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Les saints du jour

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Les saints du jour - Page 4 Empty Les saints du jour

Message par jaimedieu Sam 3 Sep 2016 - 15:46

Rappel du premier message :

Samedi le 3 septembre

Saint Grégoire le Grand
Pape et docteur de l'Église
(537 - 604)

C
'est à bon droit que cet illustre Pape est appelé le Grand; il fut, en effet, grand par sa naissance, - fils de sénateur, neveu d'une sainte, la vierge Tarsille; - grand par sa science et par sa sainteté; - grand par les merveilles qu'il opéra; - grand par les dignités de cardinal, de légat, de Pape, où la Providence et son mérite l'élevèrent graduellement.

Grégoire était né à Rome. Il en occupa quelques temps la première magistrature, mais bientôt la cité, qui avait vu cet opulent patricien traverser ses rues en habits de soie, étincelants de pierreries, le vit avec bien plus d'admiration, couvert d'un grossier vêtement, servir les mendiants, mendiant lui-même, dans son palais devenu monastère et hôpital. Il n'avait conservé qu'un seul reste de son ancienne splendeur, une écuelle d'argent dans laquelle sa mère lui envoyait tous les jours de pauvres légumes pour sa nourriture; encore ne tarda-t-il pas de la donner à un pauvre marchand qui, après avoir tout perdu dans un naufrage, était venu solliciter sa charité si connue.

Grégoire se livra avec ardeur à la lecture des Livres Saints; ses veilles, ses mortifications étaient telles, que sa santé y succomba et que sa vie fut compromise. Passant un jour sur le marché, il vit de jeunes enfants d'une ravissante beauté que l'on exposait en vente. Apprenant qu'ils étaient Angles, c'est-à-dire du pays, encore païen, d'Angleterre: "Dites plutôt des Anges, s'écria-t-il, s'ils n'étaient pas sous l'empire du démon." Il alla voir le Pape, et obtint d'aller prêcher l'Évangile à ce peuple; mais les murmures de Rome forcèrent le Pape à le retenir.

Le Souverain Pontife étant venu à mourir, Grégoire dut courber ses épaules sous la charge spirituelle de tout l'univers. L'un des faits remarquables de son pontificat, c'est l'évangélisation de ce peuple anglais dont il eût voulu lui-même être l'apôtre.

Grégoire s'est rendu célèbre par la réforme de la liturgie et le perfectionnement du chant ecclésiastique. Il prêchait souvent au peuple de Rome, et lorsque la maladie lui ôtait cette consolation, il composait des sermons et des homélies qui comptent parmi les chefs-d'oeuvre de ce grand docteur. Son pontificat fut l'un des plus féconds dont s'honore l'Église. Grégoire mourut le 12 mars 604. On le représente écoutant une colombe qui lui parle à l'oreille. Il est regardé comme le patron des chantres.



Martyrologe Romain : À Paris, en 1792, la passion de soixante-quinze bienheureux martyrs.


Prêtres : André-Abel Alricy, de Crémieu, au diocèse de Grenoble, attaché à la prison Saint-Médard, à Paris - René-Marie Andrieux, de Rennes, ancien jésuite, supérieur de la Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris - Pierre-Paul Balzac, de Paris, vicaire à Villejuif, retiré dans la communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-François Benoît, dit Vourlat, de Lyon, ancien jésuite, aumônier des Dames de l’Adoration perpétuelle, à Paris - Jean-Charles-Marie Bernard du Cornillet, de Châteaubriant, au diocèse de Nantes, chanoine régulier de Saint-Victor à Paris et bibliothécaire de l’abbaye - Michel-André-Sylvestre Binard, de Laulne, au diocèse de Coutances, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Nicolas Bize, de Versailles, directeur du séminiaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Claude Bochot, de Troyes, supérieur de la Maison Saint-Charles des Pères de la Doctrine chrétienne, à Paris - Jean-François Bonnel de Pradal, d’Ax-les-Thermes, au diocèse de Pamiers, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, à Paris - Pierre Bonze, de Paris, curé de Massy - Pierre Briquet, de Vervins, au diocèse de Laon, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Pierre Brisse, de Brombos, au diocèse de Beauvais, curé de Boran-sur-Oise, dans le même diocèse - Charles Carnus, de Salles-la-Source, au diocèse de Rodez, professeur au collège de Rodez - Jean-Charles Caron, d’Auchel, au diocèse de Boulogne, prêtre de la Mission, curé de Collégien, au diocèse de Meaux - Bertrand-Antoine de Caupène, de Jégan, au diocèse d’Auch, vicaire à Montmagny - Nicolas Colin, de Grenant, au diocèse de Langres, prêtre de la Mission, curé de Genevrières, au même diocèse - Jacques Dufour, de Troisgots, au diocèse de Coutances, vicaire à Maison-Alfort, au diocèse de Paris - Denis-Claude Duval, de Paris, vicaire à Saint-Étienne du Mont - Jean-Pierre Duval, de Paris, capucin (frère Côme), aumônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Joseph Falcoz, de Saint-Sorlin d’Arves, au diocèse de Maurienne, chapelain de l’hôpital de la Pitié - Gilbert-Jean Fautrel, de Marcilly, au diocèse de Coutances, aumônier de la Maison des Enfants-trouvés, à Paris - Eustache Félix, de Troyes, procureur de la Maison des Pères de la Doctrine chrétienne à Paris et conseiller provincial - Pierre-Philibert Fougères, de Paris, curé de Saint-Laurent de Nevers, député à l’Assemblée nationale - Louis-Joseph François, de Busigny, au diocèse de Cambrai, prêtre de la Mission, supérieur du séminaire Saint-Firmin - Pierre-Jean Garrigues, de Sauveterre, au diocèse de Rodez, attaché au diocèse de Paris - Nicolas Gaudreau, de Paris, curé de Vert-le-Petit - Étienne-Michel Gillet, de Paris, directeur au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet - Georges-Jérôme Giroust, de Bussy-Saint-Georges, au diocèse de Meaux, vicaire à Gennevilliers, au diocèse de Paris - Joseph-Marie Gros, de Lyon, curé de Saint-Nicolas du Chardonnet, député aux États généraux - Jean-Henri Gruyer, de Dole, au diocèse de Saint-Claude, prêtre de la Mission, vicaire à Saint-Louis de Versailles - Pierre-Marie Guérin du Rocher, de Sainte-Honorine-la-Guillaume, au diocèse de Séez, ancien jésuite, supérieur de la Maison des Nouveaux Convertis, à Paris - François-Robert Guérin du Rocher, frère cadet du précédent, né au Repas, au diocèse de Séez, ancien jésuite, aumônier de l’hospice des Capucins, à Paris - Yves-André Guillon de Kerenrun, de Lézardrieux, au diocèse de Tréguier, proviseur de la Maison de Navarre et vice-chancelier de l’Université de Paris - Julien-François Hédouin, de Coutances, chapelain de la Communauté de la Compassion, à Paris - Pierre-François Hénoque, de Tronchoy, au diocèse d’Amiens, professeur au Collège du Cardinal Lemoine, à Paris - Éloi Herque, dit du Roule, de Lyon, ancien jésuite, aummônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Louis Joret, de Rollot, au diocèse de Beauvais, résidant à Paris - Jean-Jacques de La Lande, de La Forêt-Auvray, au diocèse d’Évreux, curé de Saint-Martin d’Illiers-l’Évêque, au même diocèse, député aux États généraux - Gilles-Louis Lanchon, des Pieux, au diocèse de Coutances, directeur spirituel des religieuses de Port-Royal, à Paris - Louis-Jean Lanier, de Château-Gontier, au diocèse d’Angers, préfet du séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Jean-Joseph de Lavèze-Belay, de Gluiras, au diocèse de Viviers, confesseur des malades à l’Hôtel-Dieu de Paris - Michel Leber, de Paris, curé de La Madeleine - Jean-Baptiste Legrand, de Versailles, professeur au Collège de Lisieux, à Paris - Jean-Pierre Le Laisant, de Valognes, au diocèse de Coutances, vicaire à Dugny, au diocèse de Paris - Julien Le Laisant, frère aîné du précédent, de Valognes, vicaire à Videcosville, au diocèse de Coutances - Jean Lemaître, de Beaumais, au diocèse de Bayeux, ordonné prêtre le 17 juin précédent - Jean-Thomas Leroy, d’Épernay, au diocèse de Châlons, grand prieur de l’abbaye de chanoines réguliers de Saint-Jean des Vignes et curé-prieur de La Ferté-Gaucher, au diocèse de Soissons - Martin-François Loublier, d’O, près de Mortrée, au diocèse de Séez, curé de Condé-sur-Sarthe, au même diocèse - Claude-Louis Marmotant de Savigny, de Paris, curé de Compans-la-Ville, au diocèse de Meaux - Claude-Sylvain Mayneaud de Bizefranc, de Digoin, au diocèse d’Autun, prêtre de la Communauté de Saint-Étienne du Mont, à Paris - Henri-Jean Milet, de Paris, vicaire à Saint-Hippolyte - François-Joseph Monnier, de Paris, vicaire à Saint-Séverin - Marie-François Mouffle, de Paris, vicaire à Saint-Merry - Jean-Louis Oviefre, de Paris, directeur de la petite Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-Michel Phelippot, de Paris, chapelain du Collège de Navarre, à Paris - Claude Pons, du Puy-en-Velay, chanoine régulier de Sainte-Geneviève de Paris - Pierre-Claude Pottier, du Hâvre, au diocèse de Rouen, eudiste, supérieur du Séminaire Saint-Vivien de Rouen - Jacques-Léonor Rabé, de Sainte-Mère-Église, au diocèse de Coutances, chapelain de l’hospice des Enfants-Assistés, à Paris - Pierre-Robert Régnet, de Cherbourg, au diocèse de Coutances, résidant à Paris - Yves-Jean-Pierre Rey de Kervizic, de Plounez, au diocèse de Saint-Brieuc, vicaire à Saint-Jacques du Haut-Pas, à Paris - Nicolas-Charles Roussel, confesseur des Hermites à Grosbois, au diocèse de Paris - Pierre Saint-James, de Caen, au diocèse de Bayeux, recteur de l’Hôpital général, à Paris - Jacques-Louis Schmid, de Paris, curé de Saint-Jean l’Évangéliste, à Paris - Jean-Antoine Seconds, de Rodez, ancien jésuite, chapelain de l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Jacques de Turménies, de Gournay-en-Bray, au diocèse de Rouen, grand-maître du Collège de Navarre, à Paris - René-Joseph Urvoy, de Plouisy, au diocèse de Tréguier, maître de conférences au séminaire des Trente-Trois, à Paris - Nicolas-Marie Verron, de Quimperlé, au diocèse de Cornouaille, ancien jésuite, directeur des religieuses de Sainte-Aure, à Paris.
Diacre : Pierre-Florent Leclercq ou Clerq, de Hautvillers, au diocèse d’Amiens, élève au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris.

Laïcs : Sébastien Desbrielles, de Bourges, maître d’hôtel à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Louis-François Rigot, d’Amiens, sous-sacristain à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Jean-Antoine de Villette, de Cateau-Cambrésis, au diocèse de Cambrai, ancien officier, retiré au séminaire Saint-Firmin.

Martyrs de Paris et prêtres pour la plupart, le lendemain du massacre perpétré au couvent des Carmes, sous la Révolution française, ils furent à leur tour mis à mort sans jugement, quelques-uns à la prison de la Force, tous les autres au séminaire Saint-Firmin transformé en prison.




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Message par jaimedieu Sam 4 Fév 2017 - 14:06

Le 4 février

Bienheureux Paul Joseph NARDINI


Nom: NARDINI
Prénom: Paul Joseph (Paul-Josef)
Pays: Allemagne
Naissance: 25.07.1821 à Germersheim (Rhénanie-Palatinat)
Mort: 27.01.1862 à Pirmasens (Rhénanie-Palatinat)
État: Prêtre - Fondateur


Note:

Prêtre le 22 août 1846. Au service d’une paroisse de Pirmasens. Fonde en 1855 les “Sœurs franciscaines de la Sainte Famille” pour l’aider.

Béatification:
22.10.2006 par Benoît XVI
Cérémonie à Spire (Speyer) présidée par le Card. Friedrich Wetter, Archevêque de Munich et Freising

Fête: 27 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Paul Joseph naît d’une mère célibataire, Barbara Litchenberger, le 25 juillet 1821 dans la petite ville de Germersheim au Palatinat (actuellement État de Rhénanie-Palatinat) en Allemagne, et il est baptisé le lendemain. Comme nom de famille, il porte d’abord celui de sa mère, Litchenberger. Lorsque celle-ci tombe dans le chômage, elle doit confier son enfant à une tante paternelle, mariée à un italien nommé Anton Nardini, d'origine Italienne. Les deux l'aiment comme un fils, lui donnent leur nom de famille, Nardini, et lui assurent une bonne éducation. Paul Joseph se révèle excellent dans son travail scolaire. Après ses études secondaires se dessine en lui un appel au sacerdoce. L’évêque de Speyer (Spire) Johannes von Geissel le reçoit dans son séminaire en 1841, et après le cursus habituel de philosophie et théologie, on l’envoie encore à l’université de Munich, où, en 1846, il décroche un brillant doctorat de théologie avec la mention “summa cum laude”. La même année, le 22 août 1846, il est ordonné prêtre dans la cathédrale de Spire. Après un certain temps vécu en paroisse, il est nommé préfet de l’internat diocésain de Spire, mais il se sent attiré par le ministère paroissial et, après un poste dans une petite paroisse, il aboutit en 1851 dans la ville industrielle de Pirmasens, dans une paroisse qu’il occupera jusqu’à sa mort. Paroisse pauvre où il y a beaucoup à faire, car le degré d’évangélisation est faible et une grande partie de la population est protestante. L’abbé Nardini n’a pas oublié sa mère et elle vient habiter à la cure. Frappé par les enfants laissés à eux-mêmes et les vieillards qu’on néglige, il cherche à y remédier, et pour se faire aider dans cette tâche sociale, il fait appel aux sœurs alsaciennes de Niederbronn. Quant à lui, il mène une vie mortifiée et pieuse, marquée par l’amour de l’eucharistie, le zèle pour la prédication et le catéchisme. Son ministère est fructueux ; les gens le considèrent comme un saint et l’appellent le ‘père des pauvres’. Mais les sœurs qu’il a fait venir ont de la peine à assumer les tâches qu’il leur a fixées ; de plus, on les regarde comme des étrangères et elles risquent l’expulsion. Alors, l’abbé Nardini les laisse repartir et se décide à faire lui-même une fondation, qui démarre le 2 mars 1855 avec quatre jeunes femmes, tertiaires de saint François. Il les appelle d’abord “Pauvres Franciscaines de la Sainte Famille” et par la suite “Sœurs franciscaines de la Sainte Famille”. Le fondateur prend à cœur leur formation spirituelle et même matérielle, allant jusqu’à se priver de nourriture pour elles. Ayant le même dévouement pour ses paroissiens, il en est victime. C’est ainsi qu’il se rend par une nuit d’hiver glaciale au chevet d’un mourant pour lui apporter le Viatique. Atteint du typhus pulmonaire, il ne tarde pas à mourir le 27 janvier 1862, âgé de quarante ans seulement. Mais les sœurs sont déjà 220 et elles œuvrent dans tout le Palatinat. Actuellement, on les appelle “Sœurs de Mallersdorf”, du nom de leur maison mère, établie dans un ancienne abbaye bénédictine de Bavière.
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Message par jaimedieu Dim 5 Fév 2017 - 14:44

Dimanche le 5 février

Bienheureuse Ulrika NISCH


Nom: NISCH
Prénom: Françoise (Franziska)
Nom de religion: Ulrika
Pays: Allemagne
Naissance: 18.09.1882 à Oberdorf-Mittelbiberach (Souabe)
Mort: 08.05.1913 à Hagne (Bade)
État: Religieuse

Note: Sœur de la Sainte Croix d'Ingenbohl (1904). Cuisinière à Bühl, puis à Baden-Baden. Favorisée de grâces mystiques.

Béatification: 01.11.1987 à Rome par Jean Paul II
Fête: 8 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1987 n.45
Réf. dans la Documentation Catholique: 1987 p.1117

Notice

Franziska (Françoise) Nisch naît hors mariage en 1882, car on refuse à ses parents l’autorisation de se marier. Cela viendra plus tard. Elle voit le jour dans un petit village de Souabe Oberdorf-Mittelbiberach (Allemagne). La petite ‘Franzi’ est éduquée par sa grand-mère et sa marraine qui lui donnent l’affection qu’elle ne trouve pas auprès de son père. Celui-ci est dur avec elle, mais elle lui obéira toujours. À l’école, elle ne brille guère, un peu lourdaude, cassant facilement les choses, solitaire mais simple, pieuse et toujours aimable. Comme sa famille est pauvre, avec ses frères et sœurs plus jeunes, elle fait des à-côtés qu’on leur paye en nature : pain, œuf, fruit. Souffreteuse, elle manque souvent l’école et les résultats s’en ressentent.

