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*Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe

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*Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe - Page 14 Empty *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe

Message par Lumen Jeu 18 Nov 2021 - 11:59

Rappel du premier message :

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur ! *Donne-nous aujourd'hui notre Pain de ce jour : Parole de DIEU* : Homélie et vidéo de la Sainte Messe - Page 14 Am17412


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Eucharistie du Jeudi 18 Novembre 2021
Jeudi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Dédicace des Basiliques de Saint Pierre du Vatican et de
Saint Paul-hors-les-Murs - Mémoire
Saint Odon, deuxième Abbé de Cluny (vers 879-942).
Sainte Rose-Philippine Duchesne, Religieuse de la Société du Sacré Cœur (1769-1852).
Bienheureux Grimoald de la Purification (Ferdinand Santamaria),
Religieux Passioniste (1883-1902).

« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »





Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) : Premier livre des Maccabées 2,15-29…
Psaume 50(49),1-2.5-6.14-15…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,41-44.



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« Aussitôt Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. »

Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. C’est au XIe siècle qu’apparaît dans le martyrologe de Saint-Pierre l’annonce de la dédicace de la basilique, au 18 novembre. Au siècle suivant, les calendriers du Latran et du Vatican ajoutent au même jour la dédicace de Saint-Paul. Jésus a vaincu la mort et le mal, il apaisera la tempête qui secoue encore notre barque. Les épreuves, les tempêtes, et finalement la mort physique ne sont pas épargnées aux croyants. Les eaux sont le symbole des forces du mal et de la mort. La réalité quotidienne est d’affronter les vents contraires et la mer agitée. Jésus domine ces forces du mal, cet évènement est une annonce de la résurrection à venir. Jésus ressuscité est le signe de notre victoire, signe posé dans l’histoire des hommes. Les disciples, pour marcher sur les eaux, ne doivent pas attendre la fin de la tempête qui durera jusqu’à la fin des temps. La présence de Dieu est une présence délicate et ténue qui ne s’impose pas par la force, elle se déploie dans une faiblesse apparente. A la suite de Jésus, les Apôtres Pierre et Paul continuent le même combat.

"En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.

Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Lorsque Pierre suit Jésus sur les eaux agitées, le vent souffle, mais Pierre ne s’en effraye pas, confiant dans la Parole et l’exemple de Jésus. Mais dès que Pierre prend en considération les forces contraires, il prend peur, et il coule. Jésus doit le saisir par la main pour le sauver de la noyade. La délicatesse de Dieu dans sa présence à nos côtés est remarquable. Il ne s’impose pas face aux puissances de la mort et du mal. Nous suivons Jésus à la suite des apôtres malgré notre pauvreté et notre petitesse. Nous marchons sur les eaux de l’adversité avec la grâce de Jésus, avec la force de l’Esprit Saint. Depuis deux mille ans, la puissance de Dieu est donnée à tous ceux qui mettent leur confiance en Jésus.

« Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. »

Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » En invitant Pierre à le suivre, Jésus l’invite à participer à sa victoire sur la mort et le mal. Nous faisons confiance à la Parole de Jésus, à son invitation à participer dès ici-bas à sa victoire. Jésus le premier a traversé la mort sans être englouti par les eaux. La puissance de vie de Jésus ne s’impose pas avec fracas sur les puissances de mort. Jésus marche sur les eaux. Il est le maître de la vie, il connaît la puissance de vie qui l’habite. Il laisse la mer et le vent se déchaîner car ils ne peuvent rien contre lui. Ainsi, Jésus nous assure que nous aussi, avec lui, nous traverserons les eaux de la mort. Nous aurons, nous aussi, à marcher sur des eaux agitées et à affronter des vents contraires. C’est quand Jésus sera monter dans notre barque que nous serons vainqueur avec lui. Nous comprenons que Pierre ait douté de sa capacité à résister aux éléments qui se déchaînaient contre lui. En Jésus réside la plénitude de la divinité, et rien ne peut l’engloutir. Marcher sur les eaux, signifie pour nous la rencontre de Jésus dans le quotidien au temps de l’Eglise.



Nous demandons à Jésus de nous envelopper de sa tendresse pour que nous n’ayons rien à craindre dans la mission qu’il nous donne.



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HYMNE : EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU

En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !

Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.

Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.

Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.

Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.



HYMNE : TU ES VENU, SEIGNEUR

Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.

Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?

Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner
Dans le pain du partage
Sa présence. »

Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !



HYMNE : JOIE ET LUMIÈRE DE LA GLOIRE ÉTERNELLE DU PÈRE,

R/Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !

Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.

Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.



Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as séparé la lumière et les ténèbres,
toi qui as appelé la lumière « jour » et les ténèbres « nuit »,
arrache aussi nos cœurs à l'obscurité du péché et
fais-nous parvenir à la vraie Lumière qui est Le Christ.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant
et pour les siècles des siècles. Amen.



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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !


Dernière édition par Lumen le Ven 26 Nov 2021 - 21:37, édité 2 fois (Raison : correction titre)
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Message par Lumen Sam 17 Déc 2022 - 17:11

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Samedi 17 Décembre 2022
Semaine avant Noël, le 17 Décembre.


Saint Daniel, Prophète (VIIe siècle av. J.-C.)
Saints Ananias, Azarias et Misaël, Sidrac,
Misac et Abdénago
Saint Judicaël, Roi de Bretagne puis
moine (+ 658)
Saint Jean De Matha, Prêtre et Fondateur
des Trinitaires (1160-1213).
Saint Joseph Manyanet y Vives, Prêtre,
Fondateur de la Congrégation des Fils
et des Filles de la Sainte Famille (+ 1901)
Bienheureuse Matilde del Sagrado Corazón
Téllez Robles, Espagnole, Fondatrice des
Filles de Marie Mère de l'Église (+ 1902)
Vénérable Maria Elisea Oliver Molina
Fondatrice des soeurs de la Vierge Marie
du Mont Carmel (+ 1931).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
« Le sceptre royal n’échappera pas
à Juda » (Gn 49, 1-2.8-10)


Lecture du livre de la Genèse

En ces jours-là,
Jacob appela ses fils et dit :
« Assemblez-vous ! Je veux vous dévoiler
ce qui vous arrivera dans les temps à venir.
   Rassemblez-vous, écoutez, fils de Jacob,
écoutez Israël, votre père.

   Juda, à toi, tes frères rendront hommage,
ta main fera plier la nuque de tes ennemis
et les fils de ton père se prosterneront devant toi.
   Juda est un jeune lion.
Tu remontes du carnage, mon fils.
Il s’est accroupi, il s’est couché comme un lion ;
ce fauve, qui le fera lever ?
   Le sceptre royal n’échappera pas à Juda,
ni le bâton de commandement, à sa descendance,
jusqu’à ce que vienne celui à qui le pouvoir appartient,
à qui les peuples obéiront. »

           – Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 71 (72), 1-2, 3-4, 7-8, 17)

R/ En ces jours-là fleurira la justice,
grande paix jusqu’à la fin des temps.
(cf. Ps 71, 7)

Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu’il gouverne ton peuple avec justice,
qu’il fasse droit aux malheureux !

Montagnes, portez au peuple la paix,
collines, portez-lui la justice !
Qu’il fasse droit aux malheureux de son peuple,
qu’il sauve les pauvres gens, qu’il écrase l’oppresseur !

En ces jours-là, fleurira la justice,
grande paix jusqu’à la fin des lunes !
Qu’il domine de la mer à la mer,
et du Fleuve jusqu’au bout de la terre !

Que son nom dure toujours ;
sous le soleil, que subsiste son nom !
En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre ;
que tous les pays le disent bienheureux !


ÉVANGILE :  
« Jésus, fils de David, fils d’Abraham »
(Mt 1, 1-17)


Alléluia. Alléluia.
Viens, sagesse du Très-Haut !
Toi qui régis l’univers avec force et douceur,
enseigne-nous le chemin de vérité.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Généalogie de Jésus, Christ,
fils de David, fils d’Abraham.

   Abraham engendra Isaac,
Isaac engendra Jacob,
Jacob engendra Juda et ses frères,
   Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara,
Pharès engendra Esrom,
Esrom engendra Aram,
   Aram engendra Aminadab,
Aminadab engendra Naassone,
Naassone engendra Salmone,
   Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz,
Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed,
Jobed engendra Jessé,
   Jessé engendra le roi David.

David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon,
   Salomon engendra Roboam,
Roboam engendra Abia,
Abia engendra Asa,
   Asa engendra Josaphat,
Josaphat engendra Joram,
Joram engendra Ozias,
   Ozias engendra Joatham,
Joatham engendra Acaz,
Acaz engendra Ézékias,
   Ézékias engendra Manassé,
Manassé engendra Amone,
Amone engendra Josias,
   Josias engendra Jékonias et ses frères
à l’époque de l’exil à Babylone.

   Après l’exil à Babylone,
Jékonias engendra Salathiel,
Salathiel engendra Zorobabel,
   Zorobabel engendra Abioud,
Abioud engendra Éliakim,
Éliakim engendra Azor,
   Azor engendra Sadok,
Sadok engendra Akim,
Akim engendra Élioud,
   Élioud engendra Éléazar,
Éléazar engendra Mattane,
Mattane engendra Jacob,
   Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie,
de laquelle fut engendré Jésus,
que l’on appelle Christ.

   Le nombre total des générations est donc :
depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ;
depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ;
depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.

  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

« Voici la table des origines de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham »

« Voici la table des origines de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham », nous dit Saint Matthieu. Cette suite d’engendrements de pères en fils devenant pères à leur tour, est essentielle et signifiante en elle-même.
Comme le livre de la Genèse se présentait comme le livre des « engendrements » de l’humanité, l’Évangile s’ouvre sur la descendance d’Abraham, il déploie l’arbre généalogique des croyants.
De cet arbre naîtra le Sauveur que le monde attend. Ce dénombrement dépasse l’érudition ou l’anecdote historique, il trace un portrait précis du Messie.
Évoquer ces figures de l’histoire sainte est nous faire entrer dans une famille, c’est nous dévoiler les traits dominants de cette dynastie. Le Messie est en effet l’héritier de ces hommes et de ces femmes que l’Évangéliste nous présente.

La première lecture, du livre de la Genèse, nous présentait déjà une spécificité du Messie. Elle rapporte quelques paroles de Jacob s’adressant à ses fils réconciliés, quelques instants avant sa mort.
Il salue particulièrement Juda, le frère qui a contribué à faire évoluer les fils de Jacob du complot visant à éliminer Joseph à une famille réunie autour de leur père.
Le patriarche distingue le jeune lion qui a su renoncer à la violence du carnassier pour en mettre la force au service de la vie.
Aussi, « la royauté n’échappera point à Juda, ni le commandement à sa descendance ». Jacob annonce ainsi, de manière prophétique, un trait du Messie : le lion de Juda, « celui à qui le pouvoir appartient, à qui les peuples obéiront », sera un agneau.

Cet agneau sera roi. Comme tout Juif, il est fils d’Abraham, c'est-à-dire héritier de la promesse, mais il est aussi fils de David (ce nom revient à cinq reprises), à qui le royaume a été promis.
Cependant, les ascendants que Saint Matthieu a sélectionnés comptent quelques surprises. Parmi ces pères, on compte en effet quatre femmes.
Non pas les quatre mères d’Israël, Sarah, Rébecca, Léa et Rachel, mais quatre femmes au prestige douteux : Tamar, qui s’était fait passer pour une prostituée afin d’avoir une descendance de son beau-père Juda (Gn 38) ; Rahab, la cananéenne, prostituée de Jéricho qui abrita les espions israélites (Jos 2) ; Ruth, la moabite, qui eut recours à la ruse pour séduire son parent Booz et le contraindre à l’épouser (Rt 3) ; et Bethsabée, pour qui David commis l’adultère et un homicide (2 S 11).
De ces quatre femmes, seule Bethsabée était israélite, mais elle n’est mentionnée que par le biais de son époux, un hittite.
Les étrangers, voire les gens peu recommandables, ont ainsi une place dans l’ascendance du Messie, une place décisive dans la réalisation de la promesse. Ils ont contribué à l’avènement du sauveur, le Messie est donc venu pour eux aussi.

La grandeur de cette considération se lira encore dans l’Évangile, quand Le Seigneur voudra être compté par les hommes de la Terre entière, symbolisés les foules dont César Auguste voudra faire le recensement.
Ainsi, le Verbe de Dieu prend notre condition, notre misérable condition. Mais il ne se laisse pas emporter par elle, il la sauve.
La suite de tous ces engendrements trouve en effet une fin. La quarantième occurrence n’est plus à la vois active, il s’agit d’un passif divin.
La généalogie de David cesse d’avoir de l’importance, car Dieu agit en personne et y met un terme en accomplissant la promesse.
L’impératif d’engendrer, qui s’imposait à tous ces hommes parce qu’un fils parmi eux pouvait être le Messie, cesse.
Il est venu. Le but est atteint, ce n’est plus un homme qui engendre, mais L’Esprit-Saint. Le Messie maîtrise royalement l’histoire du Salut.

Seigneur Jésus, dans cette généalogie, tu nous présentes ta famille, celle que tu offres à tous les croyants, celle qui est devenue la nôtre.
Tu nous dis également que notre famille humaine est réellement devenue la tienne, tu es vraiment l’un d’entre nous.
Apprends-nous à laisser L’Esprit-Saint engendrer en nos cœurs l’agneau qui renonce à toute violence et met sa force au service de la Vie.
En ces ultimes jours préparant ta venue, apprends-nous à laisser L’Esprit-Saint préparer notre misérable pâte humaine en une crèche où tu pourras naître et régner sur nos vies. Car tu es notre roi à jamais, tu es le Sauveur que nous attendons.



Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.

« Voici la table des origines de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham »

Aujourd'hui, dans la liturgie de la Messe nous lisons la généalogie de Jésus et cela nous fait penser à une phrase d'usage dans la campagne catalane :
"Des Joseph, des ânes et des Jean, il y en a dans tous les foyers". C'est pour cela qu'afin de les distinguer, on utilise comme enseigne le nom de chaque maison.
Ainsi, nous parlons de Joseph, de la maison de Philomène, Joseph, de la maison de Soledad, etc, etc.
De cette façon la personne est rapidement identifiée. Le problème est que chacun est ainsi marqué par la bonne ou la mauvaise réputation de ses ancêtres. C'est ce qui arrive à « la table des origines de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham » (Mt 1,1)

Ce que Saint Matthieu est en train de nous dire est que Jésus est un vrai Homme. En d'autres mots, que Jésus, comme tout homme et toute femme qui arrive au monde, ne part pas de zéro, mais qu'Il a derrière lui une histoire.
Cela veut dire que l'Incarnation c'est du sérieux, que lorsque Dieu se fait Homme, Il le fait en assumant toutes les conséquences. Le Fils de Dieu en venant au monde, assume le passé de sa famille.

En regardant les personnages de cette liste, nous pouvons nous rendre compte que Jésus n'a pas pour ainsi dire un "dossier immaculé".
Comme écrivait le Cardinal Nguyen van Thuan, «en ce monde, si un peuple écrit son histoire officielle, il le fera avec grandeur…
C'est un cas unique, de trouver un peuple dont l'histoire officielle ne cache les péchés de ses ancêtres».
Il y a des péchés comme l'homicide (David), l'idolâtrie (Salomon), ou la prostitution (Rahab). Et à coté de tout cela, il y a des moments de grâce et de fidélité à Dieu et surtout des personnages comme Joseph et Marie « (…) de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ (ou Messie) » (Mt 1,16).

En définitive, la généalogie de Jésus nous aide à contempler le mystère que nous nous préparons à célébrer : celui de Dieu fait Homme, vrai Homme, qui a « habité parmi nous » (Jn 1,14).



Abbé Vicenç GUINOT i Gómez (Sitges, Barcelona, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Il ne sert à rien de reconnaître notre Seigneur, fils de la bienheureuse Vierge Marie, comme un homme véritable et parfait, si on ne Le croit pas également descendant de la lignée dont parle l’Évangile » (Saint Léon Le Grand)

« Joseph est juridiquement le père de Jésus. Par son intermédiaire, il appartient “légalement” à la lignée de David. Cependant il vient d’ailleurs, “d’en-haut” : Seul Dieu est au sens propre son “Père” » (Benoît XVI)
« Joseph a été appelé par Dieu à ‘prendre chez lui Marie son épouse’ enceinte de ‘ce qui a été engendré en elle par l’Esprit Saint’ (Mt 1, 21) afin que Jésus ‘que l’on appelle Christ’ naisse de l’épouse de Joseph dans la descendance messianique de David (Mt 1, 16) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 437)








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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !


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Message par Lumen Dim 18 Déc 2022 - 13:10

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Dimanche 18 Décembre 2022
Fête du 4ème Dimanche de l’Avent, Année A.


Saint Malachie, Prophête de l'Ancien
Testament (Ve siècle av. J.-C.)
Saints Zozime et Rufus, Compagnons de
captivité de saint Ignace d'Antioche (+ 107)
Bienheureuse Nemesia (Giulia) Valle, Sœur
de la Charité de Ste Jeanne-Antide Thouret
(1847-1916).
Vénérable Maria Laura Baraggia, Religieuse
italienne, fondatrice de la Famille du
Sacré-Coeur de Jésus (+ 1923)
Vénérable Attilio Luciano Giordano, laïc,
coopérateur de la Congrégation
Salésienne (+ 1972).



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Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
« Voici que la vierge est enceinte »
(Is 7, 10-16)


Lecture du livre du prophète Isaïe

En ces jours-là,
   le Seigneur parla ainsi au roi Acaz :
   « Demande pour toi un signe de la part du Seigneur ton Dieu,
au fond du séjour des morts
ou sur les sommets, là-haut. »
   Acaz répondit :
« Non, je n’en demanderai pas,
je ne mettrai pas le Seigneur à l’épreuve. »
   Isaïe dit alors :
« Écoutez, maison de David !
Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes :
il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu !
   C’est pourquoi le Seigneur lui-même
vous donnera un signe :
Voici que la vierge est enceinte,
elle enfantera un fils,
qu’elle appellera Emmanuel
(c’est-à-dire : Dieu-avec-nous).
   De crème et de miel il se nourrira,
jusqu’à ce qu’il sache rejeter le mal et choisir le bien.
   Avant que cet enfant sache rejeter le mal
et choisir le bien,
la terre dont les deux rois te font trembler
sera laissée à l’abandon. »

   – Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 23 (24), 1-2, 3-4ab, 5-6)

R/ Qu’il vienne, le Seigneur :
c’est lui, le roi de gloire !

(cf. Ps 23, 7c.10c)

Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C’est lui qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.

Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !


DEUXIÈME LECTURE :
Jésus-Christ, né de la descendance de
David, et Fils de Dieu (Rm 1, 1-7)


Lecture de la lettre de saint Paul
Apôtre aux Romains

Paul, serviteur du Christ Jésus,
appelé à être Apôtre,
mis à part pour l’Évangile de Dieu,
à tous les bien-aimés de Dieu qui sont à Rome.

   Cet Évangile, que Dieu avait promis d’avance
par ses prophètes dans les saintes Écritures,
   concerne son Fils qui, selon la chair,
est né de la descendance de David
   et, selon l’Esprit de sainteté,
a été établi dans sa puissance de Fils de Dieu
par sa résurrection d’entre les morts,
lui, Jésus Christ, notre Seigneur.

   Pour que son nom soit reconnu,
nous avons reçu par lui grâce et mission d’Apôtre,
afin d’amener à l’obéissance de la foi
toutes les nations païennes,
   dont vous faites partie,
vous aussi que Jésus Christ a appelés.

   À vous qui êtes appelés à être saints,
la grâce et la paix
de la part de Dieu notre Père
et du Seigneur Jésus Christ.

   – Parole du Seigneur.


ÉVANGILE :
Jésus naîtra de Marie, accordée en mariage
à Joseph, fils de David (Mt 1, 18-24)


Alléluia. Alléluia.
Voici que la Vierge concevra :
elle enfantera un fils,
on l’appellera Emmanuel,
« Dieu-avec-nous ».
Alléluia. (cf. Is 61, 1)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

 Voici comment fut engendré Jésus Christ :
Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ;
avant qu’ils aient habité ensemble,
elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
   Joseph, son époux,
qui était un homme juste,
et ne voulait pas la dénoncer publiquement,
décida de la renvoyer en secret.
   Comme il avait formé ce projet,
voici que l’ange du Seigneur
lui apparut en songe et lui dit :
« Joseph, fils de David,
ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse,
puisque l’enfant qui est engendré en elle
vient de l’Esprit Saint ;
   elle enfantera un fils,
et tu lui donneras le nom de Jésus
(c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve),
car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
   Tout cela est arrivé
pour que soit accomplie
la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
   Voici que la Vierge concevra,
et elle enfantera un fils ;
on lui donnera le nom d’Emmanuel,
qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».

   Quand Joseph se réveilla,
il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit :
il prit chez lui son épouse.

   – Acclamons la Parole de Dieu.



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commentaire du jour.


Par l’action de L’Esprit-Saint
                                                                                                                                 
Dieu a fait en elle « de grandes choses », les choses les plus merveilleuses qui puissent enrichir une créature humaine : enfanter Le Fils de Dieu, donner ses traits à Celui qui est au-delà de tout visage, et pourtant cette grâce immense a tous les dehors d’un drame.
Marie ne peut faire comprendre ce que Dieu seul a fait ; elle ne peut, à elle seule, introduire Joseph dans le plan de Dieu, et elle se réfugie dans le silence, un silence qui la condamne parce Dieu seul pourrait le lever.
Or Dieu répond à la détresse de Marie en envoyant son Messager à Joseph : « Ne crains pas !
Tout ce que tu constates et qui te paraît un non-sens est l’œuvre mystérieuse de Ton Dieu.
Accepte ce bébé et nomme-le Jésus, car par Lui Dieu sauvera son peuple de ses péchés et le délivrera en une fois de ce poids qu’il traîne au long des siècles comme une chape de malheur.
»
Ainsi les voies de Dieu déroutent l’homme, mais pour le mettre sur le chemin de la joie, du don parfait et de la totale obéissance.
Les espérances terrestres perdent de leur éclat, parce que Dieu réserve à l’homme un trésor dans le Ciel, qui sera manifesté quand le Ressuscité se manifestera, mais qui surpassera toutes les attentes de ce monde.
Ce qui n’était pas monté au cœur de l’homme et ne pouvait pas y monter, Dieu le réalisera au jour de la Gloire par des chemins connus de lui seul, mais qui sont autant d’inventions de son Amour de Père.

Dieu se plaît à surprendre, et toute son œuvre porte la marque du paradoxe : du plus petit des clans de Juda doit sortir celui qui gouvernera Israël ; Celui qui paraîtra parmi les hommes remonte à l’aube des siècles, une Vierge va enfanter, son Enfant sera à lui seul la Paix, et sa puissance s’étendra jusqu’au bout de la Terre.
La même disproportion se fait jour dans la vie de toutes celles que le Seigneur appelle : d’une humble femme aux pieds meurtris par les cahots du chemin, Dieu fait une reine et lui fait épouser son dessein, qui est de réconcilier avec lui tous les hommes ; d’une Baptisée qui chaque jour doit se convertir il fait une ouvrière de son plan de Salut ; d’une pauvre enfouie dans le silence d’un Carmel il tire des trésors de Bonté, de Pardon et de Joie.

Tel est le parti pris de Dieu, tel est son style qui nous dépayse et nous prend en porte-à-faux, nous qui avons l’habitude de tout calculer selon ce qui se voit.
La seule chose qu’une jubilaire ait envie de célébrer, c’est la fidélité de Son Dieu qui l’a guidée si longtemps par des sentiers inconnus et imprévisibles, mais qui se sont tous révélés des chemins de son Amour.
Dieu a le secret de faire de chaque vie une œuvre irremplaçable et de tout peser au seul poids de la Charité.
Face à ces choix divins, nos réussites humaines pâlissent, et le plus sûr, le plus apaisant et le plus décisif, est de laisser à Dieu tout bilan de notre vie.

C’est la grâce mariale du grand âge, que la Mère de Dieu ne refuse jamais à celles qui lui font confiance.
Nous n’avons pas d’autre chose à chanter que le regard de Dieu qui s’est posé sur nous. Nous n’avons pas d’autre joie, au fond du cœur, que celle de lui appartenir pour toujours parce qu’il a daigné se souvenir de notre humilité.
Aucune autre ambition ne nous habite que de rejoindre Le Fils de Dieu pour le grand repos qu’il nous prépare, pour le jubilé du Ciel qui durera l’éternité, avec tous ceux que notre amour aura rapprochés de Lui.
La Vierge Marie nous y attend, elle que nous n’aurons cessé ici-bas de regarder, de chanter et de servir.



Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
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Autre commentaire de ce jour.

Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du
Seigneur lui avait prescrit : il prit
chez lui son épouse.

Les textes de la liturgie focalisent de plus en plus notre attention sur la naissance de Jésus. Aujourd’hui, c’est le passage qui fait immédiatement suite à celui de la généalogie du Christ chez Saint Matthieu qui s’offre à notre méditation.

Dans cette généalogie qui remonte à Abraham en passant par David, la transmission du sang s’interrompt subitement (cf. versets antérieurs à ceux de l’Évangile de ce jour).
Le père, dont les listes généalogiques exaltaient le rôle d’engendrement, s'efface maintenant devant l'irruption inattendue d'une femme :
« Joseph, l'époux de Marie, de laquelle naquit – littéralement : « fut engendré » - Jésus, que l'on appelle Christ. »
La forme verbale passive – fut engendré – renvoie à Dieu Lui-même, ce que confirme l'engendrement d'en haut, que nous lisons aujourd'hui :
« Marie fut enceinte par l'action du Saint Esprit », alors qu'elle « avait été accordée en mariage à Joseph ».

Le lien conjugal étant déjà contracté, la loi obligeait à dénoncer l’épouse infidèle. Joseph n’envisage absolument pas cela, ce qui prouve qu’il ne soupçonnait pas Marie d’une quelconque infidélité.
Il décide au contraire de la « répudier en secret » pour s’effacer devant un mystère qui le dépasse assumant par la-même l’opprobre de ce geste non motivé.

Mais l’Ange va amener Joseph à reconsidérer sa décision. Le lien conjugal que Joseph était prêt à rompre va au contraire se voir confirmé : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse… » et se révéler comme le fondement de sa mission d’assurer auprès de Jésus une véritable paternité en lui donnant un nom : « elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire ‘le Seigneur sauve’), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »

En accueillant Marie et le fruit de ses entrailles, Joseph fait entrer l’enfant divin dans la lignée de David et l’adopte légalement en lui imposant le nom indiqué par l’ange.
N’oublions pas que chez les Juifs, le père est, bien plus que le géniteur, celui qui donne un nom à l’enfant c’est à dire celui qui accepte la responsabilité d’éduquer cet enfant et de le conduire jusqu’à l’âge adulte.

Matthieu s’adresse à des Juifs qui connaissent la prophétie d’Isaïe dans le livret de l’Emmanuel, qu’il cite d’ailleurs peu après.
Voilà pourquoi il annonce sans détour que « Marie se trouve enceinte par la vertu de L’Esprit-Saint ».
La question que se pose le lecteur Juif, et que Matthieu laisse transparaître, est la suivante : comment un enfant, fût-il le fils d’une vierge, peut-il hériter du trône de David ?
Car personne ne peut rien prendre qui ne lui soit donné du Ciel.
La réponse est donnée par l’Ange. Ce n’est pas un homme, même fils de David, qui introduit le Messie dans sa lignée, c’est Dieu seul.

Apparaît ici le rôle essentiel que Joseph joue dans l’économie du Salut. Il est celui qui reçoit le Sauveur d’Israël. Il est le fils de David qui adopte le Fils de Dieu.
Par l’humble accueil qu’il fait de l’Emmanuel dans sa lignée, il est le Juste par excellence. Comme tous les justes, comme Jean Baptiste, il attendait le Messie mais lui seul reçoit la mission de jeter un pont entre » les deux testaments.

Comme tous les justes devant l’intervention de Dieu dans leur vie, il se reconnaît pauvre, pécheur : comme Moïse ôtant ses sandales, comme Isaïe terrifié par l’apparition du Dieu trois fois Saint, comme Élisabeth se demandant pourquoi la mère de son Seigneur vient à elle, comme le centurion de l’Évangile, comme Pierre enfin disant : « Éloignez-vous de moi, Seigneur, car je suis un pécheur ».

« Saint Joseph, ton attitude a manifesté ton oui au projet de Salut de Dieu. Ton oui était essentiel à l’accomplissement de la Promesse.
Car si le oui de Marie était indispensable pour que Le Fils de Dieu puisse se faire chair, le tien l’était aussi pour qu’il soit le Messie de la descendance de David.
Saint Joseph, merci pour le oui de ta Foi. »



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Vierge, tu as entendu que tu concevras et que tu mettras au monde un fils ; tu as entendu que ce ne sera pas par l’œuvre d’un homme, mais par l’œuvre du Saint Esprit. Regarde l’ange attend ta réponse. Le prix de notre salut est mis entre tes mains ; nous serons libérés immédiatement si tu acceptes » (Saint Bernard).

« Laissons-nous “contaminer” par le silence de saint Joseph. Nous en avons vraiment besoin ! En cette période de préparation de Noël cultivons le recueillement intérieur » (Benoît XVI)

« Les récits évangéliques comprennent la conception virginale comme une œuvre divine qui dépasse toute compréhension et toute possibilité humaines : ‘Ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint’, dit l’ange à Joseph au sujet de Marie, sa fiancée (Mt 1,20). L’Eglise y voit l’accomplissement de la promesse divine donnée par le prophète Isaïe : ‘Voici que la vierge concevra et enfantera un fils’ (Is 7,14)» (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 497)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen
Lumen

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Localisation : France

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Message par Lumen Lun 19 Déc 2022 - 12:05

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 19 Décembre 20222
Semaine avant Noël, le 19 Décembre.


Saint Anastase Ier, Pape (39e) de 399
à 401 (+ 401)
Saints Martyrs du Tonkin, Catéchistes,
tailleur et agriculteurs (+ 1839)
Bienheureux Urbain V, Pape (200ème)
de 1362 à 1370.
Bienheureux René Dubroux, Prêtre et
Martyr au Laos (1914-1959).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)




Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
Un ange annonce la naissance de
Samson (Jg 13, 2-7.24-25a)


Lecture du livre des Juges

En ces jours-là,
   il y avait un homme de Soréa, du clan de Dane, nommé Manoah.
Sa femme était stérile et n’avait pas eu d’enfant.
   L’ange du Seigneur apparut à cette femme et lui dit :
« Tu es stérile et tu n’as pas eu d’enfant.
       Mais tu vas concevoir et enfanter un fils.
Désormais, fais bien attention :
ne bois ni vin ni boisson forte,
et ne mange aucun aliment impur,
   car tu vas concevoir et enfanter un fils.
Le rasoir ne passera pas sur sa tête,
car il sera voué à Dieu dès le sein de sa mère.
C’est lui qui entreprendra de sauver Israël
de la main des Philistins. »
   La femme s’en alla dire à son mari :
« Un homme de Dieu est venu me trouver ;
il avait l’apparence d’un ange de Dieu
tant il était imposant.
Je ne lui ai pas demandé d’où il venait,
et il ne m’a pas fait connaître son nom.
   Mais il m’a dit :
“Tu vas devenir enceinte et enfanter un fils.
Désormais ne bois ni vin ni boisson forte,
et ne mange aucun aliment impur,
car l’enfant sera voué à Dieu dès le sein de sa mère
et jusqu’au jour de sa mort !” »
   La femme enfanta un fils, et elle lui donna le nom de Samson.
L’enfant grandit, le Seigneur le bénit,
   et l’Esprit du Seigneur commença à s’emparer de lui.

           – Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 70 (71), 1-2, 3, 5a.6, 16.17)

R/ Je n’ai que ta louange à ma bouche,
tout le jour, ta splendeur.
(cf. Ps 70, 8a)

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge :
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.

Sois le rocher qui m’accueille,
toujours accessible ;
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon roc, c’est toi !

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m’as choisi dès le ventre de ma mère ;
tu seras ma louange toujours !

Je revivrai les exploits du Seigneur
en rappelant que ta justice est la seule.
Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse,
jusqu’à présent, j’ai proclamé tes merveilles.


ÉVANGILE :  
L'ange Gabriel annonce la naissance de
Jean le Baptiste (Lc 1, 5-25)


Alléluia. Alléluia.
Viens, Rameau de Jessé,
étendard dressé à la face des nations !
Délivre-nous, ne tarde plus.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée,
un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie.
Sa femme aussi était descendante d’Aaron ;
elle s’appelait Élisabeth.
   Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu :
ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur
de façon irréprochable.
   Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile
et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.

   Or, tandis que Zacharie,
durant la période attribuée aux prêtres de son groupe,
assurait le service du culte devant Dieu,
   il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres,
pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.
   Toute la multitude du peuple était en prière au dehors
à l’heure de l’offrande de l’encens.
   L’ange du Seigneur lui apparut,
debout à droite de l’autel de l’encens.
   À sa vue, Zacharie fut bouleversé
et la crainte le saisit.
   L’ange lui dit :
« Sois sans crainte, Zacharie,
car ta supplication a été exaucée :
ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils,
et tu lui donneras le nom de Jean.
   Tu seras dans la joie et l’allégresse,
et beaucoup se réjouiront de sa naissance,
   car il sera grand devant le Seigneur.
Il ne boira pas de vin ni de boisson forte,
et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ;
   il fera revenir de nombreux fils d’Israël
au Seigneur leur Dieu ;
   il marchera devant, en présence du Seigneur,
avec l’esprit et la puissance du prophète Élie,
pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants,
ramener les rebelles à la sagesse des justes,
et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. »
   Alors Zacharie dit à l’ange :
« Comment vais-je savoir que cela arrivera ?
Moi, en effet, je suis un vieillard
et ma femme est avancée en âge. »
   L’ange lui répondit :
« Je suis Gabriel
et je me tiens en présence de Dieu.
J’ai été envoyé pour te parler
et pour t’annoncer cette bonne nouvelle.
   Mais voici que tu seras réduit au silence
et, jusqu’au jour où cela se réalisera,
tu ne pourras plus parler,
parce que tu n’as pas cru à mes paroles ;
celles-ci s’accompliront en leur temps. »

   Le peuple attendait Zacharie
et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire.
   Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler,
et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision.
Il leur faisait des signes et restait muet.
   Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique,
il repartit chez lui.
   Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant.
Pendant cinq mois, elle garda le secret.
Elle se disait :
   « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi,
en ces jours où il a posé son regard pour effacer
ce qui était ma honte devant les hommes. »

  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera,
tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ;
celles-ci s’accompliront en leur temps.

L’annonce à Zacharie ouvre le récit « des événements qui se sont accomplis parmi nous » et dont Saint Luc présente « un exposé suivi, afin que nous puissions nous rendre compte de la solidité des enseignements que nous avons reçu » (Lc 1, 3-4).
L’événement rassemble tout Israël : le Prêtre, le peuple, y compris le roi - dont il est fait mention, bien qu’il s’agisse de l’usurpateur Hérode.
Tous ces personnages représentatifs de l’histoire du peuple saint sont convoqués au Temple de Dieu, où la parole prophétique qui chemine en Israël, va se manifester à nouveau après des siècles de silence, car « Dieu s’est souvenu » - c’est la signification du nom de Zacharie - de son Alliance, dont il prépare l’accomplissement.
La première alliance était prophétique : elle annonce et attend l’accomplissement de la promesse.
Elle n’apporte pas le Salut, mais le fait espérer et désirer. Si celui-ci n’advenait pas, elle demeurerait stérile.
Mais l’heure est venue où elle doit donner son plus beau fruit : le dernier et le plus grand parmi les prophètes (Mt 11, 9-11), celui qui est appelé à désigner « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29).
Aussi l’annonce de sa venue fait-elle l’objet d’une mise en scène particulièrement solennelle - noblesse de sang des acteurs, Sacerdoce, foule en prière, liturgie somptueuse, majesté de l’Ange - qui contraste singulièrement avec la simplicité de l’Annonciation qui aura bientôt lieu dans une bourgade insignifiante de Galilée, et dont bénéficiera une jeune fille inconnue, dont le clan ne sera même pas mentionné.

Après avoir rassuré le vieux Prêtre, « l’Ange du Seigneur » annonce l’événement et décline l’identité de l’enfant qui va naître : « Yo-hanan » : Dieu fait grâce.
C’est donc une « Bonne Nouvelle » qu’apporte le Messager divin, qui invite Zacharie à laisser éclater sa « joie et son allégresse ».
Hélas, le vieil homme, sans doute usé par l’attente d’un Salut qui tardait à venir, n’ose plus y croire. Certes nos pères nous ont raconté les prodiges que Le Seigneur a accomplis pour son peuple le jour où il l’a arraché des mains de pharaon, roi d’Égypte; mais il y a bien longtemps de tout cela.
Et puis : comment Le Seigneur pourrait-il accorder la fécondité à un « vieil homme » et à une « femme âgée » ?
Les épreuves, la longue attente, la lassitude ont eu raison de l’espérance de Zacharie qui, sans se l’avouer, ne croit plus vraiment en une possible intervention divine libératrice.
Il connaît suffisamment les Écritures pour savoir que la venue du Messie devait être annoncée par le Ministère d’un prophète sur qui reposerait « l’esprit et la puissance d’Élie, pour convertir les rebelles et préparer au Seigneur un peuple capable de l’accueillir » ; mais comment ce prophète pourrait-il naître d’un couple « avancé en âge et stérile » ?

La stérilité n’était-elle pas le signe de la réprobation divine pour quelque faute cachée ? Comment Dieu aurait-il pu choisir pour un Ministère si glorieux un vieillard et son épouse qui avaient tous deux déjà un pied dans la tombe ?
Bref, Zacharie renvoie poliment le bel Ange à l’incohérence de son discours.

La réponse du Messager ne se fait pas attendre : « Puisque ton cœur n’accueille pas dans la Foi le message de grâce que je t’apporte de la part de Dieu, tes lèvres se tairont afin de t’éviter de débiter des considérations humaines sur une intervention divine qui sera authentifiée par son fruit.
Le jour où se réalisera l’événement que je suis chargé de t’annoncer, ta bouche s’ouvrira pour proclamer les louanges de celui à qui rien n’est impossible
» (cf. Lc 1, 37).

Zacharie était Prêtre du Très-Haut, officiant dans le temple en présence du Seigneur, et pourtant il est pris en défaut au niveau de sa Foi en la réalisation de la promesse divine.
On peut être un homme irréprochable au niveau religieux, et être pourtant mal-croyant. Cette mise en garde vaut aussi bien sûr pour nous : nous croyons certes que Jésus est ressuscité des morts et qu’il est vivant pour les siècles ; mais lorsqu’il s’agit d’intégrer ce mystère dans nos vies, nous hésitons.

Comme Marthe parlant de son frère Lazare, nous disons : « Je sais qu’il ressuscitera au dernier jour » (Jn 11, 24).
Nous renvoyons à un lointain avenir l’Espérance de notre participation à la Résurrection de Notre-Seigneur.
Pourtant Jésus répond clairement : « Moi, je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi, même s’il meurt vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en Moi ne mourra jamais » (Jn 11, 26).
C’est au présent que Le Seigneur se donne à chacun de nous, c’est ici et maintenant qu’il me donne de vivre de sa Vie en me communiquant son Esprit : « Croyons-nous cela ? » (Ibid.).

Peut-être répondons-nous comme Zacharie : « “Comment vais-je savoir que cela arrivera ?” “Moi je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère. Et tu voudrais au fond de moi la Vérité ? Dans le secret tu m’apprendrais la Sagesse ?” (Ps 50, 8) »
Si nous résistons secrètement à L’Esprit, ne nous étonnons pas que notre bouche demeure muette, que nous soyons incapables de proclamer la Bonne Nouvelle et les louanges de Dieu…

« Par le signe merveilleux de la Vierge qui enfante, tu as fait connaître au monde, Seigneur, la splendeur de ta Gloire ; aide-nous à célébrer le mystère de l’incarnation avec une Foi sans défaut et dans l’Obéissance du cœur » (Or. d’ouv.).



Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.

L'ange lui dit: ‘Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été entendue :
ta femme Élisabeth te donnera un fils’

Aujourd'hui, l'Ange Gabriel annonce au Prêtre Zacharie la naissance “surnaturelle” de Jean le Baptiste, celui qui préparera la Mission du Messie.
Dieu, dans son Amour providentiel, prépare la naissance de Jésus avec la naissance de Jean, le Baptiste.
Bien qu'Élisabeth soit stérile, ce n'est pas grave. Dieu veut faire le miracle par Amour pour nous, ses créatures.

Mais Zacharie ne manifeste pas au moment venu la vision surnaturelle de la Foi : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, je suis un vieil homme, et ma femme aussi est âgée » (Lc 1,18). Il a un regard excessivement humain.
Il lui manque la docilité confiante dans les plans de Dieu, qui sont toujours plus grands que les nôtres: en l'occurrence, ni plus ni moins que l'Incarnation du Fils de Dieu pour le Salut du genre humain!
L'ange retrouve Zacharie comme “dérouté”, lent à comprendre les choses de Dieu, comme étant “hors-jeu”.

Quand il reste peu de jours avant Noël, il convient que l'Ange du Seigneur nous trouve préparés, comme Marie.
Il faut essayer de garder la présence de Dieu tout au long de la journée, intensifier notre Amour de Jésus-Christ en nos temps de Prières, recevoir avec beaucoup de dévotion l'Eucharistie: car Jésus naît et vient à nous!

Et qu'il ne nous manque pas la vision surnaturelle dans tous les travaux de notre vie. Nous devons mettre une vision surnaturelle dans notre travail professionnel, dans nos études, dans nos apostolats, y compris dans les contretemps de la journée.
Rien n'échappe à la providence divine !
Avec la certitude et la joie de savoir que nous collaborons avec les Anges et avec Le Seigneur dans les plans d'Amour et de Salut de Dieu.



Abbé Ignasi FUSTER i Camp (La Llagosta, Barcelona, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Si l’homme accueille sans vanité ni sans se vanter la véritable gloire qui vient de Celui qui l’a créé, il recevra de Lui encore plus de gloire, jusqu’au point d’être semblable à Celui qui est mort pour lui » (Saint Irénée)

« De la stérilité le Seigneur est capable de recommencer une nouvelle progéniture, une nouvelle vie : voici le message d’aujourd’hui. Quand l’humanité est épuisée, elle ne peut plus avancer, la grâce et le Fils arrivent, et le salut arrive » (François)

« Parut un homme, envoyé de Dieu. Il se nommait Jean´ (Jn 1,6). Jean estrempli de l’Esprit Saint dès le sein de sa mère´(Lc 1,15.41) par le Christ Lui-même que la Vierge Marie venait de concevoir de l’Esprit Saint. La visitation´´ de Marie à Elisabeth est ainsi devenue visite de Dieu à son peuple´´ » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 717)








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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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Message par Lumen Mar 20 Déc 2022 - 11:52

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mardi 20 Décembre 2022
Semaine avant Noël, le 20 Décembre.


