faire. Elle en a besoin pour tenir. C’est bien ce que fait Notre Seigneur. Il dit ce qui l’anime, ce qui le fait tenir dans ses tensions avec ceux que Jean l’évangéliste appelle les Juifs. Jésus annonce ainsi son identité, ce qui le tient. Il est le Fils du Père. Il ne veut et ne peut qu’exprimer le mystère dont il vit en son fond. Nous avons à nous laisser pénétrer par ce qu’il dit, le tenir pour vrai… « Il fait seulement ce qu'il voit faire par le Père ». L’évangile nous conduit à un pas de plus : dans les actes de Jésus, nous pouvons connaître le Fils mais aussi le Père.

« Car le Père aime le Fils » Jésus dans ce passage de l’évangile nous dit que nous accédons encore plus profondément à la raison de l’action du Fils. Le Fils aime le Père et agit donc à partir de cet amour, pour le signifier. Mais cette expression du Fils est aussi manifestation de l’amour du Père envers le Fils. Jésus exprime son amour du Père mais il a aussi conscience d’exprimer, par là, l’amour que le Père a pour lui. Nous pouvons comprendre que les actes du Fils en notre monde sont comme la source de l’amour qui s’échange entre eux deux. Jésus est, lui-même, en attente de l’action du Père envers lui. Ce champ de relations irrigue aussi l’humanité de ceux qui reçoivent ce qui s’exprime en Jésus avec toute sa richesse : l’amour du Père pour le Fils, l’amour du Fils pour le Père.

« Celui qui écoute ma parole et croit au Père qui m'a envoyé » Jésus signifie là comment celui qui entre dans le mouvement de cette révélation, de ce qu’il est, de ce qu’est le Père est lui-même transformé. Il le dit d’une manière forte. Cette personne passe de la mort à la vie. La vie véritable est relation avec ce mystère qui se donne. Vie véritable qui cherchera comme l’eau qui s’écoule d’une source à s’écouler dans l’existence, à signifier, à manifester, à étendre cette vie de Dieu, à éprouver la présence de la source active dans le dynamise de leur propre vie.

Nous percevons ainsi l’enjeu de la fin du Carême. Il ne s’agit plus de nous centrer sur nos manières de faire, de rechercher le bien. Mais à partir de cette purification, à partir de cette liberté par rapport à nos manières de faire, d’être, de nous justifier, il s’agit d’entrer dans ce mouvement du Fils et du Père qui se donnent. Laisser cette vie véritable irriguer notre propre existence, découvrir que notre vie véritable est d’être en relation avec Elles… Et ainsi marcher vers elles et leur pleine signification dans le Mystère Pascal.



père Jean-Luc Fabre
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Le Christ, en mourant, a dû respecter la loi de la tombe, en ressuscitant, par contre, Il l’a abolie, au point d’écraser la perpétuité de la mort et Il l’a convertie d’éternelle en temporaire, puisque si par Adam tous sont morts, par le Christ tous reviendrons à la vie » (Saint Léon le Grand)

« Le Christ est un juge divin avec un cœur humain, un juge qui désire donner la vie. Rien que l’entêtement impénitent dans le mal peut l’empêcher de faire ce cadeau, par lequel Il ne douta pas à affronter la mort » (Saint Jean-Paul II)

« Le Christ est Seigneur de la vie éternelle. Le plein droit de juger définitivement les œuvres et les cœurs des hommes appartient à Lui en tant que Rédempteur du monde (...). Or, le Fils n’est pas venu pour juger, mais pour sauver et pour donner la vie qui est en lui. C’est par le refus de la grâce en cette vie que chacun se juge déjà lui-même, et peut même se damner pour l’éternité en refusant l’Esprit d’amour » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 679)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Jeu 23 Mar 2023 - 13:48

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Jeudi 23 Mars 2023
Jeudi de la 4ème semaine de Carême.


Saint Turibio de Mogrovejo, Archevêque
de Lima. Il est le protecteur des Évêques
Missionnaires et le patron du Pérou (+ 1606).
Saint Joseph Oriol, Prêtre catalan (+ 1702)
Sainte Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès,
Moniale Religieuse de l’Ordre Libanais Maronite.
1ère Sainte libanaise (1832-1914).
Bienheureuse Annonciade Cocchetti, Cofondatrice
des religieuses de Sainte Dorothée (+ 1882)
Vénérable Ilia Corsaro, Religieuse italienne
fondatrice des Petites Missionnaires
Eucharistiques (+ 1977)


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Textes de la messe du jour

Livre de l'Exode 32, 7-14… Psaume 106(105), 4ab.6.19-20.21-22.23… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5, 31-47.:


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Voici l'Agneau de Dieu !


Commentaire de ce jour.


D’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en
vous l’Amour de Dieu.

« Vous n’avez pas en vous l’Amour de Dieu » : parole terrible, qui frappe de plein fouet les hommes religieux à qui Notre Seigneur s’adresse.
On ne peut douter que les pharisiens aimaient Dieu : ce n’est d’ailleurs pas ce que Jésus leur reproche; mais il les interpelle sur la nature de leur amour : « Vous n’avez pas en vous l’Amour de Dieu », c'est-à-dire : « Vous ne vous êtes pas ouvert à l’Amour qui vient de Dieu, mais vous gardez l’initiative de votre relation avec Lui ».

Certes les pharisiens aiment Dieu, mais d’un amour de convoitise : ils se servent de Dieu pour conforter leur prestige de chefs religieux ; ils ne se sont pas laissés envahir par son Amour à Lui; car si L’Esprit de Dieu reposait sur eux, ils auraient cru en Jésus, à qui les Écritures, Jean-Baptiste et Le Père rendent témoignage.

La leçon est claire : la vraie connaissance ne peut procéder que de l’Amour de Dieu agissant en nous par L’Esprit-Saint.
Dieu a non seulement l’initiative dans l’envoi de Son Fils, mais nous ne pouvons reconnaître Le Christ qu’à la lumière de L’Esprit par lequel Le Père nous oriente vers Lui : « Nul ne peut venir à Moi si Le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jn 6, 44).

Or ce qui résiste à l’action de la grâce et fait obstacle à cette reconnaissance salutaire, c’est la philautia, l’amour que nous nous portons à nous-mêmes, véritable idolâtrie de soi qui se trahit dans une quête insatiable de gloire humaine.
Dans notre aveuglement, nous pouvons même en arriver à objectiver Dieu, nous prévalant de la connaissance que nous prétendons avoir de Lui, pour accroître notre prestige devant les hommes.
Jésus nous avertit clairement : il est impossible de croire - et donc d’être sauvé - aussi longtemps que nous cherchons la gloire qui vient des hommes et non celle qui vient de Dieu seul.

La question que nous pose la liturgie de ce jour est très claire : mon désir de connaître Le Seigneur est-il vraiment désintéressé et sincère ?
Ou bien ai-je conditionné l’action de L’Esprit de Vérité, de manière à ne garder de la Révélation que ce qui me convient ou ce qui peut me servir ?

« Seigneur, tu n’ouvres ton Royaume qu’à ceux dont le cœur est doux et humble, à l’image de Ton Fils bien-aimé.
Purifie mon cœur du veau d’or de la vaine gloire, que je ne sois pas exclu par ma folie, de l’héritage que tu m’as préparé auprès de Toi. »



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


La section des témoignages

Dans l’Évangile de Jean, après la guérison de l’infirme à la piscine de Bethesda, Jésus revendique son pouvoir sur le sabbat. Il explique : « J’ai le droit de travailler même le jour du sabbat, de même que Dieu ne cesse pas, ce jour-là, de donner la vie et de juger. »

Il sent l’objection qu’on va lui faire : « Qu’est-ce qui nous prouve que tu es dans ces relations privilégiées avec Dieu ? Tu te rends témoignage à toi-même ! Ton témoignage n’est pas valable ! »

Jésus répond en montrant qu’il connaît bien la Loi. Il a pour lui, comme le demande la Loi, l’appui de plusieurs témoins, et il en énumère quatre :

- Jean le Baptiste,
- les miracles qu’il accomplit comme envoyé de Dieu,
- les Écritures qui parlent de lui, - et enfin le Père lui-même.

Mais, dans la pensée de Jésus, le témoignage primordial est celui du Père, que les trois autres doivent seulement relayer et monnayer.

Le premier témoin convoqué est donc le Baptiste. Il reflète directement le témoignage du Père, puisqu’il est « un homme envoyé de Dieu pour rendre témoignage à la lumière » (Jn 1, 6-7).

Les miracles de Jésus sont cités ensuite pour déposer en sa faveur. Eux aussi renvoient au témoignage du Père, car c’est le Père qui a donné à Jésus d’accomplir ces œuvres de puissance et de miséricorde. Déjà dans les évangiles synoptiques Jésus en appelait à ses œuvres, et déjà dans une réponse au Baptiste  : « Jean, dans sa prison, écrit saint Matthieu, avait entendu parler des œuvres du Christ. Il lui envoya de ses disciples pour lui dire : ’Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ?’ Jésus leur répondit : ’Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles voient et les boiteux marchent ! » (Mt 11, 2-4).

Les Écritures elles aussi viennent de Dieu et sont donc une autre forme du témoignage du Père. D’après le Deutéronome et le Psaume 119, elles sont la source de la véritable vie, parce qu’elle nous réfèrent au plan de Dieu, à sa volonté de réussir l’homme. Pour l’Évangile de Jean, ces mêmes Écritures débouchent sur la vie d’une manière plus radicale encore, car elles rapportent des événements et des paroles qui préparent d’avance l’avènement du Messie Fils de Dieu, et donc l’irruption de la vie en plénitude.

À la source de ces faisceaux de lumière qui convergent sur lui, Jésus place le témoignage de Dieu ; non pas seulement le témoignage solennel de la voix du Père entendue lors du baptême de Jésus  : « Celui-ci est mon fils... Écoutez-le  ! », mais aussi le témoignage intérieur que Dieu fait entendre dans le cœur de l’homme, quand il attire les hommes vers son Fils, quand il « tire » les hommes vers son Envoyé (Jn 6, 44). C’est ce témoignage du Père que refusent les ennemis de Jésus, et Jésus leur en fait reproche : « Sa parole n’habite pas en vous, puisque vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé. »

Malgré la force, malgré la convergence de tous ces témoignages, le résultat est désastreux : « Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie éternelle  ! ». " Vous ne voulez pas ", dit Jésus  : le seul obstacle est donc en nous seuls, car Dieu, lui, est capable de nous donner la force en dépit de nos faiblesses, et de moduler sa lumière en fonction de nos yeux.

Aujourd’hui encore les quatre témoignages existent et nous sont proposés :

- témoignage des précurseurs, des porteurs et des porteuses de l’Évangile, qui nous montrent le Christ;

- rencontre qui nous est offerte avec les œuvres de Jésus, avec les merveilles qu’il accomplit chaque jour pour la gloire de Dieu et le salut du monde ;

- familiarité toujours possible avec les paroles de Jésus, avec toute l’Écriture qui nous parle de lui ;

- accueil filial du témoignage du Père, que le Paraclet fait entendre à l’intime de notre cœur.

Aujourd’hui encore s’ouvrent devant nous ces routes qui nous mènent au Christ, « des chemins s’ouvrent dans notre cœur » (Ps 84, 6). Avançons sans crainte : ils mènent à la vie et ils traversent tout, même la tristesse, même notre indignité, même notre faiblesse, même nos lassitudes, même nos craintes devant l’avenir. Quand Dieu s’engage, il tient promesse; en nous donnant son Fils, il se lie à nous pour toujours.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Il ne s’agit pas de connaître quelque chose sur Dieu, mais d’avoir Dieu dans notre âme » (Saint Grégoire de Nysse)

« Faites que brille votre lumière dans notre société, en politique, dans le monde de l’économie, dans le monde de la culture et de l’investigation. Même si ce n’est qu’une petite lumière parmi tant de feux d’artifices, elle reçoit sa force et sa splendeur de la grande Etoile du matin, le Christ ressuscité » (Benoît XVI)

« Les signes accomplis par Jésus témoignent que le Père l’a envoyé. Ils invitent à croire en lui. A ceux qui s’adressent à lui avec foi, il accorde ce qu’ils demandent. Alors les miracles fortifient la foi en Celui qui fait les œuvres de son Père (…) Mais ils peuvent aussi être "occasion de chute" (Mt 11, 6). Ils ne veulent pas satisfaire la curiosité et les désirs magiques. Malgré ses miracles si évidents, Jésus est rejeté par certains ; on l’accuse même d’agir par les démons » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 548)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
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Message par Lumen Ven 24 Mar 2023 - 13:29

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 24 Mars 2023 :
Vendredi de la 4ème semaine de Carême.


Saint Artémon, Disciple de saint Paul,
Evêque de Séleucie de Pisidie en Asie Mineure
(Ier siècle)
Sainte Catherine de Suède, fille de Sainte
Brigitte, Moniale à Vadstena (1330-1381).
Saint Oscar Arnulfo Romero, Archevêque
de San Salvador, Martyr de la Foi (1917-1980).
Bienheureux Diègo-Joseph Lopez de Cadix,
Prêtre o.f.m. cap. (1743-1801).
Bienheureuse Marie-Séraphine du Sacré
Cœur, Fondatrice de l'Institut des Sœurs
des Anges (+ 1911).
Bienheureuse Marie Karłowska, Vierge et
Fondatrice des « Sœurs du Bon Pasteur
de la Divine Providence » (1865-1935).
Vénérable Scolastica Rivata, première
supérieure des Disciples du Divin
Maître (+ 1987).)


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Textes de la messe du jour

Livre de la Sagesse 2, 1a.12-22… Psaume 34(33), 17-18.19-20.21.23… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7, 1-2.10.25-30.:


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Commentaire de ce jour.


Vous savez d'où je suis

Dans les derniers mois de la vie publique de Jésus, l’acharnement de ses ennemis est allé croissant, et Jésus a senti se resserrer sur lui l’étau de la compréhension et de la haine.

Tout cela allait déboucher sur l’arrestation brutale, le procès et la mort de Jésus. C’est ce que l’Eglise nous rappelle dès aujourd’hui. En effet dans les deux textes il est question de la mort du juste.

Dans le livre de la Sagesse, il s’agit d’un homme intègre, fidèle à Dieu, et dont la droiture est comme un reproche perpétuel pour ceux qui renient le Seigneur ou en prennent à leur aise avec sa loi. Et ce juste appelle à son aide le Dieu qu’il sert et qu’il nomme son père.

Dans l’Évangile, le juste menacé n’est autre que Jésus, le propre fils de Dieu, qui est passé en faisant le bien, en guérissant les hommes, en illuminant les cœurs ; Jésus, qui nomme Dieu son Père non pas en un sens large, comme peut le faire tout ami de Dieu, mais en un sens qui n’appartient qu’à lui, puisqu’il est Fils, le Fils, de toute éternité, l’unique en qui le Père a mis toute sa complaisance.

« Je ne suis pas venu de moi-même », dit Jésus. J’ai été envoyé par celui que vous ne connaissez pas, que vous ne reconnaissez pas vraiment comme le Dieu qui sauve, puisque vous contestez son envoyé !

« Moi, je le connais », dit Jésus ; « je le connais parce que je viens d’auprès de lui ». Jésus est le seul qui puisse parler de Dieu et du monde de Dieu comme un voyageur qui raconte, et c’est lui que les hommes doivent écouter. Mais ses adversaires croient tout savoir de lui. Il croient savoir d’où il est parce qu’on l’appelle Jésus de Nazareth. Or, avant de venir de Nazareth, Jésus vient de Dieu. C’est là le mystère de sa mission, le mystère de sa personne : « il est Dieu, né de Dieu, lumière née ne de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu ». Et c’est pour cela qu’il est plus grand que nos limites d’hommes, qu’il est plus fort que toutes nos faiblesses, plus riche que toutes nos misères.

C’est parce qu’il vient du pays de Dieu que Jésus peut nous parler chaque jour de vie et d’espérance ; c’est parce qu’il vient de Dieu même qu’il peut faire de la joie avec toutes nos tristesses, nous redonner le goût de vivre, et nous rendre heureux dans le don de nous-mêmes.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


On voudrait bien l’arrêter mais on ne peut pas : son heure n’est pas arrivée.

A l’occasion de la fête des Tentes, Jésus attend que ses frères soient montés à la fête pour y aller lui-même en secret. Jésus va au temple au milieu de la semaine de cette fête. Des gens s’étonnent de le voir en liberté car ils sont au courant que les autorités veulent le tuer. Ils ne pensent pas qu’on ait pu le reconnaître pour le Messie parce qu’on sait d’où il vient. En réponse à cette croyance, Jésus déclare qu’il a été envoyé, qu’il connaît celui qui l’a envoyé parce qu’il était auprès de lui, mais qu’eux ne le connaissent pas. On cherche à l’arrêter mais on ne peut le faire encore.

La fête des Tentes était une des trois fêtes où devaient aller ceux qui le pouvaient. C’était la fête la plus spectaculaire. A l’origine, c’était une fête des vendanges. Pendant huit jours on devait rester dans des huttes qui rappelaient les coutumes lorsqu’on restait dans les vignobles ou les vergers au moment des récoltes. La fête devint ensuite un rappel historique de la protection de Yahvé pendant le séjour au désert. C’était une fête très joyeuse d’action de grâce mais aussi de demande de la pluie pour la prochaine saison: chaque matin, après avoir dansé toute la nuit, les gens allaient en  procession pour chercher de l’eau à la maison du puisage parce que, disent les commentaires juifs, c’est là à Sion qu’on puise l’Esprit. Comme on fêtait beaucoup durant la nuit, il y avait au temple une illumination spectaculaire pour l’époque: des chandeliers en or de 22 mètres de haut étaient alignés dans la cour des femmes.  D’après l’historien Flavius Joseph, un contemporain de la fin du culte au temple, cette lumière se voyait dans toute la ville. Donc, l’eau et la lumière sont deux thèmes importants de la fête.

Les proches de Jésus (les frères) lui ont suggéré de profiter de la fête pour aller rester en Judée et se faire connaître avec des signes. Jésus a refusé leur suggestion. Il veut bien leur montrer que ce ne sont pas les hommes qui déterminent sa mission. Il en sera de même pour ceux qui voulaient le tuer: ils ne réussiront pas à le faire arrêter pendant cette fête. Quand la fête est commencée, il monte à Jérusalem mais en secret, peut-être pour ne pas susciter des manifestations en faveur d’un type de Messie qu’il ne voulait pas être.

En le voyant en liberté au milieu de la fête, les gens se posent des questions: Est-ce que les autorités auraient reconnu qu’il est le Christ? Mais ce ne peut être lui parce qu’on sait d’où il vient: Nazareth.  Jésus les contredit ouvertement: Vous ne savez pas d’où je viens parce que vous ne connaissez pas Celui qui m’a envoyé.

On voudrait bien l’arrêter mais on ne peut pas: son heure n’est pas arrivée.

Le septième jour de la fête (ou le huitième),  Jésus proclame : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive celui qui croit en moi. De son sein couleront des fleuves d’eau vive. Il parlait de l’Esprit…    (7,37-38)

Un peu plus loin (8,12), Jésus déclare : Je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

Jésus est l’eau et la lumière: c’est lui, la véritable fête des Tentes.



Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Très souvent, chercher Jésus est un bien car c’est la même chose que rechercher la Parole, la vérité et la sagesse. Tant que nous gardons la graine de la vérité déposée dans notre âme, et les commandements, la Parole ne s’éloignera pas de nous » (Origène)

« La liberté ne consiste pas à faire toujours ce que l’on veut : cela nous enferme, nous rend distants et nous empêche d’être des amis ouverts et sincères. La liberté, c’est le don de pouvoir choisir le bien : c’est ça la liberté » (François)

« Jésus, comme les prophètes avant lui, a professé pour le Temple de Jérusalem le plus profond respect. Il y a été présenté par Joseph et Marie quarante jours après sa naissance. A l’âge de douze ans, il décide de rester dans le Temple pour rappeler à ses parents qu’il se doit aux affaires de son Père. Il y est monté chaque année au moins pour la Pâque pendant sa vie cachée ; son ministère public lui-même a été rythmé par ses pèlerinages à Jérusalem pour les grandes fêtes juives » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 583)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Sam 25 Mar 2023 - 10:36

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Eucharistie du Samedi 25 Mars 2023
L’Église Célèbre la Solennité de l’Annonciation du
Seigneur à la Très Sainte Vierge Marie.


Saint Dismas, Le Bon Larron qui, en Croix,
reconnut Jésus comme le Messie (Ier siècle)
Saint Longinus, Le Centurion, (Ier siècle)
Sainte Lucie Filippini, Fondatrice de l'Institut
des Maîtresses pieuses (+ 1732)
Saint Tykhon, Patriarche de Moscou et de
toute la Russie (+ 1925)
Sainte Marie Alphonsine Danil Ghattas
Cofondatrice de la Congrégation du Rosaire
(+ 1927)


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Textes de la messe du jour

Livre d'Isaïe 7, 10-14.8,10b… Psaume 40(39), 7-8a.8b-9.10.11… Lettre aux Hébreux 10, 4-10… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1, 26-38.:


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Commentaire de ce jour.


Tu as trouvé grâce

« Voici la Servante du Seigneur ».

La réponse de Marie semble toute simple, et de fait elle est aussi limpide que sa vie ; mais pour en mesurer tout l’héroïsme, il faut se rappeler tout le chemin que Dieu lui a fait parcourir dans les quelques minutes qui ont précédé.

Dieu a pris l’initiative, par l’intermédiaire de son messager, et celui-ci révèle successivement à Marie  :

- ce que Dieu est pour elle : « le Seigneur est avec toi ! »,

- et ce qu’elle est pour Dieu : « tu as trouvé grâce auprès de lui ».

« Je suis pour toi; tu es pour moi »  : c’est le langage de la réciprocité dans l’amour, donc le langage de l’Alliance; et c’est ce langage que Dieu choisit pour dévoiler à Marie le sens de ce qu’elle a vécu depuis toujours devant lui, avec lui et pour lui.

Puis le messager précise la mission de salut confiée à la Vierge de Nazareth : « tu vas concevoir et enfanter le Fils de Dieu »; et il indique à Marie quelle force Dieu lui promet pour mener à bien cette mission, corps et âme : « la puissance du Très Haut fera ombre sur toi »; enfin il donne à Marie un signe qui garantit sa parole, un signe par lequel Dieu s’affirme comme le Maître de l’inattendu.

Au-delà des quelques instants du dialogue avec le messager, au-delà même des quelques mois de sa grossesse, cette annonce a éclairé, investi, dynamisé toute l’existence de Marie ; et les réflexes de la Vierge toute sainte demeurent pour nous tous le modèle de la réponse à l’Alliance.

La réponse de foi que Marie a donnée ce jour-là, et qu’elle a maintenue durant toute sa vie de prière et de témoignage, nous avons à la redire, à l’inventer, tout au long de notre montée du Carmel, où chaque jour nous apporte une nouvelle annonce du dessein de Dieu.

Car Dieu chaque jour prend dans nos vies l’initiative, et chaque jour nous parvient son message, porté par l’Église et les témoins de l’Évangile.

Chaque jour nous est redit ce que Dieu est pour nous : par son Fils, il est Emmanuel, Dieu avec nous, pour toujours (Mt 1, 23 ; 28, 20). Mais il nous faut parfois des années pour rejoindre cette certitude heureuse : Dieu est avec toi, Dieu est avec nous. Les pesanteurs en nous sont si fortes, et si désarmante la solitude, qu’il nous faut souvent ramener cette évidence devant les yeux de notre cœur : Dieu est avec toi, Emmanuel.

Chaque jour nous est annoncé ce que nous sommes pour Dieu. Non seulement Dieu nous fait grâce, mais nous avons « trouvé grâce » auprès de lui ; non, certes, par des œuvres qui seraient notre propre gloire, ni par des conquêtes spirituelles à la force du poignet, mais par la manière dont nous assumons notre pauvreté, et par notre confiance filiale qui réjouit Dieu.

Chaque jour, à la prière, à l’oraison et à l’eucharistie, Dieu nous redit à quelle tâche d’Église il nous appelle. Et pour vous, mes sœurs, c’est un rôle maternel qui vous est confié. Vous êtes mères dans l’Église, d’une maternité à la fois invisible et universelle; et parce qu’à Dieu rien n’est impossible, c’est par cette maternité spirituelle qu’il entend accomplir votre féminité.

Vous savez aussi quelle assistance il vous promet, et que le Paraclet tiendra toujours ses promesses : jusqu’à votre dernier souffle, votre dernière joie, votre dernière souffrance, vous pourrez vivre à l’ombre de l’Esprit.

Vous connaissez enfin les signes que Jésus vous donne par son Église : le témoignage de ses vrais disciples, et les sacrements, porteurs de sa grâce, de sa puissance et de son amitié, tous ces mots et ces gestes de l’Église, dont le Ressuscité fait ses gestes et ses paroles pour notre salut, car « rien n’est impossible à Dieu ».

Ainsi se réitère et se perpétue dans votre vie, mes sœurs, l’annonce faite à Marie, grâce à l’Église messagère de l’Alliance, qui vous apporte chaque jour la triple certitude d’être aimée, de pouvoir aimer et de devoir aimer.

Triple certitude, triple appel qui suscite en vous l’attitude de la Servante de Dieu : « Que tout se passe pour moi, Seigneur, selon ta parole, selon toute ta parole, puisque ta parole d’Alliance est pour moi chaque jour anamnèse de ton amour, envoi pour ton œuvre et promesse de ta présence.



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Annonciation

Pourquoi l’annonciation faite à Marie est-elle aussi importante ? C’est que l’incarnation du Fils de Dieu, venant partager complètement notre condition humaine, commence avec ce premier instant de sa conception. Il n’a pas commencé son existence comme un adulte, ni même comme l’enfant de Noël, mais de la manière la plus humble, la plus fragile, dans le sein de la Vierge Marie. Il s’est abaissé à commencer son existence comme nous tous, il a débuté comme un foetus à peine perceptible. Les chrétiens célèbrent ce moment unique dans l’histoire, Dieu qui vient parmi nous, le Sauveur qui se fait l’un des nôtres.

L’incarnation de Dieu constitue le coeur de notre foi chrétienne, qui la distingue des autres religions monothéistes, le Judaïsme et l’Islam. Pour nos frères juifs et musulmans, Dieu est l’être transcendant, le Tout autre, le Tout-Puissant, qui domine et régit l’univers. Il assure l’ordre de l’univers qu’il a créé et il veille sur chacun de nous, mais de haut et de loin. Pour la foi chrétienne, Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne soit pas perdu, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3, 16). Nous étions perdus dans notre misère, en raison de notre défiance et de notre séparation de Dieu, incapables de nous sauver nous-mêmes. Pour venir à notre secours, le Seigneur n’intervient pas de l’extérieur, de loin, il se compromet personnellement, en s’insérant dans le tissu humain de notre histoire, en vivant jusqu’au bout notre aventure humaine pour lui donner un sens de vie.

L’ange du Seigneur

Pour annoncer l’intervention centrale de l’histoire humaine, Dieu envoie son messager, qui, cette fois, est identifié par son nom, Gabriel, le héros de Dieu. Pour ne pas attirer indûment l’attention sur le messager, l’ange du Seigneur est très rarement nommé dans la Bible. Son message s’adresse à une jeune femme, ignorée de son milieu, dans une modeste localité et dans une province méprisée. La puissance divine peut se manifester dans une personne pauvre, qui ne peut offrir que l’ouverture de son coeur. Dieu est avec elle, selon la traditionnelle assurance qu’il donne à celui ou à celle qui reçoit une mission impossible à remplir. Le Seigneur est avec toi, il te comble de ses faveurs.

L’irruption de Dieu, du mystère, attire et, en même temps, effraie Marie, qui prend conscience de son indignité et de sa bassesse. C’est la crainte de Dieu, la réaction régulière d’attrait et de recul face à l’au-delà mystérieux; c’est la fascination et, en même temps, le sentiments d’indignité devant la présence divine. Aussi Gabriel rassure Marie, car le Seigneur de la paix ne veut jamais nous effrayer: Sois sans crainte.

La mission de Marie consiste à s’ouvrir au Fils du Très-Haut, pour lui permettre de s’insérer dans le tissu de l’histoire humaine. Les titres de ce fils relèvent du mystère et éblouissent Marie. Elle ne comprend pas ce déroulement de l’avenir que Dieu lui propose par son ange. Il en est toujours ainsi des interpellations du Seigneur. Il ne s’agit pas de comprendre pour accepter, comme si on adhérait à un calcul logique et raisonnable. La seule réponse à Dieu, c’est la foi qui permet de comprendre plus tard le mystère. Marie devient notre modèle par excellence par son accueil simple, mais sans réticence: Fiat, en latin, qu’il en soit ainsi!

La condition du salut de l’humanité

La condition essentielle pour accueillir le salut de Dieu, c’est la disponibilité. Dans son amour respectueux, le Seigneur ne s’impose pas et ne nous oblige pas à accepter ses dons. L’annonce de l’ange Gabriel à Marie résume les promesses que Dieu avait proclamées à son peuple par les prophètes. Au nom de notre humanité, la Sainte Vierge a acquiescé au projet de Dieu, même si elle ne comprenait pas ce qu’il lui proposait. Par sa foi, elle faisait confiance au Seigneur. Au contraire d’Ève, qui s’était défiée du Créateur, Marie se confie et se livre totalement au projet mystérieux de Dieu: Que tout se passe pour moi comme tu l’as dit.

La venue du Fils de Dieu dans notre monde pour nous sauver était devenue possible par ce oui  de Marie. Par son accueil de la Parole, elle s’unit à son Fils, qui avait la mission de rétablir la communion de notre humanité révoltée avec Dieu, son Père.

Fécondité de la foi

La question de Marie à l’ange Gabriel ne signifie pas qu’elle doute de la promesse de Dieu. Sa foi n’exclut ni la prudence, ni l’intelligence. Marie ne met pas en doute la promesse de Dieu comme Zacharie, mais elle veut savoir comment se comporter devant cette demande du Seigneur. Dieu, par son ange, lui donne un signe, sans que Marie l’ait demandé : même âgée et stérile, sa cousine Élisabeth attend un enfant, contrairement à tout espoir humain. Dieu nous donne de lui-même des signes pour se révéler et nous faire mieux comprendre le mystère de son projet de salut.

Par suite de son consentement et de son obéissance, Marie pourra offrir au monde son Libérateur, tout en demeurant vierge. Rien n’est impossible à Dieu. Pour celle qui croit et aime, tout devient possible dans un émerveillement sans cesse renouvelé. Marie est une pauvre jeune fille de quatorze ans environ, vierge, et pourtant elle donnera la vie au Sauveur du monde, parce qu’elle est entièrement disponible à l’intervention du Seigneur. Par son accueil, elle contribue au premier instant de notre rédemption. Gabriel lui promet que, grâce à son oui, Dieu instaurera son règne de paix et de joie.

Conclusion

Notre histoire humaine se déroule dans un combat incessant entre le bien et le mal, entre le bonheur et le malheur, entre la vie et la mort. La condition essentielle de notre salut et de notre victoire, c’est de mettre en pratique l’exemple de Marie et son enseignement aux serviteurs de Cana, qui contribuèrent par leur obéissance au miracle du changement de l’eau en vin : Faites tout ce qu’il pourra bien vous dire. (Jn 2,5)



Jean-Louis D’Aragon SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Et celle qui doit devenir la Mère de Dieu est confiante que sa virginité restera sans conséquence. Pourquoi fallait-il douter de ce nouveau genre de conception, si on lui promet que le Très Haut exercera son pouvoir ? Sa foi et sa confiance demeurent, de plus, confirmées en sachant qu’Elisabeth a aussi obtenu une fécondité inespérée : celui qui est capable de faire concevoir une femme stérile peut faire la même chose avec une femme vierge » (Saint Léon le Grand)

« L’ange s’en va, la mission reste, et avec elle la proximité intérieure de Dieu mûrit » (Benoit XVI)

« La Vierge Marie réalise de la façon la plus parfaite l’obéissance de la foi. Dans la foi, Marie accueillit l’annonce et la promesse apportées par l’ange Gabriel, croyant que " rien n’est impossible à Dieu " (Lc 1,37), et donnant son assentiment : " Je suis la servante du Seigneur, qu’il m’advienne selon ta parole " (Lc 1,38) (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 148)


Prière de consécration et de remise de l'humanité,
et en particulier de la Russie et de l'Ukraine,
au Cœur Immaculé de Marie,
prononcé par le Pape François à la fin de la liturgie
de pénitence dans la basilique Saint-Pierre,
l'après-midi du vendredi 25 mars 2022,
fête de l'Annonciation.



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« Ô Marie, Mère de Dieu et notre Mère, en cette heure de tribulation nous avons recours à toi.
Tu es Mère, tu nous aimes et tu nous connais : rien de tout ce à quoi nous tenons ne t’est caché.
Mère de miséricorde, nous avons tant de fois fait l’expérience de ta tendresse providentielle, de ta présence qui ramène la paix, car tu nous guides toujours vers Jésus, Prince de la paix.
Mais nous avons perdu le chemin de la paix.
Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales.
Nous avons enfreint les engagements pris en tant que Communauté des Nations et nous sommes en train de trahir les rêves de paix des peuples, et les espérances des jeunes.
Nous sommes tombés malades d’avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes, nous nous sommes laissés dessécher par l’indifférence et paralyser par l’égoïsme.
Nous avons préféré ignorer Dieu, vivre avec nos faussetés, nourrir l’agressivité, supprimer des vies et accumuler des armes, en oubliant que nous sommes les gardiens de notre prochain et de la maison commune.
Nous avons mutilé par la guerre le jardin de la Terre, nous avons blessé par le péché le cœur de notre Père qui nous veut frères et sœurs.
Nous sommes devenus indifférents à tous et à tout, sauf à nous-mêmes.
Et avec honte nous disons : pardonne-nous, Seigneur !

