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*Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe

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Message par Lumen Jeu 18 Nov 2021 - 11:59

Rappel du premier message :

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur ! *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe - Page 18 Am17412


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Eucharistie du Jeudi 18 Novembre 2021
Jeudi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Dédicace des Basiliques de Saint Pierre du Vatican et de
Saint Paul-hors-les-Murs - Mémoire
Saint Odon, deuxième Abbé de Cluny (vers 879-942).
Sainte Rose-Philippine Duchesne, Religieuse de la Société du Sacré Cœur (1769-1852).
Bienheureux Grimoald de la Purification (Ferdinand Santamaria),
Religieux Passioniste (1883-1902).

« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »





Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) : Premier livre des Maccabées 2,15-29…
Psaume 50(49),1-2.5-6.14-15…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,41-44.



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« Aussitôt Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. »

Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. C’est au XIe siècle qu’apparaît dans le martyrologe de Saint-Pierre l’annonce de la dédicace de la basilique, au 18 novembre. Au siècle suivant, les calendriers du Latran et du Vatican ajoutent au même jour la dédicace de Saint-Paul. Jésus a vaincu la mort et le mal, il apaisera la tempête qui secoue encore notre barque. Les épreuves, les tempêtes, et finalement la mort physique ne sont pas épargnées aux croyants. Les eaux sont le symbole des forces du mal et de la mort. La réalité quotidienne est d’affronter les vents contraires et la mer agitée. Jésus domine ces forces du mal, cet évènement est une annonce de la résurrection à venir. Jésus ressuscité est le signe de notre victoire, signe posé dans l’histoire des hommes. Les disciples, pour marcher sur les eaux, ne doivent pas attendre la fin de la tempête qui durera jusqu’à la fin des temps. La présence de Dieu est une présence délicate et ténue qui ne s’impose pas par la force, elle se déploie dans une faiblesse apparente. A la suite de Jésus, les Apôtres Pierre et Paul continuent le même combat.

"En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.

Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Lorsque Pierre suit Jésus sur les eaux agitées, le vent souffle, mais Pierre ne s’en effraye pas, confiant dans la Parole et l’exemple de Jésus. Mais dès que Pierre prend en considération les forces contraires, il prend peur, et il coule. Jésus doit le saisir par la main pour le sauver de la noyade. La délicatesse de Dieu dans sa présence à nos côtés est remarquable. Il ne s’impose pas face aux puissances de la mort et du mal. Nous suivons Jésus à la suite des apôtres malgré notre pauvreté et notre petitesse. Nous marchons sur les eaux de l’adversité avec la grâce de Jésus, avec la force de l’Esprit Saint. Depuis deux mille ans, la puissance de Dieu est donnée à tous ceux qui mettent leur confiance en Jésus.

« Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. »

Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » En invitant Pierre à le suivre, Jésus l’invite à participer à sa victoire sur la mort et le mal. Nous faisons confiance à la Parole de Jésus, à son invitation à participer dès ici-bas à sa victoire. Jésus le premier a traversé la mort sans être englouti par les eaux. La puissance de vie de Jésus ne s’impose pas avec fracas sur les puissances de mort. Jésus marche sur les eaux. Il est le maître de la vie, il connaît la puissance de vie qui l’habite. Il laisse la mer et le vent se déchaîner car ils ne peuvent rien contre lui. Ainsi, Jésus nous assure que nous aussi, avec lui, nous traverserons les eaux de la mort. Nous aurons, nous aussi, à marcher sur des eaux agitées et à affronter des vents contraires. C’est quand Jésus sera monter dans notre barque que nous serons vainqueur avec lui. Nous comprenons que Pierre ait douté de sa capacité à résister aux éléments qui se déchaînaient contre lui. En Jésus réside la plénitude de la divinité, et rien ne peut l’engloutir. Marcher sur les eaux, signifie pour nous la rencontre de Jésus dans le quotidien au temps de l’Eglise.



Nous demandons à Jésus de nous envelopper de sa tendresse pour que nous n’ayons rien à craindre dans la mission qu’il nous donne.



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HYMNE : EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU

En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !

Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.

Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.

Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.

Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.



HYMNE : TU ES VENU, SEIGNEUR

Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.

Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?

Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner
Dans le pain du partage
Sa présence. »

Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !



HYMNE : JOIE ET LUMIÈRE DE LA GLOIRE ÉTERNELLE DU PÈRE,

R/Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !

Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.

Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.



Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as séparé la lumière et les ténèbres,
toi qui as appelé la lumière « jour » et les ténèbres « nuit »,
arrache aussi nos cœurs à l'obscurité du péché et
fais-nous parvenir à la vraie Lumière qui est Le Christ.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant
et pour les siècles des siècles. Amen.



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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !


Dernière édition par Lumen le Ven 26 Nov 2021 - 21:37, édité 2 fois (Raison : correction titre)
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Message par Lumen Dim 16 Avr 2023 - 16:45

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Dimanche 16 Avril 2023
Deuxième Dimanche de Pâques, Année A.

Solennité de la Fête de la Divine Miséricorde.

Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin,
mendiant (1748-1783).
Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard),
vierge, Religieuse des Sœurs de la Charité de
Nevers (1844-1879).
Vénérable Vicente Garrido Pastor, Fondateur de
l'Institut séculier des ouvrières de la Croix (+ 1975)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)





Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 2, 42-47… Psaume 118(117), 1.4.13-14.19.21.22-23.24-25… Première lettre de saint Pierre Apôtre 1, 3-9… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20, 19-31.:


*Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe - Page 18 8b75bf8c6015774579c050743a3791fe--blog-art


Commentaire de ce jour.


Thomas

La foi est difficile; elle l’a toujours été.

Elle l’était lors des apparitions du Ressuscité; elle l’était même du vivant de Jésus sur terre, et même pour ceux qui étaient témoins de ses miracles et de ses guérisons. Tous ces hommes et ces femmes qui ont vu un paralysé emporter son brancard, des estropiés marcher droit et des aveugles de naissance ouvrir les yeux sur un monde qu’ils ne connaissaient qu’avec les mains, tous sont rentrés chez eux en disant : « nous avons vu aujour­d’hui des choses extraordinaires ! » ; puis ils ont repris leur travail aux champs, à l’atelier, à la maison. Il leur fallait passer sans transition des merveilles de Dieu à l’ordinaire de leur vie ; et même si le souvenir de Jésus les poursuivait, le quotidien était là nécessaire, accaparant.

Nous côtoyons, nous aussi, les merveilles de Dieu, spécialement lorsque nous recevons le Corps du Christ Ressuscité ou son pardon, ou la lumière de sa parole. Puis les choses à faire, les choses à dire, les choses à pré­voir reprennent leur urgence ; des choses bien réelles, joyeuses, banales ou tristes, mais sur lesquelles, si peu que ce soit, nous avons prise.

C’est alors que Dieu, parfois, nous paraît lointain, insaisissable, même si pour rien au monde nous ne voudrions le perdre. C’ est alors aussi que la voix de Jésus en nous s’estompe, même si un moment elle nous a touchés.

Les fêtes liturgiques se succèdent, les années passent, et une certaine pesanteur nous guette au niveau qui est pour nous le plus intime et le plus précieux, celui de notre relation à Dieu et à son Christ, une relation que nous voudrions confiante, intense, filiale, et que nous vivons, à certaines heures de notre vie, sous le signe de l’échec.

Il est bien vrai que nous portons une part de responsabilité lorsque Dieu, chez nous, devient l’étranger. Mais il se peut aussi que nous soyons victimes d’une sorte d’illusion tenace concernant Dieu, le monde de Dieu, et l’espace de notre foi.

Nous sommes toujours tentés de chercher Dieu ailleurs, très loin, dans l’impossible, alors que Dieu nous attend déjà, dans un monde bien à nous, juste à l’endroit où il nous a placés pour que nous portions du fruit. Certes, quand le moment de la gloire sera venu, Dieu nous prendra dans son monde à Lui; mais pour l’heure, Il aime réaliser ses merveilles dans l’ordinaire de nos vies, et à ses yeux il n’y a pas de divorce entre le quotidien et l’éternel, pas de cloison entre l’amour qu’on lui dit et l’amour qu’on lui prouve, pas de retombée entre le moment de l’Eucharistie et la journée de service accomplie pour le Christ et avec lui.

N’épuisons pas nos forces à vouloir toucher les choses de Dieu, comme Thomas les plaies de Jésus, qui étaient déjà des plaies de gloire. N’attendons pas, pour dire oui à Dieu, d’être de plain‑pied avec les choses de la foi, car Dieu seul, s’il le veut, peut nous les rendre visibles. Nous n’avons pas de mains pour saisir Dieu, pas de cœur pour l’enfermer, pas d’intelligence pour épuiser son mystère, et les yeux que nous avons ne sont pas capables de supporter sa gloire. Mais cela, Dieu le sait, et Jésus a transformé notre impuissance en béatitude : « Bien­heureux ceux qui croient sans avoir vu »

Si nous n’avons pas vu le visage du Christ sur terre, si nous n’avons même pas vu les linges dans le tombeau vide, nous pouvons entendre la voix du Seigneur, que sa communauté vivante nous transmet depuis la Pentecôte. Notre foi tout entière, depuis notre baptême, repose sur cette écoute. Depuis que notre Berger est entré dans la gloire, une sorte d’instinct venu de l’Esprit Paraclet nous fait reconnaître sa voix, là où nous sommes, là où il nous veut.

Ce qu’il attend de nous, là où nous servons, là où nous peinons, là où nous cheminons sans voir, c’est la réponse si vraie, si simple, si heureuse, de Thomas :

« Mon Seigneur et mon Dieu ! »



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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*******


Autre commentaire de ce jour.


« Cesse d'être incrédule ! »

« Oui, c’est vrai, Marie-Madeleine et Marie ont bien dit aux disciples que le tombeau était vide ». « Oui, elles ont bien dit que  Jésus est ressuscité d’entre les morts ».  « Oui, elles ont affirmé que Jésus leur est apparu ».

₋ Rappelez-vous, c’était l’Evangile de dimanche dernier.  Oui, mais…

₋ Mettez-vous à la place des disciples… Comment croire la parole de ces femmes ? Comment croire sans avoir vu ?

Alors, que font-ils ? Ils se calfeutrent dans une maison, ils verrouillent les portes, ils ont peur… Ils se souviennent encore des heures terribles du jeudi soir, au Jardin des Oliviers, du fameux Vendredi où, de loin, répétant les ‘’ont dit’’, ils ont appris le procès devant Caïphe, le reniement de Pierre, le dialogue avec Pilate, les coups de fouet, le manteau rouge, les crachats puis, à l’horizon, cette Croix dressée où vers 3 heures, on a entendu un grand cri :

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Oui, c’est l’échec total. Comment, après cela, après avoir vu tout cela, comment croire encore ?

Paralysés par la peur, les portes verrouillées : Jésus apparaît au milieu d’eux. On ne dit pas qu’il « vient », qu’il force les portes, non : il est là, bien vivant, dans ce corps qui porte les traces de sa vie antérieure, les cicatrices des clous.

Ils le reconnaissent. C’est bien lui ! Il n’y a pas de doute possible : c’est lui et ce n’est plus lui ; il est le même, mais le même devenu « autre » – Présence identique mais nouvelle –
« La paix soit avec vous ». Jésus vient d’abord libérer ses amis de leur peur : oui, c’est bien lui et ils ne sont pas abandonnés. Il vient dissiper la crainte dans laquelle ils baignent et tout de suite, il ne perd de temps, il les envoie en mission :

« De même que mon Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie » et  « il répandit sur eux son souffle », comme autrefois, dans le récit de la création, Dieu souffla sur Adam pour lui insuffler la vie. Mais ici, ce souffle, c’est celui de l’Esprit Saint pour qu’il les accompagne en mission. Pas de mission possible sans l’Esprit Saint qui est à la racine de toute nouvelle création. Or, cette Résurrection est le premier jour d’une Alliance nouvelle, jour de naissance d’une vie neuve.

Imaginez la joie des disciples et l’étonnement de Thomas quand, arrivé peu après, les autres lui annoncent l’incroyable vérité ! Mettons-nous à sa place ! Pour le savoir, examinez votre réaction lorsqu’on vous raconte des histoires « à coucher dehors ».

Prenez-vous une attitude de refus ou faites-vous confiance ? Thomas, lui, il ne peut pas le croire, il craint l’illusion collective et demande des preuves :

« Je ne suis pas d’accord. Je ne me laisserai pas convaincre aussi facilement ! Il me faudra voir les trous des clous, vriller mon doigt et plonger ma main dans son côté ».

« Merci, Thomas, tu nous as rendu service ! Nous aussi, nous sommes un peu ou beaucoup comme toi : il faut vérifier avant de croire. En exigeant des preuves indubitables, tu as renforcé le témoignage des apôtres et ton exigence est une garantie nouvelle pour nous ! »

C’est pourquoi, le dimanche suivant, Jésus se prête de bonne grâce aux vérifications de Thomas.

« Thomas, avance ton doigt ici et vois mes mains. Avance ta main et mets-la dans mon côté : ne sois pas incrédule mais croyant ».

₋ Croyant, il l’est mais après avoir vu et c’est pourquoi Jésus, en pensant à nous tous, qui croyons sans avoir vu, en nous fondant seulement sur le témoignage des apôtres, lui dit :

« Parce que tu m’as vu, tu crois; heureux ceux qui croient sans avoir vu ! »

₋ « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

Thomas est saisi par la présence du Christ qui s’impose à lui.

Thomas lui crie sa foi.

Thomas a identifié cet homme : c’est lui, c’est bien lui !

Thomas devient témoin. Il a vu, il a cru; il est comme le trait d’union entre ces témoins visuels et nous. Grâce à lui, s’ouvre, dans la continuité de la Résurrection, le temps d’une Eglise mise sous le signe « du croire sans voir ».

« Croire sans voir » : désormais, c’est notre statut, état des croyants de tous les temps, de tous les pays.  Le Ressuscité, n’est pas, comme pour Thomas, à portée de notre main. Nous ne pouvons pas, comme Thomas, « toucher du doigt » celui en qui nous croyons. Nous devons faire confiance à cette longue chaîne de témoignages qui remonte le temps jusqu’au Christ. Nous ne pouvons pas voir; il faut passer au « croire » : « croire » en cette parole qui malgré vingt siècles retentit toujours sur notre terre et qui proclame que « Jésus le Nazaréen est ressuscité ».

Peu à peu, les disciples ont compris que l’essentiel, ce n’était pas de voir Jésus mais de croire en lui, croire aux signes par lesquels il se révèle.  En voyant, on touche avec la main, avec les yeux ; en croyant, on touche avec le cœur.

Souvent, on répète ce proverbe : « Loin des yeux, loin du cœur ». La foi chrétienne fait mentir cet adage. Mes yeux ne voient pas comme ceux de Thomas mais mon cœur sait parce que nous avons compris qu’avec Jésus l’éloignement n’est qu’apparent.  Par la foi, le Christ est réellement proche.

Nana Mouskouri, cette chanteuse orthodoxe, habituée à toucher les icônes, disait : « Ma foi, c’est ma main pour toucher Dieu » : foi encore trop sensible.

« Notre foi, c’est notre cœur pour sentir Dieu » : foi encore trop sensible. Pour être vraie, la foi doit être au creux de moi-même, au creux de l’Eglise, rencontre personnelle et collective, concrète, avec Jésus-Christ. Elle ne va pas seulement à un texte sacré, à une tradition mais à une personne que je sais « vivante », que je sais « présente » à côté de moi, et même, à la communion, en moi : « Mon Père et moi, nous ferons en lui notre demeure ! »

Alors je peux lui dire en toute vérité : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ».

A nous aussi, il nous est demandé de faire cette expérience de la rencontre, comme Thomas aux pieds de Jésus, comme les disciples d’Emmaüs, sur la route où il était présent, discutant avec eux.

Le tout, c’est de le reconnaître : à nous, de le voir ; à nous, de le faire voir; à nous, de le ré-identifier
à travers cet homme qui me pose des questions,

à travers cette femme qui pleure,

à travers cet enfant tout désemparé,

à travers ce malade qui ne sait plus où il en est,

à travers ce jeune qui se pique pour essayer de voir et de croire à autre chose …

C’est la mission que les apôtres ont reçue avec le souffle de l’Esprit. C’est la mission de notre Confirmation.

« Ne soyons pas inquiets ». Le Christ, par deux fois, nous a dit : « La paix soit avec vous ».

Cette soirée pascale est le tournant de l’histoire. C’est déjà la Pentecôte : « Recevez le Saint Esprit ».

C’est la naissance de l’Eglise. Ce soir-là, le monde entier entre déjà dans l’aube de la Résurrection.

AMEN



Père Louis DATTIN
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Et toi, oh Seigneur, qui voit nettement de tes yeux les abîmes de la conscience humaine, que pourrais-tu ne pas découvrir de moi, même si je refusais de te le confesser ? » (Saint Augustin)

« Souvent nous pensons qu’aller nous confesser c’est comme aller chez le teinturier. Mais Jésus, dans le confessionnal, ce n’est pas la teinturerie. La confession est une rencontre avec Jésus qui nous attend comme nous sommes » (François)

« Le Christ agit en chacun des sacrements. Il s’adresse personnellement à chacun des pécheurs : " Mon enfant, tes péchés sont remis " (Mc 2, 5) ; il est le médecin qui se penche sur chacun des malades qui ont besoin de lui pour les guérir ; il les relève et les réintègre dans la communion fraternelle. La confession personnelle est donc la forme la plus significative de la réconciliation avec Dieu et avec l’Église » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.484)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

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Message par Lumen Lun 17 Avr 2023 - 9:52

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 17 Avril 2023
Lundi de la 2ème semaine du Temps Pascal


Saint Robert de la Chaise-Dieu, Fondateur
de l'abbaye de la Chaise-Dieu (+ 1067)
Saint Etienne Harding, Abbé de Cîteaux
(+ 1134)
Sainte Claire Gambacorti, Moniale à
Pise (+ 1420)
Sainte Kateri Tekakwitha, Indienne du
continent nord-américain. Première Sainte
amérindienne (1656-1680).
Vénérable Aloísio Sebastião Boeing
Prêtre scj brésilien fondateur (+ 2006)


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 4, 23-31… Psaume 2, 1-3.4-6.7-9… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3, 1-8.:


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Commentaire de ce jour.


"Le vent souffle où il veut"

Pour voir le Règne de Dieu, c'est-à-dire pour entrer dans la vie que Dieu nous offre, la vie qui traverse tout, même la souffrance, même la mort, il faut renaître, naître d'en haut, naître de l'eau et de l'Esprit.

Cette naissance, nous la situons dans notre lointain passé, car, au moins pour la plupart d'entre nous, le baptême d'eau et d'Esprit Saint a suivi d'assez près notre naissance selon la chair. Et il est bien vrai que notre baptême est un acte passé, et que nous sommes fils et filles de Dieu une fois pour toutes; mais cette naissance à la vie de Dieu, qui est pour nous liée à une date, au-delà de tout souvenir, ne porte ses fruits que si chaque jour nous nous ouvrons à cette vie qui vient de Dieu. C'est ce que saint Pierre explique dans sa première épître : "Le baptême n'est pas le simple lavage d'une souillure extérieure, mais l'engagement à Dieu d'une bonne conscience" (3,29), donc une démarche à refaire à longueur de vie.

Chaque jour il nous faut réaliser, rendre réelle, cette relation inouïe de fils ou de fille de Dieu.

Chaque jour il nous est donné, par grâce, de revivre cette plongée, cette immersion dans la vie de Dieu qu'a été notre baptême, au-delà de tout souvenir.

Chaque jour il nous faut "naître d'en haut", ratifier notre naissance baptismale en la répétant volontairement, consciemment, filialement, dans l'aujourd'hui de l'Église, là où nous a placés le Seigneur dans son dessein d'amour.

Dieu ne cesse pas de nous engendrer, par son Esprit, à l'image de son Fils.

Dieu ne cesse pas, par son Esprit, de nous "tirer" vers son Fils; et c'est cette œuvre de vie permanente, inlassable, de Dieu en nous que nous sommes appelés à saisir par la foi. L'accueil de la vie de Dieu, c'est cela qui chaque jour donne un sens à notre vie et un vrai contenu à toutes nos rencontres humaines. C'est cela qui demeure essentiel pour chacun et pour tous; et Jésus y insiste : "Ne t'étonne pas si je t'ai dit : Il faut naître d'en haut."

 Mais comment percevoir cette vie de Dieu qui nous habite ? Comment aussi situer notre vouloir lorsque le vouloir de Dieu nous échappe, lorsque nous ne savons pas où nous en sommes, et encore moins où et par où l'amour de Dieu nous mène? Comment gérer cette vie de croyant, où si souvent nous restons pauvres et démunis, riches de désirs, mais sans chemins?

Jésus vient au-devant de notre désarroi. Comme il l'explique à Nicodème, les chemins de l'Esprit sont souvent déroutants, et il n'est pas anormal d'être dérouté quand on cherche la route de Dieu. "Le vent souffle où il veut, et tu ne sais ni d'où il vient ni où il va." On ne sait pas le tout premier mot ni le dernier mot sur l'Esprit qui nous fait vivre. Il est au-delà de toute mémoire, un peu comme une naissance, et au-delà de tout projet, car il les contient tous et les unifie. Il est au-delà, et pourtant toujours présent à l'instant que nous vivons pour Dieu.

Et c'est là la merveille : "Le vent souffle où il veut, et tu entends sa voix." Le vent est là : il souffle, il passe, il agit. L'Esprit de Dieu est là, force de Dieu qui fait renaître. Aujourd'hui, rien que pour aujourd'hui, il nous est donné d'entendre sa voix, qui nous dit, pour aujourd'hui, les paroles de Jésus; et ce sont les paroles de Pâques, des paroles de baptême, ruisselantes de vie et d'espérance, des paroles d'envoi, qui sont porteuses de paix.

"Tu entends le vent, dit Jésus. Ainsi en est-il de quiconque est né de l'Esprit."



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


il vous faut naître d’en haut.

Nicodème, un pharisien, vient visiter Jésus la nuit. Il lui donne le titre de Rabbi, Maître et reconnaît qu’il a été envoyé par Dieu pour venir instruire les hommes. Jésus commence en lui disant que personne ne peut voir le Règne de Dieu à moins de renaître. Nicodème ne comprend pas. Alors Jésus précise : pour renaître à une autre vie que celle de la terre, il faut l’eau et l’Esprit, allusion au baptême, qui donnent la vie du Royaume de Dieu.

Nicodème est un pharisien; il est donc quelqu’un d’instruit.
On ajoute qu’il est un notable, quelqu’un d’important dans son milieu.
On découvrira plus loin dans l’évangile qu’il est membre du Sanhédrin, la cour suprême en matière religieuse et il prendra la défense de Jésus. Il sera ridiculisé : “ Es-tu galiléen toi aussi ?”… Galiléen pour les gens de Jérusalem signifie “pas orthodoxe”. Les Galiléens sont mêlés aux païens, et en outre ils ont un accent. “Es-tu galiléen ?” = Es-tu un Newphie toi aussi. ( Jn.7,50)

A l’ensevelissement de Jésus, Nicodème apportera une grosse quantité de myrrhe et d’aloès, aromates et parfums. (Jn.19,39)
Pour l’instant, il ne veut pas passer pour un disciple de Jésus : il vient quand il fait noir. Mais il est attiré et en somme il veut le connaître.

Et c’est précisément sur cela que Jésus lui répond.
Le connaître c’est avoir accès au Règne de Dieu et avoir accès au Règne de Dieu n’est pas une question d’avoir des informations. Il faut avoir une nouvelle vie et pour cela il faut renaître. Il faut une conversion qui commence par un baptême qui donne la présence de l’Esprit. Car pour connaître Jésus, il faut vivre avec lui; il faut partager sa vie dans son sens le plus élevé.

Quand deux disciples de Jean Baptiste avaient cherché à connaître Jésus, tout ce qu’ils avaient pu lui demander était: Maître, où demeures-tu ? (Jn.1,38)
Jésus avait compris ce qu’ils cherchaient et leur avait répondu : “Venez et vous verrez.”
Mais pour voir, pour le connaître, il faut d’abord venir. Il faut se mettre à sa suite.
On ne peut le connaître qu’en le suivant et en vivant avec lui.

Nicodème n’a peut-être pas tout compris tout de suite.
Mais les lecteurs de l’évangile de Jean comprennent bien:
C’est un appel qui est fait à tout chrétien.



Père Jean Gobeil SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Cette densité de sagesse et de science de Dieu est si profonde et immense que, bien que l’âme la connaisse de mieux en mieux, elle peut toujours en approfondir sa connaissance » (Saint Jean de la Croix)

« Une annonce renouvelée offre aux croyants ainsi qu’aux âmes tièdes et aux non pratiquants, une nouvelle joie dans la foi et la fécondité évangélisatrice. Le Christ est l’Evangile éternel » (Ap 14,6), et le "même hier et aujourd’hui et pour toujours" ; sa richesse et sa beauté sont inépuisables » (François)

« "Devenir enfant" par rapport à Dieu est la condition pour entrer dans le Royaume ; pour cela il faut s’abaisser, devenir petit ; plus encore : il faut " naître d’en haut" (Jn 3,7), "naître de Dieu" pour "devenir enfants de Dieu" (Jn 1,12) (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 526)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen
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Message par Lumen Mar 18 Avr 2023 - 15:44

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mardi 18 Avril 2023
Mardi de la 2ème semaine du Temps Pascal.


Saint Parfait de Cordoue, Prêtre
et Martyr à Cordoue (+ 850)
Bienheureuse Marie de l'Incarnation, veuve,
Religieuse Carmélite (+ 1618).
Bienheureux Joseph Moreau, Prêtre et Martyr
de la Révolution française (+ 1794)
Bienheureux Luca Passi, Fondateur de la
Société de Sainte Dorothée (+ 1866)
Bienheureuse Sabine Petrilli, Fondatrice de
la Congrégation 'Sainte-Catherine de Sienne' (+ 1923)
Vénérable Cornelia Connelly, Fondatrice de
l'institut de l'Enfant Jésus (+ 1879)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 4, 32-37... Psaume 93(92), 1abc.1d-2.5... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3, 7b-15.:


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Commentaire de ce jour.


Choses de la terre et choses du ciel

Nicodème a fait le pas ; et c’est méritoire.

Membre très écouté du Sanhédrin, pharisien de renom, il fait autorité en Israël. Lui, l’expert dans l’étude de la Torah, est impressionné par les signes que Jésus accomplit, et il a reconnu en lui un maître authentique venu de la part de Dieu. Déjà il se sent disciple de Jésus, mais « disciple en secret » (19, 38), car il a peur de la rumeur publique, peur que sa démarche ne le compromette aux yeux de ses pairs. C’est pourquoi il est venu de nuit trouver Jésus, pas encore très hardi, mais fasciné par la lumière.

Quelles questions voulait-il poser ? Nous le devinons seulement à partir des paroles que Jésus lui adresse en prenant les devants : Nicodème désire entrer dans le Règne de Dieu. Mais Jésus, qui annonce ce Règne, ne vient pas de Dieu au sens où Nicodème l’entend, comme un homme simplement approuvé par Dieu. Il est descendu d’auprès de Dieu parce qu’il est né de Dieu et ne fait qu’un avec son Père. Toute vie commence en Dieu, toute initiative vient de Dieu, et cela reste vrai, au niveau de la foi, pour tout croyant : un homme ne peut « voir » le Règne de Dieu que s’il est engendré par le Père céleste, engendré de l’eau et de l’Esprit.

Nicodème s’étonne et achoppe. Lui, qui pourtant est maître en Israël et dispose de toute une science léguée par tradition, se trouve devant des perspectives entièrement nouvelles.

À vrai dire Nicodème pouvait rejoindre en partie la pensée de Jésus. En effet, déjà dans l’Ancien Testament on trouve le don de l’Esprit plusieurs fois associé à l’intervention décisive de Dieu dans l’histoire du monde. « Je répandrai mon Esprit sur toute chair », annonce le Seigneur dans Joël (3, 1-2), et Dieu précise, en Ézéchiel (36, 25s), unissant les deux thèmes de l’eau et de l’Esprit : « Je répandrai sur vous une eau pure et vous serez purifiés, (. .) je mettrai en vous mon Esprit ». Nicodème pouvait donc comprendre au moins ceci : Jésus proclame l’arrivée des temps nouveaux, puisque les hommes vont recevoir l’Esprit.

Malgré ces lumières partielles, les paroles de Jésus demeurent étranges pour ce pharisien sympathisant. Être engendré d’en haut, être engendré de Dieu, comment comprendre cela ?

Jésus, dans sa réponse, vient au devant du malaise de Nicodème : il n’y a pas à s’étonner que la nouvelle naissance grâce à l’Esprit Saint soit mystérieuse. L’homme peut constater en lui-même les fruits de l’Esprit de Dieu sans savoir quand ni comment il agit. Déjà, à un niveau plus humble, la nature nous laisse souvent devant des questions sans réponse immédiate : « Quand l’homme jette du grain en terre, lisons-nous en saint Marc, qu’il dorme et qu’il se lève, nuit et jour, la semence germe et pousse, il ne sait comment » (Mc 4, 27). Et Jésus répond ici à Nicodème dans le même sens : « Le vent souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l’Esprit ».

Le secret qui entoure l’action de l’Esprit rejoint d’ailleurs le mystère de Jésus, Fils de Dieu présent parmi les hommes. Jésus dira, en effet, à ses adversaires pharisiens : « Bien que je me rende témoignage à moi-même, mon témoignage est valable, parce que je sais d’où je suis venu et où je vais, mais vous, vous ne savez pas d’où je viens ni où je vais » (8, 14).

C’est d’auprès du Père que Jésus est venu dans le monde, et c’est auprès de lui qu’il remontera. Ce qu’il était dans le ciel, et ce qu’il sera dans la gloire, éclaire ce qu’il a fait et dit parmi nous. La raison de tout mystère est à chercher dans la gloire auprès de Dieu ; c’est pourquoi Jésus ajoute : « Si vous ne croyez pas quand je vous dis les choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous dirai les choses du ciel ? »

Il va annoncer, en effet, des choses de Dieu plus merveilleuses encore. Jusque là il s’agissait encore de « choses terrestres », du chemin à prendre sur terre pour voir le Règne de Dieu, ou de la naissance de chaque homme ici-bas dans l’eau et par l’Esprit. Comment répondra Nicodème, comment réagiront tous les croyants, lorsque Jésus parlera des « choses célestes », qui le concernent, lui, le propre Fils de Dieu ?

Et Jésus donne deux exemples : - Lui, et lui seul, est descendu du ciel pour nous parler de Dieu, et lui, le premier, ouvrira le chemin de la gloire : il montera au ciel ; - Mais auparavant (et c’est là un secret qui dépasse tellement les perspectives humaines !), avant d’être élevé par Dieu auprès de lui dans le ciel, il sera élevé par les hommes sur le bois de la croix.

Ces choses du ciel, il nous faut les entendre, car elles éclairent pour nous ce que nous faisons sur terre. Ces choses qui nous disent le cœur de Dieu apportent paix et lumière à nos cœurs d’hommes. Elles nous paraissent à certains jours lointaines et irréelles, comme une naissance impossible ; mais elles sont plus vraies, plus urgentes, plus définitives que tout ce qui passe par nos mains ou par notre esprit.

C’est par ces choses du ciel que nous entrons chaque jour dans la vie de Dieu.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Jésus est le seul qui peut révéler cette vie d’en haut.

Nicodème, un pharisien et membre du grand conseil, veut connaître mieux Jésus. Il vient de nuit pour ne pas se compromettre. Jésus sait qu’au fond il cherche le Royaume de Dieu. Il commence par l’avertir qu’on ne peut voir le Royaume à moins d’y être entré (Jn.3,3), et qu’on ne peut y entrer à moins de naître à une nouvelle vie, ce qui s’obtient par le baptême et le don de l’Esprit (Jn.3,5). L’Esprit est comme le vent: avec les forces humaines, on ne peut voir que ses traces, Tout ce qu’on peut voir de la vie nouvelle dans un disciple sont seulement les effets de cette vie (Jn.3,8). Nicodème ne comprend pas et Jésus déclare qu’avec ses connaissances il aurait dû comprendre de quoi Jésus parlait (Jn.3,10). Dans ce qui suit, le pluriel (nous parlons…) indique que c’est Jésus et la communauté des croyants qui parlent s’adressant peut-être aux Juifs en général. Jésus est le seul qui peut révéler cette vie d’en haut. Il faut donc commencer par accepter sa parole, ce que les Juifs n’ont pas fait.

Nicodème aurait dû reconnaître que la vie d’en haut, dont parle Jésus, était la réalisation de ce qu’avaient annoncé les prophètes. Ezéchiel, entre autres, avait annoncé qu’il y aurait une nouvelle alliance dans laquelle Dieu donnerait un coeur nouveau et qu’il y mettrait son Esprit (Ez.36.,26-27).

Le point de départ pour avoir accès à la vie d’en haut est d’accepter la parole du Christ parce qu’il est le révélateur unique: il est le seul à venir du ciel (v.13). Cette vie ne peut être connue de l’extérieur; il faut en faire partie pour la connaître. C’est la première chose que Jésus avait déclaré aux disciples de Jean Baptiste qui lui demandaient: Où demeures-tu? Jésus avait simplement répondu: Venez et voyez (Jn.1,39). Pour voir qui il est, il faut se mettre à sa suite. C’est la même chose pour voir le Royaume, c’est-à-dire pour connaître le Royaume: il faut en faire partie.

Les apôtres retiendront la leçon. Quand ils prêcheront aux foules, ils ne tenteront pas de leur expliquer ce qu’est le Royaume ou ce qu’est la vie nouvelle. Ils feront une proclamation (un kérygme): Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous, vous avez crucifié. (Actes 2,36) L’acceptation de cette parole sera le premier pas. Suivra l’acceptation de la conversion et du baptême. Ensuite, c’est dans la vie comme disciple qu’on découvrira ce que signifie faire partie du Royaume et être enfants de Dieu.

Jésus est le seul révélateur de la vie d’en haut parce qu’il est le seul à être venu du ciel mais en outre il est celui par qui la vie d’en haut et l’Esprit seront donnés. La référence au serpent de bronze dans le désert qui redonnait la vie humaine est comme un symbole de la passion du Christ qui donne la vie éternelle à tout homme qui croit.



Père Jean Gobeil SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Dans sa venue, [le Christ] apporté avec lui toute nouveauté » (Saint Irénée)

« Il peut toujours, avec sa nouveauté, renouveler notre vie et notre communauté, et même si la proposition chrétienne traverse des époques d’obscurité et de faiblesses ecclésiales, elle ne vieillit jamais » (François)

« L’eau baptismale est alors consacrée par une prière d’épiclèse (soit au moment même, soit dans la nuit pascale). L’Église demande à Dieu que, par son Fils, la puissance du Saint-Esprit descende dans cette eau, afin que ceux qui y seront baptisés " naissent de l’eau et de l’Esprit " (Jn 3, 5) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 1.238)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Mer 19 Avr 2023 - 13:39

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 19 Avril 2023
Mercredi de la 2ème semaine du Temps Pascal.


Saint Mappalique, Martyr à Carthage (+ 250)
Saint Elphège, Évêque de Winchester puis
Archevêque de Cantorbéry et Martyr (954-1012).
Saint Expédit, Thaumaturge (IVe siècle)
Saint Léon IX, Pape (150e) de 1049 à
1054 (+ 1054)
Saint Vernier, Saint Patron des vignerons
Martyr (+ 1287)
Vénérable Elisa Miceli, Fondatrice des
catéchistes rurales du Sacré Coeur (+ 1976)


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 5, 17-26... Psaume 34(33), 2-3.4-5.6-7.8-9... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3, 16-21.:


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Commentaire de ce jour.


Le jugement, le voici…

Curieuse contradiction dans ce passage de l’Évangile de Jean : d’un côté, Jésus dit : « Dieu n’a pas envoyé le Fils dans le monde pour juger le monde » ; et aussitôt après : « le jugement, le voici ! »

Mais la contradiction n’est qu’apparente, car pour Jean il y a deux sortes de jugement, le jugement prononcé et le jugement provoqué.

Le jugement prononcé, avec sentence, est celui qui aura lieu à la fin des temps, lors du retour de Jésus glorieux, et ce jugement futur est associé dans les Évangiles au pouvoir du Fils de l’homme, au pouvoir du Christ, Seigneur de tous les temps.

Mais avant ce jugement prononcé, et tout au long de l’histoire des hommes, a lieu un autre jugement, le jugement qui est provoqué dans le cœur de chacun par l’irruption de la lumière, par la venue de Jésus dans le monde, porteur de la vérité de Dieu.

Face à cette lumière, face à Jésus lumière du monde, un discernement, une discrimination, un choix décisif s’opèrent dans la vie et la liberté de chacun. C’est cela, le jugement provoqué : « Le jugement, le voici, dit Jésus ; la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré l’obscurité à la lumière ».

« Qui croit au fils n’est pas jugé » ; c’est-à-dire qu’il se range volontairement parmi les hommes du oui ; il se place volontairement dans le rayonnement de Jésus lumière. « Qui ne veut pas croire est déjà jugé » : il s’est déjà jugé, parce qu’il n’a pas voulu croire au nom du Fils unique de Dieu, c’est-à-dire à la personne du Fils de Dieu et à son rôle unique dans le salut du monde.

L’irruption de la lumière, du Christ lumière, dans le monde des hommes trace donc une frontière entre le oui et le refus, et cette frontière traverse non seulement des groupes humains, mais le cœur de chaque homme et la vie de chaque croyant. En chacun de nous cette frontière demeure mouvante, car nous n’avons pas fini d’accueillir la lumière, et de jour en jour, d’année en année, cette lumière de Jésus doit conquérir, influencer, apprivoiser de nouveaux secteurs de notre cœur, de notre agir et de notre liberté.

C’est pourquoi la lumière tout à la fois attire et fait peur.

Par le meilleur de nous-mêmes, nous venons d’instinct à la lumière de Jésus, la lumière qui a baigné notre conversion, notre baptême, notre engagement au service de l’Évangile. C’est cette lumière allègre de Pâques que nous demandons à Dieu dans le silence de la prière personnelle, c’est vers elle que nous approchons, lorsque ensemble nous célébrons la louange du Père et l’Eucharistie du Seigneur, réchauffant notre foi à la foi de la communauté.

Également nous fuyons cette lumière, lorsqu’elle risque d’éclairer de plein fouet les zones d’ombre ou de pénombre que nous voulons défendre, tel secteur d’activité dont nous restons propriétaires, telle habitude ou telle inertie à laquelle nous ne voulons pas renoncer, telle influence ou telle relation qui n’est plus selon l’Évangile, et tous ces « à peu près » dans la vie de prière ou de service, qui font peu à peu des Béatitudes de Jésus une lettre morte, morte pour nous, morte pour des mourants.

« Quiconque fait le mal, dit Jésus, a de la haine pour la lumière et refuse de venir à la lumière, de crainte que ses œuvres ne soient démasquées ». Dans la mesure, au contraire, où notre nourriture est de faire la volonté du Père, nous allons au-devant du rayonnement de Jésus, au-devant des clarifications, des remises en cause, au-devant du regard décapant de nos frères, parce que nous n’avons rien à perdre, rien à craindre, et tout à gagner à un supplément de lumière. Une seule chose importe : que nos œuvres, vraiment, soient accomplies en Dieu, et que Dieu, dans notre pauvreté, puisse accomplir ses merveilles.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne se perde pas, mais obtienne la Vie éternelle.

« Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne se perde pas, mais ait la Vie éternelle. »
Dieu aime le monde : voilà une affirmation majeure parce qu’elle situe Dieu et son Amour comme la réalité Fondatrice et absolue.
Elle signifie que l’Amour Divin précède tout et soutient tout, un Amour plénier qui ne peut que se déployer et s’exprimer dans le don de lui-même.
En effet, lorsque Le Père envoie Le Fils, c’est Dieu qui se donne tout entier. Et ce don, s’il contient la Passion et la mort de Jésus, est entendu ici dans un sens plus large qui comprend toute la Vie du Fils.
L’Évangéliste, en effet, ne dit pas que Le Père « a livré » Son Fils - verbe traditionnellement utilisé en référence à la Passion – mais qu’il l’a « donné ». Dans ce don, c’est donc toute l’œuvre du Christ qui est ici prise en compte, toute sa Vie depuis sa naissance jusqu’à sa mort sur la Croix.

Mais ces versets ne se contentent pas de célébrer l’Amour de Dieu qui a donné Son Fils unique, ils mettent aussi en évidence le but de ce Don : la Vie éternelle des croyants, le Salut du monde entendu comme définitif.
Ressort ici de façon claire le projet de Dieu en faveur des hommes qu’il veut vivifier de sa propre Vie.
Dieu ne vient pas d’abord pour juger et condamner mais pour sauver. « Je ne suis pas venu pour juger le monde mais pour sauver le monde » déclarera Jésus, un peu plus loin dans Saint Jean (Jn 12, 47).

Pourtant, nous entendons aussi Jésus nous dire dans le passage de l’Évangile de ce jour : « Qui croit en Lui n'est pas jugé ; qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au Nom du Fils unique de Dieu. »
Y aurait-il une contradiction dans les propos de Jésus ?
Il s’agit, en fait, de bien comprendre en quoi consiste le Jugement dont nous parle Jésus. Si l’homme accueille dans la Foi le Don de Dieu par Amour pour Lui, s’il croit en ce Fils envoyé pour son Salut, il obtient comme immédiatement « la Vie » : « Celui qui croit au Fils a la Vie éternelle ; celui qui refuse de croire au Fils ne verra pas la Vie mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jn 3, 36).

Le Jugement est le résultat immédiat de la présence devant nous de l’Envoyé du Père, présence qui ne peut laisser indifférente, présence qui oblige nécessairement à se situer : soit en faveur, soit en opposition par rapport à Jésus.

Le Fils, en tant qu’il nous révèle la plénitude de l’Amour du Père, nous révèle l’absolu de la Vérité Divine : « Dieu est Amour » (1 Jn 4, 8.16).
Dans la venue du Fils en ce monde, dans tout son itinéraire terrestre s’est manifesté l’Amour de Dieu, son désir de Salut pour tout homme.
Mais c’est maintenant à ce dernier de se décider en croyant ou non en ce Fils, donné par Amour.
La décision de Foi est l’œuvre unique attendue de l’homme dans une coopération parfaite avec l’œuvre en lui de la Grâce Divine.

« En ce Temps Pascal, Seigneur, tu te présentes à nous dans la Lumière de ta Résurrection. Sollicités et soutenus par ta grâce, tu nous appelles à venir à la Lumière en nous ouvrant à la Foi en la puissance salvifique de ta mort et de ta Résurrection.
Que notre attitude devant Toi ne nous juge pas mais nous obtienne au contraire la Vie éternelle et nous conduise au Salut. »



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Car Dieu a envoyé Son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par Lui, le monde soit sauvé.

Nicodème est un homme qui a une certaine instruction puisqu’il est un Pharisien. Il est un notable, un personnage important dans son milieu: il est un membre du sanhédrin, la cour suprême (Jean 7,50).
Il est attiré par Jésus et voudrait le connaître. Mais, à cause de son milieu, il ne veut pas qu’on le prenne pour un de ses disciples; il vient donc quand il fait noir pour passer inaperçu.
Jésus va le recevoir quand même.

Nicodème s’attendait à recevoir des informations: il va être dérouté par ce que Jésus lui dit. Pour connaître Jésus, il faut partager sa vie, ce qui veut dire recevoir une Vie nouvelle. C’est seulement avec cette Vie nouvelle et L’Esprit qu’on peut le connaître et avoir accès au Règne de Dieu. Pour cela il faut renaître par le Baptême.

Nicodème a eu de la difficulté à suivre mais il a quand même suivi jusqu’ici. Pour ce qui suit, il comprendra peut-être plus tard puisqu’il osera prendre la défense de Jésus à une réunion du Sanhédrin.
Mais pour l’instant, Jésus parle de sa mission et de l’origine de cette mission. Il parle surtout pour les lecteurs de l’Évangile, pour des Chrétiens.

L’existence terrestre et la mission de Jésus ont pour origine l’Amour d’un Dieu qui veut communiquer avec l’humanité.
Pour communiquer, il se donne en donnant Son Fils unique. Ceci révèle la priorité de l’Amour Divin comme source de l’histoire du Salut.

Jésus déclare qu’il n’a pas été envoyé pour juger. L’idée de jugement est ambivalente: elle contient la reconnaissance de ceux qui ont été justes mais aussi la condamnation de ceux qui sont injustes.
Cette idée de Dieu qui venait pour condamner était très forte chez Jean-Baptiste qui parlait de la hache qui était déjà sur le bois mort et du feu qui était prêt à brûler la paille séparée du bon grain par le vent.
Au temps de Jésus, c’était aussi l’idée des Esséniens de la communauté de Qumran près de la Mer Morte.

Or ce que Jésus révèle c’est que Dieu n’est pas intéressé par la condamnation. S’il envoie Son Fils, c’est pour offrir la possibilité d’éviter la condamnation; c’est pour sauver.
Et il prend l’initiative de chercher ceux qui étaient perdus pour les sauver.

Jésus déclare, à la fin de l’épisode de Zachée, un homme considéré comme un pécheur public, que Jésus a appelé et chez qui il est allé manger: Le Fils de l’Homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. (Luc 19,10)

C’est ce qui est offert par Le Christ. C’est une offre car l’Amour ne peut contraindre ou imposer.
L’accepter c’est reconnaître le Don de Dieu dans la personne du Christ. Celui qui croit en Lui échappe au Jugement et surtout il entre dans le Règne de Dieu.
Il est sauvé des ténèbres et fait maintenant partie du monde de la Lumière à condition d’agir selon la Vérité.
“Faire la vérité” est une expression hébraïque pour signifier avoir une conduite en conformité avec la Vérité.
C’est le rappel aux Chrétiens que leur conduite et leurs œuvres doivent refléter l’Amour qu’ils ont reçu.



Père Jean Gobeil SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Oh quel message rempli de bonheur et de beauté ! Il veut faire de nous ses frères, et, en conduisant l’humanité au Père, Il entraîne avec Lui tous ceux qui sont désormais de sa race » (Saint Grégoire de Nysse)

« Si lors de la création le Père nous a donné la preuve de son immense amour en nous donnant la vie, dans la passion et la mort de son Fils Il nous a donné “la preuve des preuves” : Il est venu souffrir et mourir pour nous » (François)

« L’amour de Dieu pour Israël est comparé à l’amour d’un père pour son fils. Cet amour est plus fort que l’amour d’une mère pour ses enfants. Dieu aime son Peuple plus qu’un époux sa bien-aimée (Is 62,4-5) ; cet amour sera vainqueur même des pires infidèles : il ira jusqu’au don le plus précieux : “ Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique ” (Jn 3,16) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 219)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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Message par Lumen Jeu 20 Avr 2023 - 12:09

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Jeudi 20 Avril 2023
Jeudi de la 2ème semaine du Temps Pascal.


Saint Hugues, Prieur du monastère
d'Anzy-le-Duc (+ 928)
Sainte Agnès de Montepulciano, Moniale
italienne (+ 1317)
Bienheureuse Odette, Moniale au Brabant
(+ 1158)
Bienheureux Simon Rinalducci, Prêtre de
l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin (+ 1322).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 5, 27-33... Psaume 34(33), 2.9.17-18.19-20... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3, 31-36.:


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Commentaire de ce jour.


L'Esprit sans mesure

Ces versets d'Évangile que la liturgie nous propose aujourd'hui rendent un son assez particulier.

Après le dialogue de Jésus avec Nicodème et l'épisode si personnel où Jean Baptiste dit sa joie d'être l'ami de l'Époux, nous lisons aujourd'hui six versets de ton noble et méditatif sur l'envoyé de Dieu, et sur les réactions des hommes à son message.

Ces paroles de Jésus, qui rappellent plusieurs thèmes développés devant Nicodème, ont été placées à cet endroit par l'Evangéliste pour souligner que le Christ, révélateur de Dieu, est à la fois celui qui apporte la parole et celui qui donne l'Esprit Saint:

"Celui qui vient du ciel témoigne de ce qu'il a vu et de ce qu'il a entendu. Celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai,

car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu: ce n'est pas avec mesure qu'il donne l'Esprit".

  Celui qui donne l'Esprit, l'Esprit Saint, c'est Jésus, l'Envoyé : voilà le coeur de notre texte.

Parole et Esprit Saint sont indissociables dans l'œuvre de Jésus : il dit les paroles de Dieu, il donne l'Esprit; il dit et il donne.

Les paroles qu'il dit sont sans mesure humaine, car ce sont les paroles de Dieu; et quand il donne l'Esprit, il peut le donner sans mesure, parce que lui-même vient de Dieu.

Il dit, et il donne : en même temps qu'il parle, il donne l'Esprit, car ses paroles sont Esprit et elles sont vie: elles sont porteuses de l'Esprit, et par là vivifiantes.

Il dit, et il donne, et ce qu'il donne accrédite ce qu'il dit. À celui qui accueille la parole, l'Esprit est donné, et cette efficacité "pneumatique" (spirituelle) de la parole de Jésus authentifie cette parole comme parole d'Envoyé, comme parole venant de Dieu.

Dès lors celui qui reçoit en terre profonde ce témoignage de Jésus est "enseigné par Dieu"; il rejoint la pensée de Dieu, il ratifie que Dieu est vrai, que Dieu dit vrai; c'est-à-dire qu'il acquiesce, comme Marie, de tout son être à la vérité que Dieu manifeste par Jésus, en Jésus.

Ainsi le Père, le Fils et l'Esprit Saint sont à l'œuvre conjointement dans la révélation.

À l'origine de tout envoi, de toute parole et de toute révélation, se trouve le Dieu vrai et véridique. Jésus, son Envoyé, nous transmet en paroles d'homme ce qu'il a vu et entendu auprès du Père,

et l'Esprit de la vérité fait reconnaître dans ce témoignage de Jésus les paroles mêmes de Dieu: grâce à lui l'homme pose et habite son acte de foi.

   Tout cela prend un visage très quotidien dans le secret de notre foi et de notre espérance, dans le con­cret de notre vie orante et missionnaire.

Chaque fois que nous accueillons la parole de Dieu, l'Esprit Paraclet est à l'œuvre en nous. Que ce soit à l'Eucharistie, dans la "liturgie" (service sacré) de la parole, que ce soit à l'action de grâces, quand nous laissons résonner en nous l'espérance laissée par Jésus comme trace de son sacrement, que ce soit aux heures de service, dans le Nazareth que Dieu a choisi pour nous, ou aux heures bénies de l'oraison où nous ouvrons les mains pour laisser faire Dieu, seul l'Esprit de Jésus nous fait entrer dans sa parole, seul l'Esprit Paraclet rend vivante en nous la parole et nous fait vivre d'elle.

Et ce qui vécu là en écoute, en accueil, en soumission, bien souvent au-delà des prises de notre intelligence, plus profondément que tout projet spirituel, plus filialement que tout retour sur nous-mêmes , c'est bien une entrée dans la dynamique trinitaire :

dans le réel de l'homme, c'est le réel de Dieu.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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*******


Autre commentaire de ce jour.


Le Père aime le Fils et a tout remis dans sa main.

Des disciples de Jean Baptiste sont inquiets de voir que celui à qui Jean Baptiste avait rendu témoignage baptise et beaucoup de gens viennent à lui. Jean Baptiste lui rend son dernier témoignage. Celui qui vient du ciel témoigne de ce qu’il a vu et entendu. Qui accueille son témoignage certifie que Dieu est véridique. Celui que Dieu a envoyé prononce les paroles de Dieu car il donne l’Esprit sans mesure. Le Père a tout remis dans sa main. Qui croit au Fils a la vie éternelle.

Les deux textes de l’Écriture aujourd’hui parlent de témoignage.

Devant la défense de parler de Jésus, les apôtres répondent au grand prêtre: “Il faut obéir à Dieu. … Quand à nous, nous sommes les témoins de tout cela.” (Actes 5,27.32)
Jésus déclare dans l’évangile : “Celui qui vient d’en haut rend témoignage de ce qu’il a vu et entendu.”

Le témoignage est important dans l’évangile de Jean.

Tout l’évangile a la connotation d’un procès. Cela explique la composition de l’évangile qui place l’expulsion des vendeurs du temple au tout début, contrairement aux synoptiques. D’un point de vue historique, on ne comprendrait pas que Jésus ait pu faire cela et ensuite revenir plusieurs fois à Jérusalem pour différentes fêtes, comme le montre l’évangile de Jean, sans être arrêté dès sa seconde visite. Jean veut montrer que Jésus est en procès dès le début de sa vie publique à cause de son témoignage qui sera d’ailleurs la cause de son exécution.

L’importance du témoignage se fait sentir dans la présentation de Jean Baptiste.

Dans le Prologue, il est caractérisé de la manière suivante : “Il y eut un homme envoyé de Dieu. Son nom était Jean. Il vint pour témoigner, pour rendre témoignage à la lumière afin que tous crussent par lui. Celui-là n’était pas la lumière, mais il avait à rendre témoignage à la lumière.” (1,6-8)

Quand Jean baptise, il rend témoignage : “Et voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander: Qui es-tu?”
“Le lendemain, il voit Jésus venir vers lui et il dit: “Voici l’agneau de Dieu….” “Et Jean rendit témoignage en disant: “J’ai vu l’Esprit descendre sur lui…” …J’ai vu et je témoigne que celui-ci est l’Élu de Dieu…”
Dans l’évangile de Jean, Jean Baptiste n’est pas le précurseur qui baptise en préparation de la venue du Messie: il est celui qui témoigne que Jésus est le Messie.

Jésus lui-même parle souvent de son témoignage. C’est d’ailleurs la fidélité à ce témoignage qui en fin de compte sera la cause de sa mort. Devant Pilate, il déclare : “Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité.” (18,37)

Le témoignage de Jésus porte sur sa connaissance unique du Père. C’est ce qui est dans le texte que nous venons d’entendre : “Celui qui vient du ciel rend témoignage de ce qu’il a vu et entendu… Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui (TOB) donne l’Esprit sans compter. Le Père aime le Fils et a tout remis dans sa main.” (3,32,34)

Ceci montre quelque chose d’essentiel dans la personne et la mission du Christ puisqu’on le retrouve aussi dans Mt.: Mt.11,27 : “Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père, et nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler.”

Son témoignage c’est la révélation du Père, son enseignement et ses paroles. Maïs c’est aussi ses œuvres qui sont un témoignage.

A Jérusalem à l’occasion d’une autre fête, Jésus, après avoir mentionnée le témoignage de Jean Baptiste à son sujet, déclare: “Mais j’ai plus grand que le témoignage de Jean: les œuvres que le Père m’a donné à mener à bonne fin, ces œuvres mêmes que je fais me rendent témoignage que le Père m’envoie.” (5,36)

C’est probablement en relation avec cela que l’évangéliste n’emploie jamais le mot miracle; il parle toujours de signe. Les actions qu’il fait sont des signes que Jésus est envoyé par le Père mais aussi ils sont des signes de la présence du Père.

C’est le témoignage auquel nous sommes appelés: en Jésus, l’amour du Père est venu parmi nous et nous a laissé sa présence dans l’Esprit.



Père Jean Gobeil SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Et maintenant je demande, quoi de plus admirable que la beauté de Dieu ? Pouvez-vous penser à quelque chose de plus doux et de plus agréable que la magnificence divine ? L’éclat de la beauté divine est quelque chose d’absolument ineffable et indicible » (Saint Basile le Grand)

« L’obéissance nous conduit souvent sur un chemin qui n’est pas celui que je pense qu’il devrait être : il y en a un autre, l’obéissance de Jésus qui dit au Père au jardin des Oliviers "Que ta volonté s’accomplisse » (François)

« Croire en Jésus-Christ et en Celui qui l’a envoyé pour notre salut est nécessaire pour obtenir ce salut. Parce que "sans la foi […] il est impossible de plaire à Dieu" (Hb 11,6) et d’arriver à partager la condition de ses fils […] » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 161)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Ven 21 Avr 2023 - 15:58

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 21 Avril 2023
Vendredi de la 2ème semaine du Temps Pascal.


Saint Maximien, Patriarche de
Constantinople (+ 434)
Saint Anastase d'Antioche, Patriarche
(+ 599)
Saint Anastase, Higoumène au Mont-Sinaï
(VIIe siècle)
Saint Anselme d'Aoste, Archevêque de
Cantorbéry et Docteur de l'Église
(1033 (ou 1034) - 1109).
Saint Conrad de Porzham, Frère Capucin
(+ 1894).


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 5, 34-42... Psaume 27(26), 1.4.13-14... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6, 1-15.:


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Commentaire de ce jour.


La multiplication des pains

Une grande foule suivait Jésus, car les gens de Galilée connaissaient maintenant son pouvoir de guérir. C'est pourquoi Jésus gravit la montagne; peut-être pour demander un effort à ceux qui voulaient le voir et l'entendre, mais aussi afin de pouvoir parler à la foule entière et d'être entendu de tout le monde.

À la vue de la foule qui montait et prenait place autour de lui, la première parole de Jésus est une question à Philippe : "Où achèterons-nous du pain pour qu'ils aient de quoi manger ?"

 Tout comme Philippe et André, nous nous trouvons, dans notre activité de prière, de service ou de témoignage, devant une tâche démesurée, disproportionnée à nos forces. Mais Jésus le sait ; et il sait ce qu'il va faire.

À bien des niveaux, dans nos vies données au Christ, des nécessités apparaissent, sans proportion avec les lumières ou les ressources que nous pouvons avoir : "Qu'est-ce que cela pour cinq mille personnes ?" À travers des changements imprévus, des besoins nouveaux, des urgences inattendues, le Christ continue de nous poser des questions vitales pour nous-mêmes et pour ceux que nous aimons, ceux qu'il nous demande d'aimer. Mais lui-même sait ce qu'il va faire.

Jésus fait asseoir dans l'herbe haute toute la foule, comme des brebis sur un bon pâturage. Il prend les pains, il rend grâces, et les distribue, faisant ainsi pour le pain de tous les jours les gestes qu'il refera à la dernière Cène. Et voilà que la faim devient rassasiement, que la pauvreté devient surabondance, comme les prophètes l'avaient annoncé pour les temps du Messie.

 Nous pourrions nous demander: où trouver assez de pain, de riz ou de mil pour nourrir les millions d'affamés d'Afrique et d'Asie ? où trouver assez de tendresse pour tous les enfants orphelins abandonnés, pour tous les jeunes blessés par la vie ? où trouver assez de lumière pour guider ceux qui marchent à tâtons et qui cherchent désespérément un chemin de bonheur ?

Il suffit d'apporter à Jésus, chaque jour, et fidèlement, nos cinq petits pains et nos deux poissons, les pains ordinaires de notre fidélité, de notre dévouement, de notre charité infatigable, les petits pains insignifiants et tout secs de nos heures de louange et d'oraison, les petits pains de notre joie courageuse, car Jésus sait bien ce qu'il va en faire, et déjà nous pouvons préparer les corbeilles pour le surplus: une corbeille par apôtre, une corbeille par sœur.

 Il il y aura en effet du surplus, car Dieu donne largement. Et la consigne de Jésus, précisément à propos du surplus, doit nous faire réfléchir : "Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu !"

Ce souci de Jésus, nous pouvons l'entendre à deux niveaux.

D'abord comme une invitation à ne rien laisser perdre de ce qui peut nourrir des hommes; et de ce point de vue notre société de consommation tourne souvent le dos aux exigences élémentaires de la solidarité avec les peuples décimés par la famine.

Mais il y a autre chose ...

En effet, dans les corbeilles qu'emportaient les disciples après ce repas sur l'herbe, tous les morceaux provenaient des pains donnés par Jésus, multipliés par Jésus. Et c'était une raison supplémentaire de ne rien laisser perdre: on ne gaspille pas les dons de Dieu, et quand Dieu a donné, même les restes sont bons.

Dieu aime que nous utilisions pour lui tous nos restes: restes de santé, restes de forces, restes d'espérance. Ce qu'il nous a donné pour son service, c'est du bon pain qui reste nourrissant.

- Ne disons pas : "J'ai vieilli ; j'ai fait mon temps. Ce que j'ai à donner est maintenant dérisoire !", car un cœur qui donne a part à la jeunesse de Dieu.

- Ne disons pas : "Personne ne veut de ce que j'ai à offrir !", car Jésus, lui, en fait un bon usage.

- Ne disons pas : "Je suis malade, donc je n'ai plus rien à donner !", car les restes de santé sont des restes pour la sainteté.

- Ne disons pas : "Moi, je ne distribue que les pains entiers : les restes, cela ne vaut pas la peine !", car il y a un temps pour tout, un temps pour les pains entiers, et un temps pour les restes, et c'est Jésus qui rythme la mission, qui mesure nos forces, et qui nous donne chaque jour ce qu'il nous faut donner.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons,
mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »

Cinq pains et deux poissons, c’est bien petit, voire même insuffisant. Dieu ne regarde pourtant pas la quantité que nous pouvons apporter.
Pour Lui, l’essentiel est que nous fournissions quelque chose. Il est ici primordial que Dieu ne veuille pas faire sans la contribution humaine a fortiori lorsqu’il est question du Salut.
Et c’est bien de cela dont il s’agit dans la multiplication des pains telle que nous la présente Saint Jean annonçant le Sacrement de notre Salut.

En effet, sans donner d’emblée une interprétation Eucharistique à ce geste, il n’en demeure pas moins que l’on peut établir un rapprochement du verset de Saint Jean avec celui du récit de l’institution de l’Eucharistie en Saint Luc : « Ayant pris le pain, ayant rendu grâces, il le rompit et le donna ».
Nous pouvons même ajouter que la mission conférée par Jésus aux disciples de « ramasser les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu » semble être bien davantage qu’un souci de ne pas gaspiller la nourriture et paraît donner une perspective sacramentelle de l’événement qui ne sera cependant pleinement explicitée que dans la troisième partie de ce chapitre six, appelée communément le « discours du Pain de Vie ».

Pour en revenir à notre fil rouge, nous voyons combien Dieu veut que nous participions activement à la Rédemption de l’humanité qui commence par le partage bien concret de nos biens avec ceux qui en ont besoin.
En effet, la route de la Rédemption est celle du don et de l’abandon confiant entre les mains du Père.
C’est précisément ce que nous lisons dans la Passion du Christ. Comme Jésus, le Chrétien est appelé à se lancer sans peur sur le chemin du don parce que le soutien Divin ne lui fera jamais défaut.
A celui qui cherche avec générosité et sincérité à actualiser le Royaume de Dieu et qui garde les yeux fixés sur Le Seigneur, l’aide de Dieu arrivera toujours à temps : « Les yeux sur Toi, tous, ils espèrent : tu leur donnes la nourriture au temps voulu ; tu ouvres ta main : tu rassasies avec bonté tout ce qui vit » (cf. Psaume).

Pour avancer sur le chemin de la Rédemption, il faut être pauvre c’est-à-dire faire l’épreuve que ce ne sont pas nos talents ou richesses humaines qui seront pour nous les meilleurs alliés mais bien plutôt une confiance indéfectible en Celui qui est notre unique richesse.

Tout ce que nous possédons humainement sera toujours insuffisant mais en même temps c’est bien de cela dont il nous faut partir pour ne pas tomber dans le quiétisme ou le providentialisme.
S’en remettre à la Providence ne consiste pas à s’abandonner aveuglément aux courants de la vie en espérant que Dieu interviendra en se manifestant spectaculairement au moment opportun.
Se fier à la Providence c’est chercher de toutes ses forces à actualiser le règne de Dieu et sa Justice en croyant que rien de nous manquera si nous demeurons dans la docilité à la Volonté du Seigneur.

Quel chemin de conversion ! Partir de ce que nous avons mais en même temps reconnaître que sans Dieu nous ne pourrons rien faire.
Avouons qu’il est bien plus facile soit de tout prendre en main et le danger est grand de faire notre volonté et non pas celle de Dieu, soit de tout renvoyer à Dieu dans une pseudo-docilité qui risque fort de n’être qu’une déresponsabilisation.

« Seigneur, tu nous appelles à participer à la Rédemption de notre monde. Pour ce faire, nous qui avons bénéficié de ta Miséricorde, tu nous invites à être tes mains et ta voix auprès de tous les exclus de notre temps, de tous ceux qui souffrent la maladie physique, morale ou spirituelle.
Pour être ainsi les canaux de ton Amour Rédempteur auprès des hommes de notre temps, puissions-nous être attachés à Toi par une Foi vivante comme le sarment est lié au cep de la vigne. »



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Jésus ne disposait pas d’une quantité suffisante de biens matériels (...). Ce que la raison humaine n’osait pas espérer, s’est réalisé avec Jésus grâce au cœur généreux d’un jeune garçon » (Saint Jean-Paul II)

« Jésus ne permet pas que le besoin de l’homme se réduise au pain, aux nécessités biologiques et matérielles. "Ce n’est pas seulement de pain que l’homme vit, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu." (MT 4,4 ; Dt 8,3) » (Benoît XVI)

« En libérant certains hommes des maux terrestres (...), Jésus a posé des signes messianiques ; il n’est cependant pas venu pour abolir tous les maux ici-bas, mais pour libérer les hommes de l’esclavage le plus grave, celui du péché (...), et cause tous leurs asservissements humains » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 549)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Sam 22 Avr 2023 - 12:28

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Eucharistie du Samedi 22 Avril 2023
Samedi de la 2ème semaine du Temps Pascal.


Saint Soter, Pape (12e) de 166
à 175 (+ 175)
Saint Caïus, Pape (28e) de 283
à 296 (+ 296)
Saint Agapit Ier, Pape (57e) de 535
à 536 (+ 536)
Saints Épipode et Alexandre, Martyrs
à Lyon (+ 178).
Saint Léonide, Père d'Origène et martyr (+ 204)
Sainte Opportune, Abbesse bénédictine (+ 770)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 6, 1-7… Psaume 33(32), 1-2.4-5.18-19… Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6, 16-21.:


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Commentaire de ce jour.


Jésus marche sur la mer

Après la multiplication des pains, les disciples semblent avoir attendu longtemps Jésus, parti seul dans la montagne. Laissés à eux-mêmes, sans consigne particulière, ils vivent ensemble l'absence de Jésus, si bien symbolisée par la pénombre où ils se trouvent : "Déjà l'obscurité s'était faite, et Jésus n'était pas encore venu à eux." Ils sont seuls, comme ils seront seuls durant trois jours après la mort de Jésus. Ténèbres extérieures, ténèbres intérieures: ils sont entrés communautairement dans l'épreuve, et ils rament cinq ou six kilomètres en direction de Capharnaüm, luttant contre la mer "qui s'est réveillée au souffle d'un grand vent".

La mer a toujours été, pour les Hébreux, l'élément redoutable par excellence. Bien que le Créateur lui ait fixé une limite à ne pas franchir (Jb 38,10), elle est, pour les croyants d'Israël, le symbole des forces mauvaises dont Dieu seul peut triompher: "Lui seul a foulé les hauteurs de la mer", dit Job (Jb 9,8), et un Psaume évoque le Seigneur marchant sur les eaux démontées : "Sur la mer fut ton chemin, ton sentier sur les eaux innombrables; et tes traces, nul ne les connut" (Ps 77,20).

 Jésus, sur la mer, vient au-devant de sa communauté. De cet épisode saisissant Jean nous donne le récit le plus court, et sous la forme probablement la plus primitive. Il résume le miracle et ne s'attarde pas à décrire l'apaisement de la mer: dans cette marche de Jésus sur le lac il voit avant tout une épiphanie, une manifestation de la majesté divine qui habite Jésus. D'où la crainte sacrée qui saisit les disciples, crainte que Jésus immédiatement veut écarter : "C'est moi ! cessez d'avoir peur !"

La veille, la foule, impressionnée par le miracle des pains, a voulu acclamer Jésus comme le Prophète, comme un Messie politique; mais aucun de ces titres traditionnels ne rend vraiment compte de la mission et de la majesté de Jésus. Le nom qui lui convient, c'est le nom de Dieu lui-même, ce Dieu qui a nourri son peuple au désert, et qui auparavant lui avait frayé un chemin dans les eaux. Jésus dit : "C'est moi", comme Dieu si souvent l'a dit à son peuple. Jésus de Nazareth vient sur les eaux comme Dieu seul l'a fait, et il réalise pour ses disciples ce que Dieu promettait à son peuple par le prophète Isaïe : "Quand tu traverseras les eaux, ne crains pas! Je serai avec toi, car je suis le Seigneur ton Dieu. Ne crains pas, car je suis avec toi" (Is 43,1-5).

 Les disciples veulent accueillir Jésus dans la barque, mais celle-ci accoste à l'instant même, par la puissance divine, sans même que Jésus soit monté à bord. Au moment même où les disciples reconnaissent Jésus et veulent lui faire place parmi eux, "la barque touche terre au lieu où ils se rendaient". La confiance en Jésus les a donc fait passer de la mer menaçante à la terre ferme, du combat impuissant à la sécurité. Arrachés au domaine de la mort, les voilà parvenus "au port de leur désir" (Ps 107,30).

Jésus les a nourris, puis il leur a donné de traverser la mer. Un double symbolisme pascal sous-tend ici le texte évangélique, en référence au don de la manne et au passage de la Mer Rouge, et cette double lumière éclaire chaque jour notre cheminement personnel et communautaire : le même Christ Ressuscité qui nous donne le pain de Dieu, sa propre chair, est celui qui nous fait passer ensemble de ce monde au Père. Lorsque, dans la foi, nous célébrons l'Eucharistie, nous reprenons des forces pour la traversée des épreuves, et déjà, ensemble, nous accostons au rivage de Dieu.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Circonstances préludant à l’épiphanie

À la vue du signe de la multiplication des pains, la foule s’écrie que Jésus « est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde ! » 6,14) Les gens croient qu’il est le nouveau Moïse que Dieu avait promis. Telle est l’une des figures au moyen desquelles on se représentait le Messie, objet de l’espérance du peuple : « Le Seigneur, ton Dieu, « promet Moïse, « suscitera pour toi (Israël), de ton propre sein, d’entre tes frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez. » (Deut 18,15)

Mais la foule s’imagine un Messie selon ses désirs et se normes, un guerrier victorieux, qui les délivrera des occupants romains. Fort de cet enthousiasme, le peuple veut enlever Jésus « de force, pour le faire roi. » (v.15) Depuis les tentations au désert, Jésus a continuellement résisté à cette pression populaire, qui le poussait à dévier de la mission que le Père lui avait donnée. Il quitte donc cette foule dangereuse et « il se retire de nouveau sur la colline, tout seul.. » De même, il protège ses disciples contre cette même tentation en les renvoyant en barque sur le lac. Jésus éloigne les siens pour les mettre à l’abri de la contamination de la foule.

Démunis dans la tempête !

La situation des disciples est pénible, car leur Maître « ne les a pas encore rejoints. » Ils sont seuls, « le soir » est venu, c’est même « la nuit », quand ils s’embarquent pour gagner l’autre rive du lac. Pour l’évangéliste, cette obscurité de la nuit symbolise le cœur des disciples, qui ne savent plus que penser. Ils sont désorientés, avec des opinions qui vont dans tous les sens. Ils sont les jouets des puissances du mal, auxquelles les vagues de la mer et le vent violent donnent une figure.

La petite Communauté de l’évangéliste se voyait dans ces disciples, isolés dans les ténèbres et ballottés par des vagues menaçantes. Les forces hostiles de l’extérieur, qu’elles soient romaines ou juives, semblaient submerger leur église sans défense humaine. Leur Seigneur était leur unique secours, mais il paraissait absent, en prière sur la montagne. Le Christ cependant n’abandonne pas les siens au désespoir, qui rament péniblement contre ces puissances adverses.

Au milieu de la nuit, Jésus vient de lui-même vers les siens, désemparés. Cette apparition, comme toute manifestation mystérieuse du divin, bouleverse les disciples, qui sont « saisis de peur. » C’est le regard sur soi-même qui suscite cette peur, car on se découvre impuissant face à cette menace qui veut nous détruire. Pour contrer cette menace, Jésus apparaît glorieux, le Prince de la paix qu’il souhaitera à ses disciples la veille de sa mort (Jn 14,27) et dont il les comblera à sa résurrection (Jn 20,19.21). « N’ayez pas peur, » comme aimait le répéter le pape Jean-Paul II.

Il faut bannir la peur, car le Christ se nomme avec le nom divin, « C’est moi », en grec, JE SUIS, qui reprend l’affirmation traditionnelle et mystérieuse de Yahvé, Dieu tout-puissant, Maître de l’univers et de l’histoire. En Jésus, le Fils unique, Dieu est si parfaitement présent qu’il affirme que « Le Père et moi, nous sommes un. » (Jn 10,30)

À la suite de cette épiphanie, les disciples manifestent leur confiance dans leur Seigneur en l’invitant à monter dans la barque, image de leur petite communauté. En réponse à leur accueil, Jésus les conduit immédiatement au but de leur voyage. L’eau du lac, qui les sépare de leur objectif, devient avec le Christ le chemin qui les amène au but. À l’époque de l’Exode, à la libération de l’esclavage en Égypte, Dieu avait également transformé l’eau de la Mer Rouge, cet obstacle retenant prisonnier Israël, en une route vers la liberté. (Ex, chap. 14)



Père Jean-Louis D’Aragon SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Jésus préférait se proclamer et se manifester comme le Christ par ses actions, plutôt que par ses paroles » (Origène)

« Entre la multiplication des pains et le discours eucharistique dans la synagogue de Capharnaüm, a lieu la scène de Jésus qui marche sur l’eau. Un événement propice pour introduire la comparaison entre Moïse et Jésus. Le premier - par la puissance de Dieu - a divisé les eaux de la mer pour la traverser en marchant sur terre ; Jésus, simplement, a marché sur celles-ci. Il est le "Je suis" » (Benoît XVI)

« Prier est toujours possible : Le temps du chrétien est celui du Christ ressuscité qui est " avec nous, tous les jours " (Mt 28, 20), quelles que soient les tempêtes. Notre temps est dans la main de Dieu » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2.743)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Dim 23 Avr 2023 - 15:15

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Dimanche 23 Avril 2023
Troisième Dimanche de Pâques, Année A.


Saint Georges, tribun militaire et
Martyr (+ v. 303) - Mémoire (facultative)
Bienheureux Gilles, un des six premiers
compagnons de Saint François d'Assise (+ 1262).
Bienheureuse Thérèse-Marie de la Croix
Fondatrice de la Congrégation des
Carmélites de Sainte-Thérèse (+ 1910)
Bse Marie-Gabrielle Sagheddu (Sœur
Marie-Gabrielle de l’Unité), Religieuse
Trappistine au Monastère de
Grottaferrata (+ 1939).


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 2, 14.22-33… Psaume 16(15), 1-2a.5.7-8.9-10.2b.11… Première lettre de saint Pierre Apôtre 1, 17-21… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24, 13-35.:


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Commentaire de ce jour.


Disciples d'Emmaüs « La rencontre de Jésus »

Quelle belle rencontre que celle qui vient de nous être racontée. Regardons-la de plus près, car les disciples d’Emmaüs sont pour nous des modèles qui peuvent nous inspirer encore aujourd’hui.

Leur démarche nous montre comment faire pour rencontrer Jésus à notre tour dans nos vies d’hommes et de femmes. Trois mots pourraient résumer le tout : marcher, écouter et célébrer.

I – Des disciples en marche

Ce qui frappe au premier abord c’est que les disciples sont en marche vers le village d’Emmaüs. Ils devisent entre eux de ce qui s’est passé. Ils essaient de comprendre. Lorsque le visiteur inconnu s’approche d’eux, ils se laissent aller à expliciter leur peine et leur déception. Ils lui partagent leur questionnement. Ils racontent ce qui vient de se passer : Jésus de Nazareth, le prophète puissant, livré aux autorités juives qui le font condamner à mort d’où s’en suit le crucifiement sur le Calvaire où il meurt abandonné de tous. Ils ajoutent qu’on leur a dit qu’il était toujours vivant. Son corps n’a pas été retrouvé, précisent-ils et le tombeau où il avait été enseveli s’est révélé vide le matin de Pâques.

Quelle leçon retenir de cela pour nous ? C’est la suivante : la toute première étape de notre cheminement spirituel pour rencontrer Jésus dans notre vie consiste à nous mettre en marche nous aussi. Pour faire la rencontre de Jésus, il ne suffit pas de désirer cette rencontre. Il faut se donner la peine de revenir sur notre vie courante. Partager avec d’autres nos aspirations et nos craintes, comme le faisaient les disciples d’Emmaüs. C’est la base de tout cheminement spirituel : se donner du temps pour revenir sur ce que nous faisons, ce que nous désirons et ce que nous sommes.

II – Écouter la Parole de Dieu

Ce partage et ce retour sur sa vie seront éclairés non seulement par nos pensées personnelles, mais avant tout par la Parole de Dieu comme le Visiteur inconnu le fait avec les disciples d’Emmaüs en leur disant « Esprits sans intelligence! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit! Ne fallait-il pas que le Christ souffrit cela pour enter dans sa gloire ».

Et le récit continue avec ces mots : « Partant de Moïse et de tous les Prophètes, il interpréta, dans toute l’Écriture ce qui le concernait ».

Dans cette deuxième étape du chemin parcouru par les disciples d’Emmaüs, c’est le recours à la Parole de Dieu qui fait tout le travail. Les disciples sont sortis de leurs pensées à courte vue. Ils sont sollicités pour aller plus loin que ce qu’ils ont vu et ce dont ils se souviennent. C’est pour eux un long chemin qui prend plusieurs heures.

Dans cette écoute de la Parole de Dieu guidée par Jésus lui-même, l’Esprit leur fait comprendre ce qui est arrivé. Ils entrent dans le dessein de Dieu pour son peuple, dans le mystère de l’Alliance de Dieu avec l’humanité. Ils sont fascinés et leurs esprits s’éclairent par l’action de l’Esprit. Ils vivent à leur manière une Pentecôte comme celle dont il est question dans la première lecture. Ils reconnaissent déjà que ce Jésus qu’ils ont connu « Dieu l’a ressuscité…qu’il a été élevé par la droite de Dieu, qu’il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis » comme le dit saint Pierre dans la déclaration rapportée dans la première lecture.

III – Bénédiction, fraction du pain et présence vivante de Jésus

Mais ce n’est pas la fin du cheminement de foi pascale des disciples d'Emmaüs. Ils seront gratifiés de la présence même de Jésus ressuscité.

Comment ? Dans un geste de tous les jours qui symbolise celui de l’Eucharistie que nous célébrons si souvent. Assis à la table pour prendre le repas, leurs yeux s’ouvrent quand ils entendent la bénédiction prononcée par leur Visiteur inconnu jusqu’alors. Celui-ci s’avère être ce Jésus qu’ils ont connu et qu’ils reconnaissaient comme le Messie promis par Dieu, l’Envoyé du Père.

Dans notre cheminement spirituel nous sommes invités, comme les disciples d’Emmaüs, à rompre le pain avec Jésus que nous voyons dans la foi sous les espèces du pain et du vin. À chaque messe, une rencontre particulière avec lui nous est proposée.

Comme les disciples d’Emmaüs, nous apportons nos préoccupations, notre vie avec ses hauts et ses bas. Nous nous laissons enseigner par la Parole de Dieu qui est proclamée par les lectures, l’évangile et l’homélie. Puis nous refaisons les gestes du dernier repas de Jésus où dans la foi il se révèle toujours vivant pour nous et pour le monde entier. Alors, comme les disciples d'Emmaüs, nos yeux s'ouvrent... c'est la rencontre...