Isaac, Patriarche du peuple juif
- Ancien Testament
Saint Jacob, Patriarche du peuple juif,
Ancien Testament
Saint Zéphyrin, Pape (15e) de 199 à
217 (+ 217)
Saint Dominique de Silos, Abbé
Bénédictin à Silos (1000-1073).
Saint Vincent Romano, Curé de
paroisse (1751-1831).
Saint Jean de Cronstadt, Prêtre
Orthodoxe Russe (1829-1908).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
« Voici que la vierge est enceinte »
(Is 7, 10-14)


Lecture du livre du prophète Isaïe

En ces jours-là,
   le Seigneur parla ainsi au roi Acaz :
   « Demande pour toi un signe de la part du Seigneur ton Dieu,
au fond du séjour des morts
ou sur les sommets, là-haut. »
   Acaz répondit :
« Non, je n’en demanderai pas,
je ne mettrai pas le Seigneur à l’épreuve. »
   Isaïe dit alors :
« Écoutez, maison de David !
Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes :
il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu !
   C’est pourquoi le Seigneur lui-même
vous donnera un signe :
Voici que la vierge est enceinte,
elle enfantera un fils,
qu’elle appellera Emmanuel
(c’est-à-dire : Dieu-avec-nous). »

           – Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 23 (24), 1-2, 3-4ab, 5-6)

R/ Qu’il vienne, le Seigneur :
c’est lui, le roi de gloire !
(cf. Ps 23, 7c.10c)

Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C’est lui qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.

Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !


ÉVANGILE :  
« Voici que tu vas concevoir et enfanter
un fils » (Lc 1, 26-38)


Alléluia. Alléluia.
Viens, Clé de David !
Toi qui ouvres les portes du Royaume,
arrache à leur prison
les captifs des ténèbres.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Au sixième mois d’Élisabeth,
l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
   L’ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
   À cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
   L’ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
   Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.
   Il sera grand,
il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu
lui donnera le trône de David son père ;
   il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. »
   Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
   L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
   Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
   Car rien n’est impossible à Dieu. »
   Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »

Alors l’ange la quitta.

  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

« Sois sans crainte Marie, car tu as trouvé grâce
auprès de Dieu »

Ce passage de l’Ecriture est emblématique. Il dit la manière qu’a Dieu de nous rejoindre. Notre Dieu respecte entièrement notre liberté. Il s’adresse à nous, en s’incarnant. Sa parole se risque, se donne, elle devient chair. Notre Dieu devient, en tout, solidaire de tous les hommes, dans une ouverture totale. Il se rend vulnérable mais, par-là, se rend capable de toucher le cœur de tout homme, en épousant notre pauvreté. Par-là, il nous donne d’entrer, nous aussi, dans la vraie vie, les uns par les autres, dans notre histoire, comme des pèlerins d’Emmaüs ou d’ailleurs. A chacun des membres de l’humanité, Dieu s’adresse personnellement, comme il le fit, jadis, à Marie.

Par cela, la réponse de Marie devient, elle aussi, emblématique de nos propres réponses. La réponse de Marie porte, enveloppe et soutient toutes nos réponses. Et ce qui est vrai pour un être humain, l’est aussi pour un groupement d’êtres humains. Le groupement a aussi une âme qui le constitue et le tourne vers les autres. Et en ce jour de la fête de l’Annonciation de l’année 2017, nous pouvons rendre grâce pour l’histoire de la Communauté de Vie Chrétienne en passe de célébrer son jubilé. Elle a, comme Marie, été appelée par son nom. Elle est, comme Marie, entrée dans son histoire. Elle a, comme Marie, à répondre dans la situation d’aujourd’hui…

« Sois sans crainte Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu » Etre appelé par son nom, recevoir son nom, cela veut dire que je suis porteur d’une promesse, que je puis répondre en mon nom, que je suis personne et non chose. Un avenir m’est donné, un possible est ouvert à ma liberté. Jésus, Marie, la Communauté de Vie Chrétienne. La longue gestation du renouveau des Congrégations mariales au cours du vingtième siècle s’est achevée par l’attente d’un nom, d’un nouveau nom pour dire ce qui était en germe dans ce renouveau, qui était aussi le renouveau de toute l’Eglise. En ce nom de Communauté de Vie Chrétienne tout se dit, simplement et magnifiquement : communauté, vie, chrétien. L’enjeu le plus vaste et la manière la plus commune, la plus humble. Communauté parce que, pour tout être humain, notre vie véritable ne peut être sans une communauté, vie parce que nous n’avons pas autre chose qu’à vivre pleinement dans le tout de notre existence, chrétienne, parce que vie, communauté ne peuvent plus être pour nous sans le Seigneur : « Depuis le temps du sang versé, nous savons bien que tout est grâce… »

« Comment cela va-t-il se faire ? » Recevoir son nom, c’est entrer dans une histoire, un devenir, une incarnation à son tour où se mêlent joies et épreuves. La Vierge Marie apprendra, pas à pas, à devenir la mère de Jésus avec la parole d’incompréhension du retour du Temple : « pourquoi nous as-tu fait cela ? » puis celle de l’ouverture, aux noces de Cana : « tout ce qu’il vous dira, faites-le », puis elle apprendra encore à devenir la mère de tous les hommes. « Voici ton fils » lui dira Jésus son Fils à la Croix en lui présentant Jean et les apôtres seront rassemblés autour de Marie et prieront avec elle au Cénacle « Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères » nous rappellent les Actes des Apôtres au premier chapitre.

De la même manière, la Communauté de Vie Chrétienne deviendra toujours davantage elle-même à travers son histoire, s’éprouvant une et mondiale et pas seulement fédération, prenant conscience de sa manière propre de vivre à travers la démarche communautaire du « discerner, envoyer, soutenir, évaluer », percevant de plus en plus sa mission de Corps apostolique laïc. Peu à peu, en ces jours, se dessine aussi une promesse qui la déborde, un charisme qui se propose : aider les croyants à entrer pleinement dans le temps de la vocation propre pour chaque chrétien laïc…

« Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Marie répond à l’Ange Gabriel avec une attitude simple. Elle sera en sa vie, en tout ce qui lui arrivera, avec le Seigneur, [servir veut essentiellement dire « être avec », ne l’oublions pas]. Elle croira tout au long de son existence que ce qui lui arrive a un sens pour sa relation avec le Seigneur, cela caractérisera sa manière d’être.

« Être avec » en toutes nos circonstances particulières, savoir que le Seigneur est avec nous aussi, savoir inventer avec Dieu l’avenir qu’il nous donne, telle est l’attitude de Marie, la croyante, l’attitude aussi de la Communauté de Vie Chrétienne en sa vocation, pour aider l’Eglise à s’ouvrir à la quatrième source universelle dont parle le cinquième paragraphe des Principes généraux : les signes des temps.

Il y a, en effet, quatre sources universelles par lesquelles nous rejoignons le Seigneur. Nous sommes en relation avec Lui, par la liturgie et les sacrements, la Parole de Dieu, le développement doctrinal et les signes des temps. Selon les tempéraments, les traditions, chaque chrétien est plus ou moins sensibles à telle ou telle source, avec l’enjeu de s’ouvrir aux autres sources, à toutes les autres sources.

Prions le Seigneur pour que la Communauté de Vie Chrétienne soit bien dans cette attitude de fidélité à son charisme : être particulièrement attentive aux signes des temps, surtout dans les périodes troublées, tout en étant ouvertes aux autres sources auxquelles elle s’abreuve aussi. Ainsi elle rendra pleinement le service qu’elle doit à l’Eglise en ces jours, l’aidant à son adaptation, à son ouverture, à sa mission, à son accomplissement…



Père Jean-Luc Fabre. Jardinier de Dieu
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Autre commentaire de ce jour.

« Voici la servante du Seigneur; que tout se
passe pour moi selon ta Parole »

Aujourd'hui, nous contemplons, une fois de plus, cette scène impressionnante de l'Annonciation.
Dieu toujours fidèle à ses promesses à travers l'ange Gabriel fait savoir à Marie qu'elle est l'élue pour amener le Sauveur au monde.
Dieu restant fidèle à sa façon d'agir, l'évènement le plus grandiose pour l'histoire de l'Humanité — le Créateur et Seigneur de toutes choses se fait homme comme nous —, se déroule de la façon la plus simple : une jeune fille, dans un petit village de Galilée, sans spectacle.

La façon de faire est facile, l'évènement est immense. Comme le sont aussi les vertus de la Vierge Marie: remplie de grâce, Le Seigneur est avec elle, humble, simple, disponible devant la Volonté de Dieu, généreuse.
Dieu a ses projets pour elle, comme pour toi et pour moi, mais Il espère la coopération libre et amoureuse de chacun pour nous amener à terme.
Marie nous donne l'exemple de cela : « Voici la servante du Seigneur, que tout se passe pour moi selon ta Parole » (Lc 1,38).
Ce n'est pas un simple oui au message de l'ange non plus, c'est se remettre en tout entre les mains du Seigneur, un abandon confiant à sa providence profonde, dire oui au Seigneur pour ce qu'il fait aujourd'hui et ce qu'il fera dans toutes les circonstances de sa vie.

De la réponse de Marie ainsi que de notre réponse à ce que Dieu nous demande —Saint Joseph-Marie écrit— «ne l'oubliez pas, beaucoup de grandes choses en dépendent».

Nous nous préparons pour Célébrer la Fête de Noël. La meilleure façon de le faire est de rester proche de Marie, en contemplant sa vie et en essayant d'imiter ses vertus pour pouvoir accueillir Le Seigneur avec un cœur disponible: —Qu'attend Dieu de moi, maintenant, aujourd'hui, dans mon travail, avec cette personne que je fréquente, dans la relation avec Lui? Ce sont de petites situations de chaque jour, mais… qui dépendent tellement de la réponse que nous donnons!



Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Grâce à son obéissance elle gagna son propre salut et celui de tout le genre humain » (Saint Irénée)

« Marie est la servante docile de la Parole divine. Il y avait des raisons d’avoir peur, car porter sur soi le poids du monde, être la mère du Roi de l’univers, était supérieur aux forces d’un être humain. C’est pour cela que l’Archange lui répéta le si classique “N’aie pas peur” des Ecritures. » (Benoît XVI)

« L’ange Gabriel au moment de l’Annonciation la salue comme ‘pleine de grâce’. En effet, pour pouvoir donner l’assentiment libre de sa foi à l’annonce de sa vocation, il fallait qu’elle soit toute portée par la grâce de Dieu » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 490)







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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Mer 21 Déc 2022 - 15:20

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 21 Décembre 2022
Semaine avant Noël, le 21 Décembre.


Saint Michée, Prophète, un contemporain
d'Isaïe (VIIIe siècle av. J.-C.)
Saint Pierre Canisius, Prêtre s.j. (Jésuite) et
Docteur de l'Église, deuxième Apôtre de
l’Allemagne (1521-1597) - Mémoire (facultative)
Bienheureux Pierre Friedhofen, Fondateur
des Frères de la Miséricorde de
Marie-Auxiliatrice (+ 1860)
Vénérable Giovanna Francesca du Saint-Esprit
Fondatrice des Missionnaires Franciscaines
du Verbe Incarné (+ 1984).


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Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
« Voici mon bien-aimé qui vient.
Il bondit sur les montagnes »
(Ct 2, 8-14)


Lecture du Cantique des Cantiques

La voix de mon bien-aimé !
C’est lui, il vient…
Il bondit sur les montagnes,
il court sur les collines,
   mon bien-aimé, pareil à la gazelle,
au faon de la biche.
Le voici, c’est lui qui se tient
derrière notre mur :
il regarde aux fenêtres,
guette par le treillage.
   Il parle, mon bien-aimé,
il me dit :
   Lève-toi, mon amie, ma toute belle,
et viens…

   Vois,
l’hiver s’en est allé,
les pluies ont cessé,
elles se sont enfuies.

   Sur la terre apparaissent les fleurs,
le temps des chansons est venu
et la voix de la tourterelle s’entend
sur notre terre.

   Le figuier a formé ses premiers fruits,
la vigne fleurie exhale sa bonne odeur.
Lève-toi, mon amie, ma toute belle,
et viens…

   Ma colombe, dans les fentes du rocher,
dans les retraites escarpées,
que je voie ton visage,
que j’entende ta voix !
Ta voix est douce
et ton visage, charmant.

           – Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 32 (33), 2-3, 11-12, 20-21)

R/ Criez de joie pour le Seigneur,
chantez lui le cantique nouveau.

(cf. Ps 32, 1a.3a)

Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau,
de tout votre art soutenez l’ovation.

Le plan du Seigneur demeure pour toujours,
les projets de son cœur subsistent d’âge en âge.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine !

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
La joie de notre cœur vient de lui,
notre confiance est dans son nom très saint.


ÉVANGILE :  
« D’où m’est-il donné que la mère de mon
Seigneur vienne jusqu’à moi ? » (Lc 1, 39-45)


Alléluia. Alléluia.
Viens, Emmanuel,
notre Législateur et notre Roi !
Sauve-nous, Seigneur notre Dieu.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ces jours-là,
Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
   Elle entra dans la maison de Zacharie
et salua Élisabeth.
   Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,
l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
   et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
   D’où m’est-il donné
que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
   Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,
l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
   Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

« Bienheureuse celle qui a cru »

Deux femmes se saluent sur le seuil de la Nouvelle Alliance : l’une est vieillissante, l’autre encore toute jeune ; et à elles deux elles résument toute l’histoire sainte : derrière Élisabeth, toute ridée, se profilent de longs siècles de préparation, et Marie, rayonnante, sans tache ni ride, annonce l’Église de Jésus. Elles ont en commun leur espérance et leur maternité, mais surtout le fait que leur maternité les engage tout entières dans le plan de Dieu, et que leurs deux enfants sont des enfants de l’impossible : Élisabeth était stérile, et Marie avait décidé de rester vierge.

Toutes deux témoignent dans leur chair que rien n’est impossible à Dieu ; mais quelle différence entre les deux bébés qu’elles portent ! L’un, par miracle, est le fils de Zacharie, l’autre, par miracle, est le propre Fils de Dieu. C’est pourtant Marie qui salue la première, elle la servante porteuse du Serviteur ; mais dès que le son de sa voix parvient à Élisabeth, celle-ci sent son enfant tressaillir dans son sein. Il n’y a là, en soi, rien d’extraordinaire pour une mère qui en est à son sixième mois, mais l’Esprit Saint, qui fait irruption en elle, lui dévoile la portée symbolique de ce mouvement de l’enfant au moment même de l’arrivée de Marie.

Élisabeth, dans un grand cri, annonce ce que l’Esprit vient de lui révéler, et son cri est une double bénédiction : « Bénie es-tu entre les femmes. Béni le fruit de ton sein ! » Elle a compris en un éclair, le temps d’un cri. Et tout de suite elle se situe à sa vraie place. Elle, l’ancienne, s’efface devant la jeune mère du Messie : « Comment m’est-il donné que vienne à moi la Mère de mon Seigneur ? » Et elle ajoute ensuite, en quelque sorte : « Mon enfant a compris avant moi, puisque, en moi, il a tressailli d’allégresse quand tu t’es approchée, porteuse du Messie ! »

Ainsi le face à face des deux mères ne fait que transcrire la rencontre invisible des deux enfants. Jésus revêt sa mère de sa dignité de reine ; Jean éveille sa mère à l’accueil du mystère des œuvres de Dieu. Et pour annoncer au monde que le malheur d’Ève est pour toujours chassé de la mémoire, l’Esprit Saint a voulu que le premier dialogue sur l’espérance du monde fût celui de deux femmes enceintes, images parfaites de l’attente du bonheur. C’est d’ailleurs sur cette note de bonheur que s’achève la salutation d’Élisabeth : « Bienheureuse celle qui a cru qu’il y aurait un accomplissement pour ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! »

La béatitude de Marie s’enracine dans la foi, et Jésus lui-même le proclamera solennellement, le jour où une femme, dans la foule, élèvera la voix pour lui dire : « Bienheureuse la femme qui t’a porté et nourri ! » Jésus répondra en apportant la nuance essentielle : « Tu veux dire : la femme qui accueille la parole et qui la garde ! » C’est la béatitude de tous ceux qui ont bâti leur vie sur la promesse de Dieu. Tous nous avons besoin que l’Église nous apporte sa certitude : il y aura un accomplissement pour ce qui a été dit de la part du Seigneur, et le Christ, invisiblement, est en train de grandir dans le monde, dans notre communauté, dans notre famille, et dans le cœur de tous ceux que Dieu nous a confiés.

Tout s’accomplira selon la promesse : le Christ est venu, il vient, et il viendra. Il est venu dans l’humilité, il vient dans l’intimité et par cette Eucharistie, il viendra dans l’immense clarté de sa gloire. Mais parce que la foi est difficile, parce que l’espérance retombe très vite dans notre cœur, Marie, aujourd’hui, vient nous visiter de la part de Dieu, pour nous redire : « Tu ne sais pas combien le Seigneur est proche ! »

À nous maintenant de savoir nous étonner de ce que Dieu fait. À nous de redire avec la surprise d’Élisabeth : « D’où me vient ce bonheur que vienne jusqu’à moi la Mère de mon Seigneur ? »



Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
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Autre commentaire de ce jour.

«L'attente de deux futures mamans : Marie et Élisabeth»

Nous sommes à quelques jours de Noël, de la célébration de la naissance de Jésus à Bethléem. Il ne faut pas se surprendre que les textes de la liturgie de ce 4e dimanche de l'Avent fixe notre regard sur deux futures mamans : Marie et sa cousine Élisabeth qui vivent chacune un enfantement et se préparent à une naissance. Cet épisode de la rencontre de Marie et Élisabeth que raconte saint Luc avec une émotion contenue est un des plus beaux de tout son évangile. Il l'a sûrement reçu de Marie elle-même. Et il en a dégagé toute la beauté et la richesse que ces mamans entrevoyaient et que l'avenir allait confirmer.

Tout avait commencé par le oui d'une jeune fille à l'Envoyé de Dieu, l'Ange Gabriel, exprimé dans cette phrase que vous connaissez bien : "Voici la servante du Seigneur, que tout se passe pour moi selon ta parole" (Luc 1, 38). L'Ange venait de lui communiquer la nouvelle que l'Enfant qu'elle portait était le fruit de l'Esprit Saint et qu'il était appelé à accomplir de grandes choses. Il serait le Sauveur de l'humanité éloignée de Dieu, accablée par les ténèbres. Il serait la Lumière des nations. "Il sera appelé Fils de Dieu", lui dit l'Ange.

La jeune fille était Marie fiancée à Joseph. Celui-ci, comme elle d'ailleurs, ne comprenait pas ce qui leur arrivait. Et pourtant, Marie et Joseph s'en remettaient à Dieu avec confiance.

Dans le récit de l'annonce de la naissance de Jésus, Marie apprend que sa cousine Élisabeth est enceinte elle aussi : "Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu elle aussi, un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois". Marie n'écoute que son premier mouvement intérieur et part en hâte pour aller la voir. Nous avons dans l'évangile qui vient d'être lu le récit de leur rencontre à nulle autre pareille.

Ces deux futures mamans vont vivre une expérience de rencontre qui les dépasse. Elles découvrent alors ce qui se cache dans leur progéniture, que la lumière de Dieu vient des profondeurs. Marie découvre que l'enfant dans son sein est remplie d'une lumière et d'un puissance qui rayonnent au dehors sur ceux qui s'approchent d'elle. C'est ce que perçoit l'autre enfant qui est dans le sein d'Élisabeth "quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, écrit saint Luc, l'enfant tressaillit en elle". Élisabeth en est toute remuée et elle s'écrie "Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Sauveur vienne jusqu'à moi?"

Le Salut de Dieu n'est plus seulement une annonce d'un temps à venir comme le proclame le prophète Michée, il est là dans ces deux femmes heureuses, habitées par la présence de Dieu en elle.

Le Salut de Dieu se fait chair. Il prend corps dans des êtres fragiles, mais accueillants qui seront le canal humain de la bonté miséricordieuse de Dieu qui apparaîtra dans l'enfant de la crèche de Bethléem, "le jour où enfantera celle qui doit enfanter" (Michée 5, 3).

Élisabeth par sa foi et son accueil donnera au monde le Précurseur de Jésus, Jean-Baptiste, l'ultime prophète, appelé à désigner Celui qui sera le Sauveur. Dès sa naissance, il sera consacré à Dieu par ses parents, il fera le parcours d'un jeune juif, étudiant et vivant la Parole de Dieu donnée à son peuple ( la Torah ). Il se retirera au désert vivant frugalement et prêchant la conversion comme on l'a vu dans les évangiles des deux derniers dimanches.

De son côté Marie, pleine de grâces, est engagée sur un chemin de foi en Dieu dont elle attend tout et dont elle se fait la servante. Tout son être de mère se remplit de Dieu. Elle devient mère de Dieu dans son corps en portant Jésus, mais elle le deviendra encore plus, si l'on peut dire comme le fait saint Augustin, en le portant dans son coeur par la foi. Elle devient ainsi le canal que Dieu choisit pour manifester au monde son amour miséricordieux. Elle sera la "Mère de miséricorde" comme on aimera à le rappeler souvent dans l'Année jubilaire de la miséricorde que nous vivons et comme nous le chantons dans le "Salve Regina" (voir les paroles à la fin de l'homélie).

Comment suivre ces deux mamans si proches de nous, si ce n'est en vivant dans le même esprit de foi, en s'en remettant avec confiance à la Parole de Dieu, en accueillant les appels et les visites de Dieu ?

Ces visites comme celle de la rencontre de Marie et d'Élisabeth, sont des moments où Dieu se fait chair en nous, où il s'incarne dans notre coeur, où il habite notre vie. Et n'est-ce pas ce que nous attendons dans notre préparation à Noël ? Une visite de Dieu pour notre temps et pour nous qui que nous soyons. Petits, pauvres, fragiles nos coeurs comme ceux de Marie et d'Élisabeth peuvent recevoir la visite de Dieu. C'est à nous de dire notre "oui" comme Marie.

C'est ce que le pape François nous aidera à faire dans cette belle prière à la Vierge composée spécialement pour la journée du 8 décembre 2015 lors de la visite traditionnelle du pape à la statue de la Vierge de la Place d'Espagne à Rome que j'aimerais vous partager en terminant.

"Vierge Marie... Sous ton manteau, il y a de la place pour tous, parce que tu es la Mère de la Miséricorde. Ton cœur est plein de tendresse envers tous tes enfants : la tendresse de Dieu, qui a pris chair en toi et qui est devenu notre frère, Jésus, Sauveur de tous les hommes et de toutes les femmes. En te regardant, notre Mère Immaculée, nous reconnaissons la victoire de la divine miséricorde sur le péché et sur toutes ses conséquences ; et se ravive en nous l’espérance d’une vie meilleure, libre des esclavages, des rancœurs et des peurs. Aujourd’hui, ici, nous entendons ta voix maternelle qui appelle chacun à se mettre en chemin vers cette Porte, qui représente le Christ. Tu dis à tous : 'Venez, approchez-vous dans la confiance ; entrez et recevez le don de la miséricorde ; n’ayez pas peur, n’ayez pas honte : le Père vous attend à bras ouverts pour vous donner son pardon et vous accueillir dans sa maison. Venez tous à la source de la paix et de la joie'. Nous te remercions, Mère immaculée, parce que sur ce chemin de réconciliation, tu ne nous laisses pas seuls, mais tu nous accompagnes, tu es proche de nous et tu nous soutiens dans toutes les difficultés. Bénie sois-tu, maintenant et toujours. Amen."

Que cette Eucharistie où la Parole de Dieu se fait chair pour nous dans le Corps et le Sang du Christ, nous engage de plus en plus sur le chemin de la confiance, de la foi et de l'accueil du Salut de Dieu en regardant les deux modèles que sont Marie et Élisabeth. Celles-ci ont cru à l'accomplissement des paroles du Seigneur et elles les ont recueillis dans leur coeur. Que leur exemple nous inspire dans ces derniers jours de préparation à Noël.

Amen !



Mgr Hermann Giguère, P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec

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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Dès qu’elle l’a su, Marie, avec la joie de son désir, se dirigea vers les montagnes. Remplie de Dieu, comment ne pas se précipiter vers les hauteurs ? La lenteur dans l’effort est étrangère à la grâce de l’Esprit » (Saint Ambroise)

« La visite de Marie à Elisabeth conduit à une rencontre entre Jésus et Jean dans l’Esprit Saint. Jésus est le plus jeune, celui qui vient après. Mais c’est leur proximité qui fait bondir Jean dans le sein maternel et remplit Elisabeth du Saint Esprit » (Benoît XVI)

« Elisabeth est la première dans la longue suite des générations qui déclarent Marie bienheureuse : ‘Bienheureuse celle qui a cru’ (Lc 1,45) : Marie est “bénie entre toutes les femmes” parce qu’elle a cru en l’accomplissement de la parole du Seigneur (…). Par sa foi, Marie est devenue la mère des croyants, grâce à laquelle toutes les nations de la terre reçoivent Celui qui est la bénédiction même de Dieu : Jésus le fruit béni de tes entrailles » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2.676)








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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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Message par Lumen Jeu 22 Déc 2022 - 10:48

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Jeudi 22 Décembre 2022
Semaine avant Noël, le 22 Décembre.


Trente saints martyrs à Rome
Au cimetière 'Aux deux lauriers' (IIIe siècle)
Sainte Anastasie, Martyre (IVe siècle)
Saints moines martyrs en Egypte
Sainte Françoise-Xavière Cabrini,
Vierge et Fondatrice des « Sœurs Missionnaires
du Sacré-Cœur », Sainte Patronne des
Migrants (1850-1917).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
Anne rend grâce pour la naissance de
son fils Samuel (1 S 1, 24-28)


Lecture du premier livre de Samuel

En ces jours-là,
   lorsque Samuel fut sevré,
Anne, sa mère, le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ;
l’enfant était encore tout jeune.
Anne avait pris avec elle un taureau de trois ans,
un sac de farine et une outre de vin.
   On offrit le taureau en sacrifice,
et on amena l’enfant au prêtre Éli.
   Anne lui dit alors :
« Écoute-moi, mon seigneur, je t’en prie !
Aussi vrai que tu es vivant,
je suis cette femme qui se tenait ici près de toi
pour prier le Seigneur.
   C’est pour obtenir cet enfant que je priais,
et le Seigneur me l’a donné en réponse à ma demande.
   À mon tour je le donne au Seigneur pour qu’il en dispose.
Il demeurera à la disposition du Seigneur
tous les jours de sa vie. »
Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur.

— Parole du Seigneur.


PSAUME :
(1 S 2, 1, 4-5ab, 6-7, 8abcd)

R/ Mon cœur exulte à cause du Seigneur :
c'est lui qui me sauve.
(cf. 1 S 2, 1a)

Mon cœur exulte à cause du Seigneur ;
mon front s’est relevé grâce à mon Dieu !
Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche :
oui, je me réjouis de ton salut !

L’arc des forts est brisé,
mais le faible se revêt de vigueur.
Les plus comblés s’embauchent pour du pain,
et les affamés se reposent.

Le Seigneur fait mourir et vivre ;
il fait descendre à l’abîme et en ramène.
Le Seigneur rend pauvre et riche ;
il abaisse et il élève.

De la poussière il relève le faible,
il retire le malheureux de la cendre
pour qu’il siège parmi les princes
et reçoive un trône de gloire.


ÉVANGILE :  
« Le Puissant fit pour moi des
merveilles » (Lc 1, 46-56)


Alléluia. Alléluia.
Viens, Roi de l’univers, pierre angulaire de l’Église !
À l’homme que tu as pétri de la terre
viens apporter le salut.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Marie rendit grâce au Seigneur
   en disant :
« Mon âme exalte le Seigneur,
           exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !    
   Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
   Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
   Sa miséricorde s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
   Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
   Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
   Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
   Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour
   de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »

   Marie resta avec Élisabeth environ trois mois,
puis elle s’en retourna chez elle.

  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

Mon âme exalte Le Seigneur, exulte mon esprit
en Dieu, mon Sauveur !

L’identification de Marie à Israël, fille de Sion, demeure de Dieu, structure tout le cantique du Magnificat que la liturgie propose aujourd’hui à notre méditation.
Ce dernier commence par l’action de grâce de l’humble servante qui réfère toute louange à Dieu seul :
« Mon âme exalte Le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s’est penché sur son humble servante ».

Cette action de grâce personnelle devient alors action de grâce collective de tout le peuple : « toutes les générations me diront Bienheureuse », pour s’achever avec la figure d’Abraham qui en Marie voit s’accomplir la promesse de Dieu : « il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais ».

De Marie à Abraham, de l’accomplissement à l’origine première de la Foi dans la promesse, c’est toute l’histoire du Salut qui est ici récapitulée dans toutes ses dimensions, personnelles et communautaires.

En Jésus, se réalise la mystérieuse promesse biblique de Sophonie 3, 15 que Dieu viendrait résider en son peuple, dans les derniers temps : « le roi d’Israël, le Seigneur est en toi ». Le Fils de Dieu devient fils de Marie qui est le signe et le lieu de ce Mystère comme Fille de Sion eschatologique.
Désormais, le lieu de l’Alliance vivante de Dieu avec son peuple n’est plus dans l’Arche de bois mais dans l’esprit et le corps de la Vierge qui le reçoit.
Marie est ce nouveau Tabernacle, cette nouvelle Arche, qui contient en elle la présence de Dieu.

En ce jour, laissons-nous entraîner dans l’élan de la joie de Marie et d’Élisabeth devant l’excellence du mystère de Salut qui s’est accompli il y a deux mille ans et qui s’actualise aujourd’hui encore pour nous.
Avec Jean-Baptiste, bondissons de joie à l’accueil du Verbe incarné qui vient visiter son peuple.

Oui, derrière cette jeune femme qui vient rendre visite à sa cousine c’est le Verbe qui vient visiter son précurseur et, en le consacrant et le sanctifiant par L’Esprit, continue les visites de Dieu à son peuple et prépare les visites du Verbe au sein de la Nouvelle Alliance.

Avec Marie, dans l’humilité, glorifions Dieu pour cette merveille. Car il faut être humble, littéralement « pauvre » pour reconnaître dans la banalité d’un tel événement la réalisation d’un si grand mystère.
Rappelons-nous ces paroles de Jésus lui-même : « Je te Bénis Père d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélés aux humbles » (Mt 11, 25).

Sans aucun mérite de notre part, il est venu nous sauver pour nous donner part à sa Divinité et à son éternelle sainteté. Avec Marie laissons éclater notre joie : « le puissant fit pour moi des merveilles, Saint est son Nom ».

« Oui Seigneur en ce jour nous invoquons ton Nom qui est Saint. En Lui, notre esprit exulte et notre âme est en fête, car il est le seul Nom qui nous sauve : Jeshua, Dieu Sauveur. Amen, Alléluia. »



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.

Son amour à jamais Lc 1,46-55
                                                                               
À travers la rédaction de l'évangéliste saint Luc, et à travers son enthousiasme pour la Mère de Jésus, nous rejoignons dans le Magnificat la Vierge Marie au cœur de son propre mystère et au cœur du mystère du peuple de Dieu.

     Marie, parce qu'elle se sait porteuse du Messie de Dieu, se situe d'elle-même au centre de toute l'histoire du salut, entre la promesse faite aux patriarches et le salut "à jamais" offert à tous les croyants; donc entre la première aube de la foi et l'aube définitive de la gloire, qui déjà l'enveloppe personnellement: "tous les âges me diront bienheureuse".

Entre cet hier des promesses et ce demain assuré de l'accomplissement Marie, modèle de foi, accueille et chante l'aujourd'hui de Dieu, et c'est un aujourd'hui de tendresse. Dieu vient de se pencher vers sa servante, qu'il voyait si humble; il s'est penché vers cette femme humble, qu'il voyait prête à le servir. Dieu vient de faire pour elle des merveilles, des merveilles en elle et par elle.

Et c'est pourquoi Marie exalte et exulte. Elle exalte son Seigneur plus haut que tout, plus haut que tous: lui seul est grand, lui seul aussi est assez grand pour l'amour qu'elle veut lui donner. Et elle exulte parce que Dieu l'a sauvée, elle la première, pour la rendre digne du Fils de Dieu Sauveur.

Puisque Dieu est à la fois le Dieu de majesté et le Dieu qui se penche, la prière de Marie se fait à la fois adoration et allégresse: adoration devant le Tout autre, allégresse filiale auprès du Tout proche. Ainsi l'humble Marie de Nazareth, sans phrases ni discours, nous ramène devant l'essentiel de notre existence contemplative, devant ce double et unique mystère de majesté et de tendresse qu'il nous faut rejoindre chaque jour sans jamais le saisir, et sans jamais le posséder autrement que dans l'espérance, et recouvert par l'opacité de la foi.

     Puis le regard de Marie embrasse, au-delà et à la lumière de son mystère personnel, le mystère du peuple de Dieu. Dans le style des hymnes d'Israël, elle chante les habitudes de Dieu, qui sont autant de visages de sa fidélité.

Face au groupe du refus, où se retrouvent les superbes, les puissants et les riches de cœur, Marie rassemble autour d'elle le groupe du oui: les humbles, les affamés, l'Israël serviteur, puis Abraham et toute sa lignée d'hommes de foi.

D'un côté Dieu agit en force: il disperse, il renverse, il renvoie, il vide les mains, car le Dieu de Marie reste libre, juste et souverain; mais avec le peuple du oui, ce même Dieu déploie tout son amour: il élève, il relève, il comble de biens. Car le Dieu de Marie est celui qui "se souvient"; il est Yahweh à la longue mémoire; il sait qu'il a promis et ce qu'il a promis à ceux qui l'aimeront: d'âge en âge il suit son idée et maintient son amour.

Pour tout le peuple des pauvres de cœur qui attendent et accueillent le salut comme Dieu l'a prévu et là où Dieu l'envoie, la force même de Dieu devient un autre nom de son amour: "le Puissant fait de grandes choses"

     Et de fait, il n'y a que les grandes choses qui soient dignes de Dieu  Mais ces choses grandes qu'il aime parce qu'elles lui ressemblent, où Dieu les a-t-il faites? où l'ombre de l'Esprit s'est-elle faite plus dense et plus féconde? - Au village perdu de Nazareth, que personne ne remarquait, dont personne ne parlait sinon pour se moquer des attardés qui y vivaient encore (Jn 1,46).

C'est à Nazareth, sous l'ombre de l'Esprit, que se poursuit la gestation humaine du Fils de Dieu. C'est de Nazareth que Marie partira lorsque le temps sera venu pour son enfant de naître dans la cité de David. C'est aussi à Nazareth que Dieu nous veut et nous rejoint, le Nazareth de notre vie, de notre service, de notre amour quotidien. Que notre position ou notre tâche soient brillantes ou obscures, que notre compétence et notre dévouement soient reconnus ou ignorés, notre réponse à Dieu garde tout son prix si nous la monnayons loyalement, filialement, dans l'aujourd'hui de notre Nazareth.

Dieu, pour faire en nous de grandes choses, n'a que faire de nos grandeurs, et plus nous mettons à son service notre crédit humain et notre efficacité, plus il nous demande de "marcher modestement sous son regard" (Mi 6,8). Là, dans ce cheminement généreux et tout humble, nous retrouvons chaque jour le meilleur de nous-mêmes, notre être de fils et de filles de Dieu. Là, serviteurs et servantes du Seigneur, à l'image de Marie nous apprenons à redire, comme des pauvres de cœur, notre Magnificat: Dieu m'a sauvé, Dieu m'a regardé, Dieu a fait pour moi de grandes choses.



Fr. Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Marie a dit : ‘Mon âme exalte le Seigneur’. Aussi – dit-Elle – je mets toutes les forces de mon âme à Lui rendre grâce dans la louange, et je consacre tout mon être, mes sens et mon intelligence à contempler son infinie grandeur » (Saint Bède le Vénérable)

« Chez Elisabeth et Zacharie, nous écoutons le “Magnificat”, ce grand poème qui nous arrive des lèvres, ou plutôt du cœur de Marie, inspiré par l’Esprit Saint. ‘Mon âme grandit le Seigneur’… Marie est grande précisément parce qu’elle n’a pas voulu se faire grande elle-même » (Benoît XVI)

« Adorer Dieu, c’est, dans le respect et la soumission absolue reconnaître le “néant de la créature” qui n’est que par Dieu. Adorer Dieu, c’est comme Marie, dans le Magnificat, le louer, l’exalter et s’humilier soi-même, en confessant avec gratitude qu’Il a fait de grandes choses et que saint est son nom (...) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique n° 2.097)








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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Ven 23 Déc 2022 - 20:21

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 23 Décembre 2022
Semaine avant Noël, le 23 Décembre.


Saints Evariste et ses compagnons, 10 martyrs
de Crête: Evariste, Théodule, Saturnin,
Europe et bien d'autres (+ 250)
Saint Servule, infirme et mendiant (+ 590).
Saint Nahum d'Ochrid, Évangélisateur de
la Moravie et de la Bulgarie (IXe siècle)
Saint Jean de Kęnty, Prêtre et théologien,
Patron de la Pologne et Lituanie (1397-1473).
Sainte Marguerite-Marie d'Youville
Fondatrice d'œuvres au Canada (+ 1771)
Saint Antoine de Sainte-Anne
Franciscain, fondateur du Monastère des
Conceptionnistes (+ 1822)
Bienheureux Armand, Évêque de Brixen
(Bolzano) (+ 1164)
Vénérable Angela Maria du Coeur de Jésus
Religieuse allemande "l'ange d'Auschwitz"
(+ 1944)


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Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
« Je vais vous envoyer Élie le prophète,
avant que vienne le jour du Seigneur »
(Ml 3, 1-4.23-24)


Lecture du livre du prophète Malachie

Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Voici que j’envoie mon messager
pour qu’il prépare le chemin devant moi ;
et soudain viendra dans son Temple
le Seigneur que vous cherchez.
Le messager de l’Alliance que vous désirez,
le voici qui vient, – dit le Seigneur de l’univers.
Qui pourra soutenir le jour de sa venue ?
Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ?
Car il est pareil au feu du fondeur,
pareil à la lessive des blanchisseurs.
Il s’installera pour fondre et purifier :
il purifiera les fils de Lévi,
il les affinera comme l’or et l’argent ;
ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur,
présenter l’offrande en toute justice.
Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem
sera bien accueillie du Seigneur,
comme il en fut aux jours anciens,
dans les années d’autrefois.

Voici que je vais vous envoyer Élie le prophète,
avant que vienne le jour du Seigneur,
jour grand et redoutable.
Il ramènera le cœur des pères vers leurs fils,
et le cœur des fils vers leurs pères,
pour que je ne vienne pas frapper d’anathème le pays !

– Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 24 (25), 4-5ab, 8-9, 10.14)

R/ Redressez-vous et relevez la tête,
car votre rédemption approche.
(Lc 21, 28)

Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.

Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.

Les voies du Seigneur sont amour et vérité
pour qui veille à son alliance et à ses lois.
Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent ;
à ceux-là, il fait connaître son alliance.


ÉVANGILE :  
Naissance de Jean Baptiste (Lc 1, 57-66)


Alléluia. Alléluia.
Viens, Espérance des nations,
Sauveur de tous les peuples !
Viens sauver ce qui était perdu.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter,
elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur
lui avait montré la grandeur de sa miséricorde,
et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant.
Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
Mais sa mère prit la parole et déclara :
« Non, il s’appellera Jean. »
On lui dit :
« Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père
comment il voulait l’appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit :
« Jean est son nom. »
Et tout le monde en fut étonné.
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia :
il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors tous les gens du voisinage
et, dans toute la région montagneuse de Judée,
on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient
les conservaient dans leur cœur et disaient :
« Que sera donc cet enfant ? »
En effet, la main du Seigneur était avec lui.

  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

Naissance de Jean-Baptiste. Lc 1,57-66

Personne ne s'attendait à cela : une vieille femme avec un bébé magnifique ! et dans la maison d'Élisabeth tout le village défilait. On voulait voir l'enfant, féliciter le vieux couple, et les plus clairvoyants, se souvenant des Écritures, se disaient : "Vraiment, rien n'arrête le Seigneur, que ce soit la vieillesse ou la stérilité".

Ni les voisins ni la famille n'auraient voulu manquer la fête du huitième jour. L'atmosphère était à la joie, à la jeunesse, au renouveau. Une seule ombre au tableau: Zacharie était toujours muré dans son silence.

Il avait douté de la puissance de Dieu; et à l'Ange qui lui annonçait une naissance prochaine, il avait répondu : "Qu'est-ce qui m'en assurera ?". Comme si la parole de Dieu ne suffisait pas, il avait demandé un signe ... et le signe était venu, inattendu, décevant, étrange: une impuissance à communiquer.

Dès qu'un croyant décroche du niveau de la foi, dès qu'il quitte le terrain de la Promesse, dès qu'il commence à contester l'initiative de Dieu, il n'a plus de parole à faire entendre à ses frères; dès lors qu'il refuse ce que Dieu lui dit, il n'a plus rien à dire au nom de Dieu.

De là viennent souvent les mutismes dans l'Église: on comptait sur telle homme, sur telle femme, et ils sont tout à coup devenus muets. Pour n'avoir pas accueilli telle parole de Dieu, ils ont perdu leur propre parole; pour avoir trouvé invraisemblable l'espérance que Dieu leur offrait, ils se sont coupés de la joie réservée aux coeurs pauvres.

Mais après le doute vient le moment de la foi, et Zacharie, en griffonnant sur sa tablette, appuie de toute son autorité la résolution d'Élisabeth : l'enfant s'appellera, non pas Zacharie, comme son père, mais Jean.

Ce qui est en cause ici, ce n'est pas tellement la signification des deux noms, car les deux sont aussi beaux et aussi profonds l'un que l'autre. Zakar-yah, "Dieu s'est souvenu", et Yô-hânan, "Dieu a fait grâce", ce sont, au fond, deux noms équivalents, car pour Dieu, se souvenir, c'est faire grâce, c'est prolonger sa grâce, et quand Dieu fait grâce, c'est toujours dans l'axe d'une promesse, et donc dans l'axe du souvenir.

La différence est ailleurs : Zacharie serait le nom donné par un homme, le nom d'un père humain et le rappel d'une lignée humaine; tandis que Yôhânan est le nom que Dieu a donné, une sorte de nom-programme pour la vie du Précurseur.

Ainsi le bébé s'appellera Jean, et Zacharie le vieux prêtre se rallie au programme de Dieu. Le Seigneur lui-même a nommé l'enfant du vieil homme, et c'est là qu'est tout le mystère. Lors de la création, selon la théologie imagée de la Genèse, Dieu avait demandé à l'homme de nommer tous les êtres qui formaient son monde; et voilà qu'à l'inverse Dieu se réserve de nommer certains enfants des hommes, ceux sur qui d'avance il pose sa main.

Ainsi en va-t-il de nos créations, de nos œuvres, de nos projets de vie. À quoi servirait-il de vouloir à tout prix leur donner un nom d'homme, quand Dieu lui-même les garde sous sa main pour leur donner en temps voulu un nom connu de lui seul ?

Si Dieu notre Père a déjà fait tant de merveilles dans notre pauvreté, s'il parvient à susciter malgré tout la vie dans la terre stérile de notre amour, comment ne pas lui faire confiance jusqu'au bout ? C'est peut-être le geste filial que Dieu attend de nous pour nous rendre la parole, pour faire de chacun de nous un vrai témoin de sa miséricorde.



