Les saints du jour
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Les saints du jour
Rappel du premier message :
Samedi le 3 septembre
Saint Grégoire le Grand
Pape et docteur de l'Église
(537 - 604)
C
'est à bon droit que cet illustre Pape est appelé le Grand; il fut, en effet, grand par sa naissance, - fils de sénateur, neveu d'une sainte, la vierge Tarsille; - grand par sa science et par sa sainteté; - grand par les merveilles qu'il opéra; - grand par les dignités de cardinal, de légat, de Pape, où la Providence et son mérite l'élevèrent graduellement.
Grégoire était né à Rome. Il en occupa quelques temps la première magistrature, mais bientôt la cité, qui avait vu cet opulent patricien traverser ses rues en habits de soie, étincelants de pierreries, le vit avec bien plus d'admiration, couvert d'un grossier vêtement, servir les mendiants, mendiant lui-même, dans son palais devenu monastère et hôpital. Il n'avait conservé qu'un seul reste de son ancienne splendeur, une écuelle d'argent dans laquelle sa mère lui envoyait tous les jours de pauvres légumes pour sa nourriture; encore ne tarda-t-il pas de la donner à un pauvre marchand qui, après avoir tout perdu dans un naufrage, était venu solliciter sa charité si connue.
Grégoire se livra avec ardeur à la lecture des Livres Saints; ses veilles, ses mortifications étaient telles, que sa santé y succomba et que sa vie fut compromise. Passant un jour sur le marché, il vit de jeunes enfants d'une ravissante beauté que l'on exposait en vente. Apprenant qu'ils étaient Angles, c'est-à-dire du pays, encore païen, d'Angleterre: "Dites plutôt des Anges, s'écria-t-il, s'ils n'étaient pas sous l'empire du démon." Il alla voir le Pape, et obtint d'aller prêcher l'Évangile à ce peuple; mais les murmures de Rome forcèrent le Pape à le retenir.
Le Souverain Pontife étant venu à mourir, Grégoire dut courber ses épaules sous la charge spirituelle de tout l'univers. L'un des faits remarquables de son pontificat, c'est l'évangélisation de ce peuple anglais dont il eût voulu lui-même être l'apôtre.
Grégoire s'est rendu célèbre par la réforme de la liturgie et le perfectionnement du chant ecclésiastique. Il prêchait souvent au peuple de Rome, et lorsque la maladie lui ôtait cette consolation, il composait des sermons et des homélies qui comptent parmi les chefs-d'oeuvre de ce grand docteur. Son pontificat fut l'un des plus féconds dont s'honore l'Église. Grégoire mourut le 12 mars 604. On le représente écoutant une colombe qui lui parle à l'oreille. Il est regardé comme le patron des chantres.
Martyrologe Romain : À Paris, en 1792, la passion de soixante-quinze bienheureux martyrs.
Prêtres : André-Abel Alricy, de Crémieu, au diocèse de Grenoble, attaché à la prison Saint-Médard, à Paris - René-Marie Andrieux, de Rennes, ancien jésuite, supérieur de la Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris - Pierre-Paul Balzac, de Paris, vicaire à Villejuif, retiré dans la communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-François Benoît, dit Vourlat, de Lyon, ancien jésuite, aumônier des Dames de l’Adoration perpétuelle, à Paris - Jean-Charles-Marie Bernard du Cornillet, de Châteaubriant, au diocèse de Nantes, chanoine régulier de Saint-Victor à Paris et bibliothécaire de l’abbaye - Michel-André-Sylvestre Binard, de Laulne, au diocèse de Coutances, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Nicolas Bize, de Versailles, directeur du séminiaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Claude Bochot, de Troyes, supérieur de la Maison Saint-Charles des Pères de la Doctrine chrétienne, à Paris - Jean-François Bonnel de Pradal, d’Ax-les-Thermes, au diocèse de Pamiers, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, à Paris - Pierre Bonze, de Paris, curé de Massy - Pierre Briquet, de Vervins, au diocèse de Laon, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Pierre Brisse, de Brombos, au diocèse de Beauvais, curé de Boran-sur-Oise, dans le même diocèse - Charles Carnus, de Salles-la-Source, au diocèse de Rodez, professeur au collège de Rodez - Jean-Charles Caron, d’Auchel, au diocèse de Boulogne, prêtre de la Mission, curé de Collégien, au diocèse de Meaux - Bertrand-Antoine de Caupène, de Jégan, au diocèse d’Auch, vicaire à Montmagny - Nicolas Colin, de Grenant, au diocèse de Langres, prêtre de la Mission, curé de Genevrières, au même diocèse - Jacques Dufour, de Troisgots, au diocèse de Coutances, vicaire à Maison-Alfort, au diocèse de Paris - Denis-Claude Duval, de Paris, vicaire à Saint-Étienne du Mont - Jean-Pierre Duval, de Paris, capucin (frère Côme), aumônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Joseph Falcoz, de Saint-Sorlin d’Arves, au diocèse de Maurienne, chapelain de l’hôpital de la Pitié - Gilbert-Jean Fautrel, de Marcilly, au diocèse de Coutances, aumônier de la Maison des Enfants-trouvés, à Paris - Eustache Félix, de Troyes, procureur de la Maison des Pères de la Doctrine chrétienne à Paris et conseiller provincial - Pierre-Philibert Fougères, de Paris, curé de Saint-Laurent de Nevers, député à l’Assemblée nationale - Louis-Joseph François, de Busigny, au diocèse de Cambrai, prêtre de la Mission, supérieur du séminaire Saint-Firmin - Pierre-Jean Garrigues, de Sauveterre, au diocèse de Rodez, attaché au diocèse de Paris - Nicolas Gaudreau, de Paris, curé de Vert-le-Petit - Étienne-Michel Gillet, de Paris, directeur au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet - Georges-Jérôme Giroust, de Bussy-Saint-Georges, au diocèse de Meaux, vicaire à Gennevilliers, au diocèse de Paris - Joseph-Marie Gros, de Lyon, curé de Saint-Nicolas du Chardonnet, député aux États généraux - Jean-Henri Gruyer, de Dole, au diocèse de Saint-Claude, prêtre de la Mission, vicaire à Saint-Louis de Versailles - Pierre-Marie Guérin du Rocher, de Sainte-Honorine-la-Guillaume, au diocèse de Séez, ancien jésuite, supérieur de la Maison des Nouveaux Convertis, à Paris - François-Robert Guérin du Rocher, frère cadet du précédent, né au Repas, au diocèse de Séez, ancien jésuite, aumônier de l’hospice des Capucins, à Paris - Yves-André Guillon de Kerenrun, de Lézardrieux, au diocèse de Tréguier, proviseur de la Maison de Navarre et vice-chancelier de l’Université de Paris - Julien-François Hédouin, de Coutances, chapelain de la Communauté de la Compassion, à Paris - Pierre-François Hénoque, de Tronchoy, au diocèse d’Amiens, professeur au Collège du Cardinal Lemoine, à Paris - Éloi Herque, dit du Roule, de Lyon, ancien jésuite, aummônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Louis Joret, de Rollot, au diocèse de Beauvais, résidant à Paris - Jean-Jacques de La Lande, de La Forêt-Auvray, au diocèse d’Évreux, curé de Saint-Martin d’Illiers-l’Évêque, au même diocèse, député aux États généraux - Gilles-Louis Lanchon, des Pieux, au diocèse de Coutances, directeur spirituel des religieuses de Port-Royal, à Paris - Louis-Jean Lanier, de Château-Gontier, au diocèse d’Angers, préfet du séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Jean-Joseph de Lavèze-Belay, de Gluiras, au diocèse de Viviers, confesseur des malades à l’Hôtel-Dieu de Paris - Michel Leber, de Paris, curé de La Madeleine - Jean-Baptiste Legrand, de Versailles, professeur au Collège de Lisieux, à Paris - Jean-Pierre Le Laisant, de Valognes, au diocèse de Coutances, vicaire à Dugny, au diocèse de Paris - Julien Le Laisant, frère aîné du précédent, de Valognes, vicaire à Videcosville, au diocèse de Coutances - Jean Lemaître, de Beaumais, au diocèse de Bayeux, ordonné prêtre le 17 juin précédent - Jean-Thomas Leroy, d’Épernay, au diocèse de Châlons, grand prieur de l’abbaye de chanoines réguliers de Saint-Jean des Vignes et curé-prieur de La Ferté-Gaucher, au diocèse de Soissons - Martin-François Loublier, d’O, près de Mortrée, au diocèse de Séez, curé de Condé-sur-Sarthe, au même diocèse - Claude-Louis Marmotant de Savigny, de Paris, curé de Compans-la-Ville, au diocèse de Meaux - Claude-Sylvain Mayneaud de Bizefranc, de Digoin, au diocèse d’Autun, prêtre de la Communauté de Saint-Étienne du Mont, à Paris - Henri-Jean Milet, de Paris, vicaire à Saint-Hippolyte - François-Joseph Monnier, de Paris, vicaire à Saint-Séverin - Marie-François Mouffle, de Paris, vicaire à Saint-Merry - Jean-Louis Oviefre, de Paris, directeur de la petite Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-Michel Phelippot, de Paris, chapelain du Collège de Navarre, à Paris - Claude Pons, du Puy-en-Velay, chanoine régulier de Sainte-Geneviève de Paris - Pierre-Claude Pottier, du Hâvre, au diocèse de Rouen, eudiste, supérieur du Séminaire Saint-Vivien de Rouen - Jacques-Léonor Rabé, de Sainte-Mère-Église, au diocèse de Coutances, chapelain de l’hospice des Enfants-Assistés, à Paris - Pierre-Robert Régnet, de Cherbourg, au diocèse de Coutances, résidant à Paris - Yves-Jean-Pierre Rey de Kervizic, de Plounez, au diocèse de Saint-Brieuc, vicaire à Saint-Jacques du Haut-Pas, à Paris - Nicolas-Charles Roussel, confesseur des Hermites à Grosbois, au diocèse de Paris - Pierre Saint-James, de Caen, au diocèse de Bayeux, recteur de l’Hôpital général, à Paris - Jacques-Louis Schmid, de Paris, curé de Saint-Jean l’Évangéliste, à Paris - Jean-Antoine Seconds, de Rodez, ancien jésuite, chapelain de l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Jacques de Turménies, de Gournay-en-Bray, au diocèse de Rouen, grand-maître du Collège de Navarre, à Paris - René-Joseph Urvoy, de Plouisy, au diocèse de Tréguier, maître de conférences au séminaire des Trente-Trois, à Paris - Nicolas-Marie Verron, de Quimperlé, au diocèse de Cornouaille, ancien jésuite, directeur des religieuses de Sainte-Aure, à Paris.
Diacre : Pierre-Florent Leclercq ou Clerq, de Hautvillers, au diocèse d’Amiens, élève au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris.
Laïcs : Sébastien Desbrielles, de Bourges, maître d’hôtel à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Louis-François Rigot, d’Amiens, sous-sacristain à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Jean-Antoine de Villette, de Cateau-Cambrésis, au diocèse de Cambrai, ancien officier, retiré au séminaire Saint-Firmin.
Martyrs de Paris et prêtres pour la plupart, le lendemain du massacre perpétré au couvent des Carmes, sous la Révolution française, ils furent à leur tour mis à mort sans jugement, quelques-uns à la prison de la Force, tous les autres au séminaire Saint-Firmin transformé en prison.
Samedi le 3 septembre
Saint Grégoire le Grand
Pape et docteur de l'Église
(537 - 604)
C
'est à bon droit que cet illustre Pape est appelé le Grand; il fut, en effet, grand par sa naissance, - fils de sénateur, neveu d'une sainte, la vierge Tarsille; - grand par sa science et par sa sainteté; - grand par les merveilles qu'il opéra; - grand par les dignités de cardinal, de légat, de Pape, où la Providence et son mérite l'élevèrent graduellement.
Grégoire était né à Rome. Il en occupa quelques temps la première magistrature, mais bientôt la cité, qui avait vu cet opulent patricien traverser ses rues en habits de soie, étincelants de pierreries, le vit avec bien plus d'admiration, couvert d'un grossier vêtement, servir les mendiants, mendiant lui-même, dans son palais devenu monastère et hôpital. Il n'avait conservé qu'un seul reste de son ancienne splendeur, une écuelle d'argent dans laquelle sa mère lui envoyait tous les jours de pauvres légumes pour sa nourriture; encore ne tarda-t-il pas de la donner à un pauvre marchand qui, après avoir tout perdu dans un naufrage, était venu solliciter sa charité si connue.
Grégoire se livra avec ardeur à la lecture des Livres Saints; ses veilles, ses mortifications étaient telles, que sa santé y succomba et que sa vie fut compromise. Passant un jour sur le marché, il vit de jeunes enfants d'une ravissante beauté que l'on exposait en vente. Apprenant qu'ils étaient Angles, c'est-à-dire du pays, encore païen, d'Angleterre: "Dites plutôt des Anges, s'écria-t-il, s'ils n'étaient pas sous l'empire du démon." Il alla voir le Pape, et obtint d'aller prêcher l'Évangile à ce peuple; mais les murmures de Rome forcèrent le Pape à le retenir.
Le Souverain Pontife étant venu à mourir, Grégoire dut courber ses épaules sous la charge spirituelle de tout l'univers. L'un des faits remarquables de son pontificat, c'est l'évangélisation de ce peuple anglais dont il eût voulu lui-même être l'apôtre.
Grégoire s'est rendu célèbre par la réforme de la liturgie et le perfectionnement du chant ecclésiastique. Il prêchait souvent au peuple de Rome, et lorsque la maladie lui ôtait cette consolation, il composait des sermons et des homélies qui comptent parmi les chefs-d'oeuvre de ce grand docteur. Son pontificat fut l'un des plus féconds dont s'honore l'Église. Grégoire mourut le 12 mars 604. On le représente écoutant une colombe qui lui parle à l'oreille. Il est regardé comme le patron des chantres.
Martyrologe Romain : À Paris, en 1792, la passion de soixante-quinze bienheureux martyrs.
Prêtres : André-Abel Alricy, de Crémieu, au diocèse de Grenoble, attaché à la prison Saint-Médard, à Paris - René-Marie Andrieux, de Rennes, ancien jésuite, supérieur de la Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris - Pierre-Paul Balzac, de Paris, vicaire à Villejuif, retiré dans la communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-François Benoît, dit Vourlat, de Lyon, ancien jésuite, aumônier des Dames de l’Adoration perpétuelle, à Paris - Jean-Charles-Marie Bernard du Cornillet, de Châteaubriant, au diocèse de Nantes, chanoine régulier de Saint-Victor à Paris et bibliothécaire de l’abbaye - Michel-André-Sylvestre Binard, de Laulne, au diocèse de Coutances, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Nicolas Bize, de Versailles, directeur du séminiaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Claude Bochot, de Troyes, supérieur de la Maison Saint-Charles des Pères de la Doctrine chrétienne, à Paris - Jean-François Bonnel de Pradal, d’Ax-les-Thermes, au diocèse de Pamiers, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, à Paris - Pierre Bonze, de Paris, curé de Massy - Pierre Briquet, de Vervins, au diocèse de Laon, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Pierre Brisse, de Brombos, au diocèse de Beauvais, curé de Boran-sur-Oise, dans le même diocèse - Charles Carnus, de Salles-la-Source, au diocèse de Rodez, professeur au collège de Rodez - Jean-Charles Caron, d’Auchel, au diocèse de Boulogne, prêtre de la Mission, curé de Collégien, au diocèse de Meaux - Bertrand-Antoine de Caupène, de Jégan, au diocèse d’Auch, vicaire à Montmagny - Nicolas Colin, de Grenant, au diocèse de Langres, prêtre de la Mission, curé de Genevrières, au même diocèse - Jacques Dufour, de Troisgots, au diocèse de Coutances, vicaire à Maison-Alfort, au diocèse de Paris - Denis-Claude Duval, de Paris, vicaire à Saint-Étienne du Mont - Jean-Pierre Duval, de Paris, capucin (frère Côme), aumônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Joseph Falcoz, de Saint-Sorlin d’Arves, au diocèse de Maurienne, chapelain de l’hôpital de la Pitié - Gilbert-Jean Fautrel, de Marcilly, au diocèse de Coutances, aumônier de la Maison des Enfants-trouvés, à Paris - Eustache Félix, de Troyes, procureur de la Maison des Pères de la Doctrine chrétienne à Paris et conseiller provincial - Pierre-Philibert Fougères, de Paris, curé de Saint-Laurent de Nevers, député à l’Assemblée nationale - Louis-Joseph François, de Busigny, au diocèse de Cambrai, prêtre de la Mission, supérieur du séminaire Saint-Firmin - Pierre-Jean Garrigues, de Sauveterre, au diocèse de Rodez, attaché au diocèse de Paris - Nicolas Gaudreau, de Paris, curé de Vert-le-Petit - Étienne-Michel Gillet, de Paris, directeur au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet - Georges-Jérôme Giroust, de Bussy-Saint-Georges, au diocèse de Meaux, vicaire à Gennevilliers, au diocèse de Paris - Joseph-Marie Gros, de Lyon, curé de Saint-Nicolas du Chardonnet, député aux États généraux - Jean-Henri Gruyer, de Dole, au diocèse de Saint-Claude, prêtre de la Mission, vicaire à Saint-Louis de Versailles - Pierre-Marie Guérin du Rocher, de Sainte-Honorine-la-Guillaume, au diocèse de Séez, ancien jésuite, supérieur de la Maison des Nouveaux Convertis, à Paris - François-Robert Guérin du Rocher, frère cadet du précédent, né au Repas, au diocèse de Séez, ancien jésuite, aumônier de l’hospice des Capucins, à Paris - Yves-André Guillon de Kerenrun, de Lézardrieux, au diocèse de Tréguier, proviseur de la Maison de Navarre et vice-chancelier de l’Université de Paris - Julien-François Hédouin, de Coutances, chapelain de la Communauté de la Compassion, à Paris - Pierre-François Hénoque, de Tronchoy, au diocèse d’Amiens, professeur au Collège du Cardinal Lemoine, à Paris - Éloi Herque, dit du Roule, de Lyon, ancien jésuite, aummônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Louis Joret, de Rollot, au diocèse de Beauvais, résidant à Paris - Jean-Jacques de La Lande, de La Forêt-Auvray, au diocèse d’Évreux, curé de Saint-Martin d’Illiers-l’Évêque, au même diocèse, député aux États généraux - Gilles-Louis Lanchon, des Pieux, au diocèse de Coutances, directeur spirituel des religieuses de Port-Royal, à Paris - Louis-Jean Lanier, de Château-Gontier, au diocèse d’Angers, préfet du séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Jean-Joseph de Lavèze-Belay, de Gluiras, au diocèse de Viviers, confesseur des malades à l’Hôtel-Dieu de Paris - Michel Leber, de Paris, curé de La Madeleine - Jean-Baptiste Legrand, de Versailles, professeur au Collège de Lisieux, à Paris - Jean-Pierre Le Laisant, de Valognes, au diocèse de Coutances, vicaire à Dugny, au diocèse de Paris - Julien Le Laisant, frère aîné du précédent, de Valognes, vicaire à Videcosville, au diocèse de Coutances - Jean Lemaître, de Beaumais, au diocèse de Bayeux, ordonné prêtre le 17 juin précédent - Jean-Thomas Leroy, d’Épernay, au diocèse de Châlons, grand prieur de l’abbaye de chanoines réguliers de Saint-Jean des Vignes et curé-prieur de La Ferté-Gaucher, au diocèse de Soissons - Martin-François Loublier, d’O, près de Mortrée, au diocèse de Séez, curé de Condé-sur-Sarthe, au même diocèse - Claude-Louis Marmotant de Savigny, de Paris, curé de Compans-la-Ville, au diocèse de Meaux - Claude-Sylvain Mayneaud de Bizefranc, de Digoin, au diocèse d’Autun, prêtre de la Communauté de Saint-Étienne du Mont, à Paris - Henri-Jean Milet, de Paris, vicaire à Saint-Hippolyte - François-Joseph Monnier, de Paris, vicaire à Saint-Séverin - Marie-François Mouffle, de Paris, vicaire à Saint-Merry - Jean-Louis Oviefre, de Paris, directeur de la petite Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-Michel Phelippot, de Paris, chapelain du Collège de Navarre, à Paris - Claude Pons, du Puy-en-Velay, chanoine régulier de Sainte-Geneviève de Paris - Pierre-Claude Pottier, du Hâvre, au diocèse de Rouen, eudiste, supérieur du Séminaire Saint-Vivien de Rouen - Jacques-Léonor Rabé, de Sainte-Mère-Église, au diocèse de Coutances, chapelain de l’hospice des Enfants-Assistés, à Paris - Pierre-Robert Régnet, de Cherbourg, au diocèse de Coutances, résidant à Paris - Yves-Jean-Pierre Rey de Kervizic, de Plounez, au diocèse de Saint-Brieuc, vicaire à Saint-Jacques du Haut-Pas, à Paris - Nicolas-Charles Roussel, confesseur des Hermites à Grosbois, au diocèse de Paris - Pierre Saint-James, de Caen, au diocèse de Bayeux, recteur de l’Hôpital général, à Paris - Jacques-Louis Schmid, de Paris, curé de Saint-Jean l’Évangéliste, à Paris - Jean-Antoine Seconds, de Rodez, ancien jésuite, chapelain de l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Jacques de Turménies, de Gournay-en-Bray, au diocèse de Rouen, grand-maître du Collège de Navarre, à Paris - René-Joseph Urvoy, de Plouisy, au diocèse de Tréguier, maître de conférences au séminaire des Trente-Trois, à Paris - Nicolas-Marie Verron, de Quimperlé, au diocèse de Cornouaille, ancien jésuite, directeur des religieuses de Sainte-Aure, à Paris.
Diacre : Pierre-Florent Leclercq ou Clerq, de Hautvillers, au diocèse d’Amiens, élève au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris.
Laïcs : Sébastien Desbrielles, de Bourges, maître d’hôtel à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Louis-François Rigot, d’Amiens, sous-sacristain à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Jean-Antoine de Villette, de Cateau-Cambrésis, au diocèse de Cambrai, ancien officier, retiré au séminaire Saint-Firmin.
Martyrs de Paris et prêtres pour la plupart, le lendemain du massacre perpétré au couvent des Carmes, sous la Révolution française, ils furent à leur tour mis à mort sans jugement, quelques-uns à la prison de la Force, tous les autres au séminaire Saint-Firmin transformé en prison.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 26 juin
Nom: ORTIZ REAL
Prénom: Tomasa
Nom de religion: Piedad de la Croix (Piedad de la Cruz
Pays: Espagne
Naissance: 1842 à Bocairente
Mort: 26.02.1916 à Alcantarilla
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fonde en 1890 la Congrégation des Sœurs Salésiennes du Sacré-Cœur de Jésus pour les orphelines, les jeunes ouvrières, les malades, les personnes âgées abandonnées.
Béatification: 21.03.2004 à Rome par Jean Paul II
Fête: 26 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2004 n.12 p.1.8.12
Réf. dans la Documentation Catholique: 2004 n.9 p.403-404
Notice
Tomasa Ortiz Real naît en 1842 à Bocairente (Valence). Dès sa première communion, elle décide de se consacrer à Dieu. Elle complète sa formation au collège des religieuses de la Sainte Famille de Valence. Puis elle projette d’entrer dans cette congrégation comme religieuse, mais son père, vu la situation politique de l’époque, l’oblige à revenir à la maison. Elle y mène une vie de piété et de charité. Elle fait ensuite un nouvel essai chez les Carmélites de Valence, mais elle tombe malade à plusieurs reprises et elle comprend que là n’est pas sa voie. Elle se rend alors à Barcelone où, dans une expérience mystique, Jésus lui montre son côté, lui demandant de l’aider à porter sa croix et il lui suggère de fonder elle-même une Congrégation. Elle s’en ouvre à son évêque puis à son directeur de conscience, lequel l’oriente vers la région de La Murcia où les inondations de 1884 ont tout détruit et contraint les religieuses du lieu à partir. C’est là – précisément à Puebla de Soto près d’Alcantarilla – qu’elle fonde une “Communauté des Tertiaires de la Vierge du Carmel”. Elle prend le nom de Piedad de la Cruz. Les Sœurs se dévouent aux sinistrés qui ont été frappés ensuite par le choléra. La fondation se développe par une nouvelle implantation. Mais des conflits surgissent au sein des communautés, et Tomasa se retrouve seule. L’évêque du lieu la dirige alors vers les Salésiennes Visitandines d’Orihuela pour y préparer une fondation sous les auspices de saint François de Sales. Elle réunit “plusieurs jeunes filles désireuses de montrer aux humbles et aux pauvres l’amour du Père providentiel manifesté dans le Cœur de Jésus” (Jean-Paul II). Et le 8 septembre 1890, en la fête de la Nativité de la sainte Vierge, elle fonde la “Congrégation des Sœurs salésiennes du Sacré-cœur”, dont le charisme est d’aimer et de servir le Cœur de Jésus auprès des orphelines, des jeunes ouvrières, des malades et des personne âgées abandonnées. La fondatrice nous donne “un exemple d’austérité, de prière et de charité envers tous les indigents”. Elle meurt en 1916 à Alcantarilla.
Bienheureuse Piedad de la Croix ORTIZ REAL
Nom: ORTIZ REAL
Prénom: Tomasa
Nom de religion: Piedad de la Croix (Piedad de la Cruz
Pays: Espagne
Naissance: 1842 à Bocairente
Mort: 26.02.1916 à Alcantarilla
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fonde en 1890 la Congrégation des Sœurs Salésiennes du Sacré-Cœur de Jésus pour les orphelines, les jeunes ouvrières, les malades, les personnes âgées abandonnées.
Béatification: 21.03.2004 à Rome par Jean Paul II
Fête: 26 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2004 n.12 p.1.8.12
Réf. dans la Documentation Catholique: 2004 n.9 p.403-404
Notice
Tomasa Ortiz Real naît en 1842 à Bocairente (Valence). Dès sa première communion, elle décide de se consacrer à Dieu. Elle complète sa formation au collège des religieuses de la Sainte Famille de Valence. Puis elle projette d’entrer dans cette congrégation comme religieuse, mais son père, vu la situation politique de l’époque, l’oblige à revenir à la maison. Elle y mène une vie de piété et de charité. Elle fait ensuite un nouvel essai chez les Carmélites de Valence, mais elle tombe malade à plusieurs reprises et elle comprend que là n’est pas sa voie. Elle se rend alors à Barcelone où, dans une expérience mystique, Jésus lui montre son côté, lui demandant de l’aider à porter sa croix et il lui suggère de fonder elle-même une Congrégation. Elle s’en ouvre à son évêque puis à son directeur de conscience, lequel l’oriente vers la région de La Murcia où les inondations de 1884 ont tout détruit et contraint les religieuses du lieu à partir. C’est là – précisément à Puebla de Soto près d’Alcantarilla – qu’elle fonde une “Communauté des Tertiaires de la Vierge du Carmel”. Elle prend le nom de Piedad de la Cruz. Les Sœurs se dévouent aux sinistrés qui ont été frappés ensuite par le choléra. La fondation se développe par une nouvelle implantation. Mais des conflits surgissent au sein des communautés, et Tomasa se retrouve seule. L’évêque du lieu la dirige alors vers les Salésiennes Visitandines d’Orihuela pour y préparer une fondation sous les auspices de saint François de Sales. Elle réunit “plusieurs jeunes filles désireuses de montrer aux humbles et aux pauvres l’amour du Père providentiel manifesté dans le Cœur de Jésus” (Jean-Paul II). Et le 8 septembre 1890, en la fête de la Nativité de la sainte Vierge, elle fonde la “Congrégation des Sœurs salésiennes du Sacré-cœur”, dont le charisme est d’aimer et de servir le Cœur de Jésus auprès des orphelines, des jeunes ouvrières, des malades et des personne âgées abandonnées. La fondatrice nous donne “un exemple d’austérité, de prière et de charité envers tous les indigents”. Elle meurt en 1916 à Alcantarilla.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 27 juin
Nom: OSSO Y CERVELLO
Prénom: Henri de (Enrique de)
Pays: Espagne
Naissance: 16.10.1840 à Vivebre (Tarragone)
Mort: 27.01.1896 à Gilet (Valence)
État: Prêtre - Fondateur
Note: Prêtre en 1867. Ecrivain et journaliste. Catéchiste. Il fonde en 1876 la Compagnie de Sainte-Thérèse-de-Jésus, approuvée définitivement en 1908, pour l'éducation des jeunes filles selon l'esprit de Thérèse d'Avila.
Béatification: 14.10.1979 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 16.06.1993 à Madrid (Place Christophe Colomb) par Jean Paul II
Fête: 27 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1979 n.43 - 1993 n.28
Réf. dans la Documentation Catholique: 1979 p.995 - 1993 p.730-732
Notice
Enrique (Henri) de Osso y Cervello naît en 1840 à Vivebre dans le diocèse de Tortosa (province de Tarragone, région de Catalogne) en Espagne. Dès sa jeunesse, il abandonne la maison paternelle pour se réfugier au monastère de Montserrat. Puis son amour de Jésus-Christ le conduit au sacerdoce. Il a aussi une grande vocation à l'enseignement, désirant faire passer aux autres l'amour du Christ dont il est rempli. Il centre toute son activité apostolique sur la catéchèse et se consacre aux enfants qui se trouvent le plus dans le besoin, aux jeunes travailleurs, à tous les hommes sans distinction d'âge ou de condition sociale. Mais son activité s'adresse tout particulièrement aux femmes, car, dit-il: "le monde a toujours été comme l'ont fait les femmes". A sa piété mariale profonde et touchante, il joint une grande admiration pour Thérèse d'Avila. Il fonde la "Compagnie de Sainte Thérèse de Jésus" regroupant des religieuses vouées à l'éducation des filles. Écarté de sa Congrégation, il passe les dernières années de sa vie dans le couvent des Frères mineurs de Gilet (province de Valence) où il meurt en 1896. Il est canonisé pas Jean Paul II à Madrid en 1993 devant une foule évaluée à plus d'un million de personnes.
Saint Henri de OSSO Y CERVELLO
Nom: OSSO Y CERVELLO
Prénom: Henri de (Enrique de)
Pays: Espagne
Naissance: 16.10.1840 à Vivebre (Tarragone)
Mort: 27.01.1896 à Gilet (Valence)
État: Prêtre - Fondateur
Note: Prêtre en 1867. Ecrivain et journaliste. Catéchiste. Il fonde en 1876 la Compagnie de Sainte-Thérèse-de-Jésus, approuvée définitivement en 1908, pour l'éducation des jeunes filles selon l'esprit de Thérèse d'Avila.
