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Les saints du jour

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Les saints du jour - Page 6 Empty Les saints du jour

Message par jaimedieu Sam 3 Sep - 10:46

Rappel du premier message :

Samedi le 3 septembre

Saint Grégoire le Grand
Pape et docteur de l'Église
(537 - 604)

C
'est à bon droit que cet illustre Pape est appelé le Grand; il fut, en effet, grand par sa naissance, - fils de sénateur, neveu d'une sainte, la vierge Tarsille; - grand par sa science et par sa sainteté; - grand par les merveilles qu'il opéra; - grand par les dignités de cardinal, de légat, de Pape, où la Providence et son mérite l'élevèrent graduellement.

Grégoire était né à Rome. Il en occupa quelques temps la première magistrature, mais bientôt la cité, qui avait vu cet opulent patricien traverser ses rues en habits de soie, étincelants de pierreries, le vit avec bien plus d'admiration, couvert d'un grossier vêtement, servir les mendiants, mendiant lui-même, dans son palais devenu monastère et hôpital. Il n'avait conservé qu'un seul reste de son ancienne splendeur, une écuelle d'argent dans laquelle sa mère lui envoyait tous les jours de pauvres légumes pour sa nourriture; encore ne tarda-t-il pas de la donner à un pauvre marchand qui, après avoir tout perdu dans un naufrage, était venu solliciter sa charité si connue.

Grégoire se livra avec ardeur à la lecture des Livres Saints; ses veilles, ses mortifications étaient telles, que sa santé y succomba et que sa vie fut compromise. Passant un jour sur le marché, il vit de jeunes enfants d'une ravissante beauté que l'on exposait en vente. Apprenant qu'ils étaient Angles, c'est-à-dire du pays, encore païen, d'Angleterre: "Dites plutôt des Anges, s'écria-t-il, s'ils n'étaient pas sous l'empire du démon." Il alla voir le Pape, et obtint d'aller prêcher l'Évangile à ce peuple; mais les murmures de Rome forcèrent le Pape à le retenir.

Le Souverain Pontife étant venu à mourir, Grégoire dut courber ses épaules sous la charge spirituelle de tout l'univers. L'un des faits remarquables de son pontificat, c'est l'évangélisation de ce peuple anglais dont il eût voulu lui-même être l'apôtre.

Grégoire s'est rendu célèbre par la réforme de la liturgie et le perfectionnement du chant ecclésiastique. Il prêchait souvent au peuple de Rome, et lorsque la maladie lui ôtait cette consolation, il composait des sermons et des homélies qui comptent parmi les chefs-d'oeuvre de ce grand docteur. Son pontificat fut l'un des plus féconds dont s'honore l'Église. Grégoire mourut le 12 mars 604. On le représente écoutant une colombe qui lui parle à l'oreille. Il est regardé comme le patron des chantres.



Martyrologe Romain : À Paris, en 1792, la passion de soixante-quinze bienheureux martyrs.


Prêtres : André-Abel Alricy, de Crémieu, au diocèse de Grenoble, attaché à la prison Saint-Médard, à Paris - René-Marie Andrieux, de Rennes, ancien jésuite, supérieur de la Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris - Pierre-Paul Balzac, de Paris, vicaire à Villejuif, retiré dans la communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-François Benoît, dit Vourlat, de Lyon, ancien jésuite, aumônier des Dames de l’Adoration perpétuelle, à Paris - Jean-Charles-Marie Bernard du Cornillet, de Châteaubriant, au diocèse de Nantes, chanoine régulier de Saint-Victor à Paris et bibliothécaire de l’abbaye - Michel-André-Sylvestre Binard, de Laulne, au diocèse de Coutances, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Nicolas Bize, de Versailles, directeur du séminiaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Claude Bochot, de Troyes, supérieur de la Maison Saint-Charles des Pères de la Doctrine chrétienne, à Paris - Jean-François Bonnel de Pradal, d’Ax-les-Thermes, au diocèse de Pamiers, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, à Paris - Pierre Bonze, de Paris, curé de Massy - Pierre Briquet, de Vervins, au diocèse de Laon, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Pierre Brisse, de Brombos, au diocèse de Beauvais, curé de Boran-sur-Oise, dans le même diocèse - Charles Carnus, de Salles-la-Source, au diocèse de Rodez, professeur au collège de Rodez - Jean-Charles Caron, d’Auchel, au diocèse de Boulogne, prêtre de la Mission, curé de Collégien, au diocèse de Meaux - Bertrand-Antoine de Caupène, de Jégan, au diocèse d’Auch, vicaire à Montmagny - Nicolas Colin, de Grenant, au diocèse de Langres, prêtre de la Mission, curé de Genevrières, au même diocèse - Jacques Dufour, de Troisgots, au diocèse de Coutances, vicaire à Maison-Alfort, au diocèse de Paris - Denis-Claude Duval, de Paris, vicaire à Saint-Étienne du Mont - Jean-Pierre Duval, de Paris, capucin (frère Côme), aumônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Joseph Falcoz, de Saint-Sorlin d’Arves, au diocèse de Maurienne, chapelain de l’hôpital de la Pitié - Gilbert-Jean Fautrel, de Marcilly, au diocèse de Coutances, aumônier de la Maison des Enfants-trouvés, à Paris - Eustache Félix, de Troyes, procureur de la Maison des Pères de la Doctrine chrétienne à Paris et conseiller provincial - Pierre-Philibert Fougères, de Paris, curé de Saint-Laurent de Nevers, député à l’Assemblée nationale - Louis-Joseph François, de Busigny, au diocèse de Cambrai, prêtre de la Mission, supérieur du séminaire Saint-Firmin - Pierre-Jean Garrigues, de Sauveterre, au diocèse de Rodez, attaché au diocèse de Paris - Nicolas Gaudreau, de Paris, curé de Vert-le-Petit - Étienne-Michel Gillet, de Paris, directeur au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet - Georges-Jérôme Giroust, de Bussy-Saint-Georges, au diocèse de Meaux, vicaire à Gennevilliers, au diocèse de Paris - Joseph-Marie Gros, de Lyon, curé de Saint-Nicolas du Chardonnet, député aux États généraux - Jean-Henri Gruyer, de Dole, au diocèse de Saint-Claude, prêtre de la Mission, vicaire à Saint-Louis de Versailles - Pierre-Marie Guérin du Rocher, de Sainte-Honorine-la-Guillaume, au diocèse de Séez, ancien jésuite, supérieur de la Maison des Nouveaux Convertis, à Paris - François-Robert Guérin du Rocher, frère cadet du précédent, né au Repas, au diocèse de Séez, ancien jésuite, aumônier de l’hospice des Capucins, à Paris - Yves-André Guillon de Kerenrun, de Lézardrieux, au diocèse de Tréguier, proviseur de la Maison de Navarre et vice-chancelier de l’Université de Paris - Julien-François Hédouin, de Coutances, chapelain de la Communauté de la Compassion, à Paris - Pierre-François Hénoque, de Tronchoy, au diocèse d’Amiens, professeur au Collège du Cardinal Lemoine, à Paris - Éloi Herque, dit du Roule, de Lyon, ancien jésuite, aummônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Louis Joret, de Rollot, au diocèse de Beauvais, résidant à Paris - Jean-Jacques de La Lande, de La Forêt-Auvray, au diocèse d’Évreux, curé de Saint-Martin d’Illiers-l’Évêque, au même diocèse, député aux États généraux - Gilles-Louis Lanchon, des Pieux, au diocèse de Coutances, directeur spirituel des religieuses de Port-Royal, à Paris - Louis-Jean Lanier, de Château-Gontier, au diocèse d’Angers, préfet du séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Jean-Joseph de Lavèze-Belay, de Gluiras, au diocèse de Viviers, confesseur des malades à l’Hôtel-Dieu de Paris - Michel Leber, de Paris, curé de La Madeleine - Jean-Baptiste Legrand, de Versailles, professeur au Collège de Lisieux, à Paris - Jean-Pierre Le Laisant, de Valognes, au diocèse de Coutances, vicaire à Dugny, au diocèse de Paris - Julien Le Laisant, frère aîné du précédent, de Valognes, vicaire à Videcosville, au diocèse de Coutances - Jean Lemaître, de Beaumais, au diocèse de Bayeux, ordonné prêtre le 17 juin précédent - Jean-Thomas Leroy, d’Épernay, au diocèse de Châlons, grand prieur de l’abbaye de chanoines réguliers de Saint-Jean des Vignes et curé-prieur de La Ferté-Gaucher, au diocèse de Soissons - Martin-François Loublier, d’O, près de Mortrée, au diocèse de Séez, curé de Condé-sur-Sarthe, au même diocèse - Claude-Louis Marmotant de Savigny, de Paris, curé de Compans-la-Ville, au diocèse de Meaux - Claude-Sylvain Mayneaud de Bizefranc, de Digoin, au diocèse d’Autun, prêtre de la Communauté de Saint-Étienne du Mont, à Paris - Henri-Jean Milet, de Paris, vicaire à Saint-Hippolyte - François-Joseph Monnier, de Paris, vicaire à Saint-Séverin - Marie-François Mouffle, de Paris, vicaire à Saint-Merry - Jean-Louis Oviefre, de Paris, directeur de la petite Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-Michel Phelippot, de Paris, chapelain du Collège de Navarre, à Paris - Claude Pons, du Puy-en-Velay, chanoine régulier de Sainte-Geneviève de Paris - Pierre-Claude Pottier, du Hâvre, au diocèse de Rouen, eudiste, supérieur du Séminaire Saint-Vivien de Rouen - Jacques-Léonor Rabé, de Sainte-Mère-Église, au diocèse de Coutances, chapelain de l’hospice des Enfants-Assistés, à Paris - Pierre-Robert Régnet, de Cherbourg, au diocèse de Coutances, résidant à Paris - Yves-Jean-Pierre Rey de Kervizic, de Plounez, au diocèse de Saint-Brieuc, vicaire à Saint-Jacques du Haut-Pas, à Paris - Nicolas-Charles Roussel, confesseur des Hermites à Grosbois, au diocèse de Paris - Pierre Saint-James, de Caen, au diocèse de Bayeux, recteur de l’Hôpital général, à Paris - Jacques-Louis Schmid, de Paris, curé de Saint-Jean l’Évangéliste, à Paris - Jean-Antoine Seconds, de Rodez, ancien jésuite, chapelain de l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Jacques de Turménies, de Gournay-en-Bray, au diocèse de Rouen, grand-maître du Collège de Navarre, à Paris - René-Joseph Urvoy, de Plouisy, au diocèse de Tréguier, maître de conférences au séminaire des Trente-Trois, à Paris - Nicolas-Marie Verron, de Quimperlé, au diocèse de Cornouaille, ancien jésuite, directeur des religieuses de Sainte-Aure, à Paris.
Diacre : Pierre-Florent Leclercq ou Clerq, de Hautvillers, au diocèse d’Amiens, élève au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris.

Laïcs : Sébastien Desbrielles, de Bourges, maître d’hôtel à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Louis-François Rigot, d’Amiens, sous-sacristain à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Jean-Antoine de Villette, de Cateau-Cambrésis, au diocèse de Cambrai, ancien officier, retiré au séminaire Saint-Firmin.

Martyrs de Paris et prêtres pour la plupart, le lendemain du massacre perpétré au couvent des Carmes, sous la Révolution française, ils furent à leur tour mis à mort sans jugement, quelques-uns à la prison de la Force, tous les autres au séminaire Saint-Firmin transformé en prison.




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Message par jaimedieu Jeu 13 Avr - 9:46

Le 13 avril

Saint Michel FEBRES CORDERO


Nom: FEBRES CORDERO
Prénom: François (Francisco)
Nom de religion: Michel (Miguel)
Pays: Equateur
Naissance: 07.11.1854 à Cuenca (Equateur)
Mort: 09.02.1910 à Premia de Mar (Espagne)
État: Frère des écoles chrétiennes

Note: Poète, philologue (langue castillane). Apostolat en Equateur et en Europe (Belgique, Paris, Catalogne).
Béatification: 30.10.1977 à Rome par Paul VI
Canonisation: 21.10.1984 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 février

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1984 n.43 & 44 p.1

Réf. dans la Documentation Catholique: 1977 p.954 - 1984 p.1110

Notice brève

Miguel Fébres Cordero naquit à Cuenca, dans les Andes (Equateur), en 1854. Il était affligé d'une malformation des pieds qui le fit souffrir toute sa vie. Il rencontra aussi beaucoup de difficultés dans sa vocation, spécialement auprès de son père. Il entra chez les Frères des écoles chrétiennes. En bon fils de saint Jean-Baptiste de la Salle, il se consacra avec prédilection à l'éducation des plus démunis et il affectionnait spécialement la catéchèse. Mais c'était aussi une intelligence brillante, quoique toujours simple, et un grammairien dont l'Etat reconnu la valeur. Cependant, en France, suite aux lois anti-cléricales de 1904, beaucoup de religieux doivent émigrer en Espagne ou en Amérique latine. Fr. Miguel est alors envoyé en Europe pour les aider à apprendre rapidement l’espagnol. Mais le changement de climat et l'excès de travail abrégèrent ses jours. Il mourut en 1910 à Premia de Mar, en Espagne. Lorsque la nouvelle de sa mort parvint en Equateur, on lui fit un deuil national.

Notice développée


Francisco (François) naît en Equateur en 1854 à Cuenca. Sa famille a toujours été très en vue dans la politique. Il fait sa scolarité chez les Frères des Ecoles chrétiennes (de saint Jean-Baptiste de la Salle) qui viennent d'ouvrir un collège à Cuenca en 1863. Il fait partie de leurs premiers élèves. Son éducation chrétienne familiale et l'exemple de ses maîtres favorisent en lui la vocation. Il demande à entrer chez les Frères mais les parents s'y opposent désirant plutôt qu'il soit prêtre. Finalement sa mère lui donne son accord et il entre au noviciat. Le 24 mars 1868, il revêt l'habit religieux et prend le nom de Frère Miguel (Michel). C'est le premier Frère latino-américain. Il aura encore à lutter car son père ne lui écrira pas pendant cinq ans. Il commence son apostolat dans une petite école puis au collège El Cebollar de Quito comme professeur de langue et littérature espagnoles. Il souffre depuis toujours d'une infirmité aux pieds qui lui inflige des souffrances considérables pour marcher. Mais lui, de la faiblesse tire sa force et de la souffrance un motif de joie, sachant que Dieu révèle sa puissance dans la faiblesse. Cette attitude est pour tous un motif d'édification et d'exemple chrétien. Il réussit très bien auprès de ses élèves qui l'entourent de respect. Pour eux, il écrit, alors qu'il n'a pas 20 ans, un manuel et une grammaire qui sont adoptés dans toutes les écoles de l'Equateur, ce qui lui ouvre les portes de l'Académie nationale de Quito dont il est le plus jeune des membres. Mais son travail de prédilection est le catéchisme.(Il sera le patron des catéchistes de son pays). Il s'attache spécialement à préparer les enfants – les "nouveaux tabernacles", comme il les appelle - à la Première communion. A ceux qui vont se confesser, il fait contempler le Christ en croix qui a souffert pour nos péchés. L'onction de ses paroles pénètre leurs âmes profondément sensibles. Certains sont émus jusqu'aux larmes. Aux jeunes qui viennent à lui, il n'hésite jamais à présenter un Christ exigeant et qui engage.

Lorsque les lois anti-cléricales de 1904 chassent les religieux de France, beaucoup émigrent en Espagne ou en Amérique latine et en 1907, le Frère Miguel est envoyé en Europe pour aider les Frères exilés à apprendre rapidement l'espagnol. Il réside d’abord à la Maison Mère en Belgique, à Lembecq-lez-Hal. Mais il souffre de la rudesse du climat et ses supérieurs l'envoient à Premia de Mar près de Barcelone. Il est en contact avec des experts du monde entier et il a une grande réputation d'homme de culture. Il est reçu comme membre à l'Académie d'Espagne, ce qui n'affecte en rien la simplicité qui caractérise ce pédagogue toujours au contact des enfants. Ni les honneurs, ni son prestige reconnu comme grammairien n'arrivent à ternir son humilité. Il affronte avec courage les journées anti-cléricales de 1909. Au début de 1910, il contracte une pneumonie et meurt le 9 février suivant.