Fr. Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

« ‘Que sera donc cet enfant?’. Et la main du Seigneur était avec lui »
                                                                               
Aujourd'hui, dans la première lecture nous lisons : « Voici que j'envoie mon messager, et il préparera le chemin devant Moi » (Ml 3,1).
La prophétie de Malachie s'accomplit en Jean-Baptiste. C'est un des personnages principaux de la liturgie de l'Avent, qui nous invite à nous préparer dans la prière et la pénitence à la venue du Seigneur.
Comme la prière collective de la Messe d'aujourd'hui : « Accorde-nous tes serviteurs, qui reconnaissons l'approche de la Naissance de Ton Fils, d'expérimenter la Miséricorde du Verbe qui a daigné prendre chair de la Vierge Marie et habiter parmi nous ».

La naissance du Précurseur nous parle de la proximité de Noël. Le Seigneur est proche ! Préparons-nous ! Quand les prêtres qui vinrent de Jérusalem lui demandèrent qui il était, il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur » (Jn 1,23).

« Voici que je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec Moi » (Ap 3,20), lit-on dans l'antienne de la communion.
Nous devons nous examiner pour voir comment nous sommes en train de nous préparer à recevoir Jésus le jour de Noël: Dieu veut naître surtout dans nos cœurs.

La vie du Précurseur nous enseigne les vertus dont nous avons besoin afin de profiter pleinement de la venue de Jésus, fondamentalement, l'humilité du cœur.
Il se reconnaît comme un instrument de Dieu pour accomplir sa vocation, sa mission. Comme le dit Saint Ambroise; « Ne te glorifie pas d'être appelé fils de Dieureconnaissons la grâce sans oublier notre nature —; ne t'enorgueillis pas si tu as bien servi, car tu as accompli ton devoir.
Le soleil fait son travail, la lune obéit, les anges accomplissent leur mission. L'instrument choisi par Le Seigneur pour les gentils dit : ‘Car je suis le moindre des Apôtres, moi qui ne suis pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu’ (1Co 15,9)».

Cherchons uniquement la Gloire de Dieu. La vertu de l'humilité nous conditionne à nous préparer dûment pour les Fêtes qui approchent.



Abbé Miquel MASATS i Roca (Girona, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Elisabeth sentit que Marie était proche, comme Jean sentit la proximité du Seigneur ; La femme entendit le salut de la femme, le fils sentit la présence du Fils ; elles proclament la grâce, eux parviennent à faire profiter leurs mères de ce don » (Saint Ambroise)

« Jean annoncera quelqu’un de plus grand qui allait venir après lui. Il a été envoyé pour préparer le chemin de cet Autre mystérieux ; toute sa mission est orientée vers Lui : quelque chose de réellement grand s’annonçait » (Benoît XVI)

« Jean est plus qu’un prophète (Lc 7, 26). En lui, l’Esprit Saint accomplit de “parler par les prophètes”. Jean achève le cycle des prophètes inauguré par Elie. Il annonce l’imminence de la Consolation d’Israël, il est la “voix” du Consolateur qui vient (Jn 1, 23). Comme le fera l’Esprit de Vérité, ‘ il vint comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière’ (Jn 1, 7). Quant à Jean, l’Esprit accomplit ainsi les “recherches des prophètes” et la convoitise des anges » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 719)








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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen
Lumen

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Message par Lumen Sam 24 Déc 2022 - 17:03

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Samedi 24 Décembre 2022
Solennité de la Nativité du Seigneur. Messe de la nuit.

Saints ancêtres de Jésus le Christ
Saint Antiochius, Moine de la laure de
Saint Saba (+ v. 630)
Sainte Adèle, Abbesse bénédictine à
Pfalzel (+ 735)
Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice
de la « Congrégation de la Sainte Famille »
(1816-1865).
Saint Charbel Makhlouf, Prêtre et Moine
Maronite (1828-1898).
Vénérable Élias Hoyek, Patriarche
d’Antioche des maronites (+ 1931)



NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la MESSE DE LA NUIT

PREMIÈRE LECTURE :
« Un enfant nous est né » (Is 9, 1-6)


Lecture du livre du prophète Isaïe

Le peuple qui marchait dans les ténèbres
a vu se lever une grande lumière ;
et sur les habitants du pays de l’ombre,
une lumière a resplendi.
   Tu as prodigué la joie,
tu as fait grandir l’allégresse :
ils se réjouissent devant toi,
comme on se réjouit de la moisson,
comme on exulte au partage du butin.
   Car le joug qui pesait sur lui,
la barre qui meurtrissait son épaule,
le bâton du tyran,
tu les as brisés comme au jour de Madiane.
   Et les bottes qui frappaient le sol,
et les manteaux couverts de sang,
les voilà tous brûlés :
le feu les a dévorés.

   Oui, un enfant nous est né,
un fils nous a été donné !
Sur son épaule est le signe du pouvoir ;
son nom est proclamé :
« Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort,
Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. »
   Et le pouvoir s’étendra,
et la paix sera sans fin
pour le trône de David et pour son règne
qu’il établira, qu’il affermira
sur le droit et la justice
dès maintenant et pour toujours.
Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers !

   – Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 95 (96), 1-2a, 2b-3, 11-12a,
12b-13a, 13bc)

R/ Aujourd’hui, un Sauveur nous est né :
c’est le Christ, le Seigneur.

(cf. Lc 2, 11)

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !

Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.

Il jugera le monde avec justice
et les peuples selon sa vérité.


DEUXIÈME LECTURE :
« La grâce de Dieu s’est manifestée pour
tous les hommes » (Tt 2, 11-14)


Lecture de la lettre de saint Paul
Apôtre à Tite

Bien-aimé,
   la grâce de Dieu s’est manifestée
pour le salut de tous les hommes.
   Elle nous apprend à renoncer à l’impiété
et aux convoitises de ce monde,
et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable,
avec justice et piété,
   attendant que se réalise la bienheureuse espérance :
la manifestation de la gloire
de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ.
   Car il s’est donné pour nous
afin de nous racheter de toutes nos fautes,
et de nous purifier
pour faire de nous son peuple,
un peuple ardent à faire le bien.

   – Parole du Seigneur.


ÉVANGILE :
« Aujourd’hui vous est né un Sauveur »
(Lc 2, 1-14)


Alléluia. Alléluia.
Je vous annonce une grande joie :
Aujourd’hui vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur !
Alléluia. (cf. Lc 2, 10-11)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

  En ces jours-là,
parut un édit de l’empereur Auguste,
ordonnant de recenser toute la terre
   – ce premier recensement eut lieu
lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie.
   Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.
   Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth,
vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem.
Il était en effet de la maison et de la lignée de David.
   Il venait se faire recenser avec Marie,
qui lui avait été accordée en mariage
et qui était enceinte.

   Or, pendant qu’ils étaient là,
le temps où elle devait enfanter fut accompli.
   Et elle mit au monde son fils premier-né ;
elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire,
car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
   Dans la même région, il y avait des bergers
qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs
pour garder leurs troupeaux.
   L’ange du Seigneur se présenta devant eux,
et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière.
Ils furent saisis d’une grande crainte.
   Alors l’ange leur dit :
« Ne craignez pas,
car voici que je vous annonce une bonne nouvelle,
qui sera une grande joie pour tout le peuple :
   Aujourd’hui, dans la ville de David,
vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur.
   Et voici le signe qui vous est donné :
vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. »
   Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable,
qui louait Dieu en disant :
   « Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

   – Acclamons la Parole de Dieu.



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commentaire du jour.


« Dieu a rendu brève sa Parole, il l’a abrégée »
                                                                                                                                 
Pour guider notre Foi, la Parole de Dieu qui nous est offerte dans cette Liturgie de Noël nous propose le contraste entre la nuit et la lumière, la gloire et l’humilité.
Au cœur de la nuit, c’est élevé une lumière pour éclairer tout homme, « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre, une lumière a resplendi » nous dit le prophète Isaïe.
Et l’apôtre Paul précise que « La grâce de Dieu s’est manifestée pour le Salut de tous les hommes.
C’est elle qui nous apprend à (…) attendre le Bonheur que nous espérons avoir quand se manifestera la Gloire de Jésus-Christ, notre grand Dieu et notre Sauveur
».
Tandis que l’ange annonce aux bergers : « je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande Joie pour tout le peuple : Aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire
».

Dans ce contraste se trouve résumé le mystère de l’incarnation où Dieu rejoint notre humanité.
Rien de merveilleux, rien d’extraordinaire, rien d’éclatant n’est donné comme signe aux bergers.
Ils verront seulement un enfant entouré de langes qui, comme tous les enfants, a besoin de soins maternels ; un enfant qui est né dans une étable et qui, de ce fait, est couché non pas dans un berceau, mais dans une mangeoire.
Le signe de Dieu est l’enfant, avec son besoin d’aide et avec sa pauvreté. C’est seulement avec le cœur que les bergers pourront voir qu’en cet enfant, la promesse du prophète Isaïe que nous venons d’entendre dans la première lecture est devenue réalité : « Un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l’insigne du pouvoir est sur ses épaules » (Is 9, 5). La Lumière et la force de Dieu se sont limitées dans la faiblesse de l’Enfant-Jésus.

Dans sa dernière encyclique sur la Parole de Dieu, Benoît XVI nous rappelait que « selon leur traduction grecque de l’Ancien Testament, les Pères de l’Église ont trouvé une parole du prophète Isaïe - que Saint Paul cite aussi - pour montrer que les voies nouvelles de Dieu étaient déjà annoncées dans l’Ancien Testament.
On pouvait y lire : « Dieu a rendu brève sa Parole, il l’a abrégée » (Is 10, 23 ; Rm 9, 28). Les Pères l’interprétaient dans un double sens.
Le Fils Lui-même est la Parole, le Logos ; la Parole éternelle s’est faite petite – si petite qu’elle peut entrer dans une mangeoire.
Et elle s’est faite enfant, afin que la Parole devienne pour nous saisissable.
À présent, la Parole n’est pas seulement audible, elle ne possède pas seulement une voix, maintenant la Parole a un visage que nous pouvons voir : Jésus de Nazareth. »

Ainsi, « Dieu a abrégé sa Parole », Il n’est plus loin, Il n’est plus inconnu, Il n’est plus inaccessible à notre cœur.
Il s’est fait enfant pour nous et, il a dissipé toute ambiguïté. Il s’est fait notre prochain dans la faiblesse, restaurant encore de cette manière l’image de l’homme qui, souvent, nous apparaît si peu aimable.
Et par là, Dieu pour nous s’est fait don, Il s’est donné Lui-même. Lui, l’Éternel qui est au-delà du temps, a assumé le temps, il a tiré vers le haut notre temps, près de Lui.
Noël est devenu la Fête des dons, pour imiter Dieu qui s’est donné Lui-même à nous. Dès lors tous nos échanges de vœux et de cadeaux ne prennent véritablement sens que dans la mesure où ils expriment notre bonne volonté de nous donner aux autres, notre générosité.

« Dieu a abrégé sa Parole » pour la rendre définitivement accessible non seulement en se livrant dans un corps mais aussi dans sa prédication en sachant ramener nos cœurs à l’essentiel.
Alors que la Parole de Dieu communiquée dans les livres de l’Écriture Sainte était, au fil du temps, devenue longue.
Longue et compliquée, non seulement pour les gens simples, mais même encore plus pour les personnes qui connaissaient l’Écriture Sainte, pour les savants qui, clairement, se perdaient dans les détails et dans les problèmes qui en découlaient, ne réussissant presque plus à trouver une vision d’ensemble.
Jésus a « rendu brève » la Parole – il nous a fait voir à nouveau sa plus profonde simplicité et sa plus profonde unité.
Tout ce que nous enseignent la Loi et les prophètes est résumé – dit-il – dans les paroles : « Tu aimeras Le Seigneur Ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit… Tu aimeras ton prochain comme toi -même » (Mt 22, 37-39).
Tout est là – la Foi entière se réduit à cet unique acte d’Amour, qui englobe Dieu et les hommes.

Enfin, les Père de l’Église donnent une troisième signification à l’affirmation sur la Parole devenue « brève » et « petite ».
Aux bergers, il fut dit qu’ils auraient trouvé l’enfant dans une mangeoire pour animaux.
Relisant Isaïe (1, 3) « Le bœuf connaît son propriétaire et l’âne, la crèche de son maître. Israël ne me connaît pas, mon peuple ne comprend pas », les Pères ont déduit que, près de la mangeoire à Bethléem, il y avait un bœuf et un âne et ils ont interprété le texte dans le sens où ce serait un symbole des Juifs et des païens, donc de l’humanité entière, qui ont besoin d’un sauveur : de ce Dieu qui s’est fait enfant.
Ceux qui nous représentent à la crèche, ce sont le bœuf et l’âne qui nous interroge sur notre Foi : nous avons reconnu notre sauveur, et vous ?
L’homme, pour vivre, a besoin de pain, du fruit de la terre et de son travail, mais il ne vit pas seulement de pain, il a besoin de nourriture pour son âme : il a besoin d’un sens qui remplit sa vie.
Ainsi, pour les Pères, la mangeoire des animaux est devenue le symbole de l’autel, sur lequel est déposé le Pain, qui est Le Christ Lui-même : la vraie nourriture pour nos cœurs. Et nous voyons encore une fois qu’il s’est fait petit, sous l’humble apparence de l’hostie, d’un petit morceau de pain, Il se donne Lui-même à nous pour être notre nourriture.

Le signe de Dieu est la simplicité de l’enfance et de l’hostie. Le signe de Dieu est qu’Il se fait petit et vulnérable pour nous. Telle est sa façon de régner.
Il ne vient pas avec puissance ni grandeur extérieure. Il vient comme un enfant. Il ne veut pas s’imposer par la force.
Il nous enlève la peur de sa grandeur. Il ne veut rien d’autre de nous, si ce n’est notre Amour.
« Dieu a rendu brève sa Parole, il l’a abrégée » (Is 10, 23 ; Rm 9, 28).
Le Fils, Lui-même, est la Parole de Dieu, il est le Logos, la Parole éternelle qui s’est faite petite, si petite qu’elle peut entrer dans une mangeoire.
La Parole s’est faite enfant et pain, afin qu’Elle devienne pour nous saisissable, assimilable.



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Autre commentaire de ce jour.

« Je viens vous annoncer une bonne nouvelle,
une grande Joie pour tout le peuple »

Il fait très froid sur terre. Les Cieux sont brodés d’étoiles qui se devinent seulement sur le fond bleu foncé de la voûte Céleste inondée de ténèbres.
Sur la terre, une des plus petites étoiles de l’immense système planétaire, sont en train de se produire cette nuit des prodiges qui étonnent les anges… : un Dieu qui, par Amour pour l’homme, descend humilié dans la chair mortelle, et naît d’une femme dans une des étoiles les plus petites, une des plus froides, sur la terre…

Les hommes ont aussi de la glace dans leur cœur. Personne n’accourt assister au miracle de la Naissance de Dieu.
Le monde entier se réduit seulement à une femme appelée Marie, à un homme aux yeux bleus, qui s’appelle Joseph, et à un enfant nouveau-né, qui, enveloppé dans des langes, ouvre ses yeux pour la première fois sous le souffle chaud d’un âne et d’un bœuf, reposant sur une poignée de paille que la pauvreté de Joseph, la sollicitude et l’amour de Marie lui ont procurée.
Le monde entier dort, inconscient, dans le lourd sommeil de la chair. Il fait très froid cette nuit-là sur la terre de Juda.
Les étoiles brodées dans les Cieux sont les yeux des anges qui chantent « Gloire à Dieu dans les hauteurs ! », chant entonné pour Dieu, et entendu par quelques bergers qui surveillent leurs troupeaux et accourent adorer, avec leur âme d’enfant, Jésus qui vient de naître. C’est la première leçon de l’Amour de Dieu…

Bien que mon âme n’ait ni la chasteté de Joseph ni l’amour de Marie, j’ai offert au Seigneur mon absolue pauvreté de tout, mon âme vide.
Si je ne lui ai pas entonné des hymnes comme les anges, j’ai essayé de lui chanter quelques refrains de bergers, la chanson du pauvre, de celui qui n’a rien; la chanson de celui qui ne peut offrir à Dieu que misères et faiblesses.
Mais qu’importe, car les misères et les faiblesses offertes à Jésus avec un cœur vraiment amoureux sont acceptées par lui comme si elles étaient des vertus.
Grande, immense est la Miséricorde de Dieu ! Ma chair mortelle n’entend pas les louanges du Ciel, mais mon âme devine que, aujourd’hui aussi comme alors, les anges regardent étonnés la Terre, et entonnent le « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et Paix sur terre aux hommes de bonne volonté ! »



Saint Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), Moine Trappiste espagnol.
Écrits spirituels, 27/12/1936 (trad. Cerf 2008, p. 278)



Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Remercions Dieu le Père par le biais de son Fils, dans l’Esprit Saint, puisqu’il a eu pitié de nous à cause de l’immense miséricorde avec laquelle il nous a aimés. Puisque nous sommes morts pour les péchés, Il nous a fait vivre avec le Christ, afin que grâce à Lui nous soyons une nouvelle créature » (Saint Léon le Grand)

« Ce jour-là Jésus le Sauveur, est né de la Vierge Marie. Adorons la bonté de Dieu faite chair, et laissons les larmes du repentir remplir nos yeux et laver nos cœurs. Nous en avons tous besoin » (Pape François)

« Jésus est né dans l’humilité d’une étable, dans une famille pauvre. De simples bergers sont les premiers témoins de l’événement. C’est dans cette pauvreté que se manifeste la gloire du ciel. L’Eglise ne se lasse pas de chanter la gloire de cette nuit : ‘La Vierge aujourd’hui met au monde l’Eternel. Et la terre offre une grotte à l’Inaccessible. Les anges et les pasteurs le louent. Et les mages avec l’étoile s’avancent. Car Tu es né pour nous, Petit Enfant, Dieu éternel ! ’ » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 525)










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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !


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Message par Lumen Dim 25 Déc 2022 - 17:07

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Eucharistie du Dimanche 25 Décembre 2022
Solennité de la Nativité du Seigneur. Messe du jour.

Saint Pierre Nolasque, Fondateur de
l'Ordre de Notre-Dame-de-la
-Merci (1189-1258).
Saint Jacopone de Todi, Franciscain,
auteur du Stabat Mater (+ 1306)
Saint Albert (Albertynki) Chmielowski,
Peintre, Religieux, Fondateur des
« Albertins » (1845-1916).
Bienheureuse Antonia Maria Verna
Religieuse italienne fondatrice (+ 1838)
Bienheureuse Marie des Apôtres
Fondatrice des religieuses du Divin
Sauveur (+ 1907)



NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la MESSE DU JOUR

PREMIÈRE LECTURE :
« Tous les lointains de la terre ont vu
le salut de notre Dieu » (Is 52, 7-10))


Lecture du livre du prophète Isaïe

Comme ils sont beaux sur les montagnes,
les pas du messager,
celui qui annonce la paix,
qui porte la bonne nouvelle,
qui annonce le salut,
et vient dire à Sion :
« Il règne, ton Dieu ! »
   Écoutez la voix des guetteurs :
ils élèvent la voix,
tous ensemble ils crient de joie
car, de leurs propres yeux,
ils voient le Seigneur qui revient à Sion.
   Éclatez en cris de joie,
vous, ruines de Jérusalem,
car le Seigneur console son peuple,
il rachète Jérusalem !
   Le Seigneur a montré la sainteté de son bras
aux yeux de toutes les nations.
Tous les lointains de la terre
ont vu le salut de notre Dieu.

   – Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 97 (98), 1, 2-3ab, 3cd-4, 5-6)

R/ La terre tout entière a vu
le salut que Dieu nous donne.
(cf. Ps 97, 3)

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s’est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d’Israël.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !

Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !


DEUXIÈME LECTURE :
« Dieu nous a parlé par son Fils » (He 1, 1-6)


Lecture de la lettre aux Hébreux

À bien des reprises
et de bien des manières,
Dieu, dans le passé,
a parlé à nos pères par les prophètes ;
   mais à la fin, en ces jours où nous sommes,
il nous a parlé par son Fils
qu’il a établi héritier de toutes choses
et par qui il a créé les mondes.
   Rayonnement de la gloire de Dieu,
expression parfaite de son être,
le Fils, qui porte l’univers
par sa parole puissante,
après avoir accompli la purification des péchés,
s’est assis à la droite de la Majesté divine
dans les hauteurs des cieux ;
   et il est devenu bien supérieur aux anges,
dans la mesure même où il a reçu en héritage
un nom si différent du leur.
   En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange :
Tu es mon Fils,
moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ?

Ou bien encore :
Moi, je serai pour lui un père,
et lui sera pour moi un fils ?

   À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né
dans le monde à venir,
il dit :
Que se prosternent devant lui
tous les anges de Dieu.


   – Parole du Seigneur.


ÉVANGILE :
« Le Verbe s’est fait chair, il a habité
parmi nous » (Jn 1, 1-18)


Alléluia. Alléluia.
Aujourd’hui la lumière a brillé sur la terre.
Peuples de l’univers, entrez dans la clarté de Dieu ;
venez tous adorer le Seigneur !
Alléluia. (cf. Lc 2, 10-11)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

  Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était auprès de Dieu,
et le Verbe était Dieu.
   Il était au commencement auprès de Dieu.
   C’est par lui que tout est venu à l’existence,
et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
   En lui était la vie,
et la vie était la lumière des hommes ;
   la lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.

   Il y eut un homme envoyé par Dieu ;
son nom était Jean.
   Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la Lumière,
afin que tous croient par lui.
   Cet homme n’était pas la Lumière,
mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

   Le Verbe était la vraie Lumière,
qui éclaire tout homme
en venant dans le monde.
   Il était dans le monde,
et le monde était venu par lui à l’existence,
mais le monde ne l’a pas reconnu.

   Il est venu chez lui,
et les siens ne l’ont pas reçu.
   Mais à tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu,
eux qui croient en son nom.
   Ils ne sont pas nés du sang,
ni d’une volonté charnelle,
ni d’une volonté d’homme :
ils sont nés de Dieu.
   Et le Verbe s’est fait chair,
il a habité parmi nous,
et nous avons vu sa gloire,
la gloire qu’il tient de son Père
comme Fils unique,
plein de grâce et de vérité.

   Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant :
« C’est de lui que j’ai dit :
Celui qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était. »
   Tous, nous avons eu part à sa plénitude,
nous avons reçu grâce après grâce ;
   car la Loi fut donnée par Moïse,
la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

   Dieu, personne ne l’a jamais vu ;
le Fils unique, lui qui est Dieu,
lui qui est dans le sein du Père,
c’est lui qui l’a fait connaître.

   – Acclamons la Parole de Dieu.



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commentaire du jour.


Le Logos. Jn 1,1-18
                                                                                                                                 
L'Évangile de Jean s'ouvre par une longue méditation qui nous transporte en Dieu, origine de toute lumière, de toute vie, de tout projet d'amour.

À vrai dire, les trois autres évangélistes devaient, eux aussi, sentir le besoin d'une sorte de prologue. Marc annonce d'entrée le thème essentiel de la bonne nouvelle : "Commencement de l'évangile de Jésus Christ, fils de Dieu". Une courte phrase, donc, mais qui contient déjà tout le mystère. Matthieu commence par une généalogie, descendant d'Abraham, par David, jusqu'à Jésus, né de Marie, avant de résumer son enfance. Luc commence par l'enfance, puis, arrivant au récit du baptême de Jésus, trente ans après, il mentionne la voix de Dieu venue du ciel, qui proclame : "Tu es mon Fils", et propose à son tour une généalogie, mais qui remonte de Jésus, par David et Abraham, jusqu'à Adam, fils de Dieu parce que créé par Dieu.

Jean, lui, enjambe les siècles de l'histoire et nous ramène avant le temps des hommes, dans ce commencement déjà commencé où il n'y avait que Dieu.  Et c'est dans ce climat d'éternité qu'il nous parle du Père et du Fils unique-engendré. Mais il ne le nomme pas tout de suite Fils, ni Jésus, et préfère parler longuement du Logos.

Pourquoi ? Sans doute par souci missionnaire, par volonté d'ouverture à différents courants de pensée qui offraient des pierres d'attente pour le message chrétien. Jean a voulu parler à ses contemporains de Dieu, de la création et de l'histoire du salut à partir d'une notion déjà familière en son temps à un grand nombre d'hommes de bonne volonté.

Au premier siècle, beaucoup de gens cultivés, dans les pays riverains de la Méditerranée, connaissaient au moins les thèses les mieux vulgarisées de la philosophie stoïcienne. Or cette philosophie désignait par le mot Logos une sorte de raison cachée au cœur du monde, un principe insaisissable qui assurait la cohérence de l'univers et qui, de plus, habitait l'homme, doué d'intelligence, et pouvait réguler sa conduite. Mais pour les stoïciens le Logos demeurait une force impersonnelle, et les frontières restaient indécises entre Dieu et le monde.

Au premier siècle également, à Alexandrie, un contemporain de Jésus, le juif Philon, se donnait pour tâche d'ouvrir l'accès des Écritures à ses contemporains férus de culture grecque.

Écrivain de renom, excellent philosophe, il réservait au Logos une place centrale dans sa théologie. Parole personnifiée, "premier-né de Dieu", "image de Dieu", le Logos, pour Philon, restait en fait un intermédiaire entre Dieu et le monde créé. Il remplissait aussi un rôle médiateur entre Dieu et l'âme humaine, car il était l'agent de la communication de Dieu à l'homme, surtout à travers Moïse et la Loi, et il enseignait à l'homme les voies de l'union mystique.

Pour les très nombreux juifs de la diaspora, qui lisaient la Bible en langue grecque, le mot Logos évoquait directement la parole de Dieu créateur et révélateur, le dabar hébreu, une réalité dynamique et efficace, à la fois parole, ordre donné et événement. Ce Logos-parole était tellement inséparable de Dieu et de son action dans le monde et pour les hommes qu'il n'était jamais vraiment personnifié, encore moins placé en vis-à-vis de Dieu.

En ouvrant l'Évangile par son hymne au Logos, Jean ressaisit aussi l'héritage séculaire des sages d'Israël et leurs méditations théologiques sur le rôle de la Sagesse personnifiée (hébreu: hokmah; grec: sophia). Depuis Proverbes 1-9, c'est-à-dire au plus tard au retour de l'exil, les sages ont développé le thème du périple de la Sagesse. Présente devant Dieu lorsqu'il crée l'univers, la Sagesse ne cesse pas de demeurer "dans les hauteurs du ciel", alors même qu'elle est active dans l'univers comme un secret d'intelligence et présente en l'homme comme médiatrice de révélation et de salut. Le personnage de la Sagesse a donc permis aux sages de penser la relation de Dieu au monde créé, la relation de Dieu avec l'homme, et aussi, en quelque sorte, sa relation à lui-même. Or ce que Jean va dire, dans son prologue, du Logos, de sa mission et de son œuvre, évoquera directement le rôle et les attributs de la Sagesse, venue d'auprès de Dieu tout près des hommes.

Par la place qu'il réserve au Logos dès le début de son œuvre, l'évangéliste tend donc la main aux penseurs et aux spirituels de son temps, païens et juifs. Moyennant les clarifications nécessaires, chacun d'eux, s'il y consent, pourra identifier le Logos avec celui qui est nommé ensuite le Fils unique, puis Jésus Christ. Chacun, partant du témoignage du Fils de Dieu parmi nous, va pouvoir remonter à son œuvre dans l'histoire du salut, puis à son rôle dans la création, pour s'ouvrir au mystère primordial annoncé dès les premiers mots du Prologue :

"Au commencement était le Logos ... et le Logos était Dieu".



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

Le Verbe s'est fait chair. Jn 1,1-18

1. La naissance de Jésus a eu lieu dans l’histoire. A un moment de l’histoire des hommes… lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie nous a dit Saint Luc, cette nuit, nous pouvons, devons honorer, célébrer, recevoir ce don, cette venue de Dieu dans notre monde, en être proche, se laisser toucher par cette manifestation définitive, totale de l’amour. Cela est nécessaire, nous l’avons entrepris durant la nuit de Noël, nous retournerons contempler ce mystère de la crèche durant les semaines qui viennent mais cela n’est pas suffisant…

2. Cette naissance doit vivre pour nous, maintenant en nous même année après année, cela constitue l’enjeu véritable pour chacune de nos vies … Christ a à naître en nous, Christ a à grandir en nous … il y va de notre vie …

3. Angélus Silésius mystique allemand, d’origine protestante, devenu catholique, frère prêcheur, l’a exprimé d’une manière frappante : « Quand le Christ serait né mille fois à Bethléem, s’il ne naît pas en toi, tu es perdu pour l’éternité. »

4. En ce jour, la question qui se pose à chacun de nous, habitué ou non des églises, est la suivante : comment puis-je m’ouvrir concrètement à cette naissance en moi ? Comment puis-je m’y disposer ? Comment puis-je faire les pas qui mèneront vers celui qui a tout quitté pour venir à moi ?

5. L’ Eglise vient à notre aide par le choix du passage de l’Ecriture qu’elle nous propose pour l'aujourd'hui, le 7e jour dans l'octave de Noël… Elle nous montre toujours le bon chemin …

6. Aujourd’hui, le Prologue de Jean donne le sens profond pour notre propre vie, sens qui est au devant de chacun de nous. Ce Prologue qui dit tout le mystère de Dieu, de celui de l’homme et de sa liberté, de la relation qui peut se nouer entre la Trinité et nous, ce Prologue peut aider chacun de nous à cheminer vraiment, trouver sa juste place …

7. Ce texte est comme une étoile qui nous montre le chemin. Il est notre orient.

8. Sa lumière nous guide, de façon certaine, en notre nuit.

9. Aussi je vais simplement redire trois moments du Prologue, qui peuvent devenir, pour chacun de nous, comme des luminions dans la nuit, éclairer chacun de nos chemins, à partir de là où nous sommes.

10. Notre vie, pour chacun de nous, n’est simple. Il y a, à vrai dire, beaucoup d’obscurités en chacune de nos vies, mêmes pour celles qui peuvent paraître de loin les plus limpides …

11. Le premier luminion : En lui était la Vie, et la Vie était la lumière des hommes; la Lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.

12. Ce verset nous encourage à toujours suivre la Vie en nous, comme elle se manifeste, comme elle nous attire, Dieu nous a donné et donne la Vie, la manifestation de la Vie est en elle-même, bonne, droite, elle nous éclaire, ayons confiance en elle, prenons le chemin qu’elle nous indique …
Cette Vie en nous dont rien ne peut arrêter la manifestation, la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Cette manifestation de la Vie nous guidera vers le Verbe de Dieu … Ceci nous donnera ensuite d’entrer, peu à peu, dans le mystère de Dieu … Mais aujourd’hui nous cherchons les premiers pas …La Samaritaine, Nicodème ont suivi la Vie en eux, la manifestation de la Vie en eux … nous aussi nous le pouvons … nous le devons ...

13. Le deuxième luminion : Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.

14. Cela veut dire que la Vie de Jésus porte pour tous une lumière spéciale, que nous pouvons nous exposer cette Vie, à cette histoire de Jésus, qu’elle est porteuse de Vie, qu’elle peut résonner en nous-même, nous conduire à plus de lumière en nous … La Samaritaine, Nicodème, et bien d’autres dans l’Evangile de Jean mais aussi les bergers, les mages … tous ont reçu lumière de Vie, de la manière dont Jésus a vécu … dont ils ont interagi avec Lui … Moi aussi, je puis me laisser mouvoir mettre en mouvement par cette Vie … Laisser son dynamique agir en moi, me laisser éclairer par Lui … Lui donner du temps pour qu’Elle me touche … ouvrons-nous au récit de sa Vie … suivons des formations, prenons du temps pour le connaître, l’écouter …

15. Le troisième luminion : Mais à tous ceux qui l'ont reçu,  il a donné de pouvoir devenir Enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.

16. Posons des actes, des paroles de notre vie relationnelle en lien avec Jésus, au nom de Jésus, au nom de ce qu’il représente … La Samaritaine ira vers ses concitoyens qui la méprisaient, au nom de Jésus. Nicodème reprendra ses proches du Sanhédrin, au nom de Jésus … Moi aussi, je puis poser mes actes en Son Nom, m’adresser autrement aux autres … les reconnaître, leur dire des paroles de Vie, les appeler, ne pas me cacher… Laisser la parole de Jésus passer par moi pour appeler les autres… devenir prêtres des autres… les aider à devenir Enfants de Dieu …

17. Dans la foi, si je dis « Oui » à la manifestation de la Vie en moi, si je m’ouvre au récit de la vie de Jésus, si je pose des actes concrets au nom de Jésus dans ma vie relationnelle … Je me dispose à te recevoir en moi… Je marche vraiment vers toi… Reçois-moi… Donne-moi, en ce jour ci, de vouloir allumer l’un ou l’autre de ces trois luminions … Je crois à la charge de Vie de ta Parole … Tu nous dis :

      a- La Vie est la vraie Lumière des hommes

      b- Tu es la vraie Lumière qui éclaires tout homme

      c- Ceux qui croient en ton Nom, tu leur donnes de pouvoir devenir Enfants de Dieu.
 

Je te réponds !



Père Jean-Luc Fabre, JARDINIER DE DIEU.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen
Lumen

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Message par Lumen Lun 26 Déc 2022 - 17:36

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 26 Décembre 2022
L’Église Célèbre la Fête de Saint Étienne, le Protomartyr (Ier s.).

Saint Denys de Rome, Pape (25e)
de 260 à 268 (+ 268)
Saint Zozime, Pape (41e) de 417 à 418 (+ 418)
Sainte Vincente Marie Lopez, Fondatrice de
l'institut des Filles de Marie Immaculée (+ 1890)
Bienheureuses Agnès Phila, Lucie Khambang et
leurs compagnes, Religieuses martyres en
Thaïlande (+ 1940)
Vénérable Jean-Marie de la Mennais
Fondateur des Frères de l'Instruction Chrétienne
de Ploërmel et des Filles de la Providence
de St-Brieuc (+ 1860)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)




Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
« Voici que je contemple les cieux
ouverts » (Ac 6, 8-10; 7, 54-60)


Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
Étienne, rempli de la grâce et de la puissance de Dieu,
accomplissait parmi le peuple
des prodiges et des signes éclatants.
Intervinrent alors certaines gens de la synagogue
dite des Affranchis,
ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins,
et aussi des gens originaires
de Cilicie et de la province d’Asie.
Ils se mirent à discuter avec Étienne,
mais sans pouvoir résister
à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler.

Ceux qui écoutaient ce discours
avaient le cœur exaspéré
et grinçaient des dents contre Étienne.
Mais lui, rempli de l’Esprit Saint,
fixait le ciel du regard :
il vit la gloire de Dieu,
et Jésus debout à la droite de Dieu.
Il déclara :
« Voici que je contemple les cieux ouverts
et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. »
Alors ils poussèrent de grands cris
et se bouchèrent les oreilles.
Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui,
l’entraînèrent hors de la ville
et se mirent à le lapider.
Les témoins avaient déposé leurs vêtements
aux pieds d’un jeune homme appelé Saul.
Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi :
« Seigneur Jésus, reçois mon esprit. »
Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte :
« Seigneur, ne leur compte pas ce péché. »
Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort.

– Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 30, 3bc.4b, 6.8a.9b, 17.20cd)

R/ En tes mains, Seigneur, je remets
mon esprit.
(Ps 30, 6a)

Sois le rocher qui m’abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.
Pour l’honneur de ton nom,
tu me guides et me conduis.

En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Ton amour me fait danser de joie :
devant moi, tu as ouvert un passage.

Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge.


ÉVANGILE :  
« Ce n'est pas vous qui parlerez, c'est
l'Esprit de votre Père » (Mt 10, 17-22)


Alléluia. Alléluia.
Béni soit au nom du Seigneur, celui qui vient ;
Dieu, le Seigneur, nous illumine.
Alléluia. (Ps 117, 26a.27a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Méfiez-vous des hommes :
ils vous livreront aux tribunaux
et vous flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois
à cause de moi :
il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera,
ne vous inquiétez pas
de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz :
ce que vous aurez à dire
vous sera donné à cette heure-là.
Car ce n’est pas vous qui parlerez,
c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort,
et le père, son enfant ;
les enfants se dresseront contre leurs parents
et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ;
mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin,
celui-là sera sauvé. »

  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

"Prenez garde aux hommes". Mt  10,16-23

Devant les épreuves que connaissent actuellement nos communautés, paroissiales, diocésaines ou monastiques, nous nous surprenons à dire à Dieu,  dans notre prière : "Seigneur, où es-tu ?", un peu comme les psalmistes, qui s'écriaient : "Pourquoi dors-tu, Seigneur ?"

L'Évangile d'aujourd'hui nous répond en nous replaçant devant deux certitudes, apparemment opposées :

      - le Seigneur Jésus continue de nous envoyer : "Voici que moi, je vous envoie " ...

      - le Seigneur sait que la mission dépasse nos forces; il sait que nous sommes démunis : " ... Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups".

Mission risquée, mission dangereuse, mission impossible aux hommes seuls, et qui ne devient pensable qu'avec la force de Dieu .

Si nous regardions le rapport des forces uniquement du point de vue humain, il y aurait de quoi désespérer : brebis au milieu des loups, nous sommes battus d'avance, mangés d'avance. Et de fait, au cours des siècles, des milliers de disciples de Jésus ont payé de leur vie leur fidélité à l'Évangile. De nos jours encore des chrétiens sont enfermés, torturés, liquidés par les loups.

Pourtant, chaque  jour, comme au premier jour, nous entendons le Christ nous redire : "Je vous envoie".

 Quelle consigne nous donne-t-il pour cette confrontation avec le monde du refus ?

C'est une sorte d'énigme, une sorte de proverbe insaisissable, qui offre deux faces, mais dont on ne peut jamais savoir quel est l'endroit et quel est l'envers :

"Soyez avisés comme les serpents, et candides comme les colombes".

Non pas : tantôt avisés et tantôt candides, selon les personnes et les situations ; mais à la fois avisés et candides. C'est donc un équilibre sans cesse à trouver et qui n'est jamais donné une fois pour toutes; c'est une non-violence volontaire, c'est-à-dire le refus de répondre à la haine par la haine, à l'agressivité par l'agressivité.

Nous aimerions écarter les résistances par les méthodes dont les hommes usent pour saisir le pouvoir et le garder, pour prendre la parole et l'imposer, pour se pousser en avant et occuper l'espace. Et Jésus nous suggère la douceur, qui est la grande force de ceux qui ne passent pas en force.

Il est vrai que cette non-violence du cœur nous mettra parfois en position de faiblesse. C'est alors qu'agira la puissance de l'Esprit, au point que le disciple de Jésus ne devra même plus se soucier de sa propre défense; il devra rester brebis jusqu'au bout : "Lorsqu'on vous livrera, ne cherchez pas avec inquiétude comment parler ou que dire : ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment, car ce n'est vous qui parlerez, mais l'Esprit de votre Père qui parlera en vous".

 Quelle force pour nous dans ces paroles du Seigneur; quelle lumière pour la vie communautaire !

Nous pouvons aller jusqu'au bout de la douceur, nous pouvons chasser de notre cœur jusqu'à la moindre miette de violence, d'amertume ou de sévérité : si nous sommes dénigrés ou attaqués pour notre foi, l'Esprit de Dieu parlera en nous.

De même, lorsque nous nous sentons traînés devant le tribunal du jugement des autres, tout notre soin doit être, non pas de préparer notre justification ou de remâcher notre défense, mais de nous en remettre à l'Esprit de notre Père, qui veut parler en nous. C'est lui qui se charge de notre honneur, de notre droit, de la justice qui nous est due; et quand nous avons pris le chemin du pardon, c'est lui qui assume la tâche de liquider tous les conflits, d'effacer tout le passé d'ignorance et d'incompréhension entre deux frères ou deux sœurs; c'est lui, l'Esprit de Jésus, qui tisse des liens nouveaux et recrée à neuf tous les liens distendus.

C'est lui qui peut nous garder dans la paix,

      sans illusions, comme le serpent, qui sait se taire, attendre et regarder,

      sans inhibition, comme la colombe, qui ose rester libre, malgré les pièges et les filets.

Très souvent, lorsque nous voudrions parler en laissant voir les crocs, pour nous protéger ou pour défendre des idées chères, les options que nous avons prises ou le style de vie qui nous passionne, mieux vaut redevenir brebis et nous ouvrir à la paix de l'Esprit, afin de mieux entendre, en nous et parmi nous, la voix du Berger.



Fr. Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

Croire en Lui ne peut pas avoir de conséquences sur nous…
                                                                               
Cet évangile est déroutant, plein de tensions dans ce que dit le Seigneur Jésus. Ainsi comment comprendre ce mélange de méfiance envers les hommes et de confiance envers le Père ?… Une piste : reconnaître la situation qui est la nôtre comme disciples du Christ. Nous sommes, par notre foi, de fait, configurés au Christ et mis en tension avec le monde. Notre vie nous la vivons « en son nom » et cette appartenance reconnue ne peut pas ne pas avoir de conséquences concrètes sur nous et nos relations.

« Méfiez-vous des hommes ». Remarquons d’abord que la méfiance n’est pas la défiance. La méfiance, c’est une attitude prudente mais pas un « a priori » négatif. Cela peut arriver que cela se passe mal mais cela n’est pas obligé. Il y a, toutefois, de fait, comme une pesanteur, une tendance à ce que cela se passe mal… Tout cela à cause du Seigneur. Il est venu en ce monde en vérité et en douceur. Il n’a pas été reçu par ce monde, car le monde se construit en dehors de lui. Le monde ne peut que se fermer à lui avec violence car il met à mal le monde et sa suffisance, en lui demandant de s’ouvrir à Celui qui nous donne la Vie. Tout ce qui se vit à ce moment par ce croyant avec le représentant du monde débouchera sur un témoignage, le témoignage de ce chrétien, enchâssé dans celui du Christ. Et de fait, les informations d’hier ont été pleines de cas où des chrétiens ont été persécutés, voire tués à cause de leur foi envers le Seigneur, au Nigeria, en Syrie, en Chine ou ailleurs encore, et même en France où les propos envers nous sont souvent bien négatifs, injustes comme par exemple ceux de Madame Duflot. Mais est-ce que cette méfiance va entrainer des actions de précautions, des mesures de sécurité. Non, car par là s’ouvre le champ du témoignage.

« A cette heure-là ». Une expérience est proposée, nous est proposée, celle d’être porté, soutenu par sa présence. Son esprit parlera en nous, Un esprit qui manifeste l’ouverture de notre être à Celui qui nous donne la vie, à la réalité de ce que nous vivons en profondeur lorsque nous nous disons chrétiens. Être du Christ ne peut que mettre à mal nos plus proches. Nous faisons une expérience en contradiction flagrante avec ce qu’ils expérimentent eux, nous leur sommes comme étrangers alors que par tout le reste nous sommes comme eux, avec eux, si proche d’eux… La réaction violente est signe de cette contradiction sous-jacente. Révélation de ce qui est en profondeur : être ou non en sa vie avec le Christ… De manière feutrée, combien le temps de Noël est tension dans les familles entre ceux qui croient et ceux qui ne croient pas. Les confessions reçues à Paris la semaine dernière m’ont révélé cet état massif… Souvent les croyants ne se sentent pas reconnus, et soufrent profondément de ne pouvoir partager leur foi avec leurs proches qui les méprisent en ce point.