Béatification: 14.10.1979 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 16.06.1993 à Madrid (Place Christophe Colomb) par Jean Paul II
Fête: 27 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1979 n.43 - 1993 n.28
Réf. dans la Documentation Catholique: 1979 p.995 - 1993 p.730-732
Notice
Enrique (Henri) de Osso y Cervello naît en 1840 à Vivebre dans le diocèse de Tortosa (province de Tarragone, région de Catalogne) en Espagne. Dès sa jeunesse, il abandonne la maison paternelle pour se réfugier au monastère de Montserrat. Puis son amour de Jésus-Christ le conduit au sacerdoce. Il a aussi une grande vocation à l'enseignement, désirant faire passer aux autres l'amour du Christ dont il est rempli. Il centre toute son activité apostolique sur la catéchèse et se consacre aux enfants qui se trouvent le plus dans le besoin, aux jeunes travailleurs, à tous les hommes sans distinction d'âge ou de condition sociale. Mais son activité s'adresse tout particulièrement aux femmes, car, dit-il: "le monde a toujours été comme l'ont fait les femmes". A sa piété mariale profonde et touchante, il joint une grande admiration pour Thérèse d'Avila. Il fonde la "Compagnie de Sainte Thérèse de Jésus" regroupant des religieuses vouées à l'éducation des filles. Écarté de sa Congrégation, il passe les dernières années de sa vie dans le couvent des Frères mineurs de Gilet (province de Valence) où il meurt en 1896. Il est canonisé pas Jean Paul II à Madrid en 1993 devant une foule évaluée à plus d'un million de personnes.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 30 juin
Nom: PALAU Y QUER
Prénom: François (Francisco)
Nom de religion: François de Jésus Marie Joseph
Pays: Espagne
Naissance: 29.12.1811 à Aytona (Catalogne)
Mort: 20.03.1872 à Tarragone
État: Prêtre - Carme
Note: Carme déchaux à Barcelone en 1832. Prêtre en 1836. Exilé de longues années en France, puis aux Baléares. Ecrivain, journaliste, prédicateur, ermite. Fonde les Carmélites missionnaires et les Carmélites missionnaires thérésiennes, inspirées de Ste Thérèse et St Jean d'Avila.
Béatification: 24.04.1988 à Rome par Jean Paul II
Fête: 7 novembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.18
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.583
Notice brève
Né en Espagne en 1811, François Palau y Quer entre chez le carmes déchaux où il reçoit le nom de Frère François de Jésus Marie. Il est ordonné prêtre en 1836. Il se distingue par son amour mystique de l’Église. L’agitation politique et sociale de l’Espagne le contraint deux fois à l’exil, d’abord en France, puis aux Baléares où il vit en ermite dans les grottes d’Ibiza. Là il peut donner libre cours à sa vocation carmélitaine en menant une vie de solitude et de contemplation. De retour en Catalogne, il prêche des missions populaires, mène une activité journalistique et littéraire. Il fonde deux Instituts de carmélites missionnaires et meurt en 1872.
Notice développée
Francisco (François) Palau y Quer naît le 29 décembre 1811 à Aytona dans la province de Lérida (région de la Catalogne) en Espagne. Il est baptisé le jour même. Ses parents, pieux et de condition modeste, sont profondément croyant. François est le septième d’une famille de onze enfants. A la fin de ses études primaires, comme il est très doué, on conseille à ses parents de lui faire continuer ses études. A 17 ans, il sent l’appel de Dieu et il entre au séminaire de Lérida. Puis, à 22 ans, avant la fin de ses études de théologie, il s’oriente vers la vie religieuse et entre au noviciat des Carmes déchaux à Barcelone. Son nom de religion est Frère François de Jésus Marie Joseph. Il poursuit ses études en restant à l’intérieur du couvent à cause des troubles politiques qui agitent les provinces catalanes. Il reçoit l’ordination diaconale ‘intra muros’ en 1834. Le 25 juillet 1835 une foule de révolutionnaires attaque et incendie le couvent, et les frères sont dispersés. Finie la vie en communauté ! Désormais il mènera la vie de Carme hors clôture. Néanmoins, frère François peut être ordonné prêtre le 2 avril 1836. Dans son ouvrage ‘Mes rapports avec l’Église’, il écrira : « Le jour où j’ai été ordonné prêtre, j’ai été consacré par l’ordination à ton service, Église, et depuis ce jour je ne m’appartiens plus, je suis à toi ainsi que toutes mes actions, tout ce que je suis et tout ce que j’ai. » Après un bref moment d’apostolat en cette période troublée, comme prédicateur de missions paroissiales, le Père François préfère partir en exil, et de 1840 à 1851, il réside en France dans le diocèse de Perpignan, puis à Montauban, notamment près du sanctuaire de Notre-Dame de Livron. Il mène une vie de solitaire et assure en même temps la direction spirituelle de quelques personnes attirées par son renom de sainteté, notamment des espagnols en exil eux aussi ; et en particulier, Juana Gracias qui deviendra sa principale collaboratrice dans la fondation de ses instituts carmélitains.
De retour en Espagne, en 1851, le Père François est incardiné dans le diocèse de Barcelone. Étudiant de près la situation, il est effaré de constater l’indigence spirituelle et matérielle du peuple chrétien. Il crée alors l’ ‘école de la vertu’ ; c’est une catéchèse pour adultes, donnée chaque dimanche dans sa paroisse et qui s’étale sur une année, embrassant tout le mystère chrétien et la vie morale. Cela fera la matière d’un ouvrage consigné ensuite par écrit. Mais en 1854, on accuse l’école de s’être impliquée comme élément perturbateur dans les grèves ouvrières qui secouent Barcelone. De nouveau le Père François est contraint à l’exil, cette fois-ci dans les Baléares, à l’île d’Ibiza où il restera jusqu’en 1860. Il y mène une vie d’ermite et là, nous dit Jean Paul II, « dans la solitude d’Ibiza, il se consacre dans une vie de contemplation à étudier ce mystère de communion qu’est le Corps mystique du Christ, pour en arriver à la conclusion que, dans l’amour de l’Église, se réalise le grand précepte du christianisme : l’amour de Dieu et du prochain. … Poussé par cet amour, François s’écrie : “Ma mission se réduit à annoncer aux peuples que toi, Église, tu es infiniment belle et aimable, et à leur prêcher que tu les aimes”. » L’ardent missionnaire reçoit à deux reprises de Rome le titre de ‘missionnaire apostolique’. Il prêche, fait des missions populaires, de la catéchèse et encourage aussi la dévotion envers Marie qu’il présente comme “le type et le modèle parfait de l’Église sainte”. Comprenant l’importance de la presse, il écrit des articles et fonde un journal, ‘El ermitano’. Mais l’œuvre de prédilection du Père François est la fondation de ses instituts. En 1860, il fonde la Congrégation des Frères de la charité, tertiaires de l’ordre du Carmel, à Mallorca, et qui durera jusqu’à la guerre civile de 1936-39. En 1861, il fonde la Congrégation des Carmélites tertiaires de l’ordre du Carmel à Ciudadela qui se subdivise ensuite en deux Instituts toujours florissants aujourd’hui, les Carmélites missionnaires et les Carmélites missionnaires thérésiennes. Celles-ci réalisent pleinement la consigne donnée par le fondateur à sa collaboratrice Juana Gracias : « Harmonie et union entre contemplation et mission. Amour et service de l’Église. »
Il est un domaine où le P. François eut beaucoup à souffrir. Il est considéré comme exorciste en raison de son activité, jugée par certains comme hasardeuse, en faveur des malades, des marginaux et de soi-disant possédés qui arrivaient de partout à sa résidence. Il croit ferme à l'influence maléfique du démon. Il développe ses positions dans son journal El Ermitano et entreprend deux voyages à Rome, notamment à l’époque du Concile Vatican I, pour présenter au Saint-Père et aux Pères du Concile ses positions sur l’exorcisme.
Au début de l'année 1872, il se retrouve à Calasanz où il se dévoue auprès des malades atteints par une épidémie de typhus. Encore en pleine activité, il est terrassé par une congestion pulmonaire grave qui l'emporte le 20 mars, à Tarragone.
Bienheureux François de Jésus Marie Joseph PALAU Y QUER
Nom: PALAU Y QUER
Prénom: François (Francisco)
Nom de religion: François de Jésus Marie Joseph
Pays: Espagne
Naissance: 29.12.1811 à Aytona (Catalogne)
Mort: 20.03.1872 à Tarragone
État: Prêtre - Carme
Note: Carme déchaux à Barcelone en 1832. Prêtre en 1836. Exilé de longues années en France, puis aux Baléares. Ecrivain, journaliste, prédicateur, ermite. Fonde les Carmélites missionnaires et les Carmélites missionnaires thérésiennes, inspirées de Ste Thérèse et St Jean d'Avila.
Béatification: 24.04.1988 à Rome par Jean Paul II
Fête: 7 novembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.18
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.583
Notice brève
Né en Espagne en 1811, François Palau y Quer entre chez le carmes déchaux où il reçoit le nom de Frère François de Jésus Marie. Il est ordonné prêtre en 1836. Il se distingue par son amour mystique de l’Église. L’agitation politique et sociale de l’Espagne le contraint deux fois à l’exil, d’abord en France, puis aux Baléares où il vit en ermite dans les grottes d’Ibiza. Là il peut donner libre cours à sa vocation carmélitaine en menant une vie de solitude et de contemplation. De retour en Catalogne, il prêche des missions populaires, mène une activité journalistique et littéraire. Il fonde deux Instituts de carmélites missionnaires et meurt en 1872.
Notice développée
Francisco (François) Palau y Quer naît le 29 décembre 1811 à Aytona dans la province de Lérida (région de la Catalogne) en Espagne. Il est baptisé le jour même. Ses parents, pieux et de condition modeste, sont profondément croyant. François est le septième d’une famille de onze enfants. A la fin de ses études primaires, comme il est très doué, on conseille à ses parents de lui faire continuer ses études. A 17 ans, il sent l’appel de Dieu et il entre au séminaire de Lérida. Puis, à 22 ans, avant la fin de ses études de théologie, il s’oriente vers la vie religieuse et entre au noviciat des Carmes déchaux à Barcelone. Son nom de religion est Frère François de Jésus Marie Joseph. Il poursuit ses études en restant à l’intérieur du couvent à cause des troubles politiques qui agitent les provinces catalanes. Il reçoit l’ordination diaconale ‘intra muros’ en 1834. Le 25 juillet 1835 une foule de révolutionnaires attaque et incendie le couvent, et les frères sont dispersés. Finie la vie en communauté ! Désormais il mènera la vie de Carme hors clôture. Néanmoins, frère François peut être ordonné prêtre le 2 avril 1836. Dans son ouvrage ‘Mes rapports avec l’Église’, il écrira : « Le jour où j’ai été ordonné prêtre, j’ai été consacré par l’ordination à ton service, Église, et depuis ce jour je ne m’appartiens plus, je suis à toi ainsi que toutes mes actions, tout ce que je suis et tout ce que j’ai. » Après un bref moment d’apostolat en cette période troublée, comme prédicateur de missions paroissiales, le Père François préfère partir en exil, et de 1840 à 1851, il réside en France dans le diocèse de Perpignan, puis à Montauban, notamment près du sanctuaire de Notre-Dame de Livron. Il mène une vie de solitaire et assure en même temps la direction spirituelle de quelques personnes attirées par son renom de sainteté, notamment des espagnols en exil eux aussi ; et en particulier, Juana Gracias qui deviendra sa principale collaboratrice dans la fondation de ses instituts carmélitains.
De retour en Espagne, en 1851, le Père François est incardiné dans le diocèse de Barcelone. Étudiant de près la situation, il est effaré de constater l’indigence spirituelle et matérielle du peuple chrétien. Il crée alors l’ ‘école de la vertu’ ; c’est une catéchèse pour adultes, donnée chaque dimanche dans sa paroisse et qui s’étale sur une année, embrassant tout le mystère chrétien et la vie morale. Cela fera la matière d’un ouvrage consigné ensuite par écrit. Mais en 1854, on accuse l’école de s’être impliquée comme élément perturbateur dans les grèves ouvrières qui secouent Barcelone. De nouveau le Père François est contraint à l’exil, cette fois-ci dans les Baléares, à l’île d’Ibiza où il restera jusqu’en 1860. Il y mène une vie d’ermite et là, nous dit Jean Paul II, « dans la solitude d’Ibiza, il se consacre dans une vie de contemplation à étudier ce mystère de communion qu’est le Corps mystique du Christ, pour en arriver à la conclusion que, dans l’amour de l’Église, se réalise le grand précepte du christianisme : l’amour de Dieu et du prochain. … Poussé par cet amour, François s’écrie : “Ma mission se réduit à annoncer aux peuples que toi, Église, tu es infiniment belle et aimable, et à leur prêcher que tu les aimes”. » L’ardent missionnaire reçoit à deux reprises de Rome le titre de ‘missionnaire apostolique’. Il prêche, fait des missions populaires, de la catéchèse et encourage aussi la dévotion envers Marie qu’il présente comme “le type et le modèle parfait de l’Église sainte”. Comprenant l’importance de la presse, il écrit des articles et fonde un journal, ‘El ermitano’. Mais l’œuvre de prédilection du Père François est la fondation de ses instituts. En 1860, il fonde la Congrégation des Frères de la charité, tertiaires de l’ordre du Carmel, à Mallorca, et qui durera jusqu’à la guerre civile de 1936-39. En 1861, il fonde la Congrégation des Carmélites tertiaires de l’ordre du Carmel à Ciudadela qui se subdivise ensuite en deux Instituts toujours florissants aujourd’hui, les Carmélites missionnaires et les Carmélites missionnaires thérésiennes. Celles-ci réalisent pleinement la consigne donnée par le fondateur à sa collaboratrice Juana Gracias : « Harmonie et union entre contemplation et mission. Amour et service de l’Église. »
Il est un domaine où le P. François eut beaucoup à souffrir. Il est considéré comme exorciste en raison de son activité, jugée par certains comme hasardeuse, en faveur des malades, des marginaux et de soi-disant possédés qui arrivaient de partout à sa résidence. Il croit ferme à l'influence maléfique du démon. Il développe ses positions dans son journal El Ermitano et entreprend deux voyages à Rome, notamment à l’époque du Concile Vatican I, pour présenter au Saint-Père et aux Pères du Concile ses positions sur l’exorcisme.
Au début de l'année 1872, il se retrouve à Calasanz où il se dévoue auprès des malades atteints par une épidémie de typhus. Encore en pleine activité, il est terrassé par une congestion pulmonaire grave qui l'emporte le 20 mars, à Tarragone.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Les saints du jour
Le 1er juillet
Nom: PALOMINO YENES
Prénom: Eusebia
Nom de religion: Eusebia
Pays: Espagne
Naissance: 15.12.1899 à Cantalpino (Salamanque)
Mort: 10.02.1935 à Valverde del Camino (Huelva) (dans la nuit du 9 au 10).
État: Religieuse
Note: Entre en 1924 chez les Filles de Marie Auxiliatrice (Salésiennes) à Salamanque. Est envoyée à Valverde del Camino.
Béatification: 25.04.2004 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 9 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2004 n.17 p.1-3
Réf. dans la Documentation Catholique: 2004 n.11 p.501-503
Notice
Eusebia (Eusèbie) Palomino Yenes, cette ‘perle de l’Église espagnole’, naît en 1899 à Cantalpino dans la Province de Salamanque, en Espagne. Sa famille est très pauvre, mais Eusebia connaît une enfance heureuse, car, avec ses sœurs, elle est éduquée par ses parents dans la piété et la charité. Vu sa maturité spirituelle, elle peut faire sa première communion dès l’âge de 9 ans et cela la marque profondément. Toute sa vie désormais, elle s’attachera au “prisonnier d’amour” présent dans le Saint-Sacrement. Mais, de bonne heure aussi, elle doit se livrer à un travail fatigant. On l’emploie comme ‘bonne’. Elle travaille d’abord à la campagne, puis à douze ans, elle part avec sa grande sœur chez les Salésiennes de Salamanque pour se mettre à leur service dans le travail auprès des enfants. En 1924, elle peut réaliser son secret désir de se consacrer au Seigneur chez les mêmes Sœurs salésiennes (appelées aussi : “Filles de Marie Auxiliatrice”) et entre au noviciat.
Après ses vœux elle est envoyée dans la maison de Valverde del Camino (Huelva), petite ville à l’extrême sud-ouest de l’Espagne. Elle y travaille comme cuisinière et rend d’autres services dans la communauté. Dans le patronage qui en dépend, les petites filles sont rapidement captivées par la foi simple, l’humilité et la joie de sœur Eusebia, laquelle emploie tous ses moments libres à leur faire le catéchisme. En bonne disciple de don Bosco dont la maxime était : ‘Da mihi animas, caetera tolle’ (donne-moi les âmes et garde tout le reste), elle pense que “ l’important est d’aimer et de servir ; le reste ne compte pas ”. Elle a une grande dévotion aux Plaies du Seigneur et la propage dans ses lettres ; son but est d’obtenir miséricorde et pardon pour les pécheurs. En 1930, elle a des visions prémonitoires à la veille des événements sanglants de la guerre civile (1931). En 1932, elle tombe malade. Elle meurt en 1935, dans la nuit du 9 au 10 février.
Lors de sa béatification, Jean-Paul II dit : « Sœur Eusebia Palomino Yenes trace un chemin de sainteté fascinant et exigeant pour nous tous et en particulier pour les jeunes de notre époque ».
Bienheureuse Eusebia PALOMINO YENES
Nom: PALOMINO YENES
Prénom: Eusebia
Nom de religion: Eusebia
Pays: Espagne
Naissance: 15.12.1899 à Cantalpino (Salamanque)
Mort: 10.02.1935 à Valverde del Camino (Huelva) (dans la nuit du 9 au 10).
État: Religieuse
Note: Entre en 1924 chez les Filles de Marie Auxiliatrice (Salésiennes) à Salamanque. Est envoyée à Valverde del Camino.
Béatification: 25.04.2004 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 9 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2004 n.17 p.1-3
Réf. dans la Documentation Catholique: 2004 n.11 p.501-503
Notice
Eusebia (Eusèbie) Palomino Yenes, cette ‘perle de l’Église espagnole’, naît en 1899 à Cantalpino dans la Province de Salamanque, en Espagne. Sa famille est très pauvre, mais Eusebia connaît une enfance heureuse, car, avec ses sœurs, elle est éduquée par ses parents dans la piété et la charité. Vu sa maturité spirituelle, elle peut faire sa première communion dès l’âge de 9 ans et cela la marque profondément. Toute sa vie désormais, elle s’attachera au “prisonnier d’amour” présent dans le Saint-Sacrement. Mais, de bonne heure aussi, elle doit se livrer à un travail fatigant. On l’emploie comme ‘bonne’. Elle travaille d’abord à la campagne, puis à douze ans, elle part avec sa grande sœur chez les Salésiennes de Salamanque pour se mettre à leur service dans le travail auprès des enfants. En 1924, elle peut réaliser son secret désir de se consacrer au Seigneur chez les mêmes Sœurs salésiennes (appelées aussi : “Filles de Marie Auxiliatrice”) et entre au noviciat.
Après ses vœux elle est envoyée dans la maison de Valverde del Camino (Huelva), petite ville à l’extrême sud-ouest de l’Espagne. Elle y travaille comme cuisinière et rend d’autres services dans la communauté. Dans le patronage qui en dépend, les petites filles sont rapidement captivées par la foi simple, l’humilité et la joie de sœur Eusebia, laquelle emploie tous ses moments libres à leur faire le catéchisme. En bonne disciple de don Bosco dont la maxime était : ‘Da mihi animas, caetera tolle’ (donne-moi les âmes et garde tout le reste), elle pense que “ l’important est d’aimer et de servir ; le reste ne compte pas ”. Elle a une grande dévotion aux Plaies du Seigneur et la propage dans ses lettres ; son but est d’obtenir miséricorde et pardon pour les pécheurs. En 1930, elle a des visions prémonitoires à la veille des événements sanglants de la guerre civile (1931). En 1932, elle tombe malade. Elle meurt en 1935, dans la nuit du 9 au 10 février.
Lors de sa béatification, Jean-Paul II dit : « Sœur Eusebia Palomino Yenes trace un chemin de sainteté fascinant et exigeant pour nous tous et en particulier pour les jeunes de notre époque ».
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Re: Les saints du jour
Le 3 juillet
Nom: PUJALTE Y SANCHEZ
Prénom: Rita Dolores
Nom de religion: Rita de la Vierge des douleurs et du Cœur de Jésus (Rita Dolores)
Pays: Espagne
Naissance: 19.02.1853 à Aspe (Alicante)
Mort: 20.07.1936 à Canillejas (près de Madrid)
État: Religieuse - Supérieure générale - Martyre
Note: 1888 Entre chez les "Hermanas de la Caridad del Sagrado Corazon de Jesus". 1900-1928 Supérieure générale. Fusillée avec la Bse Francisca Aldea Araujo 2 .
Béatification: 10.05.1998 à Rome par Jean Paul II
Fête: 20 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.19 & 20
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.12 p.599
Notice
Rita Dolores PUJALTE Y SANCHEZ naît en 1853 à Aspe dans la province d'Alicante en Espagne. Ses parents, Antonio Pujalte et Luisa Sanchez ont quatre enfants dont Rita est l'aînée. Ils leur donnent une éducation profondément chrétienne. Rita et une de ses sœurs embrasseront la vie religieuse dans le même Institut. Avant d'entrer au couvent, Rita se distingue déjà par sa piété et l'apostolat auquel elle se livre: elle appartient aux filles de Marie, au Tiers-Ordre de Saint-François, aux conférences de Saint-Vincent de Paul et elle fait du catéchisme.
En 1888, elle prend le voile chez les religieuses de la Charité du Sacré-Cœur ("Hermanas de la Caridad del Sagrado Corazon de Jesus"). En 1890, elle fait ses premiers vœux. Jouissant de l'estime de toutes et de tous, elle occupe à partir de l'année suivante des postes de responsabilité dans l'Institut. La fondatrice Isabel de Larranaga (dont la cause de béatification est en cours) suggère aux sœurs de la choisir comme Supérieure générale avant de mourir elle-même à Cuba en 1899. C'est ainsi qu'en 1900, Mère Rita Dolores est élue par ses consœurs à cette charge qu'elle occupe pendant 28 ans. Après quoi, elle se retire dans la maison Santa Suzanna de Madrid où les religieuses ont un collège. La sœur Francisca, économe générale, l'assiste également comme infirmière, car à la fin de sa vie la Mère est devenue presque aveugle.
Le 20 juillet 1936, les révolutionnaires assaillent le collège, enfoncent les portes et entrent en tirant des coups de feu. Toutes les sœurs se sont réfugiées dans la chapelle. La supérieure prie les révolutionnaires d'épargner la Mère en raison de son grand âge et la sœur Francisca qui est malade elle aussi. Dans un premier temps, elle peuvent se réfugier dans un appartement proche du collège, mais deux heures plus tard, un autre groupe intervient et les emprisonne. Elles sont emmenées en voiture près d'un petit village des environs de Madrid appelé Canillejas et elles sont fusillées. Elles sont béatifiées le même jour par Jean Paul II (10 mai 1998). "Leur martyre mit un terme à une vie de dévouement total à Dieu et au prochain, conformément à leur consécration religieuse (…) et leur exemple est un appel à tous les chrétiens, les invitant à aimer comme le Christ aime, même face aux plus grandes difficultés." (Jean Paul II, mai 1998)
Bienheureuse Rita de la Vierge des douleurs et du Cœur de Jésus PUJALTE Y SANCHEZ
Nom: PUJALTE Y SANCHEZ
Prénom: Rita Dolores
Nom de religion: Rita de la Vierge des douleurs et du Cœur de Jésus (Rita Dolores)
Pays: Espagne
Naissance: 19.02.1853 à Aspe (Alicante)
Mort: 20.07.1936 à Canillejas (près de Madrid)
État: Religieuse - Supérieure générale - Martyre
Note: 1888 Entre chez les "Hermanas de la Caridad del Sagrado Corazon de Jesus". 1900-1928 Supérieure générale. Fusillée avec la Bse Francisca Aldea Araujo 2 .
Béatification: 10.05.1998 à Rome par Jean Paul II
Fête: 20 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.19 & 20
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.12 p.599
Notice
Rita Dolores PUJALTE Y SANCHEZ naît en 1853 à Aspe dans la province d'Alicante en Espagne. Ses parents, Antonio Pujalte et Luisa Sanchez ont quatre enfants dont Rita est l'aînée. Ils leur donnent une éducation profondément chrétienne. Rita et une de ses sœurs embrasseront la vie religieuse dans le même Institut. Avant d'entrer au couvent, Rita se distingue déjà par sa piété et l'apostolat auquel elle se livre: elle appartient aux filles de Marie, au Tiers-Ordre de Saint-François, aux conférences de Saint-Vincent de Paul et elle fait du catéchisme.
En 1888, elle prend le voile chez les religieuses de la Charité du Sacré-Cœur ("Hermanas de la Caridad del Sagrado Corazon de Jesus"). En 1890, elle fait ses premiers vœux. Jouissant de l'estime de toutes et de tous, elle occupe à partir de l'année suivante des postes de responsabilité dans l'Institut. La fondatrice Isabel de Larranaga (dont la cause de béatification est en cours) suggère aux sœurs de la choisir comme Supérieure générale avant de mourir elle-même à Cuba en 1899. C'est ainsi qu'en 1900, Mère Rita Dolores est élue par ses consœurs à cette charge qu'elle occupe pendant 28 ans. Après quoi, elle se retire dans la maison Santa Suzanna de Madrid où les religieuses ont un collège. La sœur Francisca, économe générale, l'assiste également comme infirmière, car à la fin de sa vie la Mère est devenue presque aveugle.
Le 20 juillet 1936, les révolutionnaires assaillent le collège, enfoncent les portes et entrent en tirant des coups de feu. Toutes les sœurs se sont réfugiées dans la chapelle. La supérieure prie les révolutionnaires d'épargner la Mère en raison de son grand âge et la sœur Francisca qui est malade elle aussi. Dans un premier temps, elle peuvent se réfugier dans un appartement proche du collège, mais deux heures plus tard, un autre groupe intervient et les emprisonne. Elles sont emmenées en voiture près d'un petit village des environs de Madrid appelé Canillejas et elles sont fusillées. Elles sont béatifiées le même jour par Jean Paul II (10 mai 1998). "Leur martyre mit un terme à une vie de dévouement total à Dieu et au prochain, conformément à leur consécration religieuse (…) et leur exemple est un appel à tous les chrétiens, les invitant à aimer comme le Christ aime, même face aux plus grandes difficultés." (Jean Paul II, mai 1998)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 4 juillet
Nom: RIBERA
Prénom: Jean de (Juan de)
Pays: Espagne
Naissance: 1532 à Séville
Mort: 06.01.1611 à Valence
État: Évêque
Note: Évêque de Badajoz (?). Archevêque de Valence en 1569.
Béatification: 1796 à Rome par Pie VI
Canonisation: 12.06.1960 à Rome par Jean XXIII
Fête: 6 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1960 col.867-869 (+col.472)
Notice
Né à Séville en 1532 d'une famille haut placée, Juan de Ribera reçoit une pieuse éducation et fréquente avec succès l'université de Salamanque. Ordonné prêtre, il est nommé évêque de Badajoz, puis peu après, archevêque (et même vice-roi) de Valence. Il entretient amitié et correspondance avec S. Charles Borromée. S. Pie V lui-même le tient en haute estime. D'abord découragé devant l'état de son diocèse, il s'emploie à mettre en pratique le Concile de Trente. C'est un évêque modèle, doué de hautes qualités humaines, intellectuelles, morales. Prédicateur inlassable auprès du peuple, il favorise le culte eucharistique. Son œuvre est durable et il laisse après lui un séminaire florissant. Il meurt le 6 janvier 1611, après avoir occupé le siège de Valence pendant quarante-deux ans. Il est l'un des plus illustres représentants du "siècle d'or" de l'Espagne.
Saint Jean de RIBERA
Nom: RIBERA
Prénom: Jean de (Juan de)
Pays: Espagne
Naissance: 1532 à Séville
Mort: 06.01.1611 à Valence
État: Évêque
Note: Évêque de Badajoz (?). Archevêque de Valence en 1569.
Béatification: 1796 à Rome par Pie VI
Canonisation: 12.06.1960 à Rome par Jean XXIII
Fête: 6 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1960 col.867-869 (+col.472)
Notice
Né à Séville en 1532 d'une famille haut placée, Juan de Ribera reçoit une pieuse éducation et fréquente avec succès l'université de Salamanque. Ordonné prêtre, il est nommé évêque de Badajoz, puis peu après, archevêque (et même vice-roi) de Valence. Il entretient amitié et correspondance avec S. Charles Borromée. S. Pie V lui-même le tient en haute estime. D'abord découragé devant l'état de son diocèse, il s'emploie à mettre en pratique le Concile de Trente. C'est un évêque modèle, doué de hautes qualités humaines, intellectuelles, morales. Prédicateur inlassable auprès du peuple, il favorise le culte eucharistique. Son œuvre est durable et il laisse après lui un séminaire florissant. Il meurt le 6 janvier 1611, après avoir occupé le siège de Valence pendant quarante-deux ans. Il est l'un des plus illustres représentants du "siècle d'or" de l'Espagne.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 5 juillet
Nom: RODRIGUEZ CASTRO
Prénom: Bonifacia
Nom de religion: Bonifacia
Pays: Espagne
Naissance: 06.06.1837 à Salamanca
Mort: 08.08.1905 à Zamora
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fonde avec le Père Butinyà les ‘Servantes de Saint Joseph’ pour le soutien des travailleuses.
Béatification: 09.11.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 8 août
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.45
Réf. dans la Documentation Catholique: 2003 n.22 p.1124-1125
Notice
Bonifacia Rodriguez Castro naît en 1837 à Salamanque (Espagne) dans une famille très chrétienne. Son père est un artisan tailleur. A l’âge de 15 ans, elle doit travailler dans la passementerie à laquelle elle s’est initiée afin d’aider sa mère devenue veuve, ayant à sa charge une famille nombreuse. Très tôt, Bonifacia expérimente les dures conditions de la femme travailleuse à cette époque : horaires épuisants et maigre salaire. Elle monte son propre atelier de passementerie où elle travaille avec le plus grand recueillement, imitant la vie cachée de la Sainte Famille de Nazareth. A partir de 1865, sa mère, qui a perdu tous ses autres enfants sauf une fille qui s’est mariée, travaille aussi dans l’atelier de Bonifacia. Elles mènent toutes les deux une vie de grande piété. Bonifacia nourrit un amour de prédilection pour la Vierge Marie Immaculée, dogme que le bienheureux Pie IX a promulgué naguère (1854), ainsi que pour saint Joseph que Léon XIII déclare Patron de l’Église universelle (1870). Un groupe de jeunes filles, amies de Bonifacia, se joint à elle, attirées par le témoignage de sa vie. Elles se réunissent dans sa maison-atelier, spécialement les soirées de Dimanche et jours de fête, pour se libérer des amusements dangereux qui les guettent. Elles décident ensemble de faire une “Association de l’Immaculée et de Saint Joseph” qu’elles nomment ensuite “l’Association Joséphine”.