Dans la misère du péché, dans nos fatigues et nos fragilités, dans le mystère d’iniquité du mal et de la guerre, toi, Mère sainte, tu nous rappelles que Dieu ne nous abandonne pas et qu’il continue à nous regarder avec amour, désireux de nous pardonner et de nous relever.
C’est Lui qui t’a donnée à nous et qui a fait de ton Cœur immaculé un refuge pour l’Église et pour l’humanité.
Par bonté divine, tu es avec nous, et tu nous conduis avec tendresse, même dans les tournants les plus resserrés de l’histoire.
Nous recourons donc à toi, nous frappons à la porte de ton Cœur, nous, tes chers enfants qu’en tout temps tu ne te lasses pas de visiter et d’inviter à la conversion.
En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler. Répète à chacun d’entre nous : “Ne suis-je pas ici, moi qui suis ta Mère?”
Tu sais comment défaire les nœuds de notre cœur et de notre temps.
Nous mettons notre confiance en toi.
Nous sommes certains que tu ne méprises pas nos supplications et que tu viens à notre aide, en particulier au moment de l’épreuve.
C’est ce que tu as fait à Cana de Galilée, quand tu as hâté l’heure de l’intervention de Jésus et as introduit son premier signe dans le monde. Quand la fête était devenue triste, tu lui as dit : « Ils n’ont pas de vin »
(Jn 2, 3).
Répète-le encore à Dieu, ô Mère, car aujourd’hui nous avons épuisé le vin de l’espérance, la joie s’est dissipée, la fraternité s’est édulcorée.
Nous avons perdu l’humanité, nous avons gâché la paix.
Nous sommes devenus capables de toute violence et de toute destruction. Nous avons un besoin urgent de ton intervention maternelle.

Reçois donc, ô Mère, notre supplique.
Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre.
Toi, arche de la nouvelle alliance, inspire des projets et des voies de réconciliation.
Toi, “terre du Ciel”, ramène la concorde de Dieu dans le monde.
Éteins la haine, apaise la vengeance, enseigne-nous le pardon.
Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire.
Reine du Rosaire, réveille en nous le besoin de prier et d’aimer.
Reine de la famille humaine, montre aux peuples la voie de la fraternité.
Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde.

Que tes pleurs, ô Mère, émeuvent nos cœurs endurcis.
Que les larmes que tu as versées pour nous fassent refleurir cette vallée que notre haine a asséchée. Et, alors que ne se tait le bruit des armes, que ta prière nous dispose à la paix.
Que tes mains maternelles caressent ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes.
Que ton étreinte maternelle console ceux qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays.
Que ton Coeur affligé nous entraîne à la compassion et nous pousse à ouvrir les portes et à prendre soin de l’humanité blessée et rejetée.
Sainte Mère de Dieu, lorsque tu étais sous la croix, Jésus, en voyant le disciple à tes côtés, t’a dit : « Voici ton fils » (Jn 19, 26). Il t’a ainsi confié chacun d’entre nous.
Puis au disciple, à chacun de nous, il a dit : « Voici ta mère » (v. 27).
Mère, nous désirons t’accueillir maintenant dans notre vie et dans notre histoire.

En cette heure, l’humanité, épuisée et bouleversée, est sous la croix avec toi. Et elle a besoin de se confier à toi, de se consacrer au Christ à travers toi.
Le peuple ukrainien et le peuple russe, qui te vénèrent avec amour, recourent à toi, tandis que ton Cœur bat pour eux et pour tous les peuples fauchés par la guerre, la faim, l’injustice et la misère.
Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l’Église et l’humanité tout entière, en particulier la Russie et l’Ukraine.
Accueille cet acte que nous accomplissons avec confiance et amour, fais que cesse la guerre, assure au monde la paix.
Le “oui” qui a jailli de ton Cœur a ouvert les portes de l’histoire au Prince de la paix ; nous espérons que la paix viendra encore par ton Cœur.
Nous te consacrons l’avenir de toute la famille humaine, les nécessités et les attentes des peuples, les angoisses et les espérances du monde.
Qu’à travers toi, la Miséricorde divine se déverse sur la terre et que la douce palpitation de la paix recommence à rythmer nos journées. Femme du “oui”, sur qui l’Esprit Saint est descendu, ramène parmi nous l’harmonie de Dieu. Désaltère l’aridité de nos cœurs, toi qui es “source vive d’espérance”.
Tu as tissé l’humanité de Jésus, fais de nous des artisans de communion.
Tu as marché sur nos routes, guide-nous sur les chemins de la paix.

Amen. »











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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !


Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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Message par Lumen Dim 26 Mar 2023 - 15:47

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Dimanche 26 Mars 2023
Cinquième Dimanche de Carême, Année A.



Saint Gabriel Pour les Eglises d'Orient
Sainte Larissa, Et ses compagnons,
martyrs en Crimée (IVe siècle)
Saint Jean de Dalyatha, Moine mystique
syro-oriental (VIIIe siècle)
Bienheureuse Maddalena Caterina Morano,
Religieuse de l’Institut des Filles de
Marie Auxiliatrice (1847-1908).
Vénérable María Montserrat Grases García
Jeune laïque espagnole (+ 1959)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)





Textes de la messe du jour

Livre d'Ézéchiel 37, 12-14… Psaume 130(129), 1-2.3-4.5-6ab.7bc-8… Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8, 8-11… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 11, 1-45.:


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Commentaire de ce jour.


Lazare, la mort et la vie

La mort, la vie. Deux grands mots, deux grandes énigmes pour notre intelligence et pour notre cœur. Instinctivement nous remettons toujours à plus tard notre confrontation avec elles, comme on pousse discrètement vers le bord de l’assiette les morceaux un peu durs, ou comme on laisse s’empiler sur la table des dossiers urgents.

L’existence, elle, ignore les délais et les atermoiements, et elle se charge de nous poser les vraies questions, surtout quand la maladie nous menace ou qu’elle frappe ceux que nous aimons.

L’épisode de l’Évangile que saint Jean nous fait méditer aujourd’hui vient au-devant de nos craintes et de notre malaise. Il nous permet de regarder un instant sans angoisse la vie et la mort, sur un horizon de paix et d’espéran­ce. Laissons-nous guider par les réactions des deux sœurs, puis par les réponses de Jésus.

Marthe et Marie, mariées ni l’une ni l’autre, avaient parfois du mal à harmoniser leurs tempéraments ; mais elles se rejoignaient dans une même affection pour leur frère Lazare. Or voilà que Lazare tombe gravement mala­de ; et les sœurs, ensemble, envoient un message à Jésus, un appel admirable d’amitié et de discrétion : « Seigneur, celui que tu aimes est malade ». Quel modèle de prière ! Souvent, devant le calvaire des maladies incurables et devant la lente dégradation de ceux qui nous sont le plus chers, nous ne savons pas, nous ne savons plus que deman­der à Dieu. Mais la prière des deux sœurs dit tout, et le dit bien, car elle prend Jésus par le cœur : « Celui que tu aimes est malade ».

Une fois Jésus arrivé à Béthanie, chacune réagit à sa manière. Marthe, entreprenante, va au-devant du Maître ; Marie reste assise dans la maison. Mais Marthe, gênée et peinée sans doute d’avoir été seule au rendez-vous, vient dire à sa sœur, tout bas, pour ne pas brusquer son chagrin : « Le Maître est là, et il t’appelle ».

L’une après l’autre les deux sœurs, en abordant Jésus, lui disent cette phrase, si souvent échangée entre elles depuis quatre jours : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ! », tu l’aurais empêché de mourir ! Elles semblent dire à la fois : « De loin, tu n’y pouvais rien » et « Maintenant qu’il est mort, tu ne peux plus rien ! »

Comment va réagir Jésus ?

Retiré depuis quelques semaines au-delà du Jourdain pour ne pas provoquer ses ennemis, Jésus revient à Jérusalem malgré le danger, et toute son attitude révèle l’authenticité de sa vie affective.

À deux reprises, il frémit intérieurement, en voyant le chagrin de Marie et de ceux qui l’accompagnent, puis lorsqu’il entend quelqu’un dire : « Celui qui a ouvert les yeux de l’aveugle n’a pas été capable d’empêcher Lazare de mourir ». Et surtout, devant le tombeau, Jésus pleure, des larmes d’homme, si bien que les gens disent : « Voyez comme il l’aimait ! »

Jésus, qui allait librement à sa passion, a connu comme nous tous le tragique de la mort et de la séparation. Mais il regarde plus loin que la mort corporelle, et, pour prouver qu’il a pouvoir sur la vie éternelle, il va redonner à son ami quelques années de vie parmi les siens. À Marthe, qui lui dit : « Je sais qu’il ressuscitera au dernier jour », Jésus répond en centrant tout sur sa personne de Fils de Dieu : « Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, fût-il mort, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »

À nous, hommes et femmes du XXIe siècle après sa naissance, Jésus vient dire aujourd’hui : « Crois-tu cela ? » Et il résume en quelques mots le credo de la vie et de la résurrection, ce credo qui est pour nous porteur de paix et d’espérance : la mort n’est qu’un sommeil, dont il nous réveillera ; la vie nouvelle est déjà en lui, déjà offerte, déjà donnée à ceux qui mettent en lui leur foi ; et cette vie-là traversera la mort corporelle, car lui, le Fils de Dieu, qui nous fait vivre avant, nous fera vivre après. Bien plus, notre corps lui-même, ce corps de joie et de misère, aura part à cette vie éternelle, à ce bonheur sans rivage, quand Jésus, le Ressuscité, nous ressuscitera au dernier jour.

Baptisé(e), crois-tu cela ? Crois-tu, aujourd’hui, que les choses définitives commenceront pour toi quand tout aura cessé ? Crois-tu, appuyé(e) sur ton Dieu, que son projet de vie englobe toutes nos morts ? Crois-tu que Jésus, le Ressuscité, donne d’avance un sens à ta mort, et que cela, aujourd’hui, change le sens de ta vie ?

Frères et sœurs, à quelques jours de la fête de Pâques, réchauffons notre foi à la foi de l’Église, et disons comme Marthe, avec la même loyauté, avec la même joie : « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu venu dans le monde ».

Puis, après avoir rencontré notre Sauveur dans cette eucharistie, repartons, plus lucides et donc plus heureux, vers notre tâche fraternelle, vers notre vie de dévouement et de partage, « pour la gloire de Dieu et le salut du monde »; repartons, comme Marthe, vers ceux que nous aimons, et partageons-leur notre secret, tout bas, pour ne pas les contraindre dans leur liberté :

« Le Maître est là, et il t’appelle ».



Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
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Autre commentaire de ce jour.


Lazare

Il n’y a pas à sortir de là : c’est un problème sans solution; que nous soyons riches ou pauvres, grands ou petits, savants ou ignorants, jeunes ou vieux, nous avons beau nous débattre et raisonner, en rire ou en pleurer, la mort, oui, toujours elle, que nous la désirions ou que nous la refusions : elle est toujours là, présente, inévitablement à l’horizon de notre vie. Pas d’issue de secours, pas de faux-fuyants ; un jour, elle sera là, pas pour le voisin, mais pour nous, chacun de nous. Un jour viendra où l’on dira de moi : « Il est mort ».

Un humoriste à qui l’on disait que « la mort est un passage difficile à faire » : « Pas si difficile que ça, dit-il, on n’a jamais vu personne rater cette épreuve » et de tous ceux qui y sont passés, aucun d’entre eux n’est venu nous dire comment ça s’est passé.  Il y a bien des livres qui ont parlé de « la vie après la mort » : c’était tous des vivants qui avaient cru mourir, mais qui n’avaient pas fait le pas définitif.
Si nous ne sommes pas maîtres de la vie, au moins nous pouvons la transmettre, nous pouvons l’interrompre : par avortement, par suicide, par homicide. La mort, elle, n’est pas maitrisée et si une personne, par bonheur, est sauvé d’un accident ou d’une grave opération, elle n’en est pas moins assurée de mourir un jour… C’est simplement « remis à plus tard » et même, dans cet Evangile que nous venons d’écouter : Lazare, l’ami de Jésus, le Ressuscité, devra, un jour ou l’autre, mourir une seconde fois ! Ce n’est que partie remise.
En fait, cette résurrection de Lazare, quelques jours avant la mort de Jésus, est l’annonce, le signe avant-coureur, d’une autre résurrection, qui, celle-là, sera la bonne parce qu’elle sera définitive et qu’elle sera une victoire sur la mort qui, cette fois-ci, sera vaincue une fois  pour  toutes : la  Résurrection du Christ  écrase  la  mort, qui  n’est plus, pour celui qui a cette vie du Christ Ressuscité en lui, qu’un passage vers une autre vie dont la précédente n’a été qu’un avant-goût, une préparation, un vestibule.
Depuis Jésus-Christ, pour celui qui a la foi en lui et qui a reçu en lui cette vie du Christ Ressuscité par le Baptême, il n’est plus question d’une mort toute puissante et victorieuse : la mort est vaincue.
« Ô mort où est ta victoire ? » s’écrie St-Paul. Elle n’est plus que la servante qui ouvre la porte à celui qui frappe à la maison du Père. Vous avez entendu ce qu’a dit Jésus à Marthe :
« Moi, je suis la Résurrection et la Vie; celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais ». « Crois-tu cela ? »

C’est à nous qu’il pose cette question, quinze jours avant sa mort et sa résurrection : « Crois-tu cela ? » Qu’allons-nous répondre ? Comment allons-nous vivre Pâques ? Allons-nous seulement pleurer le Vendredi Saint avec les femmes de Jérusalem, résignés et désolés en disant : « Ah ! Comme c’est dommage ! »  Et retourner chez nous démoralisés, en ayant entendu Jésus pousser le grand cri final le Samedi Saint ? Ce Samedi sera-t-il seulement le simple lendemain du Vendredi Saint ? Un lendemain de deuil : « Tout est fini ! » ou bien sera-t-il, ce jour, tout frémissant de ce qui se prépare et qui sera ‘’la Grande Nouvelle’’ qui a fait basculer l’humanité dans l’espérance et dans la joie : « Christ est ressuscité et nous aussi avec lui ! »
Ce n’est plus à la vie d’avant que nous revenons, comme Lazare, tout empêtré dans ses bandelettes, mais à une vie nouvelle où nous pourrons sauter et bondir de joie en criant « Alléluia ! »
Il y a eu un jour déterminant dans notre vie, le jour le plus important de notre existence. Ce n’est pas le jour de notre naissance, ce n’est pas le jour de ma 1ière communion ou celui de mon mariage, c’est celui de notre Baptême : ce jour-là, je suis devenu un être éternel, immortel. Ce jour-là, j’ai été greffé sur la vie de Dieu : une vie qui ne connaît qu’une mort soumise à la Résurrection du Christ en moi parce que sa vie de Ressuscité est déjà en moi, et que cette vie-là est la plus forte, et que le jour de Pâques elle a triomphé définitivement !
« Tu es baptisé ? Alors tu es immortel ! ». Tu deviens un être définitif parce que la vie de Dieu ne peut pas être vaincue. Elle est inaltérable, inusable. Rappelez-vous le psaume « Le Seigneur est mon berger » :
« Si je passe au ravin de la mort, je ne crains aucun mal car tu es avec moi, ton bâton, ta houlette me rassurent; grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ».


Les chrétiens forment un peuple nouveau, nés avec la Résurrection du Christ : « Je vais ouvrir vos tombeaux, dit le Seigneur et je vous en ferai sortir ». « Je mettrai en vous mon Esprit et vous vivrez ». C’est ce formidable message d’espérance que nous sommes chargés de transmettre aux autres.
Si nous sommes habités par l’Esprit de Dieu, nous appartenons au Christ et la mort n’a plus aucune prise sur nous. Cet Esprit, présent en nous depuis le Baptême, nous ressuscite comme il a ressuscité le Christ puisqu’il est présent en nous.
St-Louis de Gonzague, alors qu’il avait une douzaine d’années jouait avec ses camarades au ballon dans la cour de récréation à la mi-temps, la conversation tomba sur la mort :
« Et toi, qu’est-ce-que tu ferais si on t’annonçait que tu meurs dans dix minutes ? »
« Oh ! Moi, j’irais tout de suite me confesser », dit l’un.
« Moi, je me mettrais à genoux et je dirais avec ferveur mon acte de contrition » dit un autre.
« Moi, je courrai à la chapelle », dit un troisième.
« Moi, dit Louis de Gonzague, je continuerais à jouer. Je suis baptisé et je suis tellement sûr de l’amour de mon Dieu qu’il n’y a pas à s’en faire ! »
Un père aime son fils; depuis mon Baptême, je suis fils du Père; il m’aime, alors qu’ai-je à craindre ? « Lazare, notre ami, s’est endormi, mais je vais le tirer de ce sommeil ».
Les disciples dirent : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé ».
Ils ne croyaient pas si bien dire… En parlant de sommeil, Jésus nous invite à changer notre idée sur la mort : la mort physique, pour Jésus, est un simple et provisoire sommeil. Le tombeau est un lieu où l’on se repose en attendant le réveil. C’est d’ailleurs ce que des chrétiens ont gravé sur la pierre tombale de leurs êtres chers : ici,  » repose  » et St-Paul chantera : « “Ô, toi qui dors, éveille-toi d’entre les morts, relève-toi, sois illuminé », et il dit aussi : « Ceux qui se sont endormis en Jésus, Dieu les amènera avec lui », « Qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ».
Vrai ou pas vrai ? Tu crois cela ou tu n’y crois pas ? Notre credo est simple et court : « Jésus de Nazareth, mort et ressuscité ». C’est simple et lumineux comme un matin de Pâques.

« Si tu devais mourir ce soir, comment voudrais-tu passer cette dernière journée avant d’embrasser Dieu ? La vie du baptisé est pleine de Résurrection, pleine de vie, pleine de joie. Qui pourra l’empêcher, à Pâques, de crier « “Alléluia’’ » ?!   AMEN



Homélie du Père Louis DATTIN (Jn 11, 1-45)
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Pour que tu te confesses, Dieu pousse un cri, il t’appelle avec une grâce extraordinaire. Et de même que le défunt est sorti encore attaché, de même celui qui va se confesser est encore accusé. Pour qu’il puisse être libéré de ses péchés, le Seigneur a dit à ses ministres : "détachez-le et laissez-le marcher". Que signifie détachez-le et laissez-le marcher ? Ce que vous détacherez sur la terre sera détaché également dans le ciel » (Saint Augustin)

« Le Christ ne se résigne pas aux sépulcres que nous avons construits, avec nos choix de mal et de mort, avec nos erreurs et nos péchés. Il nous invite à sortir de la tombe : "sors". C’est une belle invitation à la vraie liberté » (François)

« Les mots lier et délier signifient : celui que vous exclurez de votre communion, celui-là sera exclu de la communion avec Dieu ; celui que vous recevrez de nouveau dans votre communion, Dieu l’accueillera aussi dans la sienne. La réconciliation avec l’Église est inséparable de la réconciliation avec Dieu » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.445)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !


Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Lun 27 Mar 2023 - 14:41

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 27 Mars 2023
Lundi de la 5ème semaine de Carême.



Saint Rupert, Évêque de Salzbourg (+ v. 718).
Bienheureux Louis-Édouard Cestac, Fondateur
de la Congrégation des Servantes de Marie
(1801-1868).
Bienheureux François Faà Di Bruno, Officier
d'état-major, mathématicien, physicien,
astronome, musicien et compositeur, Prêtre
et Fondateur des “Sœurs Minimes de
Notre-Dame du Suffrage” (1825-1888).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre de Daniel 13, 1-9.15-17.19-30.33-62... Psaume 23(22), 1-2ab.2c-3.4.5.6… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 1-11.:


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« Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ! »


Commentaire de ce jour.


La femme adultère

Dès le point du jour, selon son habitude quand il venait à Jérusalem, Jésus, assis au parvis du Temple, se met à enseigner ceux qui se pressent autour de lui.

Brusquement il est interrompu par un groupe de scribes et de Pharisiens. Ils poussent devant eux, sans ménagement, une femme apeurée. Riche ou pauvre ? on ne sait pas, ce qui est sûr, c’est qu’on l’a surprise en adultère. « Maître, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes‑là. Et toi, qu’en dis‑tu ? »

Le piège est bien monté : ‑ si Jésus répond : « Laissez‑la aller ! », on lui rétorquera : « Tu contredis la Loi de Moïse ! » ; ‑ si Jésus la laisse mettre à mort, il va contre l’autorité romaine qui se réserve, à l’époque, toutes les exécutions capitales.

« Toi, qu’en dis‑tu ? »... la réponse ne vient pas.

Jésus s’est baissé et trace des traits sur le sol, sans regarder personne, comme absorbé dans ses pensées. Autour de lui les Pharisiens commencent à s’énerver ; Jésus alors se redresse : « Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ! »

Réponse merveilleuse !

D’une part Jésus prend les scribes à contre‑pied, en citant à son tour un précepte de la Loi. En effet, d’après le Deutéronome, quand une sentence de mort a été prononcée, la Loi ordonne : « La main des témoins sera la première sur l’accusé pour le faire mourir, et la main de tout le peuple ensuite » (Dt 17, 5‑7). Mais en même temps, comme dans la parabole de la paille et de la poutre, Jésus remet les scribes et les Pharisiens devant leur propre condition de pécheurs :... vous n’avez le droit de la punir que si vous‑mêmes n’êtes pas condamnables !

Jésus de nouveau se baisse pour écrire sur le sol.

Et voilà que tous les accusateurs, l’un après l’autre, s’éloignent, en commençant par les plus vieux, probablement les moins innocents, ou les plus lucides sur le cœur de l’homme.

On se demande parfois ce que Jésus traçait ainsi sur le sol. Certains imaginent que Jésus inscrivait des péchés, mais les Pharisiens savaient lire, et dans ce cas ils n’auraient pas « persisté » à lui poser des questions ! De plus ce qui a décidé les accusateurs à partir, ce n’est pas ce qu’ils ont vu ou lu par terre, mais ce qu’ils ont entendu de la bouche de Jésus, concernant la première pierre :

« Après avoir entendu ces paroles, ils se retirèrent l’un après l’autre ».

L’important est donc non pas ce que Jésus traçait sur le sol ‑ et que l’Évangéliste ne nous rapporte pas ‑ mais le fait qu’il écrivait ; et l’on peut le comprendre de deux façons :

‑ ou bien Jésus, ostensiblement, traçait des signes avec son doigt comme certains griffonnent machinalement sur leur page quand une conférence ou une réunion les ennuie. Jésus dirait par là aux Pharisiens : votre affaire ne me concerne pas ; tout cela m’ennuie profondément, et je n’entrerai pas dans votre piège sordide. ‑ ou bien, rien que par son geste d’écrire sur le sol, Jésus renverrait les Pharisiens à un texte sévère du prophète Jérémie : Seigneur, espoir d’Israël, tous ceux qui t’abandonnent seront confondus, ceux qui se détournent de toi seront inscrits sur la terre, car ils t’ont abandonné, toi, la source des eaux vives ! " (Jr 17, 13)

Être inscrit sur la terre, c’est disparaître avec le premier souffle de vent, et, par son geste symbolique, Jésus semble répondre aux Pharisiens, à la manière des Prophètes : « Vous condamnez cette femme ? À ce compte‑là vous seriez tous inscrits par Dieu pour la condamnation ! »

Tous les accusateurs se sont éloignés. Ils restent à deux au milieu du cercle : la femme et Jésus, la misère et la miséricorde.

Jésus se redresse : « Femme, où sont‑ils ? Personne ne t’a condamnée ? » Jésus dit : « Femme » ; et dans sa bouche, c’est toujours un terme de respect. C’est celui qu’il emploie pour la Samaritaine, et même pour sa Mère Marie, à Cana et à la Croix.

Sur la pécheresse, toisée jusque là avec mépris par les scribes (« ces femmes‑là » !), un regard tout nouveau vient de se poser, qui rouvre l’espérance. Quelqu’un lui parle et lui dit « Femme ». Traitée jusque là comme un objet de rebut, elle redevient sujet dans le regard du Christ :

« Femme, personne ne t’a condamnée ? « Non, Seigneur, dit la femme, qui a cessé de trembler. « Moi non plus je ne te condamne pas, dit Jésus. Va, et désormais ne pèche plus ».

La femme échappe à la mort; elle n’échappera pas à l’effort. Il faudra qu’elle renonce à sa passion, à son désir fourvoyé, à son insouciance, qu’elle revienne au sentier de la fidélité de tous les jours; mais le vrai moteur de sa conversion, comme pour nous tous à toute heure de la vie, ce sera le souvenir de la bonté de Jésus.

À chaque fois qu’elle sera tentée de renier ses engagements, elle revivra cet instant de la rencontre dans le Temple, elle revivra les cris, les brutalités, la haine, le sadisme de tous ces gens prêts à la tuer pour se donner bonne conscience, elle reverra le prophète Jésus, calme, écrivant sur le sol; elle l’entendra lui dire de nouveau ce nom auquel elle croyait n’avoir plus droit, le nom de sa dignité « Femme, va ; et désormais ne pèche plus ».

C’est cela la merveille de la rédemption : Dieu ne se laisse pas arrêter par notre péché.

« D’un cœur broyé, Seigneur, tu n’as pas de mépris », chantait le Psalmiste; et Jésus veut voir en nous beaucoup moins ce que nous sommes que ce que nous pouvons devenir.

Si nous nous sentons encore si loin de Lui, c’est peut‑être que nous n’avons pas perçu encore à quel point nous sommes aimés ; si nous avons encore si peur de nous donner à Lui tels que nous sommes, c’est que nous n’avons pas suffisamment regardé sa Croix; si nous sommes encore paralysés par notre misère, c’est que nous ne croyons pas encore à sa miséricorde.

Même quand personne ne nous a condamnés, nous sommes parfois tentés de nous condamner nous‑mêmes, au risque de perdre notre cœur.

C’est alors que Jésus se relève, nous regarde, et nous dit : « Va  ! »



Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
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Autre commentaire de ce jour.


Jésus et la femme adultère

Chers amis,

Vous connaissez bien sûr la version comique de l’évangile que nous venons d’entendre ?

Jésus lance sa fameuse phrase : « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ! » et là… un énorme pavé vole, rate la femme adultère de ça (geste)… et Jésus se relève et dit : « Maman ! Je savais que si tu venais, il y aurait des problèmes ! »

Non je blague, bien sûr…

Mais interrogeons-nous par rapport à ce texte. Est-ce que, moi, j’aurais lancé la pierre ? Parce que la loi demandait de lancer la pierre…

Quel est notre rapport à la loi ? Quand un feu est rouge, est-ce que vous vous arrêtez, vous ? J’espère bien. Mais s’il reste rouge une dizaine de minutes, que faire ? Passer, évidemment. Mais cela revient à transgresser la loi…
Peut-être, alors, que tout n’est pas rouge ou vert, juste ou faux. Peut-être y a-t-il une autre manière de regarder la loi. Un feu jaune clignotant, d’ailleurs c’est exactement ce qui se produit quand le feu reste au rouge trop longtemps parce qu’il est déréglé. Ça passe au jaune clignotant. Ce n’est ni rouge ni vert. Et vous avez remarqué comme ça déstabilise bon nombre de gens ? On ne peut plus passer les yeux fermés, il faut regarder, faire attention… Être adulte.

Appliquer la loi en adulte, en relation avec nos valeurs profondes

Tous les textes d’aujourd’hui nous parlent de notre rapport à la Loi, et donc de notre rapport à Dieu, aussi. Car on peut bien être le plus fin connaisseur de la loi, si on ne l’applique pas en adulte, en relation nos valeurs profondes, alors on peut faire des catastrophes.

Le prophète Isaïe, d’abord, nous parlait du temps de la Loi de Moïse… Les dix commandements. Peut-être pensez-vous que c’était mieux de ce temps-là : dix lois, facile ! Et puis les feux rouges étaient rares, à l’époque, dans le désert, j’aime mieux vous dire !

Eh bien non, ce n’était pas mieux avant.
Et Isaïe vient nous dire cela. Le Seigneur vous forge un monde nouveau, chaque jour, y compris aujourd’hui 13 mars ici, à Hérémence. Hier n’existe plus. Demain n’est pas encore et vous ne le verrez peut-être jamais. C’est AUJOURD’HUI qui compte. C’est aujourd’hui que le Seigneur fait du neuf dans votre vie !

Aujourd’hui est plus important qu’hier

Paul, dans la deuxième lecture, sa lettre aux Philippiens, ne dit pas autre chose. « Tout ce que j’avais avant ? Quelle importance ! Je le considère comme balayures par rapport à ce que j’ai aujourd’hui : ma relation au Christ. » Balayures, le mot est très fort !

Paul a conscience qu’aujourd’hui est plus important qu’hier. Notre justice, elle ne nous vient pas seulement de la Loi de Moïse, ou de l’ordonnance sur les feux de la circulation, elle vient de nos valeurs. Pour nous, Chrétiens, de la Foi au Christ, donc de notre relation avec Lui.

Introduire l’idée de RELATION dans la Loi, c’est exactement le sens de notre Evangile, avec le fameux épisode de la femme adultère.

Les Pharisiens tendent ce piège vicieux à Jésus: « Cette femme est adultère, or la Loi de Moïse dit qu’il faut lapider ces femmes-là. Que vas-tu faire ? » Soit Jésus suit la loi, et il lapide cette femme, soit il ne la lapide pas mais dans ce cas il est en situation d’illégalité. Coincé, le Jésus !

Eh bien non, Jésus n’est tombé ni d’un côté ni de l’autre du piège. Parce qu’il y a souvent une troisième voie possible quand on croit qu’il n’y a que deux solutions, genre « Celui qui n’est pas avec nous est contre nous », vous savez… ?

Une troisième voie possible

Jésus n’a pas dit : « Oui, vous avez raison, c’est dans la Loi, il faut la lapider ! »… Mais il n’a pas dit non plus : « J’en ai rien à faire de la Loi, fichez-moi le camp et laissez-la tranquille, les Lois c’est pour les imbéciles ! » non… il n’est tombé ni dans un piège, ni dans l’autre. Il a trouvé la troisième possibilité. Il n’a pas accepté ou rejeté la loi, il lui a donné du sens, il l’a MISE EN RELATION. En relation avec Dieu et avec nous.

Jésus nous dit : « Tu veux critiquer ton prochain en l’enfermant dans un article de Loi ? Et toi, comment tu la vis, cette Loi ? Est-ce que tu la vis avec rigueur, sécheresse, impitoyablement ? Ou est-ce que tu la vis avec charité, adaptation, humainement ? »

Que celui qui n’a rien, je dis bien rien, à se reprocher, condamne son prochain. Résultat ? On le sait bien : personne n’a rien à se reprocher, nous sommes des humains. Et donc personne ne lapide la femme adultère.

Mais Jésus est exigeant. Il ne dit pas à cette femme : « C’est cool, tu peux recommencer à vivre comme avant… » Parce qu’elle non plus ne vivait pas en relation avec Dieu. Il lui montre que Dieu est venu la visiter dans l’aujourd’hui de sa vie, pour la sauver, précisément, pour l’arracher à la mort.

Et il lui demande de repartir différente : « va et ne pèche plus. »

Cela ne signifie pas « Va et ne recommence JAMAIS ce que tu as fait » NON ! Là on serait de nouveau enfermés dans la lettre de la Loi. On en manquerait l’esprit. Mais ça ne veut pas pour autant dire : « Va et recommence ! »

Une parole de sens, une parole qui rend adulte

Il y a une troisième voie.
Le péché ce n’est pas ne pas respecter scrupuleusement la Loi, c’est ne pas être en relation avec Dieu.

Ce « va et ne pèche plus » signifie : « Va, Dieu t’a sauvé, désormais sois en relation avec Lui, ne l’oublie plus, et ne désespère plus, sache qu’il sera toujours avec toi, même au cœur de ton péché le plus sombre. »

Ce n’est pas une parole d’interdit, ce n’est pas une parole laxiste non plus. C’est une parole de sens, une parole qui rend adulte.
Ce n’est pas le pavé qu’on brandit pour tuer quelqu’un, ni celui qu’on jette dans la mare pour faire scandale.
C’est le pavé qu’on pose, à sa juste place, pour construire tous ensemble une route. La route qui mène au Royaume de Dieu.



Homélie du Père Vincent Lafargue
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Il convient d’avertir que jamais on ne se transporte de telle façon en regardant la miséricorde divine, qu’on oublie la justice ; et ne regardons pas la justice de la même façon, sans nous souvenir de la miséricorde ; afin que ni l’espérance manque de crainte, ni la crainte de l’espérance » (Frère Louis de Grenade)

« "Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre". Ces mots sont remplis de la force de la vérité, qui désarme, qui abat le mur de l’hypocrisie et ouvre les consciences à une plus grande justice, celle de l’amour » (François)

« Dieu manifeste sa Toute Puissance en nous convertissant de nos péchés et en nous rétablissant dans son amitié par la grâce : "Dieu, qui donnes la preuve suprême de ta puissance, lorsque tu patientes et prends pitié..." (MR, collecte du 26e dimanche) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 277)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !


Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Mar 28 Mar 2023 - 15:24

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mardi 28 Mars 2023
Mardi de la Cinquième semaine de Carême.