Conclusion

Frères et sœurs, soyons sûrs que Jésus est toujours là sur notre chemin, qu’il nous attend, qu’il veut s’asseoir et manger avec nous comme il le fit avec les deux disciples d’Emmaüs. Marcher, écouter, célébrer.

Si nous prenons la peine de suivre le cheminement des disciples d’Emmaüs, nous serons poussés à dire, nous aussi, « Reste avec nous Seigneur ». Cette prière nous pouvons la faire et la refaire avec confiance, car Celui que Dieu a désigné, dès avant la fondation du monde, comme le dit la seconde lecture, est ressuscité d’entre les morts et Dieu lui a donné la gloire qu’il désire partager avec ses frères et sœurs pour qui il a donné sa vie.


En terminant faisons cette prière :

Reste avec nous Seigneur !
Tu nous accompagnes sur nos chemins.
Nos vies et nos projets t’appartiennent.
Tu les illumines et les éclaires de ta présence.
Nous savons que nous pouvons toujours compter sur toi.
Nous t'en remercions.
Reste avec nous, Seigneur !


Amen !



Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l’Université Laval
Séminaire de Québec

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Autre commentaire de ce jour.


Les disciples d’Emmaüs

Quand on a la foi, on ne peut qu’acquiescer à cette affirmation de Maurice Zundel : « Le bonheur, c’est Dieu. Dieu c’est le bonheur. » Et c’est ainsi que nos deux disciples d’Emmaüs, après leur rencontre avec le Ressuscité, peuvent s’exclamer : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant en nous tandis qu’Il nous parlait sur la route. »

Chaque dimanche, partout dans le monde, les chrétiens et les chrétiennes se rassemblent afin de se laisser rejoindre sur la route par le Ressuscité, pour se mettre à nouveau à l’écoute des Écritures qui nous parlent de Lui et qui nous préparent à communier à sa vie donnée, à recevoir ce supplément de grâce afin que nous puissions repartir avec cette paix et cette joie du Christ que nous avons pour mission de porter au monde.

Mais pour être habité par cette passion qui change véritablement une vie, il faut rencontrer le Christ, et surtout vouloir le rencontrer sans cesse; ne jamais hésiter à lui dire, quand le jour baisse et que le soir approche :  « Reste avec nous! »

Remarquez que nos deux disciples d’Emmaüs ne reconnaissent pas le Ressuscité quand il se fait voir à leurs yeux. Ce n’est que lorsqu’il disparaît, à la fraction du pain, qu’ils le reconnaissent. Nous ne croyons pas au Christ à cause d’une preuve extérieure évidente ou parce que son tombeau a été trouvé vide le matin de Pâques, ou même parce que des témoins nous disent l’avoir vu après sa mort. Bien sûr, ce sont là des éléments de preuve qui peuvent nous mettre sur le chemin de la foi, mais comme l’écrivait Maurice Zundel : « Je ne crois pas en Dieu, disait-il, je le vis. » Dieu ne se réduit pas à une formule ou un credo, il est une rencontre. Il n’est pas une simple connaissance, il est une re-connaissance au plus intime de nos vies.

La foi chrétienne, c’est le cœur qui s’ouvre à plus grand que lui, à la source même de sa vie, qui expérimente cette rencontre du Christ dont parlait l’Apôtre Pierre dans sa première lettre aux chrétiens de Rome et qui leur disait : « Vous qui l’aimez sans l’avoir vu. » Est-ce possible d’aimer le Christ sans l’avoir vu? Certainement, nous en sommes convaincus. L’Église vit de cette réalité depuis près de deux mille ans. Il suffit de regarder la vie de cette foule de témoins qui nous ont précédés pour s’en convaincre, jusqu’au cœur même de nos communautés chrétiennes.

Pour prendre une image que nous comprenons bien au Québec, cette présence du Ressuscité à nos vies est comparable à l’irruption du printemps au cœur de nos hivers. Nous le savons, et c’est même une certitude, la vie est plus forte que tout. Plus forte que ces glaces qui nous emmurent en janvier, plus forte que ce froid qui trop souvent nous paralyse en février. Cette expérience des saisons dans notre pays nordique est à la fois exigeante, mais aussi exaltante. La nature se fait pédagogue dans notre pays et elle nous enseigne à lire les signes des temps, qui ne sauraient nous tromper. À quiconque sait tendre l’oreille, en ce temps de l’année, la nature semble murmurer ces paroles qui sont au cœur même de l’acte de création : « Osez espérer! Osez croire! Ne soyez pas incrédules. Tout va changer ». C’est l’invitation que nous fait le Ressuscité à travers ce récit des disciples d’Emmaüs.

Petite anecdote personnelle pour concrétiser mon propos. Il y a plusieurs années, la communauté chrétienne de l’Annonciation, à laquelle j’appartenais, avait accueilli deux familles de réfugiés cambodgiens. J’étais allé chercher l’une de ces familles, les ramenant de leur « hôtel refuge » de Montréal à ma petite vallée des Laurentides. Nous étions en plein mois de janvier et pour la première fois, ils voyaient nos vastes forêts et je lisais une pointe d’inquiétude dans leurs yeux.

Le père, devant le regard insistant de son épouse, osa enfin me questionner. Il me demanda ce qui avait bien pu arriver à notre forêt pour que les arbres soient tous morts. Je lui expliquai alors que nos arbres perdaient toutes leurs feuilles en automne pour ensuite s’endormir dans un profond sommeil. Mais le printemps venu, je l’assurai qu’ils retrouveraient leur vitalité et leurs feuilles. Cette explication sembla le satisfaire et nous avons poursuivi notre route.

Après les affres de la guerre au Cambodge, une nouvelle vie commençait pour cette famille. Les mois passèrent et, le printemps venu, mes nouveaux amis m’avouèrent, mi-amusés, mi-confus qu’ils n’avaient pas vraiment cru en mon explication au sujet des arbres. Ce n’est qu’en expérimentant eux même cette réalité complexe, et combien mystérieuse de nos saisons, qu’ils purent comprendre à leur tour ce que signifie cette attente du renouveau au cœur de la vie.

Frères et sœurs, la  fête de Pâques est le lieu par excellence où les chrétiens et les chrétiennes enracinent leur espérance, au-delà des saisons  qui passent, au-delà des échecs apparents de l’Église, au-delà des déceptions et des découragements. L’Évangile de ce dimanche nous invite à passer de nos désillusions à une foi ferme et convaincue, à une foi persévérante. Nous espérons et nous croyons parce que Dieu le premier a cru en nous en nous donnant la vie. Nous espérons et nous croyons en Dieu parce que dans un élan d’amour sans égal, Il nous a donné son Fils unique en partage. Nous espérons  et nous croyons parce que Jésus a vaincu la mort et que sa vie s’offre à nous, sans cesse, comme un printemps toujours renouvelé. N’en sommes-nous pas les témoins ?



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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Pendant ces jours-là, le Seigneur s’est joint, comme un de plus, aux deux disciples qui étaient en chemin et les a réprimandés pour leur réticence à croire. Leurs cœurs, par Lui illuminés, ont reçu la flamme de la foi et sont passés de tièdes à brûlants, tandis que le Seigneur leur ouvrait le sens des Écritures » (Saint Léon le Grand)

« La rencontre avec Dieu dans la prière, à travers la lecture de la Bible et dans la vie fraternelle vous aidera à mieux connaître le Seigneur et vous-mêmes, découvrant ainsi le projet d’amour qu’il a pour vos vies » (François)

« Les Évangiles sont le cœur de toutes les Écritures "en tant qu’ils constituent le témoignage par excellence sur la vie et sur l’enseignement du Verbe incarné, notre Sauveur" (Concile Vatican II) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 125)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !


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Message par Lumen Lun 24 Avr 2023 - 14:18

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
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Eucharistie du Lundi 24 Avril 2023
Lundi de la 3ème semaine du Temps Pascal.


Saintes Marie de Cléophas et Salomé. Les premières
à entendre l'annonce de la résurrection. (Ier siècle)
Saint Robert de la Chaise-Dieu, Fondateur
de l'abbaye de la Chaise-Dieu (+ 1067)
Saint Fidèle de Sigmaringen, Capucin,
prêtre et martyr (+ 1622)
Sainte Marie-Euphrasie Pelletier, Fondatrice
de l'Institut des « Sœurs du Bon-Pasteur »
(1796-1868).
Saint Benoît Menni, Prêtre et Fondateur
des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur
de Jésus (+ 1914).
Vénérable María del Refugio Aguilar y Torres
Laïque mexicaine, fondatrice (+ 1937)


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 6, 8-15... Psaume 119(118), 23-24.26-27.29-30... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6, 22-29.:


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Commentaire de ce jour.


L'œuvre de Dieu

« Que nous faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? », pour réaliser les œuvres que Dieu attend de nous? Les questionneurs s'attendaient peut-être à un catalogue, à une liste bien précise, à quelques exigences facilement repérables: la prière, l'hospitalité, les sacrifices au Temple, ou l'aumône aux déshérités. Mais la réponse de Jésus les déconcerte. D'abord Jésus ramène tout à l'unité: non pas des œuvres, mais une seule œuvre; et de plus cette œuvre unique consiste à croire; croire en Dieu, bien sûr, croire en la fidélité du Dieu de l'Alliance, mais surtout croire en lui, Jésus, comme en l'Envoyé du Père, que le Père a marqué de son sceau, signant d'avance tout ce qu'il dira et fera chez les hommes.

Une seule œuvre, dit Jésus. Et pourtant il a laissé lui-même bien des consignes à ses disciples: douceur, humilité, pardon mutuel, amour de la paix, miséricorde... Mais finalement tout se résume en un seul mot, en une seule démarche: croire en Jésus, qui est à lui seul le chemin et la vérité; venir à lui pour avoir la vie.

De fait, dans le concret de notre existence, croire en Jésus transforme tout, emporte tout, illumine tout.

Croire en Jésus, Fils de Dieu, cela décide de notre avenir.

D'où que nous venions, et quelle que soit notre histoire spirituelle, plus paisible ou plus orageuse, dès lors que nous avons « appris le Christ », comme le disait saint Paul (E 4,20), il est des routes que nous ne prendrons plus, et surtout des chemins que nous choisirons parce que Jésus les a choisis avant nous. Nous n'aurons plus envie d'arrêter à mi-pente, et nous saisirons la chance de notre vie.

Tout en faisant sans tricher notre œuvre d'hommes, tout en vivant à fond notre destin de femmes, tout en semant la bonté et la joie, « nous nous hâterons comme des voyageurs en ce monde » (1 P 2,11), appuyés sur le Ressuscité qui chaque jour nous prépare à la gloire.

Croire en Jésus, cela ressaisit et restaure même notre passé.

Dans notre vie d'adultes chrétiens, parce que nous venons à Jésus comme à Celui qui recrée et qui sauve, nous pouvons nous retourner vers notre passé, qu'il soit source de joie, de remords ou d'angoisse;  nous pouvons le regarder dans sa lumière, la lumière du salut; et nous pouvons dire au Christ de notre appel: « Oui, Seigneur, j'ai été cela, je suis cela; j'en suis là et je n'en suis que là; mais puisque je viens à toi, je sais que la route m'est ouverte ».

Le passé pécheur, nous pouvons le lâcher, comme on jette un vieux pull. « Il faut, disait saint Paul, nous dévêtir du vieil homme qui va se corrompant au fil des convoitises (toujours) décevantes » (E 4,22).

Le passé de souffrance ou de misère, nous pouvons le reprendre, le repétrir, le ré-assumer dans un nouveau projet de vie et de fidélité au Christ.

Croire en Jésus, cela transfigure le quotidien, le réel de notre vie, de notre amour, de notre service.

Le Christ Sauveur nous aime en habits de tous les jours, et pour lui répondre dans la foi il n'est pas nécessaire de vivre « autre chose » : il suffit de vivre les mêmes choses autrement.

Que nous soyons mariés, célibataires, ou engagés dans la vie religieuse, nous vivons désormais au compte du Christ, en référence au Christ, dans la présence du Christ, et, à partir de notre rencontre personnelle du Ressuscité, à la clarté de son visage que la gloire de Dieu illumine dans notre cœur (2 Co 4,6), c'est toute notre manière d'œuvrer, de servir et d'aimer qui se trouve réorientée et remodelée.

Ainsi, dans la démarche de la foi au Christ, dans l'amitié avec Jésus l'Envoyé, c'est toute la personne qui est reprise, tout son temps, toutes ses forces, tous ses désirs.

Une seul œuvre suffit, celle qui dit à Dieu toute notre réponse.

Et pour nourrir cette foi mise en œuvre, un seul pain est offert aux hommes, « le pain de Dieu, qui descend du ciel et qui donne la vie au monde » (Jn 6,33).

C'est Jésus, pain de la foi et pain de vie, qui vient à nous à chaque  messe, d'abord à cette table de la parole, puis à la table de l'Eucharistie. C'est sa force et son amitié que nous demandons fidèlement, au-delà de la nourriture qui périt: « Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour ».

« Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là ! »



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Croire en Celui que le Père nous a envoyé

Il nous arrive de suivre Jésus pour des motifs égoïstes. La foule dans ce récit suit Jésus parce qu’il les a nourris. Il leur a donné à manger et ils ont été rassasiés. Pendant la nuit, Jésus disparaît. Le lendemain matin, ils le recherchent et ne le trouvent pas. Ils apprennent alors qu’il a traversé le lac et ils partent à sa recherche sur l’autre rive. Que cherchent-ils ? Est-ce qu’ils viennent vers Jésus parce qu’ils pensent qu’il est le Messie ? Peut-être, mais il y a un motif plus immédiat. Ils ont faim ! Ils veulent être nourris gratuitement de nouveau ! Ils ne viennent pas parce que l’enseignement de Jésus les a touchés, mais parce qu’ils veulent tirer profit de la nourriture qu’il leur offre. Si j’examine profondément mon coeur, je pourrais constater que mes motifs pour suivre Jésus renferment peut-être aussi une part d’égoïsme ou d’orgueil. Où se cachent ces motifs moins glorieux ?

Du matériel au spirituel. Jésus, particulièrement comme il est décrit dans l’évangile de saint Jean, accepte de partir d’une situation matérielle pour arriver à des choses plus spirituelles. Ses miracles attirent les personnes. Ils sont curieux. Il tire profit de cela pour essayer de convertir leur curiosité en quelque chose de plus grand. Il essaye de la convertir en foi en lui. Dieu le Père l’a envoyé. Les miracles montrent clairement que Jésus vient au nom du Père. Jésus veut que la foule accepte ce que les miracles rendent évident et croient en lui en tant que Messie. Jésus leur a donné quelque chose de bien ; il les a alimentés avec du pain, qui nous assure notre vie terrestre et matérielle. Mais il veut leur offrir quelque chose de mieux : la nourriture pour la vie éternelle. C’est évident que s’il peut donner l’un, il peut donner l’autre. Acceptons-nous de le croire ?

Ne laissons pas Jésus de côté. De la même manière que Jésus, quand il était sur la terre, partait toujours du matériel pour arriver au spirituel dans ses prédications, il le fait avec nous aujourd’hui. Peut-être il a attiré mon attention pour la première fois en m’accordant une faveur dans ma vie - quelque chose de bien, certainement, mais peut-être pas trop important dans la perspective du salut éternel. Il a voulu me donner quelque chose pour que je découvre sa bonté et sa puissance salvatrice. Suis-je resté à ce niveau, voyant en lui quelqu’un qui peut me sortir de situations difficiles ou quelqu’un vers qui je me tourne quand je ne peux rien faire de moi-même, pour l’oublier quand les choses vont bien ? Ai-je l’attitude : "Jésus, reste bien là-haut jusqu’à ce que j’aie besoin de toi. Ne te mêle pas de mes affaires sans que je te le demande." Tâchons de passer à des motifs plus spirituels et à une foi plus profonde en lui. Ma relation avec Jésus ne peut pas être un simple système de "SOS" auquel je fais appel quand je ne peux pas m’en sortir par mes propres moyens. Il doit être le centre de ma vie. Ma foi en lui doit imprégner jusqu’à mon style de vie.

Seigneur, si souvent je t’ai gardé à distance sans te laisser entrer dans ma vie. J’ai été coupable d’indifférence, peut-être même ai-je fait semblant de t’ignorer. Puis, j’ai eu une conversion remarquable — jusqu’à ce que tu m’aies obtenu ce dont j’avais besoin et je pourrais sans risque m’éloigner de toi jusqu’au prochain coup dur. Je sais que ce n’est pas la bonne manière de vivre. Aide-moi à centrer ma vie sur toi, à adopter un style de vie vraiment chrétien - tout le temps et non pas seulement quand j’ai besoin de toi.



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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« La Sainte Communion est pour nous le gage de la vie éternelle, de sorte que la Sainte Communion nous assure le Ciel. Ce sont des arrhes que le ciel nous envoie pour nous garantir qu’il sera un jour notre demeure » (Saint Jean-Marie Vianney)

« Le pain miraculeusement multiplié rappelle, en amont, le miracle de la manne dans le désert, et en même temps, nous indique que la véritable nourriture de l’homme est le Verbe éternel, le sens éternel dont nous venons et dans l’attente duquel nous vivons » (Benoît XVI)

« Jésus ne révèle pas pleinement l’Esprit Saint tant que lui-même n’a pas été glorifié par sa Mort et sa Résurrection. Pourtant, Il le suggère peu à peu, même dans son enseignement aux foules, lorsqu’Il révèle que sa Chair sera nourriture pour la vie du monde » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 728)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Mar 25 Avr 2023 - 14:00

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
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Eucharistie du Mardi 25 Avril 2023
L’Église Célèbre la Fête de Saint Marc, Évangéliste,
Évêque d’Alexandrie, Martyr (+ v. 75).


Saint Anien, Évêque d'Alexandrie qui
succéda à Saint Marc (+ v. 83).
Dédicace de la cathédrale de Soissons
Diocèse de Soissons (XVe siècle)
Saint Macédonios, Patriarche de
Constantinople (+ 516)
Saint Jean-Baptiste Piamarta, Fondateur
de la Congrégation de la Sainte Famille
de Nazareth (+ 1913)
Bienheureux Mario Borzaga et Paul Thoj Xyooj
Martyrs au Laos (+ 1960)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Première lettre de saint Pierre Apôtre 5, 5b-14… Psaume 89(88), 2-3.6-7.16-17… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 16, 15-20.:


*Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe - Page 18 III.3-04-02


Commentaire de ce jour.


Prêchez l'Evangile à toute créature

Ce sont les dernières consignes de Jésus ressuscité à ses disciples dans l’Évangile selon saint Marc. Il leur ouvre tout grand le champ du monde, sans leur fixer aucune frontière. Pas de frontière pour la parole de Dieu : « Allez dans le monde entier ! » Pas de discrimination entre les auditeurs : « Prêchez l’Évangile à toute créa­ture ». Restant sauve la liberté de chacun, la bonne nouvelle sera annoncée à tous, quelle que soient l’idée qu’ils se font de Dieu et la tradition dans laquelle ils ont vécue.

Après quoi vient le rappel de la responsabilité de chacun devant le message entendu : « Celui qui accepte­ra la foi et viendra au baptême trouvera le salut. Celui qui, volontairement, se fermera au baptême, se verra condamné pour son manque de foi ». Ce n’est donc pas pour rien que le Fils de Dieu s’est fait homme pour venir au-devant des hommes. Ce n’est pas pour rien que la foi au Christ est annoncée de la part de Dieu qui nous l’en­voie.

Et Jésus ajoute ses promesses, des promesses qu’il fait non seulement à ceux qu’il envoie, mais « à ceux qui auront cru », et qui auront joué toute leur vie sur sa parole. Ce sont les signes qui les accompagneront, s’ils agissent vraiment « en son nom ». Ils auront pouvoir sur les démons, ils parleront en langues, « en langues nouvel­les », précise une variante, et ils imposeront les mains aux malades, qui s’en trouveront bien. De plus une curieuse et mystérieuse immunité leur sera donnée, en sorte qu’ils prennent à pleines mains des serpents et boivent impu­nément des poisons.

L’Esprit seul peut dire, selon les cas, s’il s’agit de pouvoirs à prendre au pied de la lettre ou de richesses à monnayer selon la diversité des cultures et des besoins du peuple de Dieu. Une chose est sûre : c’est que les priants et les priantes ne sont pas exclus des promesses par le fait de ne pas paraître sur les routes du monde ; car la parole leur est confiée, ainsi que le progrès de la mission. Leur pouvoir sur les démons et sur la souffrance du monde ne paraîtra peut-être pas à leurs yeux, et ils n’auront peut-être pas conscience de leur immunité, parce que le Seigneur lui-même les gardera ; mais il est sûr qu’ils partageront toutes les victoires de l’Église et auront leur part aussi dans les progrès de l’amour dans le monde.

Ce sera « de nuit », et cela sera révélé quand le Seigneur paraîtra dans sa gloire ; mais cela n’a pas besoin d’être vu ni compté pour habiter à jamais la mémoire de Dieu. Car les priants, eux aussi sont envoyés, envoyés pour être.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Proclamer la Bonne Nouvelle à toute la création

Avant de quitter ses disciples, le Christ ressuscité leur donne une mission. Ils doivent proclamer la Bonne Nouvelle à toute la création, c’est-à-dire sans limites. Ceux qui croiront et recevront le baptême seront sauvés. La puissance de Dieu les protègera et fera des signes à travers leurs actions de chasser les esprits mauvais, de parler un langage nouveau, d’échapper à des dangers mortels, d’imposer les mains aux malades qui s’en trouveront mieux.

Jean surnommé Marc est cousin de Barnabé, un personnage très apprécié parmi les premiers chrétiens. Sa mère Marie avait une maison à Jérusalem où se réunissaient les premiers chrétiens et où Pierre alla directement après son évasion miraculeuse de prison. Marc était l’auxiliaire de Barnabé et Paul dans la première mission en territoire païen. Marc les accompagna à Chypre mais rendu à Pergé en Asie mineure, il décida de les quitter pour retourner à Jérusalem. Quand Paul parla d’une seconde mission, Barnabé voulut prendre Marc avec eux, ce qui causa une brouille sérieuse entre Paul et Barnabé. Ils se séparèrent donc, chacun menant sa propre mission. Il dut y avoir une réconciliation entre Marc et Paul, puisque Marc est mentionné plusieurs fois dans les épîtres parmi ceux qui envoient des salutations, comme à la fin de l’épître à Philémon. Marc, cousin de Barnabé, est chaleureusement recommandé à la fin de l’épître aux Colossiens. L’auteur de la 2e épître à Timothée lui demande d’emmener Marc qui est précieux pour le ministère. C’est à lui que le troisième évangile est attribué.

L’auditoire de Marc semble bien être une communauté qui a des difficultés et des doutes: elle est peut-être en proie à la persécution, comme à Rome. Marc suggère que les chrétiens de cette communauté ne devraient pas être surpris par les difficultés et les doutes: il leur montre l’exemple des apôtres qui, même s’ils étaient avec le Seigneur, souvent ne comprenaient pas. Plusieurs fois, Jésus leur reproche de ne pas avoir de foi (Matthieu et Luc parleront plutôt de leur peu de foi). Dans les moments difficiles, ils dorment ou sont absents ou ont peur. Jésus lui-même, dit Marc, à Gethsemani, commença à ressentir effroi et angoisse (Marc 14,33).

La conclusion de l’évangile rappelle donc aux chrétiens qu’en dépit de leurs difficultés et de leurs craintes, ils ont la mission de proclamer à toute la création la Bonne Nouvelle (cette note universaliste n’échappe sûrement pas à des chrétiens comme ceux de Rome). Ils doivent ranimer leur foi et se rappeler que le Seigneur travaillait avec eux.

La première lecture aujourd’hui est tirée de la première épître de Pierre et elle accompagne merveilleusement bien l’évangile. Pierre met par écrit pour d’autres églises ce qu’il prêchait de vive voix à la communauté de Rome, qu’il appelle dans l’épître la communauté de Babylone. Il leur recommande : Tenez-vous humblement sous la main puissante de Dieu. L’humilité vient de la foi qui compte sur le travail de Dieu, sur sa main puissante. Si Dieu travaille avec ceux qui proclament la Bonne Nouvelle, le résultat ne dépend pas de leurs faibles moyens: il est l’oeuvre de Dieu.

Pierre ajoute (1 Pierre 5,7) : Déchargez-vous sur Dieu de tous vos soucis, puisqu’il s’occupe de vous.

La foi en la main puissante de Dieu qui agit à travers notre proclamation de la Bonne Nouvelle, si faible soit-elle à nos yeux, nous libère de nos craintes, de nos soucis et de nous-mêmes.



Père Jean Gobeil SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Comme le soleil, création de Dieu, est un et le même partout dans le monde, de même la prédication de la vérité resplendit partout et illumine tous ceux qui veulent parvenir à la connaissance de la vérité » (Saint Irénée de Lyon)

« Nous sommes tous appelés à être des écrivains vivants de l’Évangile, des porteurs de la Bonne Nouvelle à tout homme et femme d’aujourd’hui » (François)

« Depuis l’Ascension, le dessein de Dieu est entré dans son accomplissement. Nous sommes déjà à " la dernière heure " (1 Jn 2, 18). " Ainsi donc déjà les derniers temps sont arrivés pour nous. Le renouvellement du monde est irrévocablement acquis et, en toute réalité, anticipé dès maintenant : en effet, déjà sur la terre l’Église est parée d’une sainteté imparfaite mais véritable " (Concile Vatican II). Le Royaume du Christ manifeste déjà sa présence par les signes miraculeux (cf. Mc 16, 17-18) qui accompagnent son annonce par l’Église (Mc 16, 20) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 670)










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Message par Lumen Mer 26 Avr 2023 - 15:14

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Eucharistie du Mercredi 26 Avril 2023
Mercredi de la 3ème semaine du Temps Pascal.


L’Église fait mémoire (facultative au Canada)
de la Fête de Notre-Dame du Bon Conseil (25 Avril 1467).


Saint Anaclet, Pape (3e) de 76? à 88 (+ 88)
Saint Paschase Radbert, Abbé à Corbie,
bénédictin (+ 865)
Saint Raphaël Arnaiz Baron, Religieux
cistercien (+ 1938)
Bienheureuse Alde, Tertiaire des
Humiliés (+ 1309)
Vénérable Honora Nagle, Fondatrice de la
congrégation de la Présentation de la
Vierge Marie (+ 1784)
Vénérable José Antonio Plancarte y Labastida
Prêtre mexicain Fondateur des religieuses de
Marie Immaculée de Guadalupe (+ 1898)
Vénérable Francisca Pascual Doménech
Fondatrice de la Congrégation des Franciscaines
de l'Immaculée Conception (+ 1903)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 8, 1b-8... Psaume 66(65), 1-3a.4-5.6-7a... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6, 35-40.:


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Commentaire de ce jour.


Le Pain de la vie

"C'est moi qui suis le Pain de la vie."

Notre évangile d'aujourd'hui s'ouvre sur cette affirmation centrale de tout le discours de Jésus dans la synagogue de Capharnaüm. Affirmation qui sera développée ces jours-ci à deux niveaux :

- d'abord au niveau "sapientiel", celui de l'adhésion de notre intelligence au message; et à ce niveau le pain de la vie désigne la révélation apportée par Jésus, la parole qui vient éveiller notre foi;

- puis au niveau proprement sacramentel et eucharistique, où le pain de la vie sera la chair de Jésus Christ ressuscité.

Dans les quelques versets que l'Église nous fait lire aujourd'hui, c'est le premier thème, sapientiel, que Jésus aborde devant ses auditeurs: il est le Pain de la vie parce qu'il apporte aux hommes la parole de Dieu qui va nourrir leur foi, parce qu'il est la Sagesse de Dieu qui est venue dresser la table pour les hommes, la table de la parole et de l'Eucharistie.

 D'où l'importance accordée à la foi dans ces premières phrases de Jésus .

Pour lui, la foi est une démarche de tout l'homme : croire, c'est "venir à lui";

                              une démarche vers Lui, l'Envoyé de Dieu;

                             un acte de confiance inconditionnelle qui ne laissera en l'homme ni regret, ni déception, ni frustration : "Celui qui vient à moi n'aura pas faim; celui qui croit en moi n'aura jamais soif".

Et Jésus de résumer l'itinéraire de toute conversion.

L'homme vient au Christ, librement, parce qu'il est saisi par sa personne et son message: c'est le moment où le disciple est "donné" par le Père au Fils qui le révèle. Et ce croyant qu'il reçoit du Père, le Fils ne le rejette jamais. Pourquoi? - parce qu'il veut réaliser pour cet homme la volonté du Père, qui est un projet de vie et de bonheur. "La volonté de Celui qui m'a envoyé, dit Jésus, c'est que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés, et que tout homme qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle."

 Mesurons bien le formidable optimisme qui se cache dans cette promesse du Seigneur : le Père n'a pour nous, pour chacun et chacune, qu'un projet de vie, et c'est Jésus qui nous la transmet, dès lors que nous venons à lui par la foi et que nous reconnaissons en lui le Fils de Dieu.

Dès que nous disons oui au message de Jésus, à l'influence de Jésus, à l'appel de Jésus, la vie éternelle commence son œuvre en nous. Que nous en ayons conscience ou non, que la foi soit en nous une certitude heureuse ou un combat de tous les jours dans l'opacité de la prière, que nous ayons la joie de sentir la victoire de Jésus toute proche ou que nous vivions à certaines heures notre quête de Dieu sous le signe de l'échec, la vie fait son œuvre: Jésus, parole de Dieu et Pain de la vie, s'offre à combler notre faim.

Accueillir le Fils et croire en lui, c'est avoir la vie éternelle;

voir le Fils à l'œuvre pour notre conversion, en dépit de tous les sentiments de solitude ou d'abandon, c'est s'ouvrir à la vie éternelle;

discerner la présence du Fils de Dieu au creux de nos pauvretés personnelles et communautaires, c'est laisser toute sa place à la vie éternelle.

Quand le chemin de la foi nous paraît long,

quand nous perdons courage devant les lenteurs de l'Église ou de nos communautés,

quand nous ressentons avec chagrin l'inertie de notre propre cœur,

redisons-nous que Celui qui nous appelle a le pouvoir d'éterniser notre amour. Jésus l'a promis : "Quiconque voit le Fils et croit en lui a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour."



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Moi, je suis le pain de la vie. (6,35)

Le jour suivant la multiplication des pains, la foule rejoint Jésus. Jésus déclare qu’il est le pain de la vie. Il fait disparaître la faim et la soif la plus profonde pour ceux qui, envoyés par le Père, viennent à lui. Jésus, qui fait la volonté du Père, ne veut perdre aucun de ceux-là. Ils voient en Jésus le Fils du Père et ils croient en lui. C’est à eux que Jésus donne le pain, c’est-à-dire la vie éternelle et il les ressuscitera au dernier jour.

La foule qui a été impressionnée par le miracle de la multiplication des pains vient rejoindre Jésus. Mais cette foule ne pense qu’au pain matériel et Jésus leur en fait la remarque. Le pain qu’ils ont mangé n’est qu’un signe d’une nourriture qui donne la vie éternelle. Les gens demandent quelles sont les œuvres qu’ils doivent accomplir pour avoir cette nourriture. Jésus répond en disant qu’il s’agit d’une seule œuvre : croire en celui que Dieu leur a envoyé. Mais eux voudraient un autre signe du genre de la manne que Moïse avait obtenue et qui assurait la nourriture quotidienne. Ils ont à l’idée un messie qui assure la prospérité matérielle. Croire en Jésus qui leur parle d’autre chose est une épreuve pour leur foi.

L’approche de Jésus ici, rappelle l’épisode de la Samaritaine venue puiser de l’eau. Au lieu du pain Jésus a parlé de l’eau, une eau qui était un don de Dieu et qui apaiserait la soif la plus profonde. Elle avait demandé alors d’en avoir pour ne plus avoir à venir puiser. A la révélation qu’il était le Messie, et qu’il était lui-même cette eau, elle avait cru et avait été transformée.

C’est à une révélation analogue que correspond le texte d’aujourd’hui. Le pain que Jésus offre donne la vie éternelle et ce pain c’est lui-même : Moi, je suis le pain de la vie. (6,35)
Il ne dit pas le pain de vie mais bien le pain de la vie, une vie bien spécifique. Il s’agit de la vie de Dieu, de sa vie à lui. C’est la vie qu’il veut donner et qu’il donnera à ses disciples quand il dira : Ceci est mon sang.

Ceci est comme le dernier mot de la communication de Dieu. Tout au long du Prologue de l’évangile, Jean emploie le terme le Verbe qui est un équivalent de la Parole. En parlant ainsi du Verbe de Dieu, Jean se trouve à dire que c’est de l’essence de Dieu de communiquer, de communiquer quelque chose de lui-même. Qu’on parle de la parole de Dieu, qu’on parle de la lumière, qu’on parle du pain, qu’on parle de l’amour de Dieu, on parle toujours de quelque chose d’essentiel de Dieu qui est de vouloir communiquer.

Et c’est par le Verbe, la Parole, que commence la création.
Tout fut par lui (le Verbe), et rien de ce qui fut ne fut sans lui. (1,3)
En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes. (1,4)
La Parole, qui est lumière, dans la création qu’elle fait, dit quelque chose de la bonté de Dieu:
Dieu vit tout ce qu’il avait fait: cela était très bon. (Gn.1,31)

Au long de l’histoire d’Israël, cette Parole a été présente dans les prophètes jusqu’au dernier, Jean Baptiste, qui est mentionné dans le Prologue pour dire qu’il n’était pas la lumière mais qui fut “un témoin de la lumière”.

Cette lumière, c’est le Christ; c’est la Parole qui s’est faite chair, qui a pris notre condition humaine. Il dit aujourd’hui : “Je suis le pain de la vie”. (6,35)
Ce que le Christ communique maintenant c’est la vie même de Dieu.

L’image de l’eau qu’il offrait à la Samaritaine et l’image de la lumière évoquent la communication que Dieu offre. L’image du pain, une nourriture qui devient partie de nous-mêmes, dit que Dieu veut vivre en nous-mêmes pour que nous partagions sa vie. La communication divine va jusqu’à la communion qui fait de nous des enfants de Dieu.



Père Jean Gobeil SJ
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Autre commentaire de ce jour.


Je le ressusciterai

Dieu voit loin.

Il voit loin pour le monde créé : c’est ce que chantent en silence les galaxies que nous découvrons.

Il voit loin pour chacun/e de nous : c’est le message de Jésus dans ce texte de saint Jean.

Pour chacun de nous, Dieu a un projet de vie et de résurrection. Il veut pour nous pas moins que la vie éternelle ; et cette volonté de ne rien perdre, de mener ses enfants à la gloire, Dieu la réalise par Jésus, son Envoyé.

Les moments de cette œuvre de salut sont énumérés par Jésus dans son homélie de Capharnaüm. Dieu le Père nous donne à Jésus ; nous venons à Jésus ; nous « voyons » Jésus, d’un regard qui traverse les apparences et les signes, et nous reconnaissons en lui son Fils. Dès lors la foi en l’Envoyé nourrit et désaltère : « nous n’avons plus faim, nous n’avons plus soif » ; Jésus, pain de Dieu, nous donne la vie éternelle.

Jésus est le Pain de la vie, en effet, et il l’est à un double niveau.

D’abord il est le pain pour la foi, par sa parole révélante - et c’est ce premier thème qu’il développe dans l’évangile d’aujourd’hui. Mais il est aussi pain de vie par sa chair de gloire qu’il nous donne à manger, comme il l’explique dans la deuxième partie de son homélie.

Et c’est ce même Jésus qui nous sustente tout au long de la route et qui mettra sur nous le sceau de sa propre éternité : « Oui, telle est la volonté de mon Père que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle, et je le ressusciterai, moi, au dernier jour » (v. 40).

Cette passion divine de réussir l’homme, cette volonté du Père mise en œuvre par Jésus, éclaire de l’intérieur notre vie fraternelle.

Chacun/e de nous est donné/e à Jésus par le Père. De même, très réellement, à notre humble niveau, chaque frère, chaque sœur, est pour nous don de Dieu. Mon frère, ma sœur, est un cadeau que le Père me fait : il me les donne à aimer, à comprendre, à servir.

Jésus disait : « Celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors, car la volonté de mon Père, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné. » Toutes proportions gardées, et en dépendance de Jésus Christ, qui seul possède la lumière et la force, je dois faire, pour tous ceux que le Père me donne, le même projet de vie et de résurrection que Jésus fait pour moi.

La vie, c’est lui qui la donne ; la résurrection, c’est lui qui l’ouvre, mais je dois faire mienne la volonté de Celui qui m’envoie. Je dois, pour le plaisir de Dieu, entrer dans l’œuvre de Jésus, et donc accueillir mon frère avec sa faim et sa soif.

Dans quelques instants, frères et sœurs, nous allons retrouver, avec notre cadre de vie quotidien, les visages connus, trop connus, sans mystère, de ceux et de celles qu’il nous a donnés, et nous aurons besoin de réveiller dans notre cœur « les sentiments qui sont dans le Christ Jésus » (Ph 2, 5).

Que Jésus lui-même les dépose en nous grâce au Pain de son Corps, comme il nous les fait désirer par le Pain de sa parole.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Seigneur, fais de moi ce qu’il te plaira. Je ne t’oppose aucun empêchement ni restriction, parce que Tu es toute ma jouissance et l’amour de mon âme. Et moi, de même, je répands devant toi le torrent de mes confidences » (Sainte Faustine Kowalska)

« Seul qui est Dieu voit Dieu, et celui-ci c’est Jésus. Lui parle vraiment depuis la vision du Père, depuis le dialogue permanent avec le Père, un dialogue qui est sa vie » (Benoît XVI)

« Le Fils de Dieu, " descendu du ciel non pour faire sa volonté mais celle de son Père qui l’a envoyé " (Jn 6, 38), " dit en entrant dans le monde (…) Voici je viens (...) pour faire ô Dieu ta volonté. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés par l’oblation du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 606)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !



Lumen
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Message par Lumen Jeu 27 Avr 2023 - 13:50

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Jeudi 27 Avril 2023
Jeudi de la 3ème semaine de Pâques.


Sainte Zita, Vierge, servante, Patronne
de Lucques (1218-1278).
Saint Laurent Nguyen Van Huong
Prêtre et martyr au Vietnam (+ 1856)
Bienheureux Amédée IX, Duc de Savoie
(+ 1472)
Bienheureux Alleaume, Ermite Fondateur
(+ 1152)
Bienheureux Joseph Outhay, Martyr au Laos (+ 1961)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 8, 26-40... Psaume 66(65), 8-9.16-17.20... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6, 44-51.:


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Coeur Eucharistique de Jésus, Miroir du coeur du Sacerdoce,
ayez pitié de moi !


Commentaire de ce jour.


Tous seront instruits par Dieu

Il n’est pas facile de croire. Or notre foi chrétienne réclame de notre intelligence trois soumissions :

- admettre que Dieu existe et qu’il a parlé aux hommes;

- admettre que Jésus de Nazareth est le propre Fils de Dieu, venu dans notre monde nous « raconter » Dieu (1, 18)  ;

- admettre que la parole de Jésus retentit encore dans son Église, et que cette Église, malgré ses misères qui sont nos misères, est porteuse, encore aujourd’hui, du message de la victoire de Jésus.

Non, il n’est pas facile de croire, de faire à Dieu une confiance absolue, à la vie et à la mort. Déjà le peuple choisi en a fait l’expérience lors de l’Exode. Les fils d’Israël avaient quitté l’Égypte dans la joie de la libération ; mais, comme la marche dans le désert n’en finissait pas, comme ils commençaient à manquer de tout et à trouver insipide la manne de Dieu, ils ont commencé à murmurer.

De même Élie le prophète, dans le désert lui aussi, lassé de la route, lassé de l’hostilité que suscitait sa mission, lassé de sa solitude, a fini par s’en prendre à Dieu : « Maintenant, Seigneur, c’en est trop ! Reprends ma vie : je ne vaux pas mieux que mes pères ! » C’est bien cela, le murmure : laisser grandir en soi le sentiment que Dieu nous en demande trop.

