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Les saints du jour

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Les saints du jour - Page 9 Empty Les saints du jour

Message par jaimedieu Sam 3 Sep 2016 - 15:46

Rappel du premier message :

Samedi le 3 septembre

Saint Grégoire le Grand
Pape et docteur de l'Église
(537 - 604)

C
'est à bon droit que cet illustre Pape est appelé le Grand; il fut, en effet, grand par sa naissance, - fils de sénateur, neveu d'une sainte, la vierge Tarsille; - grand par sa science et par sa sainteté; - grand par les merveilles qu'il opéra; - grand par les dignités de cardinal, de légat, de Pape, où la Providence et son mérite l'élevèrent graduellement.

Grégoire était né à Rome. Il en occupa quelques temps la première magistrature, mais bientôt la cité, qui avait vu cet opulent patricien traverser ses rues en habits de soie, étincelants de pierreries, le vit avec bien plus d'admiration, couvert d'un grossier vêtement, servir les mendiants, mendiant lui-même, dans son palais devenu monastère et hôpital. Il n'avait conservé qu'un seul reste de son ancienne splendeur, une écuelle d'argent dans laquelle sa mère lui envoyait tous les jours de pauvres légumes pour sa nourriture; encore ne tarda-t-il pas de la donner à un pauvre marchand qui, après avoir tout perdu dans un naufrage, était venu solliciter sa charité si connue.

Grégoire se livra avec ardeur à la lecture des Livres Saints; ses veilles, ses mortifications étaient telles, que sa santé y succomba et que sa vie fut compromise. Passant un jour sur le marché, il vit de jeunes enfants d'une ravissante beauté que l'on exposait en vente. Apprenant qu'ils étaient Angles, c'est-à-dire du pays, encore païen, d'Angleterre: "Dites plutôt des Anges, s'écria-t-il, s'ils n'étaient pas sous l'empire du démon." Il alla voir le Pape, et obtint d'aller prêcher l'Évangile à ce peuple; mais les murmures de Rome forcèrent le Pape à le retenir.

Le Souverain Pontife étant venu à mourir, Grégoire dut courber ses épaules sous la charge spirituelle de tout l'univers. L'un des faits remarquables de son pontificat, c'est l'évangélisation de ce peuple anglais dont il eût voulu lui-même être l'apôtre.

Grégoire s'est rendu célèbre par la réforme de la liturgie et le perfectionnement du chant ecclésiastique. Il prêchait souvent au peuple de Rome, et lorsque la maladie lui ôtait cette consolation, il composait des sermons et des homélies qui comptent parmi les chefs-d'oeuvre de ce grand docteur. Son pontificat fut l'un des plus féconds dont s'honore l'Église. Grégoire mourut le 12 mars 604. On le représente écoutant une colombe qui lui parle à l'oreille. Il est regardé comme le patron des chantres.



Martyrologe Romain : À Paris, en 1792, la passion de soixante-quinze bienheureux martyrs.


Prêtres : André-Abel Alricy, de Crémieu, au diocèse de Grenoble, attaché à la prison Saint-Médard, à Paris - René-Marie Andrieux, de Rennes, ancien jésuite, supérieur de la Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris - Pierre-Paul Balzac, de Paris, vicaire à Villejuif, retiré dans la communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-François Benoît, dit Vourlat, de Lyon, ancien jésuite, aumônier des Dames de l’Adoration perpétuelle, à Paris - Jean-Charles-Marie Bernard du Cornillet, de Châteaubriant, au diocèse de Nantes, chanoine régulier de Saint-Victor à Paris et bibliothécaire de l’abbaye - Michel-André-Sylvestre Binard, de Laulne, au diocèse de Coutances, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Nicolas Bize, de Versailles, directeur du séminiaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Claude Bochot, de Troyes, supérieur de la Maison Saint-Charles des Pères de la Doctrine chrétienne, à Paris - Jean-François Bonnel de Pradal, d’Ax-les-Thermes, au diocèse de Pamiers, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, à Paris - Pierre Bonze, de Paris, curé de Massy - Pierre Briquet, de Vervins, au diocèse de Laon, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Pierre Brisse, de Brombos, au diocèse de Beauvais, curé de Boran-sur-Oise, dans le même diocèse - Charles Carnus, de Salles-la-Source, au diocèse de Rodez, professeur au collège de Rodez - Jean-Charles Caron, d’Auchel, au diocèse de Boulogne, prêtre de la Mission, curé de Collégien, au diocèse de Meaux - Bertrand-Antoine de Caupène, de Jégan, au diocèse d’Auch, vicaire à Montmagny - Nicolas Colin, de Grenant, au diocèse de Langres, prêtre de la Mission, curé de Genevrières, au même diocèse - Jacques Dufour, de Troisgots, au diocèse de Coutances, vicaire à Maison-Alfort, au diocèse de Paris - Denis-Claude Duval, de Paris, vicaire à Saint-Étienne du Mont - Jean-Pierre Duval, de Paris, capucin (frère Côme), aumônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Joseph Falcoz, de Saint-Sorlin d’Arves, au diocèse de Maurienne, chapelain de l’hôpital de la Pitié - Gilbert-Jean Fautrel, de Marcilly, au diocèse de Coutances, aumônier de la Maison des Enfants-trouvés, à Paris - Eustache Félix, de Troyes, procureur de la Maison des Pères de la Doctrine chrétienne à Paris et conseiller provincial - Pierre-Philibert Fougères, de Paris, curé de Saint-Laurent de Nevers, député à l’Assemblée nationale - Louis-Joseph François, de Busigny, au diocèse de Cambrai, prêtre de la Mission, supérieur du séminaire Saint-Firmin - Pierre-Jean Garrigues, de Sauveterre, au diocèse de Rodez, attaché au diocèse de Paris - Nicolas Gaudreau, de Paris, curé de Vert-le-Petit - Étienne-Michel Gillet, de Paris, directeur au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet - Georges-Jérôme Giroust, de Bussy-Saint-Georges, au diocèse de Meaux, vicaire à Gennevilliers, au diocèse de Paris - Joseph-Marie Gros, de Lyon, curé de Saint-Nicolas du Chardonnet, député aux États généraux - Jean-Henri Gruyer, de Dole, au diocèse de Saint-Claude, prêtre de la Mission, vicaire à Saint-Louis de Versailles - Pierre-Marie Guérin du Rocher, de Sainte-Honorine-la-Guillaume, au diocèse de Séez, ancien jésuite, supérieur de la Maison des Nouveaux Convertis, à Paris - François-Robert Guérin du Rocher, frère cadet du précédent, né au Repas, au diocèse de Séez, ancien jésuite, aumônier de l’hospice des Capucins, à Paris - Yves-André Guillon de Kerenrun, de Lézardrieux, au diocèse de Tréguier, proviseur de la Maison de Navarre et vice-chancelier de l’Université de Paris - Julien-François Hédouin, de Coutances, chapelain de la Communauté de la Compassion, à Paris - Pierre-François Hénoque, de Tronchoy, au diocèse d’Amiens, professeur au Collège du Cardinal Lemoine, à Paris - Éloi Herque, dit du Roule, de Lyon, ancien jésuite, aummônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Louis Joret, de Rollot, au diocèse de Beauvais, résidant à Paris - Jean-Jacques de La Lande, de La Forêt-Auvray, au diocèse d’Évreux, curé de Saint-Martin d’Illiers-l’Évêque, au même diocèse, député aux États généraux - Gilles-Louis Lanchon, des Pieux, au diocèse de Coutances, directeur spirituel des religieuses de Port-Royal, à Paris - Louis-Jean Lanier, de Château-Gontier, au diocèse d’Angers, préfet du séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Jean-Joseph de Lavèze-Belay, de Gluiras, au diocèse de Viviers, confesseur des malades à l’Hôtel-Dieu de Paris - Michel Leber, de Paris, curé de La Madeleine - Jean-Baptiste Legrand, de Versailles, professeur au Collège de Lisieux, à Paris - Jean-Pierre Le Laisant, de Valognes, au diocèse de Coutances, vicaire à Dugny, au diocèse de Paris - Julien Le Laisant, frère aîné du précédent, de Valognes, vicaire à Videcosville, au diocèse de Coutances - Jean Lemaître, de Beaumais, au diocèse de Bayeux, ordonné prêtre le 17 juin précédent - Jean-Thomas Leroy, d’Épernay, au diocèse de Châlons, grand prieur de l’abbaye de chanoines réguliers de Saint-Jean des Vignes et curé-prieur de La Ferté-Gaucher, au diocèse de Soissons - Martin-François Loublier, d’O, près de Mortrée, au diocèse de Séez, curé de Condé-sur-Sarthe, au même diocèse - Claude-Louis Marmotant de Savigny, de Paris, curé de Compans-la-Ville, au diocèse de Meaux - Claude-Sylvain Mayneaud de Bizefranc, de Digoin, au diocèse d’Autun, prêtre de la Communauté de Saint-Étienne du Mont, à Paris - Henri-Jean Milet, de Paris, vicaire à Saint-Hippolyte - François-Joseph Monnier, de Paris, vicaire à Saint-Séverin - Marie-François Mouffle, de Paris, vicaire à Saint-Merry - Jean-Louis Oviefre, de Paris, directeur de la petite Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-Michel Phelippot, de Paris, chapelain du Collège de Navarre, à Paris - Claude Pons, du Puy-en-Velay, chanoine régulier de Sainte-Geneviève de Paris - Pierre-Claude Pottier, du Hâvre, au diocèse de Rouen, eudiste, supérieur du Séminaire Saint-Vivien de Rouen - Jacques-Léonor Rabé, de Sainte-Mère-Église, au diocèse de Coutances, chapelain de l’hospice des Enfants-Assistés, à Paris - Pierre-Robert Régnet, de Cherbourg, au diocèse de Coutances, résidant à Paris - Yves-Jean-Pierre Rey de Kervizic, de Plounez, au diocèse de Saint-Brieuc, vicaire à Saint-Jacques du Haut-Pas, à Paris - Nicolas-Charles Roussel, confesseur des Hermites à Grosbois, au diocèse de Paris - Pierre Saint-James, de Caen, au diocèse de Bayeux, recteur de l’Hôpital général, à Paris - Jacques-Louis Schmid, de Paris, curé de Saint-Jean l’Évangéliste, à Paris - Jean-Antoine Seconds, de Rodez, ancien jésuite, chapelain de l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Jacques de Turménies, de Gournay-en-Bray, au diocèse de Rouen, grand-maître du Collège de Navarre, à Paris - René-Joseph Urvoy, de Plouisy, au diocèse de Tréguier, maître de conférences au séminaire des Trente-Trois, à Paris - Nicolas-Marie Verron, de Quimperlé, au diocèse de Cornouaille, ancien jésuite, directeur des religieuses de Sainte-Aure, à Paris.
Diacre : Pierre-Florent Leclercq ou Clerq, de Hautvillers, au diocèse d’Amiens, élève au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris.