En 1936, 27 ans après sa mort, son corps, (demeuré intact), est ramené, à cause de la révolution espagnole, dans son Equateur natal où il est reçu avec grande émotion et allégresse. Sa béatification par Paul VI en 1977, en même temps que le Frère belge Mutien-Marie 2, est un triomphe. Cet "apôtre de l'école qui fut en même temps un missionnaire exemplaire" est canonisé par Jean-Paul II en la Journée mondiale des missions le 21 octobre 1984.
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Message par jaimedieu Ven 14 Avr - 11:28

Le 14 avril

Bienheureux Isidore BAKANJA


Nom: BAKANJA
Prénom: Isidore
Pays: Congo (Kinshasa)
Naissance: 1885 à Mbilankamba
Mort: 15.08.1909 à Wenga (Busira)
État: Laïc - Martyr

Note: Ethnie Mongo. Aide maçon. Baptisé le 06.05.1906. Catéchiste. M.Van Cauterne supportant pas son influence chrétienne, le fit battre à mort. Il expira en pardonnant à son meurtrier. (Date de naissance approximative).
Béatification: 24.04.1994 à Rome par Jean Paul II
Fête: 15 août

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1994 n.17
Réf. dans la Documentation Catholique: 1994 p.501-503
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Message par jaimedieu Sam 15 Avr - 10:15

Le 15 avril

103 martyrs de Corée (1839 - 1866)

SS. André KIM, Paul CHONG et 101 compagnons
Béatification: 05.07.1925 par Pie XI - 06.10.1968 par Paul VI (Voir plus bas)
Canonisation: 06.05.1984 à Séoul (Corée) par Jean Paul II
Fête: 20 septembre


Note: Première canonisation en dehors de Rome

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1984 n.19 p.1.16
Réf. dans la Documentation Catholique: 1925 col.1186-89 - 1968 col.1743-50 - 1984 p.615-618 et 1156-7

Notice:

Ce groupe de 103 martyrs comprend dix missionnaires français (dont trois évêques), André Kim, premier prêtre coréen, et 92 laïcs, notamment Paul Chong, un des chefs de la communauté chrétienne. Certains étaient mariés, d'autres s'étaient donnés entièrement à Dieu, bien avant qu'il ne fut question de vie religieuse. Ils furent victimes de grandes persécutions entre 1839 et 1866. Jean Paul II les a canonisés en 1984 lors de sa visite pastorale en Corée: c'est la première canonisation en dehors de Rome.


Le groupe est composé de:

- 3 évêques français: 2 Laurent IMBERT, 2 Siméon BERNEUX, 2 Antoine DAVELUY
- 7 prêtres missionnaires français:
2 Pierre MAUBANT 2 Jacques CHASTAN
2 Just Ranfer de BRETENNIERES 2 Pierre Henri DORIE
2 Louis BEAULIEU 2 Martin Luc HUIN
2 Pierre AUMAITRE
- 2 André KIM TAEGON, premier prêtre coréen
- 92 laïcs, dont 2 Paul CHONG HASANG, un des chefs de la communauté chrétienne.
Tous martyrs en 1839, 1846, 1866.

Ils ont été béatifiés ainsi:

- 79 béatifiés le 5.7.1925 par Pie XI: 70 martyrs de 1839-1841 et 9 martyrs de 1846.
- 24 béatifiés le 6.10.1968 par Paul VI: martyrs en 1866.


Agathe Yi So-sa
24.05.1839
Anne Pak A-gi
24.05.1839
Augustin Yi Kwang-hon
24.05.1839
Barbara Han A-gi
24.05.1839
Damien Nam Myong-hyog
24.05.1839
Lucie Park Hui-sun
24.05.1839
Madeleine Kim O-bi
24.05.1839
Pierre Kwon Tu-gin
24.05.1839
Joseph Chang Song-jib
26.05.1839
Barbara Kim
27.05.1839
Barbara Yi
27.05.1839
Sébastien Nam I-gwan
01.07.1839
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Message par jaimedieu Lun 17 Avr - 10:55

Le 17 avril


Bienheureuse Marie ROMERO MENESES[
/b]

[b]Nom: ROMERO MENESES
Prénom: Marie (Maria)
Nom de religion: Marie (Maria)
Pays: Nicaragua - Salvador - Costa Rica
Naissance: 13.01.1902 à Granada de Nicaragua
Mort: 07.07.1977
État: Religieuse


Note: Fille De Marie Auxiliatrice (Salésienne) en 1923. Apostolat au Costa Rica depuis 1931.

Béatification: 14.04.2002 à Rome par Jean Paul II
Fête: 7 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2002 n.16 p.1-3 - n.17 p.6
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice
Maria Romero Meneses naît à Granada de Nicaragua en 1902 dans une famille aisée. A 13 ans, au collège des "Filles de Marie Auxiliatrice" (ou "Salésiennes", fondées par Don Bosco avec l'aide de Sainte Marie-Dominique Mazzarello 2), elle découvre la vie de Don Bosco et trouve en lui l'incarnation de ses idéaux spirituels. Cinq ans plus tard, elle entre dans cet Institut et accomplit sa formation au Salvador. En 1923, elle commence, comme religieuse, une activité apostolique inlassable que seule la mort viendra interrompre. Elle passera la majeure partie de sa vie au Costa Rica où elle est envoyée en 1931.

A San José, dans son collège, elle organise le groupe des "petites missionnaires" et envoie les filles deux par deux dans les quartiers pauvres autour de la capitale pour faire le catéchisme. Ainsi naissent des dizaines de "patronages" (institution chère à Don Bosco). Comme lui elle est pleine d'initiatives charitables si bien qu'on l'a appelée "le Don Bosco au féminin". Elle obtient des visites médicales gratuites pour les enfants des rues et la collaboration des entrepreneurs pour la formation professionnelle des jeunes filles. Elle fonde un dispensaire pour les familles les plus pauvres, les salles annexes étant consacrées au catéchisme et à l'alphabétisation. Une chapelle, un jardin et une véranda complètent ce lieu d'accueil et d'assistance. Répondant à l'invitation du Pape Pie XI qui demande de s'occuper des plus pauvres, elle groupe des jeunes femmes pour aider les jeunes filles défavorisées, œuvre qui se poursuit aujourd'hui grâce à l'Association laïque de ASAYNE = Aide aux pauvres (Asociacion Ayuda a los necesitados). Avec ses auxiliatrices, elle s'occupe des familles sans logement. Confiante dans la Providence, elle fait construire de véritables petites maisons dotées d'un jardin pour redonner confiance et dignité aux plus malheureux: "les citadelles de Marie Auxiliatrice". Elle a enfin une intense vie mystique, source de son apostolat, inspiré par Jésus et Marie, son 'Roi' et sa 'Reine'.

Elle meurt le 7 juillet 1977. Ce qui frappe dans sa vie, c'est son service en faveur des plus pauvres, accompli avec créativité et efficacité. Elle fut l'apôtre des pauvres qui, sans qu'elle exclue personne, étaient ses préférés. Elle est la première femme du Nicaragua à être proclamée bienheureuse.
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Message par jaimedieu Mar 18 Avr - 9:55

Le 18 avril

Saint Antoine-Marie CLARET


Nom: CLARET
Prénom: Antoine-Marie
Pays: Espagne - Cuba
Naissance: 23.12.1807 à Salent (Dioc. de Vich - Barcelone - Catalogne
Mort: 24.10.1870 au Monastère cistercien de Fontfroide (Narbonne)
État: Archevêque - Fondateur

Note: Prêtre puis missionnaire en Catalogne, aux Canaries - Archevêque de Santiago de Cuba (1850-1857) - Confesseur d'Isabelle II reine d'Espagne - Fondateur des Missionnaires du Cœur-Immaculé de Marie (Clarétins)

Béatification: 24.02.1934 à Rome par Pie XI
Canonisation: 07.05.1950 à Rome par Pie XII
Fête: 24 octobre

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique: 1950 col.705-710

Notice

Né en 1807 au petit village de Sallent en Catalogne, Antoine-Marie Claret apprend d'abord le métier de tisserand à l'exemple de son père et se montra un modèle de piété pour ses camarades ouvriers. Ses dons intellectuels facilitent son orientation vers le séminaire et le sacerdoce. Après un essai en chartreuse et chez les Jésuites, il exerce son ministère en région rurale, et là, constatant que le péché était souvent dû à l'ignorance, il se lance dans les missions populaires et dans l'apostolat par la presse dont il est l'un des pionniers. Il crée pour son apostolat la Congrégation des Missionnaires de Cœur Immaculé de Marie, ou Clarétins. Sa réussite exceptionnelle lui vaut d'être remarqué par Pie IX qui le fait ordonner évêque pour la ville de Santiago de Cuba. Au delà de l'océan, il poursuit le même genre d'activités avec autant de succès et non moins d'épreuves, échappant même à un attentat sanglant. Puis il est rappelé dans sa patrie pour être confesseur de la Reine d'Espagne Isabelle II. Là il montre comme toujours sa fidélité au Siège Apostolique, jointe à cette "dévotion à la mère de Dieu" qui est dans cette vie si riche en contraste, "la douce lumière illuminant tout" (Pie XII). Banni par la Révolution de 1868, il vient finir ses jours à l'abbaye cistercienne de Fontfroide dans l'Aude, où il meurt le 24 octobre 1870

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Message par jaimedieu Ven 21 Avr - 13:42

Le 21 avril

Bienheureux Nicolas STENSEN


Nom: STENSEN (appelé aussi STÉNON)
Prénom: Nicolas (Niels)
Pays: Danemark
Naissance: 11.01.1638  à Copenhague
Mort: 05.12.1686  à Schwerin
État: Évêque

Note: Luthérien, il étudie à Copenhague, Amsterdam, Leiden, Paris, (études d'humanisme et sciences), et enfin Florence. Il fait des découvertes en médecine et en anatomie et fonde la géologie. En 1667, il se convertit à Florence. Prêtre en 1675. Vicaire apostolique de Hanovre en 1677. Suffragant de Münster 1680-1683. Vicaire apostolique à Hambourg et à Schwerin. Son corps est transféré à Florence en la basilique San Lorenzo.
Béatification: 23.10.1988  à Rome  par Jean Paul II
Fête: 5 décembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.45 p.11  -  1989 n.31 p.8-9
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.1167-1169 et 1174

Notice
Niels (Nicolas) Stensen (ou Steensen) naît à Copenhague au Danemark en 1638. Il est élevé par des parents luthériens très pieux. Son père est orfèvre et, dans la boutique paternelle, le fils est déjà un observateur attentif des caractéristiques des pierres précieuses. Il suit le cursus des études jusqu’à l’université. Il se met ensuite à voyager comme il le fera toute sa vie. Ce “pèlerin du monde” suit aussi et surtout un cheminement intellectuel et spirituel ; toute sa vie, il sera en quête de la vérité. Après l'université de Copenhague, il étudie dans celles d’Amsterdam et de Leyde en Hollande, puis de Paris et de Florence. Dans cette dernière, il désire ardemment rencontrer des compagnons encore vivants de Galilée. Il aimera cette ville comme sa seconde patrie. Ses nom et prénom sont latinisés (comme il est de coutume chez les savants) en Nicolaus Stenonis. Ledit ‘Sténon’ est frappé par la beauté de la création (par exemple une pierre précieuse ou le corps humain), mais il ne s’arrête pas là, car si « les choses que l’on voit sont belles, (…) beaucoup plus belles encore sont celles que l’on ne peut connaître ». Il cherche donc à remonter à la source. Ainsi décrit-il sa démarche dans l’étude du corps humain : « Le véritable but de l’anatomie est de permettre aux observateurs, à travers le chef-d’œuvre qu’est le corps, d’atteindre à la dignité de l’âme, et grâce à leurs merveilles à tous deux, d’accéder à la connaissance et à l’amour de leur Auteur » (Opera Philosophica, t. II, 254). Du savant Sténon, Jean-Paul II décline les titres impressionnants : “célèbre anatomiste, fondateur de la paléontologie, de la géologie et de la cristallographie scientifique” (Jean-Paul II Copenhague, 7 juin 1989, voyage dans les pays scandinaves).
Niels Stensen recherche la vérité avec passion. Il veut des certitudes absolues. C’est pourquoi il s’oriente vers les études théologiques. À Florence, ces questions deviennent brûlantes lorsqu’il est confronté avec le catholicisme romain. Avec une objectivité sereine, il étudie sa propre religion et le catholicisme. Peu à peu des préjugés tombent et il en arrive à la conclusion que l’Église catholique est l’Église authentique. Sa conversion a un grand retentissement, notamment dans son pays d’origine, où d’ailleurs il ne reviendra pas, malgré l’invitation du roi (désireux de faire revenir cette gloire scientifique au pays), car au Danemark, le catholicisme est interdit et tout prêtre qui en franchit les frontières est passible de mort. Dans son zèle pour la vérité, Niels ne se contente pas de se convertir ; il veut se faire apôtre et s’oriente vers la prêtrise. Il est ordonné en 1675. Selon une volonté expresse du pape, il est nommé deux ans plus tard “évêque et Vicaire apostolique des Missions du nord” et il est consacré, par saint Grégoire Barbarigo (N. 114), évêque de Padoue. De nouveau, le pèlerin du monde se met en marche et se dirige vers l’Allemagne pour y exercer son ministère apostolique, consacrant les années qui lui restent à vivre à faire connaître aux hommes ce Dieu qu’il a rencontré à travers la science et dans la foi. Il parcourt ainsi les régions de Hanovre, Munster, Paderborn, Schwerin. En pasteur d’âmes, il réconforte le petit troupeau catholique et, en missionnaire, il s’ouvre à tous les autres, les luthériens, les savants, fussent-ils incroyants comme son ‘ami’ hollandais Spinoza qu’il cherche en vain à convertir. Il a des contacts fructueux avec Leibniz. Passionné du Christ crucifié, il connaît lui-même la souffrance. Son emblème n’est-il pas un cœur surmonté d’une croix ? Sa mission est délicate dans ces régions en majorité protestantes. Sa vie –nous dit le pape– est “un exemple lumineux d’ouverture et de dialogue”. Son témoignage nous fait comprendre “comment, par la droiture associée à la distinction et à la délicatesse, aux mœurs exemplaires et à la sainteté de vie, on peut et on doit établir ces rapports qui facilitent la compréhension réciproque, l’amour et l’unité”. Il finit par établir sa résidence à Schwerin. C’est là que, après de grandes souffrances, il meurt en 1686.
« Le secret de son existence réside entièrement en cela : s’il est célèbre par les découvertes faites dans le domaine de l’anatomie, ce qu’il nous indique par son choix de vie est bien plus important. Niels Stensen, grâce à la “science du cœur” a découvert Dieu, Créateur de tout ce qui existe et Sauveur du monde, et il s’en fait le héraut au milieu de ses frères. » (Jean-Paul II)
Une importante découverte de Sténon
Un jour, en octobre 1666, deux pêcheurs attrapent un requin énorme près de la ville de Livourne, et le duc de Florence, Ferdinand, grand ami des sciences, ordonne que sa tête soit envoyée pour analyse à Sténon. Celui-ci la dissèque et publie ses conclusions l’année suivante. L'examen des dents du requin a montré une ressemblance frappante avec des pierres insolites appelées glossopetrae ou "langues de pierres" qui ont été trouvées jadis dans certaines roches. Sténon dit que ces glossopetrae ressemblent à des dents de requin …tout simplement parce qu'elles sont des dents de requin fossilisées ! Sténon se concentre pendant deux ans sur la difficulté majeure de la géologie naissante : Comment les sédiments marins ont-ils pu devenir des roches dures qui constituent les montagnes ? Son travail sur les dents du requin l'a mené à la question de savoir comment un objet solide pouvait être trouvé à l'intérieur d'un autre objet solide, un rocher. Il publie en 1669 la conclusion de ses études dans un ouvrage intitulé : De solido intra solidum naturaliter contento (D’un corps solide contenu naturellement dans un solide). C’est son livre le plus important au point de vue scientifique. Sténon étant anatomiste, il construit pour ainsi dire une « anatomie de la Terre ». Le principe de base en est que chaque couche du sous-sol correspond à une époque du passé. Il donne ainsi les principes de formation des strates successives, grâce auxquels on déchiffre le sous-sol comme un livre. Les strates se suivent, comme les pages et les chapitres d'un livre. Les fossiles en sont les personnages.
 