Saint Gontran, Roi de Bourgogne (+ 592)
Saint Etienne Harding, Abbé de Cîteaux (+ 1134)
Saint Joseph-Sébastien Pelczar, Évêque
en Pologne, Fondateur (+ 1924)
Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé,
Veuve, Tertiaire Franciscaine, Pénitente
à Tours (+ 1414).
Bienheureuse Renée Feillatreau, Martyre
sous la révolution française (+ 1794)
Bienheureux Jean-Baptiste Malo
Martyr au Laos (+ 1954)


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Textes de la messe du jour

Livre des Nombres 21,4-9… Psaume 102(101),2-3.16-18.19-21… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,21-30.:


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Commentaire de ce jour.


Si vous ne croyez pas que Moi, JE SUIS, vous
mourrez dans vos péchés.

Jésus n’est pas de ce monde. Il est d’en haut et nous d’en bas : « Vous, vous êtes d’en bas; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde, moi, je ne suis pas de ce monde. » Par nous-mêmes, nous ne pouvons pas nous élever jusqu’au Père. Nous ne pouvons nous tirer par nos propres forces de la boue de notre péché : « Là où moi je m’en vais, vous ne pouvez pas y aller. »

Seul Jésus pourra nous élever. Mais cette élévation passera par la Croix, la crucifixion de nos passions qui nous tirent vers le bas. C’est le seul chemin qui nous élève et nous conduit vers le Père. Pour nous y engager, il nous faut poser un acte de foi en ce que Jésus est bien le Fils de Dieu envoyé par le Père pour nous sauver : « Si, en effet, vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
En dehors de cet acte de foi, nous restons liés à notre péché qui nous empêche de nous élever vers la Source de la vie qu’est le Père. En dehors de cet acte de foi qui nous redonne accès à la vie éternelle, c’est la mort. Jésus est clair là-dessus.

Ce qui nous purifie du péché c’est de croire que Jésus existe et qu’il est Fils de Dieu et de nous ouvrir ainsi à la vie divine. Car c’est en tant que Fils bien-aimé et envoyé par le Père que Jésus nous sauve. Voilà pourquoi à la question qu’on lui pose sur son identité, Jésus répond en renvoyant à son Père : « Je n'ai pas cessé de vous le dire. J'ai beaucoup à dire sur vous, et beaucoup à condamner. D'ailleurs celui qui m'a envoyé dit la vérité, et c'est de lui que j'ai entendu ce que je dis pour le monde. » Et le fait que saint Jean précise que ses détracteurs « ne comprirent pas qu'il leur parlait du Père » manifeste bien que c’est ici que se situe tout l’enjeu de la discussion.

Dans saint Jean, jamais Jésus ne se met sur le même plan que le Père dont il est « l’Envoyé ». Il ne transmet au monde que la vérité qu’il tient d’auprès du Père : « Je ne fais rien par moi-même, mais tout ce que je dis, c'est le Père qui me l'a enseigné. » Et cependant, il n’hésite pas à s’affirmer comme sujet : « Je suis ». Ce que l’évangéliste fait ici ressortir c’est l’unité parfaite qui existe entre le Père et le Fils, unité qui ne signifie en aucun cas la disparition du sujet du Fils livré à la présence du Père. L’unité y est au contraire l’expression d’une relation réciproque : « Celui qui m’a envoyé est avec moi : il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît. »

La personne de Jésus apparaît ainsi comme le lieu même de la révélation. Ce n’est que dans le Fils que Dieu peut être reconnu et trouvé comme Père. Et cela se manifestera de la façon la plus éminente sur la Croix. Jésus l’annonce déjà ici : « Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS. » La Croix permettra à Jésus de passer là où il est, c’est-à-dire dans le Père. Et en cela, elle conduira à révéler sa filiation divine. Seule la foi en Jésus Fils de Dieu conduit à la réconciliation avec le Père. Seule la foi en Jésus Fils de Dieu permet de passer de ce monde d’en bas vers le monde d’en haut. Et c’est devant Jésus crucifié que cette foi se vérifie.

« Seigneur, donne-nous de savoir te reconnaître sur la Croix comme le Fils bien-aimé du Père. Donne-nous la grâce de ne pas avoir peur de nous engager à ta suite sur le chemin de ta passion. Dans toutes nos croix, donne-nous la même confiance que toi envers ton Père pour nous abandonner entre ses mains. Que notre péché qui nous conduit à la mort soit cloué à la croix et que notre être intérieur soit élevé en toi auprès du Père, Source de toute vie ! »



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Il ne m'a pas laissé seul

Il y a bien des sortes de solitude :

la solitude de celle qui a cessé d’accueillir, parce qu’elle ne se sent pas elle-même accueillie, la solitude de celle qui n’attend plus rien de ses sœurs, ou dont les sœurs n’attendent plus rien, la solitude de celle qui n’a jamais pu vraiment s’ouvrir, et qui a l’impression de n’exister pour personne, la solitude de la responsable, qui désormais doit porter sans se faire porter.

Il y a la solitude positive de l’adulte, qui sait que personne ne peut vivre ni mourir à sa place, et qui essaie courageusement de dire oui,

oui à son passé, malgré ses blessures, oui à l’avenir, malgré les incertitudes, oui à ce que Dieu lui offre dans le quotidien pour travailler au salut du monde.

Mais il y a la solitude négative,

- qui isole,
- qui renferme,
- qui cadenasse,
- et qui laisse l’intelligence et le cœur en proie à toutes sortes de fermentations.

Quelle que soit la lumière que l’Esprit de Jésus a déjà faite en nous, il est probable que notre solitude est encore marquée d’un certain flou, qu’elle demeure de temps à autre paralysante, et qu’elle ne nous met pas vraiment, résolument, en route vers la solitude des autres.

C’est pourquoi la parole de Jésus peut trouver en nous une résonance, quand il dit :
« Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul ».

Il n’y a pas de solitude absolue, pour nous non plus, aussi longtemps que nous percevons notre vie comme un envoi, notre liberté comme un cadeau du Père, et notre travail comme un mandat de Dieu.

Au contraire, l’impression d’être seuls grandit en nous à mesure que s’efface la certitude que nous sommes envoyés, à mesure que nous redevenons propriétaires de notre destin, de nos projets, de notre dévouement.

C’est alors que l’échec nous abat, que les résistances rencontrées nous désarçonnent, et que nous sommes tentés de briser tous les miroirs qui nous renvoient une image décevante de nous-mêmes.

Tout autant que nous Jésus a ressenti l’hostilité, l’incompréhension, l’ingratitude ; comme nous il a dû assumer une certaine solitude humaine. Mais sa solitude était toujours habitée par la présence du Père et animée par la référence au Père :
« Il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît » .

C’est là son grand secret, mais un secret qu’il nous partage : si nous voulons que notre solitude change de signe, il faut qu’elle soit habitée par le plaisir de Dieu.



Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Tu les as tous attirés vers toi, Seigneur, parce que toutes les nations de la terre peuvent célébrer maintenant avec dévotion, et avec des sacrements efficaces, ce qui autrefois ne se célébrait que dans le temple de Jérusalem et uniquement au moyen de symboles et figures » (saint Léon le Grand)

« Ceux qui disent : -si, si, si, moi je veux être sauvé, mais… : c’est le cœur des "chrétiens tièdes" ! qui ont toujours de quoi de se lamenter. Et comment le Seigneur le résout-il ? La guérison n’arrive qu’en regardant la croix » (pape François)

« Le nom divin "Je suis " exprime la fidélité de Dieu qui, malgré l’infidélité du péché des hommes et du châtiment qu’ils méritent, " garde sa grâce à des milliers ". Dieu révèle qu’Il est " riche en miséricorde " (Ef 2,4) en allant jusqu’à donner son propre Fils. En donnant sa vie pour nous libérer du péché, Jésus révélera qu’Il porte Lui-même le Nom divin : " quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous saurez que ‘Je suis’ " (Jn 8,28) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 211)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !


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Message par Lumen Mer 29 Mar 2023 - 11:59

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 29 Mars 2023
Mercredi de la 5ème semaine de Carême.



Sainte Gladys, princesse, veuve,
Ermite (+ Ve s.).
Saint Etienne IX, Pape (154e) en 1058 (+ 1058)
Saint Berthold, soldat puis Fondateur
de la première Communauté érémitique
du Mont Carmel en Palestine. Il devient
le premier Prieur général de l'Ordre. (+ 1188).


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Textes de la messe du jour

Livre de Daniel 3, 14-20.91-92.95… Cantique de Daniel 3, 52.53.54.55.56… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 31-42.:


*Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe - Page 17 III.2-04-14


Commentaire de ce jour.


La Vérité vous rendra libres.

« Notre père, c’est Abraham ». L’Évangile de ce jour est centré sur la filiation. La paternité d’Abraham est de l’ordre de la Foi et nécessite un engagement personnel.
Jésus révèle une condition nouvelle à cette filiation, la fidélité à sa Parole : « Si vous demeurez fidèles à ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples; alors vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous rendra libres ».
En libérant l’homme intérieur de l’esclavage du péché, Jésus lui donne accès à la Vie filiale, dont sa Croix révèle le mystère.
Ceux qui reconnaissent la Vérité dans la Parole de Jésus seront libres. Être libre nécessite ainsi d’avoir choisi d’être disciple, d’avoir choisi la Vérité que Jésus révèle.

Mais ce verset va plus loin puisqu’il introduit une distinction au sein même du corps des disciples.
Ceux qui interrogent Jésus sont en effet de ceux qui croient en Lui : « Jésus disait à ces Juifs qui maintenant croyaient en Lui ».
Ainsi, parmi ceux qui croient en Jésus, il convient de distinguer ceux qui accèdent à la liberté. Finalement, la référence à Abraham accentue non pas la Foi mais les œuvres : « Si vous êtes les enfants d’Abraham, vous devriez agir comme Abraham ».

Ceux qui sont vraiment libres, ceux qui sont vraiment les disciples de Jésus, ne sont pas ceux qui cherchent à le tuer ; sur eux, dit Jésus : « ma Parole n’a pas de prise ».
Mais ceux qui voient dans la Parole de Jésus se dessiner le visage du Père des Cieux, entrent dans la Liberté des fils de Dieu.
Cette Liberté est celle qui affranchit du péché et qui permet d’aimer Jésus. Jésus reproche en effet aux Juifs : « si Dieu était Votre Père, vous m’aimeriez ».

La Liberté que nous donne Jésus est liée à sa relation au Père, qui est Amour et Obéissance. Cette discussion avec les Juifs convertis nous enseigne donc qu’être Fils de Dieu n’est pas un héritage, un acquis capitalisable, ni même un statut, mais un mouvement d’Obéissance, un don de soi dans l’Amour, l’accomplissement de la Volonté du Père.

Seigneur Jésus, donne-nous de voir le visage du Père que tu nous révèles, introduis-nous dans la liberté des fils de Dieu, que nous sachions t’aimer comme tu l’attends de nous et accomplir dans toute notre vie la Volonté du Père.



Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


"La vérité vous rendra libres "

"Nous n'avons jamais été esclaves de personne !" : telle est la réaction immédiate des Juifs lorsque Jésus leur parle de liberté. En fait ils avaient souvent été asservis au cours de l'histoire; mais la fierté d'appartenir au peuple choisi, à la postérité d'Abraham, leur donnait toujours la force de ne pas plier l'échine.

Et pourtant Jésus ne revient pas sur ce qu'il a dit : il faut qu'ils deviennent libres; car on peut être libre politiquement et être encore esclave, esclave de soi-même, du moins bon de soi-même, esclave du péché.

En pleine occupation romaine, à une époque où le nationalisme d'Israël était exacerbé, Jésus ose dire: la liberté politique ne suffit pas, et je viens vous libérer d'une servitude plus terrible que toutes les oppressions et que vous portez en vous-mêmes !

 Au risque de décevoir ceux qui attendaient de lui tout autre chose, Jésus alors développe sa conception de la liberté. Pour lui, ce qui libère, c'est la vérité; et quand Jésus parle de la vérité, il ne se réfère ni à une philosophie, ni même à une doctrine purement cérébrale; la vérité, c'est ce qu'il vient dire au monde de la part du Père qui est fidèle au monde; la vérité, en définitive, c'est lui-même. C'est pourquoi Jésus peut ajouter : "Si le Fils vous libère, vous serez réellement libres."

Le chemin qui mène la liberté, Jésus l'indique avec une logique saisissante: pour devenir libre, il faut connaître la vérité, adhérer à la vérité; pour adhérer à la vérité, il faut devenir vraiment son disciple; pour être vraiment son disciple, il faut demeurer dans sa parole.

Il y a donc un lien direct entre la parole de Jésus et la liberté du chrétien, la vraie, la définitive liberté, celle qui change la vie et traversera la mort. Le chrétien qui commence à accueillir la parole du Christ est un croyant qui commence à devenir libre, parce que la parole de Jésus va démasquer son péché, lui révéler ses propres chaînes.

 Au point de départ se trouve donc l'écoute de la parole, et au bout de la vérité, au bout de la liberté, on rejoint une authentique vie de fils de Dieu.

La liberté, selon Jésus, c'est une manière d'être fils. En somme seul Jésus est pleinement libre, parce que seul il est pleinement Fils. Et pour décrire sa propre liberté, Jésus nous parle de l'aisance joyeuse d'un fils dans la maison de son père, une maison qu'il habite depuis l'éternité : "L'esclave ne demeure pas toujours dans la maison, le Fils, lui, y demeure toujours !"

Pour nous l'aisance filiale viendra progressivement, comme une grâce, à la mesure même de notre rejet du péché et des cadeaux de Dieu qui sont sans mesure.

Effectivement, qu'est-ce qui nous empêche de nous sentir chez nous près de Dieu, sinon le péché qui nous donne des réflexes d'esclaves, qui entretient en nous des peurs d'esclaves, des rancœurs d'esclaves, des désespoirs d'esclaves ?

 La  mission de Jésus sur la terre, la mission qu'il poursuit par son Esprit Paraclet, c'est d'être une parole qui libère, une parole qui met debout celui qui l'accueille et qui le met en route vers une liberté de Fils.

Toutes proportions gardées, et dans la force du même Paraclet, la mission qui nous est confiée auprès de nos sœurs ou de nos frères, n'est-elle pas d'apporter la parole qui libère, d'être pour eux ou pour elles un relais vers la liberté?

En témoignant parmi eux de Jésus vérité, nous les amenons devant le chemin de la liberté filiale, qu'il leur faudra vivre à la fois comme un labeur et comme un don. Car il s'agira pour eux à la fois de libérer leur propre parole et de s'ouvrir à l'écoute de la parole libérante, à l'écoute de Jésus, Fils de Dieu, qui seul peut libérer. Et ce ne sont pas là pour les disciples deux étapes vraiment dissociables, comme un point de départ et un point d'arrivée, mais deux nécessités conjointes à chaque moment de la vie: se libérer et se laisser libérer; comme déjà le Seigneur l'enseignait par le prophète Ézéchiel, en disant : "Faites-vous un cœur nouveau", puis : "Je vous donnerai un cœur nouveau" (Ez 18,31; 36,26).

 Notre mission nous place donc à ce carrefour mouvant, insaisissable, où se rencontrent l'initiative de Dieu et la libre réponse de l'être humain. Notre rôle de témoins, souvent indispensable, tend à devenir inutile, car nous sommes au service d'une liberté que Dieu seul donne, et que Dieu seul peut combler.

C'est cette certitude d'être seulement un relais, un précurseur de la liberté, qui rendait le Baptiste à la fois si ferme dans sa mission et si joyeux dans son effacement :

"Vous m'êtes témoins que j'ai dit: 'Je ne suis pas le Christ, je suis simplement envoyé devant lui'. Telle est ma joie, elle est parfaite : il faut que lui grandisse, et que moi je décroisse ".



Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

   « Y a-t-il pour l'âme une mort pire que la liberté de l'erreur? » (Saint Augustin)

   « "Libération" signifie transformation intérieure de l’homme, qui est la conséquence de la connaissance de la vérité. La transformation est, donc, un processus spirituel dans lequel l’homme mûrit dans la justice et la sainteté véritables » (Saint Jean-Paul II)

   « Plus on fait le bien, plus on devient libre. Il n’y a de liberté vraie qu’au service du bien et de la justice. Le choix de la désobéissance et du mal est un abus de la liberté et conduit à " l’esclavage du péché " (cf. Rm 6,17) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 1.733)










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Message par Lumen Jeu 30 Mar 2023 - 11:13

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Jeudi 30 Mars 2023
Jeudi de la 5ème semaine de Carême.



Saint Jean Climaque, Higoumène
des moines du Sinaï (+ v. 650)
Saint Antoine Daveluy, avec 103 autres
Martyrs coréens (+ 1866)
Saint Léonard Murialdo, Prêtre fondateur
de la Société de Saint-Joseph (+ 1900)
Saint Jules Alvarez Mendoza, Prêtre et
martyr au Mexique (+ 1927)
Bienheureux Amédée IX, Duc de Savoie
(+ 1472)
Bienheureuse Marie-Restitute Kafka,
Religieuse Franciscaine autrichienne,
Martyre (+ 1943).
Vénérable María Rocío de Jesús, Religieuse
espagnole (+ 1956).


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Textes de la messe du jour

Livre de la Genèse 17, 3-9… Psaume 105(104), 4-5.6-7.8-9… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 51-59.:


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Commentaire de ce jour.


Il ne verra jamais la mort

« Abraham est mort, et les prophètes aussi ! »

Tout le monde meurt... Voilà l’argument des sceptiques quand Jésus parle de vie. C’est encore l’objection qui surgit de nos jours quand l’Église parle d’espérance. Tout meurt : les civilisations, les nations, les idéologies, et souvent l’on entend des chrétiens ajouter : tout meurt dans l’Église, les dogmes, les institutions, les styles de prière et les expressions liturgiques ; tout meurt, même les formes diverses de la vie consacrée.

Malgré l’élan de renouveau suscité par le Concile, il arrive que les disciples de Jésus se laissent entamer par l’antimessage, le message de la mort.

Le monde est là, pourtant, ce monde que Dieu aime et qu’il veut à tout prix sauver, ce monde en quête d’une espérance et d’une vie ; mais les porteurs de cette espérance et les témoins de cette vie se laissent paralyser par la peur de mourir, par la crainte de perdre toute sécurité et toute assurance d’avenir pour leur existence collective. Alors, sournoise, vient la tentation de perdre cœur à l’ouvrage et de baisser les bras. Et cependant la moisson est là, et les ouvriers peu nombreux.

Nos communautés de consacrés, en plein monde ou au cloître, n’échappent pas aux interrogations douloureuses de notre époque, et nous sentons de plus en plus la difficulté de trouver, pour le monde contemporain, un langage qui parle et un visage qui attire. Ne sachant plus comment paraître, nous renonçons trop vite à être ce que nous sommes, et parfois nous abordons l’avenir, notre avenir, comme des gens déjà résignés, « nous, les pauvres, qui pourrions faire tant de riches ! » (2 Co 6, 10).

« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » ; tel est le reproche que Jésus pourrait nous adresser, tout en renouvelant sa promesse : « Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort ! »

Viennent la fin d’une tranquillité ou d’un style, la fin de quelques murs ou de quelques usages, ce ne sera jamais la seconde mort, la seule qui sépare de l’amour. Les projets peuvent se perdre dans les sables, l’espoir d’une relève cesser brutalement dans un secteur d’Église et le renom d’une communauté passer à une autre, cela n’empêche pas le Ressuscité d’être le chef de la vie et sanctifier le monde, avec nous sans nous ; cela n’empêche pas sa parole de retentir dans le monde pour y apporter l’espérance.

Il devrait suffire à notre joie de nous savoir les serviteurs et les servantes d’un tel Maître, et de nous rappeler que le mystère de nos vies rejoint le mystère de la sienne.

« Si quelqu’un garde ma parole, il ne goûtera jamais la mort » ; il ne fera jamais l’expérience de la mort. Oui, quand nous habitons vraiment la parole de Jésus, certaines de nos tristesses deviennent impensables, comme autant de trahison de l’amour, et nous chassons certaines lassitudes comme autant de vertiges dangereux. Nous accueillons totalement, là où nous sommes, les forces du renouveau, et nulle part, ni dans l’Église ni en nous, nous ne laissons ramper « l’ombre de la mort ».

Car Jésus, le Frère des hommes, « se trouve, à cause de la mort qu’il a soufferte, couronné de gloire et d’honneur. Par la grâce de Dieu, c’est pour tout homme qu’il a goûté la mort, afin de délivrer ceux qui, par crainte de la mort, passaient leur vie dans une situation d’esclaves » (Hb 2, 9. 15).



Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
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Autre commentaire de ce jour.


« Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »

Dans le Temple, la confrontation entre Jésus et quelques Juifs se poursuit. Jésus prend la parole : « Amen, amen, je vous le dis : si quelqu'un reste fidèle à ma Parole, il ne verra jamais la mort. »
Notre Seigneur affirme ici sa mission de Salut. Sa Parole est Parole de Vie parce qu’elle préserve de la mort éternelle celui qui l’accueille et la fait sienne.
Mais quand Jésus leur parle de Vie, ses interlocuteurs ne voient que la vie terrestre. Du coup, appliquant ses propos à la seule mort physique, ils les réduisent à une simple promesse d’immortalité.
Dès lors, il leur est facile d’ironiser : « Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi. »

Les propos de Jésus ont pourtant réveillé chez eux une question fondamentale, celle de son identité : « Qui donc prétends-tu être ? »
Jésus ne va pas répondre directement. Toute pensée de vanité lui est étrangère. La seule gloire qui compte pour lui est celle qu’il reçoit de Son Père : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n'est rien ; c'est Mon Père qui me glorifie. »
Et Le Père se glorifie en Son Fils en en faisant le révélateur de son Amour pour tous les hommes.
Accueillir cette révélation de Jésus, Parole de Dieu faite chair, à travers ses gestes et ses paroles, c’est cela connaître Le Père.
Avant toute chose, cette connaissance est concrète. Elle est un rapport personnel, une communion de pensée et de Vie avec Le Père à travers Le Fils.

La preuve que les Juifs qui s’opposent à Jésus ne possèdent pas cette connaissance est qu’ils rejettent Le Fils.
Ils ne l’ont pas accueilli comme Celui qui garde la Parole du Père et la révèle à tout homme. Or, comme le dit à un autre endroit Jésus, « nul ne connaît Le Père, si ce n’est Le Fils et celui à qui Le Fils veut bien le révéler. »
En leur disant que Lui connaît Dieu et qu’eux ne le connaissent pas, Jésus dénonce donc leur illusion.
Comment se fait-il qu’ils n’aient pas été capables de reconnaître la Gloire du Père manifestée en Jésus ?
Abraham, n’a-t-il pas lui-même contemplé ce « jour » ? En tant que fils d’Abraham, ils auraient dû reconnaître en Lui, Jésus, la véritable postérité promise par Dieu à leur père, le véritable objet de sa Joie, l’Isaac véritable, dont le premier n’était que la figure (cf. Première lecture).

Nous devons ici nous rappeler que cette discussion de Jésus avec ses interlocuteurs est située par Saint Jean le jour de la Fête des Tentes.
Cette Fête commémorait les quarante années passées au désert et les miracles ayant marqué ce séjour, spécialement celui de l’eau que Moïse fit jaillir du rocher.
Elle était caractérisée par une Joie proverbiale.
D’après le Livre des Jubilés, Abraham l’aurait, en effet, instituée pour manifester sa Joie à l’annonce de la naissance d’Isaac.

En se présentant comme l’Isaac véritable, Jésus fait donc refluer vers lui la Joie de cette Fête : « Abraham votre père a tressailli d'allégresse dans l'espoir de voir mon Jour. Il l'a vu, et il a été dans la Joie. »
Le Jour du Salut est bien arrivé. Le rocher véritable sera bientôt transpercé et l’eau qui jaillira de lui viendra irriguer et faire refleurir les déserts d’une humanité marquée par le péché.

Mais les interlocuteurs de Jésus retournent ses paroles : « Tu as vu Abraham ! » Ils ne se rendent pas compte qu’ils viennent pourtant d’exprimer une réalité.
Jésus saisit alors la balle au bond : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu'Abraham ait existé, Moi, JE SUIS. »
C’en est trop. Non seulement Jésus affirme une existence qui transcende le temps mais en plus, il usurpe le Nom Divin « JE SUIS » (cf. Ex 3, 14).
Pour répondre à ce double blasphème, il n’y a que la lapidation (Cf. Lv 24, 16) : « Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. »

Que fait alors Jésus ? Il sort du Temple. On entend comme en écho ces autres paroles de Jésus : « Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai » (Jn 2, 19). La Passion de Jésus se profile déjà à l’horizon.

« Bientôt, Seigneur Jésus, la liturgie nous invitera à te suivre jusqu’à la Croix. Que ta grâce nous aide alors à dépasser les résistances qui ne manqueront pas de se lever dans nos cœurs à ta reconnaissance, Toi dont nous attendons pourtant le jour avec impatience.
Comme le centurion au pied de la Croix, qu’elle nous assiste pour que nous reconnaissions en Toi, Jésus crucifié, Le Fils de Dieu venu nous sauver.
Et que dans la Contemplation de ton côté ouvert, nous puissions entrer dans la véritable connaissance du Père. »



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

   « La Résurrection du Christ c’est la vie pour les défunts, le pardon pour les pécheurs, la gloire pour les saints. C’est pour cela que le psalmiste invite toute la création à célébrer la Résurrection du Christ, en disant qu’il faut se réjouir et se remplir de joie en ce jour où le Seigneur a agi » (Saint Maxime de Turin)

« Les docteurs de la loi ne comprenaient pas la joie de la promesse ; ils ne comprenaient pas la joie de l’espoir. Par contre, notre père Abraham fut capable de se réjouir parce qu’il avait la foi. Ces docteurs de la loi avaient perdu la foi : ils étaient docteurs de la loi, mais sans la foi. Plus encore : ils avaient perdu la loi, car le centre de la loi c’est l’amour, l’amour de Dieu et du prochain...» (François)

« Seule l’identité divine de la personne de Jésus peut justifier une exigence aussi absolue que celle-ci : " Celui qui n’est pas avec moi est contre moi " (Mt 12,30) ; de même quand Il dit qu’il y a en Lui " plus que Jonas, (...) plus que Salomon" (Mt 12, 41-42), plus que le Temple ; quand Il rappelle à son sujet que David a appelé le Messie son Seigneur, quand Il affirme : " Avant qu’Abraham fût, Je Suis " (Jn 8,58); et même : " Le Père et moi nous sommes un " (Jn 10,30 ) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 590)










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Message par Lumen Ven 31 Mar 2023 - 16:47

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Eucharistie du Vendredi 31 Mars 2023
Vendredi de la 5ème semaine de Carême.



Saint Benjamin de Perse, Diacre,
martyr en Perse (+ 401)
Saint Guillaume, Prieur de Notre-Dame
de Calme (+ 1046)
Sainte Marie de Paris, Intellectuelle,
moniale et martyre (+ 1945)
Bienheureux Bonaventure Tornielli, Prêtre
de l'Ordre des Servites de Marie (+ 1491)
Bienheureuse Natalia Tułasiewicz, laïque et
Martyre (1906-1945).
Vénérable Clément Fuhl, Prêtre allemand,
ermite de Saint-Augustin (+ 1935)
Vénérable Giovanni Folci, Prêtre diocésain
italien fondateur (+ 1963)


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Textes de la messe du jour

Livre de Jérémie 20, 10-13… Psaume 18(17), 2-3.4.5-6.7… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10, 31-42.:


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Commentaire de ce jour.


« Tu es Mon Fils ; Moi, aujourd’hui je t’ai engendré » (Ps 2, 7).

Étonnant dialogue : en réponse à Jésus qui leur offre sa Parole de Vie, les Juifs veulent lui lancer des pierres pour le tuer !
Sans s’en rendre compte, ils confirment par leurs œuvres qu’ils ont pour père le démon dont ils cherchent à réaliser les projets, lui qui est menteur et homicide dès les origines (cf. Jn 8, 44).
Avec une étonnante patience qui ne peut procéder que de l’Amour, Jésus invite encore et encore ses interlocuteurs à réfléchir sur l’incohérence de leur attitude.
Les Juifs en effet reconnaissent que Jésus a accompli des « œuvres bonnes » ; or « chacun sait que Dieu n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce » (Jn 9, 31).

Comment dès lors peuvent-ils l’accuser de blasphème ? Si réellement il mentait et revendiquait abusivement l’égalité avec Dieu Son Père (cf. Jn 10, 30), il serait incapable de poser le moindre signe car il est évident que la Grâce Divine ne coopère pas avec un blasphémateur.
Auquel cas, les Juifs auraient raison de « refuser de croire en lui ». Mais dès lors que Notre-Seigneur accomplit des œuvres qui témoignent de la faveur de Dieu, ceux qui les constatent sont bien obligés de prendre en compte l’interprétation qu’il en donne et qui éclaire son identité.

Ce que Jésus affirme n’est d’ailleurs pas si choquant : l’Écriture elle-même n’affirme-t-elle pas au Ps 82 (81) que les dépositaires de la Parole peuvent être appelés « des dieux » ? Bien plus : l’espérance d’Israël décrit le Messie en termes de filiation Divine.
Le Ps 2 met sur les lèvres de Dieu Lui-même ces paroles adressées au Messie : « Tu es Mon Fils ; Moi, aujourd’hui je t’ai engendré » (Ps 2, 7).
Les œuvres bonnes accomplies par Jésus plaident donc en faveur de la Vérité de sa Parole : il est ce Fils tant attendu, « celui que Le Père a Consacré et envoyé dans le monde, afin que tout homme qui croit en Lui ne périsse pas, mais obtienne la Vie éternelle » (Jn 2, 16).

Avec une profonde humilité, et poussé par le seul souci de sauver ces hommes que Le Père lui a confiés, Jésus s’efface davantage encore, et consentant à ce que les Juifs ne croient pas en Lui, il les exhorte à « croire au moins les œuvres », c’est-à-dire à reconnaître que Dieu est à l’œuvre en Lui et à travers Lui.
Car il sait bien que s’ils concèdent ce point - qui devrait être évident vu la nature des signes accomplis, ils découvriront par la force des choses « que Le Père est en Lui et Lui dans Le Père ».

La logique n’a pas pu échapper à ses opposants ; mais comme il était hors de question pour eux de s’acheminer vers une telle conclusion, ils préfèrent rejeter en bloc tout le raisonnement, et faisant la sourde oreille, ils « cherchent de nouveau à l’arrêter ».

C’est cet aveuglement volontaire que vise Notre-Seigneur lorsqu’il dit : « Celui qui ne veut pas croire est déjà jugé.
Et le Jugement le voici : quand la Lumière est venu dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la Lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
En effet, tout homme qui fait le mal déteste la Lumière : il ne vient pas à la Lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées » (Jn 2, 18-20).

Jésus « leur échappa », et se retire en Transjordanie, « à l’endroit où Jean avait commencé à Baptiser ».
Notre-Seigneur laisse chacun de nous avec sa conscience, confronté à la fois aux « œuvres bonnes » qu’il a accomplies sous nos yeux, et à nos propres œuvres, nettement moins glorieuses.
Si en constatant le contraste flagrant, nous reconnaissons notre péché et la Justice de celui qui nous parle, si nous acceptons de croire en Lui, nous échappons au Jugement (cf. Jn 3, 18), « car Dieu a envoyé Son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par Lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 17).
« Mais du moment que nous disons : “Nous voyons !”, notre péché demeure » (Jn 9, 41).



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


J'ai dit : Vous êtes des dieux

Dans sa réponse à ceux qui veulent le lapider, Jésus fait passer un enseignement très profond sur sa personne et sa mission.

« Toi qui n’es qu’un homme, tu te fais Dieu » : tel est le reproche que l’on fait à Jésus, un reproche de blasphème. Jésus répond en citant cette parole de Dieu dans l’Écriture : « J’ai dit : Vous êtes des dieux ! »

Dans le psaume cité (Ps 82, 6), Dieu s’adresse aux mauvais juges, pour leur rappeler qu’ils sont des êtres fragiles : « Moi, j’avais dit : Vous êtes des dieux, des fils du Très-Haut, vous tous. Mais non ! Comme tout homme vous mourrez ! ».

Pourquoi les juges sont-ils comparés à des fils du Très-Haut ? Parce que leur fonction, en fait, est une fonction divine (Ex 21, 6 ; 22, 9 ; Dt 1, 17 ; 19, 17) et que le jugement appartient à Dieu seul. On comprend dès lors la réponse et le raisonnement de Jésus : si déjà on appelle des juges « fils du Très-Haut » parce que leur sentence transmet en quelque sorte une parole de Dieu, à plus forte raison Jésus mérite-t-il le titre de Fils de Dieu, puisqu’il est lui-même toute la parole de Dieu !

On ne peut abolir les Écritures, insiste Jésus. Cette parole du psaume doit trouver son accomplissement ; et justement, c’est lui qui l’accomplit, lui, le juge suprême, lui, l’Envoyé de Dieu.

Jésus ajoute : « Je suis celui que le Père a consacré«  ; et cette parole prend tout son sens dans le cadre de la Dédicace, fête qu’on célébrait alors à Jérusalem.

L’évangile de Jean (ch. 5-10) présente successivement le sabbat et toutes les grandes fêtes du Temple, soulignant à chaque fois l’accomplissement apporté par Jésus.

À propos de l’aveugle-né et du sabbat (ch. 5), Jésus se défendait en disant : Je fais simplement, en tant que Fils, ce que le Père lui-même continue de faire le jour du sabbat : donner la vie et juger ceux qui retournent à lui.