Laïcs : Sébastien Desbrielles, de Bourges, maître d’hôtel à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Louis-François Rigot, d’Amiens, sous-sacristain à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Jean-Antoine de Villette, de Cateau-Cambrésis, au diocèse de Cambrai, ancien officier, retiré au séminaire Saint-Firmin.

Martyrs de Paris et prêtres pour la plupart, le lendemain du massacre perpétré au couvent des Carmes, sous la Révolution française, ils furent à leur tour mis à mort sans jugement, quelques-uns à la prison de la Force, tous les autres au séminaire Saint-Firmin transformé en prison.




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Message par jaimedieu Dim 30 Juil 2017 - 17:14

Le 30 juillet


Bienheureux François Xavier SEELOS


Nom: SEELOS
Prénom: François Xavier (Franz Xaver)
Nom de religion: François Xavier (Franz Xaver)
Pays: Allemagne - États-Unis
Naissance: 11.01.1819 à Füssen (Bavière)
Mort: 04.10.1867 à la Nouvelle-Orléans
État: Prêtre - Rédemptoriste


Note: 1842 entre chez les Rédemptoristes. 1843 part pour les Etats-Unis. 22.12.1844 prêtre. Apostolat auprès des émigrés. Au service de sa Congrégation.

Béatification: 09.04.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 4 octobre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.15 p.1-2 – n.16 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice
Franz Xaver Seelos naît en 1819 à Füssen, en Bavière. Il entre au séminaire en 1842 et, la même année, il opte pour les rédemptoristes, attiré par le charisme de la Congrégation et par son apostolat en faveur des émigrés aux Etats-Unis. En 1843, il part pour New York où il fait son noviciat et sa théologie. Il est ordonné prêtre à Baltimore (Maryland) en 1844 et quelques mois plus tard il est nommé à Pittsburgh (Pennsylvanie) où il reste 9 ans. Au début il est vice-curé dans la paroisse Sainte-Philomène avec Saint Jean Népomucène Neumann (lequel sera le premier saint canonisé des Etats-Unis - Voir sous ce nom), puis il devient lui-même supérieur et maître des novices. Par la suite, il est transféré à Baltimore (1854), Cumberland (1857) et Annapolis (Maryland, 1862). Dans tous ces postes, il exerce le ministère pastoral, spécialement auprès des migrants, attentif aux personnes abandonnées et laissées-pour-compte, les accueillant toutes, quelle que soit leur race ou leur statut social. Par sa prédication simple à la manière rédemptoriste et la célébration des sacrements, spécialement celui de la pénitence auquel il consacre de longues heures, il ramène de nombreuses âmes à Dieu. Il suit également la formation des séminaristes rédemptoristes, leur communiquant son enthousiasme et son esprit de sacrifice. Il refuse d'être évêque de Pittsburgh pour se faire missionnaire itinérant à travers plusieurs États de l'Union, de 1863 à 1866. À cette date il est nommé curé à la Nouvelle-Orléans (Louisiane) où, en assistant des malades, il contracte la fièvre jaune. Il en meurt le 4 octobre 1867. Il avait 49 ans.
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Message par jaimedieu Mer 2 Aoû 2017 - 17:39

Le 2 août


Bienheureux François Xavier SEELOS


Nom: SEELOS
Prénom: François Xavier (Franz Xaver)
Nom de religion: François Xavier (Franz Xaver)
Pays: Allemagne - États-Unis
Naissance: 11.01.1819 à Füssen (Bavière)
Mort: 04.10.1867 à la Nouvelle-Orléans
État: Prêtre - Rédemptoriste


Note: 1842 entre chez les Rédemptoristes. 1843 part pour les Etats-Unis. 22.12.1844 prêtre. Apostolat auprès des émigrés. Au service de sa Congrégation.
Béatification: 09.04.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 4 octobre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.15 p.1-2 – n.16 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Franz Xaver Seelos naît en 1819 à Füssen, en Bavière. Il entre au séminaire en 1842 et, la même année, il opte pour les rédemptoristes, attiré par le charisme de la Congrégation et par son apostolat en faveur des émigrés aux Etats-Unis. En 1843, il part pour New York où il fait son noviciat et sa théologie. Il est ordonné prêtre à Baltimore (Maryland) en 1844 et quelques mois plus tard il est nommé à Pittsburgh (Pennsylvanie) où il reste 9 ans. Au début il est vice-curé dans la paroisse Sainte-Philomène avec Saint Jean Népomucène Neumann (lequel sera le premier saint canonisé des Etats-Unis - Voir sous ce nom), puis il devient lui-même supérieur et maître des novices. Par la suite, il est transféré à Baltimore (1854), Cumberland (1857) et Annapolis (Maryland, 1862). Dans tous ces postes, il exerce le ministère pastoral, spécialement auprès des migrants, attentif aux personnes abandonnées et laissées-pour-compte, les accueillant toutes, quelle que soit leur race ou leur statut social. Par sa prédication simple à la manière rédemptoriste et la célébration des sacrements, spécialement celui de la pénitence auquel il consacre de longues heures, il ramène de nombreuses âmes à Dieu. Il suit également la formation des séminaristes rédemptoristes, leur communiquant son enthousiasme et son esprit de sacrifice. Il refuse d'être évêque de Pittsburgh pour se faire missionnaire itinérant à travers plusieurs États de l'Union, de 1863 à 1866. À cette date il est nommé curé à la Nouvelle-Orléans (Louisiane) où, en assistant des malades, il contracte la fièvre jaune. Il en meurt le 4 octobre 1867. Il avait 49 ans.
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Message par jaimedieu Jeu 3 Aoû 2017 - 16:55