Après son école primaire, elle est placée à douze ans en différents endroits et finalement comme bonne dans une famille à Rorschach en Suisse. Elle tombe malade de la tuberculose et elle est soignée à l’hôpital par les sœurs de la charité d’Ingenbohl avec une grande bonté. Si bien qu’elle choisit d’entrer chez elles. Elle est reçue à Hagne, leur maison provinciale allemande. Sœur Ulrika est son nom de religion. Elle travaille comme aide-cuisinière à Bühl, puis à Baden-Baden. Elle accepte tous les travaux, les humiliations, et elle souffre de maux de tête dont elle ne se plaint jamais. Parfois, ce sont les ténèbres dans la prière. « Ces pénibles expériences conduisent Sœur Ulrika à une sérénité du cœur qui lui permet de voir dans les plus petites choses la main paternelle de Dieu et d’accueillir de sa part chaque heure de sa vie avec une reconnaissance d’enfant. » (Jean-Paul II) Elle prie jour et nuit. Tout se transforme pour elle en prière. Elle jouit de visions mystiques. Auprès d’elle, les gens se sentent comme en paradis.

Tombant à nouveau malade de la tuberculose, on la ramène à la maison provinciale, à Hagne, où elle meurt à 31 ans en 1913. Quand on veut écrire sa vie, certaines personnes s’étonnent, car ils ne voient pas en quoi réside sa sainteté. D’ailleurs les titres des premières brochures sont éloquents : ‘‘La sainte de rien’’, ‘‘La sainte aux marmites’’, ‘‘La voix silencieuse’’. Mais les faits parlent d’eux-mêmes : sa tombe est toujours fleurie et de multiples témoignages font état de grâces obtenues. Notons en souriant que sœur Franciska sera béatifiée avant sa fondatrice, Mère Marie-Thérèse Scherer 2 , une grande sainte pourtant.
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Message par jaimedieu Lun 6 Fév 2017 - 19:59

Le 9 février

Bienheureux Gaspard STANGGASSINGER


Nom: STANGGASSINGER
Prénom: Gaspard (Kaspar)
Nom de religion: Gaspard (Kaspar)
Pays: Allemagne
Naissance: 12.01.1871 à Unterkälberstein (Bavière)
Mort: 26.09.1899 à Dürrnberg
État: Prêtre - Rédemptoriste

Note:
Il fait vœu de chasteté à 16 ans et fait partie du tiers ordre franciscain. En 1890 il entre chez les Rédemptoristes et est ordonné prêtre en 1895. Il est éducateur à l'école missionnaire de Dürenberg, professeur de jeunes gens se préparant au sacerdoce. Il meurt à 28 ans.

Béatification: 24.04.1988 à Rome par Jean Paul II



Fête: 26 septembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.18

Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.583

Notice


Kaspar (Gaspard) Stanggassinger naît en 1871 à Berchtesgaden en Bavière (Allemagne du sud), deuxième d’une famille de seize enfants. Bénéficiant d’un milieu de profonde piété familiale, il manifeste dès l’enfance le désir d’être prêtre. A dix ans, il entre au petit séminaire de Freising. Pendant les vacances, il s’occupe d’un groupe de jeunes où chaque journée commence par la messe, après quoi il les occupe avec diverses activités. Un jour, au cours d’une escalade dans ce pays de montagnes, il sauve l’un d’entre eux qui était en danger de mort. (N’oublions pas le nom de ‘nid d’aigle’, lieu de repos d’Hitler établi sur une des hauteurs dominant la ville de Berchtesgaden.) Gaspard entre au séminaire de Munich-Freising en 1890. Ressentant un appel plus spécifiquement missionnaire, et ayant un directeur spirituel rédemptoriste, il s’oriente vers cette congrégation, connue pour les missions populaires, et il entre au noviciat, à Gars en 1892. Il dit alors : “Je peux, je veux, je dois me faire saint.” Il est ordonné prêtre à Regensburg (Ratisbonne) en 1895. En ce jour, il prend cette résolution : “Je veux me faire tout à tous.” En guise de mission, on le nomme directeur du petit séminaire mission­naire de Dürenberg. A l’époque, les jeunes sont encadrés très strictement et le règlement est dur. Mais lui est patient, attentif à chacun, les accueillant comme s’il n’avait rien d’autre à faire, se faisant plus leur ami que leur maître. Et le Dimanche, il fait du ministère à l’extérieur, et là aussi, alors qu’il est de mode dans la prédication d’utiliser l’arme de la crainte, lui, il attire par la confiance et l’amour. Le Père Gaspard se donne totalement, “vie, sang, santé, voix” pour le salut des âmes, fidèle aux enseignements du fondateur de sa congrégation, saint Alphonse de Liguori (18e siècle). Mais la sainteté qu’il vise pour lui ne consiste pas à rechercher des voies extraordinaires et des actions d’éclat, c’est une sainteté cachée qui se déploie dans les voies ordinaires de la vie, en utilisant ce que lui propose chaque journée. Donc quelque chose d’accessible à tous, comme le dit Jean Paul II dans l’homélie de béatification : « Par sa fidélité aux devoirs de chaque jour, le bienheureux Kaspar nous montre la voie que tous peuvent parcourir : la voie de la sainteté à la suite du Christ dans la vie de chaque jour. »

En 1899, le séminaire de Dürenberg est transféré à Gars. Malgré sa jeunesse, le Père Gaspard en est établi supérieur. La retraite d’ouverture qu’il prêche sera aussi son chant du cygne. Victime d’une péritonite, il meurt le 26 septembre 1899, à 28 ans.
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Message par jaimedieu Mar 7 Fév 2017 - 15:06

Le 7 février

Bienheureuse Marie-Thérèse de St Joseph TAUSCHER VAN DEN BOSCH

Nom: TAUSCHER VAN DEN BOSCH
Prénom: Anne Marie (Anna Maria)
Nom de religion: Marie-Thérèse de St Joseph (Maria Teresa vom Hl. Joseph)
Pays: Allemagne (Pologne) – Pays-Bas
Naissance: 19.06.1855 à Sandow (Brandenburg, Allemagne, actuellement en Pologne)
Mort: 20.09.1938 à Sittard (Pays-Bas)
État: Fondatrice - Religieuse

Note:
Convertie du luthéranisme, elle fonde en 1891 les “Sœurs Carmélites du divin Cœur de Jésus” qui joignent la contemplation et le service des enfants délaissés. Elle meurt à Sittard aux Pays-Bas, où elle a établi la maison-mère.

Béatification: 13.05.2006 par Benoît XVI
Cérémonie à Roermond (Pays-Bas) présidée par le Card. José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les causes des Saints
Fête: 20 septembre

Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice brève

Mère Marie-Thérèse de St Joseph (dans le siècle Anna Maria TAUSCHER VAN DEN BOSCH) naît en 1855 à Sandow dans le Brandebourg, en Allemagne (actuellement en Pologne). D’une famille luthérienne, son père est pasteur. Anna Maria hérite de la charité chrétienne de ses parents et de la piété mariale de sa mère. Toutefois elle ressent depuis toujours une incompatibilité avec le luthéranisme. Devenue catholique au prix de bien des souffrances, en 1888, elle veut se faire carmélite après avoir lu l’autobiographie de sainte Thérèse d’Avila, mais elle désire en même temps servir les pauvres, spécialement les enfants délaissés. Comme elle ne peut mener ce genre de vie en clôture, elle fonde en 1891 une nouvelle congrégation, les “Sœurs Carmélites du divin Cœur de Jésus”. Les maisons se multiplient. La fondatrice meurt en 1938 aux Pays-Bas.

Notice développée

Ermanno Tauscher van den Bosch est un pasteur luthérien de Sandow, dans la région du Brandebourg, en Allemagne (actuellement en Pologne). Sa femme, Maria Paolina est aussi luthérienne, tout en nourrissant un grand amour pour la Mère de Dieu. C’est pourquoi, en 1855, lorsqu’elle a son premier enfant, une fille, et que le grand-père paternel, lui aussi pasteur, la baptise, le 24 juillet, sa mère tient à l’appeler Anna Maria. L’enfant s’épanouit dans ce foyer heureux et paisible, qui s’enrichit par l’arrivée de deux autres filles. En 1862, lorsque la fillette a six ans, le père est nommé pasteur ‘Surintendant’ à Arnswalde. Dans ce nouveau poste de travail, la vie des parents devient très occupée par différentes activités pastorales et caritatives. La maman, accompagnée de sa fille aînée, visite les pauvres et les malades, éveillant en elle un grand amour pour le prochain.

Nouvelle mutation du père en 1865 : il est nommé à Berlin, mais cette vie citadine trépidante ne convient pas à la petite ; elle dépérit et doit parfois interrompre l’école. Ses parents envoient les deux aînées, Anna Maria et Lisa, dans une maison d’éducation à la campagne, chez “les Frères Moraves” (descendants des Hussites). La ferveur qui anime certains de ces Frères fait naître en elle le désir de devenir ‘Sœur’. Par ailleurs, au grand air, sa santé se rétablit et elle devient une jeune fille ouverte et appréciée de tous, mais inaccessible à la flatterie. À Pâques de l’année 1872, son père décide de la faire revenir pour sa confirmation, ce qui constitue pour elle une grande épreuve, car sans le dire explicitement, elle a toujours ressenti – et cela de plus en plus – une grande incompatibilité avec le luthéranisme. Plus d’une fois, quand on lui demande quelle est sa religion, spécialement au pensionnat, elle reste sur la réserve, répondant qu’elle a sa religion personnelle. D’ailleurs, quand des pasteurs qui fréquentent la maison paternelle discutent avec elle, ils lui disent qu’elle a un esprit catholique. Autre difficulté : en 1873, on lui fait une proposition de mariage qu’elle repousse d’emblée, déclenchant la colère de son grand-père paternel, qu’elle aime pourtant beaucoup. L’année suivante, elle a la grande douleur de perdre sa chère maman qui meurt prématurément à l’âge de 45 ans, et Anna-Maria doit assurer la charge de maîtresse de maison, jusqu’au remariage de son père cinq ans plus tard. Libre dès lors de ses activités, elle réalise un rêve ancien en constituant un groupe de jeunes filles qui confectionnent des objets, mis en vente au profit des missions. Puis on la nomme directrice d’une maison d’aliénés à Cologne ; elle accepte ce poste comme un sacrifice offert à Dieu. Cependant, c’est parmi ces handicapés mentaux qu’elle trouve la pleine révélation de la vérité catholique après laquelle elle a toujours aspiré.

Elle se convertit publiquement le 30 octobre 1888 en faisant profession de foi catholique dans une église de Cologne, mais sans prononcer d’abjuration, parce qu’elle n’a jamais appartenu librement, “pas même une heure”, à l’église luthérienne. Le désir de se consacrer à Dieu se fait de plus en plus insistant. Là-dessus, elle lit l’autobiographie de sainte Thérèse d’Avila. Elle pense alors au Carmel, mais son confesseur lui dit que sa voie n’est pas d’entrer dans un carmel classique déjà existant. Après réflexion, elle comprend qu’il lui faudrait un carmel sans clôture. Cela lui permettrait, après avoir contemplé, de mettre en pratique cette contemplation en assistant les enfants pauvres. Sa conversion ne s’est pas faite sans déchirement car son père refuse désormais de la recevoir. Elle est licenciée de son poste de directrice et elle erre quelques temps sans travail, jusqu’au jour où elle trouve une place de ‘dame de compagnie’ dans une famille berlinoise. Là, en se promenant dans la ville, elle est choquée au spectacle de tous ces enfants, surtout italiens, qui, après un travail harassant, traînent dans les rues sans aucun soutien de la part des adultes. En pensant à eux, elle veut fonder une communauté qu’elle appelle “Sœurs Carmélites du Divin Cœur de Jésus”, et pour les enfants, elle crée près de Berlin, un premier refuge auquel elle donne ce nom suggestif : “Maison pour les sans maison” (2 juillet 1891). Épreuve aussi du côté catholique, puisque le cardinal Kopp, évêque de Breslau, lui interdit de porter l’habit religieux. Finalement, elle se rend en Hollande, où, en 1897, le général des Carmes Déchaux lui fait parvenir son admission dans la famille carmélitaine. Là elle crée des maisons, notamment à Sittard où elle établit un premier noviciat. Tous ces établissements sont appelés “Maison de Saint Joseph”, car en bonne fille de Thérèse d’Avila, Anna Maria met toutes ses fondations sous sa protection.

Puis elle va pour la première fois à Rome en 1903. Elle crée un maison italienne à Crémone et en 1904, un cardinal lui donne la permission d’acheter à Rocca di Papa une pauvre maison, pour en faire la Maison mère de sa nouvelle Congrégation. C’est le début officiel du “Carmel du Divin Cœur de Jésus”. Avec ses compagnes, elle émet ses premiers vœux religieux, le 3 janvier 1906. Elle devient Sœur Marie Thérèse de Saint Joseph. Le même jour, 50 postulantes prennent l’habit. Le charisme des sœurs – contemplation qui se traduit ensuite en actions – doit développer en elles une charité ouverte à tous. La fondatrice leur dit : « Nous ne devons pas nous contenter d'être seulement tabernacle, habitation de Dieu, mais instruments de Dieu dont le Divin Sauveur puisse se servir pour le salut des âmes ». Apostolat qui ne se limite pas seulement aux enfants ; elles se doivent aussi d’accueillir les fils de l'Église qui ont perdu le vrai chemin et ceux qui sont en quête de consolation. « Chaque Carmélite du Divin Cœur de Jésus doit, comme un ange de réconfort et de paix, descendre des hauteurs du Carmel vers les hommes chargés de douleurs et sans paix ».

Les Sœurs essaiment jusqu’en Amérique. La maison mère italienne de Rocca di Papa est expropriée par le gouvernement après la première guerre mondiale, sous prétexte qu’elle est propriété allemande. Noviciat et maison mère se replient donc sur Sittard (Pays-Bas). À la fin de sa vie, Mère Marie-Thérèse, atteinte dans sa santé, peut de moins en moins voyager et reste à Sittard où elle s’occupe de la formation des jeunes sœurs et des affaires de la Congrégation, notamment en rédigeant les Constitutions. De plus en plus s’aiguise en elle la nostalgie du retour vers la Maison du Père. Elle y parvient sereinement le 20 septembre 1938.
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Message par jaimedieu Mer 8 Fév 2017 - 14:57

Le 10 février

Bienheureuse Marie Euthymia ÜFFING


Nom: ÜFFING
Prénom: Emma
Nom de religion: Marie Euthymia (Maria Euthymia)
Pays: Allemagne
Naissance: 08.04.1914 à Halverde (Steinfurt)
Mort: 09.09.1955 à Münster
État: Religieuse

Note:

Infirmière, elle entre en 1934 chez les Sœurs de la Miséricorde. Elle travaille à Dinslaken puis à Münster.
Béatification: 07.10.2001 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 septembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2001 n.41 p.1-2 n.42 p.2

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Emma Üffing naît le 8 avril 1914 à Halverde, dans les environs de Steinfurt, du deuxième mariage de sa mère Maria Schnitt avec Agust Üffing. Elle est baptisée le jour même. La famille compte dix enfants. Elle reçoit une éducation très pieuse. Elle est atteinte d'une maladie qui retarde son développement physique. Malgré cet handicap, elle réussit à être presque toujours la deuxième meilleure élève de sa classe. Elle assiste quotidiennement à la messe. A 14 ans, elle manifeste le désir de devenir Sœur. En 1931 elle fait un apprentissage à l'hôpital Sainte-Anne d'Hopsten où elle fait la connaissance des Sœurs de la Miséricorde de Münster. La supérieure, la mère Euthymia, apprécie sa grande volonté de servir le prochain. En 1932 son père meurt. Elle a pu le voir la veille et c'est le premier des nombreux mourants auxquels elle accordera son assistance spirituelle. Après avoir obtenu son certificat en 1933, elle rentre à la maison. A 20 ans, elle demande à entrer chez les Sœurs de la Miséricorde. A cause de son 'rachitisme' l'accord n'est pas donné tout de suite. Finalement, elle y entre le 23 juillet 1934. Elle prend le nom d'Euthymia (Maria Euthymia) en l'honneur de la Mère supérieure d'Hopsten. Elle partage son temps entre les soins et l'étude pour préparer son diplôme d'infirmière. Au bout de trois ans elle l'obtient avec 'distinction'. Arrive la guerre qui rend le métier d'infirmière beaucoup plus difficile. En 1943 elle est chargée de soigner des prisonniers de guerre et des travailleurs étrangers. Elle ne les méprise pas comme font les autres et ne les regarde pas comme des ennemis, mais les traite avec beaucoup d'amour. On la surnomme "l'ange de Sainte Barbara" (nom qu'on donnait aux cellules des malades isolés), et même: "Maman Euthymia". Elle assiste spirituellement les mourants. Lorsqu'un jour elle remarque que les prisonniers de guerre meurent de faim et qu'ils se nourrissent des restes trouvés dans les poubelles, elle leur prépare des pains beurrés qu'elle place au-dessus des poubelles pour qu'ils les trouvent. Un prêtre prisonnier, Émile Eche, dira: "La vie de Sœur Euthymia était comme une chanson d'espoir au milieu de la guerre". A la fin des hostilités, elle quitte sa chère fonction d'infirmière car on lui confie le très rude travail de la buanderie qu'elle gardera jusqu'à la fin, à Dinslaken, puis à Münster. Elle aurait certainement préféré continuer à servir les personnes plutôt que les machines. Malgré tout, elle demeure une sœur pleine de compassion, ayant un sourire amical et une bonne parole pour tous. Beaucoup de personnes viennent lui demander des prières. Frappée par un cancer qui la ronge, elle meurt d'épuisement le 9 septembre 1955. Beaucoup de gens en quête de prières affluent vers sa tombe, de toutes les régions d'Allemagne. Et cela jusqu'à nos jours.
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Message par jaimedieu Ven 10 Fév 2017 - 15:09