Bonifacia, qui se sent appelée à la vie religieuse, songe à entrer dans un couvent de dominicaines à Salamanque. C’est alors qu’elle rencontre un jésuite, le Père Francisco Butinyà qui l’en dissuade. Lui aussi est dévoré d’un grand zèle apostolique pour le monde des travailleurs. Il est en train d’écrire un livre intitulé : “La lumière de l’artisan, ou, collection de vies d’illustres fidèles qui se sont sanctifiés dans des professions humbles”. Le Père pense à une nouvelle Congrégation féminine qui servirait à protéger les femmes travailleuses par le moyen de femmes travailleuses. Il propose à Bonifacia d’en être la cofondatrice avec lui. Ce projet reçoit le soutien enthousiaste de l’évêque de Salamanque, Mgr Lluch i Garriga, qui promulgue le décret d’érection de l’Institut, dénommé : “Congrégation des Servantes de Saint Joseph” (7 janvier 1874). Son but est de rendre sa dignité à la femme pauvre sans travail “en la préservant du danger de se perdre”. Quant au Père Butinyà, il pense qu’il faut sanctifier le travail en l’unissant à la prière. « Ainsi, écrit-il, la prière ne sera pas un obstacle pour le travail, ni le travail ne vous enlèvera le recueillement de la prière. » Bonifacia fait donc sa fondation avec six autres compagnes…dont sa mère. Leur résidence n’est autre que leur atelier. En somme, elles avaient l’intuition implicite que « la société est parfois tentée de tout convertir en marchandise et en gain, en mettant de côté les valeurs et la dignité qui n’ont pas de prix » (Jean Paul II – homélie de béatification). Or, la personne qui est “l’image et la demeure de Dieu” doit être “protégée (…) quelle que soit sa condition sociale ou son activité professionnelle” (Id). « La vie d’un travailleur vaut tout l’or du monde » dira plus tard Mgr Cardjin, fondateur de la J.O.C. C’est vrai, mais cela ne se disait pas à l’époque, du moins dans ces termes-là, et, d’autre part, le projet de vie de Bonifacia paraissait trop audacieux. Aussi rencontre-t-il immédiatement l’opposition du clergé séculier de Salamanque. Le Père Butinyà est exilé hors d’Espagne et l’évêque, transféré à Barcelone.
Les directeurs de la Communauté nommés par le nouvel évêque sèment imprudemment la désunion entre les sœurs. Bonifacia, la fondatrice, s’emploie à défendre le charisme de son Institut, mais on profite d’un voyage qu’elle entreprend à Gérone pour la destituer. S’ensuivent humiliations et calomnies. Sa seule réponse est le silence, l’humilité et le pardon. Puis elle obtient d’aller fonder un nouvel Atelier à Zamora où elle peut vivre son idéal (25 juillet 1883). Mais, quand arrive l’approbation pontificale de Léon XIII aux Servantes de Saint Joseph (1er juillet 1901), la maison de Zamora en est exclue. Malgré tout, Bonifacia, poussée par son désir de communion, décide d’aller voir ses sœurs de Salamanque, mais, quand elle arrive à la maison de Sainte Thérèse, on lui dit : “nous avons reçu l’ordre de ne pas vous accueillir”. Le cœur transpercé, elle revient à Zamora, consciente qu’elle ne reverra plus jamais Salamanque, mais avec la certitude que la réunification de la Communauté se fera après sa mort, laquelle survient en 1905 ; et effectivement, la maison de Zamora s’unit au reste de la Congrégation le 23 janvier 1907. De nos jours, les “Servantes de Saint Joseph” poursuivent “l’œuvre (de leur fondatrice) dans le monde avec simplicité, joie et abnégation.” (Jean-Paul II)
Bienheureuse Bonifacia RODRIGUEZ CASTRO
Nom: RODRIGUEZ CASTRO
Prénom: Bonifacia
Nom de religion: Bonifacia
Pays: Espagne
Naissance: 06.06.1837 à Salamanca
Mort: 08.08.1905 à Zamora
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fonde avec le Père Butinyà les ‘Servantes de Saint Joseph’ pour le soutien des travailleuses.
Béatification: 09.11.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 8 août
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.45
Réf. dans la Documentation Catholique: 2003 n.22 p.1124-1125
Notice
Bonifacia Rodriguez Castro naît en 1837 à Salamanque (Espagne) dans une famille très chrétienne. Son père est un artisan tailleur. A l’âge de 15 ans, elle doit travailler dans la passementerie à laquelle elle s’est initiée afin d’aider sa mère devenue veuve, ayant à sa charge une famille nombreuse. Très tôt, Bonifacia expérimente les dures conditions de la femme travailleuse à cette époque : horaires épuisants et maigre salaire. Elle monte son propre atelier de passementerie où elle travaille avec le plus grand recueillement, imitant la vie cachée de la Sainte Famille de Nazareth. A partir de 1865, sa mère, qui a perdu tous ses autres enfants sauf une fille qui s’est mariée, travaille aussi dans l’atelier de Bonifacia. Elles mènent toutes les deux une vie de grande piété. Bonifacia nourrit un amour de prédilection pour la Vierge Marie Immaculée, dogme que le bienheureux Pie IX a promulgué naguère (1854), ainsi que pour saint Joseph que Léon XIII déclare Patron de l’Église universelle (1870). Un groupe de jeunes filles, amies de Bonifacia, se joint à elle, attirées par le témoignage de sa vie. Elles se réunissent dans sa maison-atelier, spécialement les soirées de Dimanche et jours de fête, pour se libérer des amusements dangereux qui les guettent. Elles décident ensemble de faire une “Association de l’Immaculée et de Saint Joseph” qu’elles nomment ensuite “l’Association Joséphine”.
Bonifacia, qui se sent appelée à la vie religieuse, songe à entrer dans un couvent de dominicaines à Salamanque. C’est alors qu’elle rencontre un jésuite, le Père Francisco Butinyà qui l’en dissuade. Lui aussi est dévoré d’un grand zèle apostolique pour le monde des travailleurs. Il est en train d’écrire un livre intitulé : “La lumière de l’artisan, ou, collection de vies d’illustres fidèles qui se sont sanctifiés dans des professions humbles”. Le Père pense à une nouvelle Congrégation féminine qui servirait à protéger les femmes travailleuses par le moyen de femmes travailleuses. Il propose à Bonifacia d’en être la cofondatrice avec lui. Ce projet reçoit le soutien enthousiaste de l’évêque de Salamanque, Mgr Lluch i Garriga, qui promulgue le décret d’érection de l’Institut, dénommé : “Congrégation des Servantes de Saint Joseph” (7 janvier 1874). Son but est de rendre sa dignité à la femme pauvre sans travail “en la préservant du danger de se perdre”. Quant au Père Butinyà, il pense qu’il faut sanctifier le travail en l’unissant à la prière. « Ainsi, écrit-il, la prière ne sera pas un obstacle pour le travail, ni le travail ne vous enlèvera le recueillement de la prière. » Bonifacia fait donc sa fondation avec six autres compagnes…dont sa mère. Leur résidence n’est autre que leur atelier. En somme, elles avaient l’intuition implicite que « la société est parfois tentée de tout convertir en marchandise et en gain, en mettant de côté les valeurs et la dignité qui n’ont pas de prix » (Jean Paul II – homélie de béatification). Or, la personne qui est “l’image et la demeure de Dieu” doit être “protégée (…) quelle que soit sa condition sociale ou son activité professionnelle” (Id). « La vie d’un travailleur vaut tout l’or du monde » dira plus tard Mgr Cardjin, fondateur de la J.O.C. C’est vrai, mais cela ne se disait pas à l’époque, du moins dans ces termes-là, et, d’autre part, le projet de vie de Bonifacia paraissait trop audacieux. Aussi rencontre-t-il immédiatement l’opposition du clergé séculier de Salamanque. Le Père Butinyà est exilé hors d’Espagne et l’évêque, transféré à Barcelone.
Les directeurs de la Communauté nommés par le nouvel évêque sèment imprudemment la désunion entre les sœurs. Bonifacia, la fondatrice, s’emploie à défendre le charisme de son Institut, mais on profite d’un voyage qu’elle entreprend à Gérone pour la destituer. S’ensuivent humiliations et calomnies. Sa seule réponse est le silence, l’humilité et le pardon. Puis elle obtient d’aller fonder un nouvel Atelier à Zamora où elle peut vivre son idéal (25 juillet 1883). Mais, quand arrive l’approbation pontificale de Léon XIII aux Servantes de Saint Joseph (1er juillet 1901), la maison de Zamora en est exclue. Malgré tout, Bonifacia, poussée par son désir de communion, décide d’aller voir ses sœurs de Salamanque, mais, quand elle arrive à la maison de Sainte Thérèse, on lui dit : “nous avons reçu l’ordre de ne pas vous accueillir”. Le cœur transpercé, elle revient à Zamora, consciente qu’elle ne reverra plus jamais Salamanque, mais avec la certitude que la réunification de la Communauté se fera après sa mort, laquelle survient en 1905 ; et effectivement, la maison de Zamora s’unit au reste de la Congrégation le 23 janvier 1907. De nos jours, les “Servantes de Saint Joseph” poursuivent “l’œuvre (de leur fondatrice) dans le monde avec simplicité, joie et abnégation.” (Jean-Paul II)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Jeudi le 6 juillet
Nom: RODRIGUEZ SOPEÑA
Prénom: Dolorès
Nom de religion: Marie Dolorès (Maria Dolores)
Pays: Espagne
Naissance: 30.12.1848 à Velez Rubio (Almeria)
Mort: 10.01.1918 à Madrid
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fonde, d’abord en Amérique Centrale puis en Espagne, plusieurs associations et un Institut religieux (31.10.1901 à Tolède) pour l’instruction, la catéchèse et l’action sociale dans les milieux défavorisés et déchristianisés.
Béatification: 23.03.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 10 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.12 p.1-3 - n.13 p.5
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Dolores Rodriguez Sopeña naît au sud de l’Espagne, à Velez Rubio (Province d’Almeria – Andalousie). A 8 ans elle est opérée des yeux et gardera toujours une faiblesse de la vue. Son père a une formation de Magistrat et recevra différentes affectations, entraînant des déménagements pour sa famille. Néanmoins Dolores définit cette période de sa vie comme un « lac de tranquillité ». Son père est nommé au Tribunal d’Almeria alors qu’elle a 17 ans. Pour la famille c’est le commencement d’une vie de mondanités, mais Dolores ne s’y attache pas. Elle préfère s’occuper du prochain. C’est ainsi qu’à l’insu de sa famille, elle prend soin de deux sœurs malades du typhus et d’un lépreux. Trois ans plus tard elle déménage avec les siens à Madrid tandis que son père est nommé à Porto Rico. Elle fait le catéchisme, notamment dans la prison pour les femmes ; puis la famille se retrouve tout entière à Porto Rico en 1872. Dolores a 23 ans. C’est alors qu’elle a un premier contact avec les Jésuites. Avec son directeur spirituel, elle fonde l’association des Filles de Marie pour alphabétiser et catéchiser les gens de couleur. En 1873, la famille part à Cuba, son père étant nommé au Tribunal de Santiago de Cuba. Elle demande à être admise chez les Sœurs de la Charité, mais elle n’est pas acceptée à cause de sa mauvaise vue. Elle œuvre dans les quartiers périphériques de la ville, fondant des ‘Centres d’instruction’ pour l’enseignement, la catéchèse et l’assistance médicale. En 1876, lorsque sa mère meurt, elle revient avec sa famille à Madrid. Là elle poursuit son apostolat habituel. Elle se familiarise avec les ‘Exercices spirituels’ de Saint Ignace de Loyola et elle s’occupe de son vieux père. Après la mort de celui-ci, en 1883, elle voudrait entrer dans un ordre contemplatif, mais son directeur l’oriente vers les Salésiennes. Après un essai de dix jours, elle quitte le couvent comprenant que ce n’est pas sa vocation. Dolores « désire répondre au défi d’apporter la rédemption du Christ dans le monde du travail. » (Jean Paul II) Elle se demande comment « faire parvenir le message sublime (du Christ et de sa libération) en particulier à ceux qui ne l’entendent pas dans leur cœur parce qu’ils ignorent l’Évangile. » En 1892 elle fonde l’ ‘Association de l’apostolat séculier’ puis l’ ‘Œuvre des Doctrines’ (catéchismes) qui prendra le titre plus neutre de ‘Centres ouvriers d’instruction’. Elle constate en effet que dans les milieux déchristianisés, voir anticléricaux, on ne peut pas parler directement du Christ et qu’un habit religieux créerait des obstacles. C’est pourquoi elle commence par l’action sociale et se présente sans signe religieux distinctif. De même pour ses collaboratrices. C’est également une audace pour cette époque que des femmes se lancent dans ces milieux difficiles. A la suite de malentendus survenus à Madrid, Dolores œuvre à Séville puis à Tolède. Elle fait des centaines de voyages pour visiter ses Centres. En priant sur la tombe de Saint Pierre à Rome lors de l’année sainte 1900, elle a l’intuition qu’elle doit fonder un institut religieux qui prolongera l’Œuvre des Doctrines et qui soutiendra spirituellement cette association laïque. En 1901, après une retraite à Loyola (là où est né Saint Ignace) elle rédige avec huit sœurs un règlement. L’ ‘Institut des Dames catéchistes’ est reconnu officiellement le 31 octobre de cette même année à Tolède. En même temps elle fonde une association civile, reconnue en 1902 par le gouvernement, et appelée aujourd’hui ‘Œuvre sociale et culturelle Sopeña – OSCUS’ La spiritualité de l’Institut est christocentrique et mariale, spécialement tournée vers le culte de l’Eucharistie et du Saint Sacrement. C’est pourquoi le Jeudi Saint est le jour de l’Institut. Il faut noter aussi l’influence ignatienne. Dolores meurt à Madrid en 1918.
Bienheureuse Marie Dolorès RODRIGUEZ SOPEÑA
Nom: RODRIGUEZ SOPEÑA
Prénom: Dolorès
Nom de religion: Marie Dolorès (Maria Dolores)
Pays: Espagne
Naissance: 30.12.1848 à Velez Rubio (Almeria)
Mort: 10.01.1918 à Madrid
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fonde, d’abord en Amérique Centrale puis en Espagne, plusieurs associations et un Institut religieux (31.10.1901 à Tolède) pour l’instruction, la catéchèse et l’action sociale dans les milieux défavorisés et déchristianisés.
Béatification: 23.03.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 10 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.12 p.1-3 - n.13 p.5
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Dolores Rodriguez Sopeña naît au sud de l’Espagne, à Velez Rubio (Province d’Almeria – Andalousie). A 8 ans elle est opérée des yeux et gardera toujours une faiblesse de la vue. Son père a une formation de Magistrat et recevra différentes affectations, entraînant des déménagements pour sa famille. Néanmoins Dolores définit cette période de sa vie comme un « lac de tranquillité ». Son père est nommé au Tribunal d’Almeria alors qu’elle a 17 ans. Pour la famille c’est le commencement d’une vie de mondanités, mais Dolores ne s’y attache pas. Elle préfère s’occuper du prochain. C’est ainsi qu’à l’insu de sa famille, elle prend soin de deux sœurs malades du typhus et d’un lépreux. Trois ans plus tard elle déménage avec les siens à Madrid tandis que son père est nommé à Porto Rico. Elle fait le catéchisme, notamment dans la prison pour les femmes ; puis la famille se retrouve tout entière à Porto Rico en 1872. Dolores a 23 ans. C’est alors qu’elle a un premier contact avec les Jésuites. Avec son directeur spirituel, elle fonde l’association des Filles de Marie pour alphabétiser et catéchiser les gens de couleur. En 1873, la famille part à Cuba, son père étant nommé au Tribunal de Santiago de Cuba. Elle demande à être admise chez les Sœurs de la Charité, mais elle n’est pas acceptée à cause de sa mauvaise vue. Elle œuvre dans les quartiers périphériques de la ville, fondant des ‘Centres d’instruction’ pour l’enseignement, la catéchèse et l’assistance médicale. En 1876, lorsque sa mère meurt, elle revient avec sa famille à Madrid. Là elle poursuit son apostolat habituel. Elle se familiarise avec les ‘Exercices spirituels’ de Saint Ignace de Loyola et elle s’occupe de son vieux père. Après la mort de celui-ci, en 1883, elle voudrait entrer dans un ordre contemplatif, mais son directeur l’oriente vers les Salésiennes. Après un essai de dix jours, elle quitte le couvent comprenant que ce n’est pas sa vocation. Dolores « désire répondre au défi d’apporter la rédemption du Christ dans le monde du travail. » (Jean Paul II) Elle se demande comment « faire parvenir le message sublime (du Christ et de sa libération) en particulier à ceux qui ne l’entendent pas dans leur cœur parce qu’ils ignorent l’Évangile. » En 1892 elle fonde l’ ‘Association de l’apostolat séculier’ puis l’ ‘Œuvre des Doctrines’ (catéchismes) qui prendra le titre plus neutre de ‘Centres ouvriers d’instruction’. Elle constate en effet que dans les milieux déchristianisés, voir anticléricaux, on ne peut pas parler directement du Christ et qu’un habit religieux créerait des obstacles. C’est pourquoi elle commence par l’action sociale et se présente sans signe religieux distinctif. De même pour ses collaboratrices. C’est également une audace pour cette époque que des femmes se lancent dans ces milieux difficiles. A la suite de malentendus survenus à Madrid, Dolores œuvre à Séville puis à Tolède. Elle fait des centaines de voyages pour visiter ses Centres. En priant sur la tombe de Saint Pierre à Rome lors de l’année sainte 1900, elle a l’intuition qu’elle doit fonder un institut religieux qui prolongera l’Œuvre des Doctrines et qui soutiendra spirituellement cette association laïque. En 1901, après une retraite à Loyola (là où est né Saint Ignace) elle rédige avec huit sœurs un règlement. L’ ‘Institut des Dames catéchistes’ est reconnu officiellement le 31 octobre de cette même année à Tolède. En même temps elle fonde une association civile, reconnue en 1902 par le gouvernement, et appelée aujourd’hui ‘Œuvre sociale et culturelle Sopeña – OSCUS’ La spiritualité de l’Institut est christocentrique et mariale, spécialement tournée vers le culte de l’Eucharistie et du Saint Sacrement. C’est pourquoi le Jeudi Saint est le jour de l’Institut. Il faut noter aussi l’influence ignatienne. Dolores meurt à Madrid en 1918.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 7 juillet
Nom: ROJAS
Prénom: Simon de
Nom de religion: Simon de
Pays: Espagne
Naissance: 20.10.1552 à Valladolid (Espagne)
Mort: 28.09.1624 à Madrid
État: Religieux
Note: Entre dans l'Ordre de la Très Sainte Trinité (Trinitaires) en 1572. Rachat des prisonniers. Intense dévotion mariale. Fonde la Congrégation des Esclaves du très doux nom de Marie pour s'occuper des pauvres.
Béatification: 1766 par Clément XIII
Canonisation: 03.07.1988 à Rome par Jean Paul II
Fête: 28 septembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.28
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.847
Notice brève
Né à Valladolid en 1552, Simon de Rojas entra dans l'ordre de la Très Sainte Trinité (Trinitaires), consacré au rachat des captifs. Son amour s'étendait à tous les pauvres pour lesquels il fonda la "Congrégation des esclaves du très doux nom de Marie", titre révélateur d'une grande dévotion mariale chez cet homme de prière qu'on aimait appeler: le "Père Ave Maria". Il mourut en 1623.
Notice développée
Simon de Rojas (ou Roxas) naît en 1522 à Valladolid en Castille (Espagne). Ses parents, et surtout sa mère, la pieuse Constance, font germer dans son âme l’amour de Marie, si bien que ses premiers mots sont “Ave Maria”. À douze ans, il entre chez les Trinitaires, religieux voués au rachat des captifs. Après avoir étudié à l’université de Salamanque, il est ordonné prêtre en 1577 et enseigne à Tolède de 1581 à 1587. De 1588 jusqu'à sa mort, il est supérieur de plusieurs couvents de sa province et on l’envoie comme visiteur apostolique, deux fois dans sa province et une fois en Andalousie ; il accomplit toutes ces missions avec soin et discernement. Il vit concrètement la spiritualité de son ordre : rachat des captifs, soutien des chrétiens prisonniers à cause de leur foi, amour des pauvres. Ces derniers reconnaissent en lui l’un des leurs. Le 14 avril 1612, il fonde la “Congrégation des Esclaves du très doux nom de Marie”. Ses membres, des laïcs en grande majorité, s’engagent à partager leurs propres biens et à aider les pauvres. Il y a même des membres de la famille royale qui en font partie. Très actif, le Père Rojas est en même temps un grand contemplatif. Il consacre à la prière “de longs moments pendant la journée et davantage au cours de la nuit, après la récitation de l’office choral de minuit.” Son amour pour la Vierge Marie est toujours grandissant ; il propage son culte par toutes sortes de moyens à sa portée, par exemple, distribution de milliers d’images avec l’invocation ‘Ave Maria’ et lui-même, on l’appelle affectueusement ‘le Père Ave Maria’ car il répète sans cesse cette invocation. Une manière très personnelle de vivre et de répandre cette dévotion est la “servitude” ou remise filiale de lui-même à la Mère de Dieu. Il développe beaucoup la récitation du saint Rosaire.
En 1619, il est nommé précepteur des infants d’Espagne ; mais il est bien entendu que la charité envers les pauvres reste sa priorité. Un jour, une épidémie se déclare dans une ville où réside la cour. Simon vole au secours des malheureux ; alors le roi, craignant qu’il n’attrape la contagion, lui défend d’aller aux hôpitaux, mais le saint lui fait dire qu’il préfère les malades à la cour. Et tout le monde de l’approuver. De même, quand il est nommé confesseur de la reine Isabelle en 1622, il tient à ce que sa place ne lui procure aucun profit matériel : « Je ne veux absolument ni carrosse, ni rétribution ».
Le 5 juin 1622, il obtient du Saint Siège l'approbation de l'office et de la messe qu'il a composés en l'honneur du Nom de Marie. Il seront étendus à l’Église universelle par Innocent XI au 17e siècle. Le Père Rojas meurt le 29 septembre 1624. Pendant douze jours, les plus célèbres orateurs de Madrid se relayent pour exalter ses vertus et sa sainteté. Impressionné par ces marques de vénération, le Nonce du Pape entame son procès de canonisation. Il est béatifié par Clément XIII en 1766 ; et c’est avant de conclure l’Année mariale en 1988 que le Pape Jean-Paul II inscrit au catalogue des saints ce grand serviteur de Marie, rapprochement providentiel.
Saint Simon de ROJAS
Nom: ROJAS
Prénom: Simon de
Nom de religion: Simon de
Pays: Espagne
Naissance: 20.10.1552 à Valladolid (Espagne)
Mort: 28.09.1624 à Madrid
État: Religieux
Note: Entre dans l'Ordre de la Très Sainte Trinité (Trinitaires) en 1572. Rachat des prisonniers. Intense dévotion mariale. Fonde la Congrégation des Esclaves du très doux nom de Marie pour s'occuper des pauvres.
Béatification: 1766 par Clément XIII
Canonisation: 03.07.1988 à Rome par Jean Paul II
Fête: 28 septembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.28
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.847
Notice brève
Né à Valladolid en 1552, Simon de Rojas entra dans l'ordre de la Très Sainte Trinité (Trinitaires), consacré au rachat des captifs. Son amour s'étendait à tous les pauvres pour lesquels il fonda la "Congrégation des esclaves du très doux nom de Marie", titre révélateur d'une grande dévotion mariale chez cet homme de prière qu'on aimait appeler: le "Père Ave Maria". Il mourut en 1623.
Notice développée
Simon de Rojas (ou Roxas) naît en 1522 à Valladolid en Castille (Espagne). Ses parents, et surtout sa mère, la pieuse Constance, font germer dans son âme l’amour de Marie, si bien que ses premiers mots sont “Ave Maria”. À douze ans, il entre chez les Trinitaires, religieux voués au rachat des captifs. Après avoir étudié à l’université de Salamanque, il est ordonné prêtre en 1577 et enseigne à Tolède de 1581 à 1587. De 1588 jusqu'à sa mort, il est supérieur de plusieurs couvents de sa province et on l’envoie comme visiteur apostolique, deux fois dans sa province et une fois en Andalousie ; il accomplit toutes ces missions avec soin et discernement. Il vit concrètement la spiritualité de son ordre : rachat des captifs, soutien des chrétiens prisonniers à cause de leur foi, amour des pauvres. Ces derniers reconnaissent en lui l’un des leurs. Le 14 avril 1612, il fonde la “Congrégation des Esclaves du très doux nom de Marie”. Ses membres, des laïcs en grande majorité, s’engagent à partager leurs propres biens et à aider les pauvres. Il y a même des membres de la famille royale qui en font partie. Très actif, le Père Rojas est en même temps un grand contemplatif. Il consacre à la prière “de longs moments pendant la journée et davantage au cours de la nuit, après la récitation de l’office choral de minuit.” Son amour pour la Vierge Marie est toujours grandissant ; il propage son culte par toutes sortes de moyens à sa portée, par exemple, distribution de milliers d’images avec l’invocation ‘Ave Maria’ et lui-même, on l’appelle affectueusement ‘le Père Ave Maria’ car il répète sans cesse cette invocation. Une manière très personnelle de vivre et de répandre cette dévotion est la “servitude” ou remise filiale de lui-même à la Mère de Dieu. Il développe beaucoup la récitation du saint Rosaire.
En 1619, il est nommé précepteur des infants d’Espagne ; mais il est bien entendu que la charité envers les pauvres reste sa priorité. Un jour, une épidémie se déclare dans une ville où réside la cour. Simon vole au secours des malheureux ; alors le roi, craignant qu’il n’attrape la contagion, lui défend d’aller aux hôpitaux, mais le saint lui fait dire qu’il préfère les malades à la cour. Et tout le monde de l’approuver. De même, quand il est nommé confesseur de la reine Isabelle en 1622, il tient à ce que sa place ne lui procure aucun profit matériel : « Je ne veux absolument ni carrosse, ni rétribution ».
Le 5 juin 1622, il obtient du Saint Siège l'approbation de l'office et de la messe qu'il a composés en l'honneur du Nom de Marie. Il seront étendus à l’Église universelle par Innocent XI au 17e siècle. Le Père Rojas meurt le 29 septembre 1624. Pendant douze jours, les plus célèbres orateurs de Madrid se relayent pour exalter ses vertus et sa sainteté. Impressionné par ces marques de vénération, le Nonce du Pape entame son procès de canonisation. Il est béatifié par Clément XIII en 1766 ; et c’est avant de conclure l’Année mariale en 1988 que le Pape Jean-Paul II inscrit au catalogue des saints ce grand serviteur de Marie, rapprochement providentiel.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 9 juillet
Nom: SAN VITORES
Prénom: Didace Jérôme de, puis Didace Louis de (Diego Luis de)
Nom de religion: Didace Louis de (Diego Luis de)
Pays: Espagne - Guam
Naissance: 12.11.1627 à Burgos
Mort: 02.04.1672 à Tumon (Iles Mariannes - Guam)
État: Prêtre - Jésuite - Martyr
Note: Prédicateur de talent avec un grand désir missionnaire. Il arrive en 1662 à Manille et en 1668 aux îles Mariannes (Guam) qu’il évangélise avec ardeur. Il est martyrisé en 1672 avec un catéchiste, le Bienheureux Pierre Calungsod
Béatification: 06.10.1985 à Rome par Jean Paul II
Fête: 2 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1985 n.41 & 42
Réf. dans la Documentation Catholique: 1985 p.1107
Notice brève
Diego de San Vitores naît en Espagne en 1627. Très tôt, une phrase de l’Évangile l’interpelle : « J’ai été envoyé pour évangéliser les pauvres » (Lc 4, 18). Mais, il doit vaincre des résistances pour entrer chez les Jésuites et pour réaliser son idéal missionnaire, notamment de la part de son père dont il est le préféré. Ensuite, ses supérieurs, qui apprécient son talent d’orateur, ne le laissent pas partir de sitôt. Finalement, En 1668, à l’âge de trente-trois ans, il parvient enfin sur son lieu de mission, aux îles Mariannes, lesquelles n’avaient pas encore été évangélisées. Embrassant un genre de vie très pauvre, qui est celui des gens du lieu, les Chamorros, il prêche avec zèle, baptise, construit églises et collèges. Quand la situation devient périlleuse, il ne ralentit pas ses activités missionnaires. Il est tué avec son catéchiste, le bienheureux Pedro Calungsod en 1672.
Notice développée
Diego Jeronimo (Didace Jérôme) de San Vitores naît en Espagne, à Burgos en 1627 (Jérôme est le prénom de son père). « Encore très jeune – dit le Pape –, il entend en lui une voix qui l’attire et le pousse. Il se sent attiré par le Christ, l’envoyé éternel du Père pour sauver les hommes, qui le pousse à partir pour des terres lointaines comme instrument de sa mission salvatrice. Aux oreilles de Diego résonnent les paroles du Seigneur dans la synagogue de Nazareth : “Evangelizare pauperibus misit me” (Lc 4,18 ; Is 61,1) (“Il m’a envoyé évangéliser les pauvres”). Jésus est à la porte et frappe ; sa voix se fait chaque fois plus claire et insistante dans le cœur généreux du jeune homme, qui s’ouvre à Dieu et décide d’entrer dans la Compagnie de Jésus, renonçant à un brillant avenir que ses dons personnels et la position sociale de sa famille lui auraient procuré. » (Homélie de béatification) Encore collégien, il demande à son père de prendre ‘Luis’ comme prénom (Louis de Gonzague, novice jésuite, patron de la jeunesse). Il entre à 16 ans chez les Jésuites, fait ses premiers vœux à 17 ans en 1634 et il est ordonné prêtre le 23 décembre 1651. Après dix ans d’étude et d’apostolat en Espagne, il obtient la permission de partir (Partout où il va, on essaye de retenir le futur missionnaire à cause de sa valeur). Après un long et épuisant voyage vers l’Ouest, en passant par Mexico (où on le retient encore deux ans), il atteint les Philippines après une courte escale habituelle à l’île de Guam où il constate que l’évangélisation de ces îles, pourtant connues, a été négligée. Mais il doit rester cinq ans à Manille avant d’être envoyé, enfin, aux îles Mariannes, à l’âge de trente-trois ans. En Juin 1668, le P. San Vitores et ses cinq compagnons jésuites arrivent dans l’archipel avec une escorte de trente-deux soldats espagnols.