Le 3 août

Bienheureux Junipère SERRA


Nom: SERRA
Prénom: Michel Joseph (Miguel Jose)
Nom de religion: Junipère (Junipero)
Pays: Espagne - Etats-Unis
Naissance: 24.11.1713 à Petra di Maiorca (Iles Baléares)
Mort: 28.08.1784 à la Mission de Carmel, près de Monterey (Californie)
État: Prêtre - Franciscain


Note: 1730 Franciscain à Palma. 1737 Prêtre. Enseigne la philosophie et la théologie. Part en mission en 1750 au Mexique, d’abord dans la région de Mexico. A partir de 1768, il évangélise les Indiens de l’ouest (Fonde San Diego en Californie actuelle)

Béatification: 25.09.1988 à Rome par Jean Paul II
Fête: 28 août

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.39
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.1092

Notice brève

Miguel Serra est né le 24 novembre 1713 dans un village de l’île espagnole de Majorque. Entré en 1730 chez les Franciscains à Palma, il prend le nom de Junipero, prononce ses vœux l’année suivante et est ordonné prêtre en 1737. Il enseigne la philosophie puis la théologie, mais, désireux d’une vie plus missionnaire, il part en 1749 pour le Nouveau Monde où il passera trente-cinq ans. Il est missionnaire chez les Indiens au Mexique de 1750 à 1767, puis responsable de la mission de Californie où il se dévoue sans relâche, fondant de nouveaux postes d’évangélisation. Il meurt à la Mission du Carmel, près de Monterey (Californie) le 28 août 1784.

Notice développée

Michel Joseph (Miguel Jose) Serra naît dans une modeste famille, au village de Petra près de Palma dans l’île de Majorque (Espagne) en 1713. Il entre en 1730 à seize ans au couvent franciscain de l’île dont il a fréquenté l’école, prenant le nom de Junipère, l’un des premiers compagnons de saint François. Il émet ses vœux en 1731 et reçoit l’ordination sacerdotale en 1737. Très doué intellectuellement, il est tout de suite professeur de philosophie et de théologie, et il enseigne à partir de 1743 à l’université de Palma. Il ressent la vocation missionnaire et peut enfin partir à 37 ans, en 1750 vers la Nouvelle Espagne (Mexique). Il aborde à Veracruz et, malgré une blessure à la jambe dont il gardera des séquelles jusqu’à la fin de sa vie, il tient à se rendre à pied jusqu’à Mexico en passant par Notre-Dame de Guadalupe où il confie son apostolat à la Vierge Marie. C’est le premier des exploits physiques de ce Franciscain légendaire. Pendant les premières années, il professe et prêche à Mexico, comme il le faisait déjà en Espagne ; après quoi sur sa demande, il missionne plusieurs années en Sierra Gorda, près de Querétaro, au nord-ouest de la capitale ; puis il est rappelé à Mexico où il fait flores.

En 1767, le roi d’Espagne chasse les Jésuites de Californie (‘Baja’ ou Basse Californie, Mexique actuel) où ils avaient déjà fondé 15 missions, et il demande aux Franciscains de les remplacer. Le Père Serra devient le responsable de ces missions. Mais l’année suivante le gouverneur craint que des Russes, venus de la presqu'île du Kamtchatka, ne viennent s’implanter en Haute Californie (‘Alta’) jusqu’alors pratiquement délaissée par l’Espagne et inexplorée; il décide une expédition pour asseoir son influence et demande aux Franciscains de les accompagner pour convertir les Indiens. Le Père Serra a déjà 54 ans et il est malade, mais il se porte volontaire et part avec quelques autres confrères. Il fonde la mission de San Diego où il reste seul, laissant les autres continuer vers le nord pour identifier une baie d’importance stratégique. Ceux-ci arrivent dans un endroit merveilleux : Les soldats y établissent un campement et deux Pères franciscains y célèbrent la messe devant une modeste cabane : C’est la Mission ‘Dolores’. Le lieu reçoit le nom de San Francisco, en l’honneur de saint François. Ainsi naît la future métropole de la Californie centrale actuelle.

Quand au Père Serra, il parcourt le pays en tous sens, car non seulement il y fonde neuf missions (la principale étant celle de saint Charles Borromée, à Carmel, en 1770) mais il revient ensuite visiter tous les Indiens qu’il a convertis. Les autochtones se convertissent en masse (plusieurs milliers), car le Père Serra est un prédicateur éloquent et sa vie même de pénitence est impressionnante. Il voyage à dos de mulet, ou à pied le plus souvent possible, malgré son asthme et sa mauvaise jambe, en s’aidant d’une canne. Il ne prend jamais de remèdes. Épuisé, il meurt tuberculeux à l’âge de 70 ans en 1784. Il est enterré dans le sanctuaire de la Mission saint Charles Borromée à Carmel, près de Monterey (Californie actuelle). Jean-Paul II a dit que le P. Serra “s’est révélé comme un vrai fils de saint François”, et qu’il fut “un modèle exemplaire d’évangélisateur”.

Remarques

Pour l’histoire religieuse et même civile de la Californie et de l’Amérique de l’Ouest, le P. Serra est un point de référence, que l’on soit d’accord ou non avec la façon dont fut menée l’évangélisation durant cette période et par la suite. Il est considéré comme le grand évangélisateur de l’Ouest et les missions dirigées ou fondées par lui auront également un rôle civilisateur. Les franciscains progressent souvent de pair avec les colonisateurs, mais le P. Serra a obtenu que ces derniers soient sous le contrôle des franciscains et il cherche spécialement à éviter que les Indiens entrent en contact avec les soldats, pour les mettre à l’abri de leurs exactions et de leurs mauvais exemples, ce qui n’est pas du goût des autorités. Il est peut-être pour une méthode autoritaire (châtiments corporels) mais il prend la défense de ses chers Indiens face au Gouverneur. Regroupés en villages, ceux-ci apprennent à perfectionner un artisanat qu’ils possédaient déjà dans leur civilisation. Grâce aux Espagnols, la race du bétail est améliorée, les techniques sont perfectionnées, les échanges commerciaux se multiplient. Mais cette sédentarisation, bénéfique au point de vue économique et pour le maintien de la vie chrétienne, a aussi des aspects négatifs : Souvent les Indiens dépérissent hors de leur milieu naturel, ou sont décimés par des maladies contagieuses transmises par les Espagnols ; et les colons, malgré leur petit nombre, s’imposent en dominateurs. Il y a des révoltes et même des morts, mais, lorsque les Indiens vont jusqu’à brûler la mission de San Diego, le Frère Junipère refuse qu’on exerce la vengeance.