« A cause de mon nom » La bonne nouvelle en tout cela, c’est que nous sommes en fait embarqués dans une relation bien plus étroite, bien plus profonde que nous le pensions avec le Seigneur Jésus. Sa manière d’être, de faire, de vivre transpire en nous. Cela nous conforme à son exemple. Cela reporte une hostilité envers Lui sur nous. Nous réalisons alors que notre vie, de fait, nous ne la vivons pas comme cela, mais véritablement « en son nom »… Que ce qui inaugure chacune de nos célébrations, le signe de la Croix, « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit… », enveloppe bien plus profondément notre être… Réalisons-le ! Soyons en fiers !

Prenons le temps de mesurer comment le Seigneur sans jamais nous forcer imprime en nous sa présence. Sachons la reconnaître, lui en rendre grâce. Vivons encore plus notre quotidien en son Nom dans la joie…



père Jean-Luc Fabre. Jardinier de Dieu
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Etienne, confiant dans la force de la charité, vainquit l'amère cruauté de Saul, et mérita d'avoir au ciel comme compagnon qu'il connut sur terre comme persécuteur » (Saint Fulgence de Ruspe)

« Si tous ne sont pas appelés, comme saint Etienne, à verser leur sang, il est cependant demandé à tout chrétien d'être cohérent en toute circonstance avec la foi qu'il professe » (François)

« Intercéder, demander en faveur d’un autre, est, depuis Abraham, le propre d’un cœur accordé à la miséricorde de Dieu (…). Dans l’intercession, celui qui prie ne "recherche pas ses propres intérêts, mais songe plutôt à ceux des autres", jusqu’à prier pour ceux qui lui font du mal (cf. Etienne priant pour ses bourreaux, comme Jésus : cf. Ac 7, 60) » (Catéchisme de la Église catholique, n° 2.635)








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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !


Lumen
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Message par Lumen Mar 27 Déc 2022 - 13:18

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mardi 27 Décembre 2022
L’Église Célèbre la Fête de Saint Jean,
Apôtre et Évangéliste (+ v. 101).


Saint Maurice d'Apamée
Maurice, Photin, Théodore et leurs compagnons,
martyrs près d'Apamée (+ v. 298)
Sainte Fabiola, Veuve à Rome, fondatrice du
premier hôpital d'Occident (+ 399)
Bienheureux Pierre Claverie et 18 compagnons
Martyrs en Algérie entre 1994 et 1996 (XXe siècle)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
« Ce que nous avons vu et entendu, nous
vous l’annonçons » (1 Jn 1, 1-4)


Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
ce qui était depuis le commencement,
ce que nous avons entendu,
ce que nous avons vu de nos yeux,
ce que nous avons contemplé
et que nos mains ont touché
du Verbe de vie,
nous vous l’annonçons.
Oui, la vie s’est manifestée,
nous l’avons vue,
et nous rendons témoignage :
nous vous annonçons
la vie éternelle qui était auprès du Père
et qui s’est manifestée à nous.
Ce que nous avons vu et entendu,
nous vous l’annonçons à vous aussi,
pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous.
Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père
et avec son Fils, Jésus Christ.
Et nous écrivons cela,
afin que notre joie soit parfaite.

– Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 96 (97), 1-2, 5-6, 11-12)

R/ Que le Seigneur soit votre joie,
hommes justes !
 (Ps 96, 12a)

Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l’entourent,
justice et droit sont l’appui de son trône.

Les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur,
devant le Maître de toute la terre.
Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.

Une lumière est semée pour le juste,
et pour le cœur simple, une joie.
Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ;
rendez grâce en rappelant son nom très saint.


ÉVANGILE :  
« L’autre disciple courut plus vite que Pierre et
arriva le premier au tombeau » (Jn 20, 2-8)


Alléluia. Alléluia.
À toi, Dieu, notre louange !
Toi, le Seigneur, nous t’acclamons.
C'est toi que les Apôtres glorifient.
Alléluia. (

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que Jésus aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau,
et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.

  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

Pierre et Jean au tombeau vide

Au petit matin, deux hommes courent vers le tombeau de Jésus, Pierre, qui s’est bien ressaisi après sa trahison, et Jean, qui a tout vécu de très près, au pied de la croix avec Marie.

Jean a encore dans les yeux les scènes tragiques du vendredi, et ces images de souffrance et de mort se mêlent aux souvenirs des trois années où les disciples ont vécu chaque jour avec le Maître, partageant ses repas, ses fatigues, sa mission. Rencontrer Jésus, c’était chaque jour quelque chose de très simple, mais aussi, chaque jour, un événement qui se gravait dans les yeux et dans le cœur.

 Les voilà arrivés. Ils traversent un petit jardin, en contrebas du Golgotha. Jean se penche, regarde rapidement, puis s’efface pour laisser entrer Pierre, qui est l’aîné et le responsable. Pierre regarde posément : les linges sont là, à la place du corps; le suaire est là aussi, à la place de la tête, bien roulé à part. Il se dit : "Les femmes ont raison: on a enlevé le seigneur. Où est-il maintenant ?"

C’est alors, dit l’évangile, que Jean entra à son tour: "Il vit et il crut".

Qu’a-t-il vu ? Les mêmes choses que Pierre, les mêmes linges, au même endroit, et le tombeau, étrangement calme, étrangement vide. "Il vit et il crut". En Galilée et en Judée, Jean n’avait encore que pressenti le mystère de Jésus. Il voyait, il devinait beaucoup de choses, et souvent son regard, en suivant Jésus, devenait une question muette. Mais ce matin-là, Jean a vu et il a cru. Il a vu les signes de l’absence, et il y a lu l’assurance que Jésus était vainqueur. Le tombeau est vide, oui; mais personne n’a volé le corps de Jésus; le tombeau est vide, mais Jésus, vivant avec son corps, n’est pas ailleurs, quelque part dans notre monde: il est vivant auprès de Dieu!

Jean a cru. Dans la pénombre du tombeau, une lumière très douce s’est faite en lui; une sorte d’évidence heureuse l’a aveuglé et submergé: Jésus est vivant, vivant pour toujours et source de vie!

 Ils sont là, tous deux , Jean et Pierre, tout essoufflés encore, seuls, tous deux, dans la pierre froide, mais jamais Jésus n’a été aussi présent pour Jean, dont la foi vient de jaillir comme un cri de triomphe, mais un cri qui résonne au plus profond du cœur, là où aucun mot n’est assez beau ni assez vrai, un cri de triomphe qui sort du silence et qui y revient : "Le Seigneur est ressuscité !"


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Mais cette joie qui l’envahit est de telle sorte qu’elle agrandit le cœur; et Jean, à l’instant même où il reconnaît en Jésus absent son Seigneur et son Dieu, découvre sa mission: au cœur de la communauté de Jésus, il sera le témoin de sa présence.

 Frères et sœurs, en ce matin de Pâques, un peu froid, un peu trop ordinaire, nous entrons à notre tour dans le tombeau vide. Nous ne sommes pas essoufflés, peut-être parce que nous n’avons plus la force, ou le goût, ou le courage, de chercher vraiment le Seigneur et de courir vers la bonne nouvelle. Et pourtant, dans la pierre du tombeau, la joie de Pâques nous attend, tous, tels que nous sommes et là où nous en sommes, tous, avec la pesanteur de nos existences, avec les mensonges de notre cœur, avec nos lassitudes et avec la petite flamme de notre espérance.

À tous, la joie du Ressuscité est promise; mais c’est lui qui la donne. On ne peut se donner à soi-même l’allégresse de Pâques, le bonheur de la vie de Dieu. On ne peut déposer en soi-même artificiellement la joie du Ressuscité, car elle serait ou trop bruyante, ou offensante pour ceux qui souffrent. Il faut la recevoir, en ouvrant les yeux, le cœur et les mains.

La joie du premier jour, c’est Jésus qui nous l’offre, et c’est pourquoi elle peut tout envahir.

Ce n’est pas une joie à côté de tout le reste ni à part de la vie réelle, comme une parenthèse dans le quotidien.

Ce n’est pas une joie malgré tout le reste, malgré le quotidien que nous retrouverons en reprenant pied dans la rue.

C’est une joie qui reprend tout, toute la vie, tout l’homme et tout dans l’homme, le passé et le présent, pour tout reconduire à Dieu.

C’est la joie de Pâques, la seule chose au monde qui traverse la mort.



Fr. Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

Que chacun contribue par ses talents remis aux autres, à
la croissance de l’Eglise.
                                                                               
« L’annonce de la foi trouve son efficacité non pas tant chez les maîtres qui l’expliquent du haut de leur chaire, que chez les témoins qui la vivent dans les circonstances concrètes de la vie. » Cardinal Vallini, Homélie pour la Nation française Basilique Saint-Jean-de-Latran, 13 décembre 2011 en la fête de sainte Lucie,

A chaque fois, l’Eglise retient un passage qui exprime quelque chose du génie propre de la personne dont elle célèbre la fête, que cette personne soit contemporaine ou non de l’ère apostolique. Le choix de l’Eglise inclut aussi un enseignement pour notre propre vie ecclésiale à partir de la figure du saint évoqué dans le passage d’Evangile retenu. Ici, en cette fête de Jean l’Evangéliste, l’Eglise a fait le choix de retenir la scène de la reconnaissance par Jean et par Pierre des signes de la Résurrection. Tentons d’en prendre la mesure et d’en dégager aussi un enseignement sur la manière de faire Eglise dans nos différences.

« On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. » A partir d’une information circonstanciée reçue de la première des témoins, Marie-Madeleine, l’un, Jean, s’élance et court vite, l’autre, Pierre, ira plus lentement. Celui qui court le plus vite attend le plus lent pour entrer, il s’efface même devant lui… Dans le tombeau, l’un, Jean, saisit en un instant la signification, l‘autre, Pierre, prend la mesure des morceaux de tissus funéraire sans pouvoir en comprendre aussitôt la signification. C’est pourtant ce dernier, le plus ancien, qui porte l’autorité… et le premier, le plus jeune, la reconnaît. Deux tempéraments différents, l’un plus intuitif et rapide, l’autre plus attentif aux détails et lent, un saisit la signification de la disposition des linges, l’autre se contente dans un premier temps de repérer le dispositif… Et pourtant celui qui saisit tout rapidement ne cesse d’attendre l’autre, l’autre qui a autorité…

« C'est alors qu'entra l'autre disciple » Jean a vu en profondeur la signification de la situation, il a compris l’intention du Seigneur… Mais Jean demeure en relation avec l’autre, Pierre, dont il respecte la préséance… Sans l’autre, sans la relation à l’autre, sa compréhension propre ne vaudrait pas. Les deux se reconnaissent comme membres d’un même corps, acceptent leurs différences, font par là œuvre commune… De même, Jean écriera son propre évangile, porteur d’une vision profonde, qui se distinguera des trois autres dits synoptiques, mais dans son originalité il reconnaîtra aussi l’apport des autres écrits… Jean arrivera donc, tout au long de sa vie, à être pleinement lui-même, respectueux des dons propres reçus, qu’il fera fructifier, tout en demeurant en relations profondes avec les autres, que cela soit Pierre ou les autres évangélistes… réalisant ainsi œuvre ecclésiale commune.

« Il vit, et il crut ». Il y a là, pour nous, toute une morale pour la manière d’être entre nous, membres de l’Eglise d’aujourd’hui. Savoir être pleinement soi-même mais parfaitement relié aux autres afin de contribuer ensemble à la constitution du corps ecclésial... C’est ainsi que se vit le Mystère de l’Eglise à la fois une mais aussi catholique, ce qui veut dire ouverte à la différence, à la recherche de cette unité eschatologique où l’ensemble de l’humanité peut être accueillie…

Que Jean qui a profondément aimé l’Eglise, œuvré pour son unité, sa sainteté, sa catholicité et son apostolicité, nous aide à la faire grandir aujourd’hui à la fois une, sainte, catholique et apostolique, en sachant être en liens profonds avec tous nos frères chrétiens, en sachant s’effacer devant eux, en grande humilité… C’est en cela qu’elle sera l’Epouse du Christ, porteuse de la Bonne Nouvelle pour les gens de ce temps, touchés par l’amour régnant entre nous…



père Jean-Luc Fabre. Jardinier de Dieu
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Jean, à côté de la crèche nous dit : regardez ce que l’on accorde à celui qui se donne à Dieu d’un cœur pur. Ceux-ci participeront à la plénitude totale et inépuisable de la vie humaine-divine du Christ comme à récompense réale » (Sainte Thérèse Bénédicte de La Croix)

« Quel meilleur commentaire au “commandement nouveau”, dont nous parle Saint Jean? Demandons au Père de le vivre, même si c’est toujours de façon imparfaite, si intensément que nous le transmettions à ceux que nous rencontrons dans notre chemin » (Benoît XVI)

« Reprenant l’expression de Saint Jean (“Le Verbe c’est fait chair.”: Jn 1, 14), l’Église appelle “Incarnation” le fait que le Fils de Dieu ait assumé une nature humaine pour accomplir en elle notre salut » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 461)








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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !


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Message par Lumen Mer 28 Déc 2022 - 12:59

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 28 Décembre 2022
L’Église Célèbre la Fête des Saints Innocents, Martyrs,
massacrés par Hérode (Ier s.)..


Saint Antoine de Lérins, Moine, vénéré
dans le diocèse de Fréjus-Toulon (+ v. 525)
Saint Simon le Myroblite, Fondateur du
Monastère de Simonos-Petras (XIIIe siècle)
Saint François de Sales, Évêque et Docteur
de l'Église, Co-Fondateur de l’Ordre de la
Visitation (1567-1622).
Saint Gaspard (Gaspare) del Bufalo, Prêtre
et Fondateur des « Missionnaires du
Précieux Sang » (1786-1837).
Sainte Catherine Volpicelli, Fondatrice des
Servantes du Sacré Coeur (+ 1894)
Vénérable Benoîte Rencurel, Bergère à
laquelle la Vierge Marie apparut (+ 1718)
Vénérable mère François du Saint-Esprit
(Caroline Baron), Fondatrice des Franciscaines
du Saint Esprit de Montpellier (+ 1882)


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Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
« Le sang de Jésus nous purifie de
tout péché » (1 Jn 1, 5 – 2, 2)


Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
   tel est le message que nous avons entendu de Jésus Christ
et que nous vous annonçons :
Dieu est lumière ;
en lui, il n’y a pas de ténèbres.
   Si nous disons que nous sommes en communion avec lui,
alors que nous marchons dans les ténèbres,
nous sommes des menteurs,
nous ne faisons pas la vérité.
   Mais si nous marchons dans la lumière,
comme il est lui-même dans la lumière,
nous sommes en communion les uns avec les autres,
et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché.
   Si nous disons que nous n’avons pas de péché,
nous nous égarons nous-mêmes,
et la vérité n’est pas en nous.
   Si nous reconnaissons nos péchés,
lui qui est fidèle et juste
va jusqu’à pardonner nos péchés
et nous purifier de toute injustice.
   Si nous disons que nous sommes sans péché,
nous faisons de lui un menteur,
et sa parole n’est pas en nous.
   Mes petits enfants,
je vous écris cela pour que vous évitiez le péché.
Mais si l’un de nous vient à pécher,
nous avons un défenseur devant le Père :
Jésus Christ, le Juste.
   C’est lui qui, par son sacrifice,
obtient le pardon de nos péchés,
non seulement les nôtres,
mais encore ceux du monde entier.

           – Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 123 (124), 2-3, 4-5, 6a.7cd-8)

R/ Comme un oiseau, nous avons échappé
au filet du chasseur.
(Ps 123, 7ab)

Sans le Seigneur qui était pour nous
quand des hommes nous assaillirent,
alors ils nous avalaient tout vivants,
dans le feu de leur colère.

Alors le flot passait sur nous,
le torrent nous submergeait ;
alors nous étions submergés
par les flots en furie.

Béni soit le Seigneur !
Le filet s’est rompu : nous avons échappé.
Notre secours est le nom du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre.


ÉVANGILE :  
« Hérode envoya tuer tous les enfants
de Bethléem » (Mt 2, 13-18)


Alléluia. Alléluia.
À toi, Dieu, notre louange !
Toi, le Seigneur, nous t’acclamons
toi, dont témoignent les martyrs.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Après le départ des mages,
voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph
et lui dit :
« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère,
et fuis en Égypte.
Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse,
car Hérode va rechercher l’enfant
pour le faire périr. »
   Joseph se leva ;
dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère,
et se retira en Égypte,
   où il resta jusqu’à la mort d’Hérode,
pour que soit accomplie
la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
D’Égypte, j’ai appelé mon fils.

   Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui,
entra dans une violente fureur.
Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans
à Bethléem et dans toute la région,
d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages.
   Alors fut accomplie la parole prononcée
par le prophète Jérémie :
  Un cri s’élève dans Rama,
pleurs et longue plainte :
c’est Rachel qui pleure ses enfants
et ne veut pas être consolée,
car ils ne sont plus.


  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

"C'est Rachel qui pleure ses enfants". Mt 2,13-18

Une mère fuit dans la nuit, son enfant bien vivant dans les bras ; puis vingt mères pleurent, inconsolables, leur enfant mort dans les bras : déjà la violence du monde s'acharne sur le Christ et ses compagnons, et dans son tombeau de Bethléhem Rachel se remet à pleurer

Rachel morte en couches à la naissance de Benjamin,

Rachel, l'aïeule douloureuse de tout l'Israël du Nord, fait entendre de nouveau sa longue plainte, comme au jour où les déportés allaient quitter Rama pour l'Exil.

           L'histoire de Jésus commence dans la violence pour finir dans la violence, sans doute parce qu'il venait expier la violence de tous les siècles.

           À cette violence d'Hérode, pour l'instant Jésus n'oppose rien, que son insouciance de bébé authentique. Il est au cœur des événements, c'est à cause de lui que tout arrive, mais il dort dans les bras de Marie, comme, plus tard, il dormira dans la barque. Son heure n'est pas venue, et pour l'heure c'est le Père qui agit, par son Ange et par Joseph.

           Merveilleux Joseph !

Il ne demande jamais d'explications et Dieu lui en donne toujours, juste assez, comme à un bon serviteur qu'il faut mettre dans la confidence. Il est une chose en tout cas qu'il a bien comprise, c'est que le bébé est le Messie d'Israël et qu'il y va de sa vie ou de sa mort.

           Les enfants de Bethléhem, eux aussi, vivent sans rien dire et sans rien voir, un mystère qui les dépasse. On les tue pour être sûr d'éliminer le Messie, comme on tuera plus tard les témoins de Jésus pour éliminer son message. En un sens ces petits de Bethléhem sont morts pour rien; leur mort n'a même pas servi à couvrir la fuite de Jésus, car Jésus était déjà sauvé, grâce à l'obéissance de Joseph. Et ils ne sont pas morts à la place de Jésus, car Jésus aura lui aussi son martyre. Mais ils ont anticipé dans leur chair la passion du Christ, comme tant d'autres témoins les reproduisent, dans l'Eglise de tous les temps.

           À leur manière ils ont été des précurseurs de Jésus, et le Cantique de Zacharie pourrait s'appliquer à eux aussi :


                       
"Et vous, petits enfants,

                       vous serez appelés prophètes du Très-Haut,

                       car vous marcherez par-devant sous le regard du Seigneur,

                       pour préparer ses routes."

  Ainsi des enfants, sans conscience ni parole, ont mimé d'avance le drame du salut, et sont, les premiers, entrés dans le mystère du Christ. Associés à sa passion avec les innocents de tous les siècles, ils témoignent avec eux de l'amour infiniment libre de notre Dieu.

           La mort violente, en effet, n'est cruauté que chez les hommes qui l'infligent, car pour l'innocent, pour le juste, pour tous ceux qui peuvent regarder au-delà de la haine, la mort en Dieu est toujours parole d'amour et embrassement paternel.

           Quand Dieu voit se fermer des yeux d'enfants, il se hâte de les ouvrir tout grands à sa propre lumière. Quand Dieu voit tomber des êtres sans défense, il les accueille l'un après l'autre, chacun comme l'unique, pour leur donner auprès de lui le bonheur que le monde leur a refusé.

           C'est lui qui laisse mourir mais c'est lui qui fait vivre, et si la mort des innocents a du prix à ses yeux, c'est qu'il leur réserve des merveilles de vie connues de lui seul et que son amour révélera.

           Dieu est Père, tendrement Père, pour ses enfants mal-aimés, abîmés, supprimés.

Pour entrer dans son dessein d'amour, et comme nous le rappellent les saints innocents, les bébés-témoins, point n'est besoin de savoir parler ni de pouvoir créer ou réussir, il suffit de rester en état d'offrande, d'être là tout entiers dans notre oui.

           Quelle lumière sur nos limites, nos échecs, et sur le versant d'impuissance de notre vie !

           Quel merci nous devons au Messie crucifié, le Seigneur de la gloire, qui vient prendre chaque jour dans son Eucharistie notre offrande de pauvre.



Fr. Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

« Joseph se leva; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère,
et se retira en Égypte »
                                                                               
Aujourd'hui, nous célébrons la fête des Saints Innocents, martyrs. Plongés dans les célébrations de Noël, nous ne pouvons pas ignorer le message que la liturgie veut nous transmette pour définir, encore plus, la Bonne Nouvelle de la naissance de Jésus, avec deux précisions très claires. Tout d'abord, la prédisposition de saint Joseph à participer dans le dessein créateur et salvifique de Dieu, en acceptant sa volonté. Et puis, le mal, l'injustice que, bien souvent, nous rencontrons dans notre vie, réalisés dans ces enfants innocents morts en martyrs. Tout cela nous demande une attitude et une réponse personnelle et sociale.

Saint Joseph nous offre un témoignage très clair de réponse décidée à l'appel de Dieu. Nous nous identifions à lui quand nous devons prendre des décisions dans les moments difficiles de notre vie et de notre foi : « Joseph se leva; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte » (Mt 2:14).

Notre foi en Dieu implique notre vie toute entière. Elle fait que nous nous levons, c'est à dire, qu'elle nous rend attentifs aux choses qui se déroulent autour de nous, parce que — souvent — c'est à partir d'elles que Dieu nous parle. Elle nous fait prendre l'Enfant et sa mère, c'est-à-dire que Dieu se rend proche de nous, Il devient notre compagnon de route, renforçant notre foi, notre espérance et notre charité. Et elle nous fait retirer dans la nuit en Égypte, c'est à dire, nous invite à ne pas avoir peur face à notre propre vie, qui souvent, se remplit de nuits difficiles à illuminer.

Aujourd'hui, ces enfants martyrs ont aussi des noms concrets d'enfants, de jeunes gens, de couples, de personnes âgées, d'immigrants, de malades... qui demandent la réponse de notre charité. Ainsi le dit Jean Paul II : « En effet, à notre époque, nombreux sont les besoins qui interpellent la sensibilité chrétienne. C'est l'heure d'une nouvelle imagination de la charité qui se déploierait non seulement à travers les secours prodigués avec efficacité, mais aussi dans la capacité de se faire proche, d'être solidaire de ceux qui souffrent, de manière que le geste d'aide soit ressenti non comme une aumône humiliante, mais comme un partage fraternel ».

Que la nouvelle lumière, claire et forte de Dieu devenu Enfant remplisse nos vies et consolide davantage notre foi, notre espérance et notre charité.



Abbé Joan Pere PULIDO i Gutiérrez (El Papiol, Barcelona, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Pourquoi as-tu peur, Hérode, en apprenant la naissance du Roi? (…). Tu assassines ces faibles corps parce que la peur assassine ton cœur» (Saint Quodvultdeus)

« Le Fils de Dieu lui-même - la Parole éternelle - s’est faite enfant, afin que la Parole devienne pour nous saisissable. Ainsi, Dieu nous enseigne à aimer les petits. Il nous enseigne de même à aimer les faibles. De cette manière, Il nous enseigne le respect face aux enfants » (Benoît XVI)

« La fuite en Égypte et le massacre des innocents manifestent l’opposition des ténèbres à la lumière : ‘Il est venu chez lui et les siens ne l’ont pas reçu’ (Jn 1, 11). Toute la vie du Christ sera sous le signe de la persécution » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, Nº 530)








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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen
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Message par Lumen Jeu 29 Déc 2022 - 18:25

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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   Nunc dimittis servum tuum,
   Domine, secundum verbum tuum in pace :
   Quia viderunt oculi mei salutare tuum.
   Quod parasti ante faciem omnium populorum :
   Lumen ad revelationem gentium,
   et gloriam plebis tuæ Israel


Eucharistie du Jeudi 29 Décembre 2022
Cinquième jour dans l’Octave de Noël.


Saint David, Fils de Jessé, IIe Roi de
Juda et d'Israël, ancien testament
(Xe siècle av. J.-C.)
Salomon (Xe siècle av. J.-C.)
Saint Marcel de Constantinople, Dirigea la
communauté des Acémètes à
Constantinople (+ 485)
Saint Thomas Becket, Archevêque de
Cantorbéry, Martyr (1117-1170).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
« Celui qui aime son frère demeure
dans la lumière » (1 Jn 2, 3-11)


Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
voici comment nous savons que nous connaissons Jésus Christ :
si nous gardons ses commandements.
Celui qui dit : « Je le connais »,
et qui ne garde pas ses commandements,
est un menteur :
la vérité n’est pas en lui.
Mais en celui qui garde sa parole,
l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection :
voilà comment nous savons que nous sommes en lui.
Celui qui déclare demeurer en lui
doit, lui aussi, marcher
comme Jésus lui-même a marché.

Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau
que je vous écris,
mais un commandement ancien
que vous aviez depuis le commencement.
La parole que vous avez entendue,
c’est le commandement ancien.
Et pourtant, c’est un commandement nouveau
que je vous écris ;
ce qui est vrai en cette parole
l’est aussi en vous ;
en effet, les ténèbres passent
et déjà brille la vraie lumière.
Celui qui déclare être dans la lumière
et qui a de la haine contre son frère
est dans les ténèbres jusqu’à maintenant.
Celui qui aime son frère demeure dans la lumière,
et il n’y a en lui aucune occasion de chute.
Mais celui qui a de la haine contre son frère
est dans les ténèbres :
il marche dans les ténèbres sans savoir où il va,
parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.

– Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 95, 1-2a, 2b-3, 5b-6)

R/ Joie au ciel ! Exulte la terre !
(95, 11a)

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !

Lui, le Seigneur, a fait les cieux :
devant lui, splendeur et majesté,
dans son sanctuaire, puissance et beauté.


ÉVANGILE :  
« Lumière qui se révèle aux nations »
(Lc 2, 22-35)


Alléluia. Alléluia.
Lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël.
Alléluia. (Lc 2, 32)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse
pour la purification,
les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras,
et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant
s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit,
puis il dit à Marie sa mère :
« Voici que cet enfant
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées
les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

"En paix, selon ta parole".  Lc 2,22-35[/b]

Dans la foule anonyme du Temple, nous rejoignons un petit groupe qui passe inaperçu: un vieillard et un tout jeune foyer.

Marie serre dans ses bras l'offrande du monde, le propre Fils de Dieu; et lui, Joseph, apporte l'offrande des pauvres : deux jeunes colombes. Quant à Siméon, il n'est ni prêtre, ni rabbi ni lévite. Il n'était pas au Temple à attendre l'événement : il vient d'y arriver, poussé par l'Esprit Saint, car c'est un homme de l'Esprit, et trois mots de saint Luc résument sa sainteté :

‑ c'est un juste, pleinement "ajusté" au vouloir de Dieu,

‑ c'est un fervent, un hasid, tout en accueil de la miséricorde,

‑ c'est un fils d'Israël qui attend la promesse, totalement associé au destin de son peuple.

Voilà l'homme de foi, d'amour et d'espérance que l'Esprit envoie au-devant du Messie. Sans un mot, il reçoit l'Enfant: c'est la nouvelle alliance dans les bras de l'ancienne; c'est l'instant de fidélité que Dieu préparait depuis Abraham.

 Puis Siméon, l'enfant au creux du bras, se met à bénir Dieu; et l'Esprit, illuminant sa prière, dévoile à ce pauvre son propre destin, le destin de l'Enfant et celui de sa Mère.

Pour lui-même, le vieillard parle de départ et de paix : il peut s'en aller vers la mort, puisque déjà il a rencontré, vu et touché celui que Dieu donne pour la vie du monde; et il s'en va dans la paix, parce que Dieu s'est souvenu de son amour.

Pour l'Enfant, Siméon annonce un destin universel : il sera le salut de tous les peuples. Israël, à qui Dieu montre sa fidélité, et les nations païennes, qu'il prend dans sa miséricorde (Rm 15,7-12), tous les hommes seront éclairés par la lumière qui émane de cet Enfant, par la gloire, l'éclat lumineux, que Dieu, déjà, fait rayonner de la Face de son Christ. Et l'irruption de cette lumière tracera une frontière, dans le cœur de chaque homme et au cœur de chaque groupe humain, entre l'assentiment et le refus : face au Fils de Dieu, au fils de Marie, face à Jésus vrai Dieu et vrai homme, un discernement s'imposera à tout homme, de toute langue et de toute culture, qui révélera le fond de son coeur, la pente secrète de sa liberté.

Toi-même, ajoute Siméon - et un grand étonnement passe dans le regard de Marie - un glaive traversera ta vie"; l'épreuve révélera le fond de ton cœur; l'inconnu, I'imprévu, l'incompréhensible réclameront de toi, avec ta soumission de servante, un surcroît d'amour et de pauvreté.

 Quant à nous, frères et sœurs, hommes et femmes au cœur partagé, qui sentons si mouvante en nous la frontière entre le don et le refus, entre l'abandon et l'inquiétude, où allons-nous trouver la lumière pour nos pas, personnels et communautaires, et la paix que Dieu nous demande de porter au monde ? ‑ Suivons, rien que pour aujourd'hui, la démarche de Siméon, suivons l'instinct de l'Esprit: entrons au Temple, venons à la prière, recevons l'Enfant : Marie nous le prête un instant; elle nous le donne chaque jour.

   Gardons-le doucement au creux du bras : quand nous portons l'Enfant, c'est lui qui nous conduit.



Fr. Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

« Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix,
car mes yeux ont vu ton salut »
                                                                               
Aujourd'hui, 29 décembre, nous fêtons le saint Roi David. Mais c'est toute la famille de David que l'Église veut honorer, et surtout le plus illustre de tous : Jésus, Fils de Dieu, Fils de David! Aujourd'hui, dans cet éternel “aujourd'hui” du Fils de Dieu, l'Ancienne Alliance, celle du temps du Roi David, reçoit son accomplissement et sa plénitude. Car, comme le relate l'Évangile de ce jour, l'Enfant-Jésus est présenté au Temple par ses parents pour accomplir la Loi ancienne : « Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : ‘Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur’ » (Lc 2,22-23).

Aujourd'hui, l'ancienne prophétie s'éclipse pour faire place à la nouvelle : Celui que le Roi David avait annoncé en chantant ses psaumes messianiques est enfin entré dans le Temple de Dieu! C'est aujourd'hui le grand jour où celui que Saint Luc appelle Siméon va bientôt quitter ce monde d'obscurité pour entrer dans la vision de la Lumière éternelle : « Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant tous les peuples » (Lc 2,29-32).

Nous aussi, qui sommes le Temple de Dieu dans l'Esprit (cf. 1Co 3,16), soyons attentifs à recevoir Jésus en nous. Si nous avons le bonheur de pouvoir communier en ce jour, demandons à Marie, la Mère de Jésus, d'intercéder pour nous auprès de son Fils: que le vieil homme meurt et que l'homme nouveau (cf. Col 3,10) naisse enfin dans tout notre être, afin que nous soyons les nouveaux prophètes, ceux qui annoncent au monde entier la présence du Dieu trois fois saint, Père, Fils, et Saint-Esprit !

Comme Siméon, soyons prophètes par la mort du “vieil homme” ! Comme le disait le Pape Jean-Paul II, « la plénitude de l'Esprit de Dieu s'accompagne (…) avant tout dans la disponibilité intérieure qui provient de la foi. Cela, le vieillard Syméon, ‘homme juste et pieux’ sur qui ‘reposait l'Esprit Saint’, en eut l'intuition au moment de la présentation de Jésus au Temple ».



Abbé Daniel MEYNEN (Saint Aubain, Namur, Belgique).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Tu serais mort à jamais si Lui n’était pas venu dans le temps. Célébrons dans la joie l’avènement de notre salut et de notre rédemption » (Saint Augustin)

« Simon reconnaît le sauveur dans cet Enfant, mais il pressent – grâce à l’Esprit – que le destin de l’humanité tournera autour de Lui. Après avoir “touché” le salut, l’enthousiasme de Simon est si grand, que pour lui vivre et mourir sont la même chose » (Benoît XVI)

« La présentation de Jésus au temple le montre comme le Premier-né appartenant au Seigneur. Avec Simon et Anne, c’est toute l’attente d’Israël qui vient à la rencontre de son Sauveur, ‘lumière des nations’ et ‘gloire d’Israël’, mais aussi ‘signe de contradiction’. Le glaive de douleur prédit à Marie annonce cette autre oblation, parfaite et unique, celle de la Croix qui donnera le salut que Dieu a préparé ‘à la face de tous les peuples’ » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 529)








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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !


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Message par Lumen Ven 30 Déc 2022 - 20:00

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 30 Décembre 2022
L’Église Célèbre la Fête de la Sainte Famille
de Jésus, Marie et Joseph, Année A.


Saint Félix Ier, Pape (26e) de 269 à 274 (+ 274)
Saint Pierre d'Ambleteuse, Apôtre de l'Angleterre,
1er abbé de Cantorbéry (VIIe siècle)
Saint Roger, Saint légendaire, vénéré à Barletta,
dans les Pouilles (+ v. 1129)
Bienheureuse Eugénie Ravasco, Fondatrice de
l'Institut des Filles des Sacré Cœurs de Jésus
et Marie (+ 1900)
Bienheureux Jean-Marie Boccardo, Prêtre et
Fondateur des « Sœurs de Saint-Gaétan »
(1848-1913
Vénérable Anna Kaworek, Cofondatrice de la
Congrégation de l'archange Saint Michel
(+ 1936)


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Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
Celui qui craint le Seigneur honore
ses parents (Si 3, 2-6.12-14)


Lecture du livre de Ben Sira le Sage

Le Seigneur glorifie le père dans ses enfants,
il renforce l’autorité de la mère sur ses fils.
   Celui qui honore son père
obtient le pardon de ses péchés,
   celui qui glorifie sa mère
est comme celui qui amasse un trésor.
   Celui qui honore son père aura de la joie dans ses enfants,
au jour de sa prière il sera exaucé.
   Celui qui glorifie son père verra de longs jours,
celui qui obéit au Seigneur donne du réconfort à sa mère.

   Mon fils, soutiens ton père dans sa vieillesse,
ne le chagrine pas pendant sa vie.
   Même si son esprit l’abandonne, sois indulgent,
ne le méprise pas, toi qui es en pleine force.
   Car ta miséricorde envers ton père ne sera pas oubliée,
et elle relèvera ta maison si elle est ruinée par le péché.

   – Parole du Seigneur.

Ou bien


PREMIÈRE LECTURE :
Vivre ensemble dans le Seigneur
(Col 3, 12-21)


Lecture de la lettre de saint Paul
Apôtre aux Colossiens


Frères,
   puisque vous avez été choisis par Dieu,
que vous êtes sanctifiés, aimés par lui,
revêtez-vous de tendresse et de compassion,
de bonté, d’humilité, de douceur et de patience.
   Supportez-vous les uns les autres,
et pardonnez-vous mutuellement
si vous avez des reproches à vous faire.
Le Seigneur vous a pardonné :
faites de même.
   Par-dessus tout cela, ayez l’amour,
qui est le lien le plus parfait.
   Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ
à laquelle vous avez été appelés,
vous qui formez un seul corps.
Vivez dans l’action de grâce.
   Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ;
instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres
en toute sagesse ;
par des psaumes, des hymnes et des chants inspirés,
chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance.
   Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites,
que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus,
en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.
   Vous les femmes, soyez soumises à votre mari ;
dans le Seigneur, c’est ce qui convient.
   Et vous les hommes, aimez votre femme,
ne soyez pas désagréables avec elle.
   Vous les enfants, obéissez en toute chose à vos parents ;
cela est beau dans le Seigneur.
   Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants ;
vous risqueriez de les décourager.

   – Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 127 (128), 1-2, 3, 4-5)

R/ Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
(Ps 127, 1)

Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.

Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.


ÉVANGILE :  
« Prends l’enfant et sa mère, et fuis
en Égypte » (Mt 2, 13-15.19-23)


Alléluia. Alléluia.
Que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ ;
que la parole du Christ habite en vous
dans toute sa richesse !
Alléluia. (Col 3, 15a.16a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Après le départ des mages,
voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph
et lui dit :
« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère,
et fuis en Égypte.
Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse,
car Hérode va rechercher l’enfant
pour le faire périr. »
   Joseph se leva ;
dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère,
et se retira en Égypte,
   où il resta jusqu’à la mort d’Hérode,
pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
D’Égypte, j’ai appelé mon fils.

   Après la mort d’Hérode,
voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte
   et lui dit :
« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère,
et pars pour le pays d’Israël,
car ils sont morts,
ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. »
   Joseph se leva,
prit l’enfant et sa mère,
et il entra dans le pays d’Israël.
   Mais, apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée
à la place de son père Hérode,
il eut peur de s’y rendre.
Averti en songe,
il se retira dans la région de Galilée
   et vint habiter dans une ville appelée Nazareth,
pour que soit accomplie la parole dite par les prophètes :
Il sera appelé Nazaréen.

  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

Sainte Famille

Après Noël, nous célébrons aujourd’hui en une même Fête les trois personnes qui forment ensemble la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph.
Et nous les fêtons non pas chacun pour eux-mêmes, mais en tant qu’ils forment cette entité particulière qu’est la famille humaine du Fils de Dieu.
Jésus, Marie et Joseph, voilà un trio bien particulier, tant par les prodiges de la grâce opérés en chacun de ses membres que par la mission accomplie pour réaliser le dessein de Dieu.
La Sainte Famille est unique, et les membres de nos familles n’ont pas à s’identifier particulièrement avec l’un ou l’autre de ses membres.

Cependant, en tant qu’œuvre achevée de l’Amour dans la vie familiale, c’est un exemple pour notre vie familiale.
Ce qui est remarquable, c’est leur disponibilité, leur accueil du dessein de Dieu et leur attitude de service pour réaliser ce qu’ils comprenaient de la volonté de Dieu sur eux, de l’annonce faite à Marie, puis à Joseph, de la naissance de Jésus, puis au départ en Egypte, et la vie cachée à Nazareth.
Dans toutes ces aventures, on relève une attitude d’écoute et de service dans une très grande humilité.
La Sainte Famille fut au plus haut point une communauté croyante, une communauté priante et une communauté servante.
Leur vie familiale est traversée par la grâce de manière particulière, on ne peut que le contempler.
Mais nous pouvons nous inspirer de la façon dont ils se sont ouverts à la présence et à l’œuvre de Dieu dans leur vie.
Nos familles, à leur mesure, sont elles-mêmes des communautés croyantes, priantes et servantes.
La découverte du dessein de Dieu et l’obéissance à ce dessein se réalisent dans la communauté conjugale et familiale à travers l’expérience humaine de l’amour vécu.
C’est sur ce chemin que s’engagent les familles Chrétiennes, chemin où s’entrecroisent la grâce divine et l’amour humain.
La particularité de la famille Chrétienne est de vouloir découvrir et développer l’Amour même de Dieu au sein de leur amour naturel, conjugal et familial.
C’est dans le quotidien de nos vies que la grâce divine se manifestera. Marie et Joseph n’ont pas recherché l’extraordinaire, mais ils ont été ouverts à l’œuvre extraordinaire de Dieu dans leur vie.

C’est cette attitude de Foi et de service qui est pour nous exemplaire. En cela, comme la sainte famille, la famille Chrétienne n’est plus tout à fait ordinaire.
Plus que toute autre réalité spirituelle, le Sacrement du Mariage, qui fonde la famille Chrétienne, est le modèle de l’humain ouvert au Divin.
En formant une communauté de vie et d’Amour, la famille Chrétienne témoigne de l’alliance fidèle et féconde que notre Dieu Trinité propose à tous les hommes. Et en vivant cela au quotidien et, si Dieu le veut, durant de longues années, la famille permet à ses membres de réaliser l’Amour authentique qui est la vraie sainteté.

Lors de la rencontre mondiale des familles Chrétiennes, en juillet dernier à Valence en Espagne, le Pape Benoît XVI invitait à redécouvrir les valeurs familiales authentiques qui font de chaque famille « comme un sanctuaire de l’Amour, de la Vie et de la Foi ».
Le sanctuaire est le lieu sacré dans lequel on entre avec respect, le Saint-Père veut signifier par-là la valeur et la dignité de la famille. Dignité et valeur de la famille car c’est le lieu privilégié où toute personne apprend à donner et à recevoir l’Amour véritable.
L’amour vrai en acte est donc au cœur de la vie et de la vocation familiale. En nous ouvrant le mieux possible à la présence de notre Dieu Trinité dans notre vie, nous réaliserons, avec nos limites, le moins mal possible, cette vocation à l’Amour.

La Trinité est par excellence la communauté de Vie et d’Amour, c’est en l’accueillant que la famille peut devenir aussi une véritable communauté de Vie et d’Amour.
En apprenant ensemble ce qu’est l’Amour réciproque, nos familles deviennent le lieu de la véritable évangélisation en profondeur.
À côté des lieux de formation intellectuelle et spirituelle, et à côté de la vie en Église, la vie familiale est le lieu privilégié de la mise en œuvre de notre Foi et de notre Charité. Sans cela, tant pour les enfants que pour le couple, la vie spirituelle n’aura pas la consistance qui lui permettra de durer et de porter des fruits.
C’est pourquoi il ne faudrait pas négliger de développer une authentique et profonde spiritualité conjugale et familiale.
Cette vie spirituelle pourrait s’inspirer par exemple des thèmes théologiques de la création, de l’alliance, du mystère pascal et de l’accueil et du don.
L’alliance fidèle et féconde des époux, l’accueil sans condition de l’autre et de l’enfant, l’engagement quotidien pour le bien-être de tous, le travail, l’engagement social et politique pour le bien commun, tout cela offre des lieux nombreux et variés pour exprimer et vivre notre Foi Chrétienne, et pour l’enrichir même à travers les épreuves.

Actuellement, une tâche essentielle de nos familles Chrétiennes est de former les hommes et les femmes d’aujourd’hui à l’Amour authentique.
Éduquer à l’Amour et vivre l’Amour dans tous nos rapports humains est l’œuvre particulière et irremplaçable des familles.
Devenir éducateur de l’Amour vrai est pour les époux Chrétiens la première œuvre d’évangélisation envers leur enfant.
Et pour les hommes d’aujourd’hui, c’est probablement l’œuvre la plus prophétique. Dissiper les mirages des amours factices peut être une formidable œuvre pour les familles Chrétiennes.

C’est une tâche immense qui nécessite un enracinement spirituel pour la famille en devenant une communauté croyante, priante et servante.
À l’exemple de la sainte famille, nous ne recherchons rien d’extraordinaire, mais nous laisserons, si Dieu le veut, la grâce opérer en nous des choses extraordinaires.