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Message par jaimedieu Sam 22 Avr - 10:19

Le 22 avril

3 martyrs de Kosice (Slovaquie - 1619)

SS. Marko KRIZEVCI, Istvan PONGRACZ et Melchior GRODZIECKI


Béatification: 15.01.1905 à Rome par Pie X
Canonisation: 02.07.1995 à Kosice (Slovaquie) par Jean Paul II
Fête: 7 septembre


Réf. dans l’Osservatore Romano: 1995 n.29 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1995 n.15 p.741-747 + 757-758

Notice
En juillet 1995, au cours d'une visite en Slovaquie, Jean Paul II a canonisé trois prêtres étrangers au pays qui y sont venus "offrir leur généreux service pastoral à une Église en difficulté à cause du nombre réduit de prêtres". Au début de la guerre de Trente ans (1618-1648), en témoins courageux de l'Évangile et n'abandonnant pas leur troupeau au moment de l'épreuve, "ils résistèrent aux flatteries et aux tortures afin de ne pas renier leur foi et leur fidélité au Christ et à l'Église". Ils furent tous trois martyrisés à Kosice, en 1619, victimes de l'intolérance, en cette ville où les catholiques étaient minoritaires. C'étaient:

Marko de KRIZEVCI 2 (ou Marc Krizevcanin), né en Croatie, chanoine d'Erztergom (Hon­grie). Il n'était pas Jésuite comme les deux suivants, mais il était leur ami et il était redevable à la Compagnie de sa formation intellectuelle (collège et université) et spirituelle (les "Exercices"). Martyr le 07.09.1619
Istvan (Étienne) PONGRACZ 2 , né en Transylvanie (Hongrie à l'époque, rattachée à la Rou­manie depuis 1918), Jésuite. Martyr le 08.09.1619
Melchior GRODZIECKI 2 , né en Silésie (Pologne), Jésuite. Martyr le 07.09.1619

Furent également victimes de l'intolérance religieuse 24 fidèles appartenant aux églises évangéliques, tués à Presov, et auxquels Jean Paul II tint à rendre hommage. Toutes ces victimes nous invitent à la tolérance, au respect des minorités et à l'œcuménisme.
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Message par jaimedieu Lun 24 Avr - 10:08

Le 24 avril

Bienheureuse Mercedes Marie de Jésus MOLINA


Nom: MOLINA
Prénom: Mercedes
Nom de religion: Mercedes Marie de Jésus
Pays: Équateur
Naissance: 1828 à Baba (près de Guayaquil)
Mort: 12.06.1883
État: Religieuse - Fondatrice

Note: Fondatrice de la Congrégation de Santa Mariana de Jésus (Ste Marie-Anne de Jésus Parades y Flores) (=Marianites). Educatrice d'orphelins, missionnaire pauvre et pacificatrice parmi les Indiens.
Béatification: 01.02.1985 à Guayaquil par Jean Paul II
Fête: 12 juin

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1985 n.4 p.6-7 - n.8 p.7

Réf. dans la Documentation Catholique: 1985 p.327

Notice

« En elle, nous vénérons une chrétienne exemplaire, une éducatrice missionnaire, la première fondatrice d’une Congrégation religieuse équatorienne. » (Jean-Paul II)

Mercedes Molina naît en 1828 au village de Baba, près de Guayaquil en Équateur. A 15 ans, elle est déjà orpheline de père et de mère. Ayant été élevée très chrétiennement, elle exerce sa charité envers les pauvres. Elle a la chance d’avoir successivement comme directeurs spirituels des prêtres remarquables, notamment le Père Garcia, jésuite. C’est d’abord comme laïque qu’elle s’engage dans une profonde vie chrétienne adonnée à la prière et à la pénitence. Elle puise son amour pour les plus pauvres, les plus déshérités et les plus abandonnés dans la contemplation de Jésus, spécialement dans ses douleurs et dans la méditation de l’Évangile. Mercedes ajoute “de Jésus” à son nom pour exprimer son amour exclusif pour le Christ, l’Époux de son âme.

Renonçant à ses biens, elle quitte sa maison pour s’occuper des orphelins à Guayaquil, puis elle suit le Père Garcia dans sa mission de Jibaros au milieu des Indios vivant dans les Andes. Ensuite, elle s’occupe à Cuenca de l’éducation des petites filles, ainsi que de la rééducation morale des femmes déchues et de l’assistance aux mourants.

En Janvier 1873, elle suit encore le Père Garcia à Riobamba où on lui confie la direction d’un orphelinat et, le 14 avril de la même année, elle fait profession entre les mains de l’évêque de cette ville, fondant ainsi l’Institut religieux de sainte Marianne de Jésus Paredes ou ‘Marianites’, première congrégation équatorienne autochtone. Elle veut – c’est sa devise – qu’il y ait “autant d’amour qu’il y a de douleurs dans le monde”. Grâce à l’aide du Président de la République, Garcia Moreno, catholique ardent, la nouvelle fondation se développe rapidement. Mais le Président est assassiné en 1875. D’autre part, à cause d’un malentendu entre les directeurs spirituels, les religieuses sont obligées d’entreprendre des travaux étrangers à la finalité de leur institut. Sœur Mercedes de Jésus renonce à sa charge de supérieure et se consacre à la formation des religieuses, sans refuser d’autres emplois comme celui de portière. Elle meurt en 1883.

« Voilà ce que fut en réalité la sainteté de cette femme de la côte équatorienne : vivre l’amour du Christ dans l'amour du prochain. » (Jean-Paul II)
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Message par jaimedieu Mar 25 Avr - 10:26

le 25 avril

Bienheureux Mariano De Jesus EUSE HOYOS


Nom: EUSE HOYOS
Prénom: Marien de Jésus (Mariano De Jesus)
Pays: Colombie
Naissance: 14.10.1845 à Yarumal (Antioquia)
Mort: 13.07.1926 à Angostura
État: Prêtre

Note: Prêtre le 14.07.1872. Apostolat fécond. Lutte avec le pouvoir civil opposé à l'Église.

Béatification: 09.04.2000 à Rome par Jean Paul II



Fête: 14 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.15 p.1-2 – n.16 p.4

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice


Mariano de Jesus Euse Hoyos naît en 1845 à Yarumal dans le diocèse d'Antioquia en Colombie, au sein d'une famille très chrétienne de paysans. Il est l'aîné de sept enfants. A 16 ans, il ressent l'appel du Seigneur et il est confié à son oncle Fermin Hoyos, prêtre et curé de paroisse, connu pour ses vertus et sa sagesse. A 24 ans, en 1869, il entre au séminaire de Medellin où il se prépare au sacerdoce avec ferveur. Il est ordonné prêtre le 14 juillet 1872. Don Fermin, son oncle, le prend comme "coadjuteur" avec l'autorisation de l'Évêque; cela dure jusqu'à la mort de l'oncle, en 1875. Le Père Mariano reçoit encore deux postes de "coadjuteurs": Yarumal en 1876 et Angostura en 1878, mais là, le curé est très âgé et il y a beaucoup de problèmes à résoudre, notamment la construction de l'église paroissiale déjà commencée mais inachevée à cause de difficultés financières et techniques, et de la guerre civile dans la région. Le Père Mariano prend l'affaire en main et l'édifice est achevé au bout d'un an. Là-dessus le curé meurt et le Père Mariano est nommé à sa place. Dans cette paroisse de campagne, il restera près de 50 ans, jusqu'à sa mort.

A partir de son expérience intime de rencontre avec le Seigneur, le Père Mariano s'engage inlassablement dans l'évangélisation des enfants et des adultes, en particulier des paysans, les 'campesinos', n'oubliant pas ses origines paysannes. Il a une santé robuste et mène une vie de pénitence. Le climat anti-clérical et les incursions armées, en ces temps troublés, l'obligent plusieurs fois à fuir et à se cacher dans les grottes, mais rien ne peut freiner son zèle. Il est pour tous un père aimant, un maître et un conseiller expérimenté. Sa charité se traduit en œuvres concrètes et en de nombreuses initiatives matérielles propres à soutenir la vie spirituelle de la paroisse. Il est aimé de tous et on l'appelle familièrement: "le Père Marianito". Lorsqu'il tombe malade, sa pauvreté est telle qu'il faut faire appel à la générosité des fidèles pour l'assister. "J'ai vécu longtemps, dit-il. Mon désir le plus grand est maintenant de rejoindre mon Jésus". Il meurt le 13 juillet 1926. Sa mémoire est chère, encore actuellement, au cœur de tous les Colombiens. Jean Paul II le propose comme un "don de paix": "Que son lumineux témoignage de compréhension, de service, de solidarité et de pardon soit un exemple en Colombie et également une aide appréciable pour continuer à travailler à la paix et à la réconciliation totale dans ce pays bien-aimé".


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Message par jaimedieu Mer 26 Avr - 12:04

Le 25 avril

Sainte Marie-Anne de Jésus PAREDES Y FLORES


Nom: PAREDES Y FLORES
Prénom: Marie-Anne de Jésus
Pays: Équateur
Naissance: 31.10.1618 à Quito (Équateur)
Mort: 26.05.1645
État: Laïque - Recluse

Note:

Béatification: 1853 à Rome par Pie IX
Canonisation: 09.07.1950 à Rome par Pie XII
Fête: 26 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique: 1950 col.961-966

Notice

Née en 1618 d'une famille noble d'origine espagnole, Marie-Anne de Jésus Paredes y Flores devient orpheline de père et de mère à quatre ans. A dix ans, avec le consentement de son directeur, elle se consacre à Jésus par les trois vœux (sans entrer en religion). Pour conserver la fraîcheur de sa pureté, ce "lis de Quito" s'entoure des épines d'une austère pénitence au milieu de laquelle elle goûte néanmoins de grandes joies spirituelles. Ne pouvant devenir Dominicaine, elle vit en recluse chez sa sœur et son beau-frère, sortant pour la messe chez les Jésuites, la visite des pauvres et le service de table des siens. Chantant avec sa guitare, elle console les malheureux. Elle est dirigée par un frère coadjuteur jésuite. Attentive à elle-même, elle l'est aussi aux besoins spirituels et matériels de son prochain. A l'occasion d'un tremblement de terre et d'une épidémie de choléra, elle offre sa vie au Seigneur pour la cessation de ces deux fléaux. Exaucée, elle meurt deux mois plus tard, à vingt-six ans. En reconnaissance de son geste, l'Equateur l'a proclamée "héroïne nationale" en 1946. Pie XII l'a canonisée en 1950. C'est la première sainte du pays
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Message par jaimedieu Jeu 27 Avr - 9:45

Le 27 avril

Bienheureuse Marie Laure de Jésus MONTOYA UPEGUI

Nom: MONTOYA UPEGUI
Prénom: Marie Laure de Jésus (Maria Laura de Jesus)
Nom de religion: Laura de Sainte Catherine de Sienne
Pays: Colombie
Naissance: 26.05.1874 à Antioquia
Mort: 21.10.1949 à Medellin
État: Religieuse - Fondatrice

Note: Fonde en 1917 les “Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne” pour l’éducation. Elle évangélise les ‘Indios’ de la forêt.
Béatification: 25.04.2004 à Rome par Jean Paul II
Fête: 21 octobre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2004 n.17 p.1-3

Réf. dans la Documentation Catholique: 2004 n.11 p.501-503

Notice


Maria Laura de Jesus naît à Jericó (Antioquia – Colombie) en 1874. Elle n’a que deux ans lorsque son père, Juan de la Cruz (Jean de la Croix) Montoya, meurt en défendant sa foi et sa patrie au cours d’une guerre civile. Ses ennemis confisquent alors ses biens, et sa veuve, Dolores Upegui, doit élever ses trois enfants dans la plus grande pauvreté. Elle leur apprend à pardonner. Laura est autodidacte, car elle n’a pas les moyens d’aller à l’école. Néanmoins, à seize ans, pour gagner sa vie ; elle arrive à devenir institutrice. Elle acquiert ainsi une grande valeur de pédagogue et même d’écrivain. Son enseignement à Antioquia et à Medellin la met en contact avec toutes sortes de gens et elle brûle du désir d’aller porter la connaissance du Christ dans les forêts les plus reculées où tant de gens sont ignorants de tout, alors que, dit-elle, Dieu les aime tendrement. Elle veut réaliser pour eux “l’œuvre des Indios”. Le 5 mai 1914, avec sa mère et cinq compagnes, les “Missionnaires catéchistes des Indios” partent pour Dabeida en se frayant une route dans la forêt. Elle vit pauvre avec ces pauvres et se fait proche d’eux au lieu de céder aux discriminations raciales de l’époque. Cette attitude suscite de l’incompréhension dans la société et même parmi certains membres du clergé. En 1917, avec l’aide de l’évêque de Santa Fe d’Antioquia, elle fonde les “Missionnaires de Marie Immaculée et de sainte Catherine de Sienne” afin d’apporter l’Évangile aux habitants des forêts. Mère Laura Montoya s’était jadis senti la vocation de carmélite. Maintenant, dans les lieux reculés où elle se trouve, il n’y a pas de tabernacle, mais elle n’a pas de peine à rencontrer le Créateur dans la nature exubérante des Andes et comme cellule, elle choisit la forêt enchevêtrée. « Cette bienheureuse colombienne se sent la mère spirituelle des autochtones, auxquels elle désire révéler l’amour de Dieu. » Soif qui veut correspondre à celle du Christ. Sur son vêtement religieux est écrit “Sitio.”

L’époque où vit Mère Laura Montoya n’est pas facile, car les tensions sociales ensanglantent encore le pays. Néanmoins, l’œuvre se répand et lorsque la fondatrice meurt à Medellin en 1949, il y a 467 Sœurs et 90 maisons réparties en trois pays d’Amérique latine. A l’époque de la béatification, les sœurs missionnaires travaillent en 19 pays d’Amérique latine, ainsi qu’en Afrique et en Europe.
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Message par jaimedieu Ven 28 Avr - 10:04

Le 28 avril

Saint Louis-Marie GRIGNION DE MONTFORT

Nom: GRIGNION DE MONTFORT
Prénom: Louis-Marie
Nom de religion: Louis-Marie
Pays: France
Naissance: 1673 à Montfort-sur-Meu (Diocèse de S.Malo, actuellement de Rennes)
Mort: 28.04.1716 à Saint-Laurent-sur-Sèvres
État: Prêtre - Religieux - Fondateur

Note: Élève des Jésuites, puis de S.Sulpice - Prêtre le 05.06.1700 - Grand missionnaire de l'Ouest de la France - Fondateur des "Filles de la Sagesse" (02.02.1703), de la "Compagnie de Marie " (Pères Monfortains - 1712) et (au moins inspirateur) des "Frères de Saint-Gabriel".
Béatification: 22.01.1888 à Rome par Léon XIII
Canonisation: 20.07.1947 à Rome par Pie XII
Fête: 28 avril

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique: 1947 col. 1301.1423-1431

Notice brève

Né à Montfort-sur-Meu, près de Rennes, en 1673, d'une famille nombreuse et pauvre, Louis-Marie Grignion entra au séminaire de Saint-Sulpice, près de Paris, dans la section réservée aux pauvres. Dès le début de son ministère sacerdotal et missionnaire dans l'Ouest, il est entravé dans ses initiatives apostoliques hardies. Il entreprend alors un pèlerinage à pied jusqu'à Rome où Clément XI lui confère le titre de "missionnaire apostolique", et lui donne le crucifix. Fort de cet appui, il continue sa vie itinérante consacrée aux missions populaires en Bretagne, au Poitou et notamment en Vendée. Il fait réciter le rosaire et prêche "la vraie dévotion à la sainte Vierge", son "secret" consistant à se donner "tout entier en esclave d'amour à Jésus par Marie". Amant de la Croix et personnalité hors série, il rencontre incompréhensions et contradictions, même de la part d'évêques, à qui cependant il reste toujours obéissant; mais rien ne saurait arrêter cette âme sacerdotale au cœur "embrasé", ce "apôtre marial des derniers temps". Il meurt à 43 ans, le 28 avril 1716, au cours d'une dernière mission, à. Il est le fondateur de la Congrégation des Missionnaires de la Sagesse - ou Montfortains - et de celle des Filles de la Sagesse. Les Frères de Saint Gabriel se réclament également de lui.