Le 7 février

Bienheureuse Marie du Trépas de Jésus Sacrement CABANILLAS
Nom: CABANILLAS (VILLEGAS ?)
Prénom: Eugénie
Nom de religion: Marie du Trépas de Jésus Sacrement (Maria del Transito de Jesus Sacramentado)
Pays: Argentine
Naissance: 15.08.1821 à Santa Leocadia (act. Carlos Paz; Cordoba)
Mort: 25.08.1885
État: Religieuse - Fondatrice

Note:
Après des essais chez les Carmélites (1873) et les Visitandines (1874), elle fonde la Congrégation des Sœurs Tertiaires Missionnaires Franciscaines d'Argentine (1878) pour l'éducation et l'assistance de l'enfance.
Béatification: 14.04.2002 à Rome par Jean Paul II
Fête: 25 août

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2002 n.16 p.1-3 - n.17 p.6

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Eugénie Cabanillas naît en 1821 de parents d'origine espagnole à Santa Leocadia en Argentine (actuellement Carlos Paz - Cordoba). Sa famille a accumulé une certaine fortune. Eugénie se distingue très tôt par sa piété, son activité comme catéchiste et sa charité, rendant de fréquentes visites aux pauvres et aux malades. Après la mort de son père, elle s'occupe de ses frères et sœurs: parmi les garçons, l'un d'eux devient prêtre et quatre autres se marient; sa sœur devient religieuse. Après la mort de sa mère, elle entre à 37 ans, en 1858, dans l'ordre franciscain séculier. Elle fait le vœu de virginité en 1859. Avec l'aide de sages directeurs, elle réfléchit sérieusement sur ce que Dieu attend d'elle, et, dans son désir de vie contemplative, elle entre au Carmel de Buenos Aires en 1873. La faiblesse physique, due à la vie d'ascèse qu'elle s'impose, l'oblige à quitter la clôture en avril 1874. En septembre de la même année, se croyant rétablie, elle entre à la Visitation de Montevideo, mais tombe de nouveau malade. Sans abandonner sa recherche d'intimité avec le Christ, elle se consacre à son idée déjà ancienne d'une fondation d'éducation et d'assistance pour l'enfance, idée qui se réalise le 8 décembre 1878 avec la Congrégation des Sœurs Tertiaires Missionnaires Franciscaines d'Argentine. Son objectif: aider les femmes à grandir dans l'expérience de la foi. Le 2 février 1879, Eugénie devient Sœur Marie du Trépas de Jésus Sacrement en faisant profession religieuse avec deux autres sœurs. Un an plus tard, la Congrégation est associée à l'Ordre des Frères mineurs. Ainsi la Sœur trouve-t-elle sa voie dans l'idéal franciscain en menant une vie de pauvreté, d'humilité, de patience et de charité. De nombreuses vocations se présentent immédiatement. La bienheureuse est un guide d'une sagesse admirable. Pour ce qui la concerne, elle suit sa voie, étant toujours attentive à la proximité de Jésus et à son invitation à l'accomplir jusqu'au bout. Elle sait embrasser la croix dans les difficultés et garder le silence même quand pèsent sur elle de graves humiliations et le mépris. Elle parcourt un chemin de sainteté au quotidien. Pas de manifestations spectaculaires, mais sa vie est une hymne aux merveilles que Dieu accomplit dans les événements de la vie commune. Elle meurt à 64 ans, en 1885. Elle est la première femme béatifiée d'Argentine.
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Message par jaimedieu Sam 11 Fév 2017 - 17:23

Le 11 février

Bienheureuse Marie Louise DE ANGELIS


Nom: DE ANGELIS
Prénom: Antoinette (Antonina)
Nom de religion: Marie Louise (Maria Ludovica)
Pays: Italie - Argentine
Naissance: 24.10.1880 à Saint Grégoire (Abruzzes)
Mort: 25.02.1962 à Mar del Plata (Argentine)
État: Religieuse


Note:

Entre en 1904 chez les Filles de N.-D. de la Miséricorde. Premiers vœux le 3 mai 1905. Part en 1907 pour l’Argentine où elle œuvre au service des enfants.

Béatification: 03.10.2004 à Rome par Jean Paul II (Son ultime béatification)
Fête: 25 février

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2004 n.40 p.1-3.8.10 - n.41 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 2004 n.20 p.955-956

Notice

Antonina (Antoinette) De Angelis naît en 1880 au petit village de saint Grégoire dans les Abruzzes en Italie centrale. Enfant vertueuse et gaie, laborieuse, elle aide son père aux travaux des champs, ce qui ne favorise pas une fréquentation régulière de l’école. Malgré cela, elle se débrouille pour apprendre à lire et à écrire, et pour savoir son catéchisme qu’elle enseigne ensuite aux autres. Jeune fille, elle désire se faire religieuse mais sa mère s’y oppose. Elle s’en ouvre à son curé qui l’encourage dans sa vocation et lui fournit sa dot. Elle entre en 1904 chez les “Filles de N.-D. de la Miséricorde” fondées en 1837 par sainte Marie Joséphine Rossello (2) pour l’éducation des jeunes filles. Elle fait ses vœux en 1905 et reçoit le nom de Sœur Maria Ludovica (Marie-Louise). En 1907, c’est le départ pour l’Argentine où, à l’époque émigrent beaucoup d’italiens.

Arrivée à Buenos Aires, on la dirige vers un ‘hôpital’ pour enfants qui se réduit à deux salles construites en bois et une clôture de barbelés. Pas question de faire de la Sœur une infirmière ou une responsable puisqu’elle n’a pas d’instruction. On l’emploie donc pour la cuisine, mais elle accomplit toutes les fonctions qu’on lui confie avec une telle compétence qu’elle devient peu à peu responsable de l’administration, charge qu’elle occupera jusqu’à la fin, ainsi que supérieure de la communauté. Elle crée une atmosphère familiale dans son hôpital qui prospère : nouvelles salles, nouvelles machines. Elle achète un domaine cultivable pour que les enfants puissent avoir des produits frais et naturels. Toujours gaie et accueillante malgré de graves ennuis de santé, elle ne cesse de répéter sa devise: « Faire du bien à tous et à n’importe qui ». Et c’est ainsi qu’elle agira pendant 54 ans à la tête de son hôpital. Débordante d’activité, elle a toujours le chapelet à la main, “faisant de sa vie un dialogue permanent avec le Seigneur ” (Jean-Paul II). Elle met à profit les insomnies dont elle souffre pour coudre des ornements liturgiques ou faire le tour de ses petits protégés. Elle fonde un sanatorium pour la convalescence des enfants tuberculeux à Mar del Plata, crée une chapelle avec des institutions de bienfaisance qui deviendra paroisse.

Au début de 1962 se déclare une tumeur à l’abdomen ; elle accepte cela en toute sérénité, répétant souvent : « Dieu le veut. Il sait ce qu’il fait ! Que sa volonté soit faite ! » Elle meurt le 25 février de la même année à Mar del Plata entourée de l’affection des enfants et de la reconnaissance de la population. Son hôpital va s’appeler : “Hôpital de la Supérieure Ludovica”.

Jean-Paul II la caractérise ainsi : « Dans sa physionomie se distinguent son cœur de mère, ses qualités de guide, et le courage qui est le propre des saints. »
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Message par jaimedieu Dim 12 Fév 2017 - 17:49

le 12 février

Saint Béni de Jésus VALDIVIELSO SAEZ


Nom: VALDIVIELSO SAEZ
Prénom: Hector
Nom de religion: Béni de Jésus (Benito de Jesus)
Pays: Argentine - Espagne
Naissance: 31.10.1910 à Buenos Aires (Argentine)
Mort: 09.10.1934 à Turon
État: Frère des Ecoles Chrétiennes - Martyr du Groupe des 9 martyrs d'Espagne (1934). 2

Note:

Né en Argentine, il est encore jeune quand ses parents rentrent en Espagne. Collège de Bujedo. Novice en 1925 en Belgique, vœux en 1927. Educateur dans la province de Burgos. A Turon en 1933.

Béatification: 29.04.1990 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 21.11.1999 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 octobre


Réf. dans l’Osservatore Romano: 1990 n.19 - 1999 n.47 p.1-4 - n.48 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1990 n.? p.578 - 1999 n.22 p.1071-1073

Notice

Hector Valdivielso Saez naît en 1910 en Argentine, à Buenos Aires où ses parents avaient émigré. Sa famille revient bientôt en Espagne et s'installe à Briviesca (Burgos), tout près de la maison de formation des Frères des Ecoles Chrétiennes, de Bujedo. Il entre chez les Frères en 1922 et prend le nom de Frère Benito de Jesus. Son père repart en Amérique, au Mexique, et son fils entretient avec lui une correspondance qui nous permet de connaître son évolution. Ses supérieurs l'invitent à se proposer comme missionnaire et il accepte ce projet avec enthousiasme, d'autant plus qu'il a gardé un grand amour du lieu de sa naissance. En 1924, il arrive en Belgique où se trouve la Maison généralice de l'Institut. Il y prononce ses premiers vœux en 1927. Deux ans plus tard il est nommé à Astorga (Burgos). Outre son travail d'enseignement, il mène un apostolat extra-scolaire et s'intéresse en particulier à la Croisade eucharistique. Il diffuse la presse catholique et il écrit avec talent des articles. Il ne faut donc pas s'étonner de lire dans une lettre à sa famille: "Comme ce serait beau si, sur ma tombe, on écrivait cette phrase: 'Il a été un propagandiste catholique'". Replié sur Turon en 1933, il continue les mêmes activités, couronnées par le martyre. C'est le premier saint canonisé né en Argentine.
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Message par jaimedieu Lun 13 Fév 2017 - 15:08

Le 13 février

Bienheureuse Laure VICUÑA


Nom: VICUÑA
Prénom: Laure (Laura del Carmen)
Pays: Chili - Argentine
Naissance: 05.04.1891 à Santiago du Chili
Mort: 22.01.1904 à Junin des Andes (Argentine)
État: Laïque

Note:

Élève des Sœurs Salésiennes, elle doit combattre pour sa pureté, et offre sa vie pour la conversion de sa mère. La tuberculose l’emporte alors qu’elle n’a pas encore 13 ans.
Béatification: 03.09.1988 à Colle Don Bosco (village natal de Don Bosco - Piémont) par Jean Paul II
Fête: 22 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.37
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.1090

Notice brève


Née en 1891, à Santiago du Chili, Laura Vicuna est orpheline de père à 2 ans. Sa mère émigre en Argentine et vit avec le propriétaire de la ferme où elle s’est engagée comme domestique. Laura est placée à Junin des Andes, chez les Sœurs de Marie-Auxiliatrice qui assurent son éducation scolaire et chrétienne. Elle fait sa première communion à 10 ans et reçoit la confirmation l’année suivante. Elle désire entrer chez les sœurs, mais ne le pouvant pas, elle fait des vœux privés. À plusieurs reprises, lorsqu’elle revient à la maison, elle doit résister aux avances de Manuel Mora, le propriétaire. Elle offre sa vie pour la conversion de sa chère maman, et le lui révèle peu avant de mourir. Bouleversée par tant d’amour, celle-ci se convertit aussitôt, et Laura meurt en disant : "Merci, Jésus, Merci, Marie, je meurs contente". Elle avait presque 13 ans.

Notice développée

Laura del Carmen Vicuna naît à Santiago du Chili en 1891. Son père est un militaire, plein de bonté et d’une grande valeur. Sa mère, d’une famille pauvre, s’appelle Mercedes Pino ; elle est une jeune femme éveillée, capable de se débrouiller dans la vie. Peu après la naissance de Laura, le père, avec sa famille, doit se déplacer de Santiago à Temuco sur les hauteurs des Andes, alors minuscule village, aujourd’hui grande ville chilienne. Le papa meurt peu après d’une pneumonie foudroyante, alors qu’une seconde fille, Amanda, vient de naître ; Laura n’a que deux ans. Pour vivre, la mère, couturière, ouvre, en plus, un petit magasin de mercerie. Mais, après avoir été dévalisée, elle passe la frontière de l’autre côté des Andes avec ses deux filles, espérant y faire des affaires et elle arrive sur le territoire argentin de Neuquen, dans la localité de Chapelco, à une quinzaine de kilomètres du village de Junin des Andes. À l’époque, la région, peuplée d’Indiens, vient d’être ‘pacifiée’ et beaucoup d’immigrés arrivent ; mais ce milieu d’aventuriers est bien peu moral. Mercedes échoue finalement dans l’estancia de Quilquihué, vaste domaine concédé par l’État à Manuel Mora, lui aussi d’origine chilienne. C’est un gaucho brutal (N’a-t-il pas marqué au fer rouge comme pour les bêtes son ex-compagne avant de la chasser ?) Mercedes s’engage chez lui comme domestique, mais en fait, elle devient sa ‘chose’. Mora la brutalise. Elle s’en plaint mais elle n’a pas la possibilité d’aller ailleurs.

À la même époque, les Salésiens, audacieux missionnaires, viennent de parvenir en Argentine. Et peu après suivent des Salésiennes (ou Filles de Marie-Auxiliatrice fondées, avec don Bosco, par sainte Marie-Dominique Mazarello 2 (+1881). Elles viennent d’arriver à Junin des Andes, en janvier 1899, et là, près de l’école des Salésiens, elles fondent une école de filles qui commence dès le mois de mars avec dix-neuf élèves. Leur nombre croîtra rapidement. L’année suivante, en janvier 1900, Mercedes y envoie ses deux filles, Laura et Amanda. C’est Manuel Mora qui paye la pension, mais son but n’est pas altruiste ; il veut donner cette éducation à Laura pour en faire sa femme, car il la préfère à sa mère.(À cette époque, beaucoup de filles se marient très jeunes.) Dans cette école, avec de jeunes institutrices animées de la ferveur des débuts, Laura est d’emblée très heureuse, malgré la souffrance d’être séparée de sa mère. La supérieure, Mère Piai, seule religieuse professe, témoigne dans son testament en 1922 : «Dès les premiers jours au collège, on remarquait chez Laura un jugement supérieur à son âge, et une véritable inclination à la piété. Son cœur innocent ne trouvait la paix et la quiétude qu’en Dieu, et sa dévotion, bien qu’il s’agisse d’une petite fille, était sérieuse, sans affectation ni aucune exagération. Réalisant d'emblée que j’avais en face de moi une créature aussi exceptionnelle, j’eus comme un sentiment de peur, et je me demandai si je ne risquais pas de ruiner l’œuvre du Seigneur en elle. C’est pourquoi je la confiai particulièrement à don Crestanello, (l’aumônier salésien) qui plus que moi dut avoir l’intuition immédiate du trésor de cette âme angélique, puisqu’il ne se limita pas à en admirer la beauté, mais qu’il l’instruisit pendant 4 ans avec une sagesse spirituelle et une paternité salésienne.» Un évènement marquera la vie de Laura. Il est ainsi relaté par Sœur Azocar: «Je me souviens que la première fois que j’ai expliqué le sacrement du mariage, Laura s’est évanouie, sans doute parce qu’elle comprit à mes paroles que sa maman était en état de péché mortel aussi longtemps qu’elle resterait chez ce monsieur. En ce temps-là à Junin, une seule famille vivait conformément à la volonté de Dieu.» Dès lors, Laura multiplie prières et pénitences pour sa maman. Elle fait sa première communion le 2 juin 1901 avec une grande ferveur ; elle écrit les résolutions suivantes : “1. Je veux, mon Jésus, t’aimer et te servir durant toute ma vie ; pour cela je t’offre toute mon âme, tout mon cœur et tout mon être. - 2. Je préfère mourir plutôt que de t’offenser par le péché ; je veux donc m‘éloigner de tout ce qui pourrait me séparer de toi. - 3. Je promets de faire tout mon possible, même de grands sacrifices, afin que tu sois toujours plus connu et aimé, et afin de réparer les offenses que, tous les jours, t’infligent les hommes qui ne t’aiment pas, spécialement celles que tu reçois de ceux qui me sont proches. - Oh, mon Dieu, accorde-moi une vie d’amour, de mortification et de sacrifice ! » Mais sa grande joie est assombrie en voyant que sa mère, présente à la cérémonie, ne communie pas. Elle a dix ans et désormais, sa piété et sa perfection s’affirment encore davantage. Le 12 décembre de la même année, en la fête de l’Immaculée Conception, elle a la joie d’être admise comme ‘Fille de Marie’. Elle porte ce ruban bleu qui figure sur son portrait.