Au fil des ans, le nombre des autochtones diminuera (passant de 300'000 en 1769 à 200'000 en 1820, d’après certaines estimations). Seulement, ce sera bien pire après la sécularisation des Missions (1827–1833). Leurs terres seront distribuées aux paysans indiens, mais ce sont de trop petits lopins qui ne sont pas viables face aux grands ‘haciendas’ espagnoles, si bien que les Indiens seront peu à peu expropriés et finalement réduits à la condition de domestiques, voire d’esclaves. Le pire se produira avec la ‘ruée vers l’or’ où en deux ans 50'000 indiens seront massacrés (1849-1850).

Pour conclure sur une note positive, outre le bienfait surnaturel de l’évangélisation, relevons que le Père Serra est considéré comme le Père de la Haute Californie et on admire son courage, à l’égal des célèbres pionniers de l’Amérique. Sa statue, symbolisant la Californie, se trouve dans la Salle Statuaire du Capitole Américain. Aujourd’hui, la chaîne de ‘missions’ (établissements missionnaires) créés par le Père Serra (ou son successeur) et qui s’étend de San Diego à Solano est visitée par plus de gens que n’importe quel autre monument historique de l’Etat.

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Message par jaimedieu Ven 4 Aoû 2017 - 16:32

Le 4 août

Sainte Elisabeth-Anne SETON


Nom: SETON
Prénom: Elisabeth - Anne
Nom de religion: Elisabeth - Anne
Pays: Etats-Unis
Naissance: 28.08.1774 à New-York
Mort: 04.01.1821 à Emmitsburg (Maryland)
État: Religieuse - Fondatrice


Note: Américaine des U.S.A., épiscopalienne, convertie en décembre 1804, reçue dans l'Eglise catholique en mars 1805, directrice d'école catholique à Baltimore en 1808, s'agrège des disciples, noyau de sa Congrégation des Sœurs de Charité de S. Joseph (Règle des Filles de la Charité), supérieure en 1812. (Aujourd'hui plus de 12'000 religieuses aux E.U.)

Béatification: 17.03.1963 à Rome par Jean XXIII
Canonisation: 14.09.1975 à Rome par Paul VI
Fête: 4 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: (1960 col.141-4) ; 1963 col.427-431 ; 1975 p.808-9

Notice
Elisabeth-Anna Seton naît à New-York en 1774 de parents épiscopaliens. Ce milieu favorise déjà en elle une grande piété. Son père, médecin, meurt victime de son dévouement. Après quelques années d'un mariage heureux, elle perd son mari lors d'un voyage en Italie. La délicatesse dont fait preuve la famille Filicchi de Livourne l'attire peu à u vers le catholicisme. Mais elle fait le grand pas de la conversion à son retour aux États-Unis, ce qui lui vaut d'être rejetée par son milieu et de connaître la pauvreté avec ses cinq enfants. Elle fonde alors la première école catholique de filles à Baltimore, devenant ainsi "un des précurseur du système scolaire paroissial qui a porté - et continue de porter - tant de fruits aux États-Unis". Elle se fait religieuse et fonde à Emmitsburg dans le Maryland les Sœurs de la charité de Saint-Joseph, "disciples américaines de S. Vincent de Paul", dont l'action bienfaisante sera un honneur pour l'Église et un bienfait pour la société. Béatifiée par Jean XXIII en 1963, elle est canonisée par Paul VI en 1975, en coïncidence avec "l'année de la femme".
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Message par jaimedieu Sam 5 Aoû 2017 - 15:32

Le 5 août

Bienheureuse Catherine TEKAKWITHA


Nom: TEKAKWITHA
Prénom: Catherine (Kateri)
Pays: Etats-Unis - Canada
Naissance: 1656 (Etat de New York)
Mort: 17.04.1680
État: Laïque consacrée

Note: Amérindienne, iroquoise. Née dans l'Etat de New York, elle s'établit en 1677 sur les bords du St Laurent (Canada). Le 25 mars 1679, elle est autorisée à faire vœu de virginité, vœu qu'elle dût garder héroïquement (calomnies). Pauvre et analphabète, elle eut la force, grâce à sa foi profonde et à son amour de l'eucharistie, de résister aux pressions du milieu indien.

Béatification: 22.06.1980 à Rome par Jean Paul II
Fête: 17 avril

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1980 n.26 & 27
Réf. dans la Documentation Catholique: 1980 p.781
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Message par jaimedieu Dim 6 Aoû 2017 - 16:01

Le 5 août

Saint Justin de JACOBIS[
/b]

[b]Nom: DE JACOBIS
Prénom: Justin
Pays: Italie - Abyssinie
Naissance: 09.10.1800 à San-Fele (dioc. Muro-Lucano - Naples)
Mort: 31.07.1860 à Halai (Désert d'Abyssinie)
État: Evêque


Note: Missionnaire en Abyssinie, préfet (1839) puis vicaire apostolique (1847), il travailla à la formation du clergé indigène et au rapprochement avec les coptes éthiopiens.

Béatification: 25.06.1939 à Rome par Pie XII
Canonisation: 26.10.1975 à Rome par Paul VI
Fête: 31 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1975 p.953

Notice
Né en 1800 à San-Fele dans le diocèse de Muro-Lucano (Naples), Justin de Jacobis devient prêtre dans la Congrégation de la Mission de Saint-Vincent-de-Paul. Après 15 ans de ministère dans le diocèse de Naples, la Congrégation de la Propagande en fait le premier Préfet apostolique de l'Abyssinie (Éthiopie), puis le nomme Vicaire apostolique et Évêque. Dans la pauvreté, l'humili­té et la charité, il exerce courageusement son ministère dans ces régions au climat rude, au milieu de populations pauvres et assez peu évoluées. Avec un esprit œcuménique avant la lettre, il œuvre tant auprès des coptes monophysites que des musulmans. Il opère des conversions, notamment celle du Bienheureux Ghébré Michaël qui sera martyrisé en 1855, et il crée un clergé in­digène et fonde un séminaire. Après avoir joui de la tolérance du pouvoir, il est poursuivi par un nouvel Empereur à l'instiga­tion d'un évêque schismatique, venu jadis en Éthiopie grâce à lui. Il est emprisonné à plusieurs reprises ainsi que d'autres fidèles. Obligé de se replié vers la côte pour fuir la persécu­tion, il meurt d'épuisement dans le désert le 31 juillet 1860.
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Message par jaimedieu Lun 7 Aoû 2017 - 17:11

Le 6 août

3 Franciscains martyrs d'Ethiopie (1716)
Bx Samuel MARZORATI, Liberat WEISS et Michel Pie FASOLI DA ZERBO

Béatification: 20.11.1988 à Rome par Jean Paul II
Fête: 3 mars
Note[b]
: 3 frères mineurs franciscains réunis en 1711 pour une expédition d’évangélisation en Ethiopie. Martyrisés le 3 mars 1716 sur le mont Ambo Abo, près de Gondar.
[/b]
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.47
Réf. dans la Documentation Catholique: 1989 p.48

Notice général

Le christianisme est apporté en Éthiopie par les chrétiens coptes égyptiens dès les premiers siècles de l’Église. Mais au Ve siècle, ils adoptent le monophysisme, hérésie d’Euthychès, pour qui la nature humaine du Christ a cessé d’exister comme telle, étant assumée par sa personne divine de Fils de Dieu ; cette doctrine est condamnée par le Concile de Chalcédoine en 451.

Au cours des siècles, malgré la forte pression de pays musulmans qui l’entourent, cette église éthiopienne réussit à tenir dans la foi. Elle est même très fervente et le pays compte de nombreux monastères florissants. Mais elle est isolée et à cause des menaces extérieures, le roi d’Éthiopie, le ‘négus’, fait appel aux chrétiens latins à la fin du XVe siècle. Au 16e et jusqu’au début du 17e, des jésuites essayent de s’implanter dans le pays, mais après avoir obtenu quelques succès, leur entreprise échoue quand ils tentent de supprimer certains usages (observance du sabbat, circoncision). À cette époque-là, l’Éthiopie est encore une région très peu connue des chrétiens occidentaux et il est difficile d’établir des relations entre les deux églises, romaine et éthiopienne, car il y a des incompréhensions dues à l’ignorance réciproque de la langue, aux différences de mentalités et à la culture.