Cette difficulté de croire, même les contemporains de Jésus l’ont éprouvée, même ceux qui voyaient chaque jour ses miracles. Qu’est-ce qui les gênait ? - Ils le connaissaient trop ; du moins ils croyaient le connaître. À Nazareth, on connaissait sa mère, une femme toute simple, discrète, toujours souriante. On croyait connaître son père, car tout le monde prenait Jésus pour le fils de Joseph, le charpentier. Comment un homme qui a grandi dans une famille de la terre peut-il prétendre qu’il descend du ciel ?

C’est le premier murmure des gens de Galilée, qui correspond à la première partie du discours sur le Pain de vie, où le Pain de vie désigne la révélation apportée par Jésus. L’Évangile de Jean nous rapportera, plus loin, un second murmure, dans la partie proprement eucharistique du discours, où l’expression « Pain de vie » renverra à la chair de Jésus Christ, offerte pour la vie du monde : « Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? »

Pour l’heure, Jésus fait face à la première vague de murmures, celle qui conteste son origine céleste ; et, d’un mot, il remet les choses au point : « Cessez de murmurer entre vous ». Les discussions humaines n’ont jamais conduit à la foi. La foi en Dieu et en Jésus son Fils n’est pas au bout de recherches interminables ni de longues démonstrations ; c’est avant tout la réponse à une attirance de Dieu : « Nul ne peut venir à moi [c’est-à-dire croire] si le Père qui m’a envoyé ne le tire [vers moi] »

C’est donc Dieu le Père qui, invisiblement, par son Esprit, nous rapproche de Jésus, nous conduit à Jésus, fait grandir notre désir d’amitié avec Jésus. Nous sommes l’objet d’un échange entre le Père et son Fils :

« C’est la volonté de mon Père que je ne perde rien de ce qu’il m’a donné », dit Jésus (6, 39). Nous tous qui croyons, nous sommes donc donnés à Jésus par Dieu son Père ; nous sommes le cadeau de Dieu le Père à son Fils. Et à son tour Jésus ne désire qu’une chose : nous donner à son Père. C’est pourquoi il ajoute, au sujet de tout homme qui vient à lui : « Je le ressusciterai au dernier jour ». Il nous ressuscitera pour que nous vivions avec lui, près du Père, dans le Père, pour toujours.

Mais bien avant la résurrection, dès cette vie, au cœur de cette vie de tous les jours, Jésus nous établit déjà dans l’amitié du Père, déjà dans la vie éternelle. Comment cela ? - En nous mettant en contact avec l’enseignement du Père, selon la parole du prophète Isaïe : « Tous seront enseignés par Dieu. »

Cet enseignement du Père, les paroles qui recréent et qui transforment, les paroles qui font vivre, le pain de la parole, c’est Jésus lui-même qui nous le transmet ; mieux : il est l’enseignement du Père, car seul il a vu le Père, seul il vient du pays de Dieu, puisqu’il est sorti de Dieu pour venir dans le monde, seul il peut parler de Dieu comme un voyageur qui raconte (Jn 1, 18).

Toutes les nourritures terrestres ne sont rien en regard de cette nourriture de la foi, qui nous ouvre aux choses de Dieu, aux projets de Dieu, à la vie de Dieu. Certes, il nous faut travailler pour les nourritures de la terre, donner du pain à nos enfants et aux enfants du monde entier. Mais cette nourriture nécessaire, urgente, Jésus l’appelle encore « la nourriture qui périt » ; et il nous fait désirer, pour nous et pour tous les hommes, la nourriture qui ne se gâte jamais, le pain de sa parole, nourriture de la foi, qui fait grandir en nous la vie qui ne finira pas :

« En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit a la vie éternelle. » « Moi, je suis le pain de la vie [la parole que Dieu vous donne pour vivre]  ; ce pain est celui qui descend du ciel pour qu’on le mange et ne meure pas. »

C’est à cet instant précis de son discours que Jésus, passant à un autre plan, annonce la merveille de son Eucharistie : « Le pain que moi, je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde. »

C’est ce moment inouï de révélation que nous revivons dans la foi à chaque messe, passant de la table de la parole à la table du Corps du Christ, de la liturgie de la parole à la liturgie eucharistique. Dans un court instant, tenant dans nos mains le Corps du Christ ressuscité, éveillés à la foi par la parole de Jésus, nous redirons le testament qu’il nous a laissé : « Voici le pain venu du ciel. Qui mangera ce pain vivra pour toujours. »



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Un miracle ou un signe?

Jésus révèle une nouvelle dimension de lui-même, en s’identifiant à ce pain descendu du ciel et en affirmant qu’il comblera la faim et la soif de vie et de bonheur de tous ceux et celles qui croiront en lui. Jésus l’a déjà dit, mais ses interlocuteurs n’ont vu que l’aspect extérieur de l’image du pain, sans pénétrer jusqu’à la vérité que cette image veut signifier. Cette incompréhension correspond à celui qui entend une langue étrangère; pour lui, ce ne sont que des sons dont il ne comprend pas la signification. De même, les auditeurs de Jésus ne comprennent pas et ne croient pas. Dans la multiplication des pains, ils n’ont vu que le prodige, ils se sont arrêtés à l’apparence, à la superficie, sans pénétrer jusqu’à la révélation que le signe contenait.

La manne, la loi et la vie

Dieu donna la manne pour que le peuple vive selon la Loi. La manne et la Loi étaient associées pour être déposées ensemble dans l’Arche d’Alliance. En multi¬pliant les pains au désert, Jésus, nouveau Moïse, donne une nouvelle Loi. Il apporte une nouvelle manne, lui-même, pour accorder la force de vivre comme lui. De même que la manne était considérée par les Juifs comme le signe de la Loi, Jésus, pain descendu du ciel, se présente comme la Révélation définitive, qui donne la vie au monde.

La vue de la foi

Venir vers Jésus est un don de Dieu, qui « attire » le croyant (v.44), mais qui n’enlève aucunement la responsabilité d’une libre décision. La volonté du Père, que Jésus accomplit, c’est de sauver tous ceux et celles qu’il lui donne et qui croient en lui. Croire, c’est « voir le Fils » dans l’homme Jésus de Nazareth. Le croyant découvre dans le signe central, qui est le Christ Jésus, sa communion unique qui l’unit au Père et qui le fait vivre. Par sa foi, le chrétien, de son côté, peut communier au Seigneur ressuscité et accueillir le don de la résurrection et de la vie éternelle. (vv.39-40).

L’incrédulité consiste dans le refus de voir au-delà de l’immédiat. Les Juifs ne voient que l’homme Jésus : « N’est-ce pas Jésus, le fils de Joseph? Ne connaissons-nous pas son père et sa mère » ? » Comment peut-il dire qu’il est descendu du ciel ?

Les prophètes avaient déjà annoncé que Dieu lui-même instruirait son peuple (Jér 31,33; Éz 11,19s; 36,26s). Celui que le Père instruit vient vers son Envoyé, le seul Médiateur, car personne autre que lui a vu Dieu le Père. Seule la grâce du Père permet de découvrir le Fils dans l’homme Jésus.

Jésus, le pain vivant

Jésus répète qu’il est le pain qui donne la vie éternelle à celui qui croit en lui. La manne accordée aux ancêtres n’était qu’une image, qui ne pouvait pas par elle-même donner la vraie vie. Jésus ajoute une précision dans le sens eu-charistique, car le pain qu’il identifiait déjà à sa personne, c’est sa chair, c’est-à-dire lui-même incarné, dans sa dimension phy¬sique. Rebutée par cette dernière déclaration, la foule refuse de croire et de comprendre, « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »

Dans la conclusion de ce passage, Jé¬sus fait allusion à sa mort comme source de vie. « Le pain que je donnerai, c’est ma chair donnée pour que le monde ait la vie. » Telle est la pointe extrême de l’Incarnation : le Fils de Dieu s’est abaissé à notre niveau humain, il livre sa vie et se donne en nourriture. Il y a donc continuité entre l’Incarnation, la mort en croix, la résurrection et le sacrement eucharistique.



Jean-Louis D’Aragon SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« La participation du corps et du sang du Christ ne fait rien d’autre que nous convertir en ce que nous recevons, et nous rendre porteurs, dans notre esprit et notre chair, de celui en qui et avec qui nous sommes morts, avons été enterrés et ressuscités » (Saint Léon le Grand)

« Vivons l’Eucharistie avec un esprit de foi, de prière, de pardon, de pénitence, de joie communautaire, de souci pour les défavorisés, dans la certitude que le Seigneur entreprendra ce qu’Il nous a promis : la vie éternelle » (François)

« L'Eucharistie est "source et sommet de toute la vie chrétienne" (Concile Vatican II). "Les autres sacrements ainsi que tous les ministères ecclésiaux et les tâches apostoliques sont tous liés à l'Eucharistie et ordonnés à elle. Car la sainte Eucharistie contient tout le trésor spirituel de l'Église, c'est-à-dire le Christ lui-même, notre Pâque" (Concile Vatican II) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.324)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

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Message par Lumen Ven 28 Avr 2023 - 11:20

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 28 Avril 2023
Vendredi de la 3ème semaine de Pâques.


Sainte Valérie de Milan, Martyre (+ 171)
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort,
Prêtre et Fondateur de la Compagnie de
Marie (les Pères Montfortains), des Frères
de l’instruction Chrétienne de Saint Gabriel
et des Filles de la Sagesse, Docteur de la
médiation de Marie (1673-1716).
Saint Paul Pham Khac Khoan et ses
compagnons, Martyrs au Tonkin (+ 1840)
Saint Pierre-Louis-Marie Chanel, Prêtre
Mariste et premier Martyr en Océanie,
Patron de l’Océanie (1803-1841).
Sainte Gianna (Jeanne) Beretta Molla,
Mère de famille, médecin exemplaire
(1922-1962).


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 9, 1-20... Psaume 117(116), 1.2... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6, 52-59.:


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Commentaire de ce jour.


« Celui qui mange ma chair et boit mon sang »

Déjà les Sages d’Israël voyaient dans le pain et le vin des images de la nourriture spirituelle. Ainsi, dans la première lecture, tirée du livre des Proverbes, la Sagesse de Dieu, personnifiée comme une femme prophétesse, proclame à tout venant sur les hauteurs de la Cité sainte :

« Si vous manquez de sagesse, venez à moi ! Venez manger mon pain et boire le vin que j’ai préparé ! Quittez votre folie, et vous vivrez. Suivez le chemin de l’intelligence ! » (Pr 9,5s)

Cet appel de la Sagesse, les chrétiens l’ont transposé d’instinct depuis les premiers siècles : Dame Sagesse n’est qu’une image du Fils de Dieu, venu parmi nous sur terre pour nous donner le pain de l’intelligence, le pain de la foi, sa parole qui nous entrouvre le mystère de Dieu et de son plan d’amour.

Les chrétiens se sont appuyés, pour cette transposition, sur les paroles prononcées par Jésus lui-même dans la synagogue de Capharnaüm : « Le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et donne la vie au monde. Moi, je suis le pain de la vie. Qui vient à moi n’aura jamais faim. » Déjà cette audace de Jésus revendiquant le rôle même de la Sagesse de Dieu avait suscité des murmures dans l’auditoire : « Cet homme-là n’est-il pas Jésus, le fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors, comment peut-il dire : »Je suis descendu du ciel ?« L’étonnement des gens, dans la synagogue, va friser le scandale quand Jésus abordera le second thème, clairement eucharistique, de son homélie : »Le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde.« Dans la synagogue, le murmure a repris, amplifié : »Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ?« La vraie réponse, Jésus la donnera le soir du Jeudi Saint, quand, prenant le pain, puis la coupe, il dira : »Prenez et mangez ; ceci est mon corps livré pour vous. Buvez-en tous, ceci est mon sang« (Mt 26,26s). Mais dès ce jour-là, à Capharnaüm, au lendemain de la multiplication des pains, Jésus développe sa catéchèse eucharistique : »Ma chair est vraiment nourriture, insiste Jésus ; mon sang est vraiment boisson". Son Eucharistie est donc nécessaire pour nous, comme est indispensable la nourriture du corps humain, mais pour entretenir et développer une autre vie, que l’on commence à vivre ici-bas, et que Jésus appelle la vie éternelle.

Mais en quoi consiste cette vie éternelle inaugurée dès maintenant dans le quotidien de notre existence ? C’est avant tout une relation intense, profonde, invisible, avec Jésus Fils de Dieu : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui. »

Demeurer, c’est un verbe qui dit tant de choses à la fois qu’il faudrait, pour en épuiser la richesse, toute une litanie, la litanie de la réciprocité :

- Jésus vit en moi, et je vis en lui.
- Jésus attend mon amitié, et je m’appuie sur la sienne.
- Jésus compte sur moi, et je compte sur lui.
- Jésus parle en moi, et je lui parle.
- Jésus trouve sa joie en moi, et ma joie est en lui.
- Jésus prie en moi, et je prie en lui.
- Jésus m’aime, et j’essaie de l’aimer.

Demeurer dans le Christ, c’est aussi trouver chaque jour en lui la lumière, la paix et le pardon ; c’est puiser à sa vie la force de vivre, même quand l’épreuve est là, dont on ne voit pas la fin ; c’est essayer de voir les choses, les événements et chaque personne comme lui les voit, et repartir chaque matin sur un chemin d’espérance.

Demeurer dans le Christ, c’est lui apporter, dans la prière, tout ce qui enthousiasme ou appesantit notre cœur ; c’est laisser résonner sa parole au plus profond de notre liberté, et nous imprégner de ses réflexes de miséricorde.

C’est ce partage intégral et cette intimité que Jésus résume en disant : « Celui qui me mange vivra par moi ». Toute communion à son Corps et à son Sang sera donc une communion à sa vie de Fils de Dieu, et même une communion à sa mission d’Envoyé du Père. L’Eucharistie est bien, pour nous, le pain du voyage, le pain des témoins, le pain des missionnaires, car en mangeant le Corps du Christ, nous venons nous ressourcer à sa vie, comme lui-même, voyageur parmi nous, se ressourçait constamment à l’amour de son Père : « De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi, je vis par le Père, de même aussi celui qui me mange vivra par moi. »

Nous vivrons par lui, car l’Eucharistie est en nous un gage de victoire sur les forces du refus, de l’agressivité et de l’isolement, et même sur celles de la maladie et de la mort. Nous vivrons, car Jésus veut éterniser son amitié avec nous, son partage de vie avec tous ceux qui croient en lui, au-delà de la mort qui nous emportera, et dont l’ombre inquiète parfois les êtres fragiles que nous sommes :

« Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Moi, je le ressusciterai au dernier jour. »



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


ce pain, « c’est ma chair »

Les croyants de trois groupes religieux, les juifs, les musulmans et les chrétiens, professent leur foi au Dieu unique. Comment alors les chrétiens sont-ils différents des juifs et des musulmans? Quelle est notre identité, notre visage chrétien, qui nous distingue des deux autres groupes?

Eux croient, comme nous, en un Dieu tout-puissant, qui a créé le monde et qui dirige l’histoire humaine. De leur côté, les chrétiens mettent toute leur confiance dans l’amour de l’unique Dieu, qui « a donné son Fils unique » (Jn 3,16), pour devenir l’un des nôtres, vraiment homme avec ses limites. Il est venu lui-même nous sauver de la mort et nous donner la vie divine. Il s’est abaissé comme un esclave, lavant les pieds de ses disciples, avant d’offrir sa vie sur la croix. Son amour extrême se révèle dans l’eucharistie, où il communique sa vie de Ressuscité sous le signe de la nourriture que nous assimilons.

Déclaration précédente de Jésus

Après avoir multiplié les pains et nourri la foule, Jésus affirme que lui-même est le pain descendu du ciel, envoyé par le Père. Au-delà du pain matériel, la foule est invitée à découvrir le Christ, Fils de Dieu, venu de l’au-delà. Jésus insiste sur cette vérité, car il s’agit du cœur de la foi : voir l’Envoyé du Père dans le signe central de l’histoire humaine, Jésus de Nazareth.
Le pain désigne, au début du discours, la révélation de Jésus, ses actions et ses paroles, c’est-à-dire la mission que le Père lui a donnée pour communiquer la vie au monde. C’est la révélation du salut à laquelle le croyant adhère et qu’il doit assimiler en lui-même.

Nouvelle déclaration : ce pain, « c’est ma chair »

Le verbe manger, répété quatre fois dans cet extrait, exprime à la fois l’insistance sur la nécessité de recevoir le Fils de l’homme et le réalisme de la manducation. Le croyant s’approprie la vie du Christ dans le signe de la nourriture qu’il assimile et qui devient sa propre substance. L’eucharistie, chair et sang, communique au croyant ces deux dons es¬sentiels à son bonheur: la vie éter¬nelle dès ici-bas et l’union à Jésus, le Fils de Dieu incarné et ressuscité.

Le chrétien reçoit dans le moment présent la vie éternelle par son union avec le Ressuscité. Il demeure dans le Père, qui est présent dans son Fils. L’amour nous sort de nous-mêmes pour nous retrouver dans l’Autre, le Christ. Aussi nous invite-t-il à demeurer en lui comme il demeure en nous. La vie qu’il nous donne dans cette communion se développe en vie éternelle, jusque dans l’au-delà de notre existence humaine.

Le défi de la foi

Les auditeurs de Jésus refusent de croire. De même, plusieurs disciples du Christ, des chrétiens au temps de l’évangéliste Jean, refusent de croire dans ce don extrême de l‘amour divin. L’eucharistie est un défi à nos sens de la vue et du goût. Nous savons pourtant que notre vue est limitée et il en est de même pour notre audition. Ces limites devraient nous rendre humbles et nous disposer à croire dans le mystère, qui dépasse les limites de notre intelligence.

La foi est spontanée et facile dans les circonstances ordinaires de notre existence : voyage en train ou en avion, opération chirurgicale, confiance spontanée dans la nourriture qu’on nous présente,… Mais la foi dans ce qui nous dépasse complètement, dans l’au-delà, dans le mystère de Dieu, devient un défi. Pour croire dans l’amour infini du Père, qui se donne dans son Fils unique, il faut aimer. Seul, l’amour peut donner des yeux pour accueillir l’Amour. Telle est la marque distinctive du chrétien, s’écrie Jean : « Nous, nous avons cru dans l’Amour. » (1 Jn 4,16)



Jean-Louis D’Aragon SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Le même Créateur et Seigneur de la nature, qui permet à la terre de produire du pain, fait aussi du pain son propre corps (parce qu’il l’a promis ainsi et a le pouvoir de le faire), et celui qui changea l’eau en vin fait du vin son propre sang. C‘est la Pâque du Seigneur » (Saint Gaudence de Brescia)

« L’Eucharistie reste un "signe de contradiction" et il ne peut pas en être autrement, parce qu’un dieu qui prend chair et se sacrifie pour la vie du monde provoque une crise dans la sagesse des hommes » (Benoît XVI)

« Le Seigneur nous adresse une invitation pressante à le recevoir dans le sacrement de l’Eucharistie : "En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous" (Jn 6, 53) » (Catéchisme de l’Eglise catholique n° 1.384)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !



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Message par Lumen Sam 29 Avr 2023 - 12:10

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Samedi 29 Avril 2023
Samedi de la 3ème semaine de Pâques.


Saint Hugues de Cluny, Sixième abbé
de Cluny (+ 1109)
Sainte Catherine de Sienne, vierge, Tertiaire
Dominicaine, Docteur de l'Église, Co-Patronne
de l'Europe (1347-1380).
Saint Antoine Kim Song-u, Martyr en
Corée (+ 1841)
Bienheureuse Itala Mela, Mystique
bénédictine italienne (+ 1957)
Vénérable Élisabeth Bergeron, Fondatrice
des Sœurs de Saint-Joseph (1851-1936).


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 9, 31-42... Psaume 116(115), 12-13.14-15.16ac-17... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6, 60-69.:


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Commentaire de ce jour.


Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »

Nous continuons notre lecture du chapitre six de Saint Jean. Dans le passage qui est proposé à notre méditation, nous voyons les disciples scandalisés par la tournure que prennent les paroles de Jésus : « ‘Celui qui mange ma Chair et boit mon Sang a la Vie éternelle.’ »

Saint Jean ajoute : « Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu s’écrièrent : ‘Ce qu’il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l’écouter !’ ».
Jésus va alors mettre ceux qui le suivaient jusque-là devant un choix radical : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
C’est alors que Pierre, au nom des autres disciples, se décide pour Le Christ : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la Vie éternelle. »

Cette crise entre Jésus et ses disciples, les Évangiles synoptiques la situent au cœur de la confession de Pierre à Césarée où Jésus interroge : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous qui suis-je ? » (Cf. Mc 8, 27-33 ; Mt 16, 13-22 ; Lc 9, 18-22).
Cela nous aide à comprendre que l’enjeu du passage de Saint Jean que nous lisons ce jour n’est pas tant ce que dit Jésus mais ce qu’il est pour ses disciples, pour chacun de nous…

Car ce qui a choqué la plupart des disciples ce n’est pas que Jésus prétende donner sa chair à manger - au sens propre du terme –. On ne peut les soupçonner d’une interprétation littérale aussi grossièrement matérielle.
Ce qui les a heurtés c’est qu’il prétende être d’origine Divine et se présente comme le don ultime et définitif de Dieu.

Jésus a d’ailleurs bien compris que c’est ici que le bât blesse. Voilà pourquoi il insiste sur sa Divinité en se révélant comme celui qui vient accomplir la prophétie du Fils de l’Homme du prophète Daniel (Cf. Dn 3, 14) : « Cela vous heurte ? Et quand vous verrez Le Fils de l'Homme monter là où il était auparavant ?... C'est L'Esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et elles sont Vie » (versets 61-63).
Jésus pointe bien le lieu de Vérité de notre Foi dans notre manière de nous situer par rapport au mystère de sa personne.

Comme les disciples, nous sommes, nous aussi, invités à nous positionner. Jésus est-il pour nous Le Fils de Dieu ou bien un prédicateur comme tant d’autres ?
Est-ce que nous le considérons comme étant le seul capable de répondre à notre soif de Bonheur parce que nous reconnaissons en Lui la Parole Divine de Vie éternelle ?

Au fond, être Chrétien, n’est-ce pas se remettre chaque jour face à ces questions pour confesser à la suite de Saint Pierre : « A qui irions-nous Seigneur, tu as les paroles de la Vie éternelle ! »
L’Évangile nous montre qu’une telle réponse ne peut résulter que d’un pur acte de Foi. En effet, suivre Jésus est bien plus que le fruit d’une sympathie humaine : sur le chemin à sa suite, arrive pour tous un moment où l’humain ne suffit plus et où il est nécessaire de choisir de rester fidèle uniquement par Foi.

Le passage de Saint Jean nous renvoie alors à la première lecture et à la scène du renouvellement de l’Alliance avec Dieu au terme de l’entrée en Terre Promise, juste avant que Josué ne meure après avoir accompli sa mission.
Le texte semble nous dire que ce qui compte le plus ce n’est pas d’avoir une terre où habiter mais de décider quel Dieu suivre et servir.
Pourquoi ? Parce que notre véritable patrie c’est Le Seigneur ! Il s’agit de nous décider pour Lui.
Entendons résonner pour nous ces paroles de Josué : « S’il ne vous plaît pas de servir Le Seigneur, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir ; les dieux que vos pères servaient au-delà de l’Euphrate, ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays. Moi et les miens, nous voulons servir Le Seigneur » (Cf. 1ère lecture).
Comme le peuple d’Israël, ce jour-là à Sichem, puissions-nous répondre de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre force : « Nous aussi, nous voulons servir Le Seigneur, car c’est Lui Notre Dieu ».

Mais comment ne pas être pris de vertige devant un tel choix ! Comment ne pas douter de notre capacité à tenir un tel engagement ! Comment ne pas remettre sans cesse à demain une telle décision !
C’est ici qu’il faut détourner notre regard de nous-mêmes pour le tourner vers Le Seigneur.
De même qu’il nous aimé le premier, il s’est engagé le premier en notre faveur et c’est dans son propre engagement à notre égard que nous trouverons la force de tenir le nôtre.

A l’assemblée de Sichem (Cf. 1ère lecture), Dieu vient de donner la Terre Promise. Elle est là, devant les yeux du peuple hébreu.
Ainsi, Dieu demande de se donner à Lui après avoir donné ce qu’il avait promis. Il invite à demeurer fidèle après avoir manifesté combien Lui s’est montré fidèle : « C'est Le Seigneur Notre Dieu qui nous a fait monter, nous et nos pères, du pays d'Égypte, cette maison d'esclavage ; c'est Lui qui, sous nos yeux, a opéré tous ces grands prodiges et nous a protégés tout le long du chemin que nous avons parcouru, chez tous les peuples au milieu desquels nous sommes passés » (Cf. 1ère lecture).

Mais il y a encore bien plus. Notre Dieu nous dit que même s’il nous arrivait de nous montrer infidèle, lui resterait fidèle car il ne pourrait se renier Lui-même (Cf. 2 Tm 2, 13). Dès lors comment aurions-nous peur ?
A cela, ajoutons qu’en contemplant Notre Seigneur, en écoutant résonner au plus profond de nous ses paroles, nous éprouvons à quel point il serait impensable de se refuser à l’Alliance d’Amour qu’il nous propose.
Cela, c’est L’Esprit-Saint qui nous le fait pressentir, car là où est L’Esprit de Dieu, là est l’Amour et là est la vraie Liberté (2 Co 3, 17).
Et seul l’Amour, répandu en nos cœurs par L’Esprit (Rm 5, 5) nous rend libres de choisir de rester auprès de Notre Seigneur.

« Au terme de cet été, Seigneur tu nous demandes à chacun : ‘Veux-tu continuer à me suivre tout au long de cette année qui commence ?
Pour croire que ta vie ne dépend pas de tes seules forces mais de la grâce de Mon Esprit-Saint que je répands en toi… Pour continuer à chercher la communion avec Moi dans l’écoute de ma Parole et dans le Sacrement de l’Eucharistie…. Pour vivre au quotidien tes relations dans ta famille, à ton travail, à l’imitation de celle que j’entretiens avec chacun des membres de mon Église’ (Cf. 2ème lecture).
Puissions-nous avec Saint Pierre te redire : ‘ Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Toi seul as les paroles de la Vie éternelle !’ »



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


« À qui irions-nous, Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle ! »

La première lecture et le texte de l’évangile que nous venons d’entendre nous décrivent une situation de crise où il faut poser des choix. Nous savons que chaque personne se révèle en vérité lors d’une mise à l’épreuve, d’une crise. Avant d’avoir traversé celle-ci, d’une certaine manière, on s’ignore, on ne se connaît pas vraiment. Jésus connaît bien cette réalité humaine, c’est pourquoi il ne redoute pas l’épreuve pour ceux qui prétendent le suivre.

D’une manière moins évidente, la seconde lecture, extraite de l’épître de St Paul aux Ephésiens, illustre aussi une situation de crise. Certes, une lecture féministe superficielle peut nous amener à juger ce texte comme rétrograde, voire scandaleux. Mais si on est attentif à ce que l’apôtre veut dire au couple chrétien, on n’y découvre la profondeur de la vocation conjugale. Si dans sa description du couple Saint Paul semble promouvoir une inégalité entre la femme et l’homme, ce n’est pas pour maintenir la femme sous une domination. En effet, la fine pointe du texte est de faire découvrir aux couples chrétiens qu’ils sont l’image du Christ et de l’Eglise. Or ce rapport du Christ et de l’Eglise est inégalitaire, c’est le Christ qui donne la vie, le salut aux hommes qui constituent son Eglise. De plus, le contexte culturel dans lequel écrit Paul l’amène à faire un parallèle presque naturellement entre cette inégalité spirituelle et celle de l’homme et de la femme à l’époque antique. Ce que veut signifier Paul aux chrétiens qui sont mariés, ce n’est pas que cette inégalité est normale, mais que l’union de l’homme et de la femme est l’image de l’amour du Christ pour l’humanité. Ainsi, la crise, que les couples chrétiens ont à vivre, est de passer de l’amour purement humain à l’amour humain assumé dans une vie de foi. Les couples chrétiens ne réaliseront leur vocation conjugale qu’en devenant l’un pour l’autre image du Christ, c’est-à-dire en aimant son conjoint comme le Christ nous a aimés. Et cela n’est possible qu’en abandonnant une manière exclusivement humaine d’aimer pour s’ouvrir à l’amour qui ait été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint.

En effet, l’Esprit du Seigneur habite déjà de notre cœur, l’Esprit Saint est l’amour du Père et du Fils et nous l’avons reçu à notre baptême, don renouvelé à la confirmation. C’est Lui qui nous donne de savoir aimer en vérité, c’est-à-dire de nous donner sans réserve et d’accueillir l’autre sans condition. Dans le « je t’aime » entre époux, dans notre désir d’aimer, il y a déjà une présence mystérieuse de Dieu qui fonde notre amour humain dans son amour divin. L’Esprit Saint en nos cœurs devient en nous, si on s’ouvre à lui, comme un éducateur de notre amour. Il enracine notre amour dans un amour toujours plus grand, il nous fait comprendre ce qu’est aimer et comment aimer. L’Esprit du Seigneur présent en nous peut transformer notre amour, qui est limité, dans l’amour immense de Dieu. C’est pourquoi l’Eglise croit à la possibilité de l’amour conjugal unique, fidèle, et fécond à l’image même de Dieu. Car l’Esprit Saint uni à notre esprit peut nous permettre d’aller infiniment au-delà de ce que nous pouvons concevoir de l’amour. Peu à peu, notre amour humain est conduit et transformé pour participer à l’amour même du Christ pour l’humanité, et par cette plénitude de l’amour du Christ, nous devenons participants de l’amour de Dieu.

Nous découvrons alors qu’un mystère nous habite, qu’il y a en chacun de nous quelque chose de plus grand que nous. Quand les époux échangent entre eux, quand ils se pardonnent, même quand ils se donnent l’un à l’autre charnellement, leur amour n’est plus simplement le leur, il est l’œuvre de Dieu et participation à l’amour de Dieu. Car en Jésus-Christ, Dieu nous a adressé une parole, il nous a pardonné, il s’est donné à nous comme l’époux de l’humanité. Il y a une véritable similitude entre la vie de Jésus, telle que nous la livrent les Évangiles, et l’amour conjugal. Jésus nous apprend à dialoguer, à pardonner, à donner sa vie et à porter du fruit. C’est pourquoi le couple est sacrement du Christ et de l’Eglise, car, dans sa perfection, l’amour conjugal met en lumière l’amour du Christ pour tout homme, et non pas par des discours, mais dans la vie quotidienne.

Pour durer, sans simplement se supporter, en s’aimant véritablement, le couple chrétien apprend à entrer dans ce chemin de l’amour oblatif. Si ce passage ne se fait pas, les époux pourront se dire, comme le Christ dans l’évangile, « toi aussi tu veux me quitter ? ». Il est important, il est vital que la crise se déclare, que le malentendu ne couvre pas sous la cendre, mais éclate au grand jour. Les époux, comme le Christ dans l’Evangile, pourront poser la question essentielle : « de quel amour m’aimes-tu ? » Ainsi chacun est amené à reconnaître en son propre fond ce qu’il a reçu de Dieu, ou ce qu’il ne veut pas recevoir.

Prise de conscience, douloureuse parfois, mais qui ne peut être éludée. Dans la vie conjugale, comme dans la vie chrétienne, Jésus ne cherche à retenir personne, il ne force aucune liberté. Au contraire, ses plus proches disciples, il les délie de tout ce qui aurait pu, à leur insu, les river à sa personne. Devant l’absurdité de sa chair à manger, c’est-à-dire l’absurdité du point de vue humain de l’amour qui nous amène à nous donner entièrement, Jésus pose la question de la fidélité pour que les disciples s’engagent en toute liberté sur ce chemin du don de soi. Pour rentrer sur ce chemin, nous devons découvrir la vérité de la réponse de Saint Pierre à Jésus : « Seigneur, vers qui pouvons-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Pour entrer et durer sur le chemin de l’amour offert et reçu, nous devons découvrir que ce chemin est pour nous le vrai chemin de la vie en plénitude. Qu’en fin de compte, ce qui nous paraît difficile est pour nous le chemin de l’apprentissage de l’amour véritable. Si nous refusions d’entrer, finalement nous serions les plus grands perdants en ne découvrant pas la grandeur et la profondeur de l’amour véritable.

Mais comment pouvons-nous savoir que nous pouvons participer à cet amour du Christ ? Nous en sommes tous trop loin pour y accéder de nous-même. Jésus nous le dit dans les Évangiles : C’est moi qui vous ai choisis et établis dans cet amour de Dieu. Ce n’est donc pas nous qui avons choisi de participer à l’amour de Dieu, mais nous découvrons ce cadeau de Dieu en nous, c’est-à-dire cette capacité en nous d’aimer et d’être aimé. Capacité qui nous rend plus heureux quand nous la mettons en œuvre. Et c’est pour cela que l’amour peut-être un commandement. Car le Christ nous demande de mettre en œuvre ce qu’il nous a déjà donné de pouvoir faire et ce qui nous rend heureux. Si Dieu nous commandait d’aimer sans nous en donner la capacité, ce serait un Dieu sadique. De même si cela nous rendait malheureux. Or notre Dieu n’est pas un Dieu sadique ! Mais parce que j’en ai la capacité, même si c’est difficile, et parce que c’est bon pour moi, le Seigneur nous donne le commandement de l’amour qui est la voie de notre réussite humaine. Nous aimons et cela nous réussit, nous sommes plus heureux en aimant, nous portons du fruit et un fruit qui demeure toujours.

Ainsi, les crises mettent en lumière non l’impossibilité de l’amour, mais l’origine divine de l’amour. Quand aimer devient difficile, il nous faut nous tourner vers Jésus, « À qui irions-nous, Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle ! »



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Le pain eucharistique, médecine d’immortalité, antidote contre la mort » (saint Ignace d’Antioche)

« "Voulez-vous partir vous aussi ?" Cette inquiétante provocation retentit dans le cœur, et attend une réponse personnelle de chacun de nous » (Benoît XVI)

« La première annonce de l’Eucharistie a divisé les disciples, tout comme l’annonce de la Passion les a scandalisés (…). L’Eucharistie et la croix sont des pierres d’achoppement (…). "Voulez-vous partir, vous aussi ?" (Jn 6, 67) : cette question du Seigneur retentit à travers les âges, invitation de son amour à découvrir que c’est Lui seul qui a "les paroles de la vie éternelle" » (Jn 6, 68) (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.336)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

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Message par Lumen Dim 30 Avr 2023 - 16:39

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Dimanche 30 Avril 2023
Quatrième Dimanche de Pâques, Année A.


Saint Jacques fils de Zébéde (Ier siècle)
pour les Eglises d'Orient - Mémoire
Saint Robert de Molesme, Abbé,
Fondateur de Cîteaux (+ 1110)
Saint Pie V, Pape (226e) de 1566 à 1572
(+ 1572) - Mémoire (facultative)
Sainte Marie de l'Incarnation, Ursuline au
Canada (1599-1672).
Saint Joseph-Benoît Cottolengo, Prêtre et
Fondateur de la « Petite maison de la
Providence » (1786-1842).


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 2, 14a.36-41... Psaume 23(22), 1-2ab.2c-3.4.5.6... Première lettre de saint Pierre Apôtre 2, 20b-25... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10, 1-10.:


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Commentaire de ce jour.


Le vrai pasteur

Un enclos, des brebis, un berger : le cadre est facile à imaginer. Au temps de Jésus le parc à brebis était souvent un carré dessiné à flanc de coteau par des murets de pierres, et parfois, plus près des maisons, une cour à murs bas, avec çà et là une protection de ronces ou d’épines, et, bien sûr, une porte unique.

À partir de ces quelques éléments tout simples, presque banals, Jésus nous propose un enseignement vigoureux sur la foi, sur notre foi. C’est la parabole du bon pasteur.

À vrai dire il n’est pas question d’abord du berger, mais de la porte, qui est comme un signe d’authenticité pour celui qui s’occupe des brebis :

Celui qui saute le mur est un voleur et un brigand : il ne vient pas pour prendre soin des brebis. Celui qui passe, tranquillement, par la porte, est le vrai berger, et il le prouve en agissant : il appelle chacune par son nom, le nom qu’il a inventé pour chacune ; il les fait toutes sortir, puis marche à leur tête, pour les conduire où il veut, parce qu’il sait où se trouve l’herbe tendre.

Et tout comme il y a deux sortes de berger, le vrai et l’étranger, il y a deux types de réaction des brebis. Quand se présente leur berger, elles écoutent sa voix et le suivent ; quant au mercenaire, elles le fuient, parce qu’elles ne connaissent pas sa voix.

Par deux fois Jésus déclare : « Je suis la porte »; et il s’explique de deux manières.

Je suis la porte par laquelle on doit approcher les brebis, la porte pour les bergers, et là Jésus s’adresse aux responsables du peuple de Dieu.

Je suis la porte par laquelle les brebis doivent entrer et sortir ; entrer, pour se mettre à l’abri avec toutes les autres ; sortir, pour marcher au large et trouver l’abondance.

Entrer et sortir : c’est la liberté que l’on trouve dans le Christ ; et là chacun de nous est interpellé.

Déjà le psalmiste déclarait, à propos de l’entrée dans le Temple : « C’est ici la porte du salut, les justes y entreront ! » (Ps 119, 20). Jésus redira, dans le même sens, au cours de son entretien après la Cène du jeudi saint : « Je suis le chemin, la vérité, la vie ; nul ne va au Père que par moi » (Jn 14, 6)  ;

Porte pour le berger, porte pour les brebis, Jésus est tout cela à la fois ; et dans son propre commentaire il amorce deux réflexions, l’une sur les réactions du pasteur, l’autre sur l’attitude des brebis.

L’examen de conscience des faux bergers vise les responsables du peuple de Dieu, comme chez les prophètes Jérémie (2, 8 ; 10, 21 ; 23, 1-8) et Ezéchiel (34).

« Tous ceux qui sont venus avant moi, déclare Jésus, sont des voleurs et des brigands ».

Qui sont-ils ? - Non pas les prophètes de Dieu, mais les marchands de bonheur, tout ceux qui, en Israël et dans le monde païen, prétendaient apporter la recette du salut et la vraie connaissance des choses de Dieu, et en tout premier lieu les Pharisiens et les Sadducéens qui, à l’époque, se disputaient l’autorité morale sur le peuple juif, les Pharisiens en étouffant parfois la parole de Dieu sous le poids des préceptes humains, les Sadducéens, c’est-à-dire la classe sacerdotale, en acceptant une contamination de la foi d’Israël par l’ambition politique et la toute-puissance de l’argent.

En régime chrétien, dès que l’on nomme les pasteurs, on évoque les ministres ordonnés à qui Jésus confie tous les jours les destinées de son Église ; mais également toutes les femmes et tous les hommes consacrés au Royaume de Dieu à plein temps, et qui portent, eux aussi, au quotidien le souci du peuple de Dieu.

Chacun d’eux, bien souvent, en fin de journée ou au cœur de l’action, se demande, à la lumière de l’Évangile :

* - Ne suis-je pas en train de m’approprier les brebis du Seigneur ?

* - Le Christ est-il présent en tiers dans tous mes dialogues ?

* - Mon travail de berger ou de bergère est-il pacifiant, élevant, libérateur ?

Serais-je prêt à sacrifier, s’il le faut, pour le troupeau une part de ma tranquillité, de mon épanouissement personnel ou de ma réputation ?

Des questions de même type se posent pour nous tous, car là nous sommes placés dans le peuple de Dieu, nous sommes toujours bergers et bergères, en position de témoins et de responsables.

De toute façon, l’autre réflexion proposée par Jésus, sur l’attitude des brebis, nous concerne tous. À la lumière des paroles de Jésus sur le berger, la porte et les brebis, c’est toute notre vie de croyants qui peut être relue : nos habitudes, nos raideurs, nos révoltes, notre volonté de puissance, nos tristesses et nos résignations.