Quand vient le temps des vacances, Laura souhaiterait rester chez les Sœurs où elle reçoit l’eucharistie et tant d’autres grâces, mais les Sœurs partent à ce moment-là. Sa maison étant devenue un danger pour elle, elle obtient de son confesseur, dans le but de défendre son innocence, la permission de porter un cilice. En effet, elle doit résister avec un courage au-dessus de son âge à deux agressions de Mora, la deuxième en public. Vexé d’avoir été vaincu par une fillette devant tout le monde, celui-ci déclare qu’il ne paiera plus la pension. Laura ne se tient pas pour battue et prenant courageusement les choses en main, elle envoie une amie plaider pour elle, et les Sœurs décident de l’accepter gratuitement.

Lors de sa confirmation, le 29 mars 1902, elle a la douleur de ne pas voir sa maman assister à la cérémonie. Elle a onze ans, elle demande d’entrer comme religieuse. Mais on lui refuse l’entrée au postulat. Elle demande alors à faire des vœux privés ; son confesseur, le Père Crestanello, l’y autorise et la prépare avec soin. Entendant un jour dans l’Évangile qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis, Laura offre sa vie au Seigneur pour le salut de sa maman. Alors qu’elle était en bonne santé, elle tombe rapidement malade, frappée de diverses maladies, notamment de phtisie à une époque de grand froid. Sa mère la soigne à Junin des Andes dans une pauvre maisonnette acquise pour la circonstance, non loin du collège ; mais celui-ci est fermé pendant l’absence des Sœurs et du Père, ce qui constitue une grande souffrance pour Laura. Elle se sent seule. Furieux que Mercedes ait quitté l’hacienda, Mora vient à Junin avec l’intention d’y passer la nuit. Après avoir cruellement frappé sa mère liée à un poteau, il rejoint Laura et la malmène. Morte de frayeur mais victorieuse, Laura se recouche et désormais ne se relèvera plus. Quelques heures avant de mourir, elle appelle sa maman près d’elle. Celle-ci, comprenant que c’était le moment suprême, s’exclame : «Ma fille, ma fille ! Tu vas me laisser ?» – «Oui, maman, je vais mourir. C’est moi qui l’ai demandé à Jésus et j’ai été exaucée. Il y a presque deux ans que je lui ai offert ma vie pour ton salut, pour la grâce de ton retour. Maman, je n’aurai pas la joie de voir ton repentir avant que je ne meure?» Bouleversée, sa maman promet : «Demain matin, j’irai à l’église avec Amanda et je me confesserai». Laura cherche des yeux le prêtre présent (qui remplace le Père Crestanello) et lui dit : «Père, ma mère en cet instant promet d’abandonner cet homme ; soyez témoin de sa promesse !» Puis elle ajoute: «Merci Jésus, merci Marie ! Maintenant je meurs contente !» C’est avec ces mots qu’elle expire, le 22 janvier 1904 à 6 heures du soir. À son enterrement, beaucoup de ses amies sont là et tout le village l’accompagne. Elle est revêtue de ses habits de ‘Fille de Marie’ avec le ruban et la ceinture bleues qu’elle avait reçus vingt-six mois auparavant avec tant de joie. Elle avait douze ans et neuf mois.

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Message par jaimedieu Mar 14 Fév 2017 - 14:36

Le 14 février

Bienheureux Ladislas BATTHYÁNY - STRATTMANN


Nom: BATTHYÁNY - STRATTMANN
Prénom: Ladislas (László)
Pays: Hongrie - Autriche
Naissance: 28.10.1870 à Dunakiliti (Hongrie)
Mort: 22.01.1931 à Vienne
État: Laïc – Père de famille – Médecin

Note:


Épouse la comtesse Marie-Thérèse Coreth en 1898. Médecin en 1900. Fonde un hôpital à Kittsee, puis un autre dans sa nouvelle résidence de Körmend (1920). Ophtalmologiste, il soigne les pauvres gratuitement tout en éduquant chrétiennement ses 13 enfants.

Béatification: 23.03.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 22 janvier


Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.12 p.1-3 - n.13 p.5
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

László (Ladislas) BATTHYÁNY naît en 1870 à Dunakiliti dans une vielle famille hongroise. Il est le sixième de dix enfants. En 1876, sa famille s’établit à Kittsee (ou Kittsee Kopcseny) dans l’actuelle Autriche. Sa mère meurt à 39 ans alors qu’il n’a que 12 ans. Cette perte laisse des traces profondes dans l’âme de l’enfant. Il dit souvent : « Je deviendrai médecin et je soignerai les pauvres gratuitement. » Mais son père veut qu’il fasse des études en vue de gérer le patrimoine familial. Il s’inscrit donc à l’université d’agronomie de Vienne. Néanmoins, à partir de 1896, il entreprend des études de médecine dans la même université et il devient docteur en médecine en 1900. Entre temps il s’est marié, le 10 novembre 1898, avec la comtesse Marie-Thérèse Coreth, femme très pieuse ; ce mariage fut tout au long heureux et harmonieux.

En 1902 il fonde à Kittsee un hôpital privé de 25 lits où il travaille d’abord comme médecin généraliste, puis il se spécialise dans la chirurgie et ensuite surtout comme oculiste. Lorsque la guerre de 1914 éclate, pour faire face à l’afflux des soldats blessés, il porte à 120 lits la capacité de son hôpital. Après la mort de son oncle Ödön Batthyány–Strattmann, en 1915, il hérite du château de Körmend en Hongrie et il ajoute à son nom celui de Strattmann. En 1920 il déménage avec sa famille de Kittsee à Körmend et il aménage un hôpital ophtalmologique dans une aile du château. Il devient un spécialiste réputé pour les yeux en Hongrie et à l’étranger. Les pauvres affluent à Körmend. Comme prix de ses consultations, il leur demande de dire un Notre Père et parfois il leur donne une aide financière substantielle pour la suite. Avant ses opérations il prie avec ses malades ; lui-même se considère comme un instrument et il accueille ses réussites comme un don de Dieu. Lorsque les patients sortent de l’hôpital, il leur donne un livre rédigé par lui intitulé : « Ouvre les yeux et vois », contenant des conseils pour la vie spirituelle.

Ne recherchant ni l’argent ni le succès dans la carrière, Ladislas est un exemple vivant pour sa famille. Il a 13 enfants. Pour eux « il devient le meilleur témoin de la foi. » (Jean Paul II) Il tire sa force de l’Eucharistie à laquelle il participe quotidiennement avec toute sa famille. A l’issue de la messe, il donne à ses enfants une brève instruction catéchétique et chacun reçoit une bonne action à réaliser pour la journée. Le soir, après le chapelet quotidien, on examine la journée écoulée et l’œuvre assignée.

A l’âge de 60 ans Ladislas tombe malade d’une tumeur de la vésicule, ce qui lui vaut quatorze derniers mois de grandes souffrances. Du sanatorium Löw de Vienne, il écrit à sa fille Lilli : « Le bon Dieu m’a donné beaucoup de joie dans ma vie. Donc maintenant, à 60 ans, je dois aussi accueillir les temps difficiles avec gratitude. » Et à sa sœur il dit : « Je suis heureux. Je souffre atrocement, mais j’aime mes souffrances et je suis consolé de savoir que je les supporte pour le Christ. » Il meurt à Vienne en 1931 et on l’enterre dans la tombe familiale de Güssing (Autriche).

Aux pèlerins venus pour la béatification, le Pape disait : « Les souvenirs de ce nouveau bienheureux, qui est lié aussi bien au peuple hongrois qu’autrichien, de même que son témoignage, soulignent encore une fois combien sont importants, pour la paix et pour l’édification de la maison commune européenne, la sauvegarde et le souci des valeurs chrétiennes, dont il vécut. »
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Message par jaimedieu Mer 15 Fév 2017 - 15:10

Mercredi le 16 février

Bienheureux Jacques KERN

Nom: KERN
Prénom: François Alexandre
Nom de religion: Jacques (Jacob)
Pays: Autriche
Naissance: 1897
Mort: 20.10.1924
État: Prêtre - Prémontré

Note:

Officier dans l'armée impériale autrichienne. Blessé en 1916. 1920 Entre à l'Abbaye de Geras. 1922 Prêtre. Défenseur de la réconciliation entre les peuples allemand, autrichien et tchèque.
Béatification: 21.06.1998 à Vienne par Jean Paul II
Fête: 20 octobre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.26 p.4

Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.14 p.690

Notice

Le 21 juin 1998, Jean Paul II béatifie trois Autrichiens (Jacob KERN, Anton SCHWARTZ 2 et Restituta KAFKA 2) à Vienne sur la Heldenplatz (Place des héros). Les "héros de l'Église", remarque le Pape, ne sont pas nécessairement ceux qui ont écrit l'histoire selon des critères humains, mais des femmes et des hommes qui, peut-être aux yeux de beaucoup, ont semblé 'petits', mais en réalité se sont révélés grands devant Dieu.

Jacob Kern naît en 1897 dans une modeste famille viennoise d'ouvriers. Enfant, il rêve au sacerdoce, imitant le prêtre à l'autel. Il fréquente le petit, puis le grand séminaire et se révèle un jeune vif et engagé, mais la Première Guerre mondiale l'arrache brusquement à ses études. Officier dans l'armée impériale autrichienne, il est gravement blessé en 1916. La croix qu'il gagne, il la portera surtout sur ses épaules. Désormais sa vie - sa courte vie - sera, comme il le dit lui-même, un Calvaire. Au départ il désire être prêtre diocésain, mais un événement le fait changer de route. Un religieux prémontré ayant abandonné son couvent pour suivre la nouvelle "Église nationale tchèque", séparée de Rome, Kern découvre là sa vocation: pour réparer, il entre à la place de l'autre à l'Abbaye des Prémontrés de Geras. Comme Marie à l'Annonciation, il dit 'oui' à la maladie et à la souffrance qui le frappent malgré sa jeunesse. Avec la purification de cette épreuve, la signification profonde de sa vocation sacerdotale apparaît: unir sa vie au sacrifice du Christ sur la Croix et l'offrir en substitution pour le salut de tous. Malgré son handicap, il est ordonné prêtre en 1922. Il mène alors une intense activité pastorale à l'abbaye et dans les paroisses de la région. Il gagne la confiance des jeunes, sensibles au témoignage de son idéal incarné dans la vie. Il dit entre autres: "Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin de prêtres authentiques et saints. Toutes les prières, tous les sacrifices, tous les efforts et toutes les souffrances unies à une intention droite deviennent une semence divine qui, un jour ou l'autre, donnera son fruit". Il meurt en 1924, à l'âge de 27 ans. "Le bienheureux Jakob Kern se présente à nous comme un témoin de la fidélité au sacerdoce." (Jean Paul II)
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Message par jaimedieu Jeu 16 Fév 2017 - 14:58

Le 16 février

Bienheureux Artémide ZATTI


Nom: ZATTI
Prénom: Artémide
Nom de religion: Artémide
Pays: Italie - Argentine
Naissance: 12.10.1880 à Boretto (Emilie-Romagne)
Mort: 15.03.1951 à Viedma (Argentine)
État: Religieux

Note:

Sa famille émigre en 1897 en Argentine. Séminariste, il contracte la tuberculose. Il guérit et se consacre au service des malades, ce qui l'oblige à renoncer au sacerdoce. Frère laïc salésien en 1908 avec profession perpétuelle en 1911.

Béatification: 14.04.2002 à Rome par Jean Paul II
Fête: 15 mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2002 n.16 p.1-3 - n.17 p.6



Notice

Artemide Zatti naît en 1880 à Boretto au nord de l'Italie, dans le diocèse de Reggio Emilia (Emilie-Romagne). En 1897, avec sa famille, il émigre en Argentine à la recherche d'une vie meilleure. Il a 17 ans. Là-bas il trouve un directeur spirituel, le salésien Don Carlo Cavalli qui l'oriente vers sa Congrégation. Il entre à 20 ans au séminaire salésien de Bernal, mais en soignant un jeune confrère prêtre atteint de tuberculose, il tombe lui-même malade. On l'envoie dans la Maison salésienne de Viedma qui comporte un hôpital missionnaire. L'infirmier salésien, le Père Garrone lui conseille de prier Marie Auxiliatrice (très vénérée sous ce vocable chez les salésiens), et lui suggère de joindre à cette demande une promesse: "Si elle te guérit - lui dit-il - tu consacreras toute ta vie à ces malades". Et lui, de croire, de promettre… et de guérir! Sa voie est désormais tracée, mais il doit renoncer au sacerdoce et c'est un vrai sacrifice pour lui, néanmoins il offre cela de bon cœur. Il est admis le 11 janvier 1908 comme frère laïc ("coadjuteur") et fait sa profession perpétuelle le 8 février 1911. Il se donne à sa vocation qui se concrétise dans un service passionné, compétent et plein d'amour à l'égard des malades. Pendant près de 50 ans, il se montrera un religieux exemplaire, ponctuel dans l'accomplissement de ses devoirs et entièrement consacré au service des indigents. De caractère jovial, il est aimé de tous et il se révèle très capable: en 1913 il assume la responsabilité de l'hôpital dont il devient vice-directeur, administrateur et infirmier en chef. Sa réputation se répand rapidement et les malades - qu'il soigne toujours gratuitement - arrivent de toute la Patagonie. Nuit et jour il visite les pauvres. Sa disponibilité est sans limite. La seule fois qu'il se repose, c'est lorsqu'il passe 5 jours en prison parce qu'on le soupçonne de complicité avec un prisonnier évadé qu'il a accueilli dans son hôpital. Il meurt à Viedma, le 15 mars 1951 entouré de l'affection de toute une population. L'hôpital où il a travaillé porte aujourd'hui son nom.
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Message par jaimedieu Ven 17 Fév 2017 - 15:34

Le 17 février

Sainte Marie Ursule de Jésus LEDOCHOWSKA


Nom: LEDOCHOWSKA
Prénom: Julie
Nom de religion: Marie Ursule de Jésus (Ursula ou Urszula)
Pays: Pologne - (Autriche)
Naissance: 17.04.1865 à Loosdoor (Autriche)
Mort: 29.05.1939 à Rome
État: Religieuse - Fondatrice

Note:
Fondatrice des Sœurs Ursulines de Sacré-Cœur de Jésus agonisant (Ursulines grises) pour l'éducation de la jeunesse. Elle est la sœur de la Bienheureuse Marie-Thérèse LEDOCHOWSKA 2 (Sodalité de S. Pierre Claver) et du Père Vladimir Ledochowski, général des Jésuites. Elle est la nièce du Cardinal Mieczyslaw Ledochowski, primat de Pologne, puis préfet de la Sacrée Congrégation de la Propagande de la foi.

Béatification: 20.06.1983 à Poznam (Pologne) par Jean Paul II

Canonisation: 18.05.2003 à Rome par Jean Paul II

Fête: 29 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1983 n.26 - 2003 n.20 p.2-3 - n.21 p.2-3

Réf. dans la Documentation Catholique: 1983 p.793 - 2003 n.13 p.618-621

Notice

Julie Ledochowska naît en 1865 à Loosdoor en Autriche d’un père polonais et d’une mère suissesse. Elle est éduquée par ses parents avec un amour à la fois tendre et exigeant. Elle a de nombreux frères et sœurs, dont Marie-Thérèse, future bienheureuse, fondera les Missionnaires de Saint-Pierre-Claver ; son frère Wladimir, Général des Jésuites, sera son conseiller auprès du Siège apostolique. De plus, leur oncle, le cardinal Mieczyslaw Ledochowski, Primat de Pologne, puis Préfet de la « Congrégation de la Propagande » aura une grande influence sur leur vie.

En 1873, des déboires financiers obligent la famille à quitter l’Autriche. Ils s’installent à Saint-Poelten en Pologne. Le père meurt en 1885. A vingt-et-un ans, Julie entre chez les Ursulines de Cracovie. A vingt-quatre ans, à la veille de ses vœux, elle écrit : « Pourvu que je sache aimer ! me laisser brûler, consumer par l’amour ». Elle reçoit le nom de Sœur Marie Ursula (ou Urszula) de Jésus. Elle reste vingt-et-un ans au couvent de Cracovie où elle révèle ses talents d’éducatrice, attentive aux besoins des jeunes filles en cette époque de changements sociaux, politiques et d’évolution des mœurs. C’est alors que les filles accèdent pour la première fois à l’Université Jagellon (de Cracovie). Mère Ursula ouvre pour elles le premier internat d’étudiantes en Pologne où elles reçoivent protection et éducation culturelle et chrétienne.

En 1907, avec la bénédiction de saint Pie X, elle est envoyée en compagnie d’une autre religieuse à Saint-Pétersbourg au cœur d’une Russie hostile à l’Eglise catholique. Habillées en civil, elles poursuivent leur travail éducatif. Clandestinité et surveillance policière sont leur lot. Dans cette ville, la communauté grandit et elle est érigée en maison autonome. En 1914, lorsque la guerre éclate, elles sont expulsées de Russie. Elles aboutissent à Stockholm où commence un grand périple scandinave : Suède, Danemark, Norvège, Finlande. La Mère s’engage dans la vie de l’Eglise locale (par exemple, traduction du catéchisme en finnois), dans l’aide aux victimes de la Grande Guerre et dans l’œcuménisme. Ouverte à tous, elle a aussi un patriotisme polonais fervent. Interrogée sur son orientation politique, elle répond sans hésiter : « Ma politique, c’est l’amour ».