Néanmoins, au début du 18e siècle, la Congrégation Pro propaganda fide (“pour la propagation de la foi”) envoie un groupe de franciscains. Cela se solde par un échec en 1710. L’année suivante, la Congrégation décide une nouvelle tentative en suivant un itinéraire à partir de l’Égypte. Le groupe est composé de trois franciscains, le Père Libérat Weiss, allemand, nommé Préfet apostolique, et deux Italiens, les Pères Samuele Marzorati et Michele Pio Fasoli. Ils partent le 3 novembre 1711, et arrivent à Gondar, la capitale, en 1712. Ils sont bien accueillis par le négus. Ils peuvent se déplacer et prêcher, mais pas en dehors de leur église, car le peuple est méfiant vis-à-vis des européens. Ils apprennent la langue et soignent les plus pauvres et les nécessiteux, qu'ils soient musulmans ou chrétiens coptes, manifestant à tous leur considération fraternelle. Une fois qu’ils se sentent admis, les franciscains commencent à dialoguer de façon courtoise et à exposer la foi catholique. Colère des coptes. Pour éviter des désordres dans un pays déjà troublé, le négus, doit malgré lui éloigner les missionnaires en les envoyant dans la province du Tigré. Mais lorsque le roi tombe malade, c’est un prétexte utilisé par ses opposants pour le mettre à l’écart et installer un autre roi à sa place. Les missionnaires sont ramenés à la capitale pour y être jugés. On leur promet la vie sauve s’ils acceptent la foi et les usages coptes. Ils restent fermes dans la foi catholique et, condamnés à mort après un procès factice, ils sont lapidés sur les pentes du mont Ambo Abo, près de Gondar, le 3 mars 1716.

Dans l’homélie de béatification, le pape Jean-Paul II fait ainsi leur éloge : « Par leurs travaux missionnaires, leurs souffrances et leur mort, les martyrs Liberat, Samuele et Michele Pio sont des exemples éclatants de la façon dont la vérité peut être annoncée et vécue, sans pour autant renoncer à l’amour. » Avec le Pape, notons qu’à l’heure actuelle, les deux Églises sœurs (romaine et copte éthiopienne) entretiennent de bons rapports œcuméniques, et elles œuvrent ensemble pour alléger la peine de ceux qui souffrent.

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Message par jaimedieu Sam 12 Aoû 2017 - 16:04

Le 12 août

Bienheureuse Lidwine MENEGUZZI[
/b]

[b]Nom: MENEGUZZI
Prénom: Élise Angèle (Elisa Angela)
Nom de religion: Lidwine (Liduina)
Pays: Italie - Ethiopie
Naissance: 12.09.1901 à Giarra, près d’Abano Terme (Padoue)
Mort: 02.12.1941 à Dire-Dawa (Ethiopie)
État: Religieuse


Note: 05.03.1926 entre dans la Congrégation des Sœurs de Saint-François de Sales. En 1937 elle part pour Dire-Dawa en Ethiopie. Infirmière. "Ange de charité" avec un esprit œcuménique.

Béatification: 20.10.2002 à Rome par Jean Paul II
Fête: 2 décembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2002 n.43 p.1-3 - n.44 p.6
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Elisa Angela (Élise Angèle) Meneguzzi naît en 1901 à Giarra près d’Abano Terme dans la province de Padoue en Vénétie. Ses parents sont des paysans pauvres, animés d’une foi profonde. Lidwine aime le catéchisme, et devient elle-même catéchiste. A 14 ans, ses parents la placent comme servante dans des familles ou des hôtels. Partout on apprécie son caractère doux et complaisant. Son travail lui permet d’aider les siens.

Mais « la dimension la plus vivante et la plus concrète qui transparaît de l’existence de Sœur Liduina, est une âme profondément missionnaire » (Jean Paul II). En 1926, elle entre dans la Congrégation des Sœurs de Saint François de Sales (Salésiennes) qui ont leur Maison mère à Padoue et devient Sœur Lidwine. Là, au pensionnat de Sainte Croix, elle remplit avec amour toutes les tâches qu’on lui confie : infirmière, sacristine, lingère. Par sa tendresse et sa patience, elle sait se faire aimer des collégiennes qui l’adoptent pour amie et confidente.

En 1937 elle réalise le grand rêve qu’elle porte dans son cœur : partir en pays de mission pour apporter la foi et l’amour du Christ aux nombreux frères qui ne le connaissent pas. Ses supérieures l’envoient en Éthiopie, colonie récemment conquise par le régime de Mussolini en 1935-36. Elle réside à Dire-Dawa, une ville cosmopolite, mosaïque de races et de religions. Elle travaille à l’ ‘Hôpital civil Parini’ tenu par les religieuses. Comme naguère au collège Sainte Croix, elle se fait toute à tous et, à l’hôpital, tout le monde la connaît et l’aime ; on l’appelle ‘Ange de charité’ ou ‘l’ange blanc’. Les gens du pays la nomment ‘Sister Gudda’, la grande sœur. Elle aime parler de la bonté de Dieu le Père, du Christ, le seul sauveur et du bonheur du ciel. Elle s’occupe sans distinction des catholiques, des coptes, des musulmans et des païens. Les autochtones, presque tous musulmans sont fascinés par elle et en conçoivent plus de sympathie pour la religion catholique. On l’appelle ‘flamme œcuménique’. Elle ne possède pas une grande culture théologique, mais un grand élan intérieur alimenté par un contact profond avec Dieu.

Quand la guerre de 1939 éclate, l’hôpital civil devient hôpital militaire et quand les bombes qui s’abattent sur la ville atteignent l’hôpital, il n’y a qu’un seul cri dans toutes les bouches : « Au secours, Sœur Liduina ! » Elle transporte les blessés en lieu sûr sans se soucier du danger. Elle encourage les affligés, soigne les blessés et se penche sur les mourants pour leur suggérer un acte de contrition. Munie de son inséparable fiole d’eau bénite, elle baptise les enfants à l’article de la mort. Minée elle-même par une maladie incurable (une tumeur) elle perd peu a peu ses forces, mais pas sa charité ni sa paix. Elle se soumet finalement à une opération chirurgicale qui sera suivie de complications inattendues. Un médecin déclare : « Je n’ai jamais vu quelqu’un mourir avec une telle joie et une telle béatitude. » Elle offre sa vie pour la paix dans le monde et s’éteint en 1941, à 40 ans : vie brève mais intense. Les soldats la réclamant comme faisant partie de leur famille, elle est enterrée dans la partie du cimetière qui leur est réservée. Trente ans plus tard, en 1961, elle est ramenée à Padoue où elle repose dans la chapelle de la Maison mère.

« Sœur Lidwine nous laisse un message chargé de joie et d’optimisme. Elle nous encourage à aimer la vie de son premier bourgeon à son crépuscule naturel et à respecter chaque personne humaine » (Jean Paul II).
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Message par jaimedieu Lun 14 Aoû 2017 - 15:08

Le 14 août

Saint Modeste ANDLAUER


Nom: ANDLAUER
Prénom: Modeste
Nom de religion: Modeste
Pays: France - Chine
Naissance: 1847 à Rosheim au diocèse de Strasbourg
Mort: 19.06.1900 à Ho-oui dans le sud Hebei
État: Prêtre - Jésuite - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine

Note: Missionnaire en Chine dans la Province du Hebei. Massacré avec le Père Isoré et des chrétiens lors de la persécution des Boxers en 1900.