Notice développée

Louis GRIGNION naît le 31 janvier 1673 à Montfort-sur-Meu (ou Montfort-la-Cane), petite ville à l'ouest de Rennes qui faisait partie à l'époque du diocèse de Saint-Malo (aujourd'hui de Rennes) en France. Il est baptisé le lendemain, 1er février. Son père, Jean-Baptiste Grignion, peu fortuné, est cependant de famille honorable, avocat au bailliage de Montfort. L'enfant est mis en nourrice chez une fermière; néanmoins sa mère, Jeanne Robert, tient à lui inculquer elle-même les premiers éléments de la piété. Des enfants qui survivront, Louis est l'aîné; il a six sœurs et deux frères. Deux de ses sœurs seront moniales et un frère, Dominicain. Il passe ses années d'enfance à Iffendic à quelques kilomètres de Montfort où son père a acheté une ferme appelée "Le Bois Marquer". Ecolier, il fréquente d'abord l'école de Montfort, puis, à douze ans, il va au collège des Jésuites de Rennes. Excellent élève, très pieux, spécialement envers la Sainte Vierge, il ajoute le nom de Marie au sien à l'occasion de sa confirmation: Déjà il se dévoue pour les pauvres et les malades. Par humilité, le jeune homme laisse son nom de Grignion pour s'appeler désormais Louis-Marie de Montfort. Ayant la vocation sacerdotale, il poursuit dans le même collège des études de philosophie et de théologie; puis grâce à une bienfaitrice, il peut envisager de monter à Paris pour entrer au séminaire en 1693. Il commence par refuser le cheval qu'on lui propose pour le voyage ; il ira à pieds. Sa mère lui donne un habit neuf et son père, dix écus. Mais il a tôt fait de tout distribuer ; il change ses habits pour ceux d'un pauvre et donne son argent, et c'est dans un accoutrement de mendiant qu'il arrive à Paris, à la stupéfaction de celle qui l'accueille. Du coup, celle-ci ne le fait pas entrer directement au séminaire mais l'oriente vers un stage pour le former aux usages ecclésiastiques. Une disette qui survient à Paris à la fin de cette même année 1693 oblige sa bienfaitrice à cesser le paiement de sa pension. Bientôt une maladie grave, occasionnée par la pauvreté du régime et l'accablement du travail, le conduisent à l'hôpital où son affaiblissement, aggravé par une sévère saignée, n'arrive pas à avoir raison de sa vie: il guérit selon sa prédiction. Vu sa valeur, on l'admet au "petit Saint-Sulpice" le séminaire des pauvres, en juillet 1695. Il y reste cinq ans. En tant que bibliothécaire, il dévore les Pères de l'Église, s'intéressant spécialement à tout ce qui concerne la Vierge Marie. En aucun d'eux il ne trouve – du moins explicitement – la doctrine qu'il dévoilera ensuite comme un "secret": le "saint Esclavage " de Jésus en Marie.

Il est ordonné prêtre le 5 juin 1700. Son premier ministère est à Nantes, dans la communauté saint Clément: Ce sont des prêtres qui prêchent des missions paroissiales, ce qui devrait lui convenir, mais secrètement, il se sent gêné par certains d'entre eux qui sont jansénistes. Il se rend à Poitiers à l'Hôpital Général, maison mal tenue où l'on cache les malades au public. Il s'emploie généreusement à le réformer et fait la connaissance de 2 Marie-Louise Trichet (béatifiée en 1993). Là, avec elle et de pauvres filles infirmes animées d'un esprit d'humilité et de sacrifice, il fonde les "Sœurs de la Sagesse", le 2 février 1703. Mais son action réformatrice lui vaut des inimitiés. A Pâques de la même année, il se rend à Paris à l'Hôpital de la Salpêtrière jadis fondé par saint Vincent de Paul. Là aussi, rejeté, il va loger en solitaire dans la rue du Pot de Fer, logis très pauvre où il reste près d'un an. Il met à profit cette solitude pour méditer et prier. C'est probablement à cette époque qu'il écrit "L'amour de la Sagesse éternelle". L'archevêque de Paris, informé de sa sainteté, lui confie la mission délicate de réformer les ermites du Mont-Valérien. Mais à Poitiers, les pauvres ne l'ont pas oublié et le rappellent. Revenu dans cette ville au début du carême 1706, on lui signifie à nouveau son congé. Quittant donc l'hôpital, il se met à prêcher des missions dans la ville et aux environs. Dieu lui envoie un auxiliaire dans la personne d'un jeune homme qui s'attache à lui et qui, sous le nom de Frère Mathurin, fera le catéchisme pendant cinquante ans dans les missions avec lui et ses successeurs. L'une des premières missions du Père se déroule dans le faubourg misérable de Montbernage. Il y utilise plusieurs des procédés qui caractériseront beaucoup de ses missions ultérieures: invitation à renouveler les promesses du baptême, processions, liturgies vivantes, drames liturgiques de la Passion. Il a demandé -et obtenu- le don de toucher les cœurs. Avant même de parler, il tire son grand crucifix, le montre à l'assistance avec une telle flamme dans le regard que tout le monde se prend à frémir et à crier miséricorde. Mais ses succès suscitent probablement la jalousie; en tous cas, il se voit interdire de prêcher dans le diocèse de Poitiers. Que va-t-il faire? Il songe à se faire missionnaire au Canada pour y souffrir et mourir en martyr. Il fait à pieds le pèlerinage de Rome pour demander l'avis du Saint-Père, le pape Clément XI. Celui-ci lui répond qu'il y a assez de bien à faire dans son pays et, pour lui marquer officiellement sa bienveillance, il lui donne un crucifix et lui confère le titre de "missionnaire apostolique". A son retour, il fait une retraite au Mont Saint-Michel et s'affilie à un groupe de missionnaires bretons (1707). A sa prédication il joint la charité, créant par exemple une soupe populaire à Dinan. Mais dans la contrainte d'un groupe, il ne peut donner toute sa mesure. Il part pour Nantes où s'ouvre pour lui un plus vaste champ d'apostolat. Pendant deux ans, il prêche dans la région avec grand succès. C'est là qu'on commence à l'appeler "le bon Père de Montfort". Il veille à prolonger le bon effet de ses missions en fondant des confraternités et associations. (Il demande notamment qu'on reste fidèle à son Rosaire. Il écrira, pour le dire, une méthode encore utilisée de nos jours). Comme souvenir tangible des missions, il érige aussi des calvaires, notamment le calvaire géant de Pontchâteau avec l'aide d'une foule de volontaires enthousiastes, mais la veille de la bénédiction, l'évêque lui fait transmettre l'ordre royal de le démolir, des ennemis de Montfort ayant suggéré à Louis XIV que ce site pourrait servir de forteresse aux Anglais (!). D'une seule traite, Montfort se rend à pieds à Nantes (50 km.) pour supplier l'évêque de rapporter cet ordre. En vain. Il revient de nuit et, le lendemain, il déclare à la foule décontenancée (comme il l'avait fait naguère à Poitiers dans une occasion similaire) : "Plantons la croix dans nos cœurs, elle y sera mieux placée que partout ailleurs". (Inutile de dire que les mêmes paysans, réquisitionnés pour la démolition du tertre, se sentaient des membres de plomb!) De Nantes, Montfort écrit la: " Lettre aux amis de la Croix ".

Puisqu'il est gêné à Nantes, l'évêque de La Rochelle, Mgr de Champflour, l'invite à prêcher dans son diocèse. Il travaille avec succès dans ce "boulevard du protestantisme" ainsi que dans ce qu'on appellera plus tard "la Vendée militaire". Puis il retourne à Poitiers, car les dix années assignées comme terme au long noviciat de la fondatrice Sœur Marie-Louise de Jésus (Trichet) et de sa compagne Catherine Brunet se sont écoulées. Sur son chemin, il guérit une dame qui donnera plus tard aux Sœurs de la Sagesse leur 1ère maison de Saint-Laurent-sur-Sèvre. Séjour bref à Poitiers car la colère des jansénistes se réveille et il doit partir. Il écrit le merveilleux et exigeant opuscule: "Le secret de Marie", puis d'une façon plus développée, de sa belle écriture grande et régulière : le "Traité de la vraie dévotion à la sainte Vierge" (titre donné ultérieurement). Il cherche à fonder une "Compagnie" de prêtres à l'esprit marial, enflammés de zèle comme lui, mais il ne trouve pas d'adeptes. Parfois, il se retire dans une grotte de la forêt (Mervent) ou dans l’ "ermitage Saint-Éloi" donné par les gens de La Rochelle. C'est là qu'il jette les linéaments de la règle pour ses prêtres missionnaires. Deux prêtres s'étant présentés à lui, il fonde la "Compagnie de Marie" ou "Missionnaires de Marie" (Montfortains) en 1712. De même, un certain nombre de laïcs appelés "frères du Saint-Esprit" l'aident dans sa tâche : première ébauche des "Frères de Saint-Gabriel" qui se réclament de lui (mais qui ne seront fondés, comme religieux, qu'en 1835).

Le 1er avril 1716 (à 43 ans) , épuisé par le travail et la maladie, il se rend à Saint-Laurent-sur-Sèvre pour sa dernière mission. Il s'y prépare par trois jours de pénitence. Mgr de Champflour l'y rejoint. C'est un triomphe. Il fait un dernier effort pour assister aux vêpres solennelles qu'il a promis de présider. Lui, le prédicateur véhément des fins dernières, prêche sur la douceur de Jésus, sa compassion pour les faibles, sa miséricorde pour les pécheurs. Après quoi, il se couche sur la paille. Il dicte son testament le 27 avril. Le lendemain, se soulevant sur son grabat, le crucifix à la main, le regard rayonnant, il entonne d'une voix vibrante le premier couplet d'un de ses cantiques :

Allons mes chers amis,
Allons en Paradis!
Quoiqu'on fasse en ces lieux,
Le Paradis vaut mieux!

Il expire peu après (28 avril 1716).



Importance et actualité du Père de Montfort

On a dit que l'une des raisons pour laquelle les Vendéens se sont opposés aux tendances anti-religieuses de la Révolution, 80 ans plus tard, c'est que leur foi avait été affermie par la prédication du Père de Montfort.

A l'heure actuelle, beaucoup se consacrent au Christ et à la Sainte Vierge selon la méthode du Père de Montfort, le plus illustre d'entre eux étant le Pape Jean-Paul II dont la devise " Totus tuus " (Je suis tout à Toi, ô Jésus en Marie) est empruntée au Père de Montfort. Beaucoup demandent que le Père de Montfort soit déclaré docteur de l'Église.

Portrait : De " ce Jérémie du XVIIème siècle finissant, qui a crié de toutes ses forces ses avertissements pathétiques " (Daniel-Rops), on trouve sans doute un juste portrait dans le tableau que Montfort lui-même a tracé sur les "prophètes des derniers temps" :

"On doit croire (...) que sur la fin des temps, et peut-être plus tôt qu'on ne le pense, Dieu suscitera de grands hommes, remplis du Saint-Esprit et de l'esprit de Marie, par lesquels cette divine Souveraine fera de grandes merveilles dans le monde, pour y détruire le péché et y établir le règne de Jésus-Christ, son Fils, sur celui du monde corrompu; et c'est par le moyen de cette dévotion à la très Sainte Vierge, que je ne fais que tracer et amoindrir par ma faiblesse, que ces saints personnages viendront à bout de tout " ("Secret de Marie" n°59).

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Message par jaimedieu Sam 29 Avr - 10:56

Le 29 avril


Bienheureuse Marie Catherine TROIANI[
/b]

[b]Nom: TROIANI
Prénom: Constance
Nom de religion: Marie Catherine de Sainte Rose de Viterbe
Pays: Italie - Egypte
Naissance: 19.01.1813 à Giuliano di Roma
Mort: 06.05.1887 à Le Caire
État: Tiers-Ordre de Saint François - Fondatrice


Note: Religieuse chez les Oblates Clarisses de Ferentino, elle part en 1859 pour Le Caire, s'occupant de la formation des jeunes filles. Elle fonde les Sœurs franciscaines missionnaires d’Égypte, reconnues en 1868 sous le nom de ‘Sœurs du Cœur Immaculé de Marie’ (Franciscaines). Elle est appelée : "Mère des pauvres" - "Maman blanche".
Béatification: 14.04.1985 à Rome par Jean Paul II
Fête: 6 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1985 n.15 - n.17 – n.18 p.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 1985 p.520

Notice
Constance Troiani naît en 1813 à Giulino di Roma. Elle perd sa mère à l’âge de six ans et on la met en pension chez les Oblates Clarisses de Ferentino. A seize ans, le 8 décembre 1829, elle y devient novice et prend l’habit. Son vœu est de “vivre toujours dans la soumission et l’oubli”. Elle reçoit le nom de Marie Catherine (nom prédestiné que celui de cette martyre d’Alexandrie, vu son apostolat futur). À 22 ans, en 1835, elle se sent appelée à devenir missionnaire en Égypte mais elle devra attendre quatorze années pour que se réalise cet appel intérieur.

En 1852, le confesseur de la communauté, revenant d’un voyage en Égypte, se fait l’écho du délégué apostolique du Caire, Mgr Cuasco, qui se lamente de l’absence de religieuses pour l’éducation chrétienne de la jeunesse. Les moniales de Ferentino décident alors d’ouvrir une maison au Caire. Sept ans après, le 25 août 1859, six religieuses dont Sœur Troiani la supérieure du groupe, partent pour l’Égypte. A l’escale de Malte, angoisse ! On apprend que Mgr Cuasco est décédé, mais la foi de sœur Marie Catherine l’emporte et l’on continue. Elles débarquent le 14 Septembre 1859 (fête de l’Exaltation de la Sainte Croix). A vrai dire, elles reçoivent un accueil plutôt froid du nouveau Vicaire apostolique, mais elles se mettent au travail avec ardeur. En effet, elles sont confrontées à beaucoup de misères. Sœur Catherine ouvre une école où elle reçoit avec la même charité les petites filles pauvres chrétiennes ou musulmanes. Il y a beaucoup d’orphelines et d’esclaves. Elle fonde la “Vigne de saint Joseph” œuvre destinée à racheter et instruire les petites esclaves noires et une autre œuvre pour les enfants abandonnés. Souvent, ces petites arrivent trop faibles pour survivre si bien qu’on appelle leur groupe : ‘la classe angélique’. Beaucoup d’entre elles demandent à recevoir le baptême. Touchées par la bonté de Sœur Catherine, elles l’appellent : ‘Mamma Bianca’ (Maman Blanche). Sœur Catherine fait une confiance éperdue à saint Joseph, déclarant qu’il ne lui a jamais rien refusé. Elle n’hésite pas non plus à faire appel au redoutable vice-roi Ismaïl Pacha, lequel la reçoit avec bonté et veut même pourvoir aux besoins de l’institut ‘comme un père’. La maison-mère se désintéressant de la fondation d’Égypte, sœur Catherine se voit obligée de fonder une congrégation autonome dont le premier nom est : “Sœurs franciscaines missionnaires d’Égypte”, reconnue par le Saint-Siège en 1868. Quand éclate le soulèvement nationaliste de 1882, elles doivent fuir dans des conditions précaires jusqu’à Rome. Quand elles reviennent en 1883, elles bénissent la Providence, car tous leurs bâtiments sont restés intacts et les petites filles se hâtent de revenir sur les bancs de l’école. Puis éclate le choléra où la Supérieure se dépense au péril de sa vie, toujours fidèle à son principe: « méfiance envers soi-même, confiance en Dieu ».
Elle meurt en 1887. Ses funérailles sont un triomphe : Chrétiens et musulmans sont présents pour rendre un dernier hommage à cet apôtre de la charité.
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Message par jaimedieu Dim 30 Avr - 11:24

Le 30 avril

Marie Caritas de l'amour du Saint-Esprit

Nom: BRADER
Prénom: Marie Joséphine Caroline
Nom de religion: Marie Caritas de l'Amour du Saint-Esprit
Pays: Suisse – Equateur – Colombie
Naissance: 14.08.1860 à Kaltbrunn (Canton de St Gall - Suisse)
Mort: 27.02.1943 à Pasto (Colombie)
État: Religieuse - Fondatrice

Note: Entre au couvent des Franciscaines de "Maria Hilf" (Sœurs cloîtrées du Tiers-Ordre de saint François) le 01.10.1880. Vœux le 22.08.1882. Part pour l'Équateur le 19.06.1888. Fonde les “Franciscaines de Marie Imma­culée”, le 31.03.1893, pour la mission et l’éducation.

Béatification: 23.03.2003 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 27 février

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.12 p.1-3 - n.13 p.5
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice
Marie Joséphine Caroline Brader naît en 1860 dans le canton de Saint-Gall (Suisse). Son père s'appelle Joseph Sébastien et sa mère Marie Caroline Zanner. L'enfant est baptisée le lendemain de sa naissance. Elle est fille unique. Douée d'une intelligence hors du commun, sa mère soigne son éducation intellectuelle et morale et l'entoure d'affection. A l'école primaire, la petite Caroline est toujours la première. De même pour ses études secondaires qu'elle suit à Altstätten au collège des Franciscaines de "Maria Hilf" (Sœurs cloîtrées du Tiers-Ordre de saint François).