Fr. Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

Lève-toi; prends l'enfant et sa mère, et reviens au pays d'Israël
                                                                               
Aujourd'hui, nous contemplons le mystère de la Sainte Famille. Le Fils de Dieu débute son parcours parmi les hommes au sein d'une famille.
C'est le dessein du Père. La famille est et restera toujours un habitat humain irremplaçable.
Jésus a un père légal et une mère qui ne se sépare jamais de Lui. Dieu s'est servi de Saint Joseph, homme juste, époux fidèle et père responsable pour défendre et protéger la famille de Nazareth:
« L'ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : ‘Lève-toi; prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte » (Mt 2,13).

Aujourd'hui plus que jamais, l'Église est appelée à proclamer la Bonne nouvelle de l'évangile de la famille et de la vie.
Aujourd'hui plus que jamais, une culture profondément inhumaine essaie de nous dicter un "contre" évangile de confusion et de mort.
Jean Paul II nous le rappelle dans son Exhortation apostolique Ecclésia in Europa : « L'Église en Europe, dans toutes ses composantes, doit proposer à nouveau, avec fidélité, la vérité sur le mariage et la famille.
C'est une nécessité qu'elle ressent intensément en elle-même, car elle sait qu'elle est qualifiée pour accomplir cette tâche, en vertu de la mission évangélisatrice que lui a confiée son Époux et Seigneur, et que cette tâche s'impose aujourd'hui de nouveau avec une insistance inégalée.

La valeur de l'indissolubilité du mariage est de plus en plus méconnue; on revendique des formes de reconnaissance légale des unions de fait, les mettant sur le même plan que les mariages légitimes...
».

«Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr» (Mt 2,13). Hérode revient à l'assaut, mais ne craignons rien, car l'aide de Dieu est toujours avec nous.
Allons à Nazareth ! Redécouvrons la vérité sur la famille et sur la vie. Vivons cette vérité avec joie et annonçons-la à nos frères assoiffés de lumière et d'espérance.
Le Saint Père nous incite à le faire : « Il est en particulier nécessaire de réaffirmer que ces institutions (le mariage et la famille) sont des réalités qui proviennent de la volonté de Dieu. Et encore : il est nécessaire de servir l'Évangile de la vie ».

Une fois de plus, « l'ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte et lui dit : ‘Lève-toi; prends l'enfant et sa mère, et reviens au pays d'Israël’ » (Mt 2,19-20).
Le retour d'Égypte est imminent!



Abbé Joan Ant. MATEO i García (La Fuliola, Lleida, Espagne
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Lorsque les mages annoncent à Hérode qu’un Roi est né, il se trouble, et, pour ne pas perdre son royaume, il veut le tuer. S’il avait cru en Lui, il serait en sécurité ici sur la terre et il régnerait sans fin en l’autre vie. » (Saint Quodvultdeus)

« Comme c’est important que chaque enfant, au moment de venir au monde, soit accueilli par la chaleur d’une famille ! Les commodités extérieures n’ont pas d’importance : Jésus est né dans une étable et comme premier berceau il a eu une crèche, mais l’amour de Marie et Joseph lui a fait éprouver la tendresse et la beauté d’être aimés » (Benoit XVI)

« La fuite en Égypte et le massacre des innocents manifestent l’opposition des ténèbres à la lumière : ‘Il est venu chez lui et les siens ne l’ont pas reçu’ (Jn 1,11)» (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 530)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen
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Message par Lumen Sam 31 Déc 2022 - 19:03

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Samedi 31 Décembre 2022
7ème jour dans l’Octave de Noël.


L’Église Célèbre la Fête de la Célébration
du « Te Deum » d'action de Grâce pour la fin de l’année.



Saint Sylvestre I, Pape (33e) de 314 à 335
(+ 335) - Mémoire facultative
Sainte Colombe, vierge et Martyre à Sens
(vers 257-† 274).
Sainte Mélanie la Jeune, Fondatrice de
monastères, recluse au mont des Oliviers
(+ 439)
Saint Jean François Régis, Jésuite - apôtre
du Vivarais, Patron des Jésuites de
France (1597-1640).
Sainte Catherine Labouré, Vierge, Religieuse
des Filles de la Charité (1806-1876).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)




Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
« C’est de celui qui est saint que vous tenez l’onction,
et vous avez tous la connaissance » (1 Jn 2, 18-21)


Lecture de la première lettre de saint Jean

Mes enfants,
c’est la dernière heure
et, comme vous l’avez appris,
un anti-Christ, un adversaire du Christ, doit venir ;
or, il y a dès maintenant beaucoup d’anti-Christs ;
nous savons ainsi que c’est la dernière heure.
 Ils sont sortis de chez nous
mais ils n’étaient pas des nôtres ;
s’ils avaient été des nôtres,
ils seraient demeurés avec nous.
Mais pas un d’entre eux n’est des nôtres,
et cela devait être manifesté.
 Quant à vous,
c’est de celui qui est saint que vous tenez l’onction,
et vous avez tous la connaissance.
 Je ne vous ai pas écrit que vous ignorez la vérité,
mais que vous la connaissez,
et que de la vérité ne vient aucun mensonge.

    – Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 95, 1-2a, 11-12a, 12b-13ab)

R/ Joie au ciel ! Exulte la terre !
(Ps 95, 11)

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.


ÉVANGILE :  
Le Verbe s'est fait chair (Jn 1, 1-18)


Alléluia. Alléluia.
Le Verbe s’est fait chair,
il a établi parmi nous sa demeure.
à tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Alléluia. (cf. Jn 1, 14a.12a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était auprès de Dieu,
et le Verbe était Dieu.
 Il était au commencement auprès de Dieu.
 C’est par lui que tout est venu à l’existence,
et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
 En lui était la vie,
et la vie était la lumière des hommes ;
 la lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.

         Il y eut un homme envoyé par Dieu ;
son nom était Jean.
 Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la Lumière,
afin que tous croient par lui.
 Cet homme n’était pas la Lumière,
mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

         Le Verbe était la vraie Lumière,
qui éclaire tout homme
en venant dans le monde.
 Il était dans le monde,
et le monde était venu par lui à l’existence,
mais le monde ne l’a pas reconnu.
 Il est venu chez lui,
et les siens ne l’ont pas reçu.
 Mais à tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu,
eux qui croient en son nom.
 Ils ne sont pas nés du sang,
ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme :
ils sont nés de Dieu.
 Et le Verbe s’est fait chair,
il a habité parmi nous,
et nous avons vu sa gloire,
la gloire qu’il tient de son Père
comme Fils unique,
plein de grâce et de vérité.

         Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant :
« C’est de lui que j’ai dit :
Celui qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était. »
 Tous nous avons eu part à sa plénitude,
nous avons reçu grâce après grâce ;
 car la Loi fut donnée par Moïse,
la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

         Dieu, personne ne l’a jamais vu ;
le Fils unique, lui qui est Dieu,
lui qui est dans le sein du Père,
c’est lui qui l’a fait connaître.

  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

Le premier verset du Prologue de Saint Jean nous décrit cet admirable
face à face qui se vit dans un élan d’Amour.

Noël, Dieu entre dans notre intimité, il se fait notre familier. Saint Jean nous donne ce matin d’être introduits à notre tour dans l’intimité de Dieu et de contempler sa Beauté.

Avant toutes choses, avant même que le monde fût créé, Le Verbe dont nous fêtons la venue dans notre chair, était et il était avec Dieu.
Le premier verset du Prologue de Saint Jean nous décrit cet admirable face à face qui se vit dans un élan d’Amour.
Le Verbe se reçoit du Père et tend de tout son être vers sa source.

A la fin du Prologue, Saint Jean reprend et précise : Le Verbe est avec Dieu et il est en Dieu. L’altérité se vit dans une grande intériorité.
Cette Contemplation rejoint l’expérience de Noël. Quand Le Verbe se fait chair, il ne perd pas son intimité avec Dieu.
Son corps fragile devient le premier Sanctuaire. Il est tout en Dieu. Et en Dieu, le Verbe est Son Fils.

Par Lui tout a été fait. Le Verbe est le maître d’œuvre de toute Création. Par Lui tout existe, par Lui nous sommes.
Il nous est radicalement impossible d’exister hors de Lui. N’est-ce pas la plus vertigineuse prise de conscience liée au mystère de Noël ?
Le Verbe vit depuis toujours une relation unique avec les hommes. Il leur donne la Vie et l’être.
Il est la Lumière, il est celui par qui les hommes peuvent comprendre le dessein de Dieu sur eux et sur le monde.
Aucun homme n’est abandonné : comme il le montre dans la crèche, Le Verbe vient à la rencontre de tout homme, il se fait proche de chacun.

Cette lumière rencontre cependant des résistances. Elle jaillit au milieu des ténèbres. De nos ténèbres.
Il existe bel et bien un combat. Mais les ténèbres ne peuvent pas arrêter la lumière. Là où elle paraît, les ténèbres se dissipent instantanément.
La question n’est donc pas dans l’issue du combat, mais dans l’acceptation du don de Dieu. Jean note en effet avec tristesse « et les siens ne l'ont pas accueilli ».

Quand il se fait chair, Le Verbe nous apprend la nécessité que nous avons de naître à la Vie nouvelle.
Il nous faut croire. Il nous faut accepter Celui qui vient à nous pour notre Salut, car il est, Lui, la vraie Lumière, la Lumière en vérité.

Naître à la Vie de Dieu, pour la Bible, est connaître Dieu. C'est-à-dire le comprendre avec notre intelligence - elle est faite pour ça -, et le contempler.
Connaître Dieu est accepter d’entrer dans la relation filiale dans laquelle il nous invite. Connaître Dieu est l’accepter comme il se donne à nous : il est Celui qui vient, il est notre devenir, notre avenir. Il est notre origine et notre terme.

L’intimité de Dieu qui nous est dévoilée dans le Prologue de l’Évangile de Saint Jean est donc celle qui nous est offerte.
Le Fils récapitule tout en Lui et nous donne de devenir fils dans Le Fils. Nous le sommes vraiment !
Rendons grâce à Dieu, entrons dans le mouvement d’action du Fils vers Le Père dans L’Esprit, laissons-le faire de nos vies des hosties vivantes, saintes, agréables à Dieu Notre Père.



Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.

Le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous
                                                                               
La parole de Dieu celle qui était au commencement le Verbe, ce Verbe qui était auprès de Dieu, et ce Verbe qui était Dieu. Cette parole, elle a attendu l'heure favorable, elle a préparé sa venue, comme nous le redit la Lettre aux Hébreux 1,1-6.  « Souvent, dans le passé, Dieu a parlé à nos pères par les prophètes sous des formes fragmentaires et variées ; mais, dans les derniers temps, dans ces jours où nous sommes, il nous a parlé par ce Fils qu'il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes ».

Le Verbe a appelé les prophètes, notamment le plus grand, le dernier, « Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage ».

Le Verbe a aussi appelé la Vierge, « Je suis la servante du Seigneur ; qu'il m'advienne selon ta parole ! » Lc 1,26-56

Maintenant cette parole sort d'elle-même, s'exprime, entre dans le cours du temps, se manifeste, s'énonce, s'amplifie, s'harmonise, prend chair de notre chair... La Naissance a eu lieu au cœur de la Nuit, cela a un caractère définitif, c'est une révélation, c'est la Révélation, manifestation comme sortie de soi, expression, nouveauté définitive... Oui la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée. Rien à dire pour nous, si ce n'est de recevoir, de laisser faire... puis de louer, chanter...

L'impact de cette parole est réel, elle attire tout de l'humanité, les pauvres comme les riches, les bergers comme les rois qui viennent, se présentent, s'offrent, écoutent, se laissent transformer, repartent dans la joie et la louange,

15  Et il advint, lorsque les anges s'en allèrent d'eux vers le ciel, les bergers se dirent entre eux : « Passons jusqu'à Béthléem et voyons cette chose qui est arrivée, que le Seigneur nous a fait connaître. »

16 Et ils vinrent en se hâtant et ils trouvèrent et Marie et Joseph et le nouveau-né couché dans l'étable.

17 Or, ayant vu, ils firent connaître la parole qui leur avait été dite au sujet de cet enfant

18 et tous ceux qui entendirent s'étonnèrent de ce qui leur avait été dit par les bergers. 20 Et les bergers revinrent en glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, comme il leur avait été dit.

&

10 A la vue de l'astre, ils éprouvèrent une très grande joie.

11 Entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie, sa mère, et, se prosternant, ils lui rendirent hommage; ouvrant leurs coffrets, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe.

12 Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner auprès d'Hérode, ils se retirèrent dans leur pays par un autre chemin.

Ce grand mouvement la liturgie nous le propose non pour qu'il soit spectacle pour nous mais pour qu'il naisse en chacun de nous. Angélus Silésius a écrit : "Quand le Christ serait né mille fois à Bethléem, s'il ne naît pas en toi, tu es perdu pour l'éternité." Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu. Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.

Cette parole qui vient dans l'histoire, vient aussi à chacun de nous, aujourd'hui à Toulouse, neuve et jaillissante comme au début puisqu'elle est éternelle, nous pouvons l'accueillir, il n'y a pas d'autres obstacles ou de conditions que nous-mêmes, accueillons-la comme nous sommes, Noël est en affinité profonde avec les enfants qui sont encore empreints de leur naissance, Noël est aussi et peut-être encore plus en affinité avec les personnes âgées si elles acceptent la perspective de leur nouvelle naissance, de lâcher pour recevoir, Bientôt Anne et Syméon nous guideront sur ce chemin de l'accueil...

Etre pauvre, aller à Lui pauvrement, humblement, totalement, à la crèche considérer l'épaisseur du temps qui s'offre à nous, sentir ce temps qui nous entraine, nous accueille, nous reçoit...

Le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire.

Frères et sœurs en cette journée demandons à Dieu de rendre vrai pour chacun de nous dans le secret de son intimité, cette parole de vie.

Nous te cherchions, Seigneur Jésus, nous t'avons longtemps attendu,

Nous avions soif de ton visage : O seul désir pour notre foi

Qu'un long regard posé sur toi.

Comme une source en jaillissant remplirait la nuit de son chant,

Tu nous redis le nom du Père : Révélation de cet Amour

Qui te possède au premier jour.

Ce qui commence là sans bruit l'oblation du grain pour le fruit,

Qui parmi nous peut le comprendre ?

Voici le pain, voici le vin déjà remis entre nos mains.

Vers quelle joie nous conduis-tu, au-delà du Fils apparu,

Nuit de Noël et nuit de Pâques ?

Vers l'éternelle Eucharistie qui chante au sein du Dieu de vie.



Père Jean-Luc Fabre. Jardinier de Dieu
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« En tout nous devons procéder non pas selon notre volonté ou selon nos propres sentiments, mais selon les voies que le Seigneur lui-même nous a fait connaitre dans les Saintes Ecritures » (Saint Hippolyte)

« En cette fin d’année, en rendant grâce et en demandant pardon, cela nous fera du bien de demander la grâce de marcher correctement dans la liberté » (Pape François)

« Jésus a révélé que Dieu est “Père” dans un sens inouï : Il ne l’est pas seulement en tant que Créateur, Il est éternellement Père en relation à son Fils unique. C’est pourquoi les apôtres confessent Jésus comme ‘le Verbe qui était au commencement auprès de Dieu et qui est Dieu’ (Jn 1,1) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 240-241)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
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Message par Lumen Dim 1 Jan 2023 - 17:47

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Eucharistie du Dimanche 1er Janvier 2023
L’Église Célèbre la Solennité de la Fête
de Sainte Marie, Mère de Dieu.


Saint Vincent-Marie Strambi, Religieux
Passioniste et Évêque (1745-1824).
Saint Sigismond Gorazdowski, Fondateur
de la congrégation de la Miséricorde de
Saint-Joseph (+ 1920)
Vénérable Teresa Gardi, Tertiaire franciscaine,
visionnaire et mystique (+ 1837)



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Textes de la MESSE DU JOUR

PREMIÈRE LECTURE :
« Ils invoqueront mon nom sur les fils d’Israël,
et moi, je les bénirai » (Nb 6, 22-27)


Lecture du livre des Nombres

Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
« Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras :
Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël :
“Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage,
qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage,
qu’il t’apporte la paix !”
Ils invoqueront ainsi mon nom sur les fils d’Israël,
et moi, je les bénirai. »

– Parole du Seigneur.


PSAUME :
(Ps 66 (67), 2-3, 5, 6.8)

R/ Que Dieu nous prenne en grâce
et qu’il nous bénisse !
(Ps 66, 2a)

Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.

Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.

Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ;
qu'ils te rendent grâce tous ensemble !
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l’adore !


DEUXIÈME LECTURE :
« Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme » (Ga 4, 4-7)


Lecture de la lettre de saint Paul
Apôtre aux Galates

Frères,
lorsqu’est venue la plénitude des temps,
Dieu a envoyé son Fils,
né d’une femme
et soumis à la loi de Moïse,
afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi
et pour que nous soyons adoptés comme fils.
Et voici la preuve que vous êtes des fils :
Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs,
et cet Esprit crie
« Abba ! », c’est-à-dire : Père !
Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils,
et puisque tu es fils, tu es aussi héritier :
c’est l’œuvre de Dieu.

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILE :
« Ils découvrirent Marie et Joseph, avec le
nouveau-né. Quand fut arrivé le huitième
jour, l’enfant reçut le nom de Jésus »
(Lc 2, 16-21)


Alléluia. Alléluia.
À bien des reprises, Dieu, dans le passé,
a parlé à nos pères par les prophètes ;
à la fin, en ces jours où nous sommes,
il nous a parlé par son Fils.
Alléluia. (cf. He 1, 1-2)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

  En ce temps-là,
les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem,
et ils découvrirent Marie et Joseph,
avec le nouveau-né
couché dans la mangeoire.
Après avoir vu,
ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé
au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient
de ce que leur racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements
et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ;
ils glorifiaient et louaient Dieu
pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu,
selon ce qui leur avait été annoncé.

Quand fut arrivé le huitième jour,
celui de la circoncision,
l’enfant reçut le nom de Jésus,
le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.

   – Acclamons la Parole de Dieu.



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commentaire du jour.


Marie, cependant, retenait tous ces événements et les
méditait dans son cœur.
                                                                                                                                 
« Que Le Seigneur te Bénisse et te garde… Que Le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il se penche vers toi ! Que Le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la Paix ! » (Cf. 1ère lecture)
C’est de cette manière que les prêtres israélites invoquaient les Bénédictions du Seigneur sur le peuple d’Israël.
Le Psaume 67, hymne pour les récoltes, est une adaptation de cette prière sacerdotale du livre des Nombres, à la différence près que la Bénédiction y est appelée non plus seulement sur le peuple d’Israël mais sur toutes les « nations ».
Nous touchons ici le cœur de la mission du peuple de Dieu : être signe pour tous les peuples de la Bonté de Dieu afin que ceux-ci voyant sa Bonté envers Israël se tournent vers Lui pour l’adorer : « Que la Terre tout entière l’adore ! »

Cette Bénédiction du Seigneur invoquée sur toutes les nations, Le Père Lui-même l’a donnée de la façon la plus haute en envoyant Son Fils prendre chair de notre chair : « Mais quand vint la plénitude du temps, Dieu envoya Son Fils, né d'une femme » (Cf. 2ème lecture).
C’est ici qu’intervient le personnage de Marie que nous fêtons aujourd’hui comme « Mère de Dieu ».
Dans la deuxième lecture, Saint Paul nous la présente comme la « femme » à travers laquelle Le Fils de Dieu et entré dans le monde.
Marie de Nazareth est la Theotokos, la Mère de Dieu, Celle qui, comme nous le rappelle l’Antienne d’entrée de la Messe, a « donné le jour au Roi qui gouverne le Ciel et la Terre pour les siècles des siècles ».
Pour reprendre une expression de Saint Bernard, elle est « l’aqueduc de la Grâce », le canal par lequel Le Père a donné sa Bénédiction au monde.

Le Fils incarné est pour nous Bénédiction du Père parce qu’en Lui nous sommes réconciliés avec Le Père.
Par son Verbe fait chair et dans le souffle de L’Esprit, Le Père fait de nous ses fils adoptifs, héritiers de sa Vie Divine qu’il nous appelle à partager : « Et voici la preuve que vous êtes des fils : envoyé de Dieu, L’Esprit de Son Fils est dans nos cœurs, et il crie vers Le Père en l’appelant « Abba ! »
Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils, et comme fils, tu es héritier par la Grâce de Dieu
» (Cf. 2ème lecture).

Marie, nous dit l’Évangile, « retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur ». Au début de cette nouvelle année, mettons-nous docilement à l’école de Marie pour apprendre d'Elle, la Mère sainte, à accueillir dans la Foi et dans la prière la Parole de Bénédiction que Le Père prononce sur nous en Son Fils, mystère de notre Salut qui nous est communiqué dans la mesure où nous nous abandonnons à l’Amour Divin Miséricordieux.

Il ne fait aucun doute que l’attitude de Marie, devant Son fils nouveau-né a dû contribuer à ce que les bergers entrent dans l’accueil du mystère qui se présentait à leurs yeux.
En effet, ils ont entendu et vu selon ce qui leur avait été dit, nous rapporte l’Évangile. Ils ont entendu et vu un enfant.
Reconnaître en cela ce que les anges leur avaient annoncé signifie qu’ils étaient entrés dans un regard et une écoute de l’ordre de la Foi.

Marie nous enseigne à nous-aussi à reconnaître le Verbe de Dieu fait chair, non plus dans un petit enfant mais dans la Contemplation de l’Eucharistie et dans l’écoute de sa Parole.
En devenant des adorateurs de l’Eucharistie et des auditeurs de la Parole de Dieu, nous pouvons alors discerner la Bénédiction de Dieu pour nous au travers des événements de notre quotidien.
Quel beau programme pour cette nouvelle année : retenir et méditer tous les événements de notre quotidien à la Lumière de l’Eucharistie et de la Parole Divine pour y découvrir la présence vivante et vivifiante du Seigneur.

« Seigneur, tout au long de cette année, nous voulons prendre le temps de nous approcher chaque jour, comme les bergers, de la mangeoire où nous pourrons nous rassasier du Pain de ton Eucharistie et du Pain de ta Parole Divine.
Alors, nous pourrons nous aussi te glorifier et te louer pour tout ce que nous aurons entendu et vu au cours de ces rencontres avec Toi.
»



Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.

Au seuil de l'année. Lc 2,16-21

Quelle est belle, l'espérance dans le cœur des humains !

L'épreuve est là, présente dans beaucoup de familles; la souffrance et la mort visitent des peuples entiers, et dans notre propre cœur montent des craintes que nous n'arrivons pas à chasser, pour nous et ceux que nous aimons. Et pourtant, ce matin, nous avons dit des dizaines de fois : "bonne et heureuse année !"

L'espérance est bien la plus forte, et aujourd'hui nous voulons tous qu'elle soit victorieuse dans notre vie de famille ou dans notre vie de solitude.

    On change d'année ...

En un sens, ce n'est guère qu'un chiffre qui change; mais c'est pour chacun l'occasion de tourner une page, de trouver une page neuve, libre, accueillante, où il pourra écrire sa vie, exprimer son amour et sa liberté.

Cette espérance de l'année nouvelle, nous la partageons avec tous les humains; mais notre foi chrétienne la colore d'une manière toute spéciale.

    Pour nous, en effet, cette nouveauté qui nous est offerte est un cadeau de Dieu, une preuve de sa fidélité envers nous; et le bonheur que nous souhaitons à tous, nous savons qu'il vient de ce Dieu qui nous aime. Nous disons non seulement "bonne année !", mais nous pensons, comme nous le suggérait à l'instant l'Écriture :


                             
"Que le Seigneur te bénisse et te garde",
lui qui t'aime et que tu vas aimer.

                              "Que le Seigneur te montre son sourire,
qu'il te prenne en grâce",
lui qui t'est plus inti­me que l'intime de toi-même.

                              "Que le Seigneur tourne vers toi son visage,
qu'il t'apporte la paix !"

C'est de Dieu que nous attendons la paix et le courage pour la bâtir, partout dans le monde, partout dans notre pays, et à tout moment de notre vie de foyer ou de communauté .

 Une autre certitude éclaire notre espérance de chrétiens, c'est que l'année qui vient ne sera pas pour nous une année de servitude, mais un temps que nous allons vivre avec la liberté des fils et des filles de Dieu .

Saint Paul nous le rappelait à l'instant :  Dieu, par sa grâce, nous enseigne chaque jour à vivre avec mesure et à réaxer notre désir; et c'est ainsi, activement, sereinement, en nous passionnant pour Dieu et pour l'homme, que nous attendons et préparons "la bienheureuse espérance, l'apparition en gloire de notre grand Dieu et sauveur, le Christ Jésus" (Tite 2,13). Une vie avec le Christ commence dès "le monde présent", qui nous comblera lors du face à face; et à ce trésor d'amitié nous venons déjà puiser ce soir en entrant ensemble un instant dans la pensée de Dieu et en recevant le Corps de son Fils, qui est pour nous dès maintenant pain pour la route et gage de vie éternelle.

    Une troisième lumière ensoleille nos vœux de chrétiens en ce premier jour de l'année, c'est que nous partageons la nouveauté dans l'Esprit Saint.

Nous tous qui abordons nos frères, nos sœurs et tous nos amis en leur disant : "heureuse année!", nous avons d'abord puisé la paix et l'espérance en Dieu même, et c'est l'Esprit Saint qui tourne doucement notre cœur vers Dieu et qui nous fait prier avec bonheur en redisant : "Dieu, mon Père".

Tout ce que nous allons vivre durant cette année, nous allons le recevoir de la main d'un Père qui nous aime. Qu'il s'agisse de nos joies, de nos épreuves, de notre bonheur familial ou de nos moments de solitude, nous savons que quelque part au fond de notre cœur se trouve un lieu pour tout accueillir en souriant à Dieu.

C'est ce que faisait Marie, la sainte Mère du Christ, qui nous est donnée aujourd'hui pour modèle: elle "gardait tout dans son cœur", et repassait dans son cœur tous les événements de sa vie, pour rejoindre à tout moment la volonté de Dieu et son amour.

C'est aujourd'hui le souhait que nous adresse l'Église : "tout au long de cette année nouvelle, garde au cœur la joie et la paix de Marie".



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !




Dernière édition par Lumen le Dim 8 Jan 2023 - 18:10, édité 1 fois (Raison : Vidéo désactivée)
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Message par Lumen Mar 3 Jan 2023 - 11:58

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 02 Janvier 2023
Temps de Noël, avant l’Épiphanie, le 02 Janvier.



Saint Télesphore, Pape (8e) de 125 à
136 et martyr (+ 136)
Saint Basile le Grand, Moine, Évêque de
Césarée de Cappadoce, Docteur de
l'Église (+ 379) - Mémoire (obligatoire)
Saint Grégoire de Nazianze, Évêque,
Patriarche de Constantinople, Docteur
de l'Église (329-390) - Mémoire (obligatoire)
Saint Séraphin (ou Séraphim) de Sarov,
Hiéromoine en Russie (1759-1833).
Bienheureuse Marie-Anne Blondin, vierge,
Fondatrice des Sœurs de Sainte-Anne
(1809-1890).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
« Que demeure en vous ce que vous avez entendu
depuis le commencement » (1 Jn 2, 22-28)


Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
le menteur n’est-il pas celui qui refuse
que Jésus soit le Christ ?
Celui-là est l’anti-Christ :
il refuse à la fois le Père et le Fils ;
quiconque refuse le Fils
n’a pas non plus le Père ;
celui qui reconnaît le Fils
a aussi le Père.

Quant à vous, que demeure en vous
ce que vous avez entendu depuis le commencement.
Si ce que vous avez entendu depuis le commencement
demeure en vous,
vous aussi, vous demeurerez dans le Fils et dans le Père.
Et telle est la promesse que lui-même nous a faite :
la vie éternelle.
Je vous ai écrit cela
à propos de ceux qui vous égarent.
Quant à vous,
l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous,
et vous n’avez pas besoin d’enseignement.
Cette onction vous enseigne toutes choses,
elle qui est vérité et non pas mensonge ;
et, selon ce qu’elle vous a enseigné,
vous demeurez en lui.
Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui ;
ainsi, quand il se manifestera,
nous aurons de l’assurance,
et non pas la honte d’être loin de lui
à son avènement.

– Parole du Seigneur.


PSAUME :
(97(98), 1, 2-3ab, 3cd-4)

R/ La terre tout entière a vu
le salut de notre Dieu.
(cf. 97, 3)

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s’est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d’Israël.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !


ÉVANGILE :  
« C’est lui qui vient derrière moi » (Jn 1, 19-28)


Alléluia. Alléluia.
À bien des reprises, Dieu, dans le passé,
a parlé à nos pères par les prophètes ;
à la fin, en ces jours où nous sommes,
il nous a parlé par son Fils.
Alléluia. (cf. He 1, 1-2)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Voici le témoignage de Jean le Baptiste,
quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem
des prêtres et des lévites
pour lui demander :
« Qui es-tu ? »
Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement :
« Je ne suis pas le Christ. »
Ils lui demandèrent :
« Alors qu’en est-il ?
Es-tu le prophète Élie ? »
Il répondit :
« Je ne le suis pas.
– Es-tu le Prophète annoncé ? »
Il répondit :
« Non. »
Alors ils lui dirent :
« Qui es-tu ?
Il faut que nous donnions une réponse
à ceux qui nous ont envoyés.
Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit :
« Je suis la voix de celui qui crie dans le désert :
Redressez le chemin du Seigneur,
comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question :
« Pourquoi donc baptises-tu,
si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
Jean leur répondit :
« Moi, je baptise dans l’eau.
Mais au milieu de vous
se tient celui que vous ne connaissez pas ;
c’est lui qui vient derrière moi,
et je ne suis pas digne
de délier la courroie de sa sandale. »

Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain,
à l’endroit où Jean baptisait.

  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

"Qui es-tu ?". Jn 1,19-28

Si nous faisons abstraction du long Prologue, nous avons là le début de l'Évangile selon saint Jean. Le premier jour, le Baptiste témoigne sur lui-même, et dit ce qu'il n'est pas. Le deuxième jour, son témoignage concernera Jésus; le troisième jour, enfin, Jean-Baptiste enverra ses propres disciples suivre Jésus.

Nous retrouvons ainsi la même progression que dans le Prologue, où il était dit, à propos du Baptiste, qu'il n'était pas la lumière, qu'il devait rendre témoignage à la lumière, et que par lui tous devaient venir à la foi.

L'Évangile aujourd'hui nous rapporte donc le tout premier témoignage du Baptiste. Puisqu'il  se permet de baptiser, on lui envoie de Jérusalem des spécialistes en matière de purification, des prêtres et des lévites. "Qui es-tu ?", demandent les émissaires, c'est-à-dire : "Quel rôle revendiques-tu ?" Et Jean de répondre, en quelque sorte : "Je ne m'identifie avec aucun des personnages eschatologiques que vous avez en tête."

À l'époque de Jésus, vous le savez, une majorité de Juifs attendaient un Messie royal, fils de David; mais certains escomptaient une intervention directe de Dieu, sans Messie terrestre. D'autres reportaient toutes leurs espérances sur le Fils de l'Homme décrit par Daniel. Enfin les Esséniens de Qumran attendaient pour la fin des temps à la fois un prophète, un messie-roi et un messie-prêtre.

On comprend la perplexité des autorités de Jérusalem! En baptisant, Jean faisait œuvre eschatologique; son message annonçait l'intervention de Dieu; les foules commençaient à affluer vers lui. De plus son terrain d'action n'était guère éloigné du centre essénien de la Mer Morte, et Jérusalem se méfiait toujours des Esséniens ...

À l'enquête, Jean répond clairement : "Je ne suis pas le Messie, le roi messianique que beaucoup attendent". Et il ajoute : "Je ne suis pas Élie". Depuis le retour de l'exil, en effet, on s'attendait qu'Élie revienne, avant le Jour du Seigneur, pour appeler une dernière fois les hommes à la conversion. Or Jean portait le même manteau qu'Élie, et la rudesse de son message rappelait celle de l'ancien prophète. Mais Jean est catégorique : il n'est pas Élie, et il n'a pas conscience d'en remplir le rôle. De fait, c'est Jésus qui, dans l'Évangile de Matthieu (11,14) identifie Jean-Baptiste à Élie, et la théologie des premiers chrétiens a bien situé Jean de la même manière : pour elle, Jean-Baptiste a rempli par rapport à Jésus la mission prévue pour Élie lors de la venue du Seigneur.

Mais les enquêteurs insistent : "Es-tu le Prophète ?" Dans leur esprit, il s'agit d'un prophète "tel que Moïse", dont la tradition juive lisait l'annonce dans le Deutéronome (18,15). Jean ne se reconnaît pas non plus dans ce personnage trop glorieux.

À ses propres yeux, il n'est qu'une voix. Non pas un visage bien typé, ni un des héros attendu par Israël, mais rien qu'une voix dans le désert, qui crie inlassablement : "Aplanissez le chemin du Seigneur !" C'était déjà le message du prophète de la consolation d'Israël : il fallait préparer une route toute droite pour le Seigneur, qui allait marcher à la tête de son peuple et le ramener de Babylone. Mais cette fois le peuple est immobile, esclave sur place, dans son propre pays, de son propre péché ; et c'est Dieu seul qui marche et qui vient.

Dans notre monde contemporain, écrasé par tant de servitudes, dans l'Église d'aujourd'hui, qui trouve si difficilement les chemins de la vraie liberté, le témoin de Jésus, lui non plus, ne revendique pas une mission de prestige. Il n'est qu'une voix, mais une voix qu'on peut entendre encore parce que c'est la voix du désert, une voix qui redit inlassablement, de la part de Dieu, en ce temps de crise, c'est-à-dire de discernement et de décision : "Consolez, consolez mon peuple. Préparez la route. Voici votre Dieu !"

Oui, Dieu vient ; il est déjà là en son Fils, et toute la mission du baptisé, confirmé dans l'Esprit, est de rendre témoignage à ce Messie, caché au cœur de notre histoire, et de redire, avec l'humilité mais aussi avec l'insistance du Précurseur : "Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas !"



Père Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

« Au milieu de vous se tient Celui que vous ne connaissez pas :
c'est Lui qui vient derrière moi »
                                                                               
« Moi, je baptise dans l'eau ; mais au milieu de vous se trouve quelqu'un que vous ne connaissez pas. »
Ce n'est pas dans L'Esprit, mais dans l'eau que Jean baptise. Impuissant à pardonner les péchés, il lave par l'eau le corps des baptisés, mais ne lave pas l'esprit par le Pardon.

Pourquoi donc baptise-t-il, s'il ne remet pas les péchés par son baptême ? Pourquoi, sinon pour rester dans son rôle de précurseur ?
De même qu'en naissant, il avait précédé Le Seigneur qui allait naître, il précédait aussi, en baptisant, Le Seigneur qui allait Baptiser.
Précurseur du Christ par sa prédication, il le devenait également en donnant un baptême qui était l'image du Sacrement à venir.

Jean a annoncé un mystère lorsqu'il a déclaré que Le Christ se tenait au milieu des hommes et qu'il ne leur était pas connu, puisque Le Seigneur, quand il s'est montré dans la chair, était à la fois visible en son corps et invisible en sa Majesté.
Et Jean ajoute : « Celui qui vient après moi a passé devant moi » (Jn 1,15)... ; il explique les causes de la supériorité du Christ lorsqu'il précise : « Car il était avant moi », comme pour dire clairement : « S'il l'emporte sur moi, alors qu'il est né après moi, c'est que le temps de sa naissance ne le resserre pas dans des limites. Né d'une mère dans le temps, il est engendré par Le Père hors du temps ».

Jean manifeste quel humble respect il lui doit, en poursuivant : « Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de sa sandale ».
Il était de coutume chez les anciens que si quelqu'un refusait d'épouser une jeune fille qui lui était promise, il dénouait la sandale de celui à qui il revenait d'être son époux.
Or Le Christ ne s'est-il pas manifesté comme l'Époux de la sainte Église ?...
Mais parce que les hommes ont pensé que Jean était le Christ — ce que Jean lui-même nie — il se déclare indigne de dénouer la courroie de sa sandale.
C'est comme s'il disait clairement... : « Je ne m'arroge pas à tort le nom d'époux » (cf Jn 3,29).



Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Homélies sur l'Évangile, n°7 (trad. Le Barroux rev.)



Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Faites attention à ces nouveaux et magnifiques prodiges : le Soleil de justice qui se purifie au Jourdain ; le feu, submergé dans l’eau ; Dieu sanctifié par le ministère d’un homme. Aujourd’hui toute la création retentit d’Hymnes : `Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur´» (Saint-Proclus de Constantinople)

« Jean Baptiste “s’incline” devant Dieu. C’est exactement ce que fait le Rédempteur : Dieu est en haut, mais Il s’incline vers le bas. Ce regard vers le bas est un travail : il me transforme moi et le monde » (Benoit XVI)

« La consécration messianique de Jésus manifeste sa mission divine (…). `Celui qui a été oint, c’est le Fils, et Il l’a été dans l’Esprit qui est l’Onction´ (Saint Irénée de Lyon). Sa consécration messianique éternelle s’est révélée dans le temps de sa vie terrestre lors de son baptême par Jean (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique nº 438)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Mar 3 Jan 2023 - 12:56

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mardi 03 Janvier 2023
Temps de Noël, avant l’Épiphanie, le 03 Janvier.


L’Église Fête le Très Saint Nom de Jésus.


Saint Antère, Pape (19e) de 235 à
236 et martyr (+ 236)
Sainte Geneviève, Vierge, Patronne de Paris
et de la Gendarmerie, Co-Patronne secondaire
de la France (vers 420, 422-vers 500, 512).
Saint Cyriaque Élie de la Sainte Famille Chavara,
Prêtre de rite syro-malabar, Fondateur de la
Congrégation des Frères Carmes de Marie
Immaculée pour les hommes et de la
Congrégation de la Mère du Carmel pour les
femmes (1805-1871).


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Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
« Quiconque demeure en lui ne
pèche pas » (1 Jn 2, 29 – 3, 6)


Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
puisque vous savez que lui, Jésus, est juste,
reconnaissez que celui qui pratique la justice
est, lui aussi, né de Dieu.
Voyez quel grand amour nous a donné le Père
pour que nous soyons appelés enfants de Dieu
– et nous le sommes.
Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas :
c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous le savons : quand cela sera manifesté,
nous lui serons semblables
car nous le verrons tel qu’il est.
Et quiconque met en lui une telle espérance
se rend pur comme lui-même est pur.
Qui commet le péché transgresse la loi ;
car le péché, c’est la transgression.
Or, vous savez que lui, Jésus,
s’est manifesté pour enlever les péchés,
et qu’il n’y a pas de péché en lui.
Quiconque demeure en lui ne pèche pas ;
quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.

– Parole du Seigneur.


PSAUME :
(97 (98), 1, 3cd-4, 5-6)

R/ La terre tout entière a vu
le salut de notre Dieu.
(cf. 97, 3)

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !

Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !


ÉVANGILE :  
« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le
péché du monde » (Jn 1, 29-34)


Alléluia. Alléluia.
Le Verbe s’est fait chair,
il a établi parmi nous sa demeure.
À tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Alléluia. cf. Jn 1, 14a.12a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui,
Jean le Baptiste déclara :
« Voici l’Agneau de Dieu,
qui enlève le péché du monde ;
c’est de lui que j’ai dit :
L’homme qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était.
Et moi, je ne le connaissais pas ;
mais, si je suis venu baptiser dans l’eau,
c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage :
« J’ai vu l’Esprit
descendre du ciel comme une colombe
et il demeura sur lui.
Et moi, je ne le connaissais pas,
mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit :
“Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer,
celui-là baptise dans l’Esprit Saint.”
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage :
c’est lui le Fils de Dieu. »

  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

"Voici l'Agneau de Dieu". Jn 1,29-34

Nous lisons aujourd'hui dans l'Évangile le deuxième témoignage du Baptiste, celui qu'il rend directement à Jésus. Toute une vision de foi de la personne de Jésus et de son œuvre est mise en quelques versets sur les lèvres du Précurseur, puisque l'évangéliste présente Jésus successivement comme :

- l'Agneau de Dieu,

- un personnage existant depuis toujours,

- le porteur de l'Esprit Saint, l'Élu et le Fils de Dieu.

 La figure de L'Agneau de Dieu est à elle seule un résumé de l'histoire de l'Alliance, puisqu'elle évoque à la fois : - l'agneau pascal de l'Exode, dont le sang, projeté sur les montants de la porte de chaque maison des Hébreux, protégea ceux-ci la nuit de leur délivrance, - le Serviteur souffrant, que décrit le prophète Isaïe, mené à la boucherie, tel un agneau, à cause des péchés de son peuple, - l'agneau vainqueur qui, selon les apocalypses juives, devait détruire le mal dans le monde.

Quant à la préexistence de Jésus, l'Envoyé de Dieu, c'est un thème bien johannique. Jésus ne dira-t-il pas un jour aux Pharisiens : "Avant qu'Abraham fût, moi, je suis" ? (8,58) ; et dans son entretien du dernier soir, il priera en disant : "Père, glorifie-moi auprès de toi de cette gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde ne vînt à l'existence" (17,5), ce qui rappelle l'affirmation du Prologue : "Au commencement était le Verbe"; depuis toujours était le Fils de Dieu.

Enfin l'évangéliste souligne que l'Esprit, descendu sur Jésus au baptême, est demeuré sur lui. Jésus, par conséquent, possédait en permanence l'Esprit Saint durant sa vie terrestre, même s'il a attendu son "Heure", l'heure de sa passion et de sa glorification, pour transmettre l'Esprit aux hommes venus à lui par la foi. Le livre d'Isaïe annonçait déjà que l'Esprit du Seigneur reposerait sur le Messie, issu du tronc de Jessé, et que Dieu mettrait son l'Esprit sur son serviteur, l'Élu qui aurait toute sa faveur.

Ainsi, dès le début de l'Évangile, le Précurseur, avec insistance, tourne notre regard vers Jésus, l'Envoyé, le Fils de Dieu, et il nous redit simplement : "Lui, rien que lui."

C'est lui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde (10,36);

c'est lui qu'il faut servir si vous voulez construire la paix;

c'est lui qu'il faut aimer de toutes vos forces, de tout votre esprit, avec tout votre cœur (Dt 6,5);

c'est lui que Dieu vous donne comme sauveur, comme frère, comme compagnon de route;

c'est lui qui veut tout prendre sans rien réclamer."

 Ce témoignage du Baptiste a marqué le point de départ de la foi en Jésus, Messie et Fils de Dieu. Les chrétiens en ont toujours gardé le souvenir, et c'est pourquoi tant de peintres ont représenté Jean Baptiste l'index pointé vers Jésus, comme pour répéter à chaque génération de croyants ce qu'il disait à ses contemporains : "Il y a parmi vous quelqu'un que vous ne connaissez pas: c'est lui, l'Agneau de Dieu."

C'est pourquoi aussi, à l'Eucharistie, le prêtre, montrant le Corps du Christ, reprend les paroles mêmes du Précurseur : "Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde". Et tous ensemble, avant de communier, nous chantons à deux reprises : "Agneau de Dieu, prends pitié de nous !"