Jésus dit : « Le berger marche à la tête de ses brebis, et elle le suivent, car elles connaissent sa voix » ; et cette parabole de Jésus suscite immédiatement en nous des questions vitales.

* - D’abord quels sont les bergers que je suis prêt à suivre ? Quand il s’agit de mener ma vie, de guider mon action, qu’est-ce qui fait concurrence, en moi, à Jésus berger ?

* - Puis surgit cette autre question : quelle voix me fait lever, sortir, agir ? Les voix que j’accueille ne me font-elles pas retomber sur moi-même ? Si souvent l’on entend la voix des gens blasés, des gens tristes, déclarant que, dans notre monde actuel, il est déjà trop tard pour tout ; la voix de croyants qui font bien partie de l’Église de Jésus, mais qui n’ont que des paroles d’amertume ou d’ironie pour cette Bergerie qui les a nourris et élevés.

La voix qu’il fait bon entendre, c’est, au contraire, la voix tonifiante du Christ qui veut nous conduire par ses chemin à sa mission, au service du Règne de Dieu son Père ; c’est aussi la voix très douce et insistante de l’Esprit Saint, qui souffle où il veut et qui ouvre toujours, dans le cœur, des chemins nouveaux.

Mais est-ce que je connais suffisamment la voix du Christ, mon berger, pour savoir la reconnaître dans le concret de ma vie ? Quelle place réelle occupe dans ma vie, dans mon emploi du temps, sa parole, son Évangile ?

* - Quant à la liberté que je cherche, est-elle celle que le Christ est venu apporter ? Si je sors du bercail vers les nourritures nouvelles du cœur et de l’esprit, c’est avec quelle avidité et pour quelle abondance ? Si je rentre dans l’enclos, c’est pour quelle sécurité ?

De plus, quand elle est authentique, la liberté que Jésus nous offre doit assurer à la fois le dynamisme et la cohésion de son Église, et susciter en chacun de ses disciples à la fois l’élan apostolique et l’engagement communautaire. De quelle mission, dès lors, pourrais-je me réclamer, si je n’étais passionné de communion fraternelle ?

Le Christ Pasteur est pour nous celui qui accueille et celui qui envoie, celui qui rassemble et qui relance. Il est devant moi chaque jour comme une porte toujours grande ouverte, qui m’invite à entrer pour la fraction du pain, qui m’appelle à sortir pour l’aventure de la foi et de l’espérance, pour le risque du témoignage.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Jésus, le Bon Pasteur.
Dimanche de Prière pour les Vocations Sacerdotales et Religieuses.

Nous ne ferons jamais suffisamment entendre aux hommes cette affirmation de la volonté de Dieu : leur donner la Vie, et la leur donner en abondance.
Nous-mêmes, nous ne l’entendrons jamais assez pour nous convaincre de la grande Bonté de Dieu Notre Père.
Dans ce passage de l’Évangile de Jean, le disciple bien aimé nous partage ce qu’il a découvert du désir profond du Christ qui justifie l’Incarnation du Verbe : « Je suis venu pour que les hommes aient la Vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce désir de Dieu motive la Création du monde, et la Rédemption apportée par Le Christ. Dès la première alliance, Le Seigneur implorait Israël de préférer la Vie : « Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le Ciel et la Terre : je te propose la Vie ou la mort, la Bénédiction ou la malédiction.
Choisis donc la Vie, pour que toi et ta postérité vous viviez, aimant Le Seigneur Ton Dieu, écoutant sa voix, t’attachant à Lui ; car là est ta Vie. » (Dt 30, 19-20)
Le désir profond de Dieu de donner la Vie en abondance s’est concrétiser dans l’histoire des hommes par l’incarnation du Fils.
Le désir de la Vie, et d’une vie riche et pleine, habite aussi naturellement le cœur de l’homme. Quelles que soient les cultures, les époques et les lieux, l’homme veut vivre, et vivre à 100% de ses capacités.
Toutes les quêtes humaines, quelles que soient les formes qu’elles prennent, même si elles peuvent paraître aberrantes, révèlent que l’homme aspire normalement au bonheur qu’est la Vie en plénitude.
Les attitudes autodestructrices qui mènent à la mort n’expriment pas un rejet de la vie, mais un rejet des conditions particulières de vie qui sont vécues comme oppressantes, aliénantes. Pour guérir des attitudes mortifères, il faudra libérer les forces de vie qui sont enfermées.

Pour le chrétien, un constat s’impose donc : deux désirs immenses habitent le monde, celui de Dieu et celui de l’homme.
Celui de Dieu de donner la Vie en abondance, celui de l’homme de vivre en plénitude. Mais tel un mauvais récepteur, l’homme ne sait pas se tourner spontanément vers Celui qui pourrait satisfaire véritablement son désir.
Les deux désirs ont bien du mal à se rencontrer. Le monde et notre cœur sont marqués par le mal, l’injustice, l’incompréhension mutuelle.
Aujourd’hui comme hier, les hommes sont traversés par des sentiments de violence, nous sommes comme perdus dans notre quête de la vie véritable.
C’est un véritable combat contre nous-mêmes que nous devons mener pour choisir la Vie, pour apprendre à aimer en acte et en Vérité.

Dans cette quête de la Vie, nous pouvons nous sentir seul et impuissant, abandonné à nos seules intuitions et à nos seules forces.
Nous cherchons un chemin de bonheur qui finit par nous paraître impossible aux vues des difficultés récurrentes et insurmontables.
Si l’histoire humaine se limitait au désir insatiable de vie et à l’impossible satisfaction, nous tomberions dans la folie ou le désespoir.
Sans une lumière extérieure, sans une aide secourable, comment pourrions-nous réaliser seuls l’objectif du Bonheur ?
Comme il est écrit dans le psaume : « Jusqu’au rocher trop loin de moi, Tu me conduiras » (Ps 61, 3)
Celui qui est la Vie est venu à notre rencontre en Jésus-Christ, c’est en nous ouvrant à L’Esprit-Saint, sans réserve, que nous comblerons les désirs de notre cœur.
La Résurrection de Jésus témoigne de la victoire de la plénitude de la Vie, donnée par Dieu, sur toutes les forces de la mort.
Pour produire la véritable révolution, le grand soir qui apportera aux hommes le Bonheur qu’ils attendent, il nous faut faire se rencontrer les deux désirs immenses, de l’homme et de Dieu.

Vouloir devenir Prêtre ou Religieux, c’est vouloir travailler et offrir sa Vie pour ce rapprochement de l’homme et de Dieu.
Ce rapprochement opéré historiquement et définitivement dans la personne du Christ, nous avons à le réaliser pour chacun de nous.
Pour cela, des hommes et des femmes choisissent de collaborer à l’œuvre actuelle de L’Esprit-Saint dans le Sacerdoce ou la Vie Religieuse.
Les Prêtres, particulièrement, sont appelés à devenir des transmetteurs de la Vie de Dieu. Passionnés par la Vie des hommes, et par la Vie de Dieu, ils œuvrent à la rencontre des deux désirs.
Par l’annonce de la Parole de Dieu, ils ouvrent pour les hommes le véritable chemin de la Vie. Par la Célébration des Sacrements, les Prêtres transmettent la Grâce Divine qui est la Vie même que Dieu verse en nos cœurs.
Par la prière, l’étude et l’accompagnement des hommes dans leur vie réelle, ils rejoignent ces hommes dans leur quête actuelle d’une vie meilleure.
La rencontre de Dieu et de l’homme pour développer une Vie en plénitude est possible. Nos communautés chrétiennes doivent permettre à chacun de comprendre et de construire sa Vie comme une réponse à l’appel et au don de Dieu pour une Vie véritable.
Cela ne sera possible que si parmi nous se lèvent des transmetteurs de la Vie de Dieu, c’est-à-dire des Prêtres et des Religieux voués entièrement à cette tâche.
Le Prêtre, comme berger, comme enseignant et comme sanctificateur, œuvre à orienter le cœur des hommes vers la Source de la Vie pour recevoir les dons de Dieu.
Appeler à devenir Prêtre, c’est vouloir engager sa Vie au service du bien véritable des hommes, c’est vouloir mettre en relation et faire se rencontrer le désir de l’homme de recevoir la Vie et le désir de Dieu de la donner.
Être serviteur et témoins de l’œuvre de Dieu dans le cœur de l’homme, c’est une œuvre magnifique et passionnante.
Il est vrai que toute vie comporte des difficultés, et il ne faut pas cacher la réalité comme un sergent recruteur le ferait.
Cependant, la noblesse de la Vocation Sacerdotale, la grandeur de sa tâche, et l’impérieuse nécessité de transmettre la Vie de Dieu aux hommes, devraient faire que nous présentions aux jeunes la figure du Prêtre et du Religieux comme la plus exaltante des Vocations.
Passionné de Dieu et des hommes, il œuvre à la réussite de l’humanité. Pour un cœur généreux et fervent, devenir Prêtre ou Religieux est une formidable aventure humaine et spirituelle. Tout aussi exaltant que l’aventure spatiale, est l’aventure spirituelle, tout aussi important que le soin des corps, celui des âmes, tout aussi nécessaire que de nourrir les affamés, est de donner le Pain de Vie.
Prier pour les Vocations Sacerdotales et Religieuses, c’est demander des transmetteurs de la Vie de Dieu pour le bien des hommes.



Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Celui qui entre par la porte entre par le Christ, celui qui imite la passion du Christ, celui qui connait l’humilité du Christ, qui, en étant Dieu, s’est fait homme pour nous » (Saint Augustin)

« Jésus-Christ a promis de conduire les moutons aux "pâturages" aux sources de la vie. Mais, quelle est la nourriture de l’homme ? Il vit de la vérité et d’être aimé par la Vérité. Il a besoin de Dieu, du Dieu qui s’approche de lui et qui lui montre la chemin de la vie » (Benoît XVI)

« L’Église, en effet, est le bercail dont le Christ est l’entrée unique et nécessaire (cf. Jn 10, 1-10). Elle est aussi le troupeau dont Dieu a proclamé lui-même à l’avance qu’il serait le pasteur (cf. Is 40, 11 ; Ez 34, 11-31), et dont les brebis, quoiqu’elles aient à leur tête des pasteurs humains, sont cependant continuellement conduites et nourries par le Christ même, Bon Pasteur et Prince des pasteurs (cf. Jn 10, 11 ; 1 P 5, 4), qui a donné sa vie pour ses brebis » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 754)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !



Lumen
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Message par Lumen Lun 1 Mai 2023 - 18:40

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 01 Mai 2023
Lundi de la 4ème semaine de Pâques, Année A.


L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Joseph,
Artisan, époux de la Vierge Marie (1er s.).

Fête de Notre Dame du Laus


Saint Joseph d'Israël, Ancien Testament :
fils d'Israël, Patriarche du peuple juif
Saint Jérémie, le prophète
(VIe siècle av. J.-C.)
Saint Brieuc, Évêque et Abbé en Bretagne
(+ VIe s.).
Saint Andéol, Martyr dans le Vivarais (+ 208)
Saint Pérégrin Laziosi, Religieux Servite
de Marie (o.s.m.) à Forlì en Italie (+ 1345).
Saint Augustin Schoeffler, Martyr au Tonkin
(1851).
Saint Richard Pampuri, Frère de l'Ordre
Hospitalier de Saint Jean de Dieu (+ 1930)
Bienheureux Pierre Claverie, Dominicain,
évêque d'Oran, martyr en Algérie (+ 1996)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 11,1-18... Psaume 42(41),2.3.43(42),3.4... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,11-18.:


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Commentaire de ce jour.


Le bon berger

Jésus aimait à comparer ceux et celles qui venaient à lui à des brebis sans berger (Mc 6, 34 ; Mt 9, 32), égarées et retrouvées (Mt 18, 12 ; Lc 15, 3-7), ou encore à des brebis choisies, par opposition aux chèvres noires (Mt 26, 32)  ; et il se voyait lui-même comme le berger type, le berger modèle : le « bon berger ».

À ses yeux, le propre du vrai berger est qu’il est prêt à donner sa vie. C’est bien pourquoi, le soir du Jeudi Saint, sur la route de Gethsémani, Jésus, citant le prophète Zacharie (13, 7), avertit ses disciples en disant : « Tous, vous allez tomber, car il est écrit :’Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées’. Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée » (Mc 14, 27-28. Mt 26, 31).

Face au danger, Jésus ne fuira pas comme un mercenaire. Il mourra à son poste ; mais sa mort sera une victoire, et, de nouveau vivant, il rassemblera ses brebis un instant dispersées par le chagrin et le doute.

Même en dehors de ce moment d’héroïsme, Jésus conçoit son rôle d’une manière très personnalisée. Le vrai berger, en effet, « connaît ses brebis, et les brebis le connaissent », et cette réciprocité de connaissance est aussi une réciprocité d’amour, analogue à celle qui unit Jésus à son Père.

Jésus se décrit donc lui-même comme le Pasteur qui connaît toutes ses brebis et chacune par son nom. Toutes écoutent sa voix et reconnaissent sa voix. Chacune est appelée, chacun reçoit son nom, chacune est conduite, mais parmi toutes. Il n’y a pas de laissées pour compte parmi les brebis de Jésus. Forte ou chétive, chacune aura, si elle le veut, « la vie en abondance ». Mais aucune ne pourra chercher la vie en dehors du troupeau. Le troupeau de Jésus sera donc, pour chacune, le lieu de l’accueil et le lieu du devoir, le lieu de la liberté et le lieu de la responsabilité. Assurée d’avoir tout son prix aux yeux du Pasteur, chaque brebis sera sans cesse réinsérée par lui dans le troupeau, le seul lieu où se trouvent celles qu’il aime, le seul lieu où l’on peut vivre quand on le suit et qu’on l’aime.

Un troisième trait du Bon Pasteur selon Jésus est qu’il est berger universel.

Certes, il repart tous les matins avec les brebis de l’enclos, mais il regarde sans cesse plus loin, vers d’autres brebis qui déjà lui appartiennent et qu’il veut, elles aussi, conduire à la vie.

Impossible, par conséquent, de réserver l’amour du pasteur aux seules brebis de l’enclos. On n’est digne de lui que si avec lui on regarde au loin, que si l’on fait place, en route et dans l’enclos, aux brebis inconnues dont il a dit le nom et qui sont accourues en écoutant sa voix.

Si l’on suit ce berger, il faut sans cesse accueillir, sans cesse apprendre d’autres noms, chemin faisant.

Si l’on aime ce berger, il faut le rejoindre dans le don de lui-même. Alors, dans les moments où l’on nous arrache notre liberté, notre honneur, notre temps, aux jours où il est dur d’aimer, de pardonner et de servir, le réflexe du Bon Berger nous rend la joie du premier jour :

« Ma vie, personne ne me la prend : c’est moi qui la donne ».



*******


« Ma vie, personne ne me la prend : c’est moi qui la donne ».

Arrêtons-nous sur ces deux versets, qui donnent la clef des paroles de Jésus sur le troupeau et le pasteur.

 Après avoir parlé de l'unique bercail, Jésus ajoute : "Le Père m'aime, parce que moi, je dépose ma vie pour la reprendre ensuite". Quelques instants auparavant, Jésus mentionnait déjà le Père, à propos de la connaissance réciproque : "Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et que je connais le Père". La réciprocité entre Jésus et les siens, entre le Pasteur et ses brebis, réciprocité de connaissance, d'amitié, d'amour, se modèle sur la réciprocité du Père et du Fils.

Comme souvent dans l'Évangile de Jean, la relation du Père et du Fils est au point de départ et au point d'arrivée; elle est la source et l'achèvement, et entre les deux, elle est le modèle contemplé. Or cet amour de Jésus pour le Père est l'amour du Fils incarné, et tant que Jésus vit sur la terre, son amour pour le Père est un amour qui s'incarne. Dans quoi ? - dans l'obéissance filiale : "Le Père m'aime parce que je dépose ma vie : tel est le com­mandement que j'ai reçu de mon Père".

En donnant sa vie, Jésus pose l'acte suprême de l'obéissance, et pourtant c'est le moment le plus intense de sa liberté : "Ma vie, personne ne me la prend, mais je la dépose de moi-même". Son obéissance est libre, parce que c'est l'obéissance du Fils; sa liberté se traduit en obéissance, parce que c'est la liberté du Fils.

 Quelle lumière pour nous tous, en ce temps où chacune de nos existences peut se trouver traversée, crucifiée, par le mystère de l'obéissance, du service, de l'amour gratuit ! Quelle force nous pouvons puiser dans ce courage et cette lucidité de Jésus! Tous, en effet, nous connaissons des moments où nous nous sentons lourds ou rétifs devant la volonté de Dieu, des heures où il nous est difficile de rester libres dans l'obéissance et de res­ter obéissants en vivant notre liberté. C'est alors qu'à la suite de Jésus, il nous faut revenir à une attitude vraiment filiale.

Tous nous sentons à certains jours que notre vie nous échappe, que notre temps s'émiette, apparemment sans résultat, que l'incertitude grandit et que l'installation ici ou là devient impossible. Les tâches journalières s'a­lour­­dissent, il faut faire face sur tous les fronts, et l'impression peut grandir en nous que notre vie nous est arrachée comme par lambeaux, et que nous sommes frustrés de la joie que nous attendions, du repos auquel nous avions droit, de l'estime ou de l'affection méritées par notre dévouement. Et la tentation peut se glisser en nous de porter le deuil de tout cela : "On me prend ma vie. On m'a pris ma vie ! Je n'ai plus le droit d'exister, et je ne vis que pour les autres. Je ne reconnais plus l'homme ou la femme que j'étais !"

En songeant à ce que déjà nous avons donné, pour la vie du couple, pour l'avenir des enfants, pour le succès d'une entreprise ou d'une mission, sans regretter ces moments de fidélité, nous laissons parfois l'amertume s'infiltrer dans notre cœur, et nous dirions volontiers : "Qui pense à moi ? Qui se soucie de mon bonheur ? Qui a mesuré ma solitude ?"

 C'est là que nous rejoint la parole de Jésus, parole courageuse, tonique, merveilleuse de liberté intérieure: "Ma vie, personne ne me la prend: je la dépose de moi-même!"

Jésus passait tout entier dans le don de lui-même, sans retour négatif sur son propre bonheur, puisque son bonheur était justement de se donner : "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir" (Ac 20,35). Lui qui a senti si fort sa solitude humaine (Jn 6,66; Mt 26,40; Mc 14,50) gardait sans cesse comme points d'appui sa certitude d'être envoyé et son désir d'entrer dans le vouloir du Père:

"Celui qui m'a envoyé est avec moi :
                         il ne m'a pas laissé seul,
                         parce que je fais toujours ce qui lui plaît" (Jn 8,16.29).



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Le pasteur et le mercenaire

La différence centrale entre les deux, c’est que le pasteur, animé par l’amour, se dévoue pour ses brebis, au péril de sa vie, tandis que le mercenaire (les Pharisiens) ne remplit sa fonction que pour son intérêt personnel. C’est la différence radicale entre l’amour, qui s’étend jusqu’au don total de soi-même, en opposition à l’égoïsme possessif, qui essaie de dominer et de posséder tout ce qu’il touche.

Entre Jésus et les chrétiens s’établit une connaissance réciproque, qui reproduit la connaissance intime entre Jésus et son Père. Cette connaissance n’équivaut pas simplement à un savoir, mais à une ouverture entière à l’autre, que l’on connaît et à qui on se donne. Aussi Jésus exprime-t-il son union mystérieuse entre lui et son Père par leur connaissance mutuelle : « Je connais le Père et le Père me connaît. » C’est l’amour qui donne l’intensité à cette connaissance mutuelle.

La préoccupation de Jésus pour ses brebis déborde les limites d’Israël, car il veut donner la vie à tous les humains. (v.16) Des Juifs croyants et des païens convertis, Jésus formera un seul troupeau, uni par la foi à l’unique pasteur.

L’amour du Père et de Jésus

L’amour du Père pour son Fils, Jésus, se prolonge dans l’amour du Christ pour ses brebis. Comment l’offrande de sa vie par son Fils peut-il susciter l’amour de son Père? Considérée d’un point de vue humain, en dehors du réseau d’amour en Dieu, ce don de sa vie peut paraître du masochisme de la part du Fils et du sadisme de la part du Père. Dans un séminaire interdisciplinaire, un intervenant, après avoir entendu cette affirmation que le sacrifice de Jésus était la source de notre libération, me lança avec émotivité cette objection: « Mais c’est du sadisme! » C’est vrai du point de vue d’une psychologie purement humaine qui ne parvient pas à découvrir l’amour dans un si grand mystère.

Seul, celui qui croit à l’amour mutuel et infini du Fils pour le Père peut réussir à soupçonner et à comprendre le mystère de ce don total. Jésus, le Fils, rassemblant toute l’humanité en lui-même la réunit à Dieu, son Père, dans cette offrande empreinte de confiance. Le péché radical de l’homme, par lequel il détruisit son union à Dieu fut la défiance. Cette rupture de la confiance, l’homme l’étendit ensuite à ses semblables. Combien de fois ai-je entendu quelqu’un s’écrier: « Moi, je ne fais confiance à personne, » c’est-à-dire je détruis toute relation avec les autres.

Confiance et liberté dans le sacrifice

Jésus donne sa vie, se livre totalement à Dieu. Il exprime par ce don de lui-même sa confiance et son obéissance au Père, qui accueille ce sacrifice pour rétablir la communion de l’humanité avec lui, la source unique de la vie. Mais, pour être un sacrifice authentique, il doit être libre, inspiré par l’amour. Autrement, il ne vaut rien: « Je pourrais livrer mon corps aux flammes. si je n’ai pas l’amour, cela ne sert à rien » (1 Cor 13,3).

Jésus insiste sur cette liberté de son amour dans le don de lui-même: « Je donne ma vie pour la reprendre ensuite. » L’amour mutuel du Père et du Fils est tellement intense, que Jésus peut affirmer en même temps qu’il donne sa vie et qu’il a le pouvoir de la rependre. Pourtant il ajoute que « c’est le commandement que j’ai reçu de mon Père. » Jésus est libre dans son obéissance, elle ne lui est pas imposée, parce qu’il l’imprègne de son amour. Une obéissance imposée serait un travesti, qui pervertit la disponibilité confiante à Dieu.
Partout ailleurs, on attribue la résurrection au Père. Nous avons ici le seul passage où c’est Jésus, le Fils, qui se ressuscite lui-même, affirmant ainsi que le Père et le Fils sont un dans leur agir, dans la création de l’univers, dans l’histoire humaine et dans la résurrection: « Tout ce que le Père fait, le Fils le fait également » (Jn 5,19).



Père Jean-Louis D’Aragon SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Regardez si, vraiment, vous êtes ses brebis, si vous le connaissez, si vous avez atteint la lumière de sa vérité ; si vous le connaissez non seulement par la foi mais aussi par l’amour ; non seulement par la croyance mais aussi par les œuvres » (Saint Grégoire le Grand)

« Nous tombons à genoux devant la splendeur de la "Liberté Infinie" crucifiée. Jésus se présente à nous comme le "bon pasteur". Mais il ne s’agit pas de jolis mots : c’est la réalité ! Il donne littéralement sa vie pour les siens. Et il le fait dans la pleine liberté de l’amour » (Benoît XVI)

« Quant au Fils, il opère sa propre Résurrection en vertu de sa puissance divine. Jésus annonce que le Fils de l’homme devra beaucoup souffrir, mourir, et ensuite ressusciter (…). Ailleurs, il affirme explicitement : "Je donne ma vie pour la reprendre… J’ai pouvoir de la donner et pouvoir de la reprendre" ; (Jn 10, 17-18) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n°649)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !



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Message par Lumen Mar 2 Mai 2023 - 15:37

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mardi 02 Mai 2023
Mardi de la 4ème semaine de Pâques.


Saint Athanase d'Alexandrie, Patriarche
d'Alexandrie, Père de l'Église (+ 373)
Saint Boris de Bulgarie, Khan des Bulgares
(+ 907)
Saint Joseph-Marie Rubio Peralta, Prêtre
Jésuite « l'apôtre de Madrid » (1864-1929).
Bienheureux Boleslas Strzelecki, Prêtre
polonais Martyr à Auschwitz (+ 1941)
Vénérable Maria Schiapparoli, Cofondatrice
des bénédictines de la Divine Providence
de Voghera (+ 1882)


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 11, 19-26… Psaume 87(86), 1.5c.2.3.5ab.6.7… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10, 22-30.:


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Commentaire de ce jour.


Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ;
moi, je les connais, et elles me suivent.

Le contexte liturgique de notre récit est clairement défini : il s’agit de la fête de la Hanukka ou Dédicace, qui commémore la (nouvelle) consécration de l’autel du Temple - en 164 avant notre ère - après sa profanation par Antiochus Epiphane (1 Mac 4, 36-39). Jésus se promène librement dans la maison de son Père le long de la galerie, côté Est du Temple ; il est seul, il prie.

Et voilà que de manière inattendue, un groupe de Juifs l’encercle et le somme de se prononcer sur son identité. La brutalité de l’intervention ne laisse aucun doute sur son caractère malveillant : plus que des interlocuteurs, ces hommes sont des juges, qui selon la procédure de l’époque, encerclent l’accusé pour l’interroger avant de prononcer la sentence. « Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement ! » Certes, Jésus n’a pas utilisé ce terme explicitement à cause de sa récupération politique, mais il n’a pas cessé de le revendiquer implicitement à travers les œuvres qu’il accomplit au nom de son Père, et qui le désignent comme tel. D’ailleurs si les Juifs n’avaient pas pressenti la pédagogie du Seigneur, leur question n’aurait pas de sens. Elle est donc un aveu : ils demandent confirmation de ce qu’ils ont compris afin d’en user comme d’un argument décisif dans le procès qui se prépare.

Désolé de l’endurcissement du cœur de ses interlocuteurs, Jésus les renvoie non seulement à sa parole - « Je vous l’ai dit » - mais aussi à leur attitude : « Vous ne croyez pas ». La Révélation divine se présente toujours comme un événement historique, une intervention de Dieu au cœur même de l’histoire ; cependant, seul l’Esprit Saint peut nous permettre d’interpréter authentiquement les paroles que Dieu nous adresse. La foi est l’accueil de cette illumination surnaturelle qui révèle le sens des événements dans lesquels Dieu s’adresse à nous. Jésus est l’événement ultime, l’intervention salvifique ultime de Dieu, mais il ne peut être reconnu comme tel que par ceux qui croient, c'est-à-dire ceux qui à la lumière de l’Esprit Saint, ont reconnu dans les œuvres de Jésus, le témoignage de son origine divine.

« Mais vous ne croyez pas parce que vous n’êtes pas de mes brebis ». Jésus n’exclut pas les Juifs, puisqu’il affirme lui-même à plusieurs reprises qu’il a été envoyé d’abord aux enfants d’Israël. Ce n’est que devant leur refus de recevoir la Bonne Nouvelle qu’il se tourne vers les païens, c'est-à-dire vers les « autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie » et dont son Père lui a également donné la charge afin que « celles-là aussi il les conduise, afin qu’il y ait un seul troupeau et un seul pasteur » (Jn 10, 16). La preuve que ses interlocuteurs ne sont pas de son troupeau, c’est qu’ils ne reconnaissent pas sa voix. A vrai dire, ils ne l’écoutent même pas, car ils ne veulent pas venir à lui. Ils refusent de se laisser rassembler par l’Envoyé du Père qui seul peut leur donner « la vie en abondance » (Jn 10, 10). Ils refusent de devenir ses disciples, car ils sont trop attachés à leur position de « Maîtres ». Aveuglés par leurs ambitions personnelles, ils sont incapables de discerner le temps de la venue du Messie, eux qui étaient pourtant chargés de conduire le peuple jusqu’à lui.

« Mes brebis, elles, écoutent ma voix ». Moi je les connais et elles me connaissent, et dans cette communion d’amour qui les unit à moi, je leur communique ma propre vie. Ainsi elles ne périront jamais et vivront éternellement, car « personne ne peut rien arracher de ma main ». De même que Jésus est dans la main du Père, et que « personne ne peut rien arracher de la main du Père », ainsi les brebis qui se réfugient dans la main du Fils, se trouvent-elles aussi sous la protection de celui qui « est plus grand que tout », c’est-à-dire de Dieu lui-même.

Jésus précise enfin que l’unité de l’action du Père et du Fils découle ultimement de l’unité de leur être : « Le Père et moi, nous sommes un ». Par cette déclaration, notre Seigneur revendique explicitement l’égalité de nature avec le Père, dont il ne se distingue que par la relation d’opposition qui le constitue face au Père comme une personne différente au sein de l’unique Substance divine. Quant à la personne de l’Esprit, elle est suggérée par la « Vie éternelle » que le Fils partage avec le Père et qu’il promet de donner à ceux qui, par la foi, s’uniront à lui comme lui-même est uni au Père.


« Seigneur, ne permet pas que les ruses de l’Ennemi me détournent de l’humble écoute de ta Parole. C’est la foi qui sauve ; or “la foi naît de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, c’est l’annonce de la parole du Christ” (Rm 10, 17). Aide-nous jour après jour à nous détourner de nos propres vues, pour entrer toujours davantage dans “l’obéissance de la foi” (Rm 16, 26), comme témoignage de notre confiance et de notre amour filial. Nous connaîtrons alors nous aussi la joie du salut et nous pourrons accueillir la vie éternelle que tu réserves à ceux qui te connaissent “en Esprit et vérité” (Jn 4, 24). »
Père Joseph-Marie



Père Joseph-Marie, de la Famille Saint Joseph
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Autre commentaire de ce jour.


Personne ne pourra les arracher

Fin décembre, il fait déjà très frais parfois sur les monts de Judée. C’est pourquoi Jésus fait les cent pas sous le portique de Salomon, pour se protéger du vent d’est, lui et ses auditeurs. C’est là que ses ennemis, faisant cercle autour de lui, le somment de s’expliquer clairement : « Es-tu le Messie, oui ou non ? Es-tu le libérateur promis ? Viens-tu ou non au nom de Dieu ? »

La réponse, Jésus l’a déjà donnée : elle est faite de paroles et d’œuvres, de paroles qui commentent ses œuvres et d’œuvres qui authentifient ses paroles comme celles de l’Élu de Dieu.

Et c’est encore cette double et unique réponse que Jésus nous fait lorsque nous guettons dans notre vie les signes de sa présence, lorsque nous lui demandons de rendre manifeste la libération qu’il nous apporte : il nous renvoie à ses paroles, porteuses de l’Esprit et de la vie (Jn 6, 64)  ; il nous remet devant les yeux ses œuvres qui parlent, qui témoignent, qui dévoilent en lui la puissance du Père  : « Ces œuvres mêmes que je fais témoignent à mon sujet que c’est le Père qui m’a envoyé » (5, 36).

Et quel est ce témoignage, ce message qui émane des œuvres de Jésus ? Jésus le résume en une phrase, qui dit à elle seule tout son mystère de Fils  : « Le Père et moi, nous sommes un ». Ce que fait visiblement le Fils manifeste ce que le Père, invisiblement, est en train d’accomplir par amour. Chaque œuvre du Fils est ainsi, dans le monde, une trace de l’amour du Père ; et l’obstination de Jésus à sauver les hommes révèle quel prix nous avons aux yeux de Dieu.

Dieu tient à nous si fort qu’il nous serre dans sa main ; et personne au monde ne serait capable de desserrer la main du Père, ni de le faire relâcher son amour. Mais la main de Dieu ne nous serre que pour nous protéger ; car ce que Dieu aime, il le sauve ; et quand il sauve, c’est pour toujours.

Mais dire que le Père sauve, c’est dire que le Fils sauve aussi, puisque tous deux sont un. C’est bien pourquoi Jésus parle d’abord de sa main, puis de la main du Père : Dieu a donné à son Fils la douceur de sa propre main et la puissance de son propre amour. Ce que Jésus tient, Dieu le tient, et il est « plus grand que tout ». Ce que Jésus tient, Dieu le lui a donné, et Dieu continue de le tenir.

Arracher les brebis de la main de Jésus, ce serait aussi les ôter de la main du Père, car nous sommes à la fois dans la main du Père et dans la main du Fils. Chacune de ces deux mains nous donne et nous reçoit, et l’Esprit qui les unit nous donne part au mystère de cette unité qui est tout le bonheur de Jésus  : « le Père et moi, nous sommes un ».

C’est donc au creux de ces deux mains-là que nous recevons la vie éternelle. À deux conditions toutefois, qui définissent l’attitude du disciple  : écouter la voix de Jésus et venir à sa suite. Ce sont là deux attitudes libres et dynamiques  : accepter que notre foi soit une écoute jamais lassée, jamais rassasiée, et accepter que notre amour soit un cheminement, que Jésus pasteur nous remette chaque jour en exode.

Pour la route, nous n’avons qu’un seul trésor : la perle du Royaume que Jésus nous a donnée en signe de son appel. Mais ce gage d’amour, rien ni personne ne pourra l’arracher de notre main, car Dieu plus grand que tout nous l’a donné par la main de Jésus.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Dieu est l’être infiniment parfait qui forme la Sainte Trinité » (Saint Thuribe de Mogrovejo)

« Nous n’avons pas la vie dans son vrai sens rien que pour nous, ni rien que par nous-mêmes non plus : c’est une relation. Si nous sommes en relation avec Celui qui ne meurt pas, nous sommes alors dans la vie. Alors "nous vivons" » (Benoît XVI)

« Mûs par la grâce de l’Esprit Saint et attirés par le Père nous croyons et nous confessons au sujet de Jésus : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant" (Mt 16, 16). C’est sur le roc de cette foi, confessée par S. Pierre, que le Christ a bâti son Église » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 424)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !




Lumen
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Message par Lumen Mer 3 Mai 2023 - 14:39

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 03 Mai 2023

Invention de La Croix

L’Église Célèbre la Fête de Saint Philippe et de Saint
Jacques le Mineur, deux des 12 apôtres du Christ (1er s.).


Saint Alexandre Ier, Pape (6e) de 105 à 115
et martyr (+ 115)
Bienheureux Édouard-Joseph Rosaz
Fondateur de la Congrégation des
religieuses du Tiers-Ordre de
Saint-François (+ 1903)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15, 1-8… Psaume 19(18), 2-3.4-5ab… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14, 6-14.:


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Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père’ ?
   Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi !


Commentaire de ce jour.


« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers Le Père sans passer par Moi. »

Jésus nous introduit dans le mystère de sa Personne ; et comme celle-ci est inséparable de celle du Père, c’est au cœur même du mystère Trinitaire qu’il nous entraîne - pour autant bien sûr que nous puissions y pénétrer, éclairés par L’Esprit.
Comment faut-il comprendre cette mystérieuse collaboration ? Le Père serait-il l’Acteur caché qui « tire les ficelles » derrière le rideau de l’humanité du Christ ; le sujet transcendant Divin, qui opère dans notre monde à travers l’homme Jésus, dont il se servirait comme d’un instrument ?
Une telle conception est bien sûr inacceptable, car elle ne respecte pas le caractère personnel du Fils, qui est pleinement responsable de sa parole et de ses actes.
Les Écritures, la Tradition et le Magistère nous orientent plutôt vers une interprétation en termes d’inhabitation réciproque du Père et du Fils - « Je suis dans Le Père et Le Père est en Moi » - respectant à la fois la pleine réalité des deux Personnes, tout en affirmant leur parfaite communion dans l’Amour, c’est-à-dire dans L’Esprit-Saint : c’est librement que Le Fils décide d’accomplir le dessein du Père, par Amour pour Lui et par Amour pour les hommes que Le Père aime et Lui confie.

Le Père est la Source, l’origine absolue, d’où procède toute initiative ; Le Fils, qui se reçoit pleinement du Père, épouse ses projets, s’approprie personnellement ses intentions, mais les accomplit en son Nom propre.
Tout en agissant comme un sujet à part entière, sa communion de pensée et de volonté avec Le Père est cependant telle, qu’il peut dire : « C’est Le Père qui demeure en Moi qui accomplit ses propres œuvres ».
Cette parfaite communion dans l’être et l’agir justifie que Jésus puisse dire : « Celui qui m’a vu a vu Le Père » - c’est-à-dire : celui qui me connaît dans la Foi – le « voir » johannique - ou encore : qui s’unit à Moi dans L’Esprit, entre en communion avec Le Père en qui je demeure et qui demeure en Moi.
Dès lors « celui qui croit en Moi accomplira les mêmes œuvres que Moi », car dans la mesure où il fait siennes mes intentions, il communie au dessein du Père et lui permet d’agir en lui, comme il agit en Moi.
Ce qui nous conduit à une nouvelle « exigence » de la Foi : croire implique adhérer librement et totalement aux Paroles de Jésus, épouser parfaitement son projet, se mettre inconditionnellement à son service, « comme » Lui-même a épousé le dessein du Père et a accompli sa Volonté dans une parfaite Obéissance filiale.

« "Si vous me demandez quelque chose en invoquant mon Nom, je le ferai, afin que Le Père soit glorifié" : Seigneur, accorde à tous les Chrétiens dispersés sur la surface de la Terre, de vivre vraiment cette "Obéissance de la Foi", afin que tu puisses continuer ton œuvre de Salut à travers les pauvres instruments que nous sommes, et que vienne ton Règne de Justice, de Paix et d’Amour. »



Père Joseph-Marie, de la Famille Saint Joseph
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Autre commentaire de ce jour.


Le chemin, la vérité, la vie

À cet endroit de l’Évangile de Jean, le discours après la Cène devient dialogue, puisque, après avoir conversé avec Pierre (13, 38), Jésus s’adresse ici à Thomas, puis à Philippe.

« Seigneur, disait Thomas, nous ne savons même pas où tu vas, comment pourrions-nous en savoir le chemin ? » Et Jésus de répondre par une phrase insondable, où l’on ne peut entrer que le cœur grand ouvert : « Moi, je suis le chemin et la vérité et la vie ».

Il est le chemin parce qu’il est la vérité.

Il est à lui seul toute la vérité que Dieu révèle aux hommes, toute la vérité sur Dieu qui se révèle. Tout ce qu’on peut dire du Père est déjà dit par le Fils ; tout ce qu’on peut connaître du Père est pleinement manifesté dans le Fils : Jésus est chemin de connaissance, chemin de vérité.

Il est aussi le chemin parce qu’il est la vie.

Toute la vie que le Père offre aux hommes est déjà donnée dans son Fils : « Telle est en effet la volonté de mon Père, dit Jésus, que quiconque voit le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle » (6, 40). Tout homme en marche vers le Père est en route vers la vie, et il la trouve déjà en rencontrant le Christ. Jésus est chemin de vie : il est déjà la vie, lui qui mène à la vie.

Jésus est à la fois la vérité et la vie, parce que, à la fois, il manifeste le Père et introduit les hommes dans sa communion ; mais tant que nous sommes pèlerins vers la gloire, Jésus est pour nous la vérité et la vie sur le mode du chemin, du chemin à suivre, sur le mode du passage, du passage obligé.

« Personne ne va au Père que par moi », dit Jésus. Si donc nous avons l’impression d’être perdus dans notre quête de Dieu, si nous revenons, de loin en loin, devant les mêmes impasses, si nous sommes tentés de perdre courage parce que toute route s’efface, il suffit, pour retrouver le chemin, de s’ouvrir de nouveau à la vérité de Jésus et de recevoir comme un pauvre la vie qu’il nous offre.

Il suffit même de voir Jésus pour voir le Père, de connaître Jésus pour connaître le Père, si l’on regarde résolument avec les yeux de la foi. Et c’est ce que Jésus révèle à Philippe. À sa demande : « Seigneur, montre-nous le Père ! », il répond : « Je suis avec vous depuis si longtemps, et cependant, Philippe, tu ne m’as pas connu ? » Il y avait donc, tout au long de la vie de Jésus, quelque chose à connaître, quelqu’un à reconnaître, au travers et au-delà de ses paroles et de ses actes. Il y a, encore aujourd’hui, à reconnaître dans le Jésus des Évangiles, non seulement l’envoyé de Dieu, mais la manifestation parfaite du Père. Il faut reconnaître en Jésus, que l’on voit agir, que l’on entend parler, le Fils éternel venu « raconter » Dieu (1, 18), le Bien-Aimé qui peut dire : « Je suis dans le Père et le Père est en moi. Les paroles que je dis, je ne les dis pas de moi-même : le Père, demeurant en moi, accomplit ses propres œuvres ».