En 1920, elle revient en Pologne. La maison mère est à Pniewy. La Communauté autonome est transformée en Congrégation apostolique dont le nom est : « Ursulines du Cœur de Jésus agonisant ». On les appelle aussi : « Ursulines grises ». Benoît XV (1914 - 1922) l’appelle à Rome. C’est de là qu’elle dirige désormais sa Congrégation. Elle fonde en 1928 une maison généralice, un Internat pour jeunes filles peu fortunées, et les Sœurs oeuvrent également dans une banlieue pauvre de Rome. Partout où cela est possible, elle crée des lieux d’éducation et d’ensei­gnement. Elle fait des éditions pour enfants et jeunes, écrit articles et livres. Elle suscite ou soutient différents mouvements : mouvement eucharistique des enfants et autres initiatives pour les jeunes et les femmes. Elle a un don d’orateur et plaide pour la liberté de son pays, dont elle reçoit de hautes distinctions.

Jean-Paul II qui a toujours eu pour cette habitante de Cracovie une grande dévotion définit ainsi sa spiritualité : « Elle puisait à l’amour de l’Eucharistie l’inspiration et la force pour la grande œuvre de l’apostolat. (…) Elle écrivait aux Sœurs : “Le Très Saint Sacrement est le soleil de notre vie, notre trésor, notre bonheur, notre tout sur la terre. Aimez Jésus dans le tabernacle ! Que votre cœur y demeure pour toujours, même si matériellement vous êtes au travail”. (…) A la lumière de cet amour, elle savait percevoir en chaque circonstance un signe des temps, pour servir Dieu et ses frères. Elle savait que pour celui qui croit, chaque événement, même le plus petit, devient une occasion pour réaliser les desseins de Dieu. Ce qui était ordinaire, elle le faisait devenir extraordinaire ; ce qui était quotidien , elle le transformait pour qu’il devienne éternel ; ce qui était banal, elle le rendait saint. »

Sainte Ursula meurt à Rome en 1939. En 1989, son corps, intact, est transféré à la maison mère de Pniewy.
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Message par jaimedieu Sam 18 Fév 2017 - 16:39

Le 18 février


Bienheureux Antoine Marie SCHWARTZ

Nom: SCHWARTZ
Prénom: Antoine Marie (Anton Maria)
Pays: Autriche

Naissance: 1852
Mort: 15.09.1929

Etat: Prêtre - Fondateur

Note: 1875 Prêtre. Apôtre des questions sociales. Fonde la Congrégation des Calasantiens (de S. Joseph Calasanz, prêtre espagnol du 17e siècle). Pastorale du monde du travail, en particulier des apprentis.

Béatification: 21.06.1998 à Vienne par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 15 septembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.26 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.14 p.690

Notice
Anton Maria Schwartz naît en 1852. Il est ordonné prêtre en 1875. Son grand désir est non seulement de convertir la société au Christ, mais de la renouveler en lui. N'oubliant pas ses origines modestes, il se sent attiré vers les ouvriers pauvres. Son apostolat s'exerce principalement auprès des jeunes apprentis en formation professionnelle. Ceux-ci manquent souvent de soutien et d'orientation. Pour eux, le Père Schwartz fonde la Congrégation (toujours florissante) des Kalasantiner ou "Pieux ouvriers", s'inspirant de Saint Joseph de Calasanz qui avait fondé les "Écoles pies" pour enfants pauvres. Il veut sauvegarder le repos du Dimanche des apprentis, et il défend leurs droits jusque devant le Parlement. Avec sa Congrégation il se consacre à eux avec amour et créativité, développant rapidement des activités pastorales et sociales (théâtre, chant, musique, formation scolaire). Il construit la première "église des ouvriers de Vienne". Ce temple, humble et caché au milieu des maisons populaires, est l'image de son fondateur qui l'a animé pendant plus de quarante ans.

Certains jugent son 'apostolat ouvrier' exagéré. D'autres le trouvent digne de la plus haute considération. Quant à lui, toujours fidèle à lui-même, il entreprend des actions courageuses, faisant face aux défis quotidiens et se confiant à la Sainte Vierge. Certes, en ce temps-là comme de nos jours, il n'existe pas de solutions faciles. L'invitation sous laquelle il place ses multiples efforts est toujours actuelle: "Nous devons prier davantage!" Il meurt en 1929.
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Message par jaimedieu Dim 19 Fév 2017 - 18:40

Le 19 février

Bienheureux Isidore de St Joseph de LOOR


Nom: LOOR
Prénom: Isidore de
Nom de religion: Isidore de St Joseph de
Pays: Belgique
Naissance: 18.04.1881 à Vrasene (diocèse de Gand)
Mort: 06.10.1916 à Courtrai
État: Frère passionniste

Note: Profession le 13 09.1908 – Humble frère convers, cuisinier, jardinier,portier, « frère de la volonté de Dieu ». Il se met « à l’école de la Croix ».

Béatification: 30.09.1984 à Rome par Jean Paul II

Fête: 6 octobre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1984 n.41 p.1.4-5
Réf. dans la Documentation Catholique: 1984 p.1104

Notice

Isidore de Loor naît à Vrasene (diocèse de Gand) dans la Belgique d'expression flamande. Il fait partie d'une famille très pieuse qui compte trois enfants. Il va à l'école jusqu'à l'âge de douze ans et travaille ensuite à la ferme avec son père. Il est le premier de son village à s'intéresser aux techniques modernes d'élevage, mais ce qu'il préfère avant tout, c'est l'apostolat paroissial: catéchisme, etc.

A 26 ans il prend la résolution d'être religieux. Or cette année-là, en 1907, il suit une mission populaire prêchée par des Rédemptoristes dans un village voisin. L'un d'entre eux auquel il se confesse, voyant son amour pour la Croix, lui conseille d'entrer chez les Passionnistes. Le 15 avril 1907, il entre donc dans un couvent de cet Institut à Ere au diocèse de Tournai et le 8 septembre de la même année, en la Fête de la Nativité de la sainte Vierge, il prend l'habit et le nom d'Isidore de Saint Joseph. Le 13 septembre 1908, veille de la Fête de la sainte Croix, il fait profession comme frère lai (ou frère coadjuteur, c'est-à-dire non prêtre). Son maître des novices, pourtant sévère et exigeant, reconnaît en lui le modèle parfait du passionniste.

Saint Paul de la Croix (1649-1775), le Fondateur, voulait que les frères coadjuteurs soient comme des "mères" pour ceux de la Congrégation. Effectivement, Isidore fait preuve d'un amour vraiment maternel dans ses emplois de cuisinier, jardinier et portier. Il dit sa joie de collaborer par sa vie cachée à l'apostolat des prêtres de la Congrégation. "Je ne me suis pas fait religieux – écrit-il – pour courir après la vanité et les biens de la terre, mais pour faire totalement la volonté de Dieu." Cette conformité au bon vouloir divin est telle que, de son vivant, on l'appelle "le Frère de la volonté de Dieu". Et il adhère pleinement aux desseins de Dieu sur lui, même dans les moments plus difficiles, car son école est le Calvaire. "Au pied de la Croix – écrit-il – on apprend combien Dieu nous aime et combien nous devons répondre à cet amour". Il sait donner à toute valeur chrétienne, ou simplement humaine, une valeur rédemptrice: la famille, l'amour, la vie en société, le respect de la nature, le travail et les loisirs, et la liturgie. Dans tout cela, il sait apporter la lumière et la sagesse de la croix grâce auxquelles il transfigure et élève toute chose, et il le fait sans se mettre en avant, avec une grande simplicité.

En 1911, on doit lui ôter l'œil droit atteint de gangrène: on diagnostique un cancer. Désormais la souffrance ne le quittera plus. "Le bienheureux Isidore – déclare le Pape – est un frère qui a su comprendre à fond la valeur et la fécondité de la Croix (cf. 1 Cor. 1-2), réalisant ainsi de façon éminente l'idéal du Passionniste. Il sut voir dans la Croix la source de toute consolation, une inspiration pour les entreprises les plus nobles de la justice, de la charité et de la miséricorde: il sut vivre le mystère de la Croix comme la voie royale du salut et de la sainteté." (discours aux Passionnistes le lendemain de la béatification). En 1916, en pleine guerre, le cancer se généralise. Le soir du 6 octobre, les douleurs deviennent intolérables. Isidore, assis sur une chaise, la tête dans les mains, murmure doucement les invocations qu'on lui suggère. Il meurt le même jour, âgé de 35 ans. Son tombeau au couvent de Courtrai devient un lieu de pèlerinage où s'obtiennent des grâces innombrables.

" La vraie sagesse, celle la Croix, n'apparaît qu'aux humbles et à ceux qui cherchent la vérité, en refusant les apparences de la fausse sagesse. C'est cela l'enseignement courageux et linéaire du bienheureux Isidore. " (ibid.)
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Message par jaimedieu Mar 21 Fév 2017 - 17:37

Le 20 février

Bienheureux CHARLES DE HABSBOURG-LORRAINE


Nom: CHARLES DE HABSBOURG-LORRAINE (Charles d’Autriche)
Prénom: Charles
Pays: Autriche - Hongrie
Naissance: 17.08 1887 à Persenbeug (Basse-Autriche)
Mort: 01.04.1922 à Funchal (Madère)
État: Empereur

Note:

Petit neveu de l’empereur François-Joseph, il lui succède en 1916. Il se distingue par son action sociale et tente tout pour faire cesser la guerre. Exilé en 1918 dans l’île de Madère, il y meurt dans la pauvreté.

Béatification: 03.10.2004 à Rome par Jean Paul II (Son ultime béatification)

Fête: 1er avril

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2004 n.40 p.1-3.8.10 - n.41 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 2004 n.20 p.955-956

Notice brève

Le bienheureux Charles d’Autriche, petit-neveu de l’empereur François-Joseph, naît en 1887 et connaît une enfance pieuse et studieuse. Il se livre d’abord à la carrière militaire et, dans les deux premières années de la Guerre 1914-1918, il se distingue par ses succès militaires tout en ayant un grand souci du soldat. Dans son cœur, c’est surtout un ami de la paix ; de sorte que, lorsqu’il succède à François-Joseph en 1916, son objectif primordial de chrétien et de roi est d’arrêter ce fléau intolérable. Malheureusement ses initiatives de paix ne rencontrent pas d’écho, notamment près du premier ministre français Ribot qui fait échouer ses pourparlers secrets en 1917. A la fin de la guerre, il accepte de quitter le gouvernement, sans renoncer toutefois à sa légitimité d’empereur car “tout pouvoir vient d’en haut” (cf. Jn 19,11) et non des hommes. C’est pourquoi il fait deux tentatives pour reprendre son trône de Hongrie, que la trahison de l’amiral Horthy fait échouer. Alors il s’enferme définitivement dans le silence et la souffrance. Exilé sur l’île portugaise de Madère, il connaît avec sa nombreuse famille la plus grande pauvreté. Sur son lit de mort, en 1922, il répète ce qui fut la devise de toute sa vie : « Je m’engage toujours, en toutes choses, à connaître le plus clairement possible la volonté de Dieu et à la respecter, et cela de la manière la plus parfaite. »

Notice développée


Charles François Joseph Louis Hubert Georges Othon Marie de Habsbourg-Lorraine naît le 17 août 1887 en Autriche. Il est le petit-neveu de l’empereur François-Joseph. Il est élevé avec piété par ses parents et ses maîtres. Son premier professeur, le Père Geggerle, dominicain, fait remarquer sa réceptivité aux valeurs religieuses à une stigmatisée, la mère Vicentia, qui lui répond par ce commentaire inattendu : « Oui, nous devons l’envelopper de nos prières, car il sera empereur et aura à souffrir grandement. Il sera une cible pour le démon. » Le Père rapporte cette prophétie au comte et à la comtesse Wallis chargés de l’éducation du jeune garçon, lesquels constituent alors un petit groupe de prière, ‘La Ligue’, recrutée dans le cercle des amis et des relations de Charles. L’enfant reçoit un éducation soignée qui se poursuit par des études secondaires, chez les Bénédictins. On l‘initie à la musique. Il apprend toutes les langues qui se parlent dans le vaste empire austro-hongrois qui compte alors plus de 50 millions d’âmes, connaissance nécessaire pour celui qui est le troisième des successeurs potentiels de l’empereur. En outre, l’anglais, le français,…et le latin. Et pour finir, des études de droit à Prague. Comme il n’a guère de chances de devenir empereur, il se voue à une carrière militaire. Ayant reçu dès l’âge de 16 ans le grade de sous-lieutenant, il continue sa formation et accède par son mérite à des échelons supérieurs. En 1910 il a 23 ans et l’empereur François-Joseph lui dit que le temps est venu de choisir une épouse. Choix déjà fait dans son cœur, car il a été séduit par la pieuse princesse Zita de Bourbon-Parme. Lui-même ne manque jamais la messe quotidienne sauf nécessité. En 1911, il emmène la jeune fille au pèlerinage de Mariazell où, devant le Saint-Sacrement, il la demande en mariage. Tous les deux se mettent alors sous la protection de la sainte Vierge. La veille du mariage qui sera béni par le Pape Pie X (2), à Rome donc, Charles dit à sa fiancée : « Maintenant, nous devons nous aider mutuellement à gagner le ciel. » Mariage célébré le 21 octobre 1911. Le pape lui donne un chapelet en or dont il fera un usage intensif, (surtout dans les dangers de la guerre, au point de l’user complètement). Puis, au cours d’une audience privée accordée à Zita, le saint Pontife lui prédit que son époux deviendra empereur et que ses vertus seront un exemple pour tous les peuples. Belle union, d’un amour sans faille et grandissant, qui sera bénie, en dix années de vie commune, par la naissance de huit enfants.

Mais ce n’est pas la même sérénité dans le ciel international qui s’assombrit tandis que des peuples, pour la plupart chrétiens, s’apprêtent à s’entretuer. Pie X en est atterré, surtout lorsqu’il songe à ses fils prêtres qui vont s’affronter dans les deux camps. Le fatal attentat de Sarajevo où périt l’archiduc François–Ferdinand, héritier présomptif du trône, est l’étincelle qui risque de mettre le feu aux poudres. Aussitôt Pie X (2) écrit à Charles, devenu à son tour l’héritier présomptif et le prie d’exposer à l’empereur François-Joseph son grand-oncle les immenses malheurs qu’une guerre ne manquerait pas d’entraîner pour l’Autriche et l’Europe tout entière. Mais ceux qui militent en faveur de la guerre ont vent de l’affaire, et l’envoyé du Vatican chargé de transmettre cette lettre est bloqué à la frontière italienne…

Personnellement, Charles, pourtant privé du message de Pie X, est hostile à cette guerre alors que tout le monde la souhaite de part et d’autre, à quelques exceptions près (comme Jean Jaurès assassiné à la veille du conflit). Pourtant lorsqu’elle éclate, l’archiduc Charles, avec son grade de général, ne se dérobe pas et se distingue même sur le front de l’Est. Les victoires obtenues sur ce terrain d’opération ou sur d’autres encore, sont dues en grande partie à lui. Il n’a pas peur d’aller souvent au front et de parcourir les tranchées pour être près de tous, spécialement de ceux qui souffrent. C’est ainsi qu’un jour il rencontre sur le terrain un certain Wojtyla, officier polonais avec qui il a un bref contact. Celui-ci, qui le vénère, donne le nom de Charles à son deuxième fils, lequel n’est autre que Karol Wojtila, le futur Jean-Paul II. Le 21 novembre 1916 meurt l’empereur François-Joseph, et notre archiduc Charles devient empereur d’Autriche sous le nom de Charles Ier, et le 30 décembre suivant il est couronné Roi de Hongrie dans la cathédrale de Budapest avec le nom de Charles IV de Hongrie. Le jeune empereur a compris qu’au point où en sont les choses, une victoire par les armes est impossible. Il n’a dès lors qu’une idée : mettre fin à la guerre qui a déjà fait des millions de morts et impose de tels sacrifices aux populations que l’Autriche ne sera plus en mesure de les supporter encore longtemps. Dans son Manifeste d’Accession au trône, il déclare : « Je veux faire tout ce qui est en mon pouvoir pour mettre un terme, sans délai, aux horreurs et aux sacrifices de la guerre, et donner à mes peuples les bienfaits de la paix. » Il est affligé de voir la population civile souffrir des restrictions et du froid. Alors, au Palais, il se met, lui et sa maison, au régime des rations militaires et, devant les officiers gênés, il se contente de manger du pain noir. Ses célèbres beaux chevaux servent à porter du bois de chauffage à ceux qui ont froid à Vienne. En août 1917, après une sanglante bataille, il pleure à la vue des corps mutilés et défigurés. On l’entend alors murmurer : « Personne ne peut justifier cela devant Dieu. Je dois mettre fin à cela le plus vite possible. » Il fait deux tentatives pour négocier la paix, et il est le seul souverain ou chef d’état à soutenir le Plan de paix proposé par le Pape Benoît XV, mais ses projets échouent à cause de la volonté belliciste qui prévaut dans les deux camps. Au moins cherche-t-il à humaniser cette guerre… autant que cela est possible : prohibition du gaz moutarde, respect du patrimoine historique, interdiction de bombarder les villes sans discernement. Il s’oppose à la guerre totale et cherche de toutes ses forces à empêcher ses alliés allemands de lancer la guerre sous-marine. En vain ; mal leur en a pris car cela provoque l’entrée en guerre des Etats-Unis. Il refuse, en vain aussi, de faire passer Lénine en Russie, car il nourrit des craintes justifiées pour l’avenir des pays de l’Est si la Russie sombrait dans le communisme, alors que son intérêt immédiat serait de voir imploser cette Russie faisant partie du camp adverse.