Dans le cadre de la Pâque (ch. 6), Jésus a remplacé la manne de l’Exode en multipliant les pains, lui, le pain vivant venu du ciel.

À la fête des Huttes (ch. 7), où avaient lieu les rites du puisage de l’eau a Gihôn et l’illumination des parvis du Temple, Jésus s’est présenté solennellement comme la source de l’eau vive et la lumière du monde.

Et maintenant, lors de la fête de la Dédicace (ch. 10), où l’on célébrait la consécration de tous les temples qui s’étaient succédé à Jérusalem, Jésus proclame qu’il est lui-même celui que le Père a consacré comme le nouveau Temple (1, 14) et comme le Saint de Dieu (6, 69).

À nous aussi la parole de Dieu a été adressée, et nous aussi sommes fils et filles du Très-haut. À quelques jours du grand anniversaire du passage pascal de Jésus à son Père, nous comprenons toute la force de la parole de saint Jean : « Voyez quel grand amour le Père nous a montré : que nous soyons appelés enfants de Dieu, et nous le sommes » (1 Jn 3, 1).

Nous le sommes, et nous savons à qui nous le devons : nous sommes fils dans le Fils, filles dans le Fils, et c’est vers le Fils que nous nous tournons dans la foi, pour lui dire, au cœur de cette Eucharistie :

« Oui, Seigneur, tu es celui que Dieu a consacré et envoyé dans le monde ; tu fais encore aujourd’hui les œuvres du Père ; tu es dans le Père et le Père est en toi ; tu es le Fils de Dieu ».



Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Crois pour comprendre et comprends pour croire » (Saint Augustin)

« De nombreuses personnes ont été au contact proche de Jésus et n’ont pas cru en Lui… Et si ton cœur est fermé, la foi ne peut pas y entrer. Dieu le Père nous attire toujours vers Jésus : c’est nous qui ouvrons notre cœur ou bien qui le fermons » (François)

« Les signes accomplis par Jésus témoignent que le Père l’a envoyé. Ils invitent à croire en lui. A ceux qui s’adressent à lui avec foi, il accorde ce qu’ils demandent. Alors les miracles fortifient la foi en Celui qui fait les œuvres de son Père : ils témoignent qu’il est le Fils de Dieu (cf. Jn 10, 31-38) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 548)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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Message par Lumen Sam 1 Avr 2023 - 16:31

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Samedi 01 Avril 2023
Samedi de la 5ème semaine de Carême.



Sainte Marie l'Egyptienne, Pénitente
en Egypte (Ve siècle)
Saint Hugues, Évêque de Grenoble
(1053-1132).
Saint Euthyme, Moine fondateur du
monastère du Sauveur en Russie (+ 1404)
Saint Ludovic Pavoni, Fondateur de l'Institut
des fils de Marie Immaculée (+ 1849)
Bienheureuse Sofia Czeska Maciejowska
Fondatrice des Vierges de la Présentation
de la Bienheureuse Vierge Marie (+ 1650)
Bienheureux Anacleto González Flores
Laïc mexicain Martyr (+ 1927)


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Textes de la messe du jour

Livre d'Ézéchiel 37, 21-28... Livre de Jérémie 31, 10.11-12ab.13... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 11, 45-57.:


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Commentaire de ce jour.


« si nous continuons à le laisser agir, tout le monde va croire en lui »

La réanimation de Lazare porte son fruit de conversion : les témoins, nombreux, « crurent en Jésus ». L’Evangile précise qu’il s’agit de juifs venus entourer la famille dans son deuil ; aussi, vu la situation sociale de Lazare, on peut supposer qu’il s’agissait de notables. Probablement même du parti des pharisiens puisque « quelques-uns allèrent trouver leurs confrères pour leur raconter ce que Jésus avait fait ».

Devant ce regain de popularité, qui atteint même les membres influents de la communauté, on comprend l’inquiétude des autorités religieuses. L’affaire leur semble suffisamment grave pour « convoquer d’urgence le grand conseil ». L’évangéliste nous fait discrètement pénétrer dans l’hémicycle, afin de nous permettre d’assister aux débats de cette assemblée de « sages », regroupant des représentants des principaux partis religieux. Hélas, leur délibération est un modèle de démagogie. Ces messieurs reconnaissent que « cet homme accomplit un grand nombre de signes », et des signes suffisamment parlants pour provoquer un vaste mouvement de conversion : « si nous continuons à le laisser agir, tout le monde va croire en lui ». Mais au lieu de se pencher sur l’interprétation des faits à la lumière des Ecritures - ce qui était le ministère spécifique du Grand Conseil - les chefs religieux se soucient avant tout - et même uniquement - des éventuelles retombées politiques de l’affaire.

L’intervention de Caïphe exprime tout haut ce que le groupe pensait sans oser le formuler : la raison d’Etat doit l’emporter sur le sort d’un individu particulier. Pour juguler la violence qui risque de déferler sur la collectivité, il n’est pas d’autre moyen que de la détourner sur un bouc émissaire. L’histoire abonde cependant d’exemples démontrant le caractère illusoire et éphémère de ces pseudo solutions. La paix ne se maintient pas au prix du sang innocent, car celui-ci crie vengeance et nourrit la spirale de la violence, qui reprend bien vite ses droits.

Pourtant l’évangile ajoute qu’en raison de son ministère de grand prêtre, c’est-à-dire de représentant de Dieu auprès du peuple et de porte-parole de celui-ci devant Dieu, « ce que disait Caïphe ne venait pas de lui-même ; mais il fut prophète en révélant que Jésus allait mourir pour la nation ». Non seulement Notre-Seigneur va donner sa vie pour la multitude, mais son sacrifice, offert « une fois pour toutes » (Rm 6, 10 ; He 7, 27), portera un fruit de paix et de réconciliation qui demeure. Car contrairement aux holocaustes instaurés par les hommes, l’offrande de Jésus n’est pas une expiation symbolique à renouveler sans cesse, précisément parce que la mort n’aura pas le dernier mot. Le déferlement de violence sur « l’Agneau émissaire » ne conduira pas à sa destruction. Son anéantissement (kénose) librement consenti sur la croix, est en vue d’un relèvement dans la gloire. Son holocauste dans le Feu de l’Amour ne nourrit pas une vengeance future, car « en sa personne il a tué la haine » (Ep 2, 16). Ses bras étendus entre ciel et terre « rassembleront dans l’unité tous les enfants de Dieu dispersés », bien au-delà des frontières « de la nation » juive.

Cette page d’Evangile aurait dû prévenir toute tentation d’antisémitisme - et plus largement d’exclusion ou de violence religieuses - en milieu chrétien : quel contresens dramatique d’invoquer le sacrifice rédempteur pour entretenir la haine ! Pourtant, que de sang versé tout au long de l’histoire, « au nom du Christ » : toutes ces guerres religieuses fratricides trahissent la profonde incompréhension des belligérants, qui ont mésinterprété la Parole de celui dont ils prétendent défendre la cause. La haine creuse la blessure, élargit la déchirure; seul l’Amour cautérise, seule la miséricorde guérit.
Puissions-nous nous en souvenir dans nos relations quotidiennes : ne sommes-nous pas invités à reconnaître le Christ en chacun de nos frères ? A nous de décider si nous prenons le parti de ses accusateurs et de ses bourreaux, ou si nous répandons sur son Corps le « parfum très pur » (Jn 12, 3) de la charité fraternelle, qui « n’entretient pas de rancune, supporte tout, espère tout, endure tout » (1 Co 13, 6-7).

« Seigneur que de fois dans nos petits conciliabules entre personnes partageant les mêmes idées, n’avons-nous pas condamné tel ou tel frère sans même nous soucier d’entendre ses arguments. Puis, satisfaits de nous-mêmes et bien sûr convaincus de notre bon droit, nous nous sommes retirés, la conscience tranquille ; sans nous rendre compte que c’est toi que nous venions d’exclure de notre cercle - ou plutôt : que nous nous étions exclus de ta présence, puisque tu te joins toujours à celui qui est sans défense. Donne-nous assez de délicatesse de cœur pour ne pas nous laisser entrainer à la médisance, mais accorde-nous tout au contraire de toujours chercher à comprendre, justifier, pardonner, plutôt que d’exclure, accuser et condamner. »



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Qu'un seul homme meure

Caïphe ne croyait pas si bien dire. Sans le savoir, et sans le vouloir, il a proclamé une vérité dont le monde entier vit encore aujourd’hui. « Notre avantage », c’était bien que Jésus, seul, entre dans la mort, puisque de cette mort du Fils unique Dieu allait faire la vie pour nous tous.

C’est ce jour‑là, après l’intervention de Caïphe, que les ennemis de Jésus décidèrent de le faire périr. L’Heu­re approchait pour Jésus, cette Heure qui était le but de sa vie parmi nous : l’Heure de sa passion, de sa mort et de sa glorification auprès du Père. Les mailles du filet se resserraient sur lui, et Dieu n’a rien empêché. Il a laissé la haine faire son œuvre, toute son œuvre. Faiblesse volontaire de Celui qui peut tout ; folie de Dieu, plus sage que toutes nos sagesses ; longue descente de Jésus jusqu’au fond de nos laideurs et de nos lâchetés, parce qu’il voulait nous sauver jusque là, nous sauver même de cela.

Il fallait que la mort changeât de signe, que la souffrance changeât de visage. Alors le Fils s’est laissé défi­gurer. C’était nos péchés qu’il portait ; c’est de nos douleurs qu’il s’était chargé.

Mourir, seul, pour le péché du monde, ce fut le destin de l’Agneau de Dieu, du Fils de Dieu fait homme ; et il n’y a pas d’autre sauveur pour l’humanité. Mais plus nous nous approchons de Jésus, par la foi, l’espérance et l’amour, plus Il nous donne part à son destin, à son mystère pascal de mort pour la vie.

Nous nous étonnons parfois que la coupe du sacrifice nous soit présentée si souvent, dans la vie com­mu­nautaire, sous la forme du service obscur, du dévouement non valorisé, de responsabilités sources de ten­sions. C’est tout simplement que Dieu propose les sacrifices à ceux qui pourront les comprendre et les assu­mer avec amour ; c’est que Jésus offre une place au pied de la Croix à celles qui pourront rester debout avec Marie, sans révolte, sans rancœur et sans plaintes, en acte d’offrande et de compassion.

Jésus disait : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime », pour ceux que Dieu nous demande d’aimer. Une grande part de notre réponse à Dieu, et le plus clair de notre sainteté ici‑bas, consistera dès lors à livrer notre vie, nos forces et notre temps, selon un rythme et des modalités qui échappe­ront à nos prises et à nos prévisions.

Jésus est mort « pour rassembler », et toute œuvre d’unité à laquelle nous serons associés impliquera une mort à nous‑mêmes, une désappropriation de nos projets personnels, une entrée sans retour dans le secret que Dieu habite.

Dans le destin de ceux et de celles qui veulent s’identifier à Jésus, un moment vient toujours où il faut cesser de mesurer, de calculer, de regretter en murmurant, afin de laisser toute la place aux choix du Père et aux inventions de l’Esprit.

Par là passe le bonheur d’être tout à Dieu ; par là est donnée la preuve de notre amour ; par là Jésus nous ouvre à sa joie et nous donne part à sa liberté de Fils.



Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Un seul est mort pour tous, et c'est le même qui, à travers toutes les maisons de l’Eglise, dans le mystère du pain et du vin, réconforte en étant immolé, donne la vie en étant cru, sanctifie ceux qui le consacrent en étant consacré » (Saint Gaudence de Brescia)

« Pour les chrétiens, il y aura toujours les persécutions, les incompréhensions. Mais elles doivent être affrontées avec la certitude que Jésus est le Seigneur, et qu’en elles résident le défi et la croix de notre foi » (François)

« (…) La Bible vénère quelques grandes figures des " nations ", tels qu’" Abel le juste ", le roi-prêtre Melchisédech (…), ou les justes " Noé, Daniel et Job " (Ez 14, 14). Ainsi, l’Écriture exprime quelle hauteur de sainteté peuvent atteindre ceux qui vivent selon l’alliance de Noé dans l’attente que le Christ " rassemble dans l’unité tous les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 52) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 58)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

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Message par Lumen Dim 2 Avr 2023 - 14:04

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Dimanche 02 Avril 2023
Célébration du Dimanche des Rameaux et
de La Passion du Seigneur, Année A.

La Célébration du Dimanche des Rameaux comporte deux parties :
d'abord la Liturgie des Rameaux, puis la Messe de la Passion.


Saint François de Paule, Ermite,
fondateur de l'ordre des Minimes (+ 1507)
Saint François Coll, Prêtre et Fondateur de
la Congrégation des Sœurs Dominicaines
de l’Annonciation (1812-1875).
Bienheureuse Élisabeth Vendramini
Religieuse Fondatrice (+ 1860)
Bienheureuse Marie de Saint-Joseph
(Laure Alvarado), Religieuse, Fondatrice (+ 1967)
Vénérable Jean-Jacques Olier, Fondateur de
l'ordre des Sulpiciens (+ 1657)


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Textes de la messe du jour

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 21, 1-11. Livre d'Isaïe 50,4-7… Psaume 22(21),8-9.17-18a.19-20.23-24… Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,6-11… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 26,14-75.27,1-66.:


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Commentaire de ce jour.


Dimanche des Rameaux et de la Passion

Aujourd’hui, nous célébrons dans une même fête deux évènements qui semblent plutôt en opposition : l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem et sa condamnation à mort. Entre l’évangile lu avant notre procession et celui que nous venons de lire, le contraste est saisissant. Le premier nous raconte l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem, assis sur un jeune ânon et acclamé par le peuple. Le second Evangile relate la sortie de la ville pour la crucifixion du Christ, sous le poids de la croix et l’animosité de la foule. Comment peut-on célébrer en une même cérémonie ces deux épisodes de la vie de Jésus ? N’est-ce pas réunir l’inconciliable ? N’y a-t-il pas quelque chose de choquant de se réjouir en célébrant la Passion ?

Peut-être trouve-t-on un élément de réponse à ces questions si on demeure attentif non aux oppositions, mais aux points communs de ces deux textes. Car si les contrastes entre les Rameaux et la Passion sont considérables, il y a cependant deux constantes majeures. Dans les deux textes, on retrouve deux acteurs principaux dans des attitudes semblables : la foule et Jésus. Et plus précisément, la foule unanime qui proclame sa joie ou sa haine, et Jésus honoré des insignes royaux, par louange ou par dérision. Il y a, dans ces deux points communs, une double invitation pour nous en ce début de semaine sainte : d’une part, vérifier notre attitude de foi face au Christ, et d’autre part, garder constamment notre regard de foi sur la personne du Christ Jésus.

Tant en ce qui concerne les disciples et les amis de Jésus que ses opposants, le comportement de la foule est révélateur d’un positionnement face au mystère de la personne de Jésus. En relisant ces textes, nous pouvons nous interroger sur notre propre attitude. À qui je ressemble le plus ? Ou plutôt ma vie n’est-elle pas un mélange des différentes attitudes des contemporains de Jésus ? Parfois, j’accueille avec joie le Christ et son évangile. D’autre fois, je crains d’avouer être son disciple, d’une manière ou d’une autre. Parfois, je veille avec lui dans la prière pour ne pas entrer en tentation. D’autre fois, j’abandonne celui qui est la source de vie, et je préfère crier avec la foule. Parfois, je me tiens debout dans la foi au pied de la croix. D’autre fois, je perds l’espérance dans la puissance de vie de notre Dieu. La richesse des personnages, de leurs gestes et de leurs paroles, est une source inépuisable pour notre méditation, pour notre propre examen.



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Quant à la personne de Jésus, les deux textes nous le présentent avec les insignes royaux, pour le louer ou pour se moquer. Il est remarquable que Jésus, si humble et si proche des humiliés, ne les rejette pas. Et même il écarte ceux qui veulent empêcher la proclamation : « je vous le dis, s’ils se taisent les pierres crieront. » Il me semble que c’est pour nous une invitation à poser sur Jésus un véritable regard de Foi. Le contraste entre sa dignité réelle, signifiée extérieurement par ses insignes royaux, et sa Passion humiliante nous mène à ne pas nous arrêter à ce qui est visible.

La valeur de la Passion de Jésus ne provient pas des souffrances subies, certains hommes au cours de l’histoire ont supporté des tortures malheureusement plus terribles. La valeur unique et universelle de la Passion du Christ résulte de l’être unique de Jésus en qui Dieu s’est réconcilié avec les hommes (2 Co 5, 18 ; Rm 5, 10), et de sa fidélité jusqu’à la mort. La passion du Christ est source de salut, car il y met tout le poids de l’amour, d’une vie offerte. Jésus nous montre que la voie de la confiance et de l’amour envers Dieu notre Père n’est pas une impasse. Au contraire, c’est la seule voie, la seule porte qui traverse la mort pour nous mener à la vie éternelle. Notre regard de foi sur la personne de Jésus pendant les jours de sa passion ne doit pas nous amener à nous apitoyer d’abord sur le sort de Jésus. Comme le dit Jésus : « pleurer d’abord sur vous ». Car lorsque nous contemplons Jésus dans son chemin de croix, ce n’est pas d’abord l’injustice de son sort qui doit nous frapper, mais la manière dont Jésus nous ouvre le chemin de la vie. Nous devons moins nous apitoyer sur les malheurs qui frappent Jésus qu’accueillir la leçon de vie qu’il nous donne dans sa passion.

Ainsi lorsque nous écoutons et méditons la Passion, ce n’est pas d’abord la tristesse qui monte au cœur du croyant, mais l’action de grâce. Jésus nous rouvre la porte du jardin jadis fermé, la voie vers l’arbre de vie. La tristesse et les larmes nous saisissent si notre regard s’arrête à l’échec apparent, à l’injustice qui frappe Jésus. Tandis que la conscience que le Christ Jésus réalise sous nous yeux l’œuvre de salut qu’aucun homme ne pouvait réaliser de lui-même, cette conscience nous fait chanter une action de grâce : Le Christ s’est fait, pour nous, obéissant jusqu’à la mort de la Croix, c’est pourquoi Dieu l’a exalté. La passion de Jésus révèle la passion d’amour de Dieu notre Père pour chacun de nous, et c’est pourquoi ce sont des larmes de joie et de reconnaissance qui doivent couler en relisant cette passion.



Fr. Antoine-Marie, o.c.d.
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Autre commentaire de ce jour.


VRAIMENT CET HOMME ÉTAIT LE FILS DE DIEU

Frères et sœurs, par sa Passion, par sa Passion d’amour – que nous venons d’entendre – Jésus a été fidèle jusqu’à la mort, fidèle à son amour infini pour le Père, fidèle à son amour infini pour les hommes.

Par sa Passion acceptée librement, Jésus vient briser le dynamisme de mort qui est en l’homme, le dynamisme du péché. Péché qui conduit les scribes et les pharisiens à la haine ; péché qui conduit Pilate et la foule à la peur ; péché qui conduit les disciples au sommeil et à la fuite ; péché qui conduit Pierre au reniement.

Face à ce déferlement de péché, face à cette spirale de violence, Jésus reste celui qui aime et aimera jusqu’au bout. Jésus reste celui qui pose sur l’homme, même du haut de la Croix, un regard d’amour. Sur chaque homme, sur tout l’homme, Jésus pose un regard d’amour. Un regard qui invite à vivre de l’amour, à vivre par amour.

Bien sûr, voyant l’heure arriver, voyant la coupe s’approcher, Jésus a frémi ; il s’est senti seul. Sur la Croix, il s’est même senti abandonné par son Père. Mais par delà tout cela, à travers tous ses sentiments, il est demeuré fidèle. Il a vécu sa Passion et sa mort comme il a vécu sa vie, par amour. Sa mort est une mort donnée comme sa vie fut une vie donnée totalement à la mission que lui avait confiée le Père. La Croix, instrument de sa Passion et sa mort, est devenue signe de reconnaissance de ses disciples. Elle est en fait le trône de sa gloire.

La couleur rouge des ornements liturgiques nous rappelle l’humiliation vécue par le Christ Jésus chez les soldats. Mais elle nous rappelle aussi que cette humiliation est prophétique. À cet instant de sa Passion, Celui qui sera crucifié est revêtu du manteau rouge, manteau royal qui nous annonce que son trône n’est autre que sa Croix.

Un Roi qui règne en se faisant serviteur. Un Roi qui renonce à ses privilèges comme nous le rappelait la première lecture : « Il n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur… »

Ce Roi n’est pas comme les autres rois ; c’est un Roi qui veut permettre aux autres d’exister, qui veut les faire exister. Un Roi dont la toute puissance est une puissance d’amour qui vient briser la spirale de la haine et de la violence suscitées par le péché.

Contemplant le trône de sa gloire, la Croix de Jésus-Christ, il nous faut à notre tour entrer dans cette logique de l’amour, une logique qui conduit au don de soi, à l’accueil des autres qui sont mes frères.

En mourant pour tous les hommes, le Christ Jésus a inauguré un monde nouveau. Il ne tient qu’à nous, là où nous sommes de « faire le petit peu qui dépend de nous » selon la belle expression de Notre Mère sainte Thérèse de Jésus, pour poursuivre ce que Christ a inauguré et lui permettre de porter un fruit de vie.

Oserons-nous, frères et sœurs, pleurer sur nos péchés et nos reniements comme Pierre ? Oserons-nous nous ouvrir à la conversion, en nous faisant serviteur les uns des autres ?

Ou alors, comme Pilate nous laverons-nous les mains devant les situations de détresse et de misère que nous côtoyons ?

Contemplant en ce jour le Christ en Croix et laissant son regard d’amour se poser sur nous, l’Esprit Saint fera-t-il jaillir de nos cœurs le cri du centurion : « vraiment cet homme est le Fils de Dieu. »

Que notre vie donnée par amour soit, dans notre monde contemporain, le signe de cette Bonne Nouvelle. En Christ nous sommes réconciliés avec Dieu et réconciliés les uns avec les autres.

Cette Bonne Nouvelle que nous célébrons aujourd’hui – comme chaque dimanche – elle va se déployer tout au long du Triduum Pascal qui va clore cette Semaine Sainte, inaugurée par ce dimanche de la Passion.

Jeudi, nous serons invités à faire mémoire de la première Cène : « faites cela en mémoire de moi. » Dans un temps d’adoration, nous serons invités à lui tenir compagnie…

Vendredi, nous suivrons le Christ dans son portement de Croix. Nous vénérerons ce bois précieux d’où est jaillie la vie.

Samedi, nous serons avec lui au tombeau dans le silence et le questionnement pour pouvoir accueillir dimanche matin la lumière de la Résurrection et la puissance de l’Esprit Saint qui l’a relevé d’entre les morts.

Frères et sœurs, ce que nous célébrons – en raccourci si j’ose cette expression – à chaque eucharistie : le cœur de notre foi, le mystère de la Passion, de la mort et de la Résurrection du Seigneur Jésus, le Triduum Pascal nous offre la grâce et le temps de le laisser se déployer pour que ce mystère de mort et de vie puisse davantage œuvrer en nous et nous animer de l’intérieur.

Il est urgent de vivre ce Mystère Pascal et de le laisser vivre en nous afin que le monde croie et qu’au nom de Jésus tout genoux fléchissent, au ciel, sur terre et aux enfers » car ce que nous dit la liturgie de ce jour c’est que sur la Croix et pour toujours, « Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père. »

Oui, frères et sœurs avec le centurion nous pouvons affirmer : « Vraiment cet homme est le Fils de Dieu. » Amen.



Fr. Didier-Marie Golay, ocd
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Jésus, qui n’avait commis aucun péché, a été crucifié pour toi ; et toi, ne te feras-tu pas crucifier pour Lui ? Ce n’est pas toi qui lui fait une faveur, puisque c’est toi qui a d’abord reçu ; ce que tu fais c’est lui rendre la faveur, en remboursant la dette que tu dois à Celui qui a été pour toi crucifié sur le Golgotha » (Saint Cyrille de Jérusalem)

« De la même façon qu’Il est entré à Jérusalem, Il désire aussi entrer dans nos villes et dans nos vies. Tout comme Il l’a fait dans l’Evangile, en montant sur un simple ânon, Il vient à nous humblement, mais Il vient "au nom du Seigneur" » (François)

« (…) Le "Roi de Gloire" (Ps 24, 7-10) entre dans sa Ville "monté sur un ânon" (Za 9, 9) : Il ne conquiert pas la Fille de Sion, figure de son Église, par la ruse ni par la violence, mais par l’humilité qui témoigne de la Vérité (cf. Jn 18, 37). C’est pourquoi les sujets de son Royaume, ce jour-là, sont les enfants (cf. Mt 21, 15-16 ; Ps 8, 3) et les "pauvres de Dieu", qui l’acclament comme les anges l’annonçaient aux bergers » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 559)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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Message par Lumen Lun 3 Avr 2023 - 13:53

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 03 Avril 2023
L’Église Célèbre le Lundi-Saint.


Saint Sixte Ier, Pape (7e) de
115 à 125 (+ 125)
Saint Richard de Chichester, Chancelier de
l'université d'Oxford, évêque de Chichester (+ 1253)
Saint Louis Scrosoppi, Prêtre italien, fondateur
des religieuses de la Divine Providence (+ 1884)
Bienheureux Conrad de Saxe et Etienne de
Hongrie, Franciscains (+ 1282)
Bienheureuse Maria Teresa Casini
Religieuse italienne (+ 1937)
Vénérable Jérôme Lejeune, Professeur de
génétique et l'un des découvreurs de la
trisomie 21 (+ 1994)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre d'Isaïe 42, 1-7... Psaume 27(26), 1.2.3.13-14... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 12, 1-11.:


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Commentaire de ce jour.


L’onction à Béthanie

Marie de Béthanie apparaît dans l'Évangile comme une femme extraordinairement intuitive; et sans doute beaucoup de ses amis la jugeaient-ils, à certaines heures, étrange et imprévisible.

     Les jours de presse à la cuisine, on la trouvait assise aux pieds du Seigneur; et ce jour-là, six jours avant la Pâque, alors que tous fêtaient Lazare revenu de la mort, Marie a été la seule à deviner ce que Jésus avait dans le cœur. Son frère reprenait goût à la vie; mais Jésus, lui, allait goûter la mort.

     Marie ne faisait pas exprès de réagir autrement que les autres; elle ne cherchait pas à se singulariser. Simplement, c’était une femme qui, en chaque occasion, rejoignait l’essentiel, et posait les gestes que son cœur lui dictait; non pour braver les autres ou leur faire des reproches, mais par une sorte de nécessité intérieure, qui était la force même de son amour.

Et ses choix, les choix de son amour, lui attiraient des reproches, qui auraient pu la paralyser. Un jour Marthe lui avait dit : "Tu me laisses travailler seule !". Plus exactement, elle chargeait Jésus de le lui dire. Et ce jour-là aussi, six jours avant la Pâque, que n’a-t-elle pas entendu : "Regardez-moi ce gaspillage ! Il fallait faire des sous avec ce parfum, au lieu de le gâcher ainsi ! Et les pauvres, y a-t-elle seulement pensé ? Et d’ailleurs, où se croit-elle ? Qu’est-ce que cette comédie ? Veut-elle accaparer le Seigneur pour elle toute seule ? Et de toute façon, ce ne sont pas des choses à faire !"

 Jésus, lui, a toujours pris la défense de Marie de Béthanie, car il voyait en elle, non pas une paresseuse ou une excentrique, mais une femme capable de tous les courages pour suivre jusqu’au bout les certitudes de son cœur, une croyante prompte à s’oublier pour entrer dans les désirs de son Seigneur et dans le mystère du plan de Dieu. Jésus allait vers la mort, et tous ces gens ne pensaient qu’à la fête ! Gentiment, amicalement, certes, mais ils passaient à côté de l’essentiel. Marie a voulu dire à Jésus ce qu’elle entrevoyait, ce qu’elle pressentait du mystère de Dieu qui traversait sa vie de prophète; mais comme ces choses-là sont au-delà de toute parole, Marie les a dites avec son parfum et ses cheveux, avec son gaspillage définitif, avec son geste démesuré et un peu fou, qui la rendait si heureuse.

"Laisse-la", dit Jésus à Judas : elle a gardé ce parfum pour ma sépulture.

"Laisse-la" : elle a su entrer, par amour, dans le mystère de ma mort .

"Laisse-la" : c’est un geste qui la dépasse elle-même. Déjà toute la maison est remplie de son parfum, et partout où sera proclamé cet évangile, dans le monde entier, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle a fait (Mt 26,13; Mc 14,9).

Ce qu’elle a fait lui a semblé tout simple; et c’était ce jour-là "l’unique chose nécessaire". Elle a fait ce jour-là ce qu’elle essayait de faire à chaque rencontre : ne pas manquer le moment de Jésus.



Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
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Autre commentaire de ce jour.


Onction à Béthanie

Six jours avant la Pâque, Jésus se rendit à Béthanie où vivait Lazare, l’homme qu’il avait ramené à la vie. Là, on lui offrit un repas, servi par Marthe. Lazare était un de ceux qui étaient à table avec Jésus. Marie prit alors un demi-litre d’un parfum très cher, fait de nard pur, et le répandit sur les pieds de Jésus, puis elle les essuya avec ses cheveux. Toute la maison se remplit de l’odeur du parfum. L’un des disciples, Judas Iscariote – celui qui allait le trahir – dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents pièces d’argent pour les donner aux pauvres? » Il disait cela non parce qu’il se souciait des pauvres mais parce qu’il était voleur : il tenait la bourse et prenait ce qu’on y mettait. Mais Jésus dit : ‘Laisse-la tranquille! Elle a fait cela en vue du jour où l’on me mettra dans la tombe. Vous aurez toujours des pauvres avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours avec vous. » La foule nombreuse des juifs apprit que Jésus était à Béthanie. Ils y allèrent non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir Lazare que Jésus avait ramené à la vie. Les chefs des prêtres décidèrent alors de faire mourir aussi Lazare, parce que beaucoup de juifs les quittaient à cause de lui et croyaient en Jésus.

Profit et gratuité

La production à outrance et l’efficacité mesurable sont devenues les normes pour apprécier la valeur d’un groupe ou d’une personne. Une compagnie qui ne procure pas de profits à ses actionnaires chute à la bourse des valeurs de notre monde. Le respect et l’estime d’une personne dépendent trop souvent de l’argent qu’elle possède ou du salaire qu’elle gagne.
Que devient alors dans notre société l’action gratuite, le don de soi-même sans retour observable? Pourtant le don gratuit est fondamental, comme l’enseigne Jésus : « Prêtez sans rien espérer recevoir en retour. » Le geste de Marie, défendu et loué par Jésus, nous montre, en contradiction avec l’opinion répandue autour de nous, que la gratuité est essentielle pour être fidèle à notre vocation chrétienne et pour être vraiment enfant de Dieu.

Un geste d’amour

L’action généreuse de Marie se déroule dans un climat tragique, peu de temps avant la mort de Jésus. Le parfum précieux répandu sur les pieds de Jésus vaut trois cents pièces d’argent, l’équivalent de trois cents jours de travail. Le sacrifice d’un tel parfum exprime la reconnaissance de Marie pour Jésus, qui a ramené à la vie son frère. Cette vie accordée à Lazare préfigure celle de la résurrection que le Christ procurera à tous les croyants par son sacrifice sur la croix. La bonne odeur du parfum remplit toute la maison, qui représente l’Église.

Pourquoi un tel gaspillage ?

Nous sommes bien tentés de penser que Judas a raison. Après un bref moment, ce parfum précieux aura disparu. L’amour éclairé réconforterait les pauvres en utilisant l’argent du parfum pour secourir leur misère. Cette charité envers les démunis est un geste mesurable, conforme à notre mentalité. À la suite de Judas, nous comprenons mal la valeur de l’amour gratuit. On a trop souvent utilisé la réponse de Jésus à propos des pauvres pour approuver les situations injustes qui relèguent les pauvres dans la misère. Jésus aurait-il approuvé les injustices criantes dont les pauvres sont les victimes? Pas du tout! Jésus constate la triste réalité qui provient de l’égoïsme humain. La signification de la déclaration de Jésus, c’est que l’amour gratuit l’emporte sur les gestes utilitaires.

L’hostilité des chefs juifs

Lazare représente tous ceux qui mettent leur confiance en Jésus, tous ceux qui en croyant participent par leur communion à la vie nouvelle du Christ ressuscité. Au temps de l’évangéliste, vers l’an 95, l’hostilité des juifs, dirigé par les pharisiens, se manifeste contre les témoins du Ressuscité. Transformé par la vie de la résurrection, ceux-ci attirent des convertis d’origine juive et païenne. Pour contrer se mouvement de conversion, les dirigeants juifs veulent faire disparaître ces témoins de la résurrection. Jésus avait prévenu ses disciples dans son message d’adieux : « Le moment viendra où ceux qui vous tueront s’imagineront servir Dieu de cette façon. »



Père Jean-Louis D’Aragon SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Oh quel cadeau si précieux que la Croix ! Quelle splendide apparence elle a ! Elle n’a pas, tel l’arbre du paradis, le bien et le mal mélangés. C’est un arbre qui engendre la vie, sans causer la mort ; qui illumine sans produire d’ombres ; qui introduit dans le paradis, sans expulser personne » (Saint Théodore le Studite)

« L’amour ne calcule pas, ne mesure pas, n’épargne aucune dépense, ne met pas de barrières, par contre il sait donner avec joie, il cherche uniquement le bien de l’autre, il vainc la méchanceté, l’avarice, les rancœurs, l’entêtement que l’homme porte parfois dans son cœur » (Benoît XVI)

« Jésus fait sienne cette parole : " Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous : mais moi, vous ne m’aurez pas toujours " (Jn 12, 8). Par là il ne rend pas caduque la véhémence des oracles anciens : " Parce qu’ils vendent le juste à prix d’argent et le pauvre pour une paire de sandales ... " (Am 8, 6), mais il nous invite à reconnaître sa présence dans les pauvres qui sont ses frères » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 2.449)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Mar 4 Avr 2023 - 15:28

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mardi 04 Avril 2023
L’Église Célèbre le Mardi-Saint.