La pitié de Jésus pour nous, "pauvres pécheurs", pauvres et pécheurs, se montre à la fois très douce et très forte. Très douce, parce que le Fils de Dieu est capable de nous rejoindre, avec son pardon, jusqu'au milieu de notre misère, aussi bas que nous soyons tombés dans le péché, le chagrin ou la désespérance. Très forte, parce que cette pitié de Jésus enlève - veut enlever - le péché du monde qui colle à notre cœur. Elle est victoire sur le mal et ne nous laisse pas stagner dans le refus ou dans l'à-peu-près : elle nous met debout, elle nous met en route. Jésus, qui prend pitié, nous dit : "Viens vers le Père !"

 "Agneau de Dieu, prends pitié de nous !", c'est notre prière de chrétiens à tout âge.

C'est la prière des jeunes : "Toi qui sauves tous les hommes, fais de moi un frère universel."

C'est la prière des époux chrétiens : "Toi qui t'es donné jusqu'à l'extrême, toi qui es mort pour nous deux, prends-nous tous deux dans ta pitié, prends notre amour dans ton amour, mets ton amour au cœur du nôtre."

C'est la prière paisible et confiante de ceux et de celles qui commencent à descendre le chemin de la vie : "Agneau de Dieu, toi qui si souvent as porté, enlevé, pardonné mes misères et mes lenteurs, donne-moi le temps de m'ouvrir à mon tour à la miséricorde."

C'est la prière de toute communauté, au moment où le Christ vient unir tous les frères, toutes les sœurs, en un seul Corps : "Agneau de Dieu, vainqueur du mal, viens habiter nos différences, viens triompher de nos indifférences. Toi qui t'es livré pour nous tous, mets en nous la soif de l'unité."

C'est l'imploration de l'Église universelle et de tous ceux qui en elle se voient contestés, calomniés, persécutés parce qu'ils témoignent de l'Évangile : "Jésus, Agneau de Dieu, toi qui viens réunir les enfants de Dieu dispersés, toi qui accueille l'espérance de tous les peuples et de tous les hommes de bonne volonté, donne-nous la paix !"



Père Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage :
c'est Lui Le Fils de Dieu.
                                                                               
Aujourd'hui, ce passage de l'Évangile de Saint Jean nous fait pénétrer de plain-pied dans la dimension testimoniale qui lui est propre.
Est témoin la personne qui comparaît pour déclarer l'identité de quelqu'un. Eh bien, Jean nous est présenté comme le prophète par excellence, qui affirme que Jésus est le centre. On peut le constater à quatre points de vue.

Il l'affirme, d'abord, comme un voyant qui exhorte : « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29).
Il le fait, ensuite, comme une personne convaincue, qui répète : « C'est de Lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était » (Jn 1,30).
Il le confirme comme quelqu'un qui est conscient de la mission qu'il a reçu : « Si je suis venu baptiser dans l'eau, c'est pour qu'il soit manifesté au peuple d'Israël » (Jn 1,31).
Enfin, revenant à sa qualité de voyant, il affirme : « Celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : ‘L'homme sur qui tu verras L'Esprit descendre et demeurer, c'est celui-là qui Baptise dans L'Esprit Saint’. Oui, j'ai vu » (Jn 1,33-34).

Devant ce témoignage, qui conserve à l'intérieur de l'Église la même énergie qu'il y a deux mille ans, demandons-nous, mes frères : — Au milieu d'une culture laïciste qui nie le péché, est-ce que je vois en Jésus celui qui me sauve du mal moral ?
— Au milieu d'un courant d'opinion qui ne voit en Jésus qu'un homme religieux extraordinaire, est-ce que je crois en Lui comme en celui qui existe depuis toujours, avant Jean, avant que le monde ait été créé ?
— Au milieu d'un monde désorienté par mille idéologies et opinions, Jésus est-il celui qui donne un sens définitif à ma vie ?
— Au milieu d'une civilisation qui marginalise la Foi, est-ce que j'Adore Jésus comme celui en qui repose en plénitude L’Esprit de Dieu ?

Et une dernière question : — Mon “oui” à Jésus est-il si absolu que moi aussi, comme Jean, je proclame à ceux que je connais et à ceux qui m'entourent : « Je vous rends ce témoignage : c'est Lui Le Fils de Dieu » ?



Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Célébrons ce jour de fête où Celui qui était le “Jour”, immense et éternel, est descendu ce jour si bref de notre vie temporelle. Il s’est converti en notre rédemption » (Saint Augustin)

« La terre est restaurée parce qu’elle est ouverte à Dieu, et qu’elle retrouve à nouveau sa vraie lumière. Le chant des anges exprime la joie née du fait que le ciel et la terre se trouvent de nouveau unis ; que l’homme est de nouveau uni à Dieu » (Benoit XVI)

Après avoir accepté de Lui donner le Baptême à la suite des pécheurs (…), Jean-Baptiste a vu et montré en Jésus ‘l’Agneau de Dieu, qui enlève les péchés du monde’ (cf. Jn 1, 29). Il manifeste ainsi que Jésus est à la fois le Serviteur souffrant qui (…) porte le péché des multitudes, et l’agneau Pascal symbole de la rédemption d’Israël lors de la première Pâque (cf. Ex 12, 3-14). Toute la vie du Christ exprime sa mission : ‘servir et donner sa vie en rançon pour la multitude’ (cf. Mc 10, 45) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 608)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !


Lumen
Lumen

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Message par Lumen Mer 4 Jan 2023 - 16:13

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 04 Janvier 2023
Temps de Noël, avant l’Épiphanie, le 04 Janvier.


Soixante-dix Apôtres
Saint Euthyme de Vatopedi, Higoumène au
Mont Athos et martyr (XIIIe siècle)
Sainte Angèle (Angela) de Foligno, Pénitente
italienne, Mystique (v. 1248-1309).
Sainte Élizabeth Ann Seton, mère de famille,
veuve puis Religieuse, Fondatrice des
« Sœurs de la Charité de Saint-Joseph »
(1774-1821).
Saint Manuel González García, Évêque de
Malaga et de Palencia - Fondateur des
Missionnaires eucharistiques de Nazareth
(+ 1940)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)




Textes de la messe du jour

PREMIÈRE LECTURE :
Quiconque est né de Dieu ne commet
pas de péché (1 Jn 3, 7-10)


Lecture de la première lettre de saint Jean

Petits enfants, que nul ne vous égare :
celui qui pratique la justice
est juste comme lui, Jésus, est juste ;
celui qui commet le péché est du diable,
car, depuis le commencement, le diable est pécheur.
C’est pour détruire les œuvres du diable
que le Fils de Dieu s’est manifesté.
Quiconque est né de Dieu
ne commet pas de péché,
car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui :
il ne peut donc pas pécher,
puisqu’il est né de Dieu.
Voici comment se manifestent les enfants de Dieu
et les enfants du diable :
quiconque ne pratique pas la justice
n’est pas de Dieu,
et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.

– Parole du Seigneur.


PSAUME :
(97 (98), 1, 7-8, 9)

R/ La terre tout entière a vu
le salut de notre Dieu.
(cf. 97, 3)

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.

Que résonnent la mer et sa richesse,
le monde et tous ses habitants ;
que les fleuves battent des mains,
que les montagnes chantent leur joie.

Acclamez le Seigneur, car il vient
pour gouverner la terre,
pour gouverner le monde avec justice
et les peuples avec droiture !


ÉVANGILE :  
« Nous avons trouvé le Messie »
(Jn 1, 35-42)


Alléluia. Alléluia.
À bien des reprises, Dieu, dans le passé,
a parlé à nos pères par les prophètes ;
à la fin, en ces jours où nous sommes,
il nous a parlé par son Fils.
Alléluia. cf. Jn 1, 14a.12a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit :
« Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait,
et ils suivirent Jésus.
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient,
et leur dit :
« Que cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent :
« Rabbi – ce qui veut dire : Maître –,
où demeures-tu ? »
Il leur dit :
« Venez, et vous verrez. »
Ils allèrent donc,
ils virent où il demeurait,
et ils restèrent auprès de lui ce jour-là.
C’était vers la dixième heure, (environ quatre heures de l’après-midi).

André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples
qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit :
« Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.
André amena son frère à Jésus.
Jésus posa son regard sur lui et dit :
« Tu es Simon, fils de Jean ;
tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.

  – Acclamons la Parole de Dieu.



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Commentaire de ce jour.

Les premiers disciples

Cet appel des premiers disciples marque dans l’Évangile de Jean le début de l’activité publique de Jésus. C’est une page d’Évangile que nous avons tous en mémoire et qui est pour nous tous porteuse d’une grâce d’espérance, parce qu’elle garde la fraîcheur des commencements et que le regard y prend autant de poids que la parole.

Tout commence par le regard de Jean le Baptiste. il voit Jésus qui passe, il le suit des yeux, et il dit tout haut : « Voici l’Agneau de Dieu ! » : exactement le même témoignage qu’il avait donné la veille : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ».

Deux des disciples de Jean ont suivi son regard, et à travers la phrase mystérieuse du Baptiste, ils comprennent qu’une page est tournée, que le relais est pris : l’Agneau de Dieu, l’Agneau pascal de la vraie délivrance, l’Agneau muet qui se laisse tuer à cause des péchés du peuple, l’Agneau vainqueur qui va enfin faire disparaître le mal dans le monde, c’est lui, celui qui passe là-bas : c’est Jésus.

Ils pressent le pas et se mettent à le suivre. Jésus se retourne et leur demande : « Que cherchez-vous ? »

C’est l’histoire de toute vocation ; c’est bien l’histoire de l’appel que tous et toutes, un jour ou l’autre, nous avons perçu et qui nous rassemble ce matin. Jésus ne s’impose pas ; il passe … qui m’aime me suive ! Les deux disciples ont commencé à le suivre avant de commencer vraiment à l’aimer, parce qu’ils ont trouvé sur leur route un témoin, un vrai, un croyant, un inconditionnel du Royaume de Dieu, qui a pu leur dire : « Celui que vous cherchez, le voilà qui passe ».

Et si les deux disciples se sont mis en marche, tout de suite, c’est justement parce qu’une grande question travaillait leur cœur qu’ils n’avaient pas étouffée : déjà ils avaient pris la route de l’effort, de la conversion, de l’ouverture, en venant chercher le baptême de Jean ; déjà ils sont prêts à aller plus loin, plus profond, ailleurs, là où ira celui qui passe. Et c’est pourquoi, lorsque Jésus se retourne et leur demande : « Que cherchez-vous ? », ils répondent à leur tour par une question. Non pas : « Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Quelle assurance nous donnes-tu ? » ; non pas : « Quelles sont tes conditions ? », mais une question qui est déjà toute une attente, comme des mains ouvertes, com­me des mains tendues, comme un regard déjà confiant : « Maître, où demeures-tu ? »

Cette question, on peut l’entendre à bien des niveaux :

- « Où est ta maison ? » … mais ce n’est pas cela qui les intéressait. Ils ont dû trouver un pied-à-terre assez provisoire et sommaire, car Jésus se voulait itinérant et n’avait guère « où reposer sa tête » (Mt 8,20).
- « Où pouvons-nous te retrouver à coup sûr ? »; et dans une telle question on trouve déjà l’amorce d’une fidélité, car il faudra du temps pour écouter Jésus, il faudra que les rencontres deviennent quotidiennes, que toute leur vie, peut-être, devienne rencontre de Jésus.
- « Avec qui vis-tu, et qui habite ton cœur, jour après jour ? » C’est là le vrai niveau de la question, car « demeurer », dans l’Évangile de Jean, c’est le verbe de l’éternité, et de l’éternité qui commence sur la terre partout où des hommes vivent avec Dieu une relation de confiance et d’amour.
« Où demeures-tu ? », demandent André et l’autre disciple. La réponse, ils la recevront au long des mois qu’ils vont passer aux côtés de Jésus. Ils la recevront surtout lors du dernier souper, lorsque Jésus, fraternellement et solennellement, leur dira : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés : demeurez dans mon amour. Si vous observez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, tout comme moi, en gardant les commandements de mon Père, je demeure en son amour ».

La maison de Jésus, sa demeure, pour le temps et l’éternité, c’est l’amour du Père. « Venez, dit Jésus, et vous verrez ». Ce sont des réalités que l’on ne voit qu’en cheminant, qu’en approchant le cœur ouvert. « Ils allèrent donc; ils virent où ils demeurait, et ils demeurèrent auprès de lui, ce jour-là. » Il était quatre heures du soir. Jamais plus ils ne l’ont quitté.



Père Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

Regarder, entendre, suivre, se retourner, chercher ...
                                                                               
Regarder, entendre, suivre, se retourner, chercher, demeurer, venir, accompagner, rester, trouver, amener, appeler... cette liste de verbes résume bien ce qui s’est joué à ce commencement d’histoire, histoire dont nous faisons partie par la Foi nous aussi. Verbes qui disent aussi comment nous pouvons nous situer dans notre propre présent. Ce qui s’est échangé à l’époque peut se vivre encore aujourd’hui. Les relations multiples entre Jean-Baptiste, Jésus, André, l’autre disciple et Pierre forment l’enveloppe qui contient et conduit nos propres échanges. Reprenons les trois paroles prononcées par Jean-Baptiste et André... une progression se dessine.

« Voici l’Agneau de Dieu » La parole d’une personne qui s’engage, en déclarant le sens de ce qu’elle voit surgir, apparaître, elle y risque la relation qu’elle a avec les autres, ses disciples, ses proches pour les mettre en mouvement vers cette réalité qu’elle déclare désirable pour elle et pour les autres. C’est l’attitude de Jean le Baptiste, qui parle à partir de toute sa vie accumulée d’attente du Messie. C’est l’attitude que les parents ont souvent envers leurs enfants, en les encourageant à aller vers ce qui les mènera vers plus de vie. C’est l’attitude de celui qui propose la foi aussi... A chaque fois nous sommes appelés à parler à partir de notre engagement réalisé que nous rejouons dans cette prise de parole. Certains la reconnaissent et se mettent en mouvement.

« Rabbi où demeures-tu ? » Une question qui ouvre à un dialogue, à une rencontre, à un possible, elle signe le risque que prend la personne pour son futur en s’ouvrant au devenir. La personne accepte de s’orienter durablement vers la rencontre d’un autre. C’est l’attitude des personnes qui vont devenir disciples de Jésus. C’est la question que s’adressent mutuellement des personnes qui désirent vivre ensemble, proches. C’est la question de celui qui se risque dans la foi et veut s’agréger à un groupe de chrétiens.... A chaque fois nous sommes appelés à parler à partir de notre capacité d’engagement futur.

« Nous avons trouvé le Messie » Une parole qui constate à plusieurs personnes, qui reconnaissent ce qui a été vécu, qui l’assimilent dans chacune de leurs propres existences de manière consciente. Quelque chose d’autre se construit à partir de ce qui a été reçu. C’est la parole d’André (avec l’autre disciple) qui l’autorise à proposer une transmission à son frère. C’est la parole qui conforte ceux qui se risquent dans la nouveauté, la parole conjugale qui conforte les parents dans leur travail éducatif vis-à-vis de leurs enfants. C’est la parole de la proclamation de la foi dans les communautés chrétiennes. C’est la Parole de notre vrai repos. La parole qui peut accompagner notre vie, qui conforte nos engagements....



Père Jean-Luc Fabre, Jardinier de Dieu
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Quelle belle journée ils ont passée ! Quelle belle nuit ! Construisons nous aussi dans nos cœurs, et préparons une maison digne, où le Seigneur viendra et nous instruira » (Saint Augustin)

« Trois vocations chez un homme : préparer, discerner, laisser croitre le Seigneur et diminuer soi-même. Un chrétien ne s’annonce pas lui-même, il en annonce un autre : le Seigneur. Et un chrétien doit être un homme qui sait s’humilier lui-même pour que le Seigneur grandisse dans l’âme des autres » (Pape François)

« Le thème du Christ Epoux de l’Eglise a été préparé par les prophètes et annoncé par Jean-Baptiste. Le Seigneur s’est lui-même désigné comme ‘l’Epoux’ (Mc 2,19). L’apôtre présente l’Eglise et chaque fidèle, membre de son Corps, comme une Epouse “fiancée” au Christ Seigneur pour ‘n’être avec Lui qu’un seul Esprit’ (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 796)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

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Message par Lumen Jeu 5 Jan 2023 - 13:36

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Jeudi 05 Janvier 2023
Temps de Noël, avant l’Épiphanie, le 05 Janvier.


Saint Édouard III le Confesseur, Roi
d'Angleterre (1002-1066).
Sainte Geneviève Torres Morales, Fondatrice
de la Congrégation des « Sœurs du
Sacré-Cœur de Jésus et des Saints Anges ».
(1870-1956).
Bienheureux Pierre Bonilli, Fondateur de
l'Institut de la Sainte Famille (+ 1935)


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Textes de la messe du jour

Spoiler:


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Commentaire de ce jour.

"Viens et vois".  Jn 1,47-51

Autant d'apôtres, autant de manières de répondre à l'appel de Jésus.

André a entendu le Baptiste lui dire : "Voici l'Agneau de Dieu" . Il a suivi Jésus et lui a demandé : "Où demeures-tu ?" Simon a été amené par son frère. Jésus l'a regardé, et lui a dit : "Tu t'appelleras Kèphas". Philippe a entendu simplement : "Suis-moi !"; Jacques et Jean ont lâché leurs filets; Matthieu s'est levé sans terminer son addition.

Mais tous ceux-là ont vu Jésus; c'est pourquoi leur réponse a pu être immédiate, décisive. Nathanaël n'entend d'abord que le témoignage des premiers appelés : "Celui dont parlent la Loi et les Prophètes, nous l'avons trouvé : c'est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth !" Et Nathanaël ne s'en laisse pas compter. Mieux que les autres il connaît le pays, puisqu'il est du village d'a côté, et ce n'est pas à lui qu'on fera croire une pareille chose; le Messie sortant de Nazareth, ce village insignifiant de quelques dizaines de feux !

 "Viens et vois", lui répond Philippe.

C'est le type même de la parole de témoignage, qui ne contraint pas, mais propose. Philippe reconnu en Jésus le Messie d'Israël, mais il ne force pas la main de Nathanaël; il ne l'oblige pas, par pression morale, à entrer dans sa propre certitude et dans sa propre joie. Il lui suggère simplement de poser à son tour un acte de liberté, de faire à son tour le pas et la découverte : "Viens et vois !" De fait, même le plus vibrant des témoignages ne suffira jamais pour susciter la foi. Personne ne peut croire par procuration; il faut faire soi-même la démarche, se risquer à la rencontre et au dialogue avec l'Envoyé de Dieu. Et de même, quand l'acte de foi a été posé, on ne peut se contenter d'habiter par habitude la foi de la communauté: c'est chaque jour qu'il faut réentendre l'appel à une relation vivante et irremplaçable.

 "Viens et vois !" À partir de cette invitation de Philippe, tout l'épisode va se centrer sur le regard.

Nathanaël va donc voir Jésus; mais surtout il va prendre conscience que déjà il a été vu : "Quand tu étais sous le figuier, lui dit Jésus, je t'ai vu!" Jésus a vu, dans le secret, Nathanaël sous le figuier méditant les Écritures.

En un éclair, Nathanaël se découvre précédé par le regard de Jésus. Et parce qu'il se sait reconnu, il reconnaît à son tour Jésus pour ce qu'il est : le Messie envoyé de Dieu et le roi attendu par Israël. Jésus l'a vu espérer, et parce que Jésus, dans son amour, a pris l'initiative, Nathanaël peut croire en le voyant : "Rabbi, c'est toi, le Fils de Dieu ! c'est toi, le roi d'Israël !"

 Mais Jésus lui répond : "tu verras des choses bien plus grandes!"... Oui, s'il garde les yeux ouverts en même temps qu'il ouvre son cœur, Nathanaël verra en Jésus mieux encore que cette lucidité qui le surprend, mieux encore qu'un lieutenant de Dieu sur la terre. Il verra se déployer tout le mystère du Fils de Dieu fait homme. Il comprendra qu'avec Jésus la pleine communion avec Dieu est offerte aux croyants, et que le Messie est, à lui seul, toute l'ouverture du cœur de Dieu.

À ce moment, pour la révélation solennelle qu'il veut faire, Jésus, au-delà de Nathanaël, s'adresse à tous ceux qui vont être les témoins de sa vie et de sa Pâque: "En vérité, en vérité je vous le dis: vous verrez, vous verrez le ciel ouvert!"

La foi leur fera rejoindre, à travers la déchirure du ciel, le Dieu inaccessible. Mieux encore, ils assisteront à un dialogue inimaginable, celui de Dieu, au ciel, avec le Fils de l'Homme sur terre : "Vous verrez les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l'Homme". Le mouvement des anges, messagers de Dieu, tel que Jésus le décrit, traduit pour le regard ce que ce dialogue a de paradoxal pour l'intelligence et le cœur de l'homme. On s'attendrait que les messagers descendent d'auprès de Dieu, puis remontent vers lui; en réalité ils montent de Jésus vers le Père :

le message part donc de Jésus,  le Fils pleinement libre et tout obéissant,

le Fils totalement spontané qui passe tout entier dans sa réponse,

le Fils responsable et totalement autonome dans sa propre soumission;

et les messagers redescendent d'auprès de Dieu sur Jésus à tout moment de sa mission. Ils sont porteurs d'une parole silencieuse, et pour nous inaudible: le oui de Dieu au  monde qu'il aime, l'acquiescement du Père à son Bien-Aimé.

 Frères et sœurs, nous qui passons des heures, heureuses ou arides, sous le figuier de la prière et de la Parole, cette même Parole nous appelle à nous lever chaque jour pour chercher du regard le regard du Christ.

Déjà lui nous a vus, et il nous donne d'entrevoir, des yeux de la foi, au-delà de son humanité sainte, son échan­ge d'amour avec le Père, qui est un autre nom de la gloire.

"Viens et vois, Nathanaël !"



Père Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

En tout, accepter d’être précédé…
                                                                               
Par étapes, le Seigneur Jésus conduit Nathanaël, mais aussi, chacun de nous, à renoncer à sa première compréhension pour entrer dans une réception plus profonde du réel, en acceptant l’ouvert des choses, et ensuite dans la promesse, la promesse pour tous… Laissons-nous conduire par ce dialogue…

« Nathanaël répliqua » Cette réponse n’est pas n’importe qu’elle réponse, elle est une réplique. Cela veut dire que la réponse se prend à partir d’un élément de ce qui a été dit, et cela d’une manière a priori hostile, a priori rapide, un peu comme un revers au tennis. Cette réponse ferme Nathanaël à toute autre possibilité. Il médit de Nazareth. Il rétrécit son rapport à l’Ecriture Sainte qui ne lui sert qu’à conforter sa propre position de refus… Après tout, David, le roi David, vient d’une situation sociale et familiale très modeste, alors pourquoi pas quelqu’un de Nazareth ? Demeurer dans un rapport ouvert à l’Ecriture aurait pu laisser Nathanaël accueillant à la parole de son ami. Nathanaël s’enferme ainsi dans une nasse et veut y enfermer les autres… Mais, devant cette charge, Philippe demeure assuré et confiant, il n’est pas seul, il est fort de la réponse des autres, de l’expérience vécue avec le Maître. Alors il répond à Nathanaël ce que peut lui donner de pouvoir bouger, de pouvoir changer : « Viens, et vois. »… ce que le Seigneur Jésus lui avait déjà dit… Une nouvelle fenêtre peut s’ouvrir…

« Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » Maintenant, Jésus s’adresse en propre à Nathanaël. Il connait la position de Nathanaël et le luit dit. En cela, peut-être pas le fait d’une connaissance miraculeuse de la part de Jésus, mais la certitude d’une recherche commune de Dieu, d’une attente similaire… Après tout, Nathanaël était venu près du Baptiste, Jésus aussi. Parler de Nathanaël, pour Jésus, c’était aussi un peu parler de lui, de la quête de Dieu qui est au fond de chaque être humain. Jésus révèle cette profondeur au sein de tout homme, cette attente dans le cœur de chaque homme, cette attente qu’il habite lui-même, lui qui dira à la fin de sa vie, dans son dernier souffle, cette simple phrase : « j’ai soif ». Nathanaël est rejoint dans le meilleur de lui-même. Dans cette parole qui lui est adressée, il se sent reconnu, accueilli par un autre qui est proche de Dieu… Nathanaël reconnaît la royauté, la primauté de son interlocuteur qui lui parle du fond de son cœur.

« Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert » Alors l’échange entre les deux peut se développer, un avenir commun s’esquisser « tu verras des choses plus grandes encore. »… Une promesse s’énonce ainsi, mais cette promesse pour être vraie, ne peut être qu’une promesse pour tous. Jésus se reprend et formule alors la promesse pour tous. La promesse est ce qui commence déjà à se réaliser, que le « ciel soit ouvert », ouvert pour tous… « La vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice » comme nous le dit le psaume 84. Dans cette promesse, chacun trouvera sa place, sa mission, ainsi se tisse la réalisation du projet de Dieu sur l’humanité. Ce mouvement, Jésus ne cesse de le proposer à ceux qu’il rencontre. Il nous rejoint là où nous sommes, il nous sort de ce qui nous enferme, et il nous envoie, chacun et tous, à la Vigne, au grand projet de son Père, que l’humanité puisse vivre en fraternité dans la proximité heureuse de la Trinité…



Père Jean-Luc Fabre, Jardinier de Dieu
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Au moment de l’immolation [consécration], au son de la voix du prêtre, les cieux s’ouvrent et les chœurs angéliques sont présents dans le mystère de Jésus Christ. Sur l’autel, le plus bas s’unit au plus sublime, la terre au ciel, ce qui est visible à ce qui est invisible » (Saint Grégoire le Grand)

« Le sourire d’une famille est capable de vaincre cette désertification de nos villes. Le projet de Babel construit des gratte-ciels sans vie. L’Esprit de Dieu, par contre, fait fleurir les déserts » (François)

« Le Fils unique du Père en étant conçu comme homme dans le sein de la Vierge Marie est " Christ ", c’est-à-dire oint par l’Esprit Saint, dès le début de son existence humaine, même si sa manifestation n’a lieu que progressivement : aux bergers, aux mages, à Jean-Baptiste, aux disciples. Toute la vie de Jésus-Christ manifestera donc " comment Dieu l’a oint d’Esprit et de puissance " (Ac 10, 38) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº486)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

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Message par Lumen Ven 6 Jan 2023 - 19:56

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 06 Janvier 2023
Épiphanie du Seigneur

Saints Rois mages, Gaspard, Melchior
et Balthazar (Ier siècle)
Saint André Corsini, Carme italien, Évêque
de Fiesole (1302-1373).
Saint Charles (Carlo) de Sezze, Frère Lai
Franciscain o.f.m., stigmatisé, Patron de
la ville de Sezze (1613- † 1670).
Sainte Raphaëlle-Marie Porras, Fondatrice
des Ancelles du Sacré-Coeur (+ 1925)
Vénérable Maria de Jésus Guizar Barragan
Fondatrice des Servantes guadeloupéennes
du Christ prêtre (+ 1973)


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Textes de la messe du jour

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Commentaire de ce jour.

"Et il fut baptisé dans le Jourdain".  Mc 1,7-11

La prédication de Jean Baptiste avait suscité en Israël un formidable élan de conversion.

Tous ceux et toutes celles qui se décidaient à changer de vie et à faire à Dieu toute sa place venaient se plonger dans les eaux du Jourdain en signe de renouveau intérieur.

Jésus, volontairement, a voulu rejoindre l'élite de son peuple,

Non pas l'élite du pouvoir, de l'aisance et de la culture,

Mais une élite de la foi et de la confiance en Dieu.

C'est pourquoi, bien que sans péché, il est venu se faire baptiser par Jean.

Il a donc inauguré sa vie publique par un acte d'humilité et de solidarité avec les hommes qu'il venait sauver, et c'est ce moment que Dieu a choisi pour manifester sa solidarité avec son Fils.

En remontant de l'eau,

Jésus voit le ciel se déchirer et l'Esprit, comme une colombe, descendre vers lui.

Au même instant, accompagnant ce vol de l'Esprit qui le désignait,

Une voix partie du ciel, la voix de Dieu, se fit entendre :

"C'est toi mon Fils, le Bien-aimé, en toi j'ai mis ma faveur".

Jésus qui entend, le Père qui parle, l'Esprit qui descend :

Dès la première page de l'Évangile, c'est la Trinité sainte qui se manifeste,

Et c'est le mystère de Jésus, vrai Dieu et vrai homme, qui commence à se révéler.

Au moment même où Jésus s'humilie et veut se faire frère parmi des frères,

Dieu le Père le fête comme son Fils,

son Bien –Aimé,

celui en qui il se reconnaît et se complaît.

Toutes proportions gardées, c'est bien cette grâce filiale que nous vivons

lorsque nous laissons faire Dieu :

dès que, loyalement, nous cherchons la route de l'humilité,

dès que nous vivons une vraie solidarité avec nos frères et sœurs,

Dieu nous fait fête comme à son bien-aimé.

  Cette page de l'Évangile de Marc est l'une des toutes premières écrites à propos de Jésus ; la lettre de Jean est au contraire l'une des dernières œuvres du Nouveau Testament.

Elle reprend, à sa manière, le thème du baptême de Jésus,

mais à la lumière de sa mort qui nous donne la vie.

La pensée est un peu difficile à suivre,

comme si nous n'avions en fait que des notes prises au cours d'une causerie d'un Apôtre.

"Qui est le vainqueur du monde (c'est-à-dire des forces du refus), dit cette lettre de Jean, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?"

Être chrétien, en effet, ce n'est pas seulement croire que Dieu existe et qu'il peut tout, mais qu'il a agi et veut agir par son propre Fils venu parmi nous.

"C'est lui, poursuit Jean, qui est venu par l'eau et le sang, Jésus Christ, non pas avec l'eau seulement, mais avec l'eau et le sang".

Non seulement il est venu à nous et nous a prouvé sa solidarité par l'eau de son Baptême, mais il vient encore à nous et nous prouve son amour par l'eau et le sang qui ont jailli, sur la croix, de son côté ouvert par la lance.

Cette eau et ce sang n'ont été versés qu'une fois, mais en un sens ils continuent de jaillir chaque jour dans l'Église, car ils préfiguraient l'eau de notre baptême et le sang de la coupe pour nos Eucharisties.

C'est de cela que l'Esprit Saint témoigne aujourd'hui dans l'Église :

c'est tout le mystère de Jésus qui nous sauve, de Noël au Cénacle, du Baptême à la Croix ;

et le Jourdain qui nous baptise, c'est le fleuve d'eau vive, c'est l'Esprit Saint qui a jailli pour nous de la mort glorifiante de Jésus .



Père Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

"Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie" (Mc 1, 7-11)
                                                                               
Jean baptise dans l’eau, et Jésus dans l’Esprit. L’un comme l’autre appellent leurs contemporains à la conversion pour accueillir ce qui vient. Pour Jean, ce qui vient, c’est le jugement divin, et il est encore temps de confesser ses péchés et d’en être purifiés, avant qu’il soit trop tard.

Pour Jésus, ce qui vient, c’est le Royaume de Dieu, et il est déjà présent, pour tous ceux qui croient en lui, et qui deviennent, comme lui, enfants bien aimés du Père. Dans la présence de Jésus, les adversaires spirituels sont réduits à l’impuissance, les tempêtes sont apaisées, les malades sont guéris.

Mais cette puissance extraordinaire détourne le cœur des hommes. Loin de se convertir à Dieu, on les voit au cours de l’évangile, qu’ils soient disciples ou simples passant, s’attacher à cette force miraculeuse plutôt qu’à la confiance envers le Père, celle qui permet à Jésus de dormir dans la barque assaillie par les vagues.

Aussi Jésus devra-t-il prendre un chemin d’offrande et de simplicité, à l’image de cette colombe qui manifeste l’Esprit lors de son baptême.

Parmi les oiseaux, on aurait probablement pu attendre davantage un aigle qu’une colombe, car l’aigle est une belle figure de la protection divine, tant dans la Loi que dans les prophètes. Mais pour son Fils, Dieu a fait le choix de cet animal moins superbe, cette colombe que les pauvres peuvent offrir en sacrifice, comme on le voit lorsque Jésus chasse les vendeurs du Temple. Au temps de Noé, la colombe indique la fin du déluge, de ce jugement par les eaux.

Etre plongé dans l’Esprit, c’est alors entrer dans ce monde nouveau, et pouvoir s’offrir tout entier à la volonté du Père. Seigneur, donne-moi en ce matin d’accueillir ton Esprit de simplicité et de douceur, donne-moi d’entendre ta voix qui me déclare : « Tu es mon enfant bien aimé »






Père François Lestang
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Le Baptême nous a libérés de tous les vices que sont les péchés, mais avec la grâce de Dieu nous devons accomplir tout ce qui est bon » (Saint Césaire d’Arles)

« Vous, parents, vous amenez un petit garçon ou une petite fille à baptiser. La chaîne de la foi est ainsi : Vous avez le devoir de transmettre la foi à ces enfants. C’est le plus bel héritage que vous leur laisserez. Aujourd’hui, emportez cette pensée chez vous » (François)

« Quoique propre à chacun, le péché originel n’a, en aucun descendant d’Adam, un caractère de faute personnelle. C’est la privation de la sainteté et de la justice originelles, mais la nature humaine n’est pas totalement corrompue (…). Le Baptême, en donnant la vie de la grâce du Christ, efface le péché originel et retourne l’homme vers Dieu, mais les conséquences pour la nature, affaiblie et inclinée au mal, persistent dans l’homme et l’appellent au combat spirituel » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 405)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Sam 7 Jan 2023 - 15:05

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Samedi 07 Janvier 2023
Temps de Noël, avant l’Épiphanie, le 07 Janvier.


Saint Raymond de Peñafort, Prêtre,
Maître général des Dominicains
(1175-1275) - Mémoire (facultative)
Saint André Bessette, Frère de la Congrégation
de la Sainte-Croix (1845-1937) - Mémoire obligatoire
Bienheureuse Marie-Thérèse, Fondatrice
de la Congrégation des Filles de la
Croix (+ 1876)
Vénérable Étienne-Pierre Morlanne, Laïc,
médecin-obstétricien, fondateur à Metz (+ 1862)
Vénérable Margherita Ricci Curbastro
Fondatrice des Servantes du Sacré-Coeur
de Jésus Agonisant (+ 1923)


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Textes de la messe du jour

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Commentaire de ce jour.

"Tout ce qu'il dira". Jn 2,1-11

Qui, mieux que la mère de Jésus, pouvait vous préparer, ma sœur, à la grande promesse que vous allez faire à Dieu et qui va consacrer pour toujours votre vie de baptisée ?

Qui d'autre pourriez-vous appeler auprès de vous, au moment où le Christ va vous faire entrer à un titre nouveau dans le mystère du salut et sceller pour toujours votre destin de servante et d'épouse en vous donnant sa paix qui triomphera de toute détresse ?

Qui, mieux que Marie, pourrait vous conduire sur les chemins de la prière, elle qui nous a laissé le modèle de toute intercession ?

 C'est à Cana de Galilée que nous rejoignons avec vous la servante du Seigneur, "présente là où les autres vivent", à sa manière originale. Elle est venue pour prendre part à la joie des noces, joyeuse elle-même d'y retrouver son fils. On n'attendait d'elle que sa présence, affectueuse, discrète, attentive : "la mère de Jésus était là"; et il ne tiendrait qu'à nous que Marie soit pour nous, en même temps que Jésus, l'invitée de toutes nos joies.

Être là, c'est la définition même de la vraie charité. Être là pour voir, pour entendre, pour comprendre, pour deviner. Et parce que Marie était là, toute en éveil de sympathie, elle a su deviner une détresse au milieu de la joie, elle a lu sur le visage des jeunes époux l'angoisse de l'échec, la peur de manquer.

Et son premier réflexe a été d'en parler à Jésus. C'est tout ce qu'elle pouvait faire, et c'est aussi ce que le Carmel a choisi de faire: dire à Jésus la détresse du monde, en acceptant de n'avoir rien dans les mains et tout dans le cœur. Des yeux, un cœur, une voix : telle est Marie, telle vous serez, ma sœur, au Carmel, pour la joie de Dieu et le salut du monde.

Tout le rôle de Marie consiste donc à intercéder, et si grande est son espérance qu'elle ne dit même pas : "Jésus, fais quelque chose", mais simplement : "Ils n'ont plus de vin !" Elle n'a pas peur de son impuissance ; il lui suffit de savoir que Jésus sait.

Et de fait Jésus l'exauce au-delà de toute espérance. Pour cette petite noce de campagne il veut la surabondance des temps messianiques : six-cents litres d'un vin de rêve ! Telle est la force de la prière des humbles: Jésus y répond en manifestant sa gloire.

 Cependant Marie, à Cana, a été exaucée aussi d'une autre manière. Elle priait pour les autres, mais elle aussi a eu sa réponse. Réponse étrange, digne d'elle et digne de Jésus : "Mon heure n'est pas encore venue", ce qui veut dire, dans le contexte de l'évangile de Jean : "Quand mon heure sera là, la tienne aussi sera venue. Quand viendra l'heure pour moi de passer de ce monde à mon Père, l'heure sera venue pour toi de prendre pour fils tous ceux que ma croix aura sauvés".

Et c'est ce mystère-là que vous perpétuerez dans l'Église, ma sœur, en même temps que toutes vos compagnes du Carmel : en réponse à votre prière d'intercession pour les détresses du monde, Jésus vous convoquera chaque jour tout près de sa croix.

 Alors prendra tout son sens la prière de l'épouse du Cantique que vous avez voulu faire vôtre aujourd'hui : "Place-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras".

Un homme libre, dans l'antiquité, ne se séparait jamais de son anneau à cacheter, qui lui permettait d'authentifier tous ses actes écrits et tous les ordres qu'il donnait. Le sceau, c'était l'objet personnel par excellence, choisi entre mille, et irremplaçable comme une signature. C'est ainsi que Dieu, dans le prophète Aggée, déclare au prince fils de David : "Je ferai de toi comme mon sceau, car c'est toi que j'ai choisi" (Ag 2,23).

Quand la consacrée, épouse du Christ, dit à son Seigneur : "Fais de moi ton sceau, place-moi comme un sceau sur ton cœur", c'est comme si elle lui disait, dans sa prière : "Garde sous tes yeux à toute heure ton amour pour moi et mon amour pour toi; donne-moi l'assurance que je serai toujours présente à ton souvenir comme celle que tu as choisie."

C'est bien là le langage d'un grand amour, devenu "exigeant comme la mort"; ce sont bien les "étincelles de feu" de l'amour-charité, cette "flamme de Dieu" allumée dans le cœur d'une baptisée.

Mais il peut se glisser, dans la prière de l'épouse, un reste de véhémence inquiète. Et Marie de Cana vient nous redire chaque jour : "L'inquiétude est de trop ; l'amour parfait chasse la crainte".

Par ailleurs, lorsque Marie, à son heure et à l'heure de Jésus, a rejoint son Fils au pied de la Croix, elle s'est vu confier par lui une mission universelle. Et le même mystère s'accomplit pour toute consacrée, une fois venue l'heure des promesses définitives: elle s'approche du Christ avec la prière de l'épouse : "Place-moi comme un sceau sur ton bras" ; et Jésus en croix lui répond, tout en l'accueillant : "Vous êtes des milliards à être l'unique".

Ma sœur, en ce jour de votre profession, le Seigneur ne peut vous faire un plus riche cadeau que de vous faire entrer avec tout votre être, avec vos richesses et vos fragilités, dans son plan d'amour pour le monde.

Si vous suivez la voie qu'il a tracée pour sa propre mère, plus votre amour pour lui sera ardent et personnel, et plus intensément il assumera le monde à sauver. Inversement, par un de ces paradoxes dont l'Esprit Saint a le secret, plus votre amour se fera universel, et plus irremplaçable vous serez pour le Seigneur qui vous appelle.

Avancez donc sans crainte, soucieuse uniquement de "faire tout ce qu'il vous dira".

Après une longue marche dans une steppe sans fleurs et sans écho, voici qu'aujourd'hui, par la grâce de Dieu notre Père, "vous montez du désert, appuyée sur le Bien-aimé". Comment, "avec son Fils, Dieu ne vous donnerait-il pas tout ?". Qui pourrait, demain, vous séparer de l'amour du Christ ? La détresse est derrière vous ; l'angoisse a été remise au Seigneur; la faim, c'est Dieu qui vous la donne !

Soyez-en assurée, ni la vie, ni la mort, ni le présent, ni l'avenir, ni les forces obscures qui travaillent le monde, rien ne pourra vous séparer de l'amour de Dieu, rien ne pourra vous arracher de la main du Christ qui vous a marquée de son sceau et a mis dans votre cœur les arrhes de l'Esprit.



Père Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

Miracle de Cana

Une scène de commencement, une scène d’initiation, la personne centrale car médiatrice est bien Marie, elle établit la relation entre la situation et son fils, mobilise le réseau des acteurs, puis s’efface dans la contemplation de Celui qui se met à exister… Dans cette démarche, Marie visite les trois sens du verbe « assister » : elle se substitue, elle contribue, elle est présente… elle est pour nous un modèle.

« Ils n’ont pas de vin ». Elle se substitue, elle perçoit le problème qui surgit, elle saisit que c’est pour Jésus l’occasion d’entrer dans sa vie publique en posant un signe, elle dit simplement la situation à son Fils.

« Faites tout ce qu'il vous dira ». Sa contribution est si forte qu’elle force pratiquement la main à son fils en ouvrant le jeu des acteurs, en appelant les serviteurs, en contribuant à l’action…

« La mère de Jésus était là ». Mais, ensuite, elle se retire, il n’est plus parlé d’elle, l’action est enclenchée, il n’y a plus rien à faire pour elle, si ce n’est d’être présente, de contempler ce qui se réalise, de se laisser toucher par ce qui surgit, de recevoir la gloire qui se manifeste…
Ces diverses manières de faire nous indiquent combien le Seigneur Jésus a épousé notre humanité, est devenu un de nous. Il a, comme nous, besoin d’être aidé en ses premiers pas publics, il a besoin de modèle avec Jean, il a besoin de l’impulsion de sa mère pour se lancer… Cela autorise toutes les actions d’aide, toutes les modalités d’assistance. Si Jésus a ainsi besoin, il en est de même pour les autres…
Nous pouvons présupposer aussi que l’aide de Marie a été vécue dans le plein respect de la liberté de Jésus. Cette scène peut devenir modèle pour notre propre manière d’agir.

