Les saints du jour
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Les saints du jour
Rappel du premier message :
Samedi le 3 septembre
Saint Grégoire le Grand
Pape et docteur de l'Église
(537 - 604)
C
'est à bon droit que cet illustre Pape est appelé le Grand; il fut, en effet, grand par sa naissance, - fils de sénateur, neveu d'une sainte, la vierge Tarsille; - grand par sa science et par sa sainteté; - grand par les merveilles qu'il opéra; - grand par les dignités de cardinal, de légat, de Pape, où la Providence et son mérite l'élevèrent graduellement.
Grégoire était né à Rome. Il en occupa quelques temps la première magistrature, mais bientôt la cité, qui avait vu cet opulent patricien traverser ses rues en habits de soie, étincelants de pierreries, le vit avec bien plus d'admiration, couvert d'un grossier vêtement, servir les mendiants, mendiant lui-même, dans son palais devenu monastère et hôpital. Il n'avait conservé qu'un seul reste de son ancienne splendeur, une écuelle d'argent dans laquelle sa mère lui envoyait tous les jours de pauvres légumes pour sa nourriture; encore ne tarda-t-il pas de la donner à un pauvre marchand qui, après avoir tout perdu dans un naufrage, était venu solliciter sa charité si connue.
Grégoire se livra avec ardeur à la lecture des Livres Saints; ses veilles, ses mortifications étaient telles, que sa santé y succomba et que sa vie fut compromise. Passant un jour sur le marché, il vit de jeunes enfants d'une ravissante beauté que l'on exposait en vente. Apprenant qu'ils étaient Angles, c'est-à-dire du pays, encore païen, d'Angleterre: "Dites plutôt des Anges, s'écria-t-il, s'ils n'étaient pas sous l'empire du démon." Il alla voir le Pape, et obtint d'aller prêcher l'Évangile à ce peuple; mais les murmures de Rome forcèrent le Pape à le retenir.
Le Souverain Pontife étant venu à mourir, Grégoire dut courber ses épaules sous la charge spirituelle de tout l'univers. L'un des faits remarquables de son pontificat, c'est l'évangélisation de ce peuple anglais dont il eût voulu lui-même être l'apôtre.
Grégoire s'est rendu célèbre par la réforme de la liturgie et le perfectionnement du chant ecclésiastique. Il prêchait souvent au peuple de Rome, et lorsque la maladie lui ôtait cette consolation, il composait des sermons et des homélies qui comptent parmi les chefs-d'oeuvre de ce grand docteur. Son pontificat fut l'un des plus féconds dont s'honore l'Église. Grégoire mourut le 12 mars 604. On le représente écoutant une colombe qui lui parle à l'oreille. Il est regardé comme le patron des chantres.
Martyrologe Romain : À Paris, en 1792, la passion de soixante-quinze bienheureux martyrs.
Prêtres : André-Abel Alricy, de Crémieu, au diocèse de Grenoble, attaché à la prison Saint-Médard, à Paris - René-Marie Andrieux, de Rennes, ancien jésuite, supérieur de la Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris - Pierre-Paul Balzac, de Paris, vicaire à Villejuif, retiré dans la communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-François Benoît, dit Vourlat, de Lyon, ancien jésuite, aumônier des Dames de l’Adoration perpétuelle, à Paris - Jean-Charles-Marie Bernard du Cornillet, de Châteaubriant, au diocèse de Nantes, chanoine régulier de Saint-Victor à Paris et bibliothécaire de l’abbaye - Michel-André-Sylvestre Binard, de Laulne, au diocèse de Coutances, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Nicolas Bize, de Versailles, directeur du séminiaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Claude Bochot, de Troyes, supérieur de la Maison Saint-Charles des Pères de la Doctrine chrétienne, à Paris - Jean-François Bonnel de Pradal, d’Ax-les-Thermes, au diocèse de Pamiers, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, à Paris - Pierre Bonze, de Paris, curé de Massy - Pierre Briquet, de Vervins, au diocèse de Laon, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Pierre Brisse, de Brombos, au diocèse de Beauvais, curé de Boran-sur-Oise, dans le même diocèse - Charles Carnus, de Salles-la-Source, au diocèse de Rodez, professeur au collège de Rodez - Jean-Charles Caron, d’Auchel, au diocèse de Boulogne, prêtre de la Mission, curé de Collégien, au diocèse de Meaux - Bertrand-Antoine de Caupène, de Jégan, au diocèse d’Auch, vicaire à Montmagny - Nicolas Colin, de Grenant, au diocèse de Langres, prêtre de la Mission, curé de Genevrières, au même diocèse - Jacques Dufour, de Troisgots, au diocèse de Coutances, vicaire à Maison-Alfort, au diocèse de Paris - Denis-Claude Duval, de Paris, vicaire à Saint-Étienne du Mont - Jean-Pierre Duval, de Paris, capucin (frère Côme), aumônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Joseph Falcoz, de Saint-Sorlin d’Arves, au diocèse de Maurienne, chapelain de l’hôpital de la Pitié - Gilbert-Jean Fautrel, de Marcilly, au diocèse de Coutances, aumônier de la Maison des Enfants-trouvés, à Paris - Eustache Félix, de Troyes, procureur de la Maison des Pères de la Doctrine chrétienne à Paris et conseiller provincial - Pierre-Philibert Fougères, de Paris, curé de Saint-Laurent de Nevers, député à l’Assemblée nationale - Louis-Joseph François, de Busigny, au diocèse de Cambrai, prêtre de la Mission, supérieur du séminaire Saint-Firmin - Pierre-Jean Garrigues, de Sauveterre, au diocèse de Rodez, attaché au diocèse de Paris - Nicolas Gaudreau, de Paris, curé de Vert-le-Petit - Étienne-Michel Gillet, de Paris, directeur au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet - Georges-Jérôme Giroust, de Bussy-Saint-Georges, au diocèse de Meaux, vicaire à Gennevilliers, au diocèse de Paris - Joseph-Marie Gros, de Lyon, curé de Saint-Nicolas du Chardonnet, député aux États généraux - Jean-Henri Gruyer, de Dole, au diocèse de Saint-Claude, prêtre de la Mission, vicaire à Saint-Louis de Versailles - Pierre-Marie Guérin du Rocher, de Sainte-Honorine-la-Guillaume, au diocèse de Séez, ancien jésuite, supérieur de la Maison des Nouveaux Convertis, à Paris - François-Robert Guérin du Rocher, frère cadet du précédent, né au Repas, au diocèse de Séez, ancien jésuite, aumônier de l’hospice des Capucins, à Paris - Yves-André Guillon de Kerenrun, de Lézardrieux, au diocèse de Tréguier, proviseur de la Maison de Navarre et vice-chancelier de l’Université de Paris - Julien-François Hédouin, de Coutances, chapelain de la Communauté de la Compassion, à Paris - Pierre-François Hénoque, de Tronchoy, au diocèse d’Amiens, professeur au Collège du Cardinal Lemoine, à Paris - Éloi Herque, dit du Roule, de Lyon, ancien jésuite, aummônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Louis Joret, de Rollot, au diocèse de Beauvais, résidant à Paris - Jean-Jacques de La Lande, de La Forêt-Auvray, au diocèse d’Évreux, curé de Saint-Martin d’Illiers-l’Évêque, au même diocèse, député aux États généraux - Gilles-Louis Lanchon, des Pieux, au diocèse de Coutances, directeur spirituel des religieuses de Port-Royal, à Paris - Louis-Jean Lanier, de Château-Gontier, au diocèse d’Angers, préfet du séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Jean-Joseph de Lavèze-Belay, de Gluiras, au diocèse de Viviers, confesseur des malades à l’Hôtel-Dieu de Paris - Michel Leber, de Paris, curé de La Madeleine - Jean-Baptiste Legrand, de Versailles, professeur au Collège de Lisieux, à Paris - Jean-Pierre Le Laisant, de Valognes, au diocèse de Coutances, vicaire à Dugny, au diocèse de Paris - Julien Le Laisant, frère aîné du précédent, de Valognes, vicaire à Videcosville, au diocèse de Coutances - Jean Lemaître, de Beaumais, au diocèse de Bayeux, ordonné prêtre le 17 juin précédent - Jean-Thomas Leroy, d’Épernay, au diocèse de Châlons, grand prieur de l’abbaye de chanoines réguliers de Saint-Jean des Vignes et curé-prieur de La Ferté-Gaucher, au diocèse de Soissons - Martin-François Loublier, d’O, près de Mortrée, au diocèse de Séez, curé de Condé-sur-Sarthe, au même diocèse - Claude-Louis Marmotant de Savigny, de Paris, curé de Compans-la-Ville, au diocèse de Meaux - Claude-Sylvain Mayneaud de Bizefranc, de Digoin, au diocèse d’Autun, prêtre de la Communauté de Saint-Étienne du Mont, à Paris - Henri-Jean Milet, de Paris, vicaire à Saint-Hippolyte - François-Joseph Monnier, de Paris, vicaire à Saint-Séverin - Marie-François Mouffle, de Paris, vicaire à Saint-Merry - Jean-Louis Oviefre, de Paris, directeur de la petite Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-Michel Phelippot, de Paris, chapelain du Collège de Navarre, à Paris - Claude Pons, du Puy-en-Velay, chanoine régulier de Sainte-Geneviève de Paris - Pierre-Claude Pottier, du Hâvre, au diocèse de Rouen, eudiste, supérieur du Séminaire Saint-Vivien de Rouen - Jacques-Léonor Rabé, de Sainte-Mère-Église, au diocèse de Coutances, chapelain de l’hospice des Enfants-Assistés, à Paris - Pierre-Robert Régnet, de Cherbourg, au diocèse de Coutances, résidant à Paris - Yves-Jean-Pierre Rey de Kervizic, de Plounez, au diocèse de Saint-Brieuc, vicaire à Saint-Jacques du Haut-Pas, à Paris - Nicolas-Charles Roussel, confesseur des Hermites à Grosbois, au diocèse de Paris - Pierre Saint-James, de Caen, au diocèse de Bayeux, recteur de l’Hôpital général, à Paris - Jacques-Louis Schmid, de Paris, curé de Saint-Jean l’Évangéliste, à Paris - Jean-Antoine Seconds, de Rodez, ancien jésuite, chapelain de l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Jacques de Turménies, de Gournay-en-Bray, au diocèse de Rouen, grand-maître du Collège de Navarre, à Paris - René-Joseph Urvoy, de Plouisy, au diocèse de Tréguier, maître de conférences au séminaire des Trente-Trois, à Paris - Nicolas-Marie Verron, de Quimperlé, au diocèse de Cornouaille, ancien jésuite, directeur des religieuses de Sainte-Aure, à Paris.
Diacre : Pierre-Florent Leclercq ou Clerq, de Hautvillers, au diocèse d’Amiens, élève au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris.
Laïcs : Sébastien Desbrielles, de Bourges, maître d’hôtel à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Louis-François Rigot, d’Amiens, sous-sacristain à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Jean-Antoine de Villette, de Cateau-Cambrésis, au diocèse de Cambrai, ancien officier, retiré au séminaire Saint-Firmin.
Martyrs de Paris et prêtres pour la plupart, le lendemain du massacre perpétré au couvent des Carmes, sous la Révolution française, ils furent à leur tour mis à mort sans jugement, quelques-uns à la prison de la Force, tous les autres au séminaire Saint-Firmin transformé en prison.
Samedi le 3 septembre
Saint Grégoire le Grand
Pape et docteur de l'Église
(537 - 604)
C
'est à bon droit que cet illustre Pape est appelé le Grand; il fut, en effet, grand par sa naissance, - fils de sénateur, neveu d'une sainte, la vierge Tarsille; - grand par sa science et par sa sainteté; - grand par les merveilles qu'il opéra; - grand par les dignités de cardinal, de légat, de Pape, où la Providence et son mérite l'élevèrent graduellement.
Grégoire était né à Rome. Il en occupa quelques temps la première magistrature, mais bientôt la cité, qui avait vu cet opulent patricien traverser ses rues en habits de soie, étincelants de pierreries, le vit avec bien plus d'admiration, couvert d'un grossier vêtement, servir les mendiants, mendiant lui-même, dans son palais devenu monastère et hôpital. Il n'avait conservé qu'un seul reste de son ancienne splendeur, une écuelle d'argent dans laquelle sa mère lui envoyait tous les jours de pauvres légumes pour sa nourriture; encore ne tarda-t-il pas de la donner à un pauvre marchand qui, après avoir tout perdu dans un naufrage, était venu solliciter sa charité si connue.
Grégoire se livra avec ardeur à la lecture des Livres Saints; ses veilles, ses mortifications étaient telles, que sa santé y succomba et que sa vie fut compromise. Passant un jour sur le marché, il vit de jeunes enfants d'une ravissante beauté que l'on exposait en vente. Apprenant qu'ils étaient Angles, c'est-à-dire du pays, encore païen, d'Angleterre: "Dites plutôt des Anges, s'écria-t-il, s'ils n'étaient pas sous l'empire du démon." Il alla voir le Pape, et obtint d'aller prêcher l'Évangile à ce peuple; mais les murmures de Rome forcèrent le Pape à le retenir.
Le Souverain Pontife étant venu à mourir, Grégoire dut courber ses épaules sous la charge spirituelle de tout l'univers. L'un des faits remarquables de son pontificat, c'est l'évangélisation de ce peuple anglais dont il eût voulu lui-même être l'apôtre.
Grégoire s'est rendu célèbre par la réforme de la liturgie et le perfectionnement du chant ecclésiastique. Il prêchait souvent au peuple de Rome, et lorsque la maladie lui ôtait cette consolation, il composait des sermons et des homélies qui comptent parmi les chefs-d'oeuvre de ce grand docteur. Son pontificat fut l'un des plus féconds dont s'honore l'Église. Grégoire mourut le 12 mars 604. On le représente écoutant une colombe qui lui parle à l'oreille. Il est regardé comme le patron des chantres.
Martyrologe Romain : À Paris, en 1792, la passion de soixante-quinze bienheureux martyrs.
Prêtres : André-Abel Alricy, de Crémieu, au diocèse de Grenoble, attaché à la prison Saint-Médard, à Paris - René-Marie Andrieux, de Rennes, ancien jésuite, supérieur de la Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris - Pierre-Paul Balzac, de Paris, vicaire à Villejuif, retiré dans la communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-François Benoît, dit Vourlat, de Lyon, ancien jésuite, aumônier des Dames de l’Adoration perpétuelle, à Paris - Jean-Charles-Marie Bernard du Cornillet, de Châteaubriant, au diocèse de Nantes, chanoine régulier de Saint-Victor à Paris et bibliothécaire de l’abbaye - Michel-André-Sylvestre Binard, de Laulne, au diocèse de Coutances, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Nicolas Bize, de Versailles, directeur du séminiaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Claude Bochot, de Troyes, supérieur de la Maison Saint-Charles des Pères de la Doctrine chrétienne, à Paris - Jean-François Bonnel de Pradal, d’Ax-les-Thermes, au diocèse de Pamiers, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, à Paris - Pierre Bonze, de Paris, curé de Massy - Pierre Briquet, de Vervins, au diocèse de Laon, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Pierre Brisse, de Brombos, au diocèse de Beauvais, curé de Boran-sur-Oise, dans le même diocèse - Charles Carnus, de Salles-la-Source, au diocèse de Rodez, professeur au collège de Rodez - Jean-Charles Caron, d’Auchel, au diocèse de Boulogne, prêtre de la Mission, curé de Collégien, au diocèse de Meaux - Bertrand-Antoine de Caupène, de Jégan, au diocèse d’Auch, vicaire à Montmagny - Nicolas Colin, de Grenant, au diocèse de Langres, prêtre de la Mission, curé de Genevrières, au même diocèse - Jacques Dufour, de Troisgots, au diocèse de Coutances, vicaire à Maison-Alfort, au diocèse de Paris - Denis-Claude Duval, de Paris, vicaire à Saint-Étienne du Mont - Jean-Pierre Duval, de Paris, capucin (frère Côme), aumônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Joseph Falcoz, de Saint-Sorlin d’Arves, au diocèse de Maurienne, chapelain de l’hôpital de la Pitié - Gilbert-Jean Fautrel, de Marcilly, au diocèse de Coutances, aumônier de la Maison des Enfants-trouvés, à Paris - Eustache Félix, de Troyes, procureur de la Maison des Pères de la Doctrine chrétienne à Paris et conseiller provincial - Pierre-Philibert Fougères, de Paris, curé de Saint-Laurent de Nevers, député à l’Assemblée nationale - Louis-Joseph François, de Busigny, au diocèse de Cambrai, prêtre de la Mission, supérieur du séminaire Saint-Firmin - Pierre-Jean Garrigues, de Sauveterre, au diocèse de Rodez, attaché au diocèse de Paris - Nicolas Gaudreau, de Paris, curé de Vert-le-Petit - Étienne-Michel Gillet, de Paris, directeur au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet - Georges-Jérôme Giroust, de Bussy-Saint-Georges, au diocèse de Meaux, vicaire à Gennevilliers, au diocèse de Paris - Joseph-Marie Gros, de Lyon, curé de Saint-Nicolas du Chardonnet, député aux États généraux - Jean-Henri Gruyer, de Dole, au diocèse de Saint-Claude, prêtre de la Mission, vicaire à Saint-Louis de Versailles - Pierre-Marie Guérin du Rocher, de Sainte-Honorine-la-Guillaume, au diocèse de Séez, ancien jésuite, supérieur de la Maison des Nouveaux Convertis, à Paris - François-Robert Guérin du Rocher, frère cadet du précédent, né au Repas, au diocèse de Séez, ancien jésuite, aumônier de l’hospice des Capucins, à Paris - Yves-André Guillon de Kerenrun, de Lézardrieux, au diocèse de Tréguier, proviseur de la Maison de Navarre et vice-chancelier de l’Université de Paris - Julien-François Hédouin, de Coutances, chapelain de la Communauté de la Compassion, à Paris - Pierre-François Hénoque, de Tronchoy, au diocèse d’Amiens, professeur au Collège du Cardinal Lemoine, à Paris - Éloi Herque, dit du Roule, de Lyon, ancien jésuite, aummônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Louis Joret, de Rollot, au diocèse de Beauvais, résidant à Paris - Jean-Jacques de La Lande, de La Forêt-Auvray, au diocèse d’Évreux, curé de Saint-Martin d’Illiers-l’Évêque, au même diocèse, député aux États généraux - Gilles-Louis Lanchon, des Pieux, au diocèse de Coutances, directeur spirituel des religieuses de Port-Royal, à Paris - Louis-Jean Lanier, de Château-Gontier, au diocèse d’Angers, préfet du séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Jean-Joseph de Lavèze-Belay, de Gluiras, au diocèse de Viviers, confesseur des malades à l’Hôtel-Dieu de Paris - Michel Leber, de Paris, curé de La Madeleine - Jean-Baptiste Legrand, de Versailles, professeur au Collège de Lisieux, à Paris - Jean-Pierre Le Laisant, de Valognes, au diocèse de Coutances, vicaire à Dugny, au diocèse de Paris - Julien Le Laisant, frère aîné du précédent, de Valognes, vicaire à Videcosville, au diocèse de Coutances - Jean Lemaître, de Beaumais, au diocèse de Bayeux, ordonné prêtre le 17 juin précédent - Jean-Thomas Leroy, d’Épernay, au diocèse de Châlons, grand prieur de l’abbaye de chanoines réguliers de Saint-Jean des Vignes et curé-prieur de La Ferté-Gaucher, au diocèse de Soissons - Martin-François Loublier, d’O, près de Mortrée, au diocèse de Séez, curé de Condé-sur-Sarthe, au même diocèse - Claude-Louis Marmotant de Savigny, de Paris, curé de Compans-la-Ville, au diocèse de Meaux - Claude-Sylvain Mayneaud de Bizefranc, de Digoin, au diocèse d’Autun, prêtre de la Communauté de Saint-Étienne du Mont, à Paris - Henri-Jean Milet, de Paris, vicaire à Saint-Hippolyte - François-Joseph Monnier, de Paris, vicaire à Saint-Séverin - Marie-François Mouffle, de Paris, vicaire à Saint-Merry - Jean-Louis Oviefre, de Paris, directeur de la petite Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-Michel Phelippot, de Paris, chapelain du Collège de Navarre, à Paris - Claude Pons, du Puy-en-Velay, chanoine régulier de Sainte-Geneviève de Paris - Pierre-Claude Pottier, du Hâvre, au diocèse de Rouen, eudiste, supérieur du Séminaire Saint-Vivien de Rouen - Jacques-Léonor Rabé, de Sainte-Mère-Église, au diocèse de Coutances, chapelain de l’hospice des Enfants-Assistés, à Paris - Pierre-Robert Régnet, de Cherbourg, au diocèse de Coutances, résidant à Paris - Yves-Jean-Pierre Rey de Kervizic, de Plounez, au diocèse de Saint-Brieuc, vicaire à Saint-Jacques du Haut-Pas, à Paris - Nicolas-Charles Roussel, confesseur des Hermites à Grosbois, au diocèse de Paris - Pierre Saint-James, de Caen, au diocèse de Bayeux, recteur de l’Hôpital général, à Paris - Jacques-Louis Schmid, de Paris, curé de Saint-Jean l’Évangéliste, à Paris - Jean-Antoine Seconds, de Rodez, ancien jésuite, chapelain de l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Jacques de Turménies, de Gournay-en-Bray, au diocèse de Rouen, grand-maître du Collège de Navarre, à Paris - René-Joseph Urvoy, de Plouisy, au diocèse de Tréguier, maître de conférences au séminaire des Trente-Trois, à Paris - Nicolas-Marie Verron, de Quimperlé, au diocèse de Cornouaille, ancien jésuite, directeur des religieuses de Sainte-Aure, à Paris.
Diacre : Pierre-Florent Leclercq ou Clerq, de Hautvillers, au diocèse d’Amiens, élève au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris.
Laïcs : Sébastien Desbrielles, de Bourges, maître d’hôtel à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Louis-François Rigot, d’Amiens, sous-sacristain à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Jean-Antoine de Villette, de Cateau-Cambrésis, au diocèse de Cambrai, ancien officier, retiré au séminaire Saint-Firmin.
Martyrs de Paris et prêtres pour la plupart, le lendemain du massacre perpétré au couvent des Carmes, sous la Révolution française, ils furent à leur tour mis à mort sans jugement, quelques-uns à la prison de la Force, tous les autres au séminaire Saint-Firmin transformé en prison.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Dimanche le 12 mars
Nom: GALVÃO DE FRANÇA
Prénom: Antoine (Antonio)
Nom de religion: Antoine de Sainte Anne (Antonio do Sant'Ana)
Pays: Brésil
Naissance: 1739
Mort: 23.12.1822
Etat: Prêtre - Franciscain - Fondateur
Note: Fondateur du Monastère des Conceptionnistes "Recolhimento de Nossa Senhora da Luz". Premier Bienheureux Brésilien.
Béatification: 25.10.1998 à Rome par Jean Paul II
Fête: 23 décembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.43 p.3
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.21 p.1049
Notice
Le Frère Antonio de Sant'Ana Galvao naquit en 1739. Il voulut répondre à sa vocation religieuse en se consacrant aux pauvres, aux malades et aux esclaves de son époque, au Brésil. "Homme de paix et de charité", il a vécu sa foi authentiquement franciscaine de façon évangélique et apostolique et il se mit au service du prochain. Dans son existence, la dévotion à la Sainte Vierge et la récitation du saint Rosaire occupa une place privilégiée. Il se considérait comme "le fils et l'esclave perpétuel" de Marie Immaculée. Fondateur du Monastère des Conceptionnistes "Recolhimento de Nossa Senhora da Luz", sa mission fut de fonder des lieux de retraite consacrés à la Sainte Vierge et s'appuyant sur la Providence, lesquels continuent de nos jours à produire des fruits étonnants. Il fut un ardent adorateur de l'Eucharistie, un maître et un défenseur de la charité chrétienne, un prudent conseiller de vie spirituelle pour beaucoup d'âmes et un défenseur des pauvres. Il mourut en 1822. Il est le premier bienheureux brésilien.
Antoine de Sainte Anne GALVÃO DE FRANÇA
Nom: GALVÃO DE FRANÇA
Prénom: Antoine (Antonio)
Nom de religion: Antoine de Sainte Anne (Antonio do Sant'Ana)
Pays: Brésil
Naissance: 1739
Mort: 23.12.1822
Etat: Prêtre - Franciscain - Fondateur
Note: Fondateur du Monastère des Conceptionnistes "Recolhimento de Nossa Senhora da Luz". Premier Bienheureux Brésilien.
Béatification: 25.10.1998 à Rome par Jean Paul II
Fête: 23 décembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.43 p.3
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.21 p.1049
Notice
Le Frère Antonio de Sant'Ana Galvao naquit en 1739. Il voulut répondre à sa vocation religieuse en se consacrant aux pauvres, aux malades et aux esclaves de son époque, au Brésil. "Homme de paix et de charité", il a vécu sa foi authentiquement franciscaine de façon évangélique et apostolique et il se mit au service du prochain. Dans son existence, la dévotion à la Sainte Vierge et la récitation du saint Rosaire occupa une place privilégiée. Il se considérait comme "le fils et l'esclave perpétuel" de Marie Immaculée. Fondateur du Monastère des Conceptionnistes "Recolhimento de Nossa Senhora da Luz", sa mission fut de fonder des lieux de retraite consacrés à la Sainte Vierge et s'appuyant sur la Providence, lesquels continuent de nos jours à produire des fruits étonnants. Il fut un ardent adorateur de l'Eucharistie, un maître et un défenseur de la charité chrétienne, un prudent conseiller de vie spirituelle pour beaucoup d'âmes et un défenseur des pauvres. Il mourut en 1822. Il est le premier bienheureux brésilien.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 13 mars
Nom: MATA APARICIO DE LA
Prénom: Mariano
Nom de religion: Mariano de la Mata Aparicio
Pays: Espagne - Brésil
Naissance: 31.12.1905 à La Puebla de Valdavia (Palencia, Espagne)
Mort: 05.04.1983 à Sao Paulo (Brésil)
État: Prêtre - Religieux
Note: Religieux de l’Ordre de Saint-Augustin, il est ordonné prêtre en 1930. Ministère au Brésil dès 1931. Professeur, Vice-provincial, activité caritative et sociale (Ateliers de Sainte Rita).
Béatification: 05.11.2006 par Benoît XVI
Cérémonie à Sao Paulo (Brésil) présidée par le Card. José Saraiva Martins, préfet de la congrégation pour les causes des Saints
Fête: 5 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Mariano de la Mata Aparicio naît le 31 décembre 1905 à Puebla de Valdavia en Espagne. Sa famille est profondément chrétienne. Trois de ses frères deviennent prêtres dans l’Ordre de saint Augustin, et Mariano suit leur exemple. Il reçoit l’habit de l’ordre des mains du Père Anselme Polanco 2 , futur évêque et martyr de la guerre civile espagnole, béatifié en 1995. Il poursuit ses études à Valladolid et à Burgos et il est ordonné prêtre en 1930. Après un temps de ministère en Espagne, il part pour le Brésil en 1931. Il travaille d’abord en paroisse, puis il enseigne les sciences naturelles au collège Saint Augustin de Sao Paulo dont il devient supérieur. Le Père Mariano est un ami de la nature, très sensible à ses beautés, aimant les plantes et les animaux…et aussi les timbres, dont il fait collection. Il est attentif à tous, spécialement aux malades et nécessiteux. Ainsi, pendant un an, il s’occupe d’un étudiant malade et lui permet de continuer ses études en lui donnant des leçons particulières. Pendant deux mois, il visite quotidiennement un autre étudiant cloué au lit à l’hôpital, malgré la grande distance et la fatigue que cela lui cause.