L’île de Guam a été découverte 150 ans plus tôt par Magellan qui l’a appelé l’île des Voiles latines. Ensuite, elle a reçu le nom d’île des Voleurs. Dès son débarquement le Père dit la messe sur la plage devant un groupe d’habitants – les Chamorros – venus en curieux. Déjà, le Père leur dit quelques mots dans leur langue : « Je n’ai d’autre intention en venant ici que de vous faire connaître le vrai Dieu et de vous enseigner le chemin de la vie éternelle » et il utilise un catéchisme qu’il a fait traduire pour eux durant son séjour aux Philippines. D’emblée, il fait 23 baptêmes ! A ces îles, qu’il aime tout de suite, il donne le nom d’ ‘Îles Mariannes’ en l’honneur de la reine d’Espagne qui a favorisé son entreprise et de la Vierge Marie. Le Père est stupéfait de voir qu’on avait négligé l’évangélisation de ces îles découvertes depuis si longtemps. On se contentait de faire escale à Guam pour y refaire provision de produits frais et faire du troc sans prendre contact avec la population qu’on craignait. Le P. San Vitores avec ses compagnons établit dans l’île de Guam le centre de leur activité missionnaire. Il bâtit une première église à Agana, puis un premier collège, suivi d’autres. Le zèle apostolique et le don absolu de lui-même à ces populations qui ont besoin de promotion spirituelle et humaine caractérise la vie de ce missionnaire exemplaire. Puisqu’il se sent appelé à ‘évangéliser les pauvres’ il veut adopter exactement leur genre de vie. Ainsi, par exemple, puisque ces gens-là n’ont pas de lunettes, il renonce à porter les siennes, lui qui souffre d’une myopie congénitale et, dans ses tournées apostoliques, il doit se faire conduire par une corde attachée à la taille pour éviter de se heurter à des arbres ou à des pierres, ce qui ne l’empêche pas de sillonner l’archipel du Nord au Sud. Beaucoup de conversions et de baptêmes. Mais des oppositions surgissent aussi. Un émigré chinois (ancien naufragé), guérisseur, appelé Cocho, lance le bruit que son eau de baptême est empoisonnée et que c’est pour cela que les enfants meurent. (En fait, c’est que le Père en a baptisé plusieurs à l’article de la mort). Le Père Diego va trouver Cocho, discute avec lui et le convertit ; mais celui-ci, quelque temps après, revient à ses premiers agissements et à ses calomnies. Peut-être y a-t-il d’autres causes à cette hostilité des populations : comportement des soldats ? mercantilisme des Espagnols ? Pourtant, les gens savent faire la distinction entre les missionnaires et les autres.
Néanmoins, un premier Jésuite est tué, le P. Médina, avec un compagnon, puis plusieurs catéchistes. Malgré le danger, le Père sillonne les îles pour encourager ses confrères et les catéchistes. Un jour, deux mille Chamorros l’attaquent à Agana où il se trouve avec une poignée de soldats espagnols. Ceux-ci, pour protéger l’église, construisent à la hâte une palissade. (Jusque là, le Père n’en avait jamais voulu pour être plus proche des gens). Plusieurs fois, pendant le siège, le Père apparaît au-dessus de la palissade, montrant un crucifix et faisant des propositions de paix ; ce à quoi on lui répond par une volée de cailloux. Les Espagnols arrivent à capturer le chef des assaillants mais le Père le fait relâcher pour témoigner de ses intentions pacifiques. Rien n’y fait. Au bout de quarante jours de siège, les soldats sont exténués. Avec l’énergie du désespoir, ils tentent une sortie et, du coup, ils mettent en fuite les assaillants. Et le Père de continuer ses missions, malgré les conseils de prudence. Finalement, avec un catéchiste, le bienheureux Pierre Calungsod, il est tué sur l’île de Guam au village de Tumon par deux hommes qui ont pourtant, jadis, bénéficié de ses bienfaits. A l’un d’eux qui le frappe, le Père adresse en retour une parole de bénédiction : « Si yuus Maase » ‘Dieu a pitié de toi’. Cette parole est devenue une formule courante de salutation jusqu’à nos jours. Elle équivaut à ‘Bonjour’.
Bienheureux Didace Louis de SAN VITORES
Nom: SAN VITORES
Prénom: Didace Jérôme de, puis Didace Louis de (Diego Luis de)
Nom de religion: Didace Louis de (Diego Luis de)
Pays: Espagne - Guam
Naissance: 12.11.1627 à Burgos
Mort: 02.04.1672 à Tumon (Iles Mariannes - Guam)
État: Prêtre - Jésuite - Martyr
Note: Prédicateur de talent avec un grand désir missionnaire. Il arrive en 1662 à Manille et en 1668 aux îles Mariannes (Guam) qu’il évangélise avec ardeur. Il est martyrisé en 1672 avec un catéchiste, le Bienheureux Pierre Calungsod
Béatification: 06.10.1985 à Rome par Jean Paul II
Fête: 2 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1985 n.41 & 42
Réf. dans la Documentation Catholique: 1985 p.1107
Notice brève
Diego de San Vitores naît en Espagne en 1627. Très tôt, une phrase de l’Évangile l’interpelle : « J’ai été envoyé pour évangéliser les pauvres » (Lc 4, 18). Mais, il doit vaincre des résistances pour entrer chez les Jésuites et pour réaliser son idéal missionnaire, notamment de la part de son père dont il est le préféré. Ensuite, ses supérieurs, qui apprécient son talent d’orateur, ne le laissent pas partir de sitôt. Finalement, En 1668, à l’âge de trente-trois ans, il parvient enfin sur son lieu de mission, aux îles Mariannes, lesquelles n’avaient pas encore été évangélisées. Embrassant un genre de vie très pauvre, qui est celui des gens du lieu, les Chamorros, il prêche avec zèle, baptise, construit églises et collèges. Quand la situation devient périlleuse, il ne ralentit pas ses activités missionnaires. Il est tué avec son catéchiste, le bienheureux Pedro Calungsod en 1672.
Notice développée
Diego Jeronimo (Didace Jérôme) de San Vitores naît en Espagne, à Burgos en 1627 (Jérôme est le prénom de son père). « Encore très jeune – dit le Pape –, il entend en lui une voix qui l’attire et le pousse. Il se sent attiré par le Christ, l’envoyé éternel du Père pour sauver les hommes, qui le pousse à partir pour des terres lointaines comme instrument de sa mission salvatrice. Aux oreilles de Diego résonnent les paroles du Seigneur dans la synagogue de Nazareth : “Evangelizare pauperibus misit me” (Lc 4,18 ; Is 61,1) (“Il m’a envoyé évangéliser les pauvres”). Jésus est à la porte et frappe ; sa voix se fait chaque fois plus claire et insistante dans le cœur généreux du jeune homme, qui s’ouvre à Dieu et décide d’entrer dans la Compagnie de Jésus, renonçant à un brillant avenir que ses dons personnels et la position sociale de sa famille lui auraient procuré. » (Homélie de béatification) Encore collégien, il demande à son père de prendre ‘Luis’ comme prénom (Louis de Gonzague, novice jésuite, patron de la jeunesse). Il entre à 16 ans chez les Jésuites, fait ses premiers vœux à 17 ans en 1634 et il est ordonné prêtre le 23 décembre 1651. Après dix ans d’étude et d’apostolat en Espagne, il obtient la permission de partir (Partout où il va, on essaye de retenir le futur missionnaire à cause de sa valeur). Après un long et épuisant voyage vers l’Ouest, en passant par Mexico (où on le retient encore deux ans), il atteint les Philippines après une courte escale habituelle à l’île de Guam où il constate que l’évangélisation de ces îles, pourtant connues, a été négligée. Mais il doit rester cinq ans à Manille avant d’être envoyé, enfin, aux îles Mariannes, à l’âge de trente-trois ans. En Juin 1668, le P. San Vitores et ses cinq compagnons jésuites arrivent dans l’archipel avec une escorte de trente-deux soldats espagnols.
L’île de Guam a été découverte 150 ans plus tôt par Magellan qui l’a appelé l’île des Voiles latines. Ensuite, elle a reçu le nom d’île des Voleurs. Dès son débarquement le Père dit la messe sur la plage devant un groupe d’habitants – les Chamorros – venus en curieux. Déjà, le Père leur dit quelques mots dans leur langue : « Je n’ai d’autre intention en venant ici que de vous faire connaître le vrai Dieu et de vous enseigner le chemin de la vie éternelle » et il utilise un catéchisme qu’il a fait traduire pour eux durant son séjour aux Philippines. D’emblée, il fait 23 baptêmes ! A ces îles, qu’il aime tout de suite, il donne le nom d’ ‘Îles Mariannes’ en l’honneur de la reine d’Espagne qui a favorisé son entreprise et de la Vierge Marie. Le Père est stupéfait de voir qu’on avait négligé l’évangélisation de ces îles découvertes depuis si longtemps. On se contentait de faire escale à Guam pour y refaire provision de produits frais et faire du troc sans prendre contact avec la population qu’on craignait. Le P. San Vitores avec ses compagnons établit dans l’île de Guam le centre de leur activité missionnaire. Il bâtit une première église à Agana, puis un premier collège, suivi d’autres. Le zèle apostolique et le don absolu de lui-même à ces populations qui ont besoin de promotion spirituelle et humaine caractérise la vie de ce missionnaire exemplaire. Puisqu’il se sent appelé à ‘évangéliser les pauvres’ il veut adopter exactement leur genre de vie. Ainsi, par exemple, puisque ces gens-là n’ont pas de lunettes, il renonce à porter les siennes, lui qui souffre d’une myopie congénitale et, dans ses tournées apostoliques, il doit se faire conduire par une corde attachée à la taille pour éviter de se heurter à des arbres ou à des pierres, ce qui ne l’empêche pas de sillonner l’archipel du Nord au Sud. Beaucoup de conversions et de baptêmes. Mais des oppositions surgissent aussi. Un émigré chinois (ancien naufragé), guérisseur, appelé Cocho, lance le bruit que son eau de baptême est empoisonnée et que c’est pour cela que les enfants meurent. (En fait, c’est que le Père en a baptisé plusieurs à l’article de la mort). Le Père Diego va trouver Cocho, discute avec lui et le convertit ; mais celui-ci, quelque temps après, revient à ses premiers agissements et à ses calomnies. Peut-être y a-t-il d’autres causes à cette hostilité des populations : comportement des soldats ? mercantilisme des Espagnols ? Pourtant, les gens savent faire la distinction entre les missionnaires et les autres.
Néanmoins, un premier Jésuite est tué, le P. Médina, avec un compagnon, puis plusieurs catéchistes. Malgré le danger, le Père sillonne les îles pour encourager ses confrères et les catéchistes. Un jour, deux mille Chamorros l’attaquent à Agana où il se trouve avec une poignée de soldats espagnols. Ceux-ci, pour protéger l’église, construisent à la hâte une palissade. (Jusque là, le Père n’en avait jamais voulu pour être plus proche des gens). Plusieurs fois, pendant le siège, le Père apparaît au-dessus de la palissade, montrant un crucifix et faisant des propositions de paix ; ce à quoi on lui répond par une volée de cailloux. Les Espagnols arrivent à capturer le chef des assaillants mais le Père le fait relâcher pour témoigner de ses intentions pacifiques. Rien n’y fait. Au bout de quarante jours de siège, les soldats sont exténués. Avec l’énergie du désespoir, ils tentent une sortie et, du coup, ils mettent en fuite les assaillants. Et le Père de continuer ses missions, malgré les conseils de prudence. Finalement, avec un catéchiste, le bienheureux Pierre Calungsod, il est tué sur l’île de Guam au village de Tumon par deux hommes qui ont pourtant, jadis, bénéficié de ses bienfaits. A l’un d’eux qui le frappe, le Père adresse en retour une parole de bénédiction : « Si yuus Maase » ‘Dieu a pitié de toi’. Cette parole est devenue une formule courante de salutation jusqu’à nos jours. Elle équivaut à ‘Bonjour’.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 10 juillet
[b]Nom: LUCAS DEL ESPIRITU SANTO
Prénom: Luc
Nom de religion: Luc du Saint-Esprit (Lucas Alonso del Espiritu Santo)
Pays: Espagne - Japon
Naissance: 1594 à Carracedo (Astorga)
Mort: 1633 à Nagasaki
État: Prêtre – Dominicain - Martyr du Groupe des 16 martyrs de Nagasaki (Japon – 1633-37)
Note: A Manille en 1617. Enseigne au Collège Saint Thomas. Ministère à Cagayan. Au Japon en 1623. 10 ans de ministère dans les risques et les épreuves. Arrêté en 1633 à Osaka et tué à Nagasaki après être torturé.
Béatification: 18.02.1981 à Manille (Philippines) par Jean Paul II
Canonisation: 18.10.1987 à Rome par Jean Paul II
Fête: 28 septembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1981 n.8 - 1987 n.43
Réf. dans la Documentation Catholique: 1981 p.266-268 ; 333-334 - 1987 p.1066
Saint Luc du Saint-Esprit[
/b][b]Nom: LUCAS DEL ESPIRITU SANTO
Prénom: Luc
Nom de religion: Luc du Saint-Esprit (Lucas Alonso del Espiritu Santo)
Pays: Espagne - Japon
Naissance: 1594 à Carracedo (Astorga)
Mort: 1633 à Nagasaki
État: Prêtre – Dominicain - Martyr du Groupe des 16 martyrs de Nagasaki (Japon – 1633-37)
Note: A Manille en 1617. Enseigne au Collège Saint Thomas. Ministère à Cagayan. Au Japon en 1623. 10 ans de ministère dans les risques et les épreuves. Arrêté en 1633 à Osaka et tué à Nagasaki après être torturé.
Béatification: 18.02.1981 à Manille (Philippines) par Jean Paul II
Canonisation: 18.10.1987 à Rome par Jean Paul II
Fête: 28 septembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1981 n.8 - 1987 n.43
Réf. dans la Documentation Catholique: 1981 p.266-268 ; 333-334 - 1987 p.1066
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Les saints du jour
Le 11 juillet
Nom: SALLÉS Y BARANGUERAS
Prénom: Marie du Mont Carmel (Maria del Carmen)
Nom de religion: Marie du Mont Carmel (Maria del Carmen)
Pays: Espagne
Naissance: 1848
Mort: 25.07.1911
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fondatrice des Religieuses Conceptionnistes Missionnaires de l'Enseignement
Béatification: 15.03.1998 par Jean Paul II
Fête: 25 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.11 p.1,6
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.8 p.399
Notice
La Bienheureuse Maria del Carmen SALLES Y BARANGUERAS naît en Espagne en 1848. Dès sa jeunesse, elle consacre tous ses efforts à éclaircir le dessein que Dieu a sur elle. Diverses expériences de vie religieuse la conduisent à découvrir que sa mission dans l'Église consiste à œuvrer parmi les enfants et les jeunes, afin de les préserver des maux qui les guettent et à fournir aux jeunes filles une culture et un formation professionnelle qui leur permettent de s'insérer dignement dans la société. Elle fonde les Missionnaires Conceptionistes de l'Enseignement.
Consacrée avec ses Sœurs à l'éducation féminine, elle surmonte de nombreuses difficultés se sachant un "instrument inutile entre les mains de Marie Immaculée": elle forme des projets audacieux, mûris dans la prière, qu'elle soumet à de sages conseillers. Elle répète avec une ferme confiance: "En avant, toujours en avant. Dieu pourvoit à tout!" Sa vie et son œuvre sont basées sur une spiritualité christocentrique et mariale, et nourries par une piété solide et discrète. Elle meurt en 1911. Son charisme demeure aujourd'hui vivant au sein de son Institut répandu dans 12 pays du monde. Les Sœurs travaillent en tant que missionnaires dans les écoles et les collèges pour évangéliser à travers l'enseignement.
Bienheureuse Marie du Mont Carmel SALLES Y BARANGUERAS
Nom: SALLÉS Y BARANGUERAS
Prénom: Marie du Mont Carmel (Maria del Carmen)
Nom de religion: Marie du Mont Carmel (Maria del Carmen)
Pays: Espagne
Naissance: 1848
Mort: 25.07.1911
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fondatrice des Religieuses Conceptionnistes Missionnaires de l'Enseignement
Béatification: 15.03.1998 par Jean Paul II
Fête: 25 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.11 p.1,6
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.8 p.399
Notice
La Bienheureuse Maria del Carmen SALLES Y BARANGUERAS naît en Espagne en 1848. Dès sa jeunesse, elle consacre tous ses efforts à éclaircir le dessein que Dieu a sur elle. Diverses expériences de vie religieuse la conduisent à découvrir que sa mission dans l'Église consiste à œuvrer parmi les enfants et les jeunes, afin de les préserver des maux qui les guettent et à fournir aux jeunes filles une culture et un formation professionnelle qui leur permettent de s'insérer dignement dans la société. Elle fonde les Missionnaires Conceptionistes de l'Enseignement.
Consacrée avec ses Sœurs à l'éducation féminine, elle surmonte de nombreuses difficultés se sachant un "instrument inutile entre les mains de Marie Immaculée": elle forme des projets audacieux, mûris dans la prière, qu'elle soumet à de sages conseillers. Elle répète avec une ferme confiance: "En avant, toujours en avant. Dieu pourvoit à tout!" Sa vie et son œuvre sont basées sur une spiritualité christocentrique et mariale, et nourries par une piété solide et discrète. Elle meurt en 1911. Son charisme demeure aujourd'hui vivant au sein de son Institut répandu dans 12 pays du monde. Les Sœurs travaillent en tant que missionnaires dans les écoles et les collèges pour évangéliser à travers l'enseignement.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
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Re: Les saints du jour
Le 12 juillet
Nom: SANS I JORDA
Prénom: Pierre
Nom de religion: Pierre-Martyr
Pays: Espagne - Chine
Naissance: 1680 à Asco (Catalogne)
Mort: 26.05.1747 à Fu-tcheu
État: Évêque - Dominicain - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine
Note: Dominicain en 1697. Envoyé aux Philippines en 1712, puis en Chine en 1713. En 1730 il est Vicaire Apostolique du Fou-Kien. Après un apostolat fructueux, il meurt martyr en 1747. Cf notice du groupe spécialement le §1.
Béatification: 14.05.1893 à Rome par Léon XIII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908
Notice
Pierre Sans I Iorda naît en 1680 à Asco en Catalogne espagnole. Entré chez les Dominicains en 1697, il prend le nom de Pierre-Martyr (de Saint Pierre Martyr, dominicain, 1205 - 1252). Il est envoyé aux Philippines en 1712 où il se forme à l'apostolat. Quatre autres prêtres dominicains espagnols suivent le même parcours et seront béatifiés puis canonisés en même temps que lui: François Serrano, (évêque nommé) (1695-1748) - Joachim Royo (1691-1748) - Jean Alcober (1694-1748) - François Diaz (1713-1748).
En 1713 il arrive en Chine, dans le Fou-Kien. En 1730, il est nommé Vicaire Apostolique du Fou-Kien. La persécution de 1729 est relativement modérée sur son territoire et, les années suivantes, le travail apostolique est assez fructueux. Presque toute une ville se convertit. Mais en 1746 règne un empereur persécuteur Kien-Long et le vice-roi de Fou-Kien, très anti-chrétien envoie l'officier Fan contre la chrétienté de la ville de Fou-Ngan et des villages environnants. Les cinq missionnaires sont proches les uns des autres. L'évêque est pris le 30 juin. Le 10 juillet, les missionnaires, cinq chrétiens et la vierge Thérèse sont emmenés à la capitale Fou-Tcheou afin d'être jugés. On interroge Thérèse: "- Qui vous a conseillé la virginité? - Moi-même. - Allons! Combien êtes-vous pour servir au plaisir des Européens? - On voit bien que vous ne les connaissez pas. J'ai horreur de ce que vous nous imputez". Fan la fait torturer. Une caisse d'ossements trouvée chez un chrétien fait dire que les missionnaires ont tué des petits enfants pour extraire de leurs têtes des philtres magiques. On fait mesurer l'un de ces os par des spécialistes chinois: il appartenait à un adulte. (En fait il s'agissait des reliques d'un missionnaire mort en odeur de sainteté, un siècle auparavant.) Les juges se montrent favorables aux missionnaires par souci de vérité; Fan réussit à les faire remplacer. Les interrogatoires reprennent sur les thèmes: rébellion, impudicité, magie. L'évêque, malgré son grand âge reçoit en tout 95 soufflets (Une seule de ces claques terribles, avec un instrument en cuir, était capable de faire perdre connaissance ou de briser les dents.) En novembre 1746 le jugement est porté: "Pe-to-lo" (transcription chinoise de l'espagnol Pedro - Pierre) est condamné à être décapité. Il déclare: "Je vais devenir dans le ciel le protecteur de cet empire". Sur le point d'être exécuté il demande au bourreau un moment pour achever sa prière. Après quelques instants, il se tourne vers lui et lui adresse ces paroles qui sont les dernières: "Mon ami, je vais au ciel! Oh! que je voudrais que tu y vinsses avec moi!" Et l'autre de répondre: "Je désire de tout mon cœur y aller", et ce disant, il lui tire avec la main droite un petit bonnet qu'il avait sur la tête et de la main gauche il le décapite d'un seul coup. Il était 5 heures du soir, le 26 mai 1747. Un non-chrétien nommé Cing-eul-yven, à la demande des chrétiens, recueille avec vénération les reliques du martyr.
Les 4 autres missionnaires sont exécutés le 28 0ctobre 1748. François Serrano avait appris dans sa prison qu'il était nommé coadjuteur de Mgr Sans, mais l'évêque était déjà mort depuis deux mois et lui-même fut exécuté avant de pouvoir être ordonné.
Saint Pierre-Martyr SANS I JORDA
Nom: SANS I JORDA
Prénom: Pierre
Nom de religion: Pierre-Martyr
Pays: Espagne - Chine
Naissance: 1680 à Asco (Catalogne)
Mort: 26.05.1747 à Fu-tcheu
État: Évêque - Dominicain - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine
Note: Dominicain en 1697. Envoyé aux Philippines en 1712, puis en Chine en 1713. En 1730 il est Vicaire Apostolique du Fou-Kien. Après un apostolat fructueux, il meurt martyr en 1747. Cf notice du groupe spécialement le §1.
Béatification: 14.05.1893 à Rome par Léon XIII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908
Notice
Pierre Sans I Iorda naît en 1680 à Asco en Catalogne espagnole. Entré chez les Dominicains en 1697, il prend le nom de Pierre-Martyr (de Saint Pierre Martyr, dominicain, 1205 - 1252). Il est envoyé aux Philippines en 1712 où il se forme à l'apostolat. Quatre autres prêtres dominicains espagnols suivent le même parcours et seront béatifiés puis canonisés en même temps que lui: François Serrano, (évêque nommé) (1695-1748) - Joachim Royo (1691-1748) - Jean Alcober (1694-1748) - François Diaz (1713-1748).
En 1713 il arrive en Chine, dans le Fou-Kien. En 1730, il est nommé Vicaire Apostolique du Fou-Kien. La persécution de 1729 est relativement modérée sur son territoire et, les années suivantes, le travail apostolique est assez fructueux. Presque toute une ville se convertit. Mais en 1746 règne un empereur persécuteur Kien-Long et le vice-roi de Fou-Kien, très anti-chrétien envoie l'officier Fan contre la chrétienté de la ville de Fou-Ngan et des villages environnants. Les cinq missionnaires sont proches les uns des autres. L'évêque est pris le 30 juin. Le 10 juillet, les missionnaires, cinq chrétiens et la vierge Thérèse sont emmenés à la capitale Fou-Tcheou afin d'être jugés. On interroge Thérèse: "- Qui vous a conseillé la virginité? - Moi-même. - Allons! Combien êtes-vous pour servir au plaisir des Européens? - On voit bien que vous ne les connaissez pas. J'ai horreur de ce que vous nous imputez". Fan la fait torturer. Une caisse d'ossements trouvée chez un chrétien fait dire que les missionnaires ont tué des petits enfants pour extraire de leurs têtes des philtres magiques. On fait mesurer l'un de ces os par des spécialistes chinois: il appartenait à un adulte. (En fait il s'agissait des reliques d'un missionnaire mort en odeur de sainteté, un siècle auparavant.) Les juges se montrent favorables aux missionnaires par souci de vérité; Fan réussit à les faire remplacer. Les interrogatoires reprennent sur les thèmes: rébellion, impudicité, magie. L'évêque, malgré son grand âge reçoit en tout 95 soufflets (Une seule de ces claques terribles, avec un instrument en cuir, était capable de faire perdre connaissance ou de briser les dents.) En novembre 1746 le jugement est porté: "Pe-to-lo" (transcription chinoise de l'espagnol Pedro - Pierre) est condamné à être décapité. Il déclare: "Je vais devenir dans le ciel le protecteur de cet empire". Sur le point d'être exécuté il demande au bourreau un moment pour achever sa prière. Après quelques instants, il se tourne vers lui et lui adresse ces paroles qui sont les dernières: "Mon ami, je vais au ciel! Oh! que je voudrais que tu y vinsses avec moi!" Et l'autre de répondre: "Je désire de tout mon cœur y aller", et ce disant, il lui tire avec la main droite un petit bonnet qu'il avait sur la tête et de la main gauche il le décapite d'un seul coup. Il était 5 heures du soir, le 26 mai 1747. Un non-chrétien nommé Cing-eul-yven, à la demande des chrétiens, recueille avec vénération les reliques du martyr.
Les 4 autres missionnaires sont exécutés le 28 0ctobre 1748. François Serrano avait appris dans sa prison qu'il était nommé coadjuteur de Mgr Sans, mais l'évêque était déjà mort depuis deux mois et lui-même fut exécuté avant de pouvoir être ordonné.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Les saints du jour
Le 13 juillet
Nom: SAN VITORES
Prénom: Didace Jérôme de, puis Didace Louis de (Diego Luis de)
Nom de religion: Didace Louis de (Diego Luis de)
Pays: Espagne - Guam
Naissance: 12.11.1627 à Burgos
Mort: 02.04.1672 à Tumon (Iles Mariannes - Guam)
État: Prêtre - Jésuite - Martyr
Note: Prédicateur de talent avec un grand désir missionnaire. Il arrive en 1662 à Manille et en 1668 aux îles Mariannes (Guam) qu’il évangélise avec ardeur. Il est martyrisé en 1672 avec un catéchiste, le Bienheureux Pierre Calungsod
Béatification: 06.10.1985 à Rome par Jean Paul II
Fête: 2 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1985 n.41 & 42
Réf. dans la Documentation Catholique: 1985 p.1107
Notice brève
Diego de San Vitores naît en Espagne en 1627. Très tôt, une phrase de l’Évangile l’interpelle : « J’ai été envoyé pour évangéliser les pauvres » (Lc 4, 18). Mais, il doit vaincre des résistances pour entrer chez les Jésuites et pour réaliser son idéal missionnaire, notamment de la part de son père dont il est le préféré. Ensuite, ses supérieurs, qui apprécient son talent d’orateur, ne le laissent pas partir de sitôt. Finalement, En 1668, à l’âge de trente-trois ans, il parvient enfin sur son lieu de mission, aux îles Mariannes, lesquelles n’avaient pas encore été évangélisées. Embrassant un genre de vie très pauvre, qui est celui des gens du lieu, les Chamorros, il prêche avec zèle, baptise, construit églises et collèges. Quand la situation devient périlleuse, il ne ralentit pas ses activités missionnaires. Il est tué avec son catéchiste, le bienheureux Pedro Calungsod en 1672.
Notice développée
Diego Jeronimo (Didace Jérôme) de San Vitores naît en Espagne, à Burgos en 1627 (Jérôme est le prénom de son père). « Encore très jeune – dit le Pape –, il entend en lui une voix qui l’attire et le pousse. Il se sent attiré par le Christ, l’envoyé éternel du Père pour sauver les hommes, qui le pousse à partir pour des terres lointaines comme instrument de sa mission salvatrice. Aux oreilles de Diego résonnent les paroles du Seigneur dans la synagogue de Nazareth : “Evangelizare pauperibus misit me” (Lc 4,18 ; Is 61,1) (“Il m’a envoyé évangéliser les pauvres”). Jésus est à la porte et frappe ; sa voix se fait chaque fois plus claire et insistante dans le cœur généreux du jeune homme, qui s’ouvre à Dieu et décide d’entrer dans la Compagnie de Jésus, renonçant à un brillant avenir que ses dons personnels et la position sociale de sa famille lui auraient procuré. » (Homélie de béatification) Encore collégien, il demande à son père de prendre ‘Luis’ comme prénom (Louis de Gonzague, novice jésuite, patron de la jeunesse). Il entre à 16 ans chez les Jésuites, fait ses premiers vœux à 17 ans en 1634 et il est ordonné prêtre le 23 décembre 1651. Après dix ans d’étude et d’apostolat en Espagne, il obtient la permission de partir (Partout où il va, on essaye de retenir le futur missionnaire à cause de sa valeur). Après un long et épuisant voyage vers l’Ouest, en passant par Mexico (où on le retient encore deux ans), il atteint les Philippines après une courte escale habituelle à l’île de Guam où il constate que l’évangélisation de ces îles, pourtant connues, a été négligée. Mais il doit rester cinq ans à Manille avant d’être envoyé, enfin, aux îles Mariannes, à l’âge de trente-trois ans. En Juin 1668, le P. San Vitores et ses cinq compagnons jésuites arrivent dans l’archipel avec une escorte de trente-deux soldats espagnols.
L’île de Guam a été découverte 150 ans plus tôt par Magellan qui l’a appelé l’île des Voiles latines. Ensuite, elle a reçu le nom d’île des Voleurs. Dès son débarquement le Père dit la messe sur la plage devant un groupe d’habitants – les Chamorros – venus en curieux. Déjà, le Père leur dit quelques mots dans leur langue : « Je n’ai d’autre intention en venant ici que de vous faire connaître le vrai Dieu et de vous enseigner le chemin de la vie éternelle » et il utilise un catéchisme qu’il a fait traduire pour eux durant son séjour aux Philippines. D’emblée, il fait 23 baptêmes ! A ces îles, qu’il aime tout de suite, il donne le nom d’ ‘Îles Mariannes’ en l’honneur de la reine d’Espagne qui a favorisé son entreprise et de la Vierge Marie. Le Père est stupéfait de voir qu’on avait négligé l’évangélisation de ces îles découvertes depuis si longtemps. On se contentait de faire escale à Guam pour y refaire provision de produits frais et faire du troc sans prendre contact avec la population qu’on craignait. Le P. San Vitores avec ses compagnons établit dans l’île de Guam le centre de leur activité missionnaire. Il bâtit une première église à Agana, puis un premier collège, suivi d’autres. Le zèle apostolique et le don absolu de lui-même à ces populations qui ont besoin de promotion spirituelle et humaine caractérise la vie de ce missionnaire exemplaire. Puisqu’il se sent appelé à ‘évangéliser les pauvres’ il veut adopter exactement leur genre de vie. Ainsi, par exemple, puisque ces gens-là n’ont pas de lunettes, il renonce à porter les siennes, lui qui souffre d’une myopie congénitale et, dans ses tournées apostoliques, il doit se faire conduire par une corde attachée à la taille pour éviter de se heurter à des arbres ou à des pierres, ce qui ne l’empêche pas de sillonner l’archipel du Nord au Sud. Beaucoup de conversions et de baptêmes. Mais des oppositions surgissent aussi. Un émigré chinois (ancien naufragé), guérisseur, appelé Cocho, lance le bruit que son eau de baptême est empoisonnée et que c’est pour cela que les enfants meurent. (En fait, c’est que le Père en a baptisé plusieurs à l’article de la mort). Le Père Diego va trouver Cocho, discute avec lui et le convertit ; mais celui-ci, quelque temps après, revient à ses premiers agissements et à ses calomnies. Peut-être y a-t-il d’autres causes à cette hostilité des populations : comportement des soldats ? mercantilisme des Espagnols ? Pourtant, les gens savent faire la distinction entre les missionnaires et les autres.