Cela indique jusqu’où nous pouvons aller… Pratiquement, jusqu’à la substitution, si cela ne devient pas un état définitif mais le moment d’une incitation dans la perspective de la croissance de l’autre, de son autonomie, de sa libre expression, de sa mission. Cela peut comporter également des moments importants de contribution. Cela doit aussi inclure des moments de présence, contemplative…

C’est l’équilibre de ces différents moments qui nous confirme dans l’assistance juste. Comme souvent dans nos vies, l’attitude juste réside plus dans la souplesse et la mobilité que dans un positionnement strict et figé. Faire ainsi, revient à donner pleine possibilité à l’action de l’Esprit, lui donner la possibilité d’agir, d’initier, de corriger, d’ajuster. Dans le rythme, la différence… L’assistant assiste et pour cela doit faire encore plus preuve de légèreté dans son action, tout en demeurant capable de s’engager à fond, comme le fera Marie lors de la Passion de son Fils…

A chacun de nous de savoir demeurer référé à la Parole du Seigneur, l’action de Marie tout au long de sa vie, de son existence est sous cette déclaration « Je suis la servante du Seigneur »…



Père Jean-Luc Fabre - Jardinier de Dieu
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Le cœur de Marie, qui ne peut qu’avoir pitié des malheureux (...), la poussa à se charger elle-même du travail d’intercession et de demander au Fils le miracle. Si cette bonne Dame agit de cette façon sans que personne ne le lui demanda que ce serait-il passé si on le lui avait supplié ? » (Alphonse Mª de Ligorio)

« Marie, en fait, ne demande rien à Jésus ; elle lui dit simplement : `Ils n’ont pas de vin´. Elle ne lui demande rien de particulier, et encore moins, que Jésus utilise son pouvoir, qu’Il fasse un miracle en produisant du vin. Tout simplememt, elle renseigne Jésus et elle le laisse décider ce qu’il convient faire » (Benoît XVI)

« Le Seigneur Jésus-Christ, médecin de nos âmes et de nos corps, Lui qui a remis les péchés au paralytique et lui a rendu la santé du corps, a voulu que son Église continue, dans la force de l’Esprit Saint, son œuvre de guérison et de salut, même auprès de ses propres membres. C’est le but des deux sacrements de guérison : du sacrement de Pénitence et de l’Onction des malades » (Catéchisme de l’Eglise Catholique nº 1613)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Lumen
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Message par Lumen Dim 8 Jan 2023 - 18:54

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Dimanche 08 Janvier 2023
L’Église Célèbre la Solennité de la Fête
de l'Épiphanie du Seigneur.


Saint Lucien de Beauvais
Martyr en Beauvaisis (+ 290)
Saint Théodore, Fondateur du monastère de
Chora (+ 595)
Bienheureuse Eurosia Fabris, Mère
chrétienne (+ 1932)
Vénérable Teresa de Saldanha, Fondatrice
des Dominicaines de Ste Catherine de Sienne
au Portugal (+ 1916)
Vénérable Marie Thérèse de Jésus Eucharistie
Brésilienne, Fondatrice des Petites Missionnaires
de Marie Immaculée (+ 1972)



NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la MESSE DU JOUR

Livre d'Isaïe 60,1-6… Psaume 72(71),1-2.7-8.10-11.12-13… Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3,2-3a.5-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 2,1-12.:


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commentaire du jour.


Epiphanie. Mt 2, 2-12
                                                                                                                                 
Dans l'Évangile de Matthieu les deux premiers chapitres, appelés souvent évangile de l'Enfance, tranchent un peu sur le reste. Ils constituent une sorte de prologue, écrit à la manière juive, et mêlant avec souplesse les événements et leur interprétation théologique.

              Notre intelligence occidentale, éprise de rigueur et de clarté, achoppe sur ce genre de récits. D'instinct nous allons du détail à l'ensemble, et nous sommes prompts, c'est compréhensible, à récuser l'ensemble quand un détail nous arrête; or c'est la démarche inverse qui nous est demandée ici : il nous faut partir de la signification religieuse du récit, pour apprécier les détails en fonction de la visée globale.

                 Le texte d'aujourd'hui, consacré à la visite des Mages, se continue dans l'Évangile de saint Matthieu par trois autres épisodes : la fuite en Égypte, le massacre des enfants innocents et l'installation à Nazareth.

              Hormis Jésus,  le personnage central qui revient dans les quatre tableaux, c'est Hérode, Hérode le bâtisseur, Hérode le cruel, jaloux de son pouvoir; et le fil rouge qui relie les quatre scènes, c'est le conflit entre les deux rois, le vieux despote et Jésus Messie, "le roi des Juifs qui vient de naître" (Mt2,2). Mais ce roi Hérode, bien connu des historiens, est pour l'évangéliste Matthieu le symbole du refus d'accueillir le Christ et son message, et ainsi, c'est tout le destin du Christ qui nous est présenté en raccourci dès le prologue de Matthieu : accueilli par les hommes de bonne volonté, Jésus sera rejeté par les responsables  de son peuple.

                Un autre thème théologique est fondu dans le récit de la venue des Mages, celui du salut universel. En effet ce sont des païens qui se présentent à Jérusalem, cherchant le roi des Juifs; ce sont eux qui reprennent la route alors que Jérusalem ne bouge pas; ce sont eux enfin qui entrent dans la maison et adorent l'Enfant, devançant le geste de leurs frères païens de tous les temps qui entrent dans l'Église pour y trouver leur Sauveur. À partir de cette rencontre avec Jésus, les Mages, devenus croyants, rompent avec Hérode. Et Dieu les avertit, non par un astre, mais par un ange, comme il fait avec ses élus.

                Sur cette toile de fond d'une théologie du salut, les détails du texte prennent leur vraie valeur. Mais il nous faut renoncer une fois pour toutes à aligner ces vieux textes du premier siècle sur nos habitudes occidentales. Notre foi chrétienne repose, en définitive, non sur un résidu historique impossible à déduire des textes actuels, mais sur les témoignages des divers disciples, témoignages rendus au même Christ et habillés des images venues des traditions d'Israël.

              Les Mages venus de l'Orient sont des savants, perses ou babyloniens, probablement astrologues, qui ont pu avoir contact avec le messianisme israélite dans les juiveries de Babylone, encore florissantes à l'époque. À travers eux, c'est le monde de la science qui se met en marche vers le Christ-Messie, c'est l'univers des païens qui se tourne vers la lumière de l'Évangile.

              Rien ne dit qu'ils étaient trois, sinon peut-être le nombre des cadeaux, et il est sûr qu'ils n'étaient pas rois : ils ne le seront pas, d'ailleurs, dans la tradition chrétienne, avant le Livre arménien de l'enfance, daté du VIème siècle.

              Quant au fait de la venue de Mages orientaux à l'occasion de la naissance de Jésus, il n'offrait, de soi, rien d'invraisemblable, puisque un événement similaire eut lieu en l'an 66, au dire de trois historiens romains qui rapportent, en effet, que le mage Tiridates vint de l'Orient adorer Néron. (Dion Cassius, 63,1,1-7; Suétone, Nero 13; Pline, Hist. 30,2,14).  De même, d'après la tradition juive, Hillel, le "Babylonien", avait fait, à pied, le trajet de Babylone à Jérusalem, en 20 av.J.-C.

              En ce qui concerne l'astre, quels que soient le point de départ matériel et l'observation de base, l'essentiel -et ce que le texte souligne - est que les savants y ont vu un signe, rejoignant ainsi la tradition juive, qui  considérait l'Astre issu de la tribu de Jacob comme l'un des symboles du Messie attendu : "Je le vois, mais non pour maintenant, je le contemple, mais non de près : un astre est issu de Jacob et un sceptre a surgi d'Israël" (Nb 24,17, oracle de Balaam).Déjà les théologiens du Moyen-Âge, dans leur solide bon sens, avaient remarqué qu'il ne pouvait guère s'agir d'un corps céleste ordinaire, puisque son éclat était intermittent et son mouvement discontinu.

              La portée messianique de toute la scène est d'ailleurs soulignée par le texte du prophète Michée, que les scribes citent immédiatement à Hérode :

              "Et toi, Bethléhem, terre de Juda,

              tu n'es certes pas la moindre des cités de Judée,

              car c'est de toi que sortira un chef qui paîtra mon peuple Israël "
(Mi 5,1).

et si l'on poursuit la lecture de la prophétie de Michée, on rejoint à la fois la crèche et les confins du monde:

              "C'est pourquoi ils seront abandonnés

              jusqu'au temps où enfantera celle qui doit enfanter,

              alors le reste de ses frères reviendra vers les fils d'Israël."


                             (= les exilés reviendront au pays.)

              Lui sera debout et fera paître par la puissance du Seigneur;

              ils seront stables,

              alors qu'il grandira jusqu'aux confins de la terre,

              et c'est lui qui sera la paix."


                 Ainsi, pour saint Matthieu, l'arrivée des Mages à Bethléhem  marque l'accomplissement des promesses de l'ancienne alliance ; mais en même temps elle annonce le destin du Christ .

              Les Mages en arrivant ne virent qu'un enfant, mais l'Évangéliste, par son récit tantôt clair et tantôt allusif, rappelle à la communauté ce que la foi doit voir dans cet enfant : à savoir le Berger du Peuple de Dieu, l'unique guide vers le salut, et celui qui apporte la paix au monde.

              Le récit de saint Matthieu laisse également entrevoir que la destinée de Jésus sera marquée par le drame de l'incroyance. Hérode ne pensait qu'au pouvoir, et il s'est fait persécuteur parce que seule l'intéressait la construction des cités terrestres. Les scribes connaissaient à fond les Écritures, ils savaient par cœur le catéchisme des prophéties messianiques; mais ils n'ont pas bougé. Les étrangers, eux, ont su faire le chemin, et auparavant ils ont su percevoir les signes de Dieu dans leur vie et au creux de leur science.

              Dans la rencontre de l'Enfant et de la haine, saint Matthieu discerne déjà le mystère de Jésus signe de contradiction. Dans le face à face de l'Enfant et des sages, il voit préfiguré le rayonnement universel du Christ, Vérité de Dieu.

                Quant à nous, si nous dégageons l'épisode des Mages du folklore de la fête des Rois et de sa lumière dorée, si nous le lisons comme Matthieu l'a écrit, comme une catéchèse biblique sur les événements de l'Enfance du Messie, nous pouvons y découvrir l'appel de Jésus à notre foi adulte.

             « Aujourd'hui encore il faut opter, et donc nous mettre en route;

              aujourd'hui encore il faut nous ouvrir à l'universel;

              aujourd'hui encore il faut accepter que l'espérance vienne au monde à travers l'humilité du fils de Dieu .
»



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

Dans tout l'univers Le Seigneur a fait connaître son Salut.

La miséricordieuse providence de Dieu a voulu, sur la fin des temps, venir au secours du monde en détresse. Elle décida que le Salut de toutes les nations se ferait dans Le Christ.

C’est à propos de ces nations que le saint patriarche Abraham, autrefois, reçut la promesse d’une descendance innombrable, engendrée non par la chair, mais par la Foi; aussi est-elle comparée à la multitude des étoiles, car on doit attendre du père de toutes les nations une descendance non pas terrestre, mais Céleste.

Que l’universalité des nations entre donc dans la famille des patriarches ; que les fils de la promesse reçoivent la Bénédiction en appartenant à la race d’Abraham, ce qui les fait renoncer à leur filiation charnelle.
En la personne des trois mages, que tous les peuples adorent le Créateur de l’univers; et que Dieu ne soit plus connu seulement en Judée, mais sur la terre entière afin que partout, comme en Israël, son Nom soit grand.

Mes bien-aimés, instruits par les mystères de la Grâce Divine, célébrons dans la joie de L’Esprit le jour de nos débuts et le premier appel des nations.
Rendons grâce au Dieu de Miséricorde qui, selon Saint Paul, nous a donné d’avoir part à l’héritage des Saints, dans la Lumière; nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de Son Fils bien-aimé.
Ainsi que l’annonça le prophète Isaïe : Le peuple des nations, qui vivait dans les ténèbres, a vu se lever une grande lumière, et sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre, une Lumière a resplendi.
Le même prophète a dit à ce sujet : Les nations qui ne te connaissaient pas t’invoqueront ; et les peuples qui t’ignoraient accourront vers toi. Ce jour-là, Abraham l’a vu, et il s’est réjoui lorsqu’il découvrit que les fils de sa Foi seraient Bénis dans sa descendance, c’est-à-dire dans Le Christ; lorsqu’il aperçut dans la Foi qu’il serait le père de toutes les nations; il rendit Gloire à Dieu, car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis.

Ce jour-là, David le chantait dans les psaumes : Toutes les nations, que tu as faites, viendront t’Adorer, Seigneur, et rendre Gloire à ton Nom. Et encore : Le Seigneur a fait connaître son Salut et révélé sa Justice aux nations.

Nous savons bien que tout cela s’est réalisé quand une étoile guida les trois mages, appelés de leur lointain pays, pour leur faire connaître et adorer le Roi du Ciel et de la Terre. Cette étoile nous invite toujours à suivre cet exemple d’obéissance et à nous soumettre, autant que nous le pouvons, à cette grâce qui attire tous les hommes vers Le Christ.

Dans cette recherche, mes bien-aimés, vous devez tous vous entraider afin de parvenir au Royaume de Dieu par la Foi droite et les bonnes actions, et d’y resplendir comme des fils de Lumière; par Jésus-Christ Notre Seigneur, qui vit et règne avec Le Père et Le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.



SERMON DE SAINT LÉON LE GRAND POUR L'ÉPIPHANIE.











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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Lun 9 Jan 2023 - 18:48

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Lundi 09 Janvier 2023 :
L’Église Célèbre la Fête du Baptême de Jésus, Année A.
Là où l'Épiphanie, n'étant pas de précepte, est transférée au
Dimanche 8 Janvier, le Baptême du Seigneur est Célébré le
lendemain (lundi 9).


Saint Philippe de Moscou, Métropolite de
Moscou et de toute la Russie (+ 1569)
Saintes Agathe Yi et Thérèse Kim, Martyres
en Corée (+ 1840)
Bienheureuse Alix Le Clerc, Fondatrice
de la congrégation des Chanoinesses de
Notre-Dame (+ 1622)
Bienheureuse Pauline Jaricot, Laïque
(+ 1862)
Bienheureux Joseph Pawlowski et Casimir
Grelewski, Prêtres diocésains martyrs à
Dachau (+ 1942)


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Textes de la messe du jour

Livre d'Isaïe 42,1-4.6-7 … Psaume 29(28),1-2.3ac-4.3b.9c-10 … Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 3,13-17.:


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Commentaire de ce jour.

Baptême du Seigneur

Un Dieu qui se fait baptiser à la suite d’hommes confessant leurs péchés, on n’avait jamais vu cela ! Et c’est même plutôt gênant ou déstabilisant, avouons-le ! Les premiers chrétiens ont d’ailleurs eu du mal à interpréter le sens du baptême de Jésus ; et les païens ne se privaient pas de souligner l’aspect contradictoire de ce cet épisode : si Jésus de Nazareth est Dieu ou fils de Dieu, qu’a-t-il besoin de se faire baptiser ? serait-il donc pécheur comme les autres ? mais alors nous sauve-t-il vraiment ?

Ces questions ont animé des débats entre les Pères de l’Eglise, avec plusieurs interprétations théologiques de ce baptême. Aujourd’hui c’est un peu l’inverse : nous sommes rassurés par cet épisode ! En effet les historiens et exégètes actuels considèrent ce récit du baptême comme un argument fort de l’historicité de Jésus de Nazareth et de la fidélité de ses disciples : pourquoi ceux-ci ont-ils donc conservé cet épisode étrange alors qu’il aurait été plus confortable de le supprimer pour coller aux canons religieux de l’époque et prouver que leur foi était crédible ? Tout simplement parce que cet évènement est authentique : Jésus a bien été baptisé par Jean ! Cependant, cela ne nous donne pas encore le sens de cette scène surprenante …

 Mais le premier a été surpris, c’est Jean le Baptiste : la surprise est intégrée au récit même du baptême de Jésus. Jean est sidéré, saisi d’effroi : il a annoncé celui qui était plus fort que lui, celui qui baptise dans l’Esprit Saint et qui juge le monde ; et voilà que les rôles sont inversés. Jésus ne vient pour baptiser Jean mais pour être baptisé par lui. La surprise est telle que Jean refuse : il « s’oppose énergiquement  » à Jésus dit le texte original. Même Jean dont la mission, le but de la vie est de préparer la venue du Messie ne comprend pas ce dernier et rejette sa manière de s’y prendre : cela a de quoi nous rassurer quand nous résistons nous-mêmes à l’action de Dieu dans notre vie. Le premier à devoir vivre un retournement, une conversion, une inversion des rôles, c’est Jean le Baptiste lui-même. Il doit laisser faire Jésus et abandonner ses schémas mentaux : le Messie n’est pas tout à fait celui qu’il attend. Les pensées et les voies de Dieu sont plus hautes mais surtout plus profondes que les siennes.

Cette contestation de la manière de faire de Jésus n’est pas sans rappeler celle de Pierre lors d’une occasion parallèle, celle du lavement des pieds le jeudi saint : « Toi Seigneur me laver les pieds ? Jamais ! » (Jn 13,6) Pierre résiste à l’abaissement de son Maître, de la même façon que Jean le Baptiste. Oui Jésus est descendu plus bas, plus profond que nos prévisions. C’est bien tout le sens du baptême qui annonce la descente de Jésus au fond de la mort et des enfers : il est descendu si bas que nul peut descendre plus bas et c’est pourquoi en remontant vers le Père au jours de la Résurrection, il emporte avec lui toutes nos détresses et souffrances humaines. Les Pères de l’Eglise ont vu en effet dans la descente de Jésus dans l’eau du Jourdain le symbole de sa plongée dans la mort. Le Christ est descendu jusqu’au fond de notre humanité, dans notre péché, pour nous en sauver. Il l’a fait gratuitement, sans nécessité de sa part. Le baptême de Jésus est l’anticipation de sa pâque et de notre salut. Voilà ce qui était difficile à comprendre pour Jean et pour Pierre : Dieu sauve en s’abaissant.

Les vues de Dieu sont décidément plus profondes que les nôtres ; elles sont aussi plus larges ! « Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. » Pierre en a été tout surpris comme le rappelle la 2e lecture qui évoque en quelques lignes un passage décisif des Actes des Apôtres : lorsque les disciples de Jésus découvrent à travers le centurion païen Corneille que l’Esprit Saint n’est pas réservé aux Juifs mais est pour tous. L’Evangile doit être annoncé au monde entier et les particularismes religieux (circoncision, aliments purs et impurs, …) doivent être dépassés. Nous sommes ici au cœur de notre foi chrétienne : le salut est universel, pour tous, sans distinction de race, de sexe ou même de croyance religieuse. On oublie parfois le côté révolutionnaire et scandaleux de cet épisode des Actes… Il nous révèle pourtant la largeur des voies et des pensées de Dieu.

« Dieu veut que tous les hommes soient sauvés » (1Tm 2,4) : c’est la largeur de l’amour de Dieu. Dieu est prêt à en payer le prix : c’est la profondeur de l’amour de Dieu. Comment s’y prend-il ? Il nous donne son Fils unique, afin que par lui nous devenions à notre tour enfants de Dieu. Ce n’est que par le Christ que nous pouvons comprendre ce que sont « la Largeur, la Longueur, la Hauteur et la Profondeur » de l’amour de Dieu pour nous (Ep 3,18). C’est lui le Fils Bien-Aimé du Père, Celui en qui Dieu a mis tout son amour.

Par notre baptême, nous avons reçu à notre tour cette parole de Dieu en notre faveur, par le ministère de l’Eglise : Dieu a dit à chacun de nous, Dieu dit aujourd’hui à chacun de nous « Tu es mon fils bien-aimé ; tu es ma fille bien-aimée. En toi j’ai mis tout mon amour. » Grâce à Jésus, je suis, nous sommes devenus enfants de Dieu. C’est un don. Mais ce don fait à notre baptême, il faut l’activer, le rendre actif et fécond par notre liberté. Comment faire ? En nous comportant avec Dieu comme des enfants, comme des fils et des filles. Saint Paul nous en donne la définition dans la lettre aux Romains : « Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont enfants de Dieu. » (Rm 8,14) Vivre de notre baptême, vivre en enfants de Dieu, c’est nous laisser conduire par l’Esprit Saint. C’est prendre la main de Jésus et avancer à son rythme. Quoi de plus simple ?

Bien sûr, ce genre d’aventure nous effraie un peu : nous préférons tenir le volant de notre existence que de le laisser à quelqu’un d’autre, Dieu y compris. Là est pourtant le seul chemin à prendre. Il nous faut vivre la même conversion, la même inversion que Jean le Baptiste et Pierre : accepter de ne pas comprendre les manières de faire de Jésus mais le laisser faire, le laisser agir dans notre vie. Dieu s’abaisse à nos pieds en son Fils : nous laisserons-nous enfin toucher ? nous laisserons-nous enfin atteindre ? Si nous lui ouvrons notre cœur, si nous le laissons faire au lieu de nous cramponner à nos manières, Il nous emportera très loin dans son amour. Il nous fera comprendre le bonheur de la vie chrétienne, sa largeur et sa profondeur.

Soyons concrets. « Être baptisé ou non baptisé, ce n’est pas pareil ! » a rappelé le Pape François il y a quelques jours ! Comme il l’a demandé à plusieurs reprises, prenons ou reprenons aujourd’hui la décision de célébrer chaque année l’anniversaire de notre baptême. Ne vivons plus comme des enfants ingrats ou pourris gâtés qui ont oublié les dons reçus des mains de notre Père des cieux et de notre mère l’Eglise. Soyons reconnaissants pour cette adoption divine ! Vivons dans la joie d’être par le don de l’Esprit, les frères de Jésus et les enfants de Dieu notre Père. Là est bien la seule chose véritable qui devrait nous surprendre chaque matin en nous regardants dans la glace : moi, je suis enfant de Dieu ? Oui, je suis, nous sommes enfants de Dieu !



Fr. Jean-Alexandre de l’Agneau ocd (Couvent de Paris)
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Autre commentaire de ce jour.

« Voici que les cieux s’ouvrirent »

Le récit du baptême de Jésus par saint Mathieu est un récit qui nous raconte une expérience très personnelle de Jésus. Celle-ci marque un moment important dans sa vie. Le récit de saint Mathieu est très différent de celui de saint Marc (1, 9-11) ou de saint Luc (3,21-22) qui eux font de cet événement une sorte de théophanie, une manifestation éclatante de la puissance de Dieu qui accrédite publiquement son Envoyé.

I – La perspective de saint Mathieu

Saint Mathieu, sans mettre de côté l’aspect inaugural du ministère de Jésus puisqu’il situe le Baptême de Jésus au tout début de son évangile, va nous faire entrer, cependant, dans l’expérience intérieure de Jésus à ce moment-là. Et on le comprend, car pour Jésus ce moment était attendu et, en même temps, redouté parce qu’il marquait un changement radical dans sa vie.

Pour nous faire une petite idée de ce que Jésus vit à ce moment-là, prenons quelques comparaisons bien imparfaites, mais assez évocatrices. Pensez à des moments de changements importants que vous avez vécus comme, par exemple, la naissance de votre premier enfant, la rencontre de votre âme sœur, la décision d’aller étudier en Europe ou de partir collaborer à un organisme d’aide international comme médecins ou avocats sans frontières, votre premier emploi, votre entrée en retraite etc.

Ce sont des comparaisons, mais elles nous mettent sur la bonne voie pour méditer cette scène du Baptême de Jésus telle que racontée par saint Mathieu.

II – Les effets de ce moment privilégié pour Jésus

En effet, saint Mathieu raconte la scène comme un souvenir que les disciples ont conservé. Ceux-ci ont décrit cette scène dans la lumière de la résurrection de Jésus qui illumine leur foi depuis la Pentecôte où ils ont compris le sens de sa vie et de son message. Dans notre scène, Jean-Baptiste passe au second plan. Il n’agit pas comme le Précurseur qui annonce la venue du Messie. Il agit plutôt comme un témoin qui respecte scrupuleusement la démarche de celui qui lui demande de le baptiser. C’est Jésus qui est au centre de la scène et non pas Jean-Baptiste.

Saint Mathieu à l’école des premiers disciples a retenu deux enseignements de ce baptême.

Le premier est exprimé par la vision des cieux ouverts et de l’Esprit qui descend sur Jésus : « Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau, et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui ». Jésus, à ce moment-là, apparaît comme celui qui porte en lui une puissance nouvelle qui dépasse les confins habituels de nos relations et de nos lieux d’appartenance pour entrer dans le monde autre où se tient Celui qui est le créateur et le maître de tout.

À cette vision des cieux ouverts et de la colombe qui représente l’Esprit, saint Mathieu ajoute une parole qui donne le sens de cet événement fondamental dans la vie de Jésus : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve ma joie ». Le Baptême de Jésus touche tout son être. Saint Mathieu nous montre ici que le fils de Marie et de Joseph réalise, dans ce moment d’intense émotion et de profond abandon à Dieu, que Dieu et lui sont un et qu’il peut et se doit de l’appeler son Père, ce qu’il fera dans toute sa prédication par la suite, car il est vraiment et réellement le Fils bien-aimé.

III – Application

Nous pouvons aujourd'hui nous laisser, nous aussi, habiter par cette présence de Dieu comme l'a fait Jésus. Comme Lui nous avons reçu le Baptême. Ce fut pour la plupart au moment de notre jeunesse ou de notre enfance. C’était une beau geste et une célébration liturgique, d’abord et avant tout, où se manifestait une présence et une grâce du Christ toute particulière nous faisant enfants de Dieu. En effet par le baptême nous sommes devenus, et nous le sommes toujours, de véritables enfants de Dieu (cf. I Jean 3, 1). Nous sommes entrés dans l’Église et nous avons été admis dans sa famille, pourrait-on dire.

Il reste qu'il y a un problème pour nous...presque toutes et tous. Ce baptême nous l’avons reçu alors que nous étions peu ou pas conscients des conséquences. Ce sont nos parents et nos parrains et marraines qui nous ont porté sur les fonds baptismaux. Il est bon de se rappeler cela et de se souvenir même de la date de notre baptême comme le suggère le pape François. Pourquoi ? Parce que cela nous donne l'occasion d’entrer maintenant - si ce n'est déjà fait - nous aussi dans la démarche de Jésus et de laisser l’Esprit nous prendre et nous rendre témoins pour la mission qui est la nôtre. Cette mission a toutes les variétés possibles. Elle n’est pas à sens unique et n’est pas limitée. L’Esprit souffle où il veut comme le dit saint Jean (cf. Jean 3, 8).

Nous sommes au début d’une nouvelle année, c'est le temps de laisser notre cœur et notre esprit préciser ce qui sera l’objet de nos efforts spéciaux. Pour ce faire il est bon de se concentrer dans la prière et dans la méditation personnelle comme Jésus l'a fait en allant vers Jean-Baptiste pour être baptisé.

Conclusion

À chaque Eucharistie, nous sommes invités à célébrer dans le signe du Pain et du Vin consacrés la venue de Jésus, le Fils bien-aimé, qui s’est donné pour nous et qui a fait de nous ses frères et ses sœurs.

Nous sommes dans une grande famille, celle du Corps du Christ, qui dépasse les horizons géographiques et sociaux. Ce matin, en ce jour du Baptême de Jésus, entrons comme Lui dans cette mission d’annoncer la Bonne Nouvelle au monde entier selon notre vocation et selon les inspirations que l’Esprit - qui est descendu sur nous au baptême - mettra dans notre coeur.

Que la grâce de Dieu nous soit en aide !

Amen !



Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec

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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Le Christ est apparu dans le monde et, en l’embellissant et en supprimant son désordre, l’a rendu lumineux et joyeux. Il a fait sien le péché du monde et a mis fin à l’ennemi du monde. Il a sanctifié les sources des eaux et illuminé les âmes des hommes » (Saint Proclus de Constantinople)

« Avant de monter au Ciel, Jésus nous a demandé de faire le tour du monde pour baptiser. Et depuis ce jour c’est une chaîne ininterrompue : les enfants sont baptisés, et les enfants après les enfants, et les enfants… Et aujourd’hui aussi cette chaîne continue » (François)

« Le commencement de la vie publique de Jésus est son Baptême par Jean dans le Jourdain. Jean proclamait "un baptême de repentir pour la rémission des péchés" […]."Alors parait Jésus" […] et il reçoit le Baptême. Alors l’Esprit Saint, sous forme de colombe, vient sur Jésus, et la voix du ciel proclame qu’il est "mon Fils bien-aimé" (Mt 3,13-17). C’est la manifestation ("Epiphanie") de Jésus comme Messie d’Israël et Fils de Dieu » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 535)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
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Message par Lumen Mar 10 Jan 2023 - 19:03

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mardi 10 Janvier 2023
Mardi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).



Saint Grégoire de Nysse, Évêque de
Nysse (+ 394)
Saint Guillaume de Bourges, Guillaume du
Donjon, archevêque de Bourges (+ 1209)
Sainte Léonie Françoise de Sales Aviat,
Fondatrice des Sœurs « Oblates de
Saint-François de Sales » (1844-1914).
Bienheureuse Anne des Anges, Prieure
dans l'Ordre de saint Dominique (+ 1686)
Bienheureux Grégoire X, Pape (182e) de
1271 à 1276 (+ 1276)
Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon,
Marie de la Conception, Fondatrice des Sœurs
Marianistes (1789 - 1828).
Bienheureuse María Dolores Rodríguez Sopeña,
Fondatrice de l'Institut Catéchétique "Dolores
Sopeña" (1848-1918).


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Textes de la messe du jour

Lettre aux Hébreux 2,5-12... Psaume 8,2ab.5.6-7.8-9... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,21-28.:


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Commentaire de ce jour.

Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté
par un esprit impur

Toute la première partie de l’Évangile de Saint Marc est dominée par l’affrontement entre Jésus et le démon.
En fait, le conflit était annoncé dès les tout premiers versets de l’Évangile : à peine Jésus est-il baptisé et confirmé par Le Père comme Son Fils bien-aimé, que « L’Esprit le pousse au désert durant quarante jours pour y être tenté par Satan » (Mc 1, 11-13).
Voilà donc le motif de la venue du Verbe dans la chair : affronter et vaincre l’antique Ennemi qui tient l’humanité en son pouvoir.

Jésus vient de rassembler autour de lui ses premiers disciples, « aussitôt » il se rend avec eux à un rendez-vous : quelqu’un l’attend à la synagogue de Capharnaüm; ou plutôt Notre-Seigneur s’y rend pour provoquer une confrontation, pour ne pas dire un affrontement.

L’autorité de la Parole du Maître ne laisse pas indifférent : « on était frappé » en plein cœur. La Parole de Jésus, comme un glaive à deux tranchants, fait la vérité et révèle la présence de l’esprit du mal qui est obligé de se manifester.
Entre la lumière et les ténèbres, la conciliation est impossible : « Es-tu venu pour nous perdre ? ».
L’« esprit mauvais » ne s’y est pas trompé : il lui a suffi d’entendre quelques mots de l’enseignement de ce Rabbi pour comprendre que ce « Jésus de Nazareth » menace son pouvoir.
De plus il a bien perçu que c’est pour le débusquer que Jésus est venu ce matin à la synagogue.
Aussi, se sachant visé, il contre-attaque violemment en déclinant l’identité présumée de son adversaire :
« Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu ! »

Ce cri trahit le désarroi de l’Ennemi du genre humain en présence du Fils de l’Homme, tout rayonnant de la Gloire du Verbe.
Le père du mensonge en est tellement bouleversé, que dans son trouble il proclame publiquement la vérité !
Celui qui depuis un triste matin de genèse tient les hommes en son pouvoir, pressent bien qu’avec Jésus, il a à faire à un adversaire autrement plus redoutable que le premier Adam ! Derrière le pluriel : « Que nous veux-tu ? », c’est tout le monde des ténèbres qui s’exprime et qui affirme son droit sur l’humanité qui a consenti à ses avances.

Évitant le piège dans lequel était tombée la femme au Jardin d’Eden, Jésus refuse tout dialogue avec le Menteur.
Il se contente de « l’interpeller vivement » et d’ordonner avec autorité à l’esprit de quitter les lieux : « Silence ! Le temps où tu trompais les hommes par tes mensonges et tes sophismes est révolu. L’Heure de la revanche de Dieu est venue : je suis la Lumière du monde devant qui les ténèbres devront reculer; je suis la Vérité devant laquelle toute langue se taira; je suis le Roi des rois et Le Seigneur des seigneurs devant qui tout genou fléchira.
Sors de cet homme que j’ai créé à mon image et à ma ressemblance et dont je veux faire le Temple de ma Gloire !
»

A l’instant même, et sans qu’il puisse opposer la moindre résistance, l’esprit mauvais est littéralement expulsé du malheureux possédé.
Les assises du royaume des ténèbres sont ébranlées car « lorsqu’un homme fort et bien armé garde son palais, ses biens sont en sûreté ; mais qu’un plus fort que lui survienne, il lui enlève l’armure en laquelle il se confiait et il distribue ses dépouilles » (Lc 11, 21-22).

Nous ne sommes sans doute pas « possédés », Dieu merci ! Mais qui oserait prétendre n’avoir aucune complicité avec « l’Ennemi » ? La Parole toute-puissante du Seigneur nous rejoint aujourd’hui pour prendre autorité sur tout « esprit mauvais » qui nous « tourmente », nous empêchant de vivre dans la cohérence de nos engagements baptismaux.

« “Seigneur de l’univers. Devant toi j’épanche mon cœur. Si tu veux bien te pencher sur ton serviteur humilié, te souvenir de moi, ne pas m’oublier et me libérer”, afin que toute ma vie te soit consacrée.
Que “ta servante (ton serviteur) trouve grâce devant Toi et puisse te servir dans la Paix” (cf. 1ère lect.) “en te rendant gloire pour ta victoire” (cf. Ct évangélique)
».



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.

La sainteté de Dieu. Mc 1, 21-28

Sous l'Ancienne alliance, lorsqu'on parlait de la sainteté de Dieu, on exprimait trois choses à la fois, trois composantes inséparables :

-        la sainteté - majesté, c'est-à-dire la distance du créé au Créateur, la sainteté du Tout Autre, chantée en Isaïe, chap.6, par les Séraphins : "Saint, saint, saint le Seigneur Dieu de l'univers; le ciel et la terre sont remplis de sa gloire."

-        la sainteté comme emprise sacrée de Dieu sur les choses, les lieux et les hommes, c'est-à-dire la sainteté qui consacre, qui met à part, qui réserve à Dieu; et ainsi l'on parlait du Temple saint, parce que le Dieu saint y habitait, de la Loi sainte, parce que s'y exprimait la volonté de Dieu;

-        mais la sainteté de Dieu offrait une troisième composante : elle était ressentie comme une plénitude de vie offerte aux hommes, tournée vers l'homme, et s'ouvrant à la communion avec l'homme, bref :  la sainteté du Dieu Tout Proche.

  Cette richesse de l'idée de sainteté, quand il s'agit de la sainteté de Dieu, donne tout son poids à la scène que les Évangélistes situent à Capharnaüm, au début de la prédication de Jésus.

Dans la synagogue, tout le monde est suspendu aux paroles de Jésus, quand, dans la foule, un énergumène met à vociférer : "Jésus de Nazareth, es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : le Saint de Dieu !"

Derrière ce cri, il faut voir beaucoup plus que la lucidité d'un malade mental, impressionné par la personne de Jésus. Car l'homme dit "nous" : "Que "nous" veux-tu ? qu'avons-"nous" à  faire avec toi ?", et ce "nous" renvoie, non pas aux braves gens qui écoutent Jésus, mais à toutes les forces du refus que l'Ennemi voudrait mobiliser. La présence et la parole de Jésus sont tellement impressionnantes que les forces du mal elles-mêmes sont contraintes de crier la vérité : "Tu es le Saint de Dieu", et tu es saint d'une sainteté qui vient de Dieu et qui révèle Dieu.

           Ce qui transparaît ainsi à travers Jésus, c'est bien, en effet :

- une sainteté - majesté, cette autorité de Jésus qui frappe les auditeurs, et qui vient de l'intérieur  de lui-même,

- une emprise sacrée sur le cœur des hommes, tellement forte et immédiate qu'elles chasse l'esprit mauvais,

- une plénitude de vie qui émane de Jésus et qui s'offre aux hommes, comme une amitié toute gratuite, cet amitié qui fait si peur aux possédés et qu'ils refusent frénétiquement : "Es-tu venu pour nous perdre ?"

  Nous ne sommes pas des possédés, mes Sœurs, et aucune d'entre vous ne s'est mise à crier. Et pourtant, ne sommes-nous pas visités, à certaines heures, par l'Esprit du refus ? par une certaine peur de la lumière ? Nous sentons bien, parfois, que l'Évangile de Jésus voudrait bousculer nos réflexes de fermeture, d'autosuffisance, que la parole vivante et puissante de Jésus voudrait pénétrer, comme le glaive de l'Esprit, à la jointure de notre cœur, là où se décident l'accueil ou l'imperméabilité, le dialogue ou le mutisme, la docilité ou le raidissement, la transparence ou la dissimulation, le découragement ou l'espérance. Nous percevons clairement que l'amour de Dieu voudrait chasser de nous toute crainte, mais nous nous défendons, pour sauver quoi ? - une misère, une misère d'autonomie devant Dieu et devant nos frères ou nos sœurs.

Le Christ s'offre à notre amitié, il s'offre à faire de nous des êtres de communion, et nous répondons : "Es-tu venu pour me perdre ?". Que cette Eucharistie soit pour nous la rencontre du Fils de Dieu qui rend libre, et l'accueil de sa nouveauté, toujours imprévisible.

Que l'Esprit nous donne force et lumière pour redire au Christ vainqueur : "Je sais qui tu es, le Saint de Dieu, et que tu viens pour me sauver, pour nous sauver. Que me veux-tu, Jésus de Nazareth ?

Seigneur, que veux-tu de moi ?"



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

«L’amour de Dieu n’est pas quelque chose qui s’apprend avec quelques règles et préceptes, ce n’est pas quelque chose qui peut s’enseigner, mais depuis que commence à exister cet être vivant que nous appelons homme, se dépose en lui une force spirituelle, comme une graine, qui contient en elle-même la tendance à aimer» (Saint Basile le Grand)

«La nouveauté de Jésus est qu’il porte en lui la Parole de Dieu, l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous. Jésus cherche le cœur des personnes. Et il cherche à rapprocher de Dieu les personnes et les personnes de Dieu» (Pape François)

«Ses œuvres et ses paroles le feront connaitre comme ‘le saint de Dieu’ (Mc 1,24)» (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 438)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Jeu 12 Jan 2023 - 13:54

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Mercredi 11 Janvier 2023
Mercredi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).



Saint Hygin, Pape (9e) de 136 à
140 (+ 140)
Saint Paulin d'Aquilée, Évêque d'Aquilée
(+ 804)
Saint Thomas de Cori Placidi, Prêtre o.f.m.
(+ 1729)
Bienheureuse Ana Maria Janer Anglarill, vierge
et Fondatrice (1800-1885).
Vénérable Marie Joséphe de Jésus, Fondatrice
de congrégation en Angleterre (+ 1864).


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Textes de la messe du jour

Lettre aux Hébreux 2,14-18... Psaume 105(104),1-2.3-4.6-7.8-9... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,29-39.:


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Commentaire de ce jour.

"Allons ailleurs!". Mc 1,29-38

Une activité harassante, au service des malades et des possédés, puis une longue prière en solitude. C'est le rythme du Fils de Dieu. C'est ainsi qu'il vit intensément son union avec le Père qui l'envoie et sa solidarité avec les hommes qu'il vient sauver. Authentiquement homme lorsqu'il est seul devant Dieu; réelle­ment Fils de Dieu lorsqu'il est perdu dans la foule des hommes : "En tout point semblable à ses frères, et en même temps accrédité auprès de Dieu" (Hb 2,17).

C'est le même Jésus de Nazareth qui se retire, très tôt le matin, dans un lieu désert, pour éveiller l'aurore, pour accueillir, tourné vers Dieu, la lumière du nouveau jour, et qui élargit chaque jour le champ de sa mission et de son témoignage : "Allons ailleurs, pour que là aussi j'annonce le message !"

C'est parce qu'il se livre totalement au Père, dans sa prière silencieuse, que Jésus se laisse prendre par tous ceux et toutes celles qui le réclament. C'est parce qu'il vit dans le Père qu'il peut, sans lassitude, s'en aller ailleurs chaque jour.

  Dans la mesure où grandit notre union de vie avec le Christ vivant, il remodèle notre vie et notre cœur selon cette double communion qui était pour lui l'expression spontanée de son être de médiateur: la communion avec le Père et la communion avec les frères et les sœurs.

Chaque jour il nous montre le Père et nous manifeste son Nom, et à sa suite nous entrons dans une vraie prière filiale, les mains ouvertes et le cœur libre. Chaque jour aussi il nous éveille à l'universel, à son propre souci du salut des hommes.

Dans la paix de Dieu, dans la rumeur du monde: notre solitude, comme celle du Christ, est "solitude sonore", toute en écho du silence de Dieu, toute en résonance du monde à sauver. Et c'est le même Esprit qui nous fait à tout instant retomber en prière et qui ranime la flamme des charismes de notre confirmation, nous donnant de grandir comme fils et filles de l'Eglise.

Léger, secret, discret est l'appel de l'Esprit, qui nous identifie au Christ orant et missionnaire. C'est la voix d'un silence ténu, comme celle qu'entendit Elie à l'Horeb, avant que Dieu le renvoie à l'histoire des hommes, à l'histoire du salut, au travail de rédemption.

Cet appel de l'Esprit, mes sœurs, vous le percevez chaque jour dans votre cloître, et le même oui que vous dites à l'Esprit vous fait rejoindre Jésus priant dans le désert et Jésus qui vous emmène jusqu'aux confins du monde à sauver.

             "Allons ailleurs", dit Jésus. "Allons ailleurs" : c'est ce que chacune entend chaque jour au creux de sa foi au Christ. Non pas ailleurs toute seule, par le chemin du rêve, car cet ailleurs-là est souvent, pour une mo­niale, un leurre et une tentation; mais ailleurs avec Jésus, partout où Jésus va pour sauver : c'est l'ailleurs de la mission universelle, que l'on rejoint sur place par une vie toute livrée à l'Amour, "rien que pour aujourd'hui".



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et
alla dans un endroit désert, et là il priait

Aujourd'hui, nous voyons clairement comment Jésus divisait ses journées. D'un côté, il se consacrait à la Prière, et, de l'autre, à sa mission de prédication par la Parole et par les actes.
La Contemplation et l'action. Prière et travail. Être avec Dieu et être avec les hommes.

En effet, nous voyons Jésus qui se donne corps et âme à sa tâche de Messie et de Sauveur: il guérit les malades, comme la belle-mère de Pierre et beaucoup d'autres, il console ceux qui sont tristes, il expulse des démons, il prêche.
Tout le monde lui amène ses malades et ses possédés. Ils veulent tous l'écouter : "Tout le monde te cherche" (Mc 1,37) lui disent les disciples.
Il avait certainement une activité souvent très fatigante, qui ne devait presque pas le laisser souffler.

Mais Jésus s'accordait aussi un temps de solitude pour se consacrer à la Prière : « Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait » (Mc 1,35).
Dans d'autres passages de l'Évangile, nous voyons Jésus se consacrer à la Prière à d'autres heures, y compris très tard dans la nuit.
Il savait partager son temps avec sagesse, afin que sa journée ait un équilibre raisonnable entre le travail et la Prière.

Nous disons souvent: Je n'ai pas le temps! Nous sommes occupés avec les tâches ménagères, le travail et les innombrables tâches qui remplissent notre agenda.
Fréquemment, nous croyons être dispensés de la prière quotidienne.
Nous faisons un tas de choses importantes, c'est vrai, mais nous courons le risque d'oublier la plus nécessaire: la Prière. Nous devons créer un équilibre pour pouvoir faire les unes sans négliger les autres.

Saint François nous présente les choses ainsi : « Il faut travailler fidèlement et avec dévouement, sans éteindre l'esprit de la sainte Prière et de la dévotion que les autres choses temporelles doivent servir ».