Il est vice-provincial de 1945 à 1948. En 1961, il retourne au collège Saint Augustin. En même temps, il est vicaire à l’église Saint Augustin de Sao Paulo. Simple et aimable, il est à la portée de tous et très populaire. Cœur aimant, il est aussi directeur spirituel des “ateliers de sainte Rita” qui confectionnent des vêtements pour les pauvres. En même temps, cette activité procure du travail à beaucoup d’associés et le Père Mariano entretient en eux une vie spirituelle profonde ; il fait souvent la tournée de ces ateliers sans se ménager, et même quand sa vue commence à baisser. Atteint d’un cancer au pancréas, il meurt à Sao Paulo en 1983. Sa mémoire n’est pas perdue ni son œuvre : il existe des milliers d’ateliers de ‘sainte Rita’ et une grande institution caritative porte le nom du ‘Père Mariano’.
Bienheureux Mariano de la MATA APARICIO
Nom: MATA APARICIO DE LA
Prénom: Mariano
Nom de religion: Mariano de la Mata Aparicio
Pays: Espagne - Brésil
Naissance: 31.12.1905 à La Puebla de Valdavia (Palencia, Espagne)
Mort: 05.04.1983 à Sao Paulo (Brésil)
État: Prêtre - Religieux
Note: Religieux de l’Ordre de Saint-Augustin, il est ordonné prêtre en 1930. Ministère au Brésil dès 1931. Professeur, Vice-provincial, activité caritative et sociale (Ateliers de Sainte Rita).
Béatification: 05.11.2006 par Benoît XVI
Cérémonie à Sao Paulo (Brésil) présidée par le Card. José Saraiva Martins, préfet de la congrégation pour les causes des Saints
Fête: 5 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Mariano de la Mata Aparicio naît le 31 décembre 1905 à Puebla de Valdavia en Espagne. Sa famille est profondément chrétienne. Trois de ses frères deviennent prêtres dans l’Ordre de saint Augustin, et Mariano suit leur exemple. Il reçoit l’habit de l’ordre des mains du Père Anselme Polanco 2 , futur évêque et martyr de la guerre civile espagnole, béatifié en 1995. Il poursuit ses études à Valladolid et à Burgos et il est ordonné prêtre en 1930. Après un temps de ministère en Espagne, il part pour le Brésil en 1931. Il travaille d’abord en paroisse, puis il enseigne les sciences naturelles au collège Saint Augustin de Sao Paulo dont il devient supérieur. Le Père Mariano est un ami de la nature, très sensible à ses beautés, aimant les plantes et les animaux…et aussi les timbres, dont il fait collection. Il est attentif à tous, spécialement aux malades et nécessiteux. Ainsi, pendant un an, il s’occupe d’un étudiant malade et lui permet de continuer ses études en lui donnant des leçons particulières. Pendant deux mois, il visite quotidiennement un autre étudiant cloué au lit à l’hôpital, malgré la grande distance et la fatigue que cela lui cause.
Il est vice-provincial de 1945 à 1948. En 1961, il retourne au collège Saint Augustin. En même temps, il est vicaire à l’église Saint Augustin de Sao Paulo. Simple et aimable, il est à la portée de tous et très populaire. Cœur aimant, il est aussi directeur spirituel des “ateliers de sainte Rita” qui confectionnent des vêtements pour les pauvres. En même temps, cette activité procure du travail à beaucoup d’associés et le Père Mariano entretient en eux une vie spirituelle profonde ; il fait souvent la tournée de ces ateliers sans se ménager, et même quand sa vue commence à baisser. Atteint d’un cancer au pancréas, il meurt à Sao Paulo en 1983. Sa mémoire n’est pas perdue ni son œuvre : il existe des milliers d’ateliers de ‘sainte Rita’ et une grande institution caritative porte le nom du ‘Père Mariano’.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Les saints du jour
Le 14 mars
[b
Nom: ANDLAUER
Prénom: Modeste
Nom de religion: Modeste
Pays: France - Chine
Naissance: 1847 à Rosheim au diocèse de Strasbourg
Mort: 19.06.1900 à Ho-oui dans le sud Hebei
État: Prêtre - Jésuite - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine 2
Note: Missionnaire en Chine dans la Province du Hebei. Massacré avec le Père Isoré 2 et des chrétiens lors de la persécution des Boxers en 1900. Cf notice du groupe spécialement le §3
Béatification: 17.04.1955 à Rome par Pie XII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908
Notice
Né en 1847 à Rosheim au diocèse de Strasbourg, Modeste Andlauer devient Jésuite et Missionnaire en Chine. Il travaille dans la Province du Hebei. Non loin de lui œuvre également le Père Rémy Isoré 2. En 1900, c'est la persécution des Boxers. Devant le danger, les deux missionnaires se rencontrent pour discuter de la situation. Ils sont surpris, le 19 juin, par les Boxers dans le village de Ho-oui, à la mission du Père Isoré. Ils s'enferment dans la petite chapelle de leur communauté. Les chrétiens sont réunis sur la place publique. Il y a deux locaux, l'un à droite, l'autre à gauche. Les Boxers disent: "Si vous allez à droite, c'est que vous êtes chrétiens. Si vous allez à gauche, vous serez sauvés." Ceux qui vont à droite sont massacrés, une trentaine, ainsi que les missionnaires.
[b
]Saint Modeste ANDLAUER
[/b]Nom: ANDLAUER
Prénom: Modeste
Nom de religion: Modeste
Pays: France - Chine
Naissance: 1847 à Rosheim au diocèse de Strasbourg
Mort: 19.06.1900 à Ho-oui dans le sud Hebei
État: Prêtre - Jésuite - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine 2
Note: Missionnaire en Chine dans la Province du Hebei. Massacré avec le Père Isoré 2 et des chrétiens lors de la persécution des Boxers en 1900. Cf notice du groupe spécialement le §3
Béatification: 17.04.1955 à Rome par Pie XII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908
Notice
Né en 1847 à Rosheim au diocèse de Strasbourg, Modeste Andlauer devient Jésuite et Missionnaire en Chine. Il travaille dans la Province du Hebei. Non loin de lui œuvre également le Père Rémy Isoré 2. En 1900, c'est la persécution des Boxers. Devant le danger, les deux missionnaires se rencontrent pour discuter de la situation. Ils sont surpris, le 19 juin, par les Boxers dans le village de Ho-oui, à la mission du Père Isoré. Ils s'enferment dans la petite chapelle de leur communauté. Les chrétiens sont réunis sur la place publique. Il y a deux locaux, l'un à droite, l'autre à gauche. Les Boxers disent: "Si vous allez à droite, c'est que vous êtes chrétiens. Si vous allez à gauche, vous serez sauvés." Ceux qui vont à droite sont massacrés, une trentaine, ainsi que les missionnaires.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Les saints du jour
Le 15 mars
Béatification: 03.09.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 30 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.36 p.1.9 - n.37 p.5
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.17 p.801-803
Notice
Joseph Marmion naît en 1858 à Dublin (Irlande), d'un père irlandais et d'une mère française. Trois de ses sœurs deviendront religieuses. Lui-même entre au séminaire à 16 ans. Il finit ses études à Rome au Collège de la Propagande de la Foi et il est ordonné en 1881. Passant au retour par Maredsous, il est séduit par ce jeune monastère belge fondé en 1872 par les deux frères Placide (l'Abbé) et Maur Wolter venus de l'Abbaye allemande de Beuron, et il voudrait bien y rester. Mais son évêque, en Irlande, lui demande de surseoir et le nomme vicaire, puis professeur au Grand Séminaire (1882-1886). Il s'initie notamment à la direction spirituelle, ce qui se révélera plus tard l'un de ses grands charismes. En 1886, il entre à Maredsous. Noviciat laborieux pour ce prêtre de 30 ans qui doit changer de coutumes et de langue. Après sa profession solennelle en 1891, dom Columba seconde le Maître des novices et prêche avec succès dans les paroisses alentour. Il participe à la fondation de l'Abbaye du Mont-César à Louvain et prêche des retraites en Belgique et au Royaume-Uni. Il devient le confesseur de Mgr Mercier, le futur Cardinal. Dom Hildebrand de Hemptinne, 2e Abbé de Maredsous étant nommé par Léon XIII premier Abbé Primat de la Confédération bénédictine en 1893, il finit par renoncer à mener les deux charges de front pour se consacrer uniquement à celle d'Abbé Primat. En 1909, Dom Marmion est élu 3e Abbé de Maredsous à la tête d'une communauté d'une centaine de moines, avec deux écoles et des publications, en particulier la Revue bénédictine. Il aide les moines anglais de Caldey qui veulent passer au catholicisme. Lorsque éclate la guerre de 1914, il envoie ses jeunes moines en Irlande et lui-même souffre beaucoup dans sa santé déjà éprouvée. Mais il continue son activité de prédicateur et de directeur spirituel. Ainsi écrit-il à un jeune qui se prépare à l'ordination: "La meilleure des préparations à l'ordination est de vivre chaque jour dans l'amour, partout où l'obéissance et la Providence nous placent" (1915). Son secrétaire rassemble, pour les publier, ses conférence en trois livres et un quatrième posthume qui connaîtront un grand succès. Il meurt en 1923. "Puisse le Bienheureux Columba Marmion nous aider à vivre toujours plus intensément et à comprendre toujours plus profondément notre appartenance à l'Eglise, corps mystique du Christ!" (Jean Paul II)
Bienheureux Columba MARMION
Nom: MARMION
Prénom: Joseph
Nom de religion: Columba
Pays: Irlande - Belgique
Naissance: 01.04.1858 à Dublin
Mort: 30.01.1923 à Maredsous
État: Prêtre - Abbé bénédictin
Note: Études à Dublin et Rome. Prêtre en 1881 à Rome. Professeur à Dublin. Entre à Maredsous en 1886. Profession solennelle en 1891. Prédicateur, confesseur. Abbé en 1909. Ecrits spirituels très répandus.Prénom: Joseph
Nom de religion: Columba
Pays: Irlande - Belgique
Naissance: 01.04.1858 à Dublin
Mort: 30.01.1923 à Maredsous
État: Prêtre - Abbé bénédictin
Béatification: 03.09.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 30 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.36 p.1.9 - n.37 p.5
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.17 p.801-803
Notice
Joseph Marmion naît en 1858 à Dublin (Irlande), d'un père irlandais et d'une mère française. Trois de ses sœurs deviendront religieuses. Lui-même entre au séminaire à 16 ans. Il finit ses études à Rome au Collège de la Propagande de la Foi et il est ordonné en 1881. Passant au retour par Maredsous, il est séduit par ce jeune monastère belge fondé en 1872 par les deux frères Placide (l'Abbé) et Maur Wolter venus de l'Abbaye allemande de Beuron, et il voudrait bien y rester. Mais son évêque, en Irlande, lui demande de surseoir et le nomme vicaire, puis professeur au Grand Séminaire (1882-1886). Il s'initie notamment à la direction spirituelle, ce qui se révélera plus tard l'un de ses grands charismes. En 1886, il entre à Maredsous. Noviciat laborieux pour ce prêtre de 30 ans qui doit changer de coutumes et de langue. Après sa profession solennelle en 1891, dom Columba seconde le Maître des novices et prêche avec succès dans les paroisses alentour. Il participe à la fondation de l'Abbaye du Mont-César à Louvain et prêche des retraites en Belgique et au Royaume-Uni. Il devient le confesseur de Mgr Mercier, le futur Cardinal. Dom Hildebrand de Hemptinne, 2e Abbé de Maredsous étant nommé par Léon XIII premier Abbé Primat de la Confédération bénédictine en 1893, il finit par renoncer à mener les deux charges de front pour se consacrer uniquement à celle d'Abbé Primat. En 1909, Dom Marmion est élu 3e Abbé de Maredsous à la tête d'une communauté d'une centaine de moines, avec deux écoles et des publications, en particulier la Revue bénédictine. Il aide les moines anglais de Caldey qui veulent passer au catholicisme. Lorsque éclate la guerre de 1914, il envoie ses jeunes moines en Irlande et lui-même souffre beaucoup dans sa santé déjà éprouvée. Mais il continue son activité de prédicateur et de directeur spirituel. Ainsi écrit-il à un jeune qui se prépare à l'ordination: "La meilleure des préparations à l'ordination est de vivre chaque jour dans l'amour, partout où l'obéissance et la Providence nous placent" (1915). Son secrétaire rassemble, pour les publier, ses conférence en trois livres et un quatrième posthume qui connaîtront un grand succès. Il meurt en 1923. "Puisse le Bienheureux Columba Marmion nous aider à vivre toujours plus intensément et à comprendre toujours plus profondément notre appartenance à l'Eglise, corps mystique du Christ!" (Jean Paul II)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Les saints du jour
Le 17 mars
Nom: VISINTAINER (ou VISENTEINER)
Prénom: Amabile Lucie (Amabile Lucia)
Nom de religion: Pauline du Cœur agonisant de Jésus (Paulina)
Pays: Italie - Brésil
Naissance: 16.12.1865 à Vigolo Vattaro (Trentin italien)
Mort: 09.07.1942 à Ipiranga de Sao Paolo (Brésil)
Etat: Religieuse - Fondatrice
Note: Elle émigre avec sa famille à l'âge de 10 ans. Fondatrice des Petites-Sœurs de l'Immaculée-Conception en 1895.
Béatification: 18.10.1991 à Florianopolis (Brésil) par Jean Paul II
Canonisation: 19.05.2002 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1991 n.45 - 2002 n.21 p.1-2.7 - n.25 p.8
Réf. dans la Documentation Catholique: 1991 p.1037
Notice
Amabile Lucia Visintainer naît en 1865 à Vigolo Vattaro (dans la province de Trente, au nord de l'Italie). Sa famille est catholique pratiquante, très pauvre comme beaucoup d'autres à cette époque et il se produit une émigration massive. Amabile a 10 ans en 1875 quand sa famille part pour le Brésil et s'installe dans l'Etat de Sainte Catherine où surgit une nouvelle ville appelée aussi Vigolo, et englobée par la suite dans la commune de Nova Trento. Très tôt Amabile participe à la vie de la paroisse: catéchisme, visite aux malades, entretien de la chapelle.
A 25 ans, en 1890, avec l'aide d'une amie, elle s'occupe d'une malade atteinte du cancer, et ses parents l'autorisent, pour la soigner, à aller habiter avec son amie dans une vieille maison. C'était le 12 juillet 1890; cette date est considérée comme la date de fondation de ce qui fut la première congrégation religieuse née au Brésil. En 1895, le petit groupe qui n'a pas tardé à se former autour d'Amabile est approuvé officiellement et reçoir le nom de "Petites Sœurs de l'Immaculée Conception". Au mois de décembre de la même année, elles prononcent leurs vœux religieux et Amabile prend le nom de Sœur Paolina de Coraçao Agonizante de Jesus (Sœur Pauline du Cœur agonisant de Jésus). Sa sainteté de vie et son zèle apostolique suscitent de nombreuses vocations malgré leur très grande pauvreté. En 1903, Mère Paolina est élue Supérieure générale 'ad vitam'. Elle ouvre à Ipiranga de Sao Paolo, une Maison pour des enfants d'esclaves devenus orphelins et pour les vieux esclaves abandonnés. Elle quitte Nova Trento pour s'occuper de cette œuvre. D'autres Maisons s'ouvrent.
Lors du chapItre général de 1909, elle est destituée de sa fonction de Supérieure générale par l'archevêque de Sao Paolo. Mère Paolina tombe aux pieds de l'archevêque et se déclare prête à servir la Congrégation 'comme une subordonnée'. L'archevêque la prend au mot et déclare à la fin du chapitre qu'elle devra vivre et mourir comme une subordonnée: ce qui arriva. En 1918, elle revient à la Maison Mère d'Ipiranga où elle restera jusqu'à sa mort, partageant sa vie cachée entre la prière et le soin aimant des Sœurs infirmes. Elle déclare à son directeur spirituel qu'elle ressent si intimement la présence de Dieu en elle qu'il lui paraît impossible de la perdre et cela la remplit d'une joie indescriptible. En 1933 arrive de Rome le décret d'approbation (ou 'décret de louange') de l'Institut, décernant à la Mère Paolina le titre de "vénérable Mère fondatrice".
A partir de 1938 commencent les problèmes de santé dus au diabète. Elle est amputée du bras droit et devient aveugle. Elle meurt en 1942 à la Maison Mère d'Ipiranga. "Être pour les autres", tel fut le motif principal de sa vie. Mère Paolina est la première canonisée du Brésil, ce grand pays évangélisé depuis 500 ans.
Sainte Pauline du Cœur agonisant de Jésus VISINTAINER
Nom: VISINTAINER (ou VISENTEINER)
Prénom: Amabile Lucie (Amabile Lucia)
Nom de religion: Pauline du Cœur agonisant de Jésus (Paulina)
Pays: Italie - Brésil
Naissance: 16.12.1865 à Vigolo Vattaro (Trentin italien)
Mort: 09.07.1942 à Ipiranga de Sao Paolo (Brésil)
Etat: Religieuse - Fondatrice
Note: Elle émigre avec sa famille à l'âge de 10 ans. Fondatrice des Petites-Sœurs de l'Immaculée-Conception en 1895.
Béatification: 18.10.1991 à Florianopolis (Brésil) par Jean Paul II
Canonisation: 19.05.2002 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1991 n.45 - 2002 n.21 p.1-2.7 - n.25 p.8
Réf. dans la Documentation Catholique: 1991 p.1037
Notice
Amabile Lucia Visintainer naît en 1865 à Vigolo Vattaro (dans la province de Trente, au nord de l'Italie). Sa famille est catholique pratiquante, très pauvre comme beaucoup d'autres à cette époque et il se produit une émigration massive. Amabile a 10 ans en 1875 quand sa famille part pour le Brésil et s'installe dans l'Etat de Sainte Catherine où surgit une nouvelle ville appelée aussi Vigolo, et englobée par la suite dans la commune de Nova Trento. Très tôt Amabile participe à la vie de la paroisse: catéchisme, visite aux malades, entretien de la chapelle.
A 25 ans, en 1890, avec l'aide d'une amie, elle s'occupe d'une malade atteinte du cancer, et ses parents l'autorisent, pour la soigner, à aller habiter avec son amie dans une vieille maison. C'était le 12 juillet 1890; cette date est considérée comme la date de fondation de ce qui fut la première congrégation religieuse née au Brésil. En 1895, le petit groupe qui n'a pas tardé à se former autour d'Amabile est approuvé officiellement et reçoir le nom de "Petites Sœurs de l'Immaculée Conception". Au mois de décembre de la même année, elles prononcent leurs vœux religieux et Amabile prend le nom de Sœur Paolina de Coraçao Agonizante de Jesus (Sœur Pauline du Cœur agonisant de Jésus). Sa sainteté de vie et son zèle apostolique suscitent de nombreuses vocations malgré leur très grande pauvreté. En 1903, Mère Paolina est élue Supérieure générale 'ad vitam'. Elle ouvre à Ipiranga de Sao Paolo, une Maison pour des enfants d'esclaves devenus orphelins et pour les vieux esclaves abandonnés. Elle quitte Nova Trento pour s'occuper de cette œuvre. D'autres Maisons s'ouvrent.
Lors du chapItre général de 1909, elle est destituée de sa fonction de Supérieure générale par l'archevêque de Sao Paolo. Mère Paolina tombe aux pieds de l'archevêque et se déclare prête à servir la Congrégation 'comme une subordonnée'. L'archevêque la prend au mot et déclare à la fin du chapitre qu'elle devra vivre et mourir comme une subordonnée: ce qui arriva. En 1918, elle revient à la Maison Mère d'Ipiranga où elle restera jusqu'à sa mort, partageant sa vie cachée entre la prière et le soin aimant des Sœurs infirmes. Elle déclare à son directeur spirituel qu'elle ressent si intimement la présence de Dieu en elle qu'il lui paraît impossible de la perdre et cela la remplit d'une joie indescriptible. En 1933 arrive de Rome le décret d'approbation (ou 'décret de louange') de l'Institut, décernant à la Mère Paolina le titre de "vénérable Mère fondatrice".
A partir de 1938 commencent les problèmes de santé dus au diabète. Elle est amputée du bras droit et devient aveugle. Elle meurt en 1942 à la Maison Mère d'Ipiranga. "Être pour les autres", tel fut le motif principal de sa vie. Mère Paolina est la première canonisée du Brésil, ce grand pays évangélisé depuis 500 ans.
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Re: Les saints du jour
Bienheureux Vincent Eugène BOSSILKOF
Nom: BOSSILKOV
Prénom: Vincent
Nom de religion: Vincent Eugène (Eugenij)
Pays: Bulgarie
Naissance: 1900
Mort: 11.11.1952
Etat: Evêque - Religieux
Note: Passionniste. Evêque de Nicopoli (Roussé). Martyr du communisme, exécuté avec 3 prêtres Assomptionnistes et un Capucin. Premier martyr des régimes communistes de l'Est à être reconnu comme Bienheureux.
Béatification: 15.03.1998 par Jean Paul II
Fête: 11 novembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.11 p.1,6
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.8 p.399
Notice
Vincent Bossilkof naît en 1900 dans une famille modeste de paysans chrétiens. Tout jeune, il échappe à la noyade dans le Danube. Du coup, sa mère le consacre à Dieu. A 11 ans, il entre au petit séminaire. Puis il devient religieux passioniste et prend le nom d'Eugène (Eugenij). Il achève ses études en Belgique, en Hollande et à Rome, acquérant une vaste culture. En suivant fidèlement le charisme du fondateur de sa Congrégation, Saint Paul de la Croix, il s'attache intensément à la spiritualité de la Passion. Tout au long de son existence, il manifeste également un attachement humble et docile à l'égard de la Mère de Dieu, spécialement dans les moments d'épreuve. "Il est impossible, écrit-il alors, de demeurer indifférent face à tant de tendresse et de pureté de la Vierge, face à tant d'amour et d'abandon de la Mère, et à tant de patience et de résignation de la femme des douleurs!" Nommé curé d'une grosse paroisse rurale puis auxiliaire de son évêque, il se consacre sans réserve au service pastoral des communautés qui lui sont confiées. Il succède à son évêque sur le siège de Nicopoli (Roussé). A l'époque, la Bulgarie est un petit pays qui a été amputé d'une partie de la Macédoine à la suite de la guerre 1914-18, où elle avait été alliée de l'Allemagne. Elle ne comporte qu'une minorité de Catholiques: 35'000 (dont 5'600 de rite oriental) formant le diocèse de Nicopoli et le vicariat de Sofia. Mgr Bossilkof sait unir de façon admirable sa mission de prêtre et d'évêque à une intense vie spirituelle et à une attention constante aux exigences de ses frères. Lors de la deuxième guerre mondiale, la Bulgarie se range de nouveau aux côtés des puissances de l'Axe. Mgr Bossilkof sauve la vie d'un grand nombre de Juifs. Puis vient l'occupation communiste avec son idéologie athée et son programme d'anéantissement de l'Église, lequel en Bulgarie comme ailleurs, a fait d'innombrables victimes. Les tracasseries montent en crescendo et le régime stalinien ordonne la réunion de la minorité catholique à l'Église orthodoxe patriotique. Mgr Bossilkof manifeste une fidélité héroïque au siège de Pierre et décide de rester près de son peuple tout en sachant que cela met sa vie en péril. A aucun moment il ne craint d'affronter la tempête de la persécution. Lorsqu'il sent que le moment de l'épreuve suprême approche, il écrit au Provincial des Passionistes: "J'ai le courage de vivre, j'espère en avoir autant pour subir le pire, en demeurant fidèle au Christ, au Pape et à l'Église". Il est incarcéré et en 1952 il est exécuté avec trois prêtres Assomptionistes et un Capucin. Pie XII, que Mgr Bossilkof a réussi à voir une fois en tant qu'évêque, publie immédiatement une encyclique sur les Églises orientales où il fait nommément mention de l'Évêque. Ce n'est que plus tard que l'on apprend les cruelles tortures qu'il a subies en prison. Jean Paul II le béatifie en 1998; c'est le premier en date des martyrs des régimes communistes de l'est à être béatifié, mis à part Mgr Vilmos Apor 2 (béatifié en 1997), victime à Györ (Hongrie) de l'invasion russe.
Nom: BOSSILKOV
Prénom: Vincent
Nom de religion: Vincent Eugène (Eugenij)
Pays: Bulgarie
Naissance: 1900
Mort: 11.11.1952
Etat: Evêque - Religieux
Note: Passionniste. Evêque de Nicopoli (Roussé). Martyr du communisme, exécuté avec 3 prêtres Assomptionnistes et un Capucin. Premier martyr des régimes communistes de l'Est à être reconnu comme Bienheureux.
Béatification: 15.03.1998 par Jean Paul II
Fête: 11 novembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.11 p.1,6
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.8 p.399
Notice
Vincent Bossilkof naît en 1900 dans une famille modeste de paysans chrétiens. Tout jeune, il échappe à la noyade dans le Danube. Du coup, sa mère le consacre à Dieu. A 11 ans, il entre au petit séminaire. Puis il devient religieux passioniste et prend le nom d'Eugène (Eugenij). Il achève ses études en Belgique, en Hollande et à Rome, acquérant une vaste culture. En suivant fidèlement le charisme du fondateur de sa Congrégation, Saint Paul de la Croix, il s'attache intensément à la spiritualité de la Passion. Tout au long de son existence, il manifeste également un attachement humble et docile à l'égard de la Mère de Dieu, spécialement dans les moments d'épreuve. "Il est impossible, écrit-il alors, de demeurer indifférent face à tant de tendresse et de pureté de la Vierge, face à tant d'amour et d'abandon de la Mère, et à tant de patience et de résignation de la femme des douleurs!" Nommé curé d'une grosse paroisse rurale puis auxiliaire de son évêque, il se consacre sans réserve au service pastoral des communautés qui lui sont confiées. Il succède à son évêque sur le siège de Nicopoli (Roussé). A l'époque, la Bulgarie est un petit pays qui a été amputé d'une partie de la Macédoine à la suite de la guerre 1914-18, où elle avait été alliée de l'Allemagne. Elle ne comporte qu'une minorité de Catholiques: 35'000 (dont 5'600 de rite oriental) formant le diocèse de Nicopoli et le vicariat de Sofia. Mgr Bossilkof sait unir de façon admirable sa mission de prêtre et d'évêque à une intense vie spirituelle et à une attention constante aux exigences de ses frères. Lors de la deuxième guerre mondiale, la Bulgarie se range de nouveau aux côtés des puissances de l'Axe. Mgr Bossilkof sauve la vie d'un grand nombre de Juifs. Puis vient l'occupation communiste avec son idéologie athée et son programme d'anéantissement de l'Église, lequel en Bulgarie comme ailleurs, a fait d'innombrables victimes. Les tracasseries montent en crescendo et le régime stalinien ordonne la réunion de la minorité catholique à l'Église orthodoxe patriotique. Mgr Bossilkof manifeste une fidélité héroïque au siège de Pierre et décide de rester près de son peuple tout en sachant que cela met sa vie en péril. A aucun moment il ne craint d'affronter la tempête de la persécution. Lorsqu'il sent que le moment de l'épreuve suprême approche, il écrit au Provincial des Passionistes: "J'ai le courage de vivre, j'espère en avoir autant pour subir le pire, en demeurant fidèle au Christ, au Pape et à l'Église". Il est incarcéré et en 1952 il est exécuté avec trois prêtres Assomptionistes et un Capucin. Pie XII, que Mgr Bossilkof a réussi à voir une fois en tant qu'évêque, publie immédiatement une encyclique sur les Églises orientales où il fait nommément mention de l'Évêque. Ce n'est que plus tard que l'on apprend les cruelles tortures qu'il a subies en prison. Jean Paul II le béatifie en 1998; c'est le premier en date des martyrs des régimes communistes de l'est à être béatifié, mis à part Mgr Vilmos Apor 2 (béatifié en 1997), victime à Györ (Hongrie) de l'invasion russe.