Saint Isidore de Séville, Docteur de
l'Église, Évêque et Confesseur (+ 636).
Saint Platon, Fondateur du monastère de
Sakkoudion en Bithynie (+ 814)
Saint Benoît l'Africain, Frère Lai
Franciscain (+ 1589).
Saint Gaétan Catanoso, Prêtre - Fondateur
des 'Véroniques de la Sainte Face' (+ 1953)
Saint François Marto, Un des enfants
auxquels la Sainte Vierge apparut à Fatima (+ 1919)
Bienheureuse Alèthe de Montbard, Mère
de Saint Bernard (+ 1105)
Vénérable Maria Domenica Lazzeri, Mystique
laïque italienne (+ 1848)


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Textes de la messe du jour

Livre d'Isaïe 49, 1-6… Psaume 71(70), 1-2.3.5a.6.15ab.17… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13, 21-33. 36-38.:


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Commentaire de ce jour.


L'un de vous va me livrer

Amitié et trahison : deux mots qui résument la dernière soirée de Jésus avec les siens, deux mots qui traduisent la réalité de notre vie avec lui.

Notre amitié, vraie, pour Jésus, ne nous met pas à l’abri des retombées, des chutes, des lâchages. Ce soir-là, où Jésus n’avait au cœur que le projet de racheter le monde et le souci de sa communauté dans l’avenir, Judas pensait à l’argent, à son intérêt, à son confort individuel.

Même la dernière initiative de Jésus, son dernier geste d’amitié, la bouchée qu’il lui réservait, même cette délicatesse n’a pas retourné le cœur du traître. Pour lui, Jésus était devenu celui qui faisait fausse route, celui qui s’en allait à l’échec. Suivre Jésus acclamé sur la route, suivre un Messie capable de nourrir une foule, cela, Judas l’avait accepté ; et il s’était senti à l’aise dans le projet de Jésus tel qu’il l’imaginait. Mais entrer dans le pardon, dans la non violence, dans le silence au moment des affronts, c’était trop demander. Vivre en exode, assumer une existence sans cesse désinstallée, sans cesse livrée, c’était trop d’aléas, trop d’insécurité, trop d’aventures pour le cœur.

Contrastant avec cette tristesse de Judas qui s’enfonce dans la nuit, nous avons lu à l’instant l’assurance de Jésus dans sa relation au Père. La trahison du disciple, qui amorce pour Jésus le processus de sa mise à mort, n’interrompt pas son échange total avec le Père. Maintenant « le Fils de l’Homme a été glorifié par Dieu, et Dieu a été glorifié par lui ». Jésus, depuis toujours en consonance avec le vouloir du Père, le glorifie en obéissant jusqu’à la mort ; et en retour le Père, qui n’a « jamais laissé Jésus seul » (8, 16. 29 ; 16, 32), va le glorifier en l’exaltant auprès de lui, en le prenant, avec son corps, dans sa propre gloire.

Quant à nous, notre lot est de chercher le Seigneur : « Vous me chercherez... Là où je vais, vous ne pouvez venir ». Là où est Jésus, dans la gloire définitive, nous ne pouvons le suivre maintenant. Il faut d’abord unir notre passion à la sienne, d’abord donner notre vie, au cœur de l’Église, en demeurant présents à Dieu au nom de tous nos frères les hommes. Il nous faut d’abord, comme Pierre, apprendre à dépasser nos propres trahisons, et faire l’expérience du pardon de Jésus.

« Je donnerai ma vie pour toi ! », s’écriait Pierre. Et Jésus, en somme, lui a répondu : « Oui, tu la donneras, ta vie, mais pas aujourd’hui, et pas en un coup ! »

L’amour vrai, c’est l’amour qui dure.



Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
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Autre commentaire de ce jour.


Au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples,
il fut bouleversé en son esprit

C’est le dernier repas de Jésus avec ses disciples. Jésus a commencé par le lavement des pieds de ses disciples. Il a quitté la place d’honneur pour remplir un service ordinairement accompli par un esclave puis il est retourné à la place d’honneur.
Cela peut représenter l’abaissement de la croix suivi de la glorification. Mais cela représente aussi le mouvement de l’Incarnation et de la vie du Christ qui a été un service. C’est certainement un exemple important qui est laissé aux disciples.

Il est maintenant profondément bouleversé à la pensée de la trahison de Judas et à la présence de Satan.
Quand Jésus lui donne un morceau de nourriture, un geste amical, Judas accepte le morceau mais il n’accepte pas l’Amour qui est offert.
Sa décision est définitive et Satan entra en lui. Il quitte le repas pour entrer dans la nuit, symbole des ténèbres.
Il était pourtant un des Douze. Chaque fois que les Évangélistes donnent une liste des Douze, ils ajoutent au nom de Judas, celui qui le livra. Il restera l’exemple de la trahison.

Pierre est un autre personnage. Il est à la tête des Douze. Il se dit prêt à donner sa vie pour Le Seigneur mais Jésus prédit qu’il le reniera trois fois.
Il est donc un exemple de faiblesse malgré son attachement réel au Christ. Il reviendra à lui et sera mis à la tête de son troupeau (21,17).

Le troisième personnage est le modèle d’un disciple: celui que Jésus aimait. Il n’est mentionné qu’au moment de la Passion.
Dans le dernier repas, Pierre passe par lui pour faire demander à Jésus qui est celui qui le trahira..
Il sera le seul disciple présent à la crucifixion et c’est à lui que Jésus confiera sa mère. C’est à Pierre et au disciple que Jésus aimait que Madeleine va annoncer qu’elle a trouvé le tombeau vide.
Avec Pierre, il court au tombeau mais par respect attend Pierre avant d’y entrer.
A ce moment-là, le disciple crut, ce qui suppose qu’il est le premier à avoir compris que Jésus était victorieux de la mort.
Lors de la pêche miraculeuse en Galilée (21,7), c’est lui qui reconnaît Jésus dans le personnage qui est sur le rivage.
Il dit à Pierre: C’est Le Seigneur.

On a souvent pensé que derrière le disciple que Jésus aimait se cachait l’auteur de l’Évangile, Jean qui, en dépit de son importance, n’est jamais mentionné dans le quatrième Évangile.



Père Jean Gobeil, s.j.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Il vaut mieux pour moi mourir en Jésus-Christ qu’être roi des extrémités de la terre. Je veux Celui qui est mort pour nous ; je veux Celui qui est ressuscité pour nous… Permettez-moi d’être un imitateur de la passion de mon Dieu » (Saint Ignace d’Antioche)

« Le Cénacle nous rappelle la communion, la fraternité, l’harmonie, la paix entre nous. Tant d’amour, tant de bien a découlé du Cénacle ! Tous les saints ont bu d’ici » (François)

« C’est précisément dans la Passion où la miséricorde du Christ va le vaincre, que le péché va manifester sa violence et sa multiplicité : incrédulité, haine meurtrière, rejet et moqueries […]. Cependant, à l’heure même des ténèbres et du Prince de ce monde, le sacrifice du Christ devient secrètement la source de laquelle jaillira intarissablement le pardon de nos péchés » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.851)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Mer 5 Avr 2023 - 15:04

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 05 Avril 2023
L’Église Célèbre le Mercredi-Saint.


Sainte Irène, Martyre à
Thessalonique, avec Agapé et Chiona (+ 304)
Sainte Julienne de Cornillon, Religieuse
Augustine, Prieure du Monastère du
Mont-Cornillon (1192-1258).
Saint Vincent Ferrier, Frère dominicain (+ 1419)
Bienheureuse Catalina de María Rodriguez
Fondatrice des Servantes du Sacré-Cœur
de Jésus et des Pauvres (+ 1896)
Vénérable Rosalie Cadron-Jetté, Fondatrice
de l'institut de la Miséricorde (+ 1864)
Vénérable Mère Élisabeth Bruyère, Fondatrice
des Sœurs de la Charité d’Ottawa (1818 – 1876)
Vénérable Jesús María Echevarría y Aguirre,
Évêque mexicain (+ 1954).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre d'Isaïe 50,4-9a… Psaume 69(68),8-10.21-22.31.33-34… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 26,14-25.:


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Commentaire de ce jour.


Malheureux celui par qui Le Fils de l’Homme est livré !

L’heure est toute proche. Jésus va opérer sa Pâque. Une dernière fois, il réunit autour de lui ses disciples, avant que l’épreuve de la Passion ne les disperse.
Il veut les rassembler sur son Cœur pour leur signifier qu’en acceptant d’être livré c’est en réalité Lui qui se livre à eux, à nous.
Rappelons-nous ses paroles de Jésus : « Nul ne prend ma Vie mais c’est Moi qui la donne ».

Notre Seigneur se sert de chacune de nos trahisons pour continuer à se livrer à nous, à se donner à nous dans la puissance de son Amour Divin.
Ne rendons pas vaine une telle œuvre de Salut. Regardons et reconnaissons nos trahisons et acceptons d’être malgré cela aimés de Notre Seigneur, aimé à la folie.
Jésus n’accuse pas Judas. Il a pitié de lui. Il lui laisse avouer sa trahison. Mais l’aveu de Judas ne le conduit malheureusement pas à revenir dans la lumière du Seigneur. Prisonnier de sa culpabilité, de son orgueil, il s’enfonce dans la nuit de son péché.

« Seigneur, que chacune de mes trahisons puisse m’attrister. Mais que les larmes que je verserai soient des larmes de contrition exprimant à la fois le regret de mon péché et la reconnaissance et la joie devant l’Amour dont tu m’as aimé. »



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Profondément attristés, ils se mirent à lui demander,
chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »

Pour les disciples Jésus est Le Seigneur. Pour Judas, il n’est plus qu’un rabbin comme les autres et il a compris que son mouvement s’en allait vers un échec.
Les autres disciples aussi pressentaient la fin.
Au moment où Jésus avait décidé de monter vers Béthanie près de Jérusalem, Philippe avait déclaré: “Allons, nous aussi, pour mourir avec lui!” (Jean, 11,16)
Judas a décidé de quitter avant cela et d’en retirer un peu de profit. C’est là l’opinion la plus répandue sur le mystère de Judas.

Les mouvements gnostiques du 2e siècle, pour qui la matière et le corps sont des créations du Mauvais, inventeront un Judas qui veut faire une bonne œuvre en libérant Le Christ de “la personnalité humaine qui l’emprisonnait” (Évangile de Judas).
Pour ceux qui combattent les hérésies à cette époque, comme Irénée, Tertullien et Épiphane, ce sont là des créations après coup sans aucun lien avec ceux qui ont été les témoins de Jésus.

L’atmosphère est lourde et triste pour Jésus comme pour les disciples. Jésus sait bien que la Passion sera réelle: il ne fera pas semblant de mourir!
La trahison de l’un des douze et la faiblesse des autres disciples ne sont pas pour diminuer cette lourdeur.
Quant aux disciples, il faut remarquer qu’ils ne demandent pas qui va le trahir mais bien: “Est-ce moi?”
Ils ne se sentent ni forts ni sûrs de leur propre fidélité. Ils commencent à voir s’écrouler leurs rêves d’un Règne de Dieu triomphant où ils pensaient avoir les premières places. Et ils n’ont pas encore la lumière et la force que leur donnera L’Esprit.
La fidélité reste une chose qui n’est jamais possédée une fois pour toute: elle doit être continuellement vécue.



Père Jean Gobeil, s.j.
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Autre commentaire de ce jour.


« Amen, je vous le dis: l'un de vous va me livrer »

Aujourd'hui l'Évangile nous propose, au moins, trois sujets de réflexion.
Le premier c'est que lorsque l'amour envers Le Seigneur se refroidit, alors notre volonté cède à d'autres envies là où la volupté semble nous offrir des plats plus agréables au palais mais qui sont en réalité assaisonnés de poisons dégradants et mortels.
Nous sommes de nature sensible et il faut veiller à ce que le feu de notre dévotion, que ce soit sentimental ou mental, qui nous maintient unis à Celui, qui nous a tant aimés jusqu'à offrir sa vie pour nous, ne diminue pas.

Le deuxième, concerne le choix mystérieux de Jésus quant à l'endroit où il veut célébrer la Cène Pascale. «Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui: ‘Le Maître te fait dire: Mon temps est proche; c'est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples’» (Mt 26,18).
Le propriétaire des lieux n'était peut-être pas un des amis proches de Jésus, mais néanmoins il était à l'écoute de son cœur et a dû entendre l'appel du Seigneur.

Le Seigneur a dû lui parler dans son cœur —comme Il le fait souvent avec nous— par divers moyens afin qu'Il l'accueille chez lui.
L'imagination de Jésus ainsi que son omnipotence, piliers de l'Amour infini qu'Il a pour nous, n'ont pas de limites et elles s'expriment toujours de manière adaptée à notre situation personnelle.
Dès que nous entendons son appel nous devons nous “rendre” et laisser de côté nos sophismes en acceptant avec allégresse son message libérateur.
C'est comme si quelqu'un se présentait à la porte de la prison et nous invitait à le suivre, comme l'a fait l'Ange avec Pierre en lui disant: «Lève-toi vite (...) et suis-moi» (Ac 12,7).

Le troisième sujet de méditation nous est offert par le traître qui cherche à cacher son crime devant le regard indiscret de l'Omniscient.
Adam avait déjà essayé auparavant, ainsi que Caïn, son fils fratricide, mais en vain. Avant de devenir notre Juge, Dieu est notre Père et notre Mère, qui n'abandonne pas devant l'idée de perdre un de ses enfants.
Le Cœur de Jésus se remplit de douleur non pas parce qu'Il a été trahi mais plutôt parce qu'un de ses enfants s'éloigne de Lui définitivement.



Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP (San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Béni sois-tu, mon Seigneur Jésus-Christ, qui a annoncé ta mort à l’avance et, lors de la dernière Cène, a consacré le pain matériel, le transformant en ton corps glorieux, et par amour tu l’as donné aux apôtres en mémoire de ta plus digne Passion, et tu leur as lavé les pieds avec tes saintes mains précieuses, montrant ainsi humblement ta plus grande humilité » (Sainte Brigitte)

« Dans les prochains jours nous commémorerons la confrontation suprême entre la Lumière et les Ténèbres. Nous devons nous aussi nous situer dans ce contexte, conscients de notre "nuit", de nos fautes et responsabilités, si nous voulons revivre le Mystère Pascal avec un bénéfice spirituel » (Benoît XVI)

« Jésus a choisi le temps de la Pâque pour accomplir ce qu’il avait annoncé à Capharnaüm : donner à ses disciples son Corps et son Sang » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.339)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Jeu 6 Avr 2023 - 10:44

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Jeudi 06 Avril 2023
Jeudi-Saint. Messe du soir du Jeudi-Saint en
mémoire de la Cène du Seigneur.

Fête du Triduum Pascal : Jeudi-Saint.

Saint Célestin Ier, Pape (43e) de
422 à 432 (+ 432)
Saint Pierre de Vérone, Prêtre Dominicain,
Martyr (+ 1252).
Bienheureux Zéphyrin Agostini, Prêtre Fondateur
des Ursulines Filles de Marie Immaculée (1813-1896).
Bienheureux Michel Rua, 1er successeur de Don
Bosco (1837-1910).


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Textes de la messe du jour

Livre de l'Exode 12, 1-8.11-14… Psaume 116(115), 12-13.15-18… Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11, 23-26… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13,1-15.:


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Commentaire de ce jour.


Le lavement des pieds

Pierre a failli passer à côté d'une grande grâce. En voyant Jésus s'avancer avec son linge et son bassin, il a voulu le stopper dans son initiative : "Toi, Seigneur, me laver les pieds ? Jamais !"

C'était bien dans le tempérament de l'Apôtre. Déjà il ne supportait pas que Jésus prédise sa passion et sa mort; à plus forte raison s'est-il cru le devoir de réagir quand il a vu Jésus à ses pieds, en position de serviteur.

Pierre avait son idée sur le rôle de Jésus. Il croyait savoir, et c'est sur ce point d'abord que Jésus va le détromper : "Ce que je fais, Pierre, tu ne peux le savoir à présent; mais par la suite, tu comprendras". Par la suite, l'Esprit Paraclet te le fera comprendre ... peu à peu !

Au fond, Pierre se laisse paralyser par la disproportion qu'il ressent entre la majesté de Jésus et sa propre indignité. Mais là encore Jésus met les choses au point : l'humilité de Pierre est bonne en soi, mais si elle le crispe devant Jésus, c'est que déjà l'orgueil a repris ses droits et que le dépit fausse la conversion.

C'est bien le même réflexe qui explique certains de nos échecs spirituels : nous acceptons mal de nous retrouver toujours pécheurs devant Jésus, toujours rétifs, toujours inconstants, toujours en dette d'amour; et notre indignité nous fascine parfois plus que la miséricorde du Christ.

 Or l'enjeu est important, et c'est la qualité même de notre amitié avec Jésus : "Si je ne te lave pas, tu n'auras pas de part avec moi". Ou bien nous laissons au Maître l'initiative, et alors tout ce qui est à lui est à nous; ou bien nous lui ôtons le bassin des mains, et nous ne connaîtrons pas la joie d'être lavés par Jésus.

"Alors, Seigneur, non seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête!" ... Le brave Pierre ! le cœur y est, cette fois encore; mais il n'a pas compris que Jésus, à partir du moment où nous le laissons faire, n'a besoin ni de temps, ni d'espace, ni de surface, et que son amour est là, offert tout entier dans l'instant, tout entier serviteur, tout entier sauveur.

 Mais pour entrer à fond dans la pensée de Jésus au soir de ce Jeudi Saint, le plus sûr est encore de l'écou­ter commenter son geste : "Comprenez-vous ce que j'ai fait pour vous? Vous m'appelez le Maître et le Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Dès lors, si je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez vous aussi vous laver les pieds les uns aux autres".

Non seulement, donc, il faut se laisser faire par Jésus, mais il faut faire ce qu'il a fait : "C'est un exemple que je vous ai donné: ce que j'ai fait pour vous, faites-le vous aussi ". Notre imitation du Christ va donc jouer à plein, et la destinée du Serviteur va devenir la nôtre. Tout ce qui est à lui est à nous, et nous avons à revivre tout son mystère de mort et de vie, de mort pour la vie, de service pour la gloire, celle de Dieu et la nôtre.

 Le lavement des pieds est pour Jésus à la fois et indissolublement un geste d'humilité et un geste d'amour, et l'Évangile de Jean décrit cet ultime service et cet abaissement de Jésus comme un premier pas dans l'extrême de l'amour : "Il les aima jusqu'au bout".

Quand l'amour est vrai, il se fait humble, et quand l'amour est vraiment humble, il s'épanouit en service. C'est tout cela à la fois que Jésus a voulu nous faire comprendre par son geste prophétique du lavement des pieds. Et ce geste, nous le recevons comme faisant partie du testament spirituel de Jésus, car Jésus lui-même l'a voulu comme un condensé de son message.

Il savait que son heure était venue, cette Heure dont il avait parlé si souvent : l'heure de son passage glorifiant à travers la souffrance et la mort, l'heure de son exaltation à la droite de Dieu.

Il savait - Jean y insiste - que sa mission terrestre touchait à sa fin. Sorti de Dieu, il s'en allait vers Dieu, et, parvenu à l'extrémité de son cheminement, il a voulu pousser à l'extrême son amour, son humilité, sa volonté de servir. L'un de ses derniers gestes d'homme libre a été un geste d'esclave : il a fait librement ce qu'un homme libre ne devait pas faire sous peine de déchoir, pour nous prouver que l'on ne déchoit jamais lorsqu'on se fait serviteur par amour. Selon Jésus, le service n'est jamais servitude, et l'humilité élève l'homme quand elle est signe d'amour.

Il savait que le Père avait remis toutes choses en ses mains, que le salut du monde passait par sa parole et ses actes. "Vous m'appelez le Maître et le Seigneur, et vous dites bien, car je le suis", souligne Jésus, et c'est en pleine conscience de sa seigneurie qu'il s'approche des siens avec le linge et le bassin.

Il s'approche de tous; il s'approche de Pierre et de Juda. Mais Judas se tait, et c'est Pierre qui parle. Sa révolte est un peu la nôtre. Il accepte le message de Jésus, il compte sincèrement sur son amitié, mais il n'admet pas que l'amour se fasse humble et que le Seigneur se veuille serviteur de tous. Il refuse d'être purifié à ce prix-là. Car pour Pierre, c'est le monde renversé : si le Messie s'abaisse devant les hommes, jusqu'où ira-t-on ?

Oui, jusqu'où faudra-t-il aller à la suite du Christ ? C'est cela, finalement, qui est en cause dans le refus de Pierre. Il devine trop bien ce que Jésus va déclarer solennellement aussitôt: "C'est un exemple que je vous ai donné, afin que vous aussi, vous fassiez de même". Pierre pressent que le serviteur ne sera pas plus grand que son maître, et si le Maître de Pierre se fait lui-même serviteur, jusqu'où Pierre devra-t-il aller dans son attitude de service ?

 À la suite du Christ, et tout spécialement dans la vie consacrée, il n'y aura jamais d'humilité qui ne soit un langage de l'amour, ni non plus d'amour authentique qui ne trouve les mots et les attitudes de l'humilité et du service. À l'école de Jésus, c'est par amour que l'on saisit le linge et le bassin; c'est l'amour qui assume le service, mê­me le plus humble. Peu importe, dès lors, que l'obéissance au Père et le service de nos frères nous mettent en pleine lumière ou nous laissent dans l'ombre. D'ailleurs l'heure vient, dans l'Église, et déjà elle est là, où l'une des épreuves les plus lourdes sera d'être ou de rester en position de responsable.

 Frères et sœurs, l'amour du Christ pour nous et son humilité de Serviteur du Père l'ont conduit jusqu'à la mort, la mort sur une croix, et l'Eucharistie que Jésus a laissée à son Église, ce mémorial de son corps livré et de son sang versé, atteste pour nous tous les jours le réalisme de son obéissance. Que la Cène du Seigneur soit pour nous également le mémorial de sa victoire et le signe de sa présence parmi nous, avec nous et pour nous.

En accueillant, dans le pauvre espace de notre cœur, toute l'espérance du monde, approchons-nous avec confiance de Celui qui est passé de ce monde au Père. Puisque déjà il nous a lavés, qu'il nous donne à tous, à tous ensemble, d'avoir part avec lui.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


La Cène du Seigneur

Dans son dernier repas avec ses disciples, Jésus, sachant que l’heure du retour au Père approchait, fait un geste prophétique pour illustrer jusqu’où pouvait aller son amour. Quittant la place d’honneur à la table, il revêt une tenue de serviteur, prend un linge et un bassin d’eau et lave les pieds de ses disciples. Pierre proteste mais accepte après que Jésus lui ait dit qu’autrement il n’aura pas de part avec lui. Jésus reprend son vêtement et sa place à la table et dit : Vous m’appelez Seigneur et Maître, et vous avez raison. Si j’ai fait cela, c’est comme un exemple pour que vous fassiez la même chose les uns aux autres.

Les détails que donne l’évangéliste avant de faire le récit souligne l’importance du moment et l’importance du geste de Jésus. Il est conscient que l’heure de passer de ce monde à son Père est venue. Ce qui va suivre sera donc comme le testament qu’il laisse à ses disciples. Et le geste qu’il va faire dit la grandeur de son amour et jusqu’où cet amour est allé.

Si on résume le mouvement du geste de Jésus, c’est la description d’un abaissement pour accomplir un service. Cet abaissement est l’image de l’existence du Christ. En mentionnant au début que l’heure du retour au Père était proche, l’évangéliste faisait en même temps allusion à sa venue d’auprès du Père. C’était le mouvement du Prologue de l’évangile: le Verbe, qui était avec Dieu et par qui tout fut fait, s’est fait chair et il a habité parmi nous. Très tôt, un hymne des premiers chrétiens, cité par saint Paul, disait : Lui, de condition divine… s’anéantit lui-même, prenant la condition d’esclave…. Obéissant jusqu’à la mort…Aussi Dieu l’a-t-il exalté…il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. (Phil.2,6-11)

Cet abaissement était pour faire un service et non pour une domination comme l’auraient bien voulu les premiers disciples de Jésus. Le lavement des pieds des disciples représente ce service. C’est l’image d’une purification, sans laquelle, comme Jésus le dit à Pierre, on ne peut être disciple ni avoir part avec lui. C’est une libération que Jésus est venu apporter, une libération du péché. C’est cette libération qui nous permet de demeurer en lui et que Lui demeure en nous, comme il le disait dans le discours sur le pain de vie (Jean 6,56).

C’est jusque là que va l’amour du Christ et l’amour du Père qui l’a envoyé.



Père Jean Gobeil, s.j.
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Autre commentaire de ce jour.


La relation avant l’action...

« Il les aima jusqu’au bout. » Jésus vrai Dieu et vrai homme nous enseigne ce que c’est qu’être humain, il est, pour nous, le chemin, la vérité et la vie. En son existence, il nous enseigne tout. Son Père nous l’a dit à la Transfiguration : « Ecoutez le ». Et ce qu’il nous dit c’est qu’au cœur de chacun de nous il y a ce désir de pouvoir aimer jusqu’au bout. Même si nous savons que nous dévions, que nous nous trompons, que nous trompons, au fond de notre cœur demeure ce désir de pouvoir aimer jusqu’au bout. Mais la bonne nouvelle, c’est que Dieu le Père Dieu, le Fils et Dieu l’Esprit ne veulent pas que nous vivions en rêve. Ils veulent que nous vivions vraiment tous ensemble ce qui est au cœur de chacun : pouvoir aimer jusqu’au bout. Et c’est pour cela que l’un d’entre eux est devenu homme pour nous ouvrir le chemin, nous porter. Alors écoutons-le, voyons ce qu’il fait comprenons par son attitude, par ses gestes, par ses paroles pour recevoir de l’imiter.

« Le Père a tout remis entre ses mains » Jésus n’agit jamais seul, ne prend pas ses décision seul. Il vit en lien avec son Père, avec nous aussi. A la Transfiguration, il nous a introduit en son intimité, au bord du Lac il dit à ses premiers disciples : « venez et voyez ». Jésus ne se pense pas, ne se vit pas seul. Jamais. Du coup son action, son désir peuvent prendre appui sur l’autre toujours. Il reçoit d’un autre la responsabilité, il n’est pas responsable tout seul. Dans son action, il répond toujours à quelqu’un, il est envoyé. Sa Passion consistera à aller jusqu’au bout de cette logique, en maintenant, jusqu’au dernier souffle, son ouverture aux autres, au Père. Et, par cela, il nous sauvera. La tentation du  repli sur soi n’aura eu aucune prise sur lui. Il appellera les disciples à prier avec lui, à demeurer avec lui, il cherchera jusqu’au bout la relation avec son Père. Il lui rendra l’Esprit.

« Se lève de table » Alors si Jésus ne fait jamais seul, Jésus ne fait pas tout, tout de suite. Il pose un acte préparatoire, il n’agit qu’en lien avec les autres, il les prévient, il les introduit, il les associe. Il est nécessaire d’avoir part avec lui, dira-t-il à Pierre. Il prend ainsi appui, pour son acte final, dans la relation qui est première pour lui, qui a valeur absolue. Ses actes préparatoires {eucharistie ou lavement des pieds) sont ainsi annonciateur, ils préfigurent, ils communiquent. A chaque fois, il y a dialogue avec les autres. Jésus n’agit que pour rassembler, unir, réconcilier, ouvrir. Et en cela il se donne les moyens de pouvoir aimer jusqu’au bout, de pouvoir tenir. Sachons recevoir pour nous-mêmes le chemin qu’il nous ouvre afin  que nous puissions nous aussi faire de même. A nous de recevoir cette manière, à la faire nôtre, en toute notre vie. Sachons ne rien imposer mais sachons proposer, sachons composer... et pour cela allons à lui en déposant ce qu’il y a en notre cœur, en notre attente... Après la célébration il nous est offert d’être avec lui, de demeurer avec lui, de recevoir son désir d’être avec nous. C’est un grand bonheur !



Père Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Si grande est l’utilité de l’humilité humaine que la majesté divine l’a recommandée par son exemple, car l’homme orgueilleux périrait à jamais si le Dieu humble ne le trouvait pas » (saint Augustin)

« Vivre implique de se salir les pieds sur les chemins poussiéreux de la vie, de l’histoire. Nous avons tous besoin d’être purifiés, d’être lavés » (François)

« Le Seigneur, ayant aimé les siens, les aima jusqu’à la fin. Sachant que l’heure était venue de partir de ce monde pour retourner à son Père, au cours d’un repas, il leur lava les pieds et leur donna le commandement de l’amour. Pour leur laisser un gage de cet amour, pour ne jamais s’éloigner des siens et pour les rendre participants de sa Pâque, il institua l’Eucharistie comme mémorial de sa mort et de sa résurrection, et il ordonna à ses apôtres de le célébrer jusqu’à son retour, " les établissant alors prêtres du Nouveau Testament " » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.337)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
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Message par Lumen Ven 7 Avr 2023 - 16:58

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 07 Avril 2023
Vendredi-Saint : Célébration de la Passion du Seigneur.

Fête du Triduum Pascal : Vendredi-Saint.

Saint Hermann-Joseph, Prêtre
Prémontré (+ 1241).
Saint Jean-Baptiste de La Salle, Fondateur
des Frères des Écoles Chrétiennes (+ 1719).
Saint Pierre Nguyên Van Luu, Prêtre et
martyr au Vietnam (+ 1861)
Bienheureuse Josaphata Micheline Hordashevska
Fondatrice de la Congrégation des Servantes
de Marie Immaculée (+ 1919)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre d'Isaïe 52, 13-15.53,1-12… Psaume 31(30), 2a.2b.6.12.13-14.15-16.17.25… Lettre aux Hébreux 4, 14-16.5,7-9… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 18, 1-40.19, 1-42.:


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Commentaire de ce jour.


Es-tu le roi des Juifs

« Es-tu le roi des Juifs ? », demande Pilate ; et Jésus, dans un premier temps, questionne à son tour pour clarifier les intentions du gouverneur : « Dis-tu cela à la romaine, ou reprends-tu des accusations que les Juifs ont portée contre moi ? » Et l’on devine le raisonnement de Jésus : « si tu parles à la romaine, tu vises une royauté purement politique ; sache cependant que, dans la bouche des Juifs qui m’accusent, le mot roi peut renvoyer à une royauté d’un autre type. »

Pilate, visiblement, s’en tient au sens romain des termes : « Est-ce que je suis Juif, moi ? » ; et dès lors Jésus lui répond sur le fond des choses : « Ma royauté n’est pas de ce monde ». Pilate peut donc se rassurer : si Jésus briguait la royauté comme les souverains de la terre, il s’appuierait sur une force armée, revendiquerait un territoire particulier et devrait composer avec d’autres royaumes ainsi qu’avec Rome, omniprésente dans la région ; mais en réa­lité le pouvoir de Jésus sur les hommes ne fait pas nombre avec les monarchies d’ici-bas, et là où Pilate continue à parler de royauté, Jésus parle désormais uniquement de témoignage : « Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité ».

La vérité, c’est ce que Dieu est et ce qu’il fait pour les hommes ; c’est aussi ce que l’homme est et doit faire pour Dieu. Au fond, le contenu de la vérité, c’est la réalité de l’Alliance.

Aux yeux de Jésus, la base de son pouvoir, c’est uniquement la force rayonnante de cette vérité. Jésus n’a pas de sujets : il n’a que des disciples ; il ne contraint personne et ne veut que des volontaires ; mais son offre de la vé­rité engage l’homme bien plus intensément que l’autorité des rois. Un souverain, en effet, se contente d’obtenir un comportement extérieur et se soucie fort peu de régner sur les cœurs, tandis que la vérité dont Jésus est porteur prend tout l’homme : intelligence, cœur et volonté ; elle fait appel à sa liberté et rejoint son besoin de trouver un sens à la vie. La vérité venue de Dieu apporte une lumière sur l’homme et sur le monde, elle propose une route de fidélité et appelle chacun à une obéissance spontanée et filiale.

De cette vérité, de ce propos d’Alliance né dans le cœur de Dieu, Jésus se dit le « témoin » ; c’est ainsi qu’il comprend son passage parmi nous sur la terre, c’est ainsi qu’il résume sa mission. Et de fait Jésus se présente à nous comme témoin de bien des manières.

Tout d’abord il témoigne de ce qu’il a vu et entendu auprès du Père. « Personne n’a jamais vu Dieu, mais lui, le Fils unique, qui est dans le sein du Père, nous l’a fait connaître » (Jn 1, 18), comme un voyageur qui raconte. De plus il est habité lui-même par le message qu’il apporte aux hommes, au point qu’il s’identifie expressément à la vérité : « Je suis, le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14, 6). Ensuite il ne cesse de proclamer l’irruption du Règne de Dieu, et de nous garantir cette vérité par toutes les œuvres qu’il accomplit de la part de son Père. Enfin il va jusqu’à donner sa vie pour authentifier son message.