En 1880, alors que le monde lui sourit, elle entre comme religieuse à 20 ans chez ces mêmes Franciscaines après une opposition initiale de sa mère, compréhensible par le fait qu'elle est veuve et n'a pas d'autre enfant. En 1881 elle prend l'habit et reçoit le nom de Marie Caritas de l'amour du Saint-Esprit. Elle fait ses vœux en 1882. Vu sa formation, elle enseigne dans le collège attenant au couvent. Les religieuses cloîtrées, à la fin du 19ème siècle, ayant été autorisées à prendre une activité missionnaire à l'extérieur, des évêques de pays de mission se mettent à solliciter les couvents pour leur pays. L'évêque de Portoviejo en Equateur écrit aux religieuses de Maria Hilf leur proposant de travailler comme missionnaires dans son diocèse. Elles répondent avec enthousiasme, l'une des plus ardentes étant la mère Caritas Brader. Elles sont six à partir. La responsable, la future bienheureuse Maria Bernarda Bütler, porte ce témoignage sur la mère Caritas: "Elle part pour la Fondation avec la plus grande générosité. Elle ne recule devant aucun sacrifice. Son sens pratique et son intelligence pédagogique pourront rendre à la Mission les plus grands services." Les sœurs partent en 1888 et aboutissent à Chone. Là, au prix d'un dur travail, la mère Marie Caritas catéchise des groupes innombrables d'enfants. En 1893, alors que l'Equateur est menacé par une persécution religieuse, elle est envoyée pour faire une fondation en Colombie dans le village andin de Tùquerres à 3000 m. d'altitude. Elle y manifeste son ardeur missionnaire: elle aime les autochtones et n'épargne aucun effort pour aller vers eux afin de leur annoncer l'Evangile, ne reculant pas devant les dangers de la montagne (froid intense des Hauts Plateaux) ou l'enchevêtrement de la forêt amazonienne. Pour faire face au besoin urgent de missionnaires dans le vaste champ de l'apostolat, elle fonde avec l'aide d'un Père allemand la congrégation des ‘Franciscaines de Marie Immaculée’ le 31 mars 1893. Elle est composée d'abord de jeunes Suissesses auxquelles s'ajoutent bientôt des vocations du pays. Avec une confiance illimitée dans la Divine Providence, la Mère Caritas crée également des écoles, spécialement dans les quartiers pauvres, elle-même et ses sœurs vivant la pauvreté franciscaine. Elle veut que ses Filles soient instruites pour être d'autant plus efficaces; la vertu doit être leur première étude. Elle les exhorte à "voir la volonté de Dieu en toutes choses et à faire sa volonté avec joie". D'où la devise qui conduit sa vie: "Il le veut." Elle tient à unir la contemplation à l'action. Animée d'un grand amour pour l'Eucharistie dans laquelle elle trouve son inspiration, elle obtient d'instaurer dans sa Congrégation l'adoration perpétuelle (diurne et nocturne) et elle diffuse la dévotion eucharistique.

A 82 ans, sur le point de mourir, elle dit à ses sœurs: "N'abandonnez pas les bonnes œuvres de la Congrégation, les aumônes et une grande charité à l'égard des pauvres, une grande charité entre les sœurs, une profonde adhésion aux évêques et aux prêtres." Elle meurt à Pasto (Colombie). Elle est vénérée immédiatement comme une sainte et les fidèles n'ont jamais cessé de venir prier sur sa tombe pour obtenir des grâces.
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Message par jaimedieu Lun 1 Mai - 9:55

Le 1er mai

Bienheureuse Marie ROMERO MENESES

Nom: ROMERO MENESES
Prénom: Marie (Maria)
Nom de religion: Marie (Maria)
Pays: Nicaragua - Salvador - Costa Rica
Naissance: 13.01.1902 à Granada de Nicaragua
Mort: 07.07.1977
État: Religieuse

Note: Fille De Marie Auxiliatrice (Salésienne) en 1923. Apostolat au Costa Rica depuis 1931.
Béatification: 14.04.2002 à Rome par Jean Paul II
Fête: 7 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2002 n.16 p.1-3 - n.17 p.6

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Maria Romero Meneses naît à Granada de Nicaragua en 1902 dans une famille aisée. A 13 ans, au collège des "Filles de Marie Auxiliatrice" (ou "Salésiennes", fondées par Don Bosco avec l'aide de Sainte Marie-Dominique Mazzarello 2), elle découvre la vie de Don Bosco et trouve en lui l'incarnation de ses idéaux spirituels. Cinq ans plus tard, elle entre dans cet Institut et accomplit sa formation au Salvador. En 1923, elle commence, comme religieuse, une activité apostolique inlassable que seule la mort viendra interrompre. Elle passera la majeure partie de sa vie au Costa Rica où elle est envoyée en 1931.

A San José, dans son collège, elle organise le groupe des "petites missionnaires" et envoie les filles deux par deux dans les quartiers pauvres autour de la capitale pour faire le catéchisme. Ainsi naissent des dizaines de "patronages" (institution chère à Don Bosco). Comme lui elle est pleine d'initiatives charitables si bien qu'on l'a appelée "le Don Bosco au féminin". Elle obtient des visites médicales gratuites pour les enfants des rues et la collaboration des entrepreneurs pour la formation professionnelle des jeunes filles. Elle fonde un dispensaire pour les familles les plus pauvres, les salles annexes étant consacrées au catéchisme et à l'alphabétisation. Une chapelle, un jardin et une véranda complètent ce lieu d'accueil et d'assistance. Répondant à l'invitation du Pape Pie XI qui demande de s'occuper des plus pauvres, elle groupe des jeunes femmes pour aider les jeunes filles défavorisées, œuvre qui se poursuit aujourd'hui grâce à l'Association laïque de ASAYNE = Aide aux pauvres (Asociacion Ayuda a los necesitados). Avec ses auxiliatrices, elle s'occupe des familles sans logement. Confiante dans la Providence, elle fait construire de véritables petites maisons dotées d'un jardin pour redonner confiance et dignité aux plus malheureux: "les citadelles de Marie Auxiliatrice". Elle a enfin une intense vie mystique, source de son apostolat, inspiré par Jésus et Marie, son 'Roi' et sa 'Reine'.

Elle meurt le 7 juillet 1977. Ce qui frappe dans sa vie, c'est son service en faveur des plus pauvres, accompli avec créativité et efficacité. Elle fut l'apôtre des pauvres qui, sans qu'elle exclue personne, étaient ses préférés. Elle est la première femme du Nicaragua à être proclamée bienheureuse.
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Message par jaimedieu Mar 2 Mai - 10:03

Le 2 mai

Bienheureuse Marie-Clémentine Anwarite NENGAPETA


Nom: NENGAPETA
Prénom: Anwarite (Alphonsine)
Nom de religion: Marie-Clémentine Anwarite
Pays: Congo (Kinshasa)
Naissance: 29.12.1939 à Wamba (Haut-Zaïre, nord-est du pays)
Mort: 01.12.1964 à Isiro (près de Kisangani)
État: Religieuse - Martyre
Note: Sœur de la Sainte Famille à Bafwabaka (Congrégation diocésaine). Martyre pour avoir voulu rester fidèle à son vœu de chasteté, alors qu'un colonel de l'armée rebelle voulait faire d'elle sa femme. - (Le Martyrologe Romain l'appelle: Clémentine Nengapeta Anuarite.)
Béatification: 15.08.1985 à Kinshasa (Zaïre) par Jean Paul II
Fête: 1er décembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1985 n.33 p.3 - n.35 p.18-24

Réf. dans la Documentation Catholique: 1985 p.923


Notice


Anwarite – ou Anuarite – (Alphonsine) Nengapeta naît en 1939 à Wamba (Haut Zaïre) dans ce qui était alors le Congo belge, [devenu Congo-Kinshasa de 1960 (année de l’indépendance) à 1971, puis Zaïre, et République Démocratique du Congo après la prise de pouvoir par Laurent-Désiré Kabila]. Le pays est évangélisé depuis une centaine d’années. Les parents d’Anuarite sont encore païens, mais la mère se fait baptiser en même temps que la petite fille. Anuarite, avec ferveur, s’emploie à faire fructifier la grâce de son baptême. Très tôt, elle ressent la vocation religieuse. Elle entre dans la Congrégation diocésaine des ‘Sœurs de la Sainte-Famille’ (communauté de la Jamaa Takatifu), à Bafwabaka. Elle reçoit le nom de Marie-Clémentine Anwarite. Elle ne se fait pas remarquer par des dons ou des actions extraordinaires. C’est ‘tout simplement’ qu’elle se dévoue à ses élèves avec amour, qu’elle se montre accueillante à tous et qu’elle soigne les malades. Et pourtant, en s’inspirant du Magnificat, elle peut écrire : « Aimer le Seigneur parce qu’il a fait pour moi de grandes choses, combien grande est sa bonté ».

Le martyre. Les troubles politiques, qui n’ont jamais cessé après l’indépendance en 1960, s’intensifient à partir de 1964. Avec sa communauté, elle demeure à Isiro près de Kisangani. Peu de temps avant sa mort, elle note à l’issue d’une retraite : « Notre vocation, c’est l’amour. Servir Dieu. Le Seigneur Jésus, quand il nous a appelées, nous demanda le sacrifice : le sacrifice des choses de ce monde, le sacrifice de l’amour humain, le sacrifice de notre personne elle-même ». Quand le danger devient imminent, dans la terrible anxiété de voir sa pureté atteinte et devant la menace pour sa vie elle-même, elle dit une parole analogue à celle du Christ voyant son heure approcher : « Mon âme est inquiète maintenant » (cf. Jn 12,27). Et le jour de sa mort, lorsque arrive le soir, elle dit à ses sœurs. « J’ai renouvelé mes vœux ; je suis prête à mourir ». Quand les rebelles attaquent la Communauté, ils s’en prennent spécialement à la supérieure ; alors Anwarite cherche à la défendre et elle leur dit : « Vous me tuerez moi seulement ». Un colonel de l’armée rebelle lui propose de devenir sa femme. Sur son refus, il se met à la frapper à mort. Elle lui dit : « Je vous pardonne car vous ne savez pas ce que vous faites ». On retrouvera sur elle la petite statue de la sainte Vierge qu’elle a portée jusqu’au bout.

Sœur Anwarite est une contemporaine (Née en 1939 !) A sa béatification, à Kinshasa, le 15 août 1985, devant une foule immense, il y a là son père et sa mère et quatre de ses sœurs. C’est la première congolaise élevée sur les autels. Et le soir du même jour, le Pape déclare devant la Conférence épiscopale : « Par sa vie religieuse équilibrée et généreuse, par sa fidélité jusqu’à la mort à la virginité offerte au Seigneur, Anwarite est parmi vous un signe providentiel de la présence de Dieu dans son Église. Elle témoigne de la grandeur de la foi, elle montre quelle admirable transfiguration la grâce de Dieu accomplit dans l’être humain qui lui est uni dans le saint baptême ».
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Message par jaimedieu Jeu 4 Mai - 9:43

Jeudi le 4 mai

Bienheureux Kamen VITCHEV


Nom: VITCHEV
Prénom: Pierre
Nom de religion: Kamen
Pays: Bulgarie
Naissance: 23.05.1893 à Strem (diocèse de Tracia (Thrace) - région de Burgas)
Mort: 11.11.1952 à Sofia
État: Prêtre - Assomptionniste - Martyr

Note: Entre chez les Assomptionnistes en 1910. Noviciat à Gemp, près de Louvain. Études à Louvain. Prêtre en 1921 à Kadiköy (Istanbul). Études à Strasbourg. Recteur du collège de Plovdiv. Grande activité intellectuelle. Supérieur du séminaire de Plovdiv en 1948. Arrêté en 1952. Fusillé le 11 novembre 1952.
Béatification: 26.05.2002 à Plovdiv par Jean Paul II
Fête: 13 novembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2002 n.22 p.7.12-13

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Pierre Vitchev naît en 1893 à Strem dans le diocèse de Thrace (région de Burgas) en Bulgarie. Ses parents sont de rite oriental. En 1910 il entre chez les Assomptionnistes et commence son noviciat à Gemp, près de Louvain (Belgique). Il y reçoit le nom de Kamen. Il fait profession perpétuelle à Limperzberg et commence ses études théologiques. Après avoir été professeur au collège assomptionniste de Plovdiv en Bulgarie et au petit séminaire d'Istanbul en Turquie, il retourne à Louvain en 1920 pour continuer ses études. En 1921 il est ordonné prêtre à Kadiköy (faubourg d'Istanbul) et là il enseigne la théologie.

En 1930, après avoir obtenu un doctorat de théologie à Strasbourg, il revient au pays et on le retrouve au collège de Plovdiv dont il devient le recteur. Il y restera jusqu'en 1948. Il déploie une grande activité intellectuelle, écrivant des articles dans la revue "Echo d'Orient" et dans celle d'"Istina" dont il est le directeur (et qui existe encore) ainsi que des articles scientifiques dans d'autres revues. C'est un spécialiste du rite byzantin. Il est passionné pour la cause de l'unité entre orthodoxes et catholiques, et dans son collège règne une parfaite harmonie entre les élèves catholiques, orthodoxes et musulmans.

Lorsque les communistes arrivent en 1948, le collège est fermé. Le Père Kamen est nommé supérieur du séminaire de Plovdiv et vicaire provincial des Assomptionnistes bulgares. Ecrivant à son Supérieur général, il l'informe que le rideau de fer devient de plus en plus opaque; il prévoit que les prêtres catholiques seront bientôt poursuivis et il conclut en disant: "Obtenez-nous par la prière la grâce d'être fidèles au Christ et à l'Église dans notre vie quotidienne, afin d'être dignes de lui rendre témoignage quand viendra le moment." Il est arrêté en 1952 et condamné à mort comme 'espion' et 'conspirateur'. Ils sont 40 condamnés et il est en tête de liste comme organisateur du 'complot'. Ils sont fusillés dans la nuit du 11 au 12 novembre 1952, à Sofia.



NOTE SUR LES ASSOMPTIONNISTES EN BULGARIE


Les Augustins de l'Assomption, appelés 'Assomptionnistes', sont fondés en 1850 par le Père d'Alzon. En 1862, le Bienheureux Pie IX, pape missionnaire, déclare au Père d'Alzon: "Je bénis vos œuvres d'Orient et d'Occident."…Alors que les Assomptionnistes n'ont encore rien créé en Orient! Le Père d'Alzon prend cela comme une invitation prophétique à faire quelque chose dans cette direction-là afin que, selon sa devise, "le Règne de Dieu arrive" (Adveniat Regnum tuum) et en 1863 il envoie un Père - un seul - en Bulgarie. C'est le point de départ de la "Mission d'Orient" des Assomptionnistes. Elle prospère car les vocations affluent. Les Assomptionnistes créent petits séminaires et collèges, dont le grand collège Saint-Augustin à Plovdiv, en 1880, où se formera toute l'intelligentsia du pays. En 1900, les lois anti-religieuses en France ont un contrecoup positif en Bulgarie, car beaucoup de religieux contraints de s'exiler arrivent en Bulgarie et parmi eux, beaucoup de prêtres ou de séminaristes prennent goût à la Mission d'Orient. Dans la pensée des fondateurs, l'œuvre d'Orient voulait faciliter le retour à l'unité des orthodoxes bulgares (eux-mêmes connaissaient un mouvement dans ce sens-là). Dès le début ils voulaient aussi susciter un clergé autochtone de rite oriental.

En 1948, les communistes arrivant au pouvoir, les missionnaires étrangers sont chassés et toutes les œuvres sont détruites ou confisquées. (A la fin de son homélie de béatification, Jean Paul II demandera à l'Église bulgare de reconstruire le séminaire) Quant aux religieux et religieuses qui restent au pays, ils sont confinés dans leurs églises et sacristies. (Ainsi une religieuse carmélite, qui a témoigné au procès, a vécu 38 ans enfermée dans le chœur d'une église.) Des prêtres sont emprisonnés. Si les communistes se sont 'intéressés' spécialement à nos trois bienheureux, c'est qu'ils les considéraient comme des chefs de file, étant très connus et influents dans le pays. Ils sont fusillés en 1952. Il a fallu attendre la chute du communisme pour avoir accès aux archives et connaître le lieu approximatif et la date de leur mort, car les communistes avaient peur qu'on vienne les vénérer comme des martyrs: ils ont été exécutés dans la nuit du 11 au 12 novembre 1952, dans la prison de Sofia, en même temps que le bienheureux Vincent Bossilkov, évêque passioniste, béatifié en 1998. Si les trois Pères Assomptionnistes ont été béatifiés plus tard que lui, c'est à cause des communistes qui menaçaient, au cas où l'on ouvrirait le procès de béatification, de s'en prendre aux confrères vivant encore dans le pays. Des orthodoxes aussi ont été persécutés pour la même foi au Christ. Il y a là une valeur œcuménique. "Nous sommes unis sur la toile de fond des martyrs. Nous ne pouvons pas ne pas être unis", disait Jean Paul II au Colisée, le Vendredi Saint 1994.
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Message par jaimedieu Dim 7 Mai - 11:32

Le 6 mai

Saint Michel FEBRES CORDERO


Nom: FEBRES CORDERO
Prénom: François (Francisco)
Nom de religion: Michel (Miguel)
Pays: Équateur
Naissance: 07.11.1854 à Cuenca (Equateur)
Mort: 09.02.1910 à Premia de Mar (Espagne)
État: Frère des écoles chrétiennes


Note: Poète, philologue (langue castillane). Apostolat en Equateur et en Europe (Belgique, Paris, Catalogne).