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Re: Les saints du jour
Le 19 mars
Bienheureux Josaphat CHICHKOV
Nom: CHICHKOV
Prénom: Robert Matthieu
Nom de religion: Josaphat
Pays: Bulgarie
Naissance: 09.02.1884 à Plovdiv
Mort: 11.11.1952 à Sofia
Etat: Prêtre - Assomptionniste - Martyr
Note:
Noviciat chez les Assomptionnistes en Turquie en 1900. Études à Louvain. Prêtre le 11.07.1909 à Malines (Belgique). Enseigne à Plovdiv, à Varna, à Yambol. Supérieur provincial à Varna. Arrêté en 1951, exécuté en 1952.
Béatification: 26.05.2002 à Plovdiv par Jean Paul II
Fête: 13 novembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2002 n.22 p.7.12-13
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Le bienheureux Josaphat Chichkov naît en 1884 à Plovdiv (appelée à l'époque Filippoli) en Bulgarie, au sein d'une famille nombreuse. Ses parents sont de fervents catholiques, appartenant au rite latin. Il reçoit au baptême le nom de Robert- Matthieu. A 9 ans, il entre au petit séminaire assomptionniste de Kara Agatch (près d'Odrin). En 1900, à 16 ans, il fait son noviciat à Fanarachi en Turquie et il reçoit le nom de Josaphat. En 1901 et 1902, il enseigne à Kara Agatch, puis à Varna. Il dirige l'orchestre du collège. De 1904 à 1909, il est à Louvain en Belgique pour ses études théologiques. Il est ordonné prêtre à Malines (Belgique), le 11 juillet 1909.
De retour au pays, il enseigne au collège Saint-Augustin de Plovdiv, puis à celui de Varna. En 1929 il est nommé directeur du petit séminaire Saints Cyrille et Méthode de Yambol. Ouvert à la technique et à la science, il est le premier de la ville à avoir une machine à écrire en caractères cyrilliques, ainsi qu'un 'cinématographe' et un 'gramophone' dont il fait profiter ses jeunes. Il est aussi aumônier militaire et donne des cours de français. C'est un bon prédicateur, un fin musicien et un érudit. Il introduit la dévotion au Sacré-Cœur dans les foyers. Il écrit: "Nous cherchons à faire le mieux possible tout ce qu'on attend de nous afin de nous sanctifier, sans en avoir l'air." (Lettre de 1930) Le Visiteur apostolique, Mgr Angelo Roncalli (le futur Bienheureux Jean XXIII 2, présent en Bulgarie de 1925 à 1934) le connaît très bien car il aime venir se reposer dans son séminaire. En 1937, le Père Josaphat retourne à Varna, où il est nommé supérieur provincial. Il y restera jusqu'à la fin de la guerre 1939-45. A l'arrivée des communistes, en 1948, lorsque les prêtres étrangers sont contraints de quitter la Bulgarie, il est nommé aussi curé à la paroisse latine de Varna. Arrêté en 1951, il est exécuté en 1952, à l'âge de 68 ans, dans la prison de Sofia, avec les deux autres assomptionnistes, Kamen Vitchev 2 et Pavel Djidjov 2 béatifiés le même jour, et avec Mgr Vincent Bossilkov 2 , béatifié le 15 mars 1998.
NOTE SUR LES ASSOMPTIONNISTES EN BULGARIE
Les Augustins de l'Assomption, appelés 'Assomptionnistes', sont fondés en 1850 par le Père d'Alzon. En 1862, le Bienheureux Pie IX, pape missionnaire, déclare au Père d'Alzon: "Je bénis vos œuvres d'Orient et d'Occident."…Alors que les Assomptionnistes n'ont encore rien créé en Orient! Le Père d'Alzon prend cela comme une invitation prophétique à faire quelque chose dans cette direction-là afin que, selon sa devise, "le Règne de Dieu arrive" (Adveniat Regnum tuum) et en 1863 il envoie un Père - un seul - en Bulgarie. C'est le point de départ de la "Mission d'Orient" des Assomptionnistes. Elle prospère car les vocations affluent. Les Assomptionnistes créent petits séminaires et collèges, dont le grand collège Saint-Augustin à Plovdiv, en 1880, où se formera toute l'intelligentsia du pays. En 1900, les lois anti-religieuses en France ont un contrecoup positif en Bulgarie, car beaucoup de religieux contraints de s'exiler arrivent en Bulgarie et parmi eux, beaucoup de prêtres ou de séminaristes prennent goût à la Mission d'Orient. Dans la pensée des fondateurs, l'œuvre d'Orient voulait faciliter le retour à l'unité des orthodoxes bulgares (eux-mêmes connaissaient un mouvement dans ce sens-là). Dès le début ils voulaient aussi susciter un clergé autochtone de rite oriental.
En 1948, les communistes arrivant au pouvoir, les missionnaires étrangers sont chassés et toutes les œuvres sont détruites ou confisquées. (A la fin de son homélie de béatification, Jean Paul II demandera à l'Église bulgare de reconstruire le séminaire) Quant aux religieux et religieuses qui restent au pays, ils sont confinés dans leurs églises et sacristies. (Ainsi une religieuse carmélite, qui a témoigné au procès, a vécu 38 ans enfermée dans le chœur d'une église.) Des prêtres sont emprisonnés. Si les communistes se sont 'intéressés' spécialement à nos trois bienheureux, c'est qu'ils les considéraient comme des chefs de file, étant très connus et influents dans le pays. Ils sont fusillés en 1952. Il a fallu attendre la chute du communisme pour avoir accès aux archives et connaître le lieu approximatif et la date de leur mort, car les communistes avaient peur qu'on vienne les vénérer comme des martyrs: ils ont été exécutés dans la nuit du 11 au 12 novembre 1952, dans la prison de Sofia, en même temps que le bienheureux Vincent Bossilkov 2, évêque passioniste, béatifié en 1998. Si les trois Pères Assomptionnistes ont été béatifiés plus tard que lui, c'est à cause des communistes qui menaçaient, au cas où l'on ouvrirait le procès de béatification, de s'en prendre aux confrères vivant encore dans le pays. Des orthodoxes aussi ont été persécutés pour la même foi au Christ. Il y a là une valeur œcuménique. "Nous sommes unis sur la toile de fond des martyrs. Nous ne pouvons pas ne pas être unis", disait Jean Paul II au Colisée, le Vendredi Saint 1994.
Bienheureux Josaphat CHICHKOV
Nom: CHICHKOV
Prénom: Robert Matthieu
Nom de religion: Josaphat
Pays: Bulgarie
Naissance: 09.02.1884 à Plovdiv
Mort: 11.11.1952 à Sofia
Etat: Prêtre - Assomptionniste - Martyr
Note:
Noviciat chez les Assomptionnistes en Turquie en 1900. Études à Louvain. Prêtre le 11.07.1909 à Malines (Belgique). Enseigne à Plovdiv, à Varna, à Yambol. Supérieur provincial à Varna. Arrêté en 1951, exécuté en 1952.
Béatification: 26.05.2002 à Plovdiv par Jean Paul II
Fête: 13 novembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2002 n.22 p.7.12-13
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Le bienheureux Josaphat Chichkov naît en 1884 à Plovdiv (appelée à l'époque Filippoli) en Bulgarie, au sein d'une famille nombreuse. Ses parents sont de fervents catholiques, appartenant au rite latin. Il reçoit au baptême le nom de Robert- Matthieu. A 9 ans, il entre au petit séminaire assomptionniste de Kara Agatch (près d'Odrin). En 1900, à 16 ans, il fait son noviciat à Fanarachi en Turquie et il reçoit le nom de Josaphat. En 1901 et 1902, il enseigne à Kara Agatch, puis à Varna. Il dirige l'orchestre du collège. De 1904 à 1909, il est à Louvain en Belgique pour ses études théologiques. Il est ordonné prêtre à Malines (Belgique), le 11 juillet 1909.
De retour au pays, il enseigne au collège Saint-Augustin de Plovdiv, puis à celui de Varna. En 1929 il est nommé directeur du petit séminaire Saints Cyrille et Méthode de Yambol. Ouvert à la technique et à la science, il est le premier de la ville à avoir une machine à écrire en caractères cyrilliques, ainsi qu'un 'cinématographe' et un 'gramophone' dont il fait profiter ses jeunes. Il est aussi aumônier militaire et donne des cours de français. C'est un bon prédicateur, un fin musicien et un érudit. Il introduit la dévotion au Sacré-Cœur dans les foyers. Il écrit: "Nous cherchons à faire le mieux possible tout ce qu'on attend de nous afin de nous sanctifier, sans en avoir l'air." (Lettre de 1930) Le Visiteur apostolique, Mgr Angelo Roncalli (le futur Bienheureux Jean XXIII 2, présent en Bulgarie de 1925 à 1934) le connaît très bien car il aime venir se reposer dans son séminaire. En 1937, le Père Josaphat retourne à Varna, où il est nommé supérieur provincial. Il y restera jusqu'à la fin de la guerre 1939-45. A l'arrivée des communistes, en 1948, lorsque les prêtres étrangers sont contraints de quitter la Bulgarie, il est nommé aussi curé à la paroisse latine de Varna. Arrêté en 1951, il est exécuté en 1952, à l'âge de 68 ans, dans la prison de Sofia, avec les deux autres assomptionnistes, Kamen Vitchev 2 et Pavel Djidjov 2 béatifiés le même jour, et avec Mgr Vincent Bossilkov 2 , béatifié le 15 mars 1998.
NOTE SUR LES ASSOMPTIONNISTES EN BULGARIE
Les Augustins de l'Assomption, appelés 'Assomptionnistes', sont fondés en 1850 par le Père d'Alzon. En 1862, le Bienheureux Pie IX, pape missionnaire, déclare au Père d'Alzon: "Je bénis vos œuvres d'Orient et d'Occident."…Alors que les Assomptionnistes n'ont encore rien créé en Orient! Le Père d'Alzon prend cela comme une invitation prophétique à faire quelque chose dans cette direction-là afin que, selon sa devise, "le Règne de Dieu arrive" (Adveniat Regnum tuum) et en 1863 il envoie un Père - un seul - en Bulgarie. C'est le point de départ de la "Mission d'Orient" des Assomptionnistes. Elle prospère car les vocations affluent. Les Assomptionnistes créent petits séminaires et collèges, dont le grand collège Saint-Augustin à Plovdiv, en 1880, où se formera toute l'intelligentsia du pays. En 1900, les lois anti-religieuses en France ont un contrecoup positif en Bulgarie, car beaucoup de religieux contraints de s'exiler arrivent en Bulgarie et parmi eux, beaucoup de prêtres ou de séminaristes prennent goût à la Mission d'Orient. Dans la pensée des fondateurs, l'œuvre d'Orient voulait faciliter le retour à l'unité des orthodoxes bulgares (eux-mêmes connaissaient un mouvement dans ce sens-là). Dès le début ils voulaient aussi susciter un clergé autochtone de rite oriental.
En 1948, les communistes arrivant au pouvoir, les missionnaires étrangers sont chassés et toutes les œuvres sont détruites ou confisquées. (A la fin de son homélie de béatification, Jean Paul II demandera à l'Église bulgare de reconstruire le séminaire) Quant aux religieux et religieuses qui restent au pays, ils sont confinés dans leurs églises et sacristies. (Ainsi une religieuse carmélite, qui a témoigné au procès, a vécu 38 ans enfermée dans le chœur d'une église.) Des prêtres sont emprisonnés. Si les communistes se sont 'intéressés' spécialement à nos trois bienheureux, c'est qu'ils les considéraient comme des chefs de file, étant très connus et influents dans le pays. Ils sont fusillés en 1952. Il a fallu attendre la chute du communisme pour avoir accès aux archives et connaître le lieu approximatif et la date de leur mort, car les communistes avaient peur qu'on vienne les vénérer comme des martyrs: ils ont été exécutés dans la nuit du 11 au 12 novembre 1952, dans la prison de Sofia, en même temps que le bienheureux Vincent Bossilkov 2, évêque passioniste, béatifié en 1998. Si les trois Pères Assomptionnistes ont été béatifiés plus tard que lui, c'est à cause des communistes qui menaçaient, au cas où l'on ouvrirait le procès de béatification, de s'en prendre aux confrères vivant encore dans le pays. Des orthodoxes aussi ont été persécutés pour la même foi au Christ. Il y a là une valeur œcuménique. "Nous sommes unis sur la toile de fond des martyrs. Nous ne pouvons pas ne pas être unis", disait Jean Paul II au Colisée, le Vendredi Saint 1994.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 20 mars
Prénom: Alfred
Nom de religion: André
Pays: Canada
Naissance: 09.08.1845
Mort: 06.01.1937
État: Religieux
Note:
Frère de Sainte-Croix, frère André est pendant 40 ans portier du collège de Montréal, puis pendant 30 ans gardien de l'0ratoire Saint-Joseph à proximité du collège. Grand rayonnement auprès des pèlerins.
Béatification: 23.05.1982 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 17 0ctobre 2010 par Benoit XVI
Fête: 6 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1982 n.18 - n.20 - n.22
Réf. dans la Documentation Catholique: 1982 p.607
Bienheureux André BESSETTE
Nom: BESSETTEPrénom: Alfred
Nom de religion: André
Pays: Canada
Naissance: 09.08.1845
Mort: 06.01.1937
État: Religieux
Note:
Frère de Sainte-Croix, frère André est pendant 40 ans portier du collège de Montréal, puis pendant 30 ans gardien de l'0ratoire Saint-Joseph à proximité du collège. Grand rayonnement auprès des pèlerins.
Béatification: 23.05.1982 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 17 0ctobre 2010 par Benoit XVI
Fête: 6 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1982 n.18 - n.20 - n.22
Réf. dans la Documentation Catholique: 1982 p.607
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Re: Les saints du jour
Le 21 mars
[b]Nom: BOURGEOYS
Prénom: Marguerite
Nom de religion: Marguerite
Pays: France - Canada
Naissance: 17.04.1620 à Troyes (France)
Mort: 12.01.1700 à Montréal
État: Religieuse - Fondatrice
Note:
Première sainte du Canada. "Mère de la Colonie". Cofondatrice de l'Eglise du Canada où elle arrive en 1653. Fonde la Congrégation de N.D. pour l'éducation de la jeunesse (1676). Elle démissionne du supériorat en 1693.
Béatification: 12.11.1950 à Rome par Pie XII
Canonisation: 31.10.1982 à Rome par Jean Paul II
Fête: 12 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1982 n.33 - n.42 - n.44
Réf. dans la Documentation Catholique: 1982 p.1137
Notice
Ayant ressenti un appel intérieur, à 20 ans, au cours d'une procession en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire dans sa ville natale de Troyes, Marguerite Bourgeoys se consacra à l'enseignement des enfants pauvres, puis émigra au Canada pour continuer la même œuvre auprès des enfants français et indiens. Elle étendit cette action aux jeunes filles afin d'assurer, par la famille, l'avenir de ce pays neuf. Elle mourut à Ville Marie, l'actuelle Montréal, en 1700. Celle qu'on appelle la "Mère de la colonie" est la première sainte du Canada.
Sainte Marguerite BOURGEOYS[
/b][b]Nom: BOURGEOYS
Prénom: Marguerite
Nom de religion: Marguerite
Pays: France - Canada
Naissance: 17.04.1620 à Troyes (France)
Mort: 12.01.1700 à Montréal
État: Religieuse - Fondatrice
Note:
Première sainte du Canada. "Mère de la Colonie". Cofondatrice de l'Eglise du Canada où elle arrive en 1653. Fonde la Congrégation de N.D. pour l'éducation de la jeunesse (1676). Elle démissionne du supériorat en 1693.
Béatification: 12.11.1950 à Rome par Pie XII
Canonisation: 31.10.1982 à Rome par Jean Paul II
Fête: 12 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1982 n.33 - n.42 - n.44
Réf. dans la Documentation Catholique: 1982 p.1137
Notice
Ayant ressenti un appel intérieur, à 20 ans, au cours d'une procession en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire dans sa ville natale de Troyes, Marguerite Bourgeoys se consacra à l'enseignement des enfants pauvres, puis émigra au Canada pour continuer la même œuvre auprès des enfants français et indiens. Elle étendit cette action aux jeunes filles afin d'assurer, par la famille, l'avenir de ce pays neuf. Elle mourut à Ville Marie, l'actuelle Montréal, en 1700. Celle qu'on appelle la "Mère de la colonie" est la première sainte du Canada.
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Re: Les saints du jour
Bienheureuse Marie-Rose DUROCHER
Nom: DUROCHER
Prénom: Eulalie
Nom de religion: Marie-Rose
Pays: Canada
Naissance: 06.10.1811
Mort: 06.10.1849 à Longueduil
État: Religieuse - Fondatrice
Note:
Elle sert au presbytère de son frère avec apostolat paroissial. Elle fonde les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie pour l'éducation religieuse des jeunes filles.
Béatification: 23.05.1982 à Rome par Jean Paul II
Fête: 6 octobre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1982 n.20 - n.22
Réf. dans la Documentation Catholique: 1982 p.607
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Les saints du jour
Le 23 mars
Nom: GUYART MARTIN
Prénom: Marie
Nom de religion:
Pays: France - Canada
Naissance: 1599 à Tours
Mort: 30.04.1672
État: Veuve - Ursuline
Note:
Veuve à 20 ans, mère d'un enfant qui se fera bénédictin, devient ursuline. Elle part au Canada en 1639 où elle fonde le monastère des ursulines de Québec. Vie mystique intense, source de son apostolat.
Béatification: 22.06.1980 à Rome par Jean Paul II
Fête: 30 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1980 n.26 & 27
Réf. dans la Documentation Catholique: 1980 p.781
Bienheureuse Marie de l'Incarnation GUYART MARTIN
Nom: GUYART MARTIN
Prénom: Marie
Nom de religion:
Pays: France - Canada
Naissance: 1599 à Tours
Mort: 30.04.1672
État: Veuve - Ursuline
Note:
Veuve à 20 ans, mère d'un enfant qui se fera bénédictin, devient ursuline. Elle part au Canada en 1639 où elle fonde le monastère des ursulines de Québec. Vie mystique intense, source de son apostolat.
Béatification: 22.06.1980 à Rome par Jean Paul II
Fête: 30 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1980 n.26 & 27
Réf. dans la Documentation Catholique: 1980 p.781
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Les saints du jour
Le 24 mars
Nom: JANSSOONE
Prénom: Frédéric
Nom de religion: Frédéric
Pays: France - Terre Sainte - Canada
Naissance: 19.11.1838 à Ghyvelde (près de Dunkerque)
Mort: 04.08.1916 à Montréal (repose à Trois-Rivières (prov. de Québec))
État: Prêtre - Franciscain
Note: 1864 Franciscain à Amiens. 1870 Prêtre. 1876 en Terre Sainte. 1878 vicaire custodial. Mendiant pour les chrétiens de Palestine. 1881 Canada, quêtant pour la Custodie de Terre Sainte, fonde des revues et développe le culte marial au Québec et le Tiers Ordre franciscain.
Béatification: 25.09.1988 à Rome par Jean Paul II
Fête: 5 août
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.39
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.1092
Notice brève
Né le 19 novembre 1838 à Ghyvelde (diocèse de Lille), il fut élève du collège d’Hazebrouck et de l’institution Notre-Dame-des-Dunes de Dunkerque. Entré au noviciat franciscain d’Amiens en 1864, ordonné prêtre en 1870, il exerça son ministère dans les couvents franciscains de Bordeaux et Paris. Envoyé en Terre Sainte en 1876, il devint deux ans plus tard assistant du ‘Gardien’ de la Custodie de Terre Sainte. Les besoins économiques des chrétiens de Palestine le poussèrent à se faire vraiment mendiant : Il fut envoyé en 1881 au Canada, pour y quêter en leur faveur. Il y resta 28 ans, fondant diverses revues et jouant un rôle important dans le développement du culte marial au Québec. Il rétablit l’Ordre franciscain dans le pays et développa le Tiers Ordre. Il mourut le 4 août 1916, á Montréal.
Notice développée
Frédéric Janssoone naît dans les Flandres françaises au lieu-dit Meul-Houc, dans la commune de Ghyvelde, près de Dunkerque. Mais par ses origines, il est des Flandres belges et sa langue maternelle est le flamand. Dernier de huit enfants, il est baptisé sous le nom de Frédéric Cornil (Corneille). Son père, Pierre Antoine, est un petit fermier qui travaille dur et finit par parvenir à une certaine aisance. Sa mère, Marie-Isabelle Bollengier est cultivée et raffinée. L’éducation est stricte, très chrétienne aussi, spécialement dans le domaine de la charité et de la foi. L’enfant connaîtra assez tôt la souffrance, car son père meurt en 1848 alors qu’il n’a que 9 ans. Il est très doué pour les études, mais il doit les arrêter en 1855, à cause de la crise économique et afin d’aider sa mère qui a fait de mauvais placements. Il s’engage alors dans une entreprise en textile, où il est représentant de commerce, domaine où il se révèle génial. Plus tard aussi, il gardera le don de bien présenter ses affaires ! À la mort de sa mère, en 1861, il peut reprendre ses études. Un jour, grâce à une dame chez qui il prend pension, il découvre saint François d’Assise et il est conquis. Deux ans après, il entre au couvent franciscain d’Amiens. Devenu “Frère Frédéric de saint Yves” ou plus tard “Frère Frédéric de Ghyvelde”, il est ordonné prêtre à Bourges le 17 août 1870, juste avant la guerre franco-allemande ; sa date d’ordination a été exprès avancée, ce qui lui permet d’exercer ses fonctions sacerdotales comme aumônier dans un hôpital militaire. Rude expérience. Après quoi, il est supérieur à Bordeaux, puis autorisé à aller en Palestine où de nombreux franciscains tiennent la “Custodie de Terre Sainte”. Nommé assistant du supérieur ou ‘gardien’ il a de lourdes responsabilités matérielles. C’est lui, par exemple, à qui l’on doit la construction de l’église Sainte Catherine de Bethléem (où se célèbre chaque année, en mondovision, la messe de minuit de Noël). Avec un sens diplomatique et un esprit de paix dans ce pays sous domination ottomane, il s’ingénie aussi à établir des accords entre les différentes confessions chrétiennes, notamment pour leur présence respective dans la basilique du Saint-Sépulcre et celle de Bethléem. Il fait de grandes recherches d’archives et publie une synthèse qui est, encore maintenant, la “ magna carta ” pour la gestion des sanctuaires de Palestine. Il anime aussi de nombreux pèlerinages ; ce qui lui donne l’occasion de rencontrer un prêtre canadien qui l’invite dans son pays. Ses supérieurs l'envoient au Québec, en 1881, en lui confiant deux mandats : instaurer là-bas la quête du Vendredi-Saint en faveur des Lieux-Saints et visiter les fraternités du Tiers Ordre Franciscain afin d'évaluer les possibilités d'une restauration de l'ordre des Frères mineurs au Canada (le dernier Franciscain, un Récollet, étant mort en 1849). Ses prédications à Québec et Trois-Rivières connaissent un succès remarquable (même si sa méconnaissance du climat politique alors tendu suscite un incident) et il quête pour les Lieux Saints. Dès l’année suivante, cette quête annuelle sera établie dans le diocèse de Québec. Quant à lui, entre temps, il est retourné en Terre Sainte. Mais, six ans après, les Canadiens rappellent “le Bon Père Frédéric”. Ses supérieurs le laissent repartir avec la mission de mettre sur pied un Commissariat de Terre sainte à Trois-Rivières (Québec), en attendant qu'il soit possible d'établir une communauté régulière. Ce sera la première maison franciscaine. De ce modeste pied-à-terre et du couvent régulier qui le remplacera en 1903, le bon Père rayonnera, pendant 28 ans, dans tous les diocèses du Québec et jusqu'en Nouvelle-Angleterre. Il prêche avec zèle. Prédication franciscaine, basée sur la Passion et la Résurrection, simple mais non dépourvue de sentiments, et qui provoque souvent les larmes des auditeurs. Il est capable de prêcher des heures entières, par exemple sur la Passion, sans que les gens voient le temps passer. « Il ne cesse d’entraîner ceux qui l’écoutent à s’engager dans la vie évangélique selon les voies tracées par le Tiers-Ordre franciscain et tout autant dans l’apostolat très concret de la vie familiale et professionnelle » (Jean-Paul II). On lui confie le pèlerinage de Notre-Dame du Cap-de-la-Madeleine, fondé par l’abbé Désilets. De ce sanctuaire encore peu connu, il fait un pèlerinage national, où les Oblats de Marie Immaculée le relayeront en 1902. Cela montre que la dévotion mariale est vraiment “l’âme de son apostolat” (Id). De plus, il a une impressionnante activité littéraire, écrivant beaucoup d’articles, fondant des revues, notamment pour aider la Terre Sainte.
Il célèbre l’eucharistie avec une ferveur émouvante. Sa vie montre bien que « l’esprit de contemplation, loin de freiner le zèle apostolique, le fortifie. Proche de Dieu, il est aussi proche des gens » (Id). Il est joyeux et, dans tout homme, il voit le Christ, spécialement dans les petits.
Marcheur infatigable, bourreau de travail, il prend sur ses nuits et mène une vie très mortifiée; et pourtant, c’est un petit homme, chétif, qui souffre de l’estomac. Épuisé par les austérités et le labeur, atteint d’un cancer à l’estomac, il meurt à Montréal en 1916. Son corps est transféré au couvent de Trois-Rivières.
Bienheureux Frédéric JANSSOONE
Nom: JANSSOONE
Prénom: Frédéric
Nom de religion: Frédéric
Pays: France - Terre Sainte - Canada
Naissance: 19.11.1838 à Ghyvelde (près de Dunkerque)
Mort: 04.08.1916 à Montréal (repose à Trois-Rivières (prov. de Québec))
État: Prêtre - Franciscain
Note: 1864 Franciscain à Amiens. 1870 Prêtre. 1876 en Terre Sainte. 1878 vicaire custodial. Mendiant pour les chrétiens de Palestine. 1881 Canada, quêtant pour la Custodie de Terre Sainte, fonde des revues et développe le culte marial au Québec et le Tiers Ordre franciscain.
Béatification: 25.09.1988 à Rome par Jean Paul II
Fête: 5 août
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.39
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.1092
Notice brève
Né le 19 novembre 1838 à Ghyvelde (diocèse de Lille), il fut élève du collège d’Hazebrouck et de l’institution Notre-Dame-des-Dunes de Dunkerque. Entré au noviciat franciscain d’Amiens en 1864, ordonné prêtre en 1870, il exerça son ministère dans les couvents franciscains de Bordeaux et Paris. Envoyé en Terre Sainte en 1876, il devint deux ans plus tard assistant du ‘Gardien’ de la Custodie de Terre Sainte. Les besoins économiques des chrétiens de Palestine le poussèrent à se faire vraiment mendiant : Il fut envoyé en 1881 au Canada, pour y quêter en leur faveur. Il y resta 28 ans, fondant diverses revues et jouant un rôle important dans le développement du culte marial au Québec. Il rétablit l’Ordre franciscain dans le pays et développa le Tiers Ordre. Il mourut le 4 août 1916, á Montréal.