Néanmoins, un premier Jésuite est tué, le P. Médina, avec un compagnon, puis plusieurs catéchistes. Malgré le danger, le Père sillonne les îles pour encourager ses confrères et les catéchistes. Un jour, deux mille Chamorros l’attaquent à Agana où il se trouve avec une poignée de soldats espagnols. Ceux-ci, pour protéger l’église, construisent à la hâte une palissade. (Jusque là, le Père n’en avait jamais voulu pour être plus proche des gens). Plusieurs fois, pendant le siège, le Père apparaît au-dessus de la palissade, montrant un crucifix et faisant des propositions de paix ; ce à quoi on lui répond par une volée de cailloux. Les Espagnols arrivent à capturer le chef des assaillants mais le Père le fait relâcher pour témoigner de ses intentions pacifiques. Rien n’y fait. Au bout de quarante jours de siège, les soldats sont exténués. Avec l’énergie du désespoir, ils tentent une sortie et, du coup, ils mettent en fuite les assaillants. Et le Père de continuer ses missions, malgré les conseils de prudence. Finalement, avec un catéchiste, le bienheureux Pierre Calungsod, il est tué sur l’île de Guam au village de Tumon par deux hommes qui ont pourtant, jadis, bénéficié de ses bienfaits. A l’un d’eux qui le frappe, le Père adresse en retour une parole de bénédiction : « Si yuus Maase » ‘Dieu a pitié de toi’. Cette parole est devenue une formule courante de salutation jusqu’à nos jours. Elle équivaut à ‘Bonjour’.
Bienheureux Didace Louis de SAN VITORES
Nom: SAN VITORES
Prénom: Didace Jérôme de, puis Didace Louis de (Diego Luis de)
Nom de religion: Didace Louis de (Diego Luis de)
Pays: Espagne - Guam
Naissance: 12.11.1627 à Burgos
Mort: 02.04.1672 à Tumon (Iles Mariannes - Guam)
État: Prêtre - Jésuite - Martyr
Note: Prédicateur de talent avec un grand désir missionnaire. Il arrive en 1662 à Manille et en 1668 aux îles Mariannes (Guam) qu’il évangélise avec ardeur. Il est martyrisé en 1672 avec un catéchiste, le Bienheureux Pierre Calungsod
Béatification: 06.10.1985 à Rome par Jean Paul II
Fête: 2 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1985 n.41 & 42
Réf. dans la Documentation Catholique: 1985 p.1107
Notice brève
Diego de San Vitores naît en Espagne en 1627. Très tôt, une phrase de l’Évangile l’interpelle : « J’ai été envoyé pour évangéliser les pauvres » (Lc 4, 18). Mais, il doit vaincre des résistances pour entrer chez les Jésuites et pour réaliser son idéal missionnaire, notamment de la part de son père dont il est le préféré. Ensuite, ses supérieurs, qui apprécient son talent d’orateur, ne le laissent pas partir de sitôt. Finalement, En 1668, à l’âge de trente-trois ans, il parvient enfin sur son lieu de mission, aux îles Mariannes, lesquelles n’avaient pas encore été évangélisées. Embrassant un genre de vie très pauvre, qui est celui des gens du lieu, les Chamorros, il prêche avec zèle, baptise, construit églises et collèges. Quand la situation devient périlleuse, il ne ralentit pas ses activités missionnaires. Il est tué avec son catéchiste, le bienheureux Pedro Calungsod en 1672.
Notice développée
Diego Jeronimo (Didace Jérôme) de San Vitores naît en Espagne, à Burgos en 1627 (Jérôme est le prénom de son père). « Encore très jeune – dit le Pape –, il entend en lui une voix qui l’attire et le pousse. Il se sent attiré par le Christ, l’envoyé éternel du Père pour sauver les hommes, qui le pousse à partir pour des terres lointaines comme instrument de sa mission salvatrice. Aux oreilles de Diego résonnent les paroles du Seigneur dans la synagogue de Nazareth : “Evangelizare pauperibus misit me” (Lc 4,18 ; Is 61,1) (“Il m’a envoyé évangéliser les pauvres”). Jésus est à la porte et frappe ; sa voix se fait chaque fois plus claire et insistante dans le cœur généreux du jeune homme, qui s’ouvre à Dieu et décide d’entrer dans la Compagnie de Jésus, renonçant à un brillant avenir que ses dons personnels et la position sociale de sa famille lui auraient procuré. » (Homélie de béatification) Encore collégien, il demande à son père de prendre ‘Luis’ comme prénom (Louis de Gonzague, novice jésuite, patron de la jeunesse). Il entre à 16 ans chez les Jésuites, fait ses premiers vœux à 17 ans en 1634 et il est ordonné prêtre le 23 décembre 1651. Après dix ans d’étude et d’apostolat en Espagne, il obtient la permission de partir (Partout où il va, on essaye de retenir le futur missionnaire à cause de sa valeur). Après un long et épuisant voyage vers l’Ouest, en passant par Mexico (où on le retient encore deux ans), il atteint les Philippines après une courte escale habituelle à l’île de Guam où il constate que l’évangélisation de ces îles, pourtant connues, a été négligée. Mais il doit rester cinq ans à Manille avant d’être envoyé, enfin, aux îles Mariannes, à l’âge de trente-trois ans. En Juin 1668, le P. San Vitores et ses cinq compagnons jésuites arrivent dans l’archipel avec une escorte de trente-deux soldats espagnols.
L’île de Guam a été découverte 150 ans plus tôt par Magellan qui l’a appelé l’île des Voiles latines. Ensuite, elle a reçu le nom d’île des Voleurs. Dès son débarquement le Père dit la messe sur la plage devant un groupe d’habitants – les Chamorros – venus en curieux. Déjà, le Père leur dit quelques mots dans leur langue : « Je n’ai d’autre intention en venant ici que de vous faire connaître le vrai Dieu et de vous enseigner le chemin de la vie éternelle » et il utilise un catéchisme qu’il a fait traduire pour eux durant son séjour aux Philippines. D’emblée, il fait 23 baptêmes ! A ces îles, qu’il aime tout de suite, il donne le nom d’ ‘Îles Mariannes’ en l’honneur de la reine d’Espagne qui a favorisé son entreprise et de la Vierge Marie. Le Père est stupéfait de voir qu’on avait négligé l’évangélisation de ces îles découvertes depuis si longtemps. On se contentait de faire escale à Guam pour y refaire provision de produits frais et faire du troc sans prendre contact avec la population qu’on craignait. Le P. San Vitores avec ses compagnons établit dans l’île de Guam le centre de leur activité missionnaire. Il bâtit une première église à Agana, puis un premier collège, suivi d’autres. Le zèle apostolique et le don absolu de lui-même à ces populations qui ont besoin de promotion spirituelle et humaine caractérise la vie de ce missionnaire exemplaire. Puisqu’il se sent appelé à ‘évangéliser les pauvres’ il veut adopter exactement leur genre de vie. Ainsi, par exemple, puisque ces gens-là n’ont pas de lunettes, il renonce à porter les siennes, lui qui souffre d’une myopie congénitale et, dans ses tournées apostoliques, il doit se faire conduire par une corde attachée à la taille pour éviter de se heurter à des arbres ou à des pierres, ce qui ne l’empêche pas de sillonner l’archipel du Nord au Sud. Beaucoup de conversions et de baptêmes. Mais des oppositions surgissent aussi. Un émigré chinois (ancien naufragé), guérisseur, appelé Cocho, lance le bruit que son eau de baptême est empoisonnée et que c’est pour cela que les enfants meurent. (En fait, c’est que le Père en a baptisé plusieurs à l’article de la mort). Le Père Diego va trouver Cocho, discute avec lui et le convertit ; mais celui-ci, quelque temps après, revient à ses premiers agissements et à ses calomnies. Peut-être y a-t-il d’autres causes à cette hostilité des populations : comportement des soldats ? mercantilisme des Espagnols ? Pourtant, les gens savent faire la distinction entre les missionnaires et les autres.
Néanmoins, un premier Jésuite est tué, le P. Médina, avec un compagnon, puis plusieurs catéchistes. Malgré le danger, le Père sillonne les îles pour encourager ses confrères et les catéchistes. Un jour, deux mille Chamorros l’attaquent à Agana où il se trouve avec une poignée de soldats espagnols. Ceux-ci, pour protéger l’église, construisent à la hâte une palissade. (Jusque là, le Père n’en avait jamais voulu pour être plus proche des gens). Plusieurs fois, pendant le siège, le Père apparaît au-dessus de la palissade, montrant un crucifix et faisant des propositions de paix ; ce à quoi on lui répond par une volée de cailloux. Les Espagnols arrivent à capturer le chef des assaillants mais le Père le fait relâcher pour témoigner de ses intentions pacifiques. Rien n’y fait. Au bout de quarante jours de siège, les soldats sont exténués. Avec l’énergie du désespoir, ils tentent une sortie et, du coup, ils mettent en fuite les assaillants. Et le Père de continuer ses missions, malgré les conseils de prudence. Finalement, avec un catéchiste, le bienheureux Pierre Calungsod, il est tué sur l’île de Guam au village de Tumon par deux hommes qui ont pourtant, jadis, bénéficié de ses bienfaits. A l’un d’eux qui le frappe, le Père adresse en retour une parole de bénédiction : « Si yuus Maase » ‘Dieu a pitié de toi’. Cette parole est devenue une formule courante de salutation jusqu’à nos jours. Elle équivaut à ‘Bonjour’.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 14 juillet
Nom: SPINOLA Y MAESTRE
Prénom: Marcel (Marcelo)
Pays: Espagne
Naissance: 14.01.1835 à San Fernando (Cadix)
Mort: 19.01.1906
État: Archevêque - Cardinal - Fondateur
Note: Avocat, puis prêtre du diocèse de Séville (21 mai 1864). Evêque-Auxiliaire de Séville (1881). Evêque de Caria (1884), Evêque de Malaga (1886). Archevêque de Séville (1896).Cardinal (1905). Fonde la congrégation des "Esclaves du Divin Cœur", pour l'éducation de la jeunesse.
Béatification: 29.03.1987 à Rome par Jean Paul II
Fête: 19 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1987 n.14 p.1-2
Réf. dans la Documentation Catholique: 1987 p.598
Notice
Marcelo (Marcel) Spinola y Maestre naît en 1835 à San Fernando près de Séville en Andalousie. Il est le fils du marquis de Spinola. Il exerce d’abord le métier d’avocat, plaidant gratuitement pour les pauvres, puis sur le conseil de son directeur spirituel, il s’oriente vers le sacerdoce et il est ordonné prêtre à 29 ans le. Tout son ministère se déroulera en différents lieux d’Andalousie : à Huelva, puis dans une paroisse de Sanlúcar de Barramela comme chapelain, puis curé à San Lorenzo de Séville et enfin chanoine de la cathédrale. Il prodigue son zèle en plusieurs domaines, spécialement dans le sacrement de la pénitence, car sa réputation lui attire de nombreux pénitents de toutes classes sociales. Il y consacre la majeure partie de son temps. Il est gai et doux de caractère, simple et grand travailleur. Le 16 décembre 1880, il est nommé, évêque auxiliaire de Séville et consacré le 6 février 1881. Sa devise épiscopale est : « Je peux tout en Lui » (Ph. 4,13). S’appuyant sur cette confiance, il mène une vie austère pour lui-même et charitable pour les autres, attentif aux plus humbles et héroïque dans l'accomplissement de ses devoirs épiscopaux. En 1884, il est nommé évêque de Coria. Il est le premier évêque à visiter la zone la plus déprimée d’Espagne, Las Hurdes, située dans son diocèse. Devant la montée des troubles sociaux et de l’anticléricalisme, dus en partie aux conditions de pauvreté, il s’attache à l’éducation populaire et fonde la congrégation féminine des “Esclaves du Divin Cœur”.pour l’apostolat de la jeunesse. De 1886 à 1896, il est évêque de Malaga. C’est là que les gens commencent à l’appeler ‘le saint’. Puis, il est nommé archevêque de Séville en 1896. Toujours préoccupé des pauvres, il cherche des moyens pour les aider et on l’appelle ‘l’archevêque mendiant’. Il est mêlé à tous les mouvements de son temps, mais son indépendance ecclésiale le situe au-dessus des divisions et des partis, ce qui le rend « porteur de paix et de compréhension ,en même temps que défenseur de la liberté de l’Église dans l’accomplissement de sa mission sacrée. Tout cela, nourri par un amour enflammé envers Jésus-Christ et marqué d’une profonde humilité personnelle » (Jean-Paul II).
Tombé malade, il reçoit au lit sa nomination de cardinal, promulguée par le pape saint Pie X le 11 décembre 1905 et signifiée par une lettre de son secrétaire d’État, le cardinal Merry del Val. La barrette lui est imposée par le roi Alphonse XIII le 31 décembre suivant. Il meurt peu après le 19 janvier 1906, à 71 ans.
Bienheureux Marcel SPINOLA Y MAESTRE
Nom: SPINOLA Y MAESTRE
Prénom: Marcel (Marcelo)
Pays: Espagne
Naissance: 14.01.1835 à San Fernando (Cadix)
Mort: 19.01.1906
État: Archevêque - Cardinal - Fondateur
Note: Avocat, puis prêtre du diocèse de Séville (21 mai 1864). Evêque-Auxiliaire de Séville (1881). Evêque de Caria (1884), Evêque de Malaga (1886). Archevêque de Séville (1896).Cardinal (1905). Fonde la congrégation des "Esclaves du Divin Cœur", pour l'éducation de la jeunesse.
Béatification: 29.03.1987 à Rome par Jean Paul II
Fête: 19 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1987 n.14 p.1-2
Réf. dans la Documentation Catholique: 1987 p.598
Notice
Marcelo (Marcel) Spinola y Maestre naît en 1835 à San Fernando près de Séville en Andalousie. Il est le fils du marquis de Spinola. Il exerce d’abord le métier d’avocat, plaidant gratuitement pour les pauvres, puis sur le conseil de son directeur spirituel, il s’oriente vers le sacerdoce et il est ordonné prêtre à 29 ans le. Tout son ministère se déroulera en différents lieux d’Andalousie : à Huelva, puis dans une paroisse de Sanlúcar de Barramela comme chapelain, puis curé à San Lorenzo de Séville et enfin chanoine de la cathédrale. Il prodigue son zèle en plusieurs domaines, spécialement dans le sacrement de la pénitence, car sa réputation lui attire de nombreux pénitents de toutes classes sociales. Il y consacre la majeure partie de son temps. Il est gai et doux de caractère, simple et grand travailleur. Le 16 décembre 1880, il est nommé, évêque auxiliaire de Séville et consacré le 6 février 1881. Sa devise épiscopale est : « Je peux tout en Lui » (Ph. 4,13). S’appuyant sur cette confiance, il mène une vie austère pour lui-même et charitable pour les autres, attentif aux plus humbles et héroïque dans l'accomplissement de ses devoirs épiscopaux. En 1884, il est nommé évêque de Coria. Il est le premier évêque à visiter la zone la plus déprimée d’Espagne, Las Hurdes, située dans son diocèse. Devant la montée des troubles sociaux et de l’anticléricalisme, dus en partie aux conditions de pauvreté, il s’attache à l’éducation populaire et fonde la congrégation féminine des “Esclaves du Divin Cœur”.pour l’apostolat de la jeunesse. De 1886 à 1896, il est évêque de Malaga. C’est là que les gens commencent à l’appeler ‘le saint’. Puis, il est nommé archevêque de Séville en 1896. Toujours préoccupé des pauvres, il cherche des moyens pour les aider et on l’appelle ‘l’archevêque mendiant’. Il est mêlé à tous les mouvements de son temps, mais son indépendance ecclésiale le situe au-dessus des divisions et des partis, ce qui le rend « porteur de paix et de compréhension ,en même temps que défenseur de la liberté de l’Église dans l’accomplissement de sa mission sacrée. Tout cela, nourri par un amour enflammé envers Jésus-Christ et marqué d’une profonde humilité personnelle » (Jean-Paul II).
Tombé malade, il reçoit au lit sa nomination de cardinal, promulguée par le pape saint Pie X le 11 décembre 1905 et signifiée par une lettre de son secrétaire d’État, le cardinal Merry del Val. La barrette lui est imposée par le roi Alphonse XIII le 31 décembre suivant. Il meurt peu après le 19 janvier 1906, à 71 ans.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 15 juillet
Nom: TARRES I CLARET
Prénom: Pierre (Pedro)
Pays: Espagne
Naissance: 30.05.1905 à Manresa (Province de Barcelone)
Mort: 31.08.1950 à Barcelone
État: Prêtre
Note: Actif dans l’Action catholique dès 16 ans. Médecin en 1928. Prêtre le 30 mai 1942. Meurt d’un cancer à 45 ans.
Béatification: 05.09.2004 à Lorette par Jean Paul
Fête: 31 août
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2004 n. 36 p.1-3
Réf. dans la Documentation Catholique: 2004 n.17 p.807-809
Notice
Le Dimanche 5 septembre 2004, au terme du Congrès international de l’Action catholique qui se tenait dans la cité mariale de Lorette (Italie), Jean-Paul II a béatifié trois serviteurs de Dieu qui ont œuvrés dans l’Action catholique : Alberto Marvelli (2), Pina Suriano (2) et le Père Pedro Tarrés i Claret.
Pedro (Pierre) naît en 1905 à Manrèse dans la Province de Barcelone en Espagne. (La ville de Barcelone est la capitale de la “Communauté autonome de Catalogne”.) Il appartient à une famille d’ouvriers très chrétiens, et deux de ses sœurs entreront en religion. Il est d’abord élève des ‘Écoles Pies’ (fondés par St Joseph Calasanz). Puis, grâce à une bourse d’étude, Pedro peut continuer sa scolarité chez les jésuites. En 1921, il s’établit à Garcia, un quartier populaire où il fréquente le Patronage de St Philippe Néri et se lance déjà dans l’Action catholique, faisant partie de la “Fédération des Jeunes chrétiens”. Après son baccalauréat, il poursuit des études de médecine. En 1927, avec l’approbation de son directeur spirituel, il fait vœu de chasteté. Ayant obtenu brillamment son doctorat de médecine, il s’installe définitivement à Barcelone. Là, avec une sollicitude particulière, il se consacre aux malades les plus pauvres. Portant sur eux un regard de foi, il est convaincu que “le malade est le symbole du Christ qui souffre”. Sa joie est contagieuse pour ses patients. Avec un autre médecin, il fonde le sanatorium-clinique de Notre-Dame de la Merci. La guerre civile espagnole (1936-1939) le surprend alors qu’il fait des ‘Exercices spirituels’ au monastère bénédictin de Montserrat. Durant cette guerre, Barcelone sera le centre de la résistance des ‘républicains’. Pedro Tarrés s’adresse au Commandement général et réussit à obtenir de la police que le célèbre monastère soit protégé de la violence des miliciens anarchistes. En 1938, il doit s’engager comme médecin dans l’armée républicaine. Les soldats qui l’apprécient demandent pour lui une promotion et il est nommé capitaine. Entre deux séances de soins, il étudie le latin et la philosophie, car il songe à la prêtrise. Il ne perd jamais une occasion de manifester sa foi. La guerre finie, il entre au séminaire. La veille de son ordination, il prend cette résolution : « Une seule intention, Seigneur : être un prêtre saint, quel qu’en soit le prix. » Il est ordonné le 30 mai 1942 à l’âge de 37 ans.
Outre sa charge pastorale de vicaire, il exerce plusieurs fonctions, notamment comme aumônier de religieuses franciscaines et de leur collège, conseiller de l’Action catholique dont il fut jadis le membre, délégué diocésain pour la protection de la femme, etc.. Aux difficultés qui ne manquent pas, il fait face avec charité, prudence et courage. En mai 1950, on diagnostique en lui un cancer. Malgré ses souffrances, il répète fréquemment : « Que le Seigneur est bon avec moi ! Je suis véritablement heureux. » Dans son Journal, il écrit en songeant à l’Action catholique féminine dont il s’occupe : « Je suis fils d’ouvriers ; au ciel je travaillerai beaucoup pour elles toutes. » Il offre sa vie pour la sanctification des prêtres et meurt le 31 août de la même année dans la clinique qu’il avait fondée à Barcelone, âgé seulement de 45 ans.
Bienheureux Pierre TARRES I CLARET
Nom: TARRES I CLARET
Prénom: Pierre (Pedro)
Pays: Espagne
Naissance: 30.05.1905 à Manresa (Province de Barcelone)
Mort: 31.08.1950 à Barcelone
État: Prêtre
Note: Actif dans l’Action catholique dès 16 ans. Médecin en 1928. Prêtre le 30 mai 1942. Meurt d’un cancer à 45 ans.
Béatification: 05.09.2004 à Lorette par Jean Paul
Fête: 31 août
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2004 n. 36 p.1-3
Réf. dans la Documentation Catholique: 2004 n.17 p.807-809
Notice
Le Dimanche 5 septembre 2004, au terme du Congrès international de l’Action catholique qui se tenait dans la cité mariale de Lorette (Italie), Jean-Paul II a béatifié trois serviteurs de Dieu qui ont œuvrés dans l’Action catholique : Alberto Marvelli (2), Pina Suriano (2) et le Père Pedro Tarrés i Claret.
Pedro (Pierre) naît en 1905 à Manrèse dans la Province de Barcelone en Espagne. (La ville de Barcelone est la capitale de la “Communauté autonome de Catalogne”.) Il appartient à une famille d’ouvriers très chrétiens, et deux de ses sœurs entreront en religion. Il est d’abord élève des ‘Écoles Pies’ (fondés par St Joseph Calasanz). Puis, grâce à une bourse d’étude, Pedro peut continuer sa scolarité chez les jésuites. En 1921, il s’établit à Garcia, un quartier populaire où il fréquente le Patronage de St Philippe Néri et se lance déjà dans l’Action catholique, faisant partie de la “Fédération des Jeunes chrétiens”. Après son baccalauréat, il poursuit des études de médecine. En 1927, avec l’approbation de son directeur spirituel, il fait vœu de chasteté. Ayant obtenu brillamment son doctorat de médecine, il s’installe définitivement à Barcelone. Là, avec une sollicitude particulière, il se consacre aux malades les plus pauvres. Portant sur eux un regard de foi, il est convaincu que “le malade est le symbole du Christ qui souffre”. Sa joie est contagieuse pour ses patients. Avec un autre médecin, il fonde le sanatorium-clinique de Notre-Dame de la Merci. La guerre civile espagnole (1936-1939) le surprend alors qu’il fait des ‘Exercices spirituels’ au monastère bénédictin de Montserrat. Durant cette guerre, Barcelone sera le centre de la résistance des ‘républicains’. Pedro Tarrés s’adresse au Commandement général et réussit à obtenir de la police que le célèbre monastère soit protégé de la violence des miliciens anarchistes. En 1938, il doit s’engager comme médecin dans l’armée républicaine. Les soldats qui l’apprécient demandent pour lui une promotion et il est nommé capitaine. Entre deux séances de soins, il étudie le latin et la philosophie, car il songe à la prêtrise. Il ne perd jamais une occasion de manifester sa foi. La guerre finie, il entre au séminaire. La veille de son ordination, il prend cette résolution : « Une seule intention, Seigneur : être un prêtre saint, quel qu’en soit le prix. » Il est ordonné le 30 mai 1942 à l’âge de 37 ans.
Outre sa charge pastorale de vicaire, il exerce plusieurs fonctions, notamment comme aumônier de religieuses franciscaines et de leur collège, conseiller de l’Action catholique dont il fut jadis le membre, délégué diocésain pour la protection de la femme, etc.. Aux difficultés qui ne manquent pas, il fait face avec charité, prudence et courage. En mai 1950, on diagnostique en lui un cancer. Malgré ses souffrances, il répète fréquemment : « Que le Seigneur est bon avec moi ! Je suis véritablement heureux. » Dans son Journal, il écrit en songeant à l’Action catholique féminine dont il s’occupe : « Je suis fils d’ouvriers ; au ciel je travaillerai beaucoup pour elles toutes. » Il offre sa vie pour la sanctification des prêtres et meurt le 31 août de la même année dans la clinique qu’il avait fondée à Barcelone, âgé seulement de 45 ans.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 17 juillet
[b]Nom: TELLEZ ROBLES
Prénom: Mathilde (Matilde)
Nom de religion: Mathilde du Sacré-Cœur (Matilde del Sagrado Corazon)
Pays: Espagne
Naissance: 30.05.1841 à Robledillo de la Vera (Caceres)
Mort: 17.12.1902 à Don Benito (Badajoz)
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fonde en 1875 la Congrégation des Filles de Marie Mère de l’Eglise, pour l’accueil des orphelines, l’enseignement, le soin des malades et l’assistance aux pauvres.
Béatification: 21.03.2004 à Rome par Jean Paul II
Fête: 17 décembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2004 n.12 p.1.8.12
Réf. dans la Documentation Catholique: 2004 n.9 p.403-404
Notice
Matilde (Mathilde)Tellez Robles naît en 1841 à Robledillo de la Vera (province de Caceres, Espagne). Après quelques années, la famille déménage à Béjar (province de Salamanque). Matilde est élevée très pieusement par sa mère et très tôt, elle ressent la vocation religieuse, mais elle n’obtient pas d’emblée l’autorisation de son père car il voudrait la marier et lui donner un beau parti. Présidente des “Filles de Marie” à 23 ans, Matilde exerce une intense activité caritative et apostolique. Elle prie de longues heures devant le Saint-Sacrement et, au cours d’une adoration, elle ressent l’inspiration de fonder un nouvel institut ; elle écrit à ce sujet au bienheureux Pie IX. Nouvelle opposition de son père car, à son avis, le climat de l’époque est trop anti-clérical et donc peu favorable, mais il finit par accepter. Elle débute avec une seule compagne. Bientôt arrive un groupe d’orphelines dont elles s’occupent. En 1875, Matilde fait sa fondation, et, l’année suivante, l’évêque de Plasencia autorise provisoirement l’œuvre sous le nom de “Adoratrices de Jésus et Filles de Marie Immaculée”. Le 19 mars 1884, il érige canoniquement l’œuvre comme Institut religieux de droit diocésain et, le 29 juin de la même année, la fondatrice, sous le nom de Matilde du Sacré-Cœur, et ses consœurs, émettent leurs vœux. La congrégation s’appelle désormais : “Filles de Marie, Mère de l’Église”. Mère Mathilde est « une femme infatigable et pieuse. Elle se consacre, à partir d’une intense vie de prière, à la transformation de la société de son temps, à travers l’accueil des petites filles orphelines, l’assistance à domicile des malades, la promotion de la femme au travail et la collaboration dans les activités ecclésiales. » (Jean-Paul II)
Sa devise est : « Prière, action, sacrifice ».
– Prier et agir : En effet, l’adoration de Dieu et le service des frères sont “les deux piliers fondamentaux de l’engagement chrétien” (Jean-Paul II).
– Sacrifice : « La contemplation de Jésus dans le Sacrement de l’Autel la conduit à vouloir être comme le pain qui est partagé et distribué entre tous. » (Id.) Ajoutons à cela que les épreuves ne lui manquent pas.
Mais elle va toujours de l’avant, avec simplicité et joie, ce qui attire les autres et les met en confiance. Effectivement, les fondations se multiplient à partir de 1889. La fondatrice meurt en 1902 à Don Benito (province de Badajoz, Estrémadure).
Le titre donné à sa fondation : “Filles de Marie, Mère de l’Église” était prophétique. Il faudra attendre le Pape Paul VI : En plein Concile œcuménique – alors que la médiation de Marie est chaudement discutée par les Pères – il prendra l’initiative de déclarer que Marie est “Mère du Christ, Mère de l’Église” (Discours du 21 novembre 1964. Cf. Catéchisme de l’Eglise catholique n. 963 ).
Bienheureuse Mathilde TELLEZ ROBLES[
/b][b]Nom: TELLEZ ROBLES
Prénom: Mathilde (Matilde)
Nom de religion: Mathilde du Sacré-Cœur (Matilde del Sagrado Corazon)
Pays: Espagne
Naissance: 30.05.1841 à Robledillo de la Vera (Caceres)
Mort: 17.12.1902 à Don Benito (Badajoz)
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fonde en 1875 la Congrégation des Filles de Marie Mère de l’Eglise, pour l’accueil des orphelines, l’enseignement, le soin des malades et l’assistance aux pauvres.
Béatification: 21.03.2004 à Rome par Jean Paul II
Fête: 17 décembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2004 n.12 p.1.8.12
Réf. dans la Documentation Catholique: 2004 n.9 p.403-404
Notice
Matilde (Mathilde)Tellez Robles naît en 1841 à Robledillo de la Vera (province de Caceres, Espagne). Après quelques années, la famille déménage à Béjar (province de Salamanque). Matilde est élevée très pieusement par sa mère et très tôt, elle ressent la vocation religieuse, mais elle n’obtient pas d’emblée l’autorisation de son père car il voudrait la marier et lui donner un beau parti. Présidente des “Filles de Marie” à 23 ans, Matilde exerce une intense activité caritative et apostolique. Elle prie de longues heures devant le Saint-Sacrement et, au cours d’une adoration, elle ressent l’inspiration de fonder un nouvel institut ; elle écrit à ce sujet au bienheureux Pie IX. Nouvelle opposition de son père car, à son avis, le climat de l’époque est trop anti-clérical et donc peu favorable, mais il finit par accepter. Elle débute avec une seule compagne. Bientôt arrive un groupe d’orphelines dont elles s’occupent. En 1875, Matilde fait sa fondation, et, l’année suivante, l’évêque de Plasencia autorise provisoirement l’œuvre sous le nom de “Adoratrices de Jésus et Filles de Marie Immaculée”. Le 19 mars 1884, il érige canoniquement l’œuvre comme Institut religieux de droit diocésain et, le 29 juin de la même année, la fondatrice, sous le nom de Matilde du Sacré-Cœur, et ses consœurs, émettent leurs vœux. La congrégation s’appelle désormais : “Filles de Marie, Mère de l’Église”. Mère Mathilde est « une femme infatigable et pieuse. Elle se consacre, à partir d’une intense vie de prière, à la transformation de la société de son temps, à travers l’accueil des petites filles orphelines, l’assistance à domicile des malades, la promotion de la femme au travail et la collaboration dans les activités ecclésiales. » (Jean-Paul II)
Sa devise est : « Prière, action, sacrifice ».
– Prier et agir : En effet, l’adoration de Dieu et le service des frères sont “les deux piliers fondamentaux de l’engagement chrétien” (Jean-Paul II).
– Sacrifice : « La contemplation de Jésus dans le Sacrement de l’Autel la conduit à vouloir être comme le pain qui est partagé et distribué entre tous. » (Id.) Ajoutons à cela que les épreuves ne lui manquent pas.
Mais elle va toujours de l’avant, avec simplicité et joie, ce qui attire les autres et les met en confiance. Effectivement, les fondations se multiplient à partir de 1889. La fondatrice meurt en 1902 à Don Benito (province de Badajoz, Estrémadure).
Le titre donné à sa fondation : “Filles de Marie, Mère de l’Église” était prophétique. Il faudra attendre le Pape Paul VI : En plein Concile œcuménique – alors que la médiation de Marie est chaudement discutée par les Pères – il prendra l’initiative de déclarer que Marie est “Mère du Christ, Mère de l’Église” (Discours du 21 novembre 1964. Cf. Catéchisme de l’Eglise catholique n. 963 ).