Béatification: 30.10.1977 à Rome par Paul VI
Canonisation: 21.10.1984 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 février

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1984 n.43 & 44 p.1
Réf. dans la Documentation Catholique: 1977 p.954 - 1984 p.1110

Notice brève

Miguel Fébres Cordero naquit à Cuenca, dans les Andes (Equateur), en 1854. Il était affligé d'une malformation des pieds qui le fit souffrir toute sa vie. Il rencontra aussi beaucoup de difficultés dans sa vocation, spécialement auprès de son père. Il entra chez les Frères des écoles chrétiennes. En bon fils de saint Jean-Baptiste de la Salle, il se consacra avec prédilection à l'éducation des plus démunis et il affectionnait spécialement la catéchèse. Mais c'était aussi une intelligence brillante, quoique toujours simple, et un grammairien dont l'Etat reconnu la valeur. Cependant, en France, suite aux lois anti-cléricales de 1904, beaucoup de religieux doivent émigrer en Espagne ou en Amérique latine. Fr. Miguel est alors envoyé en Europe pour les aider à apprendre rapidement l’espagnol. Mais le changement de climat et l'excès de travail abrégèrent ses jours. Il mourut en 1910 à Premia de Mar, en Espagne. Lorsque la nouvelle de sa mort parvint en Equateur, on lui fit un deuil national.

Notice développée

Francisco (François) naît en Equateur en 1854 à Cuenca. Sa famille a toujours été très en vue dans la politique. Il fait sa scolarité chez les Frères des Ecoles chrétiennes (de saint Jean-Baptiste de la Salle) qui viennent d'ouvrir un collège à Cuenca en 1863. Il fait partie de leurs premiers élèves. Son éducation chrétienne familiale et l'exemple de ses maîtres favorisent en lui la vocation. Il demande à entrer chez les Frères mais les parents s'y opposent désirant plutôt qu'il soit prêtre. Finalement sa mère lui donne son accord et il entre au noviciat. Le 24 mars 1868, il revêt l'habit religieux et prend le nom de Frère Miguel (Michel). C'est le premier Frère latino-américain. Il aura encore à lutter car son père ne lui écrira pas pendant cinq ans. Il commence son apostolat dans une petite école puis au collège El Cebollar de Quito comme professeur de langue et littérature espagnoles. Il souffre depuis toujours d'une infirmité aux pieds qui lui inflige des souffrances considérables pour marcher. Mais lui, de la faiblesse tire sa force et de la souffrance un motif de joie, sachant que Dieu révèle sa puissance dans la faiblesse. Cette attitude est pour tous un motif d'édification et d'exemple chrétien. Il réussit très bien auprès de ses élèves qui l'entourent de respect. Pour eux, il écrit, alors qu'il n'a pas 20 ans, un manuel et une grammaire qui sont adoptés dans toutes les écoles de l'Equateur, ce qui lui ouvre les portes de l'Académie nationale de Quito dont il est le plus jeune des membres. Mais son travail de prédilection est le catéchisme.(Il sera le patron des catéchistes de son pays). Il s'attache spécialement à préparer les enfants – les "nouveaux tabernacles", comme il les appelle - à la Première communion. A ceux qui vont se confesser, il fait contempler le Christ en croix qui a souffert pour nos péchés. L'onction de ses paroles pénètre leurs âmes profondément sensibles. Certains sont émus jusqu'aux larmes. Aux jeunes qui viennent à lui, il n'hésite jamais à présenter un Christ exigeant et qui engage.

Lorsque les lois anti-cléricales de 1904 chassent les religieux de France, beaucoup émigrent en Espagne ou en Amérique latine et en 1907, le Frère Miguel est envoyé en Europe pour aider les Frères exilés à apprendre rapidement l'espagnol. Il réside d’abord à la Maison Mère en Belgique, à Lembecq-lez-Hal. Mais il souffre de la rudesse du climat et ses supérieurs l'envoient à Premia de Mar près de Barcelone. Il est en contact avec des experts du monde entier et il a une grande réputation d'homme de culture. Il est reçu comme membre à l'Académie d'Espagne, ce qui n'affecte en rien la simplicité qui caractérise ce pédagogue toujours au contact des enfants. Ni les honneurs, ni son prestige reconnu comme grammairien n'arrivent à ternir son humilité. Il affronte avec courage les journées anti-cléricales de 1909. Au début de 1910, il contracte une pneumonie et meurt le 9 février suivant.

En 1936, 27 ans après sa mort, son corps, (demeuré intact), est ramené, à cause de la révolution espagnole, dans son Equateur natal où il est reçu avec grande émotion et allégresse. Sa béatification par Paul VI en 1977, en même temps que le Frère belge Mutien-Marie 2, est un triomphe. Cet "apôtre de l'école qui fut en même temps un missionnaire exemplaire" est canonisé par Jean-Paul II en la Journée mondiale des missions le 21 octobre 1984.
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Message par jaimedieu Lun 8 Mai - 9:51

Le 8 mai

Saint Ezéchiel MORENO Y DIAZ

Nom: MORENO Y DIAZ

Prénom: Ezéchiel (Ezequiel)

Nom de religion: Ezéchiel

Pays: Espagne - Philippines - Colombie

Naissance: 09.04.1848 à Alfaro (Espagne)

Mort: 19.08.1906 à Monteagudo (Madrid)

Etat: Evêque - Augustin récollet

Note: 1864: Augustin récollet. 1871: prêtre. 1872-1885: missionnaire aux Philippines. 1888: en Colombie (Candelaria). Vicaire apostolique de Casanare. 1895: évêque de Pasto (Colombie du Sud)

Béatification: 01.11.1975

Canonisation: 11.10.1992 à Saint-Domingue (Phare de Colomb)

Fête: 19 août

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1992 n.41

Réf. dans la Documentation Catholique: 1976 p.48 - 1992 n.21 p. 1017

Notice

"Saint Ezéchiel MORENO Y DIAZ se présente à nous avant tout comme un modèle d'évangélisation dont le désir irrésistible d'annoncer le Christ a guidé chaque pas de la vie" (Jean Paul II). Né en 1848 à Alfaro (La Rioja), en Espagne, il entre à 16 ans chez les Augustins récollets, à Monteagudo, dans la province de Navarre. En 1869, il est envoyé aux Philippines, où les Récollets ont une importante mission. Ordonné prêtre à Manille en 1871, il rejoint l'île de Mindoro, où se trouve déjà son frère aîné, religieux de la même congrégation. Puis il est aumônier militaire d'une expédition menée contre les pirates dans l'île de Palawan, avant de revenir à Manille comme prédicateur. En 1885, c'est le retour en Espagne. On le nomme directeur du collège-noviciat de Monteagudo avant de l'envoyer, trois ans plus tard, redonner vie à la province de son ordre qui périclite en Colombie. Il réussit si bien qu'on lui confie le nouveau vicariat apostolique de Casanare. Puis, en 1895, il est nommé évêque de Pasto, le plus vaste diocèse du pays. Homme de foi et de prière intense, il déploie un zèle infatigable pour prêcher, soutenir la vie spirituelle de ses collaborateurs et de ses fidèles, ranimer partout la Foi dans son diocèse. Il insiste sur les sacrements, et consacre lui-même beaucoup de temps au sacrement de réconciliation. Il sait s'adapter au tempérament et aux besoins de chacun, réconforter les personnes les plus découragées. Très attentif aux malades, il est toujours prêt, de jour comme de nuit à les assister. Là où il ne peut se rendre en personne, il s'efforce d'y être présent par des publications de journaux, des lettres personnelles. A plusieurs reprises, il est amené à défendre les droits de l'Église et des personnes, notamment des plus pauvres. Il le fait avec courage, une force et une patience à toute épreuve, au risque même de sa propre vie. En 1896, il prend la défense des Equatoriens qui, victimes des persécutions religieuses, s'étaient réfugiés dans son diocèse. La même année, il doit régler le problème d'un collège dirigé par un prêtre apostat. Mgr Moreno, qui agit avec beaucoup de prudence et de fermeté, est alors confronté à l'opposition d'un autre évêque et d'un groupe de fidèles. Ce n'est que beaucoup plus tard que l'on reconnaîtra qu'il avait raison.

En 1904, il dénonce le programme dit "de concorde nationale" mais en réalité d'inspiration libérale et anticléricale, du gouvernement colombien. Il entre alors en conflit avec le président de la République colombienne, mais aussi avec le délégué apostolique, Mgr Ragonesi, acquis aux idées du gouvernement. Ayant une grande dévotion aux souffrances intérieures du Cœur de Jésus, il s'en fait le propagateur dans un ouvrage qui sera très répandu en Colombie et en Italie. Il fonde aussi en 1904 la Congrégation des Esclaves-du-Cœur-de-Jésus. En 1905, atteint d'un cancer, il retourne en Espagne, où il subit sans succès deux opérations. Il souffre beaucoup mais il est heureux de participer aux souffrances du Christ. Condamné dans sa santé, il regagne la maison de Monteagudo, où il meurt en 1906.
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Message par jaimedieu Mar 9 Mai - 9:54

Le 9 mai

Bienheureuse Françoise du Cœur de Jésus ALDEA Y ARAUJO

Nom: ALDEA Y ARAUJO
Prénom: Françoise (Francisca)
Nom de religion: Françoise du Cœur de Jésus (Francisca)
Pays: Espagne
Naissance: 17.12.1881 à Somolinos (Guadalajara)
Mort: 20.07.1936 à Canillejas (près de Madrid)
État: Religieuse - Martyre

Note: 1899 entre chez les "Hermanas de la Caridad del Sagrado Corazon de Jesus". Institutrice – Secrétaire générale. Fusillée avec la Bse Rita Dolorez Pujalte 2

Béatification: 10.05.1998 à Rome par Jean Paul II
Fête: 20 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.19 & 20

Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.12 p.599

Notice

Francisca ALDEA Y ARAUJO naît en 1881 à Somolinos dans la province de Guadalajara, en Espagne. Restée orpheline de père et de mère en bas âge, elle est accueillie comme pensionnaire au collège Santo Susanna de Madrid qui appartient aux Religieuses de la Charité du Sacré-Cœur ("Hermanas de la Caridad del Sagrado Corazon de Jesus"). A l'âge de dix-huit ans, elle entre au noviciat de l'Institut où elle a grandi et prononce ses premiers vœux en 1903. Destinée à l'enseignement, elle obtient le diplôme d'institutrice et exerce cette profession avec un grand dévouement jusqu'en 1916, époque à laquelle elle est élue Secrétaire générale.

Quand la révolution éclate en 1936, elle est Econome générale et, malade elle-même, elle assiste en même temps comme infirmière, l'ancienne Supérieure Générale. Mère Rita Dolorès âgée de 83 ans et presque aveugle. Elles résident au couvent des Sœurs du collège Santa Susanna. Quand les révolutionnaires attaquent le collège, ils emmènent les deux sœurs en voiture près d'un petit village des environs de Madrid appelé Canijellas où elles sont fusillées. Les médecins qui pratiquent l'autopsie le lendemain sont surpris de constater que les deux corps conservent leur flexibilité et qu'il en émane un mystérieux parfum. En 1940, toujours parfaitement conservés, les corps sont transportés dans le cimetière de l'Almudena à Madrid et en 1954, ils sont placés dans la chapelle du collège de leur Institut à Villaverde, près de Madrid. Mère Rita Dolores et Sœur Francisca sont toutes deux béatifiées par Jean Paul II le 10 mai 1998.
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Message par jaimedieu Mer 10 Mai - 9:43

Le 10 mai

Bienheureux Florentin ASENSIO BARROSO

Nom: ASENSIO BARROSO
Prénom: Florentin (Florentino)
Pays: Espagne
Naissance: 16.10.1877 à Villasexmir (Valladolid)
Mort: 09.08.1936
État: Evêque - Martyr

Note: 1901 Prêtre à Valladolid. 26.01.1936 Evêque de Barbastro. Arrêté le 22 juillet, fusillé le 9 août.

Béatification: 04.05.1997 à Rome par Jean Paul II

Fête: 9 août

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1997 n.18 p.2-3 - n.21 p.4

Réf. dans la Documentation Catholique: 1997 n.12 p.599

Notice

Florentino Asensio Barroso naît à Villasexmir (diocèse d'Aragon, Province de Valladolid) dans une famille pauvre et très croyante. Ordonné prêtre en 1901, il est d'abord archiviste à l'archevêché de Valladolid. Il obtient un diplôme en théologie à l'Université pontificale de Valladolid où il enseigne quelques temps. Nommé curé de la cathédrale, il est renommé pour ses sermons. Il exerce aussi le ministère de la confession et de la direction spirituelle dans diverses communautés religieuses. Les sœurs gardent le souvenir de son inlassable activité.

Signalé par le Nonce à Pie XI pour son zèle apostolique, celui-ci le nomme Administrateur de Barbastro et il reçoit la consécration épiscopale le 26 janvier 1936. Son ministère épiscopal durera à peine cinq mois au cours desquels son zèle lui permet cependant de réformer la curie diocésaine et d'organiser la Congrégation de la Doctrine dans le diocèse (catéchisme). Il démontre ainsi par son exemple "l'importance fondamentale que possède pour la vie chrétienne l'annonce explicite du Christ ainsi que la transmission et la formation de la foi à travers la catéchèse". Voyant le danger approcher, tel un bon pasteur, il n'abandonne pas son troupeau. Il prêche dans sa cathédrale jusqu'au dernier dimanche avant son arrestation. Emprisonné en juillet, il voit mourir de nombreux prêtres (114 sur un total de 140). A son tour, le 8 août, il est interrogé et sauvagement torturé par la milice. Il n'a que des paroles de pardon. A un milicien qui lui demande s'il sait ce qui l'attend, il répond: "Je vais au Paradis". Le lendemain, 9 août, il est transporté jusqu'à un cimetière où, avec d'autres, il est fusillé.