Notice développée
Frédéric Janssoone naît dans les Flandres françaises au lieu-dit Meul-Houc, dans la commune de Ghyvelde, près de Dunkerque. Mais par ses origines, il est des Flandres belges et sa langue maternelle est le flamand. Dernier de huit enfants, il est baptisé sous le nom de Frédéric Cornil (Corneille). Son père, Pierre Antoine, est un petit fermier qui travaille dur et finit par parvenir à une certaine aisance. Sa mère, Marie-Isabelle Bollengier est cultivée et raffinée. L’éducation est stricte, très chrétienne aussi, spécialement dans le domaine de la charité et de la foi. L’enfant connaîtra assez tôt la souffrance, car son père meurt en 1848 alors qu’il n’a que 9 ans. Il est très doué pour les études, mais il doit les arrêter en 1855, à cause de la crise économique et afin d’aider sa mère qui a fait de mauvais placements. Il s’engage alors dans une entreprise en textile, où il est représentant de commerce, domaine où il se révèle génial. Plus tard aussi, il gardera le don de bien présenter ses affaires ! À la mort de sa mère, en 1861, il peut reprendre ses études. Un jour, grâce à une dame chez qui il prend pension, il découvre saint François d’Assise et il est conquis. Deux ans après, il entre au couvent franciscain d’Amiens. Devenu “Frère Frédéric de saint Yves” ou plus tard “Frère Frédéric de Ghyvelde”, il est ordonné prêtre à Bourges le 17 août 1870, juste avant la guerre franco-allemande ; sa date d’ordination a été exprès avancée, ce qui lui permet d’exercer ses fonctions sacerdotales comme aumônier dans un hôpital militaire. Rude expérience. Après quoi, il est supérieur à Bordeaux, puis autorisé à aller en Palestine où de nombreux franciscains tiennent la “Custodie de Terre Sainte”. Nommé assistant du supérieur ou ‘gardien’ il a de lourdes responsabilités matérielles. C’est lui, par exemple, à qui l’on doit la construction de l’église Sainte Catherine de Bethléem (où se célèbre chaque année, en mondovision, la messe de minuit de Noël). Avec un sens diplomatique et un esprit de paix dans ce pays sous domination ottomane, il s’ingénie aussi à établir des accords entre les différentes confessions chrétiennes, notamment pour leur présence respective dans la basilique du Saint-Sépulcre et celle de Bethléem. Il fait de grandes recherches d’archives et publie une synthèse qui est, encore maintenant, la “ magna carta ” pour la gestion des sanctuaires de Palestine. Il anime aussi de nombreux pèlerinages ; ce qui lui donne l’occasion de rencontrer un prêtre canadien qui l’invite dans son pays. Ses supérieurs l'envoient au Québec, en 1881, en lui confiant deux mandats : instaurer là-bas la quête du Vendredi-Saint en faveur des Lieux-Saints et visiter les fraternités du Tiers Ordre Franciscain afin d'évaluer les possibilités d'une restauration de l'ordre des Frères mineurs au Canada (le dernier Franciscain, un Récollet, étant mort en 1849). Ses prédications à Québec et Trois-Rivières connaissent un succès remarquable (même si sa méconnaissance du climat politique alors tendu suscite un incident) et il quête pour les Lieux Saints. Dès l’année suivante, cette quête annuelle sera établie dans le diocèse de Québec. Quant à lui, entre temps, il est retourné en Terre Sainte. Mais, six ans après, les Canadiens rappellent “le Bon Père Frédéric”. Ses supérieurs le laissent repartir avec la mission de mettre sur pied un Commissariat de Terre sainte à Trois-Rivières (Québec), en attendant qu'il soit possible d'établir une communauté régulière. Ce sera la première maison franciscaine. De ce modeste pied-à-terre et du couvent régulier qui le remplacera en 1903, le bon Père rayonnera, pendant 28 ans, dans tous les diocèses du Québec et jusqu'en Nouvelle-Angleterre. Il prêche avec zèle. Prédication franciscaine, basée sur la Passion et la Résurrection, simple mais non dépourvue de sentiments, et qui provoque souvent les larmes des auditeurs. Il est capable de prêcher des heures entières, par exemple sur la Passion, sans que les gens voient le temps passer. « Il ne cesse d’entraîner ceux qui l’écoutent à s’engager dans la vie évangélique selon les voies tracées par le Tiers-Ordre franciscain et tout autant dans l’apostolat très concret de la vie familiale et professionnelle » (Jean-Paul II). On lui confie le pèlerinage de Notre-Dame du Cap-de-la-Madeleine, fondé par l’abbé Désilets. De ce sanctuaire encore peu connu, il fait un pèlerinage national, où les Oblats de Marie Immaculée le relayeront en 1902. Cela montre que la dévotion mariale est vraiment “l’âme de son apostolat” (Id). De plus, il a une impressionnante activité littéraire, écrivant beaucoup d’articles, fondant des revues, notamment pour aider la Terre Sainte.
Il célèbre l’eucharistie avec une ferveur émouvante. Sa vie montre bien que « l’esprit de contemplation, loin de freiner le zèle apostolique, le fortifie. Proche de Dieu, il est aussi proche des gens » (Id). Il est joyeux et, dans tout homme, il voit le Christ, spécialement dans les petits.
Marcheur infatigable, bourreau de travail, il prend sur ses nuits et mène une vie très mortifiée; et pourtant, c’est un petit homme, chétif, qui souffre de l’estomac. Épuisé par les austérités et le labeur, atteint d’un cancer à l’estomac, il meurt à Montréal en 1916. Son corps est transféré au couvent de Trois-Rivières.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 25 mars
Bienheureux Louis-Zéphyrin MOREAU
Nom: MOREAU
Prénom: Louis-Zéphyrin
Pays: Canada
Naissance: 1824 à Bécancour (Québec)
Mort: 24.05.1901
État: Evêque
Note: Prêtre en 1846 à Montréal. Evêque de St Hyacinthe (=1/2 Montréal) en 1876.
Béatification: 10.05.1987 à Rome par Jean Paul II
Fête: 24 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1987 n.22 p.1-2
Réf. dans la Documentation Catholique: 1987 p.690
Notice
Louis-Zéphyrin Moreau naît en 1824 à Bécancour dans la province du Québec au Canada, cinquième d’une famille de treize enfants. Après sa scolarité au petit séminaire de Nicolet, il est refusé au séminaire de Québec à cause de sa mauvaise santé, mais il est accepté à celui de Montréal par le célèbre et dynamique évêque Mgr Bourget. Il est ordonné prêtre en 1846. Le diocèse de Montréal ayant été scindé en deux donnant naissance au nouvel évêché de Saint-Hyacinthe, l’abbé Moreau en est le chancelier, puis il en devient évêque en 1876. (Rappelons qu’en ce dix-neuvième siècle, le Canada, spécialement dans sa partie francophone, a connu une croissance rapide et une remarquable vitalité.) Mgr Moreau, malgré sa faible santé, mène une vie austère et déploie une impressionnante activité. A son propos, Jean-Paul II donne cette définition: « Le ministère épiscopal n’a pas d’autre raison d’être que de rassembler et de stimuler les membres de l’Église dans leur complémentarité. » Bravant la pauvreté, l’évêque fonde deux congrégations religieuses. Homme prudent et réfléchi, il a pourtant des initiatives hardies pour répondre aux besoins des temps nouveaux, si bien que son action s’étend au-delà de son diocèse, notamment pour les rapports œcuméniques. Il encourage les écoles, veille à la formation des séminaristes, se dévoue pour les pauvres. Sa devise épiscopale est : « Je peux tout en celui qui me fortifie ». Il s’agit donc d’appuyer sa faiblesse sur la force de Dieu ; c’est pourquoi il écrit : « Nous ne ferons bien les grandes choses dont nous sommes chargés que par une union intime avec Notre-Seigneur ». Après avoir aimé son troupeau de l’amour brûlant du Christ, Mgr Moreau, qu’on a pu appeler l’évêque du Sacré-Cœur, meurt en 1901. C’est le premier évêque canadien béatifié natif du Canada.
Bienheureux Louis-Zéphyrin MOREAU
Nom: MOREAU
Prénom: Louis-Zéphyrin
Pays: Canada
Naissance: 1824 à Bécancour (Québec)
Mort: 24.05.1901
État: Evêque
Note: Prêtre en 1846 à Montréal. Evêque de St Hyacinthe (=1/2 Montréal) en 1876.
Béatification: 10.05.1987 à Rome par Jean Paul II
Fête: 24 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1987 n.22 p.1-2
Réf. dans la Documentation Catholique: 1987 p.690
Notice
Louis-Zéphyrin Moreau naît en 1824 à Bécancour dans la province du Québec au Canada, cinquième d’une famille de treize enfants. Après sa scolarité au petit séminaire de Nicolet, il est refusé au séminaire de Québec à cause de sa mauvaise santé, mais il est accepté à celui de Montréal par le célèbre et dynamique évêque Mgr Bourget. Il est ordonné prêtre en 1846. Le diocèse de Montréal ayant été scindé en deux donnant naissance au nouvel évêché de Saint-Hyacinthe, l’abbé Moreau en est le chancelier, puis il en devient évêque en 1876. (Rappelons qu’en ce dix-neuvième siècle, le Canada, spécialement dans sa partie francophone, a connu une croissance rapide et une remarquable vitalité.) Mgr Moreau, malgré sa faible santé, mène une vie austère et déploie une impressionnante activité. A son propos, Jean-Paul II donne cette définition: « Le ministère épiscopal n’a pas d’autre raison d’être que de rassembler et de stimuler les membres de l’Église dans leur complémentarité. » Bravant la pauvreté, l’évêque fonde deux congrégations religieuses. Homme prudent et réfléchi, il a pourtant des initiatives hardies pour répondre aux besoins des temps nouveaux, si bien que son action s’étend au-delà de son diocèse, notamment pour les rapports œcuméniques. Il encourage les écoles, veille à la formation des séminaristes, se dévoue pour les pauvres. Sa devise épiscopale est : « Je peux tout en celui qui me fortifie ». Il s’agit donc d’appuyer sa faiblesse sur la force de Dieu ; c’est pourquoi il écrit : « Nous ne ferons bien les grandes choses dont nous sommes chargés que par une union intime avec Notre-Seigneur ». Après avoir aimé son troupeau de l’amour brûlant du Christ, Mgr Moreau, qu’on a pu appeler l’évêque du Sacré-Cœur, meurt en 1901. C’est le premier évêque canadien béatifié natif du Canada.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 26 mars
Nom: PARADIS
Prénom: Alodie - Virginie
Nom de religion: Marie-Léonie
Pays: Canada
Naissance: 12.05.1840 à l’Acadie
Mort: 03.05.1912 à Sherbrooke
État: Religieuse - Fondatrice
Note: D'abord sœur marianite de Ste-Croix (1854), elle fonde en 1880 l'Institut des Petites Sœurs de la Sainte-Famille, au service de l'éducation des jeunes, assistance aux familles, service des séminaires, des maisons de prêtres.
Béatification: 11.09.1984 à Montréal par Jean Paul II
Fête: 3 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1984 n.35 p.6 - n.38 p.16-18
Réf. dans la Documentation Catholique: 1984 p.950
Notice
Sœur Marie-Léonie PARADIS est béatifiée par Jean-Paul II à Montréal le 11 septembre 1984: c'est la première cérémonie de béatification effectuée sur le continent américain.
Elle naît en 1840 à l'Acadie, paroisse dépendant alors du diocèse de Montréal (aujourd'hui de celui de Saint-Jean-de-Québec). Elle reçoit au baptême les noms de Alodie-Virginie. Ses parents gagnent laborieusement leur vie en milieu rural. Elle a cinq frères; elle est la seule fille. Dans la famille règne une ambiance de foi favorisée par l'éducation de leur mère. A 9 ans, on la met pensionnaire chez des Sœurs (Congrégation Notre-Dame, Laprairie). Comme naturellement, la vocation fleurit en elle et elle entre en février 1854 chez les Sœurs Marianites de Sainte-Croix. On l'autorise à faire ses vœux à 17 ans, le 22 août 1857, malgré sa mauvaise santé: elle devient Sœur Léonie (ou Marie-Léonie). Son attrait la pousse au service du prêtre, lui-même étant au service de l'Eucharistie, sacrement pour lequel elle a une grande dévotion. Mais son parcours est sinueux avant de pouvoir répondre à cet appel particulier: elle ne remettra jamais sa vocation en doute mais elle aura souvent à demander dans la prière les lumières du Seigneur pour savoir quelle doit être la forme concrète de son service dans l'Eglise.
Jusqu'en 1862, elle fait la classe dans la région de Montréal. Puis elle est envoyée dans un orphelinat à New York où elle reste 8 ans, jusqu'en 1870. De là, elle choisit d'aller en Indiana où, jusqu'en 1874, elle enseigne les travaux à l'aiguille et le français. Au cours de cette période de douze années vécue aux Etats-Unis, elle connaît des difficultés communautaires, mais elle apprend l'anglais et ce sera providentiel pour sa fondation. A l'automne 1874 elle est envoyée à Memramcook (Nouveau-Brunswick, Canada) pour prendre en charge l'équipe de Sœurs qui assurent les travaux domestiques du collège des Marianites. Ce coin de l'Acadie francophone se révèle une source de vocations, et de généreuses jeunes filles ont tôt fait de se grouper autour de Sœur Léonie: mouvement spontané que peut expliquer la personnalité de la Sœur dont voici le portrait: "Physiquement, Mère Léonie était de petite taille, d'une tenue si digne qu'on la remarquait. Son teint clair, ses yeux profonds, sa bonne figure épanouie d'un sourire attirait facilement. Moralement, elle était la femme de grand cœur, toute de cordialité." En 1880, les Pères de Sainte-Croix acceptent que ces jeunes, portant le nom de "Petites Sœurs de la Sainte-Famille" s'organisent en Institut autonome sous la direction de Sœur Léonie. Elles font des vœux seulement privés et leur tâche consiste à se dévouer aux soins domestiques des collèges de Sainte-Croix au Canada. Mais leur prêtre-assistant meurt en 1895, laissant dans l'embarras la jeune Communauté qui n'a pas encore reçu d'approbation canonique. C'est alors qu'intervient l'évêque de Sherbrooke, Mgr Paul Larocque, qui cherche des religieuses pour son séminaire et son évêché. Après réflexion et consultation, Sœur Léonie accepte ce travail et décide de transférer la maison mère et le noviciat des Petites Sœurs de la Sainte-Famille à Sherbrooke. Grâce à la compréhension de l'évêque, les Sœurs reçoivent l'approbation diocésaine en 1896.
Un autre trait caractéristique de la Mère Léonie est son amour du travail, bien qu'elle fût de faible santé. Sa pensée là-dessus se résume ainsi: "Travaillons, mes filles, nous nous reposerons au ciel!" Ce travail est de collaborer avec le clergé et de le libérer en se chargeant des soucis temporels. Cependant, Sœur Léonie est toujours professe de Sainte-Croix et elle en porte le costume. En 1905, le pape saint Pie X la relève de ses obligations et avec ses sœurs, elle revêt un habit qui leur est propre. A la fin de sa vie, en 1912, sa Communauté compte plus de 600 religieuses au service du sacerdoce. La fondatrice meurt à 72 ans à Sherbrooke. Ses funérailles sont un triomphe.
Extrait de l'homélie de Jean Paul II lors de sa béatification: « Sœur Marie-Léonie Paradis ne craignait pas les diverses formes du travail manuel qui est le lot de tant de gens aujourd'hui, qui a été à l'honneur dans la Sainte Famille, dans la vie même de Jésus à Nazareth. C'est là qu'elle a vu la volonté de Dieu sur sa vie. C'est en accomplissant ces tâches qu'elle a trouvé Dieu. Avec les sacrifices inhérents à ce travail, mais offerts par amour, elle y a connu une joie et une paix profondes. Elle savait qu'elle rejoignait l'attitude foncière du Christ, "venu non pour être servi mais pour servir." Elle était toute pénétrée de la grandeur de l'Eucharistie, et de la grandeur du sacerdoce. Oui, Dieu a jeté les yeux sur la sainteté de son humble servante, Marie-Léonie, qui s'est inspirée de la disponibilité de Marie. Et désormais sa Congrégation et l'Eglise la diront, d'âge en âge, bienheureuse (cf. Lc 1, 84). »
Bienheureuse Marie-Léonie PARADIS
Nom: PARADIS
Prénom: Alodie - Virginie
Nom de religion: Marie-Léonie
Pays: Canada
Naissance: 12.05.1840 à l’Acadie
Mort: 03.05.1912 à Sherbrooke
État: Religieuse - Fondatrice
Note: D'abord sœur marianite de Ste-Croix (1854), elle fonde en 1880 l'Institut des Petites Sœurs de la Sainte-Famille, au service de l'éducation des jeunes, assistance aux familles, service des séminaires, des maisons de prêtres.
Béatification: 11.09.1984 à Montréal par Jean Paul II
Fête: 3 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1984 n.35 p.6 - n.38 p.16-18
Réf. dans la Documentation Catholique: 1984 p.950
Notice
Sœur Marie-Léonie PARADIS est béatifiée par Jean-Paul II à Montréal le 11 septembre 1984: c'est la première cérémonie de béatification effectuée sur le continent américain.
Elle naît en 1840 à l'Acadie, paroisse dépendant alors du diocèse de Montréal (aujourd'hui de celui de Saint-Jean-de-Québec). Elle reçoit au baptême les noms de Alodie-Virginie. Ses parents gagnent laborieusement leur vie en milieu rural. Elle a cinq frères; elle est la seule fille. Dans la famille règne une ambiance de foi favorisée par l'éducation de leur mère. A 9 ans, on la met pensionnaire chez des Sœurs (Congrégation Notre-Dame, Laprairie). Comme naturellement, la vocation fleurit en elle et elle entre en février 1854 chez les Sœurs Marianites de Sainte-Croix. On l'autorise à faire ses vœux à 17 ans, le 22 août 1857, malgré sa mauvaise santé: elle devient Sœur Léonie (ou Marie-Léonie). Son attrait la pousse au service du prêtre, lui-même étant au service de l'Eucharistie, sacrement pour lequel elle a une grande dévotion. Mais son parcours est sinueux avant de pouvoir répondre à cet appel particulier: elle ne remettra jamais sa vocation en doute mais elle aura souvent à demander dans la prière les lumières du Seigneur pour savoir quelle doit être la forme concrète de son service dans l'Eglise.
Jusqu'en 1862, elle fait la classe dans la région de Montréal. Puis elle est envoyée dans un orphelinat à New York où elle reste 8 ans, jusqu'en 1870. De là, elle choisit d'aller en Indiana où, jusqu'en 1874, elle enseigne les travaux à l'aiguille et le français. Au cours de cette période de douze années vécue aux Etats-Unis, elle connaît des difficultés communautaires, mais elle apprend l'anglais et ce sera providentiel pour sa fondation. A l'automne 1874 elle est envoyée à Memramcook (Nouveau-Brunswick, Canada) pour prendre en charge l'équipe de Sœurs qui assurent les travaux domestiques du collège des Marianites. Ce coin de l'Acadie francophone se révèle une source de vocations, et de généreuses jeunes filles ont tôt fait de se grouper autour de Sœur Léonie: mouvement spontané que peut expliquer la personnalité de la Sœur dont voici le portrait: "Physiquement, Mère Léonie était de petite taille, d'une tenue si digne qu'on la remarquait. Son teint clair, ses yeux profonds, sa bonne figure épanouie d'un sourire attirait facilement. Moralement, elle était la femme de grand cœur, toute de cordialité." En 1880, les Pères de Sainte-Croix acceptent que ces jeunes, portant le nom de "Petites Sœurs de la Sainte-Famille" s'organisent en Institut autonome sous la direction de Sœur Léonie. Elles font des vœux seulement privés et leur tâche consiste à se dévouer aux soins domestiques des collèges de Sainte-Croix au Canada. Mais leur prêtre-assistant meurt en 1895, laissant dans l'embarras la jeune Communauté qui n'a pas encore reçu d'approbation canonique. C'est alors qu'intervient l'évêque de Sherbrooke, Mgr Paul Larocque, qui cherche des religieuses pour son séminaire et son évêché. Après réflexion et consultation, Sœur Léonie accepte ce travail et décide de transférer la maison mère et le noviciat des Petites Sœurs de la Sainte-Famille à Sherbrooke. Grâce à la compréhension de l'évêque, les Sœurs reçoivent l'approbation diocésaine en 1896.
Un autre trait caractéristique de la Mère Léonie est son amour du travail, bien qu'elle fût de faible santé. Sa pensée là-dessus se résume ainsi: "Travaillons, mes filles, nous nous reposerons au ciel!" Ce travail est de collaborer avec le clergé et de le libérer en se chargeant des soucis temporels. Cependant, Sœur Léonie est toujours professe de Sainte-Croix et elle en porte le costume. En 1905, le pape saint Pie X la relève de ses obligations et avec ses sœurs, elle revêt un habit qui leur est propre. A la fin de sa vie, en 1912, sa Communauté compte plus de 600 religieuses au service du sacerdoce. La fondatrice meurt à 72 ans à Sherbrooke. Ses funérailles sont un triomphe.
Extrait de l'homélie de Jean Paul II lors de sa béatification: « Sœur Marie-Léonie Paradis ne craignait pas les diverses formes du travail manuel qui est le lot de tant de gens aujourd'hui, qui a été à l'honneur dans la Sainte Famille, dans la vie même de Jésus à Nazareth. C'est là qu'elle a vu la volonté de Dieu sur sa vie. C'est en accomplissant ces tâches qu'elle a trouvé Dieu. Avec les sacrifices inhérents à ce travail, mais offerts par amour, elle y a connu une joie et une paix profondes. Elle savait qu'elle rejoignait l'attitude foncière du Christ, "venu non pour être servi mais pour servir." Elle était toute pénétrée de la grandeur de l'Eucharistie, et de la grandeur du sacerdoce. Oui, Dieu a jeté les yeux sur la sainteté de son humble servante, Marie-Léonie, qui s'est inspirée de la disponibilité de Marie. Et désormais sa Congrégation et l'Eglise la diront, d'âge en âge, bienheureuse (cf. Lc 1, 84). »
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 27 mars
Bienheureux François de MONTMORENCY-LAVAL
Nom: MONTMORENCY-LAVAL
Prénom: François de
Pays: France - Canada
Naissance: 1623 à Chartres
Mort: 06.05.1708
État: Évêque
Note: Vicaire apostolique à Québec en 1659, évêque de Québec en 1674. Il donne une impulsion vigoureuse à cette jeune Église.
Béatification: 22.06.1980 à Rome par Jean Paul II
Fête: 6 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1980 n.26 & 27
Réf. dans la Documentation Catholique: 1980 p.781
Bienheureux François de MONTMORENCY-LAVAL
Nom: MONTMORENCY-LAVAL
Prénom: François de
Pays: France - Canada
Naissance: 1623 à Chartres
Mort: 06.05.1708
État: Évêque
Note: Vicaire apostolique à Québec en 1659, évêque de Québec en 1674. Il donne une impulsion vigoureuse à cette jeune Église.
Béatification: 22.06.1980 à Rome par Jean Paul II
Fête: 6 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1980 n.26 & 27
Réf. dans la Documentation Catholique: 1980 p.781
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Les saints du jour
Le 28 mars
Nom: PARADIS
Prénom: Alodie - Virginie
Nom de religion: Marie-Léonie
Pays: Canada
Naissance: 12.05.1840 à l’Acadie
Mort: 03.05.1912 à Sherbrooke
État: Religieuse - Fondatrice
Note: D'abord sœur marianite de Ste-Croix (1854), elle fonde en 1880 l'Institut des Petites Sœurs de la Sainte-Famille, au service de l'éducation des jeunes, assistance aux familles, service des séminaires, des maisons de prêtres.
Béatification: 11.09.1984 à Montréal par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 3 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1984 n.35 p.6 - n.38 p.16-18
Réf. dans la Documentation Catholique: 1984 p.950
Notice
Sœur Marie-Léonie PARADIS est béatifiée par Jean-Paul II à Montréal le 11 septembre 1984: c'est la première cérémonie de béatification effectuée sur le continent américain.
Elle naît en 1840 à l'Acadie, paroisse dépendant alors du diocèse de Montréal (aujourd'hui de celui de Saint-Jean-de-Québec). Elle reçoit au baptême les noms de Alodie-Virginie. Ses parents gagnent laborieusement leur vie en milieu rural. Elle a cinq frères; elle est la seule fille. Dans la famille règne une ambiance de foi favorisée par l'éducation de leur mère. A 9 ans, on la met pensionnaire chez des Sœurs (Congrégation Notre-Dame, Laprairie). Comme naturellement, la vocation fleurit en elle et elle entre en février 1854 chez les Sœurs Marianites de Sainte-Croix. On l'autorise à faire ses vœux à 17 ans, le 22 août 1857, malgré sa mauvaise santé: elle devient Sœur Léonie (ou Marie-Léonie). Son attrait la pousse au service du prêtre, lui-même étant au service de l'Eucharistie, sacrement pour lequel elle a une grande dévotion. Mais son parcours est sinueux avant de pouvoir répondre à cet appel particulier: elle ne remettra jamais sa vocation en doute mais elle aura souvent à demander dans la prière les lumières du Seigneur pour savoir quelle doit être la forme concrète de son service dans l'Eglise.
Jusqu'en 1862, elle fait la classe dans la région de Montréal. Puis elle est envoyée dans un orphelinat à New York où elle reste 8 ans, jusqu'en 1870. De là, elle choisit d'aller en Indiana où, jusqu'en 1874, elle enseigne les travaux à l'aiguille et le français. Au cours de cette période de douze années vécue aux Etats-Unis, elle connaît des difficultés communautaires, mais elle apprend l'anglais et ce sera providentiel pour sa fondation. A l'automne 1874 elle est envoyée à Memramcook (Nouveau-Brunswick, Canada) pour prendre en charge l'équipe de Sœurs qui assurent les travaux domestiques du collège des Marianites. Ce coin de l'Acadie francophone se révèle une source de vocations, et de généreuses jeunes filles ont tôt fait de se grouper autour de Sœur Léonie: mouvement spontané que peut expliquer la personnalité de la Sœur dont voici le portrait: "Physiquement, Mère Léonie était de petite taille, d'une tenue si digne qu'on la remarquait. Son teint clair, ses yeux profonds, sa bonne figure épanouie d'un sourire attirait facilement. Moralement, elle était la femme de grand cœur, toute de cordialité." En 1880, les Pères de Sainte-Croix acceptent que ces jeunes, portant le nom de "Petites Sœurs de la Sainte-Famille" s'organisent en Institut autonome sous la direction de Sœur Léonie. Elles font des vœux seulement privés et leur tâche consiste à se dévouer aux soins domestiques des collèges de Sainte-Croix au Canada. Mais leur prêtre-assistant meurt en 1895, laissant dans l'embarras la jeune Communauté qui n'a pas encore reçu d'approbation canonique. C'est alors qu'intervient l'évêque de Sherbrooke, Mgr Paul Larocque, qui cherche des religieuses pour son séminaire et son évêché. Après réflexion et consultation, Sœur Léonie accepte ce travail et décide de transférer la maison mère et le noviciat des Petites Sœurs de la Sainte-Famille à Sherbrooke. Grâce à la compréhension de l'évêque, les Sœurs reçoivent l'approbation diocésaine en 1896.
Un autre trait caractéristique de la Mère Léonie est son amour du travail, bien qu'elle fût de faible santé. Sa pensée là-dessus se résume ainsi: "Travaillons, mes filles, nous nous reposerons au ciel!" Ce travail est de collaborer avec le clergé et de le libérer en se chargeant des soucis temporels. Cependant, Sœur Léonie est toujours professe de Sainte-Croix et elle en porte le costume. En 1905, le pape saint Pie X la relève de ses obligations et avec ses sœurs, elle revêt un habit qui leur est propre. A la fin de sa vie, en 1912, sa Communauté compte plus de 600 religieuses au service du sacerdoce. La fondatrice meurt à 72 ans à Sherbrooke. Ses funérailles sont un triomphe.
Extrait de l'homélie de Jean Paul II lors de sa béatification: « Sœur Marie-Léonie Paradis ne craignait pas les diverses formes du travail manuel qui est le lot de tant de gens aujourd'hui, qui a été à l'honneur dans la Sainte Famille, dans la vie même de Jésus à Nazareth. C'est là qu'elle a vu la volonté de Dieu sur sa vie. C'est en accomplissant ces tâches qu'elle a trouvé Dieu. Avec les sacrifices inhérents à ce travail, mais offerts par amour, elle y a connu une joie et une paix profondes. Elle savait qu'elle rejoignait l'attitude foncière du Christ, "venu non pour être servi mais pour servir." Elle était toute pénétrée de la grandeur de l'Eucharistie, et de la grandeur du sacerdoce. Oui, Dieu a jeté les yeux sur la sainteté de son humble servante, Marie-Léonie, qui s'est inspirée de la disponibilité de Marie. Et désormais sa Congrégation et l'Eglise la diront, d'âge en âge, bienheureuse (cf. Lc 1, 84). »
Bienheureuse Marie-Léonie PARADIS
Nom: PARADIS
Prénom: Alodie - Virginie
Nom de religion: Marie-Léonie
Pays: Canada
Naissance: 12.05.1840 à l’Acadie
Mort: 03.05.1912 à Sherbrooke
État: Religieuse - Fondatrice
Note: D'abord sœur marianite de Ste-Croix (1854), elle fonde en 1880 l'Institut des Petites Sœurs de la Sainte-Famille, au service de l'éducation des jeunes, assistance aux familles, service des séminaires, des maisons de prêtres.