Béatification: 17.04.1955 à Rome par Pie XII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10

Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908

Notice

Né en 1847 à Rosheim au diocèse de Strasbourg, Modeste Andlauer devient Jésuite et Missionnaire en Chine. Il travaille dans la Province du Hebei. Non loin de lui œuvre également le Père Rémy Isoré 2. En 1900, c'est la persécution des Boxers. Devant le danger, les deux missionnaires se rencontrent pour discuter de la situation. Ils sont surpris, le 19 juin, par les Boxers dans le village de Ho-oui, à la mission du Père Isoré. Ils s'enferment dans la petite chapelle de leur communauté. Les chrétiens sont réunis sur la place publique. Il y a deux locaux, l'un à droite, l'autre à gauche. Les Boxers disent: "Si vous allez à droite, c'est que vous êtes chrétiens. Si vous allez à gauche, vous serez sauvés." Ceux qui vont à droite sont massacrés, une trentaine, ainsi que les missionnaires.
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Message par jaimedieu Mar 15 Aoû 2017 - 15:04

Le 15 août

Sainte Françoise de Sales AVIAT


Nom: AVIAT
Prénom: Léonie
Nom de religion: Françoise de Sales
Pays: France
Naissance: 16.09.1844 à Sézanne
Mort: 10.01.1914 à Pérouse
État: Religieuse - Fondatrice

Note: 1866: fonde l'institut des Sœurs oblates de Saint François de Sales pour l'éducation des jeunes filles ouvrières. Approuvé par S. Pie X en 1911.

Béatification: 27.09.1992 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 25.11.2001 à Rome par Jean Paul II
Fête: 10 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1992 n.39 - 2001 n.48 p.1-3 - n.49 p.2

Réf. dans la Documentation Catholique: 1992 n.19 p.917-919

Notice

Léonie Aviat naît en 1844 à Sézanne en Champagne (Département de la Marne). Comme pour sa sœur aînée, ses parents la mettent pensionnaire au Couvent de la Visitation de Troyes. Elle y arrive à l'automne 1855 à l'âge de 11 ans. Là elle reçoit une solide éducation inspirée de l'esprit de Saint François de Sales qui cherchait à gagner les cœurs par la douceur. Un type parfait de cet esprit salésien est représenté par Mère Marie de Sales Chappuis, la Supérieure, originaire du Jura Suisse. (Elle est 'vénérable'.) De même, le Père Brisson, l'aumônier, est un prêtre intelligent et très actif, attentif aux problèmes sociaux qui surgissent en ce début de l'ère industrielle.

On n'est pas triste au pensionnat de ce couvent. Témoin cette anecdote quasi historique de l'âne Grison qu'une professeur a donné pour distraire les élèves. On aime à lui atteler une petite carriole et à lui faire faire des tours dans le parc, environné d'un essaim de fillettes en liesse. La Bonne Mère (Mère Marie de Sales), condescendante, accepte parfois d'y monter. Un jour, ce qui devait arriver arriva: la carriole verse! Grison et Bonne Mère au fossé! Rien de cassé fort heureusement. Mais de qui croiriez-vous que l'on se soucie en premier? De Grison!… "Mon bon Ami, mon pauvre Coco, t'es-tu fait mal?" On l'embrasse, on l'entoure. La Bonne Mère en rira longtemps… La comtesse de Ségur venant en retraite au monastère s'inspirera de ces charmantes aventures pour son Cadichon des "Mémoires d'un âne".

Dans les "Recueils des compositions littéraires des Pensionnaires de la Visitation" on voit que Léonie savait manier la plume. Voici par exemple ce qu'elle écrit sur le thème du 'Bluet' (petite fleur qui émaillait autrefois les champs de blé): "Quoi de plus charmant que les fleurs où l'élégance, la délicatesse, la grâce et la beauté le disputent à la fraîcheur, à l'éclat du coloris et à la suavité du parfum?… Pour moi, la fleur que je préfère, et près de laquelle je ressens toujours une douce émotion, est cette petite fleur d'un bleu éblouissant, plein d'éclat et de fraîcheur, contrastant si bien avec le coquelicot, au milieu des épis dorés de la moisson." La finesse et la sensibilité de Léonie se dépeignent si bien dans ce choix que ses Filles, un jour, feront du bleuet (ou bluet) l'emblème de leur Fondatrice.

Ses études terminées en 1860, Léonie quitte la Visitation non sans avoir confié à Mère marie de Sales son désir d'y revenir comme religieuse. Mais quand le pourra-t-elle? Elle n'a que 16 ans et elle n'en a pas encore parlé à ses parents qui s'y opposeraient sans doute. Avec son esprit de sagesse habituel, souvent doublé de prophétie, la Bonne Mère répond: "Mon enfant, Dieu sait, et il sait arranger toutes choses; laissez-le agir, mettez-le dans vos intérêts. Ne vous préoccupez pas, faites toujours la volonté de Dieu, et quand le moment sera venu, vous agirez."

Léonie revient donc à Sézanne. Elle est cultivée, sait jouer du piano et peindre, et fait la joie en particulier de son père. Monsieur Aviat a su faire fructifier son commerce au prix d'un labeur patient et courageux. Son magasin est à l'enseigne de "Graînes, chanvre et lin, mercerie, épicerie - Gros et détail". Léonie constituerait un beau parti, et de fait, un prétendant se signale. Léonie, embarrassée, ne sait comment refuser à son père lorsque la Providence, par un coup dur, lui vient en aide. Un abus de confiance entraîne Monsieur Aviat dans un désastre financier. Du coup le prétendant d'hier se volatilise. Alors, puisqu'elle ne peut plus apporter de dot au monastère, Léonie songe à y entrer comme Sœur converse. Elle va à Troyes et supplie la Bonne Mère. Celle-ci, visiblement inspirée de Dieu lui répond: "Mon enfant, restez encore un peu avec les vôtres, car ce que le bon Dieu vous destine n'est pas encore prêt." Quand au Père Brisson, il lui demande à chaque fois: "Ma fille, quand donc aurez-vous 21 ans?" (C'est-à-dire l'âge de la majorité et du libre choix.)Un jour, à Sézanne, Léonie fait une visite providentielle. En promenant son neveu Georges, elle entre à la lunetterie pour y faire réparer les lunettes de sa mère. Dans l'atelier, les jeunes ouvrières s'affairent chacune à son poste sous l'œil vigilant de la contremaîtresse dont l'attitude maternelle attire son attention. Alors elle se dit: "Oh! comme j'aimerais, moi aussi, m'occuper de ces jeunes et leur faire du bien!…" Justement le Père Brisson a été attiré par le problème que pose ces jeunes, parfois très jeunes, ouvrières qui affluent de la campagne et qui sont exposées au danger de la ville, surtout avec leur esprit d'indépendance qui leur fait désirer avoir une chambre en ville pour jouir de leur liberté. Il débat de ce problème avec Mgr de Ségur, le célèbre prélat aveugle (fils de la romancière ci-dessus évoquée). Celui-ci a une œuvre: "l'Association Catholique de Saint François de Sales" et il demande à l'Abbé Brisson de l'implanter à Troyes. Ce dernier ouvre un patronage, rue des terrasses, qui regroupe une cinquantaine de jeunes ouvrières. Il les forme, les distraie et les sort de leur isolement. Mais il lui faut des collaboratrices. Et jusqu'ici les bénévoles qui se sont présentées n'ont pas fait l'affaire, loin de là; il songe alors à fonder un groupe de religieuses. Justement Léonie qui a désormais ses 21 ans est venue visiter la rue des Terrasses à Troyes et elle y a ressenti le même appel que jadis à la lunetterie de Sézanne. Elle est donc cofondatrice d'une nouvelle œuvre avec le Père et une ancienne condisciple du pensionnat, Lucie Canuet (non pas qu'elle se sente avec elle des 'atomes crochus' au contraire, mais Léonie se plie aux vues de la Providence). Elles reçoivent l'habit en 1868 sous les auspices du célèbre Mgr Mermillod, l'évêque de Genève, de passage à Troyes. Leur Communauté s'appellera "Oblates de Saint François de Sales", et Léonie: Sœur Françoise de Sales. La Bonne Mère Marie de Sales Chappuis, qui reste l'inspiratrice du mouvement, dit aux deux nouvelles Oblates: "Mes enfants, vous n'êtes pas appelées pour le moment à chanter l'Office Divin; votre principale occupation est le travail; partez-y allègrement comme si vous alliez au chœur chanter l'Office et faire l'oraison, votre travail étant pour vous une oraison continuelle." En 1871, c'est la profession perpétuelle entre les mains de Mgr de Ségur. La veille, Léonie, Sœur Françoise de Sales, a écrit sur son carnet de Retraite: "M'OUBLIER ENTIÈREMENT". Avec elles deux, il y a 4 postulantes.