Acceptant dans leurs ultimes conséquences ses responsabilités de pasteur, il est mort pour la foi qu'il vivait et prêchait. Le même jour, le 4 mai 1997, le diocèse de Barbastro-Monzon a hérité de deux nouveaux bienheureux: lui et le gitan El Pelé.
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Message par jaimedieu Jeu 11 Mai - 9:49

Le 11 mai

Saint Jean d’AVILA

Nom: AVILA
Prénom: Jean d’ (Juan d')
Pays: Espagne
Naissance: 06.01.1500 à Almodovar del Campo (Manche)
Mort: 10.05.1569 Enterré dans l'Eglise des Jésuites à Montilla
État: Prêtre

Note: Travailla beaucoup à la formation et au perfectionnement des prêtres, déclaré "Patron du clergé espagnol" par Pie XII
Béatification: 1894 à Rome par Léon XIII
Canonisation: 31.05.1970 à Rome par Paul VI
Fête: 10 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique: 1970 p.562

Notice

Jean d'Avila naît à Almodovar del Campo près de l'Andalousie en l'an 1500. Son père est un juif converti, ce qui lui attirera des ennuis. Après de solides études à Salamanque et Alcala, il est ordonné prêtre séculier, n'ayant pu être jésuite. Sa vie embrasse la période du Concile de Trente, période mouvementée où il apporte la lumière de ses connaissances et l'ardeur de son apostolat. Ce qui ne va pas sans risque, car il est suspecté d'hérésie par l'Inquisition et goûte même la prison. Sa santé l'empêchant d'accompagner son évêque au Concile, il y exerce néanmoins une grande influence par ses écrits. Il ne craint pas d'ailleurs de s'adresser au Pape et aux pasteurs de l'Église, mais "il n'a pas été un contestataire; il a été un esprit vigilant et ardent qui a ajouté à la dénonciation des maux et à la suggestion des remèdes l'école d'une spiritualité intense: étude de la Sainte Écriture, pratique de l'oraison mentale, imitation du Christ (il traduit l'"Imitation" en espagnol), culte de l'Eucharistie, dévotion à la sainte Vierge, défense du célibat consacré, amour de l'Église. Et il est le premier à pratiquer les enseignements de son école" (Paul VI). Écrivain fécond, il est aussi grand prédicateur, mais délaissant certaines exagérations oratoires de l'époque, il préfère s'appuyer sur l'Écriture et les Pères. Il exerce une influence plus profonde encore par le sacrement de pénitence et la direction spirituelle. Dieu s'est servi de lui pour opérer de grandes conversions: Jean de Dieu, François de Borgia et Louis de Grenade qui se fera son biographe. Il meurt à Montilla, près de Cordoue en 1569. Son corps repose dans l'église des Jésuites de cette ville. Pie XII l'a déclaré patron du clergé espagnol.
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Message par jaimedieu Lun 15 Mai - 12:51

Le 5 mai

Saint Pierre de BETANCUR


Nom: BETANCUR
Prénom: Pierre de (Pedro de)
Pays: Espagne - Guatemala

Naissance: 21.03.1626 à Vilaflor (Ile de Tenerife - Canaries)
Mort: 25.04.1667 à Antigua (Guatemala)
État: Tertiaire franciscain sous le nom de Pedro de San José.
Note: Missionnaire au Guatemala

Béatification: 22.06.1980 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 30.07.2002 à Guatemala City par Jean Paul II
Fête: 25 avril

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1980 n.26 & 27 - 2002 n.32
Réf. dans la Documentation Catholique: 1980 p.781

Notice brève

Pierre de Betancur naît en 1626 à Vilaflor dans l’île de Ténériffe, aux Canaries. Pauvre paysan, il acquiert une âme franciscaine au contact de la nature. Lorsqu’il entend son oncle, religieux missionnaire, lui parler de l’Amérique et de ses pauvres “Indios” (Indiens), il décide de partir pour les évangéliser. Il a 24 ans. Après une traversée mouvementée, il séjourne au Honduras, puis se rend au Guatemala et se fixe à Antigua Guatemala, la capitale. N’ayant pas assez d’instruction pour être prêtre, il entre dans le Tiers-Ordre franciscain sous le nom de Frère Pierre de Saint Joseph et décide de rester dans le monde, ce qui lui permet de partager sa vie entre la contemplation, le service de l’Église et l’aide matérielle et spirituelle aux pauvres de la capitale. Pour eux, il crée la “Petite Maison de Notre-Dame de Bethléem” qui devient le creuset d’un nouvel ordre religieux, dit des Bethléemites, le premier-né en Amérique. Épuisé, il meurt à 41 ans en 1667. Sa béatification et sa canonisation par Jean Paul II redonnent vigueur à l’Ordre que le gouvernement espagnol avait tenté de supprimer au 19e siècle.

Notice développée

Pedro (Pierre) de Betancur naît le 21 mars 1626 à Vilaflor, village pittoresque situé sur l'île de Tenerife, aux Canaries. Il est baptisé le jour même. Il descend de Jean Maciot de Bétancourt, l'un des Normands qui avaient conquis les Canaries, mais à l'époque de sa naissance sa famille est devenue très pauvre. Ses parents sont des chrétiens convaincus. Pierre commence très tôt à garder le petit troupeau de son père. Au contact de la belle nature de l'île, il acquiert une âme contemplative et partout il y retrouve la trace de Dieu. A la mort de son père il se met à cultiver le lopin de terre familial. Par un oncle, frère Louis de Betancur, il a entendu parler de l'Amérique, de ses forêts, de ses 'Indios' et de leurs misérables conditions de vie. Dès lors, il ne rêve que de rejoindre le Honduras ou le Guatemala et de se consacrer à l'évangélisation des autochtones. Il prend le temps de réfléchir dans la prière et il consulte une tante qui réside au cœur de l'île. Après mûre réflexion, la tante lui indique la route de la mer et déclare: "Tu dois aller à la rencontre de Dieu comme Pierre sur les eaux." Sans repasser par chez lui (car sa mère était consciente de sa vocation mais formait pour lui des projets de mariage), Pierre se rend au port de Santa Cruz de Tenerife et s'embarque sur un mauvais bateau à destination de l'Amérique.

Il a 24 ans quand il débarque à Cuba, à la Havane, en 1649. Au bout de deux ans, il quitte La Havane à destination du Continent Américain et il s'engage comme mousse pour payer son voyage. Son bateau mouille au Honduras. Pierre est si apprécié de tous qu'on veut le garder à bord. Il se plie aux vues de la Providence, laquelle se manifeste lorsqu'il devient si malade que l'équipage l'abandonne sur une plage. Là il rencontre un pêcheur qui lui parle de la ville de Guatemala. Alors il s'exclame: "Je désire me rendre dans cette ville parce qu'une joie profonde et une force supérieure me poussent à aller vers elle." Passant par Trujillo (Honduras), il arrive à Santiago de los Caballeros en 1651 et dans la capitale guatémaltèque, Antigua Guatemala. Là, il s'agenouille et baise le sol en disant: "C'est ici que je dois vivre et mourir." Sur les conseils de son confesseur, il entreprend des études pour devenir prêtre. Il travaille jour et nuit sur ses livres, mais en vain. Il fait appel à la Vierge du Rosaire qui l'éclaire et il décide d'abandonner la voie du sacerdoce. On lui conseille de devenir frère lai chez les Franciscains, mais il comprend qu'il doit rester dans le monde et il revêt seulement l'habit du Tiers-Ordre de Saint François en 1655. C'est peut-être à cette occasion qu'il ajoute à son nom celui de Saint Joseph, ce qui donne Frère Pedro de San José. Il se retire dans l'église (ou monastère) du Calvaire où il remplit la fonction de sacristain tout en exerçant à l'extérieur les œuvres de miséricorde. Là, dans la prière, il cherche la volonté de Dieu à chaque instant. "Frère Pedro forge ainsi sa spiritualité, en particulier dans la contemplation des mystères de Bethléem et de la Croix. Si dans la naissance et l'enfance de Jésus, il approfondit l'événement fondamental de l'Incarnation du Verbe de Dieu (et en particulier de l'Enfant Jésus), dans la méditation sur la Croix, il trouve la force d'exercer de manière héroïque la miséricorde envers les personnes les plus humbles et dans le besoin." (Jean Paul II)

En 1658 il crée la "Petite maison de Notre-Dame de Bethléem" qui devient le creuset d'un nouvel ordre religieux dit des Bethléemites, le premier né en Amérique. Au départ ce n'est qu'une pauvre maison de paille. Il recueille les enfants des rues et les alphabétise, lui qui n'avait pas réussi à étudier! Première école d'alphabétisation d'Amérique centrale. Il soigne aussi les malades abandonnés, soutient les pauvres honteux, héberge les étudiants désargentés. La journée terminée, son travail n'est pas fini. La nuit venue, il parcourt la ville s'adressant à tous au son de sa clochette et de son message de conversion: "Rappelez-vous mes frères que nous avons une âme et que si nous la perdons, nous ne la retrouverons pas." Sa sollicitude s'étend jusqu'aux prostituées. Pour les animaux eux-mêmes, en bon fils de Saint François, il a des gestes de tendresse. C'est vraiment 'l'homme fait charité' comme on le dit. Des laïcs se groupent autour de lui dans le Tiers-Ordre franciscain et deviennent les premiers frères et sœurs Bethléemites pour lesquels il écrit une Règle comprenant le soutien des pauvres et une vie de prière et de pénitence. Frère Pierre fait confiance à la Providence pour le soutien de son œuvre et les miracles se multiplient.

Épuisé par sa vie de pénitence, il attrape une broncho-pneumonie en 1667. Il a 41 ans. Il s'exclame en regardant un tableau de Saint Joseph: "C'est là ma gloire" et il expire. La même année ses Constitutions sont approuvées donnant naissance juridique au nouvel Ordre religieux. Cet Ordre sera interdit par le gouvernement espagnol en 1820 sous prétexte qu'il abrite des activistes indépendantistes. Du coup, les Frères disparaissent mais les Sœurs réussissent à survivre. La branche masculine est restaurée en 1984 après la béatification du Fondateur par le Pape Jean Paul II. Elle ne compte actuellement (2002) que 15 membres, mais les Sœurs sont environ 800. Les Frères espèrent de nombreuses vocations grâce à la canonisation, laquelle est faite par Jean Paul II en juillet 2002 lors de son voyage en Amérique après les JMJ de Toronto et avant la canonisation de Juan Diego, le voyant de Guadalupe, avec la béatification de deux martyrs mexicains.
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Message par jaimedieu Mar 16 Mai - 9:52

Le 16 mai

Saint Jacques Hilaire BARBAL COSAN


Nom: BARBAL COSAN
Prénom: Emmanuel (Manuel)
Nom de religion: (Jaume Hilario)
Pays: Espagne
Naissance: 02.01.1898 à Enviny (Lérida)
Mort: 18.01.1937 à Tarragona
État: Frère des Écoles Chrétiennes - Martyr

Note: En 1911 novice chez les Frères à Irun. Sa surdité l'empêche d'enseigner. Mais il exerce des travaux manuels et divers apostolats dans plusieurs communautés. En 1936 il est emprisonné à Tarragone et exécuté le 18 janvier 1937.

Béatification: 29.04.1990 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 21.11.1999 à Rome par Jean Paul II
Fête: 28 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1990 n.19 - 1999 n.47 p.1-4 - n.48 p.4

Réf. dans la Documentation Catholique: 1990 p.578 - 1999 n.22 p.1071-1073

Notice

Manuel Barbal Cosan naît en 1898 dans une famille profondément chrétienne à Enviny dans la province de Lérida. En 1910 il entre au séminaire, mais à cause d'une surdité progressive il doit retourner chez lui. Quelques mois plus tard, il entre chez les Frères des Ecoles Chrétiennes. Frère Jaume Hilari commence à enseigner en 1918 à Mollerusa, puis à Manresa et se révèle excellent professeur, mais sa surdité l'empêche de continuer et il s'adonne à des travaux de jardinage. Puis il se rend à Pibrac en France (Haute-Garonne) où il passe huit ans comme catéchiste au noviciat, puis comme recruteur. Et de nouveau on l'affecte au jardinage. Pendant la persécution religieuse de 1936, spécialement violente en Catalogne, il se rend à Enviny (Catalogne). Il est arrêté, et emprisonné successivement à Mollerusa, Lérida et Tarragone. Pendant son procès, en 1937, on lui conseille de cacher sa condition religieuse en déclarant qu'il est seulement jardinier, mais face au tribunal, il reconnaît son identité de religieux. C'était signer son arrêt de mort. Le 18 janvier 1937, on le conduit à un petit bois nommé 'La Oliva'. En chemin, les hommes du peloton, étonnés de sa sérénité, lui demandent: "Est-ce que tu te rends compte qu'on va te tuer?" Et lui, pardonnant à ses bourreaux, répond: "Mes amis, mourir pour le Christ, c'est régner". Arrivés sur place, on tire sur lui une première salve, mais le Frère reste debout, les yeux tournés vers le ciel. Une seconde n'a pas plus de succès. Alors les membres du peloton prennent la fuite. Fou de colère, leur chef s'approche et lui vide son chargeur dans la tête. Frère Jaume Hilari avait compris que "la fidélité au Christ vaut mieux que la vie elle-même" (Jean Paul II). Il a été béatifié et canonisé avec les martyrs de Turon (Cirilo Bertran et 7 compagnons).


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Message par jaimedieu Mer 17 Mai - 10:25

Le 17 mai

Saint Victorien Pie BERNABE CANO

Nom: BERNABE CANO
Prénom: Claude (Claudio)
Nom de religion: Victorien Pie (Victoriano Pio)
Pays: Espagne
Naissance: 07.07.1905 à San Millan de Lara (Burgos)
Mort: 09.10.1934 à Turon
État: Frère des Ecoles Chrétiennes - Martyr du Groupe des 9 martyrs d'Espagne (1934).


Note: Collège de Bujedo. Vœux en 1923. Educateur à Palencia puis dans la région de Valladolid, puis à nouveau à Palencia. Enfin en 1934 à Turon pour seulement 20 jours!
Béatification: 29.04.1990 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 21.11.1999 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 octobre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1990 n.19 - 1999 n.47 p.1-4 - n.48 p.4

Réf. dans la Documentation Catholique: 1990 n.? p.578 - 1999 n.22 p.1071-1073

Notice

Claudio Bernabé Cano naît en 1905 à San Millan de Lara dans la Province de Burgos. Ses parents, profondément chrétiens, lui donnent dès l'enfance le goût du travail et lui inculquent l'esprit de service. Entré en 1918 à Bujedo chez les Frères des Ecoles Chrétiennes, Frère Victoriano Pio se distingue par son sens de l'ordre, sa mémoire, ses grands dons artistiques et sa sérénité dans les difficultés. En 1925, il est nommé à Palencia où il restera pratiquement jusqu'en 1933. Il se dévoue totalement à ses élèves et dirige avec brio la chorale qui rehausse la beauté de la liturgie et des fêtes scolaires. Quand survient la dispersion de 1933, il assure la survie de l'établissement avec quelques Frères restés sur place; mais l'année suivante, juste avant la rentrée des classes, on l'envoie à Turon, départ inopiné qui lui coûte, mais qu'il accepte avec simplicité. Vingt jours après son arrivée, il consomme son sacrifice.

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Message par jaimedieu Mer 17 Mai - 10:27

Commentaire de l'Évangile de mercredi le 17 mai

Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Something Beautiful for God, p. 64

« Demeurez en moi, comme moi en vous »

Il n'est pas possible de s'engager dans l'apostolat direct si l'on n'est pas une âme de prière. Nous devons être conscients de notre union avec le Christ, comme il était conscient d'être un avec son Père. Notre activité n'est véritablement apostolique que dans la mesure où nous le laissons travailler en nous et à travers nous avec sa puissance, son désir et son amour. Nous devons devenir saints, non pas pour nous sentir en état de sainteté, mais pour que le Christ puisse pleinement vivre en nous. Nous sommes appelés à devenir pleinement l'amour, la foi, la pureté, pour les pauvres que nous servons. Et quand nous aurons appris à chercher Dieu et sa volonté, nos rapports avec les pauvres deviendront un moyen de grande sanctification pour nous et pour autrui.

Aimez prier : au cours de la journée éprouvez souvent le besoin de prier et prenez la peine de prier. La prière dilate le cœur jusqu'à la capacité de ce don que Dieu nous fait de lui-même. « Demandez, cherchez » (Lc 11,9), et votre cœur s'agrandira jusqu'à pouvoir l'accueillir et le garder en vous.

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Message par jaimedieu Jeu 18 Mai - 9:41

Le 18 mai

Saint Pierre de BETANCUR

Nom: BETANCUR
Prénom: Pierre de (Pedro de)
Pays: Espagne - Guatemala
Naissance: 21.03.1626 à Vilaflor (Ile de Tenerife - Canaries)
Mort: 25.04.1667 à Antigua (Guatemala)
État: Tertiaire franciscain sous le nom de Pedro de San José.
Note: Missionnaire au Guatemala
Béatification: 22.06.1980 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 30.07.2002 à Guatemala City par Jean Paul II
Fête: 25 avril

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1980 n.26 & 27 - 2002 n.32

Réf. dans la Documentation Catholique: 1980 p.781

Notice brève

Pierre de Betancur naît en 1626 à Vilaflor dans l’île de Ténériffe, aux Canaries. Pauvre paysan, il acquiert une âme franciscaine au contact de la nature. Lorsqu’il entend son oncle, religieux missionnaire, lui parler de l’Amérique et de ses pauvres “Indios” (Indiens), il décide de partir pour les évangéliser. Il a 24 ans. Après une traversée mouvementée, il séjourne au Honduras, puis se rend au Guatemala et se fixe à Antigua Guatemala, la capitale. N’ayant pas assez d’instruction pour être prêtre, il entre dans le Tiers-Ordre franciscain sous le nom de Frère Pierre de Saint Joseph et décide de rester dans le monde, ce qui lui permet de partager sa vie entre la contemplation, le service de l’Église et l’aide matérielle et spirituelle aux pauvres de la capitale. Pour eux, il crée la “Petite Maison de Notre-Dame de Bethléem” qui devient le creuset d’un nouvel ordre religieux, dit des Bethléemites, le premier-né en Amérique. Épuisé, il meurt à 41 ans en 1667. Sa béatification et sa canonisation par Jean Paul II redonnent vigueur à l’Ordre que le gouvernement espagnol avait tenté de supprimer au 19e siècle.