Béatification: 11.09.1984 à Montréal par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 3 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1984 n.35 p.6 - n.38 p.16-18
Réf. dans la Documentation Catholique: 1984 p.950
Notice
Sœur Marie-Léonie PARADIS est béatifiée par Jean-Paul II à Montréal le 11 septembre 1984: c'est la première cérémonie de béatification effectuée sur le continent américain.
Elle naît en 1840 à l'Acadie, paroisse dépendant alors du diocèse de Montréal (aujourd'hui de celui de Saint-Jean-de-Québec). Elle reçoit au baptême les noms de Alodie-Virginie. Ses parents gagnent laborieusement leur vie en milieu rural. Elle a cinq frères; elle est la seule fille. Dans la famille règne une ambiance de foi favorisée par l'éducation de leur mère. A 9 ans, on la met pensionnaire chez des Sœurs (Congrégation Notre-Dame, Laprairie). Comme naturellement, la vocation fleurit en elle et elle entre en février 1854 chez les Sœurs Marianites de Sainte-Croix. On l'autorise à faire ses vœux à 17 ans, le 22 août 1857, malgré sa mauvaise santé: elle devient Sœur Léonie (ou Marie-Léonie). Son attrait la pousse au service du prêtre, lui-même étant au service de l'Eucharistie, sacrement pour lequel elle a une grande dévotion. Mais son parcours est sinueux avant de pouvoir répondre à cet appel particulier: elle ne remettra jamais sa vocation en doute mais elle aura souvent à demander dans la prière les lumières du Seigneur pour savoir quelle doit être la forme concrète de son service dans l'Eglise.
Jusqu'en 1862, elle fait la classe dans la région de Montréal. Puis elle est envoyée dans un orphelinat à New York où elle reste 8 ans, jusqu'en 1870. De là, elle choisit d'aller en Indiana où, jusqu'en 1874, elle enseigne les travaux à l'aiguille et le français. Au cours de cette période de douze années vécue aux Etats-Unis, elle connaît des difficultés communautaires, mais elle apprend l'anglais et ce sera providentiel pour sa fondation. A l'automne 1874 elle est envoyée à Memramcook (Nouveau-Brunswick, Canada) pour prendre en charge l'équipe de Sœurs qui assurent les travaux domestiques du collège des Marianites. Ce coin de l'Acadie francophone se révèle une source de vocations, et de généreuses jeunes filles ont tôt fait de se grouper autour de Sœur Léonie: mouvement spontané que peut expliquer la personnalité de la Sœur dont voici le portrait: "Physiquement, Mère Léonie était de petite taille, d'une tenue si digne qu'on la remarquait. Son teint clair, ses yeux profonds, sa bonne figure épanouie d'un sourire attirait facilement. Moralement, elle était la femme de grand cœur, toute de cordialité." En 1880, les Pères de Sainte-Croix acceptent que ces jeunes, portant le nom de "Petites Sœurs de la Sainte-Famille" s'organisent en Institut autonome sous la direction de Sœur Léonie. Elles font des vœux seulement privés et leur tâche consiste à se dévouer aux soins domestiques des collèges de Sainte-Croix au Canada. Mais leur prêtre-assistant meurt en 1895, laissant dans l'embarras la jeune Communauté qui n'a pas encore reçu d'approbation canonique. C'est alors qu'intervient l'évêque de Sherbrooke, Mgr Paul Larocque, qui cherche des religieuses pour son séminaire et son évêché. Après réflexion et consultation, Sœur Léonie accepte ce travail et décide de transférer la maison mère et le noviciat des Petites Sœurs de la Sainte-Famille à Sherbrooke. Grâce à la compréhension de l'évêque, les Sœurs reçoivent l'approbation diocésaine en 1896.
Un autre trait caractéristique de la Mère Léonie est son amour du travail, bien qu'elle fût de faible santé. Sa pensée là-dessus se résume ainsi: "Travaillons, mes filles, nous nous reposerons au ciel!" Ce travail est de collaborer avec le clergé et de le libérer en se chargeant des soucis temporels. Cependant, Sœur Léonie est toujours professe de Sainte-Croix et elle en porte le costume. En 1905, le pape saint Pie X la relève de ses obligations et avec ses sœurs, elle revêt un habit qui leur est propre. A la fin de sa vie, en 1912, sa Communauté compte plus de 600 religieuses au service du sacerdoce. La fondatrice meurt à 72 ans à Sherbrooke. Ses funérailles sont un triomphe.
Extrait de l'homélie de Jean Paul II lors de sa béatification: « Sœur Marie-Léonie Paradis ne craignait pas les diverses formes du travail manuel qui est le lot de tant de gens aujourd'hui, qui a été à l'honneur dans la Sainte Famille, dans la vie même de Jésus à Nazareth. C'est là qu'elle a vu la volonté de Dieu sur sa vie. C'est en accomplissant ces tâches qu'elle a trouvé Dieu. Avec les sacrifices inhérents à ce travail, mais offerts par amour, elle y a connu une joie et une paix profondes. Elle savait qu'elle rejoignait l'attitude foncière du Christ, "venu non pour être servi mais pour servir." Elle était toute pénétrée de la grandeur de l'Eucharistie, et de la grandeur du sacerdoce. Oui, Dieu a jeté les yeux sur la sainteté de son humble servante, Marie-Léonie, qui s'est inspirée de la disponibilité de Marie. Et désormais sa Congrégation et l'Eglise la diront, d'âge en âge, bienheureuse (cf. Lc 1, 84). »
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 29 mars
[b
Nom: SOUREAU - BLONDIN
Prénom: Marie Stella (Esther)
Nom de religion: Marie Anne
Pays: Canada
Naissance: 18.04.1809 à Terrebonne (Québec)
Mort: 02.01.1890 à Lachine (Québec)
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fonde en 1848 la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne pour l'éducation des enfants pauvres des campagnes dans des écoles mixtes. Déposée en 1854 elle assume humblement sa mise à l'écart jusqu'à sa mort.
Béatification: 29.04.2001 à Rome par Jean Paul II
Fête: 2 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2001 n.18 p.1.6-8 - n.19 p.7.10
Notice
Esther Blondin naît dans la Province du Québec, au Canada en 1809 dans une famille d'agriculteurs. Elle hérite de ses parents l'amour de l'Eucharistie, la confiance en la Providence et la patience dans l'épreuve. Encore illettrée, elle s'engage à 22 ans comme domestique chez les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, nouvellement arrivées dans son village. Dans ce couvent, un an plus tard, elle s'inscrit comme pensionnaire pour apprendre à lire et à écrire, puis après un essai au noviciat, elle doit abandonner pour raison de santé.
En 1833, elle est institutrice à l'école du village de Vaudreuil. C'est là qu'elle découvre une des causes de l'analphabétisme ambiant dont souffrent les Canadiens francophones: un règlement d'Église interdisant aux femmes d'enseigner aux garçons, et aux hommes d'enseigner aux filles. Ne pouvant financer deux écoles paroissiales, les curés choisissent souvent de n'en tenir aucune. Et les jeunes croupissent dans l'ignorance, incapables de suivre le catéchisme pour faire leur première communion. En 1848, Esther soumet à son évêque, Mgr Ignace Bourget, le projet qu'elle nourrit depuis longtemps, celui de fonder une Congrégation religieuse "pour l'éducation des enfants pauvres des campagnes dans des écoles mixtes". Le projet est novateur pour l'époque! Il paraît même "téméraire et subversif de l'ordre établi". Mais puisque l'État favorise ce genre d'école, l'évêque concède que l'on fasse un essai. (N.B. Mgr Bourget, évêque de Montréal de 1840 à 1876 a fait venir au Canada ou créé sur place une douzaine de Congrégations religieuses et fait venir de France des prêtres ou religieux et il a suscité une grande expansion catholique au Canada, mais certains lui ont reproché son autoritarisme.) La Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne est alors fondée à Vaudreuil en 1850 et Esther Blondin, en religion "Mère Marie-Anne", en devient la première supérieure. Le recrutement rapide de la jeune Congrégation requiert très tôt un déménagement. Au cours de l'été 1853, Mgr Bourget transfert la Maison-mère à Saint-Jacques-de-l'Achigan. Le nouvel aumônier, l'abbé Louis-Adolphe Maréchal, s'ingère de façon abusive dans la vie de la communauté, entravant la correspondance de la supérieure avec l'évêque et voulant que les Sœurs de confessent à lui. En 1854, après une année de tiraillements, Mgr Bourget croit trouver une solution: il demande à Mère Marie-Anne de "se déposer", et, convoquant des élections, il lui enjoint de "ne plus accepter le mandat de supérieure, si ses sœurs veulent la réélire". Mère Marie-Anne cède dans un esprit d'obéissance à l'Église (bien que par deux fois, les voix se portent sur elle). Elle s'abandonne à la Providence dont elle bénit la "conduite toute maternelle". "Dieu, pense-t-elle, saura discerner la vrai du faux et récompenser chacun selon ses œuvres." Commencent alors pour elle 36 années de vie obscure.
Nommée directrice dans un couvent de la communauté, Mère Marie-Anne devient la cible des nouvelles supérieures de la Maison-mère, subjuguées par l'abbé Maréchal. Sous prétexte de mauvaise administration de son couvent, on la rappelle à la Maison-mère en 1858, avec la consigne épiscopale de "prendre les moyens pour qu'elle ne nuise à personne". On la relègue aux sous-sols dans les travaux de buanderie et de repassage. Elle accepte tout et pardonne tout, même à l'aumônier, car elle est convaincue qu' "il y a plus de bonheur à pardonner qu'à se venger". Paradoxalement, cette mise à l'écart renforce son témoignage. A une novice qui lui demande un jour pourquoi elle, la Fondatrice, est maintenue dans de si modeste emplois, elle se contente de répondre avec douceur: "Plus un arbre enfonce profondément ses racines dans le sol, plus il a de chance de grandir et de porter du fruit". Sentant venir sa fin, elle lègue à ses filles, en guise de testament spirituel, ces quelques mots qui résument bien toute sa vie: "Que l'Eucharistie et l'abandon à la volonté divine soient votre ciel sur la terre". Puis elle s'éteint paisiblement à la Maison-mère de Lachine, le 2 janvier 1890.
Jean Paul II ajoute: "Modèle d'une vie humble et cachée, Marie-Anne Blondin trouva sa force intérieure dans la contemplation de la Croix, nous montrant que la vie d'intimité avec le Christ est le plus sûr moyen de porter mystérieusement des fruits et d'accomplir la mission voulue par Dieu".
[b
]Bienheureuse Marie Anne SOUREAU - BLONDIN
[/b]Nom: SOUREAU - BLONDIN
Prénom: Marie Stella (Esther)
Nom de religion: Marie Anne
Pays: Canada
Naissance: 18.04.1809 à Terrebonne (Québec)
Mort: 02.01.1890 à Lachine (Québec)
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fonde en 1848 la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne pour l'éducation des enfants pauvres des campagnes dans des écoles mixtes. Déposée en 1854 elle assume humblement sa mise à l'écart jusqu'à sa mort.
Béatification: 29.04.2001 à Rome par Jean Paul II
Fête: 2 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2001 n.18 p.1.6-8 - n.19 p.7.10
Notice
Esther Blondin naît dans la Province du Québec, au Canada en 1809 dans une famille d'agriculteurs. Elle hérite de ses parents l'amour de l'Eucharistie, la confiance en la Providence et la patience dans l'épreuve. Encore illettrée, elle s'engage à 22 ans comme domestique chez les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, nouvellement arrivées dans son village. Dans ce couvent, un an plus tard, elle s'inscrit comme pensionnaire pour apprendre à lire et à écrire, puis après un essai au noviciat, elle doit abandonner pour raison de santé.
En 1833, elle est institutrice à l'école du village de Vaudreuil. C'est là qu'elle découvre une des causes de l'analphabétisme ambiant dont souffrent les Canadiens francophones: un règlement d'Église interdisant aux femmes d'enseigner aux garçons, et aux hommes d'enseigner aux filles. Ne pouvant financer deux écoles paroissiales, les curés choisissent souvent de n'en tenir aucune. Et les jeunes croupissent dans l'ignorance, incapables de suivre le catéchisme pour faire leur première communion. En 1848, Esther soumet à son évêque, Mgr Ignace Bourget, le projet qu'elle nourrit depuis longtemps, celui de fonder une Congrégation religieuse "pour l'éducation des enfants pauvres des campagnes dans des écoles mixtes". Le projet est novateur pour l'époque! Il paraît même "téméraire et subversif de l'ordre établi". Mais puisque l'État favorise ce genre d'école, l'évêque concède que l'on fasse un essai. (N.B. Mgr Bourget, évêque de Montréal de 1840 à 1876 a fait venir au Canada ou créé sur place une douzaine de Congrégations religieuses et fait venir de France des prêtres ou religieux et il a suscité une grande expansion catholique au Canada, mais certains lui ont reproché son autoritarisme.) La Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne est alors fondée à Vaudreuil en 1850 et Esther Blondin, en religion "Mère Marie-Anne", en devient la première supérieure. Le recrutement rapide de la jeune Congrégation requiert très tôt un déménagement. Au cours de l'été 1853, Mgr Bourget transfert la Maison-mère à Saint-Jacques-de-l'Achigan. Le nouvel aumônier, l'abbé Louis-Adolphe Maréchal, s'ingère de façon abusive dans la vie de la communauté, entravant la correspondance de la supérieure avec l'évêque et voulant que les Sœurs de confessent à lui. En 1854, après une année de tiraillements, Mgr Bourget croit trouver une solution: il demande à Mère Marie-Anne de "se déposer", et, convoquant des élections, il lui enjoint de "ne plus accepter le mandat de supérieure, si ses sœurs veulent la réélire". Mère Marie-Anne cède dans un esprit d'obéissance à l'Église (bien que par deux fois, les voix se portent sur elle). Elle s'abandonne à la Providence dont elle bénit la "conduite toute maternelle". "Dieu, pense-t-elle, saura discerner la vrai du faux et récompenser chacun selon ses œuvres." Commencent alors pour elle 36 années de vie obscure.
Nommée directrice dans un couvent de la communauté, Mère Marie-Anne devient la cible des nouvelles supérieures de la Maison-mère, subjuguées par l'abbé Maréchal. Sous prétexte de mauvaise administration de son couvent, on la rappelle à la Maison-mère en 1858, avec la consigne épiscopale de "prendre les moyens pour qu'elle ne nuise à personne". On la relègue aux sous-sols dans les travaux de buanderie et de repassage. Elle accepte tout et pardonne tout, même à l'aumônier, car elle est convaincue qu' "il y a plus de bonheur à pardonner qu'à se venger". Paradoxalement, cette mise à l'écart renforce son témoignage. A une novice qui lui demande un jour pourquoi elle, la Fondatrice, est maintenue dans de si modeste emplois, elle se contente de répondre avec douceur: "Plus un arbre enfonce profondément ses racines dans le sol, plus il a de chance de grandir et de porter du fruit". Sentant venir sa fin, elle lègue à ses filles, en guise de testament spirituel, ces quelques mots qui résument bien toute sa vie: "Que l'Eucharistie et l'abandon à la volonté divine soient votre ciel sur la terre". Puis elle s'éteint paisiblement à la Maison-mère de Lachine, le 2 janvier 1890.
Jean Paul II ajoute: "Modèle d'une vie humble et cachée, Marie-Anne Blondin trouva sa force intérieure dans la contemplation de la Croix, nous montrant que la vie d'intimité avec le Christ est le plus sûr moyen de porter mystérieusement des fruits et d'accomplir la mission voulue par Dieu".
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Vendredi le 31 mars
Nom: SYMON DE LONGPREY
Prénom: Catherine de
Nom de religion: Marie-Catherine de Saint-Augustin
Pays: France - Canada
Naissance: 03.05.1632 à Saint-Sauveur-le-Vicomte
Mort: 08.05.1668 à Québec (Canada)
État: Augustine
Note: 1644 Augustine. 1648 Canada au service des pauvres.
Béatification: 23.04.1989 à Rome par Jean Paul II
Fête: 8 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1989 n.17
Réf. dans la Documentation Catholique: 1989 p.563
Nom: TAVERNIER
Prénom: Émilie
Nom de religion: Émilie
Pays: Canada
Naissance: 19.02.1800 à Montréal
Mort: 23.09.1851
État: Veuve - Religieuse - Fondatrice
Note: A 23 ans elle épouse Jean-Baptiste Gamelin. Après la mort de ses trois enfants et de son mari, elle fonde le Sœurs de la Providence en 1843, au service des pauvres, des immigrés, etc.
Béatification: 07.10.2001 à Rome par Jean Paul II
Fête: 23 septembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2001 n.41 p.1-2 n.42 p.2
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Emilie Tavernier est née à Montréal en 1800, quinzième et dernière enfant de sa famille. Sa mère meurt quatre ans plus tard, puis son père, son unique sœur et deux de ses frères. Malgré ces drames à répétition et ce vide créé autour d'elle, Emilie garde un caractère joyeux et généreux. A 18 ans, elle se porte au secours de son frère devenu veuf. Elle ne demande aucune rémunération. Elle pose une seule condition: avoir toujours table ouverte pour les mendiants qui se présentent, et qu'elle nomme: "la table du Roi". A 23 ans, elle se marie avec Jean-Baptiste Gamelin, également tourné vers les plus pauvres. Mais là aussi, alors qu'elle rêve d'une vie chaleureuse, le malheur la rejoint encore. Ses deux premiers enfants meurent, puis son mari et enfin son troisième et dernier enfant. Il ne reste plus chez elle qu'un jeune garçon handicapé mental qu'elle a recueilli avec son mari. Elle ne se replie pas sur sa souffrance, mais elle trouve en la Vierge des Douleurs le modèle qui orientera toute sa vie. Sa prière et sa contemplation préparent la voie à une charité toute compatissante. Elle décide donc d'ouvrir sa porte aux vieillards, aux orphelins, aux malades, aux anciens prisonniers, et d'en faire sa nouvelle famille. Sa maison leur apparaît comme une "providence" et spontanément on l'appelle "Maison de la Providence". Parentes et amies se groupent autour d'elle pour la seconder. Mais d'autres s'expliquent mal un tel dévouement, allant jusqu'à dire lorsqu'elle ouvre un nouveau refuge: "Madame Gamelin n'avait pas assez de folles, d'autres s'ajoutent." Son évêque, Mgr Ignace Bourget, lui demande de fonder la congrégation des "Sœurs de la Providence" en 1843. La première profession religieuse a lieu le 29 mars 1844. Les besoins des pauvres, des malades, des immigrés etc. ne cessent de grandir, dans une ville, dans une société, en plein développement. La Communauté naissante connaîtra ses heures sombres, quand des décès en temps d'épidémie viendront diminuer ses effectifs, quand l'évêque mettra en doute, sous l'influence d'une religieuse ombrageuse, la bonne volonté même de la supérieure, mais la fondatrice restera debout au pied de la croix, à l'exemple de la Vierge des Douleurs, son modèle. Mgr Bourget reconnaîtra lui-même sa grandeur d'âme et sa générosité poussée jusqu'à l'héroïsme. La nouvelle communauté grandit en répondant aux besoins de l'heure: les Sœurs de la Providence seront 50, au moment où la Fondatrice elle-même succombera, victime de l'épidémie du choléra en 1851, huit ans seulement après le lancement de la communauté de la Providence. Ses filles recueilleront sur ses lèvres l'ultime testament de leur mère: humilité, simplicité, charité, surtout charité.
Les Sœurs de la Providence sont présentes aujourd'hui au Canada, aux États-Unis, au Chili, en Argentine, en Haïti, au Cameroun, en Égypte, aux Philippines et au Salvador.
Bienheureuse Marie-Catherine de Saint-Augustin SYMON DE LONGPREY
Nom: SYMON DE LONGPREY
Prénom: Catherine de
Nom de religion: Marie-Catherine de Saint-Augustin
Pays: France - Canada
Naissance: 03.05.1632 à Saint-Sauveur-le-Vicomte
Mort: 08.05.1668 à Québec (Canada)
État: Augustine
Note: 1644 Augustine. 1648 Canada au service des pauvres.
Béatification: 23.04.1989 à Rome par Jean Paul II
Fête: 8 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1989 n.17
Réf. dans la Documentation Catholique: 1989 p.563
Bienheureuse Émilie TAVERNIER
Nom: TAVERNIER
Prénom: Émilie
Nom de religion: Émilie
Pays: Canada
Naissance: 19.02.1800 à Montréal
Mort: 23.09.1851
État: Veuve - Religieuse - Fondatrice
Note: A 23 ans elle épouse Jean-Baptiste Gamelin. Après la mort de ses trois enfants et de son mari, elle fonde le Sœurs de la Providence en 1843, au service des pauvres, des immigrés, etc.
Béatification: 07.10.2001 à Rome par Jean Paul II
Fête: 23 septembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2001 n.41 p.1-2 n.42 p.2
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Emilie Tavernier est née à Montréal en 1800, quinzième et dernière enfant de sa famille. Sa mère meurt quatre ans plus tard, puis son père, son unique sœur et deux de ses frères. Malgré ces drames à répétition et ce vide créé autour d'elle, Emilie garde un caractère joyeux et généreux. A 18 ans, elle se porte au secours de son frère devenu veuf. Elle ne demande aucune rémunération. Elle pose une seule condition: avoir toujours table ouverte pour les mendiants qui se présentent, et qu'elle nomme: "la table du Roi". A 23 ans, elle se marie avec Jean-Baptiste Gamelin, également tourné vers les plus pauvres. Mais là aussi, alors qu'elle rêve d'une vie chaleureuse, le malheur la rejoint encore. Ses deux premiers enfants meurent, puis son mari et enfin son troisième et dernier enfant. Il ne reste plus chez elle qu'un jeune garçon handicapé mental qu'elle a recueilli avec son mari. Elle ne se replie pas sur sa souffrance, mais elle trouve en la Vierge des Douleurs le modèle qui orientera toute sa vie. Sa prière et sa contemplation préparent la voie à une charité toute compatissante. Elle décide donc d'ouvrir sa porte aux vieillards, aux orphelins, aux malades, aux anciens prisonniers, et d'en faire sa nouvelle famille. Sa maison leur apparaît comme une "providence" et spontanément on l'appelle "Maison de la Providence". Parentes et amies se groupent autour d'elle pour la seconder. Mais d'autres s'expliquent mal un tel dévouement, allant jusqu'à dire lorsqu'elle ouvre un nouveau refuge: "Madame Gamelin n'avait pas assez de folles, d'autres s'ajoutent." Son évêque, Mgr Ignace Bourget, lui demande de fonder la congrégation des "Sœurs de la Providence" en 1843. La première profession religieuse a lieu le 29 mars 1844. Les besoins des pauvres, des malades, des immigrés etc. ne cessent de grandir, dans une ville, dans une société, en plein développement. La Communauté naissante connaîtra ses heures sombres, quand des décès en temps d'épidémie viendront diminuer ses effectifs, quand l'évêque mettra en doute, sous l'influence d'une religieuse ombrageuse, la bonne volonté même de la supérieure, mais la fondatrice restera debout au pied de la croix, à l'exemple de la Vierge des Douleurs, son modèle. Mgr Bourget reconnaîtra lui-même sa grandeur d'âme et sa générosité poussée jusqu'à l'héroïsme. La nouvelle communauté grandit en répondant aux besoins de l'heure: les Sœurs de la Providence seront 50, au moment où la Fondatrice elle-même succombera, victime de l'épidémie du choléra en 1851, huit ans seulement après le lancement de la communauté de la Providence. Ses filles recueilleront sur ses lèvres l'ultime testament de leur mère: humilité, simplicité, charité, surtout charité.
Les Sœurs de la Providence sont présentes aujourd'hui au Canada, aux États-Unis, au Chili, en Argentine, en Haïti, au Cameroun, en Égypte, aux Philippines et au Salvador.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 1er avril
Nom: TAVERNIER
Prénom: Emilie
Nom de religion: Emilie
Pays: Canada
Naissance: 19.02.1800 à Montréal
Mort: 23.09.1851
État: Veuve - Religieuse - Fondatrice
Note: A 23 ans elle épouse Jean-Baptiste Gamelin. Après la mort de ses trois enfants et de son mari, elle fonde le Sœurs de la Providence en 1843, au service des pauvres, des immigrés, etc.
Béatification: 07.10.2001 à Rome par Jean Paul II
Fête: 23 septembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2001 n.41 p.1-2 n.42 p.2
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Emilie Tavernier est née à Montréal en 1800, quinzième et dernière enfant de sa famille. Sa mère meurt quatre ans plus tard, puis son père, son unique sœur et deux de ses frères. Malgré ces drames à répétition et ce vide créé autour d'elle, Emilie garde un caractère joyeux et généreux. A 18 ans, elle se porte au secours de son frère devenu veuf. Elle ne demande aucune rémunération. Elle pose une seule condition: avoir toujours table ouverte pour les mendiants qui se présentent, et qu'elle nomme: "la table du Roi". A 23 ans, elle se marie avec Jean-Baptiste Gamelin, également tourné vers les plus pauvres. Mais là aussi, alors qu'elle rêve d'une vie chaleureuse, le malheur la rejoint encore. Ses deux premiers enfants meurent, puis son mari et enfin son troisième et dernier enfant. Il ne reste plus chez elle qu'un jeune garçon handicapé mental qu'elle a recueilli avec son mari. Elle ne se replie pas sur sa souffrance, mais elle trouve en la Vierge des Douleurs le modèle qui orientera toute sa vie. Sa prière et sa contemplation préparent la voie à une charité toute compatissante. Elle décide donc d'ouvrir sa porte aux vieillards, aux orphelins, aux malades, aux anciens prisonniers, et d'en faire sa nouvelle famille. Sa maison leur apparaît comme une "providence" et spontanément on l'appelle "Maison de la Providence". Parentes et amies se groupent autour d'elle pour la seconder. Mais d'autres s'expliquent mal un tel dévouement, allant jusqu'à dire lorsqu'elle ouvre un nouveau refuge: "Madame Gamelin n'avait pas assez de folles, d'autres s'ajoutent." Son évêque, Mgr Ignace Bourget, lui demande de fonder la congrégation des "Sœurs de la Providence" en 1843. La première profession religieuse a lieu le 29 mars 1844. Les besoins des pauvres, des malades, des immigrés etc. ne cessent de grandir, dans une ville, dans une société, en plein développement. La Communauté naissante connaîtra ses heures sombres, quand des décès en temps d'épidémie viendront diminuer ses effectifs, quand l'évêque mettra en doute, sous l'influence d'une religieuse ombrageuse, la bonne volonté même de la supérieure, mais la fondatrice restera debout au pied de la croix, à l'exemple de la Vierge des Douleurs, son modèle. Mgr Bourget reconnaîtra lui-même sa grandeur d'âme et sa générosité poussée jusqu'à l'héroïsme. La nouvelle communauté grandit en répondant aux besoins de l'heure: les Sœurs de la Providence seront 50, au moment où la Fondatrice elle-même succombera, victime de l'épidémie du choléra en 1851, huit ans seulement après le lancement de la communauté de la Providence. Ses filles recueilleront sur ses lèvres l'ultime testament de leur mère: humilité, simplicité, charité, surtout charité.
Les Sœurs de la Providence sont présentes aujourd'hui au Canada, aux États-Unis, au Chili, en Argentine, en Haïti, au Cameroun, en Égypte, aux Philippines et au Salvador.