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Les saints du jour
Le 17 juillet
Nom: VALDIVIELSO SAEZ
Prénom: Hector
Nom de religion: Béni de Jésus (Benito de Jesus)
Pays: Argentine - Espagne
Naissance: 31.10.1910 à Buenos Aires (Argentine)
Mort: 09.10.1934 à Turon
État: Frère des Écoles Chrétiennes - Martyr du Groupe des 9 martyrs d'Espagne (1934).
Note: Né en Argentine, il est encore jeune quand ses parents rentrent en Espagne. Collège de Bujedo. Novice en 1925 en Belgique, vœux en 1927. Éducateur dans la province de Burgos. A Turon en 1933.
Béatification: 29.04.1990 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 21.11.1999 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 octobre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1990 n.19 - 1999 n.47 p.1-4 - n.48 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1990 n.? p.578 - 1999 n.22 p.1071-1073
Notice
Hector Valdivielso Saez naît en 1910 en Argentine, à Buenos Aires où ses parents avaient émigré. Sa famille revient bientôt en Espagne et s'installe à Briviesca (Burgos), tout près de la maison de formation des Frères des Écoles Chrétiennes, de Bujedo. Il entre chez les Frères en 1922 et prend le nom de Frère Benito de Jesus. Son père repart en Amérique, au Mexique, et son fils entretient avec lui une correspondance qui nous permet de connaître son évolution. Ses supérieurs l'invitent à se proposer comme missionnaire et il accepte ce projet avec enthousiasme, d'autant plus qu'il a gardé un grand amour du lieu de sa naissance. En 1924, il arrive en Belgique où se trouve la Maison généralice de l'Institut. Il y prononce ses premiers vœux en 1927. Deux ans plus tard il est nommé à Astorga (Burgos). Outre son travail d'enseignement, il mène un apostolat extra-scolaire et s'intéresse en particulier à la Croisade eucharistique. Il diffuse la presse catholique et il écrit avec talent des articles. Il ne faut donc pas s'étonner de lire dans une lettre à sa famille: "Comme ce serait beau si, sur ma tombe, on écrivait cette phrase: 'Il a été un propagandiste catholique'". Replié sur Turon en 1933, il continue les mêmes activités, couronnées par le martyre. C'est le premier saint canonisé né en Argentine.
Saint Béni de Jésus VALDIVIELSO SAEZ
Nom: VALDIVIELSO SAEZ
Prénom: Hector
Nom de religion: Béni de Jésus (Benito de Jesus)
Pays: Argentine - Espagne
Naissance: 31.10.1910 à Buenos Aires (Argentine)
Mort: 09.10.1934 à Turon
État: Frère des Écoles Chrétiennes - Martyr du Groupe des 9 martyrs d'Espagne (1934).
Note: Né en Argentine, il est encore jeune quand ses parents rentrent en Espagne. Collège de Bujedo. Novice en 1925 en Belgique, vœux en 1927. Éducateur dans la province de Burgos. A Turon en 1933.
Béatification: 29.04.1990 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 21.11.1999 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 octobre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1990 n.19 - 1999 n.47 p.1-4 - n.48 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1990 n.? p.578 - 1999 n.22 p.1071-1073
Notice
Hector Valdivielso Saez naît en 1910 en Argentine, à Buenos Aires où ses parents avaient émigré. Sa famille revient bientôt en Espagne et s'installe à Briviesca (Burgos), tout près de la maison de formation des Frères des Écoles Chrétiennes, de Bujedo. Il entre chez les Frères en 1922 et prend le nom de Frère Benito de Jesus. Son père repart en Amérique, au Mexique, et son fils entretient avec lui une correspondance qui nous permet de connaître son évolution. Ses supérieurs l'invitent à se proposer comme missionnaire et il accepte ce projet avec enthousiasme, d'autant plus qu'il a gardé un grand amour du lieu de sa naissance. En 1924, il arrive en Belgique où se trouve la Maison généralice de l'Institut. Il y prononce ses premiers vœux en 1927. Deux ans plus tard il est nommé à Astorga (Burgos). Outre son travail d'enseignement, il mène un apostolat extra-scolaire et s'intéresse en particulier à la Croisade eucharistique. Il diffuse la presse catholique et il écrit avec talent des articles. Il ne faut donc pas s'étonner de lire dans une lettre à sa famille: "Comme ce serait beau si, sur ma tombe, on écrivait cette phrase: 'Il a été un propagandiste catholique'". Replié sur Turon en 1933, il continue les mêmes activités, couronnées par le martyre. C'est le premier saint canonisé né en Argentine.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Les saints du jour
Le 18 juillet
Nom: VEDRUNA DE MAS
Prénom: Joaquina de
Nom de religion: Joaquina de
Pays: Espagne
Naissance: 16.04.1783 à Barcelone
Mort: 28.08.1854 à Barcelone
État: Veuve - Religieuse - Fondatrice
Note: Mariée à Théodore de Mas (1799), mère de 9 enfants, veuve en 1815, infirmière des pauvres. Elle fonde les "Carmélites de la Charité" (1826)
Béatification: 19.05.1940 à Rome par Pie XII
Canonisation: 12.04.1959 à Rome par Jean XXIII
Fête: 28 août
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1959 col.583-588
Notice
Née à Barcelone en 1783 d'une famille noble et riche, Joaquina de Vedruna de Mas demande instamment d'entrer au Carmel, mais docile à la volonté paternelle, elle épouse à 16 ans un excellent chrétien, avocat, auquel elle donne neuf enfants. Veuve à trente-trois ans, elle achève d'éduquer ses enfants dont six entreront en religion. Elle voit alors se réaliser ses anciens désirs de vie carmélitaine. En effet, constatant les dangers auxquels sont exposées les jeunes filles pauvres, ainsi que la misère des classes populaires, spécialement des ouvriers, elle fonde en 1826 les "Carmélites de la charité" pour l'éducation des filles et le soin des malades pauvres. Pour la réalisation de cette œuvre, rien ne l'arrête, ni les moqueries, ni les pires difficultés, notamment pendant la guerre civile espagnole où elle est incarcérée et doit s'exiler en France. Elle garde pourtant une paix inaltérable et si elle s'impose à elle-même des austérités, elle enseigne à ses filles une voie de simplicité et de joie. Après avoir renoncé au gouvernement de son œuvre, elle meurt à Barcelone le 28 août 1854 laissant derrière elle une congrégation riche de 27 maisons avec 166 religieuses.
Sainte Joaquina de VEDRUNA DE MAS
Nom: VEDRUNA DE MAS
Prénom: Joaquina de
Nom de religion: Joaquina de
Pays: Espagne
Naissance: 16.04.1783 à Barcelone
Mort: 28.08.1854 à Barcelone
État: Veuve - Religieuse - Fondatrice
Note: Mariée à Théodore de Mas (1799), mère de 9 enfants, veuve en 1815, infirmière des pauvres. Elle fonde les "Carmélites de la Charité" (1826)
Béatification: 19.05.1940 à Rome par Pie XII
Canonisation: 12.04.1959 à Rome par Jean XXIII
Fête: 28 août
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1959 col.583-588
Notice
Née à Barcelone en 1783 d'une famille noble et riche, Joaquina de Vedruna de Mas demande instamment d'entrer au Carmel, mais docile à la volonté paternelle, elle épouse à 16 ans un excellent chrétien, avocat, auquel elle donne neuf enfants. Veuve à trente-trois ans, elle achève d'éduquer ses enfants dont six entreront en religion. Elle voit alors se réaliser ses anciens désirs de vie carmélitaine. En effet, constatant les dangers auxquels sont exposées les jeunes filles pauvres, ainsi que la misère des classes populaires, spécialement des ouvriers, elle fonde en 1826 les "Carmélites de la charité" pour l'éducation des filles et le soin des malades pauvres. Pour la réalisation de cette œuvre, rien ne l'arrête, ni les moqueries, ni les pires difficultés, notamment pendant la guerre civile espagnole où elle est incarcérée et doit s'exiler en France. Elle garde pourtant une paix inaltérable et si elle s'impose à elle-même des austérités, elle enseigne à ses filles une voie de simplicité et de joie. Après avoir renoncé au gouvernement de son œuvre, elle meurt à Barcelone le 28 août 1854 laissant derrière elle une congrégation riche de 27 maisons avec 166 religieuses.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Les saints du jour
Le 18 juillet
Nom: VEDRUNA DE MAS
Prénom: Joaquina de
Nom de religion: Joaquina de
Pays: Espagne
Naissance: 16.04.1783 à Barcelone
Mort: 28.08.1854 à Barcelone
État: Veuve - Religieuse - Fondatrice
Note: Mariée à Théodore de Mas (1799), mère de 9 enfants, veuve en 1815, infirmière des pauvres. Elle fonde les "Carmélites de la Charité" (1826)
Béatification: 19.05.1940 à Rome par Pie XII
Canonisation: 12.04.1959 à Rome par Jean XXIII
Fête: 28 août
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1959 col.583-588
Notice
Née à Barcelone en 1783 d'une famille noble et riche, Joaquina de Vedruna de Mas demande instamment d'entrer au Carmel, mais docile à la volonté paternelle, elle épouse à 16 ans un excellent chrétien, avocat, auquel elle donne neuf enfants. Veuve à trente-trois ans, elle achève d'éduquer ses enfants dont six entreront en religion. Elle voit alors se réaliser ses anciens désirs de vie carmélitaine. En effet, constatant les dangers auxquels sont exposées les jeunes filles pauvres, ainsi que la misère des classes populaires, spécialement des ouvriers, elle fonde en 1826 les "Carmélites de la charité" pour l'éducation des filles et le soin des malades pauvres. Pour la réalisation de cette œuvre, rien ne l'arrête, ni les moqueries, ni les pires difficultés, notamment pendant la guerre civile espagnole où elle est incarcérée et doit s'exiler en France. Elle garde pourtant une paix inaltérable et si elle s'impose à elle-même des austérités, elle enseigne à ses filles une voie de simplicité et de joie. Après avoir renoncé au gouvernement de son œuvre, elle meurt à Barcelone le 28 août 1854 laissant derrière elle une congrégation riche de 27 maisons avec 166 religieuses.
Sainte Joaquina de VEDRUNA DE MAS
Nom: VEDRUNA DE MAS
Prénom: Joaquina de
Nom de religion: Joaquina de
Pays: Espagne
Naissance: 16.04.1783 à Barcelone
Mort: 28.08.1854 à Barcelone
État: Veuve - Religieuse - Fondatrice
Note: Mariée à Théodore de Mas (1799), mère de 9 enfants, veuve en 1815, infirmière des pauvres. Elle fonde les "Carmélites de la Charité" (1826)
Béatification: 19.05.1940 à Rome par Pie XII
Canonisation: 12.04.1959 à Rome par Jean XXIII
Fête: 28 août
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1959 col.583-588
Notice
Née à Barcelone en 1783 d'une famille noble et riche, Joaquina de Vedruna de Mas demande instamment d'entrer au Carmel, mais docile à la volonté paternelle, elle épouse à 16 ans un excellent chrétien, avocat, auquel elle donne neuf enfants. Veuve à trente-trois ans, elle achève d'éduquer ses enfants dont six entreront en religion. Elle voit alors se réaliser ses anciens désirs de vie carmélitaine. En effet, constatant les dangers auxquels sont exposées les jeunes filles pauvres, ainsi que la misère des classes populaires, spécialement des ouvriers, elle fonde en 1826 les "Carmélites de la charité" pour l'éducation des filles et le soin des malades pauvres. Pour la réalisation de cette œuvre, rien ne l'arrête, ni les moqueries, ni les pires difficultés, notamment pendant la guerre civile espagnole où elle est incarcérée et doit s'exiler en France. Elle garde pourtant une paix inaltérable et si elle s'impose à elle-même des austérités, elle enseigne à ses filles une voie de simplicité et de joie. Après avoir renoncé au gouvernement de son œuvre, elle meurt à Barcelone le 28 août 1854 laissant derrière elle une congrégation riche de 27 maisons avec 166 religieuses.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 19 juillet
Nom: YBARRA DE VILALLONGA
Prénom: Raphaëlle (Rafaela)
Nom de religion: Raphaëlle (Rafaela)
Pays: Espagne
Naissance: 16.01.1843 à Bilbao
Mort: 23.02.1900
État: Mère de famille - Religieuse - Fondatrice
Note: Mère de 6 enfants. Avec l'accord de son mari, elle fait les 3 vœux de religion (perpétuels en 1890) et celui de choisir toujours le plus parfait. Elle s'occupe activement des jeunes filles abandonnées et fonde à cette fin, en 1894, le Collège des Anges Gardiens, puis l'Institut des Saints Anges Gardiens.
Béatification: 30.09.1984 à Rome par Jean Paul II
Fête: 23 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1984 n.41 p.4-5
Réf. dans la Documentation Catholique: 1984 p.1104
Notice
Rafaela (Raphaëlle) naît en 1843 à Bilbao dans une famille riche, très chrétienne. De bonne heure elle manifeste des signes de grande piété. A 18 ans, elle se marie avec l'associé de son père, Joseph Vilallonga, qui a onze ans de plus qu'elle. C'est un mariage d'amour même si lui est très pris par son métier: c'est en effet un grand industriel qui fera la fortune de Bilbao avec la métallurgie. Les quinze premières années, Raphaëlle se consacre à sa vie familiale. Elle a cinq enfants dont deux meurent en bas âge. Quand la sœur de Raphaëlle meurt à 28 ans en 1875 laissant cinq enfants en bas âge, Raphaëlle les adopte. Très frappée par ce deuil, elle abandonne toute vie mondaine. Elle s'occupe aussi de ses vieux parents et soigne sa plus jeune sœur qui tombe malade et qui mourra au bout de deux ans. A cette époque elle trouve un excellent directeur spirituel.
Le principe de ce qu'elle appelle " sa conversion " est la lecture en 1878 de l’ "Introduction à la vie dévote" de Saint François de Sales. Elle se met à visiter les hôpitaux et c'est l'occasion de découvrir que parmi les femmes malades, beaucoup viennent de la campagne et sont isolées, souvent exploitées. Elle aide les Filles de l'Immaculée (Sœurs fondées par sa contemporaine sainte Vincenza Lopez Vicuna 2 ) à ouvrir une Maison à Bilbao pour l'accueil des jeunes domestiques. En 1880, elle met au monde un dernier enfant, un fils, qui tombera paralysé à l'âge de deux ans et dont elle s'occupera avec beaucoup de sollicitude. En 1885, avec l'accord de son mari, lui aussi très religieux, elle fait des vœux privés et temporaires de pauvreté, chasteté et obéissance ainsi que celui de choisir toujours ce qu’il y a de plus parfait. Vœux perpétuels en 1890 à la mort de son père. A côté de cela elle poursuit son œuvre caritative; elle a différentes initiatives de caractère social qui étendent son action aux hôpitaux, aux maternités, aux prisons féminines, aux femmes sans travail ou en danger moral. Combien, considérant sa douceur envers les nécessiteux, ne peuvent s'empêcher de l'appeler "la mère" ! Puis sa sollicitude s'étend aux petites filles pour lesquelles elle fonde le "collège des Anges Gardiens", en 1894. C'est là son œuvre principale d'où sort l'"Institut des Saints Anges Gardiens", congrégation de religieuses pour la défense et la promotion humaine de la jeune fille.
A la mort de son mari en 1898, elle voudrait bien y entrer car elle avait fait le vœu d'entrer en religion si les conditions familiales le permettaient, mais là-dessus sa belle-fille meurt et Raphaëlle adopte à nouveau six autres enfants! Atteinte d'un cancer à l'estomac, elle rassemble toute son énergie pour donner une assise définitive à son Institut, avant de mourir, en 1900.
Bienheureuse Raphaëlle YBARRA DE VILALLONGA
Nom: YBARRA DE VILALLONGA
Prénom: Raphaëlle (Rafaela)
Nom de religion: Raphaëlle (Rafaela)
Pays: Espagne
Naissance: 16.01.1843 à Bilbao
Mort: 23.02.1900
État: Mère de famille - Religieuse - Fondatrice
Note: Mère de 6 enfants. Avec l'accord de son mari, elle fait les 3 vœux de religion (perpétuels en 1890) et celui de choisir toujours le plus parfait. Elle s'occupe activement des jeunes filles abandonnées et fonde à cette fin, en 1894, le Collège des Anges Gardiens, puis l'Institut des Saints Anges Gardiens.
Béatification: 30.09.1984 à Rome par Jean Paul II
Fête: 23 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1984 n.41 p.4-5
Réf. dans la Documentation Catholique: 1984 p.1104
Notice
Rafaela (Raphaëlle) naît en 1843 à Bilbao dans une famille riche, très chrétienne. De bonne heure elle manifeste des signes de grande piété. A 18 ans, elle se marie avec l'associé de son père, Joseph Vilallonga, qui a onze ans de plus qu'elle. C'est un mariage d'amour même si lui est très pris par son métier: c'est en effet un grand industriel qui fera la fortune de Bilbao avec la métallurgie. Les quinze premières années, Raphaëlle se consacre à sa vie familiale. Elle a cinq enfants dont deux meurent en bas âge. Quand la sœur de Raphaëlle meurt à 28 ans en 1875 laissant cinq enfants en bas âge, Raphaëlle les adopte. Très frappée par ce deuil, elle abandonne toute vie mondaine. Elle s'occupe aussi de ses vieux parents et soigne sa plus jeune sœur qui tombe malade et qui mourra au bout de deux ans. A cette époque elle trouve un excellent directeur spirituel.
Le principe de ce qu'elle appelle " sa conversion " est la lecture en 1878 de l’ "Introduction à la vie dévote" de Saint François de Sales. Elle se met à visiter les hôpitaux et c'est l'occasion de découvrir que parmi les femmes malades, beaucoup viennent de la campagne et sont isolées, souvent exploitées. Elle aide les Filles de l'Immaculée (Sœurs fondées par sa contemporaine sainte Vincenza Lopez Vicuna 2 ) à ouvrir une Maison à Bilbao pour l'accueil des jeunes domestiques. En 1880, elle met au monde un dernier enfant, un fils, qui tombera paralysé à l'âge de deux ans et dont elle s'occupera avec beaucoup de sollicitude. En 1885, avec l'accord de son mari, lui aussi très religieux, elle fait des vœux privés et temporaires de pauvreté, chasteté et obéissance ainsi que celui de choisir toujours ce qu’il y a de plus parfait. Vœux perpétuels en 1890 à la mort de son père. A côté de cela elle poursuit son œuvre caritative; elle a différentes initiatives de caractère social qui étendent son action aux hôpitaux, aux maternités, aux prisons féminines, aux femmes sans travail ou en danger moral. Combien, considérant sa douceur envers les nécessiteux, ne peuvent s'empêcher de l'appeler "la mère" ! Puis sa sollicitude s'étend aux petites filles pour lesquelles elle fonde le "collège des Anges Gardiens", en 1894. C'est là son œuvre principale d'où sort l'"Institut des Saints Anges Gardiens", congrégation de religieuses pour la défense et la promotion humaine de la jeune fille.
A la mort de son mari en 1898, elle voudrait bien y entrer car elle avait fait le vœu d'entrer en religion si les conditions familiales le permettaient, mais là-dessus sa belle-fille meurt et Raphaëlle adopte à nouveau six autres enfants! Atteinte d'un cancer à l'estomac, elle rassemble toute son énergie pour donner une assise définitive à son Institut, avant de mourir, en 1900.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 20 juillet
Nom: ZEGRI Y MORENO
Prénom: Jean Népomucène (Juan Nepomucene)
Pays: Espagne
Naissance: 11.10.1831 à Grenade
Mort: 17.03.1905 à Malaga
État: Prêtre - Fondateur
Note: Prêtre le 02.06.1855. Fonde à Malaga les Sœurs mercédaires de la Charité (16.03.1878)
Béatification: 09.11.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 17 mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.45
Réf. dans la Documentation Catholique: 2003 n.22 p.1124-1125
Notice
Juan Nepomucene (Jean Népomucène) Zegri y Moreno naît en 1831 à Granada (Espagne). Il reçoit une éducation très chrétienne de ses parents. Il se sent appelé à servir le Seigneur au milieu des pauvres. Ordonné prêtre en 1855, et curé de paroisse, il se propose alors, selon son expression, d’ “être la providence visible pour tous ceux qui, gémissant dans l’abandon, boivent la coupe de l’amertume et s’alimentent du pain des vicissitudes”. Sa spiritualité est caractérisée par une expérience intime de Dieu et un amour profond, pour Jésus comme Rédempteur et pour la Vierge Marie comme Mère et Protectrice. Ses sermons encouragent ses auditeurs à mener une vie chrétienne radicale. Avec humilité, il accepte d’assumer les charges importantes qu’on lui confie : juge synodal, chanoine de la cathédrale de Malaga, visiteur pour les religieux, professeur de séminaire, prédicateur et chapelain royal auprès de la reine Isabelle II.
Soucieux de subvenir aux besoins des pauvres, il croit fermement que “la charité est la seule réponse à tous les problèmes sociaux”. Il s’inspire de sa dévotion envers Notre-Dame “de las Mercedes” ou Notre-Dame de la Merci (sous ce vocable, un Ordre a été fondé en Espagne au 13°s. pour le rachat – ‘mercedes’ – des captifs). Dans cet esprit, il fonde en 1878 à Malaga les Sœurs mercédaires de la Charité ; son but est de rendre l’amour de Dieu toujours présent là où restent “une seule douleur à soigner, un seul malheur à consoler, une seule espérance à communiquer aux cœurs”. La Congrégation se répand rapidement dans un grand nombre de diocèses d’Espagne.
Vient alors le temps de l’épreuve. Il est incompris et faussement accusé, même par ses ‘filles’, les religieuses. Il en résulte un Décret Pontifical du 7 juillet 1888 qui l’éloigne de son Ordre. Après plusieurs années de souffrance silencieuse, son innocence est reconnue par un autre Décret du 15 juillet 1894. On lui permet de reprendre contact avec la Congrégation, mais les sœurs ne veulent pas de lui (!). Alors, il préfère rester à l’écart pour ne pas mettre ces dernières en état de désobéissance flagrante à l’autorité de l’Église. Il meurt en 1905 à Malaga, de la mort qu’il avait désirée, c'est-à-dire comme le Christ, seul, abandonné et pardonnant aux siens qui l’avaient lâché. Pourtant, il est des sœurs qui, témoins de sa sainteté, ont gardé fidèlement son souvenir ; c’est grâce à elles que, bien des années plus tard, le Père Zegri est reconnu officiellement comme Fondateur de l’Institut.
« Aujourd’hui, en suivant les traces de son Fondateur, cet Institut vit en se consacrant au témoignage et à la promotion de la charité rédemptrice. » (Jean-Paul II)
Bienheureux Jean Népomucène ZEGRI Y MORENO
Nom: ZEGRI Y MORENO
Prénom: Jean Népomucène (Juan Nepomucene)
Pays: Espagne
Naissance: 11.10.1831 à Grenade
Mort: 17.03.1905 à Malaga
État: Prêtre - Fondateur
Note: Prêtre le 02.06.1855. Fonde à Malaga les Sœurs mercédaires de la Charité (16.03.1878)
Béatification: 09.11.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 17 mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.45
Réf. dans la Documentation Catholique: 2003 n.22 p.1124-1125
Notice
Juan Nepomucene (Jean Népomucène) Zegri y Moreno naît en 1831 à Granada (Espagne). Il reçoit une éducation très chrétienne de ses parents. Il se sent appelé à servir le Seigneur au milieu des pauvres. Ordonné prêtre en 1855, et curé de paroisse, il se propose alors, selon son expression, d’ “être la providence visible pour tous ceux qui, gémissant dans l’abandon, boivent la coupe de l’amertume et s’alimentent du pain des vicissitudes”. Sa spiritualité est caractérisée par une expérience intime de Dieu et un amour profond, pour Jésus comme Rédempteur et pour la Vierge Marie comme Mère et Protectrice. Ses sermons encouragent ses auditeurs à mener une vie chrétienne radicale. Avec humilité, il accepte d’assumer les charges importantes qu’on lui confie : juge synodal, chanoine de la cathédrale de Malaga, visiteur pour les religieux, professeur de séminaire, prédicateur et chapelain royal auprès de la reine Isabelle II.
Soucieux de subvenir aux besoins des pauvres, il croit fermement que “la charité est la seule réponse à tous les problèmes sociaux”. Il s’inspire de sa dévotion envers Notre-Dame “de las Mercedes” ou Notre-Dame de la Merci (sous ce vocable, un Ordre a été fondé en Espagne au 13°s. pour le rachat – ‘mercedes’ – des captifs). Dans cet esprit, il fonde en 1878 à Malaga les Sœurs mercédaires de la Charité ; son but est de rendre l’amour de Dieu toujours présent là où restent “une seule douleur à soigner, un seul malheur à consoler, une seule espérance à communiquer aux cœurs”. La Congrégation se répand rapidement dans un grand nombre de diocèses d’Espagne.
Vient alors le temps de l’épreuve. Il est incompris et faussement accusé, même par ses ‘filles’, les religieuses. Il en résulte un Décret Pontifical du 7 juillet 1888 qui l’éloigne de son Ordre. Après plusieurs années de souffrance silencieuse, son innocence est reconnue par un autre Décret du 15 juillet 1894. On lui permet de reprendre contact avec la Congrégation, mais les sœurs ne veulent pas de lui (!). Alors, il préfère rester à l’écart pour ne pas mettre ces dernières en état de désobéissance flagrante à l’autorité de l’Église. Il meurt en 1905 à Malaga, de la mort qu’il avait désirée, c'est-à-dire comme le Christ, seul, abandonné et pardonnant aux siens qui l’avaient lâché. Pourtant, il est des sœurs qui, témoins de sa sainteté, ont gardé fidèlement son souvenir ; c’est grâce à elles que, bien des années plus tard, le Père Zegri est reconnu officiellement comme Fondateur de l’Institut.
« Aujourd’hui, en suivant les traces de son Fondateur, cet Institut vit en se consacrant au témoignage et à la promotion de la charité rédemptrice. » (Jean-Paul II)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 21 juillet
Nom: CABRINI
Prénom: Françoise-Xavier
Nom de religion: Françoise-Xavier
Pays: Italie - USA
Naissance: 15.07.1850 à Sant'Angelo Lodigiano (Diocèse de Lodi - Lombardie)
Mort: 22.12.1917 à Chicago (USA)
État: Religieuse
Note: Fonde en 1880 les "Sœurs missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus" en Amérique du Nord, à New-York, Chicago, en Californie, puis en Amérique du Sud, à Buenos-Ayres. Œuvres d'assistance spirituelle et corporelle aux émigrés italiens.
Béatification: 13.11.1938 à Rome par Pie XI
Canonisation: 07.07.1946 à Rome par Pie XII
Fête: 22 décembre
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1946 col. 801-806
Notice
Françoise-Xavier Cabrini naît en Lombardie en 1850, treizième enfant d'une famille de cultivateurs. Dotée d'une "force de caractère extraordinaire", elle fonde en 1880 l'Institut des Sœurs missionnaires du Sacré-Cœur et se dévoue au service de ses compatriotes émigrés, d'abord aux Etata-Unis, puis également en Amérique du Sud. Elle fait vingt-quatre fois la traversée de l'océan, elle qui dans son enfance "tremblait en rencontrant un ruisselet d'eau". A sa mort, près de Chicago, en 1917, sa congrégation compte un millier de membres répartis en huit pays. Ce fut la première sainte canonisée par Pie XII, lequel l'a déclarée Patronne céleste des émigrés.
Sainte Françoise-Xavier CABRINI
Nom: CABRINI
Prénom: Françoise-Xavier
Nom de religion: Françoise-Xavier
Pays: Italie - USA
Naissance: 15.07.1850 à Sant'Angelo Lodigiano (Diocèse de Lodi - Lombardie)
Mort: 22.12.1917 à Chicago (USA)
État: Religieuse
Note: Fonde en 1880 les "Sœurs missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus" en Amérique du Nord, à New-York, Chicago, en Californie, puis en Amérique du Sud, à Buenos-Ayres. Œuvres d'assistance spirituelle et corporelle aux émigrés italiens.
Béatification: 13.11.1938 à Rome par Pie XI
Canonisation: 07.07.1946 à Rome par Pie XII
Fête: 22 décembre
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1946 col. 801-806
Notice
Françoise-Xavier Cabrini naît en Lombardie en 1850, treizième enfant d'une famille de cultivateurs. Dotée d'une "force de caractère extraordinaire", elle fonde en 1880 l'Institut des Sœurs missionnaires du Sacré-Cœur et se dévoue au service de ses compatriotes émigrés, d'abord aux Etata-Unis, puis également en Amérique du Sud. Elle fait vingt-quatre fois la traversée de l'océan, elle qui dans son enfance "tremblait en rencontrant un ruisselet d'eau". A sa mort, près de Chicago, en 1917, sa congrégation compte un millier de membres répartis en huit pays. Ce fut la première sainte canonisée par Pie XII, lequel l'a déclarée Patronne céleste des émigrés.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Les saints du jour
Le 21 juillet
Nom: COPE (KOOB)
Prénom: Barbara
Nom de religion: Marianne
Pays: Allemagne - Etats-Unis - Hawaï
Naissance: 23.01.1838 à Heppenheim (Essen-Darmstadt)
Mort: 09.08.1918 à l’île de Molokai (Hawaï)
Etat: Religieuse
Note: Née en Allemagne, sa famille émigre aux Etats-Unis en 1840. Profession religieuse en 1863 chez les Sœurs franciscaines de Syracuse (ville de l’Etat de New-York). Part en 1883 pour les îles Hawaï et se dévoue auprès des lépreux.
Béatification: 14.05.2005 par Benoît XVI
Cérémonie à Rome présidée par le Card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les causes des Saints
Canonisation
Fête: 23 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2005 n. 21 p.4-6
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Barbara Koob naît en Allemagne en 1838, à Heppenheim dans le grand-duché de Hesse-Darmstadt. Ses parents sont de petits agriculteurs. Poussés par la pauvreté, ils émigrent aux Etats-Unis en 1840 et s’installent à Utica, dans l’État de New York. Le nom de Koob, anglicisé, devient Cope. Barbara ne fait que quelques années de scolarité. Dès l’âge de 15 ans, elle manifeste le désir d’entrer en religion, mais elle doit travailler d’abord 9 ans en usine pour aider ses parents gravement malades et soutenir la famille qui compte 7 enfants. A 24 ans, en 1862, elle peut enfin réaliser son rêve de vie religieuse et entre dans la Congrégation toute nouvelle des “Sœurs franciscaines de Syracuse”, lesquelles viennent de s’établir dans la ville de ce nom, sise dans l’État de New York. Dans ses débuts, la Congrégation s’occupe surtout de la scolarisation des enfants d’immigrés allemands. La novice émet ses vœux en 1863 et prend le nom de sœur Marianne. Elle est d’abord professeur, puis exerce des fonctions importantes telles que maîtresse des novices, supérieure d’un couvent et finalement, pendant 8 ans, supérieure du premier hôpital général de Syracuse. (Sa Congrégation deviendra célèbre en fondant les cinquante premiers hôpitaux généraux des Etats-Unis.) Dans son hôpital, fait remarquable à l’époque, la mère Marianne ne fait aucune distinction de religion, de nationalité ou de couleur. Au contraire, dans l’esprit franciscain, elle est attirée de préférence par les plus pauvres et s’occupe notamment des alcooliques et des filles mères.