Nous devrions peut-être nous organiser un peu plus. Nous discipliner, en “domestiquant” le temps.
Ce qui est important doit trouver sa place. Mais ce qui est nécessaire encore plus.



Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Ayez donc soin de vous réunir plus fréquemment pour rendre à Dieu actions de grâces et louange. Car quand vous vous rassemblez souvent en un même lieu, les puissances de Satan sont affaiblies, et la concorde de votre foi l’empêche de vous causer quelque mal que ce soit » (Saint Ignace d’Antioche)

« Le ‘bel amour’ s'apprend surtout en priant. La prière, en effet, comprend toujours une sorte d'enfouissement intérieur avec le Christ en Dieu. C'est seulement dans un tel enfouissement qu'œuvre l'Esprit Saint, source du ‘bel amour’ » (Saint Jean-Paul II)

« On ne fait pas oraison quand on a le temps : on prend le temps d’être pour le Seigneur, avec la ferme détermination de ne pas le lui reprendre en cours de route, quelles que soient les épreuves et la sécheresse de la rencontre » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 2.710)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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Message par Lumen Jeu 12 Jan 2023 - 15:15

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Eucharistie du Jeudi 12 Janvier 2023
Jeudi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).



Sainte Tatiana de Rome, Martyre (+ 226)
Saint Benoît Biscop, Abbé, fondateur de
Wearmouth et de Jarrow (+ 690)
Saint Aelred, Abbé de Rievaulx (+ 1166)
Sainte Marguerite Bourgeoys, Fondatrice de la
Congrégation des Sœurs de Notre-Dame,
« Mère de la Colonie » et Co-Fondatrice de
l'Église du Canada (1620-1700) - Mémoire
obligatoire
Saint Antoine-Marie Pucci, Prêtre - servite
de Marie, fondateur des 'servantes de Marie'
(+ 1892)
Vénérable María Félix Torres
Religieuse espagnole, fondatrice de la
Compagnie du Sauveur (+ 2001)


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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Textes de la messe du jour

Lettre aux Hébreux 3,7-14… Psaume 95(94),6-7abc.7d-9.10-11… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1, 40-45.:


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Commentaire de ce jour.

Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre

Cette péricope se divise en trois parties, clairement délimitées : la première nous décrit brièvement la guérison du lépreux; la seconde nous fait entendre les recommandations que Jésus lui adresse avant de le renvoyer chez lui; la troisième nous raconte le comportement de cet homme et les conséquences pour le Ministère de Notre-Seigneur.

Saint Marc ne nous précise pas d’où vient ce lépreux, ni comment il est parvenu à s’approcher de Jésus malgré toutes les règles en vigueur pour tenir à distance les malheureux atteints de cette terrible maladie.
Cette imprécision délibérée met d’autant plus en valeur la rencontre entre les deux acteurs de la scène, sur laquelle se concentre toute notre attention.

L’attitude de cet homme gravement malade, est empreinte d’un profond respect envers le Rabbi de Nazareth, dont il s’approche avec une crainte religieuse, puisqu’il « tombe à ses genoux » et le supplie de lui accorder sa guérison - il sait pourtant fort bien que Dieu seul peut purifier de la lèpre.
Notre-Seigneur est bouleversé devant le triste état du corps de cet homme prosterné devant lui.
Mû par la Compassion, et en dépit de toutes les prescriptions légales qui interdisaient tout contact avec les lépreux sous peine de contracter leur impureté rituelle, Jésus étend la main en signe de proximité; il le touche afin de lui manifester sa solidarité; et le purifie de sa terrible maladie.
En même temps il interprète son geste par une parole : « Tu as dit vrai : j’ai le pouvoir de te purifier; et ce pouvoir je le mets à ton service. Afin que tu saches que “les temps sont accomplis et que le règne de Dieu est tout proche” (Mc 1, 15) : “je le veux, sois purifié” ».

L’intimité de ce dialogue tranche avec la fermeté de l’avertissement que Notre-Seigneur adresse « aussitôt » à cet homme qu’il vient de délivrer de sa lèpre. Comme s’il voulait endiguer le débordement de sa joie, il l’avertit sévèrement :
« Attention, tu n’as pas reçu tout ce que Dieu veut t’offrir; tu n’es pas au bout de ton cheminement de guérison. Ne t’éparpille pas mais poursuis ta route. Tu étais un mort-vivant, exclu de la société des hommes et du Temple de Dieu. Je t’ai purifié de ta lèpre pour que tu sois convaincu de la bienveillance de Dieu envers toi : rends-lui gloire comme il convient en “offrant pour cette purification ce que Moïse prescrit dans la Loi”.
Entre dans l’Alliance, et ton âme aussi revivra. Alors seulement tu seras non seulement purifié, mais guéri. “Laisse-toi réconcilier avec Dieu” (2 Co 5, 20) : cette guérison spirituelle, bien plus que ta purification corporelle, sera pour les gens un témoignage. Eux aussi pourront alors “se convertir et croire à la Bonne Nouvelle” (Mc 1, 15)
».

Hélas il ne semble pas que l’homme guéri ait compris les propos de Jésus. Emporté par son enthousiasme, il se met « à proclamer et à répandre » non pas « la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, Le Fils de Dieu » (Mc 1, 1), mais « la nouvelle » - le « scoop » - de Jésus le thaumaturge aux pouvoirs extraordinaires.
Cet homme a certes été purifié de la lèpre de son corps, mais il n’a pas accueilli la guérison de son âme, rongée par la lèpre du péché.
Il s’est arrêté au signe extérieur, et n’a pas su l’interpréter comme une invitation à entrer dans l’amitié de celui qui, en prenant autorité sur la lèpre, manifestait pourtant clairement qu’il venait de Dieu.

La désobéissance de cet homme détourne le geste de Miséricorde de sa finalité : il ne révèle plus rien; ou plutôt la révélation du mystère caché au creux de l’événement est étouffée par un flot de paroles sur l’intervention spectaculaire d’un mage guérisseur que la foule essaye à tout prix d’approcher, « de sorte qu’il n’était plus possible à Jésus d’entrer librement dans une ville ».
Lui qui est venu apporter la proximité de Dieu Son Père au milieu de la cité des hommes, est « obligé d’éviter les lieux habités ».

Apparemment l’épisode se solde par un échec; pourtant, il décrit exactement la mission du Sauveur : prendre sur Lui la lèpre de notre péché, porter sur ses épaules le poids de la croix que nous avons méritée, être jeté hors de la ville pour être crucifié avec les exclus, afin que nous puissions entrer dans la Cité Sainte et dans le Temple de la Jérusalem Céleste, dont Notre Seigneur nous ouvre les portes par sa mort-résurrection.

C’est pourquoi Jésus continue courageusement sa course solitaire : il sait que ce n’est qu’à la lumière de Pâque que les hommes le reconnaîtront.
Pour le moment, il lui faut d’abord s’enfoncer dans la nuit de l’incompréhension, bientôt de l’opposition et finalement de la mort, pour que son jour puisse se lever, et qu’à la lumière de sa Pâque, nous puissions enfin croire en la Bonne Nouvelle de l’action victorieuse de l’Amour de Dieu sur toutes nos déchéances.

« Seigneur, Père Saint, nous aussi nous sommes fébrilement en quête de tout ce qui peut améliorer nos conditions de vie sur Terre, et nous demeurons hélas indifférents aux biens éternels.
Comme le lépreux, nous recevons avec joie tes Bénédictions temporelles, mais sans les interpréter comme des appels insistants à la conversion, et des invitations pressantes à lever nos yeux vers les Bénédictions éternelles, dont tu nous combles en Ton Fils Jésus-Christ.

Réveille-nous de nos torpeurs ; donne-nous d’accueillir ton Esprit, afin que nous ne soyons plus des vivants voués à la mort, mais que morts à ce monde, nous vivions dès à présent de ta Vie qui ne s’éteint pas.
Notre guérison sera alors pour les gens un témoignage de la Bonne Nouvelle : “le Royaume de Dieu est tout proche” en Jésus Le Christ, Notre Seigneur.
»



Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.

Le lépreux. Mc 1, 40-45

Le lépreux vient à Jésus comme à la chance unique de sa vie :

il supplie à genoux,

il veut recouvrer la santé,

il veut redonner un sens à sa vie,

et reprendre sa place dans la communauté.

  En effet, impur, intouchable, on le considère comme frappé d'un châtiment de Dieu, et il est mis, avec tous les lépreux, au ban de la société. Il ne peut entrer dans une ville ou un village, tout au plus peut-il mendier à la porte, et tout le monde doit s'éloigner de lui.

  Jésus, qui a pitié de lui, le guérit, mais veut garder la discrétion, parce qu'il veut faire l'œuvre de Dieu sans éclats, sans propagande, comme le Serviteur de Yahweh qui ne crie pas sur les places.

  Cependant l'homme, une fois guéri, s'empresse de proclamer la nouvelle, de sorte que Jésus ne peut plus entrer ouvertement dans une ville; "il se tient dehors, dans les lieux déserts, et l'on vient à lui de toutes parts".

  Étrange récit, qui oppose ainsi deux sortes de contagion

-  la contagion de la lèpre, qui éloigne tout le monde du lépreux,

-  la contagion de la sainteté, qui attire à Jésus tous les hommes.

Le lépreux ne peut entrer en ville à cause de la crainte des habitants ;

Jésus non plus ne peut entrer désormais, mais à cause de l'enthousiasme des foules.

  Revenons un instant sur la démarche du lépreux.

"Si tu le veux, tu peux me guérir !", dit-il à Jésus.

Moi, je ne peux rien contre ce mal. Personne n'y peut rien.

Mais toi, il te suffit de le vouloir, et la maladie obéira !

Quelle foi, quelle confiance, dans cet appel du lépreux !

Et Jésus a aimé sa spontanéité, la véhémence de son désir,

puisqu'il lui a répondu tout de suite : "Je le veux: sois purifié !"

  Jésus le veut, Jésus le veut toujours, à toute heure de notre vie.

Parfois, c'est nous qui ne le voulons pas vraiment.

Nous connaissons les misères qui nous collent au cœur, mais nous disons : "Après tant d'années, c'est incurable ! Je suis incurable !"

           C'est alors que nous n'osons plus espérer.

Nous nous en tenons à ce que nous voyons en nous, sans regarder suffisamment ce que Jésus nous donne à voir en Lui : sa miséricorde, son désir de nous faire vivre, la force de son amitié de Sauveur.

  Souvent c'est l'image de nous-mêmes qui nous désole. Mais la première pauvreté de cœur que Dieu nous demande, c'est de lâcher justement l'image de nous-mêmes pour ne garder dans les yeux que son visage à lui.

Sainte Thérèse de Lisieux écrivait à sa sœur Céline :

"Si tu veux supporter en paix l'épreuve de ne pas te plaire à toi-même, il est vrai que tu souffriras, parce que tu seras à la porte de chez toi, mais ne crains pas :

plus tu seras pauvre, plus Jésus t'aimera"
.



Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Jésus, par sa façon de vivre et par ses actions, a démontré comme l’amour est présent dans le monde où nous vivons. Cet amour [miséricorde de Dieu] se rend patent au contact de la souffrance, de l’injustice de la pauvreté » (saint Jean-Paul II)

« Nous vivons dans ce monde où l’évidence de Dieu n’est pas palpable. On ne peut le rencontrer qu’avec l’impulsion du cœur et reconnaître que nous ne vivons pas seulement de pain mais surtout de l’obéissance à la Parole de dieu » (Benoît XVI)

« Coopérateurs souvent inconscients de la volonté divine, les hommes peuvent entrer délibérément dans le plan divin, non seulement par leurs actions, par leurs prières, mais aussi par leurs souffrances (Col 1, 24). Ils deviennent alors pleinement "collaborateurs de Dieu " (1Cor 3, 9) et de son Royaume » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 307)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !

Lumen
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Message par Lumen Ven 13 Jan 2023 - 21:26

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Vendredi 13 Janvier 2023
Vendredi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).



Saint Hilaire, Évêque de Poitiers et Docteur
de l'Église (v. 310 - 367) - Mémoire (facultative)
Saint Kentigern, Évêque de Glasgow († 603)
- Mémoire (obligatoire en Écosse)
Bienheureuse Véronique de Binasco, Religieuse
chez les Augustines à Milan (1445-1497).
Bienheureux Francesco Maria Greco, Prêtre
Fondateur des Petites Soeurs ouvrières
des Sacrés Cœurs (+ 1931)


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Textes de la messe du jour

Lettre aux Hébreux 4,1-5.11... Psaume 78(77),3.4cd.6ab.7bc.8... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 2,1-12.:


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Commentaire de ce jour.

Voyant leur Foi, Jésus dit au paralysé :
« Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »

La scène est au départ assez paisible, voire joyeuse : Jésus rentre à la maison, à Capharnaüm. Il l’avait quitté, nous nous en souvenons pour l’avoir lu en début de semaine, au petit jour, alors que la foule le pressait d’opérer encore des guérisons.
Les voisins répandent donc bien vite la nouvelle, et la foule s’empresse à nouveau autour du Rabbi.
Au point d’obstruer les alentours de la maison. On se presse… et on fait Jésus prisonnier. Il n’est plus possible de sortir de la maison, ni d’y entrer.

Et c’est le problème, car il y a un paralysé, un exclu comme tous ceux que Jésus a rencontré dans les Évangiles de cette semaine, un infirme qui souhaite être conduit auprès du maître. L’homme pourra compter sur l’audace et l’inventivité de quatre amis. Sans se démobiliser devant les circonstances, ils hissent le brancard sur le toit, fait de branchages et de terre, creuse facilement un trou et font descendre leur ami aux pieds de Jésus, qui s’émerveille, et surprend.

Nous pouvions en effet nous attendre à un bon accueil pour ceux qui ont réussi à s’interposer entre la foule et Jésus. Il est certain que la guérison serait au rendez-vous.
Mais dans un premier temps elle ne l’est pas. Pour ceux qui ont voulu aller à l’essentiel, Jésus livre l’essentiel : « tes péchés sont pardonnés ».
La portée d’une telle phrase n’échappe à personne.
On avait en effet l’habitude d’utiliser la voix passive pour éviter de nommer Dieu. Jésus affirme donc que Dieu pardonne cet homme.

Or il y avait dans l’assistance des gens auxquels nous ressemblons souvent : des scribes. Plus prompt à juger et à prendre position en fonction de ce qu’ils estiment être corrects, ils ignorent toute joie pour la vie de cet homme qui prend un nouveau visage, et discernent un blasphème. Évidemment, Dieu seul peut pardonner les péchés, et il est bien surprenant qu’un homme prétende pardonner avec l’autorité même de Dieu. Mais une fois encore le jugement tombe avant le début du procès.

Jésus leur répond donc fermement. Mais délicatement. Voilà Le Seigneur révélant l’ampleur de sa Miséricorde. Elle est destinée aussi aux nuques raides !
La réponse que Jésus leur fait publiquement devance en effet toute prise de parole de leur part. Jésus leur répond sans que, aux yeux de tous, ils paraissent être discrédités.
Occasion qui leur est donnée de se convertir, Jésus adresse une série de questions, qui culmine dans la mention du « Fils de l’Homme », le Messie à qui Dieu a confié tous ses pouvoirs. Jésus s’identifie clairement à cette figure biblique, il dit nettement être le Messie disposant des pouvoirs divins, et il peut pardonner les péchés, selon ce que les prophètes avaient annoncés : aux temps du Salut, les péchés seront pardonnés.
Jésus révèle ici le cœur de la Nouvelle Alliance qu’il est venu sceller de son Sang.

Ainsi cet homme qui a été amené dans la maison où demeure Jésus, l’Église, gisant comme un mort, entend l’ordre de Jésus « lève-toi », c'est-à-dire « ressuscite » !
Il se retrouve debout, capable de porter son brancard.
Cet homme a donc été transformé dans son corps et dans son âme, c’est tout son être qui est bouleversé par son entrée dans la Nouvelle Alliance.

« Nous n’avons jamais rien vu de pareil » s’exclament les témoins.
Il y a de quoi s’émerveiller en effet : qu’il est grand le mystère que nous célébrons !
Mais cette joie et cette admiration ne doivent pas nous faire perdre de vue notre responsabilité personnelle.
Pour que le miracle s’accomplisse, il a d’abord fallu l’intervention de quatre compères, qui ont eu Foi, qui connaissaient le chemin qui mène à Jésus, et qui savaient que Lui seul pourrait répondre à la détresse qu’ils ont vu dans leur frère paralysé.

Prions donc Le Seigneur pour que le mystère que nous célébrons aujourd’hui transfigure tout notre être, notre corps notre âme et notre esprit, qu’il fasse de nous d’authentiques témoins de l’Évangile, audacieux et astucieux pour faire rencontrer Le Seigneur de nos vies à tous nos frères humains qui sont paralysés par la peur, le doute, la détresse.
Lui est Le Fils de l’Homme venu inaugurer le règne de la Paix véritable. Soyons donc solides comme ces quatre compagnons, proclamons par toute notre vie le message des quatre Évangiles, qui sont la Parole que notre monde a besoin d’entendre.



Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
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Autre commentaire de ce jour.

Le paralytique à travers le toit. Mc 2, 1-12

De la foi ou de l'incroyance, qu'est-ce qui l'emportera dans le cœur des hommes ? C'est le drame qui traverse tout le ministère de Jésus, et il est déjà présent dès les premiers jours à Capharnaüm.

  La foi, elle existe réellement chez ces hommes qui apportent le brancard ; une foi décidée, active, presque impatiente. Ils souffrent de voir souffrir ce handicapé, leur ami, et ils savent que Jésus est pour lui la dernière chance, une vraie chance comme Dieu seul en envoie.

Et c'est pourquoi leur foi se traduit en charité : coûte que coûte il faut traverser l'indifférence de la foule; par tous les moyens il faut ménager à l'infirme une rencontre avec Jésus ; il faut que, pour un instant au moins, ce pauvre qui ne peut plus rien passe avant les autres. Si Jésus voit cet homme, ce paquet de souffrance et de misère, c'est gagné d'avance.

  L'incroyance est là, elle aussi, présente au rendez-vous, dans le cœur de quelques scribes, des intellectuels bien assis pour écouter, pour peser, pour juger. Ils ont bien compris, pourtant ; ils ont raisonné juste, et posé la vraie question : "Qui peut remettre les péchés, sinon Dieu seul ?" Mais ils se dérobent devant la vraie conclusion; ils fuient devant l'acte de foi. Plutôt que d'admettre : "Cet homme fait les œuvres de Dieu", ils préfèrent dire : "Cet homme blasphème !"

Il en sera ainsi dans tous les temps. Il se trouvera toujours des hommes pour refuser le paradoxe du Christ, pour ramener le Christ aux dimensions de l'ordinaire, et pour trouver insoutenable que Jésus Christ, vrai homme, agisse aussi en vrai Dieu.

  Mais ne jetons pas trop vite la pierre aux scribes, et mesurons bien ce que l'attitude de Jésus devait avoir de déroutant.

Le brancard descend par le trou du toit ; l'homme est là, aux pieds de Jésus, plus immobile que jamais. Tout le monde attend la parole de guérison, mais les mots qui viennent semblent ignorer la souffrance physique : "Mon enfant, les péchés te sont remis".

Jésus n'a pas répondu au niveau de la demande, parce qu'il veut situer d'emblée son action au niveau de l'essentiel et du définitif. On demande la santé du corps ; il donne la liberté du cœur. On réclame de pouvoir agir; il donne d'être selon Dieu. Au risque de décevoir le paralysé, au risque d'inquiéter les scribes, il dit tout de suite la parole du salut, parce qu'il est le Fils de l'Homme qui apporte le salut d'auprès de Dieu.

Mais pourquoi cette hâte, pourquoi bousculer et désappointer ainsi l'espérance immédiate ? Saint Marc nous le dit en toutes lettres : "Jésus, voyant leur foi, dit au paralysé : tes péchés sont remis". Jésus a vu leur foi, il compte sur leur foi, et il veut répondre à leur audace par son audace de Fils de Dieu. Voilà pourquoi il leur révèle d'un coup de quoi est faite l'initiative du Père.

La guérison viendra, mais dans un second temps, comme une récompense de la foi, et comme un signe pour ébranler l'incroyance des scribes : "Je te l'ordonne, prends ton brancard et va-t-en chez toi !"

  Brusquement, tout l'intérêt se porte sur le paralysé. Depuis le début, il n'a rien dit; mais voilà que Jésus lui demande d'être actif dans sa propre guérison : "Lève-toi !". Va-t-il se lever ? Sur la seule parole de Jésus, osera-t-il faire tous ces gestes impossibles ? C'est en obéissant à la parole qu'il va traduire sa foi; et son corps va se dénouer, se déplier, tout au long de cette minute de confiance, la guérison accompagnant l'obéissance au Christ.

Des années durant on l'avait traîné sur sa civière, et voilà qu'il emporte lui-même, avec ce brancard, tout son passé de misère et de désespoir; voilà que, sur l'ordre de Jésus, il enlève lui-même tous les signes de sa paralysie.

  Ainsi, au oui que Dieu prononce sur le monde, en Jésus Christ, répond le oui de l'homme à Jésus Christ.

Oui de la foi, qui balaye courageusement toutes les impressions d'impuissance ;

oui de l'espérance, quand l'homme fait fond sur Dieu, alors même que Dieu déplace sans cesse les points d'appui ;

oui de la charité active, qui ne s'arrête jamais avant que l'autre ait rencontré Jésus.

  À travers cet épisode de l'Évangile, Jésus vient nous redire : "Ce qui paralyse, c'est le péché". Et à partir de cette conviction, un double réflexe nous est demandé. un double effort nous attend.

D'une part le réflexe du brancardier : ne pas nous résigner à la paralysie de nos frères ni à les voir loin du Christ, ne pas cesser de prier pour eux, de les amener à Jésus ; car nous n'avons pas le droit de nous dire : "C'est définitif, c'est irréversible; pour lui, pour elle, il n'y a plus que la civière, il n'y a plus rien à faire".

D'autre part, et avant tout, le réflexe du brancardé : ne pas nous résigner à notre propre paralysie, comme si le péché, la tristesse, ou l'échec spirituel, étaient des fatalités dans notre propre vie. Acceptons, s'il le faut, que d'autres saisissent notre brancard pour nous mener au Christ, et laissons-les faire, même si c'est pour nous humiliant. En effet, ce sont eux qui sont dans le vrai, puisqu'ils espèrent.

Et puis, quand Jésus nous dit : "Lève-toi", ne le faisons pas attendre comme si c'était impossible; car il n'est rien d'impossible à Dieu..



Père Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Lorsqu’il a pardonné les péchés, Il a guéri l’homme et fait comprendre visiblement qui était Lui, dans sa personne : Il était le Verbe de incarné, avec le pouvoir de pardonner les péchés. En tant qu’homme Il se compatie de nous, et comme Dieu Il prend pitié de nous et pardonne nos offenses » (Saint Irénée)

« L’Évangile nous présente le Christ qui vainc les paralyses de l’humanité. Décrit le pouvoir de la Miséricorde divine qui pardonne et annule tout péché lorsqu’il rencontre une foi authentique. Le commandement L’Évangile nous présente le Christ qui vainc les paralyses de l’Humanité. Décrit le pouvoir de la Miséricorde du Christ peut renverser la situation : "Lève-toi, marche !" » (François)

« Le Seigneur Jésus-Christ, médecin de nos âmes et de nos corps, Lui qui a remis les péchés au paralytique et lui a rendu la santé du corps ,a voulu que son Église continue, dans la force de l’Esprit Saint, son œuvre de guérison et de salut, même auprès de ses propres membres. C’est le but des deux sacrements de guérison : du sacrement de Pénitence et de l’Onction des malades » (Catéchisme de l´ Église Catholique, nº 1.421)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

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Message par Lumen Sam 14 Jan 2023 - 19:16

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comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Samedi 14 Janvier 2023
Samedi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).



Saint Félix de Nole, Prêtre
d'origine syrienne (+ 252)
Sainte Nino Vénérée en Géorgie (IVe siècle)
Sainte Macrine l'Ancienne, Mère de saint
Basile l'Ancien (+ 340)
Saint Etienne, Fondateur du monastère de
Chénolakkos (VIIIe siècle)
Saint Sabas de Serbie, Moine au mont Athos,
archevêque d'Ipeck (+ 1271)
Saint Devasahayam (Lazare) Pillai, Martyr
indien (+ 1752)
Vénérable Anne de Guigné Enfant (+ 1922)


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Textes de la messe du jour

Lettre aux Hébreux He 4, 12-16... Psaume 18B (19), 8, 9, 10, 15... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 2, 13-17:


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Commentaire de ce jour.


La rencontre de Lévi et le repas que Jésus partage avec les pécheurs nous aide à approfondir notre compréhension de la mission du Christ venu délivrer l’homme du péché. Accueillir le pécheur n’est pas approuver son péché mais donner un signe de la miséricorde de Dieu. La Parole de Dieu vient éclairer les choix de la liberté humaine. Les diacres sont appelés à porter cette Parole.

Frères et Sœurs,

Les premiers moments de la mission du Christ dans l’Évangile de saint Marc que nous parcourons depuis le début de cette semaine nous font découvrir de façon condensée les dimensions fondamentales de ce que Jésus est venu faire, « Pourquoi il est sorti ». Et parmi ces tâches constitutives de la mission du Christ, les textes de ces trois derniers jours nous font pénétrer un peu plus avant dans la dimension du salut. La purification du lépreux est évidemment une guérison différente des autres dans la mesure où elle annonce symboliquement la délivrance du péché, puisque la lèpre était considérée symboliquement comme un signe du péché. Puis, la guérison du paralytique que nous avons méditée hier nous montre Jésus qui s’affirme comme celui qui a autorité pour délivrer du péché. Aujourd’hui la rencontre de Lévi et le repas que Jésus partage avec les pécheurs sont une façon d’approfondir notre compréhension de la mission du Christ de délivrer l’homme du péché.

Précisément la rencontre avec Lévi et la discussion qui s’ensuit avec les scribes du groupe des pharisiens, introduit une dimension importante pour notre manière de vivre dans notre société hyper moralisante, qui juge souverainement les personnes sur des paroles ou sur des actes supposés, sans tenir compte de la différence qui existe entre le mal que l’on peut faire et la réalité plénière d’une personne. Lévi est un pécheur public et pourtant le Christ ne le met pas au ban de la société. Il va chez lui, il va partager son repas, il va rencontrer d’autres pécheurs et il se justifie en disant il n’est pas venu appeler les justes mais les pécheurs et que ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin du médecin mais les malades. C’est établir une différence nette entre le combat contre le péché et l’aide à la personne du péché. Cette distance entre la faute, le mal que l’on peut commettre et la dignité personnelle très subtile et très importante dans la mission que l’Église a reçue de poursuivre ce ministère de libération de l’homme. L’Église est accueillante. Elle est appelée à un renouveau d’énergie par le pape François pour accueillir les pécheurs, pour donner le signe de la miséricorde aux pécheurs. Cet accueil du pécheur ne peut jamais s’identifier à l’approbation du pécheur. Jésus ne dit pas qu’il est allé manger chez Lévi parce qu’il considère que c’est un juste. Il dit qu’il est allé manger chez Lévi parce qu’il veut se faire proche des pécheurs. Il estime - et il va le montrer dans la personne de Lévi et des autres pécheurs qui l’entourent - que la grandeur de la liberté et de la personne dépasse le mal qui a pu être fait.

Dans notre actualité, aujourd’hui, on discute pour savoir si l’on peut enterrer un terroriste comme si un homme pouvait se réduire au mal qu’il a fait même quand ce mal est affreux. Et l’on se donne bonne conscience - mais est-ce que ce n’est pas une conscience pharisienne ? - en jetant l’opprobre sur des gens alors qu’il s’agit seulement de combattre le mal qu’ils peuvent faire et les racines de ce mal.

Notre mission n’est pas de condamner publiquement fortement le pécheur. Notre mission est de condamner avec la plus grande vigueur le mal dont il a pu être la cause, de condamner avec la plus grande vigueur les conséquences de ce mal, mais toujours en ayant comme objectif et comme souci principal le salut de la personne.

L’épître aux Hébreux nous aide peut-être à progresser dans cette attitude pastorale de distinction entre le péché et le pécheur en évoquant d’une façon forcément énigmatique, compte tenu du peu que nous savons de la réalité humaine, la manière dont la Parole de Dieu touche le cœur des hommes. En effet, l’épître aux Hébreux nous dit que la Parole de Dieu vivante énergique et plus coupante qu’une épée va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles, c’est-à-dire ce lieu mystérieux où la grandeur de la dignité de l’homme s’exprime à travers des choix libres. C’est un lieu que nous ne connaissons pas pour reprendre une image assez répandue dans la culture occidentale. On ne peut pas localiser physiologiquement le lieu de l’âme et de l’humanité dans la personne humaine. On ne sait pas où c’est, on ne sait pas trop ce que c’est, mais ce que l’on sait, c’est que c’est à ce point de jonction profonde que l’appel de Dieu résonne d’une façon que nous mesurons mal, où la liberté humaine d’une façon que nous mesurons encore plus mal, est en résonnance avec cet appel de Dieu : le point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles.

Chers amis diacres, par votre ministère, vous êtes appelés à être porteurs de cette Parole de Dieu, à l’annoncer non seulement dans les fonctions liturgiques mais encore dans la manière de vivre et dans les différentes occasions où votre ministère vous met en relation avec les chrétiens. Vous êtes chargés d’être porteurs de cette Parole vivante qui peut assez facilement, - l’histoire nous l’a montré à travers les siècles, et l’histoire de notre propre vie nous le montre à travers notre propre existence - être oubliée ou négligée ou peu écoutée ou peu recherchée. Il n’est donc pas inutile qu’elle fasse l’objet d’un ministère spécifique, porteur d’une exigence que tout le monde n’est pas disposé à mettre en œuvre.

Nous sommes porteurs de la Parole de Dieu, appelés à l’annoncer, non pas comme une référence archaïque à des textes dépassés mais comme une Parole vivante, énergique et plus coupante qu’une épée. C’est la Parole de Dieu qui pénètre le cœur de l’homme et qui peut le transformer. Amen.



+ André cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris.
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Autre commentaire de ce jour.

Des pécheurs. Marc 2,13-14

"Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs".

C'est une de ces paroles du Seigneur qui balayent d'un seul coup nos fausses assurances, nos habitudes de médiocrité, nos complaisances en nous-mêmes.

Tout chrétien satisfait est un pécheur qui s'ignore, et si bien souvent nous nous sentons les mains vides, c'est que nous nous sommes approchés de Dieu avec un cœur de riche, qui n'a besoin de rien, surtout pas de pardon. Si nous n'entendons plus l'appel de Jésus avec la même force, la même urgence qu'autrefois, c'est probablement que nous nous sommes peu à peu installés à la table des justes qui n'ont besoin de rien ni de personne, surtout pas de l'Église. Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous mentons à nous-mêmes, et la vérité du Christ n'est pas en nous.

  C'est bien d'ailleurs ce mensonge qui nous fait peur, aux moments où nous sommes le plus lucides sur nous-mêmes, le plus dociles à la voix du Berger. Nous sentons plus ou moins confusément combien nous sommes étrangers à Dieu, aliénés de Dieu, "par nos pensées et nos œuvres mauvaises", et souvent nous nous énervons de percevoir en nous cette opacité, cette pesanteur, cette inimitié latente, sans pouvoir toujours isoler, clarifier, nommer notre péché.

Dieu, qui permet pour nous cette impuissance, nous ramène par elle à la véritable conversion, qui est non seulement un retournement, mais un lent retour, non seulement un événement, mais un difficile cheminement. Si nous ne pouvons pas saisir, objectiver, une fois pour toutes, notre péché pour l'arracher, c'est qu'il fait corps par mille adhérences avec ce qu'il y a en nous de plus personnel, de plus libre. Si nous ne pouvons voir par nous-mêmes le péché dans une clarté immédiate et rassurante, c'est que Dieu se réserve de nous le révéler par la croix de son Fils.

  Une fois de plus ce matin le Christ sauveur, qui ne sait ni mépriser ni haïr, vient s'asseoir à notre table de pécheurs pour nous parler de lui, de nous, et nous nourrir de son Corps et de son Sang. Il vient nous réconcilier "dans son corps de chair" (Col 1,22), nous unir à lui dans le moment suprême de son passage au Père que nous allons vivre sacramentellement.


C'est le moment pour nous d'arracher notre masque, d'oublier notre personnage, cette image rêvée de nous-mêmes que nous projetons sans cesse devant nous et devant les autres; c'est le moment de faire miséricorde, nous qui avons tant besoin d'être supportés et pardonnés; c'est l'occasion de détruire en nous toutes les barrières artificielles élevées par nos petitesses, et même par nos choix spirituels intolérants, d'éliminer notre manie de cataloguer et d'étiqueter les gens et les attitudes.

C'est le moment de redire personnellement, comme si c'était vrai de nous seul : "Seigneur, aie pitié du pécheur que je suis".



Père Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« “Oh mon Dieu! Aie pitié de moi! Je ne te cache pas mes plaies. Toi, tu es un médecin, et moi, je suis malade ; Toi, tu es miséricordieux et moi, je suis misérable » (Saint Augustin)

« Celui qui est apparemment plus loin de la sainteté, peut devenir même un modèle d’accueil de la miséricorde de Dieu et laisser apercevoir ses merveilleux effets » (Benoît XVI)

« Le Christ a invité à la foi et à la conversion ; Il n’y a nullement contraint (...) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique nº 160)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !


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Message par Lumen Dim 15 Jan 2023 - 15:02

Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez
comme est bon le seigneur !
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Eucharistie du Dimanche 15 Janvier 2023
Deuxième Dimanche du Temps Ordinaire, Année A.



Sainte Rachel, Femme de Jacob,
Ancien Testament (XVIIe siècle av. J.-C.)
Saint Rémi, Archevêque de Reims, apôtre des
Francs, Co-Patron secondaire de la France (438-533).
Saint Arnold Janssen, Prêtre et Fondateur de
la Congrégation du Verbe Divin (1837-1909).


NOMINIS : Saints, Saintes et Fêtes du Jour
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(h tt p s : // nominis . cef . fr)








Textes de la MESSE DU JOUR

Livre d'Isaïe 49,3.5-6... Psaume 40(39),2abc.4ab.7-8a.8b-9.10cd.11cd... Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,1-3... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,29-34.:


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Commentaire de ce jour.

« Voici l’Agneau de Dieu »

Nous lisons aujourd’hui dans l’Évangile le deuxième témoignage du Baptiste, celui qu’il rend directement à Jésus.
Toute une vision de Foi de la personne de Jésus et de son œuvre est mise en quelques versets sur les lèvres du Précurseur, puisque l’Évangéliste présente Jésus successivement comme :


  • l’Agneau de Dieu,
  • un personnage existant depuis toujours,
  • le porteur de L’Esprit-Saint, l’Élu et Le Fils de Dieu.

La figure de L’Agneau de Dieu est à elle seule un résumé de l’histoire de l’Alliance, puisqu’elle évoque à la fois : - l’agneau pascal de l’Exode, dont le sang, projeté sur les montants de la porte de chaque maison des Hébreux, protégea ceux-ci la nuit de leur délivrance, - le Serviteur souffrant, que décrit le prophète Isaïe, mené à la boucherie, tel un agneau, à cause des péchés de son peuple, - l’agneau vainqueur qui, selon les apocalypses juives, devait détruire le mal dans le monde.

Quant à la préexistence de Jésus, l’Envoyé de Dieu, c’est un thème bien johannique. Jésus ne dira-t-il pas un jour aux Pharisiens : « Avant qu’Abraham fût, moi, je suis » ? (8,58) ; et dans son entretien du dernier soir, il priera en disant : « Père, glorifie-moi auprès de Toi de cette Gloire que j’avais auprès de Toi avant que le monde ne vînt à l’existence » (17,5), ce qui rappelle l’affirmation du Prologue : « Au commencement était le Verbe » ; depuis toujours était Le Fils de Dieu.

Enfin l’Évangéliste souligne que L’Esprit, descendu sur Jésus au Baptême, est demeuré sur Lui. Jésus, par conséquent, possédait en permanence L’Esprit-Saint durant sa vie terrestre, même s’il a attendu son « Heure », l’heure de sa Passion et de sa Glorification, pour transmettre L’Esprit aux hommes venus à lui par la Foi.
Le livre d’Isaïe annonçait déjà que L’Esprit du Seigneur reposerait sur le Messie, issu du tronc de Jessé, et que Dieu mettrait L’Esprit sur son serviteur, l’Élu qui aurait toute sa faveur.

Ainsi, dès le début de l’Évangile, le Précurseur, avec insistance, tourne notre regard vers Jésus, l’Envoyé, Le Fils de Dieu, et il nous redit simplement : « Lui, rien que Lui. C’est Lui que Le Père a sanctifié et envoyé dans le monde (10,36); c’est Lui qu’il faut servir si vous voulez construire la paix; c’est Lui qu’il faut aimer de toutes vos forces, de tout votre esprit, avec tout votre cœur (Dt 6,5); c’est Lui que Dieu vous donne comme sauveur, comme frère, comme compagnon de route ; c’est Lui qui veut tout prendre sans rien réclamer. »

Ce témoignage du Baptiste a marqué le point de départ de la Foi en Jésus, Messie et Fils de Dieu.
Les Chrétiens en ont toujours gardé le souvenir, et c’est pourquoi tant de peintres ont représenté Jean Baptiste l’index pointé vers Jésus, comme pour répéter à chaque génération de croyants ce qu’il disait à ses contemporains : « Il y a parmi vous quelqu’un que vous ne connaissez pas : c’est Lui, L’Agneau de Dieu. »

C’est pourquoi aussi, à l’Eucharistie, le Prêtre, montrant le Corps du Christ, reprend les paroles mêmes du Précurseur : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ». Et tous ensemble, avant de communier, nous chantons à deux reprises : « Agneau de Dieu, prends pitié de nous ! »

La pitié de Jésus pour nous, « pauvres pécheurs », pauvres et pécheurs, se montre à la fois très douce et très forte.
Très douce, parce que Le Fils de Dieu est capable de nous rejoindre, avec son Pardon, jusqu’au milieu de notre misère, aussi bas que nous soyons tombés dans le péché, le chagrin ou la désespérance.
Très forte, parce que cette pitié de Jésus enlève - veut enlever - le péché du monde qui colle à notre cœur.
Elle est victoire sur le mal et ne nous laisse pas stagner dans le refus ou dans l’à-peu-près : elle nous met debout, elle nous met en route. Jésus, qui prend pitié, nous dit : « Viens vers Le Père ! »

« Agneau de Dieu, prends pitié de nous ! », c’est notre prière de Chrétiens à tout âge. C’est la prière des jeunes : « Toi qui sauves tous les hommes, fais de moi un frère universel. »
C’est la prière des époux Chrétiens : « Toi qui t’es donné jusqu’à l’extrême, Toi qui es mort pour nous deux, prends-nous tous deux dans ta pitié, prends notre amour dans Ton Amour, mets ton Amour au cœur du nôtre. »

C’est la prière paisible et confiante de ceux et de celles qui commencent à descendre le chemin de la vie : « Agneau de Dieu, toi qui si souvent as porté, enlevé, pardonné mes misères et mes lenteurs, donne-moi le temps de m’ouvrir à mon tour à la Miséricorde. »

C’est la prière de toute communauté, au moment où Le Christ vient unir tous les frères, toutes les sœurs, en un seul Corps : « Agneau de Dieu, vainqueur du mal, viens habiter nos différences, viens triompher de nos indifférences. Toi qui t’es livré pour nous tous, mets en nous la soif de l’unité. »
C’est l’imploration de l’Église universelle et de tous ceux qui en elle se voient contestés, calomniés, persécutés parce qu’ils témoignent de l’Évangile : « Jésus, Agneau de Dieu, Toi qui viens réunir les enfants de Dieu dispersés, Toi qui accueille l’espérance de tous les peuples et de tous les hommes de bonne volonté, donne-nous la Paix ! »



Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris
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Autre commentaire de ce jour.

« Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde »

Aujourd'hui, nous entendons Jean s'exclamer « Voici L'Agneau de Dieu qui enlève les péché du monde » (Jn 1,29) quand il voit Jésus.
Qu'est-ce qu'ont dû penser ces gens ? Et nous que comprenons-nous ? Dans la Célébration Eucharistique nous prions tous « Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde prends pitié de nous/donne-nous la Paix ».
Et le Prêtre invite les fidèles à la Communion en disant « Voici L'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ».

Soyons certains que lorsque Jean a dit « Voici L'Agneau de Dieu… » les gens ont tous compris exactement ce qu'il voulait dire, puisque "Agneau" est une métaphore à caractère messianique qu'avaient utilisé les prophètes, surtout Isaïe, et qui était bien connue de tout bon israélite.

Par ailleurs, l'agneau c'est le petit animal que les israélites offraient en sacrifice pour commémorer la Pâque, la libération de l'Égypte, le repas de Pâque consistait en un agneau.

Même les apôtres et les Pères de l'Église nous disent que l'Agneau est un symbole de pureté, de simplicité, de bonté, de mansuétude, d'innocence… et Le Christ est la Pureté, la Simplicité, la Bonté, la Mansuétude, l'Innocence.
Saint Pierre nous dit : « Vous avez été affranchis (...) mais par un Sang précieux, Celui de l'agneau sans défaut et sans tache, le Sang du Christ » (1P 1,18.19).
Saint Jean dans l'Apocalypse utilise le terme "l'Agneau" plus de trente fois pour désigner Le Christ.

Le Christ est L'Agneau qui enlève le péché du monde, qui a été immolé pour que nous ayons la Grâce.
Combattons pour vivre toujours dans la Grâce, luttons contre le péché, haïssons-le. La beauté d'une âme en grâce de Dieu est telle qu'aucun trésor ne peut l'égaler.
Elle nous rend agréables aux yeux de Dieu et dignes d'être aimés.
C'est pour cette raison que dans le « Gloire à Dieu » de la Messe on parle de la Paix qui est propre aux hommes qui aiment Le Seigneur, ceux qui sont en état de grâce.

Jean Paul II nous urgeait à vivre dans la Paix que l'Agneau a obtenue pour nous : « Engagez-vous à vivre en état de grâce. Jésus est né à Bethléem précisément pour cela (…), vivre en état de grâce est la dignité suprême, c'est la Joie ineffable, c'est la garantie de Paix, c'est un idéal merveilleux ».



Abbé Joaquim FORTUNY i Vizcarro (Cunit, Tarragona, Espagne).
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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

« Même si moi [Jean Baptiste] je suis né avant Lui, Lui n’était pas limité par les liens de sa naissance ; parce que même s’il naît de sa mère dans le temps, il fut engendré par le Père hors du temps » (Saint Grégoire le Grand)

« Le Christ est l’"agneau" qui enlève le péché du monde : luttons pour vivre toujours dans la grâce, luttons contre le péché. La beauté de l’âme en état de grâce est si belle qu’elle nous rend agréables à Dieu et dignes d’être aimés » (Benoît XVI)

« A la suite des saints Pères, nous enseignons unanimement à confesser un seul et même Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, parfait en divinité et parfait en humanité, vraiment Dieu et vraiment homme (…) "semblable à nous en tout, à l’exception du péché" (He 4,15) (...) né en ces derniers jours de la Vierge Marie, Mère de Dieu, selon l’humanité » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 467)









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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !


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