Les Sœurs s'occupent des ouvrières (Bonneterie de Troyes) et savent gagner leur confiance et leur affection. Des maisons se fondent, des écoles s'ouvrent. En 1872, Sœur Françoise de Sales est la première Supérieure générale. Les vocations affluent: 60 postulantes pendant son premier généralat! A la fin de son mandat (1872-1879), elle est envoyée, avec peu d'aménité, diriger la Maison de Vaugirard à Paris (1881), école de filles qui périclite. Elle la remet à flot et regagne la confiance des parents et des élèves. Puis, brusquement, en 1889, on la renvoie à Troyes où elle devient Responsable générale des Œuvres. Elle y fait merveille. Elle est réélue Supérieure générale en 1893 et le restera jusqu'à sa mort. Une Sœur, étonnée de la voir manifester beaucoup d'égards à celles qui lui ont fait des misères, lui dit: "Ma Mère, il suffit vraiment de vous offenser pour être désormais l'objet de votre affection et de vos soins particuliers." En cela elle est fidèle à ce qu'elle écrivait dans une résolution de Retraite en 1866: "C'est dans les leçons de la croix que je viendrai puiser le courage nécessaire pour marcher dans la voie que Dieu me montrera." Effectivement, une grande épreuve lui survient lorsqu'en 1904 toutes ses maisons sont fermées en France, du jour au lendemain, à la suite des lois anti-cléricales. Le 11 avril 1904, c'est le départ pour Pérouse (Italie). Certaines Sœurs resteront en France avec l'habit 'séculier' pour essayer de sauver ce qu'on peut de l'Œuvre. De Pérouse, la Mère vient souvent à Soyhières en Suisse, à la Maison Chappuis qui constitue pour elle son port d'attache. En effet, dès 1893, les Sœurs ont acheté la belle maison où était née la Mère Marie de Sales Chappuis. En 1894 la Mère Françoise de Sales conduit à ce haut lieu spirituel un groupe de jeunes ouvrières de Troyes. De là, avec sa petite troupe elle monte au Sanctuaire de Notre-Dame du Vorbourg qui domine le site. C'est à Soyhières qu'elle sera deux fois réélue (1905 et 1912). Et c'est dans la ville toute proche de Delémont qu'on obtiendra qu'elle se laisse photographier.

L'Institut est approuvé par Saint Pie X en 1911 et connaît une diffusion internationale. La Fondatrice meurt à Pérouse le 10 janvier 1914. Ses restes reposent actuellement à la Maison Mère de Troyes. Jean Paul II, qui l'a déjà béatifiée lui-même en 1992, prononce ces paroles lorsqu'il la canonise en 2001: "Sainte Françoise de Sales Aviat a vécu jusqu'au bout l'offrande d'elle-même. Au cœur de son engagement et de son apostolat, elle place l'oraison et l'union à Dieu où elle trouve lumière et force pour surmonter les épreuves et les difficultés, et jusqu'à la fin de son existence, elle persévère dans cette vie de foi."
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Message par jaimedieu Mer 16 Aoû 2017 - 17:20

Le 16 août

Bienheureuse Marie de Jésus Crucifié BAOUARDY


Nom: BAOUARDY
Prénom: Marie (Mariam)
Nom de religion: Marie de Jésus Crucifié
Pays: Terre Sainte - France - Inde
Naissance: 05.01.1846 à Abellin (Près de Nazareth)
Mort: 26.08.1878 à Bethléem


État: Carmélite

Note: Carmélite à Pau, à Mangalore (profession le 21.11.1871), de nouveau à Pau et enfin à Bethléem. Humilité et service vécus avec les plus extraordinaires phénomènes mystiques. Cheville ouvrière de la fondation des Carmels de Mangalore et de Bethléem.

Béatification: 13.11.1983 à Rome par Jean Paul II
Fête: 26 août

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1983 n.47 - 2004 n.39 p.7&11

Réf. dans la Documentation Catholique: 1983 p.1145

Notice brève

Née en 1846 près de Nazareth, Mariam perd ses parents à l‘âge de trois ans. Elle est recueillie par un oncle qui déménage à Alexandrie, en Égypte. A 13 ans elle refuse un mariage préparé à son insu et affirme sa volonté de se donner au Seigneur. Persécutée par sa famille, un ancien serviteur lui propose de passer à l’Islam. Sur son refus il la blesse et l’abandonne, la croyant morte. La Vierge Marie elle-même vient la guérir. Elle devient servante dans des familles pauvres, et débarque à Marseille où elle fait son noviciat chez les Sœurs de St Joseph de l’Apparition, puis au Carmel de Pau. Elle est favorisées de nombreuses grâces extraordinaires (extases, lévitations, stigmates, prophéties, etc.) qu’elle vit dans la simplicité, l’humilité et surtout l’obéissance. Elle est l’âme de la fondation du Carmel de Bangalore en Inde où elle passe 3 ans (1870-1872). Là elle émet ses vœux le 21 novembre 1871. Mais ses charismes sont mal compris et elle rentre au Carmel de Pau, pour repartir à nouveau (1875) fonder le Carmel de Bethléem dont elle surveille les travaux. Elle meurt à la suite d’un accident le 26 août 1878.

Notice développée


En 1845, Georges Baouardy et sa femme, un couple pauvre mais fervent du petit village d’Abellin en Haute Galilée, vont en pèlerinage à Bethléem pour demander à l’Enfant Jésus une petite fille à qui ils promettent de donner le nom de la Vierge. Ils sont catholiques de rite grec et ont eu jusque là douze garçons morts en bas âge. Ils sont exaucés et c’est ainsi que Mariam naît le 5 janvier 1846. Un petit frère, Boulos, vient s’ajouter l’année suivante à la joie de la famille. Mais leurs parents meurent tous deux en 1848, déjà. Mariam est recueillie par un oncle paternel de condition aisée, lequel s’installe quelques années plus tard à Alexandrie, en Égypte, y emmenant Mariam. Elle possède une vie spirituelle précoce et avec joie, elle peut communier dès l’âge de huit ans. A treize ans elle refuse un mariage, arrangé à son insu selon la coutume orientale, et annonce sa décision de se donner totalement à Dieu. Elle est alors persécutée par sa famille. Désireuse de reprendre contact avec son frère Boulos, elle lui écrit une lettre qu’elle confie à un ancien domestique musulman en partance pour Nazareth. Celui-ci, voyant la situation malheureuse de Mariam, lui propose de passer à l’Islam ; mais elle confesse énergiquement sa foi chrétienne. L’homme, furieux, lui ouvre la gorge d’un coup de cimeterre et l’abandonne dans une rue déserte, la croyant morte. Le drame se passe dans la nuit du 7 au 8 septembre 1859. Mariam se réveille dans une grotte, “une religieuse en bleu” à ses côtés. Elle racontera plus tard que c’était la Vierge Marie qui la soignait.