Notice développée

Pedro (Pierre) de Betancur naît le 21 mars 1626 à Vilaflor, village pittoresque situé sur l'île de Tenerife, aux Canaries. Il est baptisé le jour même. Il descend de Jean Maciot de Bétancourt, l'un des Normands qui avaient conquis les Canaries, mais à l'époque de sa naissance sa famille est devenue très pauvre. Ses parents sont des chrétiens convaincus. Pierre commence très tôt à garder le petit troupeau de son père. Au contact de la belle nature de l'île, il acquiert une âme contemplative et partout il y retrouve la trace de Dieu. A la mort de son père il se met à cultiver le lopin de terre familial. Par un oncle, frère Louis de Betancur, il a entendu parler de l'Amérique, de ses forêts, de ses 'Indios' et de leurs misérables conditions de vie. Dès lors, il ne rêve que de rejoindre le Honduras ou le Guatemala et de se consacrer à l'évangélisation des autochtones. Il prend le temps de réfléchir dans la prière et il consulte une tante qui réside au cœur de l'île. Après mûre réflexion, la tante lui indique la route de la mer et déclare: "Tu dois aller à la rencontre de Dieu comme Pierre sur les eaux." Sans repasser par chez lui (car sa mère était consciente de sa vocation mais formait pour lui des projets de mariage), Pierre se rend au port de Santa Cruz de Tenerife et s'embarque sur un mauvais bateau à destination de l'Amérique.

Il a 24 ans quand il débarque à Cuba, à la Havane, en 1649. Au bout de deux ans, il quitte La Havane à destination du Continent Américain et il s'engage comme mousse pour payer son voyage. Son bateau mouille au Honduras. Pierre est si apprécié de tous qu'on veut le garder à bord. Il se plie aux vues de la Providence, laquelle se manifeste lorsqu'il devient si malade que l'équipage l'abandonne sur une plage. Là il rencontre un pêcheur qui lui parle de la ville de Guatemala. Alors il s'exclame: "Je désire me rendre dans cette ville parce qu'une joie profonde et une force supérieure me poussent à aller vers elle." Passant par Trujillo (Honduras), il arrive à Santiago de los Caballeros en 1651 et dans la capitale guatémaltèque, Antigua Guatemala. Là, il s'agenouille et baise le sol en disant: "C'est ici que je dois vivre et mourir." Sur les conseils de son confesseur, il entreprend des études pour devenir prêtre. Il travaille jour et nuit sur ses livres, mais en vain. Il fait appel à la Vierge du Rosaire qui l'éclaire et il décide d'abandonner la voie du sacerdoce. On lui conseille de devenir frère lai chez les Franciscains, mais il comprend qu'il doit rester dans le monde et il revêt seulement l'habit du Tiers-Ordre de Saint François en 1655. C'est peut-être à cette occasion qu'il ajoute à son nom celui de Saint Joseph, ce qui donne Frère Pedro de San José. Il se retire dans l'église (ou monastère) du Calvaire où il remplit la fonction de sacristain tout en exerçant à l'extérieur les œuvres de miséricorde. Là, dans la prière, il cherche la volonté de Dieu à chaque instant. "Frère Pedro forge ainsi sa spiritualité, en particulier dans la contemplation des mystères de Bethléem et de la Croix. Si dans la naissance et l'enfance de Jésus, il approfondit l'événement fondamental de l'Incarnation du Verbe de Dieu (et en particulier de l'Enfant Jésus), dans la méditation sur la Croix, il trouve la force d'exercer de manière héroïque la miséricorde envers les personnes les plus humbles et dans le besoin." (Jean Paul II)

En 1658 il crée la "Petite maison de Notre-Dame de Bethléem" qui devient le creuset d'un nouvel ordre religieux dit des Bethléemites, le premier né en Amérique. Au départ ce n'est qu'une pauvre maison de paille. Il recueille les enfants des rues et les alphabétise, lui qui n'avait pas réussi à étudier! Première école d'alphabétisation d'Amérique centrale. Il soigne aussi les malades abandonnés, soutient les pauvres honteux, héberge les étudiants désargentés. La journée terminée, son travail n'est pas fini. La nuit venue, il parcourt la ville s'adressant à tous au son de sa clochette et de son message de conversion: "Rappelez-vous mes frères que nous avons une âme et que si nous la perdons, nous ne la retrouverons pas." Sa sollicitude s'étend jusqu'aux prostituées. Pour les animaux eux-mêmes, en bon fils de Saint François, il a des gestes de tendresse. C'est vraiment 'l'homme fait charité' comme on le dit. Des laïcs se groupent autour de lui dans le Tiers-Ordre franciscain et deviennent les premiers frères et sœurs Bethléemites pour lesquels il écrit une Règle comprenant le soutien des pauvres et une vie de prière et de pénitence. Frère Pierre fait confiance à la Providence pour le soutien de son œuvre et les miracles se multiplient.

Épuisé par sa vie de pénitence, il attrape une broncho-pneumonie en 1667. Il a 41 ans. Il s'exclame en regardant un tableau de Saint Joseph: "C'est là ma gloire" et il expire. La même année ses Constitutions sont approuvées donnant naissance juridique au nouvel Ordre religieux. Cet Ordre sera interdit par le gouvernement espagnol en 1820 sous prétexte qu'il abrite des activistes indépendantistes. Du coup, les Frères disparaissent mais les Sœurs réussissent à survivre. La branche masculine est restaurée en 1984 après la béatification du Fondateur par le Pape Jean Paul II. Elle ne compte actuellement (2002) que 15 membres, mais les Sœurs sont environ 800. Les Frères espèrent de nombreuses vocations grâce à la canonisation, laquelle est faite par Jean Paul II en juillet 2002 lors de son voyage en Amérique après les JMJ de Toronto et avant la canonisation de Juan Diego, le voyant de Guadalupe, avec la béatification de deux martyrs mexicains.
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Message par jaimedieu Ven 19 Mai - 10:46

Le 19 mai

Saint Innocent de l'Immaculée CANOURA ARNAU


Nom: CANOURA ARNAU
Prénom: Emmanuel (Manuel)
Nom de religion: Innocent de l'Immaculée (Inocencio de la Inmaculada)
Pays: Espagne
Naissance: 10.03.1887 à Santa Cecilia nelle Valle de Oro (Lugo-Galice)
Mort: 09.10.1934 à Turon
État: Prêtre - Passioniste - Martyr du Groupe des 9 martyrs d'Espagne (1934)


Note: Prêtre en 1920. En septembre 1934 à Mieres. Directeur spirituel et confesseur de la Communauté des Frères des Écoles Chrétiennes de l'école de "Nostra Signora di Covadonga" à Turon. Fusilé avec Cirilo Bertran et ses 7 comp. Cf groupe n.12
Béatification: 29.04.1990 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 21.11.1999 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 octobre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1990 n.19 - 1999 n.47 p.1-4 - n.48 p.4

Réf. dans la Documentation Catholique: 1990 p.578 - 1999 n.22 p.1071-1073

Notice

Manuel Canoura Arnau naît en1887 au petit village de Valle de Oro (Vallée de l'or), dans la Province de Lugo, en Galice. Religieux Passioniste sous le nom de Incencio de la Inmaculada, il est ordonné prêtre en 1920. Un mois seulement avant son martyre, en septembre 1934, il arrive à la communauté des Pères Passionistes de Mieres qui assurent le service pastoral des Frères de Turon, non loin de là. Il devient leur confesseur et directeur spirituel. Le Jeudi 4 octobre, veille de l'arrestation des Frères, il arrive à Turon afin de permettre aux élèves de célébrer le premier Vendredi du mois. Le lendemain, alors qu'il célèbre la messe, il est arrêté en même temps que les Frères, emprisonné et fusillé avec eux le mardi suivant, 9 octobre 1934.


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Message par jaimedieu Dim 21 Mai - 11:31

Le 21 mai

Bienheureuse Condesa LLUCH


Nom: CONDESA LLUCH
Prénom: Jeanne Marie (Juana Maria)
Nom de religion: Jeanne Marie (Juana Maria)
Pays: Espagne
Naissance: 30.03.1862 à Valencia
Mort: 16.01.1916 à Valencia
État: Religieuse - Fondatrice


Note: Fonde en 1892 les “Servantes de l'Immaculée Conception” pour les ouvrières et leur famille.

Béatification: 23.03.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 16 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.12 p.1-3 - n.13 p.5
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice
Juana Maria (Jeanne Marie) Condesa Lluch naît en 1862 à Valence (Espagne) dans une famille aisée. Elle reçoit une éducation humaine et chrétienne soignée qui contraste avec le milieu ambiant, dans une région et à une époque gagnées peu à peu par le rationalisme et la déchristianisation. Elle a une grande piété qu'elle nourrit par la messe et la communion quotidiennes. D'une extrême sensibilité religieuse, elle prend bientôt conscience du grand don que Dieu lui a fait en répandant à profusion l'amour divin dans son cœur (cf. Rm 5,5). Elle se doit donc d'être le temple du Saint-Esprit (cf. 1Cor 3,16). Cette disposition permet aux fruits de l'Esprit de mûrir en elle. Par sa joie et son humilité, elle est en mesure de toucher une multitude de cœurs. Les témoins remarquent surtout qu'elle vit "l'ordinaire de manière extraordinaire".
Quand elle part en vacances au bord de la mer avec sa famille, elle peut observer de sa voiture le sort déplorable réservé aux femmes ouvrières. En cette période d'industrialisation, les jeunes femmes quittent la campagne pour chercher du travail en ville et elles sont traitées comme de simples instruments de production. A 18 ans, Juana ressent l'appel du Seigneur. Elle veut se consacrer totalement à la cause du Royaume au moyen de l'évangélisation et du service des ouvrières. Mais l'évêque la trouve trop jeune pour se charger d'une œuvre; finalement, il lui donne son accord et, en 1884, elle ouvre une maison pour accueillir les ouvrières. Puis, elle crée une école pour les petites filles d'ouvrières. Convaincue que son œuvre vient de l'Esprit Saint et désirant qu'elle devienne une réalité ecclésiale, elle continue à insister pour obtenir la permission de pouvoir ériger son groupement en congrégation religieuse. Elle obtient l'approbation diocésaine en 1892. Ainsi naissent les " Servantes de l'Immaculée-Conception ": Ce nom s'explique par sa grande dévotion mariale qui la pousse à être, comme Marie, totalement disponible à la volonté de Dieu sur elle. S'inspirant de sa réponse: "Voici la servante du Seigneur" Sœur Juana veut être "servante de la Servante du Seigneur". Les vocations affluent. L'œuvre s'implante en d'autres zones industrielles. Les premières sœurs font leurs vœux simples en 1895 et leurs vœux perpétuels en 1911.
Mère Condesa meurt en 1916. Elle "laisse en héritage – dit Jean-Paul II – la grande qualité de savoir s'approcher de ceux qui ont besoin d'aide matérielle ou spirituelle."
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Message par jaimedieu Lun 22 Mai - 11:24

Le 22 mai

Bienheureuse Marguerite Marie LOPEZ DE MATURANA Y ORTIZ DE ZARATE


Nom: LOPEZ DE MATURANA Y ORTIZ DE ZARATE
Prénom: Pilar
Nom de religion: Marguerite Marie (Margarita María)
Pays: Espagne

Naissance: 25.07.1884 à Bilbao (Biscaye)
Mort: 23.07.1934 à San Sebastian (Guipuzcoa)

État: Religieuse - Fondatrice

Note: Entre en 1903 chez les Sœurs Mercédaires à Bérriz (Biscaye). Transforme son couvent de clôture en institut missionnaire, les “Sœurs Mercédaires Missionnaires de Bérriz” (1930). Etablit des maisons en Chine et dans les îles du Pacifique.

Béatification: 22.10.2006 par Benoît XVI
Cérémonie à Bilbao (Espagne) présidée par le Card. José Saraiva Martins, préfet de la congrégation pour les causes des Saints


Fête: 23 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Pilar Lopez de Maturana y Ortiz de Zarate naît en 1884 à Bilbao, dans le pays basque espagnol. Dès l’enfance, elle cultive un profond amour pour Dieu ; dès l’enfance également sa santé laisse à désirer. Parvenue à l’âge de seize ans, un jeune homme commence à manifester de l’intérêt pour elle. Sa mère trouvant que Pilar est trop jeune pour songer au mariage, elle l’envoie très loin de là à Bérriz dans un collège dépendant d’un couvent de Mercédaires. (Cet ordre a été fondé au 12e siècle par saint Pierre Nolasque pour le rachat des captifs ; le monastère de Santa Cruz de Bérriz, lui, a été fondé au 16e siècle.) L’acclimatation n’est pas facile au début pour Pilar, mais à 19 ans, en 1903, elle finit par entrer dans la communauté où elle prend le nom de sœur Marguerite Marie. Elle prononce ses vœux en 1904. Après quelques années, elle devient elle-même enseignante à l’école du monastère. Or, des missionnaires, hommes ou femmes, s’arrêtent parfois au monastère pour parler de leurs missions, raconter leur vie et demander la prière des cloîtrées. Sœur Marguerite sent naître en elle un appel. Elle dit un jour : «Il y a des moments très importants dans la vie où Dieu nous montre la façon de le suivre et alors il laisse à notre volonté la liberté de répondre». Le feu du zèle missionnaire s’empare d’elle. Elle prie et fait prier ses élèves, formant avec elles une association de ‘co-missionnaires’. Entre autre, elles écrivent à des lépreux. Les autres sœurs sont prises dans cet élan. En 1920, elle organise la “Jeunesse Mercédaire Missionnaire” première association de ce type en Espagne. Elle apparaît ainsi comme l’un des “grands missionnaires du début du 20e siècle”. D’autre part, elle désire fortement mettre en pratique le quatrième vœu, propre aux mercédaires, qui est de se consacrer au rachat des chrétiens, captifs ou menacés dans leur foi, quitte à se livrer eux-mêmes en rançon ou à risquer leur vie. Mais cette époque étant révolue, elle pense transformer ce vœu en s’engageant à “ faire connaître Jésus-Christ jusqu’aux extrémités de la terre”. Toutes ses consœurs sont unanimes pour la suivre dans cette voie, mais pour réaliser ce projet, il faudrait qu’elles cessent d’être tenues à la clôture. En 1926, la Congrégation des religieux leur accorde une permission temporaire, ad experimentum. S’ensuivent trois vagues successives de missions. La première dès 1926, avec la bénédiction de Pie XI, le grand pape missionnaire. Elles vont jusqu’en Chine, à Wuhu. Mère Marguerite, restée à Bérriz, est nommée supérieure le 16 avril 1927. Une deuxième mission atteint Saipan, une des îles Mariannes ; voyage laborieux qui dure du 30 octobre1927 au 4 mars 1928. Une troisième, en 1928, arrive à Ponape, dans les îles Carolines. Mère Marguerite en fait partie. Saipan et Ponape sont deux îles minuscules et l’on s’étonne d’un tel objectif, mais tout homme –pense Mère Marguerite– a le droit de connaître le Christ. Elle écrit : « Je suis bien impressionnée par les maisons de Saipan et de Ponape. Les mères sont très enthousiastes et il y a là un grand champ à cultiver avec une grande ardeur, et d'une manière très cachée, pour l'amour seul de notre Seigneur Jésus le Christ. » Malgré sa mauvaise santé (depuis 1922 elle a un ulcère duodénal), elle fera encore un deuxième grand voyage ‘autour du monde’. Le 23 mai 1930, le rêve de la religieuse se réalise : la transformation du couvent cloîtré en un institut missionnaire, celui des “Sœurs Mercédaires Missionnaires de Bérriz”. Au premier chapitre de la congrégation qui suit, elle est élue Supérieure générale, le 30 juillet 1931. Mais sa santé continue à s’altérer ; l’ulcère dégénère en cancer et, après deux opérations, elle meurt à San Sebastian dans la province de Guipuzcoa, en 1934, âgée de quarante neuf ans.

Mère Marguerite Marie Lopez de Maturana est béatifiée à Bilbao, le Dimanche de la Mission universelle, le 22 octobre 2006, alors que plus de 500 sœurs travaillent de par le monde.
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Les saints du jour - Page 6 Empty Re: Les saints du jour

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