Bienheureuse Emilie TAVERNIER
Nom: TAVERNIER
Prénom: Emilie
Nom de religion: Emilie
Pays: Canada
Naissance: 19.02.1800 à Montréal
Mort: 23.09.1851
État: Veuve - Religieuse - Fondatrice
Note: A 23 ans elle épouse Jean-Baptiste Gamelin. Après la mort de ses trois enfants et de son mari, elle fonde le Sœurs de la Providence en 1843, au service des pauvres, des immigrés, etc.
Béatification: 07.10.2001 à Rome par Jean Paul II
Fête: 23 septembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2001 n.41 p.1-2 n.42 p.2
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Emilie Tavernier est née à Montréal en 1800, quinzième et dernière enfant de sa famille. Sa mère meurt quatre ans plus tard, puis son père, son unique sœur et deux de ses frères. Malgré ces drames à répétition et ce vide créé autour d'elle, Emilie garde un caractère joyeux et généreux. A 18 ans, elle se porte au secours de son frère devenu veuf. Elle ne demande aucune rémunération. Elle pose une seule condition: avoir toujours table ouverte pour les mendiants qui se présentent, et qu'elle nomme: "la table du Roi". A 23 ans, elle se marie avec Jean-Baptiste Gamelin, également tourné vers les plus pauvres. Mais là aussi, alors qu'elle rêve d'une vie chaleureuse, le malheur la rejoint encore. Ses deux premiers enfants meurent, puis son mari et enfin son troisième et dernier enfant. Il ne reste plus chez elle qu'un jeune garçon handicapé mental qu'elle a recueilli avec son mari. Elle ne se replie pas sur sa souffrance, mais elle trouve en la Vierge des Douleurs le modèle qui orientera toute sa vie. Sa prière et sa contemplation préparent la voie à une charité toute compatissante. Elle décide donc d'ouvrir sa porte aux vieillards, aux orphelins, aux malades, aux anciens prisonniers, et d'en faire sa nouvelle famille. Sa maison leur apparaît comme une "providence" et spontanément on l'appelle "Maison de la Providence". Parentes et amies se groupent autour d'elle pour la seconder. Mais d'autres s'expliquent mal un tel dévouement, allant jusqu'à dire lorsqu'elle ouvre un nouveau refuge: "Madame Gamelin n'avait pas assez de folles, d'autres s'ajoutent." Son évêque, Mgr Ignace Bourget, lui demande de fonder la congrégation des "Sœurs de la Providence" en 1843. La première profession religieuse a lieu le 29 mars 1844. Les besoins des pauvres, des malades, des immigrés etc. ne cessent de grandir, dans une ville, dans une société, en plein développement. La Communauté naissante connaîtra ses heures sombres, quand des décès en temps d'épidémie viendront diminuer ses effectifs, quand l'évêque mettra en doute, sous l'influence d'une religieuse ombrageuse, la bonne volonté même de la supérieure, mais la fondatrice restera debout au pied de la croix, à l'exemple de la Vierge des Douleurs, son modèle. Mgr Bourget reconnaîtra lui-même sa grandeur d'âme et sa générosité poussée jusqu'à l'héroïsme. La nouvelle communauté grandit en répondant aux besoins de l'heure: les Sœurs de la Providence seront 50, au moment où la Fondatrice elle-même succombera, victime de l'épidémie du choléra en 1851, huit ans seulement après le lancement de la communauté de la Providence. Ses filles recueilleront sur ses lèvres l'ultime testament de leur mère: humilité, simplicité, charité, surtout charité.
Les Sœurs de la Providence sont présentes aujourd'hui au Canada, aux États-Unis, au Chili, en Argentine, en Haïti, au Cameroun, en Égypte, aux Philippines et au Salvador.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 2 avril
Nom: TEKAKWITHA
Prénom: Catherine (Kateri)
Pays: Etats-Unis - Canada
Naissance: 1656 (Etat de New York)
Mort: 17.04.1680
État: Laïque consacrée
Note: Amérindienne, iroquoise. Née dans l'Etat de New York, elle s'établit en 1677 sur les bords du St Laurent (Canada). Le 25 mars 1679, elle est autorisée à faire vœu de virginité, vœu qu'elle dût garder héroïquement (calomnies). Pauvre et analphabète, elle eut la force, grâce à sa foi profonde et à son amour de l'eucharistie, de résister aux pressions du milieu indien.
Béatification: 22.06.1980 à Rome par Jean Paul II
Fête: 17 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1980 n.26 & 27
Réf. dans la Documentation Catholique: 1980 p.781
Bienheureuse Catherine TEKAKWITHA
Nom: TEKAKWITHA
Prénom: Catherine (Kateri)
Pays: Etats-Unis - Canada
Naissance: 1656 (Etat de New York)
Mort: 17.04.1680
État: Laïque consacrée
Note: Amérindienne, iroquoise. Née dans l'Etat de New York, elle s'établit en 1677 sur les bords du St Laurent (Canada). Le 25 mars 1679, elle est autorisée à faire vœu de virginité, vœu qu'elle dût garder héroïquement (calomnies). Pauvre et analphabète, elle eut la force, grâce à sa foi profonde et à son amour de l'eucharistie, de résister aux pressions du milieu indien.
Béatification: 22.06.1980 à Rome par Jean Paul II
Fête: 17 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1980 n.26 & 27
Réf. dans la Documentation Catholique: 1980 p.781
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 3 avril
Nom: YOUVILLE (DUFROST DE LAJEMMERAIS)
Prénom: Marguerite d'
Nom de religion: Marie Marguerite d’
Pays: Canada
Naissance: 15.10.1701 à Varennes près de Montréal
Mort: 23.12.1771 à Montréal
État: Veuve - Religieuse - Fondatrice
Note: Marguerite Dufrost de Lajemmerais épouse en 1722 François d'Youville. Veuve en 1730 avec 2 fils qui seront prêtres, elle s'occupe des malades et des déshérités, fonde la congrégation des Sœurs de la Charité (Sœurs grises). C'est la première Sainte née au Canada.
Béatification: 03.05.1959 à Rome par Jean XXIII
Canonisation: 09.12.1990 à Rome par Jean Paul II
Fête: 23 décembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1990 n.50 & 51
Réf. dans la Documentation Catholique: 1959 col.711-714 - 1991 p.39
Notice
Sainte Marguerite d'Youville est la première sainte canadienne née au Canada. Marguerite Dufrost de Lajemmerais naît en 1701 à Varennes près de Montréal. Dans sa famille il y a cinq frères et sœurs dont elle est l'aînée. A 7 ans son père meurt et le remariage de sa mère est une épreuve pour elle. En 1722 elle épouse François d'Youville. Elle a six enfants dont quatre meurent en bas âge. Dès l'âge de 26 ans elle participe activement à des confréries de la paroisse Notre-Dame de Montréal, ce qui la met en contact avec d'autres chrétiens et chrétiennes pour la prière ou le service des personnes défavorisées. Après 8 ans de mariage, elle perd son mari qui lui laisse une succession endettée avec la charge de ses deux fils. Elle réussit à faire face et tient un commerce jusqu'à l'incendie de 1745. Quant à ses deux fils, ils deviendront prêtres.
Elle accueille chez elle trois compagnes qui se dévouent avec elle pour les pauvres, les prostituées et les enfants abandonnés. Ainsi naît en 1737 la communauté des "Sœurs grises". (Leur nom ne vient pas de la couleur de leur habit, mais du fait qu'en les voyant déambuler par tous les temps au service de leurs protégés, on croyait qu'elles étaient légèrement grises… de vin.) Comme les premiers chrétiens, elles mettent tout en commun avec ceux dont elles s'occupent. En ces temps de guerre qui engendrent une situation économique désastreuse, elles connaissent la pauvreté, l'incertitude aussi, car elles doivent déménager trois fois entre 1745 et 1747. Elles travaillent à l'"Hôpital général" et leur nom officiel est "Sœurs de la Charité de l'Hôpital Général". A partir de 1747, la fondatrice en assume la direction administrative et elle fait preuve de sens pratique et d'organisation. En 1755 la maison devient vraiment "hôpital" en accueillant aussi des ,malades dont le nombre grandit à Montréal à cause de la variole et de la guerre. Dans "l'épopée mystique" du Canada français (Cf Georges Goyau: Les origines religieuses du Canada français), les femmes tiennent un rôle irremplaçable. Ce sont elles qui, autant que les hommes, font ce pays. Rien ne serait tel, dit Daniel Rops, si avec les colons, ne partaient des épouses qui vont donner à la "Nouvelle France", comme on l'appelait alors, ces très nombreux enfants qui assureront le succès de cette implantation. Mais, imagine-t-on ce que doit être la condition de ces femmes, alors qu'il faut presque tout tirer du sol même, se débrouiller au milieu de mille difficultés, au besoin aider les hommes dans la lutte contre les attaques iroquoises, et, en même temps, élever les enfants? Quant aux sœurs grises, on les voit associées à toutes les entreprises les plus audacieuses en direction de l'Ouest ou du Grand Nord hostile. Quand le pays passe sous la domination britannique en 1763, Marguerite d'Youville n'y est pas insensible, mais elle sait s'adapter en faisant confiance à la Providence. Effectivement, le message qu'elle nous laisse transcende toutes les cultures et toutes les civilisations: c'est le langage de l'amour manifesté dans le don de soi, le dévouement, le soin des plus pauvres; Ce langage vaut encore pour aujourd'hui et c'est celui que comprennent le mieux nos contemporains.
Elle meurt en 1771. Son œuvre se continue encore aujourd'hui à travers les communautés religieuses issues de son initiative et formées à son esprit: les Sœurs de la Charité de Montréal, dites "Sœurs grises" (1737), les Sœurs de la charité de Saint-Hyacinthe (1840), d'Ottawa (1845), "The Grey Nuns of the Sacred Heart, Philadelphia" (1921) et "The Grey Sisters of the Immaculate Conception", Pembroke (1926).
Sainte Marguerite d'YOUVILLE
Nom: YOUVILLE (DUFROST DE LAJEMMERAIS)
Prénom: Marguerite d'
Nom de religion: Marie Marguerite d’
Pays: Canada
Naissance: 15.10.1701 à Varennes près de Montréal
Mort: 23.12.1771 à Montréal
État: Veuve - Religieuse - Fondatrice
Note: Marguerite Dufrost de Lajemmerais épouse en 1722 François d'Youville. Veuve en 1730 avec 2 fils qui seront prêtres, elle s'occupe des malades et des déshérités, fonde la congrégation des Sœurs de la Charité (Sœurs grises). C'est la première Sainte née au Canada.
Béatification: 03.05.1959 à Rome par Jean XXIII
Canonisation: 09.12.1990 à Rome par Jean Paul II
Fête: 23 décembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1990 n.50 & 51
Réf. dans la Documentation Catholique: 1959 col.711-714 - 1991 p.39
Notice
Sainte Marguerite d'Youville est la première sainte canadienne née au Canada. Marguerite Dufrost de Lajemmerais naît en 1701 à Varennes près de Montréal. Dans sa famille il y a cinq frères et sœurs dont elle est l'aînée. A 7 ans son père meurt et le remariage de sa mère est une épreuve pour elle. En 1722 elle épouse François d'Youville. Elle a six enfants dont quatre meurent en bas âge. Dès l'âge de 26 ans elle participe activement à des confréries de la paroisse Notre-Dame de Montréal, ce qui la met en contact avec d'autres chrétiens et chrétiennes pour la prière ou le service des personnes défavorisées. Après 8 ans de mariage, elle perd son mari qui lui laisse une succession endettée avec la charge de ses deux fils. Elle réussit à faire face et tient un commerce jusqu'à l'incendie de 1745. Quant à ses deux fils, ils deviendront prêtres.
Elle accueille chez elle trois compagnes qui se dévouent avec elle pour les pauvres, les prostituées et les enfants abandonnés. Ainsi naît en 1737 la communauté des "Sœurs grises". (Leur nom ne vient pas de la couleur de leur habit, mais du fait qu'en les voyant déambuler par tous les temps au service de leurs protégés, on croyait qu'elles étaient légèrement grises… de vin.) Comme les premiers chrétiens, elles mettent tout en commun avec ceux dont elles s'occupent. En ces temps de guerre qui engendrent une situation économique désastreuse, elles connaissent la pauvreté, l'incertitude aussi, car elles doivent déménager trois fois entre 1745 et 1747. Elles travaillent à l'"Hôpital général" et leur nom officiel est "Sœurs de la Charité de l'Hôpital Général". A partir de 1747, la fondatrice en assume la direction administrative et elle fait preuve de sens pratique et d'organisation. En 1755 la maison devient vraiment "hôpital" en accueillant aussi des ,malades dont le nombre grandit à Montréal à cause de la variole et de la guerre. Dans "l'épopée mystique" du Canada français (Cf Georges Goyau: Les origines religieuses du Canada français), les femmes tiennent un rôle irremplaçable. Ce sont elles qui, autant que les hommes, font ce pays. Rien ne serait tel, dit Daniel Rops, si avec les colons, ne partaient des épouses qui vont donner à la "Nouvelle France", comme on l'appelait alors, ces très nombreux enfants qui assureront le succès de cette implantation. Mais, imagine-t-on ce que doit être la condition de ces femmes, alors qu'il faut presque tout tirer du sol même, se débrouiller au milieu de mille difficultés, au besoin aider les hommes dans la lutte contre les attaques iroquoises, et, en même temps, élever les enfants? Quant aux sœurs grises, on les voit associées à toutes les entreprises les plus audacieuses en direction de l'Ouest ou du Grand Nord hostile. Quand le pays passe sous la domination britannique en 1763, Marguerite d'Youville n'y est pas insensible, mais elle sait s'adapter en faisant confiance à la Providence. Effectivement, le message qu'elle nous laisse transcende toutes les cultures et toutes les civilisations: c'est le langage de l'amour manifesté dans le don de soi, le dévouement, le soin des plus pauvres; Ce langage vaut encore pour aujourd'hui et c'est celui que comprennent le mieux nos contemporains.
Elle meurt en 1771. Son œuvre se continue encore aujourd'hui à travers les communautés religieuses issues de son initiative et formées à son esprit: les Sœurs de la Charité de Montréal, dites "Sœurs grises" (1737), les Sœurs de la charité de Saint-Hyacinthe (1840), d'Ottawa (1845), "The Grey Nuns of the Sacred Heart, Philadelphia" (1921) et "The Grey Sisters of the Immaculate Conception", Pembroke (1926).
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 4 avril
Nom: OULTREMONT (HOOGHVORST)
Prénom: Emilie d'
Nom de religion: Marie de Jésus d'
Pays: Belgique
Naissance: 1818 à Wégimont (Liège)
Mort: 22.02.1878
État: Veuve - Religieuse - Fondatrice
Note: 1837 se marie. Mère de 4 enfants. 1847 veuve. 1857 fonde la Congrégation des Religieuses de Marie-Réparatrice.
Béatification: 12.10.1997 à Rome par Jean Paul II
Fête:22 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1997 n.42 p.6.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 1997 n.20 p.999
Notice
Née à Wégimont aux environs de Liège (Belgique) en 1818, Emilie d'Oultremont (ou Hooghvorst) se marie en 1837. Soumise à la volonté de Dieu, elle fait de son foyer un "sanctuaire de l'Eglise à la maison" (Concile Vatican II: Apostolicam actuositatem n.11). Elle a 4 enfants. Veuve en 1847 et animée par le désir de participer au mystère pascal, elle fonde en 1857 la "Société de Marie-Réparatrice". Devenue en religion Mère Marie de Jésus, sa vie spirituelle intense se traduit par l'oraison et le culte eucharistique. Elle nous rappelle ainsi que dans l'adoration du Saint-Sacrement, nous puisons à la source de la vie qui est le Christ et nous trouvons la force nécessaire pour notre mission quotidienne. Car quel que soit notre état de vie, il faut, dit-elle, "écouter la voix du Christ". Telle est "la règle de notre existence". Quand à elle, c'est la prière qui l'a aidée à former et à assouplir sa personnalité.
Nom: CARAVARIO
Prénom: Calixte (Callisto)
Pays: Italie - Chine
Naissance: 08.06.1903 à Cuorgné (Turin)
Mort: 25.02.1930 à Li-Thaul-Tseul (Chine)
État: Prêtre - Salésien - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine 2
Note: Salésien en 1919, en Chine en 1925, ordonné en 1929 par Mgr Versiglia 2 avec qui il est martyrisé en route vers la mission de Lin Chow qui lui était destinée.
Béatification: 15.05.1983 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1983 n.21 et 25 - 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 1983 p.701-702 - 2000 n.19 p.906-908
Notice
Callisto Caravario naît à Cuorgné (Turin), le 8 juin 1903. Entré en août 1918 chez les Salésiens, il prononce ses premiers vœux le 19 septembre 1919. Il rencontre Mgr Luigi Versiglia en 1922 et manifeste le désir de le suivre en Chine. Il y arrive le 16 janvier 1925. Après avoir exercé son apostolat dans l'île de Timor pendant deux ans, il revient à Shanghai où il est ordonné prêtre le 18 mai 1929 par Mgr Versiglia qui le destine à la mission de Lin-Chow. En 1930, il suit son évêque dans sa visite aux chrétiens de Lin-Chow et il est assassiné en même temps que lui.
Nom: VERSIGLIA
Prénom: Louis (Luigi)
Pays: Italie - Chine
Naissance: 05.06.1873 à Oliva Gessi (Pavie)
Mort: 25.02.1930 à Li-Thaul-Tseul (Chine)
État: Évêque - Salésien - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine
Note: Salésien, prêtre en 1895, missionnaire en Chine en 1906, évêque en 1921 à Macao, vicaire apostolique de Shiu Chow, tué par un groupe de pirates lors d'une visite pastorale.
Béatification: 15.05.1983 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1983 n.21 et 25 - 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 1983 p.701-702 - 2000 n.19 p.906-908
Notice
Luigi Versiglia naît le 5 juin 1873 à Oliva Gessi (Pavie). A 12 ans, il est envoyé à Turin par Don Bosco pour faire ses études. Il entre chez les Salésiens à 16 ans et étudie la philosophie à l'Université grégorienne de Rome. Ordonné prêtre le 21 décembre 1895, il est directeur et maître des novices pendant 9 ans à Genzano (Rome). Le 7 janvier 1906, il fait partie de la première expédition missionnaire des Salésiens en Chine. Il travaille à Macao. Le 9 janvier 1921, il est consacré évêque et désigné pour diriger le vicariat apostolique de Shiu Chow, dans la région de Kwangtung, au sud de la Chine. Malgré les graves tensions qui menacent la sécurité des missionnaires, il développe la catéchèse, ouvre des écoles et des séminaires. A la fin de janvier 1930, il décide de faire une visite pastorale aux chrétiens de Lin-Chow. Il prend avec lui un jeune prêtre salésien, le Père Callisto Caravario 2 et les deux missionnaires prennent sous leur protection trois jeunes filles, élèves de la mission, pour les ramener dans leur famille ou les conduire sur leur champ d'apostolat catéchétique. Le départ a lieu en train le 24 février. Le jour suivant, ils continuent le voyage en bateau sur le fleuve Pak-Kong. Après une brève halte à Ling-Kong-How, ils se dirigent vers Li-Thau-Tseul. A midi, ils récitent l'Angelus. Arrivent des pirates. Alors "les noms de Jésus, Marie et Joseph résonnent vigoureusement sur les lèvres des pasteurs et des brebis du troupeau aussitôt que se profile la brutale rencontre avec les ennemis de la foi et de la pureté, qui n'entendent pas laisser fuir leur proie, même au prix d'un crime". Les deux missionnaires s'interposent pour défendre l'honneur des trois jeunes filles. Ils sont tués par les pirates à coups de fusil.
Jean Paul II note dans l'homélie du 15 mai 1983 pour la béatification de Mgr Versiglia et du Père Caravario que "Le martyr - dit-on traditionnellement - suppose chez les meurtriers "la haine de la foi": c'est à cause d'elle que les martyrs sont assassinés". Or la foi s'exprime par les œuvres de charité. "Avec mes œuvres, dit Saint Jacques, je te montrerai ma foi". Cette foi s'est exprimée par le respect de la femme que les martyrs avaient puisé "à la lumière du modèle marial". Au contraire, les agresseurs ne voyaient en elle qu'un objet de plaisir. Ces deux conceptions ne pouvaient que s'affronter. Ce martyre "réalise une vision prophétique du fondateur Saint Jean Bosco qui, en rêvant avec prédilection à l'Extrême-Orient pour ses fils, parlait de 'calices pleins de sang' et annonçait des fruits merveilleux".
Bienheureuse Marie de Jésus d'OULTREMONT (HOOGHVORST)
Nom: OULTREMONT (HOOGHVORST)
Prénom: Emilie d'
Nom de religion: Marie de Jésus d'
Pays: Belgique
Naissance: 1818 à Wégimont (Liège)
Mort: 22.02.1878
État: Veuve - Religieuse - Fondatrice
Note: 1837 se marie. Mère de 4 enfants. 1847 veuve. 1857 fonde la Congrégation des Religieuses de Marie-Réparatrice.
Béatification: 12.10.1997 à Rome par Jean Paul II
Fête:22 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1997 n.42 p.6.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 1997 n.20 p.999
Notice
Née à Wégimont aux environs de Liège (Belgique) en 1818, Emilie d'Oultremont (ou Hooghvorst) se marie en 1837. Soumise à la volonté de Dieu, elle fait de son foyer un "sanctuaire de l'Eglise à la maison" (Concile Vatican II: Apostolicam actuositatem n.11). Elle a 4 enfants. Veuve en 1847 et animée par le désir de participer au mystère pascal, elle fonde en 1857 la "Société de Marie-Réparatrice". Devenue en religion Mère Marie de Jésus, sa vie spirituelle intense se traduit par l'oraison et le culte eucharistique. Elle nous rappelle ainsi que dans l'adoration du Saint-Sacrement, nous puisons à la source de la vie qui est le Christ et nous trouvons la force nécessaire pour notre mission quotidienne. Car quel que soit notre état de vie, il faut, dit-elle, "écouter la voix du Christ". Telle est "la règle de notre existence". Quand à elle, c'est la prière qui l'a aidée à former et à assouplir sa personnalité.
Saint Calixte CARAVARIO
Nom: CARAVARIO
Prénom: Calixte (Callisto)
Pays: Italie - Chine
Naissance: 08.06.1903 à Cuorgné (Turin)
Mort: 25.02.1930 à Li-Thaul-Tseul (Chine)
État: Prêtre - Salésien - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine 2
Note: Salésien en 1919, en Chine en 1925, ordonné en 1929 par Mgr Versiglia 2 avec qui il est martyrisé en route vers la mission de Lin Chow qui lui était destinée.
Béatification: 15.05.1983 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1983 n.21 et 25 - 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 1983 p.701-702 - 2000 n.19 p.906-908
Notice
Callisto Caravario naît à Cuorgné (Turin), le 8 juin 1903. Entré en août 1918 chez les Salésiens, il prononce ses premiers vœux le 19 septembre 1919. Il rencontre Mgr Luigi Versiglia en 1922 et manifeste le désir de le suivre en Chine. Il y arrive le 16 janvier 1925. Après avoir exercé son apostolat dans l'île de Timor pendant deux ans, il revient à Shanghai où il est ordonné prêtre le 18 mai 1929 par Mgr Versiglia qui le destine à la mission de Lin-Chow. En 1930, il suit son évêque dans sa visite aux chrétiens de Lin-Chow et il est assassiné en même temps que lui.
Saint Louis VERSIGLIA
Nom: VERSIGLIA
Prénom: Louis (Luigi)
Pays: Italie - Chine
Naissance: 05.06.1873 à Oliva Gessi (Pavie)
Mort: 25.02.1930 à Li-Thaul-Tseul (Chine)
État: Évêque - Salésien - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine
Note: Salésien, prêtre en 1895, missionnaire en Chine en 1906, évêque en 1921 à Macao, vicaire apostolique de Shiu Chow, tué par un groupe de pirates lors d'une visite pastorale.
Béatification: 15.05.1983 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1983 n.21 et 25 - 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 1983 p.701-702 - 2000 n.19 p.906-908
Notice
Luigi Versiglia naît le 5 juin 1873 à Oliva Gessi (Pavie). A 12 ans, il est envoyé à Turin par Don Bosco pour faire ses études. Il entre chez les Salésiens à 16 ans et étudie la philosophie à l'Université grégorienne de Rome. Ordonné prêtre le 21 décembre 1895, il est directeur et maître des novices pendant 9 ans à Genzano (Rome). Le 7 janvier 1906, il fait partie de la première expédition missionnaire des Salésiens en Chine. Il travaille à Macao. Le 9 janvier 1921, il est consacré évêque et désigné pour diriger le vicariat apostolique de Shiu Chow, dans la région de Kwangtung, au sud de la Chine. Malgré les graves tensions qui menacent la sécurité des missionnaires, il développe la catéchèse, ouvre des écoles et des séminaires. A la fin de janvier 1930, il décide de faire une visite pastorale aux chrétiens de Lin-Chow. Il prend avec lui un jeune prêtre salésien, le Père Callisto Caravario 2 et les deux missionnaires prennent sous leur protection trois jeunes filles, élèves de la mission, pour les ramener dans leur famille ou les conduire sur leur champ d'apostolat catéchétique. Le départ a lieu en train le 24 février. Le jour suivant, ils continuent le voyage en bateau sur le fleuve Pak-Kong. Après une brève halte à Ling-Kong-How, ils se dirigent vers Li-Thau-Tseul. A midi, ils récitent l'Angelus. Arrivent des pirates. Alors "les noms de Jésus, Marie et Joseph résonnent vigoureusement sur les lèvres des pasteurs et des brebis du troupeau aussitôt que se profile la brutale rencontre avec les ennemis de la foi et de la pureté, qui n'entendent pas laisser fuir leur proie, même au prix d'un crime". Les deux missionnaires s'interposent pour défendre l'honneur des trois jeunes filles. Ils sont tués par les pirates à coups de fusil.
Jean Paul II note dans l'homélie du 15 mai 1983 pour la béatification de Mgr Versiglia et du Père Caravario que "Le martyr - dit-on traditionnellement - suppose chez les meurtriers "la haine de la foi": c'est à cause d'elle que les martyrs sont assassinés". Or la foi s'exprime par les œuvres de charité. "Avec mes œuvres, dit Saint Jacques, je te montrerai ma foi". Cette foi s'est exprimée par le respect de la femme que les martyrs avaient puisé "à la lumière du modèle marial". Au contraire, les agresseurs ne voyaient en elle qu'un objet de plaisir. Ces deux conceptions ne pouvaient que s'affronter. Ce martyre "réalise une vision prophétique du fondateur Saint Jean Bosco qui, en rêvant avec prédilection à l'Extrême-Orient pour ses fils, parlait de 'calices pleins de sang' et annonçait des fruits merveilleux".