En politique intérieure, il voudrait des réformes sociales. C’est le premier des gouvernants à créer un Ministère des Affaires sociales qui s’occupe notamment du logement et prévoit des indemnités de chômage, lequel sévit en ce temps de guerre. On l’appelle “l’empereur du peuple” ; les socialistes eux-mêmes reconnaissent qu’on peut parler avec lui comme avec un frère. Plus large d’esprit que les hommes politiques de son entourage, il voudrait tenir compte de la diversité des peuples de son vaste empire en créant un gouvernement de type fédéraliste qui accorderait une large autonomie aux États membres, notamment aux Slaves et à la Pologne dont l’Autriche détient une partie. Au lieu de cela, après la guerre, l’empire autrichien sera complètement démantelé et les petits États isolés n’auront pas la cohésion nécessaire pour faire face à l’impérialisme soviétique.

A la fin de cette guerre, étant dans le camp des vaincus, et la république étant proclamée par les socialistes, il renonce à l’exercice du gouvernement pour éviter des souffrances supplémentaires à la population avec une guerre civile, mais sans abdiquer toutefois (et là-dessus, Zita, inflexible, l’encourage). D’après leur fils aîné, Otto, interviewé au moment de la béatification, cette idée de “droit divin” qu’on lui a reprochée, loin de constituer une prétention à l’absolutisme, permettait au contraire d’éviter la tyrannie d’un pouvoir méconnaissant le droit supérieur de Dieu, car c’est Lui qui “donne d’en haut ” l’autorité à ceux qui gouvernent, comme Jésus le dit à Pilate.

– Question : Quelle est selon vous la leçon politique la plus importante de votre père ?
– Otto de Habsbourg : Certainement la leçon la plus importante est qu’il faut reconnaître qu’il y a une limitation du pouvoir. Ni un monarque ni un dictateur ni une majorité n’ont le droit de légiférer contre les droits inaliénables que l’homme à l’image du créateur possède. Dans ce sens il peut être un exemple pour les hommes politiques qui de plus en plus s’éloignent de cette idée et croient que dès qu’ils ont une justification par une majorité, cela leur permet de violer les droits de l’homme.

Charles plie donc devant la nécessité et s’éloigne du gouvernement. D’abord relégué dans un petit château en Autriche, il vit ensuite hors frontières à Prangins en Suisse, mais beaucoup lui sont restés fidèles et, en Hongrie, on réclame son retour. Il y fait deux essais de restauration (sans aucun emploi de la force d’ailleurs), la deuxième fois sur la demande de Benoît XV qui craignait, à juste titre, la mainmise du communisme sur ce pays. Mais l’amiral Horthy, par ambition, le dessert et finalement le trahit. Il est alors exilé sur l’île de Madère au Portugal, où il est bientôt rejoint par sa chère famille. La population de Funchal, la capitale de l’île, lui est vite conquise. L’évêque du lieu témoigne : « Aucune mission n’a jamais contribué aussi efficacement à raviver la foi de mon diocèse que l’exemple que l’empereur nous a donné dans sa maladie et dans sa mort. » Il loge dans une villa qui n’est pas faite pour y passer l’hiver. La maison est humide. La famille est pauvre et souffre du froid et de la faim. Charles attrape une pleurésie, mais il ne veut pas appeler le médecin par manque d’argent car il faudrait prendre sur la nourriture de ses enfants. Quand il s’y résous enfin, c’est trop tard. Il fait appeler son fils l’archiduc Otto à son chevet (son fils aîné qui pourrait prétendre à la royauté) afin qu’il voie “comment un catholique et un empereur doit se conduire quand il meurt”. Il offre sa vie pour que ses peuples soient réunis (anticipation prophétique de ce qui se réalisera au sein de l’Union Européenne…). Sa femme le soutient dans ses bras ; il lui déclare une dernière fois son grand amour. Dans son agonie, le pauvre exilé lui murmure ces mots: « Je voudrais tant rentrer chez moi. Pourquoi ne me laissent-ils pas rentrer ? » Il regarde le Saint Sacrement exposé dans sa chambre. Sa dernière parole est : « Jésus ». Il meurt la conscience en paix le 1er avril 1922. Il n’a pas encore 35 ans. Toute l’île se presse à son enterrement.

Jean-Paul II a résumé sa conduite en ces termes : « Charles d’Autriche voulut toujours être au service de la volonté de Dieu. La foi fut le critère de sa responsabilité de souverain et de père de famille. » Quant à “La Ligue” de prière (cf. ci-dessus), elle existe toujours ; elle s’est transformée en 1964 en “Ligue de prière de l’empereur Charles pour la paix entre les peuples.”
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Message par jaimedieu Jeu 23 Fév 2017 - 17:19

Le 23 février

Bienheureux Otto NEURURER


Nom: NEURURER
Prénom: Otto
Pays: Autriche
Naissance: 25.03.1882 à Piller (Tyrol autrichien)
Mort: 30.05.1940 à Buchenwald (Camp de concentration)
État: Prêtre - Martyr

Note:

Dans le Tyrol. Prêtre: aumônier, catéchiste. Prêtre à Gœtzens, près d'Innsbruck. Là il est arrêté. Premier prêtre tué dans un camp. Modèle comme témoin courageux de la vérité du Christ et défenseur du mariage chrétien.
Béatification: 24.11.1996 à Rome par Jean Paul II
Fête: 30 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1996 n.48 p.2-3 / n.49 p.9

Réf. dans la Documentation Catholique: 1997 n.1 p.1-2

Notice

Otto Neururer naît en 1882 à Piller dans le Tyrol autrichien, dernier de douze enfants. Son père, meunier, meurt prématurément et c'est leur mère, très chrétienne, qui doit assurer seule leur éducation. Après avoir suivi le petit et le grand séminaire, il est ordonné prêtre. Ouvert au mouvement social chrétien dans la ligne de 'Rerum novarum', il rencontre de nombreuses difficultés avec ses supérieurs. En 1938, les Nazis occupent le Tyrol et une persécution religieuse brutale s'abat sur la région. A ce moment-là, il exerce son ministère de curé à Gœtzens près d'Innsbruck. Ayant déconseillé à une jeune fille d'épouser un divorcé, ami des nazis, il est arrêté pour 'diffamation du mariage germanique'. Il est déporté au camp de concentration de Dachau, puis à celui de Buchenwald où il subit la torture. Conscient de ses devoirs, il enseigne la religion bien que ce fût formellement interdit par la direction du camp. Sachant qu'il risque d'être trahi, il accepte de baptiser un prisonnier. Effectivement, deux jours plus tard, il est conduit au 'Bunker' du camp, et , le 30 mai 1940, il est pendu la tête en bas jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ses cendres reposent à l'église de Gœtzens.

Il nous laisse "le témoignage d'une loyauté à l'égard de la vérité du Christ qui n'accepte pas de compromis". Un autre prêtre autrichien, martyr du nazisme, a été béatifié le même jour, Jakob Gapp 2. Jean Paul II nous les propose tous les deux comme "intercesseurs célestes en tant que Patrons de l'annonce courageuse de la sainteté du mariage et du service sacerdotal".
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Message par jaimedieu Ven 24 Fév 2017 - 15:28

Le 24 février

Bienheureux Isidore de St Joseph de LOOR


Nom: LOOR
Prénom: Isidore
Nom de religion: Isidore de St Joseph de Loor
Pays: Belgique
Naissance: 18.04.1881 à Vrasene (diocèse de Gand)
Mort: 06.10.1916 à Courtrai
État: Frère passionniste

Note:

Profession le 13 09.1908 – Humble frère convers, cuisinier, jardinier,portier, « frère de la volonté de Dieu ». Il se met « à l’école de la Croix ».
Béatification: 30.09.1984 à Rome par Jean Paul II
Fête: 6 octobre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1984 n.41 p.1.4-5

Réf. dans la Documentation Catholique: 1984 p.1104

Notice

Isidore de Loor naît à Vrasene (diocèse de Gand) dans la Belgique d'expression flamande. Il fait partie d'une famille très pieuse qui compte trois enfants. Il va à l'école jusqu'à l'âge de douze ans et travaille ensuite à la ferme avec son père. Il est le premier de son village à s'intéresser aux techniques modernes d'élevage, mais ce qu'il préfère avant tout, c'est l'apostolat paroissial: catéchisme, etc.

A 26 ans il prend la résolution d'être religieux. Or cette année-là, en 1907, il suit une mission populaire prêchée par des Rédemptoristes dans un village voisin. L'un d'entre eux auquel il se confesse, voyant son amour pour la Croix, lui conseille d'entrer chez les Passionnistes. Le 15 avril 1907, il entre donc dans un couvent de cet Institut à Ere au diocèse de Tournai et le 8 septembre de la même année, en la Fête de la Nativité de la sainte Vierge, il prend l'habit et le nom d'Isidore de Saint Joseph. Le 13 septembre 1908, veille de la Fête de la sainte Croix, il fait profession comme frère lai (ou frère coadjuteur, c'est-à-dire non prêtre). Son maître des novices, pourtant sévère et exigeant, reconnaît en lui le modèle parfait du passionniste.

Saint Paul de la Croix (1649-1775), le Fondateur, voulait que les frères coadjuteurs soient comme des "mères" pour ceux de la Congrégation. Effectivement, Isidore fait preuve d'un amour vraiment maternel dans ses emplois de cuisinier, jardinier et portier. Il dit sa joie de collaborer par sa vie cachée à l'apostolat des prêtres de la Congrégation. "Je ne me suis pas fait religieux – écrit-il – pour courir après la vanité et les biens de la terre, mais pour faire totalement la volonté de Dieu." Cette conformité au bon vouloir divin est telle que, de son vivant, on l'appelle "le Frère de la volonté de Dieu". Et il adhère pleinement aux desseins de Dieu sur lui, même dans les moments plus difficiles, car son école est le Calvaire. "Au pied de la Croix – écrit-il – on apprend combien Dieu nous aime et combien nous devons répondre à cet amour". Il sait donner à toute valeur chrétienne, ou simplement humaine, une valeur rédemptrice: la famille, l'amour, la vie en société, le respect de la nature, le travail et les loisirs, et la liturgie. Dans tout cela, il sait apporter la lumière et la sagesse de la croix grâce auxquelles il transfigure et élève toute chose, et il le fait sans se mettre en avant, avec une grande simplicité.

En 1911, on doit lui ôter l'œil droit atteint de gangrène: on diagnostique un cancer. Désormais la souffrance ne le quittera plus. "Le bienheureux Isidore – déclare le Pape – est un frère qui a su comprendre à fond la valeur et la fécondité de la Croix (cf. 1 Cor. 1-2), réalisant ainsi de façon éminente l'idéal du Passionniste. Il sut voir dans la Croix la source de toute consolation, une inspiration pour les entreprises les plus nobles de la justice, de la charité et de la miséricorde: il sut vivre le mystère de la Croix comme la voie royale du salut et de la sainteté." (discours aux Passionnistes le lendemain de la béatification). En 1916, en pleine guerre, le cancer se généralise. Le soir du 6 octobre, les douleurs deviennent intolérables. Isidore, assis sur une chaise, la tête dans les mains, murmure doucement les invocations qu'on lui suggère. Il meurt le même jour, âgé de 35 ans. Son tombeau au couvent de Courtrai devient un lieu de pèlerinage où s'obtiennent des grâces innombrables.

" La vraie sagesse, celle la Croix, n'apparaît qu'aux humbles et à ceux qui cherchent la vérité, en refusant les apparences de la fausse sagesse. C'est cela l'enseignement courageux et linéaire du bienheureux Isidore. " (ibid.)
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Message par jaimedieu Sam 25 Fév 2017 - 17:06

Le 25 février

Bienheureux Columba MARMION


Nom: MARMION
Prénom: Joseph
Nom de religion: Columba
Pays: Irlande - Belgique
Naissance: 01.04.1858 à Dublin
Mort: 30.01.1923 à Maredsous
État: Prêtre - Abbé bénédictin

Note:

Études à Dublin et Rome. Prêtre en 1881 à Rome. Professeur à Dublin. Entre à Maredsous en 1886. Profession solennelle en 1891. Prédicateur, confesseur. Abbé en 1909. Ecrits spirituels très répandus.

Béatification: 03.09.2000 à Rome par Jean Paul II

Fête: 30 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.36 p.1.9 - n.37 p.5
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.17 p.801-803

Notice

Joseph Marmion naît en 1858 à Dublin (Irlande), d'un père irlandais et d'une mère française. Trois de ses sœurs deviendront religieuses. Lui-même entre au séminaire à 16 ans. Il finit ses études à Rome au Collège de la Propagande de la Foi et il est ordonné en 1881. Passant au retour par Maredsous, il est séduit par ce jeune monastère belge fondé en 1872 par les deux frères Placide (l'Abbé) et Maur Wolter venus de l'Abbaye allemande de Beuron, et il voudrait bien y rester. Mais son évêque, en Irlande, lui demande de surseoir et le nomme vicaire, puis professeur au Grand Séminaire (1882-1886). Il s'initie notamment à la direction spirituelle, ce qui se révélera plus tard l'un de ses grands charismes. En 1886, il entre à Maredsous. Noviciat laborieux pour ce prêtre de 30 ans qui doit changer de coutumes et de langue. Après sa profession solennelle en 1891, dom Columba seconde le Maître des novices et prêche avec succès dans les paroisses alentour. Il participe à la fondation de l'Abbaye du Mont-César à Louvain et prêche des retraites en Belgique et au Royaume-Uni. Il devient le confesseur de Mgr Mercier, le futur Cardinal. Dom Hildebrand de Hemptinne, 2e Abbé de Maredsous étant nommé par Léon XIII premier Abbé Primat de la Confédération bénédictine en 1893, il finit par renoncer à mener les deux charges de front pour se consacrer uniquement à celle d'Abbé Primat. En 1909, Dom Marmion est élu 3e Abbé de Maredsous à la tête d'une communauté d'une centaine de moines, avec deux écoles et des publications, en particulier la Revue bénédictine. Il aide les moines anglais de Caldey qui veulent passer au catholicisme. Lorsque éclate la guerre de 1914, il envoie ses jeunes moines en Irlande et lui-même souffre beaucoup dans sa santé déjà éprouvée. Mais il continue son activité de prédicateur et de directeur spirituel. Ainsi écrit-il à un jeune qui se prépare à l'ordination: "La meilleure des préparations à l'ordination est de vivre chaque jour dans l'amour, partout où l'obéissance et la Providence nous placent" (1915). Son secrétaire rassemble, pour les publier, ses conférence en trois livres et un quatrième posthume qui connaîtront un grand succès. Il meurt en 1923. "Puisse le Bienheureux Columba Marmion nous aider à vivre toujours plus intensément et à comprendre toujours plus profondément notre appartenance à l'Eglise, corps mystique du Christ!" (Jean Paul II)
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Message par jaimedieu Dim 26 Fév 2017 - 15:37

Le 26 février

Bienheureux Valentin PAQUAY


Nom: PAQUAY
Prénom: Louis
Nom de religion: Valentin
Pays: Belgique
Naissance: 17.11.1828 à Tongres
Mort: 01.01.1905 à Hasselt
État: Prêtre - Franciscain

Note:


Profession dans l’ordre des Frères mineurs le 04.10.1850. Prêtre le 10.06.1854. Il vécut au couvent de Hasselt. Prédicateur et confesseur.
Béatification: 09.11.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 1er janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.45
Réf. dans la Documentation Catholique: 2003 n.22 p.1124-1125

Notice

Louis Paquay naît en 1826 à Tongres de parents très religieux. Il reçoit au baptême le nom de Louis. L’enfant fréquente le sanctuaire de sa ville, dédié à Marie “Cause de notre joie”. En 1847, il entre au couvent des Frères mineurs de Thielt. Il fait profession le 4 octobre 1850 ; son nom de religion est Valentin. Il prend pour modèle saint Jean Berchmans (novice jésuite belge – 1599-1621 – fêté le 13 août). Il est ordonné prêtre en 1854 et envoyé au couvent de Hasselt où il restera jusqu’à sa mort. Apôtre infatigable, il n’arrête pas de prêcher, spécialement dans les milieux populaires où il est apprécié pour sa parole simple et persuasive ; et de même dans les Instituts religieux, en particulier chez les Franciscaines de Hasselt à qui il communique sa dévotion au Sacré-Cœur. Par dessus tout, c’est un prêtre assidu au confessionnal. Il y passe “de longues heures, avec un don particulier pour remettre les pécheurs sur le droit chemin, rappelant aux hommes la grandeur du pardon divin” (Jean-Paul II). On l’a comparé au curé d’Ars. Très souvent, il lit dans les consciences et les pénitents accourent vers lui, même de très loin. Il met au centre de sa vie la célébration du Mystère eucharistique :il est un pionnier de la communion fréquente.