Jésus ne règne donc que par la vérité. « Pauvre royaume », devait penser Pilate, comme le pensent encore bien des Pilate de par le monde. En réalité la vérité de Jésus, qui pénètre et commande la vie de tous ses disciples, lui assure une royauté déjà universelle, qui traversera tous les temps jusqu’au jour de sa venue en gloire.

Quant à nous, frères et sœurs, qui recevons le témoignage de Jésus, d’une part nous entrons dans son règne de vérité, nous laissons le Christ régner en nous par sa vérité, et d’autre part nous sommes envoyés par son Esprit pour témoigner à notre tour et réaliser ce que saint Paul appelait « la course de la parole ». Configurés par l’Esprit Saint au Christ témoin, là où Dieu nous a plantés, nous expérimentons la puissance de l’Évangile « com­me force de salut pour tous les hommes » qui « sont de la vérité », c’est-à-dire qui se laissent attirer par le message de Jésus, et en même temps nous butons sur nos limites de témoins et sur le scepticisme de Pilate, qui fait dire à tant d’hommes et de femmes désabusés : « Qu’est-ce que la vérité ? »

C’est le moment alors de nous rappeler le prix immense que Jésus a payé pour aller jusqu’au bout de son témoignage, et de redire comme Paul exhortant Timothée :

« La parole de Dieu n’est pas enchaînée ! C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire éternelle. Elle est digne de confiance, cette parole : Si nous mourons avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous souffrons avec lui, avec lui nous régnerons » (2 Tm 3, 9-11).



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Jean (18,1 – 19,42)

Selon la perspective de l’évangéliste Jean, on devrait donner à ce récit le titre suivant : Le Christ glorifié dans son sacrifice. Quatre scènes structurent ce récit : Jésus se livre à ses adversaires au jardin; le procès juif; le procès romain; le sacrifice suprême sur la croix.

Les silences du quatrième Évangile

Pour comprendre l’interprétation de l’évangéliste, relevons d’abord ses nombreuses omissions d’incidents ou de détails rapportés par les trois évangiles qui le précèdent.

Au jardin, Jésus ne subit aucune angoisse, il ne supplie pas son Père, il ne vient pas vers ses disciples endormis pour qu’ils prient avec lui, il ne reproche pas à ses adversaires de l’arrêter en secret. Enfin, Jean ne conclut pas ce récit avec la fuite des disciples.

Après l’arrestation de Jésus, Jean relate, comme les trois évangiles précédents, la comparution devant les autorités juives. Au lieu d’être confronté à tout le Sanhédrin, Jésus se trouve devant le grand prêtre seul. Aucun témoin se ne présente pour évoquer la prophétie de Jésus sur la des¬truction du Temple. Le grand prêtre ne formule qu’une question générale sur les disciples de Jésus et sur son enseignement, mais sans aucune accusation. Il n’adjure pas solennellement Jésus de répondre s’il est le Messie ou non. La comparution se termine sans l’accusation de blasphème et sans verdict de condamnation à mort.

Avec l’exécution de Jésus, on relève de nouveau une série d’omissions. Jean ne dit rien sur les moqueries, les insultes et les manifestations de sympathie envers Jésus. Il n’est plus question de Simon, qui aide Jésus à porter sa croix. Lorsque Jésus est en croix, ni les soldats, ni les passants, ni les grands prêtres, ni l’un des crucifiés avec lui ne l’insultent. La dernière parole de Jésus, inspirée du psaume 22, est omise : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Pourquoi une telle série d’omissions ? Jean veut éliminer tout ce qui montrerait Jésus humilié et dominé par ses adversaires, qui représentent le monde. La passion de Jésus n’est pas une tragédie menant au désespoir; elle marque plutôt la victoire du Christ, sa « glorification », selon l’interprétation de l’évangéliste.

Les additions

Pour confirmer et expliciter ce but, Jean ajoute certains indices et insiste sur des détails déjà mentionnés dans les autres évangiles. Jésus avait déjà répété à plusieurs reprises qu’il désirait accomplir parfaitement la volonté de son Père : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son oeuvre ». (4,34) Juste à la fin de son ministère public, Jésus éprouvait la même tentation qu’au jardin de Gethsémani, mais elle se terminait par sa disponibilité : « Mon âme est troublée, et que dirai-je ? Père, sauve-moi de cette heure ? Mais c’est précisément pour cette heure que je suis venu. Père, glorifie ton nom. » (12, 27s)

Lorsque ses adversaires hésitent à l’arrêter, Jésus se livre lui-même et réprimande Pierre qui s’oppose au dessein de Dieu (18,6-11). Sur le chemin de l’exécution, Jean ne parle pas de Simon de Cyrène; il dit plutôt que c’est Jésus lui-même qui porte sa croix (19,17). Jésus expire seulement après avoir constaté que la volonté de son Père est entièrement accomplie (19,28-30).

Pour que cette obéissance soit parfaite, il faut que Jésus soit pleinement conscient de tout ce qu’il accepte. Aussi l’évangéliste affirme expressément, à plusieurs reprises la connaissance exacte de Jésus concernant les événements qui l’attendent (18,4; 19,28). La connaissance de Jésus est si précise que ses prédictions s’accomplissent comme celles de l’Écriture (18,9.32).

Durant sa passion, le Christ domine sans cesse ses adversaires. Les autres évangiles présentaient Jésus silencieux, qui accomplissait ainsi la pro¬phétie d’Isaïe 53,7. Le 4e Évangile, au contraire, montre Jésus parlant et dominant la discussion à la cour juive et à la cour romaine. En réalité, il n’est pas l’opprimé, mais le vainqueur.

Au jardin, les gardes ne l’arrêtent pas, mais il se livre lui-même, exigeant qu’on n’importune pas ses disciples (18,8). Le grand prêtre et le garde se laissent réprimander par Jésus (18,20s). Pilate ressent une impression profonde devant ce roi, dont la royauté n’est pas de ce monde (19,8-12). Dans la description de Jésus en croix, l’évangéliste élague toute trace de souffrance, physique ou morale, car, pour lui, le crucifié est le Fils exalté et glorifié dont la mort consiste à monter vers son Père. Aussi le corps glorieux de Jésus reçoit les honneurs d’une inhumation complète dans un tombeau neuf (19,38-40).

Trois traits majeurs ressortent donc des précédentes observations. Jésus ne s’adresse plus aux Juifs, parce qu’ils représentent le monde, qui a définitivement refusé le message et la personne du Fils de Dieu. Jésus se montre parfaitement obéissant à la volonté de son Père. Mais l’évangéliste veut montrer avant tout que Jésus est victorieux à travers l’humiliation de sa mort.

Sens de la Passion selon Jean

Qu’on le veuille on non, la mort est une obsession chez tous les humains. La majorité des gens évitent d’y penser et même écartent les signes qui annoncent cette fin de leur existence. À titre de personnes conscientes et libres, elles devraient pourtant envisager ce terme qui donne un sens à toute leur existence. En effet cette fin est également le but vers lequel convergent tous les moments qui précèdent et qui leur donne une signification. Si on n’y découvrait au¬cun sens, on serait réduit à conclure que l’existence humaine est une farce tra¬gique.

Pour un chrétien, le Christ en croix révèle que la mort peut être source de vie. La mort, comme toute épreuve qui est une mort partielle, est une tentation qui provoque deux réactions contraires : la révolte ou l’accepta¬tion. La révolte détruit la personne, car sa volonté s’oppose à la réalité brutale qui s’impose à elle. Jésus, au contraire, assume librement et consciemment cette « coupe » qui lui vient de son Père. Il l’assume dans un amour qui le remplit de confiance. Il rétablit de la sorte la communication vitale avec Dieu, que le premier péché et tout péché par la suite avait dé-truite. Tout péché, de sa nature, est un acte de défiance et de refus de Dieu.

Mais comment l’évangéliste peut-il présenter Jésus durant sa passion comme le Christ triomphant ? Est-ce seulement une fiction provenant d’un rêve ? Pour comprendre l’interprétation de Jean, il faut distinguer entre l’apparence extérieure et la réalité intérieure. On a répété à juste titre que « l’essentiel est invisible ». Les conditions extérieures d’une existence humaine ne permettent pas d’évaluer le degré du bonheur dont jouit une personne ou du malheur qui l’accable.

Dans certains milieux religieux, comme au Sri Lanka, les fidèles se soumettent d’eux-mêmes à l’épreuve du feu. En marchant nu-pieds sur les braises, plusieurs se brûlent, alors que les autres traversent l’épreuve sans inconvénient. Pourquoi cette différence face au même test ? Les premiers n’ont pas la force morale pour dominer ce défi, tandis que les autres ont la foi qui domine même le feu.
L’évangéliste Jean voit toute la passion à la lumière du coeur de Jésus. En offrant par amour, dans une parfaite confiance, toute sa personne à son Père, Jésus vit en communion intime avec son Seigneur. Associant sa liberté à celle de Dieu, il domine tous ceux qui semblent l’écraser et il est glorieusement vainqueur de la mort.



Père Jean-Louis D’Aragon SJ
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Autre commentaire de ce jour.


Gloire et Puissance de la Croix.

Le Seigneur est livré à ceux qui le haïssent. Pour insulter sa dignité royale, on l'oblige à porter Lui-même l'instrument de son supplice.
Ainsi s'accomplissait l'oracle du prophète Isaïe : Il a reçu sur ses épaules le pouvoir. En se chargeant ainsi du bois de la Croix, de ce bois qu'il allait transformer en sceptre de sa force, c'était certes aux yeux des impies un grand sujet de dérision mais, pour les fidèles, un mystère étonnant :
Le vainqueur glorieux du démon, l'adversaire tout-puissant des puissances du mal, présentait sur ses épaules, avec une patience invincible, le trophée de sa victoire, le signe du Salut, à l'adoration de tous les peuples.

Comme la foule allait avec Jésus au lieu du supplice, on rencontra un certain Simon de Cyrène, et on fit passer le bois de la Croix des épaules du Seigneur sur les siennes. Ce transfert préfigurait la Foi des nations, pour qui la Croix du Christ devait devenir, non un opprobre, mais une Gloire.
En vérité, Le Christ, notre Pâque, a été immolé. Il s'est offert au Père en Sacrifice nouveau et véritable de réconciliation, non dans le Temple, dont la dignité avait déjà pris fin, mais à l'extérieur et hors du camp, pour qu'à la place des victimes anciennes dont le mystère était aboli, une nouvelle victime fût présentée sur un nouvel autel, et que la Croix du Christ fût cet autel, non plus du temple, mais du monde.

Devant Le Christ élevé en Croix, il nous faut dépasser la représentation que s'en firent les impies, à qui fut destinée la parole de Moïse : Votre vie sera suspendue sous vos yeux, et vous craindrez jour et nuit, sans pouvoir croire à cette vie.
Pour nous, accueillons d'un cœur libéré la Gloire de la Croix qui rayonne sur le monde. Pénétrons d'un regard éclairé par l'Esprit de vérité le sens de la parole du Seigneur annonçant l'imminence de sa Passion :
C'est maintenant le jugement du monde, c'est maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors. Et moi, une fois élevé de terre, j'attirerai tout à Moi.

O admirable puissance de la Croix ! O Gloire inexprimable de la Passion ! En elle apparaît en pleine lumière le jugement du monde et la victoire du Crucifié !
Oui, Seigneur, tu as tout attiré à Toi ! Alors que tu avais tendu les mains tout le jour vers un peuple rebelle, le monde entier comprit qu'il devait rendre gloire à ta majesté.
Tu as tout attiré à Toi, Seigneur, puisque, le voile du temple déchiré, le Saint des saints devenu béant, la figure a fait place à la réalité, la prophétie à son accomplissement, la Loi à l'Évangile.
Tu as tout attiré à Toi, Seigneur, puisque la piété de toutes les nations célèbre partout, au vu et au su de tous, le mystère qui jusqu'alors était voilé sous des symboles dans un temple unique de Judée.

Ta Croix, ô Christ, est la source de toutes les Bénédictions, la cause de toute Grâce. Par elle, les croyants tirent de leur faiblesse la Force, du mépris reçu la Gloire, et de la mort la Vie.

Désormais, l'unique offrande de Ton Corps et de Ton Sang donne leur achèvement à tous les sacrifices, car tu es, ô Christ, le véritable Agneau de Dieu, Toi qui enlèves le péché du monde. L'ensemble des mystères trouve en toi seul son sens plénier : au lieu d'une multitude de victimes, il n'y a plus qu'un unique Sacrifice.



SERMON DE SAINT LÉON LE GRAND POUR LA PASSION
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« La croix est la prédisposition la plus profonde de la Divinité envers l’homme. La croix est comme une touche d’amour sur les blessures les plus douloureuses de l’existence terrestre de l’homme » (Saint Jean-Paul II)

« Le pardon coûte un peu, surtout pour celui qui pardonne (…) Dieu seul put dépasser la faute et la souffrance des hommes en intervenant personnellement, en souffrant Lui-même à travers son Fils, qui a porté cette charge et l’a dépassée en se livrant Lui-même » (Benoît XVI)

« Ce désir d’épouser le dessein d’amour rédempteur de son Père anime toute la vie de Jésus car sa passion rédemptrice est la raison d’être de son Incarnation : " Père, sauve-moi de cette heure ! Mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure ! " (Jn 12, 27). " La coupe que m’a donnée le Père ne la boirai-je pas ? " (Jn 18, 11). Et encore sur la croix avant que " tout soit accompli " (Jn 19, 30), il dit : " J’ai soif " » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 607)










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Message par Lumen Sam 8 Avr 2023 - 16:33

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Eucharistie du Samedi 08 Avril 2023
Samedi-Saint. Veillée Pascale, Année A.

Fête du Triduum Pascal : Samedi-Saint.

Saints Hérodion, Agabos, Rufus, Phlégon
et Hermas, Disciples de saint Pierre et de
saint Paul (Ier siècle)
Saint Gautier, Abbé de Saint-Martin de
Pontoise (+ 1099)
Sainte Julie Billiart, Fondatrice de l'Institut
de Notre-Dame (+ 1816)
Bienheureux Auguste Czartoryski, Prêtre
Salésien (1858-1893).
Vénérable Giovanna Maria Battista Solimani
Fondatrice des moniales et des missionnaires
de Saint-Jean-Baptiste (+ 1758)


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Textes de la messe du jour

Lecture du livre de la Genèse 1, 1-2,2… Psaume 104(103), 1-2a, 5-6, 10.12, 13-14ab, 24.35c… Lecture du livre de la Genèse 22, 1-13. 15-18… Psaume : Ps 16(15), 5.8, 9-10, 1b.11… Lecture du livre de l'Exode Ex 14, 15-15, 1… Cantique de l'Exode 15, 2-3, 4-5, 6.10a11, 17… Lecture du livre d'Isaïe Is 54, 5-14… Psaume : Ps 30(29), 3-4, 5-6ab, cd.12,13… Lecture du livre d'Isaïe 55, 1-11… Cantique d'Isaïe 12, 2, 4 bcde, 5bc-6ac… Lecture du livre de Baruch 3, 9-15.32-4,4… Psaume : Ps 19(18), 8, 9, 10, 11… Lecture du livre d'Ézéchiel 36, 16-17a. 18-28… Psaume : Ps 51(50), 12-13, 14-15, 18-19… Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6, 3b-11… Psaume : Ps 118(117), 1.4, 16-17, 22-23… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 28,1-10.:


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Commentaire de ce jour.


Il est ressuscité

Jérusalem est endormie. Au petit jour, quelques femmes se hasardent hors de la ville et se dirigent vers le tombeau de Jésus. En bonnes juives, elles sont restées chez elle pendant tout le sabbat, mais le souvenir du crucifié les ramène maintenant à l’endroit où il a été déposé.

Personne ne sait qu’elles sont là ; et elle ne savent qu’une chose, c’est que tout est fini... De pauvres femmes, seules, mais qui ne peuvent pas oublier ! Elles viennent vers un mort, et voilà que Dieu prend l’initiative de leur révéler la victoire de la vie. La pierre est roulée, le tombeau est ouvert, et le messager de Dieu, lumineux, éclatant, s’est assis sur la pierre pour signifier la victoire définitive de Dieu sur la prison de la mort.

Et Dieu parle par ses envoyés : « Pourquoi cherchez-vous le vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici ; il est ressuscité. Je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié : il n’est pas ici, il est ressuscité, comme il l’a dit ». C’est fait, c’est déjà accompli quand les envoyés parlent. Personne n’a vu le moment de la résurrection, personne ne pourrait le décrire, ni ces femmes, ni personne d’autre. La résurrection est un acte de Dieu ; Dieu le révèle quand il l’a accompli ; et le tombeau vide atteste que Dieu a dit vrai. « Venez voir où il gisait ».

Puis aussitôt le messager transmet aux femmes leur mission : « Vite, allez dire à ses disciples qu’il est ressuscité d’entre les morts ; voici qu’il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez ». « Vous le verrez », dit l’ange, et de fait elles ne l’ont pas encore vu, lui, le ressuscité. Mais déjà elles croient ; elles croient, puisqu’elles courent. Et Jésus lui-même vient au-devant de leur foi. Le voici devant elles : « Je vous salue ! ». Et les deux femmes se prosternent. Jésus alors redit seulement le message que Dieu avait confié à l’ange : « Allez dire à mes frères de se rendre en Galilée ; c’est là qu’ils me verront ».


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Ainsi, au matin de Pâques, Jésus se révèle comme vivant, uniquement à ses intimes : grâce aux femmes qui ont cru, il va reconstituer autour de lui la petite communauté de frères et de sœurs qui l’entourait depuis ses débuts en Galilée. C’est à cette poignée d’hommes et de femmes qu’Il va confier le message de sa victoire sur la mort, pour le crier au monde.

C’est ainsi que tout est reparti, simplement, divinement, au petit jour, lorsque deux femmes essoufflées ont rejoint dans la ville les disciples de Jésus. Elles étaient remplies de crainte et de joie ; de crainte, parce qu’elles venaient de vivre une rencontre avec la puissance de Dieu ; de joie, parce que Jésus lui-même leur avait dit : « N’ayez pas peur ! »

« Vous, soyez sans crainte ». Ce fut la première parole de Jésus ressuscité, et Jésus la redit au monde entier en ce jour anniversaire de sa Pâques. « Soyez sans crainte ! » Nous aurions pourtant, en plein monde ou au cloître, tant de raisons de craindre ! Partout où la mort paraît, on la croit victorieuse, mais elle s’efface là où le Christ est vivant. Partout des humains souffrent, des innocents meurent, des populations entières sont jetées sur les routes ; partout la haine crie victoire, la vérité doit se cacher dans les cœurs, et même l’Église de Jésus vit parfois des heures sombres où son espérance fléchit.

Notre joie de Pâques ne peut oublier toutes ses tristesses, pas plus que nos misères personnelles, et pourtant Jésus ressuscité nous redit d’avance d’avancer avec confiance, parce que, dans le plan de Dieu, ce n’est pas la mort qui aura le dernier mot.

Le chrétien ne fanfaronne pas aux avant-postes, comme si sa foi lui soufflait des solutions miracles ou l’immunisait contre la douleur ; mais il avance parmi ses frères humains, portant dans un vase d’argile une lumière et une certitude qu’il ne veut pas garder pour lui : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique », et ce Fils qui a pris sur lui toutes les souffrances et toutes les morts du monde, désormais nous attend dans la gloire du Père.

Il est ressuscité, comme il l’a dit.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Veillée Pascale - Mt 28, 1-10

Aucun texte d’évangile ne serait plus approprié que celui-ci pour un lundi de Pâques. Mais le passage qu’on nous propose commence de façon bizarre. Il n’est compréhensible qu’en tenant compte des 8 versets qui le précèdent. Les saintes femmes (Marie de Magdala et l’autre Marie) vont rendre visite au sépulcre sans savoir qu’elles ont un rendez-vous avec l’impensable. Elles voulaient seulement, comme on le ferait aujourd’hui, se recueillir sur la tombe de leur bien-aimé. Mais voilà qu’arrivées à destination, elles assistent à une théophanie : un violent tremblement de terre, l’Ange du Seigneur qui descend du ciel, les gardes du tombeau qui sombrent dans le coma, et la bouleversante annonce : « Soyez sans crainte. Je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. Il n’est pas ici car il est ressuscité comme il l’avait dit. »

Remplies de joie, les deux Marie courent porter la nouvelle aux disciples, et, chemin faisant, elles rencontrent Jésus qui les rassure par les mêmes paroles que l’Ange quelques instants auparavant : « Soyez sans crainte… » Puis, il leur révèle le lieu où il se manifestera à tous les siens : « allez dire à mes frères qu’ils se rendent en Galilée : c’est là qu’ils me verront. » Le reste du passage raconte comment, revenus de leur étourdissement, les gardes du tombeau se précipitent chez leurs patrons pour tout rapporter, et comment ces derniers organisent la diffusion d’une rumeur donnant une explication plausible à la disparition du corps de Jésus : ses disciples l’auraient volé pendant que les gardes dormaient.

Deux éléments attirent mon attention dans cet évangile. D’abord, le fait que les premiers témoins de la résurrection soient des femmes. La variante johannique de cet épisode met en scène une seule femme : Marie de Magdala. C’est elle qui découvre le tombeau vide, et c’est à elle que Jésus apparaît en tout premier lieu. Mais pourquoi n’est-ce pas Pierre ou Jean ou Jacques qui obtient ce privilège? Il me semble qu’il ne s’agit pas d’un simple accident. Je ne crois pas qu’il faille chercher dans ce fait des significations théologiques d’une profondeur abyssale. Mais c’est révélateur que les évangélistes ne s’en étonnent pas. Je risque cette explication : la résurrection est comme une seconde naissance. Rien de surprenant donc que la femme ait un rôle privilégié dans la venue ou le retour au monde. Remarquons d’ailleurs que même si, dans l’évangile d’aujourd’hui, il est question de deux femmes, elles portent le même nom : Marie, la nouvelle Ève. Cela me rappelle un vers de Claudel à propos de la Vierge au pied de la croix quand elle accueille dans ses bras la dépouille de son fils : « Elle l’a reçu donné, elle le reçoit consommé. » On pourrait ajouter : elle le recevra ressuscité ou né deux fois!

La seconde surprise (et c’est le cas dans les quatre évangiles) est qu’il n’y a aucune description de la résurrection. On ne voit pas Jésus sortir du tombeau, rouler la pierre, faire quelques exercices de réchauffement des muscles avant de reprendre son itinérance sur les chemins d’Israël, comme si sa mort n’avait jamais eu lieu. De nouveau, je crois que ce n’est pas un hasard. Nous n’avons pas, dans ce texte de détails matériels à propos d’un corps qui surgit triomphalement du tombeau et qu’on pourrait filmer afin de brandir l’événement visuellement capturé comme preuve technique de la résurrection. Cela signifie qu’on fait justement fausse route en concevant la résurrection de façon matérialiste. Les récits insistent sur « la présence » de Jésus aux siens au-delà de la mort. Il n’y aura jamais de « découverte » matérielle pour confirmer ou infirmer la résurrection. Par contre, il y a eu, et il y aura toujours des personnes, comme Marie de Magdala, Paul de Tarse, Charles de Foucault, Teresa de Calcutta, pour témoigner de la rencontre qui aura transformé leurs vies de fond en comble. La résurrection n’aura pas de preuves plus convaincantes que ces personnes vouées à l’imitation de celui qu’elles savent « vivant » pour toujours.



Père Melchior M’Bonimpa SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Quelle idée de Dieu l’homme aurait-il pu se faire auparavant, qui ne soit pas une idole fabriquée par son cœur ? Il était incompréhensible et inaccessible, invisible et supérieur à toute pensée humaine ; mais maintenant Il a voulu être compris. De quelle façon ? te demanderas-tu. Et bien en dormant dans une mangeoire, prêchant sur la montagne, passant ses nuits en prière ; ou bien suspendu à la croix… » (Saint Bernard)

« Les ténèbres divines de ce jour, de ce siècle, qui ressemble de plus en plus à un samedi saint, parlent à nos consciences. Elles ont en elles quelque chose de consolateur parce que la mort de Dieu en Jésus Christ est, en même temps, l’expression de sa solidarité absolue avec nous. Le mystère le plus obscur de la foi est, en même temps, le plus brillant signal d’une espérance sans frontières » (Benoît XVI)

« La mort du Christ a été une vraie mort en tant qu’elle a mis fin à son existence humaine terrestre. Mais à cause de l’union que la Personne du Fils a gardé avec son Corps, il n’est pas devenu une dépouille mortelle comme les autres car " il n’était pas possible qu’il fût retenu en son pouvoir (de la mort) " (Ac 2,24) (…). La Résurrection de Jésus " le troisième jour " (1 Co 15, 4) en était la preuve car la corruption était censée se manifester à partir du quatrième jour » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 627)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
Lumen

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Message par Lumen Dim 9 Avr 2023 - 17:30

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Dimanche 09 Avril 2023
Saint Jour de Pâques, la Résurrection du Seigneur,
Solennité des solennités.


Saint Demetrius, Martyr à Sirmium
en Dalmatie (IVe siècle)
Saint Maxime d'Alexandrie, Évêque
d'Alexandrie (+ 288)
Sainte Waudru, Mère de famille puis
Abbesse (+ c. 688).
Bienheureuse Marguerite Rutan, Sœur de la
Charité, Martyre de la Révolution française (+ 1794).
Vénérable Marcelle Mallet, Fondatrice
des Sœurs de la Charité de Québec (+ 1871).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 10,34a.37-43… Psaume 118(117),1-2.3-4.16-17.22-23… Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,1-4… séquence… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,1-9.:


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Commentaire de ce jour.


Il est vivant !

Dans Jérusalem encore endormie, une femme court. Elle court de toutes ses forces, en se répétant : « Où l’ont-ils mis ? »

Elle vient réveiller Pierre et le disciple que Jésus aimait, qui se mettent à courir, eux aussi, à perdre souffle. Le disciple arrive le premier au tombeau, mais laisse entrer Pierre, l’aîné, le responsable. Pierre ressort, troublé, inquiet. Alors seulement entre le disciple que Jésus aimait.

« Il vit, et il crut », dit l’Évangile. Qu’a-t-il vu ? Les mêmes choses que Pierre : les linges posés à plat, et le suaire de la tête, roulé à part. Mais il a cru. Dans le froid du tombeau une lumière très forte et très douce s’est faite en lui : « Il est vivant ! » Jean a vu les signes de l’absence ; mais en même temps il a entendu dans son cœur les paroles et la promesse de Jésus.

Il est vivant, comme il l’avait dit ! Il est vivant pour toujours ! L’amour de Dieu a été le plus fort !

Au dehors, rien n’a changé. Jérusalem s’éveille pour une journée tout ordinaire. Mais dans la cœur du disci­ple, tout est nouveau, tout est joyeux, tout est splendide : « Jésus est vivant ; il est la vie ; j’irai le dire au bout du monde ! »

Elle est pour nous, frères et sœurs, cette joie du disciple. Elle traverse tous nos doutes, toutes nos morts, toutes nos tristesses. Abandonnons les peurs, les souvenirs, les contraintes ; lâchons ce qui ne peut que vieillir. Dans le soleil de la Pâque de Jésus, laissons l’Esprit Saint faire de nous des êtres nouveaux.

Au nom de tous ceux que Dieu aime et veut sauver, tournons les yeux vers les réalités d’en haut, regardons le Christ assis à la droite de Dieu, cachons notre vie en Dieu avec le Christ, heureux de nous perdre de vue puisque Jésus est notre vie.

Là où règne la haine, il apporte l’amour ; là où les hommes se déchirent, il propose sa paix ; là où les hommes trébuchent dans les ténèbres, il resplendit comme la lumière du monde.

Entrons comme des pauvres dans la joie de Jésus. C’est une joie trop grande pour notre cœur, parce qu’elle vient du cœur de Dieu. C’est une joie que Jésus donne : il la donne à tous ceux qui l’aiment, à tous ceux qui le cherchent.

Il la dépose ce matin dans notre cœur pour que nous l’accueillions au nom du monde entier.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité ! »

Frères et sœurs, ce dimanche, toute l’Église des quatre coins de la terre fête la Résurrection du Christ ! « Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité ! » La Résurrection est le cœur de la foi chrétienne.

Pour autant, la foi en la Résurrection n’est pas une évidence pour tous. Si nous nous référons à l’Évangile (Jn 20, 1-9), nous voyons que les trois protagonistes qui se rendent au tombeau n’accueillent pas cet évènement de la même façon :

- Marie Madeleine pense tout d’abord qu’il s’agit d’un enlèvement : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé ».

- Pierre, lui, ne sait pas trop quoi en penser.

-L’autre disciple, lui, aussitôt entré dans le tombeau croit : « Il vit, et il crut ».

Trois attitudes différentes qui montrent que la foi en la Résurrection n’est pas une évidence depuis les premiers témoins. Par ailleurs, le dernier verset soutient bien cette idée : « Les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts ».
Il en est de même pour nous aujourd’hui. Plusieurs attitudes peuvent s’observer :

- Ceux qui ne croient pas.

- Ceux qui doutent, les sceptiques.

- Ceux qui se « mêlent les pinceaux » et qui confondent tout. On assimile parfois, à tort, la Résurrection et la réincarnation.

- Ceux qui croient.

La foi en la Résurrection ne s’impose pas ! Cependant, sans la Résurrection, notre foi chrétienne n’a aucun contenu. La Résurrection est l’évènement qui donne tout son sens à notre foi : par sa Résurrection, le Christ nous ouvre les portes de l’éternité. Cette réalité, nous la vivons depuis notre baptême.

La première préface de Pâques souligne : « Car il est l’Agneau véritable qui a enlevé les péchés du monde : en mourant, il a détruit notre mort ; en ressuscitant, il nous a rendu la vie. » Tout est dit !

Cette fête de Pâques nous invite vraiment à nous engager. Croire en la Résurrection du Christ nous pousse à croire à une autre logique que celle que véhicule le monde de 2023.

La société actuelle prétend pouvoir bâtir le monde sans le Christ ressuscité. On prône la laïcité et on tente de reléguer la foi à la sphère privée. Le danger est bien là !

Nous avons à suivre les premiers disciples qui passeront de l’incompréhension à une foi solide, jusqu’à témoigner de la résurrection envers et contre tous. Plusieurs d’ailleurs n’hésiteront pas à donner leur vie. C’est bien la preuve que quelque chose de définitif s’est passé pour eux. Pourquoi pas pour nous ?

Passons d’une foi tiède ou hésitante à une foi engagée ! L’enjeu est bien là : passer le saut de la foi ! Passer le saut de la foi implique de ne pas suivre la logique de ce monde tout en vivant dans ce monde. Le Christ fait de nous les témoins de sa Résurrection.

Il ne s’agit pas de fuir les réalités de notre monde mais d’illuminer ces réalités par la puissance de la Résurrection, bien à l’œuvre, malgré les forces du mal qui marquent encore notre quotidien. L’actualité de ces derniers temps le démontrent bien avec des assassinats à l’arme blanche et à l’arme à feu.

Notre destinée n’est pas ce monde mais le Ciel que nous a ouvert le Christ. Ne l’oublions pas ! Ne privilégions pas un monde éphémère au détriment d’une Vie éternelle.

Frères et sœurs, ce dimanche de Pâques nous invite donc à opter pour une foi plus vive et agissante : choisir le Christ ressuscité, notre Vie. Nous avons besoin de lui pour nous accomplir.

Les lectures de ce dimanche nous donnent plusieurs titres pour désigner le Christ, notamment :

- Dans la première lecture (Ac 10, 34-43), Pierre le révèle comme celui à qui Dieu « a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance ». Il est aussi celui qui fait « le bien », qui guérit ceux qui sont « sous le pouvoir du diable ». Il est encore celui qui a été « établi Juge des vivants et des morts ». Il est enfin celui qui donne « le pardon » des « péchés ».

- La séquence le révèle comme « l’innocent » qui « a réconcilié l’homme pécheur avec le Père », comme le « Roi victorieux ».

Le croyons-nous ? Exprimons-nous et expérimentons-nous ces professions de foi ? C’est bien la grâce que nous pouvons demander au Seigneur : croire plus fermement au Christ ressuscité pour mieux le témoigner autour de nous. Que notre foi grandisse !

Belle fête de Pâques à tous et à chacun. Belle fête à tous ceux qui vous sont chers et proches. « Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité ! » Amen !



Père Rodolphe EMARD.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Ce qu’il faut observer dans ces faits, c’est l’intensité de l’amour qui brûlait dans le cœur de cette femme qui ne s’éloignait pas du sépulcre. Elle a été la seule à le voir, parce qu’elle était restée à le chercher, car ce qui donne de la force aux bonnes œuvres c’est la persévérance que l’on y met » (Saint Grégoire le Grand)

« Jésus n’est pas retourné à une vie normale de ce monde, comme Lazare et les autres morts que Jésus a ressuscités. Lui est entré dans une vie différente, nouvelle ; dans l’immensité de Dieu » (Benoît XVI)

« Le mystère de la résurrection du Christ est un événement réel qui a eu des manifestations historiquement constatées comme l’atteste le Nouveau Testament. Déjà saint Paul peut écrire aux Corinthiens vers l’an 56 : " Je vous ai donc transmis ce que j’avais moi-même reçu, à savoir que le Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures, qu’il a été mis au tombeau, qu’il est ressuscité le troisième jour selon les Écritures, qu’il est apparu à Céphas, puis aux Douze ". L’apôtre parle ici de la vivante tradition de la Résurrection qu’il avait apprise après sa conversion aux portes de Damas » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 639)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Lun 10 Avr 2023 - 15:51

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comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 10 Avril 2023
Solennité du Lundi dans l’Octave de Pâques.