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 4 avril
Nom: CHAPDELAINE
Prénom: Auguste
Pays: France - Chine
Naissance: 06.01.1814 au diocèse de Coutances
Mort: 29.02.1856 (Province du Kouang-si)
État: Prêtre des Missions Étrangères de Paris - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine 2
Note: Prêtre en 1843 pour les Missions Étrangères de Paris. Part pour la Chine en 1851. Subit le martyre en 1856 avec toutes sortes de tortures. Cf notice du groupe spécialement le §2)
Béatification: 27.05.1900 à Rome par Léon XIII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908
Notice
Auguste Chapdelaine naît en 1814 au diocèse de Coutances dans une famille paysanne dont il est le 9e enfant. Il est ordonné prêtre en 1843 pour son diocèse. En 1851 il est agrégé à la société des Missions Étrangères de Paris et part pour la Chine. Après deux ans il quitte Hong-Kong pour le Kouang-si, une province qui n'avait plus de prêtre depuis un siècle et demi: "Au départ de cette mission, une ardeur de néophyte!" Récit du Père Chapdelaine: "Un habitant du Kouang-si venu au Kouei-tchéou pour affaires, rencontre par hasard un de ses parents nouvellement converti qui l'initie aux vérités de notre sainte religion; il renonce à ses idoles, adore le vrai Dieu et, de retour dans sa famille, se met à exercer l'apostolat auprès de ses parents et de ses amis. Quarante ou cinquante familles se convertissent. Le nouvel apôtre repart alors au Kouei-tchéou pour demander un chrétien qui pourra le seconder. Je viens moi-même d'arriver et je peux l'aider de mes conseils. Trois mois après, au terme d'un pénible voyage, je célèbre la sainte messe au milieu de ces néophytes.. Mais le démon ne tarde pas à nous susciter des obstacles." En effet, les chrétiens sont dénoncés et le Père est incarcéré avec six autres. Le mandarin est impressionné par la fière attitude du missionnaire et, la Providence aidant, ils sont tous relâchés. Pendant deux ans, le Père exerce librement son ministère dans le Kouang-si. Mais en 1856 il est de nouveau dénoncé. Malheureusement, c'est un nouveau mandarin qui dirige, animé d'une haine implacable contre les chrétiens. Le Père est pris. En tout 25 confesseurs de la foi sont arrêtés et frappés, dont la très jeune veuve Agnès (née en 1833) chargée de la formation des femmes catéchistes. Quant à Laurent Pé-mou, baptisé depuis 5 jours, il est le premier à comparaître à la barre du tribunal et à confesser sa foi. Le mandarin voulant lui faire abandonner le maître Ma (nom chinois du Père Chapdelaine), Laurent rétorque: "Je ne l'abandonnerai jamais!" Irrité d'une déclaration aussi ferme et du refus d'apostasier que lui oppose Laurent, le mandarin le fait décapiter. Puis c'est le tour de la jeune Agnès. Enfermée dans une cage, mutilée, consumée par la faim et la soif, elle meurt au bout de quatre jours. Le Père comparaît à son tour. Il répond aux premières questions, mais oppose le silence à des questions impertinentes qui s'ensuivent. Il reçoit 300 coups de rotin dans le dos sans proférer aucune plainte. Sa cruelle et longue agonie se termine par le supplice de la cage suspendue (strangulation lente). Le 29 février au matin, comme il respire encore, le mandarin le fait sortir de sa cage et ordonne à un satellite de le décapiter.
Incidence politique du martyre du Père Chapdelaine: Au même moment, des commerçants et marins anglais sont molestés. Napoléon III propose à l'Angleterre d'intervenir. Une escadre alliée menace; la Chine signe le traité de Tim-tsin (1858) contenant aussi des clauses autorisant les missions. Cette imbrication des affaires politiques et de l'apostolat inquiète. Il faut cependant reconnaître que les résultats purement chrétiens de ces traités imposés par la force sont excellents. Dans la paix - une paix toute relative d'ailleurs - les chrétientés chinoises se reforment et se réorganisent.
Saint Auguste CHAPDELAINE
Nom: CHAPDELAINE
Prénom: Auguste
Pays: France - Chine
Naissance: 06.01.1814 au diocèse de Coutances
Mort: 29.02.1856 (Province du Kouang-si)
État: Prêtre des Missions Étrangères de Paris - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine 2
Note: Prêtre en 1843 pour les Missions Étrangères de Paris. Part pour la Chine en 1851. Subit le martyre en 1856 avec toutes sortes de tortures. Cf notice du groupe spécialement le §2)
Béatification: 27.05.1900 à Rome par Léon XIII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908
Notice
Auguste Chapdelaine naît en 1814 au diocèse de Coutances dans une famille paysanne dont il est le 9e enfant. Il est ordonné prêtre en 1843 pour son diocèse. En 1851 il est agrégé à la société des Missions Étrangères de Paris et part pour la Chine. Après deux ans il quitte Hong-Kong pour le Kouang-si, une province qui n'avait plus de prêtre depuis un siècle et demi: "Au départ de cette mission, une ardeur de néophyte!" Récit du Père Chapdelaine: "Un habitant du Kouang-si venu au Kouei-tchéou pour affaires, rencontre par hasard un de ses parents nouvellement converti qui l'initie aux vérités de notre sainte religion; il renonce à ses idoles, adore le vrai Dieu et, de retour dans sa famille, se met à exercer l'apostolat auprès de ses parents et de ses amis. Quarante ou cinquante familles se convertissent. Le nouvel apôtre repart alors au Kouei-tchéou pour demander un chrétien qui pourra le seconder. Je viens moi-même d'arriver et je peux l'aider de mes conseils. Trois mois après, au terme d'un pénible voyage, je célèbre la sainte messe au milieu de ces néophytes.. Mais le démon ne tarde pas à nous susciter des obstacles." En effet, les chrétiens sont dénoncés et le Père est incarcéré avec six autres. Le mandarin est impressionné par la fière attitude du missionnaire et, la Providence aidant, ils sont tous relâchés. Pendant deux ans, le Père exerce librement son ministère dans le Kouang-si. Mais en 1856 il est de nouveau dénoncé. Malheureusement, c'est un nouveau mandarin qui dirige, animé d'une haine implacable contre les chrétiens. Le Père est pris. En tout 25 confesseurs de la foi sont arrêtés et frappés, dont la très jeune veuve Agnès (née en 1833) chargée de la formation des femmes catéchistes. Quant à Laurent Pé-mou, baptisé depuis 5 jours, il est le premier à comparaître à la barre du tribunal et à confesser sa foi. Le mandarin voulant lui faire abandonner le maître Ma (nom chinois du Père Chapdelaine), Laurent rétorque: "Je ne l'abandonnerai jamais!" Irrité d'une déclaration aussi ferme et du refus d'apostasier que lui oppose Laurent, le mandarin le fait décapiter. Puis c'est le tour de la jeune Agnès. Enfermée dans une cage, mutilée, consumée par la faim et la soif, elle meurt au bout de quatre jours. Le Père comparaît à son tour. Il répond aux premières questions, mais oppose le silence à des questions impertinentes qui s'ensuivent. Il reçoit 300 coups de rotin dans le dos sans proférer aucune plainte. Sa cruelle et longue agonie se termine par le supplice de la cage suspendue (strangulation lente). Le 29 février au matin, comme il respire encore, le mandarin le fait sortir de sa cage et ordonne à un satellite de le décapiter.
Incidence politique du martyre du Père Chapdelaine: Au même moment, des commerçants et marins anglais sont molestés. Napoléon III propose à l'Angleterre d'intervenir. Une escadre alliée menace; la Chine signe le traité de Tim-tsin (1858) contenant aussi des clauses autorisant les missions. Cette imbrication des affaires politiques et de l'apostolat inquiète. Il faut cependant reconnaître que les résultats purement chrétiens de ces traités imposés par la force sont excellents. Dans la paix - une paix toute relative d'ailleurs - les chrétientés chinoises se reforment et se réorganisent.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 6 avril
Nom: WANG
Prénom: Anne
Pays: Chine
Naissance: 1886 à Majiazhuang (Canton de Weixian, Provine du Hebei)
Mort: 22.07.1900 à Daning (idem)
État: Laïque - Martyre du Groupe des 120 martyrs de Chine 2
Note: A 11 ans elle refuse la promesse de mariage de sa famille. Victime de la persécution des Boxers. Cf notice du groupe spécialement le §3
Béatification: 17.04.1955 à Rome par Pie XII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908
Notice
Anne Wang naît en 1886 à Majiazhuang dans le Canton de Weixian, au sud de la Province du Hebei. Pauvre, elle loge avec sa famille dans une habitation troglodyte. A cinq ans, elle perd sa mère. A onze ans sa famille la promet en mariage; elle s'y refuse vigoureusement. Le 21 juillet 1900, les Boxers pénètrent à Majiazhuang et font une rafle de chrétiens qu'ils emmènent au village de Daning où ils les entassent dans l'aile est d'une cour. On leur dit: "Le gouvernement interdit de pratiquer la religion occidentale. Si vous apostasiez, vous pouvez être libérés. Sinon nous vous tuerons. Que ceux qui veulent bien apostasier traversent la cour et passent dans l'aile ouest. Vous y serez libérés". La marâtre d'Anne décide de passer de l'autre côté. Elle tire Anne par le bras. Anne refuse de bouger et s'accroche à la porte en criant: "Je crois en Dieu, je suis chrétienne, je ne veux pas apostasier! Jésus, sauvez-moi! " Comme la nuit tombe, elle entraîne ses compagnons à réciter une dernière prière du soir. Au petit matin, les Boxers mènent les chrétiens vers le champ d'exécution au sud du village. On tue d'abord André Wang, 9 ans (le plus jeune canonisé du groupe) puis sa mère et sa sœur de cinq ans. Ensuite cinq femmes avec leurs enfants dont l'un de dix mois. Reste Anne. A genoux, tournée vers l'église de Weixian, cette jeune fille de 14 ans prie à voix forte, les yeux levés au ciel. Le bandit nommé Song l'invite à apostasier, lui promettant un riche mariage; mais Anne, montrant l'église du village déclare: "Je suis déjà fiancée, je ne veux pas apostasier"; puis, le visage rayonnant, elle dit: "La porte du ciel est ouverte à tous"; enfin elle murmure par trois fois "Jésus!" Elle est décapitée et rejoint son "fiancé", Jésus.
Sainte Anne WANG
Nom: WANG
Prénom: Anne
Pays: Chine
Naissance: 1886 à Majiazhuang (Canton de Weixian, Provine du Hebei)
Mort: 22.07.1900 à Daning (idem)
État: Laïque - Martyre du Groupe des 120 martyrs de Chine 2
Note: A 11 ans elle refuse la promesse de mariage de sa famille. Victime de la persécution des Boxers. Cf notice du groupe spécialement le §3
Béatification: 17.04.1955 à Rome par Pie XII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908
Notice
Anne Wang naît en 1886 à Majiazhuang dans le Canton de Weixian, au sud de la Province du Hebei. Pauvre, elle loge avec sa famille dans une habitation troglodyte. A cinq ans, elle perd sa mère. A onze ans sa famille la promet en mariage; elle s'y refuse vigoureusement. Le 21 juillet 1900, les Boxers pénètrent à Majiazhuang et font une rafle de chrétiens qu'ils emmènent au village de Daning où ils les entassent dans l'aile est d'une cour. On leur dit: "Le gouvernement interdit de pratiquer la religion occidentale. Si vous apostasiez, vous pouvez être libérés. Sinon nous vous tuerons. Que ceux qui veulent bien apostasier traversent la cour et passent dans l'aile ouest. Vous y serez libérés". La marâtre d'Anne décide de passer de l'autre côté. Elle tire Anne par le bras. Anne refuse de bouger et s'accroche à la porte en criant: "Je crois en Dieu, je suis chrétienne, je ne veux pas apostasier! Jésus, sauvez-moi! " Comme la nuit tombe, elle entraîne ses compagnons à réciter une dernière prière du soir. Au petit matin, les Boxers mènent les chrétiens vers le champ d'exécution au sud du village. On tue d'abord André Wang, 9 ans (le plus jeune canonisé du groupe) puis sa mère et sa sœur de cinq ans. Ensuite cinq femmes avec leurs enfants dont l'un de dix mois. Reste Anne. A genoux, tournée vers l'église de Weixian, cette jeune fille de 14 ans prie à voix forte, les yeux levés au ciel. Le bandit nommé Song l'invite à apostasier, lui promettant un riche mariage; mais Anne, montrant l'église du village déclare: "Je suis déjà fiancée, je ne veux pas apostasier"; puis, le visage rayonnant, elle dit: "La porte du ciel est ouverte à tous"; enfin elle murmure par trois fois "Jésus!" Elle est décapitée et rejoint son "fiancé", Jésus.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 7 avril
Nom: ZHAO RONG
Prénom: Augustin
Pays: Chine
Naissance: ? (Province du Si-chuan)
Mort: 27.01.1815 à Cheng-du (Province du Yunnan)
État: Prêtre - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine
Note: Soldat, escortant des prisonniers dont Mgr Dufresse , il est ému par sa patience et se convertit. Baptisé par le Père Martin Moye. Prêtre à 35 ans. Martyr en 1815. Cf notice du groupe spécialement le §2.
Béatification: 27.05.1900 à Rome par Léon XIII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908
Notice
Zhao Rong est originaire du Si-chuan. De famille païenne, il s'enrole comme soldat à l'âge de 20 ans. En 1785, il se trouve être de l'escorte qui accompagne à Pékin des prisonniers chrétiens dont le Père Dufresse 2. De retour dans son canton de Wuchuan, il est témoin d'une nouvelle persécution de chrétiens. Parmi les prisonniers, il rencontre le Père Martin Moye (béatifié en 1954) qui le bouleverse par sa charité, sa prière et la force de sa catéchèse. Il l'accompagne à sa sortie de prison. Le Père Moye le baptise le jour de la fête de Saint Augustin, il a alors 30 ans. Les cinq années qui suivent sont pour lui une sorte de séminaire sur le terrain. Un prêtre chinois qui le guide le recommande au Vicaire apostolique, Mgr Pottier, qui l'ordonne prêtre à l'âge de 35 ans. Augustin remplit son ministère avec méthode et patience. Remarquant son courage et ses capacités, Mgr Pottier l'envoie défricher une mission difficile chez une minorité Lolo du Yunnan. Lors de la persécution de l'empereur Jiaqing, il est découvert alors qu'il porte les sacrements à un malade. Il est conduit à Cheng-du, la capitale provinciale. Le magistrat le traite durement, tournant sa foi en dérision. On lui applique 60 coups de bambou sur les chevilles, puis 80 soufflets avec la semelle de cuir. Il meurt en prison quelques jours plus tard, le 27 janvier 1815.
Augustin Zhao Rong est le premier prêtre chinois à avoir été martyrisé. C'est la raison qui le fait nommer en tête de la liste des 120 martyrs de Chine canonisés le 1er octobre 2000. Le protomartyr de Chine est le Père dominicain espagnol François Fernandes de Capillas 2, mort en 1648.
Saint Augustin ZHAO RONG
Nom: ZHAO RONG
Prénom: Augustin
Pays: Chine
Naissance: ? (Province du Si-chuan)
Mort: 27.01.1815 à Cheng-du (Province du Yunnan)
État: Prêtre - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine
Note: Soldat, escortant des prisonniers dont Mgr Dufresse , il est ému par sa patience et se convertit. Baptisé par le Père Martin Moye. Prêtre à 35 ans. Martyr en 1815. Cf notice du groupe spécialement le §2.
Béatification: 27.05.1900 à Rome par Léon XIII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908
Notice
Zhao Rong est originaire du Si-chuan. De famille païenne, il s'enrole comme soldat à l'âge de 20 ans. En 1785, il se trouve être de l'escorte qui accompagne à Pékin des prisonniers chrétiens dont le Père Dufresse 2. De retour dans son canton de Wuchuan, il est témoin d'une nouvelle persécution de chrétiens. Parmi les prisonniers, il rencontre le Père Martin Moye (béatifié en 1954) qui le bouleverse par sa charité, sa prière et la force de sa catéchèse. Il l'accompagne à sa sortie de prison. Le Père Moye le baptise le jour de la fête de Saint Augustin, il a alors 30 ans. Les cinq années qui suivent sont pour lui une sorte de séminaire sur le terrain. Un prêtre chinois qui le guide le recommande au Vicaire apostolique, Mgr Pottier, qui l'ordonne prêtre à l'âge de 35 ans. Augustin remplit son ministère avec méthode et patience. Remarquant son courage et ses capacités, Mgr Pottier l'envoie défricher une mission difficile chez une minorité Lolo du Yunnan. Lors de la persécution de l'empereur Jiaqing, il est découvert alors qu'il porte les sacrements à un malade. Il est conduit à Cheng-du, la capitale provinciale. Le magistrat le traite durement, tournant sa foi en dérision. On lui applique 60 coups de bambou sur les chevilles, puis 80 soufflets avec la semelle de cuir. Il meurt en prison quelques jours plus tard, le 27 janvier 1815.
Augustin Zhao Rong est le premier prêtre chinois à avoir été martyrisé. C'est la raison qui le fait nommer en tête de la liste des 120 martyrs de Chine canonisés le 1er octobre 2000. Le protomartyr de Chine est le Père dominicain espagnol François Fernandes de Capillas 2, mort en 1648.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 8 avril
Nom: BRADER
Prénom: Marie Joséphine Caroline
Nom de religion: Marie Caritas de l'Amour du Saint-Esprit
Pays: Suisse – Equateur – Colombie
Naissance: 14.08.1860 à Kaltbrunn (Canton de St Gall - Suisse)
Mort: 27.02.1943 à Pasto (Colombie)
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Entre au couvent des Franciscaines de "Maria Hilf" (Sœurs cloîtrées du Tiers-Ordre de saint François) le 01.10.1880. Vœux le 22.08.1882. Part pour l'Équateur le 19.06.1888. Fonde les “Franciscaines de Marie Immaculée”, le 31.03.1893, pour la mission et l’éducation.
Béatification: 23.03.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 27 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.12 p.1-3 - n.13 p.5
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Marie Joséphine Caroline Brader naît en 1860 dans le canton de Saint-Gall (Suisse). Son père s'appelle Joseph Sébastien et sa mère Marie Caroline Zanner. L'enfant est baptisée le lendemain de sa naissance. Elle est fille unique. Douée d'une intelligence hors du commun, sa mère soigne son éducation intellectuelle et morale et l'entoure d'affection. A l'école primaire, la petite Caroline est toujours la première. De même pour ses études secondaires qu'elle suit à Altstätten au collège des Franciscaines de "Maria Hilf" (Sœurs cloîtrées du Tiers-Ordre de saint François).
En 1880, alors que le monde lui sourit, elle entre comme religieuse à 20 ans chez ces mêmes Franciscaines après une opposition initiale de sa mère, compréhensible par le fait qu'elle est veuve et n'a pas d'autre enfant. En 1881 elle prend l'habit et reçoit le nom de Marie Caritas de l'amour du Saint-Esprit. Elle fait ses vœux en 1882. Vu sa formation, elle enseigne dans le collège attenant au couvent. Les religieuses cloîtrées, à la fin du 19ème siècle, ayant été autorisées à prendre une activité missionnaire à l'extérieur, des évêques de pays de mission se mettent à solliciter les couvents pour leur pays. L'évêque de Portoviejo en Equateur écrit aux religieuses de Maria Hilf leur proposant de travailler comme missionnaires dans son diocèse. Elles répondent avec enthousiasme, l'une des plus ardentes étant la mère Caritas Brader. Elles sont six à partir. La responsable, la future bienheureuse Maria Bernarda Bütler 2 , porte ce témoignage sur la mère Caritas: "Elle part pour la Fondation avec la plus grande générosité. Elle ne recule devant aucun sacrifice. Son sens pratique et son intelligence pédagogique pourront rendre à la Mission les plus grands services." Les sœurs partent en 1888 et aboutissent à Chone. Là, au prix d'un dur travail, la mère Marie Caritas catéchise des groupes innombrables d'enfants. En 1893, alors que l'Equateur est menacé par une persécution religieuse, elle est envoyée pour faire une fondation en Colombie dans le village andin de Tùquerres à 3000 m. d'altitude. Elle y manifeste son ardeur missionnaire: elle aime les autochtones et n'épargne aucun effort pour aller vers eux afin de leur annoncer l'Evangile, ne reculant pas devant les dangers de la montagne (froid intense des Hauts Plateaux) ou l'enchevêtrement de la forêt amazonienne. Pour faire face au besoin urgent de missionnaires dans le vaste champ de l'apostolat, elle fonde avec l'aide d'un Père allemand la congrégation des ‘Franciscaines de Marie Immaculée’ le 31 mars 1893. Elle est composée d'abord de jeunes Suissesses auxquelles s'ajoutent bientôt des vocations du pays. Avec une confiance illimitée dans la Divine Providence, la Mère Caritas crée également des écoles, spécialement dans les quartiers pauvres, elle-même et ses sœurs vivant la pauvreté franciscaine. Elle veut que ses Filles soient instruites pour être d'autant plus efficaces; la vertu doit être leur première étude. Elle les exhorte à "voir la volonté de Dieu en toutes choses et à faire sa volonté avec joie". D'où la devise qui conduit sa vie: "Il le veut." Elle tient à unir la contemplation à l'action. Animée d'un grand amour pour l'Eucharistie dans laquelle elle trouve son inspiration, elle obtient d'instaurer dans sa Congrégation l'adoration perpétuelle (diurne et nocturne) et elle diffuse la dévotion eucharistique.
A 82 ans, sur le point de mourir, elle dit à ses sœurs: "N'abandonnez pas les bonnes œuvres de la Congrégation, les aumônes et une grande charité à l'égard des pauvres, une grande charité entre les sœurs, une profonde adhésion aux évêques et aux prêtres." Elle meurt à Pasto (Colombie). Elle est vénérée immédiatement comme une sainte et les fidèles n'ont jamais cessé de venir prier sur sa tombe pour obtenir des grâces.
Bienheureuse Marie Caritas de l'Amour du Saint-Esprit BRADER
Nom: BRADER
Prénom: Marie Joséphine Caroline
Nom de religion: Marie Caritas de l'Amour du Saint-Esprit
Pays: Suisse – Equateur – Colombie
Naissance: 14.08.1860 à Kaltbrunn (Canton de St Gall - Suisse)
Mort: 27.02.1943 à Pasto (Colombie)
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Entre au couvent des Franciscaines de "Maria Hilf" (Sœurs cloîtrées du Tiers-Ordre de saint François) le 01.10.1880. Vœux le 22.08.1882. Part pour l'Équateur le 19.06.1888. Fonde les “Franciscaines de Marie Immaculée”, le 31.03.1893, pour la mission et l’éducation.
Béatification: 23.03.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 27 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.12 p.1-3 - n.13 p.5
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Marie Joséphine Caroline Brader naît en 1860 dans le canton de Saint-Gall (Suisse). Son père s'appelle Joseph Sébastien et sa mère Marie Caroline Zanner. L'enfant est baptisée le lendemain de sa naissance. Elle est fille unique. Douée d'une intelligence hors du commun, sa mère soigne son éducation intellectuelle et morale et l'entoure d'affection. A l'école primaire, la petite Caroline est toujours la première. De même pour ses études secondaires qu'elle suit à Altstätten au collège des Franciscaines de "Maria Hilf" (Sœurs cloîtrées du Tiers-Ordre de saint François).
En 1880, alors que le monde lui sourit, elle entre comme religieuse à 20 ans chez ces mêmes Franciscaines après une opposition initiale de sa mère, compréhensible par le fait qu'elle est veuve et n'a pas d'autre enfant. En 1881 elle prend l'habit et reçoit le nom de Marie Caritas de l'amour du Saint-Esprit. Elle fait ses vœux en 1882. Vu sa formation, elle enseigne dans le collège attenant au couvent. Les religieuses cloîtrées, à la fin du 19ème siècle, ayant été autorisées à prendre une activité missionnaire à l'extérieur, des évêques de pays de mission se mettent à solliciter les couvents pour leur pays. L'évêque de Portoviejo en Equateur écrit aux religieuses de Maria Hilf leur proposant de travailler comme missionnaires dans son diocèse. Elles répondent avec enthousiasme, l'une des plus ardentes étant la mère Caritas Brader. Elles sont six à partir. La responsable, la future bienheureuse Maria Bernarda Bütler 2 , porte ce témoignage sur la mère Caritas: "Elle part pour la Fondation avec la plus grande générosité. Elle ne recule devant aucun sacrifice. Son sens pratique et son intelligence pédagogique pourront rendre à la Mission les plus grands services." Les sœurs partent en 1888 et aboutissent à Chone. Là, au prix d'un dur travail, la mère Marie Caritas catéchise des groupes innombrables d'enfants. En 1893, alors que l'Equateur est menacé par une persécution religieuse, elle est envoyée pour faire une fondation en Colombie dans le village andin de Tùquerres à 3000 m. d'altitude. Elle y manifeste son ardeur missionnaire: elle aime les autochtones et n'épargne aucun effort pour aller vers eux afin de leur annoncer l'Evangile, ne reculant pas devant les dangers de la montagne (froid intense des Hauts Plateaux) ou l'enchevêtrement de la forêt amazonienne. Pour faire face au besoin urgent de missionnaires dans le vaste champ de l'apostolat, elle fonde avec l'aide d'un Père allemand la congrégation des ‘Franciscaines de Marie Immaculée’ le 31 mars 1893. Elle est composée d'abord de jeunes Suissesses auxquelles s'ajoutent bientôt des vocations du pays. Avec une confiance illimitée dans la Divine Providence, la Mère Caritas crée également des écoles, spécialement dans les quartiers pauvres, elle-même et ses sœurs vivant la pauvreté franciscaine. Elle veut que ses Filles soient instruites pour être d'autant plus efficaces; la vertu doit être leur première étude. Elle les exhorte à "voir la volonté de Dieu en toutes choses et à faire sa volonté avec joie". D'où la devise qui conduit sa vie: "Il le veut." Elle tient à unir la contemplation à l'action. Animée d'un grand amour pour l'Eucharistie dans laquelle elle trouve son inspiration, elle obtient d'instaurer dans sa Congrégation l'adoration perpétuelle (diurne et nocturne) et elle diffuse la dévotion eucharistique.
A 82 ans, sur le point de mourir, elle dit à ses sœurs: "N'abandonnez pas les bonnes œuvres de la Congrégation, les aumônes et une grande charité à l'égard des pauvres, une grande charité entre les sœurs, une profonde adhésion aux évêques et aux prêtres." Elle meurt à Pasto (Colombie). Elle est vénérée immédiatement comme une sainte et les fidèles n'ont jamais cessé de venir prier sur sa tombe pour obtenir des grâces.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 19 avril
Nom: EUSE HOYOS
Prénom: Marien de Jésus (Mariano De Jesus)
Pays: Colombie
Naissance: 14.10.1845 à Yarumal (Antioquia)
Mort: 13.07.1926 à Angostura
État: Prêtre
Note:
Prêtre le 14.07.1872. Apostolat fécond. Lutte avec le pouvoir civil opposé à l'Église.
Béatification: 09.04.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 14 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.15 p.1-2 – n.16 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Mariano de Jesus Euse Hoyos naît en 1845 à Yarumal dans le diocèse d'Antioquia en Colombie, au sein d'une famille très chrétienne de paysans. Il est l'aîné de sept enfants. A 16 ans, il ressent l'appel du Seigneur et il est confié à son oncle Fermin Hoyos, prêtre et curé de paroisse, connu pour ses vertus et sa sagesse. A 24 ans, en 1869, il entre au séminaire de Medellin où il se prépare au sacerdoce avec ferveur. Il est ordonné prêtre le 14 juillet 1872. Don Fermin, son oncle, le prend comme "coadjuteur" avec l'autorisation de l'Évêque; cela dure jusqu'à la mort de l'oncle, en 1875. Le Père Mariano reçoit encore deux postes de "coadjuteurs": Yarumal en 1876 et Angostura en 1878, mais là, le curé est très âgé et il y a beaucoup de problèmes à résoudre, notamment la construction de l'église paroissiale déjà commencée mais inachevée à cause de difficultés financières et techniques, et de la guerre civile dans la région. Le Père Mariano prend l'affaire en main et l'édifice est achevé au bout d'un an. Là-dessus le curé meurt et le Père Mariano est nommé à sa place. Dans cette paroisse de campagne, il restera près de 50 ans, jusqu'à sa mort.