C’est à cause de cette communion indicible que Jésus est vérité de Dieu ; c’est à cause de cette intimité que Jésus est vie de Dieu pour les hommes. De son vivant sur terre, déjà Jésus était habité par la gloire de Dieu ; cheminant parmi nous il était déjà chemin vers le Père, lien immédiat avec le Père. À plus forte raison nous mène-t-il jusqu’au Père, maintenant qu’il est assis pour toujours à sa droite et qu’il attire à lui tous les hommes.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Le Christ en personne est le chemin, c’est pour cela qu’Il dit : Moi je suis le chemin. Ce qui a une explication véridique, puisque par Lui nous pouvons nous approcher du Père » (Saint thomas d’Aquin)

« Philippe nous apprend à nous laisser conquérir par Jésus, à être avec Lui et à inviter également les autres à partager cette compagnie indispensable ; et, en voyant et en trouvant Dieu, à trouver la véritable vie » (Benoît XVI)

« Dieu "veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité" (1 Tm 2, 4), c’est-à-dire du Christ Jésus. Il faut donc que le Christ soit annoncé à tous les peuples et à tous les hommes et qu’ainsi la Révélation parvienne jusqu’aux extrémités du monde » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 74)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !



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Message par Lumen Jeu 4 Mai 2023 - 13:53

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Jeudi 04 Mai 2023
Jeudi de la 4ème semaine de Pâques.


Sainte Pélagie, Martyre à
Tarse (IIIe siècle)
Saint Sylvain de Gaza, Évêque de
Gaza, martyr et ses 39 compagnons (+ 311)
Saint Grégoire l'Illuminateur
Apôtre de l'Arménie (+ v. 325)
Saint Antoine du Rocher, Fondateur
du monastère de Saint Julien (VIe siècle)
Bienheureux Jean-Martin Moyë, Prêtre
des Missions étrangères de Paris (+ 1793)
Bienheureuse Marie Léonie Paradis,
Fondatrice de la Congrégation des
Petites Sœurs de la Sainte Famille
(1840-1912).


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 13, 13-25... Psaume 89(88), 2-3.21-22.25.27... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13, 16-20.:


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« Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que
son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.


Commentaire de ce jour.


Celui qui mange le pain avec Moi m’a frappé du talon.

« Le serviteur n’est pas plus grand le maître ». Jésus rappelle cette évidence pour écarter toute interprétation ambiguë du lavement des pieds.
Le maître n’échange pas sa place avec le disciple, il enseigne quel doit être l’attitude du disciple qui veut ressembler au maître.

Savoir cela, recevoir cet enseignement, nous rend heureux si on le met en pratique. La Pâque a été célébrée, le passage a été ouvert, mais le disciple n’est pas plus grand que le maître, il lui faut suivre à présent cette voie.
Il doit persévérer dans la tâche du service enseignée par le maître, sachant comment la route s’achève...
Le paradoxe de l’Évangile de ce jour est de trouver son sommet dans l’annonce de la trahison d’un frère.

Cette annonce ne saurait cependant troubler la Joie de la Résurrection. En premier lieu, parce que cette trahison pourra être assumée sans que la Foi en Jésus défaille.
Comment le pourrait-elle puisque cette trahison ne fait qu’accomplir la Parole ?
Elle fait partie du chemin que Jésus nous indique et nous décrit à l’avance. Elle ne le met donc pas en défaut.
Elle devient même un critère de conviction : « lorsqu’elles arriveront, vous croirez que Moi, JE SUIS ».
Ces événements tragiques prennent un sens et dévoilent l’identité de Jésus. Autrement dit, ils nous disent que Jésus est Dieu, qu’il est le Ressuscité ! Quelle étrangeté.

Pour le comprendre, il ne faut pas s’arrêter aux résistances charnelles face à l’injustice et à la souffrance mises en perspective.
Jésus nous enseigne comment nous comporter envers le « traître » : il lave les pieds de Pierre. Son exemple est celui de la Charité fraternelle prévenante. Jésus aime le premier et suscite en retour l’Amour.

La clé de cet Amour est dans l’humble service accompli. Il trouve une verbalisation sur la plage de la mer de Galilée, lorsque Jésus ressuscité interroge celui qui l’a renié : « Pierre, m’aimes-tu ? ».
Jésus a fait le premier pas de l’Amour. Son attente est alors la même qu’au soir du lavement des pieds.
Sa détresse est la même que sur la Croix. « J’ai soif » criait Jésus à Pierre et à tous les hommes dont il attend une réponse d’Amour au-delà de leur trahison.



Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Celui qui mange mon pain

Jésus, après avoir lavé les pieds de ses disciples, commente deux fois son geste. Une fois en dialogue avec Pierre : « Ce que je fais, tu le comprendras plus tard ». Une deuxième fois en s’adressant à tous : »Comprenez- vous ce que je vous ai fait ? " Et ces deux dialogues mettent en lumière deux symbolismes complémentaires du lavement des pieds.

En s’abaissant librement devant Pierre et les autres, Jésus exprime d’avance son humiliation extrême dans la passion et la mort. Son abaissement préfigure le don total de sa vie ; c’est pourquoi il faut laisser faire Jésus et se laisser purifier par lui, afin d’avoir part à l’héritage du Ressuscité. Mais cela, Pierre le comprendra « plus tard », quand l’Heure de Jésus sera passée et que l’Esprit Paraclet guidera les disciples vers la vérité tout entière.

L’autre portée symbolique du lavement des pieds est celle que Jésus souligne dans ce passage de l’Évangile de Jean : « C’est un exemple que je vous ai donné ; ce que j’ai fait pour vous, faites-le vous aussi ! » Effectivement, c’est l’exemple d’une charité concrète, efficace, à base de réalisme quotidien. Et cet appel au service, Jésus le solennise de deux manières.

D’abord par une déclaration précédée du double Amen : « Un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie ». Autrement dit, le service de nos frères va nous identifier à Jésus, notre Maître, et donc nous conformer à lui dans son abaissement jusqu’au don total.

Puis Jésus assortit sa consigne d’une béatitude : »Bienheureux êtes-vous, si, sachant cela, vous le mettez en pratique ». Savoir et accomplir vont de pair. À la suite de Jésus, on ne peut se contenter d’une référence lointaine, d’un vague souvenir de ce qu’il a vécu. Il faut entrer dans sa pensée et refaire ses gestes jusqu’à y passer tout entier/e. C’est cela le bonheur pour ceux qui aiment.

Passer à côté de cet exemple du Seigneur, Jésus y insiste, c’est décevoir son choix, c’est profiter de son amitié pour la trahir : « Celui qui mangeait le pain avec moi, contre moi a levé le talon », dit Jésus en citant le Psaume 41.

Cela vise Judas, qui va quitter quelques minutes plus tard le groupe des disciples pour aller vendre son Maî­tre, et l’on pourrait croire que cette citation d’un psaume de plainte assombrit définitivement le repas d’adieux de Jésus. Mais continuons le même psaume : nous nous apercevons qu’il débouche sur la victoire, sur un au-delà de la mort, sur une confiance très douce envers le Père :

« Mais toi, Yahweh, fais-moi grâce, relève-moi (anastèson me) En ceci je saurai que tu omptais sur moi : si mon ennemi ne triomphe pas de moi. Et moi, dans mon intégrité tu me maintiendras, et tu m’admettras en ta présence pour toujours » (Ps 41, 11-13)

L’Écriture va s’accomplir : Jésus va être trahi par les siens ; mais cela fait partie du dessein de Dieu. Dieu n’échoue pas quand Jésus meurt : il prend le Fils dans sa gloire, « en sa présence, pour toujours ».



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Il n’y a d’amitié authentique que parmi ceux que Tu unis entre eux au moyen de la charité » (saint Augustin)

« La communauté évangélisatrice se mêle à la vie quotidienne de tous par des œuvres et des gestes, touchant la chair souffrante du Christ. Les évangélisateurs portent ainsi "l’odeur de la brebis" » (pape François)

« En toute sa vie, Jésus se montre comme notre modèle : il est "l’homme parfait" qui nous invite à devenir ses disciples et à le suivre : par son abaissement, il nous a donné un exemple à imiter ; par sa prière, il attire à la prière, par sa pauvreté, il appelle à accepter librement le dénuement et les persécutions » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 520)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

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Message par Lumen Ven 5 Mai 2023 - 15:27

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 05 Mai 2023
Vendredi de la 4ème semaine de Pâques.


Saint Hilaire d'Arles, Évêque
d'Arles (+ 449)
Sainte Judith, Bénédictine au
Disibodenberg (+ 1260)
Saint Michée de Radonège, Disciple
de saint Serge (+ 1385)
Saint Nunzio Sulprizio, orphelin
« le petit Saint boiteux » (1817-1836)
Bienheureuse Catherine Cittadini
Fondatrice de l'Institut des Ursulines
de Somasque (+ 1857)
Bienheureux Grégoire Frackowiak
Religieux de la Société du Verbe
divin et martyr (+ 1943)


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 13, 26-33… Psaume 2, 1.7bc.8.9.10.11… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14, 1-6.:


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Commentaire de ce jour.


Là où je vais

Entrons avec joie dans ces confidences de Jésus, le soir du Jeudi Saint, au moment des adieux.

« Je m’en vais préparer un lieu pour vous« , dit Jésus. Ce sera la même demeure pour tous, mais aussi la demeure de chacun (e), car désormais nous aurons tous accès auprès de Dieu en un seul Esprit, tous ensemble, pour l’action de grâces commune, et chacun (e) pour sa joie personnelle.

Jésus insiste sur ce lieu : « là où je vais, là où je suis ». En réalité c’est un lieu sans lieu : ni ailleurs, ni plus loin, ni plus haut, ni au-delà ; car Jésus va au Père. Le Père et son amour, voilà le lieu de Jésus. C’est de là qu’il venait ; c’est là qu’il s’en est allé ; c’est là qu’il est pour toujours. Et c’est là qu’il nous veut pour toujours avec lui.

Non seulement Jésus nous attend auprès du Père, mais il est venu nous chercher et fait notre route. Il se fait notre route : « Je suis le chemin ». Et c’est à cette parole de Jésus que nous faisons écho chaque matin à l’Eucharistie lorsque nous chantons : »Par lui, avec lui et en lui ».

Jésus est le chemin qui mène à la vérité et à la vie, le chemin vivant qui est la vérité. Il est vérité et chemin de vérité. Il est vie et chemin de vie. La vérité, c’est de cheminer avec lui. La vie, c’est de cheminer avec lui.

La vérité n’est seulement au bout du chemin, car notre chemin Jésus est vérité qui illumine et parole qui met debout. La vie n’est pas seulement pour plus tard, car Jésus, notre chemin est vie, déjà vie chaque jour.

Dire que Jésus est chemin, c’est affirmer qu’il est nôtre dans l’espace et le temps, c’est reconnaître que sa présence nous est vitale en tous nos lieux d’action ou de service et à chaque instant du test de fidélité que nous assumons sur la terre.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


« Que votre coeur ne se trouble pas »

Le décès d’un père, d’une mère, d’un ami,… nous blesse au cœur. Tout départ, toute séparation est une tragédie. Les liens d’amour, tissés pendant de longues années semblent coupés. Qu’adviendra-t-il dans les jours, les semaines à venir ? La disparition de la personne aimée, en qui nous avions confiance, laisse un vide qui nous angoisse.

La pensée de la séparation imminente de leur Seigneur jette dans la tristesse et la peur les disciples de Jésus, ainsi que les chrétiens au temps de l’évangéliste. Ils sont perturbés pour le sort de leur Maître et pour leur propre avenir. Jésus les exhorte à bannir cette détresse et cette peur par la foi à sa promesse de les rassembler auprès de lui.
Tous réunis dans la maison du Père

Jésus encadre ses paroles d’encouragement par le même thème, « Que votre coeur ne se trouble pas », répète-t-il. (vv. 1 et 27) à ses disciples et à tout chrétien, angoissés par le départ et l’absence de leur Maître, en qui ils ont mis toute leur espérance. Ils sont prêts à succomber au doute et même au désespoir. L’unique remède à la tristesse se trouve dans la foi en Dieu et en Jésus. Les disciples doivent croire que le tragique départ de leur Seigneur amènera la glorification, l’apothéose du Christ auprès de son Père. Il deviendra alors la source de leur propre glorification dans la maison du Père.

L’amour de Dieu, le Père, s’étend à tous les croyants rassemblés hors de ce monde mauvais. L’expression « plusieurs demeures » montre l’ampleur de la maison de Dieu, mais non la diversité des degrés dans le bonheur. L’amour infini de Dieu s’étend à toutes ses créatures.

À ses disciples angoissés par son départ, Jésus promet qu’il reviendra les prendre avec lui (v.3). Telle est le sens de la mort chrétienne : la rencontre avec le Christ glorieux, qui nous rassemblera avec tous nos parents et nos amis, cette famille de Dieu, dans la maison de notre Père. De même qu’il part préparer une place aux siens, ainsi Jésus nous assure qu’il reviendra nous prendre avec lui.

Jésus, le chemin vers le Père

Il est impossible, par nous-mêmes, de franchir le chemin qui mène à notre patrie. Thomas a raison, car nous ne connaissons même pas ce bonheur indicible de l’amour et de la vie, « là où Jésus s’en va ». Même en le connaissant, nous n’aurions pas la force d’en parcourir le chemin.

Dans sa réponse à Thomas, Jésus recourt à l’expression caractéristique, « Je suis », qui révèle les principaux attributs de sa personne. Comment Jésus est-il « le chemin » vers le Père? Parce qu’il est la vérité, c’est-à-dire la révélation du Père, en sorte que les humains, en le connaissant, découvrent le Père en lui. Lorsque les croyants le voient, ils voient le Père. Il est aussi le chemin, parce qu’il est la vie, puisqu’il vit dans le Père et que le Père vit en lui. Il est le Médiateur, le canal, par lequel la vie de Dieu parvient aux chrétiens. Jésus, « le chemin », désigne donc l’essentiel, que « la vérité » et « la vie » explicitent.

Jésus est « le chemin » qui mène au Père de trois manières. Il ouvre la voie en passant le premier par le sacrifice volontaire de sa vie pour ressusciter dans la gloire. De plus, il accorde la grâce de parcourir le même chemin en donnant aux siens la lumière et la force de l’Esprit. Enfin Jésus incorpore les chrétiens en lui-même pour franchir la route avec nous. Il meurt avec nous et ressuscite avec nous. Cette image traditionnelle du « chemin » rappelle la marche du peuple vers la Terre promise et la progression de notre pèlerinage ici-bas vers la patrie.

« Personne ne va au Père sans passer par moi » reprend une affirmation fondamentale que l’évangéliste avait déjà proclamée (1,18; 3,13). Jésus est donc l’unique Médiateur entre Dieu et l’humanité. En rappelant cette affirmation de Jésus, Jean pensait aux multiples mouvements religieux de son époque. Il n’y a pas plusieurs voies pour atteindre Dieu. À une époque comme la nôtre, la prétention de Jésus pourra paraître intransigeante, mais c’est l’intransigeance de la vérité, qui est unique.

Conclusion

Jésus ne veut pas que nous soyons bouleversés, ni par les tragédies de notre monde, ni par la perspective de notre mort. Il nous souhaite la paix et la joie, que doit nous procurer notre rencontre avec notre Seigneur. Il suffit de remettre sa vie, dans un sacrifice d’amour et de confiance, entre les mains de notre Père.



Père Jean-Louis D’Aragon SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Si tu l’aimes, suis-le. Tu veux savoir de quel côté tu dois aller ? : "Je suis le chemin, et la vérité, et la vie". En restant auprès du Père, Il est la vérité et la vie ; en se revêtant de chair, Il devient le chemin » (Saint Augustin)

L’endroit que Jésus va préparer est dans "la maison du Père". Le disciple pourra y demeurer pour l’éternité avec le Maître et participer avec sa propre joie. Cependant, pour atteindre ce but il n’y a qu’un chemin : le Christ » (Saint Jean-Paul II)

« La foi en Lui introduit les disciples dans la connaissance du Père, parce que Jésus est le "Chemin, la Vérité et la Vie" (Jn 14,6). La foi porte son fruit dans l’amour : garder sa Parole, ses commandements, demeurer avec Lui dans le Père… » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 2.614)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !




Lumen
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Message par Lumen Sam 6 Mai 2023 - 11:53

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Samedi 06 Mai 2023
Samedi de la 4ème semaine de Pâques.


Saint Jean Porte Latine, Solennité du
martyre de l'apôtre et évangéliste (Ier siècle)
Saint Séraphim de Dombos, Ermite, fondateur
du monastère de Dombos (+ 1602)
Saint François de Montmorency-Laval, Premier
Évêque de Québec (1623-1708).
Saint Jacques Chastan, Missionnaire
en Corée (+ 1839)
Sainte Marie Catherine Troiani, Fondatrice
d'une famille de franciscaines missionnaires (+ 1887)
Bienheureuse Prudence, Religieuse augustine (+ 1492)
Bienheureuse Anne-Rose Gattorno, Fondatrice de
l'Institut des Filles de Sainte-Anne (+ 1900)


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 13, 44-52... Psaume 98(97), 1.2-3ab.3cd-4... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14, 7-14.:


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Commentaire de ce jour.


Croyez-moi : je suis dans Le Père, et Le Père est en Moi

« Qui me voit, voit Le Père ». Jésus renvoie au Père, Jésus conduit au Père. Saint Irénée l’exprime en ces termes : « Ce qu’il y a de visible dans Le Père, c’est Le Fils ; ce qu’il y a d’invisible dans Le Fils, c’est Le Père » (Adversus Haereses IV, 6, 6).
Car Le Fils ne fait qu’un avec Le Père comme Le Père ne fait qu’un avec Lui. Le Fils est égal et semblable au Père, c'est pourquoi ils sont inséparables et l'un dans l'autre.

Mais cette mutuelle immanence du Père dans Le Fils et du Fils dans Le Père ne peut être reçue que dans la Foi.
Voilà pourquoi Jésus exhorte Philippe à croire : « Tu ne crois donc pas que je suis dans Le Père et que Le Père est en Moi », « Croyez ce que je vous dis : je suis dans Le Père, et Le Père est en Moi », ce qui revient à croire en la Divinité de Jésus, Fils du Père.

« Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en Moi accomplira les mêmes œuvres que Moi. Il en accomplira même de plus grandes, puisque je pars vers Le Père ».
Ce par quoi Jésus donne à voir Le Père, ce sont ses paroles et ses actes dont Le Père est la source et qu’il accomplit Lui-même en Jésus.
Ainsi de même que les œuvres et les Paroles de Jésus sont œuvres et Paroles du Père, le croyant accomplira les mêmes œuvres que Jésus voire même de plus grandes encore.

Il ne s’agit pas ici d’opérer des miracles encore plus prodigieux que ceux de Jésus. Non, Jésus veut dire que celui qui met sa Foi en Lui pourra mener à leur accomplissement les signes qu’il a annoncés dans l’Évangile : « donner la vie aux croyants » (Jn 17, 2), « rassembler les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 52) et triompher du monde (Jn 16, 8-11).
Tout cela ne sera rendu possible qu’une fois Jésus ressuscité et exalté à la droite du Père.

Voilà la Mission de tout apôtre qui repose sur sa Foi en Jésus, Fils du Père, et par laquelle il coopère à l’action salvifique du Fils à savoir réconcilier les hommes avec Le Père pour jouir éternellement de sa Vie Divine.
L’efficacité de son apostolat, le disciple sait aussi qu’il aura toujours à la recevoir du Fils assis à la droite du Père : « Si vous demandez quelque chose en mon Nom, Moi, je le ferai. »

Ce qui, en effet, a amené Le Christ à prononcer cette parole, c'est ce qu'il avait dit plus haut : « Celui qui croit en Moi accomplira les mêmes œuvres que Moi. Il en accomplira même de plus grandes ».
Pour nous empêcher de nous attribuer ces œuvres plus grandes, et montrer que c'est encore Lui qui les ferait, il ajoute : « puisque je pars vers Le Père » et « tout ce que vous demanderez en invoquant mon Nom, je le ferai, afin que Le Père soit glorifié dans Le Fils ».

« Seigneur, daigne nous accorder, à l’exemple des premiers apôtres, de garder nos cœurs sans cesse tournés vers Toi pour t’offrir ceux vers qui tu nous envoies afin que notre témoignage auprès d’eux puisse porter un fruit de Salut pour la Vie éternelle.
Fortifie notre Foi pour que déjà toute notre existence annonce que Toi seul est le Chemin, la Vérité et la Vie (Cf. Jn 14, 6).
C’est ce que nous avons reçu de Toi et qu’à notre tour nous voulons transmettre au monde comme une parole d’Espérance qui porte en elle le Salut. »



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


« Montre-nous le Père »

Jésus vient de déclarer qu’il est le chemin, l’unique voie pour atteindre Dieu, la source de la vie éternelle. La condition, c’est de connaître Jésus et, par lui, de connaître le Père.
« Connaître » ne signifie pas dans l’Évangile la simple connaissance hu¬maine d’un fait ou d’une personne, mais la relation personnelle de la per¬sonne humaine à Dieu (v.7). Par la connaissance du Père, qu’ils connaissent par Jésus, les disciples sont établis à l’égard du Père dans une relation simi¬laire à celle qui unit Jésus à son Père: relation d’amour, d’obéis¬sance et d’habitation mutuelle. Aussi la vie éternelle consiste dans la connais¬sance du Père par le Christ (17,3).

La demande de Philippe, « Montre-nous le Père » exprime l’aspiration universelle de voir Dieu, la source de tout bien. L’union du Fils à son Père est si parfaite, que Jésus peut reprocher à Philippe de ne pas le connaître, s’il n’a pas vu Dieu en lui (v.9). La demande de Philippe supposait que l’homme peut voir directement Dieu, alors que c’est uniquement par la médiation de Jésus qu’il devient possible de communiquer avec le Père. L’aspiration reli¬gieuse de l’humanité peut se réaliser depuis que le Fils de Dieu s’est incarné: dans ses actions, ses paroles et sa personne, Jésus révèle Dieu (1,18).

Union parfaite du Père et du Fils

Jésus parle et agit au nom de son Père, en sorte que ses paroles et ses oeuvres ne sont pas les siennes, mais celles du Père. Le développement de cette pensée conclut le ministère public de Jésus : « Je n’ai pas parlé de ma propre initiative, mais le Père qui m’a envoyé m’a ordonné lui-même ce que je devais dire et enseigner » (12,49s). Le Christ carac¬térise l’ensemble de son ministère comme l’exacte correspondance au « com¬mandement » qu’il a reçu de son Père. La répétition de ce mot souligne l’obéissance de Jésus, lien qui le rattache à son Père et qui, comme la « nourriture », entretient sa vie (4,34).

Si on refuse de se laisser convaincre par les affirmations de Jésus, on doit croire au moins en raison des oeuvres que le Père accomplit par lui. Cette foi qui a besoin d’être suscitée par les oeuvres et les signes n’est pas la meilleure, car « si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croi¬rez donc jamais. » (4,48).

Prolonger la mission de Jésus

Avec son retour au Père, le ministère de Jésus ici-bas prend fin. Par son Incarnation, il a assumé par amour les limites humaines. Mais il continue sa mission par et dans ses disciples, qui feront « les oeuvres que je fais. » (v.12)

Non seulement ces oeuvres des chrétiens seront celles de Jésus, mais elles seront plus grandes que les siennes. Comment comprendre une assertion aussi déconcertante? Les « oeuvres » des chrétiens prolongeront l’oeuvre même du Christ agissant dans son Église, mais elles ne seront plus limitées par le temps et l’espace comme celles de Jésus durant son ministère. Aussi les chrétiens amèneront plus de personnes à croire que Jésus lui-même. Le contraste entre les oeuvres de Jésus et celles « plus grandes » de ses disciples porte donc sur le nombre des convertis. Jésus a déjà annoncé cette mission de ses disciples et son succès (4,35-38). La pêche miraculeuse, accordée par le Ressuscité, en sera le symbole (21,1-14).

La montée de Jésus vers le Père produira l’efficacité missionnaire des disciples. L’oeuvre de Jésus était nécessairement incomplète avant cette consommation de son ministère. Lorsque le Père glorifie son Fils, il « remet tout entre ses mains » (13,3). Jésus glorifié peut donner l’Esprit à ses disciples et il peut accomplir ainsi par eux des « oeuvres plus grandes » qu’avant sa glorification.

Prier en son nom

Lorsque le chrétien invoque la personne de Jésus, en union avec lui, il demande en son « nom » (vv.13s). Cette prière n’est pas magique, comme si le disciple pouvait, selon sa fantaisie, amener son Seigneur à abaisser et réduire sa vo¬lonté à la sienne. Le lien avec le v.12 montre que l’objet de cette prière concerne l’activité du chrétien, en tant que celle-ci prolonge l’oeuvre du Christ et qu’elle en dépend (1 Jn 5,14: demander « selon sa volonté »).

La prière chrétienne est donc toujours exaucée, puisqu’elle est faite en union avec la volonté de Dieu. La répétition et la persévérance dans la prière n’ont pas pour but de changer la volonté de Dieu, mais de parvenir à conformer la nôtre à celle de notre Seigneur. De même, Jésus affirme que le Père l’exauce toujours (11,41s), parce qu’il fait toujours ce qui plaît à son Père (8,29). Le Christ lui-même exaucera cette prière du chrétien, car le Père, présent dans son Fils, agit par lui (15,16; 16,23). C’est ainsi que le Père sera glorifié dans le Fils et dans ses disciples, en qui il se montrera.



Père Jean-Louis D’Aragon SJ
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Prions comme Dieu notre maitre nous l’a enseigné. Donc, s’il dit qu’il fera ce que nous demandons au Père en son nom, notre prière au nom de Jésus ne sera-t-elle pas d’autant plus efficace si, en plus, nous la faisons avec ses propres mots ? » (Saint Cyprien)

« L’invitation du Seigneur à vous rencontrer avec lui s’adresse à chacun de vous, n’importe où ou quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez. Il suffit de prendre la décision de se laisser trouver par lui, d’essayer chaque jour sans répit » (François)

« Toute la vie du Christ est Révélation du Père : ses paroles et ses actes, ses silences et ses souffrances, sa manière d’être et de parler. Jésus peut dire : "Qui me voit, voit le Père" (Jn 14, 9), et le Père : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; écoutez-le" (Lc 9, 35) (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 516)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !




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Message par Lumen Dim 7 Mai 2023 - 18:10

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Eucharistie du Dimanche 07 Mai 2023
Cinquième Dimanche de Pâques, Année A.


Saint Antoine de Kiev, Moine reclus
de la Laure des Grottes de Kiev (+ 1073)
Saint Thomas Becket, Archevêque de
Cantorbéry, martyr (+ 1170)
Saint Agostino Roscelli, Fondateur de la
communauté des religieuses de
l'Immaculée (+ 1902)
Bienheureuse Gisèle, Epouse de saint Etienne
de Hongrie et mère de saint Émeric (+ 1060)
Bienheureuse Marie-Louise Trichet, Religieuse
française (+ 1759)


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 6, 1-7… Psaume 33(32), 1.2b-3a.4-5.18-19… Première lettre de saint Pierre Apôtre 2, 4-9… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14, 1-12.:


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Commentaire de ce jour.


« Que votre cœur cesse de se troubler ! nous dit Jésus dans l’Évangile de ce jour,
vous croyez en Dieu croyez aussi en Moi. »

« Que votre cœur cesse de se troubler ! nous dit Jésus dans l’Évangile de ce jour, vous croyez en Dieu croyez aussi en Moi. »
En ce temps pascal, cette invitation de Jésus à ses disciples revêt une couleur particulière. En effet, entre le jour de Pâques et celui de la Pentecôte, en ces temps où nous sommes, tout le travail des apparitions de Jésus ressuscité est de faire passer les disciples de la crainte à la confiance, du trouble à la Foi.
Nous sommes souvent, comme les disciples, effrayés et découragés. Notre espérance et notre Foi sont bien fragiles.
Il est vrai qu’il y a des jours où tout paraît dur et même trop dur, du fait de la maladie, des difficultés de la vie, des blessures affectives.
Il nous est parfois bien difficile de croire ; la vie, et même la vie des Chrétiens, est quelquefois trop lourde, son sens et sa valeur n’apparaissent pas clairement.
Peut-être, en tant que Chrétien, disons-nous trop rapidement que croire facilite l’existence en lui donnant un sens, et que la Foi est une lumière sur notre route.
Certes, la Foi est une lumière, mais une lumière fragile qui peut être, de temps à autre, une simple lueur dans l’obscurité, et certains d’entre nous n’avance qu’à tâtons dans le brouillard.

Un grand mystique espagnol, St Jean de la Croix, réformateur du Carmel, a décrit la Vie spirituelle comme la montée d’une montagne escarpée, et la traversée d’une nuit obscure.
On ne peut alors s’appuyer sur rien sinon sur Dieu Lui-même et Dieu dans son mystère insaisissable, au-delà de toute consolation ou de toute connaissance.

Sainte Thérèse de Lisieux, disciples de Saint Jean de la Croix, a vécue dans ces derniers temps au Carmel dans cette épreuve de la Foi, harcelée par le doute sur l’existence du Ciel et de la Vie éternelle au moment même où elle savait que sa mort était inéluctable.
« Il me semble, a-t-elle écrit, que les ténèbres me disent en se moquant de moi : “tu rêves de la lumière, une patrie embaumée, tu rêves la possession éternelle du Créateur de toutes ces merveilles, tu crois sortir un jour du brouillard qui t’environne !
Avance, avance, réjouis-toi de la mort qui te donnera non ce que tu espères, mais une nuit plus profonde encore, la nuit du néant”. »

Une telle épreuve n’a pas empêché Thérèse de demeurer héroïquement fidèle à sa vocation de Carmélites par une Charité de chaque instant vis-à-vis de ses Sœurs.
Ma vocation, c’est l’Amour, disait Thérèse avec une joie merveilleuse. Et elle demeura fidèle jusqu’à son dernier souffle à cette Charité qui brûlait son cœur, elle mourra à 26 ans en murmurant : « Mon Dieu, je vous Aime. »
Ce qui a fait dire à certains spécialistes de Thérèse de l’enfant Jésus, que c’est sa Charité qui a sauvé sa Foi.

Comme Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus, plus les ténèbres sont épaisses, plus il nous faut renouveler notre acte de confiance en Dieu qui nous aime, et rester fidèle à la Parole du Seigneur qui nous demande de nous aimer les uns les autres.
Sur la Croix, Jésus a initié cette voie de la confiance et de l’Amour, lui qui avait le sentiment d’être totalement abandonné de Son Père.
Ne s’est-il pas écrié : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Mais cette parole de détresse fut suivie de l’acte de confiance, de Foi et d’Amour : « Père, en tes mains, je remets mon esprit. »
C’est cet acte de confiance qui lui permet de garder fidèlement l’alliance avec Dieu, et cette fidélité dans l’épreuve lui permet d’être ouvert au don de la Vie nouvelle dans la Résurrection.
La mort et la Résurrection de Jésus nous manifeste la Bonne Nouvelle fondamentale de l’Évangile.
Au-delà des épreuves, mêmes les plus terribles, comme celle qu’a connue Jésus lors de sa Passion, Dieu Notre père est toujours fidèle au don de la Vie qu’il nous a fait au moment de la Création du monde et au jour de notre conception puis notre naissance.
Cette Vie comme le don de Dieu sera toujours vainqueur du mal et de la mort.

De Pâques à la Pentecôte, Jésus dans ses apparitions va éduquer les apôtres à cet acte de Foi, qui est une confiance amoureuse envers Dieu.
Et ce temps de formation pour les apôtres, nous montre aussi que l’acte de Foi n’est pas seulement un acte de la volonté.
La Foi, c’est en même temps la liberté de l’homme qui se tourne vers Dieu, et un don de Dieu Lui-même, une action de Dieu dans le cœur de l’homme.
En effet, nous remarquons que ce passage vers la Foi ne sera pleinement réalisé qu’au jour de la Pentecôte quand les apôtres recevront L’Esprit-Saint.
Nous pouvons relever avec une certaine stupéfaction que tant que les disciples n’ont pas reçu cet Esprit au jour de la Pentecôte, ils demeurent dans la peur et l’enfermement.
Jésus a beau les préparer avant sa Passion par ses nombreux discours et ses exhortations, il a beau se manifester à eux après sa Résurrection, les disciples restent enfermés sur eux-mêmes, sur leur Communauté.
Ce n’est qu’après avoir reçu L’Esprit du Père et du Fils au jour de la Pentecôte qu’ils oseront proclamer la bonne nouvelle de la Résurrection.

Avant et après la Résurrection, Jésus s’adresse à l’intelligence des disciples en enseignant le sens des écritures et le dessein de Dieu, il s’adresse aussi à leur sensibilité en se laissant toucher par eux et en mangeant avec eux, mais tout cela n’enlève pas totalement la peur du cœur des apôtres, et ne les pousse pas à annoncer publiquement l’Évangile.

Il faudra attendre le don de Dieu qui est L’Esprit-Saint répandu en nos cœurs pour que la Foi et le zèle missionnaire se manifeste.
Il ne s’agit donc pas simplement de savoir, de comprendre, de toucher pour faire de nous des hommes de Foi et des disciples de Jésus ressuscité qui le reconnaissent comme le Chemin, la Vérité et la Vie et qui l’annoncent.
Il s’agit aussi d’accueillir le don de Dieu, la Foi est autant l’œuvre de la liberté humaine que de L’Esprit-Saint en nos cœurs.

La réflexion de Thomas, dans cet Évangile, n’est donc pas surprenante, car n’ayant pas encore reçu L’Esprit de Vérité qui conduit vers la Vérité tout entière, il demeure dans une certaine extériorité au mystère de la personne de Jésus.
On peut dire en quelque sorte qu’il n’a encore rien compris, car il n’a pas encore reçu L’Esprit de Lumière et de Force.

C’est pourquoi notre Pape Benoît XVI nous invite à grandir dans la Foi par une relation personnelle et vivante avec Le Christ : « une Foi « adulte » ne suit pas les courants de la mode et des dernières nouveautés ; une Foi adulte et mûre est une Foi profondément enracinée dans l’amitié avec Le Christ.
C’est cette amitié qui nous ouvre à tout ce qui est bon et qui nous donne le critère permettant de discerner entre le vrai et le faux, entre imposture et vérité. »

En ce temps pascal, demandons pour nous-mêmes et pour chacun d’entre nous la grâce de recevoir plus pleinement encore cet esprit de Lumière et de Vérité qui nous conduira vers la Vérité tout entière et fera de nous de véritables disciples de Jésus.



Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d.
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Autre commentaire de ce jour.


"Celui qui croit en moi accomplira les mêmes oeuvres que moi"

Saint Jean nous propose aujourd’hui le début du discours de Jésus pendant la dernière scène. Il utilise les paroles du Seigneur lui-même pour nous donner un aperçu de sa personnalité et faire un résumé de son message.

Ayant lavé les pieds de ses disciples, annoncé la trahison de Judas et prédit le reniement de Pierre, Jésus donne ses dernières recommandations aux siens. Il évoque son départ prochain. Mais il ajoute qu’il reviendra les chercher. Ils n’ont donc pas à être bouleversés.

Lorsque saint Jean écrit son évangile, plus de 60 ans après la mort de Jésus, les chrétiens souffraient de discrimination et de persécution. Ils avaient été chassés des synagogues et avaient perdu le contact avec leurs communautés respectives. Ils étaient considérés comme des ennemis publics par les Romains et comme des hérétiques par leurs compatriotes Juifs. C’était pour eux un temps de grandes souffrances. Dans ce contexte difficile, les paroles réconfortantes de Jésus sont bienvenues : « Ne soyez pas bouleversés. Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. »

Dans nos vies, nous vivons parfois des heures semblables à celles des premiers chrétiens et des peurs angoissantes s’abattent sur nous, à cause d’un avenir incertain, une fracture dans nos relations, une crise économique imprévue, un handicap débilitant, une maladie incurable, une sérieuse diminution physique qui accompagne la vieillesse, etc.

À nos drames individuels, s’ajoutent les craintes collectives : le chômage, la violence, la surpopulation, la faim dans le monde, la pollution, les conflits qui se multiplient.

Dans notre Église, la pratique religieuse diminue, les changements se multiplient, les églises se vendent, le clergé vieillissant ne répond plus aux besoins, un vent de panique gagne même les plus fidèles qui parfois ont l’impression que rien ne va plus.

À travers ces tempêtes de la vie, le Christ nous rassure et nous offre une direction et une protection : « Je suis avec vous tous les jours... Je suis le chemin, la vérité et la vie ». Alors comme Pierre, nous pouvons faire confiance et répondre au Seigneur qui nous demande si nous voulons le quitter nous aussi : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jean 6, 68)

L’évangile d’aujourd’hui rappelle que nous sommes appelés non seulement à croire en Jésus mais aussi à utiliser nos talents pour faire ce qu’il a fait. « Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais » : apporter le réconfort à ceux et celles qui sont affligés, accompagner les malades, protéger les faibles et les vulnérables, manger avec les pécheurs, défendre le droit des opprimés, dénoncer l’injustice. Nous sommes les mains, les pieds et le cœur, le corps du Christ dans notre monde.

Pour Jésus, le plus important n’est pas l’activité du culte, mais la qualité de la vie : « Je suis venu pour que vous ayez la vie et l’ayez en abondance ». C’est pourquoi les temples de pierre seront toujours moins importants que les temples vivants que nous sommes. La disparition de nombreuses églises et le fait d’être une minorité ne nous empêchera pas de vivre notre christianisme et n’affectera pas la qualité de nos engagements chrétiens.

La première lecture d’aujourd’hui est révélatrice de l’importance du service pour les chrétiens. Lorsque les disciples, après la résurrection, commencèrent à comprendre le message de Jésus, ils se donnèrent des structures qui correspondent à son enseignement : ils instituèrent des diacres pour servir aux tables, prendre soin des veuves, aider les pauvres, visiter les malades. C’est là la toute première structure de l’église. C’est un symbole très significatif qui nous rappelle que la «pratique religieuse» consiste avant tout à incarner dans nos vies les exigences de l’Évangile, c’est-à-dire savoir se mettre au service des autres.

Saint Jean qui était si près de Jésus a bien compris cet enseignement fondamental du Seigneur.  Dans son évangile, il nous raconte « le lavement des pieds » mais ne mentionne pas « l’institution de l’eucharistie ». L’eucharistie était pourtant très importante pour lui et, lorsqu’il écrit son évangile, plusieurs dizaines d’années après la mort et la résurrection du Christ, les chrétiens se réunissaient chaque dimanche, « le premier jour de la semaine » pour « rompre le pain » (célébrer l’eucharistie). Mais Jean veut souligner que cette célébration de l’eucharistie ne prend toute sa valeur que si nous sommes au service les uns des autres, comme le Christ l’a été durant sa vie et comme il a voulu le souligner par le lavement des pieds.

Le Christ a été pour nous non seulement un « maître spirituel » mais aussi un exemple vivant de ce que nous devons faire dans notre vie de tous les jours.



Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique
des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.

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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« On ne te dit pas : "Travaille pour trouver le chemin, pour atteindre la vérité et la vie" ; on ne t’ordonne pas cela. Paresseux, lève-toi ! C’est le chemin lui-même qui vient vers toi et te réveille de ton sommeil, toi qui dormais. Alors, lève-toi et marche » (Saint Augustin)

« Le Seigneur est le seul chemin qui nous conduit à la vraie vie. La construction d’un monde où règne l’amour et la concorde commence dans chaque cœur humain, quand prennent vie en lui l’échelle de valeurs et les attitudes évangéliques du Seigneur » (Saint Jean Paul II)

« La foi en Lui introduit les disciples dans la connaissance du Père, parce que Jésus est "le Chemin, la Vérité et la Vie" (Jn 14,6). La foi porte son fruit dans l’amour : garder sa Parole, ses commandements, demeurer avec Lui dans le Père qui en Lui nous aime jusqu’à demeurer en nous (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 2.614)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !



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Message par Lumen Lun 8 Mai 2023 - 11:36

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 08 Mai 2023
Lundi de la 5ème semaine de Pâques.


Fête de l'Apparition de Saint Michel Archange
au Mont Gargan


Saint Désiré, Evêque de Bourges (+ 550)
Saint Boniface IV, Pape (67e) de 608 à 615 (+ 615)
Saint Benoît II, Pape (81e) de 683 à 685 (+ 685)
Bienheureuse Marie-Catherine de St Augustin
Religieuse hospitalière de la Miséricorde (+ 1668)
Bienheureuse Clara Fey, Fondatrice des
Religieuses du Pauvre Enfant Jésus (+ 1894)
Bienheureuse Marie Thérèse Demjanovich
Religieuse de la Charité de Sainte Elisabeth (+ 1927)
Bienheureux Pierre Claverie et 18 compagnons
Martyrs en Algérie entre 1994 et 1996 (XXe siècle)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 14, 5-18... Psaume 115(113B), 1-2.3-4.15-16... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14, 21-26.:


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Commentaire de ce jour.


Je me manifesterai à lui

Dans la vie de prière et le cheminement contemplatif, spécialement quand les périodes d’épreuve se prolongent, il nous arrive de nous étonner, de nous interroger, de nous inquiéter, à la pensée que nous recevons de notre Dieu si peu de réponses, si peu d’évidences, si peu de signes.

Jésus vient au-devant de notre souffrance et de notre désarroi, par une promesse à la fois simple et solennelle : « Celui qui m’aime, je me manifesterai à lui ».

Comment va-t-il se manifester ? Apparemment Jésus n’en dit rien. Pour lui, se manifester, c’est faire connaître ou reconnaître qui il est pour nous et ce qu’il fait pour nous ; mais Jésus ne précise pas s’il le fera en imprimant son visage sur notre cœur ou en nous comblant du sentiment de sa présence.

Nous savons cependant que la manifestation de Jésus se fera sur deux axes : celui de ses commandements et celui de sa parole.

En effet, garder ses commandements, et donc entrer dans sa volonté, c’est le vrai test de notre amour pour lui, et c’est la certitude de rencontrer l’amour du Père : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime, et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et moi je l’aimerai et je me manifesterai à lui ». Ainsi la fidélité aux commandements est pour nous une preuve d’amour, un langage d’amour, un chemin pour notre amour ; et sur ce chemin, Jésus promet de se manifester : il se fera voir, il se fera reconnaître sur la route de notre fidélité. Nous saurons que nous sommes aimés du Père et du Fils.

Un autre moyen nous est donné par Jésus de nous préparer à sa rencontre, à ses visites, à sa manifestation, c’est de faire, dans notre vie, écho à sa parole.

Que nous soyons dans la joie ou menacés par la tristesse, que nous soyons apaisés dans notre cheminement ou encore à la recherche d’un équilibre de l’intelligence ou de l’affectivité, quand nous repassons dans notre cœur la parole de Jésus, quand nous l’accueillons, quand nous laissons cette parole investir nos réflexes et nos souvenirs, le Père nous aime. Car la parole de Jésus, c’est la parole du Père. Même pensée, même vouloir, même miséricorde. Le Père se réjouit de voir sa parole accueillie. Jésus se réjouit de se voir accueilli comme parole du Père. Et quand nous faisons place à la parole du Père et du Fils, le Père et le Fils font en nous leur demeure.

Alors l’Esprit nous conduit vers la vérité tout entière. Il nous remémore ce que Jésus a dit, il rend vivante en nous la parole du Père, il nous manifeste la présence du Père et du Fils et nous fait pressentir à quel point nous sommes aimés.

Nous espérons, nous demandons la manifestation du Seigneur ? Revenons humblement au sentier de ses commandements, au rendez-vous de sa parole.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


« L'Esprit-Saint vous enseignera tout »

La Vie de Contemplation est la Vie du Ciel... Grâce à l'Amour d'Union avec Dieu en effet, l'homme passe au-delà de son être de créature, pour découvrir et savourer l'opulence et les délices que Dieu est Lui-même et qu'il laisse couler sans cesse au plus caché de l'esprit humain, là où celui-ci est semblable à la noblesse de Dieu.
Lorsque l'homme recueilli et contemplatif a ainsi rejoint son image éternelle, et lorsque, dans cette limpidité, grâce au Fils, il a trouvé sa place dans le sein du Père, il est éclairé par la Vérité Divine...

Car il faut savoir que Le Père Céleste, abîme vivant, est tourné, par des œuvres, avec tout ce qui vit en Lui, vers Son Fils, comme vers son éternelle Sagesse (Pr 8,22s); et cette même Sagesse, avec tout ce qui vit en elle, se réfléchit, par des œuvres, dans Le Père, c'est-à-dire dans l'abîme dont elle est sortie.
De cette rencontre jaillit la troisième Personne, celle qui se tient entre Le Père et Le Fils, c'est-à-dire Le Saint-Esprit, leur commun Amour, qui est un avec les deux dans la même nature.

Cet Amour embrasse et traverse avec jouissance Le Père, Le Fils et tout ce qui vit en eux, et cela avec une telle opulence et une telle joie que toutes les créatures en sont réduites à un silence éternel.
Car la merveille insaisissable, cachée en cet Amour, dépassera éternellement la compréhension de toute créature.

Lorsque nous reconnaissons cette merveille et la savourons sans étonnement, c'est que notre esprit se trouve au-delà de lui-même et qu'il est un avec L'Esprit de Dieu, savourant et regardant sans mesure, comme Dieu savoure et regarde sa propre richesse dans l'unité de sa profondeur vivante, selon son mode incréé...

Cette délicieuse rencontre, qui a lieu en nous selon le mode de Dieu, est sans cesse renouvelée...
Car de même que Le Père regarde sans cesse toutes les choses comme nouvelles dans la naissance de Son Fils, elles sont aussi aimées d'une façon nouvelle par Le Père et par Le Fils dans le jaillissement du Saint-Esprit.
Voilà la rencontre du Père et du Fils en laquelle nous sommes amoureusement étreints, grâce au Saint-Esprit, dans un Amour éternel.



Bienheureux Jan van Ruusbroec (1293-1381), Chanoine régulier.
Les Noces spirituelles, III (trad. Louf, Bellefontaine 1993, p. 214 rev.)



Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Quand Il viendra, qu’Il trouve la porte de ta maison ouverte, ouvre-Lui ton âme, élargis l’intérieur de ton esprit pour qu’Il puisse y contempler des richesses de droiture, des trésors de paix, la douceur de la grâce » (Saint Ambroise)

« Jésus annonce la venue de l’Esprit qui enseignera tout d’abord aux disciples à comprendre de mieux en mieux tout l’Evangile, à l’accueillir dans leur existence et à le rendre vivant avec le témoignage » (François)

« L’Esprit et l’Église coopèrent à manifester le Christ et son œuvre de salut dans la Liturgie. (...) La Liturgie est Mémorial du Mystère du salut. L’Esprit Saint est la mémoire vivante de l’Église » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 1099)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Mar 9 Mai 2023 - 15:32

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comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mardi 09 Mai 2023
Mardi de la 5ème semaine de Pâques.


Saint Isaïe, Prophète de l'Ancien
Testament (VIIIe siècle av. J.-C.)
Saint Hermas, et les Saints Apôtres Gaïus, Lin,
Patrobe et Philologue (+ 95)
Saint Pacôme le Grand, Fondateur du
cénobitisme chrétien (+ 346)
Sainte Louise de Marillac, Fondatrice des
filles de la Charité (+ 1660)
Saint Joseph Do-quang Hien, Martyr dominicain
à Nam-Dinh au Vietnam (+ 1840)
Bienheureuse Caroline Gerhardinger, Fondatrice de
la Congrégation des Écoles de Notre-Dame (+ 1879)
Bienheureux Etienne Grelewski, Prêtre polonais
martyr à Dachau (+ 1941)
Bienheureuse Maria Carmen Rendiles Martínez
Fondatrice des Servantes de Jésus au
Venezuela (+ 1977)
Bienheureux évêques martyrs roumains, Martyrs
roumains entre 1950 et 1970 (XXe siècle)
Vénérable Eugenio Reffo, Cofondateur de la
Congrégation de St.Joseph (+ 1925)


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 14, 19-28... Psaume 145(144), 10-11.12-13ab.21... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14, 27-31a.:


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« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière
du monde que je vous la donne... »


Commentaire de ce jour.


Je vous donne ma Paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne.

Les disciples sont aux abois : ils pressentent la fin tragique de leur Maître et craignent de subir le même sort. Que leur restera-t-il lorsque celui en qui ils ont mis leur espoir leur aura été enlevé ?
Devinant cette interrogation angoissée, Jésus leur répond : « "C’est la Paix que je vous laisse" ; certes vous ne m’aurez plus physiquement à vos côtés ; et pourtant vous trouverez la Paix. Non pas la sérénité d’une vie comblée qui s’écoule sans problème, mais la Paix profonde qui comble le cœur, dans la certitude que rien ne peut vous séparer de l’Amour de Dieu.
Cette Paix est mienne en tant que Fils unique ; mais je vous la donne en partage pour qu’à votre tour vous puissiez la communiquer en mon Nom, à ce monde qui en a tant besoin. »

Ce qui dans notre vie nous apporte la Paix, n’est-ce pas de nous savoir en communion avec une personne aux yeux de laquelle nous avons du prix, et qui a du prix à nos yeux ?
Au cœur des épreuves, n’est-ce pas l’amitié fidèle qui nous donne la force de « tenir » ?

Or nous croyons, parce que Jésus nous l’affirme et que sa Parole est Vérité, que nous ne sommes pas orphelins : « Je reviendrai vers vous ; vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi » (Jn 14, 18-19).
Certes cette présence active de Jésus à nos côtés est à discerner, car c’est dans la discrétion de L’Esprit qu’il « revient vers nous » : « Le vent souffle où il veut : tu entends le bruit qu’il fait, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né du souffle de L’Esprit » (Jn 3, 8).
La Paix qui naît de la certitude de la présence permanente du Christ à nos côtés, nous introduit dans une liberté nouvelle : dans la liberté des fils.
Car cette Paix que Jésus nous donne est un autre nom pour L’Esprit-Saint, qui nous conduit par le juste chemin, celui que Notre-Seigneur a ouvert devant nous en retournant vers Le Père.

« Comme tout ce qui est très bon, cette Paix est fragile ; et les biens précieux réclament de plus grands soins et une garde plus vigilante.
Très fragile est la Paix qui peut être perdue par une parole légère ou une petite blessure faite à un frère » (Saint Colomban).
Veillons-donc à ne pas nous laisser voler notre héritage par notre négligence, par nos indélicatesses, ou par notre éparpillement dans une vie superficielle, emportée au gré des tourbillons de l’opinion dominante.

Sachons veiller auprès de la petite flamme de la Vie nouvelle que L’Esprit a allumée dans notre cœur, et préservons notre Paix intérieure par une Vie conforme à l’Évangile.
Même les épreuves ne devraient pas nous troubler, puisque nous savons maintenant qu’elles font partie de l’itinéraire qui conduit de cette Terre où règne encore le Prince du vieux monde, vers la maison du Père où Jésus est allé nous préparer une place, pour que nous y demeurions avec Lui pour toujours (Jn 14, 2-3).

La Foi nous donne d’affirmer que Dieu a ressuscité Jésus d’entre les morts et en a fait Le Seigneur universel ; quant à l’Espérance, elle nous permet d’avancer résolument vers l’avenir, sûrs que dans la Résurrection de Son Fils, Dieu nous a déjà donné part à sa victoire sur la mort.
« Et l’Espérance ne trompe pas puisque l’Amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par L’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 5).

« Devant les épreuves de nos vies, tu nous redis Seigneur : "Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. Le prince de ce monde n’a sur vous aucune prise car vous avez été marqués du sceau de L’Esprit.
Réjouissez-vous plutôt à la pensée de me rejoindre bientôt auprès du Père, pour avoir part à la Paix à laquelle il vous a destinés dès les origines". »



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Je vous donne ma paix

« Je vous laisse la paix, dit Jésus dans son discours d’adieux, je vous la laisse en partant, comme un testament spirituel ». Mais est-il si évident que la paix soit le lot des disciples de Jésus ? Les persécutions n’ont jamais cessé, et l’épreuve fait partie du quotidien des croyants !

C’est pourquoi Jésus insiste : « Je vous donne ma paix ». La paix qui ne nous quittera pas, c’est la paix de Jésus, sa paix personnelle de Fils de Dieu fait homme ; et elle sera toujours à recevoir comme un don du Crucifié élevé dans la gloire.

Quand nous songeons à la paix, nous évoquons d’instinct la tranquillité ou l’absence de dangers. Les hommes de la Bible y voyaient aussi et surtout un achèvement et une plénitude, et c’est par là qu’il nous faut chercher la paix telle que Jésus la donne.

Le « monde », au sens johannique du terme, c’est-à-dire le monde du refus et de l’oubli, le monde quand il se construit sans référence à Dieu, tente désespérément de se donner la paix, à l’échelle universelle par l’équilibre des armements, à l’échelle des groupes humains par la neutralisation des agressivités. Ce n’est pas négligeable, et c’est souvent onéreux, mais c’est toujours plus ou moins la paix sur un volcan : les pressions internes demeurent et les tensions renaissent. C’est toujours une paix incertaine et inquiète. À nous-mêmes, disciples de Jésus, la paix apparaît souvent comme une conquête difficile, qu’il s’agisse de l’harmonie communautaire, de l’entente familiale ou de la sérénité de notre propre cœur face aux énervements ou à la solitude.

Jésus, lui, ne donne pas sa paix « comme le monde la donne ». Avec lui notre cœur n’a plus lieu de « se troubler ni de craindre » ; car la paix qu’il nous offre est liée directement à sa présence et à sa parole.

Lui-même puisait la paix dans la présence de son Père :

« L’heure vient où vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, le Père est avec moi » (16, 33)  ; et avec insistance il a voulu lier le don de sa propre paix à sa présence de Ressuscité. Par trois fois dans l’Évangile de Pâques, il est dit : Jésus se tint au milieu d’eux, et il leur dit : « La paix soit avec vous » (20, 19. 21. 26). Et c’est bien ce qu’il promettait lors de la Cène en nous donnant sa paix : « Je m’en vais, et je viens à vous » (14, 28).

Si donc nous voulons recevoir la paix de Jésus, entrer dans sa paix de Fils, il suffit de l’accueillir, lui qui vient à nous, lui qui « se manifeste » à tous ceux qui sont aimés du Père. Avec Jésus, en Jésus, la paix est déjà là, toujours déjà là : « Il est lui-même notre paix » (E 2, 14).

Et quand bien même nous perdrions le sentiment de sa proximité, sa parole la réaffirme à notre foi, sa parole qui vient de la paix et conduit à la paix, sa parole de Révélateur, qui a dit à l’avance que sa Croix aurait un sens et que nos croix trouveraient sens dans la sienne :

« Je vous ai parlé dès maintenant, avant l’événement, afin que, lorsqu’il arrivera, vous croyiez. Je vous ai dit ces choses pour qu’en moi vous ayez la paix » (14, 29 ; 16, 33).

Et c’est en nous remémorant ces paroles prophétiques de Jésus que le Paraclet nous introduit chaque jour dans la paix, en même temps que dans la vérité tout entière.

Nous avons à construire la paix, la paix de concorde, qui écarte les obstacles et rouvre patiemment l’espace du dialogue. Mais le plus sûr moyen de devenir des artisans de la paix, c’est de la recevoir humblement comme don de Dieu en Jésus Christ, comme don de Jésus présent et parlant à sa communauté.

Alors seulement la paix, en nous et entre nous, devient achèvement et plénitude, parce que, au cœur même des épreuves, elle est certitude de la victoire du Fils de Dieu.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Je vous laisse la Paix, je vous donne ma Paix

Jésus laisse la Paix. Il donne sa Paix. Ce n’est pas celle du monde, ajoute Jésus. Paix, Shalom, a servi et sert encore de salutation. Elle sert aussi d’adieu.
Comme salutation, elle comporte un souhait comme dans la version arabe, salamalec, Paix à toi.
Elle peut représenter une absence de guerre et une sécurité matérielle mais elle a plus d’importance que cela.
Elle un aspect positif; l’idée de quelque chose de complet. Elle représente l’existence de quelqu’un qui est en harmonie avec la nature, avec lui-même et avec Dieu. Il n’est donc pas surprenant qu’elle soit une caractéristique de l’Alliance: comme elle, la Paix est un don de Dieu.

La Paix est quelque chose qui accompagne le Règne de Dieu, ce que Isaïe voyait comme le but de l’histoire du Salut quand il disait:
Qu’ils sont beaux, sur les montagnes, les pieds du messager qui annonce la Paix, du messager de bonnes nouvelles qui annonce le Salut, qui dit à Sion: “Ton Dieu règne.” (Isaïe 52,7)

La Paix est l’état de Salut qu’apporte le Règne de Dieu.
C’est un don qui sera réalisé complètement quand le Règne de Dieu sera manifesté à la fin des temps.
Mais avec la présence du Christ, cette Paix commence à se manifester: les anges annoncent la Paix.
Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et sur la Terre Paix aux hommes, objets de sa complaisance. (Luc 2,14)
Jésus est la source et la réalité de la Paix: Je vous laisse la Paix; c’est ma Paix que je vous donne. (Jean 14,27)
Cette Paix ne doit pas être affectée par la perspective de son départ, c’est-à-dire par la Passion et par la victoire apparente du mal. C’est pourquoi Jésus ajoute: Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’effraie. (Jean14,27d)

C’est la Paix qu’il a laissée aux Chrétiens:
Que la Paix du Christ règne dans vos cœurs: tel est bien le terme de l’appel qui vous a rassemblés dans un même Corps. (Colossiens 3,15)
Je pars vers Le Père car Le Père est plus grand que Moi.
L’interprétation commune est que Le Père, en tant que l’envoyeur, est plus grand que l’envoyé qui, lui, a dû laisser sa Gloire pour prendre la nature humaine.

Jésus déclare son Amour pour Le Père. C’est ce qui justifie son acceptation de la Passion en toute liberté et non à cause d’un pouvoir supérieur du prince de ce monde.
Jésus avait déjà déclaré que personne ne pouvait lui enlever sa liberté: Le Père m’aime parce que je donne ma Vie pour la reprendre. Personne ne me l’enlève mais je la donne de moi-même. (Jean 10,17-18)
La Passion est donc le retour au Père, le retour à la Gloire qu’il avait laissée pour prendre la nature humaine. Jésus déclare que les disciples devraient se réjouir de ce qu’il retourne à l’Amour du Père.



Père Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Ce que notre esprit, c’est à dire, notre âme, est par rapport à nos membres, cela vaut pour l’Esprit Saint par rapport aux membres du Christ, au corps du Christ, qui est l’Église » (Saint Augustin)

« La paix est un don authentique de la présence de Jésus au milieu de son Église.- Seigneur, garde ton Église de la tribulation, afin qu’elle ne perde pas la foi, pour qu’elle ne perde pas l’espérance » (François)

« La paix terrestre est image et fruit de la paix du Christ, (...) Par le sang de sa croix, il a "tué la haine dans sa propre chair" (Ep 2:16), il a réconcilié avec Dieu les hommes et fait de son Église le sacrement de l'unité du genre humain et de son union avec Dieu (…)” » (Catéchisme de l’Eglise Catholique 2305)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !




Lumen
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Message par Lumen Mer 10 Mai 2023 - 15:27

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 10 Mai 2023
Mercredi de la 5ème semaine de Pâques.


Saint Comgall, Moine écossais fondateur du
monastère de Bangor (VIe siècle)
Sainte Solange, Martyre de la Pureté (+ 880).
Saint Laurent, Fondateur du monastère du mont
Pilion près de Volos en Thessalie - Grèce (XIVe siècle)
Saint Jean d'Avila, Prêtre, 34ème docteur de
l'Église (+ 1569)
Saint Damien de Molokai (Joseph de Veuster)
Prêtre, religieux de Picpus (+ 1889)
Bienheureux Pierre René Rogue, Prêtre et martyr
pendant la Révolution française (+ 1796)
Bienheureux Vincent L'Hénoret, Martyr au Laos
(+ 1961)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 15, 1-6... Psaume 122(121), 1-2.3-4ab.4cd-5... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15, 1-8.:


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Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui
je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.


Commentaire de ce jour.


De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en Moi.

Tout Chrétien, tout disciple de Jésus, dans sa vie, ne peut séparer Foi et Charité. Pour celui qui demeure uni au Christ, les deux vont de pair, s’entraînant et se nourrissant l’une l’autre.
Jésus, Lui-même, illustre cela pour nous dans l’Évangile à travers la parabole de la vigne et des sarments.
Seuls les sarments unis à la vigne véritable qu’est Le Christ peuvent porter un fruit de Charité : « Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en Moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit. »

Le fait que les sarments soient décrits par Jésus comme étant en Lui souligne qu’ils n’ont d’existence que dans la vigne.
Ainsi le disciple ne vit que dans Le Christ. Les verbes « retrancher » et « émonder » décrivent l’activité du Vigneron qui conditionne la fécondité de la plante.
Le Vigneron, Le Père, source de toute Parole qui sort de la bouche du Fils, émonde au moyen de celle-ci.
C’est ainsi que les disciples, en tant que sarments, ont été émondés par la Parole du Fils et que ce dernier peut leur dire : « déjà vous êtes purs grâce à la Parole que je vous ai fait entendre ». Mais il dépend d’eux de rester attachés à Lui.

C’est à eux qu’il revient de « demeurer en » la vigne, c’est-à-dire d’adhérer fermement et fidèlement à la personne du Christ.
Si le disciple n’existe plus par lui-même parce qu’il puise sa sève dans la vigne, sa vie nouvelle n’en exige pas moins un consentement personnel, jamais achevé.

L’émondage a donc pour but de conduire à une synergie toujours plus grande entre la vigne et le sarment, à une communion toujours plus forte entre Le Christ et le disciple.
Et cette communion se révèle comme l’unique condition pour porter un vrai fruit, un fruit produit tout à la fois par la vigne et le sarment, par Le Christ et le disciple.

Une tentation forte durant le parcours d’une vie est la fatigue de s’être adonné pendant un certain temps à faire le bien autour de soi, fatigue pouvant traduire une certaine désillusion face à un résultat peu conséquent à nos yeux en comparaison du combat mené. On se décourage et on finit peu à peu par se replier sur soi.
En réalité, seul Jésus peut nous donner la persévérance sur le chemin du don de nous-mêmes. Il nous faut ici apprendre à compter sur Celui qui est le roc de nos vies et à nous appuyer sur Lui.
Jésus, Lui-même, nous met en garde : « En dehors de Moi, vous ne pouvez rien faire ».

Solidement attaché au Christ, comme le sarment à la vigne, ne faisant plus qu’un avec Lui, nous serons alors pénétrés tout entier de sa Vie, animés de ses pensées. Nous ne pourrons donc désirer que ce qu’il désire et nous nous verrons alors accorder tout ce que nous demandons !

Mais si Jésus nous invite, comme ses disciples, à demeurer en Lui ce n’est pas simplement pour nous préserver de notre infidélité ou pour nous rappeler que c’est là l’unique condition pour porter du fruit.
C’est aussi pour nous faire comprendre que c’est grâce à nous qu’il peut se rendre concrètement présent aux hommes.
Le sens de l’existence du disciple n’est-il pas de permettre au Christ, en qui il demeure, de se faire tout à tous ?
N’est-ce pas une belle manière de porter du fruit que de permettre cette rencontre entre Notre Seigneur et les âmes vers lesquelles il nous envoie.
Mère Térésa de Calcutta, elle qui était au service des plus pauvres parmi les pauvres, n’hésitait pas à dire : « Le service le plus grand que l’on puisse rendre à quelqu’un est de le conduire à connaître Jésus afin qu’il l’écoute et le suive, parce que seul Jésus peut répondre à la soif de Bonheur du cœur humain pour lequel il a été créé. »



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Mon Père est le vigneron

Les arbres fruitiers portent deux sortes de bourgeons : des bourgeons plus fins et pointus, qui ne donneront que du bois, et des bourgeons plus rebondis, qui se transformeront en fleurs puis en fruits. Tout l’art du vigneron, quand il taille, consiste à diriger la sève vers les bourgeons à fruits. C’est pourquoi souvent la vigne est taillée si court : le vigneron, non seulement retranche le bois déjà mort, mais raccourcit également les rameaux vifs, pour mieux répartir les grappes et les rendre plus belles.

Dieu vigneron fait de même pour nous, les croyants : il retranche nos œuvres mortes - ce qui n’est pas une perte - et il dirige vers des fruits de vie la sève de son amour. À certaines heures de notre existence, nous avons l’impression que Dieu taille vraiment court ; mais quand les vendanges arrivent, nous admirons sa sagesse et nous lui rendons grâces.

Jésus admirait, lui aussi, le travail du Vigneron son Père, et il pouvait dire à ses disciples, dans son discours d’adieux : « Déjà vous êtes taillés, grâce à la parole que je vous ai dite ». La parole de Jésus est donc l’instrument (la serpette) de Dieu Vigneron : c’est elle qui nous amène à des choix de vie et qui rend notre existence féconde.

Attachés au Christ Cep par la foi, émondés par sa parole, nous voilà à même de porter du fruit, et du fruit qui demeure. À une seule condition : que nous demeurions branchés sur lui. Comment pourrions-nous imaginer que nous allons porter des fruits, si nous nous coupons volontairement de la source de sève ? Au contraire les fruits seront toujours beaux - même si nous ne les voyons pas - dès lors que nous demeurons en Jésus et qu’il demeure en nous.

Nous demeurons en lui quand nous vivons à son compte et en sa présence notre quotidien, et quand nous projetons en lui tout notre avenir. Il demeure en nous parce qu’il nous ouvre constamment son Esprit, sa vie, son amitié, et qu’il fait habiter en nous sa parole.

Quand nous vivons cette réciprocité de connaissance et d’amour avec le Fils de Dieu, quand nous sommes à la fois rattachés à lui, émondés par sa parole, et à l’écoute de cette parole qui nous habite, c’est alors que nous devenons vraiment disciples de Jésus, que notre vie de pauvres porte tous ses fruits et que nous glorifions le Père, ce qui est le but ultime de toute histoire d’homme et de l’histoire du monde.

« Déjà vous êtes taillés grâce à la parole que je vous ai dite ». Cette assurance, Jésus la donne à tous ceux qui lui ont répondu par la foi ; il la fait entendre, en cette semaine de l’unité, à tous ceux qui se réclament de lui et qui s’offrent généreusement au travail de Dieu Vigneron.

La Parole de Dieu, voilà la richesse commune de tous les chrétiens, la lumière commune qui éclaire la route de l’unité. Tous ceux qui se laissent tailler par le message de Jésus sont déjà disciples, portent déjà du fruit et glorifient le Père. Vivre l’œcuménisme, c’est toujours rendre grâces pour la fécondité de la parole de Jésus, c’est retrouver dans cette parole venue du Père les racines de notre fraternité.

Comme le disait si bien le document Unitatisredintegratio : « Ceux qui naissent aujourd’hui dans de communautés issues des ruptures [du passé] et qui vivent la foi au Christ ne peuvent être accusés de péchés de division, et l’Église catholique les entoure de respect fraternel et de charité [... ] Justifiés par la foi reçue au baptême, incorporés au Christ, ils portent à juste titre le nom de chrétiens, et les fils de l’Église catholique les reconnaissent à bon droit comme des frères dans le Seigneur » (UR 3).

Des frères dans le Seigneur, les sarments d’une même vigne, taillée bien court.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Là où est Jésus Christ, là est l’Eglise catholique » (Saint Ignace d’Antioche)

« Nous sommes les sarments. Les sarments ne sont pas auto-suffisants, ils dépendent totalement de la vigne, là où se trouve la source de sa vie » (François)

« Dès le début, Jésus a associé ses disciples à sa vie ; il leur a révélé le mystère du Royaume ; il leur a donné part à sa mission, à sa joie et à ses souffrances. Jésus parle d’une communion encore plus intime entre Lui et ceux qui le suivraient : "Demeurez en moi, comme moi en vous ... Je suis le cep, vous êtes les sarments" (Jn 15, 4-5). Il annonce une communion mystérieuse et réelle entre son propre corps et le nôtre » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 787)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !






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Message par Lumen Jeu 11 Mai 2023 - 11:08

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Jeudi 11 Mai 2023
Jeudi de la 5ème semaine de Pâques.


Sainte Estelle, Vierge (IIIe siècle)
Saints Cyrille et Méthode, Apôtres des
Slaves (IXe siècle)
Saint Maïeul de Cluny, Quatrième abbé de
Cluny (+ 994)
Saint François Jérôme (de Geronimo ou de
Girolamo) Jésuite italien (+ 1716)
Saint Ignace de Laconi, Capucin (+ 1781)
Saint Matthieu Lê Van Gam, Laïc martyr au
Vietnam (+ 1847)
Bienheureux Thomas Khampheuane Inthirath
Martyr au Laos (+ 1968)


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 15,7-21... Psaume 96(95),1-2a.2b-3.10... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,9-11.:


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Commentaire de ce jour.


Comme Le Père m’a aimé, Moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon Amour.

Verset par verset, le 4ème Évangile nous fait pénétrer dans les profondeurs du Mystère Trinitaire ; continuons à contempler le « jeu de l’Amour Divin », afin de mieux y découvrir notre place.
Nous venons d’entendre l’aveu de Jésus : « J’aime Le Père ». Le Père est l’objet exclusif de son Amour filial. Il est tout entier tourné vers Celui qui l’engendre à chaque instant et vers lequel il reflue dans un élan d’Amour réciproque.
Devant une dilection aussi exclusive, nous pourrions être inquiets et nous demander ce qu’il en est de nous : si l’affection du Fils le porte tout entier vers Le Père, reste-t-il de la place pour nous dans son Cœur ?

La réponse nous est donnée aujourd’hui : « Comme Le Père m’a aimé, Moi aussi je vous ai aimé ».
L’affirmation devrait nous rassurer : oui, Le Seigneur nous aime ; mais cet Amour qu’il nous porte, procède encore du Père et Lui est tout entier référé.
C’est précisément parce que Le Fils est totalement transparent à la Volonté du Père auquel il est uni dans une communion d’Amour parfaite, que l’Amour du Père peut traverser Le Fils jusqu’à nous, autrement dit : que Le Père peut nous aimer en Son Fils.

Jésus est engendré dans l’Amour du Père, Amour qu’il laisse librement déborder jusqu’à nous.
Non seulement Jésus consent à se laisser traverser par cet Amour du Père pour nous, mais Lui-même nous aime dans la surabondance de l’Amour qu’il reçoit du Père.
Tel est le sens du « comme » et de l’ « aussi » : nous sommes aimés par Le Père du même Amour dont il aime Le Fils, parce que Le Fils consent à nous partager cet Amour et à nous le transmettre.
Ce faisant, il accepte de partager également sa condition filiale, et Lui, notre Créateur, consent à nous accueillir comme ses frères.

Bien sûr cet Amour nous est offert et non imposé. D’où l’invitation pressante : « Demeurez dans mon Amour ».
Puisque l’Amour du Père qui nous filialise descend jusqu’à nous par Le Fils, notre réponse doit aussi remonter vers Le Père par Lui ; elle doit se mouler dans la réponse du Fils.
Or Jésus demeure dans l’Amour du Père en gardant fidèlement ses Commandements, c'est-à-dire en restant en communion parfaite de volonté avec Lui ; c’est ainsi qu’il ne pose aucun obstacle à la circulation de cet Amour et que celui-ci peut déborder jusqu’à nous.

Dès lors, si nous aussi nous voulons demeurer dans l’Amour du Père qui nous vient par Le Fils, il suffit que nous soyons fidèles aux Commandements de celui-ci, afin de rester en parfaite communion de volonté avec Lui, comme Lui-même est en communion avec Le Père.
L’Amour dont parle Jésus est donc bien plus qu’un sentiment : c’est un acte de Volonté qui s’incarne dans une Obéissance et une fidélité à toute épreuve, comme le vérifiera bientôt la Passion.

A l’orée de l’Évangile, les deux premiers disciples demandaient : « Rabbi, où demeures-tu ? » (Jn 1,38). Jésus répond aujourd’hui : « Je demeure dans l’Amour du Père » ; aussi si vous demeurez dans mon Amour, vous demeurerez avec Moi dans ce même Amour, car je vous aime de l’Amour même que me porte Le Père et dont il vous aime à travers Moi.
Quant au Chemin vers cette Demeure Divine, nous le connaissons : Jésus Lui-même, dans sa relation à Son Père, est notre Chemin, notre Vérité et notre Vie.

« Je vous ai dit cela pour que ma Joie soit en vous ». Si le disciple demeure en son Maître, celui-ci demeure aussi en lui et lui communique sa Joie d’être engendré à chaque instant par l’Amour infini.
Joie qui fit tressaillir Jésus et exulter Marie ; Joie de L’Esprit qui n’est autre que la Vie même de Dieu. « Que vous soyez comblés de Joie » : tel est le dessein de Dieu sur ses enfants.
Où est-il le Dieu jaloux de notre bonheur que suggérait le Serpent de la Genèse ?

Ce que le prophète Isaïe avait entrevu, se réalise pour nous dans la Résurrection de Jésus et l’effusion de L’Esprit sur les croyants.
« Voici que je vais créer des Cieux nouveaux et une Terre nouvelle ; c’est un enthousiasme et une exultation perpétuels que je vais créer. L’exultation que je vais créer ce sera Jérusalem, et l’enthousiasme ce sera son peuple ; oui ; j’exulterai au sujet de Jérusalem, et je serai dans l’enthousiasme au sujet de mon peuple » (Is 65, 17-19).

Comme Le Père est toute la Joie du Fils et que Le Fils est toute la Joie du Père, ainsi nous aussi, lorsque nous serons parvenus à « l’unité parfaite » (Jn 17, 23) dans L’Esprit, ferons-nous la Joie de Dieu, en qui nous trouverons notre Béatitude.

Pour hâter ce jour efforçons-nous comme Jean-Baptiste, d’être les « amis de l’époux » qui se tiennent près de lui, et l’écoutent (Jn 3, 29).
Car dès à présent nous pouvons être « comblés de Joie par la voix de l’époux » (id) si nous l’accueillons dans un cœur humble et disponible.
Mais pour cela, « il faut qu’il grandisse et que moi je diminue » ; alors « que notre Joie soit parfaite » (3, 30) et nous serons « comblés de Joie » dans L’Esprit.



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


"Moi aussi, je vous ai aimés"

Comment rester unis à la vigne ? Comment porter du fruit, et ainsi glorifier le Père ? Jésus nous l’indique en une seule phrase : "Demeurez dans mon amour", dans l’amour que j’ai pour vous et que je vous ai prouvé en acceptant la croix.

Et Jésus de préciser ce qu’il entend par "demeurer dans son amour".

Il ne s’agit pas simplement ni avant tout de se sentir à l’aise avec lui, de s’installer dans le sentiment d’être aimé de lui, mais, très concrètement, d’entrer chaque jour dans son projet, d’adopter son style et ses choix, de réagir en tout selon les réflexes qu’il nous a inculqués, bref: de garder ses commandements, qui se résument en un précepte central : "Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés".

 Ainsi - et c’est un nouveau paradoxe de notre foi - pour demeurer dans l’amour de Jésus, l’essentiel n’est pas de le retenir, mais de l’imiter; le plus urgent n’est pas de le goûter, mais de s’inscrire dans son mouvement.

Certes, l’amour de Jésus rédempteur est bien destiné à combler notre intelligence et notre coeur; mais nous n’avons pas prise à volonté sur notre senti spirituel, et ce serait un leurre que de vouloir mesurer l’amour de Jésus pour nous ou jauger l’amour que nous avons pour lui. Personne d’entre nous ne sait s’il aime le Christ plus ou moins que d’autres, plus ou moins qu’aux heures bénies où le Christ laisse dans le coeur comme le parfum de son passage. "Seigneur, tu sais tout; tu sais bien que je t’aime"; Pierre avait raison : le Christ est seul à savoir.

Mais nous ne sommes pas laissés sans aucun repère, sans aucun critère, sans aucune certitude. Nous ne savons pas combien nous aimons, mais nous sommes sûrs de demeurer dans le projet du Dieu d’amour si nous voulons aimer comme Jésus nous a aimés, si nous savons aimer là où il nous a placés afin que nous allions, jour après jour, et que nous portions du fruit pour la vie éternelle.

 La joie chrétienne est à ce prix; mais si nous y mettons ce prix, elle ne nous manquera jamais. Jésus lui-même l’a promise à ceux qui demeureraient unis à la vigne : "Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite".

Cette joie parfaite, totale, celle qui prend tout l’homme et que personne ne pourra nous reprendre, c’est la joie pascale, pascale pour toujours, celle qui accompagne la présence constante du Ressuscité. Elle peut nous habiter même aux heures de souffrance, de désarroi, de solitude; car ce n’est pas une joie que nous nous donnons à nous-mêmes, ce n’est pas une conquête ni un défi : c’est le don quotidien de Celui qui nous aime :

"Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous".



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Comme Le Père m’a aimé, Moi aussi je vous ai aimés.
Demeurez dans mon Amour.

"Demeurez dans mon amour"

Après l'allégorie de la vigne, exprimant l'union entre Le Christ et les membres de son corps, Jésus traite maintenant des rapports d'amour à l'intérieur de la communauté Chrétienne. L'Amour forme le cœur de la relation entre Le Père et Le Fils.
C'est le même Amour, provenant du Père par Le Fils, qui a suscité l'existence de l'Église. Cet Amour prend son origine dans Le Père, qui le communique, par la médiation du Christ, à tous ceux et celles qui croient dans son Envoyé.

Amour et obéissance

L'authenticité de cet Amour se manifeste dans la disponibilité d'accueillir l'Autre, en s'ouvrant totalement à Lui et se donnant dans la pratique de l'obéissance, qui suppose la confiance totale envers celui qu'on aime.
Celui qui obéit renonce à sa volonté propre, à ses désirs et à ses inclinations, pour se conformer au désir de l'Autre, à son "commandement", pour épouser la volonté de celui en qui on met sa confiance.
Il y a toujours une humiliation apparente dans l’obéissance, parce qu’on accepte que sa liberté soit brimée, semble-t-il, par celle d'un autre.
C'est une sorte d'invasion dans ce qu'on a de plus intime, la conscience et la responsabilité de sa personne.
L’obéissance, comme le renoncement et l’abnégation, désigne quelque chose de négatif, en quelque sorte inhumain, s’il n’est pas animé par l’Amour, le don libre de soi. La véritable obéissance ne peut être que l’expression de la confiance et de l’Amour.

Communion de joie

Dans sa relation à Son Père, Jésus est le modèle de l'union que les chrétiens doivent avoir avec Lui, l’Envoyé de Dieu.
Bien plus, c'est dans l'Amour obéissant de Jésus au Père que les disciples puisent la force exaltante de vivre cet idéal.
De cette union du Fils au Père par l'Amour qui s'exprime dans son obéissance, découle la Joie de Jésus, l’épanouissement de tout son être dans cette communion intime avec Celui qu'il aime.
En prolongeant cet Amour de service, les Chrétiens feront l'expérience de la même Joie. Seul l'Amour de Dieu, présent dans Son Fils Jésus, procure la vraie Joie.