Saint Fulbert, Évêque de
Chartres (+ 1028)
Saint Michel des Saints, Supérieur des
Trinitaires (+ 1625)
Saint Grégoire V, Patriarche de
Constantinople (+ 1821).
Sainte Madeleine de Canossa, Fondatrice
des Filles et des Fils de la Charité (+ 1835)
Bienheureux Boniface Zukowski, Prêtre
franciscain conventuel et martyr à
Auschwitz (+ 1942)
Bienheureux Pedro Maria Ramirez Ramos
'le martyr d'Armero' (+ 1948).


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 2,14.22b-33... Psaume 16(15),1-2a.5.7-8.9-10.11... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 28,8-15.:


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Commentaire de ce jour.


N'ayez crainte !

Marie de Magdala et l’autre Marie ont vécu sur coup, le même matin de Pâques, deux apparitions : - celle d’un ange devant le tombeau, - celle de Jésus ressuscité.

La première, celle de l’ange, équivalait à une proclamation divine de la résurrection de Jésus. La résurrection de Jésus n’est pas une conjecture humaine, et les deux femmes ne l’ont pas admise au bout d’une longue enquête : c’est une affirmation directe de Dieu, par son envoyé-Ange : « Il est ressuscité ! ». C’est Dieu qui l’a fait, et c’est Dieu qui le dit, comme pour toute la geste du peuple de Dieu : Dieu agit et commente son geste ; Dieu agit et annonce sa merveille. C’est le jour que Dieu a fait, et ce fut merveille aux yeux des deux femmes.

L’ange vient de leur dire : " Vite, allez dire à mes disciples »... Les voilà donc chargées d’un message, et d’un message double : une annonce, et une consigne : - « il est ressuscité », (c’est l’annonce) – « il vous précède en Galilée, c’est là que vous le verrez », (c’est la consigne). Et c’est sur ce chemin de la foi et de l’obéissance, de la foi obéissante, que Jésus vient à elles. Parce que d’abord elles ont cru sans avoir vu, Jésus leur fait la grâce d’une rencontre personnelle, et parce que déjà elles vivent un geste de foi obéissante, elles reconnaissent immédiatement leur Seigneur. « Elles s’approchent de lui et lui saisissent les pieds en se prosternant », avec le mélange de crainte et de joie que les Évangiles ont souvent noté.

Que va leur dire Jésus ? Il ne répète pas le message de la résurrection, puisqu’il est lui-même la résurrection. Mais il reprend deux éléments de la parole de l’ange. D’abord il redit, avec insistance : « Ne craignez pas, … n’ayez pas peur ! », et l’encouragement n’est pas superflu, car, en rencontrant Dieu, nous sommes toujours menacés de retomber dans la peur :

- peur de la nouveauté de Dieu,

- peur de l’aventure que Dieu apporte toujours,

- peur de nos propres résistances, de notre opacité et de notre pesanteur.

« N’ayez pas peur ! », dit Jésus, et il confirme la mission donnée aux deux femmes, mais en modifiant l’un des termes. Il ne dit pas : « Allez dire à mes disciples » , mais : « Allez dire à mes frères de se rendre en Galilée ». Qui sont ces frères de Jésus  ? Ceux qui, le jeudi soir, ont fui sans courage et sans gloire, et ceux qui l’ont renié plus ou moins ouvertement. « Mes frères », dit Jésus, parce qu’il vient avec son pardon. Et il leur donne rendez-vous en Galilée. Il les met en marche. Tous devront faire les cent kilomètres, tous devront se regrouper au nom de Jésus, pour voir Jésus, pour entendre Jésus : c’est l’Église en marche, dès le premier jour, dès la première aurore de la résurrection.

Ce qui est remarquable, c’est la tâche de premier plan que Jésus confie aux femmes dans ce premier regroupement de son Église. Elles sont, ensemble, les premières à entendre le message de la résurrection ; elles en sont, ensemble, les premières messagères. Parce qu’elles ont été, après le vendredi saint, les premières à se souvenir, les premières fidèles, Jésus leur confie, dans son Église, une mission pour l’éveil de la foi et, inséparablement, une mission de rassemblement et de cohésion.

À cause de ce qu’elles ont vécu, de ce que Jésus leur a donné de vivre, l’une de leurs premières tâches dans l’Eglise sera de redire à tous, au nom de Jésus  : « N’ayez pas peur ! ».



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


« Soyez sans crainte »

« Je sais que vous cherchez Jésus le crucifié. Il n'est pas ici. » Ainsi parlait l'ange aux femmes, lui qui a ouvert le tombeau pour cette raison.
Ce n'était pas pour en faire sortir Le Christ, qui déjà n'y était plus, mais pour faire savoir que Le Christ n'y était plus.
« Il est ressuscité comme il l'avait dit... Venez voir l'endroit où Le Seigneur avait été déposé » (Mt 28,5-6).
Venez, femmes, venez. Voyez l'endroit où vous aviez déposé Adam, où le genre humain avait été enseveli. Comprenez qu'aussi grand a été son pardon que grande a été l'injustice faite au Seigneur...
Quand les femmes entrent dans le sépulcre, elles prennent leur part de l'ensevelissement, elles font cause commune avec la Passion.
Sortant du sépulcre, elles se relèvent dans la Foi avant de ressusciter dans la chair. « Elles quittèrent le tombeau, tremblantes et toutes joyeuses »...
L'Écriture dit : « Servez Le Seigneur avec crainte et jubilez pour Lui avec tremblement » (Ps 2,11).

« Et Jésus vint à leur rencontre et il leur dit : 'Je vous salue !' » Le Christ vient à la rencontre de ceux qui courent avec Foi, pour qu'ils reconnaissent de leurs yeux ce qu'ils avaient cru par la Foi.
Il veut conforter par sa présence celles que l'ouïe jusqu'alors avait laissées tremblantes... Il vient à leur rencontre comme un maître, il les salue comme un parent, il leur redonne la vie par l'Amour, il les préserve par la crainte.
Il les salue pour qu'elles le servent amoureusement, pour que la crainte ne les mette pas en fuite. « Je vous salue ! » « Elles s'approchèrent et lui saisirent les pieds »... « Je vous salue ! », c'est-à-dire : Touchez-moi. Il a voulu être pris, lui qui a supporté qu'on jette les mains sur Lui...

Il leur dit : « Soyez sans crainte ». Ce que l'ange avait dit, Le Seigneur le dit aussi. L'ange les avait affermies, Le Christ va les rendre plus fortes encore.
« Soyez sans crainte. Allez annoncer à mes frères qu'ils doivent s'en aller en Galilée. C'est là qu'ils me verront. »
Se relevant des morts, Le Christ a ressaisi l'homme, il ne l'a pas abandonné. Il les appelle donc ses frères, ceux que par le corps il a rendu ses frères germains; il les appelle frères, ceux qu'il a adoptés comme fils de Son Père.
Il les appelle frères, ceux que, héritier plein de bonté, il a rendu ses cohéritiers.



Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), Évêque de Ravenne, Docteur de l'Église
Sermon 80 ; CCL 24A, 490s (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p.152s rev.)



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Autre commentaire de ce jour.


« Vite, elles quittèrent le tombeau, tremblantes et toutes joyeuses,
et elles coururent porter la nouvelle aux disciples »

Aujourd'hui la joie de la Résurrection fait des femmes qui sont allées au tombeau, de courageuses messagères du Christ.
Elles sont « toutes joyeuses » dans leur cœurs à cause de l'annonce de l'Ange que leur Maître est ressuscité.
Puis elles quittèrent le tombeau “et coururent” porter la nouvelle aux disciples. Elles ne peuvent rester inactives et leurs cœurs éclateraient si elles ne pouvaient pas en parler à tous les disciples.
Dans nos âmes résonnent les mots de Paul : « En effet, l'Amour du Christ nous saisit » (2Co 5:14).

Et voici que Jésus vint à leur rencontre: il le fait avec Marie-Madeleine et avec l'autre Marie — c'est ainsi que Christ les remercie et qu'il récompense l'audace d'aller le chercher de bonne heure —, et il le fait aussi avec tout homme et toute femme.
Mieux encore, Le Christ par son Incarnation s'est uni à chacun de nous.

Les réactions de ces femmes en présence du Seigneur expriment au plus haut degré les attitudes les plus profondes de l'être humain devant Celui qui est Notre Créateur et Rédempteur: la soumission totale —« et, lui saisissant les pieds, elles se prosternèrent devant Lui » (Mt 28:9)— et l'Adoration.
Quelle leçon pour nous ! Elles nous indiquent notre attitude envers Le Christ Eucharistie!

« Soyez sans crainte » (Mt 28:10), dit Jésus aux saintes femmes. Crainte du Seigneur ? Jamais. Puisqu'il est l'Amour de nos Amours !
Crainte de le perdre, sans doute, parce que nous connaissons nos faiblesses.
Aussi saisissons-nous très fort ses pieds. Comme les Apôtres, surpris par une furieuse tempête, comme les disciples d’Emmaüs, nous Lui demandons : Seigneur, nous t'en prions, ne nous abandonne pas!

Et le Maître envoie les femmes aux disciples afin qu'ils puissent le voir. C'est là notre tâche quotidienne et notre mission divine depuis notre Baptême: annoncer Le Christ partout « que tout homme puisse retrouver Le Christ, afin que Le Christ puisse parcourir la route de l'existence, en compagnie de chacun, avec la puissance de la Vérité sur l'homme et sur le monde contenue dans le mystère de l'Incarnation et de la Rédemption, avec la puissance de l'Amour qui en rayonne » (Jean Paul II).



Abbé Joan COSTA i Bou (Barcelona, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Oh message empli de bonheur et de beauté ! Celui qui est devenu pour nous un homme semblable à nous, étant le Fils unique du Père, veut faire de nous ses frères et, en amenant son humanité au Père, attire à Lui tous ceux qui sont maintenant de sa race » (Saint Grégoire de Nysse)

« Aujourd’hui plus que jamais, l’adoration est nécessaire. L’une des plus grandes perversions de notre temps est qu’on nous propose d’adorer l’humain, laissant de côté le divin. Les idoles qui causent la mort ne méritent aucune adoration, seul le Dieu de la vie mérite l’adoration et la gloire » (François)

« Marie de Magdala et les saintes femmes […] ont été les premières à rencontrer le Ressuscité [et] les premières messagères de la Résurrection du Christ pour les Apôtres eux-mêmes. C’est à eux que Jésus apparaît ensuite, d’abord à Pierre, puis aux Douze (cf. 1Cor 15,5). Pierre, appelé à confirmer la foi de ses frères, voit donc le Ressuscité avant eux et c’est sur son témoignage que la communauté s’écrie : ‘ C’est bien vrai ! Le Seigneur est ressuscité et il est apparu à Simon ! ’ (Lc 24,34) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 641)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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Message par Lumen Mar 11 Avr 2023 - 12:08

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mardi 11 Avril 2023
Solennité du Mardi dans l’Octave de Pâques.

Sainte Gemma Galgani, vierge
stigmatisée, Passioniste († 1903).
Saint Stanislas, Évêque de
Cracovie, Martyr (1030-1079)
Bienheureuse Sanchie, Fondatrice du
monastère de Cellas, près de Coïmbra (+ 1229)
Bienheureuse Hélène Guerra, Fondatrice
de la Congrégation des Oblates du
Saint-Esprit (+ 1914)
Bienheureux Symphorien Ducki, Religieux
capucin et martyr sous les
nazis (+ 1942)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 2,36-41… Psaume 33(32),4-5.18-19.20.22… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,11-18.:


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Commentaire de ce jour.


Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu :
« Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.

En « se penchant vers l’intérieur », Marie reproduit le geste du « disciple que Jésus aimait », geste qui s’apparente à la prosternation, à l’Adoration.
Ce n’est qu’alors – ou ayant adopté cette attitude intérieure ? – qu’elle découvre que le sépulcre n’est pas vide : deux Anges vêtus de blanc – c’est-à-dire de lumière – occupent les lieux, « assis l’un à la tête, l’autre aux pieds ».
Par leur nature même et leur position, ils rappellent les Chérubins postés de part et d’autre du propitiatoire qui couvrait l’Arche d’Alliance, dans le Saint des Saints (Ex 25, 18).

L’Évangéliste précise que Marie « aperçoit » ces Anges à travers ses larmes suggérant ainsi une vision ; pas question cependant d’une illusion, puisque les messagers lui adressent la parole : « Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Il est clair que le Ciel est déjà au courant de la Résurrection, sans quoi cette question serait vraiment malvenue !
Mais à travers la demande perce déjà la Bonne Nouvelle : « Il n’y a plus de raison de pleurer : cherche et tu trouveras ; mais ne cherche pas parmi les morts celui qui est vivant ! Tu peux constater qu’il n’y a plus ici de cadavre. Regarde plus attentivement, ou plutôt : change ton regard ! »

Absorbée par son chagrin Marie justifie son attitude en invoquant l’enlèvement du « Seigneur son Maître » ; cependant, les paroles des Anges l’ont ébranlée : « elle se retourne » ; c'est-à-dire : elle amorce un mouvement de conversion, qui va précisément lui permettre d’ « apercevoir Jésus qui était là » - l’Évangéliste ne dit pas qu’il s’est approché : il était donc déjà présent, mais le regard de Marie n’était pas ajusté à l’événement.

Le Seigneur reprend la question des Messagers divins, mais en lui demandant de préciser le but de sa recherche : « Qui cherches-tu ? ». La formulation est importante : l’interrogation ne porte pas sur un objet tel qu’une dépouille mortelle, mais est une invitation à nommer une Personne vivante.

La pédagogie de Notre-Seigneur porte son fruit : Marie sort de son isolement ; elle ne répond plus à la troisième personne, invoquant le « on » impersonnel, mais à la seconde, suggérant une action complice entre « toi » et « moi ».
Jésus peut dès lors se faire reconnaître explicitement en l’appelant par son nom : « Marie ». En l’invitant à une relation personnelle, Jésus provoque un second mouvement de conversion – elle se tourne à nouveau – qui permet cette fois à Marie Madeleine d’acquérir la certitude de la Résurrection de son Seigneur et Maître.

Si l’on se souvient que dans un premier temps elle s’était détournée du tombeau pour aborder le soi-disant « gardien », ce second demi-tour la ramène donc face à l’ouverture de la tombe apparemment vide !
Là où dans un premier temps elle n’avait « vu » que l’absence du corps, ses yeux s’ouvrent maintenant sur la présence du Vivant glorieux.
Croyons-nous vraiment que le tombeau de chacune de nos pauvres vies, marquées par le péché et la mort, est devenu lui aussi le Temple du Dieu vivant, où le Roi de gloire a été intronisé au jour de notre Baptême, le remplissant du parfum de sa présence ?

Laissons donc éclater notre Joie et notre action de grâce : quel que soit le triste état de notre humanité, Jésus l’a assumée pour la transformer en son Temple, ruisselant de lumière ; il attend seulement que nous l’accueillions : « Je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi » (Apoc 3,20).
Ne le faisons pas patienter, mais hâtons-nous de lui manifester la bienvenue avec les paroles du Psaume : « Que ton Amour Seigneur soit sur nous, comme notre espoir est en Toi ! » (Ps 32[33]).



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


L’apparition à Marie de Magdala

Dans tous les récits évangéliques qui rapportent une apparition de Jésus ressuscité, on retrouve trois éléments:

- le Christ ressuscité prend l’initiative: il se fait voir;

- puis il se fait reconnaître,

- et enfin il confie une mission.

 Ici Marie de Magdala semble avoir pris les devants : elle se hasarde hors des murs de Jérusalem alors qu’il fait encore sombre. Mais elle s’attend à trouver un homme mort; c’est un mort qu’elle cherche, parce qu’elle ne veut pas oublier, et elle accuse déjà ceux qui l’ont devancée : "Ils ont enlevé mon Seigneur, et nous ne savons pas où ils l’ont  mis !"

Elle est en quête de son Seigneur mort, du corps de son Seigneur, mais la véritable initiative va venir du Vivant, de Jésus de nouveau vivant, qui se tient là où elle est, et qui lui dit : "Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?" C’est un peu comme si Jésus demandait: "Pourquoi pleures-tu si c’est moi que tu cherches ? Pourquoi pleures-tu comme sur un mort introuvable, alors que, vivant, moi je viens te trouver?"

Ainsi l’initiative de Jésus vient au-devant du courage de Marie Madeleine: si elle trouve, c’est parce qu’elle cherche, mais surtout parce que Jésus la cherche.

 Mais il faut que Jésus se fasse reconnaître. Or la reconnaissance du Ressuscité est souvent difficile.

Marie Madeleine, dans un premier temps, croit avoir affaire au jardinier : elle n’a reconnu ni les traits ni la voix de Jésus. Le Ressuscité est bien le même que le crucifié du vendredi, mais il est toujurs en partie méconnaissable. D’ailleurs la Marie ne s’attend pas à rencontrer un homme debout, un homme qui parle. Elle cherche un corps iner­te, et son chagrin lui fait dire des choses impossibles : "Si c’est toi qui l’as enlevé, dis-moi où tu l’as mis, et moi, j’irai le prendre". Comme si elle aurait eu la force d’emporter dans ses bras le corps de son Seigneur !

Mais ce qui rend surtout la reconnaissance difficile, c’est que la Marie est fixée sur le passé, sur le visage d’autrefois, sur l’amitié d’autrefois, sur le déjà vécu. Elle est comme murée dans ses regrets et dans ses souvenirs; et il va falloir que Jésus l’arrache à cet enfermement, à cette clôture sur elle-même et sur son passé, car elle se cherche elle-même à travers Jésus aimé.

Jésus lui dit simplement : "Marie". Immédiatement elle retrouve les réflexes d’autrefois : "Rabbouni: mon maître !" Mais Jésus ajoute : "Ne me retiens pas (ne cherche pas à me retenir comme le passé revenu), car je ne suis pas encore monté vers le Père". Désormais, c’est auprès du Père qu’il faut chercher Jésus. Marie doit découvrir le nouveau chemin de la foi, une nouvelle manière d’entrer en contact avec le Christ vivant. Désormais elle devra trouver la présence de Jésus à travers son absence sensible, elle devra rejoindre l’amour du Seigneur dans sa propre solitude; elle devra vivre d’espérance.

 Jésus s’est fait reconnaître, et sans attendre il donne à Madeleine une mission : "Va trouver mes frères, et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu".

Voilà la réponse de Jésus à la solitude de Madeleine : un envoi, une mission personnelle. C’est en allant  vers les frères de Jésus, vers ses frères, que Marie Madeleine quittera son passé trop centré sur elle-même; c’est en obéissant à sa mission qu’elle trouvera, d’une autre manière, la présence de son Seigneur.

Rendre témoignage au Ressuscité, c’est aussi la mission qui nous est confiée depuis notre baptême et notre confirmation dans l’Esprit, c’est la mission que Jésus nous redonne chaque jour dans le cœur à cœur de l’Eucharistie; mais cela implique que nous aussi nous sachions reconnaître Jésus sous les traits du jardinier.

 Le visage du jardinier, c’est pour nous, par exemple, l’aspect décevant de notre service, de notre environnement familial ou fraternel, de la dynamique communautaire; ce sont les nouvelles exigences de la vie en Église, les nouveaux chemins de la fidélité, qui ne ressemblent en rien à ce que nous avions prévu. Tout cela, pensons-nous, est trop ordinaire pour révéler les traits de Jésus. Or justement le salut se reçoit et se vit dans l’ordinaire, dans le quotidien assumé avec amour, avec la certitude de la présence de Jésus.

C’était déjà la leçon de Nazareth. C’est encore l’un des messages du matin de Pâques, et Marie Madeleine nous le donne à comprendre lorsqu’elle vient nous confier :

“J’ai vu le Seigneur. Voilà ce qu’il m’a dit”.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Ce n’est pas grand chose de croire que Christ est mort ; parce que c’est aussi ce que croient les païens et les juifs et tous les non-croyants : tous croient qu’il est mort. La foi des chrétiens est la Résurrection du Christ » (Saint Augustin)

« Dans la résurrection de Jésus s’est faite une nouvelle possibilité d’être un homme, une possibilité qui nous intéresse à tous et qui ouvre un avenir, un nouveau genre d’avenir pour l’humanité » (Benoît XVI)

« […] La secousse provoquée par la passion fut si grande que les disciples (tout au moins certains d’entre eux) ne crurent pas aussitôt à la nouvelle de la résurrection. Loin de nous montrer une communauté saisie par une exaltation mystique, les Evangiles nous présentent les disciples abattus et effrayés. C’est pourquoi ils n’ont pas cru les saintes femmes de retour du tombeau et " leurs propos leur ont semblé du radotage " (Lc 24,11). Quand Jésus se manifeste aux onze le soir de Pâques, " il leur reproche leur incrédulité et leur obstination à ne pas ajouter foi à ceux qui l’avaient vu ressuscité " (Mc 16,14) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 643)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Mer 12 Avr 2023 - 14:05

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 12 Avril 2023
Solennité du Mercredi dans l’Octave de Pâques.

Saint Jules Ier, Pape (35e) de
337 à 352 (+ 352).
Saint Alfier, Fondateur du monastère de
la Sainte-Trinité de la Cava (+ 1050)
Sainte Thérèse de Jésus (Jeanne Fernandez Solar)
Carmélite chilienne - Teresa de Los Andes (+ 1920)
Saint Joseph Moscati, saint médecin de
Naples (1880-1927).
Saint David Uribe, Prêtre et martyr au
Mexique (+ 1927)


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 3,1-10... Psaume 105(104),1-2.3-4.6-7.8-9... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24,13-35.:


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Commentaire de ce jour.


Deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs

On ne sait guère avec certitude où se situe le « village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem ». Il aurait sans doute sombré depuis longtemps dans l’oubli s’il n’y avait pas eu deux pèlerins, bientôt rejoints par un compagnon inconnu, qui s’y étaient rendus « le troisième jour après la mort de Jésus ».
Nous ne connaissons le nom que d’un de ces deux hommes : Cléophas ; l’autre pourrait être chacun de nous, aux heures sombres du doute, de la tristesse, de la lassitude, du découragement.
N’avons-nous pas tous connu ces jours ténébreux où, suite à certains événements, tout devient absurde ; notre vie nous apparaît comme un échec, et rien ne semble pouvoir changer le cours des événements ?
N’avons-nous pas nous aussi été assaillis par la tentation de la fuite ? Partir, en laissant derrière nous nos problèmes - comme si nous ne les portions pas d’abord en nous-mêmes - tourner le dos à la réalité devenue un fardeau trop pesant ou un sac de nœuds trop mêlés, et fuir par le chemin d’Emmaüs.

Les deux disciples s’étaient attachés à ce « Jésus de Nazareth » parce qu’ils « espéraient qu’il serait le libérateur d’Israël ».
Apparemment, ils n’avaient pas « entendu » les avertissements répétés que le Maître avait pourtant adressés à ceux qui voulaient le suivre : « Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi, ne peut pas être mon disciple » (Lc 14, 27).
Dans leur enthousiasme, ils n’ont pas pris la précaution de « s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’ils ont de quoi aller jusqu’au bout » (Lc 14, 28).
Ils ont posé les fondations, mais lorsque survient l’épreuve de la Passion, ils délaissent le chantier : comment pourraient-ils poursuivre, sans plan et sans maître d’œuvre ?

La pédagogie du Seigneur va précisément consister à leur prouver qu’ils ont tout ce qu’il faut pour poursuivre et mener à bonne fin la construction du Royaume qu’il a entreprise avec eux.
Les ayant rejoints sur leur route de tristesse, Notre Seigneur commence par les inviter à exprimer leur souffrance, leur déception, leur amertume.
Le changement de perspective sur les événements de notre vie nécessite cette mise à distance dans la Parole : il nous faut prendre le temps de verbaliser les ruptures de sens qui semblent mettre en échec notre projet de vie, afin de pouvoir les interpréter sous un autre angle, qui nous permettra tout au contraire de les intégrer positivement dans notre histoire.
Mais nous ne pouvons accomplir seuls une telle relecture, sans quoi nous risquons de ressasser notre malheur, comme le faisaient probablement les deux disciples au moment où Jésus ressuscité les rejoint.

Nous aussi nous avons besoin de ses lumières pour changer notre regard sur les événements qui nous affectent. Dès lors, le premier pas qui conduit à la conversion salutaire, consiste à reconnaître que « nous n’avons pas compris ».
Comme « notre cœur est lent à croire » que la souffrance du Christ transfigure la nôtre et lui donne un sens radicalement nouveau !
Qu’il nous est difficile d’accepter qu’« il fallait que le Messie souffrît tout cela pour nous entraîner avec lui dans sa Gloire » !
Pour accueillir la révélation du sens caché de nos épreuves, il nous faut nous mettre à l’écoute du Seigneur là où il nous parle, à savoir dans les Écritures.
C’est là en effet qu’il interprète sa vie et la nôtre à la lumière des promesses de Dieu Son Père et Notre Père (cf. Jn 20, 17).
C’est là que nous découvrons que « ce qui nous a libérés de la vie sans but que nous menions à la suite de nos pères, ce n’est pas l’or et l’argent, car ils seront détruits, c’est le Sang précieux du Christ, l’Agneau sans défaut et sans tache » (2ème lect.).

L’exercice a quelque chose de paradoxal, car en quoi des récits datant de deux mille ans et davantage pourraient-ils m’éclairer sur ma situation et sur les difficultés concrètes que je rencontre aujourd’hui ?
Certes, nous ne trouverons pas dans l’Écriture une réponse toute faite à nos problèmes ; mais si notre cœur demeure ouvert, nous y découvrirons une présence empreinte d’une paix communicative : « Venez à Moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et Moi je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos » (Mt 11, 28-29).
Tous ceux qui en ont fait l’expérience peuvent témoigner : c’est dans l’humble écoute de la Parole, que Dieu se révèle en se donnant. « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant tandis qu’il nous parlait sur la route et qu’il nous faisait comprendre les Écritures ? »
C’est en plaçant notre vie jour après jour « sous le joug » des Écritures, pour y contempler assidûment le visage de Notre Seigneur, que nous devenons ses disciples et que nous trouvons la Paix.
« Je regardais Le Seigneur sans relâche, s’il est à mon côté, je ne tombe pas. Oui, mon cœur est dans l’allégresse, ma langue chante de Joie ; ma chair elle-même reposera dans l’Espérance : tu ne peux m’abandonner à la mort ni laisser ton fidèle connaître la corruption.
Tu m’as montré le chemin de la Vie, tu me rempliras d’allégresse en ta présence » (1ère lect.).

Comment dès lors ne nous efforcerions-nous pas de retenir un hôte aussi précieux : « Reste avec nous : le soir approche et déjà le jour baisse ».
Commentant ce verset, Jean-Paul II déclare dans la lettre apostolique « Mane nobiscum Domine » : « Aux disciples d’Emmaüs qui demandaient à Jésus de rester “avec” eux, ce dernier répondit par un don beaucoup plus grand : il trouva le moyen de demeurer “en” eux par le Sacrement de l’Eucharistie ».
Ce faisant, Le Seigneur répondait à l’Espérance la plus profonde que L’Esprit Saint ait éveillée dans le cœur de l’homme : « N’est-ce pas là le plus grand désir de l’homme ? N’est-ce pas cela que Dieu s’est proposé en réalisant dans l’histoire son dessein de Salut ?
Il a mis dans le cœur de l’homme la “faim” de sa Parole (cf. Am 8, 11), une faim qui sera assouvie uniquement dans l’union totale avec Lui.
La Communion Eucharistique nous est donnée pour “nous rassasier” de Dieu sur cette Terre, dans l’attente que cette faim soit totalement comblée au Ciel ».

Si Dieu a voulu dresser pour nous deux Tables - la Table de sa Parole et la Table de l’Eucharistie - ne croyons pas pouvoir cheminer jusqu’à Lui sans y refaire nos forces. Selon la très belle expression du Saint-Père, l’Eucharistie, illuminée par la Parole qui en dévoile le Mystère, est à la fois « Source et Épiphanie de Communion », ainsi que « principe et projet de mission ».
Que Marie, la « Femme Eucharistique », soit notre modèle dans son rapport avec ce Mystère très saint ; afin qu’en imitant son Adoration respectueuse, nous devenions de vrais disciples de son Fils et d’ardents témoins de l’Évangile du Bel Amour.



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Emmaüs

Deux hommes sur une route de banlieue. Deux hommes qui nous ressemblent comme des frères. Deux croyants, qui ont vécu avant nous l’aventure de la foi.

Tout commence pour eux par une initiative du Christ.

Ils ont espéré, et maintenant ils n’espèrent plus. La libération politique d’Israël n’a pas eu lieu ; le prophète Jésus est mort sans résistance, du supplice réservé aux criminels, en quelques heures, aux portes de la ville : c’est l’échec sur toute la ligne : la mort a vaincu une fois de plus.

Il y aurait bien une lueur d’espoir : des femmes du groupe prétendent que Jésus est vivant. Tout ce qu’on sait, c’est que le tombeau est vide : quelques-uns y sont allés voir ; mais lui, Jésus, ils ne l’ont pas vu.

Ainsi en va-t-il de nous, chaque jour. Nous avons entendu parler du Ressuscité, nous accueillons le témoignage de la communauté de Jésus, mais lui, nous ne le voyons pas. Nous le croyons lointain, et pour-tant, invisiblement, il chemine avec nous ; jour après jour il reprend avec nous l’initiative du dialogue. Et cette initiative d’amour prise par Jésus rend possibles la rencontre et la reconnaissance progressive.

L’inconnu qui a rejoint les deux disciples ne les aveugle pas de sa gloire, comme saint Paul fut aveuglé sur la route de Damas, il ne leur montre pas ses mains et ses pieds, il ne leur donne pas d’évidence facile : il les invite à écouter une parole déjà dite par Dieu, une parole qui commente divinement l’histoire de Jésus le Nazaréen et qui révèle le sens de ce qui s’est passé.

Il a plu à Dieu de sauver le monde par la folie de la Croix, en réservant à Jésus le destin mystérieux du Serviteur souffrant ; mais la folie de Dieu est suprême sagesse pour le salut des hommes. Et désormais la souffrance humaine change de signe : au lieu d’être source de révolte, elle devient chemin de rédemption.

Tout au long de la route, cette catéchèse de Jésus transforme le regard des disciples ; mais ils ne se rendent pas compte tout de suite de la « brûlure de leur cœur », ni de la clarté qui est entrée en eux. Ils comprennent peu à peu. Ils ont suffisamment soif de la lumière pour retenir Celui qui l’apporte, mais ils ne le reconnaîtront, lui, qu’au moment où la liturgie de la parole débouchera sur la fraction du pain, au moment où la parole les introduira dans le sacrement.

Mystère de l’amitié : l’invité devient l’invitant ; l’invité donne en partage sa propre chair. Mais ce moment suprême où éclôt la présence est également celui de la séparation. Comme Marie de Magdala, les deux hommes doivent saisir la présence dans l’absence, en faisant fond sur la parole de l’ami.

Il n’est pas question de voir, de toucher, de sentir la proximité ; il s’agit, par la parole et le sacrement, de communier à la vie du ressuscité. Ainsi, l’initiative du Christ aboutit une fois de plus à une rencontre personnelle et vivifiante avec lui. Mais aussitôt ce dialogue avec le ressuscité s’épanouit en mission et en témoignage.

Ils étaient partis, tournant le dos à la ville de l’échec, abandonnant les frères à leur solitude. Mais, ayant rencontré Jésus, ils reviennent d’instinct à la communauté. Ils avaient fui la fraternité désemparée, fixée sur le souvenir d’un mort ; mais maintenant qu’ils ont rencontré le Vivant, ils se veulent à jamais solidaires de ceux qui croient en lui.

« Se levant, à cette heure même ils revinrent à Jérusalem, et ils trouvèrent réunis les Onze et ceux qui étaient avec eux ».



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Il peut paraître étonnant que nous exhorte à prier Celui qui sait ce qui nous est nécessaire avant que nous ne lui demandions. Le Seigneur notre Dieu veut que, grâce à la prière, notre désir augmente afin d’être davantage capables de recevoir les dons qu’Il nous prépare » (Saint Augustin)

« Nous croyons en Dieu qui est Père, qui est Fils et qui est Esprit Saint. Nous croyons en ces Personnes, et quand nous parlons avec Dieu, nous parlons avec ces Personnes : ou bien avec le Père, ou bien avec le Fils, ou bien encore avec l’Esprit Saint » (François).

« " Il désire avec jalousie l’Esprit qu’il a mis en vous " (Jc 4, 5) ? Notre Dieu est " jaloux " de nous, ce qui est le signe de la vérité de son amour. Entrons dans le désir de son Esprit et nous serons exaucés » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 2.737)



Belle prière de Padre Pio : "Restez avec moi Seigneur"












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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Jeu 13 Avr 2023 - 11:22

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Jeudi 13 Avril 2023
Solennité du Jeudi dans l’Octave de Pâques.

Saint Martin Ier, Pape (74e) de 649
à 656 et martyr (+ 656)
Sainte Ida de Louvain, Femme du Comte
de Boulogne (+ 1113)
Sainte Marguerite de Metola, Vierge
coeur aimant le Coeur de Jésus (+ 1320)
Saint Sabas Reyes Salazar, Prêtre
martyr à Guadalajara au Mexique (+ 1927)
Bienheureux Jacques de Certaldo,
Religieux Camaldule (+ 1292).
Bienheureux Rolando Rivi, Jeune
séminariste et Martyr « Modèle de
Foi pour les jeunes de 14 ans » (1931-1945).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 3, 11-26... Psaume 8, 4-5.6-7.8-9... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24, 35-48.:


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Commentaire de ce jour.