Sa grande dévotion à la Sainte Vierge, cultivée dès l’enfance, est un moyen qui lui permet de servir ses frères humains “pour leur donner la joie de rencontrer le Christ en vérité” (Id.). Il vénère aussi Marie dans son sanctuaire de Hasselt où elle est invoquée sous le nom de ‘Racine de Jessé’, mais, en bon franciscain, il la vénère surtout dans son ‘Immaculée Conception’. C’est pourquoi, lorsqu’arrive le cinquantenaire de la proclamation de ce dogme (1854-1904), il le célèbre solennellement et joyeusement malgré son mauvais état de santé, d’autant plus que ces dates correspondent avec son jubilé sacerdotal. Il meurt le 1er janvier 1905 à l’âge de 76 ans.
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Message par jaimedieu Lun 27 Fév 2017 - 18:26

le 27 février

Bienheureux Jean Népomucène TSCHIDERER VON GLEIFHEIM


Nom: DE TSCHIDERER VON GLEIFHEIM
Prénom: Jean Népomucène (Giovanni)
Pays: Autriche - Italie
Naissance: 15.04.1777 à Bolzano
Mort: 03.12.1860 à Trente
État: Evêque

Note:

Prêtre le 27.07.1800. Evêque auxiliaire de Bressanone le 24.02.1832. Archevêque de Trente le 15.07.1834.
Béatification: 30.04.1995 à Trente par Jean Paul II
Fête: 3 décembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1995 n.19 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1995 n. p.538

Notice

Giovanni (Jean Népomucène) TSCHIDERER VON GLEIFHEIM naît en 1777 à Bolzano (ou Bozen, ville autrichienne à l'époque) de Joseph Joachim, percepteur général du Tyrol, et de Catherine de Giovanelli. Il est le cinquième de sept frères. Dans son enfance, il a des problèmes de prononciation et il lui restera à l'âge adulte un léger bégaiement. Après sa scolarité à Bolzano et à Innsbruck, il fait des études théologiques à Innsbruck de 1794 à 1798 et il est ordonné prêtre le 27 juillet 1800 à Bolzano. Il exercera son apostolat dans sa région d'origine parmi les croyants de langue allemande (diocèses de Bolzano-Bressanone, Innsbruck et Feldkirch) ainsi que dans les parties de langue allemande du diocèse de Trente: Il est d'abord vicaire, puis à partir de 1807, professeur de théologie au séminaire de Trente. En 1810, il est curé d'une paroisse importante. (En cette époque napoléonienne, le Tyrol et le Trentin sont passés sous domination de la Bavière ; revenus dans le giron de l'Autriche en 1815, cette région sera attribuée à l'Italie après la Première guerre mondiale, faisant partie, avec Bolzano, de la Région du Trentin-Haut-Adige.) Zone frontalière donc, région disputée, et même encore troublée parfois de nos jours. Mais "l'Evêque Jean Népomucène de Tschiderer est l'homme qui franchit des frontières" (J.P.II) Le 24 février 1832, il est nommé auxiliaire de l'évêque de Bressanone, pour la province du Vorarlberg. Il reçoit la consécration épiscopale à Innsbruck le 20 mai suivant. En 1834 l’évêque de Trente est transféré à l'archevêché de Léopoli (Léopoli, ou Lviv, en Ukraine, faisait alors partie de l'empire autrichien). Il propose Mgr de Tschiderer pour le remplacer. Le 15 juillet 1834 l'empereur François 1er le nomme évêque de Trente, nomination ratifiée par le pape Grégoire XVI le 19 décembre suivant. Le nouvel archevêque arrive dans sa ville le 1er mai 1835. Dans cette région du cœur de l'Europe, il respecte la diversité de chacun (condition sociale, langue, mentalité); il conserve les identités, tout en favorisant l'unité. Il veille aussi aux vocations comme le rappelle encore le séminaire "Johanneum" qui porte son nom. Il assume les lourdes responsabilités de ses ministères variés en fuyant les compromis et sans chercher les honneurs et le confort. Il vainc la peur des hommes pour se consacrer totalement à l'Evangile. Son courage ne peut venir que de l'humilité, car conscient de ses propres insuffisances, il jette ses filets en faisant confiance au Seigneur rencontré quotidiennement dans la prière. Il continue l'action charitable envers les pauvres qu'il a toujours menée jusque là. Il soutient l'Institut pour les sourds-muets de Trente. Il fait de nombreuses visites pastorales dans ce diocèse montagneux et très étendu. Il meurt en 1860. Dans cette ville, Jean-Paul II le béatifiera en 1995 et déclarera dans son homélie: "L'Evêque Jean Népomucène reçut de Dieu, dans des proportions extraordinaires, le don de l'amour (...) Sur son acte de décès, il fut écrit :"Il aima Trente et fut l'amour des Trentains".
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Message par jaimedieu Mar 28 Fév 2017 - 16:10

Le 28 février

Bienheureux Damien de VEUSTER


Nom: VEUSTER
Prénom: Joseph de
Nom de religion: Damien de
Pays: Belgique - Hawaï
Naissance: 03.01.1840 à Tremelo (Belgique)
Mort: 15.04.1889 à Molokaï (Hawaï)
État: Prêtre - Religieux

Note:

1859 entre chez les Pères des Sacrés-Cœurs (dits de Picpus). 1863 part en mission à Hawaï. 1864 prêtre à Honolulu. 10.05.1873 arrive à la léproserie de Molokaï. Vers la fin 1884, il découvre qu'il a contracté la lèpre en soignant ses malades.

Béatification: 04.06.1995 à Bruxelles par Jean Paul II

Fête: 15 avril

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1995 n.23 p.4-5. Card Daneels: p.8-9 & n.24 p.9-10
Réf. dans la Documentation Catholique: 1995 n.13 p.633-644

Notice

Joseph de Veuster naît dans une famille belge de langue flamande au village de Tremelo en 1840. Il est le septième de huit enfants dont quatre entreront en religion. Il suit l'un de ses frères dans la Congrégation des Sacrés Cœurs de Jésus et Marie (ou Pères de Picpus), prenant le nom de Damien.Il y développe son amour de l'adoration eucharistique qui sera son seul soutien dans les heures de solitude, et son amour de la Sainte Vierge. Dans son ardeur missionnaire, le jeune religieux s'adresse directement au supérieur général et obtient la permission de partir, à la place de son frère tombé malade, dans la mission nouvellement fondée aux îles Hawaï. Il s'embarque avant même son ordination sacerdotale qui lui sera conférée à Honolulu. Le gouvernement avait regroupé d'autorité tous les lépreux de l'archipel dans l'île Molokaï, Le Père Damien est choisi parmi d'autres volontaires pour assurer une présence sacerdotale dans cet enfer de désespoir et de misère morale. Il organise alors la vie religieuse, sociale et fraternelle dans cette île mise au ban de la société. Seul au milieu des Canaques, il souffre de ne pouvoir se confesser. Il se solidarise avec les lépreux (il aimait dire: "nous les lépreux") et même, malgré ses précautions, il est atteint à son tour par la maladie. "Qu'il est doux de mourir comme un enfant du Sacré-Cœur", disait-il à son dernier jour. Il avait souhaité que ce fut le jour de Pâques; ce fut le Lundi Saint, 15 avril 1889.
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Message par jaimedieu Mer 1 Mar 2017 - 16:14

Le 1er mars

Saint Mutien-Marie WIAUX


Nom: WIAUX
Prénom: Louis - Joseph
Nom de religion: Mutien-Marie
Pays: Belgique
Naissance: 20.03.1841 à Mellet prs de Gosselies (Belgique)
Mort: 30.01.1917 à Malonne
État: Frère des Ecoles chrétiennes

Note: 58 ans au collège de Malonne comme surveillant et enseignant dans des charges secondaires et un humble dévouement.

Béatification: 30.10.1977 à Rome par Paul VI
Canonisation: 10.12.1989 à Rome par Jean Paul II
Fête: 30 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1989 n.51
Réf. dans la Documentation Catholique: 1977 p.954 - 1990 p.59-60

Notice

Louis-Joseph Wiaux naît en 1841 à Mellet près de Grosselies, dans le Hainaut belge. En 1856, à 15 ans, il entre chez les Frères des Écoles chrétiennes (de Saint Jean-Baptiste de la Salle). Vu son inaptitude à l'enseignement, il manque de se faire renvoyer. Néanmoins en 1859, il est assigné au collège de Malonne (Hainaut). Son nom de religion est Mutien-Marie. Et ce jeune frère, peu doué pour les arts, grâce à sa persévérance, arrive à jouer correctement de un ou deux instrument de musique dans la fanfare du collège. Il tient honorablement sa modeste place d'adjoint aux maîtres de musique et de dessein. Il accomplit dans l'ombre d'autres tâches subalternes nécessitées par la vie d'un pensionnat. Dans ce collège, pendant plus d'un demi-siècle, il fera l'édification des Frères de l'Institut et des élèves, par sa régularité, sa piété et son humilité.

Régularité, car il pratique les observances avec une entière générosité. Pour lui, rien de plus important que l'obéissance. Piété, piété mariale notamment. C'est une silhouette familière pour les élèves que celle de ce Frère toujours avec son chapelet. On l'a appelé "l'apôtre de l'Ave Maria". Il écrit par exemple dans une lettre: "Pour arriver à une intime union avec le Seigneur, prenez le chemin de Marie." (1914). Humilité, il se considère comme faible et pauvre, et cela le rend naturellement proche de tous ceux qui se confient à lui. Bref, "une sainteté au quotidien" (Jean Paul II). Après 58 années passées au collège, il y meurt le 30 janvier 1917.
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Message par jaimedieu Ven 3 Mar 2017 - 14:54

Le 3 mars

Saint Joseph FREINADEMETZ


Nom: FREINADEMETZ
Prénom: Joseph
Nom de religion: Joseph
Pays: Autriche - Chine
Naissance: 15.04.1852 à Oies (Val Badia - Haut-Adige)
Mort: 28.01.1908 à Taikia (Chine)
État: Prêtre - Religieux


Note: Prêtre en 1875. Entre en 1878 dans la Société du Verbe divin. En 1879 il quitte Steyl (Hollande) pour Hongkong et devient cofondateur de la mission du Shantung méridional.

Béatification: 19.10.1975 à Rome par Paul VI
Canonisation: 05.10.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 28 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.40 p.1-3
Réf. dans la Documentation Catholique: 1975 p.1040 - 2003 n.22 p.1122-1123

Notice

Jozef Freinademetz naît en 1852 à Oies dans les Alpes dolomitiques au nord de l’Italie, région qui, à l’époque, dépend de l’empire autrichien. C’est une famille nombreuse de paysans pauvres. Il hérite de ce milieu une foi solide et simple, et une ténacité propre aux gens de la montagne. Il entre au séminaire de Bressanone. Il ressent aussi un appel à la vie missionnaire. Il s’y prépare en apprenant sept langues. Il dira plus tard : « L’amour est le seul langage que tous les peuples comprennent ».

Ordonné prêtre le 25 juillet 1875, il est fort apprécié du petit village où il est d’abord curé, mais bientôt, il se met en relation avec le Père Arnold Janssen 2 , fondateur des missionnaires du Verbe Divin. Il entre dans leur Maison à Steyl, en Hollande, en août 1878. Il part pour la Chine avec un compagnon, le Père Anzer, le 2 mars 1879. Après un séjour préparatoire de deux ans à Hongkong, il arrive en 1881 dans sa Mission du Shantung méridional, une province de 12 millions d’habitants, qui ne compte encore que 158 chrétiens.

Les premières années sont dures : déplacements longs et éprouvants, danger des bandits, rude travail pour implanter des communautés nouvelles, et souvent une implantation est à peine réalisée que l’évêque lui demande d’aller en fonder une autre. De plus les Européens (Anglais, Français et Allemands) sont mal vus, et les missionnaires sont englobés dans cette réprobation. Souvent, il est pourchassé, battu. On raconte qu’un jour, sous les coups, le Père Joseph commence à prêcher à ses assaillants qui finissent par le laisser tranquille. Vie éprouvante que la Mission, donc? Le Père Joseph répond : « Je ne considère pas la vie missionnaire comme un sacrifice que j’offre à Dieu, mais comme la plus grande grâce que Dieu pouvait me donner ». Il aime les Chinois et comme le souligne Jean-Paul II : « il embrasse avec amour et par amour leurs conditions de vie, selon le conseil que lui-même donne à ses missionnaires : “Le travail missionnaire est vain si l’on n’aime pas et que l’on n’est pas aimé”. Modèle exemplaire d’inculturation évangélique, ce saint imite Jésus, qui a sauvé les hommes en partageant jusqu’au bout leur existence ». Il veut rester proche des gens et refuse l’épiscopat, demandant que le Père Anzer soit nommé à sa place, ce qui est fait. Mais, à chaque fois que l’évêque s’absente, c’est lui qui administre le diocèse, en plus de sa tâche. Épuisé, il tombe tuberculeux et doit se reposer un moment. Quand éclate une épidémie de typhus à la fin de 1907 alors qu’il administre une sixième fois le diocèse, il offre sans cesse son assistance comme un bon pasteur et il est lui-même atteint la maladie. Il meurt à Taikia, le siège du diocèse, en 1908. Son tombeau devient très vite un lieu de pèlerinage pour les chrétiens.
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Message par jaimedieu Sam 4 Mar 2017 - 14:35

Le 4 mars

Bienheureuse Pauline BOROWIK


Nom: BOROWIK
Prénom: Pauline (Paulina)
Nom de religion: Marie Félicité (Maria Felicyta)
Pays: Pologne - Biélorussie

Naissance: 30.08.1905 à Rydno (Siedlce)
Mort: 01.08.1943 à Nowogrodek

État : Religieuse - Martyre du Groupe des 11 Sœurs martyres de Pologne - Biélorussie 2

Note:
Religieuse de la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille de Nazareth en 1932. A Nowogrodek en 1935. Professe simple.

Béatification: 05.03.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 1er août

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.10 p.1-3 – n.11 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.7 p.248

Notice

Le 5 mars 2000, Jean Paul II béatifie 11 sœurs polonaises, martyres du nazisme, qui s'ajoutent aux 108 martyrs polonais de la seconde guerre mondiale déjà béatifiés par le Pape en 1999. En tout il y a eu 2'647 prêtres, 4'117 religieuses et d'innombrables laïcs polonais, victimes du nazisme.
Mère Maria Stella du Saint Sacrement 2 et ses 10 consœurs appartiennent à la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille de Nazareth. En 1929, elles arrivent à Nowogrodek (Pologne à l'époque, actuellement Biélorussie) sur l'invitation de l'évêque, en particulier pour s'occuper de l'éducation des enfants. Outre cela. elles assurent divers services de charité. Les Nazis occupent la ville et font une première exécution de 60 personnes en 1942. L'année suivante, ils arrêtent à nouveau 120 personnes en vue de les exécuter. Pour que des familles ne soient pas décimées par la mort d'un de leurs membres, les sœurs unanimes offrent leur vie en échange. Du coup les Nazis renoncent à l'exécution et les personnes arrêtées sont envoyées au Service du Travail Obligatoire (STO). Certaines sont relâchées. Mais un nouveau danger se profile. D'autres personnes sont arrêtées, notamment leur aumônier, unique prêtre de la région. Les religieuses renouvellent leur offrande: "Notre Père aumônier est plus indispensable sur cette terre que nous; si un tel sacrifice est nécessaire, que l'on prenne plutôt notre vie que la sienne". Tous échappent finalement à la mort. Mais le samedi 31 juillet 1943, elle sont convoquées au commissariat pour 19 heures 30. Elles pensent que c'est pour le STO. En fait, la Gestapo a décidé d'éliminer prêtres et religieuses sans jugement préalable. Elles disent leur chapelet comme d'habitude à 18 heures, suivi du Salut du Saint-Sacrement et se présentent à l'heure dite. Elles sont poussées dans un camion et emmenées hors de la ville, mais le moment n'est pas propice à l'exécution, car la campagne est sillonnée de paysans qui rentrent leurs troupeaux. On les ramène au commissariat et on leur fait passer la nuit au sous-sol. Le lendemain, Dimanche 1er Août, vers 3 heures 30 du matin, elles sont conduites à 5 km de la ville à Batorowka, dans les bois, et c'est là qu'elles sont fusillées.
"Où puisent-elles la force de se donner en échange du salut des condamnés de Nowogrodek? D'où tirent-elles l'audace d'accepter avec courage la condamnation à mort si cruelle et injuste? La semence de la grâce, plantée dans leur cœur au moment du saint baptême, puis cultivée avec un grand soin et responsabilité, s'enracina et donna le fruit le plus beau qui est le don de la vie." (Jean Paul II, homélie de béatification)



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Message par jaimedieu Dim 5 Mar 2017 - 15:45

Le 5 mars


Sainte Agnès de Bohême


Nom: AGNÈS DE BOHÊME
Prénom: Agnès
Nom de religion: Agnès
Pays: Bohême
Naissance: 1211
Mort: 02.03.1282
État : Religieuse - Abbesse clarisse


Note:
Fille du roi Otakar. Fonde à Prague l'hôpital de S. François et un monastère pour les "Sœurs pauvres" ou "Damianites" où elle entra à la Pentecôte 1234, professe solennelle.
Béatification: Culte immémorial reconnu par Pie IX en 1874.
Canonisation: 12.11.1989 à Rome par Jean Paul II
Fête: 6 mars

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1989 n.48
Réf. dans la Documentation Catholique: 1982 p.340-343 - 1990 p.47

Notice

Agnès, fille du roi de Bohême, de la dynastie des Premysl, naît en 1211 dans une famille qui compte de nombreux saints. A trois ans elle est confiée au monastère cistercien de Trebnica près de Breslau où vivait sa tante sainte Edwige, laquelle lui enseigne les vérités de la foi et les premières prières. L'exemple de sa tante s'imprime profondément dans le cœur d'Agnès et l'accompagnera toute sa vie durant. A huit ans elle est envoyée chez les religieuses prémontrées de Doxane. A neuf ans elle est arrachée à la tranquillité du couvent et on l'emmène à la cour de Vienne. Elle avait déjà été fiancée deux fois quand l'Empereur Frédéric II devenu veuf décide de l'épouser. Il hâte le temps des fiançailles et du mariage. Agnès qui a voué depuis longtemps sa virginité entre les mains de la Vierge Marie, alerte le Pape Grégoire IX, lequel fait intervenir son légat, et le projet tourne court.