Père Jean-Louis D’Aragon, s.j. La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Mon Dieu, Trinité que j’adore, apaise mon âme. Fais d’elle ton ciel, ta demeure aimée et le lieu de ton repos. Que je ne t’y laisse jamais seul, mais que j’y sois tout entière, totalement réveillée dans ma foi, en adoration, livrée sans réserve à ton action créatrice » (Bienheureuse Elisabeth de la Trinité)

« Dieu sait transformer en amour même les choses difficiles et oppressantes de notre vie. Ce qui est important c’est que nous "demeurions" dans la vigne, dans le Christ » (Benoît XVI)

« Fruit de l’Esprit et plénitude de la loi, la charité garde les commandements de Dieu et de son Christ : "Demeurez en mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez en mon amour" (Jn 15, 9-10) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.824)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !



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Message par Lumen Ven 12 Mai 2023 - 23:29

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 12 Mai 2023
Vendredi de la 5ème semaine de Pâques.


Saint Achille de Larissa, Évêque de
Larissa en Grèce (+ 330)
Bienheureuse Imelda Lambertini, vierge,
Dominicaine, Patronne des premiers
Communiants (1322-1333).


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 15, 22-31… Psaume 57(56), 8-9.10-12… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15, 12-17.:


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Jésus disait à ses disciples : « Mon commandement, le voici :
Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.


Commentaire de ce jour.


Mon commandement, le voici

Qu’est-ce qui fait agir l’homme? Qu’est-ce qui le pousse à travailler, à se fatiguer, à chercher, à prévoir? Quelle force le meut de jour en jour, d’année en année, tout au long d’une vie qui passe si vite?

Balzac disait: c’est l’intérêt. Les affiches crient: c’est le plaisir; et les journaux répètent: c’est la soif du pouvoir. Jésus, lui, parlait au futur, et il disait: ce sera l’amour. Et c’est d’amour qu’il a parlé à ses disciples, longuement, dans son discours d’adieux, lors de son dernier repas, alors que s’agitaient contre lui, dans Jérusalem nocturne, Judas et ceux qui le payaient, justement: les forces de l’intérêt et du pouvoir. Et dans la bouche de Jésus, le verbe aimer, ce mot usé, faussé, sali, redevient grand , et porteur d’espérance.

« Demeurez dans mon amour», dit Jésus aux disciples. Entendons; demeurez dans l’amour que j’ai pour vous. Et effectivement, pour cette poignée d’hommes qui ont tout quitté et qui l’ont suivi, c’est la seule chose qui puisse donner sens à leur vie: demeurer dans l’amitié de Jésus de Nazareth, le seul qui ait les paroles et les réalités de la vie éternelle.

Et ils savent ce que cela veut dire, comme nous le savons nous-mêmes: l’amour que Jésus a pour nous est toujours à la fois une initiative et un appel. Une initiative, car Jésus n’attend pas, pour nous aimer, que nous puissions être fiers de nous; un appel, puisque son amour prend tout l’homme et tout dans l’homme: l’intelligence, l’affectivité, le goût d’agir et la soif de beauté. Tout cela, l’amour de Jésus veut le mettre à son service. C’est pourquoi Jésus ajoute: « Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour ».

C’est dire que cette amitié entre Jésus, Fils de Dieu, et nous, fils et filles de Dieu, ne se mesure pas au baromètre du sentiment, mais à celui de la fidélité. Rien de plus ordinaire, en un sens, que l’amour de Jésus et notre réponse à cet amour, car ils se vivent dans le quotidien et en habits de tous les jours. Jésus lui-même n’a pas vécu autrement l’amour inouï qui le liait à son Père: « Moi de même j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour ».

Mais quelles sont les consignes de Jésus, qui doivent dessiner ainsi l’horizon de notre liberté et nous permettre de demeurer dans son amour?

Jésus n’en a laissé qu’une: « Aimez-vous ». Et de fait, tout est là, car aimer, c’est faire vivre. Aimer, c’est vivre pour que l’autre vive, pour qu’il puisse se chercher, se trouver, se dire;  pour qu’il se sente le droit d’exister et le devoir de s’épanouir. Aimer, c’est faire exister l’autre, les autres, à perte de vue, à perte de vie, malgré nos limites et les handicaps de l’autre, malgré les frontières sociales et culturelles, malgré tous les tassements de l’existence, malgré les ombres de l’égoïsme ou de l’agressivité qui passent jusque dans les foyers les plus unis et les communautés les plus fraternelles. Aimer, c’est repartir sans cesse, à deux, à dix, en communauté, en Église, parce que l’amour du Christ ne nous laisse pas en repos, et parce que, après tout, d’après Jésus lui-même, il n’y a pas de plus grand amour, il n’y a pas d’autre limite à l’amour que de donner sa vie, en une fois ou à la journée. (...)

Et nous voilà perplexes et démunis devant un pareil renversement des valeurs. Nous sentons bien, pourtant, et  nous savons d’expérience, que par là, sur ce « chemin de la charité », comme disait saint Paul, notre vie retrouve toujours un peu de sa légèreté, et notre cœur un peu de son espace. C’est bien ce que Jésus ajoute, sur le ton de la confidence: « Je vous ai dit cela afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite ».

Quand cette joie du Christ trouve un écho en nous, notre vie, comblée ou douloureuse, commence à laisser un sillage. Parfois, il est vrai, la route de l’abnégation paraît longue et nos efforts bien mal payés, par nos frères ou nos sœurs, par les enfants, ou par Dieu. Il est bon, à ces heures-là, d’écouter le Christ nous redire, comme aujourd’hui, pour remettre les choses au point et notre vie dans sa lumière: « Ce n’est pas toi qui m’as choisi, (ce n’est pas toi qui m’as fait un cadeau en acceptant la foi et mon appel), c’est moi qui t’ai choisi; et je t’ai placé/e, là où tu es, là où tu sers, là où tu souffres et là où tu espères, pour que tu ailles de l’avant, que tu portes du fruit, et que ton fruit demeure ».



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


« Mon Commandement, le voici : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés »

Toutes les paroles sacrées de l'Évangile sont remplies des Commandements du Seigneur. Pourquoi donc Le Seigneur dit-il que l'Amour est son Commandement à Lui ?
« Voici quel est mon Commandement : vous aimer les uns les autres. »
C'est que tout Commandement découle du seul Amour, que tous les préceptes n'en sont qu'un, et qu'ils reposent sur le seul fondement de la Charité.
Les branches d'un arbre sortent de la même racine : ainsi toutes les vertus naissent de la seule Charité.
La branche d'une bonne œuvre ne reste pas verte, si elle se détache de la racine de la Charité. Les Commandements du Seigneur sont donc multiples, et en même temps ils sont un – multiples par la diversité de leurs œuvres, un dans la racine de l'Amour.

Comment garder cet Amour ? Le Seigneur Lui-même le laisse entendre : dans la plupart des préceptes de son Évangile, il ordonne à ses amis de s'aimer en Lui, et d'aimer leurs ennemis à cause de Lui.
Celui qui aime son ami en Dieu et son ennemi à cause de Dieu possède la vraie Charité.

Il est des hommes qui aiment leurs proches, mais seulement à cause des sentiments d'affection qui naissent de la parenté naturelle...
Les paroles sacrées de l'Évangile ne font à ces hommes aucun reproche. Mais ce que l'on accorde spontanément à la nature est une chose, ce que l'on doit par Charité à l'obéissance en est une autre.
Les hommes dont je viens de parler aiment sans doute leur prochain..., mais selon la chair et non selon l'esprit...
En disant : « Voici mon Commandement : vous aimer les uns les autres », Le Seigneur a donc tout de suite ajouté : « comme je vous ai aimés ».
Ces paroles signifient clairement : « Aimez pour la même raison que je vous ai aimés ».



Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Homélies sur les Évangiles, n° 27 ; PL 76, 1204 (trad. Jean expliqué, DDB 1985, p. 119 rev.)



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Autre commentaire de ce jour.


« Mon Commandement, le voici : aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés »

Que celui qui a l’Amour dans Le Christ pratique les Commandements du Christ. Qui pourra expliquer ce lien de l’Amour de Dieu ? (cf Col 3,14)
Qui est capable d’exprimer la grandeur de sa beauté ? Les hauteurs où nous porte l’Amour sont inexprimables.
L’Amour nous unit à Dieu, « l’Amour couvre la multitude des péchés » (1P 4,8).
L’Amour supporte tout ; l’amour est patient pour tout ; rien de mesquin dans l’Amour, rien de méprisant ; l’Amour ne connaît pas la division, ne pousse pas à la révolte ; l’Amour agit toujours dans la concorde ; c’est dans l’Amour que tous les élus de Dieu ont obtenu la perfection ; sans l’Amour, rien n’est agréable à Dieu.
C’est dans l’Amour que le Maître nous a fait venir à Lui. C’est à cause de son Amour pour nous que Jésus-Christ Notre Seigneur a donné son Sang pour nous, selon la Volonté de Dieu, sa Chair pour notre chair, sa Vie pour nos vies.

Vous voyez, mes bien-aimés, combien l’Amour est quelque chose de grand et d’admirable : il est impossible d’expliquer sa perfection.
Qui sera capable d’y arriver sinon ceux que Dieu en a rendus dignes ? Prions-le donc, et demandons à sa Miséricorde d’être trouvés dans l’Amour, irréprochables et loin de tout parti pris humain.
Depuis Adam jusqu’aujourd’hui, toutes les générations ont disparu ; mais ceux qui, par la grâce de Dieu, ont été rendus parfaits, demeurent dans le séjour des Saints, qui seront manifestés lorsque Le Christ apparaîtra dans son règne…

Heureux sommes-nous, mes bien-aimés, si nous accomplissons les Commandements de Dieu dans la concorde qui vient de l’Amour, pour que nos péchés soient pardonnés à cause de l’Amour.



Saint Clément de Rome, Pape de 90 à 100 environ.
Première épître aux Corinthiens, 49 (trad. bréviaire 2e mar. rev.).



Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Si tu cherches un exemple d’amour : Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Voici ce que le Christ a fait sur la croix. Et, c’est pour cela, que s’Il a donné sa vie pour nous, nous ne devons pas considérer comme étant pénible n’importe quel mal que nous ayons à subir pour Lui » (Saint Thomas d’Aquin)

« Dans sa mort sur la croix se réalise le retournement de Dieu contre lui-même. C’est là-bas, sur la croix, que l’on peut contempler cette vérité. Et à partir de là on doit définir maintenant ce qu’est l’amour. Et, de ce regard, le chrétien trouve l’orientation de sa vie et de son amour » (Benoît XVI)

« En épousant dans son cœur humain l’amour du Père pour les hommes, Jésus "les a aimés jusqu’à la fin" (Jn 13, 1) "car il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime" (Jn 15, 13). Ainsi dans la souffrance et dans la mort, son humanité est devenue l’instrument libre et parfait de son amour divin qui veut le salut des hommes. En effet, il a librement accepté sa passion et sa mort par amour de son Père et des hommes » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 609)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Sam 13 Mai 2023 - 15:31

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Eucharistie du Samedi 13 Mai 2023
Samedi de la 5ème semaine de Pâques.


L’Église Fête Notre-Dame de Fatima

Dédicace de l'église de Sainte Marie
aux Martyrs (+ 609)
Saints Jean d'Iviron et Euthyme, Fondateurs
du monastère d'Iviron au Mont-Athos (+ 1005),
Saint André-Hubert Fournet, Prêtre et
Fondateur des Filles de la Croix (+ 1834).
Bienheureux Siméon Cardon et de cinq de
ses compagnons Religieux cisterciens
tués dans l'abbaye de Casamari (+ 1799)


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 16, 1-10... Psaume 100(99), 1-2.3.5... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15, 18-21.:


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un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté,
on vous persécutera, vous aussi.


Commentaire de ce jour.


Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre Moi.

« Si le monde a de la haine contre vous… ». Jésus est explicite ; il nomme la haine, sans détour.
Ce rejet vient de l’appartenance. De même que Notre Seigneur n’est pas de ce monde, nous ne sommes pas du monde non plus, nous ne lui appartenons plus depuis que Jésus nous a appelés, depuis notre Baptême.

Pourtant, c’est ici-bas que nous devons vivre… Voilà qui demande un discernement de tous les instants car le monde est ambivalent. Il est à la fois le lieu du Salut, puisque Jésus dit qu’il venu « pour que le monde soit sauvé », et le lieu soumis aux ténèbres, « le monde a de la haine contre vous ».
En ce sens, il ne faut avoir aucun compromis avec lui, car il a choisi les ténèbres par opposition à la Lumière du Seigneur.

Le choix d’une position radicale est exigé par le dynamisme du discours de Jésus. Jusqu’à aujourd’hui en effet, nous avons médité sur notre insertion progressive dans l’Amour Trinitaire.
Et voici que, brusquement, nous sommes mis face à des ennemis implacables, des persécuteurs.
Le monde est donc une entité hostile à notre immersion dans la grâce de la Résurrection. Il ne le veut pas et s’y oppose.
C’est pourquoi nous n’avons pas à faire de compromis mais à entrer dans une démarche de conversion. La ligne entre les ténèbres et la Lumière, entre le monde et le Royaume de Dieu, traverse nos cœurs.

De là les persécutions, auxquelles aucun disciple n’échappe. Elles ne sont donc pas une menace pour celui qui reste fermement ancré sur le roc qu’est Le Christ.
Elles ne peuvent ternir ni la Paix ni la Joie que nous donne la participation à la Vie Trinitaire. Peut-être même, une fois de l’autre côté, les considérerons-nous comme des étapes qui nous ont efficacement aidé à rejeter tout ce qui en nous appartient encore au monde et n’a pas de place dans le Royaume…

Que Le Seigneur ressuscité nous donne d’ouvrir grand les yeux de la Foi pour voir dès à présent nos vies à la Lumière de son Amour, avec l’Espérance qui donne la force de marcher à la suite du maître, quoiqu’il advienne..



Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.


Si le monde vous hait


« Ce que je vous commande, disait Jésus en commentant l’apologue de la vigne, c’est de vous aimer les uns les autres ». Curieusement le texte se poursuit par dix versets sur la haine, la haine du monde pour Jésus et pour ses disciples.

Pour comprendre la pensée de Jésus, il faut ici nous familiariser avec le langage du quatrième Évangile. Quand Jésus, dans saint Jean, parle de monde, il s’agit, selon les textes, de trois choses différentes.

Ou bien « le monde » désigne la terre et les hommes qui l’habitent : « Je suis venu dans le monde » (18, 37), « Le Père a envoyé le Fils dans le monde » (10, 36)  ; ou bien « le monde » vise uniquement l’ensemble de l’humanité, que Dieu veut sauver : « Dieu a tant aimé le monde » (3, 16), « Je suis la lumière du monde », c’est-à-dire la lumière pour tous les hommes (8, 16)  ; ou bien encore - et c’est le cas dans ce passage d’évangile - « le monde » désigne ceux qui s’opposent au message de Jésus, et donc à l’initiative du Père : c’est le monde du refus.

« Si le monde vous hait, dit Jésus, sachez qu’il m’a haï avant vous ».

Il ne s’agit pas d’une haine secrète, qui reste tapie au fond des cœurs : c’est une haine active et efficace, qui va jusqu’à la persécution : « S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront, vous aussi » ; et l’histoire contemporaine ne cesse de vérifier cette prophétie du Seigneur : de la calomnie au goulag et au massacre tribal, tous les moyens sont bons pour faire taire les disciples de Jésus.

Ce que le monde, le monde du refus, ne supporte pas, c’est la différence. Ce que l’on reproche aux chrétiens, c’est d’aborder les réalités de l’homme, de son présent et de son avenir, avec d’autres critères, d’autres certitudes, et dans d’autres perspectives. Le chrétien, qui vit dans le monde, n’est pas de ce monde, car l’Esprit Paraclet lui apprend d’où il vient et où il va. Le chrétien échappe au monde du refus et à son entreprise d’autonomie par rapport à Dieu ; et cette liberté filiale dans l’obéissance à Dieu, le monde ne la pardonne pas aux disciples de Jésus : « Moi, je vous ai choisis en vous tirant du monde, voilà pourquoi le monde vous hait ».

En fait cette haine du monde ne fait pas échec à Dieu ni à son dessein de salut, car l’œuvre de haine, la persécution, loin de séparer le croyant de son Sauveur, intensifie sa relation au Fils et au Père. Mieux encore, la persécution nous fait entrer dans la réponse filiale de Jésus à son Père.

Parce qu’ils ne connaissaient pas et n’acceptaient pas Dieu qui envoie, des hommes du refus ont persécuté Jésus l’Envoyé, obéissant jusqu’à la mort ; et en refusant Jésus, d’autres hommes du refus haïssent au long de l’histoire tous ceux que Jésus envoie. Le procès intenté à Jésus et qui l’a mené à la croix se perpétue en procès contre son Église sainte. Le chrétien serviteur « n’est pas plus grand que son maître », comme le disait déjà Jésus au moment du lavement des pieds. De même l’Église servante épouse tout le destin de son Seigneur : destin de service, destin d’obéissance inconditionnelle.

Ne voyons là aucun masochisme, aucun goût de l’échec, car l’Église ne se précipite pas vers l’incompré­hension, pas plus qu’elle ne défie les persécuteurs. Simplement, Jésus a voulu pour nous ce réalisme : tant que le refus traînera dans le cœur des hommes, il en coûtera toujours d’aimer et de servir le Christ. Et cette certitude de reproduire le mystère du Christ à travers les persécutions prévient en nous tout étonnement et tout scandale : « Ne vous étonnez pas, disait saint Jean, si le monde vous hait » (1 Jn 3, 13).



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Ne refuse pas de rajeunir avec le Christ, même dans un monde qui a vieilli. C’est Lui qui te dis : "N’aies pas peur, ta jeunesse sera renouvelée comme celle de l’aigle" » (Saint Augustin)

« Si nous essayons d’aller plus loin dans notre relation avec le Père, nous ne devons pas nous surprendre en constatant que nous sommes mal compris, qu’on nous répond ou que nous sommes persécutés à cause de nos croyances » (Saint Jean Paul II)

« Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants. La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre dévoilera le "mystère d’iniquité" sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 675)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
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Message par Lumen Dim 14 Mai 2023 - 13:45

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Eucharistie du Dimanche 14 Mai 2023
Sixième Dimanche de Pâques, Année A.


Saint Matthias, Apôtre (Ier siècle)
Sainte Julienne de Norwich,Recluse (+ v. 1416)
Sainte Théodore Guérin, Fondatrice des
religieuses de la Providence aux
Etats-Unis (+ 1856)
Saint Michel Garicoïts, Fondateur de la société
des Prêtres du Sacré-Coeur (+ 1863)
Sainte Marie-Dominique Mazzarello, Fondatrice
de l'Institut de Marie-Auxiliatrice (+ 1881)
Vénérable Louise-Marguerite Claret de la Touche
Religieuse mystique française (+ 1915)


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Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 8, 5-8.14-17 Psaume 65 (66), 1-3a, 4-5, 6-7a, 16.20 Première lettre de saint Pierre Apôtre 3, 15-18 Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14, 15-21.:


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« Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père,
et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité...»


Commentaire de ce jour.


« Un autre Défenseur qui sera toujours avec vous »

La liturgie de ce dimanche semble déjà orienter notre regard vers la fête de la Pentecôte, en effet, le fil rouge des trois lectures que nous venons d’entendre semble être bien la présence et l’œuvre de l’Esprit Saint dans la communauté des croyants.

Tout d’abord le livre des Actes des apôtres nous rapporte l’évangélisation des Samaritains par Philippe, puis par Pierre et Jean qui lui viennent en aide. Et ce qui est tout à fait remarquable dans ce récit, c’est que les deux apôtres viennent comme compléter et achever le travail apostolique de Philippe. Selon le texte, il semblerait que les Samaritains n’aient reçu qu’un baptême incomplet, un baptême au nom de Jésus, sans avoir reçu le don de l’Esprit Saint. Que pouvait être ce premier baptême au nom de Jésus ? Il nous est impossible de le dire, et la mauvaise réponse serait certainement de croire qu’il y avait déjà une distinction entre baptême et confirmation telle que nous l’entendons aujourd’hui. En effet, dans le baptême, il y a déjà un don de l’Esprit Saint qui nous constitue fils adoptif à l’image du Fils unique. Et il serait faux de croire que le sacrement de confirmation serait, à lui seul, le don de l’Esprit Saint, comme si nous ne l’avions pas reçu avant. Théologiquement, il me semble difficile de résoudre la question que pose ce texte sur le fait de savoir quel pouvait être ce baptême de Jésus conféré par Philippe sans le don de l’Esprit Saint.

Et d’ailleurs, l’intérêt de ce texte n’est pas là, à savoir résoudre cette question de sacramentaire, mais il s’agit plutôt d’indiquer clairement que le travail d’évangélisation trouve son accomplissement dans le don de l’Esprit Saint à celui qui accueille le message de Foi. Sans ce don, l’œuvre de rédemption du croyant serait incomplète. Car, selon la première épître de Pierre, c’est le même Esprit qui a rendu la vie à Jésus dans la résurrection et qui pour chacun de nous tend vers cette œuvre de renouvellement intérieur pour créer l’homme nouveau. Devenir chrétien, ce n’est pas adhérer à un message, à une doctrine, mais réaliser dans notre vie le mystère pascal pour parvenir comme Jésus à la pleine communion avec l’Amour trinitaire. Si, par sa Pâque, Jésus réalise le salut pour chacun de nous, l’Esprit Saint est celui qui saisit le croyant aux profondeurs de son être pour actualiser l’œuvre accomplie par Jésus. « Moi, dit Jésus, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : c’est l’Esprit de vérité. (…) Vous le connaissez, parce qu’il demeure auprès de vous, et qu’il est en vous. »

Avec le départ de Jésus, ou du moins son absence sensible, nous pourrions nous sentir délaissés, orphelin comme livrés à nous-mêmes et devant alors nous accrocher à des paroles entendues et des gestes posés dans le passé. Mais Jésus nous invite à accueillir le don du Père, l’Esprit Saint répandu en nos cœurs comme le défenseur, le protecteur de notre foi et le pédagogue pour notre vie spirituelle. Ainsi, d’une certaine manière, le bon usage de l’Esprit Saint dans notre vie de Foi consiste d’une part à l’accueillir comme hôte intérieur qui ne nous laisse jamais seuls, d’autre part à nous réfugier en Lui comme notre défenseur, et enfin à nous entretenir avec lui comme notre maître spirituel. Et c’est dans ces trois manières d’être avec nous que l’Esprit Saint pourra déployer ses sept dons pour achever l’œuvre du Père accomplie par Jésus : don de sagesse, de conseil et de force, don intelligence et de sciences, don de piété et de crainte du Seigneur.

Depuis les années 30, nous vivons en Eglise tout un renouveau théologique et spirituel autour de l’Esprit Saint pour lui redonner toute sa place dans la vie de l’Eglise et la vie spirituelle des chrétiens. Le premier ouvrage qui connut un certain succès en 1938 fut celui du Père Victor Dillard, un jésuite, qui écrivit un ouvrage sur l’Esprit Saint intitulé « Au Dieu inconnu », puis il y eut bien sûr toute la préparation et la célébration du concile Vatican II, et encore le renouveau charismatique. Tout cela nous invite à renouveler notre relation avec l’Esprit Saint comme l’acteur central de notre vie spirituelle, comme hôte intérieur, protecteur et pédagogue pour notre foi. Dans une relation personnelle et intime avec Celui qui est déjà là quand, dans la prière, nous prenons le temps de l’écoute, nous créons l’espace qui permet à l’Esprit Saint d’agir en nous. Nous entrons ainsi dans un dialogue avec celui qui fait de notre corps son Temple, c’est-à-dire le lieu de la rencontre et de la célébration, celui qui nous habite au plus intime de nous-mêmes et désire de nous transformer de l’intérieur. Le baptême, achevé par la confirmation, nous dispose de façon permanente à cette écoute et à un dialogue avec l’Esprit pour nous laisser agir par lui. Et c’est ainsi, par cette œuvre de l’Esprit en nous, que la vie et les paroles de Jésus deviennent actuelles et toujours nouvelles pour chacun de nous et pour son Eglise.

Sans lui, notre vie religieuse et spirituelle ne serait qu’une commémoration d’un passé révolu, avec lui, tout devient actuel et nouveau, et Il nous oriente vers la pleine réalisation des promesses dont la résurrection de Jésus constitue les arrhes. C’est pourquoi Jésus peut nous dire : « D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus (car il n’a pas reçu l’Esprit Saint), mais vous (qui avez reçu l’Esprit Saint), vous me verrez vivant et vous vivrez aussi. »



Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d.
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Autre commentaire de ce jour.


"Soyez toujours prêts à rendre compte de l'espérance qui est en vous"

Au moment où Saint Jean écrit son évangile, les disciples de Jésus se trouvent dans une situation très pénible. On se moque d’eux, on les chasse des synagogues, on les persécute. Le Christ leur promet alors l’Esprit Saint qui sera avec eux pour toujours et qui sera la source de l’espérance que Pierre mentionne dans la 2e lecture d’aujourd’hui. Devant l’agressivité des adversaires, il invite au témoignage et à la non-violence : « Soyez toujours prêts a rendre compte de l’espérance qui est en vous. Mais faites-le avec douceur et respect. » (1 Pierre 3, 15-16)

Notre espérance vient de la révélation du Seigneur : «vous êtes aimés de Dieu, l’Esprit Saint habite en vous, je vous accompagne tous les jours et votre vie ne se termine pas au cimetière». Si nous témoignons de cette espérance, les gens autour de nous ne manqueront pas de s’interroger sur notre façon de vivre.

« Rendez compte de l’espérance qui est en nous ! » Et Pierre ajoute : « Faites-le avec douceur et respect ». Il ne s'agit pas de provoquer la controverse, de faire du prosélytisme mais de rendre témoignage.

J’ai retrouvé un bel exemple de ce témoignage d’espérance dans les chroniques de la conquête d’Amérique latine. Au XVIIIe siècle, dans la cour d’une prison du Brésil, un prêtre, qui a été condamné à mort parce qu’il s’était opposé au trafic d’esclaves, était sur le point d’être fusillé. Comme on doit faire les choses en bonne et due forme, même lorsqu’il s’agit d’un meurtre barbare commit par l’État, le capitaine en charge demande au prisonnier s’il avait un dernier désir avant de faire face au peloton d’exécution. Le prêtre surprit l’officier et les soldats en répliquant : « Oui,  j’aimerais jouer un dernier air de flûte avant de mourir ». L’officier lui accorda cet ultime désir et les sept soldats, ses compatriotes, chargés de le mettre à mort, se mirent en position de repos. Mais très vite, ce prêtre jouant de la flûte avant d’être fusillé créa une situation insupportable pour ses bourreaux. C’était tellement absurde d’entendre ce condamné à mort jouer tranquillement de la flute. L’officier lui enleva l’instrument de musique, lui banda les yeux et donna l’ordre de faire feu ! Le prêtre mourut sur le coup.

Quel genre d’espérance donne à un condamné à mort le courage de jouer de la flûte avant de mourir ?... « Rendez compte de l’espérance qui est en vous, mais faites-le avec douceur et respect ! »

L’une des réalités qui revient le plus souvent sur nos écrans de télévision, nos ordinateurs, nos jeux électroniques, c’est la violence : la guerre et le terrorisme, la torture, le massacre d’innocents, les enfants et les femmes victimes d’abus sexuels, les violences conjugales, les enfants-esclaves obligés de travailler dix-douze heures par jour. On n’en finit plus de dresser le bilan des victimes innocentes et cela dans un monde qui se dit civilisé et qui s’est donné des chartes des droits de la personne, des droits des enfants, des droits des handicapés, des droits de la femme, des droits des prisonniers, etc. Le coeur humain ne contient pas seulement des bons sentiments. Il cache aussi l’agressivité, la cupidité, les bassesses de toutes sortes, les orages et les coups de tonnerre meurtriers d’un grand nombre d’entre nous.
À travers ces tempêtes de la vie, le Christ nous rassure et nous offre une direction et une protection : « Je suis avec vous tous les jours... Je suis le chemin, la vérité et la vie ». Alors comme Pierre, nous pouvons faire confiance et répondre au Seigneur qui nous demande si nous voulons le quitter nous aussi : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jean 6, 68)

Les personnes douces sont un cadeau de Dieu et un bienfait pour notre monde. Elles brisent la spirale infernale dans laquelle s’enferme notre univers de violence. Quand le respect et la douceur sont présents dans une famille, dans une communauté, dans une institution, la paix et l’harmonie se portent bien.

La douceur et le respect ne sont pas seulement des comportements de gens bien élevés, elles sont aussi des vertus évangéliques. Dès le début de son ministère public, Jésus proclame : «Heureux les doux... heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils et filles de Dieu.» Et il ajoute : «Apprenez de moi qui suis doux et humble de coeur». On connaît le respect avec lequel il traitait les enfants, les femmes, les malheureux, les malades, les exclus, les pécheurs.

La douceur et le respect évitent les chicanes, les incompréhensions, les méfiances, les violences. Elles créent un climat de confiance et désamorcent bien des esprits belliqueux.

Je termine avec l’exemple d’un évêque africain qui donna abri à une femme qui avait commis l’adultère. Le sorcier du village responsable de faire exécuter la sentence de mort pour ce genre de délit se présenta chez l’évêque qui refusa de lui remettre la femme condamnée. Le sorcier accusa alors l’évêque d’être immoral et de ne pas respecter les lois de sa tribu. L’évêque lui répondit : « c’est vrai que je suis immoral par rapport à nos lois. C’est que, vois-tu, mon Dieu est plus humain que le tien ! »

C’est par notre façon d’agir que nous provoquons chez les autres les questions sur l’espérance qui nous habite.

« Soyons toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en nous. Mais faisons-le avec douceur et respect. »



Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique
des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.

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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« La vie vraie et authentique c’est le Père, la source d’où, par la médiation du Fils, dans l’Esprit Saint, jaillissent ses dons pour tous, et, grâce à sa bonté, à nous aussi les hommes l nous a véritablement promis les biens de la vie éternelle » (Saint Cyrille de Jérusalem)

« Etre chrétiens ne signifie pas principalement adhérer à une certaine doctrine, mais plutôt lier sa vie à la personne de Jésus. L’Esprit nous enseigne l’unique chose indispensable : aimer comme Dieu aime » (François)

« Ce que le Père nous donne lorsque notre prière est unie à celle de Jésus, c’est "l’autre Paraclet, pour être avec vous à jamais, l’Esprit de Vérité" (Jn 14,16-17). Cette nouveauté de la prière et de ses conditions apparaît à travers le discours d’adieu. Dans l’Esprit Saint, la prière chrétienne est communion d’amour avec le Père, non seulement par le Christ, mais aussi en Lui » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2.615)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !




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Message par Lumen Lun 15 Mai 2023 - 11:10

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 15 Mai 2023
Lundi de la 6ème semaine de Pâques.


Sainte Denise, Martyre en Turquie (+ v. 250)
Sainte Maxime de Callian, Religieuse, fonde
un couvent dans le Var (+ 856)
Saint Isidore, le Laboureur, patron de la ville
de Madrid et des laboureurs (1070-1130).
Vénérable Rosa Ojeda Creus, Religieuse
espagnole fondatrice des carmélites de
saint Joseph (+ 1954)
Vénérable Magdalena Aulina Saurina
Laïque consacrée espagnole fondatrice
(+ 1956)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)





Textes de la messe du jour

Livre des Actes des Apôtres 16, 11-15... Psaume 149(148), 1-2.3-4.5-6a.9b... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15, 26-27.16,1-4a.:


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« L’Esprit de vérité rendra témoignage en ma faveur »


Commentaire de ce jour.


« Vous aussi, vous allez rendre témoignage »

Tout ce que Le Christ avait à faire sur la Terre était maintenant accompli ; mais il fallait absolument que nous « devenions participants de la nature Divine » du Verbe (2P 1,4), c'est-à-dire que nous abandonnions notre vie propre pour qu'elle se transforme en une autre...
En effet, aussi longtemps qu'il demeurait dans la chair auprès des croyants, Le Christ leur apparaissait, je crois, comme le donateur de tout bien.
Mais lorsque viendrait le moment où il devrait monter vers Son Père des Cieux, il faudrait bien qu'il soit présent par Son Esprit auprès de ses fidèles, qu'il « habite par la Foi dans nos cœurs » (Ep 3,17).

Les hommes en qui L'Esprit est venu et a fait sa demeure sont transformés ; ils reçoivent de Lui une Vie nouvelle comme on peut facilement le voir par des exemples pris dans l'Ancien et le Nouveau Testament.
Samuel, après avoir adressé tout un discours à Saül, lui dit : « L'Esprit du Seigneur fondra sur toi et tu seras changé en un autre homme » (1S 10,6).
Quant à Saint Paul : « Nous tous qui, le visage dévoilé, reflétons la Gloire du Seigneur, nous sommes transfigurés en cette même image, de gloire en gloire, comme il convient au Seigneur qui est Esprit. Car Le Seigneur, c'est L'Esprit » (2Co 3,18).

Vous voyez comment L'Esprit transforme pour ainsi dire en une autre image ceux en qui on le voit demeurer.
Il fait passer facilement de la considération des choses terrestres à un regard exclusivement dirigé vers les réalités Célestes ; d'une lâcheté honteuse à des projets héroïques.
Nous constatons que ce changement s'est produit chez les disciples : fortifiés ainsi par L'Esprit, les assauts des persécuteurs ne les ont pas paralysés ; au contraire, ils se sont attachés au Christ par un Amour invincible.
C'est absolument indubitable. Elle est donc bien vraie, la parole du Sauveur : « C'est votre intérêt que je retourne au Ciel » (Jn 16,7). Car c'est le moment de la descente de L'Esprit.



Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), Évêque et Docteur de l'Église.
Commentaire sur l'Évangile de Jean, 10 (trad. bréviaire)



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Autre commentaire de ce jour.


"Vous aussi, vous témoignerez "

Souvent, en communauté, nous nous interrogeons sur notre témoignage, sur le visage que nous donnons à l 'Ordre du Carmel, là où le Seigneur nous a placés pour que nous allions en portant du fruit.

Plus profondément encore, nous nous demandons: quel visage du Christ reflètent notre prière et notre vie fraternelle ? comment sommes‑nous témoins du Ressuscité ?

Face à ces questions, nous oscillons parfois entre la culpabilité et l'impuissance, comme si tout allait venir de nous et partir de nous. En vérité nous sommes devancés, pour le témoignage, par Celui qui scrute les profondeurs de Dieu et les profondeurs de l'homme, Celui dont parle Jésus dans son discours d'adieu : "Lorsque viendra le Paraclet que je vous enverrai d'auprès du Père, il rendra lui‑même témoignage de moi".

Ainsi l'Esprit Paraclet ne laisse pas retomber la Parole dans le monde; il ne laisse pas mourir le feu allumé par Jésus, et il poursuit l'œuvre révélatrice et sanctifiante du Messie, non seulement par son action intime et insaisissable au fond des cœurs, mais en suscitant le témoignage de la communauté de Jésus. C'est pourquoi Jésus dit : "Il rendra lui‑même témoignage de moi, et vous aussi, vous me rendrez témoignage".

Il s'agit donc pour nous, personnellement et communautairement d'entrer dans le témoignage de l'Esprit, ou mieux : de laisser l'Esprit Paraclet témoigner du Christ à travers nous, à travers notre parole comme à travers notre silence, à travers nos réussites visibles comme à travers notre enfouissement, au gré de Dieu. Nous n'a­vons pas besoin de connaître d'avance les chemins du témoignage. Notre unique souci est que tout "nous advienne selon sa Parole"; et dès lors nous engageons notre liberté à choisir selon Dieu et à vouloir ensuite de toutes nos forces ce qu'avec lui nous avons préféré.

Nous décelons donc, à la source, un seul et unique témoignage, celui du Paraclet; et pourtant ce témoignage se trouve diversifié à l'infini, car les dons de l'Esprit sont divers, diverses aussi nos réponses à ses appels.

Aucun disciple n'est exclu, aucun n'est disqualifié pour cette œuvre du témoignage, pour cette entrée dans le témoignage du Paraclet. La seule condition est d'avoir rencontré le Christ et d'avoir, si peu que ce soit, cheminé avec lui : "Vous aussi vous témoignerez, dit Jésus, parce que vous êtes avec moi depuis le commencement".

Pour les disciples, c'était le commencement du ministère de Jésus. Pour nous, où est le commencement ? Rappelons‑nous le premier désert, le premier regard, la première promesse, et ce moment où nous avons tout donné, l'arbre avec les fruits, la souche avec les fleurs. Depuis, quelles dérives secrètes, quelles pesanteurs inattendues sur cette route avec le Sauveur! Pourtant nous sommes restés avec lui, depuis le commencement et cela aussi est l'œuvre de son Esprit.

De toute façon, ce n'est pas de notre fidélité que nous avons à témoigner, mais de la victoire de Jésus, qui est seule porteuse d'espérance pour les hommes.



Frère Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.


Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père

La promesse de L’Esprit est la promesse d’un Défenseur (le “Paraclet”) qui viendra les soutenir dans les persécutions.
Il viendra aussi rendre témoignage au Christ. C’est un rappel de ce qu’il leur avait promis plus tôt: L’Esprit, envoyé par Le Père, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. (Jean 14,26)
C’est Le Père qui donne L’Esprit, qui l’envoie en mission. C’est par l’intermédiaire du Fils qu’il le donne.
Jésus avait promis plus tôt: Je prierai Le Père et il vous donnera un autre Défenseur pour qu’il soit avec vous à jamais: L’Esprit de Vérité. (Jean 14,16)

L’Esprit vient du Père par l’intermédiaire du Fils. Il est la nouvelle présence de Dieu et de son Règne: c’est pour cela qu’il y a la mention à jamais. Il remplace Le Christ visible auprès des fidèles.

Jésus l’appelle L’Esprit de Vérité parce qu’il conduit à la Vérité tout entière. Il fait comprendre la personnalité mystérieuse du Christ, comment il accomplit les Écritures, le sens de ses paroles et de ses actions qui sont des signes.
C’est dans ce sens de révélateur de la Vérité qu’il enseignera tout et rappellera tout ce que Le Christ a dit. C’est aussi dans ce sens qu’il témoigne.

Avec cette aide de L’Esprit, les disciples seront appelés à témoigner à leur tour en dépit de l’opposition et des persécutions du monde.
En passant, Jésus donne une définition des disciples, ceux qui ont été avec lui depuis le début, qui sera reprise par Luc pour les Douze, lorsqu’il s’agira de trouver un remplaçant pour Judas (Actes 1,21).
Mais il y en a d’autres qui l’ont suivi depuis la Galilée jusqu’au Calvaire et même jusqu’au tombeau. Elles sont certainement des disciples, elles aussi, puisqu’elles seront les premières à recevoir la mission de témoigner.
Finalement, tous les fidèles ont à témoigner selon les dons ou capacités particulières de chacun qui proviennent d’ailleurs de L’Esprit et de l’Amour du Christ.
Il y a diversité de dons spirituels, mais c’est le même Esprit; diversité de Ministères, mais c’est le même Seigneur; diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu qui opère tout en tous. ...
Mais, tout cela, c’est l’unique et même Esprit qui l’opère, distribuant ses dons à chacun en particulier comme il l’entend. (1 Corinthiens 12,4-6.11)



Père Jean Gobeil, s.j.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Et de même que la vertu de la sainte humanité du Christ fait que tous ceux en qui elle se trouve forment un même corps, je pense que de la même manière l’Esprit de Dieu qui habite en tous, unique et indivisible, nous rassemble tous dans l’unité spirituelle » (Saint Cyrille d’Alexandrie)

« Demandez au Seigneur la grâce de recevoir le Saint Esprit qui nous rappellera les choses de Jésus, qui nous guidera vers toute la vérité et nous préparera chaque jour à témoigner, selon la volonté du Seigneur » (François)

« Jésus-Christ, étant entré une fois pour toutes dans le sanctuaire du ciel, intercède sans cesse pour nous comme le médiateur qui nous assure en permanence l’effusion de l’Esprit Saint » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 667)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !





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