Un jour, du royaume indigène des îles Hawaï (ou îles Sandwich), parvient un appel de l’évêque de Honolulu invitant à évangéliser l’archipel,… sans préciser immédiatement qu’il y a des lépreux. Un missionnaire est envoyé aux Etats-Unis pour donner des détails. En fait, l’appel a été lancé auprès de 50 congrégations : toutes se sont récusées à cause de la lèpre, excepté Mère Marianne qui accepte au nom de sa congrégation. On pense au geste de son Père saint François embrassant le lépreux. Reste à trouver des volontaires : il s’en présente 35. Six partent en 1883 avec Mère Marianne. Son projet est de rester quelques semaines avec ses compagnes, puis de revenir, car la congrégation a besoin d’elle. Mais, au terme de son séjour, les autorités locales jugent que, sans elle, l’affaire va péricliter et l’on veut la retenir. Elle y restera 35 ans, toute sa vie ! Une autre supérieure est nommée pour Syracuse. Il est vrai qu’à leur arrivée, le tableau qui s’offre aux yeux des sœurs est lamentable. D’ailleurs, quelques-unes ne tiendront pas le coup. Les sœurs séjournent d’abord à Honolulu dans un ‘hôpital’ chargé du dépistage. Ceux qui sont reconnus malades sont séparés : les maris de leur femme, les enfants de leurs parents ; et ils sont relégués dans une île sans rien prévoir pour la nourriture et les soins : Il ne leur reste plus qu’à attendre la mort, dans la promiscuité et l’immoralité débridée. Femmes et enfants sont les premières victimes. Mère Marianne crée une école pour les petites filles et un hôpital général sur l’île Maui. En 1888, elle se dirige vers l’île Molokai, cette prison naturelle cernée par l’Océan. Le Père Damien (béatifié en 1995) y était arrivé en 1873. La sœur collabore avec lui, mais il meurt de la lèpre une année après son arrivée et celle-ci continue son œuvre en créant un école pour petits garçons. Auparavant, elle avait créé sur l’île une école pour les filles à Kalaupapa sur la même île. Elle aménage le site, s’ingénie à mettre de la joie franciscaine en plantant des arbres et des fleurs ; elle fait chanter les petites, les accompagnant au piano. De ses propres mains, elle travaille à les habiller correctement, insistant même pour que ce soit à la dernière mode. Elle est vraiment “la mère des lépreux”. Cela se paye par la souffrance, non seulement en raison de son travail héroïque et du risque de contagion, mais aussi à cause des contradictions qu’elle rencontre, tout cela sans se départir de sa joie, qu’elle communique autour d’elle. Sans Dieu, cela aurait été impossible. Sa devise est : « Tout pour Dieu ». Immobilisée dans ses dernières années par une maladie des reins mais sans avoir contracté la lèpre, elle meurt paisiblement âgée de 80 ans en 1918. Elle laisse un héritage extraordinaire dans le domaine de l’éducation et de la santé.
Remarque : Mère Marianne Cope est béatifiée avec Mère Ascension Nicol Goni 2 le samedi soir 14 mai 2005, veille de la Pentecôte, au cours d’une eucharistie présidée par le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour le Culte des Saints. C’est la première béatification de Benoît XVI, qui reprend la tradition de déléguer un cardinal pour la cérémonie, au début de laquelle celui-ci lit le décret du Pape. (Mais le Saint-Père continuera à présider personnellement les cérémonies de canonisations.) En effet Paul VI, en 1971 avait décidé de béatifier lui-même le prêtre polonais Maximilien Kolbe 2. Et Jean-Paul II avait continué dans cette ligne en présidant toutes les béatifications. Cette décision de Benoît XVI permet de mieux mettre en valeur les canonisations qui offrent un saint pour le culte de l’Église universelle, tandis qu’une béatification n’ouvre le culte, en principe, que pour l’Église locale.
Bienheureuse Marianne COPE (KOOB)[
b][/b]Nom: COPE (KOOB)
Prénom: Barbara
Nom de religion: Marianne
Pays: Allemagne - Etats-Unis - Hawaï
Naissance: 23.01.1838 à Heppenheim (Essen-Darmstadt)
Mort: 09.08.1918 à l’île de Molokai (Hawaï)
Etat: Religieuse
Note: Née en Allemagne, sa famille émigre aux Etats-Unis en 1840. Profession religieuse en 1863 chez les Sœurs franciscaines de Syracuse (ville de l’Etat de New-York). Part en 1883 pour les îles Hawaï et se dévoue auprès des lépreux.
Béatification: 14.05.2005 par Benoît XVI
Cérémonie à Rome présidée par le Card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les causes des Saints
Canonisation
Fête: 23 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2005 n. 21 p.4-6
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Barbara Koob naît en Allemagne en 1838, à Heppenheim dans le grand-duché de Hesse-Darmstadt. Ses parents sont de petits agriculteurs. Poussés par la pauvreté, ils émigrent aux Etats-Unis en 1840 et s’installent à Utica, dans l’État de New York. Le nom de Koob, anglicisé, devient Cope. Barbara ne fait que quelques années de scolarité. Dès l’âge de 15 ans, elle manifeste le désir d’entrer en religion, mais elle doit travailler d’abord 9 ans en usine pour aider ses parents gravement malades et soutenir la famille qui compte 7 enfants. A 24 ans, en 1862, elle peut enfin réaliser son rêve de vie religieuse et entre dans la Congrégation toute nouvelle des “Sœurs franciscaines de Syracuse”, lesquelles viennent de s’établir dans la ville de ce nom, sise dans l’État de New York. Dans ses débuts, la Congrégation s’occupe surtout de la scolarisation des enfants d’immigrés allemands. La novice émet ses vœux en 1863 et prend le nom de sœur Marianne. Elle est d’abord professeur, puis exerce des fonctions importantes telles que maîtresse des novices, supérieure d’un couvent et finalement, pendant 8 ans, supérieure du premier hôpital général de Syracuse. (Sa Congrégation deviendra célèbre en fondant les cinquante premiers hôpitaux généraux des Etats-Unis.) Dans son hôpital, fait remarquable à l’époque, la mère Marianne ne fait aucune distinction de religion, de nationalité ou de couleur. Au contraire, dans l’esprit franciscain, elle est attirée de préférence par les plus pauvres et s’occupe notamment des alcooliques et des filles mères.
Un jour, du royaume indigène des îles Hawaï (ou îles Sandwich), parvient un appel de l’évêque de Honolulu invitant à évangéliser l’archipel,… sans préciser immédiatement qu’il y a des lépreux. Un missionnaire est envoyé aux Etats-Unis pour donner des détails. En fait, l’appel a été lancé auprès de 50 congrégations : toutes se sont récusées à cause de la lèpre, excepté Mère Marianne qui accepte au nom de sa congrégation. On pense au geste de son Père saint François embrassant le lépreux. Reste à trouver des volontaires : il s’en présente 35. Six partent en 1883 avec Mère Marianne. Son projet est de rester quelques semaines avec ses compagnes, puis de revenir, car la congrégation a besoin d’elle. Mais, au terme de son séjour, les autorités locales jugent que, sans elle, l’affaire va péricliter et l’on veut la retenir. Elle y restera 35 ans, toute sa vie ! Une autre supérieure est nommée pour Syracuse. Il est vrai qu’à leur arrivée, le tableau qui s’offre aux yeux des sœurs est lamentable. D’ailleurs, quelques-unes ne tiendront pas le coup. Les sœurs séjournent d’abord à Honolulu dans un ‘hôpital’ chargé du dépistage. Ceux qui sont reconnus malades sont séparés : les maris de leur femme, les enfants de leurs parents ; et ils sont relégués dans une île sans rien prévoir pour la nourriture et les soins : Il ne leur reste plus qu’à attendre la mort, dans la promiscuité et l’immoralité débridée. Femmes et enfants sont les premières victimes. Mère Marianne crée une école pour les petites filles et un hôpital général sur l’île Maui. En 1888, elle se dirige vers l’île Molokai, cette prison naturelle cernée par l’Océan. Le Père Damien (béatifié en 1995) y était arrivé en 1873. La sœur collabore avec lui, mais il meurt de la lèpre une année après son arrivée et celle-ci continue son œuvre en créant un école pour petits garçons. Auparavant, elle avait créé sur l’île une école pour les filles à Kalaupapa sur la même île. Elle aménage le site, s’ingénie à mettre de la joie franciscaine en plantant des arbres et des fleurs ; elle fait chanter les petites, les accompagnant au piano. De ses propres mains, elle travaille à les habiller correctement, insistant même pour que ce soit à la dernière mode. Elle est vraiment “la mère des lépreux”. Cela se paye par la souffrance, non seulement en raison de son travail héroïque et du risque de contagion, mais aussi à cause des contradictions qu’elle rencontre, tout cela sans se départir de sa joie, qu’elle communique autour d’elle. Sans Dieu, cela aurait été impossible. Sa devise est : « Tout pour Dieu ». Immobilisée dans ses dernières années par une maladie des reins mais sans avoir contracté la lèpre, elle meurt paisiblement âgée de 80 ans en 1918. Elle laisse un héritage extraordinaire dans le domaine de l’éducation et de la santé.
Remarque : Mère Marianne Cope est béatifiée avec Mère Ascension Nicol Goni 2 le samedi soir 14 mai 2005, veille de la Pentecôte, au cours d’une eucharistie présidée par le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour le Culte des Saints. C’est la première béatification de Benoît XVI, qui reprend la tradition de déléguer un cardinal pour la cérémonie, au début de laquelle celui-ci lit le décret du Pape. (Mais le Saint-Père continuera à présider personnellement les cérémonies de canonisations.) En effet Paul VI, en 1971 avait décidé de béatifier lui-même le prêtre polonais Maximilien Kolbe 2. Et Jean-Paul II avait continué dans cette ligne en présidant toutes les béatifications. Cette décision de Benoît XVI permet de mieux mettre en valeur les canonisations qui offrent un saint pour le culte de l’Église universelle, tandis qu’une béatification n’ouvre le culte, en principe, que pour l’Église locale.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 23 juillet
Nom: DREXEL
Prénom: Catherine (Katharine Mary)
Nom de religion: Catherine Marie (Katharine Mary)
Pays: Etats-Unis
Naissance: 26.11.1858 à Philadelphie
Mort: 03.03.1955 à Cornwells Heights (Pennsylvanie)
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fonde en 1891 les Sœurs du Très Saint Sacrement au service des Noirs et des Indiens. Supérieure générale jusqu'en1937. Création d'une soixantaine d'écoles dont la célèbre Xavier University.
Béatification: 20.11.1988 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 3 mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.47 - 2000 n.40 p.1-6 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 1989 p.48 - 2000 n.19 p.906-908
Notice brève
D'une famille très riche, elle fut é mue devant la misère des Noirs américains et fonda en 1891, pour leur service et celui des Indiens, une congrégation religieuse dont elle demeura supérieure générale, constamment réélue, jusqu'en 1937: les Sœurs du Très Saint Sacrement. Son intense activité apostolique se traduisit par la création d'une soixantaine d'écoles, dont la célèbre Xavier University, à la Nouvelle-Orléans, puisque aucune université catholique du Sud ne voulait accepter d'étudiants noirs. Elle fonda encore des dispensaires et des centres catéchétiques.
Notice développée
Katharine Drexel naît à Philadelphie (Pennsylvanie) en 1858. Son père, catholique, est banquier; c'est un millionnaire philanthrope. Sa mère, protestante, meurt peu après sa naissance, et son père se remarie. Dan sa famille, on lui enseigne que les biens dont ils disposent ne sont pas seulement pour eux, mais doivent être partagés avec les moins chanceux. Au cours d'un voyage en famille dans l'Ouest de Etats-Unis, elle est profondément émue par la pauvreté et les conditions dégradantes de vie des Peaux-Rouges et des Noirs (Afro-américains). Elle utilise alors sa fortune pour financer des œuvres et aider des missionnaires. En 1887, elle crée l'école Sainte Catherine, sa première école, à Santa Fe (Nouveau-Mexique). Elle est bien effleurée parfois par l'idée d'une vocation religieuse, mais la pensée de prendre l'habit et de renoncer au monde à jamais lui fait horreur. Au cours de l'un de ses voyages en Europe, elle va à Rome et expose la situation sociale à Léon XIII en lui demandant d'envoyer des missionnaires. Quelle n'est pas sa surprise quand le Pape lui demande doucement: "Et pourquoi, mon enfant, ne vous feriez-vous pas missionnaire vous-même?" La première réaction, après l'audience, est la colère. Sur le bateau du retour, son émotion n'est pas encore calmée. Elle projette d'en parler à l'arrivée à son directeur spirituel, l'évêque James O'Connor.
Cet événement constitue sûrement un tournant dans la vie de la bienheureuse Katharine. Avec un grand courage, elle place sa confiance dans le Seigneur et elle choisit de donner entièrement non seulement sa fortune, mais toute sa vie au Seigneur. En 1890, elle entre au Noviciat des Sœurs de la Miséricorde à Pittsburgh avec l'intention de pouvoir fonder, par la suite, une communauté religieuse qui aurait pour finalité l'adoration du Saint Sacrement et l'évangélisation des Américains de couleur et des Indiens. En 1891, au terme d'une année de noviciat, elle prononce ses vœux simples qui font d'elle la première Sœur et la supérieure de la communauté du Saint-Sacrement. L'année suivante, les Sœurs achèvent de s'installer dans le couvent Sainte-Elizabeth à Cornwells Heights (Pennsylvanie). Leur spiritualité est basée sur l'union avec le Seigneur-Eucharistie et le service des pauvres et des victimes de discriminations raciales. Son apostolat contribue à diffuser la conscience qu'il faut combattre toutes les formes de racisme au moyen de l'éducation et des services sociaux. En effet, dans les plantations, les gens de couleur sont très mal payés et les enfants ne sont pas scolarisés. Elle crée une soixantaine d'écoles. Sa plus grande œuvre est l'érection en 1925, à la Nouvelle-Orléans, de la "Xavier University" pour les Noirs. (Lorsqu'en1954 la Cour suprême abolira la séparation des races dans les écoles, cette université ouvrira ses portes à tous les étudiants sans distinction de couleur ou de religion.)
En 1935, malade et plus que septuagénaire, une crise cardiaque l'affaiblit beaucoup, et voilà vingt ans qu'elle n'est plus à la tête de sa communauté. Les 18 dernières années de sa vie, devenue presque totalement immobile, elle consacre son temps à une prière intense. Elle meurt en 1955, à 96 ans. Ses dernières paroles sont: "O Esprit Saint, je voudrait être une plume, afin que votre souffle m'emporte où bon vous semble." Entre l'ardente jeune fille qui regimbait quelque peu contre l'aiguillon (épisode romain qu'elle aimait à rappeler en souriant), et la femme très âgée livrée sans résistance au souffle de l'Esprit, quel chemin parcouru! "Puisse son exemple aider les jeunes en particulier à reconnaître que l'on ne peut pas trouver de plus grand trésor que de suivre le Christ avec un cœur sans partage en utilisant généreusement les dons que nous avons reçus au service des autres afin de collaborer ainsi à l'édifice d'un monde plus juste et plus fraternel." (Jean Paul II)
Sainte Catherine Marie DREXEL
Nom: DREXEL
Prénom: Catherine (Katharine Mary)
Nom de religion: Catherine Marie (Katharine Mary)
Pays: Etats-Unis
Naissance: 26.11.1858 à Philadelphie
Mort: 03.03.1955 à Cornwells Heights (Pennsylvanie)
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fonde en 1891 les Sœurs du Très Saint Sacrement au service des Noirs et des Indiens. Supérieure générale jusqu'en1937. Création d'une soixantaine d'écoles dont la célèbre Xavier University.
Béatification: 20.11.1988 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 3 mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.47 - 2000 n.40 p.1-6 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 1989 p.48 - 2000 n.19 p.906-908
Notice brève
D'une famille très riche, elle fut é mue devant la misère des Noirs américains et fonda en 1891, pour leur service et celui des Indiens, une congrégation religieuse dont elle demeura supérieure générale, constamment réélue, jusqu'en 1937: les Sœurs du Très Saint Sacrement. Son intense activité apostolique se traduisit par la création d'une soixantaine d'écoles, dont la célèbre Xavier University, à la Nouvelle-Orléans, puisque aucune université catholique du Sud ne voulait accepter d'étudiants noirs. Elle fonda encore des dispensaires et des centres catéchétiques.
Notice développée
Katharine Drexel naît à Philadelphie (Pennsylvanie) en 1858. Son père, catholique, est banquier; c'est un millionnaire philanthrope. Sa mère, protestante, meurt peu après sa naissance, et son père se remarie. Dan sa famille, on lui enseigne que les biens dont ils disposent ne sont pas seulement pour eux, mais doivent être partagés avec les moins chanceux. Au cours d'un voyage en famille dans l'Ouest de Etats-Unis, elle est profondément émue par la pauvreté et les conditions dégradantes de vie des Peaux-Rouges et des Noirs (Afro-américains). Elle utilise alors sa fortune pour financer des œuvres et aider des missionnaires. En 1887, elle crée l'école Sainte Catherine, sa première école, à Santa Fe (Nouveau-Mexique). Elle est bien effleurée parfois par l'idée d'une vocation religieuse, mais la pensée de prendre l'habit et de renoncer au monde à jamais lui fait horreur. Au cours de l'un de ses voyages en Europe, elle va à Rome et expose la situation sociale à Léon XIII en lui demandant d'envoyer des missionnaires. Quelle n'est pas sa surprise quand le Pape lui demande doucement: "Et pourquoi, mon enfant, ne vous feriez-vous pas missionnaire vous-même?" La première réaction, après l'audience, est la colère. Sur le bateau du retour, son émotion n'est pas encore calmée. Elle projette d'en parler à l'arrivée à son directeur spirituel, l'évêque James O'Connor.
Cet événement constitue sûrement un tournant dans la vie de la bienheureuse Katharine. Avec un grand courage, elle place sa confiance dans le Seigneur et elle choisit de donner entièrement non seulement sa fortune, mais toute sa vie au Seigneur. En 1890, elle entre au Noviciat des Sœurs de la Miséricorde à Pittsburgh avec l'intention de pouvoir fonder, par la suite, une communauté religieuse qui aurait pour finalité l'adoration du Saint Sacrement et l'évangélisation des Américains de couleur et des Indiens. En 1891, au terme d'une année de noviciat, elle prononce ses vœux simples qui font d'elle la première Sœur et la supérieure de la communauté du Saint-Sacrement. L'année suivante, les Sœurs achèvent de s'installer dans le couvent Sainte-Elizabeth à Cornwells Heights (Pennsylvanie). Leur spiritualité est basée sur l'union avec le Seigneur-Eucharistie et le service des pauvres et des victimes de discriminations raciales. Son apostolat contribue à diffuser la conscience qu'il faut combattre toutes les formes de racisme au moyen de l'éducation et des services sociaux. En effet, dans les plantations, les gens de couleur sont très mal payés et les enfants ne sont pas scolarisés. Elle crée une soixantaine d'écoles. Sa plus grande œuvre est l'érection en 1925, à la Nouvelle-Orléans, de la "Xavier University" pour les Noirs. (Lorsqu'en1954 la Cour suprême abolira la séparation des races dans les écoles, cette université ouvrira ses portes à tous les étudiants sans distinction de couleur ou de religion.)
En 1935, malade et plus que septuagénaire, une crise cardiaque l'affaiblit beaucoup, et voilà vingt ans qu'elle n'est plus à la tête de sa communauté. Les 18 dernières années de sa vie, devenue presque totalement immobile, elle consacre son temps à une prière intense. Elle meurt en 1955, à 96 ans. Ses dernières paroles sont: "O Esprit Saint, je voudrait être une plume, afin que votre souffle m'emporte où bon vous semble." Entre l'ardente jeune fille qui regimbait quelque peu contre l'aiguillon (épisode romain qu'elle aimait à rappeler en souriant), et la femme très âgée livrée sans résistance au souffle de l'Esprit, quel chemin parcouru! "Puisse son exemple aider les jeunes en particulier à reconnaître que l'on ne peut pas trouver de plus grand trésor que de suivre le Christ avec un cœur sans partage en utilisant généreusement les dons que nous avons reçus au service des autres afin de collaborer ainsi à l'édifice d'un monde plus juste et plus fraternel." (Jean Paul II)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 24 juillet
Nom: DUCHESNE
Prénom: Rose - Philippine
Nom de religion: Philippine
Pays: France - USA
Naissance: 29.08.1769 à Grenoble
Mort: 18.11.1852 à St Charles (Louisiane)
État: Religieuse
Note: Entre chez les Visitandines (1787), lesquelles sont dispersées à la Révolution - Rentre dans sa famille - En 1804 elle entre dans la Société du Sacré-Cœur que venait de fonder Sainte Madeleine-Sophie Barat. Elle part pour les missions en 1817 - St Louis (Mississippi), fonde des écoles, visite les malades - Chez les Indiens Potawatimi au Kansas, appelée "la femme qui prie toujours".
Béatification: 12.05.1940 à Rome par Pie XII
Canonisation: 03.07.1988 à Rome par Jean Paul II
Fête: 18 novembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.28
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.847
Notice brève
Née à Grenoble en 1769, Rose-Philippine Duchesne renonça aux avantages que lui offrait une famille aisée et entra chez les visitandines à 19 ans, malgré l'opposition de son père. Le couvent ayant été dispersé par la Révolution, elle rencontra sainte Madeleine Sophie Barat en 1804 et entra dans la toute nouvelle société du Sacré Cœur. A l'âge de cinquante ans, elle part pour la Louisanne, et durant les trente-quatre dernières années de sa vie, imprégnée de l'amour de Dieu puisé dans le culte de la sainte Eucharistie, elle se donne aux enfants pauvres et aux familles démunies. Malgré la barrière de la langue, elle fait même une fructueuse tentative d'apostolat auprès des Indiens Potawatimi du Kansas qui l'appelle "la femme qui prie toujours". Elle meurt à 83 ans.
Notice développée
Rose-Philippine Duchesne naît en 1769 à Grenoble (Dauphiné, France) dans une famille de la haute bourgeoisie. Son père est un riche et brillant avocat, son oncle, Casimir Perier, est un ministre célèbre. Si le père est voltairien, la mère heureusement est très pieuse. Philippine est mise à l’école à Sainte-Marie-d’en-Haut, le couvent des Visitandines de la ville. Puis elle entre chez celles-ci comme postulante à dix-neuf ans, malgré l’opposition de son père qui sent la Révolution venir. En effet, quand elle éclate, le couvent est dispersé. Rose-Philippine s’emploie alors à soulager les pauvres et scolariser les enfants ; elle mène une vie chrétienne de catacombes. Quand la liberté religieuse est rendue par le concordat (1801), Philippine rachète le couvent abandonné et quelques anciennes sœurs reviennent, mais finalement le rétablissement de la communauté échoue. Elle rencontre alors, en 1804, Marie-Sophie Barat, fondatrice des Sœurs du Sacré-Cœur. Elle entre dans cet institut. Elle a depuis l’enfance une grande dévotion au Saint-Sacrement. Après sa profession religieuse, dans la nuit du Jeudi-Saint 1806, en prière devant le tabernacle, elle a une vision qu’elle décrit ainsi à sa supérieure : « O bénite nuit ! Toute la nuit, j'ai été dans le nouveau continent, mais j'ai voyagé en bonne compagnie. D'abord j'avais précieusement recueilli au Jardin, au Prétoire, au Calvaire, tout le sang de Jésus ; je m'étais emparée de lui au Saint-Sacrement. Je le serrais étroitement et je portais partout mon trésor, sans crainte de l'épuiser. Saint François-Xavier s'intéressait encore à faire fructifier cette précieuse semence, et il se tenait au pied du trône de Dieu pour demander l'ouverture de nouvelles terres à éclairer. Saint François-Régis était le pilote des voyageurs, et bien d'autres saints encore, jaloux de la gloire de Dieu. Les douze heures de la nuit sont bien vites passées… La veille je ne croyais pas pouvoir tenir une heure… Je me trouvais seule avec Jésus seul, avec des enfants tout noirs, et j'étais plus contente au milieu de ma petite cour que tous les potentats du monde. »
En 1817, Mgr Dubourg, évêque de Louisiane, de passage en France, demande des religieuses. Rose-Philippine qui, à 49 ans, est la plus âgées des Sœurs de Sacré-Cœur, obtient cependant de partir avec trois autres. (Notons que Rose avait un nom prédestiné, Rose de Lima étant la première sainte canonisée des Amériques). Les début sont périlleux et très pauvres. Elle fait une première fondation à Saint-Charles, près de Saint-Louis, et d’autres encore, accueillant dans ses écoles des enfants d’Indiens déplacés. Chaque fois que Philippine fonde une maison, elle se réserve les tâches les plus humbles : elle bêche le jardin, soigne les bêtes, surveille le dortoir des pensionnaires. Elle s'occupe des malades, elle mange les restes. Travail, pauvreté, prière tissent ses journées. Et c'est dans ce contexte que grandissent les écoles et que les vocations religieuses affluent. Enfin, à 72 ans, l’occasion lui est donnée d’aller vraiment en mission, auprès des Indiens, dans leur propre territoire, au Kansas, situé aux pieds des Rocheuses où les Jésuites ont une mission chez les Indiens Potawatimi. Les Pères réclamaient leur présence, assurés du succès de leur mission si elle était soutenue, ne fut-ce que par leurs prières. Les Indiens leur assurent un accueil triomphal. Un Jésuite présente ainsi la Mère : « Voici une dame qui depuis trente-cinq ans ne cesse de demander à Dieu de venir parmi vous. » N’arrivant pas à maîtriser la langue, (déjà, pour l’anglais, les résultats avaient été peu brillants) et la maladie s’en mêlant, elle doit revenir après une année. Mais elle a beaucoup frappé les Indiens qu’ils l’appellent ‘la femme qui prie toujours’.
De retour à Saint-Charles, elle passe le reste de sa vie dans l’humilité et la contemplation. Ces dix années d’apparente inactivité sont les plus fécondes ; les religieuses du Sacré-Cœur fondent trois fois plus de maisons que dans la période précédente. La fondatrice meurt le 18 novembre 1852, âgée de quatre-vingt-trois ans, et son départ inspira aux Indiennes Patowatomies le poème suivant:
O grand Esprit
Elle arrive vers toi cette femme 'grande', qui est bien nôtre
Elle arrive vers toi sans tarder.
Conforte son esprit, et fais-lui le chemin.
Fais que prairies et collines murmurent
Tout au long de son retour à la maison,
Que le courant des eaux du Mississipi
Chante son retour vers toi.
Sainte Rose-Philippine DUCHESNE
Nom: DUCHESNE
Prénom: Rose - Philippine
Nom de religion: Philippine
Pays: France - USA
Naissance: 29.08.1769 à Grenoble
Mort: 18.11.1852 à St Charles (Louisiane)
État: Religieuse
Note: Entre chez les Visitandines (1787), lesquelles sont dispersées à la Révolution - Rentre dans sa famille - En 1804 elle entre dans la Société du Sacré-Cœur que venait de fonder Sainte Madeleine-Sophie Barat. Elle part pour les missions en 1817 - St Louis (Mississippi), fonde des écoles, visite les malades - Chez les Indiens Potawatimi au Kansas, appelée "la femme qui prie toujours".
Béatification: 12.05.1940 à Rome par Pie XII
Canonisation: 03.07.1988 à Rome par Jean Paul II
Fête: 18 novembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.28
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.847
Notice brève
Née à Grenoble en 1769, Rose-Philippine Duchesne renonça aux avantages que lui offrait une famille aisée et entra chez les visitandines à 19 ans, malgré l'opposition de son père. Le couvent ayant été dispersé par la Révolution, elle rencontra sainte Madeleine Sophie Barat en 1804 et entra dans la toute nouvelle société du Sacré Cœur. A l'âge de cinquante ans, elle part pour la Louisanne, et durant les trente-quatre dernières années de sa vie, imprégnée de l'amour de Dieu puisé dans le culte de la sainte Eucharistie, elle se donne aux enfants pauvres et aux familles démunies. Malgré la barrière de la langue, elle fait même une fructueuse tentative d'apostolat auprès des Indiens Potawatimi du Kansas qui l'appelle "la femme qui prie toujours". Elle meurt à 83 ans.
Notice développée
Rose-Philippine Duchesne naît en 1769 à Grenoble (Dauphiné, France) dans une famille de la haute bourgeoisie. Son père est un riche et brillant avocat, son oncle, Casimir Perier, est un ministre célèbre. Si le père est voltairien, la mère heureusement est très pieuse. Philippine est mise à l’école à Sainte-Marie-d’en-Haut, le couvent des Visitandines de la ville. Puis elle entre chez celles-ci comme postulante à dix-neuf ans, malgré l’opposition de son père qui sent la Révolution venir. En effet, quand elle éclate, le couvent est dispersé. Rose-Philippine s’emploie alors à soulager les pauvres et scolariser les enfants ; elle mène une vie chrétienne de catacombes. Quand la liberté religieuse est rendue par le concordat (1801), Philippine rachète le couvent abandonné et quelques anciennes sœurs reviennent, mais finalement le rétablissement de la communauté échoue. Elle rencontre alors, en 1804, Marie-Sophie Barat, fondatrice des Sœurs du Sacré-Cœur. Elle entre dans cet institut. Elle a depuis l’enfance une grande dévotion au Saint-Sacrement. Après sa profession religieuse, dans la nuit du Jeudi-Saint 1806, en prière devant le tabernacle, elle a une vision qu’elle décrit ainsi à sa supérieure : « O bénite nuit ! Toute la nuit, j'ai été dans le nouveau continent, mais j'ai voyagé en bonne compagnie. D'abord j'avais précieusement recueilli au Jardin, au Prétoire, au Calvaire, tout le sang de Jésus ; je m'étais emparée de lui au Saint-Sacrement. Je le serrais étroitement et je portais partout mon trésor, sans crainte de l'épuiser. Saint François-Xavier s'intéressait encore à faire fructifier cette précieuse semence, et il se tenait au pied du trône de Dieu pour demander l'ouverture de nouvelles terres à éclairer. Saint François-Régis était le pilote des voyageurs, et bien d'autres saints encore, jaloux de la gloire de Dieu. Les douze heures de la nuit sont bien vites passées… La veille je ne croyais pas pouvoir tenir une heure… Je me trouvais seule avec Jésus seul, avec des enfants tout noirs, et j'étais plus contente au milieu de ma petite cour que tous les potentats du monde. »
En 1817, Mgr Dubourg, évêque de Louisiane, de passage en France, demande des religieuses. Rose-Philippine qui, à 49 ans, est la plus âgées des Sœurs de Sacré-Cœur, obtient cependant de partir avec trois autres. (Notons que Rose avait un nom prédestiné, Rose de Lima étant la première sainte canonisée des Amériques). Les début sont périlleux et très pauvres. Elle fait une première fondation à Saint-Charles, près de Saint-Louis, et d’autres encore, accueillant dans ses écoles des enfants d’Indiens déplacés. Chaque fois que Philippine fonde une maison, elle se réserve les tâches les plus humbles : elle bêche le jardin, soigne les bêtes, surveille le dortoir des pensionnaires. Elle s'occupe des malades, elle mange les restes. Travail, pauvreté, prière tissent ses journées. Et c'est dans ce contexte que grandissent les écoles et que les vocations religieuses affluent. Enfin, à 72 ans, l’occasion lui est donnée d’aller vraiment en mission, auprès des Indiens, dans leur propre territoire, au Kansas, situé aux pieds des Rocheuses où les Jésuites ont une mission chez les Indiens Potawatimi. Les Pères réclamaient leur présence, assurés du succès de leur mission si elle était soutenue, ne fut-ce que par leurs prières. Les Indiens leur assurent un accueil triomphal. Un Jésuite présente ainsi la Mère : « Voici une dame qui depuis trente-cinq ans ne cesse de demander à Dieu de venir parmi vous. » N’arrivant pas à maîtriser la langue, (déjà, pour l’anglais, les résultats avaient été peu brillants) et la maladie s’en mêlant, elle doit revenir après une année. Mais elle a beaucoup frappé les Indiens qu’ils l’appellent ‘la femme qui prie toujours’.