A partir de son expérience intime de rencontre avec le Seigneur, le Père Mariano s'engage inlassablement dans l'évangélisation des enfants et des adultes, en particulier des paysans, les 'campesinos', n'oubliant pas ses origines paysannes. Il a une santé robuste et mène une vie de pénitence. Le climat anti-clérical et les incursions armées, en ces temps troublés, l'obligent plusieurs fois à fuir et à se cacher dans les grottes, mais rien ne peut freiner son zèle. Il est pour tous un père aimant, un maître et un conseiller expérimenté. Sa charité se traduit en œuvres concrètes et en de nombreuses initiatives matérielles propres à soutenir la vie spirituelle de la paroisse. Il est aimé de tous et on l'appelle familièrement: "le Père Marianito". Lorsqu'il tombe malade, sa pauvreté est telle qu'il faut faire appel à la générosité des fidèles pour l'assister. "J'ai vécu longtemps, dit-il. Mon désir le plus grand est maintenant de rejoindre mon Jésus". Il meurt le 13 juillet 1926. Sa mémoire est chère, encore actuellement, au cœur de tous les Colombiens. Jean Paul II le propose comme un "don de paix": "Que son lumineux témoignage de compréhension, de service, de solidarité et de pardon soit un exemple en Colombie et également une aide appréciable pour continuer à travailler à la paix et à la réconciliation totale dans ce pays bien-aimé".
Bienheureux Mariano De Jesus EUSE HOYOS
Nom: EUSE HOYOS
Prénom: Marien de Jésus (Mariano De Jesus)
Pays: Colombie
Naissance: 14.10.1845 à Yarumal (Antioquia)
Mort: 13.07.1926 à Angostura
État: Prêtre
Note:
Prêtre le 14.07.1872. Apostolat fécond. Lutte avec le pouvoir civil opposé à l'Église.
Béatification: 09.04.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 14 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.15 p.1-2 – n.16 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Mariano de Jesus Euse Hoyos naît en 1845 à Yarumal dans le diocèse d'Antioquia en Colombie, au sein d'une famille très chrétienne de paysans. Il est l'aîné de sept enfants. A 16 ans, il ressent l'appel du Seigneur et il est confié à son oncle Fermin Hoyos, prêtre et curé de paroisse, connu pour ses vertus et sa sagesse. A 24 ans, en 1869, il entre au séminaire de Medellin où il se prépare au sacerdoce avec ferveur. Il est ordonné prêtre le 14 juillet 1872. Don Fermin, son oncle, le prend comme "coadjuteur" avec l'autorisation de l'Évêque; cela dure jusqu'à la mort de l'oncle, en 1875. Le Père Mariano reçoit encore deux postes de "coadjuteurs": Yarumal en 1876 et Angostura en 1878, mais là, le curé est très âgé et il y a beaucoup de problèmes à résoudre, notamment la construction de l'église paroissiale déjà commencée mais inachevée à cause de difficultés financières et techniques, et de la guerre civile dans la région. Le Père Mariano prend l'affaire en main et l'édifice est achevé au bout d'un an. Là-dessus le curé meurt et le Père Mariano est nommé à sa place. Dans cette paroisse de campagne, il restera près de 50 ans, jusqu'à sa mort.
A partir de son expérience intime de rencontre avec le Seigneur, le Père Mariano s'engage inlassablement dans l'évangélisation des enfants et des adultes, en particulier des paysans, les 'campesinos', n'oubliant pas ses origines paysannes. Il a une santé robuste et mène une vie de pénitence. Le climat anti-clérical et les incursions armées, en ces temps troublés, l'obligent plusieurs fois à fuir et à se cacher dans les grottes, mais rien ne peut freiner son zèle. Il est pour tous un père aimant, un maître et un conseiller expérimenté. Sa charité se traduit en œuvres concrètes et en de nombreuses initiatives matérielles propres à soutenir la vie spirituelle de la paroisse. Il est aimé de tous et on l'appelle familièrement: "le Père Marianito". Lorsqu'il tombe malade, sa pauvreté est telle qu'il faut faire appel à la générosité des fidèles pour l'assister. "J'ai vécu longtemps, dit-il. Mon désir le plus grand est maintenant de rejoindre mon Jésus". Il meurt le 13 juillet 1926. Sa mémoire est chère, encore actuellement, au cœur de tous les Colombiens. Jean Paul II le propose comme un "don de paix": "Que son lumineux témoignage de compréhension, de service, de solidarité et de pardon soit un exemple en Colombie et également une aide appréciable pour continuer à travailler à la paix et à la réconciliation totale dans ce pays bien-aimé".
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 10 avril
Nom: DENN
Prénom: Paul
Nom de religion: Paul
Pays: France - Chine
Naissance: 1847 à Lille
Mort: 20.07.1900 à Tchou-Kia-Ho (ou Zhujiahe) dans le sud Hebei
État: Prêtre - Jésuite - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine 2
Note: Missionnaire en Chine dans la Province du Hebei. Massacré avec le Père Mangin 2 et des chrétiens lors de la persécution des Boxers en 1900. Cf notice du groupe spécialement le §3
Béatification: 17.04.1955 à Rome par Pie XII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908
Notice
Né en 1847 à Lille, Paul Denn, Jésuite, est missionnaire en Chine. Son martyr est lié à celui du Père Léon-Ignace Mangin 2.
Pressentant la venue des mauvais jours, le Père Mangin fortifie le village de Zhujiahe avec l'aide de Zhu Dianxuan, chef du village. Il s'y réfugie et invite à le rejoindre son confrère voisin, le Père Paul Denn. Dès lors, le village regroupe plus de 3'000 chrétiens. Le 14 juillet, une première incursion des Boxers est repoussée. De même les trois jours suivants. Une armée chinoise passant par là pour rejoindre un autre lieu de combat, les Boxers en profitent pour leur demander du renfort. Pressé, le général n'envoie qu'un petit détachement de soldats en reconnaissance; ils sont percés de lances par les chrétiens. Furieux, le général appelle alors son avant-garde à la rescousse. Avec les Boxers, ils sont maintenant plus de 10'000 à attaquer. Les chrétiens résistent jusqu'au bout sous la direction du chef de communauté Zhu Dianxuan. Le 20 juillet, ils tiennent encore trois heures sous la canonnade. Puis les Boxers franchissent les barricades et envahissent le village. Ils tombent d'abord sur un groupe de femmes habillées et voilées de blanc, et brandissant des armes dérisoires. Ce sont les vierges catéchistes des villages environnants. Elles sont égorgées. Les assaillants massacrent tous ceux qu'ils rencontrent dans la rue. Voyant que la défense est devenue inutile, les deux missionnaires font entrer dans l'église les femmes et les enfants. Il y sont entassés à plus de mille. Revêtus de leur surplis, les deux prêtres se mettent devant l'autel pour encourager et réconforter leurs ouailles terrorisées. Les Boxers forcent la porte et crient: "Sortez et vous ne serez pas tués". Le Père Mangin brandissant un crucifix répond: "Restez ici. Un peu plus tôt, un peu plus tard, qu'importe? Dans quelques instants, nous nous reverrons tous au ciel". Seules quelques mamans avec leurs bébés sortent la tête basse. (Elles en feront pénitence plus tard). Le Père Denn fait réciter le "Confiteor" et l'acte de contrition. Le Père Mangin donne l'absolution générale. Impatientés, les Boxers se mettent à tirer au hasard. Marie Wu, l'épouse de Zhu Dianxuan, étend le bras pour protéger le Père Mangin; elle est tuée d'une balle. Les Boxers mettent alors le feu à l'église, le toit de chaume s'embrase rapidement. Ceux qui tentent de s'enfuir par les fenêtres sont abattus. Déjà blessé, le Père Denn s'agenouille devant le Père Mangin pour recevoir une dernière absolution; un coup de feu l'atteint en pleine poitrine. Les vêtements du Père Mangin ont déjà pris feu quand une rafale de balles le couche au pied
Saint Paul DENN
Nom: DENN
Prénom: Paul
Nom de religion: Paul
Pays: France - Chine
Naissance: 1847 à Lille
Mort: 20.07.1900 à Tchou-Kia-Ho (ou Zhujiahe) dans le sud Hebei
État: Prêtre - Jésuite - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine 2
Note: Missionnaire en Chine dans la Province du Hebei. Massacré avec le Père Mangin 2 et des chrétiens lors de la persécution des Boxers en 1900. Cf notice du groupe spécialement le §3
Béatification: 17.04.1955 à Rome par Pie XII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908
Notice
Né en 1847 à Lille, Paul Denn, Jésuite, est missionnaire en Chine. Son martyr est lié à celui du Père Léon-Ignace Mangin 2.
Pressentant la venue des mauvais jours, le Père Mangin fortifie le village de Zhujiahe avec l'aide de Zhu Dianxuan, chef du village. Il s'y réfugie et invite à le rejoindre son confrère voisin, le Père Paul Denn. Dès lors, le village regroupe plus de 3'000 chrétiens. Le 14 juillet, une première incursion des Boxers est repoussée. De même les trois jours suivants. Une armée chinoise passant par là pour rejoindre un autre lieu de combat, les Boxers en profitent pour leur demander du renfort. Pressé, le général n'envoie qu'un petit détachement de soldats en reconnaissance; ils sont percés de lances par les chrétiens. Furieux, le général appelle alors son avant-garde à la rescousse. Avec les Boxers, ils sont maintenant plus de 10'000 à attaquer. Les chrétiens résistent jusqu'au bout sous la direction du chef de communauté Zhu Dianxuan. Le 20 juillet, ils tiennent encore trois heures sous la canonnade. Puis les Boxers franchissent les barricades et envahissent le village. Ils tombent d'abord sur un groupe de femmes habillées et voilées de blanc, et brandissant des armes dérisoires. Ce sont les vierges catéchistes des villages environnants. Elles sont égorgées. Les assaillants massacrent tous ceux qu'ils rencontrent dans la rue. Voyant que la défense est devenue inutile, les deux missionnaires font entrer dans l'église les femmes et les enfants. Il y sont entassés à plus de mille. Revêtus de leur surplis, les deux prêtres se mettent devant l'autel pour encourager et réconforter leurs ouailles terrorisées. Les Boxers forcent la porte et crient: "Sortez et vous ne serez pas tués". Le Père Mangin brandissant un crucifix répond: "Restez ici. Un peu plus tôt, un peu plus tard, qu'importe? Dans quelques instants, nous nous reverrons tous au ciel". Seules quelques mamans avec leurs bébés sortent la tête basse. (Elles en feront pénitence plus tard). Le Père Denn fait réciter le "Confiteor" et l'acte de contrition. Le Père Mangin donne l'absolution générale. Impatientés, les Boxers se mettent à tirer au hasard. Marie Wu, l'épouse de Zhu Dianxuan, étend le bras pour protéger le Père Mangin; elle est tuée d'une balle. Les Boxers mettent alors le feu à l'église, le toit de chaume s'embrase rapidement. Ceux qui tentent de s'enfuir par les fenêtres sont abattus. Déjà blessé, le Père Denn s'agenouille devant le Père Mangin pour recevoir une dernière absolution; un coup de feu l'atteint en pleine poitrine. Les vêtements du Père Mangin ont déjà pris feu quand une rafale de balles le couche au pied
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 11 avril
Nom: DUFRESSE
Prénom: Gabriel-Taurin
Pays: France - Chine
Naissance: 1750 à Lezoux (Diocèse de Clermont)
Mort: 14.09.1815 à Tcheng-Tou (Seu-Tchouen)
État: Évêque (Missions Étrangères de Paris) - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine 2
Note: Prêtre en1774. Il part pour la Chine en 1775, via Macao. Pris et expulsé en 1785, il revient en 1789. Coadjuteur de Mgr de Saint-Martin en 1800. Vicaire Apostolique en 1801 de la province du Seu Tchouen. Décapité en 1815.
Béatification: 27.05.1900 à Rome par Léon XIII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908
Notice
Gabriel-Taurin Dufresse naît dans la petite ville de Lezoux (diocèse de Clermont, Puy-de-Dome). Au collège, à Paris, il connaît les Missions Étrangères par un de ses professeurs, l'abbé de Saint-Martin, parti ensuite pour la Chine. Il entre, diacre, au séminaire des Missions en juillet 1774 et en décembre il est ordonné prêtre. L'année suivante il est envoyé en Chine. En 1776 il quitte Macao pour gagner l'intérieur des terres. Déguisé en Chinois, voyageant caché, il atteint le Seu-Tchouen après plus de trois mois de voyage. Il subit un premier emprisonnement à Pékin, puis il est relâché. A la fin de 1784 l'empereur édicte l'arrestation de tous les prêtres catholiques. Pris, il réussit à s'enfuir. Mais Mgr de Saint-Martin, son ancien professeur, déjà pris lui-même, l'invite à se livrer. Il obéit (1785). Après plus de 6 mois de prison et beaucoup de péripéties, il est libéré, mais on l'expulse vers l'Europe. En 1789 il revient subrepticement et regagne le Seu Tchouen. Au bout de 4 ans, il est provicaire. Il baptise enfants et adultes, reçoit de nouveaux catéchumènes, entend des milliers de confessions et visite de nombreuses communautés. En 1800 il est coadjuteur de Mgr de Saint-Martin et sacré à Tcheng-Tou, la capitale du Seu-Tchouen. En 1801 il est nommé vicaire apostolique de cette province (50 millions d'habitants, 40'000 catholiques). Le Seu Tchouen compte alors 4 prêtres français et 15 prêtres chinois, avec des écoles et un séminaire. Mgr Dufresse tient un synode (dont les règlements seront, en 1822, hautement approuvés par Rome). Il active le recrutement indigène de son clergé, car Napoléon ne favorise pas l'envoi de missionnaires. Le nombre de catéchumènes et des baptisés augmente sans cesse, mais cela se fait sans bruit pour éviter le conflit avec les autorités administratives. L'apôtre ne se laisse pas griser par les succès - pourtant remarquables - de son apostolat et ne se prend pas pour un saint en raison des séparations et des souffrances qu'entraîne la vie de tout missionnaire. "Plus on se connaîtra soi-même - écrit-il - plus on sera éloigné de ces sentiments d'orgueil." Pourtant, un jour de 1785, où il faisait partie d'un convoi de prisonniers, sa patience a tellement ému l'un de ses gardiens chinois que celui-ci s'est converti. Il est même devenu prêtre… Il n'est autre que cet Augustin Zhao Rong 2 (+1815) qui figure en tête de liste des 120 martyrs de Chine canonisés (dont Mgr Dufresse fait lui aussi partie). De même pour Joseph Yuan: après avoir entendu Mgr Dufresse parler de la foi chrétienne, il est conquis par la beauté de cette doctrine et devient par la suite une néophyte modèle; ordonné prêtre, il est arrêté en 1816 après avoir évangélisé plusieurs districts; condamné à la strangulation, il est exécuté le 24 juin 1817. Quant à Mgr Dufresse, il meurt décapité à Tcheng-Tou, le 14 septembre 1815. Donc, ce missionnaire qui "fuyait la tentation de se regarder déjà comme un grand saint", l'Église a jugé bon de le canoniser après que le martyre eût couronné sa carrière de témoin.
Saint Gabriel-Taurin DUFRESSE
Nom: DUFRESSE
Prénom: Gabriel-Taurin
Pays: France - Chine
Naissance: 1750 à Lezoux (Diocèse de Clermont)
Mort: 14.09.1815 à Tcheng-Tou (Seu-Tchouen)
État: Évêque (Missions Étrangères de Paris) - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine 2
Note: Prêtre en1774. Il part pour la Chine en 1775, via Macao. Pris et expulsé en 1785, il revient en 1789. Coadjuteur de Mgr de Saint-Martin en 1800. Vicaire Apostolique en 1801 de la province du Seu Tchouen. Décapité en 1815.
Béatification: 27.05.1900 à Rome par Léon XIII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908
Notice
Gabriel-Taurin Dufresse naît dans la petite ville de Lezoux (diocèse de Clermont, Puy-de-Dome). Au collège, à Paris, il connaît les Missions Étrangères par un de ses professeurs, l'abbé de Saint-Martin, parti ensuite pour la Chine. Il entre, diacre, au séminaire des Missions en juillet 1774 et en décembre il est ordonné prêtre. L'année suivante il est envoyé en Chine. En 1776 il quitte Macao pour gagner l'intérieur des terres. Déguisé en Chinois, voyageant caché, il atteint le Seu-Tchouen après plus de trois mois de voyage. Il subit un premier emprisonnement à Pékin, puis il est relâché. A la fin de 1784 l'empereur édicte l'arrestation de tous les prêtres catholiques. Pris, il réussit à s'enfuir. Mais Mgr de Saint-Martin, son ancien professeur, déjà pris lui-même, l'invite à se livrer. Il obéit (1785). Après plus de 6 mois de prison et beaucoup de péripéties, il est libéré, mais on l'expulse vers l'Europe. En 1789 il revient subrepticement et regagne le Seu Tchouen. Au bout de 4 ans, il est provicaire. Il baptise enfants et adultes, reçoit de nouveaux catéchumènes, entend des milliers de confessions et visite de nombreuses communautés. En 1800 il est coadjuteur de Mgr de Saint-Martin et sacré à Tcheng-Tou, la capitale du Seu-Tchouen. En 1801 il est nommé vicaire apostolique de cette province (50 millions d'habitants, 40'000 catholiques). Le Seu Tchouen compte alors 4 prêtres français et 15 prêtres chinois, avec des écoles et un séminaire. Mgr Dufresse tient un synode (dont les règlements seront, en 1822, hautement approuvés par Rome). Il active le recrutement indigène de son clergé, car Napoléon ne favorise pas l'envoi de missionnaires. Le nombre de catéchumènes et des baptisés augmente sans cesse, mais cela se fait sans bruit pour éviter le conflit avec les autorités administratives. L'apôtre ne se laisse pas griser par les succès - pourtant remarquables - de son apostolat et ne se prend pas pour un saint en raison des séparations et des souffrances qu'entraîne la vie de tout missionnaire. "Plus on se connaîtra soi-même - écrit-il - plus on sera éloigné de ces sentiments d'orgueil." Pourtant, un jour de 1785, où il faisait partie d'un convoi de prisonniers, sa patience a tellement ému l'un de ses gardiens chinois que celui-ci s'est converti. Il est même devenu prêtre… Il n'est autre que cet Augustin Zhao Rong 2 (+1815) qui figure en tête de liste des 120 martyrs de Chine canonisés (dont Mgr Dufresse fait lui aussi partie). De même pour Joseph Yuan: après avoir entendu Mgr Dufresse parler de la foi chrétienne, il est conquis par la beauté de cette doctrine et devient par la suite une néophyte modèle; ordonné prêtre, il est arrêté en 1816 après avoir évangélisé plusieurs districts; condamné à la strangulation, il est exécuté le 24 juin 1817. Quant à Mgr Dufresse, il meurt décapité à Tcheng-Tou, le 14 septembre 1815. Donc, ce missionnaire qui "fuyait la tentation de se regarder déjà comme un grand saint", l'Église a jugé bon de le canoniser après que le martyre eût couronné sa carrière de témoin.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 12 avril
Nom: BRADER
Prénom: Marie Joséphine Caroline
Nom de religion: Marie Caritas de l'Amour du Saint-Esprit
Pays: Suisse – Équateur – Colombie
Naissance: 14.08.1860 à Kaltbrunn (Canton de St Gall - Suisse)
Mort: 27.02.1943 à Pasto (Colombie)
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Entre au couvent des Franciscaines de "Maria Hilf" (Sœurs cloîtrées du Tiers-Ordre de saint François) le 01.10.1880. Vœux le 22.08.1882. Part pour l'Équateur le 19.06.1888. Fonde les “Franciscaines de Marie Immaculée”, le 31.03.1893, pour la mission et l’éducation.
Béatification: 23.03.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 27 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.12 p.1-3 - n.13 p.5
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Marie Joséphine Caroline Brader naît en 1860 dans le canton de Saint-Gall (Suisse). Son père s'appelle Joseph Sébastien et sa mère Marie Caroline Zanner. L'enfant est baptisée le lendemain de sa naissance. Elle est fille unique. Douée d'une intelligence hors du commun, sa mère soigne son éducation intellectuelle et morale et l'entoure d'affection. A l'école primaire, la petite Caroline est toujours la première. De même pour ses études secondaires qu'elle suit à Altstätten au collège des Franciscaines de "Maria Hilf" (Sœurs cloîtrées du Tiers-Ordre de saint François).
En 1880, alors que le monde lui sourit, elle entre comme religieuse à 20 ans chez ces mêmes Franciscaines après une opposition initiale de sa mère, compréhensible par le fait qu'elle est veuve et n'a pas d'autre enfant. En 1881 elle prend l'habit et reçoit le nom de Marie Caritas de l'amour du Saint-Esprit. Elle fait ses vœux en 1882. Vu sa formation, elle enseigne dans le collège attenant au couvent. Les religieuses cloîtrées, à la fin du 19ème siècle, ayant été autorisées à prendre une activité missionnaire à l'extérieur, des évêques de pays de mission se mettent à solliciter les couvents pour leur pays. L'évêque de Portoviejo en Equateur écrit aux religieuses de Maria Hilf leur proposant de travailler comme missionnaires dans son diocèse. Elles répondent avec enthousiasme, l'une des plus ardentes étant la mère Caritas Brader. Elles sont six à partir. La responsable, la future bienheureuse Maria Bernarda Bütler 2 , porte ce témoignage sur la mère Caritas: "Elle part pour la Fondation avec la plus grande générosité. Elle ne recule devant aucun sacrifice. Son sens pratique et son intelligence pédagogique pourront rendre à la Mission les plus grands services." Les sœurs partent en 1888 et aboutissent à Chone. Là, au prix d'un dur travail, la mère Marie Caritas catéchise des groupes innombrables d'enfants. En 1893, alors que l'Equateur est menacé par une persécution religieuse, elle est envoyée pour faire une fondation en Colombie dans le village andin de Tùquerres à 3000 m. d'altitude. Elle y manifeste son ardeur missionnaire: elle aime les autochtones et n'épargne aucun effort pour aller vers eux afin de leur annoncer l'Evangile, ne reculant pas devant les dangers de la montagne (froid intense des Hauts Plateaux) ou l'enchevêtrement de la forêt amazonienne. Pour faire face au besoin urgent de missionnaires dans le vaste champ de l'apostolat, elle fonde avec l'aide d'un Père allemand la congrégation des ‘Franciscaines de Marie Immaculée’ le 31 mars 1893. Elle est composée d'abord de jeunes Suissesses auxquelles s'ajoutent bientôt des vocations du pays. Avec une confiance illimitée dans la Divine Providence, la Mère Caritas crée également des écoles, spécialement dans les quartiers pauvres, elle-même et ses sœurs vivant la pauvreté franciscaine. Elle veut que ses Filles soient instruites pour être d'autant plus efficaces; la vertu doit être leur première étude. Elle les exhorte à "voir la volonté de Dieu en toutes choses et à faire sa volonté avec joie". D'où la devise qui conduit sa vie: "Il le veut." Elle tient à unir la contemplation à l'action. Animée d'un grand amour pour l'Eucharistie dans laquelle elle trouve son inspiration, elle obtient d'instaurer dans sa Congrégation l'adoration perpétuelle (diurne et nocturne) et elle diffuse la dévotion eucharistique.
A 82 ans, sur le point de mourir, elle dit à ses sœurs: "N'abandonnez pas les bonnes œuvres de la Congrégation, les aumônes et une grande charité à l'égard des pauvres, une grande charité entre les sœurs, une profonde adhésion aux évêques et aux prêtres." Elle meurt à Pasto (Colombie). Elle est vénérée immédiatement comme une sainte et les fidèles n'ont jamais cessé de venir prier sur sa tombe pour obtenir
Bienheureuse Marie Caritas de l'Amour du Saint-Esprit BRADER
Nom: BRADER
Prénom: Marie Joséphine Caroline
Nom de religion: Marie Caritas de l'Amour du Saint-Esprit
Pays: Suisse – Équateur – Colombie
Naissance: 14.08.1860 à Kaltbrunn (Canton de St Gall - Suisse)
Mort: 27.02.1943 à Pasto (Colombie)
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Entre au couvent des Franciscaines de "Maria Hilf" (Sœurs cloîtrées du Tiers-Ordre de saint François) le 01.10.1880. Vœux le 22.08.1882. Part pour l'Équateur le 19.06.1888. Fonde les “Franciscaines de Marie Immaculée”, le 31.03.1893, pour la mission et l’éducation.
Béatification: 23.03.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 27 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.12 p.1-3 - n.13 p.5
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Marie Joséphine Caroline Brader naît en 1860 dans le canton de Saint-Gall (Suisse). Son père s'appelle Joseph Sébastien et sa mère Marie Caroline Zanner. L'enfant est baptisée le lendemain de sa naissance. Elle est fille unique. Douée d'une intelligence hors du commun, sa mère soigne son éducation intellectuelle et morale et l'entoure d'affection. A l'école primaire, la petite Caroline est toujours la première. De même pour ses études secondaires qu'elle suit à Altstätten au collège des Franciscaines de "Maria Hilf" (Sœurs cloîtrées du Tiers-Ordre de saint François).
En 1880, alors que le monde lui sourit, elle entre comme religieuse à 20 ans chez ces mêmes Franciscaines après une opposition initiale de sa mère, compréhensible par le fait qu'elle est veuve et n'a pas d'autre enfant. En 1881 elle prend l'habit et reçoit le nom de Marie Caritas de l'amour du Saint-Esprit. Elle fait ses vœux en 1882. Vu sa formation, elle enseigne dans le collège attenant au couvent. Les religieuses cloîtrées, à la fin du 19ème siècle, ayant été autorisées à prendre une activité missionnaire à l'extérieur, des évêques de pays de mission se mettent à solliciter les couvents pour leur pays. L'évêque de Portoviejo en Equateur écrit aux religieuses de Maria Hilf leur proposant de travailler comme missionnaires dans son diocèse. Elles répondent avec enthousiasme, l'une des plus ardentes étant la mère Caritas Brader. Elles sont six à partir. La responsable, la future bienheureuse Maria Bernarda Bütler 2 , porte ce témoignage sur la mère Caritas: "Elle part pour la Fondation avec la plus grande générosité. Elle ne recule devant aucun sacrifice. Son sens pratique et son intelligence pédagogique pourront rendre à la Mission les plus grands services." Les sœurs partent en 1888 et aboutissent à Chone. Là, au prix d'un dur travail, la mère Marie Caritas catéchise des groupes innombrables d'enfants. En 1893, alors que l'Equateur est menacé par une persécution religieuse, elle est envoyée pour faire une fondation en Colombie dans le village andin de Tùquerres à 3000 m. d'altitude. Elle y manifeste son ardeur missionnaire: elle aime les autochtones et n'épargne aucun effort pour aller vers eux afin de leur annoncer l'Evangile, ne reculant pas devant les dangers de la montagne (froid intense des Hauts Plateaux) ou l'enchevêtrement de la forêt amazonienne. Pour faire face au besoin urgent de missionnaires dans le vaste champ de l'apostolat, elle fonde avec l'aide d'un Père allemand la congrégation des ‘Franciscaines de Marie Immaculée’ le 31 mars 1893. Elle est composée d'abord de jeunes Suissesses auxquelles s'ajoutent bientôt des vocations du pays. Avec une confiance illimitée dans la Divine Providence, la Mère Caritas crée également des écoles, spécialement dans les quartiers pauvres, elle-même et ses sœurs vivant la pauvreté franciscaine. Elle veut que ses Filles soient instruites pour être d'autant plus efficaces; la vertu doit être leur première étude. Elle les exhorte à "voir la volonté de Dieu en toutes choses et à faire sa volonté avec joie". D'où la devise qui conduit sa vie: "Il le veut." Elle tient à unir la contemplation à l'action. Animée d'un grand amour pour l'Eucharistie dans laquelle elle trouve son inspiration, elle obtient d'instaurer dans sa Congrégation l'adoration perpétuelle (diurne et nocturne) et elle diffuse la dévotion eucharistique.
A 82 ans, sur le point de mourir, elle dit à ses sœurs: "N'abandonnez pas les bonnes œuvres de la Congrégation, les aumônes et une grande charité à l'égard des pauvres, une grande charité entre les sœurs, une profonde adhésion aux évêques et aux prêtres." Elle meurt à Pasto (Colombie). Elle est vénérée immédiatement comme une sainte et les fidèles n'ont jamais cessé de venir prier sur sa tombe pour obtenir
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
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