Ayant entendu parler de Saint François et du nouvel Ordre de Sainte Claire, elle désire aussi suivre dans une totale pauvreté le Christ pauvre. Elle se dépouille de ses bijoux et vêtements précieux et en distribue le prix aux pauvres. Suivant l'exemple de sa cousine, Sainte Élizabeth de Thuringe, "consolatrice des indigents", elle fonde à Prague un hôpital et une confraternité annexe pour le soin des malades, les "Porte-Croix de l'Étoile rouge" (cette congrégation existe toujours). Elle entre dans un monastère de Clarisses qu'elle avait fondé. Pour les aider, Sainte Claire envoie cinq clarisses italiennes en y joignant une lettre chaleureuse dans laquelle elle loue Agnès d'avoir préféré les épousailles avec le Christ à tous les honneurs du monde. "C'est ainsi que naquit entre les deux femmes l'une des plus belles amitiés qui fût jamais." Et pourtant, elles n'ont pas eu l'occasion de se rencontrer sur cette terre. Grâce à l'exemple d'Agnès, d'autres couvents de clarisses se fondent dans son pays natal. A la suite de Claire, Agnès obtient du Pape pour son monastère le privilège de la pauvreté, c'est-à-dire la renonciation à toute propriété. Le monastère de Prague est le seul avec celui d'Assise à suivre la règle écrite par Claire en 1253 incluant ce privilège. Les autres clarisses adopteront une règle rédigée après la mort de Claire et permettant la propriété en commun.

Sainte Agnès meurt le 2 mars 1282 après 40 année de vie religieuse.
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Message par jaimedieu Lun 6 Mar 2017 - 12:49

Le 6 mars

Bienheureux Jacques GAPP


Nom: GAPP
Prénom: Jacques (Jakob)
Nom de religion: Jacques (Jakob)
Pays: Autriche
Naissance: 26.07.1897 à Wattens (Tyrol - Autriche)
Mort: 13.08.1943 à Berlin
État: Prêtre - Marianiste - Martyr

Note:
Blessé sur le front italien (1916). 1920 novice chez les marianistes.1930 Prêtre à Fribourg (CH). Ministères en Autriche, notamment à Graz. 1938 il lutte contre le nazisme et doit se réfugier en France et en Espagne. Piégé, arrêté et conduit à Berlin. Guillotiné.

Béatification: 24.11.1996 à Rome par Jean Paul II
Fête: 13 août

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1996 n.48 p.2-3 / n.49 p.9
Réf. dans la Documentation Catholique: 1997 n.1 p.1-2

Notice

Jakob Gapp naît en 1897 à Wattens dans le Tyrol autrichien. Son père est ouvrier. Il est le 7e enfant de la famille. En 1915 il s'engage dans l'infanterie. Il est blessé sur le front italien et décoré. Puis il est fait prisonnier et ne sera libéré par les Italiens qu'en août 1919. En 1920, il est novice marianiste. Il œuvre à Graz en Styrie. C'est à Antony, près de Paris qu'il prononce ses vœux définitifs; après quoi, il est envoyé au séminaire de Fribourg, en Suisse. Là il est ordonné prêtre en 1930. De retour en Autriche, il exerce son ministère dans les écoles marianistes, notamment à Graz, et il se dévoue au service des pauvres et des chômeurs. Quand la doctrine nazie commence à se répandre, il déclare avec force et courage qu'il ne peut y avoir aucun compromis entre l'idéologie païenne du national-socialisme et le christianisme. Non sans raison, il y voit une lutte apocalyptique. A cause de cela, il doit quitter Graz et il revient au Tyrol. En octobre 1938, on lui interdit d'enseigner la religion après qu'il ait dit en chaire que l'amour du prochain doit s'exercer sans distinction de nationalité ou de religion. En décembre, après avoir défendu le Pape contre les attaques des nazis, il doit s'expatrier. On le retrouve à Bordeaux, puis en Espagne où son opposition au nazisme lui vaut d'être isolé et incompris de tous. C'est alors que deux individus, feignant de fuir la persécution anti-sémite, lui demandent de les accompagner jusque dans la France occupée. C'était un piège de la Gestapo qui l'avait suivi depuis son départ d'Autriche. Il est arrêté et emmené en captivité à Berlin. En juillet 1943, il est condamné à mort, et le 13 août, il est guillotiné. L'unique relique, son anneau de profession, est conservé au centre de formation marianiste de Griesinghof, en Autriche.
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Message par jaimedieu Mar 7 Mar 2017 - 16:09

Saint Jean Népomucène NEUMANN

Nom: NEUMANN
Prénom: Jean Népomucène (John)
Nom de religion: Jean Népomucène (John)
Pays: Etats-Unis
Naissance: 28.03.1811 à Prachatitz (Bohême)
Mort: 05.01.1860 à Philadelphie
Etat: Evêque - Rédemptoriste - Fondateur


Note:
Séminariste émigré aux E.-U. - Prêtre à New York 1836, Rédemptoriste 1840Ministère paroissial près des émigrés allemands - Evêque de Philadelphie 1852 - Créateur d'écoles catholiques et auteur d'un catéchisme. Fonde les Sœurs du Tiers-Ordre franciscain.
Béatification: 13.10.1963 à Rome par Paul VI
Canonisation: 19.06.1977 à Rome par Paul VI
Fête: 5 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1963 col.1417-8 ; 1977 p.704

Notice

Jean Népomucène Neumann naît à Prachatitz en Bohème le 28 mars 1811. Encore séminariste, il s'engage pour les missions d'Amérique. Ordonné prêtre aux États-Unis en 1836, il passe d'abord 4 ans dans la région des chutes du Niagara au service des bûcherons, puis il entre chez les Rédemptoristes et continue son ministère comme curé. En 1852 il est nommé évêque de Philadelphie et déploie un zèle infatigable: il fonde une centaine d'école catholiques, visite ses diocésains, les confesse volontiers et il manifeste un grand amour pastoral, spécialement pour les pauvres. Il rédige plusieurs ouvrages parmi lesquels un célèbre catéchisme réédité plusieurs fois. Pris d'un malaise soudain, il meurt dans la rue le 5 janvier 1860. Il n'avait pas 49 ans. Paul VI l'a béatifié et canonisé. C'est le premier saint des États-Unis.
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Message par jaimedieu Jeu 9 Mar 2017 - 15:05

Le 9 mars

Bienheureux Ivan MERZ


Nom: MERZ
Prénom: Ivan
Pays: Croatie – Bosnie-Herzégovine
Naissance: 16.12.1896 à Banja Luka (Bosnie-Herzégovine)
Mort: 10.05.1928 à Zagreb (Croatie)
État: Laïc

Note: Études à Vienne et Paris. Professeur au collège archiépiscopal de Zagreb (1920 à sa mort). Promoteur du mouvement liturgique en Croatie et pionnier de l’Action catholique.
Béatification: 22.06.2003 à Banja Luka par Jean Paul II
Fête: 10 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.25 p.3-4

Réf. dans la Documentation Catholique: 2003 n.14 p.723-724

Notice


Ivan Merz naît en 1896 à Banja Luka, qui est à l’époque sous domination autrichienne et fait actuellement partie de la Bosnie-Herzégovine. Son père est allemand et sa mère hongroise d’origine juive. Vers la fin de son école secondaire, il commence à rédiger un Journal qu’il tiendra jusqu’à la fin de sa vie, témoin précieux de son évolution spirituelle. Il étudie ensuite à l’université de Vienne, puis, lorsque éclate la guerre de 1914-18, il fait l’expérience amère de la guerre, du comportement “païen” de l’homme et du manque de soutien spirituel de la part des aumôniers militaires, mais il en ressort avec une volonté fortifiée de devenir un saint. Cette expérience l’a fait mûrir. Il reprend à Vienne ses études interrompues et les continue à Paris à partir de 1920, ce qui lui permet, de retour au pays, de présenter une thèse à Zagreb ayant pour sujet : “L’influence de la liturgie sur les écrivains français, de Chateaubriand à nos jours”. Lui-même a “grandi à l’école de la liturgie” (Jean Paul II) et devient un promoteur du renouveau liturgique en Croatie, anticipant de quarante ans les idées du Concile Vatican II. Juste après sa thèse, il passe un examen lui permettant d’enseigner la littérature et la langue françaises ainsi que l’allemand. Après quoi, pendant un peu plus de cinq ans, c'est-à-dire jusqu’à sa mort, il enseigne à l’Institut de l’archidiocèse de Zagreb. Ivan Merz présente le type parfait d’un Européen dont les éléments divers sont fondus harmonieusement par la religion catholique. A ce titre, il peut servir de modèle pour les citoyens d’une future Europe unie par ses racines chrétiennes communes.

Le jeune Ivan Merz exerce un apostolat ardent parmi les jeunes, notamment au moyen d’une organisation de jeunesse qu’il préside : “l’Union croate des Aigles” ; il la renouvelle selon les principes définis par le Pape Pie XI pour l’Action catholique. Ce n’est pas un hasard s’il a choisi comme devise : “Sacrifice-Eucharistie-Apostolat”. Dans son travail, il rencontre de nombreuses incompréhensions et des difficultés de toutes sortes. Convaincu que la souffrance est le meilleur moyen d’apostolat, il affronte ces épreuves avec un calme admirable, fruit de son union constante avec Dieu dans la prière. Il meurt à l’âge de trente deux ans offrant sa jeune vie pour les “Aigles”.

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Message par jaimedieu Ven 10 Mar 2017 - 16:28

Le 10 mars

Bienheureux Kamen VITCHEV[
/b]

[b]Nom: VITCHEV
Prénom: Pierre
Nom de religion: Kamen
Pays: Bulgarie
Naissance: 23.05.1893 à Strem (diocèse de Tracia (Thrace) - région de Burgas)
Mort: 11.11.1952 à Sofia
État : Prêtre - Assomptionniste - Martyr


Note: Entre chez les Assomptionnistes en 1910. Noviciat à Gemp, près de Louvain. Études à Louvain. Prêtre en 1921 à Kadiköy (Istanbul). Études à Strasbourg. Recteur du collège de Plovdiv. Grande activité intellectuelle. Supérieur du séminaire de Plovdiv en 1948. Arrêté en 1952. Fusillé le 11 novembre 1952.

Béatification: 26.05.2002 à Plovdiv par Jean Paul II
Fête: 13 novembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2002 n.22 p.7.12-13
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice
Pierre Vitchev naît en 1893 à Strem dans le diocèse de Thrace (région de Burgas) en Bulgarie. Ses parents sont de rite oriental. En 1910 il entre chez les Assomptionnistes et commence son noviciat à Gemp, près de Louvain (Belgique). Il y reçoit le nom de Kamen. Il fait profession perpétuelle à Limperzberg et commence ses études théologiques. Après avoir été professeur au collège assomptionniste de Plovdiv en Bulgarie et au petit séminaire d'Istanbul en Turquie, il retourne à Louvain en 1920 pour continuer ses études. En 1921 il est ordonné prêtre à Kadiköy (faubourg d'Istanbul) et là il enseigne la théologie.

En 1930, après avoir obtenu un doctorat de théologie à Strasbourg, il revient au pays et on le retrouve au collège de Plovdiv dont il devient le recteur. Il y restera jusqu'en 1948. Il déploie une grande activité intellectuelle, écrivant des articles dans la revue "Echo d'Orient" et dans celle d'"Istina" dont il est le directeur (et qui existe encore) ainsi que des articles scientifiques dans d'autres revues. C'est un spécialiste du rite byzantin. Il est passionné pour la cause de l'unité entre orthodoxes et catholiques, et dans son collège règne une parfaite harmonie entre les élèves catholiques, orthodoxes et musulmans.

Lorsque les communistes arrivent en 1948, le collège est fermé. Le Père Kamen est nommé supérieur du séminaire de Plovdiv et vicaire provincial des Assomptionnistes bulgares. Ecrivant à son Supérieur général, il l'informe que le rideau de fer devient de plus en plus opaque; il prévoit que les prêtres catholiques seront bientôt poursuivis et il conclut en disant: "Obtenez-nous par la prière la grâce d'être fidèles au Christ et à l'Église dans notre vie quotidienne, afin d'être dignes de lui rendre témoignage quand viendra le moment." Il est arrêté en 1952 et condamné à mort comme 'espion' et 'conspirateur'. Ils sont 40 condamnés et il est en tête de liste comme organisateur du 'complot'. Ils sont fusillés dans la nuit du 11 au 12 novembre 1952, à Sofia.



NOTE SUR LES ASSOMPTIONNISTES EN BULGARIE

Les Augustins de l'Assomption, appelés 'Assomptionnistes', sont fondés en 1850 par le Père d'Alzon. En 1862, le Bienheureux Pie IX, pape missionnaire, déclare au Père d'Alzon: "Je bénis vos œuvres d'Orient et d'Occident."…Alors que les Assomptionnistes n'ont encore rien créé en Orient! Le Père d'Alzon prend cela comme une invitation prophétique à faire quelque chose dans cette direction-là afin que, selon sa devise, "le Règne de Dieu arrive" (Adveniat Regnum tuum) et en 1863 il envoie un Père - un seul - en Bulgarie. C'est le point de départ de la "Mission d'Orient" des Assomptionnistes. Elle prospère car les vocations affluent. Les Assomptionnistes créent petits séminaires et collèges, dont le grand collège Saint-Augustin à Plovdiv, en 1880, où se formera toute l'intelligentsia du pays. En 1900, les lois anti-religieuses en France ont un contrecoup positif en Bulgarie, car beaucoup de religieux contraints de s'exiler arrivent en Bulgarie et parmi eux, beaucoup de prêtres ou de séminaristes prennent goût à la Mission d'Orient. Dans la pensée des fondateurs, l'œuvre d'Orient voulait faciliter le retour à l'unité des orthodoxes bulgares (eux-mêmes connaissaient un mouvement dans ce sens-là). Dès le début ils voulaient aussi susciter un clergé autochtone de rite oriental.

En 1948, les communistes arrivant au pouvoir, les missionnaires étrangers sont chassés et toutes les œuvres sont détruites ou confisquées. (A la fin de son homélie de béatification, Jean Paul II demandera à l'Église bulgare de reconstruire le séminaire) Quant aux religieux et religieuses qui restent au pays, ils sont confinés dans leurs églises et sacristies. (Ainsi une religieuse carmélite, qui a témoigné au procès, a vécu 38 ans enfermée dans le chœur d'une église.) Des prêtres sont emprisonnés. Si les communistes se sont 'intéressés' spécialement à nos trois bienheureux, c'est qu'ils les considéraient comme des chefs de file, étant très connus et influents dans le pays. Ils sont fusillés en 1952. Il a fallu attendre la chute du communisme pour avoir accès aux archives et connaître le lieu approximatif et la date de leur mort, car les communistes avaient peur qu'on vienne les vénérer comme des martyrs: ils ont été exécutés dans la nuit du 11 au 12 novembre 1952, dans la prison de Sofia, en même temps que le bienheureux Vincent Bossilkov, évêque passioniste, béatifié en 1998. Si les trois Pères Assomptionnistes ont été béatifiés plus tard que lui, c'est à cause des communistes qui menaçaient, au cas où l'on ouvrirait le procès de béatification, de s'en prendre aux confrères vivant encore dans le pays. Des orthodoxes aussi ont été persécutés pour la même foi au Christ. Il y a là une valeur œcuménique. "Nous sommes unis sur la toile de fond des martyrs. Nous ne pouvons pas ne pas être unis", disait Jean Paul II au Colisée, le Vendredi Saint 1994.
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