Guérie, elle se retrouve seule et devient servante dans diverses familles, choisissant les conditions les plus pauvres. Après Alexandrie, Jérusalem, Beyrouth, elle aboutit à Marseille où elle fait connaissance des Sœurs de St Joseph de l’Apparition. Elle a le bonheur d’être admise dans cette congrégation en mai 1865. Mais ses dons mystiques commencent à se manifester : extases, visions, stigmates de la Passion qu’elle revit deux jours par semaine. Cela dérange ses supérieures et après deux ans de noviciat, on l’oriente vers une forme de vie plus contemplative et plus cachée. Le Carmel de Pau l’accueille avec joie et elle reçoit le nom de Sœur Marie de Jésus Crucifié. Elle insiste pour être sœur converse et se dévoue à tous avec simplicité et générosité, malgré les épreuves intérieures que lui suscite le démon. Une première possession diabolique de 40 jours (juillet à septembre 1868) est suivie de 4 jours de possession angélique, accompagnée de nombreux enseignements et prophéties durant ses extases.

Après trois ans elle est envoyée avec un petit groupe fonder le premier carmel en Inde, à Mangalore. La vie cloîtrée peut être inaugurée fin 1870. Mariam affronte les travaux les plus lourds tout en étant toujours favorisée de charismes extraordinaires. Elle est vraiment l’âme de cette fondation. Mais des incompréhensions commencent à germer autour d’elle, spécialement chez ses supérieures et son évêque, mettant en doute l’authenticité de ce qu’elle vivait. Elle peut toutefois émettre ses vœux au terme de son noviciat le 21 novembre 1871. Mais les tensions reprennent et le démon se manifeste à nouveau, lui faisant faire certain actes défendus par la règle, mais cela en dehors de sa propre volonté (elle ne s’en accusera jamais). En septembre 1872, elle doit finalement rentrer en France. Quelques années plus tard les sœurs qui l’avaient persécutée verront clair et lui exprimeront leur repentir.

Voilà Sœur Marie de Jésus Crucifié, la “petite arabe” comme on l’appelle familièrement, le “petit rien” comme elle se nomme elle-même, la voilà de retour au Carmel de Pau. C’est une période de calme où les grâces extraordinaires prennent la forme, entre autres, de lévitations (jusqu’au sommet des arbres !) et d’extases au cours desquelles elle improvise dans l’élan de sa reconnaissance envers Dieu des poésies d’une grande beauté pleines de charme tout oriental. Nombreux aussi sont ceux qui viennent chercher auprès d’elle réconfort, conseils, prières. Il faut bien noter que tous ces charismes sont vécus chez Sœur Marie de Jésus Crucifié dans un climat de grande humilité et simplicité ; elle pense même que ses stigmates sont une maladie. Son obéissance est tout aussi remarquable.

En suivant les inspirations du Seigneur, elle parle de la fondation d’un Carmel à Bethléem. Les obstacles sont nombreux, mais se lèvent progressivement grâce entre autres à une ‘fondatrice’, Berthe Dartigaux qui lui sera toute dévouée, et à son confesseur, un Père de Bétharram. L’autorisation de Rome étant finalement donnée, un petit groupe de religieuses s’embarque pour cette aventure au cours de l’été 1875. Mariam, seule à connaître l’arabe, est plus particulièrement chargée de suivre les travaux. Elle s’attire vite la sympathie des ouvriers. La communauté peut commencer à habiter les lieux dès le 21 novembre 1876. Elle se préoccupe également de la fondation d’un Carmel à Nazareth, et s’y rend pour l’acquisition d’un terrain. Elle a la grande joie de revoir le village de son enfance, Abellin. (En fait le Carmel de Nazareth ne sera construit qu’en 1910.) De retour à Bethléem elle reprend la surveillance des travaux. C’est en portant à boire aux ouvriers qu’elle tombe dans un escalier et se brise un bras. La gangrène s’y met très rapidement et elle meurt en quelques jours, le 26 août 1878, à 33 ans.

On remarque que la durée de sa vie recouvre exactement le pontificat du bienheureux Pie IX 2 (16 juin 1846 - 7 février 1878). De fait elle avait pour le Saint Père une piété filiale d'une grande tendresse et le voyait dans ses extases. A diverses reprises, elle lui fit même parvenir des messages importants concernant les intérêts de I'Eglise. Son affection filiale se traduisait, à certains jours, d'une manière extraordinaire, jusqu'à reproduire sur son visage les traits du Saint Père. Un jour deux compagnes lui en font la remarque; elle répond simplement : « Il faut bien que l'enfant ressemble à son père ! » Elle annonça la mort de Pie IX et le nom de son successeur, le futur Léon XIII.

Il faut encore évoquer le lien étroit qui unit Sœur Marie de Jésus Crucifié et les Pères de Bétharram (à 15 km de Lourdes). C’est en 1835 que le Père Michel Garicoïts 2 (canonisé en 1947 par Pie XII) fonde la Congrégation des prêtres du Sacré-Cœur de Jésus pour l’évangélisation des campagnes et l’éducation des enfants. Un des Pères est l’aumônier du Carmel de Pau. A son retour de Mangalore en 1872, Sœur Marie de Jésus Crucifié prend comme directeur le Père Estrate. En 1875, 12 ans après la mort du Fondateur, elle prend connaissance dans une vision des graves tensions qui agitent la Congrégation et reçoit les consignes du Seigneur pour que les constitutions soient approuvées par Rome. Ce qui advient le 30 juillet de la même année. Les Pères de Bétharram reconnaissent en elle comme la seconde fondatrice de leur Institut. C’est encore grâce à elle qu’une petite communauté de Pères peut s’installer, après de nombreuses difficultés, près du Carmel de Bethléem. Mlle Berthe Dartigaux a été dans toutes ces démarches d’un précieux secours.

Signalons la remarquable biographie de « Mariam la petite arabe, Bienheureuse Sœur Marie de Jésus Crucifié » par le Père Amédée Brunot, Père de Bétharram, aux éditions Salvator (1981 pour la 1e édition).
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Message par jaimedieu Jeu 17 Aoû 2017 - 15:51

Le 17 août

Bienheureux Nicolas BARRÉ

Nom: BARRÉ
Prénom: Nicolas
Nom de religion: Nicolas
Pays: France
Naissance: 21.10.1621 à Amiens
Mort: 31.05.1686 à Paris
État: Prêtre - Minime - Fondateur


Note: Minime en 1640. Prêtre en 1645. Professeur de théologie à Paris. Fonde la communauté des Sœurs de l'Enfant-Jésus (1666).

Béatification: 07.03.1999 à Rome par Jean Paul II
Fête: 31 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1999 n.8 p.2 - n.10 p.1.3.6

Réf. dans la Documentation Catholique: 1999 n.7 p.310-312

Notice

Nicolas Barré naît à Amiens en 1621 d'une famille assez aisée, mais son enfance est marquée par les troubles de son époque. Après avoir fait chez les Jésuites des études brillantes, il choisit cependant d'entrer dans le plus humble des ordres religieux de la ville: les Minimes, de S. François de Paule. Excellent directeur spirituel, mais aussi prédicateur de mis­sions populaires, il est frappé par l'ignorance des enfants qui les rend vulnérables à bien des dangers. Il fonde pour eux les "Sœurs de l'Enfant Jésus". "Sans faire de vœux ni garder la clôture", elles seront plus disponibles aux gens du peuple. Il disait: "Quiconque reçoit un enfant pauvre et délaissé, reçoit doublement Jésus-Christ." Il avait compris "qu'une action faite pour Dieu ne peut qu'unir à Dieu, et que la sanctification passe aussi par l'apostolat" (Jean Paul II) C'est pourquoi il en­racinait sa mission dans la contemplation incessante du mystère de l'Incarnation. Il meurt en 1686.
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