L'apparition aux Onze après Emmaüs

Une fois de plus le Ressuscité prend l'initiative.

La présence de Jésus n'est pas le fruit d'une déduction intellectuelle des Apôtres ni d'une autosuggestion; elle n'est pas la projection imaginaire de leur désir de le revoir, ni une hallucination collective de la fraternité chrétienne désemparée. Ce ne sont pas les disciples qui s'imaginent ou se persuadent que Jésus est présent pour combler le vide affectif laissé par son absence: c'est Jésus qui manifeste sa présence, librement, volontairement, comme il veut et quand il veut.

Et cela reste vrai quotidiennement de notre expérience spirituelle. Il n'est pas en notre pouvoir de créer à volonté en nous-mêmes un sentiment de la proximité de Jésus; et jamais une surchauffe du cœur humain dans la prière ne nous donnera des évidences immédiates qui nous dispenseraient de croire et d'espérer. C'est toujours Jésus qui a l'initiative et qui se manifeste comme vivant, en chacun de nous comme au milieu de nous tous; et même l'Eucharistie n'abolit pas forcément toute impression d'absence, car entre le sacrement visible et la réalité invisible il n'y a pas d'immédiateté totale. Un espace reste ouvert, qui est celui de la foi.

 Ce soir-là, il est vrai, Jésus a tout fait pour aider les disciples à le reconnaître :

"Voyez, regardez, mes mains, mes pieds; constatez cette chair, ces os".

"Touchez-moi; rendez-vous compte par vous-mêmes; prenez des preuves tangibles".

Et même, Jésus exprès reprend contact avec les choses de notre univers : il mange devant tous un morceau de poisson.

Mais tous ces gestes ne font que traduire extérieurement deux mots essentiels que prononce Jésus : "C'est moi; c'est bien moi!" Ce qui veut dire : "Moi, le Ressuscité qui vous parle, je suis Jésus de Nazareth. Moi, le Nazaréen, je suis le Seigneur pour aujourd'hui et pour l'avenir".

Ainsi, en traversant la mort, Jésus est resté le même, bien qu'il vive différemment; et ce lien entre le passé et le présent est essentiel au message de Pâques. Jésus souligne le lien vital qui existe entre son passé d'humilité et de souffrance et son aujourd'hui de gloire, entre le mystère de son passage pascal et les promesses répétées de Dieu dans l'ancienne alliance. En ouvrant l'esprit des disciples à l'intelligence des Écritures, il leur découvre la cohérence du dessein de Dieu, la divine sagesse de la folie du Père, et par là même il nous révèle le sens de notre propre destin de consacrés: la reconnaissance du ressuscité permet la reconnaissance de nous-mêmes comme serviteurs souffrants promis à la résurrection.

     Mais cette lumière nouvelle qui transfigure notre existence personnelle est destinée également à illuminer le destin du monde. Et c'est pourquoi, comme pour Marie de Magdala près du tombeau, comme pour les deux voyageurs d'Emmaüs, cette nouvelle rencontre du Ressuscité débouche pour les Onze sur une mission nouvelle. "C'est vous, dit Jésus, qui êtes témoins de tout cela".

C'est nous qui sommes témoins...

Témoins que les souffrances du Messie ont eu un sens.

Témoins que la résurrection de Jésus donne sens à toute l'histoire humaine.

Témoins de la conversion nécessaire pour le pardon de Dieu et pour la vie authentique.

Non pas seulement témoins de méthodes psychologiques ou sociales; non pas seulement témoins de recettes pour une personnalité harmonieuse ou témoins de notre désir d'ouverture au monde; mais témoins, dans ce monde et pour ce monde, de Jésus, crucifié et ressuscité.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


« prêcher en son nom devant toutes les nations. »

Quand nous recevons un don du Seigneur, nous ne devons jamais le conserver pour nous-mêmes ; nous avons le devoir de le partager. À la suite de l’apparition du Ressuscité, les disciples d’Emmaüs « se levèrent aussitôt et retournèrent à Jérusalem », afin de partager leur joie avec les amis du Christ Jésus. De même, l’ensemble des disciples, à Jérusalem, « remplis de joie et d’étonnement », reçoivent la mission de « prêcher en son nom devant toutes les nations. »

Une joie partagée

Revenus à Jérusalem, les disciples d’Emmaüs y retrouvent les onze apôtres, « qui étaient réunis avec leurs compagnons ». Il est significatif de noter que l’apparition du Christ ressuscité, l’enseignement et la mission que celui-ci leur adresse ne visent pas seulement un groupe restreint, mais tous les disciples. L’apparition n’est pas ici le privilège exclusif des apôtres, mais aussi de leurs compagnons, qui représentent tous les futurs chrétiens. La mission n’est pas le devoir des seuls dirigeants de l’Église, mais de tous les fidèles.

Les disciples reviennent en vitesse d’Emmaüs pour communiquer leur foi et leur joie avec ceux qui étaient demeurés à Jérusalem. Une foi solitaire est fragile et peut disparaître sous l’effet du premier doute. Luc notera régulièrement dans le Livre des Actes la joie de croire des communautés chrétiennes.

La foi ou la peur

Pourquoi la frayeur accompagne-t-elle le refus de croire? On est effrayé quand on craint pour sa sécurité, pour son existence. On ressent une impression de faiblesse devant un danger qui menace sa personne. La peur a sévi dans notre humanité depuis l’époque pré¬historique jusqu’à nos jours.

Le croyant adhère à la seule Personne absolue, le « Roc », qui offre la sé¬curité parfaite. Aussi la crainte de Dieu élimine toute autre crainte. Celui qui ne croit pas se coupe de cette sécurité et s’en remet à ses seules forces.

Jésus ressuscité souhaite la paix à ses disciples, mais ceux-ci, qui n’ont pas la foi, qui pensent voir un fantôme, « sont saisis de crainte et même de terreur. » Lorsque Jésus les amène à croire qu’il est réellement ressuscité, ils sont « remplis de joie et d’étonnement. »

Résurrection de la personne entière

La résurrection suppose que deux conditions soient remplies. C’est la même per¬sonne qui est morte et qui est ressuscité, non pas un nouvel être, après la disparition de la première. Ce n’est pas une nouvelle personne créée par Dieu, qui se substituerait à la précédente. La personne du Christ Jésus est transformée complètement (âme et corps), et non pas seu¬lement réanimée.

Selon l’hypothèse populaire de la réincarnation, l’âme immortelle revit dans un autre corps. Mais comment la personne humaine pourrait-elle se réincarner dans un autre corps et de¬meurer la même? Son corps fait-il ou non partie de son identité personnelle?

Le Christ veut prouver aux disciples qu’il est bien celui qu’ils ont connu ; il leur montre « ses mains et ses pieds ». Pour dissiper leurs derniers doutes qu’il est corporellement ressuscité, il mange devant eux. Luc est l’évangéliste qui insiste le plus sur la réalité physique du Christ ressuscité. Au début de Livre des Actes, c’est au cours d’un repas avec ses disciples qu’il leur donne ses directives. (Act 1,4) Dans sa catéchèse à la famille du centurion Corneille, Pierre déclare : « Nous avons mangé et bu avec lui après que Dieu l’a relevé d’entre les morts. » (Act 10,41)

Les vérités majeures de la mission chrétienne

Jésus ressuscité résume l’essentiel de sa mission, car il donne à ses disciples de poursuivre son propre ministère. Jésus a enseigné et œuvré pendant trois ans à peine, peut-être moins, mais il a associé ses disciples à sa mission pour la prolonger à travers les siècles. Le Livre des Actes aura précisément pour but de décrire le développement historique de cette évangélisation, dont l’Église est l’héritière jusqu’à la fin des temps.

1. Jésus affirme tout d’abord qu’il a accompli la Loi, les prophètes et les paumes. Le Christ avait développé ce même thème de l’accomplissement pour les disciples d’Emmaüs (Luc 24, 25-27). Conscients qu’ils prolongent la mission de leur Maître, les premiers disciples reprendront ce même thème. (Act 2, 23-32; 4, 10-11; 13, 28-29.33-37; 26, 22-23).

Cette insistance sur l’accomplissement des prophéties par le Christ ne répond pas seulement au besoin de montrer que l’Evangile n’est pas une innovation sans racine. On veut surtout démontrer l’unité de toute l’histoire du salut, dirigée par un seul auteur, Dieu. Cette unité de l’histoire dépend de la fidélité de Dieu à ses promesses de vie et de bonheur.

La continuité de l’histoire individuelle et collective est es¬sentielle, car l’être humain est trop pauvre pour se disperser sur des objectifs divers et suc¬cessifs. Il se divise dans la mesure où il change de but dans sa vie. La seule réussite possible sup¬pose une orientation fondamentale au début et la fidélité à cette orientation.

2. Toutes les Ecritures attestent le même schéma: l’alternance acceptée librement de mort et de résurrection, de souffrance et de bonheur (24, 7.26).

3. La conversion est la condition pour entrer en communion avec Dieu. La conversion consiste à se détourner de tout ce qui n’entre pas dans le plan de Dieu , le chemin qu’il a prévu pour le bonheur de chaque personne qu’il appelle. Les prophètes répètent le même appel à se convertir. Jean Baptiste et le Livre des Actes reprennent sans cesse ce thème fondamental. (2, 38; 3, 19; 5, 31; 10, 43; 13, 38-39; 26, 18). Le pardon des péchés exprime, sous une forme juridique, la dimension négative, qui permet l’ouverture positive de la foi, communion avec Dieu, présent dans son Fils, le Christ ressuscité.

4. « A toutes les nations ». L’universalisme est vital pour Luc. Du côté de la personne humaine, aucun individu n’a de droits, ni de privilèges devant Dieu. Du côté de Dieu, son amour infini s’étend à tous les humains, quels qu’ils soient, Juifs ou païens, libres ou esclaves.

5. « Jérusalem » est le centre géographique, où la rédemption a été accomplie, où l’Envoyé de Dieu a changé la mort en résurrection. Tout l’Évangile de Luc s’oriente vers Jérusalem, où Jésus réalisera ce miracle mystérieux. Dans le Livre des Actes, tout part de cette même ville comme une lumière de vie, pour rayonner jusqu’aux confins du monde. C’est la manière de Luc de signaler la réalité de l’incarnation du Fils de Dieu et l’unité de l’histoire du salut.

6. Etre témoin est le devoir majeur dans le Livre des Actes. Le témoin représente celui dont il témoigne, non seulement par ses paroles, mais par toute sa personne (Act 1, 8.22; 2, 32; 3, 15; 5, 32; 10, 37-43). La foi, comme la vie physique, se transmet de personne à personne (Rom 10, 14s).

Conclusion

À la suite des premiers disciples, tout chrétien a reçu la dignité de poursuivre la mission même de Jésus, le Christ. Comme tout don de Dieu, c’est à la fois une dignité et une responsabilité. « Malheur à moi si j’annonce pas la Bonne Nouvelle», s’écriait saint Paul. (1 Cor 9,16) Ce cri de Paul s’applique à chacun de nous. Le Créateur veut nous associer à son œuvre d’amour dans le monde.



Père Jean-Louis D’Aragon SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Oh quel amour éxubérant pour les hommes ! C’est le Christ qui a reçu les clous dans ses mains et ses pieds immaculés, en souffrant de grandes douleurs, et à moi, qui n’ai expérimenté aucune douleur ni aucune angoisse, on m’a donné le salut grâce à la communion avec ses douleurs » (Saint Cyrille de Jérusalem)

« Le contenu du témoignage chrétien n’est pas une théorie, c’est un message de salut, un événement concret, plus encore, une Personne : le Christ ressuscité, vivant et unique Sauveur de toute l’humanité » (François)

« La mort rédemptrice de Jésus, accomplit en particulier la prophétie du Serviteur souffrant. Jésus lui-même a presenté le sens de sa vie et de sa mort à la lumière du Serviteur souffrant. Après sa résurrection, il a donné cette interprétation des Ecritures aux disciples d’Emmaüs, puis aux apôtres eux-mêmes » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 601)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
Lumen

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Message par Lumen Ven 14 Avr 2023 - 15:44

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 14 Avril 2023
Solennité du Vendredi dans l’Octave de Pâques.

Saint Aristarque, Compagnon de
Saint Paul (Ier siècle)
Saint Maxime, Martyr à Rome (+ 260)
Saint Bénezet (Benoît), jeune berger,
constructeur du Pont d'Avignon (1165-1184).
Sainte Lidwine de Schiedam, Mystique
hollandaise (+ 1433)


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 4, 1-12... Psaume 118(117), 1-2.4.22-24.25-27a... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 21, 1-14.:


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Commentaire de ce jour.


Sur le rivage

Aux heures d’incertitude et de désarroi, dans la vie personnelle, familiale ou communautaire, il est souvent sage et sain de continuer à marcher sur la route toute simple du quotidien et à partir des éléments habituels de notre fidélité.

C’est bien ainsi que Pierre a réagi en Galilée. Il sentait un certain flottement dans l’esprit des disciples. Tous étaient encore sous le choc des événements, et leur foi dans le Ressuscité demeurait encore bien timide. De plus Pierre percevait bien que l’inaction pouvait désagréger les personnes.

Et nous le voyons prendre une décision inattendue, qui révèle à la fois son tempérament de chef et sa santé spirituelle : « Je vais à la pêche ! ». Les autres n’attendaient que cela : « Nous allons aussi avec toi ! »

Il fallait prendre cette initiative. En attendant des directives précises de Jésus, en attendant sa présence plus sensible, Pierre propose de retrouver dans un travail d’équipe les automatismes d’autrefois. C’est vigoureux. C’est dynamisant... Et pourtant ils vont peiner toute une nuit sans rien prendre.

Mais Jésus les rejoint tous ensemble au moment de l’effort infructueux, et il se fait reconnaître par des signes qu’il donne au niveau de l’action entreprise : - d’abord l’abondance de la pêche, la surabondance annoncée par les prophètes pour les jours du Messie et que les disciples ont connue déjà à Cana et lors de la multiplication des pains, - et surtout la disproportion de ce que Jésus donne en quelques instants avec les échecs répétés tout au long de la nuit. Quand Jésus exauce, c’est toujours royal.

Tous voient la pêche, tous mesurent la réussite, mais un seul devine, un seul a immédiatement l’éclair de la foi, celui qui depuis toujours s’efforçait d’entrer dans le style de Jésus, celui qui était suffisamment pauvre de lui-même pour percevoir les signes de Jésus au ras des événements, au creux du quotidien ;

« C’est le Seigneur ! ». Immédiatement on entend un plongeon, puis l’on voit des gerbes d’eau qui foncent vers le rivage. Le disciple que Jésus aimait a été le premier à voir et à dire ; mais Pierre a été le seul à se jeter à l’eau, comme pour s’y laver de ses reniements avant de rencontrer le regard de Jésus. Il avait péché plus lourdement : il serait le premier à revenir ; et il allait faire ce jour-là, au petit matin, l’expérience merveilleuse du pardon de Jésus.

Dans le court dialogue qu’ils auront après le repas, Jésus ne lui fait aucun reproche. Le passé n’est même pas évoqué... cette fameuse nuit où par trois fois Pierre avait déclaré : « Je ne connais pas cet homme ! » Le mot pardon n’est même pas prononcé, et c’est en redisant trois fois son amour pour le Christ que Pierre se découvre pardonné, transfiguré, recréé par un amour plus puissant que toutes les morts spirituelles.

Il ne pourra pas effacer sa chute, oublier son heure de faiblesse ni la faiblesse qui l’habite à toute heure ; mais désormais sa trahison ne reviendra plus à sa mémoire que sertie dans le pardon, reprise et lavée dans la miséricorde de Jésus.

« Simon, Simon, j’ai prié pour toi, disait Jésus quelque heures avant de mourir, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu (converti), affermis tes frères » (Lc 22, 31s). C’est un homme tombé qui va devenir la pierre de fondation de l’Église. C’est un homme capable de lâcheté que le Ressuscité va établir pasteur de son propre troupeau. Pierre sera berger pour le compte du « chef des bergers », au service du Berger modèle, et il ira, lui aussi, jusqu’à donner sa vie pour le troupeau de Jésus.

C’est ainsi, à l’imitation du Seigneur, que dans sa mort il va « glorifier Dieu » (v. 19).



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


En présence de Jésus Ressuscité

Après la conclusion de l’Évangile (Jn 20,30s), qui précise le but pour lequel Jean a rédigé son livre, le lecteur pourrait penser que c’est la fin de l’ouvrage. Pourquoi alors un nouveau chapitre ? Que vient-il ajouter à ce qui précède ? Qui en est l’auteur ?
Avec un nouveau récit, les disciples de l’évangéliste ont voulu attester la véracité de cet Évangile, en nommant son auteur (Jn 21,24). C’est le seul évangile qui mentionne le personnage qui l’a écrit. Les chrétiens de la communauté johannique témoignent solennellement que tout ce que leur Maître a rapporté est vrai. Eux-mêmes présentent une nouvelle apparition du Seigneur, en s’inspirant d’un récit transmis oralement par Jean. Ce nouveau récit a pour but de préciser que c’est le Ressuscité glorieux qui confère à ses disciples la dignité de leur mission et la force de l’accomplir.

La mission en l’absence du Ressuscité

Les disciples se retrouvent ici, sans qu’on puisse préciser le moment exact après la résurrection de leur Maître. Il sont sept, un nombre qui symbolisait autrefois la totalité. Ils représentent donc les croyants de cette époque et de tous les temps.
C’est Pierre qui prend l’initiative de pêcher, image de la mission chrétienne, comme le Christ l’a annoncé à son apôtre : « Tu deviendras pêcheur d’hommes. » (Luc 5,10) Les six autres disciples manifestent leur solidarité et leur unité dans cette mission sous la direction de Pierre, lorsqu’ils s’écrient : « Nous y allons avec toi. » La nuit est le moment la plus propice pour la pêche. Mais Pierre et les autres sont seuls, réduits à leurs propres moyens; aussi leur travail est stérile, ils ne prennent rien.

La présence efficace du Ressuscité

Aucun des disciples ne reconnaît Jésus sur le rivage. Celui-ci leur fait prendre conscience d’abord du résultat décevant de leur travail et de leur pauvreté : « Avez-vous pris du poisson ? » Ils ne peuvent qu’avouer leur pénurie et leur impuissance. Cet inconnu leur donne l’ordre de jeter le filet du côté droit. Ils n’ont aucune garantie relative à cet inconnu. Même s’ils ne savent pas encore que c’est le Seigneur qui leur parle, ils se montrent disponibles et permettent au Seigneur d’intervenir efficacement, grâce à leur obéissance. Dans un autre récit de pêche miraculeuse, l’obéissance de Pierre apparaît aussi comme la condition du miracle. Pierre constate, comme ici, que lui et ses compagnons n’ont rien pris après une nuit de labeur : « Mais, puisque tu me dis de le faire, » dit-il, « je jetterai les filets. » (Luc 5,5)

La parole du Seigneur, suivie de l’obéissance des disciples, produit un résultat qui dépasse toute espérance. Un premier trait de l’abondance des poissons : les disciples « n’arrivaient plus à retirer le filet de l’eau, tant il était plein de poissons. » Un autre trait de cette profusion de poissons, que Pierre pourra apprécier: « Il tire à terre le filet plein de gros poissons : cent cinquante-trois en tout. » En dépit des recherches dans la littérature ancienne, on n’a pas réussi à découvrir une signification symbolique du chiffre cent cinquante-trois. Il faut donc s’en tenir au sens général d’une pêche surabondante.

Par contre, un autre détail est porteur de signification : en dépit du grand nombre des poissons, « le filet ne se déchira pas. » Le nombre et la diversité des poissons n’empêchent pas l’unité de la Communauté chrétienne, symbolisée par cet ensemble de poissons, rassemblés dans le même filet. Dans l’autre récit d’une pêche miraculeuse, « les filets commençaient à se déchirer » (Luc 5,6), en raison de la quantité des poissons, au point que « les deux barques s’enfonçaient dans l’eau. » Dans ce récit de Luc, l’accent porte uniquement sur la quantité de poissons.

Voir le Seigneur dans le signe

Le disciple que Jésus aimait distingue dans le signe de cette pêche la présence du Seigneur. Comme précédemment, ce disciple manifeste un regard de foi plus clairvoyant que celui de Pierre, qui pourtant est le chef du groupe. Au repas d’adieu, c’est ce disciple qui, à la demande de Pierre, interroge Jésus sur l’identité du traître. (Jn 13,24-26) Lorsque Jésus comparaît devant le grand prêtre, ce même disciple introduit Pierre dans la cour du palais. (Jn 18,15s). Après la fuite de tous les disciples et le triple reniement de Pierre, le disciple bien-aimé demeure fidèle jusqu’au pied de la croix, où Jésus lui donne en héritage sa propre mère. (Jn 19,26s) Enfin, le matin de Pâques, ces deux disciples courent au tombeau de Jésus, après avoir été alertés par Marie Madeleine, mais c’est le disciple bien-aimé qui arrive le premier. Il montre ainsi un attachement et un amour supérieur à celui de Pierre pour son Maître. (Jn 20,4). Surtout il voit le signe du tombeau vide, où tout est en ordre, et « il croit », alors qu’on ne dit rien sur la foi de Pierre. Cette courte assertion, « Il vit et il crut » décrit l’attitude fondamentale de tout chrétien, qui entend la parole de Dieu, parlant régulièrement par des signes, qu’il faut comprendre.

Le Seigneur nourrit ses disciples

Une fois revenus à terre, les disciples trouvent un feu, avec du pain et du poisson ; tout est prêt pour le repas. Le Ressuscité lui-même nourrit les siens pour la mission qu’ils auront à accomplir. Il est vrai que le Seigneur demande qu’on apporte quelques poissons parmi l’immense quantité qui a été ramenée à terre. L’insistance porte sur le nombre des poissons, mais on ne dit pas que quelques-uns ont servi au repas. Sans être l’eucharistie proprement dite, ce repas offert par le Seigneur a la coloration d’une eucharistie.

Conclusion

Les sept disciples représentent les chrétiens de tous les siècles. L’enseignement du Ressuscité dans les signes de la pêche miraculeuse et du repas qu’il offre s’adresse à nous tous. Notre disponibilité à correspondre à la parole du Seigneur apparaît comme la condition de notre épanouissement spirituel et de notre succès apostolique. La nourriture qu’il nous donne renouvellera sans cesse nos forces pour accomplir son œuvre.



Père Jean-Louis D’Aragon SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Les apôtres et tous les disciples, qui étaient troublés par sa mort sur la croix et qui doutaient de sa résurrection, furent fortifiés de telle manière par l’évidence de la vérité que, lorsque le Seigneur monta au ciel, non seulement ils ne furent pas tristes, mais ils se remplirent d’une grande joie » (Saint Léon le Grand)

« L’évangéliste souligne que « personne n’osait lui demander : “qui es-tu ?” Ils savaient que c’était le Seigneur ». Et c’est un point important pour nous : vivre une relation intense avec Jésus, une intimité de dialogue et de vie, pour ainsi le reconnaître comme “le Seigneur” » (François)

« Très souvent, dans les Evangiles, des personnes s’adressent à Jésus en l’appelant "Seigneur". Ce titre exprime le respect et la confiance de ceux qui s’approchent de Jésus et qui attendent de lui secours et guérison. (…). Dans la rencontre avec Jésus ressuscité, il devient adoration : "Mon Seigneur et mon Dieu" (Jn 20,28). Il prend alors une connotation d’amour et d’affection qui restera le propre de la tradition chrétienne: "C’est le Seigneur" (Jn 21,7) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 448)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Sam 15 Avr 2023 - 12:04

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Eucharistie du Samedi 15 Avril 2023
Solennité du Samedi dans l’Octave de Pâques.

Saint Patern de Vannes, Évêque
de Vannes (Ve siècle)
Saint César de Bus, Fondateur des Pères
de la Doctrine chrétienne (+ 1607))
Vénérable Mariana de San José
Fondatrice de monastères des
augustiniennes Recollets (+ 1638).
Vénérable Francesco Paolo Gravina
Fondateur des religieuses de la Charité
de saint Vincent de Paul (+ 1854)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 4, 13-21... Psaume 118(117), 1.14-15ab.16-18.19-21... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 16, 9-15.:


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Commentaire de ce jour.


"Allez par le monde entier"

L'Évangile que nous lisons aujourd'hui  tranche un peu sur tous les autres de cette semaine. Il ne s'agit plus d'un récit vivant et coloré, mais d'une sorte de résumé des apparitions de Jésus Ressuscité.

Nous le trouvons tout à la fin de l'Évangile de Marc ("finale longue de Marc"), qui fait partie des Écritures inspirées, bien que probablement Marc ne soit pas l'auteur de ces quelques versets. Les matériaux ont été pris, semble-t-il, dans les traditions de Luc et de Jean ; et, de toute façon, nous avons là une relique authentique de la première génération chrétienne. C'est à ce titre que l'Église l'accueille dans sa liturgie pascale.

  Tout au long de cette semaine, nous avons pu relever trois constantes dans les récits d'apparitions du Sauveur :

–       l'initiative venait de Jésus,

–       la reconnaissance de Jésus se faisait toujours progressivement,

–       chaque rencontre du Ressuscité débouchait sur une mission pour les disciples.

Aujourd'hui encore :

- l'initiative de Jésus est soulignée         … Jésus apparut (se fit voir),                          

                                                          … Jésus se manifesta sous un autre forme,

                                                          … Jésus se manifesta aux Onze eux-mêmes.

           - le thème de la reconnaissance de Jésus est présent, lui aussi, mais renversé, en quelque sorte : l'Évangile souligne par trois fois l'incrédulité des compagnons de Jésus :

ils refusent de croire Marie-Madeleine,

ils refusent de croire les deux disciples qui revenaient de la campagne (=Emmaüs),

Jésus lui-même reproche aux Onze leur entêtement à ne pas croire ceux qui l'avaient vu ressuscité.

- mais l'accent principal de l'Évangile porte aujourd'hui sur la mission universelle.

Il ne s'agit plus seulement de porter la nouvelle à Pierre et aux autres disciples rassemblés à Jérusalem, mais de partir dans le monde entier et de proclamer la victoire de Jésus à toute la création.

  Si nous laissons l'Esprit Saint nous interroger à partir de ces paroles de l'Évangile d'aujourd'hui, nous nous rendons très vite compte que ces quelques versets, d'apparence anodine, reflètent exactement notre situation actuelle de témoins du Christ et les principales tensions que nous connaissons dans notre itinéraire spirituel.

Tensions dans notre vie face aux initiatives de Jésus. Nous l'avons découvert, reconnu, accueilli, au moment du premier don, mais, les années passant, il nous arrive de constater que, par moments, nous avons transféré notre trésor ailleurs et que notre cœur est ailleurs aussi, là où se trouve l'autre trésor.

Dès lors Jésus vivant, Jésus ressuscité, quand de nouveau il prend l'initiative de nous rencontrer, de croiser notre route, nous apparaît comme un étranger, difficilement reconnaissable.

Tensions au cœur même de notre foi et de notre espérance, lorsqu'il s'agit justement de rejoindre le Vivant, le Ressuscité, non pas dans l'euphorie d'une présence sentie, claire pour les yeux et chaude pour le cœur, mais humblement, quotidiennement, à partir du témoignage des Écritures et sous les traits de sa communauté souffrante. C'est la difficulté de croire sans avoir vu, de tout miser sur la parole du Maître.

Tensions, enfin, au niveau de la mission.

À qui, en effet, Jésus confie-t-il le message universel ? – à ceux et à celles qu'il vient de trouver incrédules, entêtés, lents à croire. Pourtant "il nous est impossible de ne pas dire ce que nous avons vu et entendu". Porteurs d'une nouvelle bouleversante pour le monde, nous portons en même temps le poids de nos lenteurs, de nos velléités, de nos réticences et de nos reprises. Jésus nous confie la flamme qui peut allumer dans le monde l'incendie de la charité, mais nous la portons "dans des vases d'argile".

L'amour du Christ, toutefois, est si fort, si personnel, si rédempteur, qu'il nous interdit de nous laisser paralyser par notre misère. La mission est là, belle, urgente, décisive, et "il est fidèle, le Dieu qui nous a appelés à la communion de son Fils".

C'est encore lui qui fera cela.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Bienheureux ceux qui croiront sans avoir vu

L’Évangile de Marc se termine d’une manière étrange. La conclusion de cet évangile s’inspire des trois autres, mais la rédaction particulière de ce passage provient d’un auteur inconnu. Celui-ci n’avait pas pour but de présenter des récits circonstanciés des apparitions du Ressuscité, mais de rappeler une série de scènes que ses lecteurs connaissaient déjà. Il voulait leur fournir un aide-mémoire des apparitions du Seigneur ressuscité, que les chrétiens pourraient utiliser dans leur annonce de l’Évangile.

Comme ce résumé des apparitions du Ressuscité emprunte aux trois autres évangiles, il est certainement postérieur à ceux-ci. Le plus récent étant celui de Jean, vers l’an 95, l’auteur de cet ensemble l’a rédigé autour de l’an 100, probablement à Rome, lieu de la rédaction de l’Évangile de Marc.

Une finale décevante ?

Suivant l’exemple de Marc, les trois autres évangiles introduisent le chapitre sur la Résurrection par la visite des femmes au sépulcre de Jésus. Chez Matthieu et chez Luc, elles s’acquittent de la mission céleste qu’elles reçoivent d’aller annoncer aux disciples que leur Seigneur est ressuscité. Chez Marc, elles ne remplissent pas l’ordre reçu, mais « elles s’enfuient loin du tombeau, car elles sont toutes tremblantes de crainte. Elles ne disent rien à personne, parce qu’elles ont peur. » (16,8)

Cette conclusion de l’évangile a paru abrupte et énigmatique. Comme on ne comprenait pas que cette Bonne Nouvelle puisse se terminer sur cette scène des femmes en fuite, on a cru opportun de la compléter en lui ajoutant un condensé des apparitions du Ressuscité, qui circulait depuis quelques années, indépendamment du deuxième évangile.

Un aide-mémoire pour les missionnaires !

L’apparition du Ressuscité à Marie Madeleine résume le récit détaillé qu’on lit dans Jean 20,11-18. À ce résumé, on signale la peine de « ceux qui avaient vécu avec lui (Jésus); ils s’affligeaient et pleuraient. » Mais on ajoute le triste refrain qu’on entendra à la suite des deux apparitions suivantes : ils refusent de croire le témoignage de Marie que le Christ est vivant.
L’allusion suivante aux deux disciples qui cheminent à « la campagne » condense le long récit de Luc 24,13-35, à propos des disciples qui se rendaient à Emmaüs. Encore ici, on signale le refus des autres de croire, à l’annonce de ces deux disciples.

Enfin ce condensé des apparitions rapporte celle du Ressuscité aux onze disciples, telle que la relatent les deux évangiles de Luc 24,36-42 et de Jean 20,19-23. Avec plus d’insistance, l’auteur souligne encore le refus des disciples de croire, que le Ressuscité lui-même déplore : « Il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité. »

Ce refrain pénible sur le refus de croire exprime une préoccupation majeure de l’auteur qui a rédigé ce résumé des apparitions. Comment ne pas s’attrister de l’hésitation de chrétiens qui n’avaient pas la ferme conviction d’afficher leur foi pour remplir leur devoir d’évangélisateurs ? Ils se butaient trop souvent au rejet ou à l’indifférence des gens à qui ils annonçaient la Bonne Nouvelle de la Lumière et de la Vie, mais qui préféraient le chemin des ténèbres et de la mort ?

Bienheureux ceux qui croiront sans avoir vu

Ce condensé des apparitions du Ressuscité se termine par la mission universelle confiée à ces témoins qui ont refusé de croire. Le Christ appelle des disciples hésitants et ignorants à le représenter pour une tâche surhumaine. Un petit groupe d’hommes peureux devront affronter l’humanité entière pour inviter tous les humains à s’engager sur l’unique voie du salut. Animés de la vive conviction que leur insufflera le Seigneur, ils transmettront la flamme reçue à tous ceux et celles qui l’accueilleront dans la foi.

Le Ressuscité produira des signes par ses témoins tout au long des siècles. Comme le Créateur associa l’être humain à son œuvre de vie à travers le temps et l’espace, le Seigneur Jésus appelle les siens à répandre sa propre vie, à coopérer à cette nouvelle création du monde. Dieu appelle toujours des médiateurs pour transmettre ses dons. On ne reçoit pas le don de la foi pour le conserver pour soi-même. Tout don reçu qu’on ne partage pas se perd. C’est en le partageant qu’il se développe et s’épanouit. Telle est la loi de l’amour : on ne possède bien que ce que l’on donne.



Père Jean-Louis D’Aragon SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« "Vous êtes le sel de la terre". C’est comme s’il leur disait : "Le message qu’on vous transmet ne concerne pas seulement votre vie, mais vous devez le diffuser dans le monde entier : un monde, en effet, très peu disposé à le recevoir. » (Saint Jean Chrysostome)

« Si vous n’êtes pas ses témoins dans vos environnements, qui le serait à votre place ? Le chrétien est, dans l’Eglise et avec l’Eglise, un missionnaire du Christ envoyé dans le monde. » (Benoît XVI)

« Ceux qui à l’aide de Dieu ont accueilli l’appel du Christ et y ont librement répondu, ont été à leur tour pressés par l’amour du Christ d’annoncer partout dans le monde la Bonne Nouvelle (…). » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 3)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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