De retour à Saint-Charles, elle passe le reste de sa vie dans l’humilité et la contemplation. Ces dix années d’apparente inactivité sont les plus fécondes ; les religieuses du Sacré-Cœur fondent trois fois plus de maisons que dans la période précédente. La fondatrice meurt le 18 novembre 1852, âgée de quatre-vingt-trois ans, et son départ inspira aux Indiennes Patowatomies le poème suivant:
O grand Esprit
Elle arrive vers toi cette femme 'grande', qui est bien nôtre
Elle arrive vers toi sans tarder.
Conforte son esprit, et fais-lui le chemin.
Fais que prairies et collines murmurent
Tout au long de son retour à la maison,
Que le courant des eaux du Mississipi
Chante son retour vers toi.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
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Re: Les saints du jour
Le 26 juillet
Sainte Théodore GUÉRIN
Nom: GUÉRIN
Prénom: Anne-Thérèse
Nom de religion: Théodore
Pays: France - Etats-Unis
Naissance: 02.10.1798 à Étables-sur-Mer (Bretagne)
Mort: 14.05.1856 à Saint-Mary-of-the-Woods (Indiana – USA)
Etat: Religieuse – Fondatrice.
Note: 1823, Sœur de la Providence de Ruillé-sur-Loir (enseignement). 1840, part pour les Etats-Unis. Fonde les Sœurs de la Providence de Saint-Mary of the Wood.
Béatification: 25.10.1998 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 15.10.2006 à Rome par Benoît XVI
Fête: 14 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.43 p.3 - 2006 n.42 p.1-4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.21 p.1049
Notice brève
Anne-Thérèse Guérin, en religion Mère Théodore Guérin, naquit en Bretagne en 1798. Proclamer au loin le message du Seigneur et avoir confiance qu'il nous donnera la force dans l'adversité (cf 2Tm 4,17), telle fut la conviction ancrée dans son cœur lorsqu'elle partit pour l'Amérique en 1840 avec cinq compagnes pour affronter les incertitudes et les dangers du territoire frontalier de l'Indiana (État du Middle West des Etats-Unis). Sa vie et son œuvre furent toujours guidées avec sûreté par la main de la Providence dans laquelle elle plaçait une confiance totale. Elle comprit qu'elle devait se consacrer au service de Dieu, recherchant toujours sa volonté. Elle fonda les Sœurs de la Providence de Saint-Mary of the Wood. En dépit des difficultés et incompréhensions initiales, et des souffrances et peines qui s'ensuivirent, elle ressentait profondément que Dieu avait béni sa Congrégation, la faisant croître et créant un esprit d'union parmi ses membres. Dans les écoles et les orphelinats, beaucoup de jeunes garçons et jeunes filles ressentirent, grâce à Mère Théodore, la sollicitude bienveillante de Dieu dans leur vie. Elle mourut en 1856, laissant le témoignage que tout est possible avec Dieu et pour Dieu.
Notice développée
Anne-Thérèse Guérin, naît en 1798, dans la petite ville d’Étables-sur-Mer dans le département des Côtes du Nord (aujourd’hui Côtes d’Armor). Elle est éduquée très pieusement par sa mère, Isabelle ; son père, faisant partie des armées napoléoniennes, est la plupart du temps absent. Encore enfant, Anne-Thérèse recherche souvent la solitude au bord de la mer, le long du rivage rocheux de son village, consacrant de nombreuses heures à la méditation et la prière. Plus tôt que de coutume, elle fait sa première communion, à dix ans, et déclare à son curé que plus tard, elle sera religieuse. Lorsqu’elle a quinze ans, son père est démobilisé, mais sur le chemin du retour à ses foyers, il est assassiné par un groupe de brigands. Isabelle en est anéantie, à tel point que c’est Anne Thérèse qui doit prendre les choses en mains, c'est-à-dire soigner sa mère, s’occuper de sa petite sœur et cultiver le jardin. Temps de pauvreté et d’épreuve. En 1823, ayant presque 25 ans, elle entre au couvent des Sœurs de la Providence, récemment fondées à Ruillé-sur-Loir (Sarthe), où elle reçoit le nom de Sœur Théodore. Là, elle se dévoue à l’œuvre de l'enseignement dans les écoles. Puis, en 1839, ses Supérieures lui demandent de se rendre aux Etats-Unis, pour implanter une nouvelle communauté dans une ‘mission’ de l'Indiana région du Middle West. Elle hésite, car à la suite d’une grave maladie, elle ne peut plus se nourrir normalement, mais en bonne religieuse de la Providence, elle fait confiance et accepte. Elles sont six à partir. Lors d’une tempête en mer, elle écrit dans une lettre : «Quelle force l’âme tire de la prière! Quel calme divin elle trouve dans le cœur de Jésus. Mais quel confort peut-il exister pour ceux qui ne prient pas?». Le voyage sur terre et sur mer est long. Elles arrivent le 22 octobre 1840 à Saint-Mary-of-the-Woods dans l’Indiana, région alors limitrophe où, en fait de mission, elles trouvent une minuscule chapelle de rondins au cœur de la forêt et un prêtre seul. Elles s'agenouillent devant le Très Saint Sacrement et rendent grâce, en demandant à Dieu de les guider dans leur nouvelle fondation. Peu après leur arrivée, elles fondent une première école. Avec une grande confiance dans la Divine Providence, Mère Théodore surmonte de nombreuses difficultés : préjugés anti-catholiques, rupture d’avec la maison-mère de Ruillé-sur-Loir, maladies graves dans sa communauté, incendie qui détruit la récolte de toute une année. Elle persévère envers et contre tout, ne désirant qu’une chose, «qu’en tout et partout, la volonté de Dieu soit accomplie». Elle écrit à ses amis: «Si cette pauvre petite communauté s’établit un jour, ce sera sur la Croix; et c’est ce qui me donne confiance et me fait espérer, souvent contre tout espoir». En dépit de ces difficultés, elle ressent profondément que Dieu bénit sa Congrégation, la faisant croître et créant un esprit d'union parmi ses membres. Avec une force intérieure puisée dans l'Eucharistie et la prière, elle manifeste un amour particulier pour les pauvres et les enfants. Elle fonde d’autres écoles et des orphelinats, ouverts aux filles et aux garçons. Elle pouvait écrire au moment de mourir en 1856, après seize ans de séjour aux Etats-Unis : « Que de bien a été accompli par les Sœurs de Saint-Mary-of-the-Woods! Que de bien encore elles seront en mesure d'accomplir, si elles demeurent fidèles à leur sainte vocation! ».
Sainte Théodore GUÉRIN
Nom: GUÉRIN
Prénom: Anne-Thérèse
Nom de religion: Théodore
Pays: France - Etats-Unis
Naissance: 02.10.1798 à Étables-sur-Mer (Bretagne)
Mort: 14.05.1856 à Saint-Mary-of-the-Woods (Indiana – USA)
Etat: Religieuse – Fondatrice.
Note: 1823, Sœur de la Providence de Ruillé-sur-Loir (enseignement). 1840, part pour les Etats-Unis. Fonde les Sœurs de la Providence de Saint-Mary of the Wood.
Béatification: 25.10.1998 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 15.10.2006 à Rome par Benoît XVI
Fête: 14 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.43 p.3 - 2006 n.42 p.1-4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.21 p.1049
Notice brève
Anne-Thérèse Guérin, en religion Mère Théodore Guérin, naquit en Bretagne en 1798. Proclamer au loin le message du Seigneur et avoir confiance qu'il nous donnera la force dans l'adversité (cf 2Tm 4,17), telle fut la conviction ancrée dans son cœur lorsqu'elle partit pour l'Amérique en 1840 avec cinq compagnes pour affronter les incertitudes et les dangers du territoire frontalier de l'Indiana (État du Middle West des Etats-Unis). Sa vie et son œuvre furent toujours guidées avec sûreté par la main de la Providence dans laquelle elle plaçait une confiance totale. Elle comprit qu'elle devait se consacrer au service de Dieu, recherchant toujours sa volonté. Elle fonda les Sœurs de la Providence de Saint-Mary of the Wood. En dépit des difficultés et incompréhensions initiales, et des souffrances et peines qui s'ensuivirent, elle ressentait profondément que Dieu avait béni sa Congrégation, la faisant croître et créant un esprit d'union parmi ses membres. Dans les écoles et les orphelinats, beaucoup de jeunes garçons et jeunes filles ressentirent, grâce à Mère Théodore, la sollicitude bienveillante de Dieu dans leur vie. Elle mourut en 1856, laissant le témoignage que tout est possible avec Dieu et pour Dieu.
Notice développée
Anne-Thérèse Guérin, naît en 1798, dans la petite ville d’Étables-sur-Mer dans le département des Côtes du Nord (aujourd’hui Côtes d’Armor). Elle est éduquée très pieusement par sa mère, Isabelle ; son père, faisant partie des armées napoléoniennes, est la plupart du temps absent. Encore enfant, Anne-Thérèse recherche souvent la solitude au bord de la mer, le long du rivage rocheux de son village, consacrant de nombreuses heures à la méditation et la prière. Plus tôt que de coutume, elle fait sa première communion, à dix ans, et déclare à son curé que plus tard, elle sera religieuse. Lorsqu’elle a quinze ans, son père est démobilisé, mais sur le chemin du retour à ses foyers, il est assassiné par un groupe de brigands. Isabelle en est anéantie, à tel point que c’est Anne Thérèse qui doit prendre les choses en mains, c'est-à-dire soigner sa mère, s’occuper de sa petite sœur et cultiver le jardin. Temps de pauvreté et d’épreuve. En 1823, ayant presque 25 ans, elle entre au couvent des Sœurs de la Providence, récemment fondées à Ruillé-sur-Loir (Sarthe), où elle reçoit le nom de Sœur Théodore. Là, elle se dévoue à l’œuvre de l'enseignement dans les écoles. Puis, en 1839, ses Supérieures lui demandent de se rendre aux Etats-Unis, pour implanter une nouvelle communauté dans une ‘mission’ de l'Indiana région du Middle West. Elle hésite, car à la suite d’une grave maladie, elle ne peut plus se nourrir normalement, mais en bonne religieuse de la Providence, elle fait confiance et accepte. Elles sont six à partir. Lors d’une tempête en mer, elle écrit dans une lettre : «Quelle force l’âme tire de la prière! Quel calme divin elle trouve dans le cœur de Jésus. Mais quel confort peut-il exister pour ceux qui ne prient pas?». Le voyage sur terre et sur mer est long. Elles arrivent le 22 octobre 1840 à Saint-Mary-of-the-Woods dans l’Indiana, région alors limitrophe où, en fait de mission, elles trouvent une minuscule chapelle de rondins au cœur de la forêt et un prêtre seul. Elles s'agenouillent devant le Très Saint Sacrement et rendent grâce, en demandant à Dieu de les guider dans leur nouvelle fondation. Peu après leur arrivée, elles fondent une première école. Avec une grande confiance dans la Divine Providence, Mère Théodore surmonte de nombreuses difficultés : préjugés anti-catholiques, rupture d’avec la maison-mère de Ruillé-sur-Loir, maladies graves dans sa communauté, incendie qui détruit la récolte de toute une année. Elle persévère envers et contre tout, ne désirant qu’une chose, «qu’en tout et partout, la volonté de Dieu soit accomplie». Elle écrit à ses amis: «Si cette pauvre petite communauté s’établit un jour, ce sera sur la Croix; et c’est ce qui me donne confiance et me fait espérer, souvent contre tout espoir». En dépit de ces difficultés, elle ressent profondément que Dieu bénit sa Congrégation, la faisant croître et créant un esprit d'union parmi ses membres. Avec une force intérieure puisée dans l'Eucharistie et la prière, elle manifeste un amour particulier pour les pauvres et les enfants. Elle fonde d’autres écoles et des orphelinats, ouverts aux filles et aux garçons. Elle pouvait écrire au moment de mourir en 1856, après seize ans de séjour aux Etats-Unis : « Que de bien a été accompli par les Sœurs de Saint-Mary-of-the-Woods! Que de bien encore elles seront en mesure d'accomplir, si elles demeurent fidèles à leur sainte vocation! ».
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 27 juillet
Saint Jean Népomucène NEUMANN
Nom: NEUMANN
Prénom: Jean Népomucène (John)
Nom de religion: Jean Népomucène (John)
Pays: Etats-Unis
Naissance: 28.03.1811 à Prachatitz (Bohême)
Mort: 05.01.1860 à Philadelphie
État: Évêque - Rédemptoriste - Fondateur
Note: Séminariste émigré aux E.-U. - Prêtre à New York 1836, Rédemptoriste 1840Ministère paroissial près des émigrés allemands - Évêque de Philadelphie 1852 - Créateur d'écoles catholiques et auteur d'un catéchisme. Fonde les Sœurs du Tiers-Ordre franciscain.
Béatification: 13.10.1963 à Rome par Paul VI
Canonisation: 19.06.1977 à Rome par Paul VI
Fête: 5 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1963 col.1417-8 ; 1977 p.704
Notice
Jean Népomucène Neumann naît à Prachatitz en Bohème le 28 mars 1811. Encore séminariste, il s'engage pour les missions d'Amérique. Ordonné prêtre aux États-Unis en 1836, il passe d'abord 4 ans dans la région des chutes du Niagara au service des bûcherons, puis il entre chez les Rédemptoristes et continue son ministère comme curé. En 1852 il est nommé évêque de Philadelphie et déploie un zèle infatigable: il fonde une centaine d'école catholiques, visite ses diocésains, les confesse volontiers et il manifeste un grand amour pastoral, spécialement pour les pauvres. Il rédige plusieurs ouvrages parmi lesquels un célèbre catéchisme réédité plusieurs fois. Pris d'un malaise soudain, il meurt dans la rue le 5 janvier 1860. Il n'avait pas 49 ans. Paul VI l'a béatifié et canonisé. C'est le premier saint des États-Unis.
Saint Jean Népomucène NEUMANN
Nom: NEUMANN
Prénom: Jean Népomucène (John)
Nom de religion: Jean Népomucène (John)
Pays: Etats-Unis
Naissance: 28.03.1811 à Prachatitz (Bohême)
Mort: 05.01.1860 à Philadelphie
État: Évêque - Rédemptoriste - Fondateur
Note: Séminariste émigré aux E.-U. - Prêtre à New York 1836, Rédemptoriste 1840Ministère paroissial près des émigrés allemands - Évêque de Philadelphie 1852 - Créateur d'écoles catholiques et auteur d'un catéchisme. Fonde les Sœurs du Tiers-Ordre franciscain.
Béatification: 13.10.1963 à Rome par Paul VI
Canonisation: 19.06.1977 à Rome par Paul VI
Fête: 5 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1963 col.1417-8 ; 1977 p.704
Notice
Jean Népomucène Neumann naît à Prachatitz en Bohème le 28 mars 1811. Encore séminariste, il s'engage pour les missions d'Amérique. Ordonné prêtre aux États-Unis en 1836, il passe d'abord 4 ans dans la région des chutes du Niagara au service des bûcherons, puis il entre chez les Rédemptoristes et continue son ministère comme curé. En 1852 il est nommé évêque de Philadelphie et déploie un zèle infatigable: il fonde une centaine d'école catholiques, visite ses diocésains, les confesse volontiers et il manifeste un grand amour pastoral, spécialement pour les pauvres. Il rédige plusieurs ouvrages parmi lesquels un célèbre catéchisme réédité plusieurs fois. Pris d'un malaise soudain, il meurt dans la rue le 5 janvier 1860. Il n'avait pas 49 ans. Paul VI l'a béatifié et canonisé. C'est le premier saint des États-Unis.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 28 juillet
Nom: GUÉRIN
Prénom: Anne-Thérèse
Nom de religion: Théodore
Pays: France - Etats-Unis
Naissance: 02.10.1798 à Étables-sur-Mer (Bretagne)
Mort: 14.05.1856 à Saint-Mary-of-the-Woods (Indiana – USA)
État: Religieuse – Fondatrice.
Note: 1823, Sœur de la Providence de Ruillé-sur-Loir (enseignement). 1840, part pour les Etats-Unis. Fonde les Sœurs de la Providence de Saint-Mary of the Wood.
Béatification: 25.10.1998 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 15.10.2006 à Rome par Benoît XVI
Fête: 14 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.43 p.3 - 2006 n.42 p.1-4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.21 p.1049
Notice brève
Anne-Thérèse Guérin, en religion Mère Théodore Guérin, naquit en Bretagne en 1798. Proclamer au loin le message du Seigneur et avoir confiance qu'il nous donnera la force dans l'adversité (cf 2Tm 4,17), telle fut la conviction ancrée dans son cœur lorsqu'elle partit pour l'Amérique en 1840 avec cinq compagnes pour affronter les incertitudes et les dangers du territoire frontalier de l'Indiana (État du Middle West des Etats-Unis). Sa vie et son œuvre furent toujours guidées avec sûreté par la main de la Providence dans laquelle elle plaçait une confiance totale. Elle comprit qu'elle devait se consacrer au service de Dieu, recherchant toujours sa volonté. Elle fonda les Sœurs de la Providence de Saint-Mary of the Wood. En dépit des difficultés et incompréhensions initiales, et des souffrances et peines qui s'ensuivirent, elle ressentait profondément que Dieu avait béni sa Congrégation, la faisant croître et créant un esprit d'union parmi ses membres. Dans les écoles et les orphelinats, beaucoup de jeunes garçons et jeunes filles ressentirent, grâce à Mère Théodore, la sollicitude bienveillante de Dieu dans leur vie. Elle mourut en 1856, laissant le témoignage que tout est possible avec Dieu et pour Dieu.
Notice développée
Anne-Thérèse Guérin, naît en 1798, dans la petite ville d’Étables-sur-Mer dans le département des Côtes du Nord (aujourd’hui Côtes d’Armor). Elle est éduquée très pieusement par sa mère, Isabelle ; son père, faisant partie des armées napoléoniennes, est la plupart du temps absent. Encore enfant, Anne-Thérèse recherche souvent la solitude au bord de la mer, le long du rivage rocheux de son village, consacrant de nombreuses heures à la méditation et la prière. Plus tôt que de coutume, elle fait sa première communion, à dix ans, et déclare à son curé que plus tard, elle sera religieuse. Lorsqu’elle a quinze ans, son père est démobilisé, mais sur le chemin du retour à ses foyers, il est assassiné par un groupe de brigands. Isabelle en est anéantie, à tel point que c’est Anne Thérèse qui doit prendre les choses en mains, c'est-à-dire soigner sa mère, s’occuper de sa petite sœur et cultiver le jardin. Temps de pauvreté et d’épreuve. En 1823, ayant presque 25 ans, elle entre au couvent des Sœurs de la Providence, récemment fondées à Ruillé-sur-Loir (Sarthe), où elle reçoit le nom de Sœur Théodore. Là, elle se dévoue à l’œuvre de l'enseignement dans les écoles. Puis, en 1839, ses Supérieures lui demandent de se rendre aux Etats-Unis, pour implanter une nouvelle communauté dans une ‘mission’ de l'Indiana région du Middle West. Elle hésite, car à la suite d’une grave maladie, elle ne peut plus se nourrir normalement, mais en bonne religieuse de la Providence, elle fait confiance et accepte. Elles sont six à partir. Lors d’une tempête en mer, elle écrit dans une lettre : «Quelle force l’âme tire de la prière! Quel calme divin elle trouve dans le cœur de Jésus. Mais quel confort peut-il exister pour ceux qui ne prient pas?». Le voyage sur terre et sur mer est long. Elles arrivent le 22 octobre 1840 à Saint-Mary-of-the-Woods dans l’Indiana, région alors limitrophe où, en fait de mission, elles trouvent une minuscule chapelle de rondins au cœur de la forêt et un prêtre seul. Elles s'agenouillent devant le Très Saint Sacrement et rendent grâce, en demandant à Dieu de les guider dans leur nouvelle fondation. Peu après leur arrivée, elles fondent une première école. Avec une grande confiance dans la Divine Providence, Mère Théodore surmonte de nombreuses difficultés : préjugés anti-catholiques, rupture d’avec la maison-mère de Ruillé-sur-Loir, maladies graves dans sa communauté, incendie qui détruit la récolte de toute une année. Elle persévère envers et contre tout, ne désirant qu’une chose, «qu’en tout et partout, la volonté de Dieu soit accomplie». Elle écrit à ses amis: «Si cette pauvre petite communauté s’établit un jour, ce sera sur la Croix; et c’est ce qui me donne confiance et me fait espérer, souvent contre tout espoir». En dépit de ces difficultés, elle ressent profondément que Dieu bénit sa Congrégation, la faisant croître et créant un esprit d'union parmi ses membres. Avec une force intérieure puisée dans l'Eucharistie et la prière, elle manifeste un amour particulier pour les pauvres et les enfants. Elle fonde d’autres écoles et des orphelinats, ouverts aux filles et aux garçons. Elle pouvait écrire au moment de mourir en 1856, après seize ans de séjour aux Etats-Unis : « Que de bien a été accompli par les Sœurs de Saint-Mary-of-the-Woods! Que de bien encore elles seront en mesure d'accomplir, si elles demeurent fidèles à leur sainte vocation! ».
Sainte Théodore GUÉRIN
Nom: GUÉRIN
Prénom: Anne-Thérèse
Nom de religion: Théodore
Pays: France - Etats-Unis
Naissance: 02.10.1798 à Étables-sur-Mer (Bretagne)
Mort: 14.05.1856 à Saint-Mary-of-the-Woods (Indiana – USA)
État: Religieuse – Fondatrice.
Note: 1823, Sœur de la Providence de Ruillé-sur-Loir (enseignement). 1840, part pour les Etats-Unis. Fonde les Sœurs de la Providence de Saint-Mary of the Wood.
Béatification: 25.10.1998 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 15.10.2006 à Rome par Benoît XVI
Fête: 14 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.43 p.3 - 2006 n.42 p.1-4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.21 p.1049
Notice brève
Anne-Thérèse Guérin, en religion Mère Théodore Guérin, naquit en Bretagne en 1798. Proclamer au loin le message du Seigneur et avoir confiance qu'il nous donnera la force dans l'adversité (cf 2Tm 4,17), telle fut la conviction ancrée dans son cœur lorsqu'elle partit pour l'Amérique en 1840 avec cinq compagnes pour affronter les incertitudes et les dangers du territoire frontalier de l'Indiana (État du Middle West des Etats-Unis). Sa vie et son œuvre furent toujours guidées avec sûreté par la main de la Providence dans laquelle elle plaçait une confiance totale. Elle comprit qu'elle devait se consacrer au service de Dieu, recherchant toujours sa volonté. Elle fonda les Sœurs de la Providence de Saint-Mary of the Wood. En dépit des difficultés et incompréhensions initiales, et des souffrances et peines qui s'ensuivirent, elle ressentait profondément que Dieu avait béni sa Congrégation, la faisant croître et créant un esprit d'union parmi ses membres. Dans les écoles et les orphelinats, beaucoup de jeunes garçons et jeunes filles ressentirent, grâce à Mère Théodore, la sollicitude bienveillante de Dieu dans leur vie. Elle mourut en 1856, laissant le témoignage que tout est possible avec Dieu et pour Dieu.
Notice développée
Anne-Thérèse Guérin, naît en 1798, dans la petite ville d’Étables-sur-Mer dans le département des Côtes du Nord (aujourd’hui Côtes d’Armor). Elle est éduquée très pieusement par sa mère, Isabelle ; son père, faisant partie des armées napoléoniennes, est la plupart du temps absent. Encore enfant, Anne-Thérèse recherche souvent la solitude au bord de la mer, le long du rivage rocheux de son village, consacrant de nombreuses heures à la méditation et la prière. Plus tôt que de coutume, elle fait sa première communion, à dix ans, et déclare à son curé que plus tard, elle sera religieuse. Lorsqu’elle a quinze ans, son père est démobilisé, mais sur le chemin du retour à ses foyers, il est assassiné par un groupe de brigands. Isabelle en est anéantie, à tel point que c’est Anne Thérèse qui doit prendre les choses en mains, c'est-à-dire soigner sa mère, s’occuper de sa petite sœur et cultiver le jardin. Temps de pauvreté et d’épreuve. En 1823, ayant presque 25 ans, elle entre au couvent des Sœurs de la Providence, récemment fondées à Ruillé-sur-Loir (Sarthe), où elle reçoit le nom de Sœur Théodore. Là, elle se dévoue à l’œuvre de l'enseignement dans les écoles. Puis, en 1839, ses Supérieures lui demandent de se rendre aux Etats-Unis, pour implanter une nouvelle communauté dans une ‘mission’ de l'Indiana région du Middle West. Elle hésite, car à la suite d’une grave maladie, elle ne peut plus se nourrir normalement, mais en bonne religieuse de la Providence, elle fait confiance et accepte. Elles sont six à partir. Lors d’une tempête en mer, elle écrit dans une lettre : «Quelle force l’âme tire de la prière! Quel calme divin elle trouve dans le cœur de Jésus. Mais quel confort peut-il exister pour ceux qui ne prient pas?». Le voyage sur terre et sur mer est long. Elles arrivent le 22 octobre 1840 à Saint-Mary-of-the-Woods dans l’Indiana, région alors limitrophe où, en fait de mission, elles trouvent une minuscule chapelle de rondins au cœur de la forêt et un prêtre seul. Elles s'agenouillent devant le Très Saint Sacrement et rendent grâce, en demandant à Dieu de les guider dans leur nouvelle fondation. Peu après leur arrivée, elles fondent une première école. Avec une grande confiance dans la Divine Providence, Mère Théodore surmonte de nombreuses difficultés : préjugés anti-catholiques, rupture d’avec la maison-mère de Ruillé-sur-Loir, maladies graves dans sa communauté, incendie qui détruit la récolte de toute une année. Elle persévère envers et contre tout, ne désirant qu’une chose, «qu’en tout et partout, la volonté de Dieu soit accomplie». Elle écrit à ses amis: «Si cette pauvre petite communauté s’établit un jour, ce sera sur la Croix; et c’est ce qui me donne confiance et me fait espérer, souvent contre tout espoir». En dépit de ces difficultés, elle ressent profondément que Dieu bénit sa Congrégation, la faisant croître et créant un esprit d'union parmi ses membres. Avec une force intérieure puisée dans l'Eucharistie et la prière, elle manifeste un amour particulier pour les pauvres et les enfants. Elle fonde d’autres écoles et des orphelinats, ouverts aux filles et aux garçons. Elle pouvait écrire au moment de mourir en 1856, après seize ans de séjour aux Etats-Unis : « Que de bien a été accompli par les Sœurs de Saint-Mary-of-the-Woods! Que de bien encore elles seront en mesure d'accomplir, si elles demeurent fidèles à leur sainte vocation! ».
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les saints du jour
Le 29 juillet
Nom: NEUMANN
Prénom: Jean Népomucène (John)
Nom de religion: Jean Népomucène (John)
Pays: Etats-Unis
Naissance: 28.03.1811 à Prachatitz (Bohême)
Mort: 05.01.1860 à Philadelphie
État: Evêque - Rédemptoriste - Fondateur
Note: Séminariste émigré aux E.-U. - Prêtre à New York 1836, Rédemptoriste 1840Ministère paroissial près des émigrés allemands - Evêque de Philadelphie 1852 - Créateur d'écoles catholiques et auteur d'un catéchisme. Fonde les Sœurs du Tiers-Ordre franciscain.
Béatification: 13.10.1963 à Rome par Paul VI
Canonisation: 19.06.1977 à Rome par Paul VI
Fête: 5 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1963 col.1417-8 ; 1977 p.704
Notice
Jean Népomucène Neumann naît à Prachatitz en Bohème le 28 mars 1811. Encore séminariste, il s'engage pour les missions d'Amérique. Ordonné prêtre aux États-Unis en 1836, il passe d'abord 4 ans dans la région des chutes du Niagara au service des bûcherons, puis il entre chez les Rédemptoristes et continue son ministère comme curé. En 1852 il est nommé évêque de Philadelphie et déploie un zèle infatigable: il fonde une centaine d'école catholiques, visite ses diocésains, les confesse volontiers et il manifeste un grand amour pastoral, spécialement pour les pauvres. Il rédige plusieurs ouvrages parmi lesquels un célèbre catéchisme réédité plusieurs fois. Pris d'un malaise soudain, il meurt dans la rue le 5 janvier 1860. Il n'avait pas 49 ans. Paul VI l'a béatifié et canonisé. C'est le premier saint des États-Unis.
Saint Jean Népomucène NEUMANN
Nom: NEUMANN
Prénom: Jean Népomucène (John)
Nom de religion: Jean Népomucène (John)
Pays: Etats-Unis
Naissance: 28.03.1811 à Prachatitz (Bohême)
Mort: 05.01.1860 à Philadelphie
État: Evêque - Rédemptoriste - Fondateur
Note: Séminariste émigré aux E.-U. - Prêtre à New York 1836, Rédemptoriste 1840Ministère paroissial près des émigrés allemands - Evêque de Philadelphie 1852 - Créateur d'écoles catholiques et auteur d'un catéchisme. Fonde les Sœurs du Tiers-Ordre franciscain.
Béatification: 13.10.1963 à Rome par Paul VI
Canonisation: 19.06.1977 à Rome par Paul VI
Fête: 5 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1963 col.1417-8 ; 1977 p.704
Notice
Jean Népomucène Neumann naît à Prachatitz en Bohème le 28 mars 1811. Encore séminariste, il s'engage pour les missions d'Amérique. Ordonné prêtre aux États-Unis en 1836, il passe d'abord 4 ans dans la région des chutes du Niagara au service des bûcherons, puis il entre chez les Rédemptoristes et continue son ministère comme curé. En 1852 il est nommé évêque de Philadelphie et déploie un zèle infatigable: il fonde une centaine d'école catholiques, visite ses diocésains, les confesse volontiers et il manifeste un grand amour pastoral, spécialement pour les pauvres. Il rédige plusieurs ouvrages parmi lesquels un célèbre catéchisme réédité plusieurs fois. Pris d'un malaise soudain, il meurt dans la rue le 5 janvier 1860. Il n'avait pas 49 ans. Paul VI l'a béatifié et canonisé. C'est le premier saint des États-Unis.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
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